#Mariés avant Noël
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lesparaversdemillina · 9 months ago
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Mariés avant Noël de Maisey Yates
Andres, un prince de Petras, est contraint à un mariage arrangé avec la princesse de Tirimia pour sauver la lignée. Malgré la thématique controversée, l'histoire captivante et les personnages complexes offrent un moment de lecture intrigant. #romance
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aisakalegacy · 4 months ago
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Printemps 1925, Hylewood, Canada
Chère cousine,
Pardonne mes manières frustres, mais il parait que nous avons le même âge, et je trouve cela étrange de m’adresser à toi comme si je parlais à une vieille tante. On est au vingtième siècle, maudit, alors le tutoiement ce sera.
Cela fait un an que je me dis que je dois m’y mettre, mais je me retrouve toujours à repousser. Ne va pas croire que je ne souhaite pas te répondre, mais ne trouves-tu pas qu’il y a quelque chose d’étrange, de romanesque, même, à écrire ses pensées les plus intimes à une personne qui se trouve à des milliers de miles, qu’on a jamais rencontrée, qu’on ne rencontrera jamais ? C’est vertigineux que de se dire qu’on reprend un flambeau porté depuis un siècle. Avant, je pensais que ce genre de correspondance était commune dans toutes les familles. La mienne l’avait toujours fait, alors il me paraissait naturel de me dire que c’était courant de continuer d’écrire à ses petits-cousins issus de germains éloignés au premier degré (oui, j’ai vérifié). Quand j’en ai parlé aux copains du pensionnat, ils m'ont pris pour un cinglé. En même temps, si les habitants de l’île devaient continuer à correspondre avec leur famille éloignée, les lettres n’iraient pas bien loin, il suffirait de traverser la rue et le facteur se retrouverait au chômage.
Moi aussi, j’ai un surnom hideux que ma mère n’aura pas manqué de communiquer à ta mère, mais je te serai grée de ne pas l’utiliser, puisque mes parents s’évertuent à m’appeler « Lulu » et que tu ne manqueras pas de compatir à mon dépit. Au moins, le tien - de surnom - a un peu de panache.
Je ne sais pas quel crédit apporter à ces histoires de fantômes, mais si j’étais toi, je n’en ferais pas trop de cas. Les personnes âgées voient toutes sortes de choses, elles mélangent le passé et le présent dans leur tête après un certain âge, comme si leur mémoire arrivait à saturation devant une chronologie trop longue. C’est ce qui arrive à l’oncle Joseph, qui approche les cent ans et qui est complètement tanné du cerveau depuis quelques années. Il ne se souvient plus des noms et il confond les gens avec des personnes qu’il a connu il y a trente ans, il radote dans ses prêches, tous ses diocésains le supplient de partir à la retraite, mais il n’en démords pas, il reste accroché à son évêché comme une moule à son rocher.
Au revoir, chère cousine Noé – je voudrais pouvoir dire à bientôt mais je préfère ne rien promettre. Excuse le décousu de cette lettre vingt fois interrompue par mes trop nombreux frères et sœurs - Marie a dix-sept ans aujourd'hui et est très excitée par son chapeau, ses parfums – Nuit de Noël de Caron, elle tient à ce que je te le précise puisqu’il parait que je n’y connais rien et que je ne l’apprécie pas à sa juste valeur avec mon nez grossier – cadeaux choisis par elle-même… Je réalise bien que je n’ai pas répondu à tout ce que tu me demandes dans ta longue lettre, mais je me ferai pardonner la prochaine fois.
J'ai mis tant de temps à répondre, tu dois être mariée à l'heure qu'il est. Toutes mes félicitations. Petites et grands t’envoient bien des amitiés. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Eugénie LeBris : Dépêche-toi de retrouver ton chandail. L’oncle Joseph va être furieux s’il voit que tu ne portes pas ses cadeaux… Dolorès LeBris : Mais je ne porte pas ses cadeaux… Ils sont trop moches ! Eugénie LeBris : Oui, mais il n’a pas besoin de le savoir !
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mister-snake · 5 months ago
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En ce moment même, il n'est même pas aux soins palliatifs mais plutôt aux soins intensifs. Son cœur fonctionnait à 50% à son arrivée à l'hôpital précédent. Ils l'ont transféré dans un autre hôpital mieux équipé pour le prendre en charge. Maintenant son cœur est à 15%. Ils devaient remplacer deux valves dans son cœur. Ils l'ont opéré pour une seule afin d'éviter que ce soit trop exigeant pour son corps. Après l'opération, il y a eu une hémorragie interne et ils ont dû le réouvrir pour s'en occuper. Aussi son rein a lâché alors il a eu besoin de dialyse. Son corps est également en manque de calcium. Ses jambes sont gonflées après son opération pour ses genoux qu'il a dû faire il y a quelques semaines puisque ses os étaient directement en contact depuis des années. Il souffrait atrocement au début, alors ils ont dû le droguer à fond pour atténuer sa douleur. Maintenant il est à peine conscient et a à peine assez de force pour bouger. Il a réussi à ouvrir les yeux une fois et à serrer la main de sa femme lorsqu'elle était à ses côtés une autre fois. Il a perdu tellement de poids. Il est livide et branché à des tonnes de fils, la salle est remplie de machines. L'infirmière est obligée de vérifier son état toutes les 5 minutes. Il ne veut même pas qu'on le sache. Encore moins qu'on vienne le voir. Je ne sais pas s'il a honte de son état ou s'il cherche à nous protéger. Mais je l'aime et j'aimerais qu'il sache qu'on pense à lui si fort.
C'est un bon gars, le genre d'homme qui a un peu de difficulté à montrer ses émotions, mais qui te montre de toutes les façons possibles que t'es important pour lui à travers ses actions et toutes ses petites attentions. C'était un pompier avant qu'il prenne sa "retraite" en devenant déneigeur. Je crois qu'il n'a jamais pu arrêter de travailler, de se garder occupé, d'offrir ses services aux gens parce que c'est ce qui donnait un sens à ses yeux. Il faisait pousser tous les fruits et légumes imaginables dans son jardin, il trouvait toujours des choses �� réparer, il avait toujours deux à trois chiens et chats dont il prenait soin par lui-même. Quand j'étais petite, même s'il était toujours occupé par son travail, il trouvait le temps de me faire faire des tours de tracteur, de m'emmener skier au cimetière l'hiver, de jouer aux legos avec moi. À chaque fois que j'allais là-bas, il achetait tous les aliments que j'adore et à chaque matin, il se levait vers 4 heures du matin pour sa journée de travail ou par habitude. Et je me souviens qu'à chaque fois que je restais dormir là-bas, je me levais tôt aussi pour être avec lui le matin. Dès que j'entendais des pas ou que je percevais une lumière tamisée, je m'extirpais hors du sommeil. À chaque fois, il me préparait deux toasts aux raisins beurrées, recouvertes de sirop et coupées en quatre avec un verre de lait. On déjeunait ensemble, puis avant de partir travailler, il préparait du café filtre pour qu'il soit prêt pour sa femme lorsqu'elle se réveillerait. J'adorais la façon dont il fredonnait constamment une mélodie. Tous ses habits étaient de la même couleur, un bleu foncé, et je ne l'ai jamais vu porter quoi que ce soit d'autre en 21 ans. À mes yeux, tout de lui était caractéristique de lui seul, c'était mon grand-père même si je l'ai toujours appelé par son prénom étant donné que toute la famille le faisait. L'année passée, dans une lettre pour Noël, je lui ai écrit que j'adorais passer du temps avec lui, je l'ai appelé grand-papa et je lui ai écrit que je l'aime. C'est des mots que je n'ai jamais vraiment pu lui dire à voix haute, mais j'aurais tellement aimé que ce soit suffisamment naturel pour en être capable. J'ai plus tard appris qu'il a relu ma lettre plusieurs fois et qu'il a tellement été touché qu'il a versé des larmes. Je suis si heureuse d'avoir pu lui communiquer cela avant qu'il se retrouve dans son état actuel. Il ne mérite tellement pas tout ce qu'il a dû traverser. La première femme qu'il a mariée est morte d'un cancer. Son fils est mort aussi lorsque j'étais jeune. Et à chaque année, il dépose une douzaine de fleurs sur les tombes de sa mère, sa première femme et son fils. Leurs fleurs préférées, des roses pour sa femme et des fleurs jeunes pour son fils. Les gens qu'il aime gardent une place dans son cœur, dans sa vie et c'est important pour lui, il continue de penser à eux, de les aimer. C'est quelqu'un de fidèle à ses principes, c'est quelqu'un de bien et je l'aime si fort. J'espère qu'il va s'en sortir ou alors qu'il ne souffrira pas trop et partira en paix. J'espère qu'il sait que je l'aime et que je pense à lui.
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buxberg · 11 months ago
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Brad Pitt et Jennifer Aniston se sont rencontrés sur le tournage de la série télévisée Friends
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À l'été 2000, les amoureux se sont officiellement mariés.  L'heureux mari a partagé dans de nombreuses interviews que Jen était la femme de ses rêves.  Le couple a acheté une maison à Beverly Hills et rêvait d'avoir un enfant, mais en 2005, le couple s'est séparé.
D'ailleurs, fin 2019, les fans ont commencé à parler d'éventuelles retrouvailles de Pitt avec son ex-femme Jennifer Aniston.  La rumeur selon laquelle ils étaient de nouveau ensemble a commencé après avoir assisté ensemble à une fête de Noël.  Plus tard, les célébrités se sont réunies à plusieurs reprises pour des cérémonies, où elles se sont tenues la main et même se sont embrassées, mais il n'y a pas eu de reprise publique des relations.
Même avant le divorce, l'acteur a entamé une relation avec la principale beauté d'Hollywood, l'actrice Angelina Jolie, qui était sa partenaire dans le célèbre film "M. et Mme Smith".  Les journalistes ont mis fin à la relation de Brad avec Jennifer en publiant des photos communes de l'acteur et de sa nouvelle passion alors qu'ils se détendaient sur la plage.
Les propres enfants de Brad Pitt et Angelina ont commencé à naître en 2006 - une fille, Shiloh Nouvel, et en juillet 2008, des jumeaux, une fille Vivienne Marcheline et un garçon Knox Leon.  De plus, Brad Pitt est devenu le père de tous ses enfants adoptifs - Jolie Maddox Sivan, Pax Thien et Zahara Marley.  Le 23 août 2014, Angelina Jolie et Brad Pitt ont officiellement enregistré leur mariage.
