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#Meubles De Salon
sweetdecoseo2023 · 6 months
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Élevez Votre Espace De Vie Avec L'élégant Meuble Tv De Sweetdeco - Sweetdeco
Découvrez le mélange parfait de fonctionnalité et de style avec notre gamme diversifiée d’options Meuble TV chez Sweetdeco. Découvrez des designs élégants, un savoir-faire de qualité et des solutions pratiques pour améliorer la décoration de votre maison. Visitez-nous maintenant et transformez votre salon en un havre de confort et de sophistication.
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o-link · 3 months
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lplandscapeprojectpt · 10 months
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Website: https://www.lplandscapeproject.pt
Address: Rua Almirante Cândido dos Reis, 157-A, 8800-318 Tavira
A Lp Landscape Project é especializada em arquitetura paisagista, oferecendo soluções funcionais e respeitosas com o meio ambiente. A empresa foca no planejamento, design e execução de projetos paisagísticos, proporcionando valorização e harmonia aos espaços.Lp Landscape Project specializes in landscape architecture, providing functional solutions that respect the environment. The company focuses on planning, design, and execution of landscaping projects, enhancing and harmonizing spaces.
Facebook: https://www.facebook.com/profile.php?id=100090295746299
Instagram: https://www.instagram.com/lplandscapeproject/
Linkedin: https://www.linkedin.com/in/landscape-project-442989265/
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hatsbykat · 1 year
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Family Room - Industrial Family Room Large industrial open concept carpeted family room library idea without a fireplace or a television, with white walls
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roleplayerstips · 1 year
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Paris Contemporary Living Room
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Example of a large trendy open concept light wood floor and brown floor living room library design with white walls and no fireplace
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golshiftehnews · 1 year
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Enclosed Living Room Paris Mid-sized minimalist formal and enclosed light wood floor living room photo with white walls, no fireplace and a tv stand
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arphang · 1 year
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INAUGURATION MAGASIN CHATEAU D'AX ANGLET
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bicyclesonthemoon · 1 year
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Contemporary Living Room Large trendy open concept light wood floor and brown floor living room library photo with white walls and no fireplace
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contenteditor · 2 months
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Idée déco 💅🏻 Cette grande pièce était la chambre de toutes les souveraines de France depuis Marie de Médicis jusqu’à Eugénie. C’est dans cette pièce que se déroulaient en public le grand lever et le grand coucher. Marie-Antoinette n’a jamais connu cette chambre terminée pour elle en 1787. l’appartement de la souveraine fut redécoré suivant le goût du jour. Pour le salon des Jeux de Marie-Antoinette, l’ébéniste Beneman livra en 1786 deux commodes exécutées sous la direction d’Hauré à partir d’un meuble de Stöckel. En effet Benneman fut chargé en 1786 de modifier une commode à rinceaux de Stöckel achetée à Sauvage et d’en exécuter une seconde sur le même modèle pour la chambre de la Reine à Compiègne. A peine les meubles achevés, il fut finalement décidé de les transformer et de les envoyer de Compiègne à Fontainebleau, pour le salon des jeux de la Reine. Avec leur riche décor d’entrelacs végétaux et de plaques en porcelaine de Sèvres à figures antiques, elles complétaient le décor des murs de la pièce alors peint en style arabesque. Ces commodes furent choisies par Joséphine pour meubler la chambre de l’impératrice #fontainebleau #france #patrimoine #royal #sculpture #frenchdesign #XVIIcentury #boiseries #gold #delorpartout #versailles #henriIV #violet #chateaufontainebleau #frencharchitecture #frenchinterior #frenchart #interiorgoals #photography #colors #XIXcentury #europeanroyalpalaces #napoleonIII #caclaque | by hugues.mr
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lisaalmeida · 8 months
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« Est-il possible qu’on n’ait encore rien vu, reconnu et dit de vivant, est-il possible qu’on ait eu des millénaires pour observer, réfléchir et écrire et qu’on ait laissé passer ce millénaire comme une récréation pendant laquelle on mange sa tartine et une pomme ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que malgré invention et progrès, malgré la culture, la religion et la connaissance de l’univers l’on soit resté à la surface de la vie ? Est-il possible que l’on ait même recouvert cette surface qui après tout eu encore été quelque chose, qu’on l’ait recouverte d’une étoffe indiciblement ennuyeuse qui la fait ressembler à des meubles de salon pendant les vacances d’été ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que l’histoire de l’univers ait été mal comprise, est il possible que l’image du passé soit fausse parce que l’on a toujours parlé de ces foules comme si l’on ne racontait jamais que des réunions d’hommes au lieu de parler de celui autour de qui ils s’assemblaient parce qu’il était étranger et mourant ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que nous croyons devoir rattraper ce qui est arrivé avant que nous soyons nés ? Oui, c’est possible.
Est-il possible qu’il faille rappeler à tous l’un après l’autre qu’ils sont nés des anciens, qu’ils contiennent par conséquent ce passé et qu’ils n’ont rien à apprendre d’autres hommes qui prétendent posséder une connaissance meilleure ou différente ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que tous ces gens connaissent parfaitement un passé qui n’a jamais existé ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que toutes les réalités ne soient rien pour eux, que leur vie se déroule et ne soit attachée à rien comme une montre oubliée dans une chambre vide ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que l’on ne sache rien de toutes les jeunes filles qui vivent cependant ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que l’on dise les femmes, les enfants, les garçons et que l’on ne se doute pas malgré toute sa culture, que l’on ne se doute pas que tous ces mots depuis longtemps n’ont plus de pluriel mais n’ont qu’infiniment de singulier ?
Oui, c’est possible.
Est il possible qu’il y ait des gens qui disent Dieu et pensent que ce soit un être qui leur est commun ?
Oui, c’est possible.
Vois ces deux écoliers, l’un s’achète un couteau de poche et son voisin, le même jour, s’en achète un identique et après une semaine, ils se montrent leurs couteaux et il apparaît qu’il n’y a plus entre les deux qu’une lointaine ressemblance tant a été différent le sort des deux couteaux dans des mains différentes ? Oui, dit la mère de l’un s’il faut que vous eussiez toujours tout et encore est-il possible que l’on croit posséder un dieu sans l’user ?
Oui, c’est possible ».
Mais si tout est possible, si tout cela n’a même qu’un semblant de possibilité, mais alors il faudrait pour l’amour de tout au monde, il faudrait que quelque chose arriva.
- Rainer Maria Rilke se pose les questions dans ´Les Cahiers De Malte Laurids Brigge
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a-room-of-my-own · 6 months
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La rumeur sur Brigitte Macron ça ne peut venir que de gens qui ont toujours vécu en ville. J’ai grandi à la campagne à côté d’une petite ville, et je connaissais tout rien qu’en allant acheter une baguette des aventures extra conjugales du maire, des problèmes de comportement du fils du dentiste, des histoires d’héritage de la famille Trucmuche…
(mais si vous savez, les Trucmuche ceux qui tenaient le magasin de jouets, oui enfin maintenant c’est un opticien mais anciennement Trucmuche, ah ça du temps du père Trucmuche ils étaient aisés mais alors le fils Trucmuche… Non pas Gérard, il est très bien lui mais l’autre, le bon à rien? Oui celui-là et bien vous savez qu’il aurait vendu les meubles de la grand-mère sans le dire… La grand mère c’était une Machinchose, de l’usine Machinchose oui. Ça n’existe plus bien sûr mais je vous parle de ça, y’a 40 ans tout le monde avait quelqu’un dans sa famille qui travaillait chez Machinchose. Alors imaginez les meubles ! Et sa pauvre femme ! Et madame ce sera quoi ? Une tradition ? Je vous jure les gens n’ont plus aucune patience de nos jours. 1 euros vingt merci ce sera tout ? Merci au revoir! Oui et donc sa pauvre femme, elle serait même allée chez le bijoutier du centre vendre sa gourmette. Ils en sont là ! Non je l’ai su par - enfin ne le répétez pas - la petite apprentie de Mireille, du salon de coiffure à côté. Tous les jours elle vient chercher son croissant. D’ailleurs elle s’est fiancée avec vous savez qui?… »
Du coup j’imagine que si dans mon coin un fils de famille de notable était devenu une femme et enseignait dans une école catholique toute la ville serait au courant et il suffirait de faire un micro trottoir pour avoir absolument toute l’histoire avec les dates, les détails et une bonne dose de mythologie.
