#Miyazaki l’esprit de la nature
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Japanese Films at the Venice International Film Festival 2024 (August 28th to September 07th)
The Venice International Film Festival is going to take place from August 28th to September 07th. We have the latest Kiyoshi Kurosawa and a surprise Takeshi Kitano while Neo Sora returns for a second year in a row. The Classics section is also stacked with some great titles while the Immersive section has a lot of Japanese filmmakers. Here’s a glance at the Japanese films and Japan-inspired…
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#Broken Rage#Cloud#Film Festival#HAPPYEND#Manji#Miyazaki l’esprit de la nature#The Man Who Left His Will on Film#Venice International Film Festival
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6 (dernière entrée) - Le voyage de Chihiro
L’apport de modifications au plan du cours COM3220 a été effectué récemment; le nombre d’entrées demandées est passé de 8 à 6. Cela dit, cette entrée fera office d’entrée finale dans cette série d’analyses sur Hayao Miyazaki, le studio Ghibli et l’environnement.
Heureusement, nous terminerons en force avec l’œuvre qui est communément considérée comme la plus célébrée et fantastique de tous les films de Miyazaki : Le voyage de Chihiro. C’est d’ailleurs le seul long métrage d’animation à avoir remporté un Oscar, ce qui a propulsé le studio à un niveau de popularité internationale totalement autre.
À première vue, Le Voyage de Chihiro (2001) ne semble pas centrer son message sur la nature avec autant de force que les autres films présentés. C’est normal, puisque ce film fait davantage usage de symbolisme pour permettre à l’auditoire de fusionner à un niveau plus profond avec la nature, notamment en nous invitant à trouver en nous même les événements marquants qui ont su teinter nos expériences – toutes différentes et uniques – avec l’environnement. Personnellement, ce film en est un dont je n’ai pu tirer la signification entière à la première écoute. Plusieurs écoutes plus tard, je n’ai définitivement pas tout compris encore. En fait, l’action même d’écrire cette analyse en cette étrange soirée (il neige un 21 Avril) pousse une fois de plus ma réflexion autour du film dans une nouvelle direction.
Chihiro, une jeune fille, emménage dans une nouvelle maison avec ses parents. Nous pouvons observer que l’insertion dans un nouvel environnement est un thème récurrent chez Miyazaki, qui a également utilisé ce concept dans Totoro pour mettre l’emphase sur les émotions générées par un tel changement, notamment concernant notre lien au nouvel environnement en question.
Les parents de Chihiro ne se gênent pas à s'empiffrer dans la nourriture des esprits. Leurs actions sont rapidement punies... (Studio Ghibli, 2001)
Le jour du déménagement, la famille s’égare et se retrouve à l’entrée d’un parc d’attraction abandonné. En explorant les lieux, l’auditoire découvre rapidement que le parc est habité par des esprits. Sans savoir ce qui les attends, les parents de Chihiro consomment de la nourriture appartenant aux esprits. En guise de punition pour cet acte avare, ceux-ci sont transformés en cochons; Chihiro est épargnée puisqu’elle n’a rien mangé. Cette première métaphore écologique témoigne du comportement problématique des adultes d’aujourd’hui à tout s’approprier sur Terre, ce qui aura tôt ou tard de graves répercussions (Mayumi, Solomon et Chang, 2005). Cela sous-tend aussi qu’un tel comportement est acquis avec le temps : le père justifie son acte en mentionnant les multiples méthodes de paiement qu’il possède pour dédommager l’individu à qui appartient la nourriture : carte de crédit et du bon vieux cash. Chihiro n’est pas aussi égoïste et refuse de manger, ce qui nous permet de comprendre qu’il est toujours possible de changer la perception du consumérisme des adultes de demain.
Prise dans ce monde des esprits et sous les conseils d’Haku, un jeune servant du bain avec qui elle se liera d’amitié, Chihiro se retrouve forcée à travailler pour Yubaba, la patronne du Bath House, pour éviter d’être transformée à son tour en animal. Le bain est la plaque tournante de l’agglomération spirituelle du parc, et des esprits d’un peu partout dans le monde y viennent pour se détendre et célébrer un peu.
