#Observation en Photographie
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Plongée dans l'Univers de la Photographie Lifestyle
Plongée dans l’Univers de la Photographie Lifestyle avec Sylvain Perrier Je suis ravi de vous présenter une exploration approfondie du monde fascinant de la photographie lifestyle, un domaine qui me passionne depuis de nombreuses années. Dans cette présentation, je partage non seulement mes techniques et philosophies personnelles mais aussi des insights précieux sur des figures emblématiques…
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#art visuel#Composition photographique#Discrétion du Photographe#Flexibilité en Photographie#Henri Cartier-Bresson#Histoires Visuelles#Interaction Sujet-Photographe#Moments du Quotidien#Observation en Photographie#Photographie Authentique#Photographie Lifestyle#Post-Traitement Naturel#Robert Frank#Sylvain Perrier#Techniques de photographie
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Nancy, France, 15 Novembre 2024
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Le "Museum watching" vu par Elliott Erwitt
Elliott Erwitt a consacré tout un livre à cette activité ("Musées observés" dans son titre français). En effet, il est fasciné par les musées, et davantage encore par les visiteurs que par les objets exposés. Il est, dit-il, « un observateur dévoué de gens, qui aime observer l'art et les observateurs d'art qui observent l'art. » Tout visiteur de musées peut en témoigner : un jeu complexe d'interactions s'y déroule, avec les œuvres exposées, certes, mais aussi avec les autres visiteurs et avec l'espace où il se meut.
Erwitt décortique tout ce qui fait la spécificité des musées — matérielle (le cartel, le cadre) — et, surtout, humaine: les visiteurs, « gibier de choix » dont on verra ici un échantillon représentatif; et les gardiens qui font, dit-il, compatissant, « le métier le plus ennuyeux du monde ». Et pour saisir tout ce monde dans des lieux où la photographie est le plus souvent interdite, il met au point des techniques passablement facétieuses mais efficaces pour déjouer l'attention des gardiens.
Sans s'embarrasser de théories, il comprend que, dans ce temple contemporain qu'est le musée, la visite s'apparente à un « rituel » (Carol Duncan, The Art Museum as Ritual, 1995), un rituel qu'Erwitt explore avec gourmandise. Par le simple fait de l'exposition dans un lieu quasi-sacré, l'œuvre d'art est élevée au rang d'objet de culte (songeons à l'urinoir de Marcel Duchamp) et les visiteurs retrouvent l'allure compassée et respectueuse d'une procession religieuse dont les stations sont préétablies et les comportements prescrits.
Erwitt documente ces comportements avec un respect mêlé d'étonnement et tempéré d'une bonne dose d'humour.
#photo#photografy#photographers on tumblr#black and white#blackandwithephotography#elliott erwitt#musée
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Valparaiso
Photographies Serge Larrain, Texte Pablo Neruda
conception de l'ouvrage Agnès Sire avec la participation de Xavier Barral
Éditions Hazan, Paris 1991, 58 pages, 38 photographies noir & blanc pleine page dont certaines en double page , broché, couv. à rabat sur papier recyclé, 16,5x23,5cm, ISBN 2 850 25 2581
euro 800,00
email if you want to buy [email protected]
Le fotografie realizzate da Sergio Larrain nel porto cileno di Valparaiso tra gli anni 50 e gli anni 60 e pubblicate in questo ricercatissimo e prezioso documento solo nel 1991. Accompagnato da un testo di Pablo Neruda
Valparaiso, published by Editions Hazan in 1991 is another of the major works that is nearly impossible to find. This beautifully produced title contains most of the photographs of his home country that we may be familiar with. Started in 1957 while traveling with Pablo Neruda for Du Magazine (published in 1965), it was a project that Larrain would work on for several years. As reflected in the earlier vagabond street children series he originally established his voice with, Larrain challenges the edges of his frames creating new and dynamic compositions. Often choosing vantage points that mimic the viewpoints of the stray dogs that appear in the photos, Larrain wanders and observes the life of this port city. Things get interesting at night when the bars are full of sailors, dancers and desire. Ref in Martin Parr & Gerry Badger, The Photobook, vol. II, p.102
05/01/24
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La fée clochette au pays imaginaire 📷 @sebastien_blomme 🇫🇷 Lors de cette matinée, j'ai observé un phénomène qui se produit quand une fine brume recouvre la prairie. Avec les rayons du soleil, rasant, un arc en ciel se forme pendant un court laps de temps. J'étais en train de photographier cette libellule quand ça s'est produit. Swipe vers la droite pour votre le format original ! 🇬🇧 During this morning, I observed a phenomenon that occurs when a slight mist covers the meadow. With the rays of the grazing sun, a rainbow forms for a short time. I was photographing this dragonfly when it happened. Swipe on the right for the original format https://ift.tt/DIW6Y0q
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Mois du doc à Varces
Dans le cadre du Mois du Film Documentaire, gros coup de cœur en approche à la bibliothèque de Varces : IL BUCO de Michelangelo Frammartino.