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sweetdecoseo2023 · 6 months
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Améliorez Votre Espace De Vie Avec L'élégant Meuble TV De Sweetdeco
Dans le domaine de la décoration intérieure, le point central de tout salon est souvent l’espace de divertissement. Un Meuble TV, ou meuble TV bien choisi, sert non seulement de pièce fonctionnelle mais ajoute également une valeur esthétique à votre espace. Chez Sweetdeco, nous comprenons l'importance de mélanger fonctionnalité et style, en proposant une gamme d'options Meuble TV qui répondent à divers goûts et préférences.
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Pourquoi Choisir Sweetdeco Pour Vos Besoins En Meuble TV ?
Sweetdeco s'impose comme une destination de choix pour ceux qui recherchent des meubles de qualité qui s'intègrent parfaitement à leur décoration intérieure. Voici quelques raisons pour lesquelles notre collection Meuble TV devrait être votre premier choix :
1. Variété  : Notre vaste gamme de meubles TV Meuble s'adresse à différents styles, du design minimaliste au charme rustique et à l'élégance contemporaine. Que vous préfériez les lignes épurées ou les détails complexes, il y en a pour tous les goûts chez Sweetdeco.
2. Artisanat De Qualité : Chaque Meuble TV proposé par Sweetdeco est fabriqué avec précision et attention aux détails. Nous sélectionnons les meilleurs matériaux pour garantir durabilité et longévité, vous offrant ainsi des meubles qui résistent à l’épreuve du temps.
3. Conception Fonctionnelle : Nos meubles TV Meuble sont conçus dans un souci de praticité. Avec de nombreuses options de stockage pour les appareils multimédias, les câbles et les accessoires, vous pouvez garder votre espace de divertissement organisé et sans encombrement.
4. Appel Esthétique : Rehaussez l'attrait visuel de votre espace de vie avec nos designs élégants Meuble TV. Que vous recherchiez un look moderne ou une ambiance chaleureuse, nos meubles ajoutent une touche de sophistication à n'importe quelle pièce.
Explorer Notre Collection Meuble TV :
Chez Sweetdeco, nous sommes fiers de proposer une gamme diversifiée d’options Meuble TV pour répondre à tous les goûts et préférences. Voici un aperçu de ce que vous pouvez attendre de notre collection :
1. Élégant Et Contemporain : Pour ceux qui ont un penchant pour l'esthétique moderne, nos élégants meubles TV Meuble respirent la sophistication avec leurs lignes épurées et leur design minimaliste.
2. Charme Rustique : Insufflez de la chaleur et du caractère à votre espace de vie avec nos meubles TV rustiques Meuble, dotés de finitions vieillies et de détails charmants qui évoquent un sentiment de nostalgie.
3. Solutions Peu Encombrantes : Vous manquez d'espace ? Découvrez notre gamme de meubles TV Meuble compacts conçus pour maximiser la fonctionnalité sans compromettre le style.
Conclusion :
Élevez votre espace de vie avec un élégant Meuble TV de Sweetdeco. Grâce à notre gamme diversifiée de designs, notre savoir-faire de qualité et notre attrait fonctionnel, vous pouvez créer un espace de divertissement qui reflète votre style unique et améliore la décoration globale de votre maison. Visitez notre site Web dès aujourd'hui pour explorer notre collection Meuble TV et transformer votre salon en un havre de confort et de style.
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aliceinoakdale · 6 months
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Week-end
Alice - Valise
Rideau de Pierisim Prise électrique de Awingedllama Coussin 'Kuromi' de Bknysimz Sac de Platinumluxesims Valise de Felixandre Vêtements pliés de Wondymoon Vêtements pliés de Syboulette Pull de Leosims Bottes de Bergdorfverse Trousse de toilette de Platinumluxesims Brosse à dent électrique de TheClutterCat Brosse à cheveux de Sixam Sèche-cheveux de Pierisim Lingettes du jeu Fard à paupière de ATS4 Kit faux-cils de Syboulette Blush crème, déodorant, gel à sourcils, gel visage de Simkoos Gloss de Simkoos Crème pour les mains de ATS4 Crème et Rasoir, étui et solution de lentilles de Syboulette Crème, crème pour le corps de LilacCreative Papier peint de Harrie Parquet de Pierisim
Alice - Sac à Main
Meuble d'entrée de Tuds Miroir de Littledica Plante de Awingedllama Bougie de Harrie et Felixandre Sac à main de Bergdorfverse Perrier de ATS4 Oreo de ATS4 Clés, Pince à Cheveux de ATS4 Lunettes de soleil de ATS4 Passeport, Tictac de ATS4 Rouge à lèvres de ATS4 Crème pour les mains de Platinumluxesims Chewing-gum de ATS4 Parfum de ATS4 Mouchoirs de ATS4 Papier peint de Harrie Parquet de Pierisim
Tom - Sac de Voyage
Ventilateur de Awingedllama Radiateur du jeu Prise de Felixandre Rideaux de Pierisim Coussin de Simkoos Sac de voyage de Pierisim Vêtements pliés de Simkoos Pulls pliés de Leossims Pantalons pliés de Leosims Baskets de Syboulette Brosse à dent électrique de TheClutterCat Shampoing de Myshunosun Peigne de Platinumluxesims Crème et Rasoir de Syboulette Produits de Syboulette Crème de ATS4 Déodorant de ATS4 Crème pour les mains de ATS4 Lubrifiant de Theclutterscat Papier peint de Harrie Parquet de Pierisim
Tom - Sac à dos
Salon de Sundays Ordinateur portable, casque de RightHearted Sac à dos de ATS4 Passeport de ATS4 Clé de Voiture de ATS4 Bouteille d'eau de ATS4 Chips de ATS4 Cigarettes de Simplex Parfum de ATS4 Papier peint de Harrie Parquet de Pierisim
Animation de Simd
Créateurs CC :
@pierisim / @awingedllama / @bknysimz / @xplatinumxluxexsimsx / @felixandresims / @wondymoondesign / @syboubou / @leosims4 / @bergdorfverse / @thecluttercat / @imfromsixam / @aroundthesims / @simkoos / @lilaccreative / @harrie-cc / @tudtuds / @littledica / @righthearted / @simsplex / @Simd /
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sh0esuke · 1 year
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" Couldn't Move On And Forget About You "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Cela faisait bientôt un an que Jason avait disparu. Il était mort. Il était mort depuis bientôt un an et j'avais enfin réussi à aller de l'avant, j'avais tourné la page, il n'était plus que le cauchemar qui hantait mes nuits lorsque je fermais mes yeux. Et cette journée était supposée être parfaite. Mais je ne comprenais pas, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je le revoyais. Cette fois-ci, il était bel et bien réel.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : exes to lovers, arme à feu présente, hurt/comfort
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟖𝟒𝟎
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Une fraîcheur mortelle régnait dans l'appartement. Elle en était glaciale. L'obscurité dans laquelle étaient plongées toutes les pièces du lieu n'aidait pas. Le tout était peu accueillant, presque menaçant. Tout ce noir installé dans les quatre recoins du lieu se traduisait par un mauvais présage, tel un danger imminent incapable à repousser, implanté ici et là, prêt à tout détruire sur son passage et à tout entraîner dans sa chute. Seules les lumières de la ville parvenaient un tant soit peu à éclairer le tout, que ce soit par des hélicoptères, des panneaux publicitaires sur d'immenses buildings ou les phares de voitures. Elles étaient projetées sur les murs du gigantesque salon ᅳles baies vitrées non couvertes par les épais et lourds rideaux, laissant donc tout type de lumière y pénétrerᅳ ainsi que sur le côté de plusieurs meubles. Ce ne fut alors, qu'avec ces maigres lueurs, que la jeune femme put se repérer dans le lieu, et éviter de percuter, et briser, ses précieux biens.