Un soir, un monstre fétide se présente au bain. Il semble si nauséabond que tous les esprits s’écartent de son chemin, tout ce qu’il touche se corrompt… Chihiro est assignée à son bain. En tentant de le rincer, elle découvre un morceau de débris dépassant de son corps gluant. Avec l’aide de plusieurs autres employés du bain, elle réussit à déloger le débris en question : … un vélo? En tirant davantage, une foule de déchets humains est expulsée. Le monstre était en fait l’esprit d’une grande rivière, pollué au point d’être méconnaissable (Ibid.). L’exemple représente l’impact direct de la pollution humaine sur notre environnement.
Le train, partiellement submergé, ne peut circuler que dans une seule direction (Studio Ghibli, 2001).
Plus tard dans le film, Chihiro doit se rendre chez Zeniba, la sœur de Yubaba, dans son effort de ramener ses parents à la normale. Pour se faire, elle doit prendre un train qui voyage que dans une seule direction. On mentionne entre autres que ce train avait l’habitude de voyager dans les deux sens, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. La métaphore ici pourrait entre autres représenter le détachement qu’a la société avec le monde des esprits, la nature et son lien à l’environnement. Aussi, il est possible d’interpréter ce changement comme étant un impact des changements climatiques. En effet, le train en question est partiellement submergé dans l’eau, ce qui pourrait rendre le voyage du retour difficile, voire impossible. Miyazaki emploie cette notion pour faire comprendre l’urgence d’agir face aux changements climatiques ainsi que la difficulté ou même l’impossibilité de renverser ces changements.
Finalement, en développant davantage son lien à Haku, Chihiro réalise que le servant en question est l’esprit d’une rivière dans laquelle elle s’est presque noyée à l’enfance. Toutefois, l’esprit l’a secourue et lui a permis de survivre. Depuis, ce dernier lui apporte encore de l’aide de temps à autres, notamment lors de ce passage dans le monde des esprits. Elle reste reconnaissante à tout jamais envers Haku, qui l’aiderait à retrouver ses parents, retourner au monde des humains et qui alimentera à perpétuité son amour pour la nature, aux côtés de tous les autres esprits rencontrés lors du voyage.
Chihiro et Haku (Studio Ghibli, 2001).
Le voyage de Chihiro est une merveilleuse histoire qui nous pousse à chercher profondément en nous-même afin de trouver la raison personelle pour laquelle nous sommes liés à la nature. Une progression dans l’approche de Miyazaki est observable entre Le voyage de Chihiro et son premier film à caractère environnementaliste, Nausicaä. Les premiers films étaient présentés d’un point de vue plus externe, tandis que les plus récents présentent une internalisation encore plus grande de l’écologie, à la manière d’Arne Næss.
C’est ce qui conclut cette mini-série sur Hayao Miyazaki, le studio Ghibli et l’environnement. Bien que terminée hâtivement, je crois que cette couverture de quatre œuvres significatives a tout de même permis de bien cerner la philosophie de Miyazaki à travers divers exemples situés dans le temps. Pour pousser plus loin, je vous suggère également Le Château dans le ciel (1986) et Ponyo sur la falaise (2008), deux films d’Hayao Miyazaki, ainsi que Pompoko (1994) du défunt Isao Takahata, également cofondateur du studio Ghibli.
Comme vous avez pu le remarquer, mon amour pour Ghibli est grand. L’opportunité de travailler sur le sujet aura su m’apporter un peu de soleil en cette période de confinement. Je vous remercie pour l’opportunité et j’espère que j’aurai su vous transmettre cette passion adéquatement.
Simon
(Studio Ghibli, 2001)
1065 mots
Simon Ruggeri,
20133101
Toutes les images utilisées proviennent du site officiel du studio (https://www.ghibli.jp/)
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Les oeuvres d’Hayao Miyazaki m’ont clairement servi d’éducation artistique (voir d’éducation). Les valeurs véhiculées n’ont d’égal que les sublimes palettes utilisées. Elles annoncent la couleur : des œuvres portées sur la Nature.
