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La Danse à Shanghai - Part 1

Retour sur un aspect de ma vie quotidienne à Shanghai qui m’a marqué et m’a guidé tout le long de mon master au China Studio (Shanghai University).

La danse ! Mais pourquoi la danse et surtout à Shanghai ? Car ici la pratique de celle-ci est totalement différente et fait parti intégrante de la culture chinoise.

Lors de mon arrivée en Chine (Août 2017), j’étais surprise de voir tous les soirs au coin de ma rue un groupe de mamie dansant à la même heure. Personne ne faisait attention à ce groupe, comme si c’était tout à fait normal. Puis j’ai remarqué que ce n’était pas le seul groupe de personnes âgées à danser dans mon quartier. 

Fait numéro 1: des groupes dansant aux mêmes endroits tous les jours à la même heure.

Fait numéro 2: Des groupes composés que de personnes âgées à majorité féminines.

C’est ainsi que j’ai commencé à me questionner sur la pratique de la danse, dont le style varie d’un groupe à un autre. J’ai choisi ce sujet pour mon mémoire et mon projet de fin d’études. Ce qui m’amènera à faire des rencontres, à découvrir un nouvel aspect de la société chinoise.

Accompagnée de ma curiosité, je suis partie à la recherche de groupes de danse dans la ville à différents moments de la journée. Ce phénomène sociétal n’est pas propre à Shanghai, on le retrouve dans tout le pays ! 

Pratiquée dans les lieux publics (parcs, places, square), ce phénomène de société s’appelle “Guangchang Wu” ou Square Dancing. Pour les retraités, c’est un moyen de rester en bonne santé mais aussi de garder une vie sociale et de ne pas se sentir seule surtout dans les grandes villes comme Shanghai.

Ces papis et mamies ont un large choix de style entre la salsa, la danse en ligne, les danses traditionnelles (danse de l’épée, danse des éventails etc...), la salsa, le rock, les danses folkloriques etc...

Des battles de danse sont organisées entre les équipes, notés sur la chorégraphie, la musique et les costumes. Pouvoir danser dans les espaces publics, est aussi un moyen de performer devant un public.

Des styles à foison, un en particulier à retenu mon attention par ses aspects qui diffèrent des idées que l’on peut avoir d’une danse folklorique chinoise. La danse folklorique de toute une région bien plus complexe et aussi très sensible, le Xinjiang. 

Entre césure, appropriation, idéologie, religion, communautés ethnique. Ça a été un parcours d’un an semé d’embûches mais que je ne regrette pas !

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La Muraille de Chine.

La boucle est bouclée.

Là où il y a 6ans tout a commencé.

Pour ce dernier week-end en Chine il fallait que j'aille absolument à la Grande Muraille de Chine. 

Là où il y a 6ans tout a commencé.

Ce voyage scolaire de 2 semaines à Pékin m'aura guidé tout le long de mes études jusqu'à y revenir pour y étudier 1an et demi et vivre une expérience de vie de folie !

Revoir ma famille d'accueil chinoise d'il y a 6ans comme si je n'étais jamais partie de Chine et passer du temps avec eux, tout simplement extraordinaire... Voir un dernier couché de soleil sur la Cité Interdite, maison du fils du Ciel, et de se rendre compte que c'est assez exceptionnel de vivre dans un pays aussi fascinant et mystérieux à 9000km de France. 

Même si ça n'a pas toujours été facile de vivre en harmonie avec les Chinois, ils sont très attachants et ont fini par les aimer même leurs côtés négatifs ahah ! Ils vont me manquer ça c'est certain. 

C'est ainsi que je repars de Chine depuis la Grande Muraille sans regret mais espère revenir très vite dans l'Empire du Milieu ❤

Bye bye China ! 

Tout est dans l’instant...

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Sanya, la paradisiaque - Part 3.

3e jour dans la province à Hainan, toujours aussi paisible et d-é-p-a-y-s-a-n-t !

Pour continuer sur cette lancée, la destination du jour est WuZhiZhou Island, une petite île au large de Sanya connu pour ses récifs de corail et la plongée sous-marine.

Comme je l’ai dit dans le précédent post, jusqu’à présent j’ai toujours fait des rencontres lors de mes voyages. Ce coup-ci ça n’a pas raté ! 

J’ai effectivement rencontré une chinoise RuoLing (se dit Roll’In) se trouvant dans la même auberge que moi et cherchant quelqu’un pour faire des activités à Sanya.

Avec cette nouvelle amitié, nous sommes donc parties à WuZhiZhou. C’était la première fois que j’avais une compagne de route chinoise. Pour une fois je n’ai pas eu à me débrouiller avec mon chinois tout brouillon. Que c’était reposant ahah ! Se laisser guider, pour une fois ça ne fait pas de mal...

Après un trajet en bus, achat des billets de ferrys+droit d’entrée sur l’île considérée comme un parc d’attraction, nous embarquons sur le ferry.

Arrivées sur place, ce fut marrant de constater que je me trouvais dans un immense resort + parc d’attractions géant avec activités à gogo, visite de l’île en voiturette etc...

Ensemble on se balada dans l’île à la recherche des spots connus de l’île. L’un des spots est une piscine où a été tourné un film chinois connu (désolée je ne me souviens plus du nom du film). Aussi très prisé des futurs mariés qui viennent y prendre les photos et s’embrasser sur le pont des amoureux. 

Sur la hauteur de l’île est niché un petit temple avec des tortues toutes choux où les gens viennent prier.

De notre côté, on a fait une pause noix de coco tombée du cocotier de WuzhiZhou Island. 

Puis je fis trempête des petons dans cette eau bleu transparente. D’ailleurs je fus surprise de la clarté de l’eau connaissant la Chine comme étant un pays ultra pollué...

