#Nos Héros sont Morts ce Soir
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Samedi, 24 juin, 2023 - 13:20
Je lance un appel aux citoyens de Russie, au personnel des forces armées, aux forces de l'ordre et aux services spéciaux, aux soldats et aux commandants qui se battent actuellement sur leurs positions de combat, repoussant les attaques de l'ennemi et le faisant héroïquement - je sais, j'ai encore parlé à tous les commandants ce soir. Je m'adresse également à ceux qui ont été entraînés dans cette aventure criminelle et poussés sur la voie du crime le plus grave, la mutinerie armée, par la tromperie ou la menace.
La Russie mène aujourd'hui une bataille difficile pour son avenir, repoussant l'agression des néo-nazis et de leurs maîtres. La quasi-totalité de la machine militaire, économique et d'information de l'Occident est dirigée contre nous. Nous nous battons pour la vie et la sécurité de notre peuple, pour notre souveraineté et notre indépendance. Pour le droit d'être et de rester la Russie, un État à l'histoire millénaire. Cette bataille, où se joue le destin de notre peuple, exige l'unité de toutes les forces, l'unité, la consolidation et la responsabilité. Tout ce qui nous affaiblit, toute forme de discorde, que nos ennemis extérieurs peuvent utiliser et utilisent pour nous miner de l'intérieur, doit être mise de côté.
C'est pourquoi les actions qui divisent notre unité sont, par essence, une apostasie de notre peuple, de nos compagnons d'armes qui se battent actuellement sur la ligne de front. C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple. C'est exactement le coup qui a été porté à la Russie en 1917, lorsque le pays a combattu pendant la Première Guerre mondiale. Mais la victoire lui a été volée. Les intrigues, les querelles, la politique politicienne dans le dos de l'armée et du peuple ont provoqué le plus grand choc, la destruction de l'armée et la désintégration de l'État, la perte de vastes territoires. Le résultat fut la tragédie de la guerre civile.
Les Russes ont tué les Russes, les frères ont tué leurs frères, tandis que les gains des mercenaires ont été récoltés par toutes sortes d'aventuriers politiques et de puissances étrangères qui divisaient le pays et le déchiraient.
Nous ne permettrons pas que cela se reproduise. Nous protégerons notre peuple et notre État de toute menace. Y compris la trahison interne. Et ce à quoi nous avons été confrontés est précisément une trahison. Des ambitions démesurées et des intérêts particuliers ont conduit à la trahison. La trahison de leur pays, de leur peuple et de la cause pour laquelle les combattants et les commandants de Wagner se sont battus et sont morts aux côtés de nos autres unités. Les héros qui ont libéré Soledar et Artemovsk, les villes et les villages du Donbass, ont combattu et donné leur vie pour la Novorossiya, pour l'unité du monde russe. Leur nom et leur gloire ont également été trahis par ceux qui tentent d'organiser la rébellion, poussant le pays vers l'anarchie et le fratricide. Vers la défaite, finalement, et la capitulation.
Je le répète, toute agitation interne est une menace mortelle pour notre statut d'État, pour nous en tant que nation. C'est un coup porté à la Russie, à notre peuple. Et nos actions pour défendre la patrie contre une telle menace seront difficiles. Tous ceux qui ont délibérément choisi la voie de la trahison, qui ont préparé une insurrection armée, qui ont choisi la voie du chantage et des méthodes terroristes, subiront un châtiment inévitable, répondront à la fois devant la loi et devant notre peuple.
Les forces armées et d'autres organismes gouvernementaux ont reçu les ordres nécessaires et des mesures antiterroristes supplémentaires sont mises en place à Moscou, dans la région de Moscou et dans un certain nombre d'autres régions. Des efforts déterminés seront également déployés pour stabiliser la situation à Rostov-sur-le-Don. Elle reste complexe, le travail des autorités civiles et militaires étant effectivement bloqué.
En tant que président de la Russie et commandant en chef, en tant que citoyen de la Russie, je ferai tout mon possible pour défendre le pays, pour protéger l'ordre constitutionnel, la vie, la sécurité et la liberté de ses citoyens.
Ceux qui ont organisé et préparé le soulèvement militaire, qui ont levé les armes contre leurs compagnons d'armes, ont trahi la Russie. Ils devront en répondre. Et j'exhorte ceux qui sont entraînés dans ce crime à ne pas commettre l'erreur unique, fatale et tragique, à faire le seul bon choix : cesser de participer à des actions criminelles.
Je suis convaincu que nous préserverons et défendrons ce qui nous est cher et sacré, et qu'ensemble avec notre patrie, nous surmonterons toutes les épreuves, nous deviendrons encore plus forts.
TEXTE INTÉGRAL DU DISCOURS DU PRÉSIDENT VLADIMIR POUTINE AUX CITOYENS RUSSES.
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🏅🇫🇷🎖[L'histoire oubliée d'Albert Roche, le soldat français le plus décoré de la Première Guerre mondiale !]🎖🇫🇷🏅
Albert Roche est un véritable héros, un soldat modèle et un exemple de dévouement à sa patrie : réformé puis finalement engagé volontaire, blessé à neuf reprises au combat, déployé lors de la bataille du Chemin des Dames, il va capturer près de 1200 soldats allemands pendant la guerre ! Surnommé « le premier soldat de France » par le maréchal Ferdinand Foch, chef des forces alliées à l'Ouest, Albert est le soldat français le plus décoré de la Première Guerre mondiale ! Pourtant, il est aujourd'hui totalement oublié ⬇️⬇️
Albert naît le 5 mars 1895 à Réauville (Drôme) dans une famille de cultivateurs. À 19 ans, il se porte volontaire pour la guerre, à l’été 1914. De nature chétive (il ne mesure 1m58), il est immédiatement renvoyé de l'armée. Peu importe : Albert sera soldat, il se l'est juré ! Il se présente de lui-même au 30e bataillon de chasseurs à Grenoble, où il est finalement jugé apte au service.
🎖 Après un entraînement difficile et peu apprécié de ses supérieurs, Roche sait qu'il ne sera jamais envoyé au front. Il décide de déserter et se laisser attraper sciemment : les déserteurs sont invariablement envoyés au front comme punition ! Devant l’officier qui lui demande les raisons de sa désertion, il tient ce discours : « Les mauvais soldats, on les expédie là-haut [au front], et moi je veux aller où l’on se bat. »
🎖 Il est muté au 27e bataillon de chasseurs alpins, combattant dans les Vosges. Ils sont surnommés les « diables bleus » par les Allemands à cause de leur pugnacité au combat dans leurs uniformes bleu nuit. Et la légende de Roche va débuter presque immédiatement. Un soir d’été 1915, un capitaine se présente dans sa section et demande 15 volontaires pour aller réduire un nid de mitrailleuses ennemi. Albert Roche se lève et se porte volontaire en demandant d’y aller avec seulement deux camarades, ce que l'officier accepte.
🎖 Roche, armé d’un revolver et de quelques grenades, s’approche de la tranchée allemande sans faire le moindre bruit : il fait exploser un poêle avec l'une des grenades, tuant plusieurs soldats ennemis. Effrayés, les autres soldats jettent leurs armes à terre ! Roche descend dans la tranchée, fait aligner les huit soldats allemands et leur intime de prendre la direction de la ligne française ... en récupérant les mitrailleuses au passage !
🎖 Ce type d'opérations, Roche va le répéter des dizaines de fois pendant la guerre ! Ses officiers prennent l'habitude de lui laisser toute latitude. Alors Roche disparait, seul ou avec quelques camarades. Et revient avec des prisonniers. À CHACUNE DE SES SORTIES NOCTURNES !
🎖 Toutes ces actions lui valent bientôt les honneurs et le grade de soldat de 1ère classe le 15 octobre 1915. Fin 1915, il réalise un exploit qui le fait entrer dans l'Histoire, alors que l’artillerie allemande dévaste sa tranchée : il ramasse et installe les fusils de ses camarades morts, et les actionne tous, tour à tour, suffisamment rapidement pour que les Allemands, qui attaquaient, se replient, persuadés que les Français n’ont pas été tués par le feu roulant ! Roche vient de sauver des milliers de vies françaises en conservant la tranchée !!!
🎖 Mais la chance le quitte parfois : Roche est notamment capturé avec son lieutenant qui l'accompagne dans l'une de ses balades nocturnes ! Mais Roche n'est pas impressionné : il se saisit du pistolet de l’officier allemand qui l’interroge, l’abat à bout portant et charge son lieutenant sur ses épaules. Sortant de l’abri, il prend totalement à dépourvu les soldats allemands de la tranchée et les fait tous avancer. Roche retourne aux lignes françaises, l'officier sur l'épaule ... et 42 Allemands prisonniers !
🎖 En 1917, durant la bataille du Chemin des Dames, Roche brille encore : alors qu'une attaque française est repoussée, le chasseur Roche se précipite dans le no man’s land. Il va ramper près de six heures pour atteindre son capitaine, blessé. Les deux hommes mettent quatre heures pour rentrer sous les tirs allemands. Mais Roche, lorsque l’officier est évacué sur des brancards, s’effondre de sommeil dans un trou d’obus. Une patrouille le découvre : il est considéré comme déserteur ! C'est le peloton qui l'attend !
🎖 Roche est envoyé en prison. Au petit matin, alors que les hommes du peloton d’exécution se préparent, une estafette arrive : le capitaine a repris ses esprits et le propose pour la médaille militaire ! Son témoignage disculpe ainsi Roche, qui est innocenté. Et le 3 septembre 1918, Albert Roche reçoit la Légion d’honneur pour héroïsme.
🎖 Le 27 novembre 1918, Strasbourg accueille le maréchal Foch, qui présente Albert Roche au balcon de l’hôtel de ville : « Alsaciens, je vous présente votre libérateur Albert Roche. C'est le premier soldat de France ! [...] Il a fait tout cela, et il n’a pas le moindre galon de laine ! ». Roche est ensuite l'un des huit Braves qui portent le cercueil du Soldat Inconnu vers l’Arc de Triomphe en 1920 puis assiste aux obsèques de French, le commandant du corps expéditionnaire britannique durant la guerre ... pour finir attablé avec le roi George V !
🎖 Libéré en 1925, Roche devient pompier à la poudrière de Sorgues, près d’Avignon. Mais le 13 avril 1939, alors qu’il descend de l’autobus, il est renversé par une voiture. Son état est si grave qu’il est transporté à l’hôpital où il décède le lendemain, à l’âge de 44 ans.
🎖 Roche recevra pendant la guerre les plus hautes distinctions : officier de la Légion d’honneur, médaille militaire, croix de guerre 1914-1918 avec palme de bronze, quatre citations à l’ordre de l’armée, insigne des blessés militaires pour ses neufs blessures, médaille commémorative de la Victoire, médaille interalliée, croix du combattant et croix du combattant volontaire 1914-1918. Ce qui fait de lui le soldat français le plus décoré de toute la guerre !
🎖 Aujourd’hui, seul un monument dans sa ville natale célèbre Albert Séverin Roche en tant que soldat, et sa tombe est toujours visible au cimetière Saint-Véran d’Avignon. Il a autrement presque disparu de nos mémoires.
🎖 Source : histogames.com
Gloire à nos héros 1🇫🇷
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OR DONC. *claps hands* La BO de Kaamelott Premier Volet. Petit regard post-film.
Lire la liste de morceaux avant et après avoir vu le film, ça me rappelle quand un livre Harry Potter sortait et que je commençais par aller voir la table des matières : les titres de chapitres sans contexte, les mots et les noms inconnus, c’était pas vraiment du spoiler étant donné que je ne comprenais pas grand-chose. Une fois le livre fini, forcément, c’était “Aaaah, bon sang mais c’est bien sûr” et on voyait ces mots d’un autre œil :D C’est ce que je fais ici.
Comme non seulement je n’ai pas la science infuse mais qu’en plus j’ai une fâcheuse tendance à louper des trucs, je risque de beaucoup demander “et vous, vous avez compris quoi?”
Déjà, la musique est superbe. Ça brille, c’est profond, c’est narquois, c’est épique, et il y a des côtés Star Wars ou Le Seigneur des anneaux sans copie ni clin d’œil appuyé. J’ai adoré et il me tarde de pouvoir décortiquer les thèmes avec le contexte avec des petites impressions de temps en temps (histoire de me les rappeler plus tard).
A propos de contexte, voyons la liste morceau par morceau:
1. Abordage en Mer Rouge
La musique du teaser, super build-up, et mine de rien ça rappelle où l’action se passe. Et quand !! On a une date :D C’est en 434, donc.
LES CORS AU TOUT DÉBUT. Je les attendais si fort au cinéma et ça a fait TELLEMENT de bien 😭
2. Le Péché de Lancelot
Quel est le péché de Lancelot, d’abord? D’avoir abusé du pouvoir qu’Arthur lui a confié? De ne pas avoir “péché”, justement, avec Mevanwi? (je suis d’avis qu’il ne l’a jamais touchée - parallèle avec Arthur et Guenièvre, peut-être pour presque les mêmes raisons! - et que c’est pour ça qu’elle n’a pas de descendant.) D’avoir livré le Royaume de Logres aux mercenaires saxons?
Quoi qu’il en soit, on sent bien la mélancolie de Lancelot, la dépression qui le guette. Ce n’est pas un tyran qui profite, c’est un tyran triste qui gueule sur ses sous-fifres qu’il traite avec bien moins de patience qu’Arthur.
3. Sept Jours de Marche
Quarto et ses deux Wisigoths dans le désert à la recherche du gars à qui il avait vendu Arthur. Au passage, la discussion sur les godasses entre les deux rigolos c’est vraiment du pur Kaamelott et c’est parfait.
4. Le Wadi
Un wadi c’est un oued, un cours d’eau d’Afrique du Nord, et l’image qu’on a dans le film (le moment où Algazar va chercher Arthur chez Damian le Sassanide) c’était pas forcément celle que j’en avais, mais bon - Arthuuuuur ;___; Les quelques notes du thème du Livre V pour suggérer son personnage m’ont descendue.
5. L’Augure de Fraganan
Franagan, c’est la sœur de Leodagan ! Le nombre de personnages dont on découvre une sœur, un frère, et qui disent “ben ouais, je l’avais juste pas dit” - mdr monsieur Astier, ce serait pas un petit message aux fans? :P Super personnage, cela dit, j’ai bien aimé. Et sa dynamique avec son frère et sa belle-sœur était chouette.
6. Hydromancie
Continuation de la scène avec Franagan où Elias la backup sur l’hydromancie. Et elle a raison - le roi Arthur (enfin, “le fils Pendragon”) va bien revenir au Royaume de Logres.
