#mur gris et blanc salon
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Paris Contemporary Living Room
Example of a large trendy open concept light wood floor and brown floor living room library design with white walls and no fireplace
#salon avec poutres apparentes#mur gris et blanc salon#poutres salon#poutres brutes#puis de lumière#meuble bois design#salon blanc
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Je vous montre l'avancée des travaux dans mon appart parce que je viens de passer deux semaines dessus et franchement je suis assez fière du résultat!
Mon salon, qui a la base était tout blanc moche. Enfin déjà j'aime pas quand c'est tout blanc, je trouve que ça fait hôpital mais en plus là les murs sont en planches genre palette ???? Qui fait ça ? Mais je suis contente avec mon bordeaux ça donne un côté chaleureux. Et de l'autre côté c'est gris à paillettes donc forcément je suis contente.
La chambre de Noiraude. Qui a la base était blanche et bleue. Maintenant on est dans une ambiance princesse, j'adore.
Ma chambre. Après 6 appartements à écouter mon papa, j'ose enfin me faire plaisir et foutre du noir sur mon mur. J'en ai chier de fou avec le noir qui dégoulinait toujours sur le rouge, j'ai fait des tâches partout sur le parquet mais ça y est j'ai réussi et je kiffe de fou.
Le gros chantier, la salle de bain. Mon papa s'est arraché les cheveux dessus pendant une semaine et demie pour virer le sol hideux et remplacer la baignoire. Puis devant l'ampleur du truc j'ai fait appel à des ouvriers. Ils devraient finir demain, j'ai hâte de voir les photos une fois terminé !
Il me restera le couloir à repeindre et la chambre de Flocon à retoucher un peu à base de mur de peinture ardoise et de drapeaux pirates. Ensuite va falloir tout aménager. Ça m'épuise d'avance mais au final, on va être bien. ❤️
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« Le mystère de BlackHeaven » (chapitre gratuit)
BlackHeaven 1920
-« votre maison est bientôt terminée monsieur Otis. »
-« merci cher ami, BlackHeaven sera le paradis sur terre » pensa Monsieur Otis d'un air rêveur.
La construction de Blackheaven commença en 1918, dans l'état du Wisconsin dans la charmante ville de Madison, Monsieur Otis, riche homme d'affaire détenant un domaine pétrolier qui lui permettait de brasser énormément d'argent, décida en cadeau pour sa femme et sa fille, de faire construire une somptueuse demeure, époustouflante, imposante et isolée du reste du monde, entourée par la verdure des arbres, possédant un lac aux abord de son futur foyer.
BlackHeaven sera un havre de paix où se reposer, où ils pourront se ressourcer et construire leur vie future à l'abri des regards indiscrets, éloignés de la ville, du brouhaha ambiant, de la pollution et de la foule, une nouvelle vie sereine, loin de l'agitation de la ville.
Elle représente la consécration de toute une vie, un rêve qui devient réalité, fini les déménagements sans fin, les appartements et les pentahouses d'hôtel, fini les changements de ville, à Blackheaven, la famille Otis pourra enfin poser leurs valises définitivement, dans leur magnifique demeure construite Pierre par pierre, par la sueur des employés qui s'affairent au travail jour et nuit pour terminer BlackHeaven dans les temps, le plus gros chantier d'une vie mais aussi le meilleur.
2 mois plus tard...
- Monsieur Otis : « Mes chers amis, mes chers associés et ma merveilleuse famille, c'est avec un grand honneur et une grande satisfaction, que j'inaugure avec vous, la fin de construction de ma nouvelle demeure que j'ai baptisé « BlackHeaven »... il se tourna vers sa femme et sa fille... ma tendre épouse et ma merveilleuse fille, je vous présente votre cadeau » dit-il en faisant un signe
de la main aux artisans pour qu'ils retirent la grande bâche qui enveloppe BlackHeaven.
Les invités restèrent bouche-bée ainsi que sa femme et sa fille, devant eux, un somptueux manoir imposant de style victorien, composée de deux tours cylindrique de chaque côtés avec une girouette qui s'agite au gré du vent, de pierre apparente avec une façade de couleur terracotta, de plusieurs étages tellement haut qu'on penserait qu'elle touche le ciel, constitué d'une magnifique véranda étalé sur tout l'arrière de Blackheaven, une allée de gravier blanc et de rosier est parsemer jusqu'à l'entrée du foyer, une serre de plante exotique et un jardin couvert de fleur jongent l'arrière de la maison, au fond de ce sublime jardin, se cache un petit escalier qui mène directement au lac de BlackHeaven, d'une superficie de 5km, une immensité bleutée donne un spectacle époustouflant pour les yeux, BlackHeaven est immense, elle est le paradis sur terre.
Le paysage est à couper le souffle, et BlackHeaven par sa splendeur, surplombe cette beauté, tous se dirigèrent à l'intérieur, la découverte est de mise, arriver dans le vestibule, les invités levèrent les yeux au plafond qui est orné d'un grand lustre en cristal est qui englobe, un sublime escalier en verre droit au rambarde doré, qui une fois arrivé au palier, comporte deux autres escaliers de chaque côté en verre aussi permettant l'accès au premier étage,sur le côté droit du vestibule, un magnifique salon d'une superficie de 40 mètre carré,
composé d'un canapé en velours gris, d'une méridienne grise, d'une table basse sculptée en forme de corbeau, composé d'un grand tapis en peau de chèvre,une cheminée en marbre blanc, une table à manger en verre avec un support argenté, on peut y manger à 15, et une décoration florale qui imprègne les murs, il est tout simplement resplendissant, c'est un plaisir pour les yeux, une porte reliant le salon à la véranda a été installée sur l'un des côtés.
Sur le côté gauche, se trouve un boudoir destiné aux femmes, un petit lieu de
détente et de sérénité, elle a été appelé « la pièce rose », madame Otis adorant la couleur rose, son mari a veillé à ce que son espace personnel soit d'une perfection en tout point, papier rose avec des roses imprimée dessus, meuble rose, méridienne rose et un majestueux bouquet de rose rouge et rose rose orne la pièce, le boudoir est attenant au bureau de monsieur Otis, qui lui pour
sa part, a préféré un style chasse, avec un vieux bureau en chêne, ses fusils de chasses enfermer dans une vitrine et ses trophée accrocher au mur, des têtes d'animaux empaillés qu'il a exterminé victorieusement.
Tout le monde est subjugué et impressionné par la prestance de cette demeure, elle représente le rêve, mais chaque rêve à des parties sombres, qui reste inexploré pour les Otis, ils l'apprendront très vite à leurs dépens.
1 mois plus tard...
BlackHeaven resplendit et les Otis aussi, 1 mois passé au paradis sur terre, un flottement de bonheur est dans l'air, la vie paraît tellement plus simple lorsque l'on est isolé du monde.
Monsieur Otis passe son temps en déplacement pour son travail, il ne profite peu de BlackHeaven, madame Otis et sa fille Adélaïde quand à elles, profite pleinement de leur sanctuaire, Adélaïde aime son nouveau lycée, elle s'est très vite adaptée à sa nouvelle vie et à ses nouveaux amis, chaque jours elle part à vélo, à travers champs, les champs de blé qui lui caresse les jambes, les odeurs des arbres et de la nature, les rayons du soleil qui illuminent son visage, la brise qui lui effleure sa peau, les cheveux dans le vent avec se sentiment de liberté, d'insouciance et d'invincibilité, une volonté de cueillir le monde et de découvrir ses merveilles cachés, il est si bien d'être jeune et belle, de penser que l'avenir est devant nous.
Adélaïde aime sa nouvelle vie, elle aime sa jeunesse et sa beauté, elle aime croquer la vie à pleine dent du haut de ses 1m70 et de ses 17 printemps, elle est d'une beauté rare, de magnifiques cheveux roux long et ondulés naturellement, des yeux émeraude en amande qui lui donne un regard de biche, et un superbe corps filiforme, elle attire les autres à elle, sa beauté étincelante, sa gentillesse, sa bonté et sa bienveillance, toutes ses qualités font d'elle, une jeune femme exceptionnelle et aimer de tous.
La vie devant soi, on pense toujours que l'on a la vie devant soi, Adélaïde pense à sa vie futur, à ses futurs projets, à concrétiser ses rêves, car des rêves, elle a plein la tête, ils la font voyager dans des univers différents, et dans chacun d'entre-eux, elle explore chaque parties de son esprit, chacune de ses pensées et de ses désirs, elle fait de ses univers un endroit unique, modeler à son image et à sa vision de la vie.
Allongée sur le ponton, au bord du lac de BlackHeaven, les pieds jouant dans l'eau, Adélaïde laisse son esprit vagabonder au gré du vent, fermant les yeux pour savourer cet instant parfait, elle ne se rend pas compte qu'elle est observée.
« Dans quel monde t'emmènes la rêverie du jour » dit l'homme.
Adélaïde ouvrit les yeux au son de cette voix, elle se releva avec un sourire éblouissant dévoilant ses belles dents blanches et sauta dans les bras de cet homme mystère qui n'est pas si mystérieux que cela pour elle.
Adélaïde : « Père, vous êtes enfin de retour parmi nous » dit-elle en resserrant son étreinte autour de la taille de monsieur Otis
Monsieur Otis : « Oui ma chère fille, c'est un bonheur de rentrer chez soi et de retrouver sa famille » dit-il en embrasant sa fille sur le haut de sa tête
Adélaïde : « Restez-vous longtemps père ? Où allez-vous encore m'abandonnée? » Dit-elle en levant son visage vers son père en faisant la moue
Monsieur Otis : « je ne compte pas repartir de sitôt, je suis désolé pour mes absences et que tu puisses avoir le sentiment d'être abandonnée, mais travailler dur, c'est pour avoir une belle vie, tu le comprendras assez vite ma chérie » dit-il avec un sourire.
