#Les employés de la pharmacie
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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(Billet de novembre 2020)
De la manipulation des chiffres afin de faire peur à la population, imposer la soumission, entretenir la division et la confusion
(Extrait d’une conversation avec mon cousin Olivier, agrégé de maths, qui a fait sa thèse sur la théorie des nœuds...)
— Tu as vu la dernière? Tout le monde ne parle plus d’un (projet de) vaccin Pfizer (qui en a profité pour flamber en bourse) qui serait "efficace à 90%", tout ça pour une maladie qui épargne 99,98% de la population mondiale... Un usage des chiffres qui laisse rêveur, non?
— Vu depuis mon ermitage, j'ai toujours été amusé par l'effet que les nombres supérieurs à 100 ont sur les gens. Si j'annonce, par exemple, que je développe 85W sur mon vélo, tu ne seras peut-être pas impressionné. Pourtant, tu ne sais sans doute pas du tout à quel ordre de grandeur ça correspond. La raison, c'est que quand on est petit, on a vite la sensation de 1 jusqu'à 10, puisqu’on a dix doigts. À l’école, on comprend rapidement ce que sont 30 camarades de classe.
Mais à partir de 100, je dirais que là, on ne maîtrise plus tellement ce qu'il se passe, et ça devient impressionnant.
À la télé, dans les médias, dans les articles, il y a un goût prononcé pour les nombres "absolus"...
— C’est ça, on a vraiment l’impression de voir des apprentis-sorciers brandir la puissance des chiffres comme un sceptre lourd de menaces obscures pour impressionner les foules...
— Oui, les nombres sont grands, énormes, ils dépassent l'entendement...
— Lacan dit que c’est par le nombre que le sujet se donne à "imaginariser le réel" autrement dit faire passer de l’imaginaire pour du réel...
— Tu remarqueras que plus haut, tu me parlais de pourcentages.
Ceux-là, curieusement, sont bien moins présentés. Ce sont pourtant ceux qui comptent, de donner une mesure "relative"...
— Je t’enverrai tout à l’heure un panonceau présenté sur une pharmacie qui remet un peu les pendules à l’heure place (comme disait Johnny Haliday)...
— Si je tape "Covid Lyon" sur Google, par exemple, pour connaître les mesures prises par la ville, je trouve ce petit encart.
Mon œil est attiré par le chiffre en bas à droite, c'est inévitable. Décès: 1317140. Pour celui qui n'est pas averti, il y a de quoi être impressionné. Cela dit, en divisant le tour par le nombre approximatif d'habitants sur cette planète, on trouve 0.02%...
Avant même de parler du nombre de cycles ou du mot "cas" employé pour des personnes qui ne sont pas malades, il y a l'utilisation de la puissance pure du grand nombre. Après on peut toujours raffiner, parler de l'âge moyen, médian, du fait qu'on ne peut pas sommer un homme de 85 ans avec un autre de 40, mais c'est déjà du détail à côté de la présentation systématique de nombres absolus impressionnants là où celle de nombres relatifs laisserait indifférent...
— C’est bien pour ça qu’au détriment de toute précaution sanitaire réelle, nous nous retrouvons obligés de porter une muselière inefficace et même toxique, mais sans laquelle il n’y aurait pas de signe visible de la "gravité" de la situation qui donne prétexte à "l’état d’urgence" et ses (dé)mesures antidémocratiques de contrôle et de punition, injustes et illogiques...
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une-touille-en-vadrouille · 2 years ago
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Bonjour les gens dans le pays froid ! Ici, il fait chaud, humide, et ça sent le guano de chauves souris (c'est histoire que vous ne soyez pas trop tristes de ne pas être là avec nous 😙)
Ce matin, on a visité une super plantation de poivre ! Il pousse en liane et on le recourbe le long d'un poteau, un peu comme la vanille.
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On a appris qu'ils pouvaient faire cinq poivres différents avec le même pied (en fonction de la maturité, du type de séchage, de traitement thermique,...), et que chaque grain de poivre est récolté manuellement. (Par grappe quand il est vert, un par un quand il est mûr, puisque les grains d'une même grappe n'ont pas le même stade de maturité au même moment, ça réduit les pertes) Ça fait quand même 3kg de poivre par pied à récolter grain par grain, ça demande de la main d'oeuvre ... (Jusqu'à 300 employés en haute saison pour 20000 pieds !)
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Le site était tout mignon, c'est géré en mode collaboratif par deux franco-belges qui ont monté une école pour les enfants tout autour (ils fournissent vêtements, matériel scolaire, vélos, et même bourse d'étude pour les 3 meilleurs étudiants), logent les travailleurs sur place et leur fournissent un plan retraite et une couverture santé (c'est très très rare ici), etc ...
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Nous partons ensuite joyeusement nous poser au bord du "secret lake" pour dejeuner, et trouvons des hamacs dans lesquels Dr Rathatton se vautre avec délectation (pas moi, ils étaient fait dans un espèce de chanvre qui grattait terriblement. Je commence à remettre en cause l'existence d'une sensibilité cutanée chez ma partenaire de voyage).
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Nous sommes ensuite parties visiter le complexe religieux de Phnom Chnorm, dont la récente légende souligne qu'il arrivera grand malheur à quiconque tente d'y entrer si il n'a pas été initié. N'ayant pas été initiées, il nous est donc arrivé un grand malheur : pour la seconde fois depuis notre arrivée en Asie, nous avons eu un accident de moto (pour rappel, lors de notre premier accident, la moto était tombée à l'arrêt, sans personne dessus, parceque j'essayais de la Kickstarter alors que la sécurité était enclenchée). Cette fois nous sommes tombées à l'arrêt, mais avec deux touristes débiles dessus. J'ai héroïquement sacrifié mon genou et ma main pour sauver et la moto, et aneth, qui s'en sont donc sortis indemnes. (Note de Annette : mon cerveau a surtout fait "Ah tiens, on tombe", au lieu de me dire de mettre une jambe pour nous stabiliser ... J'ai donc officiellement les réflexes d'une poule musculairement atrophiée, mais je suis une poule indemne 😅).
Un cambodgien qui avait assisté à la scène m'a dit de me rendre "tout droit puis à droite" d'après ses gestes, en moto. J'ai donc renfourché la moto avec mon genou ensanglanté, et continué "tout droit à droite". Après quelques minutes de route dans la plus grande perplexité, j'ai exhibé mes lambeaux de chairs à un autre cambodgien qui m'a confirmé que je devais aller encore plus "tout droit puis à droite". Au bout du chemin, c'est l'illumination, il y a un hôpital et une pharmacie !
Du coup, on a pu aller visiter "l'hôpital" local, à trois minutes de moto, après s'être faites jeter par la pharmacienne qui nous a dit qu'elle ne pouvait pas désinfecter.
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C'est un Dr Rathatton enrubanné et avec moins de risques de perdre sa jambe à cause de la gangrène qui ressort soulagée de l'hôpital (elle a gardé les grimaces pour quand l'infirmière l'a noyée sous la Betadine)
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... et comme ce serait dommage de gâcher un sacrifice aussi héroïque, nous partons quand même visiter les grottes et le temple. Na.
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On en profite pour retrouver nos fromagers préférés, ceux dont les racines s'infiltrent dans les temples d'Angkor et détruisent tout.
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... et pour grogner une fois de plus contre la signalétique incroyable autour des sentiers de randonnée en Asie. (On notera au passage que Dr Rathatton n'est pas trop trop cassée, elle arrive à grimper aux échelles et aux cailloux)
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Et pour nous remettre de nos émotions, nous décidons de mettre en pratique notre apprentissage de Chi Phat, à notre arrivée au Cambodge : on mange du craaaaaaaabe. On a même le droit à des casse noix cette fois, le luxe (et c'était très très bon)
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eridan-ampra · 1 month ago
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L’importance D’un Contrôle Professionnel Des Rongeurs À Paris Pour Votre Entreprise
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En tant que propriétaire d’entreprise à Paris, vous êtes bien conscient de l’importance de maintenir un environnement propre et hygiénique pour vos clients. Mais que se passe-t-il lorsque des indésirables, comme les rongeurs, commencent à envahir vos locaux?
Non seulement peuvent-ils endommager vos biens et présenter des risques graves pour la santé, mais ils peuvent également avoir un impact sévère sur votre réputation et entraîner des amendes coûteuses.
Ce que vous ne savez peut-être pas, cependant, c’est qu’il existe un moyen de prévenir ces problèmes et de garantir le respect des réglementations françaises - mais cela nécessite plus que des solutions DIY. Savez-vous ce qu’il faut pour y parvenir?
Risques d’Infestations de Rongeurs
Les infestations de rongeurs posent des risques importants pour votre propriété, votre santé et votre bien-être. En tant que propriétaire d’entreprise à Paris, il est essentiel de traiter ces problèmes rapidement. Les rongeurs peuvent causer des dommages importants à la structure de votre propriété, aux câbles électriques et à l’isolation, entraînant des réparations coûteuses.
De plus, ils peuvent propager des maladies et déclencher des allergies, compromettant la santé et le bien-être de vos employés et de vos clients. Une entreprise spécialiste des souris à Paris peut fournir des solutions expertes pour la dératisation et le traitement des souris à Paris.
Des spécialistes de la dératisation peuvent offrir une urgence de dératisation à Paris, l’extermination des rats en Île-de-France et des anti-rongeurs en Île-de-France. La défense contre ces parasites nécessite une expertise professionnelle, et un professionnel de la dératisation ou un dératiseur d’urgence peut aider à atténuer ces risques de manière efficace.
Protéger la réputation de votre entreprise
Protéger la réputation de votre entreprise est essentiel dans le marché concurrentiel d’aujourd’hui, et une infestation de rongeurs peut rapidement ternir votre image. En tant que propriétaire d’entreprise à Paris, il est crucial de prendre des mesures proactives pour prévenir les infestations de rongeurs.
Une seule observation de rongeur peut entraîner des avis négatifs et une perte de confiance des clients. Pour éviter cela, envisagez d’embaucher un spécialiste de la lutte contre les rongeurs ou un spécialiste en dératisation Paris.