L’anecdote marrante de la journée fut RuoLing qui aperçut ses parents sur l’île mais ne voulait pas que ses parents sachent qu’elle avait finalement décidé de partir seule en vacances sans ses parents, une grande fille de 26ans qui partait pour la première fois seule. Sa manière de se cacher était tellement drôle comme les stars dans les films pensant que leur technique de camouflage est infaillible. Fort heureusement les parents pensant que leur fille était restée en Mainland China ne pouvait s’attendre à la voir surtout accompagnée d’une étrangère comme moi.

Au final nous repartons ensemble après 1h30 de queue sur les docks de cette île, centre de loisirs pour passer la soirée ensemble avant que je reparte le lendemain pour Shanghai et sa grisaille.

Avec RuoLing et notre DoMac sur la plage ce fut un moment aussi très drôle où pleins d’influencers chinois passèrent nous voir pour échanger des mots avec l’étrangère que je suis en espérant gagner plus de followers. Pas méchants, mais à la longue, les influencers en tout genre devenaient vite lourds... A savoir que Sanya est aussi prisée des influencers, à croire qu’ici c’est vendeur.... Pourquoi pas après tout.

Une fois de plus, avec RuoLing ça a été une rencontre enrichissante et appris un peu plus sur les chinois. On s’est dit au revoir le lendemain. Elle continua son expérience de voyage en solo tandis que moi je partis vers un lounge d’un resort qu’une amie m’avait conseillé pour y passer l’après midi au bord de la mer. Ce fut un moment juste parfait avec un bon bouquin et un cocktail à siroter. Puis fut le moment de prendre la direction de l’aéroport et de reprendre le marathon des examens...

Une mention spéciale pour la petite mamie d’un bouiboui à côté de mon auberge avec qui j’ai discuté de la météo ! Tellement fière d'avoir pu parler de la pluie et du beau temps et d’échanger sur la météo de sa ville natale (Harbin) où j’étais déjà allée.

Tout est dans l’instant...

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Sanya, la paradisiaque - Part 2.

Le but de ce séjour est de se détendre, de faire bronzette mais étant atteinte de la bougeotte je n’ai pas pu m’empêcher d’aller explorer un site Bouddhiste situé à la pointe sud de l’île.

Direction le bout du monde de l’Empire du Milieu avant son ouverture sur le monde.

Le complexe bouddhiste a pour principale intérêt la statue Guanyin construite sur une jetée artificielle. 

Et sinon c’est un immense parc avec différents temples et sanctuaires bouddhiste tantôt donnant sur la mer, tantôt plus enfoncés dans la montagne. J’y passe donc la journée toujours sous un soleil de plomb et 30 degrés. Et je décrocha le gros lot, je suis rouge comme une écrevisse... 

Après m’être bien baladée et ayant un reste de fièvre mêlé du gros rhume et de mes coups de soleil direction l’auberge de jeunesse. Un long trajet en bus m’attend... 

Comme tout voyage que j’ai fait jusqu’à présent, j’ai toujours eu la chance de faire des rencontres, ce séjour-ci n’y échappera pas ! 

A suivre...

Tout est dans l’instant...

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Sanya, la paradisiaque - Part 1.

Si je vous dis 30 degrés en plein mois de Décembre, plages de sable fin, et cocotiers à gogo en Chine, est-ce que vous me croyez ?

Le temps de décompresser pendant une période d’examens de mon master, je suis partie 4 jours à Sanya sur l’île de Hainan (l’île paradisiaque des Resorts au sud de la Chine au niveau de Hanoï au Vietnam).

Contraste flagrant entre Shanghai avec 0 degré et sa pluie et ici Sanya humide et chaude en sortant de l’aéroport après 3h30 de vol. Après avoir pris un bus local pour rejoindre mon auberge en centre ville et avoir longé le bord de mer, j’enfile short et T-shirt.

Au premier abord la ville n’a rien d’exceptionnel, trafic important, architecture industrielle et on peut apercevoir les différents quartiers avec les complexes luxueux hoteliers. Mais reste dépaysant du fait que je suis en décembre et portant des vêtements d’étés et lunette de soleil. 

Suite à ce premier constat, je file à la plage qui est à 2min de mon auberge  puis je prends un bus qui va m’emmener au Coconut Corridor Dream.

Et ce fut bien un rêve cette baie de cocotiers ! Sortant du centre ville, je me mis à marcher pendant 2h les pieds dans l’eau. Croisant des pêcheurs rangeant leurs filets de pêches, des familles venues se promener, des vendeurs à la sauvette en tuktuk et SURTOUT les photos de mariage !! 

Ce fut un grand moment pour moi de voir l’envers du décors de ce business qu’est la photo de mariage. Il faut savoir que Sanya est l’une des destinations chinoises les plus prisées pour immortaliser les futurs mariés. Des couples en tout genre au goût variés allant de la tenue traditionnelle, de la robe de marié transparente, aux couleurs mal assorties etc... Pour moi, la touriste, ce fut l’attraction numéro 1 de ma balade ! 

Et je finis ma balade avec un beau coucher de soleil orageux sur la plage.Je me dépêcha de rentrer à l’auberge car j’ai réussi à venir à Sanya avec une bonne crève et de la fièvre. Besoin d’une bonne nuit de sommeil pour récupérer pour attaquer l’expédition du bout du monde le lendemain...

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Mickey à Shanghai !

Mickey & Minnie s’exportent même en Asie en Chine à Shanghai !

 Un tout nouveau parc d’attractions a ouvert ses portes en 2016. C’est ainsi grâce à la troupe Improfoufou, il m’a été offert un pass pour 2 personnes 1jour pour mes 22ans !

C’est ainsi qu’en plein mois de décembre avec Albane, l’accompagnatrice de la grande enfant que je suis,  nous avons passé une journée plongée dans la magie de Disney décorée pour Noël.

Après une heure de métro et armées de nos Pass, il est l’heure de disséquer le plan du parc à l’aide de l’App (outil primordiale qui indique le temps de queue des attractions) pour optimiser notre temps sur place (comme à Disneyland Paris). On se rend vite compte que le parc est beaucoup plus petit que ce que l’on a l’habitude et aussi moins d’attractions à sensations. 