Ici, mon choix s’est porté sur Mononoke Hime, qui détient ni plus ni moins la place de film préféré dans mon cœur.
Focus ici sur l’Esprit de la Forêt, qu’un groupe d’humains essaie d’abattre. Outre la réflexion écologique, on remarque le bleu vert coulant entre ses veines transparentes. Tout paraît fondre entre la forêt et le ciel ; l’impression d’union, de communion, qui me prend toujours aux tripes. C’est ce sentiment que je recherche. Un sentiment à la limite du magique - pourtant au cœur de la Nature.
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L’adaptation des deux volumes du manga Little Forest en deux longs métrages est une invitation à retrouver la beauté et la simplicité d’un village japonais où les rizières et le satoyama permettent de vivre en autarcie au fil des saisons. Le spectateur suit les gestes de la jolie Ichiko, revenue vivre dans la maison familiale après avoir été citadine durant quelques temps. Il ne s’agit pas d’une simple carte postale esthétique sur la campagne japonaise mais d’une manière de découvrir un écosystème où les humains vivent en harmonie avec une nature domestiquée.
Le titre anglais Little Forest est la traduction de Komori, nom du village où séjourne l’héroïne et qui signifie « petite forêt ». Elle vit en compagnie de ses livres et d’un chat dans une maison isolée entourée par les champs et les bois. Ichiko a grandi dans cet environnement et l’œuvre ne traite pas des difficultés d’adaptation d’une citadine dans un milieu rural comme c’est en partie le cas dans Les Enfants Loups (2012) film d’animation de Mamoru Hosoda. Inspiré par les œuvres de Hayao Miyazaki, l’auteur du manga (Daisuke Igarashi) vise à nous faire découvrir avec une perspective plus adulte, la campagne dans laquelle évoluent les deux fillettes héroïnes de Mon Voisin Totoro.
Recettes pour le corps et l’esprit
Les séquences lentes de Little Forest alternent entre les travaux dans la rizière ou le potager, les balades dans la forêt, les discussions entre amis et la préparation de plat qui rythment les films. Ces scènes de vie nous permettent de voir son plaisir évident à cuisiner et à manger des plats qui contiennent à la fois des produits de saison qu’elle a récolté et des souvenirs d’enfance. Elle se remémore son étonnement lorsqu’elle a découvert que la pâte à base de noisettes que sa mère préparait avec les fruits secs ramassés en forêt existait sous un nom similaire dans les rayons des supermarchés dans les grandes villes. Mais le produit agro-alimentaire n’a pas la même saveur liée au temps et aux étapes passées à sa réalisation. Cette version maternelle du « nu-te-ra » n’est pas la seule invention de la mère d’Ichiko qui avait l’habitude de mêler réalité et fiction, alliage que l’héroïne ne démêle qu’à l’âge adulte.
Si les recettes semblent simples, elles ne sont pas pour autant faciles à réaliser. De la cueillette de plantes ne poussant que dans la forêt environnante à une période donnée, à la création de conserve ou au lent processus de séchage de fruits et de légumes, les étapes préparatoires ne manquent pas dans la finalisation du plat. Par ailleurs, de simples variations modifient le goût, Ichiko découvrant la technique de sa mère pour obtenir une saveur spécifique après de multiples tentatives ratées. Chaque plat devient donc le point d’orgue d’une série de souvenirs et d’opérations humaines de transformation de la nature.
Omniprésente, celle-ci est filmée de façon à nous faire ressentir à la fois sa diversité et ses variations saisonnières : la moiteur de l’été où le taux d’humidité est tel qu’il est nécessaire d’allumer le poêle à bois afin d’assainir l’intérieur de la maison, les couleurs changeantes des arbres à l’automne, les nouvelles pousses printanières émergeant du manteau blanc de la neige. Les images de grenouilles, libellules et papillons succèdent à celles des visiteurs animaux des saisons froides. Les plans sur les fleurs font place aux images des kakis et radis séchés accrochés sous le toit de la maison et servant à la préparation de nouveaux plats emplis de souvenirs.