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christophe76460 · 1 year ago
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///𝗠𝗼𝗻 𝗺𝗮𝗿𝗶, 𝗹'𝗮𝘀𝘀𝗮𝘀𝘀𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗽𝗲̀𝗿𝗲 !😭💔
Mon nom est Urielle, je suis mariée et mère des jumeaux. J'ai grandi dans une famille un peu aisée et stable, car mon père était banquier. Je n'avais que 14 ans lorsqu'un soir de la veille de fête de Noël, un samedi soir, nous étions à la maison, ma mère, mon petit frère, moi ainsi que la servante. Et aux alentours de 19 heures, on a attendu la porte sonné. C'est mon père qui revenait du boulot. La servante est allée ouvrir. Bizarrement, tout est devenu étrange ce soir-là parce que mon père rentrait accompagné des braqueurs. Ils avaient tous les visages couverts de masque. Il nous ont tous attaché au salon et sont montés dans la chambre de papa pour redescendre quelques temps avec tout l'argent. Mais, avant de partir, l'un d'entre eux a tourné le regard vers moi et m'a demandé de me lever, il m'a détaché les mains et m'a fait une proposition : seule de coucher avec moi ou de tuer mon père. J'ai pleuré et j'ai supplié cet homme de ne pas faire ça, mon père lui a aussi demandé pardon, mais il a refusé notre pardon. Alors mon père a refusé catégoriquement et a dit qu'il était prêt à mourir pour l'honneur de sa fille, car il en avait assez ! Je ne voulais pas perdre mon papa chéri, car j'étais encore une petite fille. J'ai dû accepter l'offre du braqueur, il m'a violé. ����
Et quand il a fini, il y avait un deuxième qui voulait aussi me violer à son tour, mais, cette fois-ci mon père s'est opposé catégoriquement, il a attrapé ce dernier, c'est ainsi que cet homme, qui m'a violé a tiré sur mon père. J'étais la seule à être détachée, j'ai dû courir vers mon père pour lui rattraper, il saignait beaucoup. Ils sont partis et nous ont laissées là. Je ne savais quoi faire ! On pleurait tous et on criait afin que les gens nous viennent en aide. C'était la panique totale. Et avant même d'arriver à l'hôpital mon père est mort. Il est mort dans mes bras !!! 💔
Maman n'a pas pu supporter ce choc, quelques jours après, elle a fait une crise et elle morte sur le champ.😥 Mon petit frère et moi, on s'est retrouvé chez la petite sœur de maman, elle n'avait pas des moyens. Quelques mois après, mon petit frère est tombé malade, il souffrait d'anémie et de palu, on n'avait pas d'argent pour lui acheter des médicaments, lui aussi il a rendu l'âme. Je suis resté seule au monde. Je me souviens que mon petit frère est mort pour 12.000 francs seulement que mon père pouvait facilement payer s'il était vivant. Aujourd'hui, je demande à Dieu pour a-t-il permis que j'épouse l'assassin de mon père ? Eric a tué toute ma famille. Si au moins je l'avais su très tôt.💔
☝️𝑷𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔
Ce fût un soir lors d'un moment de divertissement en couple, en jouant au jeu "d'action ou vérité" qu'Éric le mari d'Aurielle s'est effectivement rendu compte après plusieurs années qu'il était l'assassin du père biologique de celle qui est aujourd'hui sa femme. Le passé nous rattrape parfois de manière inattendue. Éric ayant choisi l'option "vérité" pendant le jeu, Aurielle était obligé de lui dire une vérité qu'elle ne lui avait jamais dite. Vous connaissez la règle du jeu. C'est alors qu'elle va relater clairement à son mari la réalité et les circonstances dramatiques autour de la mort de son père. Bouleversé par la triste l'histoire, le jeu se transformera à un cauchemar pour Éric l'ancien cambrioleur qui ne pouvait plus cacher à sa femme son ancienne vie dans le monde et se décida en fin de sortir toute la vérité en disant :
🤦‍♂️bébé, j'ai eu un passé très sombre. Il y a de cela quelques années en arrière, j'ai perdu mon père dans un accident de circulation et l'héritage qu'a laissé mon père a été partagé par ses frères. Mes frères et moi n'avons rien eu, c'est ainsi que je me suis retrouvé dans la rue. J'avais encire 10 ans et je me débrouillais dans la vie. C'est comme ça que dans la rue j'ai fait la connaissance d'un ami qui avait une situation un peu plus stable que moi. C'est grâce à lui que j'ai intégré un groupe des vendeurs de drogue pour m'en sortir du galère. Mais l'homme n'était jamais satisfait, j'ai décidé de passer une vitesse supérieure pour gagner plus d'argent : Le braquage ! On a braqué beaucoup et on a fait beaucoup du mal que je ne peux me permettre de te dire. Un samedi on a braqué un monsieur qui rentrait du boulot, nous sommes entrés chez lui. Ce soir là nous avons eu la somme de deux million. Aulieu de s'arrêter là j'ai eu à violer la fille du monsieur... c'est moi qui a tué ton père ! c'est moi qui t'as violé ce soir là. Pardonne moi s'il te plaît car, je n'étais pas encore converti. C'est juste quelques temps après cet événement là que j'ai rencontré un ancien brigand qui m'a parlé de Dieu. Ces paroles m'ont touchée et j'ai décidé d'abandonner cette vie, je l'ai suivi dans son église et c'est là que j'ai fait ta connaissance jusqu'à ce que nous nous sommes mariés. Je ne suis plus la même personne ! j'ai déjà changé tu peut le constater depuis qu'on est ensemble Cherie. Pardonne moi.
☝️𝑸𝒖𝒆 𝒇𝒆𝒓𝒊𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒅'𝑨𝒖𝒓𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒕𝒆́ 𝒖𝒏𝒆 𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒗𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊 𝒒𝒖𝒊 𝒇𝒖𝒕 𝒍'𝒂𝒔𝒔𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒆̀𝒓𝒆 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒋𝒂̀ 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒆́𝒔 𝒆𝒕 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒆𝒛 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 ? 𝑺𝒂𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝑺𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒏 𝒄𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔-𝒍𝒂̀. 𝑨̀ 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒗𝒊𝒆𝒓 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒔 𝒂𝒎𝒊𝒔.
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beatlesonline-blog · 2 years ago
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helyiios · 3 years ago
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Top 5 des rôle de LA
oh putain oh putain bouge pas ok donc c’est une liste non exhaustive et c’est pas en mode 1 = mon pref, c’est que la liste à mes rôles pref de lui tt court.
ok.
1) jean marie olmeta (on omettra le prénom pas dingue) dans la loi selon bartoli parce que littéralement c’est une puce. en gros c’est un policier à la retraite que bartoli vient chercher pour l’aider à résoudre une enquête, c’est vraiment juste un loser bien habillé. et pour tout t’avouer, son amitié avec bartoli est tellement chelou, le mec (olmeta) le mate (je te jure y a pas d’autres façons d’appeler ça) de façon éhontée constamment ??? je comprends rien à cet homme il est pas marié, on parle pas d’une supposée femme, il a un mur avec que des photos de bartoli pck il veut ABSOLUMENT le sauver d’un stalker, fin il pue l’homosexuel c’est fabuleux. il est fabuleux.
voici une photo pour mieux illustrer mes propos. un amour vraiment 12/10.
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2) simon keller, dans meurtres à toulouse. picture this. un homme. dont la femme est morte. il est persuadé que c’est de sa faute à lui. il est policier. il voit sa collègue mais a un blocage émotionnel et elle est la personne la plus compréhensive à ce sujet. la nouvelle recrue est une jeune fille bourrée d’énergie et de joie de vivre DU NOM DE SA FEMME DÉCÉDÉE. il a un problème au cœur et va en mourir s’il ne se ménage pas. il fait exprès de ne pas se ménager parce qu’il veut crever. c’est exact, l’homme est suicidaire. et il s’appelle simon. littéralement je demande rien de plus. et pourtant j’ai plus. et oui, il chante. il fait un demi-malaise dramatique. il est une father figure à la recrue. ma vie pour lui. je l’ai reconnu à sa main à la 0.02s du téléfilm.
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3) yvon dans un village presque parfait. ?????son rôle ????son meilleur rôle. yvon je t’explique c’est la définition de takes no shit, gives no fucks and cares so, so much. lui et son pote (didier bourdon) cuddle dans le lit à côté d’sa femme parce qu’il est comme ça yvon, parce qu’il a pas de masculinité toxique. il va aider ce même pote en allant faire de la plongée pour mettre un poisson au bout d’la cane à pêche de laurent deutsch. il joue au cricket avec podalydès et il le prend dans ses bras de joie on a l’impression que denis pèse 0.4g. il est gentil. il fait passer son village et ses amis avant tout. il porte des tee-shirts johnny halliday immondes. le chasseur de mon cœur. je tuerai pour lui. ma professeure d’italien pense que lui et moi avons le même prénom. mon loulou. envie de lui faire un bisou sur les cheveux. d'être une enveloppe rouge.
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4) jean-hughes de wan dans le vagabon de la baie de somme. tu prends tout ce que j’ai dit sur yvon et tu l’inverses. de wan c’est qu’un con, mais putain de merde qu’il est beau. y a une policière son rôle c’est littéralement de faire des love eyes vers lui et je comprends tout à fait. un de ses premiers rôles que j’ai vu de lui où il joue un antagoniste brutal et violent et pas juste pathétique. à un moment il est passé de doucereux et charmant à hurler de rage et j’ai jamais pu récupérer. en plus j’ai aimé le film. enfin non j’ai aimé le voir à l’écran. et sa storyline. rien suivi du reste. il est cocky, il pense être mieux que tout le monde (il l’est) et j’ai des sentiments amoureux pour lui.
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5) françois dans le muguet de noël aka la seule pièce que j’ai vu avec lui et qui m’a effectivement convaincu que le voir sur les planches me rappelle à quel point il est TALENTUEUX et ça me rend dingue. il est fleuriste. ma puce. le pauvre chaton il est tout le temps à ça de pleurer parce qu’il est sûr et certain que sa fille se tape son patron (son patron à lui.) je cite une de ses répliques les plus DRÔLES : “non mais comprenez, y a une différence de…” “statut” “oui—non, non bah non, toujours pas.” il me fait trop rire. il a tellement haussé le ton je me suis demandé combien de strepsil il allait devoir consommer après sa représentation. il a fait des verrines de choucroute froide parce qu’il a “paniqué.” son meilleur ami dort chez lui et c’est le mec de scène de ménage et il est trop drôle. il joue trop bien les darons. LA je veux dire. à un moment il est comparé à un lion. un jour on donnera à cet homme un rôle où sa situation maritale est stable. (casper does that) françois il a passé l’entièreté de la pièce en pls.
