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jpbjazz · 2 months

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LÉGENDES DU JAZZ

HAROLD LAND, À LA RECHERCHE DE LA TERRE PROMISE

Né le 18 décembre 1928 à Houston, au Texas, Harold de Vance Land est déménagé à San Diego avec sa famille à l’âge de cinq ans. Land a commencé à jouer du saxophone à l’âge de seize ans durant ses études au high school après avoir entendu l’enregistrement de ‘’Body and Soul’’ par Coleman Hawkins. Parmi les autres influences de Land à cette époque, on remarquait Charlie Parker, Ben Webster, Don Byas, Lester Young et Lucky Thompson.

DÉBUTS DE CARRIÈRE

Après ses études secondaires, Land a travaillé avec un groupe dirigé par un contrebassiste local, Ralph Houston, qui l’avait aidé à se joindre à l’Union des Musiciens. Par la suite, Land s’était joint au groupe du trompettiste Froebel Brigham. Dans le cadre de sa collaboration avec Brigham, Land s’était produit au Creole Palace, un club de jazz. Land a d’ailleurs fait ses débuts sur disque à l’âge de vingt et un ans avec le groupe de Brigham. Après fait une brève tournée avec les musiciens de Rhythm & blues Jimmy et Joe Liggins, Land s’est installé à Los Angeles en 1954. Land a fait son premier enregistrement comme leader avec les Harold Land All-Stars en 1949.

Après avoir entendu Land jouer dans une jam session dans le studio du multi-instrumentiste Eric Dolphy, le trompettiste Clifford Brown l’avait invité à remplacer le saxophoniste Teddy Edwards dans le groupe qu’il co-dirigeait avec le batteur Max Roach. Durant presque trois ans, Land avait vécu à Philadelphie, éloigné de sa femme Lydia et de son jeune fils. Pendant cette période, Land avait participé à certains des meilleurs enregistrements de hard bop de l’époque, y compris l’album ''Study in Brown'' avec le groupe de Brown et Roach, qui avait contribué à établir sa notoriété à travers le pays.

En janvier 1956, après avoir appris que sa grand-mère était mourante, Land avait quitté le groupe de Roach pour retourner vivre avec sa famille à Los Angeles. Sans cet événement imprévu, Land serait probablement devenu une grande vedette. Land avait enregistré trois albums avec le groupe de Roach: ‘’Brown and Roach Incorporated’’ (1954), ‘’Clifford Brown & Max Roach’’ (1954) et ‘’Study in Brown’’ (1955).

Comme Land l’avait fait remarquer plus tard: ‘’After being away from Lydia and my son for two and a half years, I figured the best thing for me was to go back home and stay.’’ Land avait éventuellement été remplacé par Sonny Rollins. Au début, Land avait éprouvé des difficultés à décrocher des contrats, ce qui l’avait obligé à se nourrir de biscuits soda et de beurre d’arachide, mais il avait progressivement établi sa réputation pour devenir un des musiciens les plus populaires de la Côte ouest.

Le départ de Land pour la Californie lui avait probablement sauvé la vie. Clifford Brown est mort dans un accident d’automobile avec le Richie Powell le 26 juin 1956. Or, comme l’expliquait Lydia, la femme de Land, ce dernier avait l’habitude de voyager avec Brown à l’époque. Lydia précisait: ‘’If Harold had not come back when he did, he probably would have been in that car with Brownie. He and Brownie always drove together.’’

Land avait rencontré son épouse Lydia à San Diego d’une prestation au Club Romance. Land expliquait: “I met Lydia at Club Romance. She was staring at me and staring at me one night and I ended up walking her home, carrying my horn-for 24 blocks!”

À Los Angeles, Land avait fréquenté la scène effervescente du jazz de la Central Avenue, où le cool jazz de Gerry Mulligan et Chet Baker était en train de faire fureur.

Sur la Côte ouest, Land s’était joint au groupe du contrebassiste Curtis Counce, avec qui il avait enregistré l’album ‘’Carl's Blues’’ en plus de produire ses propres disques sur étiquette Contemporary. Land avait fait partie du groupe de Counce de 1956 à 1958. Parallèlement, Land avait formé ses propres quintets de hard bop, se produisant notamment avec les trompettistes Rolf Ericson, Dupree Bolton, Gerald Wilson, Joe Gordon et Kenny Dorham, les pianistes Carl Perkins, Elmo Hope et Barry Harris, les contrebassistes Leroy Vinnegar, Herbie Lewis, Curtis Counce, Sam Jones et Jimmy Bond, et les batteurs Frank Butler, Louis Hayes, Leon Pettis et Mel Lewis.

Land travaillait avec Counce lorsqu’il avait enregistré son premier album comme leader intitulé ‘’Harold in the Land of Jazz’’ en 1958. Participaient également à la session les trompettiste Froebel Bingham et Rolf Ericson, le pianiste Carl Perkins, le contrebassiste Leroy Vinnegar et le batteur Frank Butler.

Land avait enchaîné en 1959 avec ''The Fox'', un album de hard bop qui comprenait plusieurs pièces qu’il avait composées avec le pianiste Elmo Hope. Considéré comme un des meilleurs enregistrements de Land, l’album témoignait de son originalité comme compositeur ainsi que de son profond sens du blues. L’album avait été enregistré avec un groupe composé d’Elmo Hope au piano, Dupree Bolton à la trompette, Herbie Lewis à la contrebasse et Frank Butler à la batterie.