1961, c’est l’époque où en Italie et ailleurs, le monde rêve plus grand et plus haut. A Milan, la tour Pirelli est érigée ; Bonatti a gravi le K2 ; Gagarine a fait son petit tour dans des étoiles.
A contresens de cette mégalomanie, dans l’anonymat le plus total, un groupe de jeunes spéléologues explorent dans le massif du Pollino ce qui fut à l’époque la deuxième grotte la plus profonde sur terre : l’Abîme de Bifurto. Un vieux berger semble les observer. Ce qui se joue alors à l’écran croise à la fois la matérialité et le mystérieux.
Le réalisateur italien - coutumier du fait - nous invite à sortir des discours et de l’explicite. Au-delà des genres et des étiquettes, Il Buco est un film qui ne s’appuie ni sur le dialogue, ni sur la musique pour créer de l’intensité. Qu’elles soient la montagne calabraise ou la peau du vieil ermite, la caméra nous offre des topographies tangibles.
A leurs côtés, le gouffre – dans lequel Frammartino et son équipe ont bien dû descendre plusieurs heures – est hors-champ passionnant. Avec Renato Berta à la photographie et à Simone Paolo Olivero au son, toute l’équipe a dû apprivoiser le noir et l’écho.
Chaque plan d’Il Buco devient alors une véritable incantation. Voilà bien l’objet même du cinéma.
François Bégaudeau, à propos d’Il Buco :
« Une fois que tu as passé quatre heures à descendre pour aller faire un plan de cinéma, je vais te dire, ton plan, tu fais gaffe. Je le dis sérieusement : parfois, ce qui manque à certains cinéastes, c’est de solenniser un peu le moment de tourner. »
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Mercredi 27 novembre 2024 à 20h à la bibliothèque de Varces Entrée libre. Réservation conseillée. 04 76 72 84 35 [email protected]
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Cette photo montre un zèbre atteint d'albinisme partiel se promenant dans une vallée du parc national du Serengeti, une observation extrêmement rare. Un petit nombre de zèbres atteints de cette pathologie vivent en captivité mais ce cliché est la preuve qu'au moins un zèbre « doré » vit à l'état sauvage.
PHOTOGRAPHIE DE SÉRGIO PITAMITZ
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Starry Wreath in Pegasus The James Webb Space Telescope spies the spiral galaxy NGC 7469, located 220 million light-years from Earth in the constellation Pegasus, in this image released on Dec. 21, 2022. This galaxy is very dusty, but Webb's infrared vision can peer through to observe features like the intense ring of star formation close around its bright center. Download the full-resolution image. Image Credit: ESA/Webb, NASA & CSA, L. Armus, A. S. Evans James Webb Space Telescope Follow @WeVZLANS on Instagram/Facebook/Twitter for more... 😀 By @nasa #nasa #space #spacex #astronomy #science #universe #moon #cosmos #galaxy #earth #mars #astronaut #astrophysics #stars #elonmusk #astrophotography #physics #iss #apollo #photography #hubble #flatearth #isro #esa #rocket #spaceexploration #solarsystem #art #naturalnusantara #cosmology 👽👽👽 (en Nasa) https://www.instagram.com/p/CmsdTBAM5bX/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Observation by Maria Frodl https://www.artlimited.net/20097/art/photography-observation-digital-nature-animal-bird/en/376519
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ambiance & inspirations.
Through The Trees | Ici, vous plongerez dans la petite ville ensommeillée de Boring, Oregon, dont les mauvaises langues diront qu'elle porte bien son nom. Pour imaginer la vie dans cette bourgade, aux parfums de feux de cheminée et de pétrichor, nous vous proposons un petit aperçu des inspirations et esthétiques qui ont accompagné sa création.
keywords: dark forests ; bigfoot ; vhs tapes ; camping ; old newspapers ; flannel shirts ; backpacks ; velvet curtains ; abandoned railway ; short horror stories ; night at the diner ; fog ; strange footprints ; campfires ; rural exodus ; broken neons ; moss and mushrooms ; hiking trails : sawmills ; flying saucers.
☄️ Un forum 'slice of life' dans les 90s D'abord, et avant tout, Through The Trees se veut un forum tranche de vie, où l'on explorera les vies quotidiennes des habitant·e·s, leurs relations, leurs émotions. Ici, faites la part belle aux dramas ordinaires, aux retrouvailles et aux déchirements. Car, à Boring, tout le monde se connaît ; et les secrets ne le restent jamais bien longtemps. Pour retranscrire cela, vos personnages pourront rejoindre une, ou plusieurs, communauté(s) de votre choix. La petite ville, qui a connu son heure de gloire dans le passé, se trouve désormais au ralenti, comme figée par le brouillard qui règne en maître sur les lieux. Par ailleurs, le forum se situe en 1992, et nous ne pouvons que vous encourager à vous plonger entièrement dans cette ambiance de fin de vingtième siècle, avant que la photographie argentique, les radios amateures et les cabines téléphoniques ne sombrent dans l'oubli. A noter : le forum n'a pas vocation à être un rpg tourné vers les gangs ou la mafia. Si l'on y trouvera une communauté de bikers, ainsi qu'un speakeasy, le contexte n'en reste pas moins tourné vers la simplicité, propre à la vie de la petite ville qu'est Boring.