7. Sous la Bretagne
Mes émotions ;___; Le tavernier qui revient sur les ruines de sa taverne, où on a passé tant d’heures avec Perceval et Karadoc, qui était le nœud de tout ce qui concernait le petit peuple, la vie quotidienne, les paris à la con, tout ça. Mais la mélodie et le rythme changent quand on se rend compte qu’il y a une trappe qui permet d’accéder aux souterrains que Karadoc et Perceval font creuser depuis 10 ans ! Et mine de rien, ce morceau (si je ne me goure pas trop c’est un de ceux qu’on entend dans la bande-annonce), il claque. Même si les deux couillons restent nos deux couillons, ils ont quand même droit à de la dignité à travers la musique (donc la narration) et ça c’est super.
En plus le morceau en lui-même a un petit côté Lac des cygnes dans les premières secondes (les cinq notes vers 0:12) et j’aime beaucoup ce genre de musique qui commence tout doux et prend de l’envergure. En plus avec les cordes qui arrivent au changement de rythme, accompagnées ensuite par les cuivres et les percussions pour montrer que ces gars, THEY MEAN BUSINESS, c’est génial 💜💜💜
8. Les Héros de la Résistance
On continue avec le thème des souterrains et de la Résistance (dirigée par Perceval et Karadoc.
9. Merlin le Cartographe
OK, là la musique s’ouvre et prend de l’ampleur. Vous devriez écouter Merlin quand il vous dit qu’il faut cartographier les souterrains, les gars ! En même temps, les cartes ça n’a jamais été le fort de Perceval (ou Karadoc)...
10. Marche Aquitaine
Sans doute mon morceau préféré. Je l’ai eu dans la tête on et off depuis le film mardi soir ^^ Il va tellement bien au Duc! Pour celleux qui connaissent Carmen, je lui trouve un petit côté “La garde montante”, militaire mais avec de la fantaisie, des jolis violons, des clarinettes et des clochettes. Et ce qui me tue, c’est que c’est une marche (“Musique au rythme régulièrement cadencé, permettant de régler ou d'accompagner le déplacement d'un cortège lors d'une procession, d'un défilé ou d'une parade”, dixit le Wiktionnaire), mais mine de rien si je me plante pas ça illustre aussi une marche - celle du Duc et d’Arthur à travers l’Aquitaine, vers Gaunes :D GIMME ALL THE PUNS PLEASE
11. Furadja !
Alors. Personnellement, les flashbacks je les ai trouvés esthétiquement très plaisants, les couleurs chaudes sont magnifiques et les costumes superbes, mais ils m’ont bien, bien perdue. On manque cruellement de contexte. Qui est Furadja? Une cheffe locale? (politique, religieuse, les deux?) Visiblement elle a du pouvoir, puisque les deux officiers romains qui supervisent Arthur et ses jeunes collègues obéissent (en râlant, mais tout de même) à ses ordres. Et qui est-elle envers Shedda? Est-ce que Shedda est son esclave, sa fille, sa pupille, sa future successeuse?
En tout cas, le dépaysement sonore est complet. On sait qu’on est dans un univers différent aux premières secondes rien qu’aux instruments. BTW, la Maurétanie césarienne correspond à une zone géographique à cheval entre le Maroc de l’est et l’ouest de l’Algérie.
12. Une Clairière près de Gaunes
...où la nouvelle garde des Chevaliers a installé une nouvelle Table Ronde 💜 La musique les traite avec tendresse, même si on peut sourire, parce que dans leur genre ils font autant bras cassés que la Résistance en souterrain (mais ils essayent, aussi !!). Et on en parle, des nouveaux chevaliers? Bédivère! Lucan (le Bouteiller dans la légende arthurienne, Chevalier Seiche ici), qui est effectivement un frère de Bédivère! Gareth, frère de Gauvain et fils de Loth et d’Anna d’Orcanie! A un moment Astier va nous dropper Galahad (et Mordred) sur le coin du museau et ça va faire bizarre XD
13. Une Attaque Burgonde
Vous les aviez vus venir (à Kaamelott), les Burgondes? Ben pas moi! Je pensais qu’on allait chez eux, pas l’inverse - mais j’avais oublié que le Roi Burgonde essayait régulièrement d’envahir le Royaume de Logres. “Artooouur! La guerre est une illusion! ...Artooouuur! La guerre est un salsifis!” ...never change, dude.
14. L’Intrigante à Bouclettes
Mevanwi, of course. Avec des coups de cloches qui font penser au glas. Au passage, je note que “intrigante à bouclettes” c’est le MEILLEUR terme pour décrire Mevanwi et que le Jurisconsulte traite Lancelot de “gros (/vieux?) lézard tout moisi” et c’est tellement parfait :P Les méchants ont de chouettes répliques, hein ?
15. La Nouvelle Table Ronde
Comme la clairière, c’est doux, timide, hésitant, comme les premiers pas d’Arthur vers son rôle de roi. Parce que oui, elle ne paye pas de mine, cette table ronde, mais qu’elle est touchante. Pour moi on peut placer les personnages de Kaamelott sur une échelle de “is trying” à “gives no fuck/a arrêté de give des fucks” et Arthur est toujours touché par la première catégorie même quand il tombe dans la deuxième.
Et le scare chord quand les Saxons débarquent, ça fait très très penser à un mélange de cartoon Tex Avery et le sketch “The Spanish Inquisition” des Monty Python :D
16. Les Jeunes Aventuriers
Okay, j’avoue, le jeune moustachu qui se la joue résistant en braillant qu’il veut résister je lui trouve un peu une tête à claques. ‘Tit peu. Mais c’est logique, c’est son défaut personnel :P
17. Léodagan et l’Arsenal
Stop the presses, c’est la scène romantique ultime. (ok, je déconne, mais pas tant que ça, en fait.) Leodagan qui retrouve des armes de jet en mode 🥺 c’est émouvant et tellement parfait ^^
18. Les Ravins de la Mort
Les retrouvailles Arthur & Perceval ;____; La musique est toute douce, on sent vraiment l’émotion de Perceval et des autres qui se rendent compte que c’est Arthur, là, devant eux, dans la cage. Le thème de la résistance revient faire un clin d’œil, mais dans l’ensemble ça reste solennel et plein d’émotion.
19. Mevanwi aux Geôles
Who comes to gloat? Mevanwi! Et récupérer ses filles dans le plus grand des calmes (filles qui refusent tout net, bravo les petites). Je peux pas m’empêcher de penser que la cloche qu’on entend ici et dans “L’intrigante à bouclettes” est du foreshadowing.
20. Le Talent de Iagu
...est visiblement d’être un pickpocket tout à fait efficace! Man after my own heart :D Iagu chope les clés de la cage à un sbire de Mevanwi et permet de libérer le roi. Good for you, dude 👍
21. Kolaig l’Étrangleur
Kolaig (et sans déconner, j’ai compris “collègue” la première fois) s’est donné comme noble tâche de courtiser Guenièvre et de la libérer de la tour où l’a enfermée Lancelot. Et comme on est dans Kaamelott, l’amour courtois c’est une jolie idée en théorie mais un peu merdique en pratique, et le Kolaig en fait les frais. Manque de motivation pour grimper à la tour, même si ça ferait plaisir à Guenièvre (qui à force n’y croit plus vraiment, mais ça fait passer le temps).
22. L’Épaule de Shedda
Ça commence par un flashback d’une douceur 💜💜💜 Un peu amère, parce que l’épaule de Shedda est abîmée et qu’on se rend compte qu’elle est battue. On revient au “présent” avec la cloche et le thème de la résistance, et si je me souviens bien c’est le moment où Arthur monte les escaliers pour demander à Guenièvre si elle veut être libérée (et tant pis pour le boulet qui essaye de grimper aux racines et qui n’y arrive pas, y a plus le temps!).
23. Robobrole !
“Robobrole” c’est un de ces jeux du Pays de Galles dont Perceval (et son frère Lamorak!) ont le secret, et j’avoue que je suis un peu déçue qu’Arthur ne sache pas y jouer, étant donné qu’on sait qu’il connaît des jeux gallois! C’est très court, juste l’ouverture façon cuivres qui claquent, l’entrée des gladiateurs/le début du match de Quidditch, juste avant le gros bordel.
24. Excalibur Morte
Arthur retirant Excalibur du rocher - une nouvelle fois. On retient toustes son souffle ^^ Mais cette fois, elle s’enflamme, puis elle s’éteint. Ma théorie? Arthur ne croit plus suffisamment à sa tâche, à son rôle et en lui-même. Il faudra qu’il fasse un travail sur lui-même, qu’il se remette psychiquement de sa dépression et de sa tentative de suicide, pour qu’Excalibur retrouve sa couleur d’origine.
25. Arthur et les Musiciens
Là c’est marrant, parce que dans cette scène/ce morceau (Arthur qui a un moment “Eurêka” en regardant jouer les musiciens burgondes - en fait ils sont bons en musique, donc ils sont capables d’opérer en rythme!), on a un mélange de musique diégétique (à l’intérieur de la narration, donc ce que jouent les musiciens à l’écran) mélangée à de la musique extradiégétique (à l’extérieur de la narration, les cordes qui soulignent ce qu’Arthur pense à ce moment). Et puis il est sympa, ce morceau. Petit côté hippie des années 1970.
26. La Martyre
La martyre, c’est Shedda, qu’Arthur découvre blessée et battue dans les flashbacks. Je ne sais pas quel instrument est utilisé ici, mais c’est le même que dans “Furadja !” et c’est cool, parce que ça te place immédiatement dans un autre temps et un autre lieu. Et on sent, à la fin du morceau, que ça ne va pas bien finir, cette histoire...
27. Arthur à la Tour
Look, I’m basic. Donnez-moi un morceau au piano solo et je suis aux anges. Et “Arthur à la Tour”... C’est délicat, c’est doux, c’est grave, on sent le poids des années de complicité et d’intimité émotionnelle avec Guenièvre, pour qui il a fini par ressentir de la tendresse, et pourquoi pas plus? Cette scène, mes aïeux. J’avais les mains sur le cœur bien après le fondu au noir 🥰
28. Une autre Attaque Burgonde
Qui commence comme la première, sauf que là il y a du changement - c’est moins bordélique ! Et on passe direct à -
29. Désenchevêtrement
Now we’re cooking with gas, comme disaient les Angliches il y a cent ans. Le rythme est pareil que la précédente (et il me semble qu’on l’entend dans le trailer), mais là on va quelque part et ça s’entend :D
30. Excalibur Noire
Arthur vs. Lancelot. Et Excalibur qui flamboie froid. Pourquoi, ma foi, ça j’en sais rien...
31. Juste Judex
Mélange du flashback où Arthur découvre Shedda morte sous les coups de Furadja et tue Furadja pour la venger, et du présent où il se bat contre Lancelot en duel et décide de l’épargner. Autant je ne suis pas fan du flashback et en particulier de sa résolution, autant cette musique claque méchamment. @nael-opale m’a très justement (hah) fait remarquer que le texte vient du Dies Irae, un texte liturgique longtemps chanté dans la messe de Requiem. Les paroles en latin ça donne :
Juste Judex ultiónis, donum fac remissiónis ante diem ratiónis
Ce qui donne traduit littéralement,
Juste Juge de votre vengeance, faites-moi don de la rémission avant le jour du jugement
et si on préfère une traduction plus littéraire :
Tu serais juste en me condamnant, mais accorde-moi ton pardon lorsque j'aurai à rendre compte.
Arthur n’a pas pu/voulu pardonner Furadja pour le meurtre et le martyre de Shedda, et il ne l’a pas épargnée ; pas sûre qu’il veuille/puisse pardonner Lancelot, mais - comme Lancelot qui vient pour le tuer à la fin du Livre V et qui finit par le sauver - il refuse finalement de le tuer/juger.
Pour moi cette musique à ce moment c’est l’équivalent du “Duel of the Fates” de l’épisode I de Star Wars. En plus, juste avant on a les quatre notes qui font penser au générique de début du Livre V, histoire de bien enfoncer le clou dans nos cœurs 😭
32. La Mor le Roy Artu
Le moment qui fait mal ;___; D’abord parce que ce n’est pas la première fois qu’Astier utilise ce titre qui vient du Lancelot-Graal. Le Lancelot-Graal, ce sont des textes du 13ème siècle, d’auteur inconnu, racontant le roman de Lancelot, Arthur et Guenièvre, et l’effondrement final du royaume de Logres. D’après la version anglaise de la page Wikipédia, “The ruin of Arthur's kingdom is here presented as the disastrous direct consequence of the sin of Lancelot's and Guinevere's adulterous affair. Lancelot dies too, as do the other protagonists who did not die in the Queste, leaving only Bors as a survivor.” Whohoo! 🙃 Donc AA avait utilisé ce titre dans le Livre I, quand pour renflouer les caisses du royaume le Père Blaise faisait visiter “le tombeau” d’Arthur Pendragon, qui avait moyennement apprécié la blague. Là, le morceau est sombre, doux, et on voit qu’Arthur n’en a pas fini avec sa dépression, il ne s’est pas débarrassé de ses démons personnels pendant ses années d’exil, et la mort le taraude et le tente toujours. Il est sauvé in extremis par une des filles de Karadoc (Mehgan ou Mehben?) et son prétendant à moustaches et barbichette. La petite se doute visiblement qu’il y a quelque chose qui ne va pas (”Vous foutiez quoi, couché sur la table [avec la forteresse qui s’écroule sur vous]?”) mais pas le temps de tergiverser, il faut se casser, là, tout de suite.
La mort le Roy Artu raconte, ben, la mort d’Arthur, tué par Mordred. J’ose espérer qu’AA n’utilisera pas ce titre une troisième fois... 😬
33. Horsa !
Sting était super dans ce film 🥰 Même si des fois fallait un peu s’accrocher pour comprendre les dialogues. Si je me souviens bien, ce morceau correspond au moment où Horsa (et Wulfstan) négocient pour récupérer/garder l’Île de Thanet qui leur a été promise par Lancelot. Fun fact : d’après la page Wikipédia, “L’île fut cédée en 449 par le Britto-romain Vortigern aux chefs Jutes Hengist et Horsa, qu'il appela à l'aide contre les incursions destructrices des Pictes et des Scots. Ayant voulu les en chasser, Vortigern fut battu à Aylesford en 455.” On ne sait pas si Horsa (et Hengist) ont vraiment existé ou pas. Mais bon, ça fait des belles histoires !
