Ă Beyrouth, en septembre 1982, des milices chrĂ©tiennes libanaises, massacrent avec la complicitĂ© de lâarmĂ©e israĂ©lienne des centaines de femmes et dâenfants palestiniens dans les camps de rĂ©fugiĂ©s de Sabra et Chatila, au cours dâune prĂ©tendue chasse aux terroristes. Jean Genet, ĂągĂ© de 72 ans, est le premier Occidental Ă pĂ©nĂ©trer dans le camp aprĂšs lâhĂ©catombe. Si son soutien Ă la cause palestinienne Ă©tait fĂ©rocement ancrĂ© dans son cĆur depuis dĂ©jĂ quinze ans, ce quâil dĂ©couvre alors le convainc de publier un texte radical par lequel il sublime la passion qui le consuma toute sa vie durant : lâamour des damnĂ©s.
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Quâest-ce que lâantisionnisme ? (*)
Finalement une tactique dont le but est de prĂ©venir que les juifs du monde entier puissent sâengager par rapport Ă la situation palestinienne, donc une maniĂšre de les dĂ©s-humaniser, et exproprier de ce qui les concerne au premier chef (bien sĂ»r on mettra toujours en avant des juifs « dâexception » qui se rĂ©clament de lâantisionnisme pour contredire la rĂšgleâŠ). On voit comment cela bĂ©nĂ©ficie au gouvernement israĂ©lien aujourdâhui, lui donnant une justification en or (sâappuyant sur un vague « complot international antisĂ©miteâŠÂ »), et comment le but de lâ « antisionnisme » nâest nullement de rĂ©ellement modifier la situation en faveur des palestiniens (**), mais plutĂŽt dâutiliser cette cause pour dĂ©montrer que « câest les juifs les mĂ©chants, on vous lâavait bien dit », sorte de revanche historique en plus de divisionnisme. La gauche nâexiste plus du tout, elle a fait un mĂ©nage dĂ©finitif dans ses rangs sur de longues annĂ©es pour finir par se nourrir de tout ce qui la nie en lâaffirmant, et sâest enfin dĂ©barrassĂ©e de tout ce qui pouvait entraver sa dĂ©magogie et le mensonge quâelle reprĂ©sente.
De plus lâimplicite de lâantisionnisme (mais quâil ne faut jamais avouer, au point il faut toujours mĂȘler Ă cette maniĂšre dâĂȘtre anti-juif des partis, pensĂ©es « de gauche » dans la configuration actuelle. Pourquoi ? Parce que câest possible, pardi !) est que sans cette situation nous vivrions dans un monde acceptable, « normalement anormal » ce qui est Ă©videmment risible.
(*) Nous acceptons en premier lieu que nous pointons là du doigt avant tout ceux qui organisent cette comédie, entraßnant dans cette aventure tout un tas de naïfs plus ou moins irréfléchis ou peu documentés dans leur sillage.
(**) Alors que seule lâactivitĂ© mondiale multiforme des forces productives est Ă mĂȘme dâavoir un impact positif sur bon nombre de conflits de types nationaux, les antisionnistes « de gauche » posent implicitement comme prĂ©alable Ă un tel mouvement un « rĂšglement » de cette question, maniĂšre subtile de prĂ©venir une telle mobilisation et de distraire la classe ouvriĂšre.
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13 mai : IsraĂ«l compte ses morts et fĂȘte son indĂ©pendance en pleine crise existentielle
Chaque annĂ©e, le 5 lyar, soit cette annĂ©e le 14 mai, IsraĂ«l cĂ©lĂšbre sa fĂȘte nationale en souvenir de sa proclamation dâindĂ©pendance, le 14 mai 1948. Comme les jours du calendrier hĂ©breu commencent et se terminent au coucher du soleil, la cĂ©lĂ©bration du Jour de lâIndĂ©pendance dâIsraĂ«l commence la veille dans le calendrier civil, autrement dit, les festivitĂ©s dĂ©butent ce lundi 13 mai au soir.
Cependant, le Jour de l'IndĂ©pendance (Yom HaÊżatzmaout, ŚŚŚ ŚŚąŚŠŚŚŚŚȘ) est toujours prĂ©cĂ©dĂ© du Jour du souvenir (Yom haZikaron, ŚŚŚ ŚŚŚŚšŚŚ), un jour de commĂ©moration solennel rendant hommage aux soldats tombĂ©s au combat et aux victimes civiles du terrorisme. Cette commĂ©moration a commencĂ© ce dimanche 12 mai au coucher du soleil.
