#Les Petits Marchands
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Effervescence dans la sphère sucrée niçoise... Julien Dugourd, Gaël Moutet, Maison Céline...
Effervescence dans la sphère sucrée niçoise… Julien Dugourd, Gaël Moutet, Maison Céline, Les Petits Marchands… Après les chefs, les pâtissiers sont les nouvelles stars des réseaux sociaux et leurs « instagrammables » créations provoquent tant l’émulation numérique que de longues queues devant leurs boutiques. Les aficionados sont prêts à dépenser de belles sommes pour déguster ou faire un selfie…
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#Cédric Grolet#Côte d&039;Azur#Chef Pâtissier#Cyril Lignac#Gaël Moutet#Gastronomiques#Julien Dugourd#La Gusto Family#La Maison Celine#Les Petits Marchands#Nice#Nuances Nice#Paul Occhipinti#Pâtisserie#Yann Couvreur
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Le Petit écho de la mode, no. 21, vol. 20, 22 mai 1898, Paris. 1. Toilettes pour jeunes filles ou jeunes femmes. Modèles de Mlle Thirion, 47, boulevard Saint-Michel, Paris. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(1.) Roue en voile "fil de la vierge" composée d’une jupe unie posée sur un fond de jupe de taffetas; et d’un corsage froncé, monté sur un empiècement plissé à plis lingerie, entouré d’une berthe formant épaulettes coupées d'entre-deux et ourlées de dentelle; plusieurs rangs de fronces retiennent l’ampleur du bas du corsage qui se termine sous une ceinture de ruban fermée par une boucle finement ciselée, col droit garni d’une ruche, manches froncées, garnies de coques de ruban. Chapeau en paille orné de tulle et de fleurs.
(1.) Wheel in “thread of the virgin” voile composed of a plain skirt placed on a taffeta skirt background; and a gathered bodice, mounted on a pleated yoke with lingerie pleats, surrounded by a berthe forming shoulder pads cut in between and hemmed with lace; several rows of gathers retain the fullness of the bottom of the bodice which ends under a ribbon belt closed by a finely crafted buckle, straight collar trimmed with a ruffle, gathered sleeves trimmed with ribbon shells. Straw hat decorated with tulle and flowers.
Matériaux: 7 mètres de voile en 1m20 de large, 6 mètres de ruban.
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(2.) Robe en voile posée sur un fond de jupe en taffetas, ourlée de petits galons de velours noir; mêmes galons posés, à mi-jupe, en dents aiguës retenues par des nœuds de dentelle. Corsage blouse devant, composé d’un dos tendu, plissé à plis horizontaux bordés de dentelle, décolleté du haut sur un empiècement en broderie écrue posé sur un transparent de soie; et d’un devant sans pince, plissé en travers, garni de dentelle; empiècement en broderie, fermeture invisible sur le côté, ornée de nœuds de dentelle; col droit recouvert de dentelle, manches en dentelle plissées dans le haut, bordées d’un volant, ceinture en ruban fermée par une boucle. Toquet en tulle noir gracieusement drapé, relevé sur le côté gauche par deux touffes de fleurs d’où s’échappent deux plumes pailletées de jais.
(2.) Voile dress placed on a taffeta skirt, hemmed with small black velvet braids; same braids placed, mid-skirt, in sharp teeth held by lace bows. Blouse bodice in front, composed of a taut back, pleated with horizontal folds edged with lace, top neckline on an ecru embroidery yoke placed on a transparent silk; and a front without pleats, pleated across, trimmed with lace; embroidery yoke, invisible closure on the side, decorated with lace bows; straight collar covered in lace, lace sleeves pleated at the top, edged with a ruffle, ribbon belt closed with a buckle. Gracefully draped black tulle toquet, enhanced on the left side by two tufts of flowers from which two jet-glittered feathers escape.
Matériaux: 7 mètres de voile, 9 mètres d’entre-deux, 1 mètre de guipure, 1 mètre de taffetas.
Chapeaux de Mme Marchand, 96, avenue Victor-Hugo.
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Le Sautoir Sapho que représente notre gravure est une délicieuse création parisienne; il se compose d’une chaîne en cordonnet de soie avec coulants d’acier d’un effet charmant. Cette chaîne mesure 1m50 de long, elle est destinée a retenir une montre, un face à main ou un joli crayon. C’est un objet que toutes nos lectrices voudront se procurer, étant donné sou prix minime de 2 fr. 45 franco.