Lors du choix d’un dératiseur, recherchez son tarif de dératisation maison et prix de dératatisation maison pour vous assurer d’obtenir la meilleure valeur. Cherchez un dératiseur prix qui offre des solutions efficaces pour votre type d’entreprise, qu’il s’agisse d’une dératisation d’usine, d’une dératisation de pharmacie ou d’un autre espace commercial. Naviguez ici pour obtenir un service rapide de lutte contre les rongeurs à Paris.
Conformité aux Réglementations Locales
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Le respect des réglementations locales est essentiel lorsqu’il s’agit de lutte contre les infestations de rongeurs dans votre entreprise basée à Paris. En tant que propriétaire d’entreprise, vous devez vous conformer aux réglementations françaises concernant la dératisation à Paris.
L’embauche d’un professionnel en dératisation en Île-de-France ayant une expertise en dératisation est impérative pour garantir que vous répondez aux normes nécessaires. Ils mettront en œuvre des techniques efficaces anti-rongeurs et des solutions anti-rongeurs pour éliminer l’infestation. Un traitement de dératisation approprié, y compris la dératisation des combles, doit être effectué pour prévenir toute contamination ultérieure.
En cas d’urgence dératisation, une action rapide est nécessaire pour éviter toute pénalité potentielle. En travaillant avec un professionnel certifié, vous pouvez garantir le respect des réglementations locales et éviter tout problème lié au prix de la dératisation d’une maison ou à la dératisation bon marché.
Avantages de contrôle professionnel
En travaillant avec un professionnel certifié en dératisation en Île-de-France, vous n’assurez pas seulement la conformité aux réglementations locales, mais vous bénéficiez également d’une large gamme d’avantages qui peuvent considérablement impacter vos opérations commerciales.
Un expert en dératisation pas cher en désinsectisation des rongeurs peut identifier et éliminer les infestations de rongeurs, réduisant ainsi le risque de morsure de rat et d’autres risques pour la santé.
Dans une maison ou un immeuble d’appartements, cela peut être particulièrement vital. Trouver un professionnel en dératisation en Île-de-France peut également vous aider à dératiser votre jardin et protéger votre entreprise contre les nuisibles.
Pour une dératisation superette, cela est essentiel pour maintenir la confiance des clients et éviter des fermetures coûteuses. En investissant dans un contrôle professionnel des rongeurs, vous investissez dans le succès à long terme de votre entreprise.
Prévention et Solutions à Long Terme
Lorsqu’il s’agit de gérer les infestations de rongeurs, la prévention est essentielle. Vous pouvez prendre des mesures pour empêcher les rongeurs de pénétrer dans vos propriétés dans la région d’Île-de-France. Scellez tous les points d’entrée, gardez vos locaux propres et stockez vos aliments dans des conteneurs hermétiques.
Inspectionnez régulièrement vos propriétés, y compris les restaurants, les pharmacies, les hôpitaux et les centres commerciaux, pour détecter les signes de rongeurs. La mise en œuvre d’un plan de prévention vous aidera à éviter des procédures d’extermination coûteuses.
Envisagez de faire appel à un service professionnel de lutte contre les rongeurs, tel que IZI Nuisibles, pour effectuer des inspections régulières et fournir des solutions à long terme. Ils peuvent vous aider à maintenir un environnement exempt de rongeurs, en protégeant vos propriétés résidentielles et commerciales.
En prenant des mesures proactives, vous pouvez prévenir les infestations de rongeurs et réduire le risque d’extermination des rongeurs. Un contrôle efficace des rongeurs est essentiel pour maintenir un environnement sûr et sain.
Conclusion
En investissant dans un contrôle professionnel des rongeurs, vous protégez votre entreprise basée à Paris contre les dommages à la réputation, les réparations coûteuses et les pénalités.
La conformité aux réglementations françaises est certifiée et des solutions à long terme sont proposées. Les méthodes d’extermination et de prévention d’experts maintiennent un environnement propre et hygiénique, garantissant la confiance et la confiance des clients.
En fin de compte, le contrôle professionnel des rongeurs est essentiel pour protéger votre entreprise et maintenir un environnement exempt de rongeurs qui répond aux normes et réglementations locales.
IZI Nuisibles 19 Rue Saint-Hilaire, 94210 Saint-Maur-des-Fossés, France +33187668701 Plan de localisation: https://maps.app.goo.gl/Pqor6ip1qn75sZ8UA
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souspression · 4 months ago
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Comment s’occuper de son problème « tout·e seul·e »
Mettre en place un tout petit dispositif : comme par exemple soi, du papier, et un stylo. Vous serez trois : il y a le problème, il y a toi qui écris, et il y a ce qui sera écrit.
Et aussi, il y a toi après avoir écrit. Qui pourra soit juste s’enfuir en repartant libéré de ce qui a été déchargé là ; soit un soi capable de revenir après l’écriture, capable de se relire.
De relire pour repenser ce qui a été écrit, préciser des choses. Ajouter de nouvelles informations, de nouvelles idées, faire ressortir de nouveaux points, ajouter des nouvelles remarques. Ajouter sur le texte des « étiquettes », faire ressortir des « groupes » d’idées dans ce qui a été écrit.
Mais avant cela, écrire.
Écrire, soit pour décrire : comment tu te sens, ce qui vient d’arriver. Décrire le plus concrètement possible. Qui a dit quoi, qui a fait quoi, qu'est-ce qui a été fait comme toujours, comme d’habitude, qu'est-ce qui était nouveau ; qu'est-ce qui a été un choc, qu'est- ce qui est monté crescendo mais de manière complètement incontrôlable, qu'est-ce qui était silencieux et qui n’a pas bougé.
Ou alors, écrire, pour poser une question, et puis faire une liste : une liste de ce qui aurait pu être mieux, une liste de ce qui fait que ça arrive comme ça à chaque fois, à tous les coups.
Et puis stop.
Puis revenir. Relire. Et reprendre un stylo. Se dire qu’on a maintenant sous les yeux une liste de « petits problèmes » qui « causent » quelque chose ; en l’occurrence le grand problème.
Alors, pour chaque élément que l’on repère dans le texte, on peut soit dessiner des flèches et placer au bout des solutions, ou des idées ou des types de choses-à-faire liées. Soit trouver un mot susceptible de résumer l’idée — rendant ainsi possible de faire des « familles » de problèmes, et de trouver comment faire ressortir des traits de ressemblances entre les problèmes. De trouver des « sortes », des « types », de problèmes.
L’important, c’est de revenir sur la première « déclaration » et de la faire discuter ; par soi-même.
Comme si un·e amie venait t’expliquer un problème et que tu essayais de lui dire qu’il, ou elle, n’est pas seul·e et que ce problème existe par ailleurs. Et que, en général, on s’en occupe en termes de [...].
Mais aussi, comme si tu essayais de produire des « reminders », un schéma simple pour expliquer les mouvements de l’action, pour simplifier la lecture des dynamiques en cours dans le problème.
Par exemple, disons que tu as besoin, d’une part, de certains ingrédients pour un gâteau et, par ailleurs, d’un médicament à la pharmacie. Tu simplifies : et tu dis, en une phrase, « je dois aller faire des courses ». Ici, tu as donc soit « besoin de ne pas oublier ton portefeuille », pour payer, dans les deux cas, ou « besoin d’un moyen de transport » pour aller là-bas, dans les deux cas également. Tout dépend de ce que tu veux dire et la solution est induite dans l’ « axe » choisi.
Peu important la manière d’écrire employée — narrer les évènements, décrire des scènes, des sensations, faire des listes de problèmes, de causes, de solutions —, ne pas oublier de clôturer la session.
Trouver de quoi faire un moment de conclusion ; que ce soit en finissant par des « points positifs », des « choses bien quand même », par un ré-étiquetage des éléments dans la liste, une to-do-list. Ou alors peut-être écrire une conclusion-bilan qui résume l’affaire en trois points, ou un plan (ce qui ne fonctionne pas toujours).
*
Et avant tout ça, commencer par écrire la date. Voire l’heure, comme ça tu peux voir combien de temps tu as écrit, parfois c’est rigolo. Parfois pas du tout.
Écrire la date parce que ce que tu décris date d’aujourd’hui, que c’est vrai aujourd'hui et peut-être pas demain, ou peut-être pas hier ; mais aujourd'hui c’est vrai. Aujourd’hui, c’est ce qu’il se passe quand tu cherches à écrire ce que tu ressens, ou ce qui s’est passé selon tes yeux. Selon ton coeur. Selon tes mots.
C’est vrai aujourd'hui, et aujourd'hui on est le ? Tel jour, tel mois, telle année, tel moment de la semaine.
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savoir-entreprendre · 7 months ago
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En 2023, le classement des 100 personnalités féminines les plus puissantes de la planète met en lumière des femmes exceptionnelles, dont quatre Africaines qui brillent par leur influence et leur leadership. Ces femmes, issues de divers horizons et secteurs d'activité, jouent un rôle essentiel dans la transformation et l'émancipation de leurs communautés et de leurs pays respectifs. 1. Ngozi Okonjo-Iweala : La voix du Nigeria à l'OMC Classée à la 87e place, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), incarne la force et la détermination. Originaire du Nigeria, elle a évolué dans les cercles de pouvoir après des études aux États-Unis, devenant la première femme ministre des Finances de son pays en 2003. Son engagement indéfectible dans la lutte contre la corruption et la réduction de la dette publique a marqué l'histoire politique du Nigeria. 2. Mpumi Madisa : L'icône du leadership sud-africain Au 88e rang, Mpumi Madisa, PDG du groupe Bidvest en Afrique du Sud, inscrit son nom dans l'histoire économique du continent. À la tête de ce conglomérat majeur depuis 2020, elle dirige près de 130 000 employés dans des secteurs aussi divers que l'industrie, la pharmacie, l'automobile et le transport. En tant que femme noire à la tête d'une entreprise cotée en bourse, elle incarne le changement et la diversité dans le monde des affaires sud-africain. 3. Samia Suluhu Hassan : La présidente visionnaire de la Tanzanie À la 93e place, Samia Suluhu Hassan, première femme présidente de la Tanzanie, mérite toute notre attention. Surnommée "Mama Samia", elle a fait ses débuts en tant que première femme vice-présidente du pays, avant d'accéder à la présidence en mars 2021. Son parcours, marqué par des responsabilités au sein du Programme alimentaire mondial des Nations unies et à l'Assemblée nationale tanzanienne, illustre sa dévotion envers le service public et le développement de son pays. 4. Mo Abudu : La pionnière du cinéma nigérian À la 98e place, Mo Abudu, fondatrice et directrice d'EbonyLife au Nigeria, fait figure de figure emblématique dans le domaine de la production audiovisuelle. Lancée dans cette industrie en 2006, elle est rapidement devenue la "Oprah d'Afrique" avec son émission Moments with Mo. Son influence s'est étendue avec le lancement d'EbonyLife TV en 2012 et la création de EbonyLife Films en 2014, la propulsant au rang de productrice de cinéma la plus célèbre de Nollywood. Ces femmes africaines du classement Forbes 2023 incarnent la diversité, l'innovation et la persévérance. Leur impact transcende les frontières, contribuant à redéfinir le leadership mondial et inspirant les générations futures à atteindre de nouveaux sommets.