Nature apprivoisée du satoyama
On sait peu de choses sur Ichiko, le récit de Little Forest faisant la part belle aux éléments naturels. Elle est en quelque sorte le support humain sur lequel nous pouvons nous projeter afin de nous immerger dans la vie de la campagne, car les films visent surtout à montrer la richesse du vivant dans cet écosystème d’apparence simple. Comme les autres villageois, en élevant des canards dans la rizière, Ichiko bénéficient de leur aide indirecte dans la culture du riz. Ils oxygènent l’eau en nageant, mangent les insectes potentiellement nuisibles et leurs déjections enrichissent le sol. L’eau de la rivière nécessaire à la création de la rizière et les étangs servant de réservoir pour l’irrigation permettent également d’élever des truites qui peuvent vivre dans les parcelles inondées.
La forêt environnante ou satoyama n’est pas un lieu sauvage mais un espace apprivoisé où les humains trouvent à la fois du bois de chauffage et des plantes comestibles qui ne peuvent y pousser que par la création d’un sous-bois entretenu par la coupe régulière d’arbres. Ichiko s’y rend à de nombreuses reprises afin de récolter les pousses et herbes qui agrémentent ses repas, les fruits qu’elles conservent en les transformant en confiture. Quant aux feuilles mortes ramassées à l’automne, elles servent de fertilisant pour les cultures. Ces forêts communautaires sont également une réserve naturelle pour toutes sorte d’animaux sauvages.
L’entretien de ce paysage spécifique au Japon demande la coordination des villageois qui se réunissent régulièrement pour décider des travaux nécessaires au maintien d’une parcelle de rizière ou qui se partagent les semences à planter (évitant ainsi de payer le tribu annuel des paysans modernes aux firmes agro-alimentaires). Si Ichiko assiste à un conseil, elle ne prend néanmoins pas une part active car elle n’est revenue dans la maison familiale que pour fuir la ville et ses difficultés personnelles. Contrairement à son ami Yuta, revenu vivre à Komori car il souhaite s’investir dans cette petite communauté, l’héroïne hésite à s’investir dans cet environnement traditionnel et familier.
Préservation des connaissances et de la diversité
Selon Yuta, à la campagne vivent des personnes sachant réellement de quoi elles parlent car elles l’ont expérimenté alors qu’en ville les gens déblatèrent sur des tas de sujet mais n’ont aucune expérience pratique. C’est pour retrouver cette forme d’authenticité que le jeune homme est revenu à Komori. La conversation amicale entre les deux personnages met en relief de manière prosaïque une distinction dans les modes de transmission du savoir entre l’espace citadin où prédomine l’éducation livresque et le milieu rural où la diffusion des connaissance passe par le corps et la répétition des gestes. Parce qu’il ne se manifeste pas à travers les conventions et codes de l’éducation moderne, le savoir-faire des villageois n’est pas apprécié à sa juste valeur et se perd.
C’est seulement lorsqu’elle a dû vivre en ville qu’Ichiko découvre tous les avantages de la vie rurale. Elle n’avait pas à acheter ses légumes car elle les produisait ou les récoltait en forêt (de même pour le poisson et la viande). Elle n’avait pas à payer de facture d’énergie élevée car elle se chauffait avec du bois qu’elle avait elle même coupé. Elle n’avait pas à rémunérer les services de collecte des ordures puisque les déchets organiques servent à la création d’engrais pour les cultures et qu’elle utilisait peu de produits avec emballage. Comme monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, Ichiko profitait dans son village d’une « économie circulaire », modèle de production et de consommation durable limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. C’est précisément cette forme de vie au rythme des saisons que Little Forest cherche à nous faire partager grâce aux anecdotes attachantes de l’héroïne et sa redécouverte de la campagne.