Optimisé pour les sorties en famille de l’après midi et les selfies avec des décors papiers mâchés tout neuf. Ainsi sans nous presser on déambule dans les différentes atmosphères, Toy Story Land, Fantasy Land, Pirates Land, Tomorrow Land, Adventure Isle.

Le matin le parc est super calme, pas une souris ! Mais la brise glaciale d’hiver nous mène à voir un spectacle d’acrobaties mettant en scène Jack Sparrow, plutôt pas mal et on a compris l’ensemble de l’histoire en chinois. On croise très peu de touristes qui nous demandent si on est en vacances à Shanghai. Que nenni ! 

Juste à coté se trouve une des mes attractions préférés remise au goût du jour que l’on retrouve dans tous les Disney, Pirates des Caraïbes ! On l’aura fait 2 fois mouhaha tellement on avait l’impression d’être plongées littéralement dans les films de la saga.

 Ensuite nous filons à la mine, tester le train de la mine transformé en train de la mine des 7 nains pour les enfants avec chansons et vidéo mapping super bien fait ! Une sorte de grosse chenille à mini sensation. Puis vient l’heure où le ventre se creuse, sur le chemin en direction du bon bol de nouilles, on croise la parade Disney avec mes deux parties préférées: Le cortège de la Reine des Neiges et celui de Mulan.

Après ce bon bol de nouilles réchauffant, on tombe sur un spectacle son et lumière devant le chateau avec de magnifiques costumes ! Puis on tente de rentrer dans le chateau qui est en lui même une attraction, mais on se met à tracer tellement il y a du monde. Le seul moment de notre visite où on a fait la queue a été chez Peter Pan car toutes les familles avec des petits enfants voulaient s’envoler vers le Pays Imaginaire.

Et on se dit qu’il est temps de tester TRON, l’Attraction à sensation du parc. 

Comme toute bonne histoire a son anecdote, c’est avec Albane et TRON que je garde un super souvenir de Disney ! Rien que la file d’attente est une spectaculaire mise en scène. On fait tout le cheminement sans attendre. Et puis on s’assoit à califourchon sur nos motos du futur comme dans TRON le film. Une superbe montagne russe à croire que l’on fait la course de sa vie. Au bout d’une minute de montagne russe on revient à notre point de départ et là Albane ouvre les yeux et me dit : “ C’est déjà fini ?!” Elle avait fermé les yeux pardi. Dans l’hilarité on fonce faire un 2e tour sans une queue et nous enfourchons nos motos !

On ne le fera pas une 3e fois car 2 fois d’affilée ça vous déboussole le ciboulot.

Après ce moment de fous rires, on attend avec impatience le tant attendu feu d’artifice. On découvre Disney by night avec sa magie de Noël.

Une journée bien chargée à connaître par coeur le parc. Sans queue pour les attractions à sensations. Disney Shanghai vaut le détour au moment d’une fête particulière car il est décoré et mis en scène ce qui ajoute une expérience en plus, mis à part ça, il n’égale pas Disney Paris. Un peu déçue qu’ils n’aient pas fait une partie orientée Mulan avec un univers propre vu qu’on est en terre du Milieu... Sympathique mais orienté pour les tout petits et leur famille. Les Chinois ne sont pas accros aux attractions à sensations, en tout cas pas autant que dans d’autres pays.

Avec ce bouquet final de feu d’artifice, les 2 grandes enfants que nous sommes repartons les yeux remplis de magie pour au moins une bonne semaine ! Merci à ma troupe ImproFouFou incroyable qui a marqué le coup de mes 22ans. Mon dernier anniversaire à Shanghai avant un certain moment...

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Shanghai & sa skyline.

Shanghai est la capitale économique de Chine avec une forêt verticale de buildings émergeant en un temps record !

C’est la ville de la démesure à celui qui fera la plus haute tour avec le plus de lumière tel un phare dans la nuit.

Un quartier, celui de Pudong, quartier résidentiel et d’affaire est représentatif de ce bouleversement. En même pas 15 ans, le quartier s’est vu poussé des tours toujours plus hautes qui aujourd'hui sont la carte postale de Shanghai avec sa skyline inimitable.

La Sainte Trinité de Shanghai: La Pearl Tower - The World Financial Tower (le décapsuleur) - Shanghai Tower (la torche).

Être en bas, au RDC, on se sent minuscule voir écraser lorsque l’on lève la tête pour voir des tours gigantissimes faisant partie des tours les hautes du monde.

Astuce, chaque tour a son observatoire mais qui se révèle payant et cher. Le bon plan est d’aller au Wordl Financial Tower le jour de votre anniversaire muni du passeport car ce jour là, l’entrée sera gratuite pour l’accès à la plateforme d’observation ;-) !

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Shanghai - Thames Town.

Comme un air British en banlieue de Shanghai. La folie des chinois nous surprendra et nous fascinera toujours je pense. ..

À 1h30 de transport en commun du centre de Shanghai dans le Songjiang district au sud, une ville au style British a émergé avec son église, ses cabines téléphoniques rouges so British. Rien de tel pour les mariés aux petits budgets de faire comme si ils étaient en Angleterre pour leur séance photos de mariage.

Une lointaine inspiration du magasin Liberty de Londres.

Aux allures de ville fantôme et de décors de cinéma en cartons pates, j’ai croisé que des couples venus faire des décors. Des gardiens en livrées royale comme si on était à Kensington Palace surveillent les allées et venues à l’entrée de chaque lotissement. D’immenses maisons probablement habitées mais aucune âme aperçu. Des magasins et restaurants essayant de paraître européens. Drôle de mélange.

À première vue Thames Town peut sembler une copie parfaite d’une ville anglaise au bord d’une charmante rivière mais à y regarder de plus près cela reste chinois dans sa manière d’être conçu et pour les chinois et quelques touristes qui sortent des sentiers battus.