Durant cette période, Land a aussi co-dirigé des groupes avec Bobby Hutcherson, Blue Mitchell (avec qui il a enregistré l’album “Mapenzi” pour les disques Concord en 1977), Oscar Brashear (avec qui il a enregistré l’album “Xocia's Dance” sur étiquette Muse) et Red Mitchell (1969-1971). Au printemps 1960, Land avait également enregistré avec le quintet de Cannonball Adderley et le guitariste Wes Montgomery. La section rythmique du groupe était composée du pianiste Barry Harris, du contrebassiste Sam Jones et du batteur Louis Hayes. En plus d’avoir joué avec le big band de Gerald Wilson et accompagné les pianistes Hampton Hawes et Carl Perkins, Land avait aussi accompagné Kenny Burrell et Thelonious Monk (avec qui il a enregistré l’album live ‘’At the Blackhawk’’ en 1960).

Au début des années 1960, Land s’était retiré progressivement de la scène et avait commencé à écrire des musiques de film. Il avait également collaboré avec un quintet de saxophones.

Durant cinq ans, Land s’était rendu à chaque année en Europe pour jouer avec une section rythmique italienne composée du contrebassiste Marco Marzola, un musicien bouddhiste avec qui il chantait souvent sur scène. En 1961, Land s’était joint aux Giants, un groupe dirigé par le trompettiste Shorty Rogers. En 1961-62, Land a aussi co-dirigé un quintet avec le contrebassiste Red Mitchell, un ancien collaborateur d’Ornette Coleman. Les autres membres du groupe étaient le trompettiste Carmell Jones, le pianiste Frank Strazzeri et le batteur Leon Pettis.

Jusqu’alors caractérisé par un son plutôt doux et mélodieux, Land avait modifié son approche de l’improvisation sous l’influence de John Coltrane. C’est probablement de cette époque que datait l’intérêt de Land pour le jazz modal. Land expliquait: "John definitely inspired me with his intense spirit, and I usually say that spirit moved me so much that I became a little more intense in my own musical presentation. At the same time, I was trying to maintain a certain individuality that I hope I have managed to do." Lorsqu’on parlait à Land de ses influences, il mentionnait immédiatement le nom de Coltrane. Il précisait: ‘’Of course, Trane. But early influences included Coleman Hawkins, Ben Webster, Don Byas, Lester Young and a guy who never got his just due, Lucky Thompson. I can’t name any tenor players who are saying much today because I don’t listen to radio or play new albums much. But John Coltrane, I always liked his constant dedication and constant searching.’’ Sous l’influence de Coltrane, le jeu de Land était devenu beaucoup plus intense, plus particulièrement dans les hauts registres. Ce changement de cap était particulièrement évident sur l’album ‘’Mapenzi’’ enregistré en 1977 avec le trompettiste Blue Mitchell.

De la fin des années 1970 au début des années 1990, Land avait fait partie des Timeless All-Stars, un sextet commandité par les disques Timeless qui avait aidé à le faire connaître à l’extérieur de la région de Los Angeles. Le groupe était composé de Land au saxophone ténor, de Curtis Fuller au trombone, de Cedar Walton au piano, de Buster Williams à la contrebasse, de Billy Higgins à la batterie et de Bobby Hutcherson au vibraphone. Le groupe, qui était sous contrat avec les disques Blue Note, avait aussi fait des tournées aux États-Unis et en Europe. À la même époque, Land était parti en tournée avec son fils Harold Land Jr. au piano, Hutcherson et Higgins. Land se produisait aussi régulièrement au Hop Singh's de Marina Del Rey dans la région de Los Angeles, ainsi qu’au Keystone Korner de San Francisco. Au cours des années 1970, Land avait également accompagné le chanteur Tony Bennett.

DERNIÈRES ANNÉES

Après la mort de Thelonious Monk en 1982, Land s’était joint au T.S. Monk Tentet, qui était alors dirigé par le trompettise Don Sickler. C’est Sickler qui avait invité Land à venir jouer comme soliste avec le groupe. Land s’est produit avec le groupe dans la plupart des festivals européens majeurs. Durant cette période, Land avait également participé à un concert et à des ateliers à l’Université Stanford avec le pianiste Mulgrew Miller, le contrebassiste Ray Drummond et le batteur Billy Higgins.

À la fin des années 1990, Land s’était produit avec ses propres groupes sur une base plus régulière. Durant les trois dernières années de sa vie, Land a enseigné le jazz à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Land s’était joint à UCLA pour donner des ateliers en 1996. Il ne s’agissait pas de la première expérience d’enseignant de Land, qui avait donné des cours de saxophone dans les années 1980 dans les high schools de Los Angeles.

Passionné de tennis, Land continuait de se garder en forme en se rendant sur les courts trois fois la semaine, les lundis, mercredis et vendredis. Les seules choses qui pouvaient gêner sa routine étaient la température et des ‘’ennuis mineurs’’ comme ses participations à des festivals, à des tournées, à des concerts dans les clubs ou à des sessions d’enregistrement ! En fait, Land était tellement au sommet de sa forme qu’à l’âge de plus de soixante-dix ans, un réparateur de Sears qui était venu chez lui pour réparer sa machine à laver lui avait fait remarquer: ‘’I know you from somewhere. Oh yeah, you busted my butt on the tennis court, and I’m only 35 !’’