Pour un public occidental, ce récit du plaisir de la nature retrouvée peut paraître d’autant plus exotique que l’agriculture vivrière a depuis longtemps cédé le pas à l’exploitation industrielle et intensive des sols. Les paysages de bocage ont été remplacés par des hectares d’espace ouvert où peuvent facilement passer les véhicules agricoles. Si Ichiko arrache les mauvaises herbes de la rizière à la main et scrute tous les jours les feuilles de ses choux à la recherche de chenilles, il semble peu probable que beaucoup d’agriculteurs européens travaillent ainsi. Mis à part quelques personnes passionnées par l’écologie ou la flore, peu de gens prennent leur voiture pour aller en forêt arpenter le sous-bois en vue de récolter des plantes comestibles (en dehors des châtaignes et des champignons).
Little Forest est aussi potentiellement exotique pour le public japonais, puisque les satoyama disparaissent régulièrement, grignotés par l’avancée des zones urbaines, transformés en golf pour citadins en manque de nature. Afin de préserver l’une de ces forêts située en plein cœur de Tokyo le réalisateur Hayao Miyazaki avait aidé une association à faire acheter la zone par la ville afin de la préserver des appétits des promoteurs immobiliers. Par ailleurs, le Satoyama Initiative a été lancé en 2010 par des institutions japonaises pour promouvoir des zones de développement durables similaires au type de paysage traditionnel japonais qui mêle rizière, zones humides et forêt. Désormais se développe même le tourisme vert permettant au citadins de découvrir les satoyama et les rizières traditionnelles.
Au niveau de l’ONU, il existe également des projets vivant à préserver les connaissances liées aux méthodes de cultures traditionnelles. Celles-ci peuvent prendre diverses formes selon les territoires. Dans les cultures amérindiennes, les « trois sœurs » ou la milpa est un système de culture associant trois plantes complémentaires : le mais sert de tuteur au haricot qui enrichisse le sol en azote tandis que la courge couvre le sol de larges feuilles inhibant la pousse de mauvaises herbes et retenant l’humidité. Il reste à faire des fictions permettant de toucher le public et lui donner envie de redécouvrir ces paysages et ces méthodes de gestion (car malheureusement personne ne prend la peine de lire les rapports produits par l’ONU sur le développement agricole durable).
Sorti en 2014, Little Forest : Summer, Autumn est un film en deux parties suivi en 2015 par Little Forest : Winter, Spring. Malheureusement je n’ai trouvé que les DVD en version coréenne sur le marché légal. Le manga original en deux volumes de Daisuke Igarashi a été publié entre 2002 et 2005. Il a été traduit en français chez Casterman.
Pour en savoir plus sur le satoyama, il existe des documentaires en anglais produits par NHK comme l’épisode dédié de la série Japanology ou cet article toujours chez NHK .
Little Forest ou les 4 saisons d’un village japonais L’adaptation des deux volumes du manga Little Forest en deux longs métrages est une invitation à retrouver la beauté et la simplicité d’un village japonais où les rizières et le…
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Mon Voisin Totoro
En ces temps de confinement, films et séries afflux sur nos écrans et tandis que la dernière saison de la Casa de Papel vous appelle je vous propose de regarder un film, Mon Voisin Totoro. Un film d’animation vous dirais-je, pourquoi regarder pendant 1h30 des dessins bouger ?
Pour une bonne raison, avec ces couleurs vives et sa bonne humeur, ce film vous fera passer un très bon moment.
Pour ma part les films d’animation m’ont toujours marqué encore aujourd’hui ils m’arrivent d’en regarder et d’en contempler les décors ou encore les différents personnages. Cette obsession pour les films d’animation me vient de mon enfance, elle a commencé par le film des studios Ghibli et plus précisément Mon voisin Totoro. Car ce film traduit le regard de l’enfance et de l’imaginaire qui le sous-tend.
Cet article a donc pour but, d’analyser les différents éléments qui constituent ce film et d’en montrer leur efficacité à refléter les émotions et l’ambiance du film.