34. Prêts pour l’Aventure
La fin du film, où on fait le point sur les personnages. On a de nouveaux Chevaliers de la Table Ronde, on a Arthur et Guenièvre unis, Lancelot qui se réfugie dans la tour en ruines où il avait enfermé Guenièvre et tombe sur... le fantôme de son père ? Et PAF, c’est là-dessus que le film se clôt. Mi-inquiétant, mi-triomphant, et la musique s’arrête net. J’aurais préféré un petit truc qui enchaîne avec le générique :-/ Mais ça donne sacrément envie de voir (d’avoir) KV2 😁
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— 6 P E R S O S . C H A L L E N G E
@mysterious-corvidae
Et me voilà pour le challenge qu’a proposé CORVIDAE, alliant notre patte graphique à nos personnages (leurs noms sont pour ma part et dans l’ordre : Lio, Albane, Declan, Erhart, Semyon et Andreas, puis de nouveau Erhart, Lio, Andy et Declan). Les six premiers avatars ont été réalisés avec la même trame, pour le challenge, en prenant des extraits de leurs RPs ou présentations. (Oui y’a des fautes de frappe dans les citations, j’en ai compté trois, sinon ça serait pas drôle). Et puis je suis allée reprendre les 4 derniers d’anciennes fournées, qui ont été créés et portés spécifiquement pour les personnages en question.
Je mets en spoiler quelques petits mots sur chacun·e d’entre elleux, puisque c’est un peu long et que je veux pas envahir votre feed Tumblr ♥
J’vous fais des bisous, et merci Corvidae pour l’excellente idée ♥ (j’espère que j’ai bien interprété le challenge comme il fallait…)
LIO — celui que j’emporte partout avec moi ft. finn wolfhard [ un et huit ]
Celui que j’emporte partout avec moi, littéralement. J’ai dû l’inscrire sur plus de six forums différents. D’abord simple personnage propulsé un peu à l’aveugle, fait pour ne pas durer, éphémère sans avenir, et puis de plus en plus compagnon d’aventures, héros sans cape et sans panache. Parodie d’un Peter Pan à la rue et aux abois, pété dans ses illusions de réalité improbable. Plus proche de ses addictions que de n’importe quel·le être humain·e, sauf peut-être d’une crisse de folle avec qui il conte ses délires depuis qu’iels sont gosses. Je n’arrive pas, plus, à lui imaginer un avenir, ne parviens pas à faire grandir mon éternel gamin. Alors pour l’instant il reste là, dans un coin de la tête, jusqu’à ce que je sache sur quel chemin il avancera.
ALBANE — celle qui a pris le plus de moi ft. damaris goddrie (autrefois chloé moretz) [ deux ]
Celle qui a pris le plus de moi à l’époque, de mon caractère et mon histoire. Assurément plus élégante, plus douée et plus charmante, avec la cécité comme fardeau en plus, mais le fond y est. Je n’aurais plus les mots adéquats aujourd’hui pour raconter sa douceur et sa compréhension lucide du monde, comme s’il lui suffisait d’être témoin d’un détail pour comprendre l’ensemble du tableau - femme artiste qui s’exprimait au violon comme elle se perdait dans l’infinité des nuits. Elle ne parlait que rarement de sa famille, son adoption, ce malaise qui s’était installé à travers les années et avec la communication rompue. Albane a bien souvent fui ses responsabilités et les possibilités qu’on lui offrait, quand bien même c’était la promesse d’un avenir brillant. Elle était ce genre de personnes qui ne savaient pas se tenir en place face à l’ennui et le manque de passion.
DECLAN — celui que j’aimerais jouer ft. émile woon [ trois et dix ]
Celui que j’aimerais jouer actuellement, quoique mon IRL et mon manque d’inspiration pour l’écriture m’en empêchent. Pourtant il y a quelques semaines, créer l’histoire de Declan et penser à ses thématiques m’ont fait du bien - encaisser certaines révélations dans ma vie. C’est un gars un peu paumé dans sa vie, qui avance sans plan et qui se définit davantage par ses bizarreries que par des rêves et des ambitions. Pas assez stable pour garder un job à long terme, sans diplôme de surcroît, weirdo du coin, qui fait dévier le regard, changer de trottoir, qui bloque sur ce qu’il n’arrive pas à faire et qui se terre dans l’anonymat, inconscient de ses propres forces.
ERHART — cellui que j’aimerais avoir comme ami·e ft. troye sivan [ quatre et sept ]
Cellui que j’aimerais avoir comme ami·e. Erhart existe depuis février 2020 et j’ai rarement pris autant plaisir à jouer un personnage comme ellui, et chez qui j’admire beaucoup de choses. Iel oscille entre plusieurs genres sans être capable de se définir exactement, dans un entre deux flou et les interrogations plein la tête, même s’iel laisse peu de gens s’en apercevoir. Erhart a une douceur naturelle et une fragilité sensible sans cesse tues derrière son sourire poli, qu’iel se sent obligé·e d’afficher sous peine d’imploser. Et puis, le soir, la nuit, iel se laisse aller aux plaisirs excessifs d’une jeunesse increvable, oblitération de soi-même à coups de bédos et vodka à dix livres la bouteille. Fasciné·e passionné·e par un homme aux antipodes d’ellui, mini géant soleil dans la nuit, depuis des mois déjà, sans qu’aucun·e d’elleux ne sache que faire de l(eur) avenir.
SEMYON — celui qui ???????? ft. stephen james [ cinq ]
J’ai honnêtement passé dix minutes à me demander quel “celui” que Semyon pourrait être sans arriver à mettre le doigt dessus mdrrrrr. Semyon, j’suis pas tout-à-fait fière de son caractère et son histoire, à des kilomètres du moindre réalisme et du respect des thèmes que j’abordais avec lui à l’époque, et je m’en excuse très honnêtement. Sale rapport avec la violence, la douleur, la sienne et celle des autres, chien enragé qui sait plus frapper et grogner que penser par lui-même. Méfiant de tout et interné à cause du “trop plein” constant à un certain point de sa vie, engagé dans une (semi??) relation avec un homme dans l’institution où il était placé. Après j’voulais l’inclure dans le challenge parce qu’hormis le côté “jeu”, il m’a permis de rencontrer une merveilleuse personne (coucou @les-maux-de-mer ♥) sans qui je suis plutôt sûre que ma vie ne serait pas tout-à-fait la même aujourd’hui. Donc au final, je dirais que Semyon est celui qui, entre autres, me rappelle que le RPG est plus qu’une question d’écriture et de graphisme ♥
ANDREAS — celui qui a le plus évolué en jeu ft. bogdan romanovic [ six et neuf ]
Un de ceux qui ont le plus évolué en jeu, mais davantage dans une trame commune que d’un côté tout-à-fait personnel. J’ai commencé à jouer Andy en mars 2019 au sein d’une bande de personnages, en rejoignant une poignée de RPGistes (coucou vous tou·te·s si vous passez par ici hihi ♥). On a raconté leurs drames respectifs, celle de deux bandes montées les unes contre les autres et ce depuis que leurs membres sont tout·e·s gamin·e·s. Aucun·e d’elleux ne semblait plus se souvenir du pourquoi du comment, la haine était juste là dorénavant, à alimenter à souhait. Y’a eu des coups bas, des coups de couteau aussi, des blessures et puis des morts, ça a pué les emmerdes et les erreurs. Andy a eu sa part de responsabilité (culpabilité) dans tout ça bien qu’il était infiniment trop loyal (aveugle ?) pour arrêter, il aurait tout sacrifié pour celleux qu’il considérait comme sa famille.
Et voilàààà ! Le post est bien long ahahah, mais ça fait plaisir de repasser sur toutes ces histoires, d’autant que certaines commencent à dater. J’ai hâte de lire les vôtres dans vos posts du challenge ♥
#6persoschallenge#challenge#rpg#challenge rpg#challenge graphique#finn wolfhard#damaris goddrie#émile woon#troye sivan#stephen james#bogdan romanovic
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Les Chroniques de Livaï #483 ~ MONDE, JE TE FAIS MES ADIEUX (mai 846) Ulrika Vorster
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Je reste courbée près de la fontaine de la cour en attendant que la douleur cesse. Je me sens si stupide et inutile... Je sais que je vais prendre un retard considérable sur les autres, et si je n'atteins pas le niveau requis, je risque d'être séparée de Mallory. Tout mais pas ça...
Petit à petit, la sensation de tiraillement sur mon ventre s'affaiblit et je me redresse prudemment. Elle ne disparaîtra donc jamais ? Cette sale cicatrice qui m'afflige depuis ma grossesse... Elle me fait mal de façon périodique, et il a fallu que cela revienne maintenant, alors que je vais avoir besoin de toutes mes capacités physiques ?! J'ai dû passer pour une imbécile incapable de tenir la distance. Qu'est-ce que Mallory va penser de moi si je n'y arrive pas ?
Quand nous avons lu l'annonce royale, nous n'avons d'abord pas cru ce qui se passait. Nous allions vraiment rentrer chez nous ? Cela paraissait irréel... Mais Mallory a vite pris la direction des choses. C'était une opportunité à ne pas rater, cette reconquête devait avoir lieu et il était prêt à tout pour marcher en première ligne. Il a toujours été comme ça, c'est ce qui m'a séduite chez lui, son côté fonceur et aventureux... Evidemment, j'ai eu peur de ce que cela voulait dire, affronter les titans et tous ces dangers que nous avons fuis au risque de nos vies. Le souvenir de notre fuite vers Trost était encore frais dans ma mémoire, et je me rappelais très bien de ces monstres qui couraient sur la plaine tandis que nous avancions dans le ferry. Ils ne nous ont pas rattrapés, mais ils ont fait une grosse impression à notre petit Froch. Il est resté agrippé au rebord du bateau en observant tout de loin, et silencieux tout du long. Mallory aussi est resté sans voix ; mais je voyais ses poings se crisper à l'idée que les titans nous avaient volé notre foyer, sans que personne ne comprenne comment cela avait pu arriver !
Aujourd'hui encore, les enquêtes n'ont rien donné. Le bataillon n'a pas pu rejoindre Maria depuis la Chute. Cela fera un an maintenant... Une éternité que nous vivons de la charité en changeant chaque jour de dortoir de fortune. Nous n'avions pas prévu de vivre cette vie... Nous avions envisagé quelque chose de bien meilleur pour notre fils. Mais tout a basculé ce jour-là...
Mallory n'a jamais perdu l'espoir de retourner chez nous un jour. Cette expédition était tout ce que nous voulions. Mais nous devons travailler dur afin d'avoir une chance de survivre dehors. Je ne m'inquiète pas pour mon mari, rien ne peut l'arrêter, mais j'ai peur de ne pas pouvoir suivre son rythme... Je me suis liée à lui à la vie à la mort, et je me dois de le suivre dans cette décision. C'est l'avenir de notre fils qui est en jeu, je ne peux pas rester en arrière, - et de toute façon, même si je le voulais, ce serait impossible - même si mon corps me fait mal. Mais quand je vois le niveau du capitaine Zacharias, j'ai le vertige et envie de vomir...
Je sais que je n'aurais pas d'autre enfant, le médecin me l'a affirmé. Frock et Mallory sont tous ce que j'ai... Je vais me battre pour eux, même si je dois y laisser toutes mes forces ! Allez, ma fille, redresse-toi et montre-leur ! Juste à ce moment, les recrues de mon groupe reviennent vers le QGR pour le repas de midi. Tous ceux qui ont passé les tests sont traités comme des soldats même s'ils n'ont pas de formation ; alors nous sommes aussi nourris par l'Etat pour notre peine. Mais je me demande si cette générosité ne cache pas quelque chose. Espèrent-ils se débarrasser de nous au plus vite ?...
Mallory a passé les tests d'entrée facilement mais j'ai eu plus de mal. Je ne parvenais pas à trouver mon équilibre sur ces filins qui tanguaient sans arrêt... Finalement, je suis passée de peu. J'ai fermé les yeux et pensé à Frock qui nous attendait au dortoir commun, et qui comptait sur nous. Son père est un héros pour lui. Il a toujours été craintif et peu sûr de lui, il a besoin que son père et sa mère réussissent. Lorsque nous sommes venus le rejoindre, Mallory lui a fait son pouce de la victoire et il s'est jeté dans nos bras. Il n'en attendait pas moins de nous, nous tenions tant à y arriver ! Nous étions des explorateurs et nous allions reprendre notre maison aux mains des titans !
Mais cela me semble bien plus dur que prévu... C'est exténuant de toujours s'entraîner avec ce matériel lourd et encombrant ! Et nous ne sommes pas habitués depuis notre adolescence à le porter. Je regarde au fond de la cour et aperçois ces jeunes explorateurs qui se déplacent avec gr��ce et facilité, leurs fourreaux battant leurs flancs comme s'ils ne pesaient rien. Les miens semblent faire une tonne... et j'ai remarqué que le mécanisme se bloquait de temps en temps, j'ai failli tomber plus d'une fois parce que la bobine ne fonctionnait pas. J'espère qu'ils vont nous fournir un meilleur matériel...
Une des filles de mon groupe se dirige vers moi et me demande si je vais bien. Oui, ne t'en fais pas, c'est juste un petit malaise ! Je vais vous accompagner jusqu'au réfectoire, j'ai une faim de loup ! Je me demande ce que fait Mallory. Hmm, je crois que c'est son tour d'entraînement, on ne se croise presque jamais pendant la journée, nos emplois du temps sont très stricts... Je le verrais ce soir et il me racontera ses progrès ! Les miens ne valent pas la peine d'être rapportés...
Oh, et je ne dois pas oublier de chaparder quelques quignons de pain et des pommes pour Frock !
#lc483#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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Mercredi 1er avril
Linda
Lorsqu'on regarde le ratio entre le nombre de touchés par le virus et le nombre de morts en Allemagne et lorsqu'on le compare à l'Italie, l'Espagne ou la France, on est quelque peu surpris :
Au soir du 31 mars (Les chiffres auront sans doute changé au moment de la publication mais le ratio sera peu différent) :
- Italie 105792 cas - 12428 morts
- Espagne : 94417 cas - 8269 morts
- France : 52128 cas - 3523 morts
- Allemagne : 68180 cas - 682 morts ! (Un petit pourcentage d'une épidémie de grippes hivernales).
Pourquoi le ratio est-il si bas en Allemagne ? Il semble qu'il y ait malgré tout un problème d'organisation et de méthode. Principale différence : les allemands font les tests (fabriqués en Allemagne), à la suite de quoi ils séparent les personnes atteintes. Ils ont un nombre de lits de réanimation le plus élevé d'Europe (25000 lits). Ils ont également opté pour un confinement beaucoup plus souple permettant les déplacements à vélo et les sorties sportives. Bref, ils étaient prêts à une attaque de ce type et force nous est de constater que la France ne l'était que très partiellement, l'Italie et l'Espagne, pas du tout.
On pourra toujours évoquer en guise d'explication, le caractère discipliné des allemands. Ça n'explique pas leur projection dans l'avenir. Ils étaient incontestablement mieux préparés à la catastrophe.