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blogdeedouard · 1 year ago
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SÉANCE #10 : IA pas de problème ! 
Les riches le seront encore plus demain, même chose pour les pauvres. L’IA bouleversera le monde du travail plus vite qu’on ne le croit. Alors qu’il y a 5 ans les caisses automatiques dans les magasins étaient des prototypes, elles sont maintenant un incontournable dans les épiceries, pharmacies et même les Dolloramas. Pour certains, l’IA vole des emplois, pour d’autres elle comble un besoin créé par la pénurie de main-d’œuvre.
Une fois que tous les métiers faciles à apprendre et à automatiser seront remplacés par des IA, comment ces anciens employés mis de côté pourront-ils subvenir à leurs besoins ? Certains auront la chance de se spécialiser ou bien trouver un autre emploi, mais à date, beaucoup y perdront leur gagne-pain.
Ceux qui en profiteront seront les riches, les investisseurs et les consommateurs. Pour les gens qui deviendront inutiles, l’IA est un adversaire insurmontable. David contre Goliath qui finit mal. 
Une solution proposée est le RUB (Revenu universel de base), qui serait suffisant pour que chacun puisse combler ses couts de la vie sans travailler. (https://www.pressenza.com/fr/2023/05/le-revenu-de-base-universel-pourrait-attenuer-la-crise-face-aux-pertes-demplois-liees-a-lintelligence-artificielle/#:~:text=Un%20revenu%20de%20base%20universel,vie%20des%20habitants%20du%20pays.) Ceux qui adhèrent à cette idée y voient une opportunité de libérer les gens de leur fardeau du travail, beaucoup y voient une porte pour l’épanouissement personnel et collectif. D’autres répliqueraient que si les gens n’ont plus besoin de travailler, personne ne voudra se présenter au travail.
Dans tous les cas, il est naïf de penser que les corporations qui développent l’IA et les alternatives à la main-d’œuvre humaine ont le bien-être du travailleur à coeur. Elles veulent augmenter les profits et faciliter la consommation, les bases de notre système capitaliste libéral. Il faut vivre dans un autre monde pour penser que tous les travailleurs pourront changer de carrière et pourront se réorienter. 
Cet enjeu arrive plus vite qu’on ne le croit, et on préfère encore s’obstiner sur la langue française au Québec et à l’immigration, alors qu’on devrait s’intéresser aux langages de programmation qui sont rendus partout…. 
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news24fr · 2 years ago
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La Food and Drug Administration des États-Unis a annoncé qu'elle modifierait les étiquettes des emballages du Plan B de contraception d'urgence, pour préciser qu'il ne s'agit pas d'une pilule abortive.Selon de nombreux militants anti-avortement, toute forme de perturbation d'un ovule est considérée comme un avortement.La FDA a déclaré vendredi qu'elle supprimerait toutes les références sur les emballages qui prétendent que la pilule pourrait empêcher un ovule fécondé de s'implanter dans l'utérus.Tlaib et MTG parmi plus de 220 électeurs par procuration de la Chambre sur le projet de loi de dépensesLire la suite"Plan B One-Step ne fonctionnera pas si une personne est déjà enceinte, ce qui signifie qu'il n'affectera pas une grossesse existante", a déclaré la FDA. m'a dit. « Plan B One-Step prévient la grossesse en agissant sur l'ovulation, qui se produit bien avant l'implantation."Les preuves ne prouvent pas que le médicament affecte l'implantation ou le maintien d'une grossesse après l'implantation, il ne met donc pas fin à une grossesse."Le médicament en vente libre peut être utilisé après un rapport sexuel pour prévenir une grossesse. Selon les recommandations de la FDA, le plan B doit être pris dès que possible dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non protégé ou un échec contraceptif.Le médicament, qui se présente sous la forme d'un comprimé, contient une dose plus élevée de l'hormone synthétique lévonorgestrel que les pilules contraceptives et agit de la même manière en arrêtant ou en retardant la libération d'un ovule par l'ovaire.Selon la mise à jour de la FDA de vendredi, la FDA apporte des modifications à l'étiquette à la demande du fabricant de Plan B et après "un examen attentif de … preuves scientifiques supplémentaires"."La FDA a déterminé que la science actuelle soutient une conclusion selon laquelle Plan B One-Step fonctionne en inhibant ou en retardant l'ovulation et les changements hormonaux de milieu de cycle", a déclaré l'agence."Les preuves appuient également la conclusion qu'il n'y a pas d'effet direct sur la fécondation ou l'implantation."Dans une enquête de 2021 libéré selon les Centers for Disease Control, 24,3% des femmes âgées de 22 à 49 ans ont indiqué avoir utilisé une contraception d'urgence.À la suite de la décision de la Cour suprême d'annuler Roe contre Wade plus tôt cette année, supprimant ainsi le droit à l'avortement, de nombreuses pharmacies auraient fixé des limites au nombre de pilules contraceptives d'urgence que les consommateurs pourraient acheter.L'accès au contraceptif d'urgence reste sévèrement limité dans plusieurs États conservateurs.Malgré le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, affirmant que les victimes de viol peuvent prendre le plan B, la pilule aurait reste indisponible pour certains des Texans les plus pauvres, d'autant plus qu'il peut se vendre jusqu'à 50 $.Dans l'Idaho, les universités publiques ont mis en garde les employés contre le fait de guider les étudiants sur la façon d'obtenir une contraception d'urgence, car ils pourraient être accusés d'un crime.En vertu de la loi de l'État sur l'absence de fonds publics pour l'avortement, le personnel universitaire et les cliniques de santé en milieu scolaire sont interdit de distribuer ou de dire aux élèves où obtenir une contraception d'urgence, sauf en cas de viol.
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if-you-fan-a-fire · 2 years ago
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“VOL SENSATIONNEL ACCOMPLI PAR UN FOU,” Le Petit Journal (Montreal). November 13, 1932. Page 17. ---- Un dément, échappé de l'asile de St-Jean-de-Dieu, prend une somme d'argent dans la caisse d’une pharmacie et s’enfuit, sous les yeux du gardien ahuri. — On arrête l’étrange voleur dans une chambre d'hôtel, mais absolu. ---  Hier matin samedi, à 8 h. 40, M. Charlie Lantin, commis du Queen's Drug Store, pharmacie, 33 rue Windsor, était seul dans son magasin, derrière son comptoir, I! vit un homme. sans pardessus malgré ls température frileuse. L'homme déclara : “Je n'ai pas mangé. Donnez-moi quelque chose”. Il avait l'air égaré, le regard vague. Surpris, un peu méfiant. M. Lantin d°manda : “Que voulez-vous que je vous donne?” Sans plus répondre, l'intrus avança derrière le comptoir, repoussa brusquement le commis, ouvrit le tiroir-caisse, et s’empara de trente dollars, Puis il profita de le stupeur de M. Lantin pour s'en aller d'un pas vif mais sans précipitation prenant soin de refermer la porte derrière lui. 
A L'HOTEL QUEEN'S Bientôt revenu de son ébahissement, M. Lantin se mit à courir derrière le voleur. Il le vit s’engouffrer dans le tambour de la porte de l'hôtel Queen's. M. Lantin s’y élanca après Iui. Mais en entrant dans le hall de l'hôtel. 11 ne vit plus son homme. Il s’adressa aux employés, lez mit au courant en quelques mots rapides, et leur donna le signale ment de celui qu'il poursuivait. Personne ne l'avait remarqué. Mais M. Lentin, surexcité, à juste titre, était d'une évidente bonne foi. Le personnel de l'hôtel décidu de faire des recherches, 
Pendant une heure, et même davantage, on fouilla tous les salons, fumoirs et couloirs de l'hôtel On alla jeter un coup d’œil dans les salles de toilette. Enfin. par acquis de conscience, on vérifia s’il n'y avait pas quelque chambre inoccupée restée ouverte, où quelqu’un pourvoit se cacher. C’est en effet dans l’une d’ailes qu'on découvrit le fuyard debout derrière une porte. 
EVADE DE ST-JEAN-DE-DIEU On appela la police. Le sergent Chamillard. du poste No 6, vint arrêter l'individu. On le fouilla. II y avait dans ses poches les trente dollars dérobés à la pharmacie, et sa fortune personnelle se montant à cinq cents. Mais à toutes les questions, il opposa un absolu mutisme, et un air hagard qui ne paraissait pas feint. On s'avisa que son costume ressemblait fort à celui des Internés de Saint-Jean-de-Dieu. On téléphona à l'asile pour demander si un pensionnaire ne manquait pas à l’appel. 
En effet, un aliéné s'était évadé la matin même à 5 h. 30. Un home de 35 ans, répondant au signalement transmis par la police. C'était bien notre voleur. On le ramena et bercail. 
Il est très difficile de faire la part des moments de lucidité et des moments de crise qui alternaté toujours chez les fous. Dans quelque mesure celui-ci avait-il conscience de ce qu'il faisait, et quel but pour- suivait-il? Que se proposait-il de faire avec I'argent volé dans le tiroir de la pharmacie? L'on n'aura sans doute jamais de réponse à ces questions.