Commençons par les personnages, le film nous introduit deux jeunes filles :
Les deux personnages principaux sont différentiables, d’un côté la plus jeune sœur à des habits aux nuances roses, roses qui est une couleur souvent associée à l’innocence et le bonheur tandis que l’ainée à des habits aux nuances orange, qui a une connotation de confiance et de joie de vivre. Satsuki est sérieuse et mature surtout lorsqu’il s'agit de s'occuper de sa petite sœur Mei, qui elle est plus impulsive, audacieuse et surtout, débordante d'énergie et est émerveillée à tous les instants.
Ces deux personnages hauts en couleurs permettent une identification très rapide pour les enfants qui regardent le film (car il ne faut pas oublier que ce film est centré pour les enfants).
Totoro, les esprits de la forêt les personnages qui font évolués l’émerveillement du film.
À la suite de la rencontre de Mei avec le Grand Totoro, gardien de la forêt, il fait plusieurs apparitions dans le film qui ont pour conséquences des actions magiques et d’émerveillements. Totoro est un personnage mignon, gentil, puissant et généreux. Il est l’expression de tout ce que l’on peut avoir de bon en nous. Toujours le sourire aux lèvres. Accompagné de versions de lui plus petites, ils ajoutent une dimension mystérieuse et réconfortantes au film, ainsi qu’un petit côté comique.
Totoro est d’ailleurs suivie de l’apparition du Chat-Bus, qui donne l’effet que Totoro n’est pas juste un élément solitaire et qu’il est intégré à l’univers auquel appartient les jeunes filles.
Les graphismes du film sont assez simples mais efficaces les traits des caractères sont très purs et permettent bien de visualiser les émotions qu’ils transmettent, tandis qu’aux couleurs des décors, elles sont surtout majoritairement très vibrantes puisque le film se situe à la campagne ou la végétation est majoritaire. Et pour surplomber le tout la musique qui suit le film tout du long est une musique majoritairement fait en orchestre avec beaucoup de violons touche typique des musiques Ghibli, elle donne une nouvelle profondeur à la transmission des sentiments et à l’univers du film.
Cet œuvre est un pur moment de bonheur marquant le triomphe tranquille de l’innocence de l’enfance. Le film se regarde avec un sourire aussi gigantesque que celui du personnage titre. Même si l’idée nous traverse qu’il pourrait être imaginaire rien n’empêche d’avoir l’esprit apaisé suite à ce film. Comment ne pas s’émerveiller lorsqu’il permet aux enfants d’extraire un arbre gigantesque de la terre, symbole d’un imaginaire qu’il faut entretenir et faire grandir ? Le fait que Miyazaki use grandement d’illustrations de la nature comme un prisme à l’émanation de la magie ne fait qu’accroitre ce sentiment de pureté universellement réjouissant.
Totoro est d’ailleurs devenu la mascotte du studio Ghibli et fait partie intégrante du logo.
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Au pays du soleil levant - Tokyo. Part 1.
Pays des guerriers Samouraïs, du jeux vidéo, de la High-Tech, du sushi, du manga, de l’animation, de Miyazaki, c’est ici même que j’ai atterri !
10 petits jours pour goûter à la culture nippone qui jusqu’alors ne m’était connue qu’à travers les mangas de ma bibliothèque et les sushis de Planet Sushi !
Tokyo sera le point de départ de cette nouvelle aventure. Pour se poursuivre vers Kyoto, l’ex-capitale du Japon et une excursion à Nara, la ville des daims sacrés.
Sur un coup de tête à peine 3 semaines avant les vacances de printemps, je me décide à prendre un billet Aller-Retour Shanghai - Tokyo, prochaine destination asiatique.
Une fois atterri à Tokyo, quelle fut ma joie d’obtenir mon autorisation d’entrée au Japon ! Jusqu’à présent je n’avais imaginé que j’irai un jour au pays du soleil levant...
Ayant pris un vol pas cher, forcément le point d’atterrissage est éloigné de la ville. Il me fallut plus d’une heure de train de banlieue pour rejoindre le centre-ville. La première impression fut que les gens étaient respectueux et prêts à aider la touriste qui ne capte rien aux caractères japonais proches du chinois. Cela permet de découvrir le paysage nocturne de la banlieue de Tokyo.