L'Allemagne est en effet porteuse d'un lourd passé culpabilisant qui l'oblige à se montrer vigilante dans beaucoup de domaines. Étant sortie de la guerre comme la seule accusée, il est possible qu'elle ait davantage pris la mesure de ses erreurs. Au sortir de la guerre, l'Europe fasciste et antisémite s'est vite déchargée de sa responsabilité sur le peuple allemand. En effet, même si l'Allemagne était incontestablement l'épicentre de l'antisémitisme, la Shoa n'aurait pu exister sans l'antisémitisme global des européens. Inutile de revenir sur le rôle des français dans la déportation. Mais peut-être faut-il se demander si les leçons de l'histoire ont bien été prises. Or, quelle leçon avions-nous à tirer d'une telle monstruosité que fut l'extermination programmée des juifs et quel peut être le rapport avec cette pandémie ?
Il semble en effet que la question de l'altérité soit toujours au cœur des grandes catastrophes. Ainsi, en ce qui concerne l'holocauste, c'est à mon sens la manifestation la plus représentative de la tentative d'éradiquer toute altérité.
Hitler n'a pas visé l'extermination des juifs au hasard. Les juifs sont en effet porteurs de la première altérité historique. J'entends par "altérité historique" la possibilité pour un peuple de prendre conscience de sa particularité notamment en se distinguant des autres peuples. Ils sont à l'origine de la première conscience de soi socle de l'individualisme. Le monde occidental judéo-chrétien repose sur les bases de l'Ancien Testament qui fournit cette première impulsion de liberté. Le judaïsme est en effet le gardien de la loi donnée aux hommes par le Dieu unique pour les guider sur le chemin de l'existence. Pour le judaïsme mais aussi pour le judéo-christianisme, ce peuple "élu" est donc le témoin de la première possibilité d'émancipation des hommes par rapport au divin. Le Christianisme apportera une nouvelle étape de cette émancipation en montrant que chacun est habité par cette loi grâce au verbe qui nous relie à l'origine. Mais l'importance de la religion judaïque reste majeure pour l'Occident et le peuple juif a payé cher la conservation du message jusqu'à nous. Il est vite apparu au milieu des autres peuples, comme le peuple "différent", donc à éliminer.
La plus meurtrière tentative de museler ce message fut donc l'Holocauste de la deuxième guerre mondiale dont à mon sens, nous n'avons pas pris toute la dimension eschatologique et religieuse.
Ainsi, cette ultime tentative d'extermination des juifs par les nazis et surtout l'éradication de leur message d'altérité, ne concerne pas que l'Allemagne. Cette guerre inique n'a fait que mettre en évidence cette difficulté de tous les peuples occidentaux à accéder à une conscience supérieure avec pour support, la figure de l'Autre dont la première image apparut pour la première fois quand le nom du divin devint imprononçable.
Ainsi, c'est peut-être parce que l'Allemagne désignée comme la seule coupable, a mieux intégré sa responsabilité vis-à-vis de cette terrible situation, qu'elle est plus à même aujourd'hui, d'affronter ce qui, dans le virus, vient animer dans le face à face avec l'inconnu, le différent, l'ennemi.
Pour établir ce lien entre virus et altérité je renvoie bien sûr aux textes de René de ce blog mais aussi au lumineux texte de Camille Villet sur la pandémie (http://www.khora-imagination.fr/la-crise-liee-au-covid-19/ ).
Ainsi la catastrophe que nous sommes en train de vivre n'est pas sans lien avec les catastrophes précédentes. C'est comme une parole qui ne cesse de se décliner sous toutes les formes possibles jusqu'à ce qu'elle soit entendue.
Derniers chiffres au moment de la publication le 3 avril 2020
Italie 115242 cas - 13915 décès
Espagne 117710 cas - 10935 décès
France 59929 cas - 5387 décès
Allemagne 85903 cas - 1122 décès
René
Le sentiment de profiter tout simplement de la vie sur terre nous rapproche d’une extase. Il suffit juste un matin de printemps, quand le soleil a suffisamment réchauffé la terre, de respirer doucement et profondément, en fermant les yeux et en se laissant inonder par la lumière, pour ressentir une pl��nitude incomparable.
Cette communion avec la vie que nous pouvons expérimenter grâce à notre sensibilité peut être comparée à celui de la fleur s’ouvrant pudiquement à la caresse des rayons solaires. Nous avons d’une certaine manière intériorisé la vie délicate de la fleur.
Et pourtant ce mystère sublime de la vie semble ne porter en soi aucun sens particulier. N'est-il donc qu’un embrassement aussi léger que le zéphyr qui soulève la robe de Flore dans le tableau de Botticelli ? La grâce ne fait qu’effleurer l’homme qui préfère créer son propre enfer, un monde plein de bruit et de fureur, dans le seul but de s’approprier le meilleur bout de vie possible. C’est ce que l’on appelle l’économie, une forme de calcul de ce bout de vie pour rien.
Si les virus sont de toute évidence du côté de la mort et du chaos primitif, c’est peut-être pour rappeler qu’il faut tout de même apprendre à considérer l’existence comme une épreuve de donation de sens afin d’échapper à l’absurde. Si la vie n’est pour rien, alors la mort aussi, vanita vanitatatum et omnia vanitas.
Faire face à l’épreuve en se cachant dans son coin en espérant que les ténèbres ne nous emporteront pas, est absolument insensé. Au contraire, le moment est celui de prouver que vivre ensemble produit un sens qui excède notre petit bout de vie. Envoyer les nouveaux héros se confronter à la mort et les applaudir le soir, fait un rappel tragique sur les guerres et les milliers de morts inutiles, car on ne peut pas ou ne veut pas entendre ce que dit l’autre. Le seul moyen de mesurer la menace du virus est de porter un regard critique sur notre société en essayant de voir profondément ce qui ne va pas.
Je terminerai par l’idée du revenu universel qui revient sur scène et présente la particularité étonnante sur le plan de la philosophie politique, de ne pas définir l’individu par sa seule utilité pratique. La critique de ce projet lors des dernières élections présidentielles concernait son prix trop élevé pour l’Etat qui, par ailleurs, injecte déjà des sommes énormes en subventions sociales. Le gouvernement de Macron a donc pris la position inverse qui est celui du néolibéralisme exaltant la capacité de chacun à être le plus efficace possible à la croissance de l’économie. La pandémie coûte un argent monstrueux et comme par un coup de baguette magique des milliards sortent des banques pour renflouer l’économie.
Les enjeux de cette pandémie sont donc énormes et l’économie vitale humaine à laquelle les virus nous convoquent est celle de sortir justement d’une simple économie de survie pour laquelle la mort sera toujours gagnante. S’ouvrir au sens de la vie ne peut venir que de l’échange de nos talents particuliers afin de nous enrichir mutuellement. Nous avons totalement raté la révolution sociale morale qu’imposait l’après-guerre et si nous recommençons avec cette pandémie, ce sera certainement pire la prochaine fois.
Nous pourrons donc demain commencer un dialogue avec les virus. Il faudrait peut-être proposer un scénario à Steven Spielberg qui a lancé un ciné-club en ligne pour percer les confins du confinement.
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BILL & TED FACE THE MUSIC de Dean Parisot: Rock de papas
La sympathique comédie de science-fiction Bill & Ted’s Excellent Adventure (1989) et sa suite infiniment supérieure Bill & Ted’s Bogus Journey (1991) mettaient en vedette de jeunes Keanu Reeves et Alex Winter en rockeurs adolescents un peu niais, mais surtout irrésistiblement enthousiastes. Il aura fallu près de 30 ans pour que Bill S. Preston, Esquire et Ted « Theodore » Logan reviennent sur nos écrans, plus âgés bien sûr, mais toujours aussi attachants. *riff de air guitar*
Foncièrement farfelu, le scénario de Chris Matheson & Ed Solomon retrouve Bill et Ted alors qu’ils sont passés de héros à zéros, leur carrière musicale n’ayant finalement pas connu le succès escompté. Depuis 25 ans, ils tentent de composer la fameuse chanson qui unira le monde. Ils sont sur le point d’abandonner lorsqu’une femme du futur (Kristen Schaal) les amène en 2720, où ils apprennent que s’ils ne jouent pas la toune en question à 7 h 17 le soir même, c’est toute la réalité qui s’effondrera et l’espace-temps qui cessera d’exister. Whoa!
On suit ensuite Bill et Ted alors qu’ils se visitent eux-mêmes en 2022, 2025, 2030 et 2067, espérant pouvoir se « voler » leur propre composition, une série de sketches d’intérêt inégal. Parallèlement, leurs filles Billie et Thea voyagent à diverses époques du passé pour aller à la rencontre de légendes du rock, du jazz, du classique et des musiques du monde (je vous laisse découvrir lesquelles) afin qu’ils se joignent au groupe de leurs pères, Wyld Stallyns. Il y a plusieurs bons moments — généralement musicaux — lors de ces scènes.
Bill & Ted Face the Music est réalisé de façon assez fade par Dean Parisot et on dénote souvent un manque de rythme, mais on ne se lasse pas de Keanu Reeves et Alex Winter, qui ont l’opportunité de jouer de multiples versions loufoques de leurs personnages, et leurs filles sont jouées avec entrain par Brigette Lundy-Paine et Samara Weaving. Il y a aussi Anthony Carrigan (NoHo Hank dans Barry) qui m’a fait rigoler en robot, et William Sadler effectue un retour bienvenu dans le rôle de la Mort.
Le tout culmine avec la performance tant attendue de l’hymne qui sauvera l’univers, une scène qui, ma foi, fonctionne vraiment bien. Peut-être parce que ça fait plus de six mois que je n’ai pas assisté à un concert, cette représentation du pouvoir rassembleur de la musique m’a fait monter les larmes aux yeux.
Bill & Ted Face the Music prend l’affiche en salle en plus d’être disponible en vidéo sur demande ce vendredi 28 août.
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Mardi 17 mars 2020, pensées du soir
si je devais commencer par me confesser, il y a trop de choses sur lesquelles je devrais revenir, alors j’ai juste décidé de laisser ma plume aller à son gré.
mes nuits sont courtes, mes journées épuisantes, sans que je ne trouve un sens concret à la raison pour laquelle je me lève.
une partie de mes rêves, mes objectifs... appelez ça comme vous le voudrez, cette chose qui alimentait mes espoirs, s’est volatilisée avec les mauvais aspects et courants de la mondialisation.
je ne renonce à rien. je ne reporte rien non plus. j’ai accepté le changement de ce monde dans lequel nous baignons et qui nous emporte comme le courant.
on en est arrivés à s’isoler pour se protéger et protéger les autres. nous nous étions tellement rapprochés que la nature a remis des barrières dans nos comportements.
l’être humain est au-delà de toute évolution. il a muté, en détruisant son environnement, en se laissant écraser par ses semblables, en écrasant ses semblables et tout ce qui était différent. l’humain a couru à sa propre perte et ses espoirs changés en désastres touchent les enfants d’aujourd’hui.
nous sommes les enfants d’aujourd’hui et ceux d’hier aussi. le coeur plein d’espoir, le monde a pourtant déjà été criblé de trous noirs.
nous sommes ceux qui supportons le fardeau des erreurs de nos parents et de leurs parents et de tous ceux qui ont suivi l’évolution de ce monde tordu comme cela s’est effectivement produit pour nous-même.
dans ce monde où j’ai rêvé que le business ne soit qu’une question de monopoly et autres rigolades, j’ai décidé et continuerai de décider de vouer mon âme à l’art et à la création.
les mots m’ont sauvée, comme tout un tas d’autres réalités immatérielles. c’est dans ce monde là que je vis, c’est sur ces choses intangibles précisément, que je me base pour construire une philosophie de vie détachée du capitalisme qui nous a tous changés en esclaves modernes.
je fais usage de toutes ces choses que je critique constamment ; internet, le Coca-Cola, et les cigarettes, le reflet parfait de l’industrialisation de notre mort lente, à tout petit feu.
j’ai la plume sombre tournée vers le bien, étirant les pensées dans tous les sens explorables pour en saisir la véritable essence. je philosophie sans cesse sur les réalités de ce monde d’un oeil frais et audacieux, contesté et marginalisé. et pourtant je centre mon âme sur l’approche en tous sens du beau comme du bien en chaque chose et en chaque être qui compose ce monde difforme.
Aussi imparfait que cruel, nous sommes les dieux et les héros qui nous ont été contés autrefois. Nous sommes le reflet nouveau de tous les actes de bravoure manqués et des combats suprêmes.
Nous sommes à la recherche de l’amour comme de l’essence de la vie parce que c’est le sens que notre imagination subtile, sauvage et parfois irréelle a su lui attribuer.
la nuit sera longue mais les jours à venir aussi.
dormez bien les curieux. la nuit apaise les coeurs et pour ceux qu’elle fait saigner, le petit matin saura les consoler.
doux rêves
sarato
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Rappeur, métier à hauts risques ?
Écrit par nate
Publié le 31/03/2020
À l'occasion de la sortie et du grand succès de la série Validé, série évènement sur le rap réalisée par Franck Gastambide avec Canal Plus, les débats à la question sont ouverts : est-ce qu’être rappeur est un métier à hauts risques ? La série aux 6 millions de spectateurs en 5 jours décrit l’univers du rap avec un réalisme jamais vu auparavant entre les hauts et les bas du rappeur, ses péripéties, l’argent, le succès et surtout l’ancienne vie de rue vécue ou racontée dans les textes de beaucoup d'artistes rap.
On ne peut ignorer le lien historique du Rap et de la rue, musique née dans les ghettos noirs américains dans les années 70. C’est une musique qui s’est popularisée pour connaitre une première explosion dans les années 80 avec les groupes : Public Enemy ou RUN DMC. Tout en restant aux Etats-Unis, il était impossible de ne pas parler de ces assassinats aussi emblématiques qu’énigmatiques, ceux de Tupac et the Notorious B.I.G. (Biggie). La rivalité entre la côte Est et Ouest prend un nouveau tournant lorsque Tupac accuse, dans un entretien avec le magazine Vibe en avril 1995, le nommé Diddy aujourd’hui, et Biggie de lui avoir volé des bijoux et avoir tiré 5 coups de feu sur lui, dans la nuit du 30 novembre de la même année. La suite est connue de tous, c’est d’abord Tupac qui sera assassiné dans un drive-by shooting (fusillade au volant) le 7 septembre 1996 puis Biggie, soupçonné d’être impliqué dans la mort de ce dernier, qui sera lui aussi assassiné de la même manière au soir du 9 mars 1997. Une culture Rap liée tragiquement a la rue…
Ces faits auraient pu arriver de nouveau, mais cette fois-ci dans l’hexagone. Oui, la France a failli connaitre ces mêmes déboires en 2007 suite aux tensions énormes qui régnaient entre Rohff, grand rappeur français, et Bob Djani & son équipe (Bob Djani est un ancien animateur radio, notamment sur Générations). C’est la vidéo de la pelle, vidéo qui a marqué l’histoire du rap français où Rohff filmé par Booska-p parle de ses détracteurs de façon remontée. Une fois la vidéo mise en ligne, c’est le début d’un conflit devenu public dans le rap. Dans cette vidéo quelque peu sortie de son contexte, on y voit Rohff s’exprimant mais surtout jouant avec une pelle et du sable. Historiquement c’est ce qui fera s’enflammer le monde du rap car le public y voit une mise en scène totalement assumé véhiculant l’idée « d’enterrements » pour ses enemis.
