#Néron
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postcard-from-the-past · 1 year ago
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Advertisement of the Néron pneumatics
French vintage postcard
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Néron et Sporus, deux hommes qui expérimentent le corps de la femme, le premier en jouant des rôles féminins sur scène et le rôle de la femme dans son mariage avec Pythagoras, le second en étant castré pour devenir l’épouse de Néron
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Je vous jure que Trump me fait penser aux derniers empereurs de l’Empire romain, de plus en plus fous et qui ont précipité sa chute.
Néron, par exemple, passait son temps à chanter et jouer la comédie pendant que Rome brûlait. Trump, lui, tweete en plein chaos, niant la réalité et attisant les tensions.
Comme les empereurs décadents, il méprise les institutions, divise son peuple et transforme le pouvoir en spectacle. L’Empire romain ne s’est pas écroulé en un jour, il s’est effondré sous le poids de dirigeants déconnectés et d’une élite corrompue.
Rome s’est consumée de l’intérieur avant d’être envahie. L’Amérique suit-elle le même chemin ? Entre un peuple divisé, un système qui vacille et un dirigeant qui refuse la réalité, l’histoire semble se répéter.
Trump n’est pas juste un président controversé, il est le symptôme d’un empire en déclin. La seule question, c’est : qui seront les nouveaux Barbares ?
Comme disait Marx : “L’histoire se répète toujours deux fois, la première fois comme une tragédie, la seconde comme une farce.”
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whencyclopedfr · 2 months ago
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Guerre Romano-Parthique de 58-63 ap. J.-C.
La guerre romano-parthique de 58-63 de notre ère fut déclenchée lorsque le souverain de l'empire parthe imposa son propre frère comme nouveau roi d'Arménie, considérée par Rome comme un État tampon quasi-neutre entre les deux empires. Lorsque les Parthes allèrent plus loin et déclarèrent l'Arménie État vassal en 58 de notre ère, une guerre totale éclata. Cette guerre, dans laquelle le commandant romain Corbulo excella, ne fut réglée qu'en 63 de notre ère par le traité de Rhandeia, qui partagea la responsabilité de gouverner l'Arménie entre les deux puissances.
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observatoiredumensonge · 9 months ago
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Tous les PARIS sont bons, la France est perdante!
Cette cérémonie ratée est une honte totale...
Temps de lecture = 3 minutes Je n’ai pas regardé ce scandaleux spectacle cautionné par vingt-deux millions de pèlerins TV ayant pour Dieu le nouveau Néron, dit Neuneu premier destructeur de notre civilisation construite, éclairée sous l’égide du Christianisme! Par Bernard Bruyneel Attention ce texte est un pamphlet n’engageant que son auteur. Observatoire du MENSONGE défend la liberté…
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jaimelire-france · 1 year ago
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Quo vadis est un roman historique de l'écrivain polonais Henryk Sienkiewicz.
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tomorrowusa · 1 month ago
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« [FR] Washington est devenu la cour de Néron, un empereur incendiaire, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l'épuration de la fonction publique.
C'est un drame pour le monde libre, mais c'est d'abord un drame pour les États-Unis. Le message de Trump est que rien ne sert d'être son allié puisqu'il ne vous défendra pas, qu'il vous imposera plus de droits de douane qu'à ses ennemis et vous menacera de s'emparer de vos territoires tout en soutenant les dictatures qui vous envahissent.
Le roi du deal est en train de montrer ce qu'est l'art du deal à plat ventre. Il pense qu'il va intimider la Chine en se couchant devant Poutine, mais Xi Jinping, devant un tel naufrage, est sans doute en train d'accélérer les préparatifs de l'invasion de Taïwan.
Jamais dans l'histoire un président des États-Unis n'a capitulé devant l'ennemi. Jamais aucun n'a soutenu un agresseur contre un allié. Jamais aucun n'a piétiné la Constitution américaine, pris autant de décrets illégaux, révoqué les juges qui pourraient l'en empêcher, limogé d'un coup l'état-major militaire, affaibli tous les contre-pouvoirs et pris le contrôle des réseaux sociaux. »
[EN] « Washington has become the court of Nero, an incendiary emperor, submissive courtiers, and a jester high on ketamine in charge of purging the civil service.
