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Pablo Nouvelle - Vulnerability
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Soumission & Domination 335
Le tatouage d'Emma, nouveau plan pour Amaury
Début Janvier, j'emmène Emma chez mon tatoueur. Il est surpris de savoir que cette encore jeune femme est ma mère. Pour définir le travail à faire, elle se met quasiment nue puisque le dragon partira du sillon entre ses deux fesses jusqu'à son sein droit. Le tatoueur admire la plastique irréprochable d'Emma. Je crois bien que ça le fait même bander ! Je me dénude à ses côtés et lui dis que ce que nous voulons c'est le même mais qui passe sur la taille d'Emma avant de remonter vers son sein. Donc ce sera le même dragon mais dans une autre position. Le tatoueur souligne que le passage sur le flanc d'Emma va être douloureux pour elle. Cette partie du corps est fortement innervée, c'est bien pour ça que les chatouillis y sont pratiqués. Et sur les côtes, la faible masse musculaire qui les recouvre amortie peu les sensations des aiguilles. Emma balaye d'un geste ces considérations. Elle lui demande juste de faire tenir la " bête " dans les délimitations de son maillot une pièce. Pour cela elle enfile celui qu'elle avait amené pour qu'il se rende compte. Il la prend en photo et mesure les dimensions de la partie couverte. Il prend en photo aussi mon dragon car il ne garde pas les documents propres à chaque tatouage afin de ne faire que des oeuvres différentes. Je suis le premier à lui avoir demandé une réduction de mon dragon pour l'épaule de Marc et une nouvelle mouture pour Emma.
Une semaine plus tard, il nous téléphone de venir voir son travail. Il nous présente deux versions. La première avec la tête du dragon entre les seins mais du coup elle sort de la zone couverte, la seconde, à l'aide d'une torsion supplémentaire de son corps place la tête du dragon sur les côtes avec sa gueule ouverte autour du téton. Cette deuxième version entre dans les critères mais rend quand même moins bien. Dans les deux cas, la tête du dragon est déformée par le galbe du sein. Emma s'en rend compte et est un peu déçue du résultat. C'est à ce moment-là que le tatoueur sort un troisième projet. Il a placé la bestiole comme sur ma propre peau en dégageant un peu plus le cou d'Emma pour permettre des décolletés larges. Le corps du dragon passe en partie sur l'épaule et de l'autre côté, la patte, qui sur moi s'agrippe à ma clavicule gauche, là, lui enserre l'autre épaule. Le résultat est nettement plus lisible, la tête trouvant sa place sur l'aplat au-dessus du sein.
Des trois, c'est le plus beau des placements. Emma n'hésite pas longtemps même si quelques soit le maillot de bain, à moins de revenir à ceux du début XXème siècle, il sera impossible de le cacher. Elle choisit la troisième proposition. Il avait prévu cette éventualité et le calque est prêt. C'est au transfert que l'on peut se rendre vraiment compte. Le tracé laisse effectivement le cou d'Emma bien dégagé, suffisamment pour les décolletés qu'elle porte en publique.
Nous sortons de la séance avec le tracé noir totalement réalisé et un rendez-vous deux semaines plus tard pour la colorisation. Je l'accompagne encore d'autant plus que pour faire un sosie de mon dragon, il vaut mieux que le tatoueur l'ait sous les yeux. Le résultat quelques heures plus tard est parfait. Puis il est recouvert de cicatrisant puis de film alimentaire. Emma à l'air d'une momie ! Je la reconduis chez elle. Elle est assez fatiguée d'avoir combattu la douleur pendant autant de temps. Je la confie à Pablo pour les jours à venir. Heureusement qu'avec lui elle a plus qu'un simple cuisinier. Elle sait qu'elle peut lui demander plus (sans sexe) sans qu'elle soit jugée. Moi, je sais qu'il va prendre soin de sa cicatrisation et l'enduire deux fois par jour de Cicatryl. Après moi, il est le premier à voir le tatouage. Il le trouve superbe et trouve les modifications par rapport au mien sans effets néfastes. Elle cicatrise vite et dès le 10ème jour, après contrôle par le tatoueur, elle est autorisée à laisser tomber le cicatrisant. Son habitude de s'hydrater la peau suffira. Les couleurs brillent, elle est superbe. Nous fêtons ça par une soirée chez elle, PH, Ludovic et moi. Depuis 25 jours qu'elle n'avait fait l'amour, c'est elle qui nous a mis sur les genoux et tous les trois !
Mes deux acolytes trouvent le tatouage superbe et je vais avoir du mal à les retenir d'y passer aussi.
Ludovic qui déjà adorait s'écraser sur mon dos pour coller mon dragon et essayer en vain de prendre sa position, trouve ça plus facile sur Emma. C'est évident, elle est plus petite que moi plus une poitrine plus " développée " et du coup il arrive à lui prendre le téton entre les dents ! Un par un ou ensemble, nous la pénétrons pour calmer sa faim de sexe. Ernesto étant absent, j'aurais dû anticiper et demander à Jona et François de nous rejoindre. Peut-être qu'à 5 nous aurions réussi à satisfaire complètement. Là, nous l'avons finie à l'aide de godes.
Bon, elle n'a pas regretté quand même. Nous avons réussi quand même à la maintenir presque une demi-heure d'heure d'affilé au sommet de la jouissance par une triple prise : 1 anale et 2 vaginales. Explications : - Moi sur le dos ma bite enfoncée dans son anus, Emma couchés sur mon torse, - Ludovic la sienne dans la chatte, ses jambes de chaque côté de nos tailles pour dégager au maximum l'espace entre nous deux, de plus la position le maintien enfoncé au maxi dans Emma, - PH debout, ses jambes de chaque côté des miennes, a donc la place d'enfoncer son gland à côté de celui de Ludovic. Le résultat : je suis super comprimé par les deux queues qui prennent de la place dans le ventre et sans avoir à bouger, l'excitation reste permanente par les va et vient de PH. C'est pareil pour Ludovic qui bénéficie en direct de PH.
Nous en sortons exténués et vidés pour un moment ! Mais Emma elle a trouvé cela trop bon. Je suis sûr qu'elle imagine ce que cela donnerais avec les 24x6 d'Ernesto en remplacement d'un de nous. Par contre, deux dans chacun de ses trous ça va être impossible à faire !
Le matin qui a suivi cette nuit de folie, Pablo nous avait préparé un petit déjeuner roboratif. Après avoir avalé de quoi nourrir un régiment entier revenant d'opération sur le terrain, nous sommes partis en cours chacun de son côté. J'ai somnolé une bonne partie de la matinée. Evidement je me suis fait moquer par Morgan et Amaury qui se demandent bien ce que j'ai pu faire la nuit précédente.
Amaury me prend à part et me demande quand il aura droit à un nouveau plan hard multi partenaire. Il me dit d'en parler avec Samir. Je fais le point avec ce dernier. Il me dit qu'effectivement, même si Ammed devient dominateur avec lui sur Amaury, il voit bien que ce dernier demande plus. Pas dans le remplissage de sa rondelle, ça ils y arrivent sans peine, leurs deux bites de 19.5 x 6 et 19.2x5.6, réunies ensemble assurent. Les séances de godage et même de fist le font jouir surtout quand sa bite est contrainte dans sa cage. Mais c'est le côté psy qui pêche de temps en temps. Il recherche le service " vidage de bite par tous ses trous " qui lui apporte l'avilissement total dont il a besoin.
Mes clients habituels sont trop proprets pour arriver à lui faire passer ce genre de sensation. En plus, je ne voudrais pas qu'ils reproduisent ça sur mes Escorts " classiques ". Je charge Samir de rechercher qui pourrait satisfaire la demande de mon Escort particulier.
Il met une semaine pour me trouver plusieurs options.
Larvage en cave dans la cité craignos du coin. Là une bonne quantité de jeunes Beurs et blacks en manque de meufs pourrait faire l'affaire mais le rapport sera faible et les risques de dérapage importants.