Ouvert aux nouvelles technologies, Land avait été approché un an avant sa mort par Dan Atkinson, le vice-président d’Audiophotic, une nouvelle étiquette de jazz. Après avoir appris que le quartet de Land devait se produire à Stanford, Atkinson avait convaincu le directeur de la compagnie David Phillips que le groupe était la formation idéale pour inaugurer son studio à la fine pointe de la technologie. Bénéficiant d’un processus d’enregistrement à la fine pointe de la technologie de l’époque, l’album ‘’Promised Land’’ avait été enregistré au studio de la compagnie à La Jolla, en banlieue de San Diego. Particulièremen fier du produit final, Phillips avait commenté: ‘’There’s no compression at all, no noise reduction, no equalization and no over-dubbing.’’

Land est mort d’une attaque en juillet 2001 à l’âge de soixante-treize ans. Il laissait dans le deuil son épouse Lydia, son fils Harold Land Jr. et un petit-fils. Saluant sa contribution au jazz, le guitariste Kenny Burrell, le fondateur et directeur du programme d’études de jazz de UCLA, considérait Land comme un des principaux pionniers de l’histoire du saxophone dans le domaine du jazz. Il avait ajouté: “He was a vital and well-loved member of the jazz faculty here at UCLA.”

Harold Land avait influencé de nombreux musiciens au cours de sa carrière. Le groupe de rock progressif Yes a même inclus une pièce intitulée ‘’Harold Land’’ sur son premier album publié en 1969. Dans un blog publié le 20 septembre 2010, le batteur Bill Bruford avait écrit au sujet de la chanson: "Harold Land was a hard-bop tenor saxophone player, dead now, but quite why we named a song after him I can't remember."

Grandement influencé par John Coltrane, Land est aujourd’hui considéré comme un des meilleurs improvisateurs de l’histoire du jazz. Autant Land était exhubérant sur scène, autant il était timide et réservé sur le plan personnel. D’une certaine façon, on pourrait dire que le jeu très expansif de Land au saxophone contrastait avec sa grande gentillesse, sa personnalité romantique et sa profonde spiritualité. Décrivant son adhésion au bouddhisme, Land expliquait:

‘’That was the major change in my life and the greatest thing that ever happened to me and my family. I can thank Buster Williams for getting me interested in it. Buster was staying with us when he was working with Herbie Hancock, who is also a practicing Buddhist. That’s 27 years ago, Lydia {my wife} just informed me because I can’ remember what happened 27 minutes ago. She’s been chanting with me for the pas 20 years, and our son, Harold Land Jr., has been doing it ever since I began.

It affected me spiritually, physically and materially, but I didn’t realize that it influenced my music until different people began coming up to me and they’d say, ‘Wow, I really hear something different about your playing it sounds so great - there seems to be another source of energy.’’ Consequently I would tell them what they were hearing was the result of my chanting two times a day - from the Daimoku.’’

Les convictions de Land étaient particulièrement évidentes sur l’album “The Peace-maker” qu’il avait enregistré pour les disques Cadet en 1967. Land précisait:

“Those thoughts must have been deep in my subconscious for a long time. It’s kind of ironic, isn’t it, that I would write ‘The Peace-maker’ even before Buster officially introduced [Buddhism] to me. It’s like I had been searching for something, leaning towards it, then I found Buster. That was probably the most significant tune I’ve written because of its connection to my Buddhist practice. In addition to chanting for good health, good fortune and safety, there’s world peace. That’s one of our main goals. I have no way of knowing how ‘The Peace-maker’ affects people listening to the recording, but in clubs I notice the place quiets down, people seem to be moved-they get reflective and maybe they’re looking within themselves and at the world around them and thinking what peace is all about.”

Ironiquement, Land n’avait jamais vraiment expliqué ce que la pièce-titre de l’album “The Peace-maker” signifiait dans le contexte de ses croyances. Attribuant cette omission à sa personnalité peu expansive, Land avait déclaré: “You know, maybe I should explain it, but I don’t usually talk too much, as you might have noticed from these interviews.”

Très peu connu à l’extérieur de Los Angeles avant sa collaboration avec le vibraphoniste Bobby Hutcherson, Land n’avait pu dissimuler une pointe de regret lorsqu’il avait fait remarquer: “I know I would have received much wider acceptance if I had been based in New York.” Musicien polyvalent, Land avait tenté de faire la symbiose entre le bebop, le hard bop, le post bop, le swing et le cool jazz. Reconnu pour sa technique impeccable et son jeu particulièrement fluide, Land était aussi à l’aise dans les pièces hors tempo que dans les balades.

SOURCES:

BRETON, Pierre. ‘’Land, Harold.’’ Universalis.fr., 2023.

FORDHAM, John. ‘’Harold Land, Saxophonist celebrated for the elegance of his jazz.’’ The Guardian, 31 juillet 2001.

‘’Harold Land.’’ Wikipedia, 2023.

‘’Harold Land.’’ All About Jazz, 2023.

RATLIFF, Ben. ‘’Harold Land, 73, Saxophonist Who Made a Splash in the Bop Era.’’ New York Times, 30 juillet 2001.