Elle passait entre le canapé d'un cuir de couleur ensanglanté et les tabourets rangés devant le plan de travail de la cuisine ᅳouverte, d'un style américainᅳ. Elle manquait de heurter un vase Chinois, à cause des imposants bords de sa robe, malgré le fait qu'elle en tenait déjà une épaisse quantité dans ses pauvres mains tremblantes. Le vase tremblait, tournait sur lui-même, et au moment même où il manqua de s'effondrer au sol, il fut saisi par la jolie paire de mains de la demoiselle. Celles-ci recouvertes d'une époustouflante paire de gants blanc en dentelle.
« Merde, désolée. » elle articula difficilement, entre deux sanglots et avec le nez bouché.
Elle reposait l'objet à sa place, et continuait sa marche en direction du centre du salon. Elle forçait sa traîne à suivre le pas, sur ses immenses talons aiguilles ouverts sur ses orteils et la vue troublée par son voile rabattu sur les traits tiraillés de son sublime visage, ainsi que par ses larmes. Elle avait les lèvres qui tremblaient, les joues tachées par deux lignes noirâtre, partant de ses cils jusqu'à sa mâchoire. Son mascaras avait été incapable de survivre à cette journée, tout comme elle. Et un mal de crâne lui martelait le cerveau, d'une violence criminelle.
La jeune femme déposait sa pochette d'un cuir blanchâtre sur une commode boisée proche de la grande baie vitrée dans le salon. Rapidement, elle y plongea ses doigts et en extirpait son cellulaire. De ses fins doigts habillés, elle débloqua l'écran de verrouillage et sélectionna l'icône "message" parmi toutes ses applications. Elle était celle qui contenait le plus de notifications, une bonne centaine de messages avaient été reçu dans le petit objet, provenant non seulement de sa famille, mais aussi de ses amis les plus proches, jusqu'à des collègues et vielles connaissances. La demoiselle remarquait immédiatement le numéro d'un contact en particulier, qui attirait son attention. Dick Grayson. La conversation entre elle et le jeune homme se trouvait en première place, signe qu'il était le dernier à avoir pris le temps de lui écrire. Dick lui avait envoyé un message il y avait une demie-heure, depuis le début de soirée; il en avait envoyé une vingtaine.
La jeune femme soupira. Elle faisait rapidement passer son voile en dentelle au dessus de sa tête, dévoilant ainsi les traits somptueux de son visage tachés par un maquillage ruiné par ses larmes. Elle cliqua sur sa conversation avec le noiraud de son pouce, poussant au même moment un soupir hésitant. Son cœur s'emballait légèrement alors qu'elle sentait soudainement un poids s'accrochant à ses épaules. Les remords s'emparaient enfin d'elle.
« Je vais passer à ton appartement. » était-il écrit. « J'ai juste besoin de savoir que tu vas bien. Tout le monde est inquiet pour toi. »
La jeune femme essuyait grossièrement une flopée de grosses larmes à l'aide de sa paume de main. Elle avait les yeux ronds comme des billes, trempés exagérément et la bouche tordue en une moue poignante.
« J'ai tout gâché. Je suis désolée. » répondit-elle au garçon.
Du tac au tac, Grayson lui avait envoyé un message. Le petit bruit signalant l'arrivée d'une notification prenait de surprise la jeune femme, elle en hoquetait et en sursautait bêtement.
« Tu as fait ce que tu jugeais le mieux pour toi, tu n'as pas à te sentir mal pour ça. »
« Je n'arrive pas à l'oublier. » elle écrivait en retour. « Je ne peux pas en épouser un autre que lui. Je ne peux pas en aimer un autre que lui. »
Dick ne répondait pas. Il restait muet, incapable de taper une quelconque réponse ; la demoiselle le compris immédiatement, voilà pourquoi elle quittait brusquement la conversation et fermait les yeux. Elle serra son cellulaire entre ses doigts, elle le fit violemment, le corps secoué par des sanglots douloureux.
Lorsqu'elle rouvrit finalement les yeux, ce fut à cause du bruit d'une nouvelle notification. Elle avait attiré son attention. La jeune femme passa alors de nouveau la paume de sa main sur son visage ᅳle gant était désormais noirᅳ et retira le reste des larmes ayant perlé sur les traits torturés de son faciès. Ensuite, elle regarda le nom du contact qui lui avait écrit ᅳcar ce n'était pas Grayson. Wayne. C'était Bruce Wayne. Il lui avait envoyé plusieurs messages, chose étrange venant du milliardaire qui avait pourtant la réputation d'être aussi froid que la glace, aussi bavard qu'un mur de briques et méprisant qu'une brute. Ses larmes noirâtres retombaient sur le décolleté de sa robe de mariée et la tachait sans merci. Elle ne pouvait plus s'arrêter de pleurer, peu importait la conviction qu'elle y mettait, la force qu'elle insufflait en elle. Toutefois, elle rassembla la dernière once de courage présente dans ses veines, et cliqua sur le message du milliardaire.
« Passe au manoir dès que tu as besoin de quoi que ce soit. Tu seras toujours la bienvenue. »
La jeune femme émit un violent gémissement. Elle sentait sa gorge être prise de tremblements et, en réponse, elle plaqua violemment l'écran de son téléphone portable contre la surface boisée de la commode. Incapable de quitter la conversation ᅳde peur de s'attirer les foudres de Bruceᅳ et tout autant de lui répondre ᅳelle avait bien trop honte, et était bien trop énervée contre luiᅳ elle avait alors préféré fuir.
Elle se reculait, imposait une certaine distance entre son cellulaire et elle puis, soudainement, arracha son voile ainsi que le collier de perles laissé à choir proche de sa gorge. Les boules blanchâtre giclaient dans tous les sens, percutant le sol, allant se réfugier en dessous du canapé, de la commode, auprès de la baie vitrée, voire d'une lampe éteinte à quelques mètres de là. Tandis que le voile, lui, s'affaissait majestueusement au sol, sur la traîne de sa robe de mariée. Toutefois, elle ne lui laissa pas le temps de se reposer, car elle le dégageait d'un coup sec de son pied, préférant le voir au sol, contre la surface du tapis, plutôt que sur son vêtement traditionnel. Elle le toisa avec colère et menaça de le piétiner tant sa vue l'importunait. Lorsqu'elle relevait son visage en direction de l'immense salon, observant la porte menant à sa chambre à coucher, la salle de bain, son bureau, et la cuisine, elle sentit soudainement l'atmosphère se faire plus lourde. Quelque chose flottait dans l'air, enfoui dans l'obscurité qui l'avait entourée depuis le début, mais à laquelle elle n'avait pas su donner assez d'importance. Elle étouffait, haletait, transpirait à grosse gouttes, cela la rendit davantage nerveuse.
