#Où aller à Athènes
Explore tagged Tumblr posts
Text
14 décembre :
Après ce gros saut vers le Sud, le plan était d'enchaîner avec un bus pour le village de Villa Unión pour que je passe 2 jours dans les parcs nationaux du coin. D'après le Routard il y a des bus dès 06h00 (il est 04h30 quand j'arrive), sauf que le seul indiqué est à 18h45. Après hésitations et agacement je décide de supprimer cette région de mon programme (trop chaud, entrée chère, visite en tour guidé obligatoire, accessibilité très compliqué suite au constat des horaires des bus, très en écart avec ceux annoncés dans le Routard...). Ca sera finalement direction Córdoba. Bus à 14h00, ce qui me laisse le temps de me faire un peu chier dans cette ville sans charme. J'arrive tout de même dans la 2e ville d'Argentine pour 21h00, heure de l'apéro. Je trouve une ville qui me rappel beaucoup Athènes (ou de manière général une métropole mediterrerannéene) par son climat, sa vie nocturne et son urbanisme.
15 décembre :
Journée culture à visiter cette ville des Jésuites dont il reste quelques bâtiments du XVIe siècle. Rien d'éblouissant mais ça fait du bien de retrouver des repères occidentaux... ça me rappel l'Europe et j'ai des coups de nostalgies du quotidien en France, surtout quand je traverse de rue remplies de bars... faut vite que je retrouve la montagne et chasser ces envie de retour.
16 décembre :
Petite excursion à Alta Gracia, à 1h de Córdoba, où je visite la Estancia Jesuitica puis le musée de Che Guevara. Le premier site est un ancien "ranch" / "monastère" des Jésuites et le 2e la maison, où a séjourné le petit Ernesto pendant 10 ans pour calmer ses crises d'asthme, reconvertit en musée (un peu trop élogieux à mon gout) retraçant sa vie "hasta la victoria siempre". Puis de retour à Córdoba, je décide sur un coup de folie (c'est la beauté du long backpacking sans trop de contrainte financière), d'aller à Iguazu voir les fameuses chutes. "Coup de folie" parce que c'est tout de même 22h de bus et 75e (l'aller) pour une région qui n'a rien d'autre à offrir (j'en profiterai tout de même pour faire d'autres visites). Départ en bus donc à 16h00 après avoir téléchargé plein de séries.
17 décembre :
Arrivé à 14h à Puerto Iguazu, village à la triple frontière avec le Brésil et le Paraguay. J'enchaîne direct avec les chutes qui ne sont qu'à 10km en navette. Bon, avant de décrire le paysage, plusieurs points un peu décevants (mais prévisibles). Le prix d'entrée (24 000 pesos soit 24 blue euro. Le smic est à 50 000 pour info.), 5000 pour un casier, le monde, la moitié qui est fermée sans alerte à l'achat du billet, une partie détruite par le fleuve et qui donc traîne dans la nature (béton et ferasse), l'hypocrisie des pancartes indiquant que le soucis de l'environnement est une priorité, bref... je m'y attendais un peu. MAIS, aucun regret d'être venu !!! Paysages sortis tout droit d'un film de James Cameron avec des personnages bleus (dont Jessica), c'est incroyable ce que la nature sait faire. Des cascades formant un énorme U sur plusieurs étages, et entre les étages des plateformes avec petits et gros rochers recouverts de mousses et d'arbres, la foret tropicale à perte de vue tout autour, la rivières qui forme un énorme delta à travers les arbres en amont des chutes, des condors en bonus, c'est sublime. Le soir c'est une bonne ambiance au village mais avec des prix quasi européens.
18 décembre :
Visite express au Brésil, pays où j'ai beaucoup de souvenirs mais à 4000km de ma localisation. Je connaissais l'extrémité nord du pays, je vais apercevoir l'extrémité sud. Je réalise que j'ai oublié tout mon portugais et je suis comme un gros touriste qui cherche comment aller aux points de vue des chutes côte brésilien. J'y arrive et les constats sont les mêmes que hier (les positifs, pour les négatifs il n'y en pas excepté la foule). J'arrive même à faire voler mon drone, alors que c'est strictement interdit et rappelé de partout (ce qui est tout à fait normal). Mais les règles ne s'appliquent à moi puisque je ne me compare pas autres touristes. Je trouve donc un fossé près d'une cascade (qui camoufle le bruit des helices) et me fait un kiff. Je visite ensuite le "parque de aves", un zoo d'oiseau. J'avais vu sur internet que les volières sont très grandes et donc respectueuses de leur besoins naturels. Elles ne me semblaient pourtant pas énormes et je regrette un peu d'avoir mis mon argent la dedans. Faudra que je vérifie avec chatgpt si j'ai de quoi me sentir coupable. L'après midi je me fait un énorme buffet à volonté dans une churrascaria; je n'ai pas mangé depuis la veille au soir, les serveurs sont surpris de me voir me reservir autant de fois. Sinon mon corps qui s'était habitué au froid, à l'altitude et au climat sec, souffre dans cette chaleur étouffante. Je suis en compétition avec les chutes d'Iguazu en terme de débit d'eau. Le soir c'est caipirinha et nuitée à Foz do Iguazu au Brésil.
2 notes
·
View notes
Text
Retour à Ravenne
Une des rares choses que j'ai trouvées agréables pendant mon exercice de ''retrait de la vraie vie pour cause de désespoir profond'', c'est la possibilité de pouvoir rêver à des hypothèses qui ne font normalement pas partie de mes soucis quotidiens. Par exemple, je n'ai jamais le temps de me poser des questions comme : ''Le monde allant si mal, où ai-je envie de me réfugier, pour attendre la fin ?''... Sorti des poncifs incontournables (''les villes où je pourrais vivre, hors Paris, sont Rome et Athènes'' –auxquelles j'ajoute, moi, mon cher Rabat, unique objet de mes désirs secrets), on est très vite essoufflé. L'île Maurice, peut-être ? Et au delà ?
C'est lors d'une de ces ''rêveries d'un promeneur solitaire'' que m'est revenu, brutalement, un souvenir en forme d'éclair : Ravenne, à laquelle tant de moments d'extase m'attachent. On a beau avoir été prévenu par des parents ou des amis qui y ont été avant vous, l'électro-choc culturel, historique, esthétique et autres est assuré. En venant de Rome, il a d'abord fallu traverser ce désert humain et artistique qu'est la côte entre Ancona et Cesenatico : un étalage de toute la laideur, la vulgarité, la prétention, le néant dont est capable notre époque. Des foules immenses, heureuses de leur ''laisser-aller'', des hordes de caricatures déguisées en touristes, des tenues ''négligées'' par millions, des usines à malbouffe par centaines de milliers, des hôtels moches par dizaines de milliers, des SUV trop gros par milliers... tout est laid, vulgaire, raté... Au loin, le rocher de San Marino domine à pic ce paysage désolé, mais n'intéresse personne : il est trop loin du bruit et des ''boum-boum'' des sonos trop fortes...
On manque d'abandonner lorsque cela se transforme en marécages plus ou moins asséchés, assez désespérants, car on a l'impression qu'ils ne vont jamais finir... Et tout-à-coup, un panneau, à droite, inespéré : ''Ravenna, 3 km''. Zut : Il est trop tard pour découvrir la ville. Un autre panneau, en face ''Lido di Ravenna, 1 km''. Le temps de trouver un hôtel les pieds dans l'eau, de piquer une tête dans l'Adriatique et de louer ''una Vespa'' pour pouvoir se prendre pour Gregory Peck et Audrey Hepburn dans ''vacances romaines'' (l'obligation de porter des casques –rouges dans ce cas-- garantissant que le rêve ne durera que quelques secondes !), et on est prêt pour la visite.
Et c'est là que le ciel vous tombe sur la tête : tout est beau, tout est grandiose, tout est à dévorer des yeux... Cette petite ville portuaire du delta du Po, de nos jours endormie et un peu boudée par les hordes assoiffées de vide ensoleillé et de nuits passées à se trémousser en rythme, fut en d'autres temps la seule ''charnière'' entre l'Empire romain d'occident, en chute vertigineuse, et l'Empire byzantin, alors au faîte de sa gloire. Devenue Capitale à la place de Rome, elle a entretenu pendant près de trois siècles l'héritage gréco-latin, devenant un foyer de maintien et le creuset de ce qui sera l'Europe.
Dans un ballet étourdissant –dont les traces s'étalent devant vous à chaque tour de roue de votre ''Vespa''-- apparaissent et disparaissent des empereurs éphémères, des rois barbares (germains, burgondes, wisigoths, voire huns), des généralissimes félons et des nobles exarques, des archevêques simoniaques et des cardinaux sans points éponymes (mais empêtrés dans le débat mortel du ''filioquisme'' qui offrira, un peu plus tard, Constantinople à l'islam... et nous à un futur peu prometteur), des architectes de génie, des créateurs de merveilles et des bâtisseurs pleins d'une foi évidemment d'inspiration divine, qui vont donner naissance à un monde nouveau dont la beauté vous explose littéralement au visage, dans un mariage réussi entre Rome, Byzance, Athènes, Jérusalem et tout le ''mare nostrum', dont Charlemagne s'inspirera (entre 793 et 813) dans la construction de sa Chapelle Palatine à Aix --dans laquelle il voudra être enseveli. en 814.