SHIVERS, Harvey. ‘’Harold Land.’’ Jazz Times, 2023.

#jazz

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lettres-armely · 7 years

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29 décembre 2999

Note du Musée du III millénaire : Cette lettre contient des propos choquants non approuvés par le musée. Si vous êtes sensibles à la biphobie, au harcèlement et à la discrimination, préservez-vous.

Armel,

Chaque jour, je vois tes chaussures crottées attendre devant ma porte. Même si ce n'est qu'une minute, je ressens ta présence hésitante, toujours à la même heure. Ça me brise le cœur chaque fois un peu plus. Ce n'est pas que du chagrin, il y aussi de la colère. Un mélange des deux qui s'est un peu apaisé depuis notre dispute, mais pas assez pour que je t'ouvre. Tu trouveras porte close un petit moment, car je me suis aussi refermée. Je t'ai donné ma confiance trop facilement. Pourtant j'ai essayé d'aller doucement.

Je suis fatiguée d'être déçue. Fatiguée d'être traitée comme si je n'étais rien. Je suis venue ici pour être au calme. Pour ne plus entendre les remarques me transpercer, dire que je suis une Farouche, une fille dégénérée, qui ne mérite pas de vivre. Tout ça parce que je ne suis pas enregistrée, que je n'ai pas ma place ici.

Alors que j'étais naturelle avec toi, que je ne me cachais pas, car j'étais heureuse, tu as agi comme mes anciens bourreaux. Je le sais bien que la bisexualité est fortement prohibée dans la majorité de votre société, j'en ai déjà payé le prix. Je ne te raconterai pas tout ce qui s'est passé à Massalia, dans mon ancien quartier. Pas tant que tu n'auras pas regagné ma confiance. Je pensais t'avoir laissé des indices de qui j'étais. Tu ne les as pas vu, ou tu les as ignorés. Es-tu à ce point aveugle ? Je ne sais pas à quoi je pensais en te parlant de tout ça. Je me sentais bien et ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. J'aurais dû voir les choses venir.

Avec toi à m'attendre, j'ai l'impression d'être la méchante dans l'histoire. Mais ce n'est pas le cas. Tu es juste ignorant, enfermé dans ta pensée unique, avec ce qu'on t'a bourré dans le crâne. Je ne devrais pas t'en vouloir, parce que tu ne sais pas ce que je vis. Mais je voudrais que cela te fasse réfléchir. Je pense que notre relation est assez forte pour dépasser cela.

J'aime tant de choses chez toi. Ta façon de sourire, ta manie d'avoir toujours quelque chose dans les mains, ta gentillesse. Mais il faut que nous nous respections mutuellement pour que ça marche. Je sais que ma réaction était extrême, mais elle n'est pas sans fondement. Je veux une vie plus paisible. Avec toi. Mais laisse-moi un peu de temps. Je reviendrai, je te parlerai de Nataly. De ma vie d'avant. Si tu en as envie et que tu m'écoutes. Laisse-moi t'apprendre des choses pour une fois.

Lydia

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emails-i-cant-send · 2 years

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Hi I'm Este/Asterion, I have two names since I am genderfluid if you were wondering. I'd love to be your friend so why don't you come lay with be in the grass while the sun is shining upon us? I don't care what song that we play, or mess that we make just company now.

"We rot, thinkin' lots about nothing... - I'm bisexual and not cis perhaps genderfluid - I'm a Hispanic mestiza, I'm proud of my culture - I'm diagnosed with adhd - I love to draw and make edits and layouts - I love music so much - I'm a Taurus - My favorite color is lavender - I might be aro spec idk ...Yeah, I could spend a lifetime, Sitting here talkin"

"I became such a strange shape, such a strange shape From trying to fit in... - Pinterest - Instagram - Spotify

...and now I'm just a jigsaw"

"Only got 12 hours in L.A., no time to waste, We'll sneak up to the fire escape and wait for the rain, And most days, dear, you drive me insane...

I have many interests some of those being The hunger Games,Owl House, Dragon School, pjo, hoO, toa, mcga, Six, SAO, mean girls the musical and movie, Beetlejuice the musical and movie, Heathers the musical since I haven't got the chance to watch the movie, a lot of musicals! 36 questions, heartstopper, the MCU, and there is probably more but my mind is blank. I also really love Greek mythology.

... playin' your games, Why don't we both push past the pain, so we can say, We felt it meet me in the middle of midnight"

"In the middle of the night when I'm in this dream....

My blorbos are: Alex Fierro, Hunter/The Golden Guard, Nico Di Angelo, Hazel Levesque, Emira Blight, Amity Blight, Regina George, Lydia deetz, Peter Parker, kirito.oh. and @austinwehaveaproblem Those are all I can think of right now

...It's like a million little stars spelling out your name"

"That's my fucking best friend, best friend That's my fucking lifeline, that's my ride or die, likе...

OK FIRST OF ALL shoutout to my favorite person in the whole entire world @posionshade secondly shoutout to some of my greatest friends on here <;3 @orhideintheclosets @austinwehaveaproblem @trlalsofapollo @bianca-di-stangelo @chaoticsunshines @loverrrrrr @tay-tayhasmyheart @italian-wall-lizard @aqueerembrace

...that's my fucking hate you, but you know that that's a damn lie"

"Parla, la gente purtroppo parla Non sa di che cazzo parla.....