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je me permets juste de…oui att…
6) leodagan de carmelide dans kaamelott, aka littéralement l’homme de ma vie, le blueprint de ce que j’entends quand je dis “mon type de mec,” je pense que j’ai même pas BESOIN de spécifier à quel point j’suis head over heels pour cet homme. j’ai 494 posts tagués leodagan et c’est sans compter les 273 fankaam où il est pas tagué. c’est même pas mon blorbo c’est plus, ce mec est pas bien dans sa tête y a rien qui va chez lui mais je le laisserais sûrement m’enclumer la tête dans un mur porteur. j’peux t’écrire une dissert sur lui mais quiconque me suit sait sûrement ce que je pense de ce personnage. littéralement dingue de lui. j’ai trop de photos de sa bouille mais j’ai choisi elle parce qu’il est trop mignon. épouse-moi
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sofya-fanfics · 3 years ago
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Espoir
Voici un texte que j’avais écrit pour le 31 Days of Ficmas 2018. J’espère que ça vous plaira.
Disclaimer : Doctor Who est une série de la BBC.
Eleven x Rose
Rose régla le canon dimensionnel. Tout était prêt, c'était sa chance de retourner dans son univers. Cela faisait des siècles, trois plus exactement que Rose travaillait sur le canon pour ne pas qu'il détruise l'univers. Il y a bien longtemps, le Docteur avait laissé Rose sur Bad Wolf Bay avec son clone, John. Même si au début, la situation lui semblait compliquée, Rose était vite tombée amoureuse de John. Ils s'étaient mariés et avaient passé une vie ensemble. Mais il leur avait fallu que peu de temps pour comprendre que Rose ne vieillissait pas.
« C'est à cause de Bad Wolf, avait dit John. »
Une infime partie était toujours présente en elle, ce qui faisait que Rose n'était plus totalement humaine. Ses parents, son frère et John étaient décédés depuis longtemps. En trois siècles, elle avait voyagé, rencontré différentes personnes, mais il était temps pour elle de rentrer et de revoir le Docteur. Elle ne perdait pas espoir et savait qu'un jour, ils se retrouveraient.
Rose prit une profonde inspiration et actionna le canon. En à peine quelques secondes, elle se retrouva dans une ville enneigée. Elle reconnut tout de suite Londres du vingt-et-unième siècle. Et d'après les lumières et les décorations, elle était en pleine période de Noël. Elle parcourut les rues qu'elle connaissait par cœur. C'était comme si elle n'était jamais partie. Elle pouvait ressentir la présence du TARDIS qui la conduisait jusqu'à lui. Sûrement à cause de Bad Wolf, Rose partageait maintenant un lien avec le vaisseau. La présence du TARDIS était de plus en plus forte et Rose savait qu'elle n'était plus très loin. Au bout d'un moment, elle trouva la cabine bleue, cachée dans une ruelle à l’abri des regards. Elle courut jusqu'au TARDIS et posa sa main sur la porte. Elle pouvait sentir les vibrations du vaisseau qui lui disait qu'il était heureux de la revoir. Rose sourit. Sans plus attendre, elle prit la clé qu'elle avait toujours gardé sur elle et ouvrit la porte. Une fois à l'intérieur, elle vit un homme qui lui tournait le dos. Il était actionné à marmonner quelque chose d’incompréhensible et à appuyer sur tous les boutons. C'était le Docteur. Il s'est régénéré, pensa Rose. Il ne ressemblait plus à l'homme qu'elle avait connu, mais ça n'avait pas d'importance. Il était toujours le Docteur. Rose s'avança un peu et put comprendre ce qu'il disait.
« Non, ce n'est pas possible, dit-il en regardant sur l'écran. Il doit y avoir une erreur, elle ne peut pas être là. -Docteur. »
Le Docteur se figea quelques secondes avant de se tourner vers elle. Rose découvrit son nouveau visage. Il n'avait pas encore trente ans, les cheveux châtain, les yeux verts et un grand menton. Il portait une veste en tweed, un pantalon trop court pour lui et un nœud papillon. Le Docteur écarquilla les yeux, se demandant si elle était bien là ou s'il s'agissait d'une hallucination. Il s'avança vers elle et lui prit délicatement la main pour être sûr qu'elle était bien réelle.
« Rose, dit-il. -Je suis rentrée. »
Un immense sourire se dessina sur les lèvres du Docteur. Il la prit dans ses bras, refusant de la lâcher, de peur qu'elle ne disparaisse à nouveau. Pour la première fois depuis longtemps, tous deux étaient vraiment heureux. Rose n'avait jamais perdu espoir. C'était cet espoir qui l'avait fait avancer en sachant qu'un jour le Docteur et elle seraient de nouveau ensemble.
Fin
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skizzmalo · 3 years ago
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Absurdité-e-s
  Les premiers jours de cette enquête avaient été terribles à vivre pour l’inspecteur Pankol.
  Terribles.
  Des collègues attifés comme des zazous, qui l’attendaient sur les lieux de la scène de crime des sucettes à la bouche, même pas un seul fumeur dans le tas !
  Il l’avait la preuve, il l’avait : en choeur ils lui avaient répondu quand il leur avait demandé comment que ça se faisait qu’ils fumaient pas, au moins la pipe : “ ça fait tousser !”
    N’importe quoi, mais alors whaou !
    Bon c’était son premier jour à la brigade antigang, il allait pas non plus dès le départ commencer à se mettre à faire le chef et les forcer à au moins chiquer, non, il savait se tenir le Pankol.
    Mais c’était quand même le genre de type à qui on, l’a fait pas… Des yeux dans le dos et un moral à toute épreuve, voilà le genre d’article qu’il avait en magasin le bestiau… il avait pas fait l’Indo, ni l’Algérie, mais en vrai il aurait bien voulu.
    Problème il était pas né à l’époque.
    Certains auraient trouvé ça complexe de quand même vouloir y aller, mais pas Pankol. Dès qu’il avait eu dix-huit ans, il avait pris l’avion tout seul comme un grand et s’était rendu à Oran pour faire comprendre aux autochtones que ça allait pas le faire tout ce cirque avec le FLN. Mais alors pas du tout ! Lui il se voyait comme un citoyen de l’Empire Français depuis qu’il était né, et pas comme un citoyen français. Ce genre de statut c’était pas assez bien pour Pankol.
    Bon à Oran, ça c’était pas super bien passé, et ce, dès sa descente d’avion. Parce qu’il avait direct sauté à la gorge d’un militaire local qu’était en faction au moment des faits. Un deuxième classe, mais quand même... Il avait réalisé cette contre-attaque de l’armée française à l’arrache, un peu à la manière de John Rambo. Mimant pour l’occasion le jeu d’acteur de Sylvester Stallone dans sa grande scène de l’attaque de sanglier au cours du film Rambo 1 quand il est dans les Appalaches et qu’il est poursuivi par un shérif qui veut à tout prix qu’il se douche au jet d’eau froide.
    Mais cette histoire de jet d’eau et de sanglier, et ben les tondus oranais, ils la connaissaient pas et je crois même que ça aurait rien changer qu’ils fassent le rapprochement. De fait, il avait pris six mois de taule au bled le Pankol, qu’ont été vite fait transformés en quatre semaines en asile d’aliénés, puis en trois jours, parce qu’il s’était découvert une passion pour les relations homosexuelles lors de son séjour en ces lieux propices aux expérimentations de toute sorte.  Et le ministre algérien de l’Intérieur de l’époque, il a voulu préserver la morale des taulards et des dingos de là-bas.
     C’est un excité de la quéquette dans le privé, le Pankol pas un petit joueur de domino du dimanche.
    Encore que dès fois ça arrive que les joueurs de domino du dimanche jouent aussi en semaine, quand la salle des fêtes est prise pour une soirée Bingo, par exemple.
    Toujours est-il qu’au final, on pourra dire c’qu’on veut, mais il l’a quand même fait sa guerre d’Algérie perso, le Pankol. Mais il était pas encore inspecteur à ce moment-là de sa vie, et comme il l’est maintenant, là, en direct live où c’est que je vous parle, et ben on va causer de ça. C’est une enquête de police que je relate, pas les souvenirs de Jérémy Pankol, avec ma pipe au coin du feu. D’une parce que j’ai pas de pipe sous la main (ou si peu...) de deux parce que j’ai pas de coin du feu à disposition dans l’immédiat. Mon horoscope dit que ça va pas tarder, moi j’ai des doutes quand même. J’en veux pour preuve qu’hier il m’a dit que j’allais avoir mal au dos, et mes lombaires ça va merci ! Quel connard cet horoscope, pire que la météo !
    Mais de tout ça Pankol, pour ne pas le citer, il en avait rien à carrer. D’ailleurs, je doute qu’il lise cette histoire un jour, car à part les SAS de Gérard de Villiers (repose en paix Gégé), il aime pas pas beaucoup la littérature où c’est qu’y a pas de blondasse à gros néné en couverture. Alors vous allez me dire que tout à l’heure j’ai parlé du fait qu’il aimait bien la saucisse, le Jéjé ( pas de Villiers, l’autre), mais tous les goûts sont dans la nature, mesdames messieurs… Je m’étonne par là même que vous n’y ayez pas réfléchi avant d’ouvrir vos grands becs pour direct me reprocher d’une supposée faute de frappe que j’aurais commise à l’endroit de ma cohérence romanesque. Et bien, désolé de vous décevoir, mais ma cohérence romanesque va bien, elle est allée au cimetière à pied ce matin comme Jean-Paul Belmondo … (Ah merde, trop tôt ?)
    Bon...  
    L’enquête piétinait c’est le moins que l’on puisse dire, parce que bon le Pankol, il avait dit négatif à propos des petits chaussons en toile que les agents de la police scientifique avaient voulu lui passer aux paturons. Faut dire qu’il était équipé de bien belles Méphisto l’inspecteur, et il avait argumenté qu’il était pas question qu’on dégrade son allure de vieux de la vieille avec gabardine et borsalino, en lui collant des chaussons en mousse pour pissouses. Négatif !