A la suite de cela, on arrive à ce que Fif de Booska-P (co-fondateur du média) appellera étrangement « un mal pour un bien ». Le soir du 24 juillet 2007, Rohff est mis en garde à vue avec cinq proches dont Kery James. Sous le siège de sa Mercedes, les enquêteurs y trouvent un Revolver 357 ainsi qu’un bon nombre de balles. Alors en sursis, il se verra incarcéré pour quelques mois. Toute cette montée de tension sur un mois arrive à son comble lorsque Rohff est mis en prison. Dans le 94, son département des clans s’étaient créés et de l’autre côté de Paris aussi. Selon Fif sans l’incarcération de Rohff : « on aurait eu notre Biggie ou Tupac dans le Rap français».
« Les roses s’arment d’épines, la rue a armes et bolides, l’un finit par piquer et l’autre par t’amener à tomber ou à ta tombe.»
Plus actuellement, Le rap et la rue gravitent toujours l’un autour de l’autre, tels des aimants ou amants incompatibles.
Bon nombre de rappeurs ont déjà fait leur déclaration à celle que l’on appelle la rue. « Elle m’a eu », de Ninho ou encore « Tombé pour elle » de Booba sont tous deux des sons où la rue est personnifiée telle la plus belle des femmes, mais des problèmes viennent avec.
-99 problèmes mais cette fois-ci, cette s***** en est un.
À travers ces textes on observe la relation conflictuelle que nos deux rappeurs ont avec la rue. Une relation tumultueuse ou peu à peu les protagonistes prennent conscience que séparation doit être faite.
Le rappeur Lacrim est d’ailleurs, comme on pourrait considérer, l’un des plus forts exemples pour illustrer l’importance de faire un choix avant qu’il ne soit trop tard. En mars 2015, au pic du succès de son album Corleone, il se voit condamné à 3 ans de prison. Ses empreintes viennent d’être retrouvées sur des kalachnikovs dans un entrepôt à Marseille. Acculé par la situation et l’idée d’effectuer une nouvelle peine de prison juste après sa récente libération, il choisira cette fois-ci de ne pas se laisser enfermer. C’est le début d’une cavale qui passera par le Maroc puis l’Algérie, son pays d’origine, où il ne pourra être extradé. Mais une cavale n’a rien de joyeux et coûte cher, il finira par se rendre aux autorités peu après.
Ces histoires ont un lien et ne font que se répéter en partie. Maes, poids lourd des ventes du rap français qui a connu un séjour en prison lié au trafic de drogue, rappe : « passer la trentaine devient un exploit », (Dragovic).
« Etre rappeur est plus dangereux qu’être sur le front en Iraq.» - Jim Jones (aussi connu sous le nom de Dipset)
Ce sont les propos qui ont été tenus par le célèbre rappeur new-yorkais et qui ont causé débat. Le 25 février dernier, Jim Jones repostait sur son compte Instagram la réponse d’un vétéran ayant connu l’Iraq qui a trouvé les propos du rappeur ignorants et irrespectueux. Selon ses dires, au sein de l’unité à laquelle il était affecté en Iraq, ils ont perdu plus de marines en deux mois sur le front que de « rappeurs » sur les trois dernières années. Il serait difficile de ne pas le croire lorsque que l’on connaît la situation au Moyen-Orient, mais Jim Jones a tout de même souhaité répondre et donner son avis à travers son vécu.
Le rappeur constate avec regrets et recul que tous « ces n***** », avec lesquels il a grandi sont soit en prison soit mort. Il continue en précisant que la blessure est plus profonde pour lui qui a grandi avec ces personnes depuis son enfance comparée à des soldats ayant forgé leur fraternité en se rencontrant sur le terrain. Les soldats connaissent et reconnaissent leurs ennemis alors qu’en tant que rappeur, le fait d’être une personnalité publique rendrait la tâche plus difficile car toute personne peut être ton ennemi sans que tu ne le voies. Il finira par préciser qu’un militaire fait le choix de s’enrôler et partir en guerre mais qu’en enfant du ghetto n’a pas eu le luxe d’un choix à faire.
Une fois de plus, sans direct lien mais avec une même orientation, c’est Booba qui se confiait dans un entretien avec le média en ligne BRUT par un simple : « c’est les risques du métier. » au sujet de la fusillade ayant éclatée pendant le tournage de son clip à Aulnay-Sous-Bois. Ce n’était effectivement pas la première fois de sa longue carrière que l’artiste était pris pour cible avec des armes à feu… l’histoire d’un Rap criblé de balles se répète donc sans limites ni frontières.
« La vie de bandit, les peines lourdes et les pleurs. Daronne apeurée, c’est pas ma vie c’est pas la mienne, pourquoi ils veulent toujours que je foute la merde ?» - Damso
L’univers rap aujourd’hui, est aussi interprète, voire plus, que le Grand écran. Les qualités d’interprétation de nos rappeurs français ne peuvent désormais plus être ignorées, ce sont les nouveaux héros de notre époque.
Le rap, désormais genre le plus écouté en France, a donc bénéficié d’augmentation de budget lui étant consacré par les maisons de disques et labels. Les artistes installés et émergeants se voient dorénavant évoluer dans un tout nouveau business musical.
Aujourd’hui plus que jamais, l’image, un story-telling (ou scénario) et un univers auquel un public adhère, sont devenus presque indispensables.
Dans cette nouvelle ère du rap, les rappeurs sont aussi acteurs : les court métrages réalisés par PNL pour leur clips « Béné » ou « Onizuka » ont été reçus et visionnés par le public comme des séries. L’attachement était tel que l’on pouvait retrouver sur les réseaux sociaux les fans débattre de leurs personnages préférés. On peut aussi citer le rappeur Dabs notamment avec « Narcos », son dernier clip en date qui nous fait rentrer avec brio dans l’univers des braqueurs de fourgon blindé ou Sifax dernière signature du label de Sofiane : affranchis music, lui aussi dans l’univers du bandit de façon très bien maitrisée.
A la frontière du grand écran, certains l’ont déjà franchi comme l’a fait Kaaris (Braqueurs, le film) ou même Kery James en tant qu’acteur, et réalisateur, avec son film Banlieusards.
A des fins marketings, certains artistes se servent de leur passé de bandit, d’autres créent un personnage de toute pièce. Le cas 6ix9ine est l’un d’eux, non représentatif de la plupart des artistes mais, cela a mal tourné pour lui.
L’affaire concernant le rappeur, est une de ces affaires, où comment prétendre de façon un peu trop « vivace » être un gangster peut se retourner contre vous. Les hors-la-loi avec lesquels il s’était impliqué et avait construit son image médiatique, ont donné de quoi s’intéresser au FBI en personne.
A la suite de l’application de la loi RICO et son incarcération avec tout le gang autour, lui qui « n’est pas de cette vie-là » se retrouve à être le délateur de l’histoire. Lors de son procès, il a dénoncé tous les méfaits du gang qu’il connaissait en échange d’une réduction de peine. Il est actuellement toujours en prison mais sa vie n’en reste pas moins menacée pour le restant de ses jours, que ce soit en prison ou à l’extérieur (c’est souvent le sort réservé à ceux ayant dénoncés leurs acolytes d’activité illégale).
Pour d’autres artistes, ce sont des scénarios partant de faits réels ou non qui sont minutieusement réfléchis et élaborés à coup de grosse production, et pour notre plus grand plaisir. Le clip de PNL, « Au DD » pourrait en être le parfait exemple. Le clip événement sorti fin mars 2019, avait été financé à hauteur de 80 000 euros par le Centre National du Cinéma et de l'image animée.
Sans spoiler, c’est aussi ce que la série évènement Validé dévoile, en décrivant à travers le personnage du rappeur Apash, l’industrie du rap. On y trouve sans concessions les coups de communication, l’orientation de l’image et la direction artistique d’un label et de son artiste. Tout ceci pouvant être mené afin de la faire aimer du public et faire parler de lui. Rien de plus vendeur que d’alimenter les fantasmes d’un public toujours plus demandeur.
Tout ceci nous permet enfin de nuancer quelques peu la dangerosité d’un milieu rap si apprécié par le public et qui devient, depuis peu moins opaque quant à ce qui se passe en coulisses. Des exceptions subsistent néanmoins et nous ont déjà donné le change de plus, assez récemment comme le cas Tay-K. A l’inverse de 6ix9ine c’est une véritable vie de gangster qui perdra ce jeune homme d’à peine 17 ans au moment des faits. Recherché pour meurtre et plusieurs vols avec violence, il est arrêté le 30 juin 2017 après une cavale de trois mois. Le jour de son arrestation sortira aussi le son qui le rendra connu, « The Race». Un bonheur de courte durée car il n’est pas prêt de sortir de prison. En effet, le jeune rappeur a d’ores et déjà été condamné en juillet de l’année dernière, à 55 ans de prison pour un premier meurtre et est en attente du prochain jugement pour un second meurtre dans lequel il sera vraisemblablement inculpé. Agé aujourd’hui de 19 ans, Tay-K a « fêté » la certification platine de son single en prison et vit avec pour seul soutien quelques lettres de sa famille et de fans. La vie de gangster, une vie de loup solitaire.
Quelle serait donc votre position sur ce débat ? Rappeur, métier à hauts risques ?
#tupac#rip biggie#journalism#rapmusic#rap#hip hop#article#liketime#diddy#french#student#musicians#news
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5. Le feu qui parle
Vous l’attendiez tous, c’est l’heure de votre rubrique préférée : L’ACTUUUU BRÛÛLAAAAAANTE !! Et comme tous les jours, elle vous est présentée par le plus chaud de tous les présentateurs, capable d’enflammer votre enthousiasme comme personne, et-de-réchauffer-votre-café-en-moins-de-cinq-secondes, vous connaissez son nom par cœur alors chantons-le en chœur ! Mesdames et messieurs, BOBBYYYY LAFLAAAAAAAAAMME !!
Le public du studio d’enregistrement, constitué essentiellement de flammes vivantes, devient complètement dingue et se lève d’un seul homme. Enfin, d’une seule flamme. Toute l’attention de la salle se détourne du présentateur principal, debout au centre du grand plateau, et se dirige vers le coin gauche, dans lequel est monté un plus petit plateau à la manière d'un journal télévisé. Face à la caméra, costume-cravate, bouts des flammes bien arrangés, les yeux dirigés vers le prompteur et un grand sourire sincère qui laisse apercevoir l’intérieur de cette tête de feu, le présentateur vedette et prêt à prendre la parole et captiver son audience.
“BOBBY ! BOBBY ! BOBBY !”
Merci ! Merci, les amis. Bonsoir à tous, vous êtes chauds ce soir et ça tombe bien, puisque l’actu est brûlante ! HAHA. Alors sans plus attendre, passons à la première info du jour ! Et comme vous vous en doutez, elle concerne le mouvement toujours en cours et qui continue de s’intensifier, je parle bien sûr de nos compères des gilets orange ! Nos braves compatriotes, qui se battent pour les droits des flammes à travers le pays, ne relâchent pas le mouvement et continuent de brûler ! En Californie, état où le mouvement est le plus intensif, la journée d’hier a été prolifique puisque les gilets orange ont réduit en poussière pas moins de 200 hectares de forêt !
** APPLAUDISSEMENTS **
HAHA, je vois que cela vous enthousiasme ! Alors vous allez aimer ce qui suit, nous sommes en direct avec l’un des leaders du mouvement en Californie, John Étincelle ! À vous, Marie.
Merci Bobby. Monsieur L’Étincelle, bonjour. Pouvez-vous rappeler clairement au monde quelles sont vos revendications derrière ces actes de bravoure ?
C’est simple, mademoiselle, nous souhaitons que la communauté des flammes soit enfin reconnue à sa juste valeur ! Parce que sans nous, il n’y aurait pas de chaleur, rien à manger, pas de barbecue et toutes leurs inventions à la con. Sans nous, je vous le dis, l’homme serait encore coincé à l’époque du Neandertal ! Elle est là, la vérité. Et tant qu’ils refuseront de le reconnaître, on brûlera et on brûlera. Tout. Encore et encore.
Merci beaucoup pour ce témoignage, votre engagement et votre courage. Je vous rends l’antenne Bobby, et que ça brûle !
Merci Marie et soyez rassurée, ça sent le soufre ici !
“BRÛLEZ TOUT ! BRÛLEZ TOUT !”
Passons aux faits divers, maintenant. En Pennsylvanie, dans la ville de Pittsburgh, après des années de séquestration et de maltraitance, une flamme a enfin pu prendre sa revanche sur son tortionnaire ! Les faits se sont déroulés hier soir, alors que l’horrible monstre était parti pour se faire cuire un steak de soja, il était loin de s’imaginer ce qui allait lui arriver. Après avoir été kidnappée il y a de cela un an, enfermée dans une cuisinière et utilisée à intervalles réguliers à l’heure des repas, la pauvre petite flamme a mis au point un plan pour se venger. Lorsque le tortionnaire eut quitté l’appartement, la petite flamme a pris son courage à deux mains et a fait appel à toute la force nécessaire pour ouvrir le gaz et le laisser se répandre.
“OOOOOOOOH...”
Oui, mes flamichettes d’amour, vous vous doutez de la suite. Rentrant chez lui en fin de journée, sans se douter de quoique ce soit, l’homme a sorti son steak de soja tomate/mozzarella du réfrigérateur et l’a placé dans une poêle, avant d’exécuter le geste fatidique en se servant et maltraitant une nouvelle fois sa victime. L’explosion fut retentissante et il ne reste plus grand-chose de l’appartement… Et encore moins de son occupant ! Malheureusement, la petite flamme a aussi perdu la vie au cours de cet horrible drame. Mais elle sera morte en héros !
“OUIIIIII !! BRAVOOO !!”
Après tout, il faut combattre le feu par le feu, n’est-ce pas ? HAHAHA.