Ă 19h, conformĂ©ment Ă la loi de 1963 qui a formalisĂ© le rituel, les entreprises de tout le pays ferment. à 20h, une premiĂšre sirĂšne, d'une durĂ©e d'une minute, retentit dans tout IsraĂ«l et la cĂ©rĂ©monie nationale commence sur lâesplanade du Mur occidental (mur des lamentations) Ă JĂ©rusalem, en prĂ©sence du prĂ©sident Isaac Herzog, du ministre de la DĂ©fense Yoav Gallant et du chef d'Ă©tat-major de Tsahal, le lieutenant-gĂ©nĂ©ral Herzi Halevi. Ă21h15, la Knesset organise un Ă©vĂ©nement spĂ©cial Ă la mĂ©moire des morts, en prĂ©sence du Premier ministre Benjamin Netanyahou, du prĂ©sident de la Knesset, Amir Ohana, et du prĂ©sident par intĂ©rim de la Cour suprĂȘme, Uzi Vogelman.Â
On rend hommage aux morts de lâannĂ©e 2023, selon les chiffres du ministĂšre de la DĂ©fense, 711 membres des forces de sĂ©curitĂ© sont tombĂ©s dans le cadre du conflit israĂ©lo-Palestinien et 822 civils (dont 37 enfants) ont Ă©tĂ© assassinĂ©s au cours de la mĂȘme pĂ©riode, principalement lors du massacre du 7 octobre. Soit le pire bilan depuis quâIsraĂ«l existe.
Selon les donnĂ©es officielles, 25 039 membres des forces de sĂ©curitĂ© sont tombĂ©s et 5 100 civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans des attaques terroristes depuis 1860. Curieusement, les statistiques israĂ©liennes, publiĂ©es et rĂ©visĂ©es chaque annĂ©e, remonte Ă une Ă©poque bien antĂ©rieure Ă la fondation dâIsraĂ«l. Malheureusement dans leur aveuglement, les IsraĂ©liens font bien peu de cas des quelque 100 000 Palestiniens tuĂ©s depuis le 14 mai 1948. Leur Ă©vocation serait pourtant totalement lĂ©gitime, sachant que plus de 20% des citoyens israĂ©liens sont des Palestiniens. Mais leur mĂ©moire nâa aucune place dans le discours officiel.
Une cĂ©rĂ©monie du Jour du souvenir israĂ©lo-palestinien est tout de mĂȘme organisĂ©e par Combattants pour la Paix et le Cercle des Parents-Forum Familles. Faute dâun soutien des autoritĂ©s, elle est retransmise en ligne depuis plusieurs sites Ă travers le pays, notamment JĂ©rusalem, Tel Aviv, HaĂŻfa et Acre. La cĂ©rĂ©monie dĂ©bute Ă 20h30, elle est diffusĂ©e sur les pages Facebook des organisations.
Ce lundi 13 mai, à 8h30, les noms des soldats tombés au combat sont lus au mont Herzl à Jérusalem. à 11h, une seconde sirÚne, d'une durée de deux minutes, retentit dans tout Israël. AussitÎt aprÚs, des avions de l'armée de l'air survolent le mont Herzl, donnant le coup d'envoi de la cérémonie principale, en présence notamment de Herzog, Netanyahou, Ohana et Vogelman. à 13h, une cérémonie commémorative pour les victimes du terrorisme se déroule au mont Herzl. Elle se clÎturera à 19h30.
Mardi 14 mai, sera fĂȘtĂ© lâanniversaire du 14 mai 1948 (ou 5 Iyar 5708). Ce jour-lĂ , huit heures avant l'expiration du mandat britannique sur la Palestine, le futur Premier ministre David Ben Gourion dĂ©clara la crĂ©ation de l'Ătat d'IsraĂ«l. Le nouvel Ătat fut rapidement reconnu par de nombreux pays, dont les Ătats-Unis et lâUnion soviĂ©tique. Cependant, les Ătats arabes environnants, considĂ©rant cette implantation juive comme un vestige de la colonisation britannique, ne lâont pas reconnu et ont aussitĂŽt attaquĂ© lâĂtat juif nouvellement formĂ©. Ainsi, le 15 mai 1948, dĂ©butait la premiĂšre guerre israĂ©lo-arabe, connue en IsraĂ«l sous le nom de Guerre dâindĂ©pendance car elle se soldat par une victoire des IsraĂ©liens.