  Si bien qu’au moment où je vous parle, il piétinait comme l’enquête à l’orée de la scène de crime en canardant parfois les pigeons du coin avec son Uzi trafiqué, qu’on lui avait d’ailleurs fait la remarque que c’était pas très réglementaire comme arme de poing... et puis qu’en plus dès fois ses balles ricochaient sur les passants et les badauds, voire même sur les gens… Bon les badauds, vous me direz, y’en a tellement, mais les gens quand même, faut pas charrier... ça donne pas une bonne image de la police nationale ce genre de comportement ! Peu ou prou c’est d’ailleurs ce que lui avait révélé un de ses collègues, mais Pankol en avait rien à secouer de ce que ce collègue pouvait bien avoir à lui dire. D’une parce que c’était pas un, mais unE collègue et de deux, elle avait une alliance au doigt, et donc ça voulait dire qu’elle était mariée. C’est un inspecteur que je vous dis, Pankol, il sait additionner les infos et en sortir une logique pile-poil, qui colle avec la réalité factuelle. Et son dédain pour sa collègue, vous me direz, qu’est-ce que ça a voir avec ? Eh ben tout… Pankol c’est un mec respectueux des institutions, quelles qu’elles soient. Alors il allait pas pouvoir lui montrer sa saucisse à sa collègue, même pas à noël ! donc vous pensez bien que son avis sur son attitude, elle pouvait se le mettre où elle voulait.
    Enfin, ses autres collègues équipés normalement au niveau de l’entrejambe finirent par le rejoindre pour lui expliquer dans le détail ce qu’il avait pas pu inspecter par lui-même, rapport aux chaussons pour pisseuse qu’il avait pas voulu enfiler.
     Il en crut pas ses oreilles, le Pankol !
     Ni moi non plus d’ailleurs !
     Tout ce tralala parce qu’un clodo avait tartiné un clandé à coup de barre à mine !
     Pankol en revint pas de tant d’absurdités…
     Ni moi non plus, d’ailleurs.
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joaniepencil · 3 years ago
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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’échappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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ladyniniane · 4 years ago
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Tag fêtes et célébrations
J’ai été taguée par @haweke pour écrire sur le rapport de mes personnages aux fêtes et célébrations familiales. Merci beaucoup ;D
En guise d’avant-propos, il faut savoir que rares sont mes personnages à posséder une vaste famille. Beaucoup sont orphelins d’au moins un parent. C’est sans doute très cliché, je l’avoue, mais le deuil est un thème que j’aime traiter et cela me permet également de ne pas avoir trop de personnages à gérer. Avoir un protagoniste orphelin permet aussi de susciter le mystère sur ses origines. Il parait également que j’ai tendance à provoquer une hécatombe chez les pères de mes personnages mais vraiment je vois pas de quoi mes amis parlent.
J’ai bien entendu des personnages qui ont leurs deux parents, mais je ne me suis pas encore concentrée sur eux. Fort heureusement, je pense que l’on peut entendre la famille au sens plus large et comprendre aussi la famille de coeur.
J’ai donc choisi ma chère Sighild pour ce tag. Il faut savoir que j’adore la période de Noël malgré son esprit mercantile. Dès le 1er décembre, j’écoute des chants de Noël en boucle. Sighild est un personnage que j’ai crée pour préserver un peu cet esprit. En même temps, son cadre de vie a une esthétique qui s’y prête tout à fait : elle vit dans un pays enneigé en hiver, elle se rend dans la forêt pour nourrir les oiseaux etc.
Je vais donc me concentrer sur son rapport aux fêtes de fin d’années : la fête du solstice d’hiver (qui remplace Noël) et le Nouvel An. Ces fêtes marquent le passage des jours sombres à la lumière, elles sont donc pour apporter du réconfort en cette froide saison. C’est l’occasion pour les gens de danser autour de feux de joie, de se retrouver avec leurs proches et également d’échanger des cadeaux/des bénédictions
Passé
Avant le début de mon roman. Sighild a encore son père et sa grand-mère. La fête est pour elle un moment joyeux. Son père l’emmène chercher des branches en forêt pour décorer la maison. Pendant qu’il est absent, elle réalise les ornements et le prépare le repas avec sa grand-mère. C’est ensuite le moment de faire une bataille de boules de neige avec ses camarades. Le soir, elle met son plus beau châle. Elle aime entendre la musique et les lumières dans l’obscurité presque palpable la fascinent. 
Au soir de la nouvelle année, les cloches emplissent l’air étoilé. Le lendemain matin, d’anciens compagnons d’armes de sa grand-mère viennent à la maison pour présenter leurs bénédictions. Il y a parmi eux des vétérans ou des gens qui ont bénéficié de l’apprentissage de Skadi pendant ses dernières années de service. L’atmosphère se remplit de rires et de plaisanteries. L’on évoque des souvenirs du temps ancien. Sighild se fait discrète, elle regarde sa grand-mère trôner comme une reine au milieu de cette assemblée et se régale des histoires contées. 
Présent
Sighild a dix-neuf ans, elle a connu l’épreuve de la solitude et du deuil. Les fêtes éveillent en elle une nostalgie douloureuse, un goût de cendres. Elle pense à l’insouciance de son enfance, le silence dans sa maisons lui rappelle les disparus. 
Pourtant, elle a eu la chance de trouver une nouvelle famille en la présence de ses compagnons d’armes. Les dernières semaines ont été dures, la fête du solstice est ainsi un moyen pour elle d’oublier tous ses soucis pour un temps. Elle y retrouve ses amis avec bonheur, rit et danse. Et qu’importe si elle ne maîtrise pas les pas, elle se rend compte que le simple fait de rejoindre la ronde la libère. Qu’importe la maîtrise des gestes ! 
C’est aussi l’occasion de porter une belle tenue. Sa robe rouge étincelle dans le noir comme un soleil. L’aspect du vêtement la ravit. 
Si elle doit recevoir, elle accueille ses hôtes avec un bon repas accompagné de biscuits, afin de réchauffer le coeur. Et bien sûr, sa maison est toujours décorée comme au temps jadis. 
Futur
Sighild n’est plus seule. Non seulement ses amis sont toujours avec elle pour participer aux célébrations, mais elle est désormais mariée. Elle n’a peut-être pas toujours beaucoup de temps pour célébrer, notamment à cause de ses obligations militaires, mais elle tient quand même à honorer le rendez-vous. 
Elle attend la venue de sa belle-mère. Sighild s’entend très bien avec cette dernière et l’appelle d’ailleurs “mère”. Elles échangeront des salutations et prendront place près du foyer. Sighild lui présentera des douceurs et Almeda lui offrira en échange un cadeau : un livre de poésies, un objet exotique ou curieux. 
Et ainsi passeront les fêtes de fin d’année.
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jesuisindestructible · 4 years ago
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Témoignage - J’ai été violée par mon frère
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Je ne passerai pas par quatre chemins : j’ai été violée par mon frère. Mon frère, celui qui porte le même nom de famille que moi. Aucun doute possible dans mon esprit et dans le vôtre, en aucun cas, je n’ai pu être consentante. Nous avons ici un cas typique où il n’y a aucune zone floue sur le sujet. Un viol « en bonne et due forme », si vous me permettez l’expression.
Aujourd’hui, j’écris pour joindre ma voix au mouvement de dénonciation. J’entends beaucoup de gens se plaindre des dénonciations anonymes. Ces gens invitent les dénonciatrices à «ne pas laver leur linge sale en public » et à « utiliser les voies officielles pour porter plainte ». J’aimerais vous sensibiliser sur la taille que prend la culture du viol dans notre société. C’est seulement dix ans après avoir été agressé par mon frère que j’ai compris qu’il s’agissait d’une agression. En dépression, après une tentative de suicide, j’ai finalement décidé de porter plainte à la police. La déposition a très bien été reçue, j’ai été entendue et crue. J’en remercie d’ailleurs le service de police et le service des enquêtes. Là où l’histoire se corse, c’est dans le cercle familial et amical. Pour commencer, ma mère m’a supplié à maintes reprises de retirer ma plainte à la police. Affirmant qu’elle me croyait, elle voulait tout de même que je sache qu’il ne valait pas la peine que je brise la vie de mon frère, que ça ne réparerait pas la mienne. Ensuite, les amis que j’avais en commun avec mon frère ont cessé de me voir. Plusieurs m’ont avoué trouver la situation difficile et ont finalement choisi de prendre des distances avec moi. Mon père a, quant à lui, fait un souper de Noël chez lui et nous a invité mon frère et moi, malgré que le processus judiciaire ait été enclenché. Je lui ai mentionné qu’il m’était mentalement et physiquement impossible de voir mon frère le temps d’un souper. Mon père m’a affirmé qu’il ne voulait pas avoir à choisir ni avoir à trouver une solution hybride. En ne choisissant pas, il choisissait, puisque mon frère n’a jamais été gêné de sa présence. En ne choisissant pas, il m’excluait. J’ai alors cessé de voir la famille du côté de mon père, puisqu’après m’être retiré de ce souper, mon père a préféré, année après année, m’inviter seul à seul au restaurant pour fêter Noël.   Mon frère a par la suite été reconnu coupable et fait de la prison à domicile. Puis vint l’épluchette familiale du côté de ma mère, où mon oncle a fait la même chose que mon père, et ce, en dépit de l’interdiction de contact que mon frère devait respecter, et en dépit de sa culpabilité. Peut-être aurais-je dû m’y pointer, pour que l’interdiction de contact le force à quitter les lieux? Peut-être, mais je n’en ai jamais eu la force ou le courage. Finalement vint le mariage de mon autre frère. Ce jour était très important pour lui. L’interdiction de contact étant terminée, mon frère et moi pouvions être légalement dans le même environnement. J’étais prête à piler sur mes douleurs internes pour permettre à mon autre frère de vivre son mariage comme il le souhaitait. J’ai fait des démarches de médiation citoyenne pour entrer en contact avec l’agresseur, afin de pouvoir briser la glace avant le mariage, question que ce ne soit pas aux mariés à gérer cette difficile situation. Aucun signe de vie de la part de l’agresseur. Trois mois plus tard sans aucune nouvelle et vidée par l’anxiété, j’ai pris la décision de ne pas assister au mariage. Lorsque je l’ai annoncé aux futurs mariés, mon frère a éclaté en colère. Il m’a alors expliqué que : « toutes les familles ont des chicanes de famille, et on ne manque pas un mariage pour cela».
Ça m’aura pris près d’un an et demi pour cesser d’intérioriser cette phrase et en tirer la conclusion suivante : il ne s’agit pas d’une chicane de famille, mais bien d’un acte criminel. Dans une chicane, deux personnes ont leurs torts. Dans cette situation, je n’ai aucune responsabilité à porter.