☄️ Une esthétique ancrée dans la nature environnante Nous souhaitons inscrire Through The Trees dans le genre du nature writing, qui désigne une littérature profondément ancrée dans les grands espaces, notamment américains, où les personnages évoluent dans un cadre naturel particulièrement scénique, prépondérant dans les récits. Nous plongerons ici dans le pacific northwest, qui comprend généralement les états de washington, de l'idaho et de l'oregon aux états-unis, et la colombie-britannique au canada. L'imaginaire y est tourné vers les immenses forêts de conifères (on parle d'evergreen), qui recèlent de nombreux mystères. Si le forum n'est pas à proprement parler surnaturel, cette ambiance planante, nappée de brume et de fantasmagories, infusera à travers lui.
☄️ Folklore local & phénomènes paranormaux Vous l'aurez compris, dans un endroit comme Boring, les légendes locales ont toute leur place : observations de soucoupes volantes, apparitions de bigfoot, disparitions mystérieuses dans les bois... Au village, on raconte beaucoup d'histoires, et que l'on y croie ou non, elles imprègnent profondément la culture de celles et ceux qui vivent ici. En terme d'esthétique, on parle de cryptidcore, qui peut désigner la quête romantisée de créatures et de phénomènes surnaturels, une passion qui habite certain·e·s de ceux qui vivent ici, voire qui se rendent à Boring à cette fin. Là encore, rien ne prouve leur existence (mais rien n'indique le contraire...) et dans cette petite bourgade, tout le monde a un avis sur la question.
inspirations: twin peaks ; life is strange ; stranger things ; indian creek...
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15 janvier:
Arrivé à 03h00 à Los Antiguos, je finis ma nuit en posant mon matelas dans la gare routière. À 07h00 je repars à pied vers le poste frontière argentin à 3 km. 3km plus loin je traverse le poste chilien et 9km plus tard, toujours à pied, j'arrive au village de Chile Chico. 15km sur de la route avec aucune voiture voulant me dépanner, super. Si je suis ici c'est pour aller à El Chalten de manière un peu original, à savoir en traversant le Parque Nacional Patagonia (100km, 3 jours) pour rejoindre Cochrane, puis bus jusqu'à Villa O'Higgins (la toute fin de la Caretera Austral, prolongation de la Panamerica qui commence en Alaska), puis bateau, puis 60km à pied jusqu'à destination. La partie la plus incertaine étant d'aller au parc depuis là où je me trouve. Pas de navette et personne pour partager un taxi 4x4 avec moi, je décide de camper au village et de tenter ma chance en stop le lendemain. Étant à la capitale de la cerise du pays, j'y challenge mon appareil digestif avec 1/2 kg. Explosion de saveur dans la bouche, ça faisait depuis le Pérou que je n'avais pas manger d'excellent fruit.
Bilan: 15km
16 janvier:
Je me positionne après la bifurcation vers le parc et lève le pouce aux quelques 30 voitures (surtout des pick-up) qui passeront en 3 heures. Tous me font signe qu'ils ne vont pas très loin; ce dont je ne doute pas du tout... Tant pis, ça me laisse l'occasion de méditer sur la lenteur du temps qui s'écoule, notre place dans le cosmos, la polarisation de nos sociétés, observer les fourmis, piafs, nuages, feuilles... bref, je me fais très profondement chier. Je ne sais plus quel philosophe a dit que tous les malheurs du monde viennent du fait qu'on est pas foutut de rester assis dans une piece sans rien faire. Dans ce cas je vais probablement provoquer une 3e guerre mondiale. J'abandonne le stop et achète, vaincu, un billet de bus vers Cochrane pour le lendemain, le village que je devais rejoindre en 3 jours de marche. L'après midi je me balade sur les bords du Lac General Carrera (2 fois la taille du lac Leman) et monte quelques collines de roche. Le soir je me reprends 1/2 kg de cerises, plus un ananas. Mon bide ne sera pas content le lendemain.
17 janvier:
Le trajet en bus durera 6 heures pour faire 180km, mais la Caretera Austral qui slalome dans les Andes patagoniennes me fait apprécier chaque virage. Je me dis que je peux envisager revenir ici lors de ma remontée vers Lima pour repartir vers le Nord en empruntant cette voie. Arrivé à Cochrane je prends mon billets de bus pour Villa O'Higgins, le prochain étant dans 3 jours. Très bien, je pars direct pour faire une boucle qui s'étalera sur 3 jours précisément dans le Parc Nacional Patagonia. Je ferai la partie sud de ce que je comptais initialement faire. J'entre dans le parc en contournant l'entrée et au sautant une barrière pour ne pas payer (oui j'en suis fière) et je monte vers mon 1er bivouac au bord de la Laguna El Cangrejo. Je suis absolument tout seul, il fait gris mais les rayons du soleil transpersent au loin les nuages, il pleut un peu, les oiseaux se parlent (sans se comprendre j'imagine) et je me sens bien.