This is a tragedy for the free world, but it is first and foremost a tragedy for the United States. Trump’s message is that there is no point in being his ally since he will not defend you, he will impose higher tariffs on you than on his enemies and will threaten to seize your territories while supporting the dictatorships that invade you.
The ‘king of the deal’ is showing what the art of the deal is on his stomach. He thinks he will intimidate China by lying down in front of Putin, but Xi Jinping, seeing such a submissiveness, is probably accelerating preparations for the invasion of Taiwan.
Never in history has a US President capitulated to the enemy. Never has any one of them supported an aggressor against an ally … trampled on the US Constitution, issued so many illegal executive orders, dismissed judges who could have prevented him from doing so, dismissed the military senior staff in one fell swoop, weakened all checks and balances, and taken control of social media. »
— Claude Malhuret member of the Sénat/Senate of France, speaking during a Senate debate on Ukraine on March 4th. French transcript via Sén. Malhuret's party Les Indépendants; English translation via the Bulletin of the Atomic Scientists.
Claude Malhuret compares the Trump White House to the court of Nero. A major difference is that Nero fiddled while Rome burned but Trump and Musk ("a jester high on ketamine") are setting the fires themselves.
Sen. Malhuret is definitely not some far left extremist but the leader of a center-right party. He is an excellent example of how elected officials in other democracies currently view the chaos in the United States.
Here is the video of his entire speech, not just the excerpt above. It's in French but you can use settings on YouTube to get auto-generated English subtitles.
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drowster · 11 days ago
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Monic Néron recording her radio show ‘Le genre humain’
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parure-d-insomnie · 4 months ago
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Camée portant le profil de Tibère 'Claude Néron' (42 av J.C -37 apr J.C).
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ecrisettaistoi · 1 year ago
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Feu sacré
.
.
.
Néron avait raison,
il faut brûler le monde
entier
chaque église,
chaque temple,
chaque synagogue,
chaque mosquée,
pour commencer.
Il faut éradiquer ces dieux
pour qui on tue,
au nom duquel
on fait couler le sang
depuis si longtemps.
Il faut faire tout ça
pour que chaque croyant
dispose à nouveau de son libre-arbitre,
de son cerveau,
de sa sensibilité
qu''aucune divinité ne devrait
jamais
remplacer.
Et peut-être que l'amour
remplacera la haine
ou la simple idée
que votre dieu
en a une plus grosse
que l'autre dieu.
Quinze mille ans de ce
concours de bites.
Coupons court.
Brûlons tout.
Vos dieux sont déjà morts
de honte
en vous regardant.
.
.
.
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papillondusublime · 4 months ago
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Sophia est morte et moi avec! Je ne serai plus jamais sage. Ne me cherchez pas au Québec; Ne gardez de moi qu’une image. Quelle artiste meurt avec moi! Ma lyre est celle de Néron. Quel antichrist vit grâce à moi! Tout brûle; en feu est ma chanson. À Rome, aux cavernes des Grecs Et aux rêves de Chine, adieu! Au Paradis je suis métèque, Moi qui introduis d’autres dieux. Car, sur le dos d’un papillon, Je pars sans y songer. Suis-je Homme? Chaque souvenir de Sion N’est qu’un fantasme de fantôme. Je me délivre de vos yeux Fixés sur moi comme des fers. Servir au Royaume des Cieux? Régner en enfer, je préfère. Je m’en vais là où vos regards Ne pourront plus me foudroyer. Je crains des vipères le dard, Des anges le feu sans foyer. Quittant la blancheur nue des monts, Je porte les parfums des plaines. Bêtes sans nom, vos mots durs m’ont Fermé les portes de l’Éden. Tel l’éclair, je fais ma descente Du trône au-dessus des étoiles. Après la montée fulgurante, Libre est ma chute dans le mal! Ô Sagesse! Tes