This is kinda my dni, anyway dni if you're racist, homophobic, biphobic, panphobic, transphobic, ableist, think taylor swift can do no wrong,pro autism speak, people who don't believe adhd is a disability, t*rfs, r*dfems, like the dsmp or are a precico shipper, like ol*via r*drigo (<- unless I followed you first) sabrina carpenter anti or josua bassett anti. Other than that you are welcome on my blog!

....Tu portami dove sto a galla Che qui mi manca I'aria"

"This is not music, this is life...

My favorite singers and bands are, Taylor swift, måneskin, Sabrina Carpenter, Avril Lavigne, fall out boy, Joshua bassett, Conan gray and halsey! I am a strong believer the pop and rock are the best genres ever! I am always open to new music suggestions so feel free to send me an ask!

...this is what I live for"

At last, as the sun went down you seemed to understand that is was time for me to go.

"You'll come back?" you say

"Always" I promised "The sun always comes back"

"We are friends now" I say "Call on me I will be there for you"

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rockislandadultreads · 4 years

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Suspenseful Fiction: Thrillers from the year 2020

American Dirt by Jeanine Cummins

También de este lado hay sueños. On this side, too, there are dreams. Lydia Quixano Pérez lives in the Mexican city of Acapulco. She runs a bookstore. She has a son, Luca, the love of her life, and a wonderful husband who is a journalist. And while there are cracks beginning to show in Acapulco because of the drug cartels, her life is, by and large, fairly comfortable. Even though she knows they’ll never sell, Lydia stocks some of her all-time favorite books in her store. And then one day a man enters the shop to browse and comes up to the register with a few books he would like to buy—two of them her favorites. Javier is erudite. He is charming. And, unbeknownst to Lydia, he is the jefe of the newest drug cartel that has gruesomely taken over the city. When Lydia’s husband’s tell-all profile of Javier is published, none of their lives will ever be the same. Forced to flee, Lydia and eight-year-old Luca soon find themselves miles and worlds away from their comfortable middle-class existence. Instantly transformed into migrants, Lydia and Luca ride la bestia—trains that make their way north toward the United States, which is the only place Javier’s reach doesn’t extend. As they join the countless people trying to reach el norte, Lydia soon sees that everyone is running from something. But what exactly are they running to?

The Boy from the Woods by Harlan Coben

The man known as Wilde is a mystery to everyone, including himself. Decades ago, he was found as a boy living feral in the woods, with no memory of his past. After the police concluded an exhaustive hunt for the child's family, which was never found, he was turned over to the foster system. Now, thirty years later, Wilde still doesn't know where he comes from, and he's back living in the woods on the outskirts of town, content to be an outcast, comfortable only outdoors, preferably alone, and with few deep connections to other people. When a local girl goes missing, famous TV lawyer Hester Crimstein--with whom Wilde shares a tragic connection--asks him to use his unique skills to help find her. Meanwhile, a group of ex-military security experts arrive in town, and when another teen disappears, the case's impact expands far beyond the borders of the peaceful suburb. Wilde must return to the community where he has never fit in, and where the powerful are protected even when they harbor secrets that could destroy the lives of millions . . . secrets that Wilde must uncover before it's too late.

Deadlock by Catherine Coulter

A young wife is forced to confront a decades-old deadly secret when a medium connects her to her dead grandfather. A vicious psychopath wants ultimate revenge against Savich, but first, she wants to destroy what he loves most—his family. A series of three red boxes are delivered personally to Savich at the Hoover Building, each one containing puzzle pieces of a town only FBI agent Pippa Cinelli recognizes. Savich sends in Cinelli to investigate undercover but someone knows who she is. Savich and Sherlock are up to their eyebrows in danger, but can they figure out the red box puzzle and the young wife’s secret before it’s too late?

Fearless by Fern Michaels

Anna Campbell is ready to take her first tentative steps back into the world after widowhood. On a singles cruise, she meets divorced professor Ryan Robertson, and the sparks between them are undeniable. Back home in West Texas, Anna and Ryan continue their romance, and Anna decides it's time for their families to meet. Anna is delighted when her daughter, Christina, hits it off with Ryan's daughter, Rene. The two girls are close in age and have lots in common. Ryan's son, Patrick, is college-bound and somewhat aloof, but Anna feels sure they'll grow closer in time. She happily accepts Ryan's proposal, confident in the bond they've formed. But the idyllic relationships Anna is hoping for is quickly thrown into doubt. Ryan and his children may not be all she thinks they are. And as the situation grows more desperate, Anna must reach deep within and draw on all her courage and self-reliance to fight for the family and home she deserves . . .

One by One by Ruth Ware

Getting snowed in at a beautiful, rustic mountain chalet doesn’t sound like the worst problem in the world, especially when there’s a breathtaking vista, a cozy fire, and company to keep you warm. But what happens when that company is eight of your coworkers…and you can’t trust any of them? When an off-site company retreat meant to promote mindfulness and collaboration goes utterly wrong when an avalanche hits, the corporate food chain becomes irrelevant and survival trumps togetherness. Come Monday morning, how many members short will the team be?