Après un instant, là où elle s'était raclée la gorge, la jeune femme déposa la paume de sa main contre sa poitrine et parla d'une voix terriblement hésitante. Elle papillonnait des yeux, avec la désagréable sensation d'être observée de tous les côtés, sous tous les angles.
« Il y a quelqu'un ? »
Un sentiment de peur se frayait en elle, mêlé à la peur et la tristesse. Elle en avait les tripes retournées et le cœur battant à vive allure. Il tambourinait fort contre sa poitrine, le bruit allant même jusqu'à se répercuter dans ses tympans. De ses pupilles tremblantes et de son regard troublé par ses pleurs, la jeune femme jetait un coup d'œil curieux au salon. Cette fois-ci, elle l'observa avec grande attention. En commençant par la cuisine, la porte d'entrée, ses côtés, et finissant par le coin bibliothèque sur sa gauche, complètement plongé dans le noir.
La jeune femme plissait les yeux. Elle avait la désagréable impression de voir une forme y voir le jour dans tout ce noir si compact, et, le temps que ses yeux s'habituent finalement à l'obscurité, elle avait déjà avancé de plusieurs pas.
Sa traîne glissait sur le tapis, elle ne prenait même pas la peine de relever les bords épais de sa robe afin d'alléger sa marche. Elle écrasait les quelques perles de son collier au sol, manquant de chuter à répétition. Elle les forçait alors à rouler, se percuter entre elles et rouler bruyamment jusqu'à rencontrer une nouvelle surface contre laquelle elles allaient de nouveau y ricocher. La jeune femme parvenait rapidement au coin bibliothèque de son appartement, habituellement composé d'une petite table ronde décorée d'une lampe verdâtre, de deux immenses bibliothèque collées contre le mur, et d'un gros fauteuil de cuir. Elle peinait à observer le tout, le noir brouillant sa vision.
Lorsqu'elle tendit la main afin d'allumer la petite lampe et d'enfin mettre le jour sur cette situation torturante, elle sursautait au contact d'un objet dur. Il était frigorifié, semblable à du métal. Au même moment, la lumière l'éclaira et ses yeux s'écarquillaient à la vue d'un parfait inconnu dans son salon. L'espace d'un instant, son coeur arrêta de battre.
« Oh mon Dieu. » elle hurla.
La demoiselle n'eut besoin que d'une chose : croiser son regard envoûtant, pour reconnaître Jason. Peu importait si les traits de son visage étaient torturés par la fatigue et sûrement la colère, peu importait si il était mutilé par une immonde lettre J sur le côté droit de sa joue, juste en dessous de son œil. C'était lui. C'était Jason. Elle ne rêvait pas, il était bel et bien là. A cette. simple constatation, elle en sentit ses tripes se tordre et son mal de crâne s'accentuer.
« Jason, c'est toi ? » balbutia-t-elle. « Je... Je rêve ? »
Pour accentuer ses propos, la demoiselle allait jusqu'à se pincer l'avant-bras. Lorsqu'elle vit Jason cligner des yeux et écarter davantage les jambes, elle manquait de s'en évanouir. Jason était étrangement vêtu, une épaisse armure sur les épaules. Il avait relevé son masque, son front lui restait tout de même invisible. Mais c'était bel et bien lui. Elle aurait pu le reconnaître entre mille.
« Je pensais pas que tu allais rentrer ce soir. » parla le noiraud.
« Jason. » elle le coupa brusquement. « Jason, tu es en vie ? Bruce m'avait pourtant dit que... Oh mon Dieu. J'ai cru que tu étais mort, depuis tout ce temps.. »
« Il t'a menti. Bruce m'a remplacé, je n'ai jamais compté pour lui. »
La jeune femme jetait un coup d'œil à la main de Jason, celle dont il s'était servi pour allumer la petite lampe sur la table. Juste au dessous de son avant-bras, reposait une arme à feu. Contrainte, la demoiselle fit mine de rien, et replaçait son attention en direction du noiraud. Lorsque son regard croisa le sien, elle en sentit son cœur se briser et ses tripes finir torturées dans tous les sens. Il avait l'air pitoyable, il avait l'air d'un homme brisé.
« Qu'est-ce qui t'est arrivé, Jason ? Qui t'a fait ça ? »
« Il ne t'a rien dit ? » s'étonna-t-il. « Évidemment qu'il n'a rien dit, pourquoi faire ? » il rit. « C'est le Joker. »
« Le Joker ? » elle répéta. « Le Joker ? »
Jason pointa sa joue droite de son doigt recouvert de son armure. La jeune femme n'eut pas besoin d'y jeter un coup d'œil, le J était tellement imposant et grossier, marqué dans sa chair, qu'elle n'avait pas pu le manquer. Néanmoins, elle ne put résister à la tentation de le dévisager de nouveau et cela manquait de la faire de nouveau pleurer.
« Tout ça, c'est la faute de Bruce. » articula Jason. « Si je suis mort, si j'ai tout perdu, si j'ai été remplacé, si j'ai été oublié, par toi, par lui, par vous tous, c'est par sa faute. »
Une sécheresse douloureuse voyait le jour dans la gorge de la jeune femme, embarrassée et apeurée, elle ne sut trouver les mots afin d'apaiser la rage bouillant au cœur de la poitrine Jason. À la place, elle se contentait de laisser ses larmes rouler à grosses gouttes sur ses joues et ses mains trembler vigoureusement. Elle apportait ses doigts à ses lèvres et couvrait sa bouche avec, les yeux écarquillés avec horreur et la poitrine écrasée par ses poumons, alors qu'elle respirait avec panique.
« Jolie robe, au passage. » balança Jason. « Qui est l'heureux élu ? » demanda-t-il d'une voix tranchante en la toisant.
« Jason. » elle l'avertissait.
« Ouais, c'est mon prénom. »
La demoiselle tendait une main dans sa direction, dans un geste désespéré ᅳavec pour but de s'assurer qu'il était devant elle, que ce n'était pas encore une de ces visions la hantant par pur désir de vengeance provenant de sa propre cervelleᅳ toutefois, elle se pétrifia avec horreur lorsqu'elle vit Jason sursauter. Ce fut léger, à peine visible à l'œil nu, mais elle le remarqua immédiatement. Elle remarqua la façon dont ses yeux s'étaient mis à luire avec terreur, dont ses mains avaient reculé d'un millimètres afin de protéger son visage et celle dont sa lèvre inférieure s'était mise à trembler. La jeune femme s'était arrêtée brusquement, la respiration coupée et peinant à cligner des yeux tant elle était surprise. La pensée qu'il n'était plus le même, qu'il n'était plus le garçon dont elle avait autrefois été éprise, lui brisa le cœur. Il s'arracha de sa propre poitrine, s'effrita et manquait de la tuer.
« Toi aussi, tu m'as oublié. » l'accusa Jason. « Tu m'as remplacé avec cet avocat à la noix pendant que je pensais mourir. Je pensais ne plus jamais te revoir, mais je me suis accroché. Et pourquoi, au final, pour te voir en épouser un autre ? »
Jason serrait le poing. Le cuir de son gant grinçait, il donnait l'impression d'être à deux doigts de céder sous sa force. La jeune femme en déglutit avec embarras. Elle le contemplait, les sourcils froncés et la bouche entrouverte. Tandis que lui, la foudroyait du regard.