Bilan: 12km, 900m d+
18 janvier:
Nuit glaciale, tout est gelé dehors et la tente est en carton. Le lac entier fume et avec le soleil qui vient tout juste de se montrer en contre jour derrière les sommets, le réveil est magique. Je monte à un col à travers une forêt, longe un plateau et me retrouve en haut de la vallée Chacabuco. Avec la hauteur je peux apercevoir plusieurs lacs verts, bleus, turquoises, noirs en terrasse sur le flanc de la montagne, je croise un groupe de guanacos (les 1ers de mon séjour), les sommets au loin sont enneigés, les nuages permettent un jeu de lumière, et je passe pas mal de temps à filmer et photographier les paysages. La marche est longue et j'arrive en fin d'après-midi à mon bivouac au bord du lac Cochrane. Il fait très beau, l'eau est cristalline turquoise, des plages bordent le lac, et je m'y baigne avec plaisir. L'eau n'est pas glaciale, peut-être 12°. En m'appretant à faire à manger je constate que la hance de ma popote est cassée et que ma bonbonne de gaz ne se vis pas au réchaud... par chance il y a un foyer pour faire du feu à 20m de mon bivouac. Je fais donc mon tout 1er feu de bois, et c'est un succès ! Par contre je dois jongler avec 2 branches pour manipuler ma popote qui n'a pas de hance.
Bilan: 31km, 600m d+
19 janvier:
La dernière partie de la boucle consiste à longer le lac Cochrane puis la rivière du même nom. Le sentier enchaîne montés et descentes avec autant de points de vue sur ces eaux parfois bleu claire, parfois turquoise, le tout dans une foret de pin dense. S'il n'y avait pas les sommets blancs au loin on pourrait oublier qu'on est en Patagonie. Arrivé au bout du sentier je fais les derniers 4km à bord d'une voiture qui s'arrête en me doublant sans que j'aie besoin de bouger un doigt, ni même le pouce. L'argentine me manque puisque je ne peux toujours pas me faire un restaurant arrivé au camping du village.
Bilan: 10km, 600m d+
20 janvier:
Le réveil est assez terrible puisque mes batteries de drone qui chargeaint dans les WC ont disparues. Sûrement volées étant donné que le chargeur lui est toujours là. Affolé je demande à qui je croise des informations, notamment au propriétaire, et je réalise que je dois y faire le deuil. Plus de souvenir aérien jusqu'à la fin du séjour. C'est dur émotionnellement mais je m'étais préparé à cette éventualité... Pour me consoler je me dis que je vais penetrer une zone avec beaucoup de vent où dans tous les cas je n'aurai pas sortie le drone. En plus je n'ai pas le temps de jouer à l'inspecteur Colombo; déjà je n'ai pas encore de "femme" pour alimenter ma réflexion mais surtout j'ai mon bus qui part pour Villa O'Higgins. La route sur la Caretera Austral est toujours sinueuse dans les vallées des Andes, on prend même un bateau pour traverser un lac et diversifier les panoramas. Arrivé à destination, soleil éclatant qui m'empêche de me reposer. Je grimpe alors au Mirador de la Bandera qui domine ce village marquant la fin de la Caretera Austral, mais aussi des lacs, sommets, glaciers, condors, etc etc, je commence à fatiguer à devoir décrire ces paysages qui sont tous uniques comme ils sont incroyables. Le soir, coucher de soleil au ciel sanglant et apero avec le couple de français que j'ai connu à Cochrane.
Bilan: 8km, 500m d+
21 janvier
La prochaine étape pour rejoindre El Chalten étant un bateau à travers le Lac O'Higgins pour le lendemain, j'ai donc le bonheur de me ballader dans cette région une journée de plus. Je vais donc jusqu'au Mirador Laguna El Toro et, OH MON DIEU, quelle surprise, un panoramas impressionnant... Sans m'en lasser, j'ai une vue sur le Lago Ciervo d'un côté et des glaciers de l'autre. De retour au village, c'est encore apero dans cet environnement au milieu des glaciers, des montagnes et de la forêt. S'ils devaient avoir un drapeau tricolore, il serait blanc, noir, vert.