The Guest List by Lucy Foley

The bride ‧ The plus one ‧ The best man ‧ The wedding planner ‧ The bridesmaid ‧ The body On an island off the coast of Ireland, guests gather to celebrate two people joining their lives together as one. The groom: handsome and charming, a rising television star. The bride: smart and ambitious, a magazine publisher. It’s a wedding for a magazine, or for a celebrity: the designer dress, the remote location, the luxe party favors, the boutique whiskey. The cell phone service may be spotty and the waves may be rough, but every detail has been expertly planned and will be expertly executed. But perfection is for plans, and people are all too human. As the champagne is popped and the festivities begin, resentments and petty jealousies begin to mingle with the reminiscences and well wishes. The groomsmen begin the drinking game from their school days. The bridesmaid not-so-accidentally ruins her dress. The bride’s oldest (male) friend gives an uncomfortably caring toast. And then someone turns up dead. Who didn’t wish the happy couple well? And perhaps more important, why?

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watching-movies-alone · 4 years

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Mrs. Doubtfire (1993)

Before I commence ripping this thing to shreds, let's look at the good parts: touching concept, Robin Williams, good message at the end, Robin Williams.

Now, to set the fucking dumpster on fire.

Marketed as a touching story about a man, recently divorced from his wife with almost no custody (every Saturday visitation) of his children, striving to get to see them any way possible... in the form of transforming himself in to the 60-something year old Mrs. Doubtfire, their housemaid/nanny from England to better raise his children and gain custody after the judge sees that he has acquired a stable job, and a habitable home for the children.

Premise? Cute.

Execution? Ex-fucking--cruciating.

As character Daniel (Robin Williams) struggles to keep up his double-persona, there are many amusing incidents as he has to hastily switch costumes, leading to a series of cringe-inducing jokes at the expense of gender nonconforming people. As his switch routine involves applying a false face (courtesy of his makeup artist brother), wig, a whole bodysuit to simulate curves, breasts, and a false posterior, and hosiery to cover up his admittedly hairy legs, there are many an occasion where things may go wrong (which they do).

There is a solid forty-five minutes of the film that can begin to redeem it. Beyond the crude jokes, innuendos that often fall flat, and the comedic element of a man dressing as a woman to get closer to his kids (the character even remarks to himself that it was borderline obsessive), there is a very good message about divorce and its impact on children. As much as I would like to have been able to walk away with the message that divorce is sometimes for the best, and never because of the children losing the love of their parents, it was hard to concentrate on with the overlay of two hours and five minutes of discomfort with the images of the children's reactions to seeing their nanny was actually their dad.

If I could only pry out the last few hours. A spoon to the eyeballs would suffice. Or perhaps a toothbrush armed with a light bleach compound could gently caress the fissure dividing the halves of my brain to scrub this headache away.

Horrified to see that their nanny pees while standing up, and the genitals she has, the son (the name escapes me and I don't want to waste my search history on this movie further) goes running to his sister, screaming that the nanny was a:

"Lydia! We gotta call the cops! We gotta dial 911 now!

Lydie: Why?

Chris: [stammering] Mrs. Doubtfire! He's a she! She's a he! He's a she-she.

Lydie: What?

Chris: He's half-man, half-woman.

Lydie: [screams] WHAT?"

They then proceed to arm themselves with a tennis racket and get into a defensive position.

Yeah, you read that.

Look, I adore Robin Williams. His performance here, as usual, was stellar.

Maybe it's just because I hear shit like this a lot from people to my friends, to others I know and love, that I get so uncomfortable with it.

This could've been handled better, but c'est la vie. Et la vie est shit.

Half slightly amusing, half dreadful in the sense that I dread to linger on much longer.

Really wouldn't watch it again. Once is more than enough. The message about divorce was good, however it was much overwhelmed by the constant beating of the dead horse that was "oh look, she's actually a man! This is funny, let's overdo the joke".

Proverbial horse? Dead.

Beaten to shit.

Shot at the race.

My ability to finish this on a positive note? Dead.

The person that ghosted me? Surprisingly not!

Alright here you go, fuckers:

Cinematography: 20

Screenwriting: 65 (underlying message)

Delivery: 80 (Robin Williams only)

Overall: 55%, D - -

ONLY not an "F" because of Williams. Fuck this.

Oh, and!

Christopher fucking Columbus.

Fuck you.

#christopher columbus #mrs doubtfire #robin williams #movies #movie reviews #movie critique #movie ratings #movie #cinematography #cinema #trans representation #drag ? character #wtf is this movie

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ao3feed-sterek · 7 years

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La Vie Est (Pas) Belle

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by Adamxex123

Because Scott wasn't his best friend. He hadn't been for a very long time yet Stiles clung on with false hope and let him dictate his life.

But then Derek Hale came along and Stiles found himself being sucked into his sweet and caring attitude but Scott's voice would nag him in the back of his mind, telling him that he wasn't good enough.