Le faire taffer un soir en foyer de travailleurs. Là leur pouvoir d'achat est un peu supérieur et la quantité d'homme sevré de femme sera importante. La moyenne d'âge plus élevée, la forte majorité d'immigré assurera un effet dépravation supplémentaire. Il a repéré deux foyers Sonacotra qui seraient idéaux pour ça.
Dans les deux cas, il faudra encadrer Amaury pour limiter au maximum le risque pour sa santé. Fournir les kpotes et le gel sera indispensable et surtout rester pour s'assurer que les " utilisateurs " les utiliseront. Et vu la population même les pipes devront se faire sous kpote. Il ne veut pas qu'Amaury y attrape une chtouille ou même plus.
Là-dessus je suis totalement en accord avec lui. Il serait bien de voir s'il n'y a pas un ou plusieurs " chefs " qui seraient capable de gérer leur groupe ethnique. Je lui dis de voir aussi avec Jona et François. Ils ont des entrées particulières de renseignement et en plus nous aurons besoin d'eux pour la sécurité. Entre Ammed, PH, eux deux plus nous deux, et notre pratique des arts martiaux, on ne devrait pas rencontrer de problème. Au pire s'il y a trop de participants potentiels, rien ne nous interdira de refaire une séance. Quant au tarif, il faudra probablement s'aligner sur les putes bas de gamme. La sodo simple à 50€ et celle après une pipe à 70, ça devrait le faire. A confirmer avec nos agents de renseignement !
La semaine suivante, nous avons les infos. Samir a rencontré les meneurs des trois groupes ethniques du premier foyer, blacks, algériens et turcs. Ils ont sondé leurs ouailles et il en ressort qu'une cinquantaine serait partante au tarif proposé. Samir me présente même une prévision à 20 sodos simples et 30 sodos après pipe. Soit une soirée à plus de 3 100 quand même ! Il me dit qu'il a rencontré quelques futurs bénéficiaires de notre plan " Dégorgement des couilles immigrée ", Amaury ne devrait pas être déçu. En plus du nombre, quelques bites devraient lui donner des sensations intéressantes. Il a négocié avec les trois hommes que leurs séides soient propres et douchés avant de venir. Le port de kpote aussi a été acté. Si ce n'était pas le cas, le mec serait sorti de la liste. Ils ont même tiré au sort la succession des ethnies. Le premier sera Turc, le deuxième Black et le troisième donc Algérien et reprise Turc, Black, les sodos simples au début et celles après pipe après... jusqu'au dernier.
L'affaire a l'air de rouler ! Nous la proposons à Amaury. Il s'y projette vite et nous demande de la programmer au plus tôt. Je lui dis qu'il devra quand même, par sécurité complémentaire à l'utilisation systématique des kpotes, suivre un traitement post exposition au HIV. Il en comprend la nécessité. De même il se fera dépister des autres MST avant de se permettre de nouveaux plans en réel. Il est d'accord avec toutes ces contraintes supplémentaires. Il avait pensé lui aussi au TPE mais pas aux autres MST.
Nous profitons d'un WE où Ludovic se fait une super chasse chez son paternel pour organiser cette affaire. Quand nous arrivons dès 13h30, nous rencontrons les 3 délégués. Ils nous remettent chacun les participations de leurs compatriotes. Je m'isole pour compter. Le montant prévu est là. Je rejoins les autres qui ont mis Amaury en situation. Ils ont réquisitionné un des T2 du rez-de-chaussée. Le Turc nous remercie de lui avoir mis une cage. Il n'en avait pas parlé mais certains de ses collègues lui avaient dit qu'ils espéraient que la " pute " ne banderait pas.
Amaury est à 4 pattes sur le lit, les fesses à l'aplomb du bord pour que les mecs puissent l'enculer direct, debout. Jona et François sont avec lui de chaque côté du lit prêts à intervenir. Samir et Ammed sont avec les trois " gérants " ils vont devoir gérer les participants en amont. Notamment ils ont la charge de fournir la kpote adaptée (à la taille du sexe). Avec PH nous servons de renfort.
Amaury est prêt pour le premier assaut. Samir lui a préparé la rondelle afin qu'il soit performant dès la première saillie.
Les instructions ont été suivies. Dans le couloir qui sert pour la file d'attente, pas d'autres odeurs que celle des différents gels douche utilisés. Les mecs sont en majorité en jogging et T-Shirt. Ils sont propres aussi. Quelques-uns sont en shorts. Plus je remonte la file vers l'appartement, plus le silence se fait et les joggings se tendent. A la porte d'entrée je comprends. En provenance de la chambre, arrivent les gémissements d'Amaury. Entrecoupés de " vas-y, fuck, plus fort... ", ils font bander les 15 qui attendent leur tour. Je rentre dans l'appart. Dans le séjour, le trio vérifie que le mec fait bien partie de ceux qui ont payés et ils le font même mettre le pantalon aux genoux pour vérifier la propreté. Ça permet à Samir ou Ammed de donner la bonne taille de préservatif. Le mec rentre alors que le précédent sort. Il encule Amaury directement et le secoue jusqu'à jouir. Ce qui ne prend environ que 5 à 6 minutes. Quand il part, il retire son préservatif et le jette dans une grande poubelle, remonte son jogging ou son short et se casse. Durant cette première partie, je vois deux ou trois mecs ttbm qui arrivent à tirer des gémissements plus prononcés à Amaury. On fait une pause avant le second groupe (de ceux qui ont payé pour la pipe avant la sodo). Pour délasser Amaury et qu'il se détende les jambes, au milieu de la première série, on l'a installé sur une table. Entre le plateau et son dos on a plié une couverture et les jambes levées, il s'était fait ramoner jusqu'à la pause. Alors qu'il continuait ses demandes (fuck me, plus fort....) j'ai remarqué que les enculeurs étaient plus respectueux. Avant alors qu'ils ne voyaient que son dos et sa nuque, ils le traitaient comme un sac à foutre, une truie à engrosser. Là, depuis qu'ils le voient de face, ils sont plus doux et prévenants.
Avant de reprendre, les trois intermédiaires passent sur Amaury. Le black est très fortement membré mais pas tant que mes deux hommes de services réunis. Néanmoins, après la pause et le passage des deux petites bites de ses collègues, il doit forcer un peu. Je reste mater. C'est vraiment beau. Amaury est blanc et ses fesses le sont encore plus. Le black l'est de façon très foncée. La jonction de leur deux corps accentue le contraste. Le piston black qui défonce le cul bien blanc.... Quand ils sont collés on dirait les deux faces d'un domino.
Puis la seconde période commence. La seule différence avec la première c'est que celui qui attend pour enculer se fait pomper alors que le précédent est encore à chercher à jouir. On gagne du temps car les mecs arrivent tellement excité à la sodo qu'il faut encore moins de temps qu'aux premiers pour juter ! Sauf deux ou trois qui ont pris un quart d'heure, les autres se sont vidés après 4 ou 5 coups de rein. Du coup on est sorti du foyer après seulement 6 heures de prestation. Pas de problème de sécurité. Tous se sont pliés sans rechigner au port de la kpote, même pour les pipes. Amaury nous a dit n'avoir pas trop apprécié les pipes sous emballage mais c'était quand même plus sécure !
Retour au blockhaus il est 21h30. Amaury est fatigué mais il arrive encore à marcher. Dimanche matin. Je descends au premier voir Amaury qui est resté sur place, pris en charge par Samir. Il est plus courbaturé que la veille. C'est surtout les muscles internes des cuisses qui lui font mal. Quand j'arrive, il est en train de se faire masser par Ammed et ça lui fait du bien. Je m'installe à sa tête et on parle de sa prestation. Il me dit qu'il avait trop aimé la sensation de n'être qu'un trou à boucher. Même si la levrette le faisait sentir plus " chienne ", c'est sur le dos, avec la vue des visages de ses enculeurs qu'il a vraiment pris du plaisir. Comme pour le gang bang que j'avais organisé, les couleurs de peaux foncées ajoute à son plaisir. Je rigole et lui dis que c'est surtout parce que ce qu'ils ont entre les cuisses sont en général plus gros que ce que nous avons-nous autres blancs ! Ça le fait rire et il me dit que c'est peut être ça aussi.