Décrire les monuments dignes de visite est inutile : d'abord parce que nous sommes dans un Blog, pas dans un guide touristique, et ensuite parce que... ils le sont tous ! En revanche, j'ai envie, en me replongeant dans les souvenirs de ces heures bénies, de vous expliquer le besoin que ces rues créent de vous faire revivre des moments de cette antiquité finalement proche (ou : rendue plus proche, grâce à elle) : c'est un temps peu connu de notre histoire, les programmes officiels ayant quelque peu tourné le dos à l'Empire byzantin. Outre Ravenne, j'ai ressenti cette attirance pour revivre l'épopée de Byzance-Constantinople dans les déserts de Syrie ou de Jordanie, où je ne pouvais me décider à quitter telles ruines de cités qui avaient été immenses (des arènes avec 15 000 places, ça implique des vraies ''villes'', avec cent mille habitants et plus !). Il faudra la poussée furieuse de l'islam pour mettre le mot ''fin'' sur cette merveilleuse aventure.
En 1453, Constantinople assiégée par Mehmet II el-Fatih (= le Conquérant) et sentant le danger de cette terrible menace, à supplié Venise, alors immense puissance maritime, d'envoyer sa flotte de galères pour desserrer l'étau. Mais l'une était ''filioquiste'' et l'autre, pas et cette querelle sur une préposition adverbiale (''par'', pour l'un, ''et'' pour l'autre !) a entraîné la fin du grandiose Empire byzantin... et a coûté aux générations suivantes un demi-millénaire (pour le moment) de malheurs, de contraintes, d'épreuves, de guerres (et de terrorisme !) et, depuis peu, de drames indescriptibles liés à la violence inhérente à l'Islam. L'histoire n'étant parfois qu'un éternel recommencement, fasse le ciel qu'une redite du destin de Ravenne (par exemple autour des mots ''amalgame'', ou ''migrant'' en lieu et place du ''filioque'' d'alors) nous soit épargnée, à nous et à nos descendants !
H-Cl.
3 notes
·
View notes
Text
Jérôme Ferrari, Le Principe
"Vous avez bien raison d'être effrayé, vous avez fait bien davantage que réfuter la causalité, vous avez prononcé, avec la candeur meurtrière de la jeunesse, une sentence de dissolution qui transforme les composants ultimes de la matière en créatures des limbres, plus pâles et transparentes que des fantômes".
"Quelque chose de raffiné et de pourri viciait l'air que vous respiriez, mais vous ne le sentiez pas ; vous conversiez fraternellement avec des hommes de toutes nationalités qui se faisaient de ce qui est essentiel la même idée que vous, vous passiez d'un pays à l'autre, d'une université à l'autre, en Italie, en Angleterre, aux Etats-Unis, comme si la vaste Athènes contemporaine dans laquelle vous viviez avait effacé les frontières".
"Je ne vois pas le Christ en croix saigner dans la fraîcheur des églises qui ouvrent leur bouche d'ombre sur les rues écrasées de soleil."
"Vous vous pensiez encore citoyen d'une Athènes spirituelle."
"Hans Euler vous écrivait depuis la Grèce pour vous parler seulement du ciel bleu, de la mer vineuse et du goût des oranges. Son visage juvénile s'était apaisé sous les boucles de ses cheveux blonds. Il arborait une expression semblable à celle de tous les jeunes gens qui ont, comme lui, atteint la sérénité d'un lieu situé au-delà de leur propre mort."
"Vous voulez vivre parce que vous savez qu'on ne lutte pas contre un monde qui consacre toutes ses forces à célébrer le culte obscène de la mort en lui offrant une mort supplémentaire, fût-elle parfaite, mais en lui opposant l'obstination imparfaite de la vie et vous vivez encore, vous vivez obstinément".
"Ce mouvement ne pèse en aucune façon sur le déroulement des événements, il ne compense aucune horreur, ne sauve aucune vie, mais tant qu'il persiste, la voix étouffée des patries spirituelles ne s'est pas encore tue, l'espoir n'a pas été définitivement transformé en illusion, ni la vérité en poison, et en vous laissant aller à ce mouvement, chauqe nuit que vous passez à écrire, vous êtes déposé dans le sanctuaire d'un îlot minuscule où ne pousse sans doute aucune fleur, au large d'un isthme sur lequel s'est tenu, bien avant vous, entre la parole et le silence, un vieux maître soufi dont nul ne sait rien, si ce n'est qu'il vécut lui aussi en un temps d'assassins et protégea de leur fureur, afin qu'elle pût être transmise en héritage, une vérité fragile, précieuse, vivante, vers laquelle mène le chemin des métaphores, que les assassins ne découvrent jamais parce qu'ils ne comprennent pas les métaphores."
"En mai 1945, Samuel Goudsmit, conseiller scientifique de la mission Alsos, se rend à Heidelberg pour rencontrer Werner Heisenberg, lequel répond à toutes ses questions avec un empressement d'autant plus chaleureux qu'il n'a pas la sensation de subir un interrogatoire, mais de reprendre, après six ans d'interruption malencontreuse, une conversation amicale sous les portiques fleuris d'une Athènes spirituelle qui, bien sûr, n'existe plus."
0 notes
Text
*Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous.*
Chers frères, chères sœurs dans le Christ Jésus ! Notre Seigneur Jésus-Christ, avant de nous quitter pour aller vers le Père, nous fait une bonne grande promesse, la promesse d'un autre Défenseur : l'Esprit Saint Paraclet. Cependant, pour recevoir ce grand don, nous devons être d'abord des disciples du Christ. Et comment devenir de vrais disciples du Christ ? C'est en le proclamant partout où besoin sera à l'image de Saint Paul dans la première lecture. En effet, ayant été bastonné dans la ville de Philippe pour avoir proclamé la royauté du Christ, Paul qui se retrouve à Athènes n'hésite pas à reprendre la même proclamation au point d'être source de division :*<<En effet, en me prenant et en observant vos monuments sacrés, j'ai même trouvé un autel avec cette inscription :"Au dieu inconnu". Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que,moi, je viens vous annoncer.(...) En effet, il a fixé le jour où il va juger la terre avec justice, par un homme qu'il a établi pour cela, quand il l'a accrédité auprès de tous en le ressuscitant d'entre les morts.>>*. Oui, chers frères et sœurs, voilà ce pourquoi nous avons été baptisés: annoncer partout la victoire du Christ sur la mort. Et c'est pour cela que l'Esprit Saint viendra nous fortifier et nous enseigner :*<<Quand il viendra, Lui, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité toute entière.>>*. Mais il faudrait d'abord être convaincu soi-même avant de l'annoncer aux autres. Demandons donc à l'Esprit Saint de nous donner la force nécessaire pour proclamation partout que le Christ est Seigneur, il est ressuscité des morts
Amen.
0 notes
Text
L'espoir s'est estompé jeudi de retrouver d'autres survivants après le tremblement de terre qui a tué plus de 20 000 personnes en Turquie et en Syrie, alors que la première aide de l'ONU atteignait les zones tenues par les rebelles syriens. Un froid glacial a entravé les quatre jours de recherche de milliers de bâtiments rasés et menacé la vie de nombreuses victimes du séisme qui se retrouvent sans abri ni eau potable. Des proches ont été laissés à récurer des sacs mortuaires disposés dans un parking d'hôpital d'Antakya, dans le sud de la Turquie, pour rechercher des proches disparus, une indication de l'ampleur de la tragédie. "Nous avons retrouvé ma tante, mais pas mon oncle", a déclaré Rania Zaboubi, une réfugiée syrienne qui a perdu huit membres de sa famille alors que d'autres survivants cherchaient les corps de leurs proches. Les chances de trouver des survivants se sont estompées maintenant que la barre des 72 heures que les experts considèrent comme la période la plus probable pour sauver des vies est passée. Le séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi matin alors que les gens dormaient tôt dans une région où de nombreuses personnes avaient déjà subi des pertes et des déplacements en raison de la guerre civile en Syrie. Mais dans un développement potentiellement vital, un convoi d'aide a atteint jeudi le nord-ouest de la Syrie, tenu par les rebelles, le premier depuis le séisme, a déclaré à l'AFP un responsable du poste frontière de Bab al-Hawa. Températures de congélation Le passage de l'aide par le point de passage est le seul moyen pour l'aide de l'ONU d'atteindre les civils sans passer par les zones contrôlées par les forces gouvernementales syriennes. Une décennie de guerre civile et de bombardements aériens syro-russes avait déjà détruit des hôpitaux, effondré l'économie et provoqué des pénuries d'électricité, de carburant et d'eau. Les températures dans la ville turque de Gaziantep ont plongé à moins cinq degrés Celsius (23 degrés Fahrenheit) tôt jeudi, mais des milliers de familles ont passé la nuit dans des voitures et des tentes de fortune – trop effrayées ou interdites de rentrer chez elles. Les parents ont marché dans les rues de la ville - près de l'épicentre du tremblement de terre de lundi - portant leurs enfants dans des couvertures parce qu'il faisait plus chaud que d'être assis dans une tente. Certaines personnes ont trouvé refuge chez des voisins ou des parents. Certains ont quitté la région. Mais beaucoup n'ont nulle part où aller. Des gymnases, des mosquées, des écoles et certains magasins ont ouvert la nuit. Mais les lits sont toujours rares et des milliers de personnes passent la nuit dans des voitures avec des moteurs en marche pour fournir de la chaleur. "Quand nous nous asseyons, c'est douloureux et je crains pour tous ceux qui sont piégés sous les décombres", a déclaré Melek Halici, qui a enveloppé sa fille de deux ans dans une couverture alors qu'ils regardaient les sauveteurs travailler dans la nuit. Les sauveteurs internationaux ont déclaré que le froid intense les avait obligés à peser s'ils devaient utiliser leurs réserves limitées de carburant pour se réchauffer ou pour effectuer leur travail. Course contre la montre "Pas une seule personne n'a omis de mentionner cela, le froid", a déclaré Athanassios Balafas, un responsable des pompiers grecs, à Athènes. "Évidemment, nous avons choisi de continuer à fonctionner." Le président turc Recep Tayyip Erdogan, après de nombreuses critiques en ligne, a reconnu mercredi "qu'il y a des lacunes. Les conditions sont claires. Il n'est pas possible d'être prêt pour une catastrophe comme celle-ci". Le tremblement de terre de lundi était le plus important que la Turquie ait connu depuis 1939, lorsque 33 000 personnes sont mortes dans la province orientale d'Erzincan. Des responsables et des médecins ont déclaré que 16 546 personnes étaient mortes en Turquie et 3 317 en Syrie suite au tremblement de terre de magnitude 7,8 de lundi, portant le total confirmé à 19 863.