The Sautoir Sapho represented by our engraving is a delicious Parisian creation; it is made up of a silk cord chain with steel slides for a charming effect. This chain measures 1.5 meters long, it is intended to hold a watch, a faceplate or a pretty pencil. It is an object that all our readers will want to obtain, given its minimal price of 2.45 francs.
#Le Petit écho de la mode#20th century#1890s#1898#on this day#May 22#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#description#Forney#dress#flower#Modèles de chez#Mademoiselle Thirion#Madame Marchand
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Green related voc
Evergreen - à feuilles persistantes (trees), indémodable (movies)
Green - vert-e
Greenish - verdâtre
Green/eco-friendly - écolo(gique)
Green/envious - vert-e de jalousie
Greenfield - jamais construit-e, vierge de construction
Green/immature - jeune, innocent-e, naïf/naïve
Green/sickly - pâle
Green/unripe - vert-e
Green/unseasoned - vert-e (wood)
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Bice green - vert bis
Blue-green - bleu-vert
Bottle green - vert bouteille
Dark green - vert foncé
Emerald green - vert émeraude
Forest green - vert forêt
Grey green - vert de gris
Hunter green - vert armée
Jade green - vert jade
Kelly green - vert irlandais
Light green - vert clair
Lime green - vert citron
Mint green - vert menthe
Olive green - vert olive
Pea green - vert pomme
Pistachio green - vert pistache
Sage green - vert sauge/cendré
Sea green - vert d'eau
Turquoise green - vert turquoise
Yellow green - vert-jaune
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Green beans - les haricots verts, m
Green cabbage - le chou vert
Greengage - la reine Claude
Green gram - le haricot mungo
Green onion - la ciboule
Green pea - le petit pois
Green pepper - le poivron vert
Greening - la pomme reinette
Greens - les légumes verts, m
Salad green - le légume-feuille
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Evergreen - le conifère
Evergreen magnolia - le magnolia d'été
Evergreen oak - le chêne vert
Greenback - le billet de banque
Greenbelt - la ceinture verte
Green card - la carte de séjour/de résident
Green (drug) - l'herbe, f; la beuh
Greenfinch - le verdier
Greenfly - le puceron
Green foliage - la verdure
Green (golf) - le green
Greengrocer - le marchand de fruits et légumes/primeur
Greenhorn - le blanc-bec, le bleu, le jeunot
Greenhouse - la serre
Greenland - le Groenland
Green light - le feu vert
Greenmail - le chantage financier
Green man (traffic) - le petit bonhomme vert
GMT - l'heure de Greenwich, f
Green (money) - le fric
Greenness - la verdeur
Green (party) - les Verts/Ecologistes
Green screen - le fond vert
Green snake - la couleuvre verte
Green space - l'espace vert, m
Green (sports) - le gazon
Greenstone - la néphrite
Greensward - la pelouse
Green tea - le thé vert
Green vehicle - le véhicule vert
Green (village square) - la place
Greenwashing - l'éco-blanchiment, m
Greenwood - la forêt verdoyante
Green woodpecker - le pivert
Shagreen - le chagrin
Verdant space - le coin de verdure
Wintergreen - la gaulthérie
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Giving the green light (to) - donner le feu vert (à)
Going green - devenir écolo
Greening an area - verdir (planting trees)
Having a green thumb - avoir la main verte
Looking green - avoir mauvaise mine
Making (sm) green with envy - rendre (qqun) vert-e de jalousie
Turning green again - reverdir
Turning green (traffic) - passer au vert
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Never forget.
En ce jour le plus long, plus de 200'000 hommes se trouvaient face à face, sur les plages de Normandie.
Les forces alliées débarquaient sur les plages de Normandie, le 6 juin 1944
Au nom de code Neptune, a été le plus important de l’histoire en termes de navires engagés.
Alliés
Effectifs: 156'177 hommes 5 divisions d’infanterie et 3 divisions aéroportées sont débarqués le jour J, dont 10'470 seront tués, blessés ou disparus, selon les chiffres du Mémorial de Caen, dans l’ouest de la France. Par mer, environ 133'000 hommes: soit 58'000 Américains sur les plages Utah et Omaha, 54'000 Britanniques sur Gold et Sword et 21'000 Canadiens sur Juno 177 Français débarquent aussi sur Sword.