Words: 1952, Chapters: 1/1, Language: English

Fandoms: Teen Wolf (TV)

Rating: Teen And Up Audiences

Warnings: Graphic Depictions Of Violence

Categories: F/M, M/M

Characters: Stiles Stilinski, Derek Hale, Lydia Martin, Jackson Whittemore, Scott McCall (Teen Wolf), Erica Reyes, Allison Argent, Vernon Boyd, Sheriff Stilinski, Melissa McCall

Relationships: Derek Hale/Stiles Stilinski, Allison Argent/Scott McCall, Lydia Martin/Jackson Whittemore

Additional Tags: Self-Harm, Depressed Stiles Stilinski, Scott is a Bad Friend, Scott is actually a very shit friend, Graphic Description, Suicide Attempt

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ao3-sterek · 7 years

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La Vie Est (Pas) Belle

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by Adamxex123

Because Scott wasn't his best friend. He hadn't been for a very long time yet Stiles clung on with false hope and let him dictate his life.

Words: 1952, Chapters: 1/1, Language: English

Fandoms: Teen Wolf (TV)

Rating: Teen And Up Audiences

Warnings: Graphic Depictions Of Violence

Categories: F/M, M/M

Characters: Stiles Stilinski, Derek Hale, Lydia Martin, Jackson Whittemore, Scott McCall (Teen Wolf), Erica Reyes, Allison Argent, Vernon Boyd, Sheriff Stilinski, Melissa McCall

Relationships: Derek Hale/Stiles Stilinski, Allison Argent/Scott McCall, Lydia Martin/Jackson Whittemore

Additional Tags: Self-Harm, Depressed Stiles Stilinski, Scott is a Bad Friend, Scott is actually a very shit friend, Graphic Description, Suicide Attempt

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rockandblognet · 5 years

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10 Bandas Revelación del mundo del Rock en 2019

Hoy llega el turnos para esos grupos que han dado la patada en la puerta este año. Esta es nuestra lista con las 10 Bandas Revelación del mundo del Rock en 2019

Penúltima entrega con los resultados de nuestros premios “BEST of ROCK and BLOG” Edición 2019. Hoy es el turno para la lista con las 10 Bandas Revelación del mundo del Rock en 2019.

Estas son todas las listas del año 2019 de nuestros premios Best of Rock and Blog:

Mejores álbumes de Rock Melódico y Hard Rock de 2019

Mejores álbumes de HEAVY METAL de 2019

Vota por los mejores álbumes de METAL Extremo en 2019

Mejores bandas de Rock en directo de 2019

Bandas Revelación del mundo del Rock en 2019

Además os presentaremos una selección con los mejores vídeos de Rock de 2019

Estas son las 10 Bandas Revelación del mundo del Rock en 2019

Todos los años nacen nuevas bandas, o simplemente consiguen destacar por alguna razón después de llevar años peleando en la sombra. Con este premio queremos identificar algunas de estas bandas que dentro del mundo del Rock han dado un paso adelante en 2019 y a las que habrá que seguir la pista de cerca durante los próximos años.

10 – Radkey

Radkey es una banda de esas que se ha hecho hueco a base de directos. Con el apoyo de un buen manager han logrado tocar en granes festivales y el resto del tiempo lo han rellenado con innumerables fechas por todo usa haciendo así crecer su legión de fans.

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Es banda formada por tres hermanos de St. Joseph, Missouri. Isaiah Radke (bajo), Solomon Radke (batería) y Dee Radke (voz principal y guitarra) que formaron su banda familiar en 2010, y tocaron su primer show en 2011 cuando abrieron para Fishbone.

Con su padre, Matt Radke, como su manager, han tocado desde entonces con personajes como Jack White, The Offspring, Descendents, Local H, Black Joe Lewis, Titus Andronicus y se han presentado en festivales como SXSW, Riot Fest, Afropunk, Punkspring de Japón, Download UK…. Han lanzado dos EPs desde su inicio: Cat & Mouse de 2012 con Wreckroom Records de Adrian Grenier y Devil Fruit on Little Man Records de 2013.

Su álbum debut fue relanzado en 2016 bajo un nuevo nombre, ‘Delicious Rock Noise’ y con dos pistas adicionales.

9 – BADFLOWER

Badflower es una banda de rock estadounidense fundada en Los Ángeles, California. La banda está compuesta por el cantante / guitarrista Josh Katz, el guitarrista principal Joey Morrow, el bajista Alex Espiritu y el baterista Anthony Sonetti. La banda firmó con Big Machine John Varvatos Records y fue nombrada Artista de la Semana por Apple Music después del lanzamiento de su EP Temper en 2016. Su álbum de estudio debut, titulado OK, I’m Sick, fue lanzado el 22 de febrero de 2019.

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8 – PAGAN

Pagan es una banda australiana de Melbourne formada en 2013. Su música combina los sonidos del black metal, disco y punk rock. Su canción Heavy Repeater alcanzó el número uno en la lista de punk / metal de Triple en 2015.

El punto de inflexión de la banda ha llegado este 2019 en el que desde mayo de 2019, recorrieron el Reino Unido, tocando en festivales como el Festival Slam Dunk y el Festival The Great Escape, y abrieron para Microwave en su gira europea. En septiembre de 2019, recorrieron Australia en apoyo de the Amity Affliction

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7 – Jesus Piece

Es una banda de Philadelphia de Hardcore que grabó Only Self en Bricktop Recording Studio en Chicago con Andy Nelson (Weekend Nachos, Like Rats, Dead In The Dirt). El álbum se ha clasificado con los lanzamientos hardcore más pesados del año y ahora aparece en muchas e estas listas de fin de año.