Les experts craignent que le nombre ne continue d'augmenter fortement. Malgré les espoirs de sauvetage qui s'estompent, des milliers de chercheurs locaux et étrangers n'ont pas abandonné la chasse aux survivants. Deux douzaines d'enfants et certains de leurs parents du nord de Chypre – 39 Chypriotes turcs au total – étaient en voyage scolaire pour participer à un tournoi de volley-ball lorsque le tremblement de terre a frappé leur hôtel à Adiyaman, dans le sud-est de la Turquie. Le gouvernement de leur région d'origine a déclaré une mobilisation nationale, louant un avion privé afin qu'ils puissent se joindre à l'effort de recherche et de sauvetage des enfants. Ilhami Bilgen, dont le frère Hasan faisait partie de l'équipe de volley-ball, a regardé l'effrayant tas de dalles de béton et de lourdes briques qui constituait autrefois l'hôtel. Conférence des donateurs "Il y a un creux là-bas. Les enfants ont peut-être rampé dedans", a déclaré Bilgen. "Nous n'avons toujours pas perdu espoir." Des dizaines de pays, dont la Chine et les États-Unis, se sont engagés à apporter leur aide, et des équipes de recherche ainsi que des secours sont déjà arrivés. A Bruxelles, l'UE prévoit une conférence des donateurs en mars pour mobiliser l'aide internationale pour la Syrie et la Turquie. L'Union européenne a déclaré que la conférence se tiendrait en coordination avec les autorités turques "pour mobiliser des fonds de la communauté internationale en faveur des peuples" des deux pays. Le bloc n'a pas tardé à envoyer des équipes de secours en Turquie après le tremblement de terre massif de magnitude 7,8 qui a frappé le pays lundi près de la frontière avec la Syrie. Mais il n'a initialement offert qu'une aide minimale à la Syrie par le biais des programmes humanitaires existants en raison des sanctions de l'UE imposées depuis 2011 au gouvernement du président Bachar al-Assad en réponse à sa répression brutale contre les manifestants, qui a dégénéré en guerre civile. En plus d'un bilan humain stupéfiant, le coût économique du séisme semble devoir dépasser 2 milliards de dollars et pourrait atteindre 4 milliards de dollars ou plus, a déclaré Fitch Ratings.(À l'exception du titre, cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d'un flux syndiqué.)
0 notes
Text
“Pendant des siècles, le christianisme avait vécu merveilleusement sa contradiction. Il avait su être l'idéologie, la religion, le discours-alibi de l'Occident. On allait aux Indes occidentales, en Afrique ou en Asie avec un alibi inattaquable. Le christianisme a été la bonne conscience de l'Occident jusqu'au jour où il a voulu coïncider avec l'acte, que Dieu et César soient un seul et même homme. Cortez était bardé de fer pour aller porter la croix au Mexique. Quelle croix voulez-vous que l'on porte encore quelque part? Elle est en miettes, la croix! Et si certains en portent encore les restes, c'est pieds nus, en gémissant que l'Occident a été coupable de les coloniser, de les dépersonnaliser, de leur ôter leur identité. La vocation impériale de l'Occident était étroitement liée au christianisme. Sitôt que le christianisme a commencé à s'assécher, nos justifications se sont émiettées. En plus, nous avions des idéologies républicaines, démocrates, etc., dont nous avons voulu vivre les vérités et les peuples coloniaux nous ont pris au mot: “Puisque nous sommes tous républicains, libres, égaux, frères, socialistes, etc., au revoir messieurs! Voici votre casque colonial et vos révérends pères et bonjour chez vous! ”. Du jour où les bourgeoisies marchandes ont fait de l'argent le bien suprême, le monde est devenu une sorte de souk où toutes les valeurs sont pesées au poids de l'or. L'avènement du mercantilisme a répandu une sorte de fureur de posséder le monde au sens matériel du mot et a éclipsé une vision plus exigeante, plus élitiste, plus héroïque, plus difficile de la vie. Avant nous, Rome et Athènes et d'autres civilisations encore avaient connu ce phénomène lié à l'abandon des anciennes valeurs.“
Jean Cau
5 notes
·
View notes
Photo
🇫🇷Michel VIAL🇱🇧
Notre camarade Michel Vial a accepté de répondre à quelques questions concernant ses engagements, et plus particulièrement ce qui l'a amené à se porter volontaire au Liban en 1976 durant la guerre des "deux ans". Nous le remercions pour ses réponses!
-Quel parcours militant avez-vous eu avant votre départ au Liban ?
Très jeune, en 1972, j’ai rejoint les rangs de ceux qui refusaient l’embrigadement de la jeunesse que pratiquaient les mouvements d’extrême-gauche, alors très influents dans les lycées et les facultés. Je me sentais plus proche de ceux qui défendaient la nation et l’identité françaises. J’ai adhéré au mouvement Ordre nouveau qui a été dissous en juin 1973. Puis, ses militants se sont retrouvés au sein des comités Faire Front, et enfin, au PFN, le Parti des forces nouvelles, créé en 1974. J’ai été très actif au sein de la branche jeune, le Front de la Jeunesse. L’action militante de cette époque impliquait de notre part, de participer à des actions violentes contre les gauchistes, bagarres de rues, attaques de facultés, etc. Ce type d’actions n’était pas pour me déplaire, je m’y sentais à l’aise. Devenu étudiant en 1974, inscrit à la faculté de droit d’Assas, notre seul bastion universitaire, j’ai naturellement adhéré au GUD au sein duquel j’ai pris des responsabilités. L’ambiance de camaraderie que j’ai connue dans ces différents mouvements, ON, Front de la Jeunesse, GUD, Faire Front, PFN, m’a marqué durablement, j’en ai gardé des amitiés solides et fidèles. J’ai cessé toute activité politique assez tôt, mais n’ai jamais renié cet engagement de jeunesse.
-Ce parcours a-t-il déterminant quant à votre décision d’être volontaire pour combattre là bas ? Avez-vous eu d’autres motivations ?
Bien évidemment, se battre à coups de poings, voire de barres de fer, contre un ennemi que l’on souhaite au fond de soi-même annihiler, vous pousse à rechercher d’autres formes de combat, des formes plus extrêmes. La guerre, la vraie, on y pense très fort et quand elle se présente à portée de main, on y va sans trop réfléchir. C’est une forme d’accomplissement. Mes autres motivations sont sans doute plus romantiques. Très jeune, j’étais fasciné par les récits de guerre, guerre d’Indochine et d’Algérie, principalement. En lisant les livres de Lartéguy, ceux de Bonnecarrère, de Bergot, ou encore de Schoendoerffer, j’ai découvert, un univers fait d’action intense, d’aventure, de camaraderie virile, d’honneur et de fidélité. J’aurais aimé prendre part aux aventures de ces centurions modernes, mais j’étais né trop tard. Aller se battre au Liban me semblait en 1976 un moyen pour intégrer cet univers extraordinaire. Cet attrait pour le combat « romantique » n’excluait pas des motivations plus réfléchies. Les choix politiques n’étaient pas absents de mon engagement. Le combat de ces chrétiens d’Orient, isolés dans un monde arabe hostile, qui défendaient leur terre et leur foi me paraissait analogue au nôtre et la défense de ce réduit pro-occidental une nécessité. La situation était en réalité bien plus complexe, mais mes camarades et moi n’en percevions pas toutes les nuances, loin s’en faut. Notre analyse était résolument simplificatrice : un peuple chrétien d’Orient, libre et francophile, est agressé par des Arabes musulmans aux effectifs largement supérieurs et aux intentions criminelles. Il ne nous en fallait pas davantage pour nous engager.
-Pouvez-vous nous parler de votre départ, puis de votre séjour au Liban au sein des Phalanges en tant que volontaire français ?
Je suis parti en août 1976 avec un groupe d’une dizaine de Français dont trois avaient déjà fait un premier séjour au Liban quelques mois auparavant. Nous nous connaissions tous, ayant tous milité dans les mêmes organisations. Nous avons fait un voyage assez long, en train jusqu’à Athènes, puis en avion jusqu’à Larnaca, à Chypre, où nous avons dû attendre de pouvoir embarquer sur un cargo qui faisait la liaison avec Jounieh, la station balnéaire au nord de Beyrouth qui était devenue le port des chrétiens, celui de Beyrouth étant sur la ligne de front et, donc inutilisable. Quant à se rendre à Beyrouth en avion, inutile d’y penser, l’aéroport international était tenu par l’ennemi. A l’arrivée du bateau, les hommes des Phalanges libanaises nous ont pris en charge et conduits en véhicules jusqu’à Achrafieh, quartier chrétien de Beyrouth où se trouvait la caserne qui allait nous héberger. L’accueil des Libanais était amical et chaleureux, beaucoup parmi leurs miliciens recherchaient la compagnie des Français, nous supposant plus aguerris que nous ne l’étions en réalité.