Thames Town n’est pas la seule ville de ce genre aux alentours de Shanghai. D’après Time Out Shanghai il y en aurait 5 au total représentant des styles européens différents en passant par Paris et sa reconstitution du quartier de la Tour Eiffel.

Pour y aller : Songjiang University Town Ligne 9 puis le bus ligne 15 qui s’arrête à quelques mètres du Thames Town sinon le tramway partant du métro jusqu’à Thames Town.

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Shanghai - Guang Fu Lin, le musée immergé.

Guang Fu Lin est un parc archéologique situé au sud de Shanghai dans le Songjiang district. 

Un parc mettant en lumière les découvertes archéologiques faites à cet endroit montrant des vestiges du paléolithique ainsi que les premieres traces d’immigrations d’hommes à Shanghai.

Songjiang a été Shanghai avant de devenir un district et s’être fait avalé par l’immense mégalopole.

Le musée:

Conçu à moitié immergé laissant apparaître que les toits, l’architecture atypique attire les groupes scolaires venus faire un cours d’Histoire sur les différentes périodes anciennes de la Chine. 

Musée avec des décors immersif narrant l’histoire des premiers hommes du paléolithique jusqu’à l’arrivée des hommes du bassin de la rivière Jaune (bassin de la civilisation chinoise) à Guang Fu Lin.

Dans un style Madame Tussand avec ses décors en cartons pâtes mêlant nouvelles technologies et ses poupées de cires, plongent les visiteurs chinois dans une parfaite reconstitution du passé.

Guang Fu Lin Relics park aborde plusieurs thèmes de la vie antérieure de cette zone: le musée qui montre les découvertes archéologiques, mais aussi un champ, une ferme avec un musée sur l’agriculture qui ouvrira bientôt, un temple bouddhiste datant de la dynastie Tang, une reconstitution des habitations sous les Han ainsi qu’une maison de thé, un restaurant de nouilles à la façon Guang Fu Lin et pleins d’autres facilités en cours de constructions.

Cet immense parc “d’attractions” s’articule autour d’une immense statue représentant une aiguille en os, l’outil servant à tisser les filets de pêches. 

Ce square est le point de repère dans le parc comme le chateau Disney à Disney Land.

Juste derrière l’aiguille se trouve un champ, une ferme et un futur hall d’exposition probablement dédie à l’agriculture.

Zhiye Temple:

Temple bouddhiste récemment rénové de style de la dynastie Tang. Son nom est vient de Zhiye “I get it”. Magnifique temple même si il y a un côté stérile du fait qu’il a été récemment rénové. C’est le seul temple à Shanghai à réunir toutes les formes de Manjushri - bodhisattva qui symbolise la sagesse.

Fulin Pagode:

La librairie Duoyun:

De style Huizhou avec deux parties construites en bois pendant la dynastie Ming a été rénové. Le bâtiment a été transporté des montagnes jaunes jusqu’au district de Songjiang et ensuite rénové mêlant style traditionnel et néo-traditionnel. 

À la fois café élégant, librairie avec des documents orientés sur la littérature classique chinoise, des salles d’expositions. Ça en fait un endroit reposant et agréable pour une pause café autour d’un livre.

Le parc est encore en chantier, tout n’est pas accessible mais on peut quand même avoir un aperçu. Entre resorts, grands restaurants, musées, c’est un immense parc d’attractions sur le thème de l’archéologie !

Le berceau de Shanghai à portée de main...

Il faut bien une journée pour profiter pleinement du parc tellement c’est grand et qu’il y a de choses à voir. C’est presque un périple pour y aller. Il faut au moins 1h30 de métro plus 10min de bus. De quoi faire une bonne excursion loin des buildings de Shanghai !

De nuit le musée immergé est éclairé, c’est l’icône de ce parc à thème.

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Shanghai & son abattoir Art Deco.

Connu à Shanghai sous le nom de Slaughter House, cet abattoir symbole de l’Art Deco gothique à Shanghai a été en 1933 le plus grand abattoir de l’Asie de l’Est.

Petit bijou architectural à l’esthétique attirant photographes, artistes.

Reconverti en hub créatif, amenant de plus en plus de millenials à venir faire du shopping, pour un évènement chic, ouvrir son bureau de design. 

C’est ici que ça se passe !

Le boom économique pendant l’âge dorée de Shanghai a vu sa consommation de viande explosé d’où en 1933 la construction d’un immense abattoir au nord du Bund dans le Hongkou district. 

Bâti en ciment britannique importer tout droit de la Grande Bretagne par bateau. Son concepteur est Balfour, un architecte britannique en partenariat avec une compagnie chinoise de construction.

Le bâtiment a été conçu pour optimiser au mieux un travail efficace pouvant exécuter 1200 têtes bovines par jour soit 130 tonnes de viandes fraîches !!

Des couloirs étroits crénelés pour éviter que bovins, boeufs, porcs ne glissent sur le sang, fluidification de la circulation du bétail, sécurité des employés en cas d’émeutes des animaux, bâtiment orienté à l’ouest pour la circulation de l’air et avoir une température constante.

 Il est aussi orienté à l’ouest en direction du paradis boudhistes pour aider les animaux à se réincarner.

Jusqu’en 1960 l’abattoir fut en activité pour progressivement devenir un lieu de stockage pour produits frais, ensuite une usine pharmaceutique et tombé dans l’oublie jusqu’en 2008 où il fut racheté pour être rénové.

Aujourd’hui reconverti en hub créatif, il accueille des magasins, studios de photographes, restaurants, agences d’évènementielle, agence de design.

L’abattoir fait le bonheur des amateurs de photographies aimant joué avec la perspective et la lumière.

C’est aussi devenu un lieu tendance pour faire des photos de mariage (en y pensant, c’est assez glauque..., mais le bâtiment est tellement grandiose notamment avec sa grande salle de réception !)

De nombreuses grandes marques réservent les lieux pour des évènements privés comme Ferrari, Mercedes Benz etc...