Adélaïde rendit son sourire à son père, elle aime ses moments de complicité avec son père, ils se font rare à cause des absences de monsieur Otis, cela l'attriste de voir peu son père même si elle comprend ses motivations, elle sait que même si ça ne l'enchante guère de pas être auprès de sa famille aussi souvent que possible, il fait de son mieux pour être le plus présent possible pour eux, Adélaïde ne doute pas de l'amour de son père à son égard, et leur relation reste toujours aussi forte, remplie de douceur.
Monsieur Otis : « Que dirais-tu de rentrer à la maison maintenant ? Madame Anderson a préparé une excellente collation » dit-il avec gourmandise
Adélaïde rigola et s'empressa de rétorquer à son père « vous êtes un gros gourmand père, votre gourmandise vous perdra » dit-elle avec un air de malice
Monsieur Otis : « Peut-on vraiment résister au délicieux entremets de madame Anderson ? Se serait un sacrilège de ne pas y goûter » dit-il en rigolant ce qui fit rire Adélaïde.
Ils partirent en direction de Blackheaven, coller l'un contre l'autre, en rattrapant le temps perdue, on pouvait les entendre rire sur plusieurs mètres, ses éclats de rire lui avait tellement manquer, son père lui avait tellement manqué, elle comptait profiter de chaque seconde passait avec lui, avant qu'il reparte une fois de plus et qu'il l'a laisse derrière lui une fois encore avec sa solitude.
15 jours plus tard...
Les Otis profitent de leurs retrouvailles, il est si rare que monsieur Otis reste aussi longtemps près d'elles, le bonheur plane partout sur Blackheaven et aux alentours, Adélaïde passe la plupart de son temps avec son père dès qu'elle rentre du lycée, ils vont à la p��che dans le lac, font des parties de chasse qui n'est pas l'amusement préféré d'Adélaïde, elle n'aime pas la brutalité animale mais étant la passion de son père, elle l'accompagne pour lui faire plaisir et partager un moment privilégié avec lui, elle l'initie à l'art de la peinture, du clavecin et du théâtre, toutes ses choses dans lesquelles Adélaïde excelle et qui la passionne particulièrement, son père découvre une partie de son univers, il est très enjoué par les leçons de sa fille et l'intensité qu'elle met dans ses œuvres.
Lors de la représentation des talents des élèves organiser par le lycée, Adélaïde dédia un morceau de musique classique à son père, de son compositeur favoris Frédérique Chopin, « le prélude op.28 no.20 in C minor » qu'elle exécuta avec émotion, subtilité et élégance, l'assistance la regarda émerveillé et monsieur Otis eu un sentiment de fierté lui gonflé le cœur, il était fière de sa fille, c'était elle son paradis sur terre.
Pour célébrer le succès de la représentation et celui de sa fille, monsieur Otis
invita toute sa petite famille dans un restaurant prestigieux pour que cette soirée soit inoubliable et qu'elle finisse en apothéose.
Une fois le retour à BlackHeaven, des étoiles pleins les yeux, les Otis montèrent se coucher, Adélaïde embrassa tendrement ses parents et s'empressa d'être regagner sa chambre, sa chambre de princesse composé d'un lit en fer forgé blanc avec un encadrement en forme de cœur, un rideau au dessus du lit qui tombe sur chaque côté pour crée un voilage léger, une coiffeuse au motif cœur avec un plateau en verre et une chaise rembourrer à la plume d'oie, une commode blanche avec des gravures coeur sur chaque côté, un grand tapis un forme de cœur au centre de la pièce à la laine douce, un papier peint blanc avec des motifs en cœur doré, et une console où est posé un bouquet de lys blanche qui embaume la pièce, Adélaïde croit en l'amour plus que tout, le cœur représente pour elle, l'âme entre deux personnes unis dans un seul cœur, elle rêve de tomber amoureuse, elle est amoureuse de l'idée même de l'amour, elle aimerait sentir son cœur battre à se rompre, sentir se tourbillon et se déchaînement de passion, ressentir l'intensité des sentiments qui unissent deux personnes quand elles font qu'une, elle en rêve, elle le désir, mais elle sait que chaque chose viendra au moment venue et que pour l'instant ce n'est pas son tour.
En rentrant dans sa chambre et en refermant la porte, Adélaïde constate qu'il y a quelque chose d'étrange, sa fenêtre est grande ouverte, elle était fermer pourtant, quelques traces de terre couvrent le sol, elle fait le tour de la pièce, tout est intacte, rien à bouger, mais pourtant elle ressent un sentiment de malaise, elle était persuadée qu'elle avait fermer sa fenêtre, elle resta inerte quelques secondes, et pensa qu'elle avait certainement oubliée de la fermer et que la terre trouvée provient sans doute des petits pots de fleurs disposés sur sa fenêtre, qui se serait retrouvée au sol par la force du vent, elle la referma, se met en chemise de nuit et passa un dernier coup de brosse dans ses cheveux, la journée fut longue, la soirée aussi, il est temps de rejoindre Morphée et son
monde de rêve, elle s'allongea dans son lit, regarda le plafond en repensant à cette délicieuse soirée, elle aimerait que se soit ainsi pour toujours, ses yeux se ferma remplie d'espoir, de rêve, de lendemain sans fin, mais demain sera une nouvelle journée remplie de promesse, rien n'est moins sûr.
Le lendemain...
Monsieur et madame Otis déjeunent sous la véranda, monsieur Otis lisant les actualités et madame Otis parlant à son mari qui l'écoute peu.
Madame Otis: « Aaron, as-tu entendu ce que je t'ai dis ? » dit-elle exaspérée en baissant le journal de son mari avec sa main
Monsieur Otis: « Désolé Anna, j'ai été absorber par cet article, que disais-tu,
Chère Épouse » dit-il neutre
Madame Otis: « je te disais que je trouve cela particulièrement bizarre qu'Adélaïde ne soit pas encore descendu, est-elle malade ? » dit-elle avec inquiétude.
Monsieur Otis: « la journée et la soirée d'hier ont été longues et éprouvantes, peut-être a-t-elle besoin de plus de repos, ne t'inquiète pas Anna, notre fille vas bien » dit-il d'un ton rassurant en caressant la main de son épouse
Madame Otis: « ce n'est pas dans ses habitudes... dit-elle à son mari avant de
se tourner vers madame Anderson... Avez-vous vu Adélaïde, madame Anderson, est-elle levée ? » Demanda-t-elle
Madame Anderson : « non madame Otis, je n'ai pas encore vu mademoiselle aujourd'hui, dois-je mettre son déjeuner de côté » demanda-t-elle
Madame Otis fit un oui de la tête, se tourne vers son mari en le fixant avec son regard vert persan, monsieur Otis lève la tête est compris que sa femme attend qu'il aille voir sa fille pour la lever du lit, sans un mot, il quitta la table en trainant des pieds et en pensant que sa femme s'inquiète toujours pour pas grand chose, il monta les escaliers d'un pas nonchalant et se dirige vers la chambre de sa fille, il frappa à la porte une première fois, aucune réponse, il toqua une secondes fois aucune réponse, étrange que sa fille ne réponde pas, il s'exclama « Adélaïde, es-tu réveillée ma chérie? », aucune réponse,
il continua par dire « je rentre ma chérie couvre toi », il entra dans sa chambre est resta stupéfait sur le palier.
Monsieur Otis déballa l'escalier à toute à allure, courra sur la véranda et se mit à hurler sur sa femme.
Monsieur Otis: « ANNA OÙ EST NOTRE FILLE, OÙ EST ADÉLAÏDE ? » Vocifère-t- il
Est-ce réellement un oublie cette fenêtre ouverte ? Une nouvelle journée pleine de promesse, mais certains d'entre eux, la promesse peut devenir un enfer constitué de la même question en boucle, où est Adélaïde ? Un secret bien gardé par Blackheaven, qui est la seule à connaître la vérité.
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Décoration Bimago : une décoration aux mille couleurs !