-Quel genre d’homme avez vous côtoyé dans les phalanges ? Au sein des volontaires français ?
Les volontaires français étaient tous très jeunes. Naturellement, on a prétendu à l’époque qu’il s’agissait de mercenaires. Que certains authentiques mercenaires aient agi au Liban, au profit d’un camp ou de l’autre, c’est plus que probable, c’est le lot de ce type de conflits qui voient s’affronter des citoyens armés dépourvus d’expérience militaire. En revanche, loin d’être des soldats professionnels, et encore moins des soldats de fortune, ces volontaires dont je faisais partie étaient pour l’essentiel des étudiants. Un vrai mercenaire, c’est un ancien soldat professionnel, un homme d’expérience qui vend son savoir-faire à un Etat ou un mouvement politico-militaire étranger, sans trop se soucier de la cause ni des hommes qu’il sert, étant avant tout motivé par une forte rémunération. Nous n’étions rien de cela, nous avions librement et en pleine conscience choisi notre camp et nous n’avions rien à gagner – financièrement parlant, s’entend – dans cette aventure. Quant à notre expérience de la chose guerrière, elle était limitée à un service militaire qu’environ la moitié d’entre nous n’avions même pas encore effectué !
-Comment étaient perçus au Liban ces volontaires ? Avez-vous conservé des liens avec vos camarades de combat ?
Je l’ai déjà dit : les Libanais nous ont accueillis chaleureusement, pour eux nous étions des frères d’armes. Assiégés, les chrétiens du Liban se voyaient avec reconnaissance soutenus par des volontaires étrangers, des Occidentaux, et, qui plus est, des Français. Le souvenir de la présence française, durant le mandat, était encore vif : la France n’était pas vue comme une ancienne puissance coloniale (ce qu’elle n’était pas, d’ailleurs), mais comme un véritable pays ami, en particulier par la communauté chrétienne qui, excepté durant la courte période du royaume latin de Terre Sainte, avait toujours été sous la coupe de dirigeants musulmans peu tolérants envers ceux qui ne partageaient pas leur foi. La présence de volontaires français a donc été d’un réel effet auprès d’une population qui pouvait se croire oubliée de l’Occident. La langue française était encore couramment parlée par les Libanais ayant seulement un niveau d’études secondaire, ce qui facilitait bien évidemment la coordination des opérations, les quelques mots d’arabe acquis par les miliciens français se révélant nettement insuffisants pour de vrais et fructueux échanges. Au cours de ces événements, nous n’avons jamais été engagés seuls : il y a toujours eu des miliciens libanais volontaires pour combattre auprès des Français. C’est ainsi qu’est née une solide camaraderie que seule la fraternité d’armes pouvait forger.J’ai conservé des liens d’amitié avec beaucoup de mes camarades français, encore que certains demeurent introuvables, ayant rompu avec leur passé. Avec quatre camarades, nous avons créé en 2014 une association pour nous rassembler, l’AAVL, Amicale des anciens volontaires français du Liban et nous nous retrouvons à quelques-uns chaque année, nous avons même effectué un voyage au Liban en août 2014, où nous avons été reçus par le parti Kataeb dont les dirigeants nous ont remis une décoration. Pour ce qui concerne les combattants libanais de cette époque, l’éloignement géographique et leurs rangs qui se sont creusés au cours des années de guerre qui ont suivi la période 1975-76, qu’on appelle « la guerre de deux ans » font que je n’ai gardé aucun contact.
-Que vous a apporté cette expérience ? Les idéaux qui vous ont animé sont ils toujours vivaces ?
L’expérience du feu est toujours marquante. On mûrit assez vite dans de telles circonstances et on apprend beaucoup sur soi-même, sur sa capacité à affronter le danger, bien sûr, mais aussi sur sa capacité à se dépasser. Sur le plan strictement militaire, j’ai appris (d’ailleurs sur le tas !) beaucoup de choses sur le combat d’infanterie : se poster, progresser sous le feu, couvrir un assaut, s’infiltrer, etc. Concernant l’idéal qui m’animait à l’époque, il est demeuré intact. La défense de l’Occident, dont le Liban chrétien, bien qu’étant oriental, est un des bastions, est toujours pour moi un impératif d’autant que les menaces qui pèsent sur notre civilisation ont encore plus d’acuité qu’il y a une quarantaine d’années.
Bibliographie :
"La chute de l'empire occidental" Michel Vial
http://synthese-editions.com/home/216-la-chute-de-l-empire-occidental.html
19 notes
·
View notes
Text
Ma vie au temps du coronavirus
07/04/2020
Ces dernières années j’avais l’impression que le temps passait de plus en plus vite et que je marchais à toute vitesse vers la sortie...
Et puis est arrivé le coronavirus, et tout d’un coup, tout s’est mis à ralentir. Cela fait maintenant deux mois et demi que je suis à Pékin et j’ai l’impression d’y être depuis une éternité, d’être dans cette crise sanitaire depuis des années et j’ai hâte d’en sortir mais rien n’arrive. Même en Chine où le pays est plus ou moins indemne de virus, la vie n’est pas comme avant. Il faut toujours porter un masque, avoir sur soi le laissez passer de la résidence, se faire prendre la température dans tous les magasins et à l’entrée de la résidence. Les cinémas, écoles, salles de sport, n’ont pas rouvert. On sent une vigilance qui n’a pas baissé. Le temps de l’insouciance n’est plus. En plus je suis pendu aux nouvelles et aux échanges téléphoniques avec mes ami(e)s un peu partout dans le monde, surtout j’attends le bulletin de santé de R. L qui maintenant n’arrive que vers 2h du matin. Voilà le bulletin du jour:
“L’hôpital m’a appelé plus tard que les autres jours car ils sont débordés. Pas de changement pour notre ami qui reste stable. Son état ne s’est pas détérioré ce qui est déjà une bonne chose même si il n’y a pas d’amélioration pour l’instant. Il a été à nouveau remis sur le ventre après avoir été mis encore une fois sur le dos. Il semble mieux supporter la position ventrale. Il a toujours autant besoin d’oxygène. c’est une maladie curieuse qui évolue très lentement avec des détériorations suivies d’améliorations et c’est pour cela qu’il est très difficile de savoir combien de temps cela va encore demander. Mais une de mes amies a eu son cousin dans la même situation que R. il a mis trois semaines à sortir de réanimation. Et il est du même âge. Donc gardons espoir et continuons de lui envoyer nos pensées positives et nos prières points Douce soirée à tous. R. est dans nos cœurs et nous le soutenons dans ce long combat.”
Il est en coma artificiel depuis maintenant neuf jours et pareillement j’ai l’impression de mois et non de jours.
Badminton hier en fin d’après midi. Alors que je jouais, m’est revenue l’image de Suzanne Lenglen. Quand j’étais enfant, peut être six ou sept ans, je collectionnais les images du chocolat Kohler, marque depuis longtemps disparue, que je collais soigneusement sur un album. Et parmi les images, il y avait Suzanne Lenglen, qui avait été une des premières gloires du tennis français entre les deux guerres. Je me souviens qu’il y avait aussi Sonja Henie, une patineuse norvégienne, et un okapi qui me fascinaient. Je ne me souviens pas des autres. Je ne connaissais rien au tennis vu que dans la petite ville montagnarde détruite par les bombardements où nous habitions, le tennis était totalement inconnu. Ce n’est que des années plus tard, quand la reconstruction s’est terminée, qu’on a vu le premier court de tennis, pour les enfants de “l’élite”locale, notaire, pharmacien, directeur d’usine etc Les premiers de cordée qui allaient en stage linguistique en Angleterre, revenaient avec des raquettes qui parait-il coutaient nettement moins cher qu’en France. J’ai l’impression de parler d’un monde disparu depuis si longtemps qui par moment revient à la surface de mon inconscient. Cette épidémie, ce confinement font travailler notre cerveau qui n’est plus pris par tous les petits détails de la vie antérieure.
P. est sorti de l’hôpital de Sint Niklaas et est barricadé dans sa maison. Il remonte peu à peu la pente mais ne peut plus parler ce qui pour le bavard qu’il est doit être bien dur. M. son épouse fait face avec beaucoup de courage.
L’autre P. à Athènes va lui aussi nettement mieux, aussi enfermé dans la résidence.
G. poursuit sa radiothérapie à Londres. Il lui reste une semaine. Il prend le métro pour aller à l’hôpital, dans des voitures presque vides. Il a l’air de bien supporter le traitement, ne se plaint pas de fatigue ou brûlure.
J & N à Genève (90 et 93 ans) vont aussi bien qu’on puisse aller. Leur voisine de palier fait leurs courses et même un jour, J. est descendu via l’abri anti-atomique de l’immeuble au Coop pour acheter des produits frais.
Espérons que le message de Pâques, Résurrection, soit plus vrai que jamais cette année. Relisons le livre magnifique de Tolstoï.
1 note
·
View note
Text
L’hiver pointe encore le bout de son nez et on a qu’une envie que les beaux jours arrivent au plus vite. Pour palier à ce problème, rien de tel qu’une escapade à Athènes. Même si les températures ne sont pas si douces, le soleil apparaît souvent et les couleurs et les sourires des Grecs savent redonner de la joie aux sentiments tristounets de l’hiver.