Certes l’abattoir a perdu sa fonction première mais a encore de grandes heures devant lui grâce à son esthétique unique pour un bâtiment de ce genre !

Encore inconnu des touristes, c’est l’une des perles à voir à Shanghai lorsque que l’on souhaite sortir des sentiers battus des guides touristiques. 

On oublie assez rapidement que ça a été un abattoir si on ne fait pas attention aux petits détails comme les grilles à hauteur d’animaux, les box de confinements...

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Au Pays du sourire - Phnom Penh, la dernière étape.

Dernière étape de ce périple de 11 jours : Phnom Penh la capitale vrombissante de motos, de tuktuks, de voitures où il est impossible de faire un pas dans la rue sans être accostée par un “tuktuk ladyyyy ?”.

Dans la capitale il n’est pas anodin de voir les noms de rues en français car au milieu du XIXe siècle jusqu’à mi XXe siècle le pays était un protectorat français.

Comparé à d’autres endroits du Cambodge, Phnom Penh n’est pas la ville où il y a le plus de choses à voir c’est pour cela que j’y suis restée qu’un jour et demi.

Et aussi parce que ce qu’il y a à voir sont en rapports avec les évènements récents et tragique du pays... Âmes sensibles s’abstenir.

Arrivant en fin de matinée à Phnom Penh depuis Sen Monorom (ma cambrousse de jungle) j’arrive à l’auberge de jeunesse et.... surprise !

Je retrouve Luke, un hollandais que j’avais rencontré les soirées précédentes au bungalow à Sen Monorom. Le hasard fait bien les choses. C’est ainsi que la première journée j’alla tester le massage cambodgien en compagnie de Luke l’immense hollandais. 

Le massage cambodgien comme dans beaucoup d’autres pays d’Asie est un “To Do List” immanquable !

Après ce moment détente il est temps d’aller dîner et avec d’autres personnes de l’auberge nous allons au night market manger à la bonne franquette sur un tapis. Bonne humeur et convivialité au RDV !

Après une nuit de sommeil récupératrice comme convenue avec l’une de mes colocs de chambre, nous partons en tuktuk vers la prison S-21 et les Killing fields. 

Journée riante en perspective.

La prison S-21 était la prison ultra secrète sous le régime des Kmers rouges. Aujourd’hui c’est un musée sur le génocide cambodgien commis entre 1975-1979.

Avant que ça ne devienne une prison, c’était un lieu d’éducation, d’apprentissage, un lycée.

 À l’aide d’un audioguide on déambule dans les salles de torture autrefois des salles de classes. On vous explique l’histoire de ces pièces où l’on torturait les gens avec un clou, un marteau, des moyens très rudimentaires. Parfois dure à écouter et à voir en même temps. Rien que le fait d’être en ces lieux et de voir les vestiges de cette prison, les barbelés, les traces de fer en métal etc... Il suffisait d’une simple dénonciation pour se retrouver à Tuol Sleng la prison S-21. Hommes-Femmes-Enfants, tout le monde était un traître. Haut placé Kmer rouge un jour, traître de la nation le lendemain. On ne vivait pas longtemps entre ces murs où l’être humain n’était plus qu’une chose pouvant juste respirer...

Dans le quartier absolument personne ne se doutait qu’une prison ultra secrète du gouvernement totalitaire s’y était établie !

Après une heure et demi de visite, on a qu’une envie c’est de sortir de cet endroit.

Première visite de la matinée assez dure, maintenant direction les Killing Fields - les camps d’exterminations. Heureusement que j’y suis allée avec quelqu’un car toute seule, cela aurait été encore plus difficile.

Les Killing Fields, lieu d’extermination dans les champs de milliers de cambodgiens dans d’atroces souffrances. Les gens étaient amenés par camions de nuits pour ne pas éveiller les soupçons des paysans la journée. Ensuite hommes-femmes-enfants séparés. Lors des exécutions pour camoufler les cris agonisants des gens, des hauts parleurs diffusaient à fond des chants révolutionnaires...  Les balles étant trop cher, les tortionnaires utilisaient machette, marteau, couteau... et jetaient les corps dans les fosses à la différence où à Auschwitz, la mort était devenue “industrialisée”. 

Toujours avec un audioguide, on nous raconte les évènements qui était autrefois un champ de cultivation. À la fin se trouve un mémorial rassemblant la plupart des ossements des personnes mortes ici.

Le plus dur dans tout ça est de savoir que ce régime s’est arrêté il y a seulement 20ans - à peu près mon âge. Que la population dans les 70′s étaient de 8 millions et qu’elle est rapidement passé à sa moitié en si peu de temps. 

Comme Auschwitz, c’est un devoir de mémoire pour que ça ne se reproduise pas. 

On comprend mieux pourquoi la population actuelle du Cambodge est très jeune. N’importe qui dans la rue, votre chauffeur de tuktuk, le réceptionniste de l’hotel etc... aurait pu être un Kmer rouge.

Phnom Penh est plus une ville de mémoire. Ce n’est pas la destination numéro 1 des touristes. Le 11e jour arrive à son terme et il est l’heure de rentrer à Shanghai. 

En montant dans l’avion, je ne savais pas quoi penser de mon voyage. Avis partagé entre les magnifiques temples, les majestueux éléphants mais aussi la triste histoire du pays, l’insécurité saisissante à Phnom Penh que l’on ne retrouve pas à Siem Reap et Sen Monorom, un pays corrompu où les habitants préfèrent le $ américain à la monnaie locale. 

Mes sentiments sont divers et variés, émerveillement, admiration pour ces gens qui gardent un sourire sincère,   insécurité à certains endroits, agacement envers les tuktuks.

En résumé, un voyage marquant émotionnellement à bien des niveaux. Et surtout remise en question sur un monde compliqué.

Tout est dans l’instant...

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Au pays du sourire - La jungle du Mondulkiri.