Bilan: 19km, 500m d+
22 janvier:
La traversé du lac O'Higgins s'effectue dans un petit bateau pour 16 personnes. Le lac a plusieurs longues branches définissant les vallées entre les montagnes, ce qui fait penser à des fjords. Il fait beau mais si on reste à l'extérieur on se prend pas mal de flotte des vagues qui font danser le bateau comme dans un festival de techno. Arrivé à l'embarcadère du lieu-dit Candelario Mancilla, on sort administrativement du Chili en passant les frontières via la gendarmerie. 5km plus loin je laisse le groupe du bateau qui se dirige directement vers le poste frontière argentin, à 15km de marche. Moi je décide de faire une grosse boucle en passant par un autre bras du Lac O'Higgins d'où se jettent des glaciers. Arrivé au col donnant sur le point de vue attendu, j'ai une des plus belles de vue de mon séjour sur Terre. Lac bleu laiteux, mer de glace s'y jettant, chaîne de sommets couverts de gros glaciers en "rivière", ciel bleu, des condors. Je ne sais pas pourquoi les mots que je prononce en voyant tout ça ce sont des insultes. En longeant le lac, je me perds plusieurs fois à cause des sentiers faits par les vaches et des cartes sur les applications qui sont erronées. Mais la végétation n'est pas dense et lorsque je constate que j'ai totalement perdu le sentier, je fonce en ligne droite vers le bivouac que j'ai repéré sur la carte sans trop de difficultés. J'arrive à 21h15, le temps de poser la tente et de manger, il fait nuit.
Bilan: 31km, 1100m d+
23 janvier:
Dernière étape avant d'atteindre la destination tant attendue d'El Chalten. Je passe un col et me voilà en territoire géographique argentin. Points de vue incroyables sur la mer de glace mentionnée précédemment. Je longe une longue vallée à travers forêts, gués, cascades, lacs et me voilà au poste frontière argentin au bord du lac Disierto. Je longe ce lac qui borde le glacier du Cerro Vespignani et qui offre des vues inédites pour moi du fameux Fitz Roy. J'avais oublié à quel point il était impressionnant. Arrivé au bout du lac je prends une navette qui m'amène vers ce qui était dans ma mémoire le paradis, El Chalten. Vite je pose ma tente au camping et je fonce pour une bière avant de dîner au restaurant Ahonikenk, notre adresse préférée avec Jessica lorsque nous avions séjourné ici en 2020. Eh bien j'en suis très déçus... C'est cher, petite quantité (pour une référence argentine), et pas très savoureux... Je ne sais pas si c'est moi qui avait trop idéalisé le lieux, si ça s'est dégradé ou si je me suis habitué à bien mieux à travers l'Argentine. Il y a aussi énormément de monde, dont je m'étais complètement déshabitué.
Bilan: 28km, 800m d+
24 janvier:
Après une nuit partiellement réparatrice pour mes pieds, je me dis que ça serait pas mal de ne pas trop forcer les 2 prochains jours. Grasse matinée et chill au camping avant d'aller au Mirador del Condor qui offre une très belle vue sur le village, le Fitz Roy, le Cerro Torre et bien entendu, les condors qui font de la voltige au dessus de nos têtes. Le soir apero à la brasserie locale du coin (excellentes bières) et 2e tentative de restaurant, cette fois en suivant les conseils du Routard. Prix et quantité très correct mais la qualité n'est toujours pas là. Je pense qu'El Chalten est victime de son succès malheureusement. L'après midi le vent se lève et me fait craindre pour ma tente qui se tord dans tous les sens. Je la fixe et la tend comme je ne l'ai jamais fait, et elle tiendra la nuit.
25 janvier:
Repos forcé à cause de la météo. Je glande. Le camping est plein à craquer avec cette pluie et j'ai hâte de retrouver les sentiers. Pendant ma sieste, et après avoir (trop) regonflé mon matelas, celui-ci craque et 2 des 6 tubes fusionnent pour former un gros cylindre. Super, plus que 2 mois à dormir de travers sur cette bosse.
Bilan: 9km, 200m d+
26 janvier:
Je m'apprête à faire une chose pour la 1ere fois de ma vie: faire une rando pour la 2e fois de ma vie! Fitz Roy et Laguna del Torro sur 2 jours, presque le même itinéraire que celui fait avec Jessica en 2020. Je monte jusqu'au camping au pied du Fitz Roy pour y monter la tente et je continue jusqu'à la laguna de los tres. Je vois enfin de près cette aiguille gigantesque sans aucun nuage (pour la 1ere fois). En 2020 je pense que je ne réalisais pas assez à quel point ce sommet était impressionnant par sa forme et son manteau de glace. Pour rendre original cette balade j'essaie de monter au Cerro Madsen, à 600m d+ depuis le lac. Évidement je suis tout seul, pas de sentier visible hormis quelques cairns, c'est casse gueule, je dois monter par la crête, les rafales de vent avoisinent les 100km/h me forcant à me coucher tous les 100m, certaines portions doivent être escaladées, je me marie dans 6 mois, je n'ai toujours pas trouvé de photographe, je fais demi tour à 3/4 du sommet.
Sieste de retour à la tente et je fais une ballade au Mirador de Piedras Blancas, un glacier de pure glace (sans la moindre poussière) au milieu de la roche noir.