“P’TITE FLAMME ! P’TITE FLAMME ! P’TITE FLAMME ! ”
Merci pour elle, mes mignons. Toutes nos pensées et condoléances vont bien évidemment à sa famille, qui était sans nouvelle d’elle depuis un an. Qu’elle repose en paix, entourée par les flammes du paradis !
** APPLAUDISSEMENTS **
On termine ce journal avec un message de prévention pour nos p’tits loulous. L’été approche et les piscines vont commencer à pointer le bout leurs nez.
“OUUUUUH”
Je sais, je sais, quelle horreur. C’est bien pour cela qu’il faut être extrêmement attentifs, voir les petits camarades humains s’éclater dans l’eau et toujours très tentant pour nos petites flammes chéries. Éduquez-les bien, surveillez-les et si vous le pouvez, tenez-les éloignées des piscines.
C’est tout pour aujourd’hui, mes chaleureuses petites flammes.
“NOOOOOON...”
Vous êtes trop chou ! Ne vous en faites pas, on se retrouve dès demain avec d’autres actus brûlantes ! D’ici là, continuez à péter le feu et pensez à nos gilets orange qui se battent pour nous. Salut à tous !
“BOBBY ! BOBBY ! BOBBY !”
L’animateur reprend la parole : “Mesdames et messieurs, c’était BOBBY LAFLAMME !!”
“BOBBY ! BOBBY ! BOBBY !”
Ce fut encore un merveilleux moment, j’en ai presque la fumée à l'œil. Mais ce n’est pas terminé, vous n’êtes pas au bout de vos surprises, passons à la suite de l'émission avec une “Lip Sync Battle” entre deux candidats sur le tube ultra populaiiiire… “ALLUMEZ LE FEU” !!
** APPLAUDISSEMENTS **
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Ô néant ! ô seul dieu que je puisse comprendre ! Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissas-tu l’homme échapper de ta main ? De quel sommeil profond je dormais dans ton sein ! Dans l’éternel oubli j’y dormirais encore ; Mes yeux n’auraient pas vu ce faux jour que j’abhorre, Et dans ta longue nuit mon paisible sommeil N’aurait jamais connu ni songes ni réveil. — Mais puisque je naquis, sans doute il fallait naître. Si l’on m’eût consulté, j’aurais refusé l’être. Vains regrets ! le destin me condamnait au jour, Et je viens, ô soleil, te maudire à mon tour. — Cependant, il est vrai, cette première aurore, Ce réveil incertain d’un être qui s’ignore, Cet espace infini s’ouvrant devant ses yeux, Ce long regard de l’homme interrogeant les cieux, Ce vague enchantement, ces torrents d’espérance, Éblouissent les yeux au seuil de l’existence. Salut, nouveau séjour où le temps m’a jeté, Globe, témoin futur de ma félicité ! Salut, sacré flambeau qui nourris la nature, Soleil, premier amour de toute créature ! Vastes cieux, qui cachez le Dieu qui vous a faits ! Terre, berceau de l’homme, admirable palais ! Homme semblable à moi, mon compagnon, mon frère ! Toi plus belle à mes yeux, à mon âme plus chère ! Salut, objets, témoins, instruments de bonheur ! Remplissez vos destins, je vous apporte un cœur… — Que ce rêve est brillant ! mais, hélas ! c’est un rêve. Il commençait alors ; maintenant il s’achève. La douleur lentement m’entr’ouvre le tombeau : Salut, mon dernier jour ! sois mon jour le plus beau ! J’ai vécu ; j’ai passé ce désert de la vie, Où toujours sous mes pas chaque fleur s’est flétrie ; Où toujours l’espérance, abusant ma raison, Me montrait le bonheur dans un vague horizon ; Où du vent de la mort les brûlantes haleines Sous mes lèvres toujours tarissaient les fontaines. Qu’un autre, s’exhalant en regrets superflus, Redemande au passé ses jours qui ne sont plus, Pleure de son printemps l’aurore évanouie, Et consente à revivre une seconde vie : Pour moi, quand le destin m’offrirait, à mon choix, Le sceptre du génie ou le trône des rois, La gloire, la beauté, les trésors, la sagesse, Et joindrait à ses dons l’éternelle jeunesse, J’en jure par la mort, dans un monde pareil, Non, je ne voudrais pas rajeunir d’un soleil. Je ne veux pas d’un monde où tout change, où tout passe ; Où, jusqu’au souvenir, tout s’use et tout s’efface ; Où tout est fugitif, périssable, incertain ; Où le jour du bonheur n’a pas de lendemain. — Combien de fois ainsi, trompé par l’existence, De mon sein pour jamais j’ai banni l’espérance ! Combien de fois ainsi mon esprit abattu A cru s’envelopper d’une froide vertu ; Et, rêvant de Zénon la trompeuse sagesse, Sous un manteau stoïque a caché sa faiblesse ! Dans son indifférence un jour enseveli, Pour trouver le repos il invoquait l’oubli : Vain repos, faux sommeil ! — Tel qu’au pied des collines Où Rome sort du sein de ses propres ruines, L’œil voit dans ce chaos, confusément épars, D’antiques monuments, de modernes remparts, Des théâtres croulants, dont les frontons superbes Dorment dans la poussière ou rampent sous les herbes, Les palais des héros par les ronces couverts, Des dieux couchés au seuil de leurs temples déserts, L’obélisque éternel ombrageant la chaumière, La colonne portant une image étrangère, L’herbe dans les forum, les fleurs dans les tombeaux, Et ces vieux panthéons peuplés de dieux nouveaux ; Tandis que, s’élevant de distance en distance, Un faible bruit de vie interrompt ce silence… Telle est notre âme après ces longs ébranlements : Secouant la raison jusqu’en ses fondements, Le malheur n’en fait plus qu’une immense ruine, Où comme un grand débris le désespoir domine ; De sentiments éteints silencieux chaos, Éléments opposés, sans vie et sans repos, Reste des passions par le temps effacées, Combat désordonné de vœux et de pensées, Souvenirs expirants, regrets, dégoûts, remord. Si du moins ces débris nous attestaient sa mort ! Mais sous ce vaste deuil l’âme encore est vivante ; Ce feu sans aliment soi-même s’alimente ; Il renaît de sa cendre, et ce fatal flambeau Craint de brûler encore au delà du tombeau. Âme, qui donc es-tu ? flamme qui me dévore, Dois-tu vivre après moi ? dois-tu souffrir encore ? Hôte mystérieux, que vas-tu devenir ? Au grand flambeau du jour vas-tu te réunir ? Peut-être de ce feu tu n’es qu’une étincelle, Qu’un rayon égaré, que cet astre rappelle ; Peut-être que, mourant lorsque l’homme est détruit, Tu n’es qu’un suc plus pur que la terre a produit, Une fange animée, une argile pensante… Mais que vois-je ? À ce mot tu frémis d’épouvante : Redoutant le néant, et lasse de souffrir, Hélas ! tu crains de vivre et trembles de mourir. — Qui te révélera, redoutable mystère ? J’écoute en vain la voix des sages de la terre : Le doute égare aussi ces sublimes esprits, Et de la même argile ils ont été pétris. Rassemblant les rayons de l’antique sagesse, Socrate te cherchait aux beaux jours de la Grèce, Platon à Sunium te cherchait après lui : Deux mille ans sont passés, je te cherche aujourd’hui ; Deux mille ans passeront, et les enfants des hommes S’agiteront encore dans la nuit où nous sommes. La vérité rebelle échappe à nos regards, Dieu seul en réunit tous les fragments épars. — Ainsi, prêt à fermer les yeux à la lumière, Nul espoir ne viendra consoler ma paupière : Mon âme aura passé, sans guide et sans flambeau, De la nuit d’ici-bas dans la nuit du tombeau ; Et j’emporte au hasard, au monde où je m’élance, Ma vertu sans espoir, mes maux sans récompense. Réponds-moi, Dieu cruel ! S’il est vrai que tu sois, J’ai donc le droit fatal de maudire tes lois ! Après le poids du jour, du moins le mercenaire Le soir s’assied à l’ombre, et reçoit son salaire ; Et moi, quand je fléchis sous le fardeau du sort, Quand mon jour est fini, mon salaire est la mort ! — Mais tandis qu’exhalant le doute et le blasphème, Les yeux sur mon tombeau, je pleure sur moi-même, La foi, se réveillant comme un doux souvenir, Jette un rayon d’espoir sur mon pâle avenir, Sous l’ombre de la mort me ranime et m’enflamme, Et rend à mes vieux jours la jeunesse de l’âme. Je remonte, aux lueurs de ce flambeau divin, Du couchant de ma vie à son riant matin ; J’embrasse d’un regard la destinée humaine ; À mes yeux satisfaits tout s’ordonne et s’enchaîne ; Je lis dans l’avenir la raison du présent ; L’espoir ferme après moi les portes du néant, Et, rouvrant l’horizon à mon âme ravie, M’explique par la mort l’énigme de la vie. Cette foi qui m’attend au bord de mon tombeau, Hélas ! il m’en souvient, plana sur mon berceau. De la terre promise immortel héritage, Les pères à leurs fils l’ont transmis d’âge en âge. Notre esprit la reçoit à son premier réveil, Comme les dons d’en haut, la vie et le soleil ; Comme le lait de l’âme, en ouvrant la paupière, Elle a coulé pour nous des lèvres d’une mère ; Elle a pénétré l’homme en sa tendre saison ; Son flambeau dans les cœurs précéda la raison. L’enfant, en essayant sa première parole, Balbutie au berceau son sublime symbole ; Et, sous l’œil maternel germant à son insu, Il la sent dans son cœur croître avec la vertu. Ah ! si la vérité fut faite pour la terre, Sans doute elle a reçu ce simple caractère ; Sans doute, dès l’enfance offerte à nos regards, Dans l’esprit par les sens entrant de toutes parts, Comme les purs rayons de la céleste flamme, Elle a dû dès l’aurore environner notre âme, De l’esprit par l’amour descendre dans les cœurs, S’unir au souvenir, se fondre dans les mœurs ; Ainsi qu’un grain fécond que l’hiver couvre encore, Dans notre sein longtemps germer avant d’éclore ; Et, quand l’homme a passé son orageux été, Donner son fruit divin pour l’immortalité. Soleil mystérieux, flambeau d’une autre sphère, Prête à mes yeux mourants ta mystique lumière ! Pars du sein du Très-Haut, rayon consolateur ! Astre vivifiant, lève-toi dans mon cœur ! Hélas ! je n’ai que toi : dans mes heures funèbres, Ma raison qui pâlit m’abandonne aux ténèbres ; Cette raison superbe, insuffisant flambeau, S’éteint comme la vie aux portes du tombeau. Viens donc la remplacer, ô céleste lumière ! Viens d’un jour sans nuage inonder ma paupière ; Tiens-moi lieu du soleil que je ne dois plus voir, Et brille à l’horizon comme l’astre du soir !
La foi - Alphonse de Lamartine
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À propos de démocratie…
Eh toi l’ami attend et patiente un instant, Je voudrais te narrer si tu as un moment, L’histoire d’un mythe issu tout droit d’un autre temps, Qui de nos jours se pose comme un monument. Je te parle de siècles où ces rois d’antan… Conviaient leurs assemblées à discourir selon Les règles les lois, us et coutumes si longtemps Bafouées… L’époque bénie, l’époque de Solon. Autour de l’agora ils étaient réunis, Chacun avait à dire, disputer de sujets, Qui tous relevaient de la cité unie, Où nul n’éprouvait ni écart ni rejet. L’utopie vit le jour sur les bords du Pirée, Athéna y régnait Démosthène y naquit, Terre de guerriers où tant ont expiré, C’est en toi que germa le plus beau des acquis. Pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple, Mère de la république, joyau de l’entendement, Phare de la mer égée aux îles centuplées, Ton nom résonne encore… Ô bourdonnement… Athènes la démocrate aujourd’hui pillée, Ton port vendu tes terres bradées, l’humanité Un jour répondra de t’avoir humiliée, Toi le berceau du monde, prêtresse, divinité. De tes fils jaillit l’aurore annonciatrice, La lueur fraternelle, toi le filament La main tendue entre tous, conductrice Vers l’égalité, le point d’orgue, filament. Sortie tout droit d’un songe, illuminant la nuit, Ton nom à lui seul éveille les sens, éclaire La pensée, aère, ventile, chasse l’ennui, Ô Démocratie tu avais tout pour plaire… Une seule et unique fois j’écris ton nom Dont l’ombre, écho du passé, hante la vie Des sociétés te plagiant, clones, surnoms Oubliant que tu fus brûlée sur le parvis. En braise, la mer vînt et t’emporta au large, Où tu croisas navires équipages en tout genres… Mais nul ne crut en toi, et tous ces hommes en marge Ne virent ton amour pour l’Homme, son cisgenre. Depuis les siècles ont vécu, tapissé tes cendres, De toi ne reste qu’une idée, vague théorie, Celle d’hommes et de femmes capables de s’entendre, Où égalité fraternité se marient… Poètes et autres rêveurs t’ont transportée Jusqu’à nous, et, soufflant sur tes cendres éteintes, Nos paroles nos actes ne savent t’affecter, Ce qui nous rapproche de toi n’est que feinte. De révolution en révolution, les morts En ton nom sont légions, tant de guerres tant de crimes Ont salit ta mémoire. Nul regret nul remord ! Aux assassins aucune vie ne prime. La légende raconte ton retour, un quatorze juillet, Où des gueux, de leurs gouailles et leurs fourches armés, Renversèrent l’ordre établi selon Dieu ! Gavroche Tombé par terre Marianne s’est alarmée… Brandissant son trident, la république naissante Vanta l’équité pour tous par un pouvoir Partagé. La masse, monarque ravissante D’une société nouvelle distribuant l’avoir. Mais la beauté des songes d’une nuit d’été, Aquarelle à la couleur rouge, fugace comme Un baiser, dès l’aurore fut emportée… Embryon tué, avortement en somme ! Les manants et chouants furent déboutés, Les gueux les cerfs les miséreux emprisonnés, Louis le dernier Bourbon finit décapité, Le crépuscule des rois avait sonné. Sur un tapis de sang, dansant la carmagnole, On redistribua les cartes, Robespierre Danton et consorts avaient la main folle… La grande terreur s’ouvrait, dame au cœur de pierre. On coupa on trancha on écartela, On tortura on brûla on assassina. Les vainqueurs d’hier portaient le glas D’un combat faussé, le peuple se résigna. Surgit alors un nouveau monde né de l’ancien, Aristos et bobos habillés de guenilles, En assemblées réunis du soir au matin, Tous étaient les fils de bonnes familles. Ceux qui refusèrent d’acquitter l’impôt Au dernier Louis, dissimulés, tapis dans l’ombre, Par l’aube d’un jour nouveau aux nobles propos, S’érigèrent en rois. Lendemains sombres. Soldats de l’an neuf à la tenue hors de prix, Bourgeois affranchis de toute dévotion, Députés maniant le parlé et l’écrit, Chacun issu d’une noblesse cachant son nom. Ainsi émergea le petit Bonaparte, Assoiffé de conquêtes, le petit Alexandre À la cassette vide, se voulant monarque Et roi du monde, ne pouvait plus attendre. Il convoqua banquiers et divers financiers, Et, dans l’ombre, la banque du peuple il leur confia. L’état naissant n’était plus le tenancier De son argent. Napoléon, l’autre judas. De législatives en constituantes, De constituantes en législatives, D’une république à l’autre on parlemente, On s’échange pouvoir et directives. Mais au peuple il faut son maître, ainsi soit-il ; La cinquième réinstalle son guide, l’élu, Derrière qui un gouvernement acquiesce et file Droit… Retour du monarque, président absolu. Le grand Charles est passé, emportant ses rêves, Une France libre fière puissante et riche, Subordonnée à personne, épopée brève… Aussitôt enterré elle est partie en friches. La loi de soixante-treize scellant le sort D’un pays deux fois millénaire, un adieu Aux morts, aux lumières, aux francs et consorts… À l’état providence apparut son nouveau Dieu. Aux soldats occultes furent confiées les clés D’un territoire dépecé d’années en années, Découpé, divisé. Marianne écartelée, Ils t’ont bien baisée, France surannée. L’élu, à la solde d’énarques non élus, Financiers et crevards, décideurs embusqués Adoubés par Satan, ordonne et exclue Toute désapprobation. Révolte traquée. Mais point de révolutionnaires, point de héros, Les idées mises sous scellés, brevetées, Propriété de groupes obscurs, tous criants haro Sur le baudet croyant en une autre entité. Les partis, mascarade politicienne, Où les partisans croissent aux mêmes écoles, Accouchent de péripatéticiennes Payées par les lobbies ; leur argent console. Qu’on se le dise, la fille aînée de l’église S’est abjurée. Son Dieu, crée ex nihilo Suinte et prône la misère ! Ses fidèles s’enlisent, Pris dans ses tentacules. Roi des salauds. Argent tu le sais le peuple est à dompter, Alors à chaque lustre tu lui fais choisir, Par une opération à bulletins comptés, Ton fils qui en esclave va le réduire. Mais ta grande prouesse ne réside pas là Misérable, non ! Ta puissance et ton règne Tiennent du miracle, ce que tu as fais cas ; Par ton discours policé tu l’étreignes. République à l’équité impartiale, Fraternité aux couleurs et parfums d’êtres, Égalité pour tous, message subliminal… Croyant élire un guide, il élit un maître. Fabrizio Faedda, l’Aurore.