JESUS PIECE ha realizado giras junto a Darkest Hour, Comeback Kid, Burn, Knocked Loose, Terror, Vein, Year Of The Knife y muchos más en Norteamérica, Europa y Japón este año. La nueva gira West Coast Demonstration 2019 está ya en marcha con paradas el 22 de enero en Vancouver, luego Portland, Berkeley, Fullerton y termina en Las Vegas el 27 de enero. A JESUS PIECE se unirán Gag y Vamachara en las fechas de los Estados Unidos.

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6 – COLD YEARS

Muchas bandas escocesas crean música influenciada por su país. Ya sea Biffy Clyro, o The Twilight Sad, Idlewild o Twin Atlantic, parece que a menudo hay una influencia regional innegable dentro de sus canciones que los señala como provenientes del norte de la frontera de este Reino Unido cada vez más no. El caso de Cold Years es distinto pese a ser de Aberdeen. Escuchando su EP debut Mile Marker y su nuevo Deathchasers está claro que sus raíces se encuentran un poco más lejos, al otro lado del Atlántico.

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5 – MEGARA

MEGARA es una banda madrileña. Ellos mismos crearon un estilo algo peculiar para el metal, llamado fuxia metal.

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Catalogados como una mezcla perfecta entre lo siniestro y el algodón de azúcar, MEGARA se ha situado en poco tiempo en el punto de mira de tanto prensa como de público. Su faceta bipolar, (algo chocante de primeras) mezcla la tenebrosidad con el lado totalmente opuesto a esta, el cuál está cargado de unicornios, chucherías y fucksia… ¡MUCHO FUCKSIA! ¿Su estilo? La misma banda lo ha denominado «Fucksia rock» y el que no sepa que es… que lo oiga directamente, ¿no? .Con su primer disco «Siete» se sumergieron en su tour de presentación «INFERNO» con el cuál han tenido oportunidad de abrir para bandas internacionales como Anthrax, Three Days Grace, Avatar o You Me At Six, además de participar en importantes eventos como el Orgullo Gay de Madrid o Survival Zombie en el Parque Warner de Madrid, entre otros.

4 – THE REGRETTES

The Regrettes es una banda estadounidense de punk rock de Los Ángeles. La banda está dirigida por la líder Lydia Night. Lanzaron su álbum de estudio debut, Feel Your Feelings Fool! en Warner Bros. Records en enero de 2017 y en agosto de 2019 How Do You Love?, tranajo que les ha abierto muchas puertas y muchas radios.

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El estilo musical de The Regrettes ha sido etiquetado como punk rock, riot grrrl, garage pop, y garage punk, con elementos de garage rock, música doo-wop y surf de los 60, rockabilly, y música pop. Michael Bialas, escritor de PopMatters, describió su sonido como «punk de power-pop de grupo de chicas» . Mejor que lo juzgues por ti mismo.

3 – The Glorious Sons

Llegamos a los puestos de podio conThe Glorious Sons. Es una banda de rock canadiense de Kingston, Ontario. Formada en 2011, la banda firmó con Black Box en 2013. Desde entonces, The Glorious Sons ha lanzado un EP, Shapeless Art y tres álbumes completos; The Union, que se lanzó el 14 de septiembre de 2014, y su segundo álbum Young Beauties and Fools, que se lanzó el 13 de octubre de 2017, y finalmente A War On Everything se lanzó el 13 de septiembre de 2019. La banda tiene ocho top 10 consecutivos éxitos de la radio de rock en Canadá.

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2 – The Fever 333

Fever 333 es una banda de rock estadounidense integrada en Inglewood, California, en 2017 por el ex vocalista de Letlive Jason Aalon Butler, el ex guitarrista de Chariot Stephen Harrison y el baterista de Night Verses Aric Improta.

FEVER 333 ha vuelto a revivir el rap-metal y se ha convertido en la sensación en los circuitos de metal mundial en estos años en parte gracias a su segundo álbum de estudio, STRENGHT IN NUMB333RS, llegando incluso a ser los teloneros de Korn y Alice In Chains en su gira de verano por América y de Bring Me the Horizon en su gira europea.

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1 – JINJER

En el primer puesto aparece JINJER. Ya sabemos que nos es una banda nueva, ni mucho menos, pero está claro que 2019 ha sido su año.

Hace más de una década desde Ucrania surgió la banda JINJER, con una propuesta tremendamente atractiva. Conforme nos fueron dando su trabajos, hasta la fecha 3 discos y 3 EP’s, nos mostraron y expusieron un MetalCore con un Groove característico y representativo. Con esfuerzo y aplicación, junto a horas de carretera recorriendo el planeta se han ganado un buen número de seguidores por la aplicación mostrada tanto en el estudio como en el escenario.

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Con un etilo peculiar, original y único han sado un disco tremendo bajo el tíulo «MACRO» han estado de gira presentándo este trabajo por multitud de paises (podéis leer aquí nuestra crónica de su concierto en Madrid), y por si fuera poco están en la mayoría de los grandes festivales de 2020 a nivel europeo.

¡Felicidades JINJER!

JINJER estará en el Rock The Night Festival

JINJER al Leyendas del Rock

JINJER entre las bandas del Resurrection FEst

10 Bandas Revelación del mundo del Rock en 2019 en el artículo original de Rock and Blog

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