La culture du viol, c’est enraciné plus profond que l’on ne le croit. C’est le fait de rendre la victime responsable de son agression, ou des répercussions que celles-ci peuvent avoir sur la vie des autres. C’est le fait de l’isoler des sphères sociales, malgré qu’elle ne soit pas responsable des gestes commis, ni des conséquences qui en découlent. Mon viol est irréfutable et pourtant, bien que je sois passée par les voies officielles, j’en ressors avec le sentiment d’être perdante, d’être brisée, d’avoir perdu tant de choses, tant de gens. Je peine à imaginer la réalité d’une victime qui ne cumule pas assez de preuve pour espérer gagner en cours. Ma mère m’a affirmé que ma plainte ne valait pas la peine, qu’elle briserait la vie de mon frère. Mais… Est-ce réellement moi qui ai brisé sa vie? Ou est-ce plutôt lui qui a brisé la sienne en agressant une personne? Il serait temps que l’on rendre à césar ce qui lui revient de droit. Cessez d’affirmer que les victimes lavent leur linge sale en public et qu’elles brisent la vie des présumés agresseurs. 
Nous sommes furieuses d’apprendre que nos grands-mères, nos mères et nos tantes ont été elles aussi agressées sexuellement. Nous sommes révoltées de comprendre que nous aussi, nous l’avons été, et que nos sœurs et nos amies l’ont également été. Et nous sommes déchaînées lorsque nous comprenons que nos filles et petites filles le seront aussi, si nous continuons de laver notre linge sale en privée, comme les générations avant nous ont eu coutume de le faire, et comme certains de nos proches nous recommandent encore de faire. Votre technique n’a visiblement pas fonctionné, laissez-nous essayer la nôtre. Et si au passage, vous recevez des éclaboussures, sachez que la honte, ça se surmonte. Parlez-en aux survivantes, elles la portent depuis tant d’années, elles seront vous conseiller... Nous ne voulons pas « briser leur vie », ça, ils l’ont fait d’eux-mêmes, comme de grands garçons. Ce que nous voulons, c’est nous protéger entre nous et protéger la prochaine génération de femmes.
- A.Tremblay
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leblogdemarinaetjeanmarie · 4 years ago
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SAMEDI 28 NOVEMBRE 2020 – (Billet 2 / 3)
Nous vous avions déjà parlé de ce livre « Un bonbon sur la langue » de Muriel Gilbert qui avait été offert à JM. Il le lit, à petites doses, au lit… et c’est un vrai régal ! Il lui arrive même de réveiller Marina pour lui citer telle ou telle règle qui lui semble « incroyable », « surprenante »… Mais, aussi « bizarroïdales » soient-elles, elles font tout le charme de notre langue française (tout en plaignant les étrangers qui doivent l’apprendre, ou les Français qui ont parfois beaucoup de mal avec leur orthographe, que les règles d’ailleurs soient simples ou compliquées !).
Si vous ne savez pas quoi offrir pour Noël à quelqu’un de votre entourage qui a des difficultés à ce sujet, c’est le livre rêvé. Quoique… certains pourraient se vexer. Bien réfléchir avant donc.
Une suggestion : pourquoi ne pas l’acheter pour vous-même ? Il est très bien écrit et souvent très drôle… l’auteur ne se prenant pas une seconde au sérieux. Un livre à poser sur sa table de nuit… il parait qu’on mémorise mieux en dormant.
JM a particulièrement apprécié ce passage du livre. Il a pris la peine de vous le mettre en copie ci-dessous. Il est vrai que c’est un amoureux des chats, mais pas que…
____________________________
« L’autre soir j’épluchais des patates en écoutant la radio. Soudain, je saute en l’air, la comédienne qui lisait un roman d’Annie Ernaux venait d’évoquer « le regard de la chatte noire et blanche ». Et alors ? demanderez-vous. Eh bien, c’est très simple : une chatte noire et blanche, ça n’existe pas !
C’est vrai, les couleurs font partie des sacrés blagueuses de la langue française. J’adore cette règle ! Les adjectifs de couleur, comme les autres adjectifs, s’accordent en genre et en nombre : de jolies robes blanches, tout ça avec les « s » réglementaires aux adjectifs. Mais si la couleur est exprimée par un nom commun, employé comme adjectif (émeraude, c’est une pierre ; marron, le fruit du marronnier ; orange celui de l’oranger…), alors il ne s’accorde pas : trois robes de mariée crème, sans « s » à crème, huit bébés labradors chocolat, sans « s » à chocolat.
Les adjectifs composés de plusieurs mots sont eux aussi invariables : la majorette portait des baskets rouge pétard, qui contrastaient avec ses cheveux rose foncé et ses yeux bleu-vert, tout ça sans « s » aux adjectifs.
L’exemple fétiche des correcteurs, allez savoir pourquoi, est celui des ruminants : si, depuis le train qui vous conduit en vacances, vous apercevez dans un pré des vaches noires et blanches, alors c’est que certaines sont entièrement blanches et d’autres entièrement noires. Si les vaches (et c’est pareil évidemment pour les chattes) sont tachées à la fois de noir et de blanc, alors ce sont des vaches (ou des chattes) noir et blanc.
On considère en somme noir et blanc comme un adjectif de couleur composé, au même titre que rose foncé, blond vénitien ou rouge pétard.
C’est pourquoi l’on écrit des escarpins roses mais des escarpins rose foncé, des cheveux blonds mais des cheveux blond vénitien, des nez rouges mais des nez rouge pétard.
Décidément, j’adore cette règle ! Pas vous ? »
(« Un bonbon sur la langue » - Muriel Gilbert – Page 68)
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yourfredericstuff · 4 years ago
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L’AMOUR QUI CESSE ET NE CESSE PAS
« La tête de géants des pins pivote lentement dans la brume, comme le plat relief d’une gravure, d’une litho. Le paysage blanchit déjà. Oh, Pete va être content : la tourterelle a trouvé le nid, elle est là, aux aguets, couvant son petit. Il y a donc toujours un espoir pour la vie…
— Tu rêves ?
— Ian ? Ne me dis pas que tu es déjà debout ?
— Penses-tu, on rentre.
— Tu veux du café ?
— … et toi, qu’est-ce que tu fais debout, à sept heures du matin ?
— Je… je prépare la journée, je suppose !
— Nadège, toujours à anticiper, à prévenir pour les autres ! Je veux bien un café.
L’excitation, la fatigue de la nuit ont tracé deux cercles beiges autour de ses yeux, accusé l’angle des pommettes. Sa peau est très pâle, plus blanche encore que lorsque j’en tombai amoureuse. Je n’ai plus aimé aucun visage pâle après Ian. Peut-être par fidélité à cet amour-là, peut-être parce qu’il y a quelque chose d’adolescent, de trop vert dans ces visages comme préservés de la vie. Il y a encore deux ans, à Berlin, Ian arborait son masque de punk mode : les cheveux rasés, le petit bouc, pratiquant assidûment la muscu et les UV. « Mon » Ian s’était si bien éclipsé que c’est une surprise de le revoir aujourd’hui, blanc, imberbe, ayant laissé repousser ses cheveux… fidèle au lycéen de 1985, jusqu’à la joue bleue du petit matin. 
— Ian, tu as quelqu’un, en ce moment ?
— Non… Si… non, enfin… Toi ?
— Oh ! non…
— Tu ne vois plus jamais Dimitri ?
— Non. Tu sais, Dimitri doit avoir soixante-treize ans ans aujourd’hui…
— Tu l’aimais, ce gars.
— Oui… Il me plaisait, physiquement. J’aimais son odeur. Il avait une odeur très pure, et pourtant il picolait. Une odeur sucrée, douce… J’aimais bien nos moments ensemble, c’était sans lourdeur. Mais tu sais, il était grec, et marié… 
— C’était un type gentil. Marrant aussi. C’est bien que tu l’aies eu. Sans lui tu aurais trouvé le temps long, dans ton île !
— Je ne me suis jamais ennuyée à Hydra. Et ça ne dépendait pas de Dimitri, de personne en fait.
— Oui, enfin… Une île grecque, même si c’est très beau on en a vite fait le tour. Je ne sais pas comment tu as fait pour y rester… six ans, c’est ça ? Et tu n’avais jamais envie de remonter ?
— Non. Je remontais quand j’étais obligée. Et puis l’été, à Noël… Qu’est-ce que tu imaginais ? Que je regardais la mer avec l’idée de m’y noyer ? Bien sûr il n’y a rien à Hydra. Il n’y a rien si tu veux qu’il n’y ait rien… Moi j’avais tout. J’avais Pete. La mer était à nous, la lumière, à nous. Tout… 
Il hoche la tête en signe d’approbation, boit son café à petites gorgées, allume une cigarette. Nous emportons notre tasse sur la piscine où le soleil se lève.
— Mais… tu travaillais à l’époque ? Tu écrivais ?
— Bien sûr, enfin. J’ai écrit mon livre sur Leonard Cohen, tu sais bien.
— …
— Leonard Cohen, l’écrivain… le chanteur !
— Oui oui, je sais… Je me souviens. C’est pour ça que tu étais partie au départ, pour le rencontrer…
— Enfin Ian, atterris ! Non, il ne vivait plus là depuis au moins quinze ans. Mais l’idée, c’était de retrouver les lieux, le cadre de son inspiration… Philippe m’avait fait lire son livre, Beautiful Losers. Il m’avait raconté son histoire avec cette femme, Marianne, qui avait un petit garçon. Leur vie incroyable, si libre et en même temps, si réglée�� Ils économisaient l’eau, ils connaissaient chaque goutte d’eau… Tu m’écoutes ?
— Bien sûr, je t’écoute. Mais quand je suis venu, tu n’écrivais plus sur Cohen, tu travaillais sur ton roman. 
— Oui, le premier. 
— Je me rappelle très bien. Tu te levais tôt déjà, tu t’occupais de la maison le matin, tu faisais la classe à Peter avant le déjeuner… Tu te mettais à ta table à l’heure de sa sieste, tu écrivais pendant deux heures, sans bouger, c’était fascinant. Je n’ai jamais vu une telle facilité. Et tout ça en silence, comme une vraie abeille… Qu’est-ce que je faisais pendant ce temps-là ?— 
Tu dormais, je crois ! Tu faisais la sieste avec Pete. Tu nageais aussi, beaucoup. Tu trouvais ça génial qu’il n’y ait pas de plage, pouvoir te baigner tout seul… 
— Oui, c’est vrai…
— Tu étais tombé amoureux des rochers, tu disais qu’ils étaient la vérité.
— Non ? Ça, j’avais bien oublié !
— Sur le soir on montait au village… 
— Oui, à pied… Ils n’autorisent toujours pas les voitures ?
— Je ne crois pas, non.
— C’était très beau, c’est vrai. Très pacifique. Je n’ai retrouvé ça nulle part.