Arrivant à destination, je descend à ma station et il est facile de se repérer grâce aux cartes. Avec ma valise (presque vide afin de ramener pleins de souvenirs hihi !) à 23h du soir je m’engouffre dans le quartier traditionnel d’Asakusa vers mon auberge de jeunesse et mon lit qui m’attend !
Après une bonne nuit de sommeil, il est temps de partir en exploration de la ville la plus grande du monde avec ses 37 millions d’habitants !
Pour cette première journée, Shibuya l’un des arrondissements de Tokyo sera à l’honneur.
La première étape est Meiji-Jingu, le grand sanctuaire shintoïste de Tokyo au coeur du parc Yoyogi.
Quittant l’environnement bétonné, c’est avec surprise que je pénètre dans une forêt où l’on perçoit à peine le bruit de la ville. Une balade commence alors sous les grands arbres.
L’entrée du sanctuaire est signifier par un grand Tori (une porte) et ensuite un mur de fûts de saké colorés menant au temple.
Avec ses grands arbres aux allures centenaires, on a l’impression que le sanctuaire est ancien, en réalité, ce grand complexe shintoïste est assez récent, ne datant que de 1920, construit en l’honneur de l’empereur Meiji et l’impératrice Shoken.
En arrivant aux portes du temple, il faut se purifier l’âme, le corps et l’esprit en manipulant des louches en bambou d’une manière particulière, d’un autre côté c’est un bon prétexte pour se rafraichir !
Il est courant dans les temples d’y trouver des arbres à souhaits. Lieu dédié pour y accrocher son souhait écrit sur un petit panneau de bois. Ainsi l’auteur(e) espère que son message sera entendu.
Après cette pause nature & fraicheur, il est temps de rejoindre le paysage bétonné de Tokyo.
Je continue l’exploration de Shibuya, en me dirigeant vers Harajuku, le temple de la mode pour les adolescents Tokyoïtes.
Un incontournable de la culture populaire japonaise !
Harajuku est un ensemble de petites rues bondées avec pleins de boutiques de mode plus ou moins excentriques dont Takeshita st. et Omotasendo st. C’est aussi là où on peut y manger de délicieuses crêpes !
Harajuku c’est aussi the place to be ! Avec ses boutiques de grandes chaînes, de marques de luxe, et de petits créateurs japonais.
Vous vous souvenez de ce nounours trop choupi que je vous avais présenté dans le billet sur Séoul ? C’est BROWN le nounours, la mascotte du réseau social LINE (qui est en fait une création japonaise). Bon bah le magasin officiel à Harajuku à Tokyo est moins bien que celui de Séoul... Je m’attendais à mieux...
Bref...
De l’autre côté du carrefour se trouve des petites ruelles trop mignonnes à l’image des animés Slice of life avec des salons de thés, des boutiques de créateurs, de designers etc...
Tout y est calme, on a pas l’impression d’être dans une mégalopole à la renommée mondiale. Tout est à échelle humaine, coin où l’architecture moderne s’exprime par endroits. En passant par là, mon but est de rejoindre le coeur de Shibuya, mon objectif de la journée: le croisement de Shibuya !
Tadaaa !!! Le croisement de Shibuya où plusieurs centaines de personnes traversent en quelques dizaines de secondes sans se toucher ! En le traversant personne ne m’a touché, ni bousculé ! J’en ai eu la chair de poule tellement c’est impressionnant de l’intérieur que de l’extérieur ! Pour mieux comprendre voici une petite vidéo:
vimeo
Le point d’observation est la baie vitrée du Starbucks où tout les touristes s’arrachent les places. Il faut être fort patient pour avoir une place de plus assise pour reposer les petons.
Le plus drôle est de voir des gens faire du Mario Kart dans la réalité à Shibuya.
Le rêve est ainsi devenu réalité !!
C’est ainsi que je finis cette première journée à Shibuya avec un passage de Mario et de ses copains en Karts. Shibuya est immense, il faut bien une grosse journée pour débroussailler la zone. Tokyo n’est pas une ville qui se fait à pied mais en métro.