« Je ne l'ai pas épousé. » elle se défendait. « Je n'ai pas pu le faire. »
« Félicitation, je suppose. »
« Jason. »
Elle l'observait, le visage mutilé ébloui par la petite lampe posée à une cinquantaine de centimètres de son visage, les reflets orangés peignant joliment son faciès et faisant ainsi s'enflammer l'éclat accusateur dans sa paire de pupilles. Elle dévisageait sa position; son coude déposé sur la petite table, les jambes écartés et son autre bras déposé sur l'accoudoir du fauteuil de cuir. Son poing serré se trouvait juste en dessous de la lampe, ébloui de manière splendide, telle une torche enflammée, prête à crier sa rage et à mettre la lumière sur ce monde injuste et terrifiant.
« Tu es revenu, ne pars plus. Je t'en prie. Ne me quitte plus jamais. » elle murmurait, la voix secouée par des sanglots. « Reste auprès de moi. »
Jason la contempla. Il clignait des yeux et en profitait pour faire glisser son regard sur son entière personne. Quant à la jeune femme, elle restait stoïque, réduite à l'état d'objet sous le regard perçant de cet intrus. Le dit intrus, commençait par détailler la traîne de sa robe de mariée du regard, puis, il remontait sur son corset dévoilant sa sublime taille décorée de dentelle et d'un décolleté en forme de cœur, mettant en valeur la naissance de sa poitrine. Ses mains avaient l'air terriblement douce et élégantes, recouvertes d'une paire de gants en dentelle quelque peu tachées de noir. Sa nuque était dévêtue, et son maquillage, lui, ruiné. Pourtant, Jason ne l'avait jamais autant trouvé aussi sublime. Elle se trouvait face à lui, dans une robe de mariée ruinée, après avoir fui son fiancé, tout ça, parce qu'elle n'arrivait pas à le sortir de sa tête. Et ce, même présumé mort. Tout comme lui : elle n'avait jamais pu tourner la page.
La demoiselle retirait soigneusement ses gants, elle les laissait tomber sur la petite table et avançait de trois pas jusqu'à Jason. Pris par surprise, le noiraud la laissait faire. Il se crispait légèrement, le corps secoué par un sentiment de terreur, apeuré à l'idée d'être heurté, d'attiser sa méprise, son dégoût, sa colère. Il savait qu'elle en aurait été incapable, mais Jason n'était plus le même. Il n'était désormais que l'esclave de ses cauchemars. Il se perdit alors dans ses pensées, déglutissant bruyamment, tandis que la demoiselle arrivait à faire parvenir la paume de sa main sur la joue du garçon.
« Le Joker est mort. Il ne pourra plus jamais te faire de mal. »
Elle camouflait la cicatrice présente sur sa joue dans un geste tendre. Elle caressait sa peau étrangement douce de la sienne légèrement froide. L'espace d'un instant, elle retrouvait le Jason d'autrefois. La peau vierge, cet éclat familier dans le regard et cette atmosphère apaisante présente dans la pièce. Il n'était plus le même, elle en était consciente, malgré tout, le simple fait de le retrouver, ainsi, suffisait à la troubler avec force.
« Est-ce que Bruce sait que tu es ici ? » se risqua-t-elle à demander.
« Bruce n'en a jamais eu rien à faire de moi, peu importe. »
« Oh, Jason, non. Ne dis pas ça, je t'en prie. » elle le coupa. « Bruce était tant bouleversé quand Alfred m'a appris la nouvelle de ta disparition, il en est presque tombé malade. »
Ses traits de visage se durcissaient soudainement. Pris par un sentiment de rage, Jason frappait du poing sur la table en se redressant furieusement sur le fauteuil. La jeune femme en sursautait, terrifiée.
« Ne parle pas de lui comme si tu le connaissais ! Tu ne sais rien. » beugla Jason avec colère. « Tu ne sais pas quel genre de monstre il est en réalité. Tout ça, c'est de sa faute ! De sa faute... »
Jason en avait les larmes aux yeux, la fatigue l'emportait sur lui. Il avait été réduit à néant l'espace d'une année entière, complètement brisé, abandonné à son triste sort face à une créature tout droit sortie des enfers, puis il avait été abandonné par son père, ses frères, amis, et, à la recherche d'une dernière once d'espoir, il avait vu la seule fille qu'il avait jamais aimé, ᅳpresqueᅳ se marier avec un autre que lui, sous ses propres yeux, alors que tout semblait bien aller pour eux, comme si il n'avait jamais existé. Comme si il n'était plus rien. Comme si il n'avait jamais rien été. Jason avait le cœur réduit en miette, le corps recouvert de blessures, à peine apte à tenir debout sans sentir ses tendons gémir de douleur, ses os grincer et sa cervelle tirer des signaux d'alerte. Mais, alors qu'il se tenait devant elle, après tout ce temps à prier, à espérer, à tenir, il se sentait soudainement mieux. Alors, il se calma, regrettant immédiatement d'avoir élever la voix sur elle.
« Tu l'aimais ? »
Jason se raclait la gorge, embarrassé.
« Cet avocat à la noix, » il répétait. « tu l'aimais ? »
La jeune femme essuyait ses larmes et esquissait un petit sourire timide. Elle regardait Jason dans les yeux incapable de détourner le regard alors que le garçon de ses rêves se tenait devant elle. Il était là, assis tranquillement après avoir fait effraction chez elle, à la regarder comme si elle était le plus beau trésor de ce monde, ignorant les saletés sur son visage, son décolleté, ses gants noircis, son collier arraché, son voile abandonné et ses yeux bouffis par le nombre de larmes qui avait tristement parcouru les traits somptueux de son visage. La façon dont il la regardait la laissait bouche bée. C'en était d'une tendresse inouïe.
« Pas une seule seconde. » avoua-t-elle. « Je n'ai jamais pu te sortir de ma tête. »
Et c'était vrai. La triste vérité.
« J'étais persuadée que tu étais mort, la nouvelle venait de ta famille après tout. Mais, contrairement à eux, je n'ai jamais réussi à faire mon deuil. »
Jason sentit son cœur se gonfler de joie. Il en rougissait, comblé de bonheur.
« Cole est gentil, je me suis dis que c'était peut-être ce dont j'avais besoin pour convaincre Bruce que j'allais mieux, pour me convaincre. Mais, une fois devant l'autel, je.. Je sais pas ce qui s'est passé. Je sais juste que ce n'est pas lui que j'aime, c'est toi, Jason. C'est toi dont je suis amoureuse. »
Jason l'écoutait attentivement, apaisé par le son de sa voix. Elle parlait doucement, une pointe de timidité par ici et là tandis qu'elle faisait se noyer son regard dans le sien, incapable de cesser de le contempler.
« Est-ce que... Désolée. Est-ce que je peux te toucher ? »
Jason se contentait de fermer les yeux. Il laissait alors la demoiselle poser son front contre le sien et le serrer doucement dans ses bras. Elle enlaçait sa nuque de son épiderme nu, aidait ses doigts dévêtus à se fondre sur le dos de son crâne recouvert de son armure tandis qu'elle laissait s'échapper un souffle saccadé entre ses lèvres. Elle collait son décolleté à son torse, fléchissait les genoux sur ses haut talons aiguilles. Le contact physique engagé la rendit faible, elle manquait de s'en évanouir. L'odeur de Jason restait quelque peu similaire à celle qu'il avait toujours eu, néanmoins, celle-ci avait un côté un peu plus métallique, un peu moins artificielle. Ses yeux la brûlait à force de pleurer, et pourtant, elle continuait de sentir des larmes lui tremper les joues. Les mains de Jason trouvaient rapidement sa taille, il s'y agrippait, plantant ses doigts sur le tissu reposant sur ses hanches. Sa mâchoire se contractait durement, il grinçait des dents.