Traditionnellement, les familles israĂ©liennes cĂ©lĂšbrent Yom Ha'atzmaut avec des barbecues et des pique-niques. Les gens dĂ©corent leurs balcons avec des drapeaux israĂ©liens et attachent de petits drapeaux aux vitres des voitures. Certains drapeaux restent hissĂ©s jusqu'Ă la JournĂ©e de JĂ©rusalem cĂ©lĂ©brĂ©e le 28 Iyar. Mais cette annĂ©e, six mois aprĂšs les massacres du 7 octobre, lâambiance nâest pas du tout Ă la fĂȘte. Ce jour-lĂ , IsraĂ«l sâĂ©tait rĂ©veillĂ© en dĂ©couvrant lâhorreur de la tuerie de plusieurs centaines de civils, apprenait la nouvelle dâune centaine dâotages, dĂ©couvrait la dĂ©faillance des services de renseignement (au courant de la prĂ©paration dâune attaque, mais en sous-estimant lâampleur), dĂ©plorait la dĂ©sorganisation de lâarmĂ©e (qui a mis des heures Ă intervenir pour neutraliser les terroristes), devait admettre que les murs nâapportent en rien la sĂ©curitĂ©, sâaffligeait lâincurie de son gouvernement dâextrĂȘme droite, lequel a eu lâidĂ©e folle de participer au financement du Hamas et de lâencourager secrĂštement afin de pousser les Palestiniens Ă la faute. Pensant, en rĂ©action, anĂ©antir toute vellĂ©itĂ© de revendication de peuple sans droit. Le drame du 7 octobre, repose sur le sordide jeu dâapprenti sorcier dâun premier ministre Ă©laborant des stratĂ©gies pour se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible afin dâĂ©chapper Ă la prison pour corruption, quitte Ă mener son pays vers lâabĂźme.
Car, en ce 75e anniversaire dâIsraĂ«l, câest bien lâexistence mĂȘme dâIsraĂ«l qui, pour la premiĂšre fois, est questionnĂ©e si une solution dĂ©finitive nâest pas trouvĂ©e Ă la question palestinienne. Les 35 000 morts (dont 12 300 enfants), peut-ĂȘtre 50 000 quand on fera vraiment le compte des victimes des bombes, des blessĂ©s qui nâont pas survĂ©cu, des morts de malnutritions ou de manque de soin. Lâhorreur des bombardement sur Gaza a depuis longtemps occultĂ© celle du du 7 Octobre. Netanyahou, dĂ©cidant de bombarder une ville de deux millions dâhabitants pour tuer quelques milliers de terroristes, a entrainĂ© son pays dans le piĂšge fatal, tendu par le Hamas. Face Ă un tel massacre, dont le bilan est bien pire que celui de la Nakba, la communautĂ© internationale ne pourra plus ignorer la colonisation galopante des territoires occupĂ©s depuis 1967. Faute dâaccepter de les lĂącher en totalitĂ©, IsraĂ«l, risque de tout perdre et de ne jamais fĂȘter son centenaire.
En dĂ©pit dâune belle prestation Ă lâEurovision, Ă laquelle les Palestiniens nâont jamais Ă©tĂ© invitĂ©s Ă participer, lâambiance de la journĂ©e de Yom Ha'atzmaut nâest vraiment pas celle de la fĂȘte. MĂȘme si le pays va sâefforcer de faire comme siâŠ
Un article de l'Almanach international des Ă©ditions BiblioMonde, 13 mai 2024
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Le courageux jusqu'au-boutiste !
La rĂ©silience dĂ©signe avant tout la capacitĂ© Ă rĂ©sister par tous les moyens Ă l'adversitĂ© et Ă l'injustice, comme celles que fait subir l'Ă©tat d'apartheid d'IsraĂ«l Ă des millions de palestiniens, qui sont au quotidien assassinĂ©s, rĂ©primĂ©s et humiliĂ©s, tout en Ă©tant emmurĂ©s dans leur propre pays.Â
(crédit photo, Mahmoud Hams, AFP)
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i was looking at your insta story and i'd like to thank you for reposting that judaism â zionism ! i am so tired of the two being confused:/ this has even effected me (an openly jewish (american) *teenager*) in school via being bullied and asked if i hate palestinians, etc .. so i am very glad to see the message spread around by people with some form of platform on social media â€ïžâ€ïž
sorry thats happening anon :(
I feel like this is the first time some people have paid attention to politics this much (or at all), so they Think its helping to harass Jewish people or fast food workers they're boycotting, when its NOT helpful at all!
People need to remember and see the amount of Jewish people that have been protesting against Israel, protesting against the west's involvement, this entire time.
We stand WITH Jewish people, against Israel
insta story context:
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Ă LIRE ABSOLUMENT
Ce billet de Mona Chollet:
"Comme tout le monde, je suis glacĂ©e par les rĂ©cits et les images de lâattaque du Hamas. Dans ce contexte, ceux qui privilĂ©gient lâĂ©motion pure passent pour les seules personnes humaines et sensĂ©es, et ceux qui tentent de contextualiser, de livrer une analyse politique, pour des monstres. Pardon, mais, en rĂ©alitĂ©, câest lâinverse.