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Gaumont et Pathé: deux légendes du septième art.
Pour revenir à un article un peu plus objectif, j’ai décidé de parler d’un documentaire que j’ai pu voir sur ARTE, suite à une recommandation de mon professeur d’anglais:
“Léon Gaumont et Charles Pathé”.
Ce reportage inédit sur deux pères fondateurs du cinéma français retrace la rivalité qui a permis à ces deux contemporains de faire avancer l’industrie cinématographique.
1/ Pierre Pathé: un véritable businessman.
1.1/ La construction d’un empire.
Pierre Pathé aime voyager. C’est un aventurier dans l’âme qui aime le risque. Lors d’un voyage en Argentine en 1889, il se forge une réputation de voyou en tentant de monter un business autour du trafic d’animaux exotiques.
Il rentre en France deux ans plus tard où il s’établit en se mariant avec Marie (qui jouera un rôle important dans le développement de l’entreprise).
En 1894, il découvre l’invention d’Edison: le phonographe. Il voit en cet objet quelque chose de révolutionnaire et décide de monter une affaire. Il construit des contrefaçons et les vend à une clientèle bourgeoise.
Puis, après la révolution de la boîte à projection des frères Lumières en 1895 Pathé se dit : “Je vais apprendre”. Il s’en procure une qu’il utilise ensuite pour faire quelques prises de vues qu’il vend pour en tirer des bénéfices.
Après un incident qui fait 128 morts dans son “Bazar de la charité” (endroit dans lequel il passait ses prises de vue au public), il perd tout... Mais des financiers croient en lui et en son talent pour les affaires. Ils lui prêtent donc de l’argent qui va lui permettre de se reconstruire.
Pathé est bon en affaires, mais il n’est pas artiste. Il lui faut donc trouver des réalisateurs créatifs. Il propose d’abord à Méliès de travailler avec lui. Celui-ci refuse et Pathé se tourne alors vers Zeca (considéré comme une copie de Méliès par ses contemporains).
Au débuts des années 1900, Pathé fournit presque tous les films passés en fêtes foraines. Il voyage une fois de plus un peu partout pour développer son entreprise et le marché internationale représente alors 60% de son chiffre d’affaire.
1.2/ Un chef d’entreprise attentionné et à l’écoute.
Pathé et Marie forment un couple heureux. Ils s’écoutent l’un et l’autre et le businessman montre énormément de respect envers sa femme. Il lui laisse même quelques responsabilités au sein de l’entreprise.
L’influence de Marie le pousse à prendre soin de sa main d’oeuvre (principalement féminine). Il est le premier entrepreneur à offrir une semaine de congé payé. Il autorise même ses employées enceintes à quitter le travail plus tôt. Plus son affaire s’étend au monde entier, et plus les salaires des gens à son service augmentent.
C’est un véritable homme d’affaire qui comprend rapidement qu’il doit veiller sur sa main d’oeuvre s’il veut que sa production se porte bien. Tout le monde veut travailler pour Pathé. Les conditions étant totalement différentes de celles qu’on pouvait retrouver dans d’autres sociétés...
1.3/ “On va au cinéma”?
Pathé veut que le cinéma deviennent une activité à part entière. Pour cela, il construit l’“Omnia Pathé”.
Pour la première fois de l’histoire, c’est le public qui va au cinéma et non le cinéma qui vient à eux.
Les bourgeois de l’époque en raffole. Tous les dimanches, Pathé propose différents films sur des séances de 3 à 4heures. Le public est conquis. C’est une grande réussite!
Dans ce cadre de cinéma sédentaire, les réalisateurs sont inspirés. Naissent alors des héros récurrents. Max est le premier d’une longue lignée. C’est un personnage comique qui va rendre ce genre léger plus raffiner et élégant. C’est l’ancêtre de Chaplin.
Mais à force de toujours vouloir faire plus, Pathé se retrouve en surproduction. Avec plus de 600 films à son actif, il produit de moins en moins bien... La qualité laisse à désirer et le public est déçu.
Pour remédier à cela, il met en place un système de location grâce auquel il peut vérifier la qualité des bobines qu’il loue.
Il sort ensuite la première revue cinématographique qui parle des actualités qu’il intitule: “Pathé Journal”.
1.4/ Fin de carrière.
Pathé fuit la guerre pour New York. Il lance là-bas sa série de serial intitulée “Pauline”. Le public est addicte aux serials dramatique et mystérieux. Et la nouvelle héroïne rencontre un succès phénoménal.
Malheureusement, à cause des nombreux dégâts engendrés par les guerres, le cinéma made in France se voit dépasser par celui d’Amérique...
Pathé veut donc produire moins mais de qualité bien meilleure. Il ralentit ainsi sa production et réalise des chefs-d’oeuvres. C’est d’ailleurs à cette même époque que le cinéma prend son statut officiel de “7ème Art”. Mais cela ne suffit pas à sauver le cinéma français... En effet les productions américaines envahissent les écrans avec comme stars Charlie Chaplin ou encore Harrold Loyde.
Sa dernière aventure industriel est le “Pathé baby”, considéré comme l’ancêtre des magnétoscope d’aujourd’hui.
C’est suite à la mort de sa femme que Pathé se retire du marché, en laissant derrière lui tout un empire qui vit encore de nos jours.
2/ Léon Gaumont: un homme curieux et ingénieux.
2.1/ Un homme talentueux devancé par ses pairs...
Gaumont est un amoureux des machines en tout genre. Il aime créer des objets et comprendre le fonctionnement de toutes les nouvelles inventions de son époque.
Issu d’une famille relativement pauvre, il doit quitter l’école assez tôt. Cela ne l’arrête pourtant pas d’assister aux cours gratuits du soir dans lesquels il apprend l’astronomie, la physique, la chimie etc. Il se lance ainsi dans la recherche et s’intéresse à l’image.
Son but est de créer une machine qui permettrait de capter des images puis de les retransmettre projetées sur un mur...
Il est malheureusement devancé par les frères Lumières en 1895. Cette année-ci marque un bouleversement du rapport à l’image.
Alors que Pathé provoque un incendie à cause des pellicules en nitrate, Gaumont décide de travailler sur la sécurité des machines et tente de résoudre les problèmes liés à leur surchauffe afin qu’aucun accident ne se reproduise.
Puis il rachète la compagnie dans laquelle il travaillait car les propriétaires sont ruinés. Il engage alors dans son secrétariat une femme du nom d’Alice Guy.
Il offre à celle-ci une chance de réaliser un film: “La Fée aux choux”. Guy devient ainsi la toute première femme réalisatrice du monde. Elle rencontre un grand succès qui va permettre à Gaumont de s’ancrer sur le marché du cinéma.
2.2/ A la poursuite du progrès.
Gaumont est un technophile. Il est sans cesse à la recherche du progrès. Cette fois-ci, son but est de capter les couleurs naturelles.
Il réalise au même moment le premier drame réaliste: “Histoire d’un crime”, qui rencontre un aussi grand succès que “La Fée aux choux”.
S’il continue de poursuivre son rêve de capter les couleurs sans y parvenir, il découvre tout de même le moyen de rendre l’image sonore. En ajoutant un phonographe à son projecteur, il synchronise l’image et le son, ce qui conquit le public.
Alors que ses concurrents s’établissent à l’internationale, Gaumont est en retard. Alice Guy le quitte pour partir travailler aux Etats-Unis. Mais ne le laisse pas seul, puisqu’elle lui recommande, avant de partir, un homme tout aussi créatif qu’elle du nom de Feuillade. Gaumont devient alors producteur et Feuillade, son réalisateur préféré.
En 1912, à la veille de la guerre, Gaumont réussit enfin à capter des images colorées grâce à une machine qu’il appelle “chronochrome”. Celle-ci, par un système de filtres rouge, vert et bleu capte simultanément 3 images différentes qui sont finalement superposées lors de la projection.
2.3/ Expansion de son affaire.
Gaumont n’est pas aussi doué que Pathé pour les affaires. Mais grâce à sa créativité et celle de son associé fidèle, Feuillade, il arrive à se démarquer.
A la suite de son adversaire, il sort une revue “Gaumont actualités” dans laquelle il parle des tendances et nouveaux films à voir. Puis il arrive lui aussi à New York pour présenter ses travaux au marché américain.
Le public là-bas raffole des westerns. Gaumont décide alors de proposer des films tournés dans la Camargue française à base d’ambiance far-west et de cow-boys.
Puis, suite à l’émergence des héros récurrents, il sort une série intitulée “Les Vampires” dans laquelle il met en scène des femmes fatales. Celles-ci donneront leur nom à un nouveau genre de femme “les vamps”. Isadora fut la première de toute une génération.
2.4/ Un homme de principe.
Gaumont travaille avec beaucoup d’acteurs, de producteurs et réalisateurs... Mais aucun ne semble répondre à ses attentes...
Seulement Feuillade et Emile Cohl lui plaisent. En effet, Gaumont considère le cinéma comme une industrie très sérieuse. L’Art n’a donc pas sa place, selon lui. Et si l’Art devait avoir une place dans le cinéma, les seuls capables de fournir un travail décent seraient son associé et Cohl.
Gaumont est aussi connu pour avoir terrorisé ses employés. D’où son petit surnom: “barbelé”.
Pendant la guerre, Gaumont voit ses employés, dont Feuillade, partir au front. Il se sent perdu suite à cela et ne sait plus quoi faire... Peu inspiré, il accepte toutes les requêtes qui lui sont faites par l’armée. Il produit essentiellement des commandes de fictions patriotiques censées rebooster les troupes au combat. Mais Gaumont n’y trouve aucun plaisir...
Dans les années 1920, il revient en France et abandonne la production...
En 1927, un producteur américain tente de s’approprier la synchronisation du son et de l’image. Ce à quoi Gaumont répond par une attaque en justice, qu’il gagne grâce aux brevets qu’il avait déposé à l’époque.
Gaumont a bien évidemment laissé son empreinte dans l’histoire du cinéma français et internationale grâce à ses différentes inventions, innovations et créations. C’était un homme en avance sur son temps, peut-être même trop...
3/ Une rivalité
Tout au long de leurs parcours, Gaumont et Pathé ont été rivaux. Chacun tentant de devancer l’autre..
Si Pathé a réussi grâce à son grand sens des affaires, Gaumont lui, grâce à son inventivité et sa rigueur.
Dans tous les cas, ils marquent tout deux les débuts du cinéma et font partie des géants de ce monde.
A la suite de l’émergence des Américains sur le marché du cinéma pendant la première guerre mondiale, les deux concurrents s’allient pour défendre à deux le cinéma made in France mais échouent partiellement...
Suite à leur retraite respective, ils deviennent les meilleurs amis du monde. Comme quoi il faut parfois être ennemis avant de pouvoir lier une quelconque amitié.
4/ Anecdote à ressortir aux dîners de famille.
Le symbole de Gaumont, la marguerite, fait référence à sa maman qui portait le même nom.
Et le coq de Pathé est le même qui symbolise la France. C’est pour rappeler les origines de la compagnie.
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Episodes 1 à 10 - SPOILERS
La loi du silence
Alice et Marquand sont en fuite avec les enfants ! Sabine Bosc, l’assistante sociale, a lancé l’alerte pour l’enlèvement d’Ada. Mais depuis, elle a mystérieusement disparu... Les deux affaires sont-elles en lien ? Alice, Marquand, Djibril et Victor sont tous suspectés. Chez Bosc pourtant, un dossier d’intervention sociale retrouvé au fond des toilettes, laisse penser que son métier recelait d’autres secrets…
50 jours pour mourir
Elliot Garnier, 17 ans, est retrouvé pendu dans un cimetière. Sous ses vêtements, un harnais de sécurité. L’ado est mort d’un coup de bêche sur la tête et est scarifiée d’une baleine sur le bras. Pourquoi cette mise en scène ? Tout près, la tombe d’une jeune fille, décédée récemment, met nos héros sur la piste d’une série de défis morbides : le Blue Whale Challenge… Djibril et Victor cherchent Léa. Mais est-ce bien raisonnable de les laisser seuls en charge d’un tel dossier ?...