Vous souhaitez donner de la couleur à votre intérieur ? Votre décoration n’est pas adaptée et manque un peu de peps ? Optez donc pour une entreprise qui fera de votre habitat un environnement joliment décoré ! Pour cela, Bimago vous propose des œuvres uniques pour égayer votre intérieur. Les papiers peints Cette galerie de Bimago est très riche en couleurs allant de la décoration classique à celle plus moderne. Tout d'abord, les papiers peints contiennent une large palette d’œuvres avec, par exemple, des motifs naturels, des paysages de bord de mer, des cartes du monde ou des villes. Certains en format 3D donneront un effet visuel original à votre pièce. Les papiers peints géométriques sont, quant à eux, plus dans l’univers abstrait. Ils sont adaptés à un environnement plutôt moderne. La géométrie sous toutes ses formes y est représentée alliée à un gris simple et classique ou à un dégradé multicolore. En fin de compte, tous les papiers peints fabriqués chez Bimago sont composés de fliseline et sont très économiques ! De grande qualité et résistants à l’eau, ils habilleront parfaitement les murs de votre salon ou de votre chambre à coucher. Stickers et compagnie ! La collection de stickers muraux de chez Bimago est idéale pour décorer une chambre d’enfant, par exemple. Des personnages féériques aux animaux, votre bambin aura son univers bien à lui ! En couleurs, en noir et blanc, tous les stickers sont autocollants et faciles à fixer. Vous pouvez choisir de coller votre sticker au mur, sur un miroir ou même sur un meuble que vous souhaitez embellir. Les posters peuvent être choisis pour votre décoration de cuisine ou de salle de bain avec des citations ou un paysage maritime. Il y en aura pour tous les goûts, même pour les styles vintage et street art ! De même, les affiches que Bimago met en vente représentent des animaux, des citations en français ou en anglais et inspirantes pour votre quotidien. Les affiches à messages sont très à la mode. Elles participent à une décoration sobre de votre habitation. Craquez aussi pour les cartes du monde à gratter ou les panneaux en liège. Succombez aux tableaux acryliques aux motifs exceptionnels de chez Bimago ! Quoi qu'il en soit, chaque décoration est présentée en plusieurs tailles pour s’accorder parfaitement à votre intérieur. Avec une œuvre sur-mesure livrée avec une notice de montage, choisissez l’originalité avec Bimago ! À lire également : Décorer votre maison c'est notre mission Read the full article
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La couleur orange en décoration d'intérieur
Selon la philosophie Feng Shui, la couleur orange (yang) symbolise l'amitié, la sagesse et l'énergie rayonnante. Cette couleur chaude apporte de la joie et de l'enthousiasme. C'est notamment pour cette raison qu'elle est préconisée dans les pièces à vivre. Toutefois, avec parcimonie ou dans des tons plus clairs, l'orange peut parfaitement s'accorder avec la décoration d'une autre pièce (chambre, salle de bain, cuisine, etc...). Combinée avec d'autres couleurs, l'orange peut créer différentes atmosphères, à savoir : l'ambiance cosy, le style bohème, moderne ou 70's.
L'ambiance cosy :
Si vous aimez les teintes automnales ou l'esprit "été indien", l'orange sera parfait pour faire vivre votre pièce en lui offrant une atmosphère cosy. Pour les murs, vous pouvez opter pour un orange rappelant l'été indien (ex. : orange tangerine, abricot, ...). Si vous désirez une pièce aux tons plus doux, choisissez des nuances d'orange plus sobres (ex. : saumon, pêche, ...). Et si vous préférez accentuer l'effet automnal optez pour des teintes plus sombres (ex. : cuivre, orange tanné, ...). Selon vos envies, vous pouvez peindre l'intégralité de la pièce ou seulement quelques pans de murs. De même, n'hésitez pas à ajouter quelques formes circulaires et arrondies pour habiller vos murs. En ce qui concerne les assises d'un salon par exemple, optez pour un canapé et des fauteuils moelleux invitant à la détente. Notez que la couleur terracotta s'accorde parfaitement au orange et complimente d'autant plus l'atmosphère cosy. Pour les meubles, optez pour des matériaux naturels, tel que le bois, et pour des formes arrondies. Habillez votre pièce selon vos goûts. Notez que les textiles jouent un rôle important pour créer une décoration d'intérieur cosy. Choisissez des coussins, des couvertures, des tapis, des rideaux, ... aux teintes chaudes ou neutres selon le degré de sobriété que vous souhaitez. Vous pouvez également optez pour du textile aux imprimés graphiques ou floraux si vous désirez ajouter un côté un peu plus ethnique. Et pour la décoration, laissez vous tenter par des bougies, des luminaires sobres, des tableaux de nature ou abstraits, des plantes, des statuettes, ...
Le style bohème :
De manière générale, pour créer une ambiance bohème dans un intérieur, il faut opter pour une palette de couleurs chaudes. Ainsi, l'orange est parfaitement adéquat. Vous pouvez l'associer à d'autres coloris (rouge, ocre, jaune moutarde, marron, terracotta, ...). Pour les murs vous pouvez opter pour une teinte d'orange claire ou pâle. Sinon, vous pouvez également peindre vos murs dans des tons beiges et y ajouter quelques touches d'orange, des motifs graphiques, ... Pour habiller vos murs, n'hésitez pas à ajouter des éléments : tissages en macramé, plantes suspendues, miroirs en rotin, tableaux abstraits dans la même palette de couleur, ... Que ce soit sur les murs ou au sol, vous pouvez ajouter vos souvenirs de vacances pour donner une touche ethnique à votre intérieur ! En ce qui concerne les meubles, optez pour des matières naturelles (ex. : bois, rotin, jonc, osier, ...). Et ajoutez y des décorations oranges (ex. : vases, luminaires, pots, nappes, ...) ainsi que des textiles dans les mêmes tons (ex. : couvertures, draps, coussins, assises, ...). Et pour parfaire votre décoration, habillez d'autant plus votre pièce avec des décorations au sol. Un large choix s'offre à vous : plantes dans un pot orange, pampa, tapis en jonc, panier en rotin, pouf en fibres naturelles ou en tissu orange, ...
Le style moderne :
L'orange s'invite de plus en plus dans nos intérieurs pour décorer des pièces au style moderne. Pour les murs vous pouvez le combiner à des tons gris, beiges ou blancs, en optant pour des lignes/formes graphiques ou en choisissant de peindre un pan de mur (orange en couleur dominante ou vice-versa). Sinon, vous pouvez donner un certain cachet à votre pièce en combinant le noir à l'orange ! Cette combinaison offrira une atmosphère contemporaine à votre intérieur ! Au choix, vous pouvez opter pour une dominance de noir ou à l'inverse, d'orange. Si vous peignez vos murs en noirs (ou quelques pans de murs) ajoutez-y des décorations murales oranges (ex. : luminaires, tableaux, miroirs, ...). Et vice-versa, si vos murs sont oranges, ajoutez-y des décorations murales noires. Notez que dans ce paragraphe je vais prendre l'exemple de la combinaison du noir et du orange. Si vous désirez opter pour une autre couleur à associer au orange, remplacez les décorations noires que je vais mentionner avec votre couleur et ses nuances. Pour la décoration, jouez avec ce contraste. Si vos murs ont une dominance noire, optez pour des meubles, textiles, décorations, ... aux tons oranges. Et à l'inverse, si vos murs ont une dominance orange, optez pour des meubles, textiles et décorations aux tons noirs ! Pour parfaire votre décoration moderne voici quelques exemples : décoration minimaliste en métal, set de tableaux abstraits, lustres ou luminaires minimalistes, plantes (ex. : kentia, ficus, cactus, calathea, ...), miroirs minimalistes, tapis, coussins et textiles modernes, ...
Ambiance 70's :
Si vous aimez le style des années 70, l'orange est une des couleurs phares ! Les autres couleurs associées à ce style sont les suivantes : jaune moutarde, vert bouteille, terracotta, marron. Si vous combinez la couleur orange à l'une de ces couleurs (ou à plusieurs d'entre elles), en optant pour des décorations et des meubles adéquats, vous obtiendrez une ambiance inspirées des seventies. Pour les murs, n'hésitez pas à créer des formes graphiques, un style flower power, funky, voire psychédélique ! Tous les imprimés sont permis, alors amusez vous avec les formes ! Peignez vos murs en orange en optant pour d'autres couleurs indiquées précédemment afin de créer vos formes, ou vice-versa. Ce qui est génial avec cette déco s'inspirant de l'Art Deco et du Pop Art, c'est qu'elle met de la couleur à notre intérieur et une dose d'originalité qui marque les esprits ! Notez que les meubles arrondis sont à privilégier, rappelant ceux qui ont marqués cette époque. Optez pour des tables oranges rondes, des poufs ronds et des tabourets "tam tam" assortis. Ajoutez un fauteuil oeuf ou en boule dans les mêmes tons. Optez pour des chaises et des canapés aux formes arrondies. Pour une chambre, si la pièce et ses dimensions vous le permettent, prenez un lit rond, sinon aux formes arrondies. Pour parfaire cette décoration 70's ajoutez des lustres tout en rondeurs, des rideaux et des tapis aux motifs divers et variés (pouvant rappeler ceux de vos murs), des lampes champignons telle que la lampe Nesso, des vases ronds, des plantes comme la monstera, ... Notez que le matériel phare de la déco seventies est le plastique. Néanmoins, il y a d'autres matériaux rappelant cette tendance, tel que le rotin, l'inox, le cuir et le velours.
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Description basique du lieu
Tables 19 tables en bois, pieds en métal 2 tables rectangles de 8 7 tables rondes de 2-3 1 table haute rectangle de 2 3 tables hautes rondes de 2 1 bar de 4 Chaises en bois pour les tables basses Tabourets en métal pour tables hautes sauf barre ou ils sont en bois
Déco Tableaux Art Déco 6 plantes hautes avec des grandes feuilles dans des gros pots gris Tapisserie rose démodée mais hypnotisante Autres murs gris taupe Sol blanc gris moche dure Ambiance cosy assez ‘salon de thé’ au milieu d’un cadre industriel (toit noir moche avec des carrés d’isolation pendus) Lumières en lignes d’ampoules + lustres ‘globe’ en verre Cadre des fenêtres noir Bas des murs en bois jaune 3 colonnes dont 1 dallée hexagonale, et les deux autres blanches rondes
Cuisine buffet pâtisserie (tartes muffin éclairs brownie…) en haut, puis yaourt bircher, salades et café industriel au milieu, et sandwich ( wrap, panini et sandwich) en bas de la vitrine avec sauces salade, puis plat chaud du jour (cassolette de pâtes) dans un cadre de verre qui les tient au chaud, puis dessert du jour (tartes…) et affiche des galettes maison salées, puis viennoiseries (pains au chocolat, croissants, tresses, cookies…) dans des paniers tressés, puis cage en bois de fruits (pommes bananes oranges), puis caisses pour ranger les tasses jaunes, puis machine à café et petits plateaux, puis étagères à barres de chocolat et chewing gum, puis caisse avec affiche des prix et lecteurs cartes et camipro, puis petite table avec le sucre, le chocolat en poudre, thés, gel hydroalcoolique, cuillères Plus loin, 2 racks à plateaux, avec toujours au moins 1 plateau pour poser les tasses au moins, Et à coté un frigo à boissons avec des jus de pommes, des swhepps et mate en haut, Des jus d’orange pèche et ananas en dessous, De l’eau en dessous Du coca en dessous (autant de coca que d’eau??) Des focus water, volvic aromatisé, nestea peach et citron en dessous, 1 coca 1 vilvil aromatisé et 2 mate en dessous (pas la place ailleurs?)