Passant de l’Ouest du pays à l’Est du pays, il aura fallu plus de 8h de route en mini-van sur des routes cabossées, traversant à toute allure des villages, s’arrêtant à plusieurs reprises pour prendre les locaux le long de la route, pour enfin arriver à Sen Monorom non loin de la frontière vietnamienne. 

Le Mondulkiri est l’une des provinces les moins touristiques comparés à Siem Reap avec ses temples et Sihanoukville au Sud avec ses plages.

Le Mondulkiri abrite les derniers restes de jungle qui n’ont pas été abattu pendant la déforestation ainsi que les dernières minorités du pays.

Pourquoi m’être embarquée en pleine jungle où il y a pratiquement pas d’infrastructures ? Pour la simple raison que je souhaitais voir des éléphants dans leur état naturel en ayant recours pour la première fois à l’éco-tourisme.

Le meilleur moyen de voir des éléphants sans leur nuire sont les ONG qui ont secourus des éléphants de maltraitance dû au tourisme, à l’abattage des arbres, transport d’armes pendant la guerre. Le but est de passer une journée avec ses majestueux pachydermes, marchés à côté d’eux, les nourrir de banane et leur rincer le dos dans la rivière mais au grand jamais monter sur leur dos et ni les mahouts ! 

À Sen Monorom, plusieurs ONG se disputent ce marché du tourisme. Il est donc difficile de savoir qui aident vraiment les éléphants et ceux qui louent à la journée un éléphant pour faire croire qu’ils sont une ONG. Sachant que chacune d’entre elles se tirent dans les pattes, à savoir laquelle est la plus “éthique”. C’est donc à double tranchants. Mon choix s’est porté sur Mondulkiri Project http://www.mondulkiriproject.org après avoir écumé les blogs de voyageurs.

J’ai opté pour une journée de trek dans les jungles à la rencontre des éléphants. Il était aussi possible de faire 2 jours avec une journée de randonnée avec une personne de la minorité Bunong et dormir dans la jungle (c’était dormir dans la jungle qui m’a pas tenté... Surtout qu’ici il fait beaucoup beaucoup plus froid et humide qu’à l’Ouest du pays).

C’est ainsi qu’après une grosse journée de voyage et une nuit peu reposante dans un bungalow tout frêle en pleine nature, je partis en trek à la rencontre des  éléphants d’Asie !

Toute la matinée fut consacrée à rencontrer les 5 éléphants de l’ONG. Chaque éléphants a son histoire, son caractère. Certains sont plus timides que d’autres, parfois il y a un périmètre de sécurité à respecter, parfois un éléphant vous fonce dessus car il est méga content d’avoir sa ration de bananes. 

C’est impressionnant d’être face à eux, de voir les traces de leur triste passé sur leurs corps, Sophie la plus âgée est marquée par l’âge toute ridée comme les grand mères. 

Tellement immenses, tellement beaux et majestueux, qu’ils m’ont inspiré du respect. L’ONG est une sorte de maison d’accueils pour éléphants maltraités. Les éléphants au Cambodge sont en voie d’extinction... Avant c’était les minorités qui avaient des éléphants pour les aider dans la vie quotidienne du village mais si un éléphant tombait enceinte, cela représentait un malheur pour les habitants...

Après avoir passé la matinée avec Comvine, Lucky, Sophie, Princesse et Happy nous sommes revenus au point de départ, le lodge dans la jungle pour un déjeuner à la bonne franquette et une sieste avec vue sur la jungle.

Après une sieste et un café cambodgien bien corsé, notre petit groupe composé principalement de français repartit pour la 2e étape de la journée. Prendre un bain dans la rivière avec les éléphants (En réalité, nous étions déjà bien trempés avec la pluie et l’humidité, c’est ce qu’on appelle une saison des pluies).

Après avoir donner les dernières bananes, s’être séché un minimum, nous retournons à Sen Monorom quittant les 5 pachydermes avec pleins de souvenirs et d’images dans la tête. 

Le moment le plus marrant c’est lorsque les éléphants viennent vers vous pour les bananes et avec leur petit doigt au bout de leur trompes attrapant les bananes. Ça ne rigole pas car on sent que leur trompe est un muscle très fort et qu’elle pourrait nous envoyer valdinguer ! Leur peau est toute dure et toute rêche avec pleins de poils bien dur, un peu comme un paillasson, ce n’est pas la peluche éléphant que l’on a chez soi toute douce...

Retour à l’auberge pour se décrasser. Dernière soirée en compagnie des compagnons de bungalows et du propriétaire de l’auberge qui nous livre certaines choses sur l’histoire récente du pays. Son implication avec les minorités du coin. Après cette excursion dans le Mondulkiri, direction Phnom Penh, dernière étape du séjour avant de retourner à Shanghai.

Tout est dans l’instant...

[la-petite-baroudeuse]

Au pays du sourire - Siem Reap & Night Market

Siem Reap est le pied à terre, ville ultra touristique qui accueille des milliers de touristes chaque année venus explorer les temples d’Angkor situé à 7Km de la ville.

Lorsque les touristes ont fini leur journée dans les temples, le 2e point d’arrêt est le Night Market, lieu où restaurants, bars, bazar, massages, food streets sont rois.

Logée à deux pas du marché, il est agréable de déambuler dans les allées et voir pléthores de chinois en train de négocier dur avec les commerçants cambodgiens. Faut dire que les deux sont très dur en affaire... Parfois ça donne des situations assez drôles.

Pour manger pas cher et bien, le “super deal” sont les bouis-bouis du Night Market où il est possible de trouver des nouilles Kmers à 1$ ! Des jus de fruits exotiques comme le Dragon fruit juice (mmmiaam !). 

En Asie du Sud-Est il y a aussi la Street Food à sensation, c’est-à-dire tester pour 1$ d’avaler des insectes comme des mygales, scorpions, et j’en passe. Je n’ai pas essayé mais apparement la mygale a un goût de poussière... 