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lalignedujour · 3 years ago
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5h40, Samir vient de terminer son petit-déjeuner. Il dit que ce n'est pas parce qu'on commence tôt qu'il ne faut pas prendre le temps le matin. Il sort sur son minuscule balcon, et regarde juste l'air du dehors. 6h, Flo se lève. A 6h40, ils sont en route. Samir dépose Flo à la boulangerie, puis se met sur le chemin du chantier à Aubervilliers.
A 7h, Flo ouvre de l'intérieur la boulangerie. Un gars un peu maladroit qu'elle a jamais vu attendait déjà. Il prend deux croissants et repart par la droite.
Il passe devant la maroquinerie, l'opticien, le tabac, puis s'arrête au 118. Il n'a pas les clés, il tape le digicode, se trompe, le retape, ça marche. Bzzzzzz. Une vieille avec deux chiens sort justement à ce moment-là. Le gars hésite, tient la porte, puis la lâche, et enfin la retient quand même un peu.
La vieille se laisse guider par ses chiens. Ils partent directement à droite, passent devant la poste, la pharmacie, le café encore fermé, de timides lumières dansent à l'intérieur. Ils contournent la place, traversent la rue, et avant d'arriver au parc, reniflent un autre chien.
Au bout de la laisse, il y a Robert. Il est très très vieux, Robert. Il est écrasé sous son béret. Il a gardé ses pantoufles, et marche très lentement. Il n'a plus la force de retenir son chien. Pour l'appeler, il grogne son nom et le chien comprend.
La scène amuse Clémence qui était arrêtée au feu rouge, fenêtre ouverte, pour ne pas importuner son passager avec sa cigarette : un Léo de 14 mois.
Léo babille. Les immeubles défilent à l'envers par le triangle de fenêtre dans son champ de vision. C'est très amusant. Les immeubles s'arrêtent, puis défilent à nouveau, se parent d'arbres, et repartent de plus belle. Parfois, ils changent, deviennent plus moches, avec des fleurs au balcon et avec Rose qui les arrose.
Rose est employée, elle vient d'arriver. Elle commence toujours par les fleurs, parce que ça fait moins de bruit pour Eric.
Eric, c'est son patron. Eric, lui, dit qu'il est son client, c'est plus de gauche. "Bonjour, Rose", dit-il en sortant de sa chambre. Puis, il embrasse Pascal, qui est comme chez lui, mais pas vraiment chez lui, il a apporté deux croissants, et a juste eu le temps de comprendre comment marchait la machine à café.
Ce bruit de machine dérange toujours Meriem dans l'appartement voisin. Mais là, elle ne voit rien, elle n'entend rien. Elle est déjà en train d'attendre l'ascenseur. Elle y rejoint Henri, le président du conseil de copropriété, "Bonjour."
"Bonjour. Vous avez lu le dernier compte-rendu du conseil concernant les poubelles ?" Pas de réponse "Parce qu'il y a eu des abus, alors à présent la poubelle de tri ne sera plus ramassée". Toujours pas de réponse. Henri grogne en retenant la porte d'entrée, part à gauche, passe devant le tabac, l'opticien, la maroquinerie, la boulangerie. "Bonjour Monsieur, vous...". Henri ignore Étienne.
Étienne est sans domicile fixe. Il a pu passer la nuit au chaud, mais n'a pas vraiment dormi. Il a attendu la fin du froid et l'ouverture de la boulangerie pour s'installer ici. "Bonjour Madame, vous...".
Nadia lui laisse une pièce et s'engouffre dans la rame de métro. Elle passe 7 stations et descend à Aubervilliers. Elle sort de la bouche de métro. Maintenant que l'aube est complète, elle s'arrête une seconde et regarde juste l'air du dehors. Elle prend l'avenue Jean Jaurès, passe devant l'Ehpad en travaux et reçoit une goutte de peinture blanche sur son épaulette.
8h : Samir est au bout du pinceau.
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lalogenoiremedia · 4 years ago
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La médecine moderne contre les plantes
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 Au nom du progrès, de l’innovation, de la science, et du profit, les machines et autres nouvelles technologies s’infiltrent dans nos vies à une vitesse folle.  Elles modifient nos environnements et nos habitudes, faisant découler de nouveaux modes de pensées et perception du monde.
Ces nouvelles technologies nous sont devenues vitales, à l’image de l’oxygène que l’arbre nous offre pour respirer, elles sont devenues un prolongement de nos êtres. Les conséquences sont dramatiques, car il est devenu quasiment impossible pour nous, occidentaux, d’imaginer une vie sans elles. Dans cette nouvelle organisation du monde, il n’est pas toléré de penser à d’autres modes de vie, s’émancipant des machines et de leur monde. Directement réduit à la case primitiviste, l’idée d’aller de l’avant (et non en arrière) en réfléchissant à d’autres manières de faire, en autonomie, loin de la vie administrée des villes et des machines, parait inconcevable.
Sensés nous offrir une plus grande liberté, une meilleure santé, la vie plus simple en somme, ces modes de pensée et façon de faire, découlant de la révolution industrielle, nous ôtent, lentement mais surement, notre indépendance et notre capacité à savoir faire, et à faire ensemble.
Nous avons oublié comment nous nourrir, comment trouver de la nourriture, la cultiver. Les industries, les machines et d’autres personnes le font pour nous. Comment vivre en dehors des villes polluées et dégoulinantes de malbouffes et produits industriels. Comment trouver un endroit où vivre, comment l’habiter. Comment nous reproduire, comment accoucher, comment gérer nos menstruations, comment connaître notre fertilité. Et de ce fait, du fait d’avoir oublié comment vivre, nous avons oublié, entre autres, comment nous soigner.
La croyance infaillible en la science et le progrès a cette capacité folle à nous rendre amnésique. Amnésique de notre autonomie, de notre indépendance, de nos savoirs faire. Elle a cette capacité à nous mettre des œillères, faisant de nous des êtres ethnocentré.es, incapables de concevoir les savoirs faire autrement que par la technologie, incapables de voir et reconnaître d’anciennes et nouvelles manières de faire, de voir et comprendre l’ailleurs. Le monde occidental et ses créations technologiques sont tournés vers eux-mêmes, tout ce qui n’y correspond pas n’est que préhistoire, pays sous-développé et hérésie.
Aujourd’hui, en France, et dans la plupart des pays occidentaux, se soigner rime avec médicaments, avec médecine moderne, avec hôpital, avec pharmacie. Notre rapport même au temps et à la maladie a totalement changé avec l’arrivée du capitalisme industriel. Devenu.es nous-mêmes à la fois la main d’œuvre et le produit, dans un monde fondé sur la rentabilité, prendre le temps de bien se soigner et de respecter son corps n’est plus d’actualité. Obligé.es d’être rapidement remis.es sur pieds, tout est misé sur la rapidité et l’efficacité. On ne cherche pas à savoir ou comprendre les causes des maladies, on s’attarde seulement sur ses conséquences, qui perturbent le fonctionnement global de la machine. Peu importe la qualité du traitement et les conséquences sur le corps, ainsi que la guérison en profondeur de la maladie, ce qui prime, c’est un rapide retour au travail, être de nouveau rentable. Se soigner rime donc aussi avec déléguer, avec experts, transactions, commerce, argent, assurance. Se soigner n’est pas réservé à tout le monde, cela dépend des privilèges, des revenus, de la classe sociale. C’est un savoir qui appartient seulement aux experts. Se soigner seul ou au sein d’une communauté ? Impensable, il faut un médecin, une pharmacie, des médicaments de synthèse, des industries, des laboratoires…
C’est vital, on nous dit. D’ailleurs la fameuse carte nous permettant d’avoir accès à ces produits magiques et ces services porte bien ce nom. Les médicaments sont vitaux, se soigner de cette manière est VITALE.
Les premiers médicaments de synthèse ont vu le jour courant XXe pour se généraliser au XXIe siècle, ce qui est très récent. Comment se fait-il que l’homo sapiens ait survécu sans médicament de synthèse et sans les industries pour les produire ? Cela voudrait dire que nous n’avons fait que survivre pendant si longtemps, et que les médicaments de synthèse nous offrent enfin le salut que nous attendions tous et toutes ?
C’est là-dessus (entre autres) que nous sommes devenu.es complètement amnésiques. Aujourd’hui en occident, se soigner autrement qu’avec la médecine moderne est très mal perçu, et très peu de personnes conservent et apprennent encore d’autres savoirs. C’est marginal, sans aucune preuve, ça ne marche pas, c’est une affaire d’ermite, d’illuminé.e hippie de ZAD dans sa roulotte. Parce qu’aujourd’hui, l’idéologie du progrès nous dit que tout ce qui n’est pas moderne est obsolète, et de ce fait, inefficace.
Pourtant, comme dit plus haut, l’humanité a quand même vécu très longtemps sans l’aide de la médecine moderne et de ses médicaments des synthèses, à peu près 300 000 ans. Ça fait quand même pas mal de temps, pour des pratiques inefficaces. Les premiers écrits témoignant d’une utilisation raisonnée des plantes médicinales datent de l’époque Sumérienne (entre le IIIè et le 1er millénaire avant J.C.). Le papyrus égyptien d’Ebers daté de 1580 avant J.C. fait état d’une pharmacopée et d’un nombre important de remèdes à base de plantes.
Depuis donc très très longtemps, et jusqu’à il y a seulement une centaine d’année, la majorité de l’humanité s’est soignée avec les plantes. Ce qu’on appelle aujourd’hui les « remèdes de grands-mères » étaient la manière courante de se soigner. Sous différentes formes, poudre, teinture, tisane, décoction, cataplasme, et tant d’autres, les plantes ont soigné les humain.es durant toute leur histoire. Grâce à leurs nombreux principes actifs (substance qui confère des propriétés thérapeutiques ou préventives), les plantes environnantes représentaient à elles seules la médecine, et les anciens médecins étaient les herbalistes d’aujourd’hui. Une façon naturelle, souvent gratuite, faite maison, ou peu onéreuse de se soigner, à la portée de toutes et tous.