sept piliers Tombent sous le souffle du Loup. Ta maison s’effondre, oubliée, Ses planches n’ayant plus de clous. Pareil, je n’aboutis à rien, À bout de souffle, à bout de force. Abandonnée, sans entretiens, J’étire le temps vers l’entorse. Et mon cœur, greffé dans le monde, Est rejeté comme étranger. Sans un chez-moi, je vagabonde, M’abritant de l’astre orangé. Mon sang, versé comme du vin, Crie au Ciel. Qui dresse l’oreille? Mon ombre, vendue pour du pain, Ne protège plus du soleil. Où aller? N’est qu’un désert froid La Terre pleine de mirages. Ne me gardez pas. Mais, de moi, Gardez-vous et gardez l’image. -Poésie: extrait de "Sophia est morte" dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Photo: Arnold Böcklin, "Self-Portrait with Death Playing the Fiddle"
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leblogdemarinaetjm · 6 months ago
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MARDI 1er OCTOBRE 2024 (Billet 1 / 2)
Brigitte Bardot fêtait samedi dernier ses 90 ans. L’actualité de notre Blog, les « 400 ans de Fromental » (entre parenthèses, merci beaucoup pour les très nombreux commentaires que nous avons reçus à son sujet…), a fait que nous ne vous en avions pas parlé. Remarquez, il n’y a pas eu beaucoup d’échos de cet anniversaire, ni à la télé, ni dans les journaux. Service minimum. Il faudra attendre sûrement, comme pour Alain Delon, que BB décède pour qu’enfin elle fasse la Une des médias… et sûrement celles du monde entier !
Eric Neuhoff, notre journaliste/critique cinéma préféré (et de très loin), lui, ne pouvait pas passer à côté. Nous l’apprécions parce que nous partageons souvent les mêmes coups de cœur mais aussi, et surtout (même quand nous ne sommes pas d’accord avec lui), parce qu’il écrit très bien. Il est « à l’écrit » ce que François Chalais était « à l’oral ». On adore !
Nous n’éditons aujourd’hui que 2 Billets parce que nous voudrions que vous lisiez son (long) article paru dans Le Figaro, de la première à la dernière ligne. Mr Neuhoff a du style et c’est un talent que tout le monde n’a pas (Cf certains articles lourdauds et scrogneugneux de Libé, des Cahiers du Cinéma, etc.).
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PORTRAIT- L’actrice, devenue célèbre avec « Et Dieu… créa la femme », fête son anniversaire ce 28 septembre. Retranchée dans sa maison de Saint-Tropez, cette femme fougueuse et indépendante continue de fasciner, cinquante ans après avoir quitté le monde du cinéma.
Il était une fois, à Paris, une jeune fille française. Elle avait grandi dans le 16e arrondissement et se destinait à la danse classique. Bizarrement, ce fut un mambo qui changea son destin. On ne remerciera jamais assez la chorégraphie cubaine. Dans « Et Dieu… créa la femme », Brigitte Bardot se lance dans un ballet endiablé. Adieu les exercices à la barre, les entrechats, les pointes, les jetés-battus.
Dans une boîte de Saint-Tropez, sous les yeux d’un Jean-Louis Trintignant au bord des larmes et en veste pied-de-poule, elle se déchaîne en jupe verte et haut noir au rythme des bongos, secoue sa crinière en folie, saute sur une table, saisie d’une transe infiniment photogénique. Trintignant lui crie : « Arrête ! » Elle n’écoute pas, évidemment. Elle n’écoute jamais rien. C’est sa marque de fabrique. Telle est sa chance. Voilà comment une demoiselle bien élevée se transforme en icône. Une légende est née. Elle ne pâlira plus. Le responsable s’appelle Roger Vadim.
Début timide
Il fallait voir ce que c’était. Le pays ronronnait. Elle surgit dans une France un peu grise, comme les monuments couverts de suie dans la capitale. Il s’agit d’un pur produit de l’enseignement catholique. Le père est industriel. La mère rêvait d’être actrice. Rue de la Pompe règne un curieux mélange de tradition et d’extravagance. Cela façonne une personnalité. L’école ne la passionne pas. Ça tombe bien, le réalisateur Marc Allégret l’a repérée sur une couverture de Elle et pense à la jeune femme pour un rôle. La rencontre a lieu en présence de son assistant, Vadim, dont le sourire ferait fondre la calotte glaciaire. Le film ne se montera pas, mais Vadim et Bardot se marieront.