Pour l’historienne que je suis ( ahaha ok j’ai juste une pauvre licence en sciences humaines) Athènes c’est un pur rêve. Je me souviens encore de mes cours d’histoire antique où je m’imaginais les rues d’Athènes à cette époque. Quand je suis sortie de l’arrêt de métro “Thiseio” j’ai eu ma première image d’Athènes et j’ai eu un sentiment incroyable à la vue d’une petite place tranquille qui donne vue sur l’acropole et où plusieurs personnes avaient décidé de se réunir pour discuter. G-E-N-I-A-L! C’est ça aussi le voyage, découvrir des sites que l’on avait imaginé toute sa vie, cela donne un sentiment vraiment incroyable. En tout cas, comme je l’avais prévu, j’ai adoré Athènes. Je me suis fait une promesse avant de la quitter: y vivre quelques mois dans le futur, je vais tout faire pour :) Athènes je ne te lâche pas! J’adore sa gastronomie, sa population, ses paysages. c’est une grande ville qui est vibrante et très dynamique. En plus elle est ensoleillée et regorge de terrasses et de café, la vie quoi!!
Suivez-moi pour une escapade à Athènes pendant trois jours. J’ai testé plusieurs adresses sympathiques. C’est vrai qu’avant de partir, j’ai fait beaucoup de recherches à travers les guides ou encore les blogs. Cependant, j’ai eu une grande aide de la part d’une locale. Je vous explique tout ça plus bas.
DORMIR À ATHÈNES
Effectivement, pour la première fois, j’ai décidé de tester le fameux site internet d’hébergement “Airbnb”. Je connaissais très bien son confrère “Homeholidays” que j’apprécie beaucoup et qui m’a toujours beaucoup aidé lors de mes déménagements divers à travers l’Europe. J’avais l’habitude de louer plusieurs semaines des logements le temps de trouver un logement provisoire. J’avais entendu beaucoup de choses sur “Airbnb” et je vous avoue que j’ai adoré. Premièrement la plateforme est juste super et simple. J’ai eu beaucoup de chance avec mon logement à Athènes de par la localisation, le type de logement avec une décoration que j’adore et surtout avec Zaira, la propriétaire de l’appartement qui a su nous guider à Athènes et nous donner de véritables adresses de locaux que je partage avec vous gentiment aujourd’hui. Je suis gentille n’est ce pas? :)
Le logement se situé proche du métro “Thiseio” donc très bien placé. Il est situé à 500 mètres de l’entrée de l’Acropole et très proche du célèbre quartier de “Monastiraki”, on ne peut pas être mieux placé. Cette fois-ci pour la localisation et le type de logement proposé, la plateforme offrait un meilleur qualité/prix qu’une auberge de jeunesse ou un hôtel. Il faut compter 30 euros la nuit pour ce type de logement. Nous avons adoré le logement et sa propriétaire.
OÙ BOIRE UN CAFÉ OU PRENDRE UN BRUNCH À ATHÈNES
En voyageant, on apprécie tout particulièrement ne pas utiliser les transports en commun et marcher à droite à gauche jusqu’à trouver un endroit intéressant. Comme Madrid, Athènes, regorge de cafés fantastiques et de terrasses splendides. Difficile de faire un choix. Les grecs aiment être à l’air libre et la culture du café/terrasse est une religion. ça tombe, moi j’adore ça aussi. Je vous indique quelques adresses que j’ai particulièrement apprécie.
Je vous conseille de parcourir le quartier de “Koukaki” à pied. C’est un quartier résidentiel mais si vous voulez voir un quartier sans touriste, c’est agréable. Il y a beaucoup de cafés et bars très sympas. Ne manquez pas la rue “Tsami Karatsou” et son super café “Lotte café bistrot” ( photo ci-dessous)
♥ Bel Ray: Petit café avec un design à tomber, on y mange apparement le meilleur brunch de la ville. Très bien aussi les soirs pour aller boire un petit cocktail. Il faut compter 12 euros pour deux.
♥ Enastron: Petit café/librairie très paisible où les gens vont normalement pour étudier ou lire au premier étage et pour converser au rez de chaussée. Les serveurs sont très gentils et proposent croque-monsieur ou gâteau fait maison. Les prix sont un peu plus élevés qu’ailleurs mais l’atmosphère est très sympathique et le quartier étudiant “Exarchia” vaut le détour pour son ambiance.
♥ Αγ. Φιλιππου 7 (Thesis 7 art café): Connu pour être un bar à vin, c’est le meilleur capucino que l’on a bu à Athènes! La terrasse ensoleillée est très sympa et elle est située dans le très agréable quartier de “Plaka“.
OÙ MANGER DES PLATS TRADITIONNELS GRECS À ATHÈNES
La cuisine grecque est un vrai régal. Même si vous êtes végétarien, vous trouverez toujours quelque chose à votre goût car il y a beaucoup de salades et de légumes. Je vous note ici deux adresses. La première est vraiment pour les gros mangeurs, et la deuxième si vous souhaitez tester les tapas grecques!
♥ Ρακοπωλειον:
Petit local sans prétention mais accaparé de locaux le soir venu. Une bonne adresse avec des plats traditionnels sous forme de tapas. Petit prix et ambiance assurée dans une rue agréable remplie de restaurants intéressants. Proche le restaurant “Ivis” est aussi très bien et “L’Atlantico” est le meilleur spot si vous avez des envie de poissons et de crustacés. Ce sont toujours des lieux qui peuvent accueillir que très peu de clients mais la qualité est au rendez-vous. (Ivis: 105 54, Ivis 10, Athina 105 54, Grèce/Atlantiko: avliton 7; Athina/ Ρακοπωλειον:Navarchou Apostoli 4, Athina 105 54, Grèce)
♥ O Thanasis:( à la place de Monastiraki)
Connu pour sa nourriture rapide et fraîche, elle propose surtout des kebabs et des salades. Endroit typique et fréquenté des touristes et des locaux.
OÙ BOIRE UN VERRE À ATHÈNES
♥ Six Dogs: (Avramiotou street)
C’est le bar par excellence pour les jeunes. Situé au centre prés de Monastiriaki, il est caché et seulement les locaux le connaissent. C’est un jardin arboré avec des centaines de lumières. Il y règne une atmosphère géniale et très artistique. Vous pouvez y déguster le café à la grec ou des boissons froides. Super adresses!
QUE VOIR À ATHÈNES
Je ne vais pas jouer le rôle touristique car les guides font cela beaucoup mieux que moi et vous savez comme moi les principales attractions d’Athènes. Je vais plutôt vous parler des quartiers de la ville.
♥ Exarchia:
Si vous aimez les quartiers artistiques et rebelles, Exarchia sera vous satisfaire. Quartier étudiant par excellente, vous pourrez y trouvez des cafés intellectuels et des boutiques de petits créateurs. Le tout parsemé de street art avec de nombreux graffitis revendicateurs. Il y a beaucoup de bars et magasins “bon marché” également. Le quartier mérite une visite.
♥ Plaka:
Le quartier où tous les touristes se rendent car souvent la plupart des auberges et des hôtels y ont leurs établissements. Le quartier se partout à pied, il est agréable le matin notamment avec le marché aux puces et les anciennes librairies. Ruelles escarpées et maisons ocre feront parties du paysage.
♥ Syntagma/ Kolonaki:
Pour aller voir le parlement et être à la frontière du très huppé quartier de Kolonaki. C’est l’Athènes riche et tendance des ambassades et des grecs revenus au pays et qui ont ouvert des bars et des restaurants au style de Milan ou de New York.
♥ Koukaki:
Quartier résidentielle, calme mais avec d’excellents restaurants et cafés. Proche de l’Acropole. Position stratégique pour y loger si vous voulez vous éloignez de la foule et être proche des musées et de l’Acropole.
♥ Monastiraki:
L’ancien bazar ottoman où s’enchevêtrent marché aux puces constant, terrasses de café. Il est le centre d’Athènes où tout le monde se retrouve.
♥ Anafiotika:
Petit quartier pittoresque avec d’anciennes maisons de couleurs. Pour vous évader d’Athènes et passer directement de l’acropole aux îles grecques il n’y a pas mieux mais il est très prisé des touristes car au pied de l’Acropole!
ASTUCES POUR UN WEEK-END RÉUSSI
–> Pour la visite de l’Acropole, je vous conseille si vous avez que très peu de temps et un budget serré comme nous de le visiter à la dernière heure de la journée. Pourquoi? Parce que vous économisez 2 euros pour le plein tarif adulte et pour étudiants, c’est gratuit!
–> Prenez le train de l’aéroport jusqu’à Monastiraki et essayer de vous loger proche de cette station de métro/train car vous pouvez tout faire à pied et cela vous évite de payer un taxi pour vous rendre à l’aeroport.
–> Pour avoir une super vue sur l’Acropole le soir, allez boire un verre au bar Thissio View“.( Quartier Thissio) Le bar est énorme, il fait 4 étages, au dernier étage, vous avez une vue splendide sur l’Acropole illuminé! A faire le dernier jour :)
Je vous laisse avec quelques photos d’Athènes!!
Guide complet pour un voyage à Athènes L'hiver pointe encore le bout de son nez et on a qu'une envie que les beaux jours arrivent au plus vite.
#Athènes blog#Blog voyage Athènes#cafés athènes#Expat Athènes#Où aller à Athènes#Que faire à Athènes#Que faire à Athènes blog#que hacer en Atenas#que manger à Athènes#Restaurants Athènes#Traveling in Athens#week-end Athènes
0 notes
Text
L'échec du succès... - ( I ) : Plus rien ne va...
Ce Blog est né le 13 novembre 2013, en plein cauchemar ''hollandais'', et le titre du ''billet'' n°1 était : ''Mais où est donc passée la France ?'', déjà. Sept ans plus tard, toutes les prévisions ''mauvaises'' se sont réalisées (contre... très peu des ''favorables'') et quelques ''idées-force'' se sont imposées. La première concerne le succès de notre civilisation occidentale, dite judéo-chrétienne : ayant dépassé les frontières ‘’normales’’ de l'influence de nos trois ‘’patries’’ d'origine, Athènes, Rome et Jérusalem, cette civilisation a offert au monde des victoires que jamais une autre n'avait imaginées. Gavés, nous ne voyons même plus que chacune est un miracle.