« Jason, tu m'as tellement manqué. »
La jeune femme embrassait la pointe de son nez, sa joue gauche puis celle de droite. Elle sentait Jason se raidir, cependant il restait muet, alors elle poursuivit jusqu'à déposer un tendre baiser sur sa paire de lèvres. Ensuite, elle se reculait et croisait son regard.
« Plus rien ne nous séparera maintenant, hein ? » demanda-t-elle.
Jason attrapait sa main, il entremêlait leurs doigts ensemble et lui sourit. Elle n'avait pas hésité, à sa grande surprise : elle voulait encore de lui, elle acceptait sa présence. Elle avait jeté la seule chance qu'elle avait eu de tourner la page ᅳse marier avec un autreᅳ pour le ramasser à la petite cuillère, sans hésiter l'espace d'un seul instant. Il en restait bouche bée.
« Je te le promets. » il répondait.
Jason serrait fermement sa main dans la sienne, le cœur gonflé d'amour et la tête dans les nuages.
« J'ai juste besoin d'un peu de temps avant. »
« Hein ? Pourquoi ça ? »
Jason grimaçait.
« Bruce et moi avons un compte à régler, je dois me préparer. Ça ne prendra que quelques semaines, mais ne t'en fais pas, je serai de retour. Je te le jure. »
« Quoi. »
Tandis que son sourire se fanait, la jeune femme le foudroyait du regard.
« Jason, tu repars ? »
« Le temps de régler cette histoire. » acquiesçait le garçon. « Après ça, je pourrai enfin tourner la page. »
C'était faux, mais Jason en était malheureusement persuadé. Il pensait que si Bruce Wayne disparaissait, si Batman échouait, alors cela lui rendrait justice, cela effacerait les horreurs que le Joker lui avait fait subir pendant cette monstrueuse année. Comme si ces cauchemars disparaîtraient, ces cicatrices se fondraient dans sa chair, jusqu'à en devenir invisibles, comme si plus rien ne s'était passé. Jason voulait le punir car, à ses yeux, Bruce était le seul et unique responsable de ce qui lui était arrivé. Il était celui qui n'avait pas été capable de le protéger, celui qui l'avait abandonné et remplacé. Celui qui lui avait tout offert, pour tout lui reprendre, et lui voler ce qui faisait de lui Jason Todd. Pour l'instant, il était incapable de vivre et ce, même avec elle, même à ses côtés. Peu importait combien elle le rassurait, l'apaisait, Jason était désormais un homme de vengeance, et il ne s'arrêterait pas avant d'avoir rendu justice.
« Je reviendrai te chercher. »
Jason se relevait, il surplombait la demoiselle et relâchait sa main.
« Maintenant que je sais que tu ne m'as pas oublié, que toi aussi tu as été manipulée par Bruce, je vais m'assurer que plus rien ne pourra nous séparer. » affirma-t-il.
La jeune femme fronçait les sourcils.
« Jason, je ne comprends pas. » elle avouait.
« Tu n'as pas besoin de comprendre. » il répliquait. « Contente toi de me faire confiance. »
« Je te fais confiance. C'est juste que... la façon dont tu parles m'inquiète. »
« Je sais. Je suis désolé »
Jason inspirait profondément puis, il expirait doucement. De son regard fatigué et troublé, il contemplait la jeune femme, il attrapait ensuite son visage en coupe, de ses deux mains, approchait son visage du sien, jusqu'à ce que leur nez se touche et finalement il lui offrait un petit sourire timide. Elle en sentit ses oreilles se réchauffer tandis qu'il imprégnait les traits de son visage dans son esprit et humait délicatement son odeur, déjà rendu ivre par celle-ci. Quelques minutes plus tard, Jason se sépara d'elle et détourna le regard.
« Je dois y aller. »
La demoiselle suivait son regard, il était rivé en direction de l'horloge, signe qu'il était sûrement déjà attendu quelque part. Jason semblait soudainement nerveux.
« Déjà ? » s'étonna la jeune femme. « Mais, je viens à peine de te retrouver ! Et puis, quand est-ce que tu comptes revenir ? Je ne veux pas attendre. J"ai tellement eu peur de te perdre, je veux rester avec toi, pour toujours etᅳ »
D'un geste rapide, net et précis, Jason avait attrapé le menton de la demoiselle entre ses fins doigts habillés. Puis, il l'avait coupé en déposant ses lèvres sur les siennes. Il lui avait volé un baiser tout en passant son bras autour de sa taille afin de la plaquer contre son torse. La demoiselle n'avait pas tardé à sentir ses yeux s'écarquiller avant de finalement se laisser aller et de répondre au baiser du garçon. Elle l'embrassait en retour, glissant ses paumes de mains sur ses joues et souriant grandement, le cœur battant à vive allure et la tête noyée dans les nuages. Les deux jeunes adultes vinrent partager un baiser amoureux. Il était d'une délicatesse et tendresse sans nom. L'un recouvert de métal, mutilé et épuisé par le temps, et l'autre vêtue de blanc, l'air tout droit sortie d'un compte de fée, si l'on en oubliait son maquillage ruiné, son nez bouché et ses yeux bouffis. Ils étaient là, enlacés l'un contre l'autre, le cœur battant à vive allure et leur âme finalement apaisées.
Le baiser aurait pu durer encore plus longtemps, il aurait pu s'éterniser jusqu'à se conclure dans un échange charnel, peau contre peau, larmes de joie échangées et bues à travers des baisers enflammés, langoureux, baveux, et finalement dans les bras de Morphée. Toutefois, le tout fut brusquement coupé lorsqu'on toqua à la porte d'entrée. Quelqu'un venait d'y donner quelques coups, attirant immédiatement l'attention de Jason et de sa bien-aimée. Le silence retombait soudainement dans la pièce principale de l'appartement.
« Qui est là ? » cria la demoiselle, tirée de son état d'euphorie.
« C'est moi, Dick. » déclara Grayson à travers la porte d'entrée. « J'ai fait un détour pour nous prendre de quoi manger, tu m'ouvres ? »
« Oh, euh, oui. C'est vrai, mince. »
La demoiselle glissait une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle faisait nerveusement parcourir son regard sur la pièce, tout sauf sur Jason alors qu'elle se demandait comment elle pourrait le faire sortir d'ici sans attirer l'attention.
« Ça te dérange de me donner deux petites secondes ? »
Sans lui laisser le temps de répondre, la jeune femme se tournait en direction du noiraud. Déjà prête à lui hurler de se cacher dans sa chambre, elle ne sut quoi dire lorsque, à la place de Jason, ne se trouva que le néant. Rien, ni personne. Il n'était plus là. Bouche bée, la demoiselle observait les alentours, persuadée qu'il n'avait pas pu se volatiliser comme ça, en un clin d'œil. Et pourtant c'était le cas. C'était à se demander si il avait vraiment été présent, si elle ne l'avait pas de nouveau inventé dans le seul but de se rassurer, de trouver réconfort auprès d'une agréable illusion, d'un séduisant mirage. Son odeur persistait dans la pièce, mais elle aurait tout aussi bien pu l'imaginer. Finalement, tandis que Dick commençait à s'impatienter derrière la porte, terriblement inquiet par tout ce silence, la jeune femme se contentait de sourire. Elle se frottait les yeux, épuisées et ses paupières la démangeant terriblement.