Elle entre en cinéma comme on trempe un orteil dans une eau froide. Elle débuta en donnant la réplique à Bourvil dans « Le Trou normand ». Après ça, tout est possible. Tout est permis. Bardot ne se privera de rien. Figurer au générique de « Manina, la fille sans voile » ou des Week-ends de Néron » ne la dérange pas. Quelque part, elle devine qu’une surprise l’attend. « Et Dieu… créa la femme » la propulse au firmament et transforme un petit port varois en rendez-vous de la jet-set. Sans le savoir, Vadim annonce la Nouvelle Vague.
Son audace et sa liberté bousculent les habitudes. Son interprète est une trouvaille, une pépite. Pourtant, le film ne connaît pas un succès immédiat. C’est quand il sort aux États-Unis l’année suivante que le phénomène explose. Le public assiste à ce spectacle inédit, sidérant. La planète entière se saoule de Bardot, cet alcool blond qui se consomme désormais sans modération. Le film ressort en France et c’est un triomphe. Cela ne va pas sans pétarades. Les ligues de vertu ont leurs vapeurs. Le Vatican s’en mêle.
Notoriété invivable
Avec son 1,66 mètre, ses mensurations parfaites et sa démarche de déesse grecque, l’actrice semble remonter à la plus haute Antiquité. Elle couche avec ses partenaires, les quitte comme on oublie un pull dans une chambre d’hôtel. Elle se marie comme on fait des bêtises, divorce comme on règle un PV. Cette demoiselle de La Muette n’a pas sa langue dans sa poche. Son naturel a quelque chose d’unique, de miraculeux. Elle incarne le pendant de Françoise Sagan sur celluloïd. Même parfum de scandale, même souffle d’insouciance. La fête, le jeu, les amis, ce programme leur convient à toutes deux. Ce sont de charmants petits monstres en pantalon corsaire ou en robe Vichy.
Dario Moreno entonne un refrain qu’on écoute dans toutes les langues, « Brigitte Bardot, Bardot ». Elle est obligée d’accoucher à son domicile de l’avenue Paul-Doumer, aucune clinique n’étant capable de lui assurer la discrétion nécessaire. Les paparazzi se bousculent sur son palier, grimpent sur les toits d’en face. Un journaliste de Paris-Match est dépêché pour raconter l’événement en direct. On ne la désigne plus que par ses initiales. Gainsbourg en fait une chanson. Pour lui, elle pose avec le béret de Bonnie Parker ou chevauchant une Harley-Davidson. La minijupe a visiblement été inventée pour elle.
Sa vie devient impossible. Elle n’a plus une minute à elle. Des inconnues l’injurient dans la rue. Chez elle, les volets sont fermés en permanence. Cela lui vaudra des dépressions, des tentatives de suicide, cet arsenal de la célébrité. La gloire a sa rançon. Elle est le sujet d’une des « Mythologies » de Roland Barthes. Simone de Beauvoir brosse son portrait dans un magazine américain. L’OAS la menace. Elle ne se démonte pas et leur répond en faisant publier une lettre ouverte dans L’Express. De Gaulle assure qu’elle rapporte davantage de devises que la régie Renault. Elle admire le Général et se rend à l’Élysée en veste de hussard à brandebourgs. Les hommes rêvent tous d’elle en même temps. Cela fait du monde et c’est assez encombrant. À 9 ans, elle a appris que le Père Noël n’existait pas. Des déceptions, il y en aurait d’autres.