A l’arrière de la cuisine, la plaque pour faire des crêpes, la machine pour griller les paninis et une étagère en hauteur au mur
Etude du lieu assise à une table au centre pour voir les gens arriver
Population particulièrement féminine pour l’EPFL ( pas représentatif) mais de tout
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Dette.
Tinworth, 30 août 2002. Le village de Tinworth, partagé entre la magie des sorciers et la conformité des Moldus, semblait encore endormi ce matin-là. Le soleil levant illuminait les rues pavées, la végétation et les petites maisons classiques et individuelles de ce quartier tranquille et encore peu éveillé. Le numéro 16 d'une petite ruelle au nom effacé par les années paraissait plus animé que les autres. Petite maison aux murs blancs et gris, aux tuiles rouges usées et un peu branlantes, elle appartenait depuis une quinzaine d'années à Sibylle Trelawney, une femme que ses voisins, qu'ils soient Moldus et sorciers, qualifiaient tous de folle. Femme étrange et prétendant posséder le don de voyance, Sibylle portait toujours un châle sur ses cheveux bruns, tandis que ses bras débordaient de colliers et de bagues. Ses yeux, d'une étrange couleur marécageuse, étaient agrandis par ses lunettes rondes et proéminentes. Personne ne la connaissait vraiment, mais quelques voisins bien informés savaient qu'elle avait une fille, et un mari qui l'avait quittée. Le sens de ce dernier mot partageait les curieux : s'étaient-ils séparés, ou Aaron était-il mort ? Seules les Trelawney avaient la réponse.
Dans sa chambre, la petite Amara entrouvrit les stores, laissant la lumière du jour pénétrer dans la maison. Ses yeux chocolat clignèrent plusieurs fois, aveuglés par le soleil estival. Ces matins étaient les plus difficiles ; s'éveillant de ses songes, la petite fille croyait que tout allait bien, avant que le ciel lui tombe à nouveau sur la tête.
La petite brune sortit de sa chambre et se rendit à la cuisine, pour préparer son petit-déjeuner. Avant, c'était ses parents qui s'en occupaient, mais il fallait bien que quelqu'un le fasse désormais. Amara passa devant un miroir, accroché dans le couloir. Un vieux miroir défraîchi qui lui renvoyait l'image d'une fillette vulnérable, désespérément seule, en quête de repères. Ses traits fins étaient attristés, ses yeux vides. La fillette se demanda à qui elle ressemblait. Son corps portait la marque de sa mère et de son père à la fois. Son âme, elle, était également un mélange. Sauf que les traces laissées s'apparentaient à des cicatrices.
Car tout avait changé, tout ce qu'Amara connaissait et chérissait. La complicité de ses parents, les balades à vélo dans la forêt, les démonstration de magie de son père et celles de divination de sa mère. Les câlins, les marques de tendresse. Elle aurait tout donné pour une étreinte avec son père. Pour que ses bras chauds l'enlacent à nouveau. Pour sentir une nouvelle fois son odeur cannelée. Mais cela lui était impossible. Aaron était parti, parti dans un ailleurs où elle ne pouvait le rejoindre. Enfin, si, elle le pouvait... Amara l'avait envisagé une fois. Mais s'y refusait. Elle resterait pour sa mère. Pour Sibylle qui voyait des présages de mort dans une chaussette trouée, mais qui n'avait rien vu venir, même pas le funeste accident qui avait coûté la vie à son époux.
Amara se détourna du miroir, et continua de marcher à pas de loup dans le couloir. Passant devant le salon, elle entendit un bruit, et fit lentement volte-face. Dans le séjour où régnait le désordre, avachi sur le canapé bleu roi, sa mère marmonnait, dans un état de semi-conscience. Une bouteille de whisky Pur-Feu était encore dans sa main, et quatre identiques jonchaient le sol, toutes vides et l'une d'elles brisées.
Sous les yeux de sa fille, qu'elle n'avait pas encore remarquée, Sibylle reprit une nouvelle lampée de whisky, avant de sombrer, sa boisson lui échappant des mains et se répandant sur le sofa. Se mordant la lèvre, le regard triste et lointain, Amara avança doucement vers elle. Elle l'observa quelques instants. Ses cheveux, sales et désordonnés, étaient vagueument maintenus par une espèce de turban. Des bijoux et des châles ornaient ses bras et son cou. Ses lunettes rondes lui tombaient presque du nez, et de fortes effluves d'alcool émanaient de chaque pore de sa peau livide.
Hésitant toujours, la petite fille se pencha sur sa mère et enfouit sa tête dans son cou. Quelques larmes lui échappèrent et coulèrent le long de ses joues, puis elle s'écarta. Sibylle grommela le prénom d'Aaron, ce qui ne fit que pleurer Amara davantage. S'essuyant les yeux, elle recula en ne cessant de regarder sa mère, coquille vide recroquevillée sur le canapé, évoluant dans un monde qui n'appartenait qu'à elle. Un monde parfumé au whisky Pur-Feu. Incapable désormais de s'occuper de sa fille, de l'aimer et de la protéger comme avant. Et Amara se sentait chargée d'un devoir envers sa mère. Quelque chose qu'elle devait à Sibylle, à Aaron. Elle devait protéger sa mère comme son père ne pouvait plus le faire. La seule certitude qui la maintenait debout, alors que son monde s'était effondré.
Car tout avait changé…
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Lampe de plafond mur noir
Si vous cherchez à apporter une touche d'élégance et de modernité à votre espace intérieur, une lampe de plafond/mur noir pourrait être exactement ce que vous recherchez. Avec leur design épuré et leur finition noire mate, ces luminaires peuvent ajouter une ambiance sophistiquée à n'importe quelle pièce. Dans cet article, nous allons examiner de plus près les avantages des lampes de plafond/mur noires, comment les intégrer dans votre décoration intérieure, et ce qu'il faut prendre en compte avant d'en acheter une.
Avantages des lampes de plafond/mur noires
Polyvalence : Les lampes de plafond/mur noires peuvent s'intégrer dans tous les types de décoration, qu'il s'agisse d'un style minimaliste, industriel, scandinave ou même bohème. Elles peuvent ajouter une touche de sophistication à une pièce, sans être trop audacieuses ou écrasantes.
Durabilité : La finition noire mate des luminaires est résistante aux rayures et facile à nettoyer, ce qui en fait un choix pratique pour les espaces à fort trafic.
Économie d'énergie : Les lampes de plafond/mur LED noires sont plus économes en énergie que les ampoules traditionnelles, ce qui peut vous aider à économiser de l'argent sur votre facture d'électricité.
Ambiance : Les lampes de plafond/mur noires peuvent ajouter une ambiance chaleureuse et intime à votre espace intérieur, en particulier lorsqu'elles sont utilisées avec des variateurs d'intensité.
Comment intégrer une lampe de plafond/mur noire dans votre décoration intérieure
Choisissez le bon emplacement : Les lampes de plafond/mur noires fonctionnent bien dans les espaces où vous souhaitez créer une ambiance chaleureuse et intime, comme les salons, les chambres à coucher et les salles de bain. Elles peuvent également être utilisées pour éclairer les couloirs, les cages d'escalier et les entrées.
Combinez les textures : Pour ajouter de la dimension à votre décoration intérieure, essayez de combiner des lampes de plafond/mur noires avec des textures différentes, comme des tapis en laine, des coussins en velours et des draps en coton. Cela peut créer une ambiance chaleureuse et accueillante.
Jouez avec les contrastes : Les lampes de plafond/mur noires peuvent être associées à des couleurs contrastées, comme le blanc, le gris clair ou le beige, pour créer un contraste saisissant. Les murs blancs peuvent être une toile de fond parfaite pour les lampes noires.
Considérations avant l'achat d'une lampe de plafond/mur noire
Taille : La taille de la lampe que vous choisissez doit être proportionnelle à la taille de la pièce. Les lampes de plafond/mur trop grandes ou trop petites peuvent sembler disproportionnées et écrasantes.
Style : Le style de la lampe que vous choisissez doit être cohérent avec le reste de votre décoration intérieure. Si vous avez
une décoration minimaliste, une lampe de plafond/mur noire épurée et simple peut être un excellent choix. Si vous avez une décoration plus élaborée, vous pouvez opter pour une lampe de plafond/mur noire avec des détails plus complexes ou des matériaux plus luxueux.
Éclairage : Avant d'acheter une lampe de plafond/mur noire, réfléchissez à l'objectif de l'éclairage dans votre pièce. Si vous cherchez à créer une ambiance intime, vous pouvez choisir une lampe de plafond/mur avec un variateur d'intensité. Si vous avez besoin d'un éclairage fonctionnel, vous pouvez choisir une lampe de plafond/mur avec une lumière blanche et vive.
Conclusion
Les lampes de plafond/mur noires peuvent être un ajout élégant et sophistiqué à n'importe quelle décoration intérieure. Elles sont polyvalentes, durables, économes en énergie et peuvent ajouter une ambiance chaleureuse et intime à une pièce. Avant d'acheter une lampe de plafond/mur noire, réfléchissez à la taille, au style et à l'objectif de l'éclairage dans votre pièce.