Bilan: 23km, 1400m d+
27 janvier:
Je rejoins la Laguna Torre par la Laguna Capri, toujours pour changer par rapport à 2020 où c'était via Laguna Madre et Hija. A part ce bonus c'est la même ballade. Même apothéose lorsqu'on appercoit ce glacier éclaté en icebergs à la rencontre avec le lac. Le vent me fait marcher de façon pas normal (au sens géométrique de terme, à savoir pas perpendiculaire au sol) et je me croirais dans un clip de Michael Jackson. De retour à El Chalten je passe une soirée confort.
Bilan: 25km, 400m d+
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«Qu’un phénomène très radical se fasse jour dans cet aspect de masque qui provoque une impression métallique chez les hommes et cosmétique chez les femmes, on peut déjà le déduire du fait qu’il parvient même à estomper les traits qui rendent le caractère sexuel physiognomiquement visible.
Notons-le au passage, le rôle que le masque recommence à jouer depuis peu dans la vie quotidienne n’est pas dû au hasard. Il apparaît sous des formes diverses aux endroits où le caractère spécialisé du travail se fait jour, qu’il s’agisse des masques à gaz dont on tente d’équiper des populations entières, de masques protégeant le visage pour le sport et les grandes vitesses, tels qu’en porte tout conducteur automobile, ou des masques de protection qui permettent de travailler dans des zones rendues dangereuses par des rayonnements, des explosions ou des émanations narcotiques. Selon toute vraisemblance, il échoira au masque encore bien d’autres tâches que celles qu’on peut pressentir aujourd’hui – par exemple en liaison avec une évolution où la photographie acquiert le statut d’arme politique offensive.
Ce caractère de masque peut s’étudier non seulement sur la physionomie de l’individu mais dans toute sa silhouette. Il faut ainsi observer qu’on accorde une grande attention à modeler le corps tout entier, et cela de façon très particulière, très planifiée, dans ce qu’on appelle le training (…)
C’est l’un des symboles qui rendent visible la disparition de l’« état » guerrier et, comme tous les symboles de notre temps, il apparaît sous le masque du fonctionnel absolu. L’évolution tend à faire apparaître toujours plus clairement l’uniforme du soldat comme un cas spécifique de l’uniforme du travail (…)
De même que se multiplient les occasions où l’«individu» apparaît avec un masque, de même s’accroissent les cas où son nom entre en contact étroit avec le chiffre. C’est le cas dans les occurrences multiples et chaque jour plus nombreuses où l’on peut parler de raccordement. Les services concernant l’énergie, les transports ou l’information apparaissent comme un champ où l’on accède à l’«individu» comme à un point précis au sein d’un système de coordonnées – on «se branche sur lui», par exemple en combinant des chiffres sur le cadran d’un téléphone automatique.»
(Ernst Jünger, 1932)
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ELLIOT ERWITT - Rétrospective au Musée Maillol
Elliott Erwitt, 94 ans, est ce qu’on appelle un photographe total. Il a tout fait : de la photographie intime, du grand reportage, de la mode, de la publicité. Son regard singulier, à la fois moqueur et plein d’humanité, illumine tout son travail,
Pilier de la prestigieuse agence Magnum où il est entré en 1954 sous la houlette de Robert Capa, Elliott Erwitt est à cheval sur les deux rives de l'Atlantique : né en France de parents immigrés russes en 1928, il a ensuite grandi en Italie avant de faire carrière aux Etats-Unis et de parcourir le monde en tant que reporter.
Riche de 220 photos, l'exposition est divisée en une dizaine de thématiques définies par l’artiste lui-même (couples, enfants, chiens, villes etc.). Quel que soit l’angle abordé, on retrouve son regard amusé, ironique mais affectueux. Un régal.
Qu’il observe les vacanciers à la plage ou des nudistes sous toutes les latitudes, qu’il immortalise des scènes de rue, des animaux, ou qu’il traite des immeubles comme des personnes, son regard amusé, doucement ironique, sur ses semblables et sur le monde, est sa marque de fabrique.
Il parvient même à conserver ce sourire pour des travaux de commande austères – une entreprise de chimie – ou dans ce qu’il appelle ses "abstractions", des clichés dénués de personnages.
Modeste, il assure que ce n’est pas lui qui est drôle, mais les situations et la réalité qui sont drôles. "Il suffit de savoir les saisir", dit-il. Mais s’il a l’œil pour repérer le comique de situation, il sait également provoquer la drôlerie. L’exposition est ainsi jalonnée de ses autoportraits, tous plus désopilants les uns que les autres – avec perruques ou dans des situations loufoques -, confirmant que l’homme à aussi le goût de l’auto-dérision chevillée au corps.
S’il a beaucoup d’humour, Elliott Erwitt sait aussi aborder l’intimité avec grâce. La photo comme il dit de "mon premier chat, ma première femme et mon premier enfant", prise sur un lit chez lui à New York en 1953, dans un clair obscur magnifique, porte un regard doux et tendre sur cette trinité. Ce cliché, repéré très tôt par Edward Steichen, directeur du département photo du MOMA, a lancé sa carrière.