Je lui souhaite un bon dimanche lui dit de ne pas oublier de passer à l'hôpital voir Blond2 (mon escort étudiant en 7ème année de médecine), il est prévenu pour ses analyses et son traitement post exposition. Il me promet d'y passer en rentrant chez lui.
Jardinier
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sel’s * masterlist
disclaimer: majority of my works are not proofread ++ will be inspired by/take references from music, films and books
⊱ㅤ joão felix
nouvelle vague
conversations
⊱ㅤ pedro gonzalez
for lovers
amoeba
⊱ㅤ jude bellingham
lilac wine
so american
⊱ㅤ fermin lopez
my girl
jersey
⊱ㅤ pablo gavi
little changes
⊱ㅤ jamal musiala
bf!jamal hcs
warmth
polaroid
⊱ㅤ arda guler
soon… 💤💤
i do not support any act of zionism of an artist, free 🇵🇸
#football imagine#football x reader#joao felix x reader#pedri x reader#jude bellingham x reader#jamal musiala x reader#ferran torres x reader#gavi x reader#fermin x reader
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Tracklist:
Runaway • Conqueror • Running With The Wolves • Lucky • Winter Bird • I Went Too Far • Through The Eyes Of A Child • Warrior • Murder Song (5, 4, 3, 2, 1) • Home • Under The Water • Black Water Lilies • Half The World Away • Murder Song (5, 4, 3, 2, 1) (Acoustic) • Nature Boy (Acoustic) • Wisdom Cries • Running With The Wolves (Pablo Nouvelle Remix)
Spotify ♪ YouTube
#hyltta-polls#polls#artist: aurora#language: english#decade: 2010s#Art Pop#Alt-Pop#Synthpop#Ambient Pop#Chamber Pop
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En toi la terre
Petite
rose,
rose menue,
parfois,
minuscule et nue,
on dirait
que tu tiens
dans une seule de mes mains,
que je vais t’y emprisonner
et à ma bouche te porter,
mais
soudain
mes pieds touchent tes pieds et ma bouche tes lèvres,
tu as grandi,
tes épaules s’élèvent comme deux collines
et voici que tes seins se promènent sur ma poitrine,
mon bras parvient à peine à entourer la mince ligne,
le croissant de nouvelle lune de ta taille :
dans l’amour tu t’es déchaînée comme l’eau de la mer :
je mesure à peine les yeux les plus vastes du ciel
et je me penche sur ta bouche pour embrasser la terre
Pablo Neruda
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"Céramiques" de Pablo Picasso présentées parmi "La Collection" nouvel accrochage du parcours permanent du Musée Picasso, Le Marais, Paris, novembre 2024.
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"Jours de loups solitaires. De cœurs à la dérive, de soleils froids et de vents terrifiants. Jours d'obscurité, où les héros s'accrochent à la boue de la dévastation pour ne pas sombrer. Jours de fer, du matin au crépuscule, mais l'aube est à nous avec ses mystères. Jours de petites meutes, d'arbres brûlés par les cendres rouges des nouvelles batailles. Jour après jour, accrochés par les chevilles au sombre sentier de ce cycle final."
Juan Pablo Vitali
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In 1943 the artist Françoise Gilot, who has died aged 101, accompanied her teacher, the surrealist painter Endre Rozsda, to the Gare de l’Est in Paris. Rozsda was Jewish and Hungarian; the occupying Germans had begun rounding up foreign Jewish people, and he was leaving for the apparent safety of Budapest. As his train steamed out of the station, the 21-year-old Gilot wailed: “But what am I to do?” Her teacher, laughing, shouted: “Don’t worry! Who knows? Three months from now, you may meet Picasso!”
Seven decades later Gilot was to recall those words as both prophecy and curse. Two months after Rozsda’s departure she was having dinner at Le Catalan, a Paris restaurant patronised by Left Bank artists. Halfway through the meal a short, bull-necked man approached her table proffering a bowl of cherries: it was Pablo Picasso. Captivated by the fine-boned Gilot, Picasso, 40 years her senior, invited her to his studio in the Rue des Grands Augustins. By the end of the summer they were lovers.
The mismatched pair were to stay together for a decade, during which time Gilot bore him two children, Paloma and Claude. Picasso remained married to his first wife, Olga Khokhlova, throughout the relationship.
As Gilot was to recall in her bestselling book Life With Picasso (1964), he set out to undermine her from the start. “One day,” she wrote, “we were looking at dust dancing in sunlight … [Picasso] said, ‘Nobody has any real importance to me. As far as I’m concerned, people are like those little grains. It takes only a push of the broom and out they go.’” Later, angry at her lack of attention to him, he burned her cheek with a cigarette.
From the early 1950s, Gilot had begun to exhibit with members of the French réalités nouvelles school and when, finally, she was given a show of her own at Galerie Louise Leiris in Paris in 1952, Picasso refused to go to the opening. He had, he said, seen all the paintings already. “Pablo wanted me continually pregnant, because then I was weaker,” Gilot recalled. “After the second child, I said enough was enough. Picasso made this sculpture of a pregnant woman and when I told him I didn’t like it, he hacked her feet off.” By her own telling, Gilot retorted: “I can walk with my own feet,” and in September 1953, she did.
All this and a great deal more was revealed in Life With Picasso, ensuring the book’s huge and immediate success: it sold a million copies in the first year. Enraged, Picasso tried to prevent publication. When he failed to do that, he set about destroying his ex-partner’s career, refusing to show his work at any gallery that showed hers, and cutting contact with their children. Already, in 1955, following Gilot’s marriage to the artist Luc Simon, the Leiris gallery had quietly dropped her.
That, at least, was her story. Whether the gallery would have taken her on in the first place without Picasso’s cachet is a moot point. Although she would later insist that she had been attracted to the older man only because all the men of her own age were off at war, Gilot enjoyed the trappings of being the partner of Picasso.
It was through him that she met Georges Braque, Marc Chagall, Joan Miró, Gertrude Stein and Paul Éluard. Shortly before she decided to move in with Picasso, he had taken her to stay with Henri Matisse at the latter’s villa, Le Rêve. In 1990, with her ex-lover dead, Gilot published another book about him, Matisse and Picasso: A Friendship in Art. This, too, was a financially rewarding bestseller. “I was capable of understanding the whole problem of money,” Gilot said, blithely. “You might say that I am a little bit hard-boiled. I have to admit that I was never so much in love with anyone that I could not consider my own plan.”
After her separation from Picasso, Gilot kept their villa, La Galloise, using the profits from sales of her books to extend it. Summers in the early 60s were spent cruising the Greek islands with Paloma and Claude on a chartered yacht with a crew of three.
From these trips came what was to be perhaps Gilot’s most coherent body of artwork, the Labyrinth series. Untitled (Red and Yellow) (1963) is typical of this, being powerful if compositionally unresolved. Inevitably critics descried Picasso in its southern colours and anguished forms. This was unfair. Untitled (Red and Yellow) was, generically, a work of its time, neither more nor less Picasso-esque than many other French paintings of the day.
In return, some of Picasso’s best portraits had been of Gilot: his biographer, John Richardson, was of the view that: “Picasso took from her rather more than she took from him.” Nonetheless, Gilot remained dogged by his shadow, and not just as an artist.
She was divorced from Simon in 1962, and in 1969, in California, was introduced to the American virologist Jonas Salk, the developer of the polio vaccine. Salk was instantly taken by the elegant Frenchwoman. Pursuing her to Paris, he asked her to marry him. Gilot, by now wary of powerful men, replied that she would, provided they spend six months a year apart. Salk agreed.
For the 25 years of their marriage Gilot would divide half her time between Paris and Manhattan, spending the other half with her husband in La Jolla, California. This seemed to suit both well enough, although there were raised eyebrows among Salk’s friends and colleagues.
In its report of their wedding, the Philadelphia Inquirer described Gilot as “mistress of the late Pablo Picasso”, but she was, apparently, untouched by such barbs. Asked by an interviewer how she had managed to end up with two of the world’s most eminent men, Gilot replied baldly: “Lions mate with lions.”