Et alors qu'elle se tournait en direction de sa porte d'entrée ᅳquelque peu agacée par l'insistance dont faisait preuve son amiᅳ, à une trentaine de mètres de là, elle saisissait la jolie rose abandonnée sur la table proche de la bibliothèque, juste en dessous de sa paire de gants, et finissait par aller rejoindre Grayson. Elle y trottinait, le cœur gonflé d'amour et les pensées divaguant vers un seul et même garçon. Le seul et l'unique : Jason Todd.
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marciamattos · 11 months
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Remedios Varo Uranga
Remedios Varo Uranga, née le 16 décembre 1908 à Anglès, dans la province de Gérone en Espagne, et morte le 8 octobre 1963 à Mexico, est une artiste peintre surréaliste espagnole.
Son père est un ingénieur hydraulique. En 1924, Remedios Varo entre à l'Académia de San Fernando où elle étudie les beaux-arts. En 1930, elle participe à une exposition collective à Madrid. Elle épouse le peintre basque Gerardo Lizarraga et ils partent s'installer à Paris.
Elle revient à Barcelone, en 1932, se sépare de Lizagarra et se lie avec le peintre Esteban Francés.
En 1936, Remedios Varo participe à l'exposition Logicofobista organisée à la Galeria Catalonia de Barcelone et rencontre le poète surréaliste français Benjamin Péret, venu combattre avec les anarchistes de la colonne Durutti sur le front de Teruel2. Ils se marient et s'installent à Paris en 1937. Avec Péret, elle fréquente le groupe surréaliste parisien et se lie d'amitié avec l'artiste peintre anglaise Leonora Carrington. Elle présente plusieurs tableaux à l' Exposition internationale du surréalisme de janvier 1938 et à l' Exposition du rêve dans l'art organisée par Frédéric Delanglade. Sa toile El Deseo (Le Désir) est reproduit dans le numéro 10 de la revue Minotaure.
À la fin de l'année 1940, Remedios Varo et Benjamin Péret retrouvent André Breton et quelques surréalistes réfugiés à Marseille, dans la villa Air-Bel, louée par le journaliste américain Varian Fry, dans l'attente d'un visa de sortie du territoire français. Ils parviennent à quitter la France en 1941 pour le Mexique. Elle y retrouve Lizarraga, Francés, Leonora Carrington, Gordon Onslow-Ford, Wolfgang Paalen et sa femme Alice Rahon. Elle crée des publicités pour la compagnie pharmaceutique Bayer, fait de la décoration, peint des meubles et restaure des céramiques pré-colombiennes.
En 1947, elle se sépare de Benjamin Péret qui rentre en France. Elle expose à la galerie Maeght pour l' Exposition internationale du surréalisme.
Après un voyage au Venezuela où elle participe, avec son frère le docteur Rodrigo Varo, à une expédition entomologique, Remedios Varo rencontre Walter Gruen qui l'encourage à peindre à nouveau. Ils se marient en 1953.
En 1955, la Galería Diana de Mexico organise sa première exposition personnelle. En 1958, la Galería Excelsior organise le premier Salon de la Plastica Femina où sont exposées des œuvres, outre celles de Remedios Varo, de Leonora Carrington et d’Alice Rahon. En 1962, la Galería Juan Martín présente sa deuxième exposition personnelle et elle participe à l'Exposition internationale de Tokyo.
Remedios Varo meurt d'une crise cardiaque. Son dernier tableau Nature morte ressuscitant est la seule œuvre sans aucun personnage.
En 1964, une rétrospective est organisée au Musée des Beaux-Arts de Mexico qui attire plus de 50 000 visiteurs. Dans la revue surréaliste La Brèche, André Breton rend hommage à son œuvre « tout entière » surréaliste : « Remedios, la féminité même, ici en hiéroglyphe le jeu et le feu dans l'œil de l'oiseau. »
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fdelopera · 2 years
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Welcome to the 36th installment of 15 Weeks of Phantom, where I post all 68 sections of Le Fantôme de l’Opéra, as they were first printed in Le Gaulois newspaper 114 yeas ago.
In today’s installment, we have Part IV of Chapter 14, “La lyre d’Apollon” (“Apollo’s Lyre”).
This section was first printed on Thursday, 18 November, 1909.
For anyone following along in David Coward’s translation (the link is to the Kindle edition on Amazon US), the text starts in Chapter 13 with Christine's description, “Then the man jumped into the boat which he untied from its mooring ring,” and goes to Erik's line, “You will never see Erik's face!”
This is a long post, so I am putting it under a Read More.
There are some differences between the standard 1st Edition text and the Gaulois text. In this section, these include (highlighted in red above):
1) Chapter 14 in the Gaulois text is Chapter 13 in the 1st Edition, etc.
2) Compare the Gaulois text:
L’homme me déposa dans la barque, qu’il délivra de son lien de fer 
("The man placed me in the boat, and freed it from its iron ring")
To the 1st Edition:
...puis l’homme se jeta dans la barque qu’il délivra de son lien de fer 
("...then the man jumped into the boat and freed it from its iron ring")
3) Compare the Gaulois text:
il s’empara des rames et nagea avec force et promptitude
To the 1st Edition:
il s’empara des rames et rama avec force et promptitude
In this context, both sentences mean: "he grasped the oars and rowed with powerful and efficient strokes"
4) Compare the Gaulois text (this is one of several places in this section where I prefer the 1st Edition to the Gaulois text):
Au centre d’un salon qui ne semblait paré, orné, meublé que de fleurs, la forme noire d’homme au masque se tenait debout, les bras croisés…
("In the middle of a drawing room that seemed to be decorated, adorned, and furnished with nothing but flowers, the dark figure of the man in the mask stood perfectly still, his arms folded across his chest…")
To the 1st Edition (Leroux expanded upon Christine's description of Erik's ungainly attempt to woo her with flowers):
Au centre d’un salon qui ne me semblait paré, orné, meublé que de fleurs, de fleurs magnifiques et stupides à cause des rubans de soie qui les liaient à des corbeilles, comme on en vend dans les boutiques des boulevards, de fleurs trop civilisées comme celles que j’avais coutume de trouver dans ma loge après chaque “première” ; au centre de cet embaumement très parisien, la forme noire d’homme au masque se tenait debout, les bras croisés…
("In the middle of a drawing room that seemed to me to be decorated, adorned, and furnished with nothing but flowers, flowers both magnificent and absurd because they were tied with silk ribbons in baskets, like the kind that are sold in shops on the boulevards; flowers that seemed too genteel, like the ones that I was used to finding in my dressing room after each ‘premier’; in the middle of that perfumed and very Parisian floral setting, the dark figure of the man in the mask stood perfectly still, his arms folded across his chest…")
5) This section did not appear in the Gaulois publication. This is another place where I appreciate the detail that Leroux added to the 1st Edition:
Les tapisseries de ces murs, ces meubles, ces flambeaux, ces vases et jusqu’à ces fleurs dont j’eusse pu dire presque d’où elles venaient, dans leurs bannettes dorées, et combien elles avaient coûté, enfermaient fatalement mon imagination dans les limites d’un salon aussi banal que bien d’autres qui avaient au moins cette excuse de n’être point situés dans les dessous de l’Opéra.
("The wall hangings, the furniture, the candlesticks, the vases, and even those flowers in their gilt baskets, which I could almost have told you where they came from and how much they cost, inescapably confined my imagination within the limits of a drawing room as mundane as many others, although they at least had the excuse of not being located in the underside of the Opera.")