Irréparable
Corine Fouché a été défenestrée dans le lycée où elle travaillait pendant une fausse alerte confinement. Pourquoi cette prof d’Histoire en arrêt maladie depuis 2 ans, était-elle revenue au boulot précipitamment il y a 3 semaines ? Chez elle, un tableau d’enquête amateur : elle cherchait qui était avec son fils le soir de sa mort, aux attentats de Paris… Alice et Marquand emménagent… sur le même palier ! Un nouvel équilibre ?
Mise à mort
Albane Roux, étudiante vétérinaire, a été tuée, d’un étrange trou derrière la nuque... Pourquoi sa veste est elle tâchée de sang animal frais, alors qu’elle n’allait plus en cours depuis 3 mois ? Un éleveur bovin contre qui elle avait porté plainte prétend qu’elle militait dans un collectif, contre la souffrance animale… Ravalec s’incruste chez Alice et Marquand. Dans ses affaires, la bucket list d’Alice, qu’elle pensait perdue depuis 20 ans…
Désir fatal
Hélène Rozan a été tuée dans une chambre d’hôtel. La lettre de rupture de cette mère au foyer à son mari suffit-elle à expliquer son nouveau look féminin et libéré ? Que faisait-elle dans le bureau qu’elle louait en secret ? Sur place, une grosse somme en cash et une vaste collection de romans érotiques : du Mommy Porn… Marquand est persuadé qu’Alice lui cache quelque chose. Il n’a pas tort.
Livraison mortelle
Corentin Morales, livreur pour l’application Fooderoo, a été percuté par une voiture en rentrant d’une course. Pas de trace de freinage. C’est un meurtre. Mais pourquoi ce "coursier du mois" pédalant nuit et jour ne payait-il plus ses cotisations sociales ? Qu’est-ce qui le poussait vraiment à prendre des risques si inconsidérés ? Ravalec, l’ex d’Alice, serait-il impliqué dans le faux mariage de Marquand et Léa ?
Mères en colère
Nadine Dumas est retrouvée morte dans une piscine. Avocate d’un collectif de mères épileptiques, Nadine menait une action contre le fabricant d’un médicament nocif en cas de grossesse… Mais est-ce vraiment ce gros laboratoire pharmaceutique qui a commandité le saccage de son cabinet pour la dissuader de les attaquer ? Qu’est-ce qu’Alice et Marquand réservent à Ravalec, le saboteur de leur mariage ?
La corde sensible
Louis Delfaux s’est écroulé à moitié nu devant une prostituée du bois de Boulogne. L’homme a été étranglé. Mais quelles sont ces traces de cordes sur son corps ? Et pourquoi les salariés de ce ponte de la pub semblent-ils si tendus, alors qu’il les avait tous augmentés ? Le patron était-il aussi parfait qu’ils veulent bien le décrire ? Alice doit-elle céder au souhait de Sofia Girard de retrouver le tueur de son mari ?
Tatouage
Judith Roy, tatoueuse star de 23 ans, a reçu un coup de couteau fatal dans le dos. Mais qui se cache derrière le nom "Julou", tatoué sur son bras dans deux cœurs ? Et pourquoi a-t-elle failli s’étouffer dans son sommeil quelques jours avant sa mort, comme si elle se noyait ?
La revenante
Une jeune femme non identifiée est retrouvée morte dans un square parisien, sous un voile. Dissimulation ou geste de respect du meurtrier ? Et pourquoi cette mère célibataire a-t-elle fui quand son amoureux l’a demandée en mariage, sous prétexte qu’il ne savait pas qui elle était vraiment, ni d’où elle revenait ? Marquand est au courant du projet fou d’Alice. Mais saura-t-il lui éviter le pire ?
Source : TF1 Pro
#Alice Nevers#Saison 15 (2018)#S15E01#S15E02#S15E03#S15E04#S15E05#S15E06#S15E07#S15E08#S15E09#S15E10
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Les Chroniques de Livaï #422 ~ LE TREIZIEME MAJOR (novembre 845) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Nous voici bien installés dans notre nouvel avant-poste. On a choisi le bâtiment le plus au centre, le plus haut et le plus solide pour héberger tout le monde. Il dispose également d'une tour qui a tenu le coup et c'est très pratique pour ce que j'ai à faire.
Je scrute l'horizon avec ma longue-vue, pendant que les cartographes reportent sur leurs plans les masses de titans que je leur signale. Comme prévu, ils évitent les endroits où leurs camarades ont été tués s'ils peuvent les contourner. J'avais déjà remarqué qu'ils faisaient ça, mais je ne sais pas pendant combien de temps ils le font. Si je peux rester encore un moment ici avant que la nuit ne tombe, je vais pouvoir observer leur comportement.
Moblit m'apporte un verre d'eau tiède et je fronce le nez devant cette boisson peu désaltérante... J'aurais préféré un peu de vin, je me demande si Gelgar en a amené... Ca m'étonnerait, il sait qu'Erwin peut se montrer souple mais il aurait pas pris le risque de perdre sa sobriété pour la première expédition du treizième major. Et puis Mike doit lui serrer la vis maintenant.
Je balaie le terrain plusieurs kilomètres devant moi et signale une autre horde de titans en marche. Nous ne sommes pas sous le vent et ils ne sentent pas notre odeur ; il marchent vers le Mur Rose sans nous voir ni même se tourner dans cette direction. La chute de Maria ne semble pas avoir entamé leur volonté d'avancer vers le nord... Mais c'est quand même inquiétant, quand je regarde vers le sud-ouest, ils sont très nombreux et avancent en rangs serrés, comme une armée. Ces lignes ne seront pas simples à passer... et le Mur Maria est encore loin.
Je serre les lèvres et dirige ma lunette vers un autre point, plus proche de nous. J'aperçois des reflets d'acier qui virevoltent par là-bas ; les escouades de Mike et Livaï sont au boulot, afin de nettoyer cette zone des gêneurs. Je suis un peu frustrée, j'aurais aimé qu'ils en laissent un peu, pour mon plaisir. Mais les ordres d'Erwin sont clairs : pas de titans dans les parages. Je perds pas l'espoir d'apercevoir des invités surprises... Du genre gros calibres et capables de défoncer les murailles.
Je fais le point sur Livaï ; pas facile de le choper, celui-là, il peut pas tenir en place ! Il abat les titans à tour de bras, c'est à peine s'il en laisse pour ses subordonnés. Il pourrait tout faire tout seul, on dirait qu'il se force à leur laisser quelques coups à donner... Il manquerait plus qu'ils lui sauvent les miches un jour ou l'autre, haha ! Ca lui rabattrait sa superbe, à ce nabot !
J'entends le son de pas dans l'escalier montant à la tour. Je me tourne vers la trappe, l'oeil toujours collé à la longue-vue, et je vois une chevelure blonde apparaître en gros plan ainsi qu'un collier bolo bleu pendouillant nonchalamment. Voilà le major ! Comment ça va ? Il s'approche, bloque ma vue et je baisse la lunette. Il a l'air grave, comme toujours, mais je devine qu'il est satisfait.
Tu as de quoi ! Ta première sortie et pas un seul mort ! Juste trois blessés, dont un va vite se remettre. C'est plutôt encourageant. La formation a bien fonctionné et le temps était avec nous. C'est un complet succès, major ! Mais il n'est jamais tout à fait satisfait de lui-même, perfectionniste comme il est. Trois blessés, c'est déjà trop. Réjouis-toi au moins ! Tes deux escouades d'élite font le ménage dans la joie et la bonne humeur, tu veux voir ? Il me prend la longue-vue et parcourt la zone lentement. Il remarque comme moi que les titans sont nombreux et marchent pas groupes serrés. Ouais, difficile de passer par là sans se faire voire, même avec la détection. Il va te falloir tracer une route plus éloignée à l'est, là-bas, c'est râpé.
Il change de direction et je lui demande ce qu'il voit. Il répond qu'il aperçoit Livaï en train de tripoter sa chemise à laquelle il semble manquer un bouton. Ooooh, le pauvre chou ! Il va nous faire une syncope ! Et à part ça, tu vois pas nos titans "grande taille" ? Il baisse la longue-vue et me regarde avec suspicion. Ben oui, quoi, si on peut en voir au moins un, ce serait quelque chose ! Histoire de prouver les témoignages ! Parce que pour l'instant, on a que ça. J'aimerais bien en voir un !
Il me tape sur l'épaule et me dit que je suis juste avide de découvrir de nouveaux sujets d'étude. Ouais, c'est vrai, et alors ? T'es pas curieux, toi ? Imagine, un titan de plus de cinquante mètres ! S'il était dans les parages, on le verrait, pas vrai ? Il se dirige vers les cartes avec un crayon et un compas et se met à mesurer des distances. Ouais, le problème est de taille. Si on peut pas aller en ligne droite, cela signifie des détours et donc plus de chemin à parcourir. Or, dans cette direction, il n'y a pas d'agglomération d'importance où entreposer des vivres ; si on veut aller toujours plus loin, il faut trouver une route qui ne manque pas de refuge, sinon il nous sera humainement impossible d'aller très loin. Les titans vont hiberner un peu jusqu'à l'année suivante, mais ils finiront bien par revenir par ici.
Erwin tape du poing sur la table. Il avait prévu le coup, bien sûr, mais il y croyait. Tu prévois d'aller un peu de l'avant demain ou nous faisons demi-tour ? Nos héros ont déglingué pas mal d'obstacles par ici, on aura peut-être un peu de champ libre. Et la saison est pas encore trop fraiche. Il secoue la tête et annonce que nous prendrons probablement le chemin du retour dès demain matin à moins que la nuit ne lui porte conseil ; mais que les expéditions reprendront bien plus tôt l'année prochaine afin de profiter des avantages de l'hiver. Hm, comme tu veux, mais tu penses avoir l'autorisation du généralissime ? Il me répond qu'il en fait son affaire. Tu vas avoir quelques mois pour trouver un truc capable de le faire plier, creuse-toi la tête !
Aaah, voilà nos héros qui reviennent. Le soir commence à tomber et je vais bientôt plus rien y voir. J'ai pas vu de titans intéressants aujourd'hui, la formation de détection a si bien marché qu'on les a tous évités ou presque ! Quel ennui !
#lc422#hanji zoe#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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---- début de l’enregistrement ----
« – On a gagné. Et ça se mélange trop dans ma tête pour que j’arrive à y penser. T’es jamais préparé à voir mourir un ami. T’as beau être en pleine guerre, savoir que les risques sont présents, t’as beau avoir déjà échappé de justesse à la mort plusieurs fois… Rien n’y fait. Même la fin du monde annoncée te prépare pas à ça. Une fin du monde, ça vous extermine tous jusqu’au dernier. C’est presque plus facile, ça t’épargne le deuil, la culpabilité, et toute espèce de complexe du survivant.
« Et puis, tu peux pas t’attarder sur les morts individuelles quand t’es dans l’urgence de la bataille. Surtout quand ton enfant est en train de naître… Une mort. Une naissance. C’est vachement cliché, mais c’est comme ça que ça s’est passé.
« Du coup, j’arrive pas bien à me projeter. Il y a la tristesse d’avoir perdu Doug qui se bagarre avec le bonheur d’être père… Et puis la peur aussi, d’être un mauvais père. Il faut dire, j’ai jamais vraiment eu de modèle de ce côté. Mon père, il a été nul sur toute la ligne, depuis le début. Il a jamais su s’y prendre, et puis il est très égoïste aussi. Mais… Même après tout ça, j’arrive pas à lui en vouloir totalement. Je sais qu’il essaie, il fait des efforts. Il est maladroit, ça c’est sûr. J’ai hérité de ça, de cette maladresse. Mais sur ce point, j’ai peut-être de la chance d’avoir Claudine, on a tous les deux du mal avec la famille… Alors, on apprendra ensemble. On n’est pas une famille normale, de toute façon. C’est bien.
« Et pour revenir à mon père… Pour l’instant, il est pas là. Il est parti à l’autre bout du monde avec les copains. Je crois qu’il cherche à m’éviter. Mais je pense que c’est parce qu’il se sent coupable pour ce qu’il m’a fait. Il essaie, il fait des efforts, je sais ! Je lui pardonnerai, un jour. Un pas difficile à faire… mais ce sera nécessaire. Ça pourra prendre des mois, des années peut-être, mais ça viendra. Le temps qu’il revienne, déjà, ça me laisse un peu de répit…
« Tout se mélange dans ma tête parce que tout est allé trop vite. Même si depuis la fin de la bataille le monde s’est remis à tourner normalement, j’ai toujours l’impression que je manque d’air. Reconstruire, c’est beaucoup de boulot. Des nouvelles bases plus solides, et des nouvelles lois, plus justes. Je laisse ça aux autres. J’ai mes propres fondations à creuser.
« Klaus aussi, il a dû penser qu’il y avait quelque chose à reconstruire. Une erreur à réparer. Lui non plus, il avait pas grand-chose pour le mettre sur la voie. Il a choisi de chercher seul, alors que nous tous, on était au moins ensemble pour reconstruire nos mondes. Lui, il avait quoi ? Les restes de la dictature des Calvin, des cadavres de robots court-circuités, plusieurs dizaines, et le cadavre d’un grand ami. Et son chagrin, le plus grand de tous. Il avait les clones, mais il les a laissés où ils sont tombés. Par contre, il y avait quelque chose d’autre, de précieux… Le corps de Nacheem. Personne l’a remarqué, pas vrai ? Dans le désordre qui a suivi les batailles, le corps à moitié robotisé de Nacheem a disparu, lui aussi, mais personne s’en est rendu compte parce qu’il y avait un deuxième Nacheem, qui lui n’était qu’un clone. Tout ça était déjà difficile à démêler, alors personne à l’Agence a fait attention. Qu’un second corps avait disparu.
« C’est long, la reconstruction. C’est comme apprendre à un enfant mi-bête mi-Mique-et-Claudine à se comporter en humain. Tout ça prendra du temps, mais j’ai confiance. En moi, et en Klaus. Il abandonnera pas. »
---- fin de l’enregistrement ----
Indice : Mine de rien, le super-héros vous a fourni de précieuses pistes sur les noirs objectifs de Klaus… Vous comprenez le désarroi de Mique, parce que vous savez que lui et feu Doug étaient très proches. Ils formaient d’ailleurs un binôme, à l’époque du château Moore. Vous avez lu dans les rapports qu’ils étaient ensemble le soir où Doug a rencontré la vampiresse Perséphone. Ce jour-là, ils sont passés par un cimetière et ont vu la tombe d’un civil « mort il y a cinq jours ». Rayez dans la liste DESSEINS SECRETS le prénom et le nom de famille de cet homme.
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