Éternel féminin
Il n’y en a pas deux comme elle. Elle s’offre La Madrague, une maison nichée au creux de la baie des Canoubiers. Le jardin n’abrite pas de piscine. Il y a la mer. Au large, les bateaux de touristes effectuent une halte, tempêtant contre la végétation qui empêche d’observer la propriétaire. À son propos, il serait inexact de parler de charme. Elle défie les clichés, décourage les superlatifs. Elle se pose un peu là. Ses rivales ne lui arrivent pas à la cheville, qu’elle a fine. Il y en a eu plein, des nouvelles BB. Elles ne faisaient pas le poids. Elle épouse le milliardaire Gunter Sachs à Las Vegas, enregistre « Je t’aime, moi non plus » pour le rendre jaloux. Dans sa bouche, se récapitulent souvent les adjectifs « mignon », « rigolo ». En 45-tours, les rengaines marquent les esprits. Vivacité et drôlerie les caractérisent : « Sidonie (qui a plus d’un amant) », « Tu veux ou tu veux pas ? »…
Sur le plateau de « La Vérité », elle gifle Clouzot qui croit utile de la martyriser. Certaines de ses répliques sont culte. Qui, à part elle, réussirait à prononcer avec une telle innocence « Quel cornichon, ce lapin ! » dans Et Dieu… créa la femme ? Dans « La Vérité », seul film qu’elle sauve de sa carrière, sa plaidoirie reste gravée sur la pellicule. Entre deux sanglots de colère, elle crie : « J’ai été bête, méchante, pleine de défauts » ou « Vous êtes tous morts ! ». Son avocat Charles Vanel ne peut que constater : « Est-ce de sa faute si elle est belle ? »
Le fait est que sa beauté est chimiquement pure. Avec elle, l’éternel féminin prend du rose aux joues. Il suffit de contempler le regard de Jean Gabin dans « En cas de malheur » pour s’en convaincre. Devant ce ténor du barreau, Bardot relève, appuyée contre le rebord du bureau, relève lascivement sa jupe pour émoustiller le quinquagénaire en costume sombre. Il fallait bien ça pour que le prude Gabin accepte d’embrasser une de ses partenaires à l’écran. Elle ne joue pas. Elle se brûle. Les propositions pleuvent. C’est trop. Elle refuse « L’Affaire Thomas Crown », « Au service secret de Sa Majesté » (mais elle aurait accepté d’être James Bond), « Les Demoiselles de Rochefort », dit non à « Histoire d’O ». Le sens de la formule lui sert de manteau, de bouclier.
De nombreux rôles
« Je suis l’homme de ma vie » résume son esprit d’indépendance. « Le plus beau jour de sa vie a été une nuit » - le trait révèle un goût certain pour la répartie. À New York, durant une conférence de presse, un reporter lui demande : « Êtes-vous un sexe-symbole ? ». La réponse fuse : « Voyez vous-même ! »
Les esthètes se tordent le nez. Sa filmographie est loin d’être indigne. Dans « Le Mépris », elle bronze, allongée nue sur la terrasse de la villa Malaparte à Capri, une « Série noire » cachant son postérieur (les aficionados ont chaussé leurs lunettes pour décrypter le titre du polar en question). Pour la convaincre de changer de coiffure, Jean-Luc Godard a marché sur les mains. Cela n’a pas empêché la comédienne de le traiter ensuite d’« intello cradingue ». Sans lui, pourtant, elle n’aurait pas posé à Piccoli la fameuse question : « Tu les aimes, mes fesses ? ». Dans « L’Ours et la Poupée », épatante comédie de Michel Deville, sa Rolls emboutit sous la pluie la deux-chevaux de Jean-Pierre Cassel, qui est violoncelliste dans l’orchestre de l’ORTF. Dans « Vie privée », elle descend la Via Veneto en robe à rayures et les cous masculins se dévissent sur son passage, on n’est pas sûr qu’il s’agisse uniquement de figurants. Entre les prises, elle n’adresse pas la parole à Marcello Mastroianni. Jeanne Moreau, qui l’accompagne dans « Viva Maria ! », avoue : « La regarder marcher, c’est comme écouter de la grande musique. »
Brigitte Bardot est une héroïne. Elle a participé à un western aux côtés de Sean Connery (« Shalako »), flirté avec Jane Birkin dans « Don Juan 73 ». Cette année-là, elle abandonne définitivement le cinéma. Elle a 39 ans. Sa dernière prestation dans « L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise », inénarrable nanar médiéval, a dû la convaincre de s’en tenir à cette décision. On arrête les frais. Désormais, elle se consacre aux animaux. Elle a vendu la plupart de ses biens pour financer sa fondation.