— Tu ne buvais plus. Sauf l’ouzo de l’apéritif, mais ça… ce n’est pas boire…
— On a bien failli se remettre ensemble…
— On a failli…
Son regard parcourt l’horizon. Je l’accompagne. Par-delà la piscine, ouvert entre les hauts pins parasols, un profond espace s’étend. Une couleur de terre très claire semée de taches vert amande. À l’ouest, tout au bord du paysage, minuscule, la serre de tulipes que j’ai visitée hier. Des champs, des fermes, des vignes… Cet espace ne prend pas vraiment fin : au loin les échancrures roses de l’Estérel s’étagent et fondent dans un voile blanc… »
© Frédéric Le Roux, 2020
photo : Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo dans ‘La Sirène du Mississipi” de François Truffaut
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a-room-of-my-own · 5 years ago
Note
Anon différent de celui qui vous a accusé de racisme, je promet. Je suis d’accord avec ce que vous avez dit mais voudrais néanmoins avoir votre avis sur le sujet de l’intégration et de la remigration. J’ai vu pas mal de laïc et féministes universaliste ces dernières semaines dire que nous autres maghrébins devraient changer nos noms et accents pour nous assimiler ou que tous les musulmans de France devaient être déportés hors de France. Quelle est votre position?
Que ça c'est n'importe quoi ! Les personnes d'origine maghrébine qui vivent en France sont françaises, point. Ceux qui parlent de remigration ne sont jamais que des nostalgiques de l'Algérie française en mode vengeur, qui s'ils le pouvaient rétabliraient le droit du sang, bref des connards d'extrême-droite. Ce sont les mêmes qui pendant la guerre prétendaient que la "race juive" ne pouvait être française, ils utilisent les mêmes arguments d'ailleurs.
Quand aux prénoms, je ne vois pas de quel droit on va aller imposer à des gens de prendre des prénoms du calendrier quand d'autres peuvent appeler leurs enfants Djulyahn et Mahayleess. L'intégration n'est pas soluble dans le fait de s'appeler Jean-Paul, ça aussi c'est n'importe quoi, c'est du Zemmour dans le texte.
Ce que je déplore c'est la montée de communautarisme et le fait qu'on enferme les personnes d'origine maghrébine dans ce qu'on suppose être leurs origines. Pour moi, l'injonction à l'authenticité est une forme d'orientalisme, de racisme bon teint. Combien de bons esprits de gauche nous explique doctement qu'être musulman c'est faire le ramadan, être voilée, ne pas manger de porc alors qu'ils ne supporteraient pas qu'on leur impose le carême, de manger du poisson le vendredi etc ? Ils trouvent normal de pouvoir fêter Pâques, Noël et manger de la galette des rois juste pour le côté convivial mais il faudrait que les musulmans soient tous pratiquants pour mériter l'étiquette. Sans parler du mépris qui consiste à penser que tout musulman est incapable de supporter la critique de sa religion parce qu'il est trop émotionnel et susceptible. Le racisme "woke" est beaucoup plus pernicieux que le racisme de droite, parce qu'il prétend vouloir le bien des gens. La réalité c'est qu'il s'en sert de faire-valoir.
Toute notre histoire, surtout en France, montre que l'emprise de la religion sur un peuple, peu importe la religion, est toujours un frein aux droits de l'hommes. On a su lutter contre l'emprise de l'église y compris contre la volonté de beaucoup de catholiques eux-mêmes. Et c'était très bien. Ma grand mère a été mariée de force, enceinte, à tout juste 18 ans en 1953. Parce que ses parents étaient de bons catholiques. Heureusement que le monde a changé pour nous. Alors pourquoi pas pour nos concitoyens ? Pourquoi faire du relativisme et parler comme certains cons de "l'époque de nos grands mères avec leurs fichus sur la tête"? L'époque de ma grand mère c'était un mariage forcé, 4 grossesses en 4 ans, de la violence conjugale et l'impossibilité d'avoir son propre compte en banque jusqu'en 65. Génial non ?
Bref je digresse, mais il faut bien comprendre que quand je dénonce l'emprise de l'islam sur les esprits, c'est avant tout par solidarité envers mes compatriotes, et par envie qu'on puisse vivre paisiblement, et ensemble, en tant que société, sans être divisés par des idéologies qui nous dressent les uns contre les autres. Et la religion érigée en projet politique c'est avant tout séparer les "purs" des autres. Je suis profondément républicaine et attachée à l'égalité, et si justement la France a été un creuset pour tant de personnes de tant d'origines différentes c'est justement parce que ces valeurs nous tiennent tous ensemble.
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liliskm-blog · 5 years ago
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RENAISSANCE
RENAISSANCE
Ne soyez pas trompés par moi.
Ne soyez pas trompés par l'air que j'ai
Parce que je porte un masque –
Un masque que j'ai peur d'enlever.
Faire semblant est un art qui est ma seconde nature
Mais ne vous y trompez pas.
Je vous donne l'impression que je suis en sécurité.
Que tout est ensoleillé et sans faux pli avec moi, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Que la confiance est mon nom et le calme est mon jeu.
Que l'eau dort et que je contrôle.
Et que je n'ai besoin de personne.
Mais ne me croyez pas ... s'il vous plaît.
Ma surface peut sembler lisse, mais ma surface est mon masque.
En dessous sourd le vrai moi dans la confusion – dans la crainte – seul – dans la souffrance.
Mais je le cache; je veux que personne ne le sache.
Je panique à l'idée de mes faiblesses, de mes craintes et de ma souffrance exposées.
C'est pourquoi je crée avec frénésie un masque pour me cacher derrière lui.
J'ai besoin d'aide qui est suivie de l'attention des gens qui se préoccupent assez pour m'aider.
C'est la seule chose qui puisse me libérer. De moi-même; des murs de ma propre prison que j'ai bâtie moi-même.
Des barrières que j'ai si péniblement érigées.
Mais je ne vous dis pas cela. Je n'ose pas. J'ai peur.
J'ai peur que vous pensiez que je n'en vaux pas la peine et que vous riiez. Et votre rire me blessera.
J'ai peur qu'au fond de moi je ne sois rien, que je ne sois rien de bon. Et que vous le verrez et que vous me rejetterez.
Aussi je joue mon jeu, mon jeu désespéré; avec un masque d'assurance à l'extérieur.
Et un enfant tremblant à l'intérieur.
Je déteste me cacher. Honnêtement.
Je déteste le jeu superficiel que je joue, le drôle de jeu.
J'aimerais vraiment être moi.
Mais vous devez m'aider.
Vous devez me tendre la main même si c'est la dernière chose dont je semble vouloir ou avoir besoin.
Il n'y a que vous qui pouvez essuyer de mes yeux le vide et la peine que j'essaie de ne pas ressentir.
Il n'y a que vous qui pouvez m'aider.
Chaque fois que vous êtes gentil, et doux et encourageant
Chaque fois que vous essayez de me comprendre parce que vous vous préoccupez réellement de moi, les ailes commencent à pousser dans mon cœur.
De toutes petites ailes, de très faibles ailes. Mais des ailes.
Avec votre sensibilité et votre sympathie, avec votre pouvoir de compréhension, vous pouvez m'insuffler la vie.
Je veux que vous sachiez cela.
Je veux que vous sachiez combien vous êtes important pour moi.
Vous seul pouvez casser le mur derrière lequel je tremble. Vous seul pouvez enlever mon masque.
Vous seul pouvez me libérer de mon sombre monde de panique et d'incertitude – de ma prison solitaire.
Aussi ne passez pas sans me voir. S'il vous plaît ne passez pas.
Ce ne sera pas facile pour vous.
Une longue conviction de manque de valeur et de colère construit des murs solides.
Plus vous vous approcherez de moi et plus je peux m'enfuir à l'aveuglette. C'est irrationnel.
Je combats cette chose même que je pleure d'avoir.
S'il vous plaît, essayer d'abattre ces murs avec des mains fermes mais avec des mains douces parce qu'un enfant est très sensible.
Qui suis-je, vous demanderez-vous. Je suis quelqu'un que vous connaissez bien.
Parce que je suis chaque homme que vous rencontrez. Et je suis chaque femme que vous rencontrez.
Un nouveau-né de sexe féminin, âgée d’à peine 25 jours est appelée Sminu, a été admise à l’orphelinat le 14 août 1991 pour soins, protection et réhabilitation.
Le bébé avait le teint marron avec des yeux et des cheveux noirs.
Physiquement, j’étais faible et anémique.
J’étais née à 10h30 le matin du 20 juillet 1991.
J’ai été prise en main, soignée, nourrie à l’orphelinat, ce qui a entraîné une nette amélioration de ma santé.
J’avais, à l’époque, quelques problèmes à la jambe droite qui paraissait un peu plus longue et donc j’avais une posture légèrement inclinée.
A 3 ans et demi, je pesais 12 kg pour 92 cms, mon périmètre crânien était de 48 cms.
La vue, la taille et l’audition étaient normales.
La vaccination BCG, Tripe Antigène et Poliomyélite a été terminée.
Cependant j’étais toujours anémique et avait du retard dans mon développement.
Ainsi mon développement physique était plutôt lent.
Tant que j’étais à l’orphelinat, j’étais protégée contre les maladies graves.
Alors que j’étais encore très jeune, je pouvais faire quelques mouvements limités.
Je m’amusais avec des jouets et répondais avec un sourire.
J’avais déjà consommé du jus de fruit, du lait puis plus tard, j’ai accepté toute sorte de nourriture. Je pouvais marcher sans aide et parlais couramment le Marathi.
J’étais allé à l’école Montessori (maternelle).
J’étais affectueuse dans mon attitude, envers mes amis et le personnel de l’institution.
Je suis née d’une mère sans enfant.
Elle appartenait à une famille pauvre et travaillait dans les champs de culture.
Ainsi elle rencontra son ami.
Ils avaient une relation illégale en vue d’un mariage et leurs familles étaient, toutes les deux, opposées au mariage inter-caste.
Cependant ils restèrent ensemble désespérément.
La mère devint enceinte et son ami la renia et la quitta.
Il ne revint pas.
Ma mère dut affronter la honte sociale juste après le début de la grossesse.
L’accouchement eu lieu.
Après l’accouchement, il y eu un problème pour maman puisqu’elle ne pouvait me garder avec elle  en raison de la honte sociale.
Elle n’avait aucun moyen pour m'élever  seule.
De plus, j'aurais été  un obstacle pour un mariage futur.
Elle aspirait à une vie respectable de femme mariée.
C’est dans ces conditions qu’elle vint à l’orphelinat et m'abandonna ainsi que les droits d’une mère naturelle.
Elle accepta également que l’orphelinat me donna  à des parents aimants peu importe l’endroit.
Au début, elle hésita à décliner sa véritable identité et son adresse pour des raisons sociales.
Elle avait 23 ans et habitait le village de Panjari près de Katol dans le district de Nagpur. Elle était illettrée et ne pouvait s’instruire à cause de sa pauvreté.