Les imbĂ©ciles bellicistes et fanatiques qui voudraient nous faire croire quâ« expliquer, câest justifier », qui interdisent toute pensĂ©e en instrumentalisant de la maniĂšre la plus abjecte la peur existentielle crĂ©Ă©e par le gĂ©nocide des juifs dâEurope, ne font que nous enfoncer un peu plus dans cet enfer. Ils veulent nous faire oublier cette vĂ©ritĂ© toute simple, que rappelle la cinĂ©aste Simone Bitton dans un entretien à  TĂ©lĂ©rama : « La solution existe, et tout le monde la connaĂźt : il faut cesser lâoccupation ! »
MĂȘme sâils ont une vague notion de lâexistence dâune occupation militaire et dâune colonisation, beaucoup de mes amis français nâont pas vu comme moi dĂ©filer chaque jour sur leur fil dâinfos, au cours des annĂ©es et des mois passĂ©s, les dĂ©molitions de maisons palestiniennes en Cisjordanie, les familles de JĂ©rusalem expulsĂ©es de celles oĂč elles vivaient depuis des gĂ©nĂ©rations, les enfants et les adolescents jetĂ©s en prison ou tirĂ©s comme des lapins, lâavancĂ©e inexorable de la colonisation, les terres confisquĂ©es, le harcĂšlement et les attaques des colons, la situation intenable dans la gigantesque cage quâest Gaza, les discours de haine dâun gouvernement dâextrĂȘme droite qui parle ouvertement dâannexion et de « transferts » de populations. DĂšs lors, lâattaque menĂ©e par le Hamas le 7 octobre leur apparaĂźt comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu, une agression unilatĂ©rale et gratuite ; ils adhĂšrent Ă la lecture du « choc des civilisations », selon laquelle elle serait motivĂ©e par la haine de la dĂ©mocratie, de la libertĂ©, des « valeurs occidentales » dont IsraĂ«l serait la pointe avancĂ©e dans lâOrient barbare. Cette lecture est une catastrophe. Elle nous laisse pour seul horizon la guerre totale et lâextermination"
âĄïž la-meridienne.info/spip.php?articâŠ
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Réalité du Spectacle
Ordinairement le spectacle se veut une mise en scĂšne dâhistoires, de la vie : elle nây est que reprĂ©sentĂ©e et normalement les gentils nây gagnent quâun beau rĂŽle, tout comme les morts ne finissent pas vraiment au cimetiĂšre.
Mais le spectacle de la rĂ©alitĂ© constitue en fait une inversion de ce procĂ©dĂ©, quâillustre par exemple le conflit israĂ©lo-palestinien de la maniĂšre suivante : lâorganisation du Hamas par sa violence effective extrĂȘme veut signifier un emportement extrĂȘme pour la cause palestinienne, alors que si câĂ©tait lĂ sa vĂ©ritable visĂ©e il ne sây prendrait jamais comme cela. Autrement dit lâextrĂȘme de la violence tous azimuts est contradictoire en fait, et se fait spectacle Ă lâopposĂ© de ce que serait une action de dĂ©fense rĂ©ellement « extrĂȘme » en faveur des palestiniens, qui passerait forcĂ©ment par des tentatives dâalliances avec certains israĂ©liens. De plus on sait (mais on dit peu) que Netanyahou a en fait aidĂ© le Hamas Ă Ă©merger comme force politique principale « pro-palestinienne »⊠finalement la diffĂ©rence essentielle entre « gauche » et droite est dans la maniĂšre de prendre le spectacle de la rĂ©alitĂ© : les premiers auront tendance Ă dire que si la façon de sây prendre est condamnable (A) elle est nĂ©anmoins comprĂ©hensible (B) (câest juste inacceptable dâaller « si loin » et il serait bon que la force principale « pro-palestienne » adopte des mĂ©thodes plus « ciblĂ©es » pour mieux dĂ©fendre sa « cause » - en fait le fondamentalisme islamique - comme sâil pouvait ĂȘtre question de cela), les seconds auront seulement tendance Ă inverser les termes (B mais A, donc la cause palestinienne nâest soutenable quâĂ partir du moment oĂč ses « reprĂ©sentants extrĂ©mistes » seront liquidĂ©s, parce que câest eux qui constituent lâobstacle Ă toute nĂ©gociation, prĂ©alable Ă toute « solution », comme si on souhaitait en trouver une). Les « camps opposĂ©s » soutiennent la mĂȘme vision en gros, mais ont une « tendance » contraire.
Le gouvernement israélien et son « opposant radical » spectaculaire marchent en fait contre tous les peuples de la région.
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