Et pourtant, au XIXe, le progrès de la chimie met en avant les principes actifs des végétaux. Vers 1850, la composition des nombreux végétaux sont connus, ce qui ouvre l’ère de la « chimie du végétale ».
De nombreux principes actifs sont alors isolés des végétaux, comme la morphine et la codéine, isolées de l’opium (pavot) et la quinine isolée de l’écorce de quinquina pour créer de la chloroquine contre le paludisme. L’aspirine, médicament le plus consommé du monde, est également créé à partir de saule blanc et de la reine des près. C’est le chimiste allemand, F. Hoffmann, employé chez Bayer, qui a trouvé en 1893 le moyen de produire de l’aspirine presque pur. Le Brevet fut déposé en 1900 aux USA et Bayer fit fortune. Quand on connait aujourd’hui la complicité de Bayer avec les nazis durant la Seconde guerre mondiale (achats de nombreux.ses déporté.es des camps pour divers tests), les nombreux scandales concernant les contraceptifs, les pesticides, les non respects des normes etc. on peut se poser des questions sur la confiance accordée aux industries pharmaceutiques.
A côté de ça, le métier d'herboriste a été reconnu pour la première fois en France en janvier 1312. La corporation d'herboristes a été reconnue au XVe siècle. Le diplôme d'herboriste a été délivré par la faculté de médecine à partir de 1778 et en 1927 a été fondée l'École nationale d'herboristerie de Paris. Cependant, toujours en France, la formation et le diplôme sont supprimés en 1941, pendant le régime de Vichy, et n’ont jamais été rétablis.
Au début du XXe siècle n'étaient considérés comme médicaments qu'une douzaine de produits de synthèse et une centaine de produits naturels. Au début du XXIe siècle, des centaines de substances synthétiques sont utilisées et il ne reste que très peu de remèdes courants d'origine exclusivement naturelle. Or, on considère actuellement que près de 60% des médicaments chimiques présents sur le marché sont issus ou dérivés de substances naturelles, généralement d'origine végétale.
A savoir que, en dehors des sociétés Occidentales, la phytothérapie (soigner par les plantes) est encore présente et reconnue dans de nombreuses cultures et pays à travers des médecines traditionnelles :
❖    La médecine ayurvédique (« science de la vie » en sanscrit) est employée en Inde depuis environ 2 500 ans avant notre ère. Il s’agit de la plus ancienne tradition médicale connue et elle est encore au centre de la médecine indienne aujourd’hui, ainsi que dans une grosse partie de l’Asie du Sud-Est, comme au Sri Lanka et au Népal.
❖    En Afrique, près que 80% de la population a recours à la médecine traditionnelle pour les soins de santé primaires.
❖    En Chine, la médecine traditionnelle est la plus répandue, elle est même pratiquée dans les hôpitaux.
❖    Au Japon, le Kampo fut introduit VIe ou VIIe siècle de notre ère. À la fin du XIXe siècle, le gouvernement japonais décida d’abandonner l’enseignement du kampo et d’adopter la médecine occidentale. Toutefois, depuis les années 1970, on assiste à un renversement de tendance. Un institut de recherche en médecine traditionnelle a été créé à Tokyo et le kampo est à nouveau enseigné à la faculté de médecine. Aujourd’hui, la médecine traditionnelle japonaise serait pratiquée par plus de trois quarts des généralistes. Elle est en outre remboursée en partie par le système gouvernemental d’assurance.
❖    De nombreux pays d’Amérique latine pratiquent encore eux aussi la médecine traditionnelle par les plantes.
En fin de compte, nous n’avons jamais cessé de nous soigner grâce aux plantes, c’est la manière de le faire qui elle a changé. Petit à petit, la médecine moderne a englouti les savoirs faire ancestraux, se les est accaparés, pour les digérer et en régurgiter une version synthétique, pauvre, dangereuse, polluante et non-démocratique. Dans le même temps, elle s’est imposée de façon totalitaire, empêchant l’émergence de savoirs et de pratiques alternatives.
L’industrie pharmaceutique participe à la destruction du monde organique et donc de la possibilité de se soigner autrement qu’avec les produits de synthèse qu’elle commercialise. Les industriels de la santé ont dévalorisé les savoirs traditionnels et se sont octroyés le monopole du savoir et de l’administration des produits et services de soins.
Ainsi, nous avons oublié que notre environnement est peuplé de médicaments naturels gratuits et à portée de main. Dans le but de nourrir les industries grandissantes, de les faire grossir et déborder, polluer, les médicaments industriels se sont imposés comme le seule et unique remède à tous les maux.  
L’idée ici n’est pas de prôner la suprématie des plantes sur d’autres formes de médecine. Malheureusement, nous sommes bien conscient.es que le mode de vie imposé par la civilisation industrielle a engendré de nombreuses nouvelles maladies, qu’elle seule produit et soigne à la fois. Les nombreux cancers causés par la nourriture industrielle, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, la pollution atmosphérique etc. sont incalculables, et nous ne pouvons nier que la médecine moderne parvient parfois à soigner/limiter la casse sur ce qu’elle fait naître. A la vue de la situation actuelle, l’idée n’est pas de promouvoir un arrêt soudain des technologies en tout genre et de faire primer la médecine par les plantes. Cependant, le but de ce texte est d’amener à voir les choses autrement et à sortir de son cadre de pensée.
Nous devons penser, réfléchir à de nouvelles alternatives. De nouvelles manières de se soigner, d’apprendre, de s’organiser, de se réapproprier les savoirs perdus et d’en inventer de nouveau. De s’affranchir de la dépendance accrue aux technologies et de devenir autonomes.
Les plantes sont belles et bien le fondement même du médicament moderne basé sur des principes actifs d’origine végétale, et sont donc à elles seules un remède puissant, sain, et à portée de main. Ce sont ces mêmes plantes qui nous soignent aujourd’hui, mais autrement, déstructurées, isolées, synthétisées, et commercialisées. Comment encore croire que les plantes sont inefficaces ? Le mensonge et notre amnésie sont énormes.
Il faut sortir de ce coma intellectuel dans lequel les industries nous plongent et nous rendent inaptes à connaître, penser, et agir.  Reprenons en main les savoirs, les cultures, les pratiques traditionnelles qui nous ont soigné.es jusqu’à présent. Inventons-en de nouvelles, indépendantes des industries capitalistes.
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alexar60 · 4 years ago
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Troubles psychiatriques
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J’avais trouvé ce job en attendant mieux.
Travailler pour une blanchisserie, ce n’est pas le plus excitant, surtout une blanchisserie située dans un hôpital psychiatrique renommé. Aussi, après trois semaines à ramasser des sacs de linges, je commençais saturer. L’odeur imprégnait mes narines. Je rentrais chez moi, j’avais l’impression de puer. Il faut dire que le linge avait une odeur particulière et la raison n’est pas uniquement dû au fait qu’il vienne d’un lieu spécial. Il sentait… En fait, je ne peux pas dire car je n’avais jamais senti ça avant.
J’avais commencé par travailler sur un carrousel, une machine dans laquelle on vidait les sacs afin de trier le linge des malades. Déjà, l’odeur du vieux et de la pisse vous affectait particulièrement. Parfois, elle se mêlait avec des excréments qui se promenaient dans un slip ou une couche oubliée. Autant dire que ce n’était pas le top. Ensuite, il fallait désinfecter et passer à du linge plus «spécial » : la chirurgie.
Les blouses, les tabliers, les tenues de chirurgien m’impressionnèrent par leurs états. Le sang coagulé formait des plis, on se demandait s’il ne s’agissait pas carrément d’un morceau de viande. On peut dire qu’il y avait de quoi manger. C’était impressionnant et effrayant à la fois. J’avais toujours peur de trouver un doigt ou un morceau d’amygdale caché entre deux tuniques. Mais non, cela n’arrivera jamais et si quelqu’un vous certifie en avoir vu dans une blanchisserie, ce sera un pur mensonge !
Ensuite, je fus affecté au camion. Les horaires n’étaient pas les mêmes, je commençais plus tôt et partais ramasser les sacs déposés devant les pavillons comme de vulgaires tas d’ordures. Ils n’étaient pas tous en bon état. Certains étaient trop lourds et se déchiraient dès qu’on les soulevait. C’est horrible de ramasser ce linge dans un état déplorable tellement il pue et il est sale. Et puis, il y avait les sacs rouges ! Ma première confrontation fut inoubliable. Je ne savais pas de quoi il s’agissait. Je pris un des sacs déposés avec les autres, seulement, il s’ouvrit faisant tomber du linge par terre. Dès lors, j’allais ramasser le linge lorsque mon collège m’interdit. « On ne touche pas, c’est du linge contaminé ». J’ai eu soudainement froid dans le dos en me demandant ce que j’aurais attrapé s’il n’était pas intervenu.
De ce métier, j’en garde toutefois un bon souvenir. En dehors de l’ambiance entre les employés, ce fut aussi les rencontres avec des malades étonnants. Il y avait le simple d’esprit qui travaillait avec nous. Il était payé à plier les vêtements. Il vivait dans l’hôpital. Il y avait celui qui venait réclamer des cigarettes. On nous interdisait de le fournir, il le savait mais venait toujours car il ramassait nos mégots par terre. Il y avait celle qui, une fois, s’est mise à uriner devant la cafétéria des employés. Elle a fait ça d’une façon si naturelle que personne ne réagit. Il y avait celui qui nous insultait derrière la fenêtre grillagée. On arrivait pour ramasser les sacs et de suite, il chantait ses insultes. Je crois me souvenir que c’est dans ce même bâtiment qu’un malade fit une crise impressionnante.
On était de service à ramasser les sacs. Je voyais le type assis tranquillement devant une table. Soudain, il tapa des poings sur la table et hurla, impressionnant tout le monde. Deux infirmiers intervinrent et le calma à l’aide d’une seringue. Il s’endormit aussi vite qu’il s’était excité. Il y avait le gars qui faisait de la moto comme un gamin derrière le camion et chaque fois, on avait peur d’un accident dès qu’on s’arrêtait. Puis, il y avait elle !