Parmi l’une des activités incontournables au marché, c’est le massage mais pas n’importe lequel ! La Fish Pedicure !! 

Vous savez, les petits poissons qui vous mangent les peaux mortes pour avoir des pieds tout doux. Au début ça surprend énormément car on ne s’attend pas à ce que les poissons se jettent sur vos pieds tels des piranhas. C’est pleins de petites aiguilles qui chatouille, c’est un problème lorsque l’on est chatouilleux. Depuis le temps que je voulais tester ! Je ne regrette pas. Il existe différentes formules dont bières à volonté + fish massage en carré VIP avec vos amis.

J’ai passé ma dernière soirée à Siem Reap avec Ling, une malaysienne, rencontrée à l’auberge le matin même. On a sympathisé, je lui ai passé mes tips pour visiter les temples et puis on s’est dit que ce serait cool de dîner ensemble le soir même, de plus c’était son anniversaire ! 

Nous avons passé la soirée à parfaire nos talents de négociatrices. Elle est beaucoup plus dur que moi avec ma bouille toute gentille ahah !

Après 4 jours passés à Siem Reap, direction l’opposé du pays pour s’aventurer dans la jungle du Mondulkiri à la rencontre des éléphants. Ce ne sera pas une ballade de santé.

De ce que je retiens de Siem Reap, ce sont les tuktuks collés à l’entrée de l’auberge qui vous alpague dès que vous sortez. Et qu’il est impossible de marcher dans la ville sans se faire écraser. Le moyen le plus sûr c’est le tuktuk, la moto ou le vélo mais pas les jambes...

Tout est dans l’instant...

[la-petite-baroudeuse]

Au pays du sourire - Lac Tonlé Sap.

3 jours à explorer les temples d’Angkor. Le dernier jour à Siem Reap est consacré à une excursion en bateau dans un village flottant sur le lac du Tonlé Sap.

Le lac Tonlé Sap est le poumon du Cambodge, comme l’est le Nil pour l’Égypte. 

Poumon d’eau douce qui se déverse chaque année dans la plaine des temples d’Angkor et se rétracte à la saison sèche retenant sa respiration jusqu’à la prochaine expiration.

À 45min de Siem Reap, se trouve le  village sur pilotis de Kompong Kleang. 

De nombreux villages sont établis tout autour du lac voir dessus (pour le coup ils sont vraiment flottants). Les villages les plus proches de Siem Reap n’ont pas été épargné par le tourisme et sont de vrais pièges à touristes ! Kompong Kleang en fait partie mais c’est celui où la gangrène n’est pas encore irréversible...

Le village est en réalité sur pilotis qui donne l’impression de maisons flottantes lorsque la crue est au point culminant. Les structures sur pilotis peuvent atteindre 9m de hauteur ! C’est bien plus impressionnant en période sèche.

On navigue dans les “rues”, on passe par la “mairie”, le temple, les habitations où chacun est affairés. Jusque là tout est normal.

Les maisons au Cambodge qu’elles soient sur pilotis près du Tonlé Sap ou pas, sont faite pour tenir une vie, la durée de vie de l’occupant. Toutes les maisons sont un peu surélevée pour avoir un espace de stockage. Ceci illustre bien que la vie est éphémère et se résume à un grain de poussière.

Après avoir bien navigué dans les artères principales du village, on nous conduit vers la jungle flottante. Et là, c’est le moment que j’ai très mal digéré, la pure arnaque par excellence !

Après tout je reste une touriste...

À bord d’une pirogue avec une local et un bébé (ça se trouve c’est même pas son bébé mais celui de la voisine !). On nous emmène soi disant dans la jungle, on nous mène plutôt faire notre marché forcé... 5mins plus tard notre pirogue s’arrête à toutes les pirogues “boutiques” qui tentent de nous tirer des sous et de nous faire larmoyer... J’aime pas quand on me force la main et là pour le coup je n’ai pas été aimable... J’aurai dû le flairer ! Expérience au goût amer. Je n’imagine même pas qu’elle aurait été ma réaction si j’avais été à Chong Kneas, le village ultra touristique du lac...

Avec ce goût salé et amer dans la bouche, nous retournons à Siem Reap. Une amie malaysienne, Ling que je me suis faite le matin même m’attend pour qu’on aille goûter ensemble la bonne cuisine Kmère !

Tout est dans l’instant...

[la-petite-baroudeuse]

Au pays du sourire - Les temples d’Angkor. Part 3

Jour 3:

« Au fond, écroulé en partie, mais dressant néanmoins sur les deux côtés des murailles encore affirmées, ce temple rose, orné, paré, Trianon de la forêt sur lequel les taches de mousse semblaient une décoration ». « Nous avions touché ce qui nous appartenait ». (André Malraux - La voie royale)

Banteay Srei - La citadelle des femmes, s’est fait connaître du public grâce à une aventure cocasse d’André Malraux. 

Encore à ses débuts, peu connu et désargenté, Malraux s’engage dans une aventure rocambolesque à l’Indiana Jones: Volé des éléments du temple Angkorien de Banteay Srei pour se faire de l’argent. L’expédition fut de courte durée, dénoncé rapidement, il est arrêté à Phnom Penh par le protectorat français et est jeté en prison pour vol. Ce séjour aura eu le mérite de l’inspirer pour son premier succès : La voie royale.

Construit au Xe siècle, c’est l’un des bijoux de l’art Kmer, sculpté avec une finesse dans le grès rose (unique temple en grès rose). Certains disent qu’il aurait été construit par des femmes au vu de sa délicatesse dans les détails. Il est dédié à Vishnu, dieu hindouiste. Chaque fronton et bas reliefs représentent une légende de la religion hindouiste.

C’est l’expédition du 3e jour, il faut une bonne heure de route en tuktuk pour y aller. Excentré des villes royales angkoriennes comme Angkor Tom. 

Beaucoup plus petit que les autres temples mais plus riches en détails, chaque pavillon est un délice pour les yeux. 