Propos qui dérangent
Serrer un bébé phoque dans ses bras lui a sûrement procuré plus de plaisir que de brandir un César. On l’ignore trop souvent, mais Marguerite Yourcenar lui a rendu visite à La Madrague, même si BB estime que ses livres sont « barbants ». En 1996 ont été édités ses « Mémoires » qu’elle a écrits elle-même. Ses positions politiques défrisent les âmes sensibles. Bardot proteste contre l’Aïd et la vivisection, déplore l’abaissement des mœurs. Elle va aussi parfois trop loin. En 2021, elle est condamnée à 20.000 euros d’amende pour injures raciales. Elle avait comparé La Réunion à « l’île du diable » avec « une population dégénérée encore imprégnée (…) des traditions barbares qui sont leurs souches ».
Elle est brute, comme on le dit d’un diamant. Van Dongen et Warhol l’ont peinte. Marianne lui avait emprunté son visage. Elle ne s’y reconnaît plus. S’identifier à saint François d’Assise est un rôle dont elle n’a pas honte. Elle admire Greta Thunberg. Un navire de Greenpeace porte son nom. Elle dérange. Sa franchise, qui lui fournissait de l’attrait, est devenue un handicap. En 2017, une sculpture à son effigie a été inaugurée à Saint-Tropez. Elle ne s’est pas déplacée. En 2020, une bande dessinée a retracé son parcours. Et en 2025, un film documentaire fera de même. Pour elle, le cinéma contemporain se résume à « une merde molle ». Son souhait serait de mourir « gentiment ». Le plus tard sera le mieux. Elle est la dernière.
Bardot représente un art qui la dépasse, une France qui est plus grande qu’elle. Elle n’est plus faite pour son époque. Tout le monde essayait de lui ressembler. Elle voulait être elle-même. Mission accomplie. Il faut maintenant l’imaginer un peu seule, assez sereine dans son refuge tropézien aux volets bleus, un verre de champagne à la main (est-ce du Drappier, celui que préférait de Gaulle ?), en train de lire un roman de Christian Signol. Au loin, le phare du cap Camarat se découpe sur l’horizon. BB sous le soleil exactement… et pour l’éternité !
(Source : Eric Neuhoff - Le Figaro du samedi 28/09/2024)
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detournementsmineurs · 9 months ago
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“Couronne de Laurier" ayant appartenu à Talma pour le rôle de "Néron" (1814) dans "Brittanicus" de Jean Racine (1669) à l'exposition “Bijoux de Scène de la Comédie-Française” dans les nouveaux locaux de L’École des Arts Joailliers à l'Hôtel de Mercy-Argenteau, Paris, juillet 2024.
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aurevoirmonty · 1 year ago
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"[…] quand un prince veut "faire de l’Histoire", il la fait toujours sur le dos de ses compatriotes ; un prince n'entre jamais mieux dans l’Histoire que par ses crimes. Néron brûle Rome pour qu’on parle de lui, et on a parlé de lui. Ensuite, il arrive que les lions dévorent celui qui les a lâchés. Ce qui peut se dire aussi : qui a ouvert l’égout périra par l’égout."
Henry de Montherlant, Le Treizième César (1970)
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whencyclopedfr · 6 months ago
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Domus Aurea
La Maison dorée de Néron (Domus Aurea) à Rome était un somptueux complexe palatial qui accueillait les fêtes débridées de l'un des empereurs les plus célèbres de Rome. Outre l'utilisation des marbres les plus fins et de décorations telles que des peintures murales raffinées et des colonnades dorées, le bâtiment était également une merveille technique avec des dômes vertigineux, des plafonds tournants, des fontaines ornementales et même des chutes d'eau qui descendaient le long des murs.
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observatoiredumensonge · 7 months ago
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Néron accroc des médias
Macron c'est le télévangéliste qui joue l'illusionniste pour se maintenir au pouvoir quoi qu'il en coûte !
Temps de lecture = 1 minute La France est devenue un grand cirque à ciel ouvert où le citoyen est relégué à faire de la figuration. Par Alexandre Goldfarb ⬇︎⬇︎⬇︎⬇︎⬇︎⬇︎⬇︎ Contribuez maintenant*** ICI *** En cadeau, vous recevrez gratuitement, chaque lundi, pendant un an : Semaine du MENSONGE (Valeur 18€). ⬆︎⬆︎⬆︎⬆︎⬆︎⬆︎⬆︎ 🔵 Néron accroc des médias se prononce Macron accroc des…
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