La première fois que je l’ai vue, elle était à l’étage, elle nous regardait ramasser le linge. J’avais remarqué ses cheveux bruns longs et son visage blanc comme un ange. Je me demandais quelle pathologie elle pouvait avoir pour séjourner dans un établissement psychiatrique. Elle n’était pas toujours derrière la fenêtre, cependant, dès qu’on traversait la cour de son pavillon, je levais les yeux espérant la voir. Je ne savais pas son âge, mais elle paraissait jeune…à peine vingt-cinq ans tandis qu’elle portait toujours une chemise de nuit de vieille. Un jour, pendant qu’elle nous observait, je fis un salut de la main, elle répondit d’un geste timide. Ensuite, chaque fois qu’on se voyait, on se saluait.
Un jour, je fus surpris de ne pas la voir à la fenêtre du second étage. Je descendis de la plateforme arrière du camion et attrapai les premiers sacs lorsque j’entendis un petit ‘bonjour’ provenir de derrière une fenêtre du rez-de-chaussée. C’était elle ! Je me suis senti étrangement troublé par sa beauté. Et en effet, elle avait bien mon âge. Je m’approchai avec le sourire. Nous échangeâmes des politesses naturellement comme si nous étions amis depuis longtemps. On se tutoyait même. Par la suite, nous fîmes les présentations. Mélanie prit l’habitude de nous attendre pour discuter. On conversait sur tout et rien, sur la vie, la météo, le sport, mon métier, l’hôpital, la bouffe. On se racontait des histoires drôles, on critiquait la politique. Elle n’avait rien à faire dans cet établissement, tellement elle paraissait lucide. Et puis, elle partait toujours avant qu’une infirmière n’intervienne. Elle semblait les fuir.
Durant une discussion, je demandai la raison de son hospitalisation. Elle se mit à rire et répondit simplement que c’était le seul endroit où tout était normal. Voyant mon air confus, elle expliqua que la folie était dehors. Elle cita les guerres, la politique, le chômage, les lois qui partaient en vrille au profit d’une minorité riche, les religions qui s’entretuaient, les dictatures imposées contre la volonté des peuples. Elle parla aussi de l’extermination des animaux des insectes et des nouvelles maladies infantiles qui, de plus en plus, touchent les villages bordés de champs gorgés de pesticides. J’écoutai avec attention, réalisant que ses propos étaient cohérents. Elle finit par avouer qu’elle était hospitalisée pour son conserver bien-être psychologique.
Suite à cela, je pris du recul sur les gens, le monde qui m’entourait et effectivement, je réalisais qu’il y avait de plus en plus de gens malades vivants dans la nature. Ils étaient nombreux à se soigner, attendant dans un cabinet de médecin ou devant la pharmacie. Ils étaient nombreux à avoir un comportement agressif parce qu’une personne se promenait dans une tenue déplaisante. Ils étaient nombreux à se battre pour une idée, une raison, cherchant à imposer leur loi sur ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils étaient nombreux à se morfondre sur leurs problèmes tout en baissant la tête. Ils étaient nombreux à devenir fous.
Pendant une semaine, nous ne la vîmes pas. Je pensais qu’elle était sortie, que les psychiatres s’étaient rendus compte qu’elle n’avait pas sa place. Alors, tristement, j’acceptai de ne plus la voir jusqu’au jour où je fus appelé avec mon collègue pour récupérer les sacs dans son pavillon. Ce jour-là, le personnel n’avait pas encore eu le temps de les sortir. Une infirmière nous proposa d’entrer pour les récupérer, c’était ma seule visite d’un bâtiment. Les couloirs ressemblaient à un banal hospice. Avec la présence de quelques malades en train de se promener, ils rappelaient la maison de retraite de ma grand-mère. Cela ne ressemblait pas du tout aux films stéréotypés comme on pouvait voir au cinéma. Il n’y avait pas de nid de coucou, il n’y avait pas de Renfield à la sauce Coppola. Il y avait des gens habillés ou en pyjama qui me saluaient tout comme les infirmières ou aides-soignantes. Nous entrâmes dans une grande salle de bain et primes les sacs avant de retourner les décharger dans le camion. Durant le trajet du retour, j’ai aperçu Mélanie une dernière fois.
Une porte s’était tout à coup ouverte laissant sortir deux hommes. Le médecin parla à l’infirmier sur des doses prescrites. Mélanie était debout contre le mur. Elle regarda vers la porte croisant son regard avec le mien. Elle portait une camisole liant ses bras contre son torse et ne semblait pas vouloir se débattre. Ses yeux tristes s’illuminèrent à ma vue pétillant de mille étoiles. Ensuite, elle sourit et baissa la tête. La porte se referma brutalement.
Je ne demandai pas ce qu’elle avait. De toute façon, je n’étais qu’un petit employé et on m’aurait envoyé chier. Je partis et nous continuâmes notre tournée. Parfois, Je me demande ce qu’elle est devenue. Et encore maintenant quand je vois la folie toucher de plus en plus la société, je pense à elle qui dans sa situation, est et restera une des personnes les plus sensées que je n’ai jamais rencontrée.
Alex@r60 – octobre 2020
Photo  par Matthew Cooke
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christian-dubuis-santini · 4 years ago
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De la manipulation des chiffres afin de faire peur à la population, imposer la soumission, entretenir la division et la confusion
(Extrait d’une conversation avec mon cousin Olivier, agrégé de maths, qui a fait sa thèse sur la théorie des nœuds...)
— Tu as vu la dernière? Tout le monde ne parle plus d’un (projet de) vaccin Pfizer (qui en a profité pour flamber en bourse) qui serait "efficace à 90%", tout ça pour une maladie qui épargne 99,98% de la population mondiale... Un usage des chiffres qui laisse rêveur, non?
— Vu depuis mon ermitage, j'ai toujours été amusé par l'effet que les nombres supérieurs à 100 ont sur les gens. Si j'annonce, par exemple, que je développe 85W sur mon vélo, tu ne seras peut-être pas impressionné. Pourtant, tu ne sais sans doute pas du tout à quel ordre de grandeur ça correspond. La raison, c'est que quand on est petit, on a vite la sensation de 1 jusqu'à 10, puisqu’on a dix doigts. À l’école, on comprend rapidement ce que sont 30 camarades de classe.
Mais à partir de 100, je dirais que là, on ne maîtrise plus tellement ce qu'il se passe, et ça devient impressionnant.
À la télé, dans les médias, dans les articles, il y a un goût prononcé pour les nombres "absolus"...
— C’est ça, on a vraiment l’impression de voir des apprentis-sorciers brandir la puissance des chiffres comme un sceptre lourd de menaces obscures pour impressionner les foules...
— Oui, les nombres sont grands, énormes, ils dépassent l'entendement...
— Lacan dit que c’est par le nombre que le sujet se donne à "imaginariser le réel" autrement dit faire passer de l’imaginaire pour du réel...
— Tu remarqueras que plus haut, tu me parlais de pourcentages.
Ceux-là, curieusement, sont bien moins présentés. Ce sont pourtant ceux qui comptent, de donner une mesure "relative"...
— Je t’enverrai tout à l’heure un panonceau présenté sur une pharmacie qui remet un peu les pendules à l’heure place (comme disait Johnny Haliday)...
— Si je tape "Covid Lyon" sur Google, par exemple, pour connaître les mesures prises par la ville, je trouve ce petit encart.
Mon œil est attiré par le chiffre en bas à droite, c'est inévitable. Décès: 1317140. Pour celui qui n'est pas averti, il y a de quoi être impressionné. Cela dit, en divisant le tour par le nombre approximatif d'habitants sur cette planète, on trouve 0.02%...
Avant même de parler du nombre de cycles ou du mot "cas" employé pour des personnes qui ne sont pas malades, il y a l'utilisation de la puissance pure du grand nombre. Après on peut toujours raffiner, parler de l'âge moyen, médian, du fait qu'on ne peut pas sommer un homme de 85 ans avec un autre de 40, mais c'est déjà du détail à côté de la présentation systématique de nombres absolus impressionnants là où celle de nombres relatifs laisserait indifférent...
— C’est bien pour ça qu’au détriment de toute précaution sanitaire réelle, nous nous retrouvons obligés de porter une muselière inefficace et même toxique, mais sans laquelle il n’y aurait pas de signe visible de la "gravité" de la situation qui donne prétexte à "l’état d’urgence" et ses (dé)mesures antidémocratiques de contrôle et de punition, injustes et illogiques...
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days-of-a-nurse · 4 years ago
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Reconfinement day 2
Jour 2 : Samedi 31 Octobre
Je ne travaille pas aujourd'hui, c'est mon weekend de repos, alors je suis allée faire des courses. Masque au nez, attestation virtuelle sur mon téléphone, carte professionnelle infirmière dans ma poche, me voilà partie avec mes parents chez qui je vis encore pour le supermarché le plus proche.
Premier arrêt, la boulangerie : il y a tellement de queue que nous faisons demi tour avant même d'avoir quitté la voiture. On prendra notre pain a Carrefour, même si les baguettes industrielles n'ont pas la même qualité. Je ne peux m'empêcher de penser que les gens n'apprennent jamais rien, ils ont vu ce que leurs surconsommation du premier confinement a fait, ils ont vu que ça ne servait à rien, et ils recommencent quand même. Rien que cette vue me mine le moral.
Deuxième arrêt : Carrefour, pas mal de monde sur le parking mais pas plus que d'habitude le weekend, ça me rassure. Je passe par la pharmacie de la zone commerciale chercher de quoi soulager mes douleurs de règles, je viens de finir mon cycle et je suis à court d'Antadys, je sais que si la situation empire, je n'aurais plus le temps d'aller en acheter, il est temps que je sois prévoyante, il n'est pas question que je me retrouve a travailler côté covid sans antalgiques pour calmer mes douleurs de dos et de ventre habituelles pendant mes règles.
Puis je me dirige vers le supermarché, je vais chercher un nouveau stylo ou deux, le mien s'est bloqué et je n'arrive plus a sortir la mine, impossible de le réparer. Quelques chaussettes, ma tête de linotte a acheté la mauvaise taille la dernière fois et je ne m'en suis rendue compte qu'après les avoir portés. Je passe devant les étales de cadeaux de Noël, Halloween n'est même pas fini qu'ils commencent déjà à remplir les rayons .... Une boîte attire mon regard, ma pâtissière intérieure se réveille, un kit pour imprimer des messages sur des biscuits ? Ohh et il n'est pas cher !! Bon je me fait un petit plaisir....