La seconde de ces idées-force, comme en contre-point à la précédente, est que des dangers inquiétants, qui sont autant de défis, sont apparus ces dernières années. (1)- la perte de notre ''raison d'être'' : des mots imprécis, mal ou pas définis, prennent la place des réalités, des faits, et... des hommes. L'Occident, au sens large, n'a plus ni but ni raison d'être, ce qui constitue une authentique rupture dans l'Histoire de l'Humanité. (2)- la science est devenue ‘’perverse’’ (du latin ''pervertor'' : se retourner contre soi) et devient une ennemie dont nous découvrons qu'il faut se méfier (bricolages génétiques, transhumanisme, folies abortives et péri-natales, errements dits ''sociétaux'', allers-retours autour du coronavirus --toujours légaux, mais parfois criminels quand même-- et, plus récemment, médicastres qui se voient en vedettes de la télévision... (3)- le mode de pensée qui est dit à tort ''politiquement correct'', méchante corruption de feue la pensée ''de gauche'' (qui a démontré le mal qu'elle pouvait causer à l'humanité, pour si peu d’apports positifs durables), qui ne peut être qu'incorrecte. Du constat de ces idées-force vient le titre de ces 3 billets, ''l'échec du succès'' : le plus beau succès de l'Histoire de l'Humanité est en train de se déliter en un échec majeur, par notre faute...
En outre, last but not least, il faut ajouter à cette liste d ''idées-force'' l'évolution récente, néfaste et agressive, d'un Islam dévoyé qui prétend retrouver ses racines et son histoire : la machine de guerre sale qu'est devenue ce ''holisme'' serait ''le seul Islam authentique''. Ses meneurs doivent à cette formulation un succès que rien ne vient apparemment ralentir pour le moment : il a comme anesthésié toute volonté chez les pseudo ''élites'' qui sont actuellement aux commandes du monde et de notre pays, plutôt plus mal loti que les autres sur ce point. (NDLR : cette menace, qui semble dirigée en priorité contre nos pays de civilisation chrétienne, est en fait un élément déstabilisateur pour le reste du monde, des ouïgours en Chine aux pakistanais en Inde, des Rohingyas en Birmanie à tous les voisins de la Turquie, en passant par les peuples qui formaient feue la Yougoslavie titiste).
Quelles qu'en soient les causes, vraies (l'islamisme) ou artificielles (comme le sont l'européisme béat, déjà mort, ou le soi-disant ''macronisme'' --qui l'est plus encore, puisqu'il n'existe pas), nous sommes entrés dans une ''zone d'ombre'' où personne n'avait prévu d'aller. Cette situation est tellement nouvelle que, n'ayant pas encore compris toute l'étendue des dégâts et nous retrouvant en état de sidération, nous cherchons à l'apprivoiser alors qu'elle est, de toute évidence, sans espoir et sans solution, dans sa logique à elle --à laquelle pourtant nous nous soumettons, stupidement. Crises à rebondissements multiples, querelles intestines, absence totale de vision des lendemains, un continent divisé contre lui-même par une invasion ''contre nature'', et une mode perverse dont les sectateurs se prétendent ''corrects'', quant ils ne sont que des baratinocrates... et, last but not least, cette pandémie si mal réglée... il y a vraiment de quoi se faire du mouron !
Nous rappelons souvent, ici, que le danger est partout, immense, omniprésent, vicieux... En face de lui, les peuples européens, dès qu'on les laisse libres de dire ce qu'ils pensent (hors de la tutelle de politiciens dépassés et de médias qui sont, sans oser l'admettre, nostalgiques du stalinisme ou du maoïsme et qui refusent de voir le jour en plein midi), s'écartent des chemins balisés de la pensée clonée et suivent dans l'instant des chemins aussitôt qualifiés de ''populistes'' par des chiens de garde incapables de se rendre compte que ce mot qu'ils voulaient péjorant est devenu un compliment pour tous ceux --une majorité-- qui rejettent ''le système'', mot-valise qui englobe la totalité des idées à la mode, qui sont toutes mortifères.
Car il existe un paradoxe qui semble jusqu'ici inexplicable, dans le système de pensée duquel nos ''Lumières'' actuelles, décidément très éteintes, n'arrivent pas à s'extraire : il est vrai, comme nous le disons souvent, que notre civilisation a atteint un degré de qualité, de raffinement, de succès dans tous les domaines qui satisfait les besoins quasi-éternels de l'humanité, presque trop, et souvent avant même que ces besoins ne soient ressentis, ce qui est un comble ! Ne craignons pas de le répéter : aucun âge avant nous n'avait eu l'intuition que de telles merveilles existeraient un jour. Mieux, on l’a dit : personne n'aurait cru tout ça possible.
Et pourtant, malgré ou à cause de ces immenses succès... non seulement le monde va très mal mais le pire est à craindre ! La vérité, et elle est terrible, est que plus rien ne marche comme il faudrait : tout le monde est malheureux, râle, se plaint, revendique... Et surtout : plus personne ne comprend quoi que ce soit aux mouvements du monde, ni à ce qui se passe autour de nous. Le fossé entre les dirigeants et les dirigés est devenu un gouffre et les remèdes proposés sont perçus comme autant de catastrophes surajoutées... Sous le prétexte de guérir tout ou partie de ces maux, les administrations multiplient les contrôles tatillons, les contraintes humiliantes et l'emmerdement maximum pour les malheureux contribuables auxquels les ''big brothers'' en poste ont réussi à faire croire qu'il n'existe pas de solutions alternatives. Qui dira l'immensité du mal qu'a causé Mitterrand avec son honteux ''on a tout essayé'' (NDLR : ''tout, sauf ce qui aurait pu marcher'' !) qui a fait perdre toute crédibilité à la parole publique. Alors... se révolter, pour quoi ? Pour ''guère mieux'', ou pour ''encore pire'', comme les pauvres ''gilets jaunes''? L'exemple récent de l' ''anti-gestion'' du covid, à peine croyable, donne à redouter que nos ''responsables irresponsables'' soient capables de tout... sauf de ce qui est bien, souhaitable, efficace, et ''bon pour la France''...
Ce qui est très surprenant, c'est que des explications à cette situation (dont tout le monde admet qu'elle ne pourra pas ''durer aussi longtemps que les impôts'') existent, mais que, comme toujours, un bon diagnostic était LA condition préalable à l'invention de solutions. Et là... tous les responsables sont aux abonnés absents, comme s'ils étaient ''confinés''. Question : ''Comment avons-nous pu en arriver à un tel point de rupture ?''. Essayons de passer en revue les vraies causes de la succession de drames qui nous menacent (en réalité : nous empoisonnent déjà !). Et d'abord (on retrouve-là ma ‘’fixette’’, mon idée-fixe du ''retour sur images'' !) y a-t-il eu des précédents dans l'Histoire de France, d'Europe, du monde... (à suivre).
H-Cl.
5 notes
·
View notes
Text
Villes Européennes
Londres : Quand tu visites une ville, cherches-tu les points touristiques ou les endroits moins connus ?
Paris : Où est-un tombé.e amoureux.se la dernière fois ?
Berlin : Trouves-tu l’Histoire ou la géographie plus intéressante ?
Amsterdam : Boirais-tu dans une salle remplie d’étrangers ?
Prague : Rivières ou forêts ?
Viennes : Apprécies-tu la littérature classique ?
Barcelone : Plages ou villes ?
Madrid : Avec qui as-tu été à une partie la dernière fois ?
Budapest : Si tu pouvais faire tout ce que tu voulais sans avoir les conséquences, que ferais-tu ?
Rome : Rome antique ou Grèce antique ?
Copenhague: Combien de langues peux-tu parler ?
Dublin : Quel est le dernier château que tu as visité ?
Stockholm : Angst ou fluff ?
Lisbonne : Si tu avais l’opportunité de devenir un.e prince.sse, la prendrais-tu ?
Athènes : Mythe grecque préféré ?
Milan : Qu’est-ce qui est le plus important : la mode ou le confort ?
Munich : Pourquoi as-tu embrassée la dernière personne que tu as embrassée ?
Helsinki : Quand as-tu été pour la dernière fois chez ton ami.e ?
Reykjavik : Est-ce que les gens ont des difficultés à prononcer ton nom quand ils te rencontrent pour la première fois ?
Florence : Comment as-tu découvert les travaux de ton artiste préféré.e ?
Édimbourg : Irais-tu au parc pour chiens sans chien ?
Oslo : Qu’est-ce qui est le plus important : le travail ou l’amour ?
Venise : Pourquoi est tu tombé.e amoureux.se la dernière fois ?
Glasgo : Où allais-tu lors de ton dernier voyage en bus ?
Liverpool : Suis-tu un sport ?
Cologne : Pourquoi as-tu rendu visite à tes grands-parents la dernière fois ?
Moscou : Préfèrerais-tu faire partie d’un cirque ou d’un opéra ?
Naples : Si tu pouvais aller n’importe où dans le monde, où irais-tu et pour combien de temps ?
Traduit de @ask-bait
113 notes
·
View notes
Text
Actes 17:1-15
17 Paul et Silas passèrent par Amphipolis et Apollonie, et ils arrivèrent à Thessalonique, où les Juifs avaient une synagogue.
2 Paul y entra, selon sa coutume. Pendant trois sabbats, il discuta avec eux, d'après les Écritures,
3 expliquant et établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts. Et Jésus que je vous annonce, disait-il, c'est lui qui est le Christ.