She was born in Neuilly-sur-Seine, an exclusive suburb of Paris. Her father, Emile, a rich manufacturer, was an authoritarian figure, forcing his left-handed only child to write with her right hand and insisting that she study law rather than art. Françoise’s lessons with Rozsda were a secret between herself and her mother, Madeleine (nee Renoult), a keen amateur artist. Scandalised at his daughter’s mésalliance with Picasso, Emile cut all ties with her for a decade.
Free of her father, Gilot signed up to study at the Académie Julian, but if Emile had been autocratic, his tyranny paled beside that of Picasso. She was, though, unique among his women in having survived him: his first wife was deeply affected by his treatment of her, as was another lover, Dora Maar. The model Marie-Thérèse Walter hanged herself; his second wife, Jacqueline Roque, shot herself. Gilot lived on, painting every day, increasingly in her vast, barrel-vaulted flat in Manhattan’s Upper West Side and working on projects for the Guggenheim Museum in New York. In 2021, her 1965 portrait of her daughter, Paloma à la Guitare, sold for $1.3m, and a retrospective of her work was held at the Musée Estrine, Saint Remy de Provence.
She was made a member of the Légion d’Honneur in France in 1990, promoted to an officer of the order in 2009.
Afflicted by growing blindness, she was as unsentimental about herself as she was the world at large. In her mid 90s she said: “I’m done with life. When I was 86, I thought, this is the end, because this is the age my mother died. Eighty-nine seemed impossible, and 90 was really the last straw. I thought, ‘You are going to have to take your own life if you ever want to die.’” As to her critics, she remained philosophical: “You have to admit that most women who do something with their lives have been disliked by almost everyone.”
Salk died in 1995. Gilot is survived by Paloma, Claude and a daughter, Aurelia, from her marriage to Simon.
🔔 Françoise Gilot, artist and writer, born 26 November 1921; died 6 June 2023
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
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Ordinary Day
WARNING! This show is for adults. We drink cocktails, have potty mouths and, at least, one of us was raised by wolves.
The Clockwork Cabaret is a production of Agony Aunt Studios. Featuring that darling DJ Duo, Lady Attercop and Emmett Davenport. Our theme music is made especially for us by Kyle O’Door.
This episode aired on Mad Wasp Radio, 12.17.23.
New episodes air on Mad Wasp Radio on Sundays @ 12pm GMT! Listen at www.madwaspradio.com or via TuneIn radio app!
Playlist:
M. Ward – Poor Boy, Minor Key
Jenny Lewis With The Watson Twins – Born Secular
Cat Power – Salty Dog
Fiona Apple – Extraordinary Machine
Rufus Wainwright – Cigarettes and Chocolate Milk
Regina Spektor – Old Jacket (Stariy Pedjak)
Black Pumas – Colors (Acoustic Version)
Ibeyi – Transmission / Michaelion (feat. Meshell Ndegeocello)
Laura Mvula – That’s Alright
Tom Waits – Big In Japan
The Creatures – Godzilla!
AURORA – Running with the Wolves (Pablo Nouvelle Remix)
The Cassettes – Intermission
Todrick Hall – Ordinary Day (feat. Nick Rashad Burroughs)
Michael McGrath, Todd Ellison, Tim Curry & Spamalot Ensemble – Always Look On the Bright Side of Life
Patti LuPone & Sweeney Todd 2005 Broadway Revival Cast – The Worst Pies in London
Rasputina – The Donner Party
Hannah Fury – The Last Piece of Cake
Hozier – Eat Your Young
American Murder Song – The Five Sisters
Kristin Chenoweth, Alan Cumming & The Cast of Schmicago – Good Enough to Eat
Charming Disaster – Disembodied Head
They Might Be Giants – By the Time You Get This
Kim Boekbinder – Sex, Drugs, & Nuclear Physics
Asylum Street Spankers – Hick Hop
Willie Nelson – I Gotta Get Drunk
A Band Called Horse – My Truck Belongs to Satan
Tally Hall – Mucka Blucka
Check out this episode!
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J'ai regardé Le Cercle des Neiges
Réalisé par Juan Antonio Bayona, ce film est l'adaptation du livre du même nom, écrit par le journaliste uruguayen Pablo Vierci. Le livre relate l'accident du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571, écrasé dans la Cordillère des Andes. Les surviants de ce crash, l'équipe du rugby du Old Christian Club de Montevideo ainsi que leur proches, ont raconté plus tard qu'ils auraient eu recours à l'anthropophagie pour rester en vie. Ce qui semble n'être qu'une rumeur finit par être confirmée lors d'une conférence de presse. Cette histoire fut déjà adaptée au cinéma, notamment en 1993, avec le film hollywoodien "Les Survivants", où l'on retrouve quand même un tout jeune Ethan Hawke. Le film est pas mal mais reste quand même très corny à la Hollywood Style. En 2023, sort donc une nouvelle adaptation de ce récit, une production hispano-américaine. Et que dire à part que c'est une tuerie !
Je ne m'attendais vraiment pas à être autant scotchée car je connaissais l'histoire et j'avais vu plusieurs fois Les Survivants. Mais cette nouvelle version m'a beaucoup plus convaincu. On a un vrai travail de réalisation, les plans sont parfois magnifiques. Bayonna a vraiment mis en valeur la Cordillère des Andes, elle en devient aussi belle qu'elle n'en est terrifiante. Autre chose qui participe à notre effroi, rien de la souffrance des survivants nous est épargné. Les maladies, les blessures qui s'infectent, la dégradation de la santé physique comme mentale, tout nous est montré. Tout ce qui les pousse à décider d'en venir au cannibalisme. Là où le dilemme est à mon sens très expédié dans la version de 1993, ici le débat revient tout du long et met les protagonistes dans une position délicate vis à vis de leur foi et de leurs valeurs.
La tension est palpable jusqu'au bout et on se sent vraiment près des personnages malgré leur nombre. On ne se concentre pas que sur un ou deux personnages. Fernando Parrado et Roberto Canessa sont certes mis en avant tout le long du film, afin de faire ressortir la beauté de leur acte héroïque mais on oublie pas que le groupe. On est . Le tout sans patos, ce qui était le gros point noir de la version de 1993. Et quand le miracle se produit, on est réellement soulagés.
Bref, le film est incroyable, il faut absolument le voir. Il est sur Netflix !
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"Le Pouvoir Transformateur de l'IA"
L'IA progresse à pas de géant, s'intégrant largement dans notre quotidien et offrant une multitude d'applications variées. Dans l'ère actuelle du numérique, une transformation discrète mais extrêmement significative se déroule : l'émergence des images générées par l'intelligence artificielle. Cet événement, alimenté par d'incroyables progrès dans le domaine de l'apprentissage profond, influence notre manière de voir le monde visuel, réinventant ainsi les normes artistiques et créatives. 1-L'Art de l'Imagination Artificielle : Les intelligences artificielles peuvent aujourd'hui produire des images d'une qualité exceptionnelle, reproduisant divers styles artistiques, des chefs-d'œuvre classiques aux créations modernes. Cette aptitude métamorphose l'IA en un artiste numérique, créant ainsi des compositions visuelles impressionnantes. 2-L'Explosion des Deepfakes : Les deepfakes, qui sont des vidéos et des images créées par l'IA pour ressembler à des enregistrements réels, ont soulevé des inquiétudes quant à leur utilisation néfaste.Néanmoins, elles mettent en évidence la capacité unique de l'IA à recréer la réalité de manière convaincante, montrant ainsi son potentiel créatif. Ces technologies peuvent être utilisées pour des projets créatifs, mais elles soulèvent des questions morales sur la fiabilité des images et vidéos que nous voyons. 3. La Personnalisation de Masse : chacun peut créer des choses uniques grâce à l'IA, comme des avatars spéciaux ou des œuvres d'art adaptées à ses goûts. Cela nous permet d'exprimer notre individualité et de communiquer de manière originale.
4. Préoccupations Éthiques : L'IA peut non seulement créer des images indiscernables de la réalité, mais aussi modifier les créations existantes pour en générer de nouvelles. Cependant, cela pose un dilemme éthique : lorsque les œuvres originales sont modifiées ou oubliées au profit des nouvelles créations, la question de l'éthique et de la paternité artistique se pose. La société doit élaborer des normes pour respecter l'intégrité des œuvres d'origine tout en encourageant l'innovation.