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Alors ce dimanche après-midi nous partons à Londres avec AD Italia chezMarie-Isabel de Monseignat-Lavrovic et son mari. Ils sont immédiatement tombés amoureux de la maison, entre autres pour la hauteur des plafonds, 3,5 mètres, et pour les grandes fenêtres qui donnent beaucoup de cachet à la maison. Pour mettre en valeur les caractéristiques géométriques de la maison, un plancher à chevrons en chêne teinté foncé a été choisi dans le salon, des éléments en bois peints en noir mat et des rideaux en toile de coton gris ardoise suspendus au plafond avec des tringles à rideaux peintes en poudre contrastant avec le très murs blancs. Pour le sol de la cuisine, le motif à chevrons se poursuit avec de grands carreaux de céramique couleur béton de la même taille et de la même forme que les planches de parquet. © Malcom Menzies #Repost @ad_italia Marie-Isabel de Monseignat-Lavrovic di M DE M Architects ha progettato la sua casa londinese ispirandosi alle gallerie d’arte contemporanea, dove si fondono fluidità spaziale, pezzi scenografici e monocromia. Link in bio 📸 Malcolm Menzies - 82mm ✍️ Gala Mora Marie-Isabel de Monseignat-Lavrovic of M DE M Architects designed her London home inspired by contemporary art galleries, where spatial fluidity, set pieces, and monochrome blend. #LiveArtfully#helmutnewton #mamiyarz67 #georgesjouve #luisbarragan #donaldjudd #vincenzodecotiis #charlotteperriand #josephbeuys #josephdirand #axelvervoordt #japandidesign #mediterraneandesign #jeanroyere #markrothko #miesvanderrohe #pierrepaulin #ettoresottsass #jamesturrell #jeanprouvé #bottegaveneta #pierrechapo #midcenturydesign #bytyna (à Londres) https://www.instagram.com/p/Ck52TX2NHq8/?igshid=NGJjMDIxMWI=
#repost#liveartfully#helmutnewton#mamiyarz67#georgesjouve#luisbarragan#donaldjudd#vincenzodecotiis#charlotteperriand#josephbeuys#josephdirand#axelvervoordt#japandidesign#mediterraneandesign#jeanroyere#markrothko#miesvanderrohe#pierrepaulin#ettoresottsass#jamesturrell#jeanprouvé#bottegaveneta#pierrechapo#midcenturydesign#bytyna
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Je suis en train de réfléchir à la déco de mon appart. Mon salon a un long mur gris, le reste est blanc et le sol (qui n'est pas très joli) est gris également.
J'ai une table en chêne clair avec des chaises en bois dépareillées. Je suis plutôt contente de mon coin salle à manger.
Je cherche comment égayer tout ça. Je vois souvent les gens acheter des coussins jaunes etc... ça marche bien sauf que je suis pas très fan de cette couleur.
J'avais pensé à la couleur terracotta sinon. Le gris de mon mur est assez foncé tout de même. Ou bien des couleurs pastels ? Est-ce que ça irait ?
Je suis en pleine réflexion et je suis preneuse de conseils
Il faut aussi que j'achète quelques petites plantes pour y rajouter de la vie et du vert.
#ma sœur m'avait proposé du vert bouteille sinon#je sais pas#je suis une éternelle indécise#mon appart peut rester vide encore pendant 2 ans tout simplement parce que je me serai pas décidée sur une couleur de déco x)
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Épistolaire VI : Dioné & Zeus
Ma tendre Dioné,
Saccadé et indifférent le train a quitté la gare pour se perdre derrière la plaine jaune et brulante de juillet. Ne reste sur le quai que mon chagrin et une chaleur collante. Je ne peux m’extirper de rien, mes pieds sont vissés dans mes bottines, elles-mêmes clouées sur le quai. Je vais mourir ici, Dioné. Sur ce banc froid. Avant les bancs étaient en bois et on pouvait s’y allonger, c’était plus confortable. Mais ça c’était avant, quand tout était plus confortable, quand les fruits n’étaient pas encore mûrs, que la sève montait lentement dans les veines de l’abricotier de notre propriété. Le paysage est sourd et pourtant il me fixe comme si j’étais un voleur, un assassin. Ici nous avons élimé notre amour jusqu’à le réduire en lambeaux. Reste un écheveau indémêlable de sentiments, une mélasse infâme de gris et de sang. De sourires et de pleurs, d’amour et de rancœur, de sexe et de trahison. De tout. Notre amour a pris toutes les formes et quand il s’est mis à crier à l’aide on l’a pris pour Cassandre. On n’y croyait pas. Comment cela aurait pu arriver ? Et tout s’est fini. Salement. Dans la haine. Tu dis que non, que non tu n’as pas de haine, mais tu en es partie plein le ventre et crois-moi cette haine sera ton fiel et elle te dévorera de l’intérieur. Tu ferais mieux de me pardonner et de pardonner à notre amour. Il faut pardonner aux morts, ce n’est pas leur faute. Où tout cela s’est-il perdu semblais-tu hurler en faisant tes affaires ? Dans le fil des jours, dans l’âpreté de l’éternel recommencement. Dans des baisers oubliés, des œillets fanés dans le vase du salon. Le temps est un silencieux assassin, il tranche des gorges au ralenti. On peut oublier d’arroser les fleurs une fois, deux fois même mais après ça devient trop. On prend de mauvaises habitudes et tout finit par crever. Et c’est trop tard vois-tu. La nature sait faire mais elle ne sait pas refaire, alors attention à ne rien défaire. Ma pauvre Dioné, toi si colossale dans ta droiture et ta clarté, tu sembles pourtant n’avoir toujours rien compris…
L’amour meurt comme ça ! Un couperet. On peut trouver mille raisons elles ne sont que symptomatiques car quand un amour est fort et en verve comme un chêne bicentenaire ce ne sont pas trois coups de hache qui peuvent l’ébranler. L’amour meurt avant d’être mort. Il pactise avec le diable et se tranche la gorge d’abord en secret pour renaître et rêver de mieux, alors on accourt et on voit le sang qui gicle partout et c’est le grand procès. Qui tenait le couteau, qui n’a pas surveillé, qui faisait la sieste, n’importe quoi, c’est un simulacre digne des purges Staliniennes. Les deux amants sont renvoyés dos à dos et c’est terminé. Parfois l’un des deux part en courant, l’autre reste prostré, il n’y pas de règle que celle qu’ils restent à jamais dos à dos. Entre eux ce voile de mort. Cet odeur sourde et âcre d’amour mort. Devant moi c’est la falaise immense et aimantée. Toi tu as pris le train moi je suis au bord du gouffre. Toi tu veux reconstruire, te reconstruire comme tu me hurlais, mais tu n’as rien que de la rancœur, ça ne se soigne pas, ça s’avale. Ça s’avale et ça se digère. Après peut-être tu te retrouveras dans toute ta splendeur. Crois-moi c’est un moindre mal, car moi je voudrais reconstruire sur les ruines mais on n’élève pas des murs tout seul, sans parler de la charpente. Connais-tu un bon charpentier, Dioné, c’est pour bâtir un royaume, comme le premier mais en mieux. Tu pourras venir. Il y aura ton trône et sous le drap blanc ton odeur fauve et le sang bleu noir sur tes seins laiteux que je mordrai à pleine bouche. Alors dans une splendeur maligne nous ferons l’amour les fenêtres ouvertes sur l’air brulant de l’été au son des cigales. Comme deux sauvages. Comme le temps retrouvé.
J’en rêve entre deux sanglots. Te serrer dans mes bras. Que mes je t’aime résonnent de nouveau dans ton cœur et ton corps. Je rêve d’un impossible. De ressusciter un mort. Le secouer jusqu’à ce qu’il ouvre des yeux blancs crevés et alors tout lâcher d’effroi. C’est une fulgurance. Place à l’horreur, elle est bien là, purulente, et chaude comme des entrailles. Que vais-je faire de tous ces jours maintenant, il doit en rester un paquet… trouver le diable, ce sera ma raison d’être, ma raison pour lui vendre ma raison et mon âme afin d’obtenir la vie éternelle. Expier longtemps pour débuter, comme Sisyphe sauf que je romprai le sort. Je serai plus fort que tout. L’éternité glissera alors sur moi dans son voile opalin et torturé et je le retrouverai. Je le retrouverai notre amour, j’irai aux enfers tel Orphée, charmeur et ravageur et je remonterai notre amour fragile comme une pousse. Alors j’en prendrai soin comme d’un pommier d’or jusqu’à ce que ses branches touchent le ciel et ses fruits brillent de mille feux. À tout ça tu ne pourras pas résister. Tu me reviendras et à nouveau nous pourrons attendre la mort au calme en contemplant nos oliviers en camisole et ces ceps de vignes agonisants torturés comme des suppliciés. J’en rêve mais en attendant je dois vivre chaque jour jusqu’à cette apothéose, les boire aussi amers soient-il car la route est bien longue encore il me semble. A chaque minute ton train s’éloigne et éloigne ton cœur du mien. A chaque minute je m’enfonce dans une noirceur plus épaisse et tout sens s’étiole. Mais j’ai l’espoir d’un jour retrouver le fil d’or et de le saisir aussi délicatement que possible.
J’espère que cette lettre te trouvera apaisée et belle comme le jour,
Prends-ton temps,
Ton bien aimé Zeus.