4 Quelques-uns d'entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, ainsi qu'une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et beaucoup de femmes de qualité.
5 Mais les Juifs, jaloux prirent avec eux quelques méchants hommes de la populace, provoquèrent des attroupements, et répandirent l'agitation dans la ville. Ils se portèrent à la maison de Jason, et ils cherchèrent Paul et Silas, pour les amener vers le peuple.
6 Ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant: Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici, et Jason les a reçus.
7 Ils agissent tous contre les édits de César, disant qu'il y a un autre roi, Jésus.
8 Par ces paroles ils émurent la foule et les magistrats,
9 qui ne laissèrent aller Jason et les autres qu'après avoir obtenu d'eux une caution.
10 Aussitôt les frères firent partir de nuit Paul et Silas pour Bérée. Lorsqu'ils furent arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs.
11 Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.
12 Plusieurs d'entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d'hommes.
13 Mais, quand les Juifs de Thessalonique surent que Paul annonçait aussi à Bérée la parole de Dieu, ils vinrent y agiter la foule.
14 Alors les frères firent aussitôt partir Paul du côté de la mer; Silas et Timothée restèrent à Bérée.
15 Ceux qui accompagnaient Paul le conduisirent jusqu'à Athènes. Puis ils s'en retournèrent, chargés de transmettre à Silas et à Timothée l'ordre de le rejoindre au plus tôt.
0 notes
Video
"Manifeste du philosophe voyou" Entretien avec Olivier Saint-Vincent "Faire couler du sang frais dans le corps inanimé d'une Europe, hâve, exsangue, persuadée elle-même de son infirmité à se battre, convaincue que "victorieux" est synonyme de "monstrueux", "médiocre", "criminel". Retour, donc, à un éloge de la volonté de vaincre, du courage de conquérir. Quelle qu'en soit l'issue. La vie, la mort. La conscience, l'inconscient. Le confort ou le coquard. Les Grecs, pour s'entraîner et exercer quotidiennement leur volonté pratiquaient tous pour la plupart, entendons les mâles citoyens à Athènes, les hommes de Sparte, la lutte, la boxe, le pugilat ou le pancrace, sorte de mélange des trois premières disciplines où tous les coups étaient permis. Coups de poing. Coups de pied dans les jambes, l'estomac ou le ventre. Torsions. Clés. Morsures. Étranglements. N'était interdit que le fait d'enfoncer les doigts dans les yeux ou les autres orifices du visage. Imaginons, un instant, la violence de ces affrontements. Et par lien de causalité la dureté des entraînements... Rien à voir avec les sports du XXIème siècle. Sorte de jeux aseptisés. Ou les règles sont plus nombreuses que les autorisations. Et les droits bien moins abondants que les interdictions. Tout est balisé pour que le sportif, l'être humain, ne se blesse pas. Et que s'il se blesse, ce ne soit la responsabilité de personne. Prendre des risques qui n'en sont pas. Se donner l'illusion du danger, alors que tout est maîtrisé, contrôlé, et que finalement il n'arrivera jamais rien du tout. A qui que ce soit. D'où le recours au philosophe-voyou. Au Fight Club. Sorte de réunion hebdomadaire où des hommes se rassemblent pour se "foutre sur la gueule". L'idée est simple. Pas de règles. Ou bien très peu. Lâcher quand un camarade demande grâce, par exemple. Faire durer les combats aussi loin qu'ils peuvent aller... Pour le corps et l'esprit, le risque entier surgit alors. Risque de perdre son intégrité physique. D'avoir mal, pour de vrai. Le Fight club, par cette divulgation de soi se donne pleinement comme une École philosophique. Introduction de l'homme dans le réel. Prise de conscience. Révélation. Indicible "mystique" du coup reçu et du coup donné, qui éclairent la vie d'une toute autre lumière. Le corps guide de l'esprit, telle est la philosophie du voyou." Raphaël et Olivier Saint-Vincent, Manifeste du philosophe-voyou
1 note
·
View note
Text
Corrigé
L'évolution de la politique * Répond aux questions suivantes
- Lieu de la première expérience de démocratie La cité-état d’Athènes - Siècle de la fondation de la cité d’Athènes 8eme siècle avant Jésus Christ - Personne qui a écrit la première tentative de lois à l’Antiquité Dracon, un législateur grec - Siècle de la première tentative de lois 7eme siècle avant Jésus Christ
** Comment appelle-t-on le régime politique dans lequel le pouvoir appartient à un groupe restreint ? C’est une oligarchie
*** Peut-on dire que tous les Athéniens sont égaux ? Non, ils ne sont pas tous égaux considérant que seuls les hommes nés à Athènes sont considérés des citoyens et ont le droit de prendre part aux décisions pour la citée.
Mise en place de la démocratie * Comment les places politiques d’importance sont-elles octroyées ? Par vote ou par tirage au sort
*** Quelle est la différence entre l’oligarchie et la démocratie à Athènes ? Grace à la démocratie tous les citoyens athéniens peuvent participer aux décisions politiques. Contrairement à l’oligarchie qui permet seulement à un petit groupe de prendre ces décisions. La institutions politiques athéniennes
** Remplit ce tableau sur les taches de chaque division du pouvoir
Pouvoir législatif : L’adoption des lois Pouvoir exécutif : L’exécution des lois Pouvoir judicaire : Faire respecter la loi et juger les criminels
* Quel pouvoir les héliastes possède-t-ils ? A) Pouvoir Législatif B) Pouvoir judiciaire C) Pouvoir exécutif
B) pouvoir judiciaire
* Combien d’Archontes sont choisis ? 9 Riches citoyens portés volontaires sont choisis ** De quelle institution les citoyens font-ils tous partie ? L’ecclésia
Les citoyens athéniens
** A) Quels sont les critères pour être considéré un citoyen ? Il faut être un homme, avoir fait son service militaire et être né de parents athéniens.
** B) Comment pouvaient-ils être considérés athéniens ? Toutes les générations avant eux devaient être nées à Athènes.
*** Pourquoi est-ce que certains citoyens n’exercent pas leur droit de vote à l’ecclésia ? Aller voter à l’ecclésia environ 40 fois par année est un loisir que seuls les riches peuvent se permettre. En effet, les citoyens pauvres n’ont pas le temps pour la politique car ils doivent travailler et remplir leurs devoirs (faire leur service militaire et payer leurs impôts).
Les femmes dans la Grèce antique
** Quelle est la différence entre une femme métèque et une femme de citoyenne ?
Les femmes de citoyenne sortent de leur maison seulement pour des occasions spéciales alors que les femmes métèques peuvent voyager, travailler et posséder des commerces.
* Quelles sortent de tâches sont principalement assignées aux femmes esclaves ? Elles s’occupent des tâches ménagères et des enfants.
Les enfants de citoyens
* Où est-ce que les enfants sont éduqués jusqu’à l'âge de sept ans ? C’est au gynécée qu'ils sont éduqués
** Dans quel but les garçons reçoivent-ils une éducation si riche ? Afin de devenir de bons citoyens
** Pourquoi les métèques et les esclaves n’avaient-ils pas le droit à une bonne éducation comme les hommes de citoyens ? Car ils ne seront jamais citoyens et n’auront donc jamais la responsabilité d’un citoyen.
Les métèques
** Comment est-ce que les métèques contribuent à l’économie ?
La plupart sont des artisans et commerçants et ils sont obligés de payer des taxes et impôts
*** Quelle sont les différences entre les métèques et les citoyens ? Aucun métèque ne peut acheter ou posséder une terre ou une maison. Ils n'ont aucun droit politique dans la société athénienne. * Quels travails pratiquent souvent les métèques ? Ils sont souvent marchands ou artisans.
Les esclaves
**1. Quelles sont les origines les plus fréquentes des esclaves athéniens ?
Ils sont soit prisonniers de guerre, soit enfants d’esclave
*2. Quel rôle les esclaves ont-ils dans la société ?
Les esclaves sont considérés comme des possessions, ils font des durs travaux manuels demandant beaucoup de force.
***3. Si un esclave se fait affranchir, pourquoi ne sera t’il jamais considéré citoyen ?
En se faisant affranchir, ils deviennent métèques et comme tous les autres métèques, ils n’ont pas la possibilité de devenir Athéniens.