5. L'Avenir de la Créativité : Les designers travaillent avec l'IA pour avoir des idées nouvelles et étendre les possibilités du design. Cette collaboration entre humains et machines offre des opportunités dans l'architecture, les produits et la publicité. Cela signifie que cette collaboration innovante permet l'émergence d'idées et de designs nouveaux et passionnants. Exemple de cette collaboration entre humain et machine dans le domaine du design:.
•architecture:grâce à cette collaboration entre l'intelligence artificielle et le design, les architectes parviennent à créer des bâtiments respectueux de l'environnement tout en étant esthétiquement remarquables. L'IA analyse des données complexes pour proposer des solutions de conception, telles que l'utilisation intelligente de la lumière naturelle, la ventilation efficace et l'intégration de sources d'énergie renouvelable. •Design de Produits : Les designers utilisent l'IA pour créer des prototypes virtuels de produits •Publicité et Marketing : Les professionnels du marketing explorent l'IA pour personnaliser les campagnes publicitaires et prédire les préférences des consommateurs, améliorant ainsi l'efficacité des stratégies publicitaires. •Art Visuel : Les artistes utilisent des outils d'IA pour créer des œuvres d'art uniques. L'IA crée des images très réalistes, mais cela soulève des questions morales. Cependant, cela élargit notre créativité et change notre manière de voir l'art et l'imagination.
-Selfie le voyageur du temps- a utilisé la diffusion stable pour sembler voyager dans le temps, dans cette image on trouve un personnage avec l'artiste espagnol PABLO PICCASSO
-transformation de portrait ou de selfie en un dessin animé-
-imagination artificielle-
Kernou
Moulai Hacene
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US Vogue May 1964
Model/Model: Wilhelmina Cooper.
Make-up by Pablo, from Elizabeth Arden's Roman salon, who used the new Roma summer colors: apricot, orange, bronze, a touch of yellow. (Foundation is Sport Dark Pat-a-Creme by ELizabeth Arden, lipstick is Copper Bronze.)
Maquillage réalisé par Pablo, du salon romain d'Elizabeth Arden, qui a utilisé les nouvelles couleurs estivales roma : abricot, orange, bronze, une touche de jaune. (Le fond de teint est Sport Dark Pat-a-Creme d'ELizabeth Arden, le rouge à lèvres, Copper Bronze.)
Photo Irving Penn. US Vogue vogue archive
#us vogue#may 1964#beauty 60s#1964#spring/summer#printemps/été#elizabeth arden#pablo#wilhelmina cooper#irving penn#vogue cover#couverture de vogue
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saga: Soumission & Domination 309
Petit rappel, tous les protagonistes de l'histoire sont bien sûr majeurs !
Eté 2014-4
Fin août me reviennent Jona et François, en forme olympique comme après chaque période. Ils ne peuvent pas me dire grand-chose, sauf que cette année, ils sont partis à l'étranger s'entrainer avec des commandos. L'année passée ils avaient tâté du parachutisme et là, ils avaient été initiés à la plongée et revenait même avec leur brevet de grande profondeur. Leurs collègues français avaient été très contents de leurs performances à tous les deux. Leurs hôtes leur ayant spécialement mené la vie dure sachant qu'ils n'étaient " que" des civils ! Même s'ils se sont fait étaler plus d'une fois lors des séances de corps à corps, ils avaient forcé le respect des professionnels dont c'était le quotidien.
Du coup je les fais mettre à poil pour déceler des traces de coups. Rien ! J'ai beau les inspecter sous toutes les coutures, pas de bleus ni d'estafilades. Jona me dit qu'ils ont appris aussi à encaisser à moindre frais.
Je saurais aussi qu'ils ont trouvé sur place de quoi libérer leurs libidos, et sans sortir de leur campement. Que si le " don't ask, don't tell " n'était révolu que depuis ces dernières années, ils n'en faisaient déjà plus cas bien avant dans cette unité. La sécurité de tous impliquait une parfaite connaissance de chacun et une confiance totale entre les membres du groupe. Leurs deux petits culs avaient même attirés en dehors du cercle homo, deux hétéros y avaient succombés.
Les marques de bronzage de leurs piercings au téton les a obligé à se dévoiler un peu. Emporté par l'ambiance " confiance ", ils ont même dévoilé leur activité d'Escort ce qui a bien fait rire leurs hôtes.
En termes de compétence, même s'il reste encore un an d'étude à Jona, il serait déjà à même d'ouvrir un club multisports ! C'est son rêve et je crois que j'y participerai. François quand à lui continu ses études d'ingénieur.
Je les garde une semaine à la campagne pour le plus grand plaisir des autres occupants de la maison. Ils dorment énormément et quand je m'en étonne, ils me disent que les heures de sommeil n'avaient pas été nombreuses au campement. PH, Ernesto et moi profitons de leurs entrainements et des nouvelles techniques de combat qu'ils ont apprises. Sans atteindre leur niveau d'expertise, nous augmentons notre potentiel défensif. Déjà qu'avec le krav maga, les derniers qui nous avaient sous estimés s'étaient retrouvés avec épaules et poignets luxés, maintenant ce serait l'hôpital à tous les coups !
Les séances finissent toujours par une bonne douche et toujours aussi par une bonne baise.
Emma nous réquisitionne. Le souvenir de son passage en Espagne au retour de Grèce la fait nous convoquer tous les 5 chez elle. On emprunte la 300C et débarquons dès le départ de sa vielle cuisinière. Pablo n'est évidemment pas un problème !
Dès l'arrivée je prends les choses en main. Nous la portons jusque dans sa chambre au lit, maintenant démesuré, seul capable de soutenir nos 6 corps emmêlés. Mise à poil en deux secondes, nous aussi et la fête commence. Pour commencer, je nous aligne tous au garde à vous, les bites à la verticale et lui passe la main. Emma défile devant nous, soupèse les couilles, caresse les bites, frotte quelques glands déjà sortis de leurs prépuces puis passe dans notre dos. Là, ce sont nos fesses et nos rondelles qui sont flattées et caressées. Elle défonce même quelques rondelles juste pour voir nous dit elle alors que Jona, le premier à qui elle le fait sursautait de surprise.
Elle nous embrasse tous, enfin elle nous roule des pelles quoi ! Je me demande si elle ne reste pas plus de temps avec ses deux co-vacanciers ! Si c'était possible je dirais que nous en sortons en bandant encore plus raide. Ses douces mains y sont pour quelque chose, passant le temps de son baiser à masser nos sexes turgescents. Elle y met même les deux mains pour les 24cm d'Ernesto, alors que pour les autres c'est une à branler l'autre à malaxer les couilles.
Nous restons stoïques, debout, épaules contre épaules. Même quand elle se plie pour entamer la série de fellation. A genoux, elle ne peut prendre la totalité de notre espagnol. Du coup cela rompt l'alignement quand elle se couche sur le dos, la tête hors du matelas et qu'elle lui dit de venir lui remplir la gorge. Nous nous répartissons de chaque coté du couple pour admirer le travail. Ernesto est délicat. D'abord c'est ma " mère " et puis il tient à la peau de son gland ! Il s'enfonce doucement, recule quand il faut mais à terme plaque quand même ses couilles sur le nez d'Emma. Nous les laissons seuls à se toucher quelques instants. Puis nous n'y tenons plus et c'est la " curée ". Dans la mêlée j'arrive à plaquer ma bouche sur son sein droit et me cogne le crane contre François qui s'occupe du gauche. Sans lâcher le téton, je tourne le cou et vois PH ventouser la chatte d'Emma. Je suppose que c'est donc Jona qui lui prépare la rondelle puisqu'Ernesto est toujours debout.
Elle nous surprend avec un orgasme quasi immédiat. Son corps s'arque sous les nôtres et retombe sans qu'aucun d'entre nous n'ait lâché son " morceau ". Pendant plus d'une demi heure nous allons intervertir nos positions mais sans autres pénétrations que sa bouche par nos langues et nos queues. Nous l'avons fait jouir au moins deux autres fois de plus et avec une intensité plus forte encore.