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L’hôtel particulier (2)
Chapitre 2 : Le bruit qui court
Depuis le matin, nous travaillions sur mes futurs appartements. C’était la partie déjà occupée par l’ancien propriétaire. Les salles commençaient à être bouffées par la moisissure, les murs s’écaillaient, la poussière recouvrait le sol formant une légère couche de crasse. Du coup, avec mes amis, je décidai de commencer au plus tôt afin d’emménager une fois le travail fini.
Ainsi, nous nettoyâmes les sols, lavâmes les murs que nous grattâmes ensuite pour retirer le papier-peint jauni ou la peinture écaillée. Tatiana et Marc donnaient tout leur cœur dans ce boulot ingrat, contrairement à Sarah, la copine de Marc. Mais, je ne pouvais pas lui en vouloir car nous n’avions jamais été proches. C’était déjà généreux de sa part de s’investir autant.
Peu avant midi, nous fîmes une pause. Profitant de la chaleur extérieure, nous mangeâmes un pique-nique sur le perron de l’entrée. C’était frugal, cuisses de poulet, œufs durs, salades composées, enfin c’était surtout des produits achetés à la va-vite dans un supermarché. Pendant le repas, nous discutions des travaux à accomplir durant l’après-midi. Nous avions décollé le papier-peint dans la salle à manger et la chambre. Il ne restait plus qu’à peindre parce que je voulais que les murs fassent sobres dans le but de décorer plus facilement.
Le soleil brillait tellement que nous restâmes assis sur les marches tout en se détendant. Sarah réalisa ne plus avoir de cigarettes. Dès lors, Marc proposa de la conduire. Je restai donc seul puisque Tatiana avait aussi besoin de faire une course. Je fis un signe à la voiture qui quittait le domaine puis j’entrai dans la maison pour reprendre les travaux. Je voulais commencer par la chambre et peindre en gris le mur de la fenêtre. Les pots étaient dans la salle à manger, je voulus en préparer un lorsque je fus interloqué en découvrant que la pièce était saccagée.
Je restai stupéfait par cette vision d’horreur. On avait passé plusieurs jours à tout nettoyer et d’un coup, tout était à refaire. Les murs retrouvaient leur état délabré, le papier-peint était recollé. Même la pourriture qu’on avait retirée apparaissait et le pire, des meubles firent leur apparition. J’approchai pour regarder ce que cela voulait dire, surtout que je reconnus mon canapé mais ce ne pouvait pas être lui puisqu’il était encore dans le futur ex-appartement. Je reconnus aussi le vieux vaisselier récupéré de chez mes parents. Il était en ruine, il manquait un pied le faisant pencher, de même, il montrait des coups, des bosses comme si on avait tapé dessus. D’ailleurs, une porte à moitié arrachée pendait, faisant apparaitre une vaisselle cassée.
Je ne fis pas immédiatement attention aux bruits de pas dans le couloir d’entrée. Je pensai d’abord aux autres ; Tatiana ou Marc qui avait oublié ses papiers. Mais, tandis que j’essayai de comprendre comment tout notre travail a pu être détruit en si peu de temps, je réalisais que le bruit était maintenant à l’étage. Quelqu’un était en train de courir !
Jusqu’à maintenant, nous n’avions pas mis les pieds aux étages. Alors, je grimpai à mon tour. Les pas lourds résonnèrent terriblement faisant trembler le parquet. J’arrivai à l’étage m’attendant à croiser un intrus. Cependant, personne ne se présenta. Dès lors, je pénétrais dans chaque chambre à la recherche de ce quidam. Personne dans la première chambre ni dans la seconde. Je passais la tête pour observer et constater que la troisième chambre était vide quand un fracas retentit dans le couloir à quelques mètres de moi. Je sursautai de peur tout en comprenant qu’il s’agissait du parquet. Ce dernier, trop vieux craquait surement en raison de l’humidité ou de la chaleur.
Après avoir vérifié la quatrième et dernière chambre du couloir, je retournai voir les dégâts dans mon futur living-room mais à peine étais-je descendu que le bruit recommença. Cette fois-ci, il s’agissait bien de quelqu’un en train de courir, surtout qu’il était accompagné de rires d’enfants. Ils devaient être trois ou quatre gamins pour faire autant de boucan. Je grimpai de nouveau pour les surprendre.
Mon oreille suivit attentivement les bruits. Ils venaient de passer dans l’autre couloir. Je m’y précipitai mais ne vis personne. Seul le silence régnait. J’avançai lentement cherchant à surprendre les chenapans dans une des chambres de l’aile. Malgré le bordel dans la première, personne ne pouvait s’y cacher correctement. La seconde chambre était totalement vide quant à la troisième, il était impossible d’y rentrer car elle était fermée à clé. Je marchai doucement en direction de la dernière chambre lorsque j’entendis le ressort d’un matelas grincer. Les rires reprirent de plus belle. J’avançai m’attendant à voir le petit groupe d’enfants jouer en sautant sur un lit. Cependant, je fus saisi d’effroi en découvrant l’absence de meuble dans la pièce. Il n’y avait ni lit et encore moins d’enfants. Par contre mon inquiétude grandit en entendant courir dans le couloir opposé.
Je pouvais constater que j’étais totalement seul mais j’entendais bien des rires et des enfants courant dans le couloir. Malgré la peur, j’approchai pour comprendre le phénomène. Mais dès mon arrivée, le brouhaha s’arrêta immédiatement. Aussi, je restai un peu, j’attendais que cela reprenne seulement, comme rien ne se passa après un quart d’heure, je redescendis. Au milieu des escaliers, les bruits reprirent. J’entendais sans voir les enfants courir et rire. Soudain, un cri stoppa le jeu. Il était si fort que je restai paralysé, abasourdi, tout mon corps tremblait à me demander ce qui allait venir. Je tressaillis lorsque la porte d’entrée grinça.
Je n’avais pas entendu la voiture se garer. Marc entra le premier, le sourire aux lèvres. Derrière lui, les filles affichaient une mine moins joviale. Ils me dévisagèrent.
- Ça ne va pas Arthur ? Tu es tout blanc, demanda mon pote.
- Il s’est passé quelque-chose ? ajouta Tatiana.
Je descendis les dernières marches et leur indiqua d’un signe de doigt de me suivre. J’allais leur montrer dans quel état se trouvait la salle de séjour mais quelle fut ma surprise de la retrouver telle qu’elle était quand nous venions de la quitter avant de manger. Il ne restait aucun meuble, les murs étaient totalement vierges de peinture ou de papier. Tout était de nouveau propre. Je gardai le silence en me pinçant les lèvres. Mes yeux cherchèrent vainement de l’aide dans le regard de mes amis. Je n’osai pas leur raconter ce que je venais de vivre. Puis au risque de passer pour fou, je me lançai.
- C’était le bordel, ici et il y a eu des bruits étranges. Comme des enfants qui jouaient en haut… Je… Je dois être fatigué.
A ce moment, Marc et les filles se regardèrent. Leur yeux grossirent tellement que je crus qu’ils allaient tomber et se transformer en trous béants. Marc toussota. C’est ma copine qui s’exprima.
- A la supérette, les gens parlaient de la maison. Ils se demandaient qui avait acheté. Et…je ne dis pas que c’est ça mais…
- Apparemment, elle serait hantée, affirma Marc en interrompant quelques secondes de silence.
Je restai bouche-bé, toutefois, je me sentis légèrement rassuré de ne pas être dingue. Il y aurait donc des fantômes et à entendre les bruits, ce seraient des enfants. Je restai immobile, pensif à me demander quoi faire. A ma connaissance les fantômes sont translucides et ne peuvent rien contre les humains. Enfin, c’est ce que je me disais car je n’étais pas spécialiste. Je marchai ensuite dans la salle à manger et pris le pot de peinture grise comme si de rien n’était. Ils m’observèrent un moment avant de me suivre et de reprendre le travail.
Durant le reste de la journée, nous n’entendîmes aucun bruit. D’ailleurs, nous restâmes muets durant une bonne heure. Moi parce que je ne savais quoi dire ni penser et eux, parce qu’ils ne savaient pas comment réagir pour me soutenir. Nous peignîmes les murs de la chambre puis ceux du salon. Peu avant la tombée de la nuit, nous quittâmes l’endroit. Je me demandais si je n’avais pas fait une connerie en achetant cette maison. Juste avant de franchir le portail, Marc freina subitement. Il tourna la tête nous inquiétant légèrement.
- Qui y-a-t-il ? interrogeai-je.
- Rien… c’est juste que j’aie cru voir de la lumière derrière une des fenêtres.
Je sortis regarder la maison. La forme de la porte ressemblait à une bouche ouverte. Avec toutes les fenêtres, j’avais l’impression de faire face à une tête d’araignée… une tête pleine d’yeux. Un léger frisson traversa mon esprit avant de retourner dans la voiture en me disant que demain sera un autre jour.
Alex@r60 – janvier 2021
Photo de Nona Limmen
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Décoration Bimago : une décoration aux mille couleurs !