Les lieux importants à Athènes et en Grèce antique
* Coche si l’énoncé s’applique à l’agora, le Pnyx ou l’acropole
C’est là que l’ecclésia se rassemble
Pnyx C’est la partie haute et fortifiée des villes
Acropole On y retrouve le marché et les édifices publiques
Agora On y retrouve le parthénon
Acropole
* Quelle est la cité rivale d'Athènes C’est Sparte qui est la cité rivale d’Athènes
*** À l’aide du texte sur les lieux importants mais aussi de celui sur les esclaves, d’où pensez-vous que les esclaves de guerre viennent en grande majorité ? La plupart viennent de Sparte
0 notes
Text
Entretien Jean Cau Part 2
Toutes les décadences sont maternoïdes, maternelles, féminines, féminoïstes et les mères sont impuissantes à empêcher les enfants de dévaster la maison. Les révolutions sont de gigantesques explosions infantiles et féministes: on saccage la maison, on s'empiffre de confitures, on joue au chef. C'est pareil à chaque révolution: ça commence par une fête lyrique, une fête enfantine, féminine, et puis revient toujours le père. Il s'appelle Bonaparte, Hitler, Staline, de Gaulle, Franco ou Pinochet. Demain, on assistera une fois de plus à un retour offensif des pères et de deux choses l'une: ou bien ils viendront de l'intérieur et ce seront des despotes ou des ordres que nous nous imposerons nous-mêmes ou ils parleront chinois. Ce serait tout de même assez emmerdant d'avoir joué la comédie de la liberté infantile pour se retrouver avec des papas - Qui est responsable? - La démocratie évidemment qui est incapable de manipuler les sociétés industrielles. D'abord la démocratie est toute récente: elle a cent ans. Ensuite, rien ne prouve que la démocratie, importée d'Angleterre comme le whisky et les corn-flakes, soit le régime idéal pour de vieux pays césariens comme l'Allemagne, comme la France, comme l'Italie ou l'Espagne. Cette idéologie anglaise n'est pas forcément une panacée pour les autres peuples. La démocratie politique n'était possible que lorsque la société ne l'était pas. Lorsque vous aviez une Eglise hiérarchisée avec son Pape infaillible, ses cardinaux violets, ses évêques rouges, ses curés noirs, avec sa discipline implacable à l'intérieur des villages, des écoles et de la famille sur laquelle régnait le père, bref lorsque l'image sociale du père était intacte et forte, la démocratie politique était possible. Mais quand la démocratie politique prétend se répandre, à la manière qu'on répand des eaux, dans le corps social, c'est fichu. Vous ne pouvez pas introduire la démocratie au lycée, dans la famille, dans les classes maternelles. La démocratie n'est possible que lorsqu'elle n'existe pas. Dès qu'elle existe et va vers sa logique absolue, elle débouche sur l'anarchie et scelle la mort de la société qui en est atteinte. Rien n'est démocrate: un corps n'est pas démocrate, la nature n'est pas démocrate, une cellule n'est pas démocrate. Une idée, un idéal ou une aspiration peut être démocrate mais une réalité dans sa vérité quotidienne, non. Ou tout se défait et tout finit par exploser. C'est ce qui est en train de nous arriver: nous mourrons de logique. L'Eglise par exemple se meurt de logique. Elle a pu vivre aussi longtemps qu'elle répandait le message évangélique en rendant à César ce qui lui appartenait et à Dieu ce qui lui appartenait. C'est-à-dire, forcément, au prix d'une certaine hypocrisie qu'impliquent la force des choses et la cohésion des sociétés. - C'est la démocratie qui à tué Dieu? - La Révolution française plus exactement. C'est au XVIIIième siècle que s'est produite la chute, quand des esprits forts ont décidé de se passer de Dieu et ont sorti la Raison du placard. La Raison a servi le temps qu'elle a pu, alors on a découvert l'Histoire, puis le Socialisme. Tous avatars laïcs et mondains de Dieu. Aucun des grands témoins du XIXième siècle, Auguste Comte, Michelet, Marx, n'a douté un seul instant de l'Histoire. Tous ont cru que l'Histoire allait désacraliser complètement l'humanité et qu'on pourrait danser la danse du scalp sur le cadavre de Dieu. Et voilà qu'on s'aperçoit seulement que ce n'était pas si simple et que les sociétés qui ont perdu le sens du sacré s'interrogent sur leur raison d'être. Faute de réponse, elles ne savent plus comment fonder la morale et légitimer l'ordre. On a voulu remplacer Dieu par d'autres totalités mais sans transcendance. On a d'abord voulu substituer à Dieu une totalité immanente: la Raison. Ensuite, on a trouvé une justification de l'aventure humaine dans ce qu'on a appelé la rationalité de l'Histoire. Avec la Grande Guerre et surtout la Deuxième Guerre mondiale et l'apparition du stalinisme, du nazisme, des fascismes, etc. la rationalité et le progrès de l'Histoire tels que les avaient imaginés les idéologues du XIXième siècle en ont pris un rude coup. La dernière utopie, c'est le socialisme, une espèce d'harmonie économique, humaniste, culturelle et patati et patata, qui subira le sort de toutes les utopies: elle basculera dans je ne sais trop quoi. C'est toute la question: sur quoi va basculer la mort des utopies? - La Révolution française a pourtant été inspirée par des idées nourries de morale chrétienne? - Naturellement. Tout s'emboîte et se déboîte parfaitement, comme dans ces poupées gigognes russes; on est passé de Jésus à Rousseau puis aux idéologues du XIXième siècle et aujourd'hui à Georges Marchais, François Mitterrand, qui ne sont rien d'autre que des chrétiens déviés. C'est l'éternelle utopie humanitariste qui se maintient à travers eux. A cette différence que pendant des siècles, le christianisme avait vécu merveilleusement sa contradiction. Il avait su être l'idéologie, la religion, le discours-alibi de l'Occident. On allait aux Indes occidentales, en Afrique ou en Asie avec un alibi inattaquable. Le christianisme a été la bonne conscience de l'Occident jusqu'au jour où il a voulu coïncider avec l'acte, que Dieu et César soient un seul et même homme. Cortez était bardé de fer pour aller porter la croix au Mexique. Quelle croix voulez-vous que l'on porte encore quelque part? Elle est en miettes, la croix! Et si certains en portent encore les restes, c'est pieds nus, en gémissant que l'Occident a été coupable de les coloniser, de les dépersonnaliser, de leur ôter leur identité. La vocation impériale de l'Occident était étroitement liée au christianisme. Sitôt que le christianisme a commencé à s'assécher, nos justifications se sont émiettées. En plus, nous avions des idéologies républicaines, démocrates, etc., dont nous avons voulu vivre les vérités et les peuples coloniaux nous ont pris au mot: “Puisque nous sommes tous républicains, libres, égaux, frères, socialistes, etc., au revoir messieurs! Voici votre casque colonial et vos révérends pères et bonjour chez vous! ”. Du jour où les bourgeoisies marchandes ont fait de l'argent le bien suprême, le monde est devenu une sorte de souk où toutes les valeurs sont pesées au poids de l'or. L'avènement du mercantilisme a répandu une sorte de fureur de posséder le monde au sens matériel du mot et a éclipsé une vision plus exigeante, plus élitiste, plus héroïque, plus difficile de la vie. Avant nous, Rome et Athènes et d'autres civilisations encore avaient connu ce phénomène lié à l'abandon des anciennes valeurs. - Chaque civilisation porte-t-elle à sa naissance les germes de sa destruction? - En tout cas, elle semble se comporter comme un organisme vivant. On dirait qu'elle a une enfance, une adolescence, une maturité et une sénescence. La sénescence fait parfois illusion parce que rien n'est plus proche du gâtisme que l'infantilisme. Les vieillards sont souvent de grands enfants: ils mangent des bonbons, ils déconnent, ils regardent les petites filles au trou de 1a serrure. D'où l'illusion qu'on nourrit sur notre société: “Regardez la jeunesse! Regardez les enfants!”. C'est faux: une civilisation est forte non pas quand elle adore ses enfants mais lorsqu'elles honorent ses anciens. De Moïse au général de Gaulle, ça s'est vérifié cent fois: c'est quand les patriarches marchent à sa tête qu'un peuple est fort, pas quand les enfants cassent la vaisselle. Ajoutez à cela qu'on ne fait plus la guerre. La guerre redistribuait les cartes, nettoyait les valeurs, saignait les peuples comme au XVIIième siècle on saignait les corps trop chargés de venaisons. Dans cette paix continuée, nous sommes obligés d'accumuler des forces énormes, des arsenaux atomiques. Aux Etats-Unis, en Union Soviétique, en France, en Chine, en Angleterre et, demain, en Inde, en Israël et un peu partout. Des forces si terribles qu'on n'ose plus les employer et que les peuples ne peuvent plus faire craquer les corsets, faire fuser comme naguère leur volonté de puissance. Cette paix armée dans laquelle nous vivons ne permet pas de bouger un pion sans risquer de faire sauter la planète. Autrefois, les Prussiens et les Français pouvaient s'expliquer les armes à la main; c'est devenu extrêmement difficile sans déclencher le feu nucléaire qui anéantirait tout. La violence comprimée à l'intérieur des nations, des collectivités des sociétés, des villes mêmes, explose en guerre intérieure, en prise d'otages, en meurtres, en attaques à main armée. L'épée ronge le fourreau. Notre violence patine sur place, se dévore elle-même. La violence c'est une guerre intérieure que nous nous menons à nous-mêmes parce que nous ne pouvons pas la faire l'extérieur. D'où l'énorme, la prodigieuse violence américaine qui n'arrive pas à s'exporter. - Comment extirper le mal, autrement dit comment en sortir? - Je n'en sais rien. Je crois que nous allons vers une crise économique qui va nous faire beaucoup de bien et que j'appelle de tous mes vœux. Si nous traversons une situation difficile, tragique, peut-être perdrons-nous notre graisse et recouvrerons-nous, en même temps que nos muscles, nos sains égoïsmes. Car ce qui motivera une réaction, ce sera comme toujours l'égoïsme. Si les Occidentaux étaient sensibles aux affronts politiques, il y a longtemps qu'ils auraient réagi mais le jour où ils seront touchés en un point humblement sensible peut-être appelleront-ils la violence des chefs et même des héros. Jean Cau
2 notes
·
View notes
Note
Rome, Athenes, Reykjavik, Naples
Rome : Rome antique ou Grèce antique ? J’ai une grosse préférence pour Rome
Athènes : Mythe grecque préféré ? Thésée et le Minotaure, et tout ce qui se rapporte à l’histoire de Dionysos
Reykjavik : Est-ce que les gens ont des difficultés à prononcer ton nom quand ils te rencontrent pour la première fois ? non
Naples : Si tu pouvais aller n’importe où dans le monde, où irais-tu et pour combien de temps ? je partirais pour plusieurs semaines en Allemagne, dans les pays baltes et en Russie
Merci ! :)
2 notes
·
View notes