Il est considéré comme un bijou précieux de l’art Kmer.

En général Banteay Srei fait partie du Top 5 des temples visités d’Angkor.

- Angkor Wat

- Bayon

- Ta Prohm

- Pre Rup

- Banteay Srei

Banteay Srei sera mon dernier temple de ce pass 3 jours qui arrive à expiration. Pas le temps d’aller jusqu’au temple où le film Deux frères a été tourné qui est encore plus éloigné et moins encore moins fréquenté. Seuls les plus aventureux y vont.

Sur le chemin du retour j’admire la nature environnante si plate. Croise quelques tuktuks allant vers le temple. Retour à l’auberge pour reposer les gambettes près de la piscine et planifier ma dernière journée à Siem Reap.

Tout est dans l’instant...

[la-petite-baroudeuse]

Au pays du sourire - Les temples d’Angkor. Part 2.2

La grande boucle a moins de temples et est un poil moins fréquentée. Les sites sont plus éloignés des uns et des autres mais ça permet de voir la campagne environnante et de croiser les villageois qui vivent dans le parc d’Angkor. 

Des sourires échangés, des “Hello” que les enfants crient tout joyeux, des signes de mains par ci par là au gré de la route. 

Et même parfois des tuktuks désespérés qui tentent de m’accoster en espérant que je laisse ma bicyclette sur le bas-côté pour monter à bord ! 

Pre Rup est le 2e temple de la journée (Xe). En le voyant de loin, j’ai pensé voir un temple d’Amérique du Sud. J’ai tout de suite pensé aux Incas et aux Mayas ! Mais non, je suis en Asie du Sud-Est... Et on est au Cambodge au pays des Kmers. Il y a quand même un air haha !

Ta Som (XIIe) se trouve à plusieurs Km après Pre Rup. C’est un temple dans le style du Bayon (le temple aux milles visages). Ici c’est une combinaison de tête, et de reprise des droits de la nature sur son environnement. Connu pour sa fameuse porte qui se fond avec l’arbre. Vers quelles contrées mystérieuses nous mène cette porte ? 

Il est encore tôt, les temples sont relativement calme mis à part des cris incessants des vendeuses à la sauvette essayant de vous vendre des souvenirs, même à côté de la porte et essayant d’attirer votre attention en se mettant bien devant l’objectif.

Preah Khan - Le temple de l’épée sacrée en Kmer (XIIe) a été construit en attendant la fin de construction de la ville Angkor Tom (là où se trouve le Bayon). Il a donc servi comme centre névralgique d’une ville. Je m’imagine en plein milieu de ce temple fourmillant d’ouvriers, d’artisans, de moines, de gens de la cour, d’apsaras (danseuses). Le complexe est assez labyrinthique. Un peu déserté par les touristes, il est en moins bon état que Ta Prohm. Ici on a vraiment l’impression d’être dans des ruines et on tente de se frayer un chemin...

Bientôt l’heure du déjeuner, l’heure est chaude et je commence à fatiguer avec ces grosses journées. Ayant vu le lever du soleil à 5h30 du matin, je mérite bien une petite sieste.  En voiture Simone, direction l’auberge et sa piscine en rooftop !

Tout est dans l’instant...

[la-petite-baroudeuse]

Au pays du sourire - Les temples d’Angkor. Part 2.1

« Qui nous dira le nom de ce Michel-Ange de l'Orient qui a conçu une pareille œuvre, en a coordonné toutes les parties avec l'art le plus admirable, en a surveillé l'exécution de la base au faîte, harmonisant l'infini et la variété des détails avec la grandeur de l'ensemble et qui, non content encore, a semblé partout chercher des difficultés pour avoir la gloire de les surmonter et de confondre l'entendement des générations à venir ! » (Henri Mouhot)

Jour 2 :

Grande boucle (24Km + 14Km aller-retour) avec le lever du soleil sur Angkor Wat.

Départ à 4h30 de l’auberge pour ne pas rater le lever de soleil ! 

Enfourchant ma bicyclette, je pédale à travers la nuit encore sombre.

Que d’aventures ! Personne sur la route, quelques rayons de lumières matinales commencent à pointer. À la croisée entre deux mondes, le jour et la nuit. Ça rend Angkor encore plus mystérieux !

Arrivant au temple, tout est sombre, il faut une lampe de torche pour arriver au point “photo souvenir”. De nombreuses personnes ont été matinales, il faut pousser des coudes pour se faire une petite place.

Angkor Wat est l’un des premiers temple du site à ouvrir tôt ses portes. Avant que toutes les autres personnes aient la même idée, je file vers l’intérieur du temple pour être la première.

Un rapide topo sur Angkor Wat:

Symbole du drapeau cambodgien, il est l’archétype de l’architecture, de l’art, de la culture Kmère au Moyen-Âge. Il a été construit au XIIe par Suryavarman II, en tant que temple d’État et capitale Kmer. 

Sa découverte en 1860 par Henri Mouhot permet de redécouvrir une civilisation très avancée pour l’époque. Jusqu’à très récemment tout le monde pensait que le temple datait de la même époque que la Rome antique car personne croyait les Kmers capable d’une telle construction. Du fait qu’il n’y ait pas eu de transmissions écrite, petit à petit les villageois de la plaine se mirent à croire que le temple avait été érigé par les dieux.

Sa conservation quasi exceptionnelle est en partie due au fait qu’il a toujours été en activité en tant que temple hindou (au début) puis bouddhiste (aujourd’hui). Les immenses douves entourant le sanctuaire l’ont protégé de la jungle.

Il me faudra bien 2 bonnes heures pour apprécier chaque détail, chaque fresque. Le lieu est immense avec un enchevêtrement de galerie, de niveaux. L’endroit est tout simplement magique !

Les cars de touristes chinois commencent à débarquer au temple, c’est le signe qu’il faut que je prenne de l’avance sur le circuit pour éviter la foule.

Tout est dans l’instant...