Vous souhaitez donner de la couleur à votre intérieur ? Votre décoration n’est pas adaptée et manque un peu de peps ? Optez donc pour une entreprise qui fera de votre habitat un environnement joliment décoré ! Pour cela, Bimago vous propose des œuvres uniques pour égayer votre intérieur. Les papiers peints Cette galerie de Bimago est très riche en couleurs allant de la décoration classique à celle plus moderne. Tout d'abord, les papiers peints contiennent une large palette d’œuvres avec, par exemple, des motifs naturels, des paysages de bord de mer, des cartes du monde ou des villes. Certains en format 3D donneront un effet visuel original à votre pièce. Les papiers peints géométriques sont, quant à eux, plus dans l’univers abstrait. Ils sont adaptés à un environnement plutôt moderne. La géométrie sous toutes ses formes y est représentée alliée à un gris simple et classique ou à un dégradé multicolore. En fin de compte, tous les papiers peints fabriqués chez Bimago sont composés de fliseline et sont très économiques ! De grande qualité et résistants à l’eau, ils habilleront parfaitement les murs de votre salon ou de votre chambre à coucher. Stickers et compagnie ! La collection de stickers muraux de chez Bimago est idéale pour décorer une chambre d’enfant, par exemple. Des personnages féériques aux animaux, votre bambin aura son univers bien à lui ! En couleurs, en noir et blanc, tous les stickers sont autocollants et faciles à fixer. Vous pouvez choisir de coller votre sticker au mur, sur un miroir ou même sur un meuble que vous souhaitez embellir. Les posters peuvent être choisis pour votre décoration de cuisine ou de salle de bain avec des citations ou un paysage maritime. Il y en aura pour tous les goûts, même pour les styles vintage et street art ! De même, les affiches que Bimago met en vente représentent des animaux, des citations en français ou en anglais et inspirantes pour votre quotidien. Les affiches à messages sont très à la mode. Elles participent à une décoration sobre de votre habitation. Craquez aussi pour les cartes du monde à gratter ou les panneaux en liège. Succombez aux tableaux acryliques aux motifs exceptionnels de chez Bimago ! Quoi qu'il en soit, chaque décoration est présentée en plusieurs tailles pour s’accorder parfaitement à votre intérieur. Avec une œuvre sur-mesure livrée avec une notice de montage, choisissez l’originalité avec Bimago ! À lire également : Décorer votre maison c'est notre mission Read the full article
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Emission du 13/01/2021
Sophie Ferjani
Savonnerie Marseillaise
Mobilier et décoration
Cloison blanche – Ref 3663602101727
https://www.castorama.fr/cloison-3-en-1-geom-axioma-blanche/3663602101727_CAFR.prd
Meuble sous vasque – Ref 8003964549105
https://www.castorama.fr/meuble-sous-vasque-a-suspendre-focus-blanc/8003964549105_CAFR.prd
Robinet vasque – Ref 3663602663287
https://www.castorama.fr/mitigeur-pour-vasque-a-manette-unique-carre-goodhome-pazar/3663602663287_CAFR.prd
Rail porte coulissante- Ref 3663602776093
https://www.castorama.fr/systeme-coulissant-oleni-pour-porte-en-bois/3663602776093_CAFR.prd
Vasque - Ref 3663602954682
https://www.castorama.fr/vasque-a-poser-carree-ceramique-blanche-goodhome-hendra/3663602954682_CAFR.prd?rrec=true#icamp=recs
Evier cuisine – Ref 3663602901211
https://www.castorama.fr/evier-en-granit-noir-1-bac-a-encastrer-drexler/3663602901211_CAFR.prd?rrec=true#icamp=recs
Porte coulissante cuisine – Ref 3663602125129
https://www.castorama.fr/porte-coulissante-atelier-blanc-83-cm/3663602125129_CAFR.prd
Robinet cuisine - Ref 3663602930983
https://www.castorama.fr/mitigeur-de-cuisine-noir-katiki/3663602930983_CAFR.prd
Hotte à encastrer – Ref 3663602842712
https://www.castorama.fr/groupe-a-encastrer-60-cm-inox-clcys60/3663602842712_CAFR.prd
Petit mobilier, luminaires, vaisselle et décoration:
Véritable référence de l’art de vivre à la française, Côté Table apporte style et élégance à la décoration d’intérieur en alliant tradition et modernité. Son association subtile de matières nobles sur des collections raffinées qui subliment le style français : art de la table, objets déco, textile, luminaires, meubles… En ville, à la campagne ou en bord de mer, l’esprit Côté Table à la douceur chic est au rendez-vous.
Facebook : https://www.facebook.com/cotetableofficiel
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Moule à cake Ingrid (réf 34765) – grès – 22 x 11,5 x H7cm – 22,95
Plat à four Ingrid (réf 34766) – grès – 33,5 x 22,5 x H5,5cm – 32,50€
Vase Ormea (réf 35029) – verre – D19 x H30cm – 52,50€
Vase Ormea (réf 35039) – fer – D38 x H27cm – 105€
Vase Ormea (réf 35057) – verre et laiton – 25 x 7 x H18cm – 47,50€
Depuis plus de 50 ans, SEMA Design s’impose comme un acteur incontournable du marché de la décoration. Forte de son bureau de création intégré, la marque anticipe et créé les styles de ses collections en proposant sans cesse des nouveautés dans l’air du temps. Ambiances, couleurs et matières sont travaillées par ses équipes pour offrir des créations uniques, ludiques aux motifs toujours plus originaux. La marque continue d’affirmer ses ambitions en proposant une déco urbaine et tendance. Vaisselle, luminaire, textile, meuble et autres accessoires sont autant d’objets qui égayent le quotidien
Bols Ekume (réf 71224) – grès – 30cl – 8,30€ l’un
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Dimensions : H.26cm - L.30cm - P25cm - E14 / 40W.
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Plafonnier 1L avec abat-jour forme coupole en rotin tressé. Equipé d’un pavillon en métal peint adaptable DCL. Dimensions : Ø50cm - H.11cm - E27 / 60W.
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Couleur : blanc / raphia. Prix Public : 29,90€
SWANN Ref S0027
Applique 1L base ronde en métal forme col de cygne. Abat-jour en verre opale. Dimensions : H.16,5cm - L.13cm - P. 21cm - E14 / 40W.
Couleur : noir. Prix Public : 19,90€
WENDY Ref 91814
Objet lumineux LED en verre. Base ronde décoration ampoule. Dimensions : H.21cm - D.10cm.
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DEMENAGEURS
1, avenue Alphand 94160 Saint Mandé
Tél : 01 43 74 11 70 – E-mail : [email protected]
Fabricant indépendant français de peintures bâtiment depuis 1936.
Gammes de peintures intérieures, extérieures, biosourcées et dépolluantes.
Nos magasins : http://www.unikalo.com/contact.php?lang=fr
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Contour de l’ouverture entre salon et chambre enfant + mur au dos du canapé salon + retour sur 40cm en bleu UNIK 144-3 C mat (on laisse un blanc tournant de 7cm tout autour)
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1 rectangle 3m2 environ en D-039 LICHEN mat
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Shadow Warrior
Les ordinateurs sont arrivés vers l’an 2000.
On nous a livré un jour un ordinateur Compaq, avec un grand écran blanc équipé d’une large molette et une tour blanche ornée d’un bouton d’allumage vert d’eau. L’ordinateur a été installé d’abord dans la chambre des parents, mais maman ne supportant plus les bruits du jeu de tank de papa, iPanzer’44, et il a finalement été déplacé au salon. “Jawohl Herr Kommandant”. Pendant environ cinq ans, aucun de nous n’a vu dans cette grosse boite blanche d’autre utilité que de faire des dessins sur microsoft paint, et de faire grossir ses effectifs d’hoplites sur Age of Empires. Charles, un peu plus aventureux, avait mis la main sur un First Person Shooter à gros pixel, Shadow Warrior. Après deux mois de frags intenses menés en cachette de Papa et maman, on lui a retiré son jeu. Maman l’avait tout d’abord trouvé de plus en plus pâle, et avait découvert avec inquiétude qu’il était sujet à des spasmes de tremblements de plus en plus fréquents. A partir de ce jour-là, et durant toute mon enfance, il y a eu comme un tabou autour de Shadow Warrior. Il parait que le jeu avait été interdit dans le monde à la suite de crises répétées chez les joueurs les plus sensibles, et que Charles possédait un des rares exemplaires encore sur le circuit. Des paquets d'hémoglobine rouge-brun presque coagulés qui jaillissaient en jeyser, aux insectes arachnoïdes qui courraient sur le sol pour se jeter soudainement à votre gorge, on disait que gameplay n'avait été conçu que dans un seul objectif: choquer profondément le gamer. Le studio avait cherché dès 1997 à avertir le monde : la pop culture serait plus trash. C'était une nouvelle ère.
Je relis dans ma mémoire l'épisode Shadow Warrior à l'évocation du site Rotten.com. Mes grands cousins germains, que j'ai toujours trouvé particulièrement lents et benêts, nous en avaient parlé un jour, alors que nous déjeunions ensemble à l'occasion de je ne sais quelle cérémonie de profession de foi. C'était le plus agé d'entre eux, Jean-Philippe, qui avait jugé amusant d'évoquer à ses petits cousins de 8 ans l'existence d'un site accessible par n'importe qui, et qui diffuse des photos de corps humains en décomposition, de cadavres grillés dans des transformateurs électriques, de membres atrophiés purulents. Pour jeter un œil, il n'y avait qu'à taper "rotten.com" dans la barre URL. D'un seul coup, l'ordinateur élargissait son potentiel, il n'était plus seulement question de mettre le feu aux murailles assyriennes, ou de dessiner des copies tremblantes d'Achille Talon sur paint, il était désormais question de voyeurisme, de péché, de douleur. Il était question du mal. Je n'ai jamais mis les pieds sur Rotten.com, de la même manière que je n'ai jamais cherché à regarder "Two girls One cup", la fameuse vidéo pornographique dans laquelle deux filles mangent leurs excréments. Je suis trop sensible aux images.