6) Compare the Gaulois text:
J’avais sans doute affaire à quelque effroyable original qui, mystérieusement, s’était logé dans les caves, comme d’autres, par besoin, et, avec la muette complicité de l’administration, avait trouvé un définitif abri dans les combles de ce monstrueux palais.
("I was no doubt dealing with some horrid eccentric who had mysteriously come to dwell in the cellars, like others who, by necessity, and with the silent complicity of the administration, had found permanent shelter in the rafters of this monstrous palace.")
To the 1st Edition (another nice addition to the 1st Edition):
J’avais sans doute affaire à quelque effroyable original qui, mystérieusement, s’était logé dans les caves, comme d’autres, par besoin, et, avec la muette complicité de l’administration, avait trouvé un définitif abri dans les combles de cette tour de Babel moderne, où l’on intriguait, où l’on chantait dans toutes les langues, où l’on aimait dans tous les patois.
("I was no doubt dealing with some horrid eccentric who had mysteriously come to dwell in the cellars, like others who, by necessity, and with the silent complicity of the administration, had found permanent shelter in the rafters of this modern Tower of Babel, this place where we conspired together, where we sang in every language, where we loved in every dialect.")
7) This sentence in the Gaulois text was omitted from the 1st Edition:
"Je regardais l'homme à genoux..." 
("I looked at the man on his knees...")
8) Compare the Gaulois text:
Alors, alors... la Voix, la Voix que j’avais reconnue sous le masque, lequel n’avait pas pu me la cacher, c’était cela qui était à genoux devant moi : un homme !
("Then, then... the Voice, the Voice that I had recognized beneath the mask, that mask which could not conceal the Voice from me, that was what was on its knees before me: a man!")
To the 1st Edition:
Et alors la Voix, la Voix que j’avais reconnue sous le masque, lequel n’avait pas pu me la cacher, c’était cela qui était à genoux devant moi : un homme !
("And so the Voice, the Voice that I had recognized beneath the mask, that mask which could not conceal the Voice from me, that was what was on its knees before me: a man!")
9) Compare the Gaulois text:
Je vous ai dit que, s’il ne m’entend pas chanter demain soir, il en aura une peine mortelle.
("I have told you that if he does not hear me sing tomorrow evening, it will cause him mortal pain.")
To the 1st Edition:
Je vous dis que, s’il ne m’entend pas chanter demain soir, il en aura une peine infinie.
("I tell you that if he does not hear me sing tomorrow evening, it will cause him immeasurable pain.")
10) Compare the Gaulois text:
Il y eut un silence effrayant entre eux trois… les deux qui parlaient et celui qui écoutait, derrière…
("There was a terrible silence between the three of them … the two who spoke and the one who listened, behind them…")
To the 1st Edition:
Il y eut un silence effrayant entre eux trois… les deux qui parlaient et l’ombre qui écoutait, derrière…
("There was a terrible silence between the three of them … the two who spoke and the shadow who listened, behind them…")
11) Compare the Gaulois text:
Il est prêt à me montrer le mystérieux chemin ;… seulement… seulement je suis bien obligée de me souvenir que, s’il n’est ni fantôme, ni ange, ni génie, il est toujours la Voix, car il chante !…
("He was ready to show me the mysterious way out … only … only I was obliged to remember that even if he is neither phantom, nor angel, nor spirit, he is still the Voice, for he sang!…")
To the 1st Edition (another small but nice addition to the 1st Edition):
"Il est prêt à me montrer le mystérieux chemin ;… seulement… seulement il s’est levé, lui aussi, et je suis bien obligée de me souvenir que, s’il n’est ni fantôme, ni ange, ni génie, il est toujours la Voix, car il chante !…"
("He was ready to show me the mysterious way out … only … only he too arose, and I was obliged to remember that even if he is neither phantom, nor angel, nor spirit, he is still the Voice, for he sang!…")
12) Compare the Gaulois text:
Elle me fit entendre une musique nouvelle qui me causa une étrange impression de douceur, de langueur, de repos…
("It shared with me a new music which awoke in me a strange feeling of tenderness, languor, and calm …")
To the 1st Edition (another important addition to the 1st Edition):
Elle me chanta des morceaux inconnus… et me fit entendre une musique nouvelle qui me causa une étrange impression de douceur, de langueur, de repos…
("It sang to me unknown pieces … and it shared a new music which awoke in me a strange feeling of tenderness, languor, and calm …")
13) Compare the Gaulois:
...une petite chambre toute simple, garnie d’un lit étroit en cuivre...
("...a small, simply adorned room, furnished with a narrow, brass bed...")
To the 1st Edition:
...une petite chambre toute simple, garnie d’un lit banal en acajou...
("...a small, simply adorned room, furnished with an unremarkable mahogany bed...")
NOTE: Leroux's initial concept for Erik's mother's bed was a narrow, brass bed, which Leroux then changed to an unremarkable mahogany bed in the 1st Edition. However, in the Gaulois text of "The End of the Phantom's Love Story," the Persian's description specifies that the bed is in the "lit-bateau" style (a “boat-like” bedframe, which is typically made of wood, not brass).
14) Compare the Gaulois text (here, Christine's description of the "Louis-Philippe" room includes the door to the torture chamber; we also learn that Christine's ensuite bathroom had a door that closed):
J’étais prisonnière et je ne pus découvrir à ma prison que deux portes dont l'une était hermétiquement close et dont l'autre ouvrait sur une salle de bains des plus confortables...
("I was a prisoner, and in my prison I could only find two doors, one that was hermetically sealed and the other that opened onto an amply spacious bathroom...")
To the 1st Edition:
J’étais prisonnière et je ne pouvais sortir de ma chambre que pour entrer dans une salle de bains des plus confortables...
("I was a prisoner, and I could not leave my room except to enter an amply spacious bathroom...")
15) Minor differences in punctuation and italicization.
TRANSLATOR’S NOTE:
In Gaston Leroux's novel, the first time that Erik took Christine down to his lair, Christine was still dressed in her costume from Faust. By her own account, she did not change after she rushed back to her dressing room following the chandelier crash. Instead, she immediately began to entreat the Voice of the Angel of Music to manifest itself to her to show her that it had survived the accident. Erik then led her through the mirror.
This means that Christine was still dressed as Siébel, i.e. in traditionally male attire. 
This is an example of Lerouxian trope subversion, in that Christine takes on a traditionally masculine characterization, while Erik is described as “la Voix” (the Voice), and is frequently given the pronoun of “elle” (she), since “Voix” is feminine. This isn’t experienced overtly in French, since all nouns have randomly assigned gender, but it adds to the overall gendered “role reversal” between Erik and Christine that Leroux infused into his novel.
This is also why Erik goes shopping for Christine the next morning and brings her back various dresses to wear. She was still dressed as a man. I suppose that he could have just gone up to her dressing room and brought down her own clothing, but this is Erik we're talking about; he's a flamboyant little shit. Plus, he's got to spend that 20,000 franc monthly salary somehow!
This illustration by Rachel Perkins, from the Barnes & Noble Classics Edition of The Phantom of the Opera (tr. de Mattos), picks up on the fact that Christine is still dressed in 16th century male attire when she is abducted by Erik.
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Perkins also captures other classic Lerouxian details that are rarely depicted, such as Erik's rowboat (the gondola was introduced in the 1925 Lon Chaney film) and the white form of César the horse fleeing in the background. She also depicts Erik’s mask as being made of black fabric, but she was working from the de Mattos translation, so she didn’t know that Erik’s mask was a black silk “domino” mask with a “barbe” (a hanging piece of fabric covering the mouth), similar to this one.
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