Je passe devant les costumes d'halloween, il y a des chapeaux de sorcières pas cher, je repense à l'apéro skype spécial Halloween que l'on doit faire ce soir avec une partie de ma famille du côté paternel, là encore je cède et l'ajoute à mon panier. Il me faut plus de raison de sourire ....
Dernier achats, les ingrédients qu'il me manque pour préparer l'entremet que j'ai prévu pour fêter le départ d'une de mes collègues. Là aussi une bonne raison de sourire et de rire. On essaye de trouver de l'espoir et du réconfort là où l'on peut, sinon on pleurerais de fatigue et de frustration.
Bon sang les gens recommencent, la farine disparaît a vitesse grand V, il n'y a plus qu'un ou deux paquet de levure, chimique ou boulangère et je vois les gens se ruer sur le chocolat. Bon en passant devant les pâtes je vois que les gens ont été plus raisonnables, les rayons sont encore bien garnis, les gens ne sont peut-être être pas aussi tête de pioche que je ne le pensais.
J'observe les gens autour de moi, les employés reçoivent plus d'un de mes regards noirs, ils devraient montrer l'exemple, vu qu'ils demandent a tous de bien porter leurs masques dans le magasin, mais les trois quarts d'entre eux le porte sous le nez. J'ai envie de hurler mais je me retiens, trop d'histoire de gens s'étant fait agresser lorsqu'ils ont demandé au gens de porter leur masque correctement et trop de fois où j'ai vu des gens rappelé à l'ordre baisser à nouveau leurs masque dès qu'ils pensent qu'on a le dos tourné... La bêtise humaine m'attriste.
Je rentre et m'attelle à ma pâtisserie, ça au moins me permets de me vider l'esprit.
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ledevoirdinformer · 6 years ago
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Poutine de passage dans une pharmacie. Que s'est-il passé ensuite?
Poutine de passage dans une pharmacie. Que s’est-il passé ensuite?
Après que Vladimir Poutine a passé la porte d’une pharmacie dans la région de Saint-Pétersbourg, en visiteur inattendu, les employés de l’officine ont reconnu avoir été surpris, mais charmés.
Le Président russe a rendu une visite surprise au personnel d’une pharmacie de la ville de Pouchkine, près de Saint-Pétersbourg, où il a charmé les employés, mais n’a pas été reconnu par l’un des clients.…
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reseau-actu · 5 years ago
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Le classement Bloomberg des familles les plus riches du monde met à l’honneur des dynasties qui dirigent en famille des grands groupes industriels ou commerciaux.
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Atlantico : Qu’est-ce qui explique l’extraordinaire résistance du capitalisme familial face à des modèles différents ? Il y a cent ans déjà, pourtant, les économistes estimaient que ce modèle allait disparaître face à un modèle de gestion « professionnel ».
Michel Ruimy : Avant de répondre, permettez-moi de dresser un état des lieux pour bien comprendre le phénomène. Les entreprises familiales représentent la majeure partie des entreprises dans le monde : entre 60 % et 95 % selon les estimations et les pays. Leur point commun est l’influence d’un ou de plusieurs membres d’une famille sur les décisions principales de l’entreprise. Cette influence peut être exercée dans la direction générale ou via le conseil d’administration. Ces entreprises peuvent être cotées ou non en Bourse, petites - c’est l’immense majorité des PME et TPE - ou très grandes - en France, il y a, par exemple, L’Oréal, Ricard, Bonduelle, Hermès, Dassault, Wendel, Peugeot, Michelin, Rothschild -. Contrairement à certaines idées reçues, elles sont également très présentes aux États-Unis (Wal-Mart, Cargill, Mars…) et sont le moteur du développement des pays émergents.
Par ailleurs, pour revenir à votre question, la fortune des Walton, famille détentrice des supermarchés Wal-Mart, principale chaîne des États-Unis et véritable poids lourd mondial, s’est accru de 39 milliards de dollars depuis juin 2018. Les Walton s’enrichissent d’environ 70 000 dollars par minute, soit 100 millions par jour !
De manière générale, les performances de ces entreprises familiales résultent d’un certain nombre de caractéristiques.
Tout d’abord, elles ont une vision à long terme. L’entreprise a souvent une signification historique et représente un projet familial. Les dirigeants familiaux sont fortement engagés et la pérennité prime sur les résultats à court terme. Ce sens de la durée, qui leur permet de mieux résister en période de crise, peut être particulièrement utile dans certains secteurs à horizon long comme la pharmacie, qui dépend grandement de la recherche et des développements de nouveaux médicaments.
Ensuite, l’actionnaire familial, identifiable et actif dans la gouvernance, est en prise directe avec les décisions d’investissement. Il gère son propre argent, pas celui des autres, d’autant plus qu’il souhaite généralement garder le contrôle de l’actionnariat. Il doit donc user du financement avec parcimonie. Les dividendes distribués sont souvent mesurés pour permettre l’autofinancement nécessaire aux investissements et aussi parce que les actionnaires n’ont pas nécessairement les mêmes attentes de rendement qu’un investisseur extérieur à la famille.
De plus, elles ont un ancrage dans une communauté, une région et une politique humaine des relations avec les employés. L’absence de pression court-termiste permet d’éviter les licenciements en période de crise, ce qui renforce le contrat social implicite, la fidélité du personnel, le maintien des compétences dans l’entreprise et permet une meilleure « résilience ».
Enfin, le capital de toute entreprise est composé de capital financier, humain et social. Dans l’entreprise familiale, l’actionnaire contribue non seulement au capital financier, mais aussi fortement au capital humain et social, par son engagement personnel et les liens qu’il développe avec les employés et autres parties prenantes. Le capital émotionnel (attachement à l’entreprise) et le capital symbolique (nom de famille, réputation) y sont également très importants. La référence aux valeurs y est plus souvent faite qu’ailleurs. Ces éléments non financiers sont toutefois susceptibles, a contrario, de générer de moindres performances (succession abordée trop tard, conflits familiaux…).
Ainsi, ce qui peut expliquer cette résistance du capitalisme familial est une inscription dans le long terme, associée à un souhait de pérennité et de transmission intergénérationnelle. La dette est préférée à l’ouverture du capital et l’importance de la réputation et de la pérennité sur le long terme amène les entreprises familiales à honorer leurs dettes, ce qui tend à baisser le risque et donc le coût de ces dernières.
Les familles citées dans l'article sont plutôt celles des fondateurs des grandes entreprises du XXème siècle. Est-ce que ce modèle familial vous semble transférable aux entreprises nées dans les années 2000 ? Zuckerberg pourrait-il être le nom d'une nouvelle dynastie ?
Si le mythe des « 200 familles » a vécu, le capitalisme familial est loin d’avoir disparu. Si le modèle détient des clés de succès, des obstacles dans la transmission de ces firmes dans le cadre d’une continuité familiale sont néanmoins bien présentes à tel point que si beaucoup de transmissions familiales se passent sans problème particulier – c’est d’autant plus aisé pour les familles à enfant unique -, la proportion est, en France, d’1 entreprise sur 10 !
Par exemple, l’Europe, parce qu’elle ne sait pas organiser collectivement le partage du patrimoine privé constitué par ses entreprises familiales entre les générations, se prive de cet atout, empêtrée dans un ensemble compliqué de règlementations et d’absence d’anticipations. Il conviendrait d’unifier les points de vue des acteurs publics et privés sur cette question.
D’autre part, la transmission de l’entreprise familiale représente un moment particulièrement critique dans le cycle de l’entreprise. A chaque passage de génération, du fait d’un changement profond dans la propriété du capital, la pérennité même de l’entreprise est en jeu en raison de la ponction répétitive de ressources financières, à chaque changement de génération, par les actionnaires familiaux.
Enfin, il n’y a pas de stratégie unique pour le choix de l’héritier « physique » à la tête de l’entreprise. Si la relève familiale semble assurée chez les Agnelli, les Lagardère, les Michelin, etc., la prudence est de mise. Pas question de faire jouer un privilège de famille. Aux chasseurs de têtes de trouver le meilleur manager. Une injustice risquerait de faire fuir les grands entrepreneurs.
Le capitalisme familial est ainsi un subtil équilibre entre tradition et modernité. Alors que l’épuisement ou burn-out - qui trouve le plus souvent son origine dans la singulière médiocrité de l’environnement managérial - guide parfois le personnel des grandes entreprises créées récemment, ces paroles peuvent toutefois sonner agréablement aux oreilles.
Quant à Mark Zuckerberg et à ses acolytes, l’hégémonie des GAFAM est telle qu’aucune entreprise ne peut plus les égaler aujourd’hui. Elles sont en situation de monopole. Difficile de trouver un pays, à l’exception de la Chine, mais pour des raisons politiques, où les GAFAM ne règnent pas déjà sur le quotidien des habitants. A tel point que les fondateurs de ces entreprises sont reçus comme des chefs d’État par nos gouvernants.
Vont-ils appartenir à ce capitalisme dynastique ? L’avenir nous le dira car la question est ouverte. Ces entreprises appartiennent au monde technologique et la gestion de l’apparition d’une innovation est cruciale. Qui se rappelle de Nokia de nos jours ? Cette entreprise n’avait pas cru au « business model » d’Apple. D’autant plus qu’il semble que la Silicon Valley, qui a toujours peu d’équivalent dans le monde en terme de concentration de capital humain et financier, soit peuplée de personnes sans mémoire et sans état d’âme qui sont prêts à « détruire » - économiquement - le monde pour le pouvoir et l’argent. Ce n’est pas l’esprit du capitalisme familial.
Le patrimoine de certaines de ces familles a considérablement cru : Bloomberg estime, par exemple, que le capital des Walton a augmenté de 4 millions de dollars toutes les heures. Comment s’explique cette croissance exceptionnelle ?