Puis nous entamons les pénétrations. Directement nous investissons en simultané son vagin et son anus. Nous somme cinq quand même ! Elle arrive même à s'occuper de nous tous en même temps : Ernesto dans sa chatte, moi dans son cul, PH qui lui chatouille les amygdales avec la bite de Jona dans sa main droite et celle de François dans sa gauche. Nous arrivons à tenir quelques temps, jusqu'à ce qu'un de ses orgasmes nous bloque tous en position avant un relâchement vital (pour les deux dont les bites ont été pressées !).
Après ça dégénère bi. Nous testons la sodomie des deux qui pénètrent Emma, mais aussi l'emboitement (bite/cul) de 4 mecs dont le premier encule Emma alors que le 5ème contrebalance la pénétration anale par la présence de sa queue dans son vagin. A 5 mecs et une meuf, y'a plein de situations à tenter et pour se faire plaisir.
A la fin, nous avons tous pénétré tous les trous disponibles. Avec 3 pour Emma et 2 par mecs, ça nous a fait dans les 11 possibilités différentes et certains plus d'une fois ! Nos mains se sont égarées sur des m² de peaux lisses et bronzées, ont massé des muscles, des corps caverneux et des lèvres gonflées. Nos bouches ont embrassé lèvres et Lèvres, sucé clito, bites et rondelles. Nos langues ses sont glissées dans le moindre recoin caché de nos corps enfiévrés, enfin la totale !
L'après midi nous a laissé tellement lessivé que pas un n'a pensé aller nager après. Nous nous sommes douchés en silence, repus mais vidés du moindre spermatozoïde pouvant être produit ce jour là. Emma quand à elle nous regardait faire, couchée sur le ventre elle-même éreintée !
Même les savonnages mutuels n'ont pas réussit à faire lever nos queues. C'est dire l'état de fatigue dans lequel notre petite séance nous avait laissé.
Emma était contente car d'habitude c'est elle qui ressort la plus fatiguée de ce genre d'ébats.
Le retour à la maison s'est fait dans un silence sépulcral. Les trois à l'arrière dormaient carrément alors que PH me parlais pour éviter mes endormissements.
Le soir même, diner rapide et dodo. Réveil le lendemain à 11h pour tous et uniquement parce que Marc et Hervé débarquaient vers midi.
J'ai laissé Samir aller les chercher à l'aéroport alors que nous tentions de nous réveiller par quelques exercices physiques. Le douchage à l'eau froide a finalement réussit là où la nage flegmatique n'y était pas arrivée.
Quand ils ont débarqués, nous étions tous les 5 présentables même si c'est Jona et François qui avaient le mieux résistés. L'entrainement il n'y a que ça de vrai.
Ils sont encore bien bronzé nos deux quadras et puis les fins d'après midi sur les bords des piscines de leurs hôtels entretiennent leurs hâles. Marc est content, il a réussi lors de ce dernier voyage à entrainer Hervé à baiser du " local ". Jusqu'à présent, il se contentait de sa main en attendant le retour en Europe pour baiser Ernesto. Cela fait plaisir à ce dernier qui, depuis le début de leurs relations, l'exhortait à le faire. On s'aime beaucoup et même tout court mais l'exclusivité n'est pas au programme. Je crois bien que c'est un peu de ma faute !! Je suis un accumulateur compulsif........ de beaux mecs !
En attendant, même s'ils se sont vidés les couilles avec les natifs du pays, ils sont d'attaque. Dans le sens Est-Ouest, je décalage horaire n'est pas trop fatiguant. De plus je crois bien être le seul à avoir osé, tenté et réussi à baiser en vol.
C'est pas de ma faute, un des steward était vraiment canon et son pantalon lui moulait le cul mieux qu'un cycliste ! Nous avons profité du moment de sommeil de la quasi- totalité des passagers pour nous retrouver dans la queue.... de l'avion (non mais !). Après m'être fait offrir un café, je suis passé directement aux choses sérieuses. Alors qu'il me tournait le dos pour ranger, j'ai collé mon bassin contre ses fesses. La barre raidie de ma bite s'est placé suer la linge d'entre fesses. Il ne pouvait plus ignorer l'effet qu'il me faisait. Coups d'oeil dans la cabine et il m'a poussé dans les toilettes. Peu de place, juste ce qu'il faut pour baisser nos deux pantalons, moi m'enfiler une kpote et lui d'enduire sa rondelle du gel d'un sachet sorti comme par miracle de sa poche. Petit trou d'air nous a déséquilibrés juste au moment de la pénétration et je me suis retrouvé collé sur son dos la bite bien au fond de son cul. Même le ciel était de mon coté, c'est un signe non ?
Pas égoïste, je l'ai branlé au rythme de mes coups de rein. Son cul avait une bonne tendance à retenir ma bite et a ne pas vouloir la laisser ressortir. Un effet collatéral de l'altitude ou performance individuelle, je ne sais pas encore n'ayant pas réitéré la chose. Mais en attendant nous étions très excités par la situation et ma bite donnait tout ce quelle pouvait en terme de dilatation. Quand il s'est vidé dans la cuvette des WC moi j'ai rempli ma kpote.
Quelques instants de toilette et de réajustements de ceintures et nous sommes sortis. Nez à nez avec le copilote (il a une barrette dorée de moins que le comandat de bord sur l'épaule !), baraqué, gueule de baroudeur.
Gène de mon steward. Moi, rigolard lui dit qu'il est arrivé quelques minutes trop tard pour profiter - je lui caresse la braguette - de deux petits culs en manque. Là maintenant il, n'en restait plus qu'un, le mien.
Il a alors envoyé le steward en cabine et me retenant par le bras, m'a poussé vers le sol. A genoux devant lui, je me suis douté un peu de ce qu'il me voulait.
Vous commencez à me connaitre, il ne m'en faut pas beaucoup pour me décider ou pour me convaincre de tester une nouvelle marchandise !
Sous le bleu de son uniforme, se cachait un beau mandrin bien raide, circoncis et légèrement courbé vers le sol d'une bonne 20aine de cm et d'un diamètre en raccord (dans les 5/5,5). Ses belles couilles étaient bien pendantes comme je les sortais de leur cocon de coton.
Je n'ai pas attendu qu'il me pousse la tête pour engouffrer la marchandise. Bien meilleur que le repas qu'on nous avait servi plus tôt. Je crois et il me l'a confirmé après, que de l'avoir englouti entièrement dès le premier pompage ma positionné en véritable salope. Comme quoi le premier contact est souvent révélateur !
Il m'a fait glisser sur le sol pour tourner le dos à la cabine et me coincer contre les roulantes sagement (elles) rangées. J'ai vu plus tard pourquoi. Il me cachait des regards des passagers venus utiliser les WC. Deux fois il a cessé ses coups de rein le temps qu'ils entrent et sortent. Il ne m'aura pas enculé mais bien défoncer la gorge quand même. Jutage dans des serviettes en papier et chacun est retourné à ses occupations. Evidement, Marc que j'accompagnais m'a traité de petite pute quand je me suis rassis à ses cotés 40 minutes plus tard.
Toujours est-il qu'eux ne s'étaient pas vidés les couilles depuis leur départ d'Asie et nous l'avons su rapidement. Et Ernesto et moi avons été les premiers à en profiter. Marc m'a attrapé et j'ai pris un plaisir immense à le laisser me dominer, m'enculer quasiment à sec alors qu'Hervé en faisait de même avec Ernesto. Nous nous sommes fait saillir comme deux bonnes salopes accros à la bite de leurs mecs. PH, libre lui, nous donnait sa queue à sucer chacun à son tour.
J'adore quand Marc est brutal. Pour Ernesto, il m'en parlera plus tard, c'était quasiment la première fois qu'Hervé se comportait pareillement. Il était en général plus doux. Mais cela n'avait pas été sans déplaire à Ernesto. Tout comme le fait qu'il commence à baiser des locaux lors de ses déplacements, notre Hervé prend de l'assurance comme gay.