Elle parlait le Marathi. Elle était jeune, de couleur marron, taille moyenne et avait des traits délicats.
Physiquement elle paraissait épuisée et inquiète.
Personne n’est venu me voir depuis que j’ai été admise à l’orphelinat.
Je suis venue en France avec une infirmière française qui fait partie d’une association « les Enfants avant Tout » qui est fermée en Haute Loire, nous avons marché pendant quelques jours dans Bombay (Mumbai) pour remplir les démarches administratives et judiciaires.
J'étais une petite fille gaie, joyeuse, rieuse et curieuse.
Sans le savoir, à ce moment là, ma souffrance liée à l’adoption à commencé.
Ma mère biologique, qui a  me manque mais je n’ai pas le droit d’en parler, plusieurs fois chaque année, à Noël, le jour de l’an, le 12 septembre (jour de mon arrivée en France), le 17 novembre pour ma fête, le 20 juillet pour mon anniversaire.
Quelques années plus tard, cette souffrance sera plus forte avec une maladie héréditaire, orpheline, incurable et invalidante.
C’est ainsi que j’arrivai en France, au sein d’une famille déjà constituée de trois frères et de mes «nouveaux parents». 
Mon grand père maternel m’a élevé car ma mère était plus occupée par son boulot que par ses enfants et c’était lui qui était présent.
Mes grands parents paternels sont morts. Mon oncle et ma tante du côté paternel a adoptée deux enfants d'origine coréenne.
Ma mère est originaire de Craponne sur Arzon, ma grand-mère maternelle vit à Monistrol sur Loire ainsi que ma famille maternelle et mon oncle est originaire de Sardaigne.
J'ai eu la chance de pouvoir voyager en Australie, Autriche, Espagne, Italie, Norvège, Pays-Bas et Etats-Unis mais jamais en Inde.
A mon arrivée à Paris, je vis le visage de chaque membre de ma nouvelle famille.
J’étais inscrite à des cours de dentelle au fuseau comme je suis en Haute-Loire, ce qui me passionne aujourd’hui encore. Je rencontrai à l’école, en CP, une jeune roumaine, elle aussi adoptée avec son frère.
J’ai été scoute de France pendant 10 ans.
Cette expérience m’a aidé à être autonome et à vivre dans des situations d’inconforts.
Je m'y suis faite de nombreux amis.
A la mort de mon grand père, mes parents m’ont élevé comme un homme, j’ai eu les cheveux courts, m’habiller avec des jeans, je n’ai pas le droit de montrer mes émotions et doit être forte tout le temps et pour tout le monde.
Ce fut à partir de 12 ans, que je commençai à ressentir un manque au fond de moi.
Je n’arrêtai pas de poser des questions : 
«Pourquoi ne suis-je pas comme les autres?», «Qu’est-ce qui ne va pas chez moi?».
Durant cette année-là, l’orphelinat envoya un courrier à mes parents pour annoncer qu’il allait fermer après la mort de la directrice et selon la procédure, ils étaient tenus d’envoyer les documents en leur possession à chaque famille ayant adopté un enfant.
J’ai su que j'étais adoptée en même temps que l’adolescence.
Ce fut une période difficile et douloureuse.
J'ai passée de très bons moments avec ma cousine du même âge.
Nous regardions le feuilleton de « docteur Quinn, femme médecin » quand nous étions chez nos grands-parents.
Nous nous appelions régulièrement mais avec le temps nous nous sommes perdus de vue.
A 15 ans, je fis la rencontre de mon premier amour.
Il était doux, romantique et gentil.
Je subis une grande perte, en 2010, celle de mon grand-père maternelle avec qui les liens étaient forts. Il décéda d’un cancer dans sa maison à 75 ans. Ce soir du 29 mai 2010, j’étais d’anniversaire des 20 ans de ma meilleure amie.
Pépé avait des yeux bleus clairs, il écoutait la compagnie créole dans sa voiture quand nous allions faire les courses, il était un bon vivant et avait du caractère.
J’ai ressenti un mélange de joie pour mon amie et de peine pour mon grand-père.
Cet été là, nous décidions avec une amie de faire partie d’une association pour aider les personnes handicapées.
Nous partîmes à Millau, rejoindre un groupe de 50 personnes : 25 accompagnateurs et autant de vacanciers (personnes handicapées en vacances).
J’ai obtenu mon baccalauréat en 2012.
Ensuite j'ai commencé les leçons de conduite.
Durant l’été 2012, j’ai travaillé pendant trois semaines au Centre Hospitalier de ma ville au mois de juillet. Je reçu mon premier salaire en faisant du ménage.
En août, je partis trois semaines à Castres (Tarn) pour m’occuper de personnes handicapées psychiques avec huit autres accompagnateurs.
Après mon baccalauréat professionnel Accueil, je suis allée à Clermont-Ferrand pour faire une formation de secrétaire médicale.
Ma mère n'est pas une personne franche.
Personne ne m’a soutenu dans mes démarches d'insertion professionnelle.
Cela était nouveau pour moi car nous étions de tout âge.
J'ai été en stage  dans un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes).
J'ai obtenu mon diplôme de secrétaire médicale et mon permis de conduire en 2014.
Mémé ne va pas bien, elle a 93 ans, Alzheimer et est sous oxygène. Nous sommes allés la voir à l’EHPAD.
Elle est morte en 2014 et je n'ai pas fait mon deuil.
J'ai vécu à Clermont Ferrand  pour mon diplôme de secrétaire médicale.
Je suis bénévole à la Croix Rouge et à l’Unicef.
J’ai demandé à Pole emploi de faire un stage pour découvrir le métier d'aide-soignante.
J'ai effectué ce stage aide-soignant dans un Ehpad à Massiac.
Je rêve tant d’avoir un emploi pour pouvoir me financer mon voyage en Inde.
J’ai intégré la prépa concours sanitaires et sociaux en 2015.
J'ai passé les oraux d'entrées en formation d'aide-soignante en 2015.
Ensuite j’ai trouvé un service civique avec des personnes en situation de handicap dans l’allier.
Le 13 août 2015, j'ai eu un accident de voiture et j'ai passé une nuit en observation au centre hospitalier de Thiers alors que je cherchais un emploi de secrétaire médicale.
J’ai repris ma recherche d’emploi début septembre et récemment j’ai préparé 2 oraux aide-soignant en Auvergne et j’attends les résultats. Je passerai un 3eme oral aide-soignant début novembre.
J'étais à la Garantie Jeunes de la Mission Locale pendant l'année 2016, un dispositif dans lequel le sport m'a permis de prendre confiance en moi.
Mon amie d'enfance que j'ai connue au CP m'a abandonnée quand elle a retrouvé sa mère et ses deux sœurs en Roumanie, cela m’a fait souffrir même si je ne le montre pas et que je n'en parle pas.
Le 31 octobre 2015, j'ai fait la rencontre de Stéphane.
J'ai enfin la vie que je voulais et surtout mon indépendance.
J'ai été veilleur de nuit en séjour adapté en juillet dans un gîte.
Nous étions 6 filles. Le séjour s'est bien passé, bonne entente entre nous et avec les vacanciers.
L'année 2017, j'ai préparé mon entretien d'entrée en formation Deaes et j'ai été retenue donc depuis début septembre je suis en formation.
Nous sommes un groupe  solidaire les uns des autres.
Nous avons de bons formateurs et j'ai été contente de mes quatre semaines de stage en Ehpad.
Je vais commencer mon stage à domicile.
Nos principales missions sont l'aide dans la réalisation des gestes de la vie quotidienne, l’entretien du logement et l'accompagnement pour lutter contre l'isolement des personnes.
Durant les vacances de Noël, j'ai ressenti une douleur sous le bras droit.
J'en ai parlé à mon frère aîné et à ma belle-sœur qui m'ont conseillé d'aller aux urgences.
Ce que je fis, le 26 décembre 2017, un docteur m'a fait un curettage sans anesthésie avec une infirmière.
Environ 3 semaines plus tard, le 17 janvier 2018, je dus retourner à l'hôpital pour me faire opérer d'un kyste sous axillaire droit.
Ma meilleure amie est diplômée depuis décembre 2018 et travaille dans une société d’aide à domicile.
A cause de cette opération, mon diplôme est reporté.
J'ai été à Saint Étienne pour me faire réopérer un mois après la 1ère intervention.
Les infirmières à domicile sont venues pour mécher la plaie durant 2 mois.
Ensuite il a fallu brûler les bourgeons au nitrate d'argent et mettre des pansements tous les jours car la plaie n'était pas fermée.
Je me sens seule et vulnérable, avec ma douleur.
Cependant j'ai toujours mal et il y a une boursouflure sous le bras droit.
J'ai travaillé dans une maison de retraite en tant qu'agent polyvalent pendant trois semaines car mon état de santé ne me permettait pas la reprise du travail.
Ma mère veut contrôler ma vie, mais elle n'a jamais été présente dans les moments les plus difficiles de ma vie.
Je remercie mon chéri pour sa présence, son soutien et sa compréhension dans ces moments difficiles passés à mes côtés.
Mon kiné est un bon professionnel, il m'a dit que j'étais une battante car depuis 30 ans qu'il exerce son métier, il n'a jamais vu une personne si jeune se battre autant que moi.
Depuis septembre et après une période d’isolement social, je commence ma renaissance, tout d'abord, personnelle en m'affirmant davantage et avec mes amies.
Je m’habille avec des vêtements plus féminins, laisse pousser mes cheveux, me suis achetée une tenue indienne, porte mon piercing de nez qui a été fait à ma naissance et porte des chaussures de femme et plus des « baskets » sauf pour le sport.
J'ai eu 4 mois de « répit » sans douleur ni opération.
Au mois de décembre, j'ai appelé l'association par lequel j'ai été adoptée en France pour poser mes questions à la directrice et elle m'a remis mon dossier d'adoption.
Ma mère n’a jamais voulu me le remettre et c’est un sujet « tabou ».
Même si je connais mon "histoire" cela n'est pas suffisant pour moi et je dois aller en Inde pour mes 30 ans, ensuite je pense que ma vie sera différente.
J'ai rendez-vous chez un spécialiste à Lyon le 3 janvier 2019 pour trouver un traitement pour mon bras droit et voir si la lésion sous le bras gauche à évoluée.
Le chirurgien a décidé de m'opérer le 11 janvier 2019 et je suis restée 5 nuits à la clinique.
J'ai fait la connaissance d'une autre indienne qui avait un mari « blanc » ainsi qu'une femme qui s'occupait d'une association pour adopter les enfants en Inde et qui doit aller en Inde en mars 2019.