Ravie et surprise à la fois que Tokyo et donc la culture japonaise soit riche et variés et totalement différente de la Chine. C’est un tout autre monde ! Je suis déjà conquise !
Tout est dans l’instant...
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4 - Mon voisin Totoro
En 1988, Mon voisin Totoro paraît au Japon. De tous les longs métrages réalisés par Miyazaki à l’époque, c’est celui-là qui est destiné à la plus jeune audience; le film dure à peine une heure et demie, ne contient aucune forme de violence, présente une palette colorée et des personnages mignons. Cela diffère énormément de Nausicaä, le film précédemment analysé! C’est le premier film culte et hautement populaire du studio; depuis son succès monstre, Totoro fait même office de mascotte officielle pour Ghibli et apparaît également sur leur logo.
La tanière de Totoro, à l'intérieur du grand camphrier (Studio Ghibli, 1988).
Alors, un bref synopsis. Satsuki et Mei, deux jeunes filles, emménagent dans une maison de campagne avec leur père, et ce principalement pour être plus près de leur maman qui effectue présentement un séjour prolongé à l’hôpital. Ce film est plus contemplatif qu’autre chose, puisqu’aucun antagoniste ou aucune grande intrigue n’y apparaît. Le film est plutôt constitué de segments où les deux filles découvrent graduellement leur nouvel environnement. Le film est également truffé de rencontres hors de l’ordinaire avec un être particulier : Totoro. Alors, qui est ce fameux personnage? Totoro est une gigantesque – mais adorable – bête résidant dans un camphrier géant, l’arbre proéminent de la forêt Tsukamori – cette forêt se trouvant justement à côté de la nouvelle maison de Satsuki et Mei. Les enfants semblent être les seuls à pouvoir voir Totoro physiquement, tandis que les adultes ont tendance à le percevoir de manière plus abstraite. Selon une interprétation shintoïste, Totoro serait donc le kami de l’arbre, soit « […] en même temps et l’arbre et l’esprit de l’arbre » (Murasawa et Nadaud, 2013), et par le fait même le roi de la forêt entière, comme le mentionne le père des filles à un certain moment. Cette croyance est renforcée par la présence d’un temple à la base du camphrier, auquel le père emmène éventuellement Satsuki et Mei pour y offrir leurs respects. Ce n’est pas la seule mention des temples dans le film, notamment lorsque les filles s’arrêtent à une petite stèle abritée pour se protéger d’une averse et demandent la permission de l’esprit y résidant. Bien que les adultes pratiquant le shintoïsme ne peuvent percevoir les kamis avec leurs yeux, ils reconnaissent tout de même leur existence et les traitent comme des entités naturelles méritant notre compassion, notre respect et notre amour.
Première rencontre avec l'étrange chat-bus (Studio Ghibli, 1988).
D’autres êtres fantastiques sont perçus par les filles : les petites bestioles qui s’apparentent à des poussières et qui occupent la maison avant l’emménagement de la famille par exemple, ou encore le chat-bus. Bien que moins ancrées dans la réalité et plutôt tirées de l’imaginaire, toutes ces créatures contribuent à faire une chose pour les deux jeunes filles : les éveiller à leur nouvel environnement et s’émerveiller devant lui. Malgré l’inquiétude qui plane avec leur mère hospitalisée pour une durée indéterminée, Satsuki et Mei trouvent du réconfort dans leur lien à la nature. Grâce à leurs bonnes pratiques envers l’environnement, elles reçoivent en retour l’amour et le support inconditionnel de Totoro et ses amis de la forêt.
Miyazaki a créé ce film dans le but de transmettre cet amour aux enfants de l’audience mondiale et leur donner l’envie soudaine de partir à l’aventure dans les bois, d’y trouver le souhait de protéger cette nature (Mayumi, Solomon et Chang, 2005) et, qui sait, peut-être d’y découvrir leur propre Totoro... Il est sûr de dire qu’il a plus que réussi à atteindre cet objectif.
562 mots
Simon Ruggeri,
20133101
Toutes les images utilisées proviennent du site officiel du studio (https://www.ghibli.jp/)
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