J'en fais aussi les frais quand Marc et lui décide d'échanger leurs mecs (c'est-à-dire nous deux, Ernesto et moi). Le souvenir que j'avais de ses dernières enculades, était effectivement, une certaine douceur et une prévenance totale sur le bien-être du mec qu'il enculait. Là, ses coups de rein étaient impérieux. Ses couilles claquaient contre les miennes avec force et son bassin écrasait mes fesses à chaque pénétration. Finalement c'est bien meilleur comme ça. Au moins il utilise la totalité de sa longue bite et même le dernier centimètre qui est souvent le plus épais ! Je me penche vers Ernesto, délaissant la queue de PH, pour lui rouler un patin. J'arrive à lui glisser que son mec est encore meilleur qu'avant. Je ne sais pas si c'est le fait d'enculer des petits asiatiques quand il est en déplacement avec Marc, mais il s'est virilisé !! Il utilise ses 21cm avec plus de force et ce pour notre plus grand plaisir (à nous les enculés).
Quand je réussirais à en parler avec lui, Hervé me confiera que baiser des petits (question format) " indigènes ", plutôt soumis dans leur comportement l'avait rendu plus " brutal " s'il voulait du répondant. Ça plus le fait qu'il n'y avait pas de sentiments avait renforcé son coté viril. Je lui ai roulé une pelle et l'ai assuré qu'il n'en était que meilleur pour nos petits culs. Ernesto était d'accord avec moi, même s'il ne lui dirait sans doute jamais.
Jardinier
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La grève Je m’attends à recevoir le heaume, le bouclier et la lance. Je suis prêt à faire l’impasse sur la barde de croupe et le chanfrein, aucune écurie à l’horizon, je me prépare à défaut au combat à pied. Mais aucun son de marteau sur l’enclume, point de forgeron pour me remettre une épée, ou de devanture cachée sous l’atelier avec armurerie gravé sur l’enseigne. Je peux encore décider au dernier moment d’aller au front ou pas. Bientôt, je devrai remplir une feuille et déclarer mon intention de participer à la guerre, avec possibilité aussi de renoncer. Pour une épopée, stylo bille à la main sur le bois traité de la feuille, cela me semble manquer de ferveur. Perceval aurait-il accepté de compléter les cases vides pour sa quête du Graal ? Je me rassure tant bien que mal, il aurait laissé le scribe rédiger. Je ne refuserais pas d’avoir Excalibur en main, mais j’ai beau parcourir la forêt de Saint-Germain, aucun rocher ne fait office de fourreau. Les chevaliers se révoltent contre le châtelain et ce dernier ne comprend point, il est toujours prêt à discuter. Expert de l’écoute, somnifère de la parole, logorrhée en intra, son champ de bataille est la salle de réunion. Combattre sur ses terres, et plus particulièrement en cet endroit précis, exclusivement en cet endroit, relève en soi de l’épopée. Tenter de grimper le long des remparts constitués d’un lexique poreux, pour ne pas dire grumeleux, s’agripper aux mots glissants, lisses comme une photo retouchée pour faire baver ceux qui scrollent, semble chose impossible, aventure des plus vaines. L’anesthésie par la parole est un beau subterfuge qui peut user si nous laissons le châtelain maître du temps. Ce dernier, que j’imagine du haut de sa tour de briques au fond du couloir troisième porte à gauche, souhaite nous imposer de nouvelles règles et accepte de discuter sur la mise en forme. Les termes, à l’aspect juridique aussi flou qu’indécis, sont déjà tranchés, à nous de choisir la police et la taille. Il ne nous reste plus qu’un moyen d’être entendus, laisser la loc au dépôt, poser les outils, la clé BL et la clé Denys. Nous arrêtons le temps imposé. Je ne mesure pas alors que cette période demandera encore plus d’efforts que le travail, dans le corps et les pensées ; mais ce sont des efforts voulus, sucrés bien qu’avec une légère acidité, pimentés aussi, avec de la corne sur chaque lettre, une épaisseur qui n’empêche pas de saisir chaque information, car nos sens semblent alors s’aiguiser. Nous avançons de pair avec une sensibilité accrue, avec une perception qui s’expérimente au gré des enjeux. Il en est du moins ainsi pour Pablo, Ach et Gaël. Car ils se présentent chaque matin dans le poumon du mouvement, afflux d’air indispensable pour que nous puissions avancer, dans l’assemblée générale, l’AG. Je ne sais pas s’ils sont l’air ou la part constituante de l’organe. Probablement un peu des deux. Il existe des poumons de différentes tailles. À son commencement, le nôtre est grand. Il est composé de ceux qui transforment la tension pour la réduire au voltage de la gare, telles des alvéoles où se déroulent les échanges gazeux avec le sang ; de télécoms dont la salle contient des milliers de jarretières de toutes les couleurs, des nœuds impossibles, telles des bronchioles qui acheminent l’air ; tandis que les aiguilleurs régulent le diaphragme et la cage thoracique. Il me semble reconnaître la voix de l’un d’eux, celui qui décroche avec un PRS pourri j’écoute, le Paris trop mûr pour protester contre la moisissure des murs de leur poste d’aiguillage. J’aperçois celles qui établissent nos fiches de paie et avec qui vaut mieux pas se prendre la tête explique Jacques (pragmatique), venu nous soutenir : responsables de la trachée, je risquerais d’avoir l’air coupé et la carte bloquée. Les guichetiers gèrent les bronches, autant de branches d’arbre comme ces tuyaux à air propulsé dans lesquels ils envoient les cartouches contenant le cash. Je rencontre pour la première fois Miss Ink and Mister Gorgo. Ils sont chefs de bord, les plèvres entourant le poumon. Je découvre aussi des métiers qui, malgré toute la pédagogie, restent à jamais une énigme. Je dois me résigner à accepter mes lacunes en anatomie. La gare est immense dédale de bureaux de salles de couloirs et autres escaliers quart tournant colimaçon ou hélicoïdal l’intérieur s’apparente à celui du Louvre sans les œuvres Il en faut de l’espace pour y disposer un tel poumon le corps humain l’englobe dans la cage thoracique Autour de la marquise, de grandes salles spacieuses pourraient tous nous accueillir mais le maître des lieux n’est pas tenu de nous les prêter Tant bien que mal nous réussissons parfois à en obtenir une exiguë et mal insonorisée mais avec du chauffage et quand le poumon est trop gros nous n’avons d’autre choix que d’occuper un des couloirs extérieurs de la gare malgré le froid et la brise matinale le courant d’air traversant les allées Nous sommes des centaines sous le panneau d’affichage à palettes dont les lettres se meuvent telle une mitraillette mais à une fréquence basse car ceux qui font tourner les trains sont bras croisés Dans ce combat ni coup d’épée ni artère tranchée ça ferait pourtant un si beau film d’aventures Il y a de la tension et du pouls mais ce n’est pas cinématographique Un micro et une sono sont au centre des attentions chacun peut s’exprimer ça grésille ça larsen ça rebondit par ricochet contre les murs Un peu moins de réverb Charlie please Le poumon fait des bruits d’estomac affamé Geoffroy de la Salamandre grève dans son refuge il n’apprécie guère la foule et s’il tolère les heures de pointe c’est uniquement seul dans la cabine de conduite il ne vit malheureusement pas les nombreuses discussions qui se concentrent les raisonnements qui se construisent Le poumon crache des idées de cerveau décloisonné Jacques propose d’organiser les piquets rendez-vous dès quatre heures du mat’ pour occuper le dépôt convaincre ceux qui ne sont pas encore dans le mouvement Si faire grève c’est se lever toujours à trois heures honnêtement je vois pas l’intérêt observe Ach entre deux bâillements Et il est vrai que je préférerais qu’il en soit dispensé quand il me fixe après une extrême mat’ je crois qu’il me provoque en duel Je découvre à travers les piquets de grève un nouveau métier associant communication et exposés un métier d’encadrant mais non rémunéré Je dois convaincre ceux qui n’ont pas quitté leur poste du bien-fondé de notre mouvement ceux qui hésitent notamment dont j’aurais pu faire partie Je tombe aussi sur des sceptiques et découvre ceux qui nous évitent qui se faufilent discrètement dans la cabine mais que nous irons voir au pied de la machine