Elle m'a dit que si elle pouvait ; elle ira faire un tour à mon orphelinat et m'enverrai des photos.
Elle m'a laissée sa carte professionnelle pour que je puisse la contacter.
Ma famille (ma mère et mes frères) est absente alors que depuis deux ans, je suis malade et subie quatre opérations.
Je n’ai plus de vie de couple comme j’ai toujours des infirmières qui interviennent chez moi et ne peux pas partir même un week end avec mon fiancé.
Je suis perdue car depuis la maladie, j’ai pris de la distance avec ma famille, essayer de continuer mon projet professionnel, me suis fiancée et malgré tout, je ne suis sure de rien.
Cette vie reste difficile car je n'ai pas encore accepté les changements physiques suite aux deux opérations de mon bras droit et à celle de mon bras gauche mais je dois rester forte pour rencontrer ma belle inconnue et affronter ce que je découvrirais en Inde et savoir qui je suis.
J'ai repris ma formation et me suis intégrée dans ce groupe de 4 filles.
J'ai commencé mon stage d'aide à domicile dans une structure associative.
Les horaires de stage sont de plus de 35h la semaine et parfois nous commençons tôt.
Chaque jour, nous buvons un café avec ma tutrice et une aes pour faire un point sur les personnes dont nous nous occupons à domicile.
Je me suis occupée d'une dame Alzheimer avec qui j'ai fait une aide au repas, de deux ados autistes, d'une dame en fauteuil roulant et d'un homme en fauteuil roulant.
Aujourd’hui, 18 mars 2019, je viens de me faire opérer des dents de sagesse.
Le chirurgien n'a pas assez mis de produits anesthésiants et j'ai tout senti pendant 5 minutes, j'ai vraiment mal et avale mon sang.
Il a mis des fils résorbables.
Je ne peux plus manger normalement et suis fatiguée.
Nous sommes allés à Fontanges (Cantal), mon chéri et moi-même pour deux jours.
Nous avons visité le village, j'ai pleuré devant la photo de mes grands-parents au cimetière et réalisée que ma grand-mère est morte.
Nous sommes allés à Salers le samedi soir puis le dimanche matin nous sommes restés à la maison et sur le chemin du retour, nous avons été au château de Tournemire.
Entre la maladie et le deuil de ma grand-mère que je suis en train de faire, je n’arrive plus à communiquer.
Je travaille en remplacement dans la même société que ma meilleure amie en tant qu’aide à domicile et j’ai trouvé une école à distance pour maintenir mes acquis de formation.
J’ai envoyé mon dossier d’inscription par courrier et j’ai des missions de 2h de ménage / 3 semaines et 45 minutes chez un couple de personnes âgées pour une aide au coucher/3 week end. Nous sommes allés à St Clément, en Ardèche, avec mon conjoint. Je commence à regarder comment organiser mon voyage en Inde. Ma mère biologique me manque beaucoup et la souffrance de l’adoption revient. 
      Pour mes 30 ans, je ferai ce voyage avec mon chéri et une infirmière humanitaire qui a l'habitude d'aller là-bas et je lui ai demandé un mariage symbolique indien mais qui ne soit pas inscrit en Inde car je veux me marier en France.
Maman tu me manques, je t’aime, je ne sais pas si tu es morte ou vivante mais les questions me rongent.
Stéphane et moi nous allons nous fiancer en juillet 2019 pour mes 28 ans. 
J’ai prévenu ma famille et lui la sienne.
J’ai commencé à travailler mes cours avec  l’école à distance pour pouvoir passer mon Deaes.
Nous sommes fiancés, mes parents ont voulu faire un repas chez eux pour fêter ça.
Je suis heureuse que mon fiancé ait osé faire cette démarche.
Je vais travailler un peu dans l’entreprise d’aide à domicile et reprendre ma formation pour passer le Deaes (diplôme d’état d’accompagnant éducatif et social).
Côté santé, je dois passer une échographie pour savoir s’il faut rouvrir ou non sous mon bras gauche.
Je suis en arrêt maladie depuis quelques mois et quand même bien occupée. J’ai des séances de kiné et de sport, une fois par semaine ainsi que les cours et devoirs avec mon école à distance. J’ai le droit de préparer mon oral d’entrée en formation avec une prestation « valoriser son image professionnel » qui débute le 17 octobre 2019 à l’Aformac. J’aimerai passer le Deaes en 2020 mais je dois me faire opérer de nouveau à cause de la maladie.
Il faut aussi que mon amoureux et moi-même nous occupions de demander les documents avant de partir en Inde en septembre 2021. De même que le film « Lion », je retrouverai ma maman biologique vivante pour qu’elle voit comme sa fille « Sminu » est devenue une belle femme.
J’ai été opérée le 12 novembre 2019 et je commence mon Deaes le 25 novembre 2019.
Je dois trouver un stage pour dans 2 semaines en structure.
J’ai commencé mon Deaes à l’Infa lundi 25 novembre 2019.
Depuis jeudi de la semaine précédente j’étais en recherche de stage pour lundi 2 décembre 2019 et je n’ai eu qu’une réponse positive aujourd’hui en cantou.
Je commence mon stage lundi matin à 6h30 et suis de matin et soir cette semaine.
Les matins en stage il y a les transmissions, beaucoup d’aide dans la vie quotidienne (aide au lever, à la toilette, aide et préparation du petit déjeuner, accompagnement aux WC, aide lors du repas de midi) et transmissions.
Les soirs il y a les siestes  jusqu’à 15h30 puis préparation du goûter et distribution, une pause à 16h30 puis la prise du repas du soir, les aides au coucher, le ménage et les transmissions. Travailler en cantou est très difficile pour moi car c’est un lieu de vie fermé, triste, les personnes ont 90 ans et plus et vivent leurs derniers instants. J’essaye de les accompagner du mieux que je peux mais cet environnement m’angoisse et m’oppresse (j’ai un pouls à 120 en plus des douleurs de ma cicatrisation sous le bras gauche depuis mon opération du 12 novembre 2019 et 2 nuits à la clinique à Ecully).
Depuis le 20 décembre 2019, je suis en vacances pour deux semaines. J’ai passé mes vacances à travailler en plus des soins quotidiens à domicile avec les mèches et les pansements. Nous avons été au repas de « famille » de Noël le 29 décembre 2019. Ma belle sœur est enceinte de 6 mois maintenant, mon autre belle sœur a eu son deuxième garçon il y a deux mois. Marius et Malone  sont inséparables comme cousins. J’ai passé un bon moment avec mon frère aîné et ma belle sœur qui vivent à Paris. Depuis la reprise, le 6 janvier 2020, je suis en arrêt maladie pour deux semaines car ma plaie ne se ferme pas et j’ai expliqué la maladie à ma formation. Le 18 janvier 2020, nous avons dû aller à un enterrement avec mon fiancé d’une personne qui était à l’Itep de Pradelles. Je l’ai compris en voyant une voiture du foyer Saint Nicolas. 
Le lendemain nous sommes allés sur la tombe de pépé à Saint Pierre Duchamp.
Depuis quelques jours, j’ai des douleurs inflammatoires sous le bras droit où j’ai été opérée deux fois en plus des douleurs sous le bras gauche. J’ai envoyé un mail au chirurgien qui va surement vouloir me voir en consultation avant d’opérer. Mon corps me fait mal, je n’en peux plus car la douleur fatigue et le manque de sommeil m’épuise. C’est inhumain de souffrir autant, si jeune et active. Je suis à bout, je ne sais pas comment je vais faire en cours, je suis épuisée tout le temps. J’essaie d’accepter les cicatrices sur mon corps, le dégoût qu’elles m’inspirent quand je les vois, le fait de devoir mettre des vêtements larges la plupart du temps, que la maladie est orpheline, héréditaire, incurable et invalidante, que ma vie professionnelle va être un « fiasco » avec les risques d’opérations toutes les années de novembre à avril. Personne ne sait cette souffrance et que les douleurs physiques ravivent régulièrement. 
Je retourne à la clinique du 27 au 29 janvier 2020.
Bien que je sache comment se passe une opération, la veille, tout ira bien puis au moment de l’opération, une anesthésie générale, l’opération et ensuite la salle de réveil où j’aurai mal. Ce sera dur les temps de douche, pour s’habiller/se déshabiller, l’impossibilité de partir un week end en couple, les mèches et changement de pansement plus les douleurs de cicatrisation. J’aimerai pouvoir baisser les armes, me reposer, faire une trêve au lieu de devoir me battre constamment mais je n’en ai pas le droit.
L’opération du 28 janvier 2020 s’est très mal passée. Le brancardier m’a descendue au bloc opératoire et j’ai vu le chirurgien en même temps que l’anesthésie générale. Elle m’a ratée sur la main gauche, la première fois, j’ai un gros bleu qui est toujours douloureux. Elle a piquée en bas du pouce gauche mais je ne m’endormais pas, mon corps restait vigilant donc elle a utilisé le masque. Cinq minutes après l’opération, je me suis réveillée en salle de réveil avec de grosses douleurs. Mon pouls était à 110, la tension très basse et ils ont mis plusieurs produits dans la perfusion pour calmer la douleur. Même deux seringues de morphine ne l’ont pas calmée et je suis restée plus de 2 heures en salle de réveil. Quand je suis remontée en chambre, j’avais toujours mal et me sentais mourir. Le chirurgien est venu me voir et sans même me parler, il a dit au personnel soignant de me garder deux nuits de plus où durant ce temps, je voyais ma vie défiler et que la douleur allait me tuer. Je suis sortie le vendredi matin de la clinique et l’après midi, j’ai porté mon arrêt à ma formation. Le lundi suivant j’ai dû démissionner de la formation initiale pour mon diplôme d’état et rempli un livret de recevabilité pour ma demande de VAE. Trois semaines après, je n’ai pas pu dormir ni me reposer à cause des douleurs, c’est très difficile et à part mon conjoint et mes amies, je suis seule dans la douleur, la souffrance, la convalescence, la dépendance et la perte de confiance en moi et en mon corps abîmé. Je dois faire sectionner le nerf irrité comme me le conseille le chirurgien mais j’ai peur que l’anesthésie se passe mal de nouveau, si je perds la mobilité du bras et comment saurai je si tout va bien à cet endroit ? Je suis à la croisée des chemins, celui en France avec la maladie et la difficulté d’insertion sociale au niveau professionnel et celui de l’Inde avec l’hérédité liée à la maladie et les questions, l’orphelinat et mon souhait de faire un mariage symbolique indien. Je n’ai même pas de certitude de revenir en France après ce voyage.
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