Quoiqu'il en soit Charles avait annoncé la couleur, il était de ceux qui pouvait s'enferrer dans des parties de FPS à rallonge, et jusqu'au petit matin. De manière inattendue, la relève de Shadow Warrior allait venir d'Hélène, notre grande sœur première de classe, et grande lectrice du magazine Je Bouquine. Le hors-série Aventure de l'été 1999 s'intéressait "au pays des Elfes et des Dragons". Il comportait sous son blister une démo d'un jeu de RPG qui allait changer notre enfance: Baldur's Gate. Nous avions fébrilement passé l'été 1999 a regarder cette pochette de CD-ROM (elle mettait aux prises un guerrier en armure à un gigantesque monstre à corne), en espérant qu'il serait compatible avec le système d'exploitation Windows 95 de notre ordinateur resté à Paris.
Les grandes thématiques de notre éducation couvraient jusqu'alors un spectre large et varié, allant des tableaux de Bonnard, aux chants de la légion étrangère en passant par le rugby, Star Wars et Leonard Cohen, mais on nous avait rien dit sur l'Heroic Fantasy. Le retour rue Spontini a été un émerveillement. La pochette cartonnée annonçait en lettres celtiques "En cadeau : 20h de jeu" mais nous avons probablement passé 15 fois 20h à refaire éternellement la même portion de l'histoire, qui commençait dans l'auberge de Winslow, jusqu'à la lisière de la forêt de Bois-Manteau. C'est après avoir tenté toutes les variantes possibles dans nos interactions avec les rodeurs et les magiciens croisés tout au long de la quête, que nous nous lassâmes petit à petit de notre démo de Baldur's Gate. Pour prolonger le plaisir, Charles qui n'avait jamais vraiment lu autre chose qu'un vague Chair de Poule demanda pour son anniversaire les trois livres du Seigneur des Anneaux. Il les lut aussi sec, puis il lut Bilbon le Hobbit, et enfin tous les autres recueils de nouvelles de Tolkien aux jolies couvertures ornées de dragons et de mages. Par chance, Peter Jackson préparait à ce moment-là son adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux, qui sortit en 2001. En un sens, Charles vécu quasiment cinq ans non-stop dans un monde d'elfes. Il s'identifiait naturellement plutôt à Aragorn, et j'écopais du terne Légolas.
Autour de 2004 nous passâmes sur Windows XP. Notre ordinateur n'était plus blanc, il était noir, c'était un DELL. En cadeau nous reçûmes deux lecteurs mp3 de 64mb, c’est-à-dire qu'on pouvait y charger l'équivalent de 12 morceaux. Le jour de l'arrivée de l'ordinateur, Charles installa Counter Strike.
Cela faisait une ou deux années qu'on trainait autour du mythique FPS (first person shooter). Le déclencheur avait sans aucun doute été la kermesse de notre collège, où Hélène avaient été admise vers 1998 grâce à ses bonnes notes, et où Charles et moi fîmes progressivement notre entrée grâce aux bonnes note de notre soeur. Tous les ans au milieu du mois de juin, l'école se transformait en gigantesque centre de stands de pêche à la ligne, en étalage de bonbons, en magasin de bricoles. De la sixième à la terminale, chaque classe prenait la responsabilité d'une activité, tandis que les petits faisaient tourner les chamboule-tout ou les rase-ballon, les plus grands investissaient la salle de technologie pour la transformer en unité de jeu en réseau, branchée sur Counter Strike 1.5. Le week-end tournait en continue sur une seule map: cs_mansion. Maman nous donnait des coupons de jeu qu'elle nous imaginait dépenser aux grand air avec des camarades de classe pleins d'énergie, mais nous passions nos week-end encagoulés, avec une AK-47, à tenter de libérer des otages dans une maison en parpaings, tristement isolée au bout d'un jardin sec et entourée de murs gris. La salle de techno était une entre recluse et qui sentait la transpiration, elle était connue des initiés seulement et il me semblait que Charles y régnait en maître. Dès l'année de première, il prit le contrôle de l'activité jeux en réseaux lors de la kermesse. Devant son pseudo de joueurs il inscrivit "Miasme BTC", le nom de sa team, bâtie en collaboration avec ses deux copains de lycée Baudoin et Tancrède qui était en somme la combinaison d'un mot qu'ils venaient d'apprendre en cours de biologie, et de leurs trois initiales. Charles était le plus gros fraggeur de la salle. Au beau milieu du samedi je déboulais en salle de techno, mon cher frère m'apercevant de loin, me faisait passer devant la queue des collégiens, probablement tous interdits de jeux vidéos chez eux, comme c'est l'habitude dans les familles bourgeoises de l'ouest parisien, et qui venaient jusqu'à ce coin reculé de l'école, dans un couloir désert du 3ème étage en cachette des parents. Charles virait un petit et m'installait derrière un ordinateur pour deux ou trois heures. Le soir à la maison, quand maman nous demandait comment la journée s'était passée, je répondais que j'avais surtout donné un coup de main à Charles pour son stand. Alors elle faisait rouler ses yeux dans une fausse impression de colère, papa disait "ça va péter!" en imitant la voix enregistrée du jeu qu'il avait souvent entendue quand Charles jouait et qui retentit au moment où le joueur balance une grenade. Hélène, qui était en pleine période emo avait passé sa journée de kermesse dieu sait où, probablement avec ses amies emo. Généralement, Charles ne venait pas à la messe le lendemain, il se rendait directement au 3ème étage avec Tancrède et Baudin.
Nous passâmes notre Noël 2013 au Hameau, chez mes grands-parents. Pour emmerder papa, et pour faire plaisir à maman, j'ai toujours dit détester cette grande maison bourgeoise sans charme. L'ameublement n'y était ni beau, ni précieux, ni pratique, avec ses sièges recouverts d'une tapisserie jaune criarde, ses commodes massives, ses pendules empire aux dorures grossières et aux thématiques antiques sans surprise. Sur la commode du fond seulement, il y avait un point de repère rassurant: une bonbonnière chinoises pleines de sucreries à la violette achetées chez Auchan. "Daddy" et "Granny" avaient fait tendre sur tous les murs un tissu gris-vert qui tenait l'ensemble dans un mouvement esthétique que j'estimais assez bancal. Enfin, j'étais gêné par cette impression de propreté maniaque, la collection de plumeaux, les boules de naphtalines dans les armoires vides des chambres, cette odeur de savon noir qui polissait les carreaux marrons qui couvraient tout le rez de chaussée. Les chambres de la maison était nettes, les draps se trouvaient recouverts d'un dessus de lit fleuri, sans un coussin pour déborder, sans un mouton de poussière pour dépasser. Elles donnaient l'impression d'être là pour la forme, en attendant d'être occupée le temps d'un week-end par une famille de passage. D'ailleurs maman se demandait bien ce que ses beaux-parents étaient allé faire à s'enterrer comme ça dans la Sarthe, le trou du cul de la France, eux qui avaient toujours vécu à Paris, se foutre à la campagne comme ça, près du Mans, où ils ne connaissaient personne… Incompréhensible… Il devait y avoir une théorie derrière, un plan scientifique, un diagnostic froid, tout droit sorti du cerveau de son beau-père médecin. La posologie était simple: 6 mois dans la Sarthe, 6 mois à Nice. Il ne connaissaient personne non plus à Nice.
Autrefois la campagne avait dû y être belle c'est certain, mais depuis quelques années, elle était barrée de voies rapides, lézardées de bretelles d'autoroutes, et envahie de giratoires. Il fallait maintenant prendre la voiture pour espérer trouver un coin de promenade encore à peu près préservé. La Zone d'activité Le Mans Nord rejoignait maintenant Neuville à plus de 20km, et s'arrêtait maintenant à 2km du Hameau. Elle s'était tellement étendue durant les dernières années qu'on finissait la plupart du temps par rester à la maison, et la grande sortie du week-end consistait désormais à faire le tour des enseignes : Auchan, Toy's R Us, Decathlon… Nous ramenions de nos virées des trophées variés: mini-saucissons aux noix, Pringles paprika, figurines Action Man, filets de badminton, jeux de croquet… Cette maison ennuyeuse trouvait une nouvelle vie avec la ZAC. Pour mes grands-parents, finies les parties de belottes puisqu'on pouvait maintenant aller au cinéma voir la dernière comédie française, finies les tristes omelettes du dîner, puisqu'on pouvait déguster des wild wings au Buffalo Grill, finies les rillettes du paysan de Neuville puisque le rayon apéritif de chez Auchan était grand comme la Sarthe.
Charles avait réussi à mettre la main sur une vieille Nintendo 64, avec 3 manettes, et 8 jeux, que nous installâmes dans la cuisine du Hameau. Avec les années, papa et maman devenaient de plus en plus coulants avec leurs grands principes sur les consoles de jeux. Ils nous trouvaient globalement raisonnables.
Dans ce coin de campagne française, il n’y avait en tout et pour tout qu’une seule véritable balade, qui longeait un chemin boueux sur un ou deux petits kilomètres. Elle passait devant un gros platane qui faisait s’extasier papa et devant une grosse maison cossue qui avait fait dire à notre grand-père “si tu l’achètes, je te tue”. Cette phrase-là avait marquée maman au point qu’elle nous l’avait répétée, à nous trois, ses petits enfants chéris. Cette phrase, elle nous l’avait dite sur le ton de la confidence, comme quand on s’adresse à un ami, à une oreille alliée qui opine du chef avant même que la révélation ne soit faite. Je devais avoir 10 ans mais j’avais été troublé par cette menace d’un père à son fils, alors même que toute l’éducation de maman était dans la douceur et l’amour sans condition. Cet épisode avait achevé de rendre irréconciliable cette différence profonde avec mes grands parents bizarres et leur campagne désolée. A cet âge deux questions ont commencé à m’agiter: mon grand-père, qui était cet homme? Et plus profondément encore, mais qui est papa?
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