Aujourd’hui, les plus grandes entreprises dynastiques ont ouvert leur capital et sont cotées en Bourse. Ces familles ne peuvent plus financer, sur leurs propres deniers, les investissements nécessaires pour faire face à la compétition internationale. Ainsi, la richesse de ces dynasties n’est que « virtuelle » et fluctuante car elle est basée sur les évolutions du cours boursier. Par exemple, à la fin de l’année dernière, le dirigeant d’Amazon, Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde, a vu sa fortune personnelle fondre de 55 milliards de dollars en l’espace de trois mois du fait d’un décrochage des marchés financiers !
Il n’en demeure pas moins que cette situation n’est pas nécessairement un mal puisqu’elles ont pu bénéficier, comme beaucoup d’autres, d’un accès quasi illimité à du capital bon marché du fait des politiques monétaires accommodantes menées, ces derniers mois, par les banques centrales. D’une part, là, où une entreprise lambda va emprunter et se constituer des fonds propres au prix fort, ces entreprises exploitent l’appétit des fonds d’investissement spécialisé. D’autre part, devant la rareté de projets ayant de bons rendements futurs et la « modicité » du coût de l’argent, les investisseurs se sont tournés vers la Bourse et ont fait grimper les cours de Bourse et, par incidence, la valeur de ces entreprises familiales.
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minjisuh · 6 years ago
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HAIRSTYLE
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LE MANDAT
Partenaire d’épreuve: Andréanne & Co.
Qui: Client oeuvrant dans le commerce de détail de produits pharmaceutiques
Quoi: Événement majeur sur trois jours
Où: L'événement doit avoir lieu à l'étranger (sauf l'Italie)
Qui: Nombre de participant: 100 pharmaciens + 60 conjoint(e)s
Budget global (incluant les frais d'agence): 1,5 million$ CAD
* Penser que le prix par tête est de 9 375$, alors se demander si notre événement vaut 9 375$ par personne (qualité-quantité)
RÉPONSES DE L’AGENCE
- Client actuel d’Andréanne & CO
- Choisir 5-6 villes (sauf l’Italie, la Californie, l’Asie, l’Océanie)
- À nous de recommander la ville et les lieux utilisés
- Pas à inclure le déplacement des pharmaciens (voyagement)
- Hôtel, nourriture, transport à payer mais pas inclure à votre budget → doit inclure direction artistique et logistique
- Pharmaciens propriétaires - employés de la compagnie organisatrice (ont payé pour assister)
- Fort possible qu’on puisse remettre une programmation papier aux juges
- VALEURS DE L’AGENCE/CLIENT: service client attentionné, raffinement et élégance, finesse, soucis du détail, l’humain avant tout
- ÉCHANGE COURRIEL le jour du mandat
- Événement privé et exclusif
- S’agit d’un événement annuel récurrent
- Peut mettre des infos/idées de places sur la clé USB
VALEURS PHARMACIE
PROXIM
Vision unique
Excellence
Pratique professionnelle
BRUNET
Passion du métier
Soucis du bien-être
Service personnalisé
PHARMAPRIX
Confiance
Excellence
Service personnalisé
FAMILIPRIX
Santé
Innovation
L’humanisme
JEAN COUTU (Amitié)
Audace
Innovation
Leadership
IDÉES CRÉA
Jeu d’évasion où ils doivent trouver les ingrédients d’une pilule
Prix gala en forme de bécher
Sarrau avec le logo de l’événement dessus
Un huge erlenmeyer qui explose des confettis (réaction chimique)
Temps libre!!!!! Aller voir des touristy must
BRAINSTORM
THÈMES
Jouer avec les perceptions qu’on a des pharmacies (comme la compagne Je suis plate)
Cirque des idées / jongler avec …
Propulsion (hélice, combustion, flèche, lumière, mouvement, catapulte) → Propulsion sociale, créative et de talents
Coup de main (d’épaule, de pouce)
Sky is the limit
Speak-easy
Stimulation
Crystallisation
ACTIVITÉS (Historique, Culturel, Sport, Nightlife, Nature, Art, Gastronomie)
Montrer les coulisses de la compagnie (volet éducation)
Laisser du temps libre aux participants pour leurs visites touristiques qui ne matchent pas avec le thème (genre Tour Eiffel, musée, marche)
Inclure les 5 sens au travers des 3 jours
Jeu d’évasion où ils doivent trouver les ingrédients d’une pilule -- Labyrinthe
Matcher des gens selon leurs intérêts (relations clients, pharma, angle business)
Construire un jeu vidéo
Virtual Reality
Dégustation
Activité de collectivité, usage des mains (exposition MAC) avec réaction lumineuse, thermique
Géant stop-motion, mural
3D Printer
Attrape-peluche
Système de points avec une récompense à la fin
Machine distributrice
Zeppelin pour passer un message
Montgolfière
Zipline, escalade
Taureau mécanique
Picnic
Souper sur bateaux loués
PARTY/GALA
Verre/coupe lumineuse pour créer des équipes (glow in the dark, action qui déclenche la lumière)
Fontaine (forme en lien avec thème)
Gif machine, mais pimper en criss
Confettis pour le BIG REVEAL
Famous DJ ou Chanteur (Stunt)
DJBooth décoré selon le thème
Ballounes en lien avec le thème
Buffet nice/Bar de bouffe
Mini-golf
DDR
Concours de cocktail personnalisé
Projections/Lumières/Laser
Table disposition funky (en forme de molécules?)
Photographe
Trucs suspendus (bouffe ou autres)
Pouf, espace détente
Système de points en équipe avec une récompense à la fin
Livestream du gala/cérémonie
CADEAUX
Kinder surprise immense en forme de pillule qui ouvre en deux, avec 
- une carte de la ville
- chargeur portable
- tote bag avec logo
- cahier de notes et crayon avec logo
INVITATION
Site web et boîte d’invitation
CONFÉRENCIERS
- Peggy Whitson
IMAGES EN RELATION AVEC PHARMACIE
Sarrau
Erlenmeyer ou bêcher ou éprouvette ou fiole
Pots à pillules
La perception des pharmaciens (ils ont une image d’être plate, mais montrer contre ça)
Microscope
Comprimé
Prescription
Capsule qui explosent
Cadeaux en rapport avec la pharmacie
LES NOUVEAUX TRENDS EN PHARMACIE
Il y a une crise de opioid en ce moment
Légalization du cannabis
Amazon qui grandit dans le marché pharmaceutique
Mars: pharmacist awareness month
Drug shortages have been an issue recently
Our professional association is discussing with the government for more roles by the pharmacist (ex: vaccination) and a new salary model
A.I.!!!!
IDÉES LIEUX
1- COPENHAGUE (Danemark - 501.4/1 M AI jobs)
Hôtel: L’Angleterre
Cocktail: KPH Volume, Lokomotivvaerkstedet
Salle congrès: The terminals (bord de l’eau), Skovshoved and Ven. Docken
Gala: Papirhallen, Tivoli Gardens
Traiteur: Dining Six
2- VIENNE (Autriche)
Hôtel: Le Méridien Vienna
Cocktail: Musée Mumok
Salle Congrès: Musée Mumok, Albert Hall
Gala: -
Traiteur: DO&CO
3- PRAGUE (République Tchèque - 543.6/1 M AI jobs)
Hôtel: Cosmopolitan Hotel Prague, NYX Hotel
Cocktail: Hemingway Bar,  
Salle Congrès: TechSquare??, Animika Hub
Gala: Forum Karlin,
Traiteur: FB Catering
4- JOHANNESBURG (Afrique du Sud)
Hôtel: Saxon Hotel, AtholPlace Hotel & Villa
Cocktail: Studio 71, Level three, Urban Tree, Salt & Stone
Salle Congrès: Randlords, Perch
Gala: Level three,
Traiteur:
Intéressant: https://sa.sneakerlab.com/#
Autres Idées
5- ZURICH (Suisse)
Hôtel: The Dolder Grand
Cocktail: Jules Verne
Salle Congrès: StageOne
Gala: Aura
Traiteur:
Site pour idées
6- BUENOS AIRES (Argentine)
Hôtel:
Cocktail:
Salle Congrès:
Gala:
Traiteur:
7- MONACO (Monaco)
Hôtel: Hôtel de Paris, Hôtel Metropole de Monte-Carlo
Cocktail:
Salle Congrès: Salle de conférence du Resort Monte-Carlo SBM,
Gala: Salle des étoiles
Traiteur:
Autres idées
APPEL AVEC ANDRÉ
CONGRÈS
Environ 700 personnes dans des centres de congrès, chaque année
Événements de formation, dans la région pour pharmaciens opérants
En France, congrès avec réseau de pharmaciens (300 pharmaciens Familiprix)
Activités oui, rafting pour les conjoints mais maintenant temps libre. C’est souvent des suggestions pour la plupart de temps.
TEMPS HABITUEL: 8h à midi, et 1h30 à 4h30
LA MARQUE ET LES VALEURS
Innovateur: Fêtes des firmes, soirées thématiques, SURPRISE et varié à chaque fois. CÔTÉ INNOVATEUR
Humain: Accent sur les repas, mêlées les gens et que les gens se connaissent
Santé: Pause santé, comme des fruits
SOIRÉE CLÔTURE
Complètement différent de la thématique travail, on est rendu au volet social
CADEAUX
Souvent des partenariats avec des compagnies de cosmétiques
Mettre dans les chambres comme accueil, ou juste avant le gala dans la chambre
AUTRES NOTES
Name tag venait avec l’hôtel, l’affichage dans l’hôtel
Dernière journée de conférence: l’assemblée des actionnaires, conférence d’intérêt générale comme l’expérience, i.e. athlète olympique ou psychologue venait parler. Les invités parlaient de leurs expériences de vies, et c’était en lien avec la thématique habituellement.
Chili, Vienne
Vienne: 25e anniversaire de Familiprix, un bal pour célébrer dans un palais impérial.
Les pharmaciens ont déjà voyagé: ils faut les surprendre dans les événements.
Fiscalement moins admissible de seulement célébrer, faut un peu un volet travail. Sujet léger.
Conjoints: Laisser libre habituellement. Mais souvent, le conjoint est related dans l’industrie pcq c’est des pharmaciens propriétaires.
NOUVEAUX TRENDS: Pharmaciens ont plus de responsabilités pcq médecins trop occupés.
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