Les premiers jours l’enthousiasme transporte les sceptiques il éloigne surtout pendant un temps le fatalisme cette sangsue qui paralyse les rêves Adama ne prend pas le micro il parle en petit comité mais présente bien les choses Nous devons gagner le plus vite possible car, insensibles au contexte, les factures s’empilent Mais en même temps se battre pour ses convictions ça n’a pas de prix Une interrogation s’infiltre dans la mécanique de ma pensée le numéro un continuerait-il à tenir sa position si, comme nous, il n’était plus payé ? Au petit matin sous les projos du dépôt les néons tremblotants des groupes se forment et se rendent au triage pour convaincre sous le regard de l’huissier ceux qui doivent dégarer Nous marchons sur le ballast et devant les portes des usines pour entraîner celles et ceux qui sont aussi attaqués le poumon se contracte comme un ischio-jambier proche de la ligne d’arrivée Yann entre deux bouchées d’orange conduisant la poussette où trône sa fille qu’il est obligé d’amener suggère de monter un comité de grève pour que nous choisissions nos propres représentants pour que les doléances viennent du poumon même C’est lui qui s’essouffle s’intoxique et se purifie il n’y a pas de raison qu’il ne prenne pas en main l’ensemble du corps Le poumon fait du deux cents battements par minute comme un cœur transi En entendant cette proposition j’ai des réminiscences du séminaire d’histoire prodigué au cours de ma formation par Gérard et Jacques sur le retour de Dijon et si le premier était mon moniteur le second avait Yann pour apprenti Tout en mâchant son agrume je le vois remettre sur les rails du présent un passé conté sur la ligne Willy observe l’huissier et l’essaim de cadres priés par plus haut de sortir de leur lit avant l’aube pour nous surveiller Il laisse échapper qu’à la première heure les grévistes iront bloquer les départs des garages d’Achères suffisamment fort pour que les bourdons l’entendent et se lèvent avant l’aube le lendemain Puis d’un air laconique mais très discrètement se tourne vers nous Je vous propose de faire une grasse mat’ demain Je le découvre machiavélique Je ne saisis alors pas tous les rouages les mots cachés sous les mots les faux amis des véritables ennemis la pression qui s’exerce sournoisement alors que nous usons toute notre énergie pour ce qui nous paraît de plus en plus évident je me sens comme l’air compressé dans le réservoir principal prêt à être propulsé dans la conduite pour servir ensuite à ouvrir et fermer les portes du train Je découvre en substance que le poumon est un organisme à part entière qui se transforme au gré de son expérience qui se contracte parfois mais dont la paroi se renforce Nous finissons par nous essouffler le poumon a lentement rétréci une forme de rancœur chez certains d’entre nous s’immisce comme un courant résiduel qui parcourt le corps des années plus tard elle perdure parfois jusqu’au prochain combat Peut-être ne prenons-nous pas pleinement la mesure de ce que recèle cet organisme ce micro-organisme, ce fœtus, cet être encore tout de nu vêtu dont les habits seront des cicatrices Les particules qui le constituent sont les exécutants de l’Entreprise nous n’intégrons pas la part décisionnaire nous n’avons pas accès au cerveau nous sommes pourtant tous les autres membres tous les autres organes et ce corps en gestation que nous formons devrait se saisir des commandes Chaque gréviste peut prendre le micro intervenir, témoigner, proposer certains ont le discours porté par l’émotion trouvent naturellement l’intonation d’autres comme Willy avancent à tâtons tentent d’élever la voix et la font dérailler J’observe ses progrès À force d’entraînement il trouve son style jongle avec les mots, rebondit sur les syllabes ses phrases purgées des disfluences verbales des débuts En retrait, j’admire Gaël ne prend pas la parole ce qui surprend tant Miss Ink que Mister Gorgo sans que je cherche à en comprendre la raison il reste dans cet ensemble qui écoute et vote la continuité de la grève ou la reprise du travail mais nous tombons sur sa bouille en couverture de La Vie du Rail sa posture regard déterminé et bras croisés est saisie et nous nous empressons d’acheter le numéro La Star ouais ! Gaël étincelle sans avoir besoin de monter sur scène Contrairement à Kamal Lors de la dernière manifestation, un gruppetto en queue du peloton a abordé le cortège des danseuses et machinistes de l’Opéra de Paris. Ils ont eu droit à une visite privée du monument de Garnier, jusqu’aux dessous du plateau présenté comme un bateau avec sa soute, où les machinos installent les rues et les fausses rues qui font apparaître un danseur ou un décor. Sur la scène, Kamal s’est mis à entonner l’air du Commendatore de Don Giovanni. Pablo rapporte au micro l’épopée, prétendant, un brin critique, qu’il manquait un peu de talent lyrique, mais que le public restait silencieux, subjugué, de la fosse jusqu’aux balcons, car en tout point absent. Costière, mât, cabestan et autres cintres permettant d’envoyer les voiles, leurs guides les ont abreuvés de mots d’une autre langue. Et Kamal leur a promis en retour qu’il les fera monter en cabine ; quand les trains rouleront de nouveau. J’aurais aimé les alerter sur cette proposition. Une voix que je crois familière glisse alors sous la caténaire. On lui tend le micro, elle refuse de la main aux phalanges infinies. Elle s’exprime pour la première fois et elle cherche parfois ses mots, non pas qu’elle ne les ait pas, nous sentons qu’elle tente de les remplacer, pour en atténuer la charge émotive, ou tout simplement pour nous protéger. Je plonge dans ses syllabes et son parler kalach, qui parfois coupe les mots ; elle ne s’éternise pas sur eux, elle rebondit, tranche et taille à la tronçonneuse. Elle est plus du genre freinage d’urgence que freinage modulé, bien plus BP Urge qu’électrique. Je pense enfin la reconnaître. La voix qui annonce parfois que le train d’isepteur’ quarant’ quat’ pour Mantes-la-Jolie partira d’la voie quinz’ ! Elle travaille au centre opérationnel escale dont la physionomie s’apparente au centre de contrôle mission d’une sonde spatiale explorant le système solaire. Je perçois cependant qu’il n’y a pas ce r roulé, qui traîne légèrement des pieds, comme une loc marchant au pas. Elle appuie chacun de ses mots par des gestes, je sens qu’elle tente de les retenir, ils sont comme castrés, inhibés dans leur expression, et s’ils étaient libérés je me demande si je n’assisterais pas à un tuto de boxe thaï. J’en fais part à Willy qui estime que je me trompe complètement, ce serait plutôt Dragon Ball après censure. Quant à Pablo, il n’a aucune opinion. Je ne demande même pas à Yann, tout concentré sur son quartier d’orange. Je ne sais s’il serait pertinent pour une mouche de virevolter autour. Suis-je influencé par ce regard noir prononcé dont les mouvements décrivent un mélange d’assurance et d’énergie éhontée, de persistance et de rage comprimée ? Je ne sais pas encore qu’elle se nomme Hidaya, ni qu’elle entamera plus tard une formation Mécano. Je sens simplement qu’elle pourrait me pousser à écrire un jour. Alors que l’usure et l’érosion d’une lutte semblent inévitablement nous aspirer, elle m’inspire. J’ignore encore que le seul fait de lutter est une victoire en soi reste un goût amer dans la bouche, un goût de défaite car désormais nous devrons tous trimer plus Putain, je suis rentré dans la boîte il me restait trente-deux ans désormais, il m’en reste trente-quatre Plus j’avance, plus ça recule constate Ach Malgré cela je découvre pas à pas que Le pire des combats, c’est celui qui n’a pas lieu ce que synthétise Adama à la feuille avant de me commander
Mattia Filice - Mécano
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🪽🩷🪽
#so many wonderful feelings#feel the rush#take your shoes off#sand between my toes#live now#live your story#a gentle reminder#genuinely#a gentleman#Spotify
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"L'Acrobate" de Pablo Picasso (1930) dans "La Collection" nouvel accrochage du parcours permanent du Musée Picasso, Le Marais, Paris, novembre 2024.
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