Au dernier étage, dans l’espace consacré aux femmes, le cliché poignant de Jackie Kennedy, très digne alors que quelques larmes s’écrasent discrètement sur sa voilette, aux obsèques de son mari John F. Kennedy, ou bien la mère de Robert Capa effondrée sur la tombe de son fils en 1954, témoignent encore de sa capacité à saisir les sujets graves avec sensibilité.
Il sait aussi jeter le trouble et interroger, comme sur cette photo d’un petit garçon noir de Pittsburg qui retourne un revolver jouet sur sa propre tempe. Enfin, il est un portraitiste célébré pour ses clichés de personnalités, de Nixon et Khrouchtchev au Che, sans oublier Marilyn ou Obama.
L’ensemble est rythmé, équilibré, vivant, plaisant évidemment, mais très souvent aussi saisissant de génie, d’inattendu, de puissance créatrice et de poésie. On sort de ce moment de grâce charmés et complètement conquis.
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Tigon's Notebook: Tigon continues his magical adventures. On this occasion, Tigon is exploring meadows full of Peony. Tigon really likes to explore the fields and forests and above all discover new magical places. In this adventure Tigon finds himself collecting notes, sketching new plants and recording everything for his magical studies. While taking these notes, he meets a new friend, Pipin, a beautiful warbler with golden tones, who was curiously observing the little penguin, while he got into a pawn. Of course he thought it was curious, since he had never seen such a small penguin✨🪷 . . . . . . . . . . . . #mallorca #painting #ilustracion #illustration #cute #watercolors #likeforfollow #watercolorpainting #regalaarte #art #arte #artistsoninstagram #artoftheday #artwork #artofinstagram #likesforlike #likeforlikes #liketime #watercolorart #igdaily #picoftheday #painting #watercolor #photography #watercolorillustration #tryshart #photooftheday #regalosoriginales #lasaventurasdetigon #wip (en SANTA PONÇA) https://www.instagram.com/p/CpN1E9xo1I4/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Genuine or Misguided?
“It is one thing to photograph people. It is another to make others care about them by revealing the core of their humanness,” once noted Paul Strand[1]. This is the prosperous purpose, for which Khalik Allah claims to be employing his documentary and portrait photography. However, this purpose may be misapplied, and this why this paper will exploit whether Khalik Allah’s drive for photography is genuine or misguided.
Khalik Allah claims that his “Purpose in life is to extend the light into peoples’ lives”, and asserts that he is “approaching these people, telling them they’re beautiful and trying to show the world that they’re beautiful.”[1] As shown in figure 1, he spots the light on a stranger in the streets who has a large scar on his cheek, and makes him his focal point. Although this may be thought of as an ugly feature that marks one’s face, but Allah’s photograph focuses on the face as a whole; which allows the viewer to observe the man’s beautiful smile. As a result, it is very likely that the audience of the photograph would start viewing these people as ordinary people who can smile and be kind, instead of viewing them as savage and violent. As per Jon Gugala’s article posted on The Manual[1], Allah offers his audience with “an intimate view and larger truths.” Allah’s “Field Niggas” documentary that included his street photography boomed in the True/False Film Festival, and “has been getting so much attention”.[2] This again accentuates how Allah’s photography gives birth to genuine knowledge about marginalized peoples’ reality, and shares it to the public audience who can start to change their perspectives of these people.
On the other hand, Khalik Allah maybe misguided with his street photography, because he may cause negative impact on the audience, which can adversely depict his subjects’ image in the community. For instance, in figures 2 and 3, the subjects are portrayed under the influence of drugs or weed, which reinforces the stereotypical perceived image of these homeless people as “drug addicts” in the minds of the audience. This point was highlighted by the interviewer Tommy Shelby when he asked Allah about how ethical it is to film or photograph “high or drunk” people.[1] Allah’s response was that this is the reality of these people (his view of the role of photography) and this is why he is featuring them; however, this segment of the population are not all “drug addict”. Here rises the question whether Khalik Allah’s street photography really helps these people or the complete opposite. This way it may be misleading, as it represents this segment as a whole stereotyped entity, who share the same flaw and characteristics, although they are individuals with different flaws and characters. Reality or truth maybe the tricky sword with two edges. For example, he photographs his subjects in the dim street under the streetlights (negative space), which is the truth of their surrounding and circumstances, yet it photographs’ background transmits a dangerous and savage mood to the audience. Accordingly, truth in production does not guarantee sympathy with the subject as an outcome from the audience.
To sum up, authenticity maybe Khalik Allah’s main goal yet it may be misleading in the form it portrays the subjects’ circumstances in a negative and stereotypical way to the audience. Rather than reducing stereotypes, some of Allah’s photography may contribute to augmenting and reinforcing some stereotypes about this segment of the population.
[1] 154 incredible photography quotes | Icon photography school. (2023, January 10). Icon Photography School – Learn photography here. https://photographyicon.com/quotes/
[2] Nogues, C. (2022, September 9). Khalik Allah’s tender street photography spotlights the humans of Harlem. i-D. https://i-d.vice.com/en/article/m7g3bn/khalik-allah-harlem-photography-profile
[3] Khalik Allah's photos speak louder than words. (2021, April 14). The Manual. https://www.themanual.com/culture/khalik-allah-feature/
[4] Khalik Allah. (n.d.). Landing. https://thephotographicjournal.com/interviews/khalik-allah/
[5] Allah, & Shelby. (2016). Camera ministry. Transition, (120), 46. https://doi.org/10.2979/transition.120.1.07
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Offprint, La fine fleur de l’édition indépendante
Depuis sa création en 2010, le salon Offprint s’est affirmé comme un rendez-vous incontournable pour tout passionné d’art, de photographie et de design graphique. N’étant pas à Paris ces trois dernières années, je n’avais pas pu m’y rendre, j’attendais donc cette édition avec impatience. Pour préparer au mieux cette visite, j’avais attentivement examiné la liste des exposants, notant certaines questions que je voulais poser depuis longtemps. C’est donc avec un enthousiasme débordant que j’entamais cette visite.
Le lieu était aussi une découverte pour moi : j’étais déjà passé devant ce magnifique bâtiment sans jamais oser franchir l’entrée pour découvrir ce qui se cachait derrière cette alliance de pierre et de verre. Ce vendredi 8 novembre, à mesure que je m’approchais de l’événement, je ressentais cette effervescence propre à ce genre de salon. Je savais que j’arrivais au bon endroit, car en avançant, je voyais des vélos accrochés un peu partout ainsi que des gens, plus branchés les uns que les autres, accompagnant mon parcours. Et je ne m’étais pas trompé : au bout du boulevard Morland, toute cette faune s’engouffrait avec hâte dans ce fameux bâtiment. L’accueil était chaleureux, avec un plan du lieu ainsi qu’un tote bag pour transporter divers achats, plus ou moins impulsifs. En entrant, l’architecture du lieu était tout de suite frappante : le bâtiment est baigné de lumière, avec un toit en verre, et ses deux étages en mezzanines offrent une hauteur sous plafond vertigineuse. Mais assez observé le lieu, il était maintenant temps de découvrir les dizaines d’exposants et les centaines de livres !
Concernant les exposants, les échanges et les découvertes ont été très riches. Le stand RVB Books m’a particulièrement marqué : leur direction artistique m’a attiré dès que je suis passé à côté. En regardant leurs livres, deux m’ont frappé, autant dans le propos que dans la forme. Le premier, Incomplete Encyclopedia of Touch, est un livre photo avec des gens qui touchent des objets, classés par catégories — la partie des gens qui touchent des arbres, des voitures, des posters, etc. C’est assez évident quand on le feuillette, mais la grande question est de savoir comment ces photos ont été trouvées. J’ai d’abord pensé à Internet, mais c’est justement là que discuter avec un éditeur est essentiel. Il m’a expliqué que ce livre avait pris des dizaines d’années à être réalisé, et que l’auteur avait rassemblé et trié 15 000 albums photos de famille. Le livre prend alors une autre dimension et on imagine toutes ces histoires familiales en le feuilletant. Ce qui m’a également interpellé chez RVB Books est l’absence de collection (à l’exception d’une) ou de direction artistique claire. Quand j’ai posé la question à l’éditeur, il m’a répondu qu’il envisageait chaque livre comme une individualité avec ses propres codes et lignes graphiques, chaque ouvrage étant un projet à part entière qui doit exister indépendamment.
INCOMPLETE ENCYCLOPEDIA OF TOUCH, Thomas Sauvin, Karel de Mulder, 2024
Un autre livre qui m’a marqué chez cette même maison d’édition est Parkett. En l’ouvrant, on ne comprend pas forcément ce que l’on voit : on observe des doubles pages typographiques, avec du texte pas forcément compréhensible. C’était visuellement intéressant, mais je ne saisissais pas le sens. L’éditeur m’a une fois de plus guidé et permis d’apprécier ce livre à sa juste valeur. Il m’a expliqué que Parkett était un magazine d’art des années 1980, qui avait fait le choix de n’avoir que des publicités typographiques et graphiques. À une époque où la publicité privilégiait des photos en pleine page, cet exemple d’une approche inverse, des publicités ayant pour seule image le texte était passionnant et inspirant.
Parkett, Tiane Doan Na Champassak, 2024
Pour moi, cet échange avec cet éditeur autour de ses différentes productions résume bien l’esprit d’Offprint : de beaux livres avec plus de profondeur qu’il n’y paraît au premier abord. Mais pour découvrir cette profondeur, il faut échanger et discuter avec les exposants qui, bien qu’ils puissent paraître inaccessibles, sont comme leurs livres : très intéressants, pour peu qu’on prenne le temps de les découvrir et de leur parler.
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