Par air, 23'000 hommes: 13'000 parachutistes américains sont largués sur l’ouest de la France, dans le Cotentin et 10'000 Britanniques entre l’Orne et la Dives.
Aviation: pendant la seule journée du 6 juin, 11'500 appareils dont 3500 planeurs de transport, 5000 chasseurs et 3000 bombardiers survolent les plages normandes et déversent 11'912 tonnes de bombes sur les défenses côtières allemandes. Les pertes seront faibles: 127 avions perdus et 63 endommagés.
Marine: l’opération Neptune engage 6939 navires et la force de débarquement proprement dite comprend 4126 navires et barges constitués en 47 convois. Une partie des transports les LCA, Landing craft assault accompliront la traversée à bord de bateaux plus puissants pour n’être mis à la mer qu’au large de l’une de leurs cinq plages de débarquement. Les autres types de péniches traverseront la Manche par leurs propres moyens, notamment: les LCI (Landing craft infantry), petits transports de troupes, les LCT (Landing craft tanks) qui transportent des chars et des véhicules, les LCVP (Landing craft vehicle personal), les LST (Landing ship tanks), ainsi que les fameux «ducks» (canards), engins amphibies propulsés par une hélice. 20'000 véhicules et un millier de chars ont ainsi été transportés. La flotte logistique compte 736 navires auxiliaires et 864 navires marchands pour le transport de vivres, munitions et les hôpitaux flottants. Parmi les navires marchands, 54 blockships seront coulés pour former des rades artificielles.
L’escadre de combat totalise 137 navires de guerre dont sept cuirassés, une vingtaine de croiseurs, 221 destroyers, frégates, corvettes, 495 vedettes, 58 chasseurs de sous-marins, 287 dragueurs de mines, quatre poseurs de mines, deux sous-marins.
Forces allemandes
Effectifs: ~ 148'000 hommes de la 7ème armée sont stationnés en Normandie et environ 50'000 dans la zone de débarquement. A proximité des plages, une seule division blindée, la 21ème, au sud-est de Caen, et six divisions d’infanterie. Deux autres divisions blindées, la 12e SS (Hitler-Jugend) et la division Panzer-Lehr, sont respectivement près d’Evreux et vers Alençon-Le Mans. Trois autres divisions 1ère SS, 2ème et 16ème se tiennent au nord de la Seine, aux environs de Mons, Péronne et Senlis.
Aviation: une bonne partie des appareils vient d’être envoyée sur le front est. Restent quelques dizaines de bombardiers et chasseurs.
Marine: 30 vedettes, quatre destroyers, neuf torpilleurs, 35 sous-marins.
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Charles Popineau, La marchande de fleurs, Lyon, 1930.
La profession de bouquetière est un métier ancien entièrement féminin. Travaillant probablement pour les jardiniers, ces femmes qui agencent des bouquets de fleurs naturelles, se sont constituées progressivement d’elles-mêmes en communauté professionnelle, prenant ainsi une petite indépendance au XVe siècle. Leur statut est reconnu par le pouvoir royal à partir du XVIIe siècle. Appartenant à ce qu’on peut appeler « les petites professions », désignant un travail modeste, ces femmes sont présentes au quotidien et deviennent ainsi des figures marquantes dans les rues des villes. Les sources mentionnant cette profession et ses vendeuses sont très minces. Ce qui est sûr, c’est que l’émergence et le fonctionnement d’une communauté féminine attenante au métier de bouquetière traduisent une réalité assez éloignée de la perception romantique et fantasmée de la jolie jeune femme, marchande des Halles, représentée par les illustrateurs dans un mode idyllique pour les besoins de la création artistique. Travaillant pour des jardiniers ou allant s’approvisionner entre 4 heures et 8 heures du matin, les journées d’une marchande de fleurs demandent bien des qualités. Satisfaire la clientèle et vendre les fleurs avant qu’elles ne se fanent est une priorité surtout quand certaines espèces coûtent parfois des prix exorbitants dépassant largement le salaire d'une employée. Devant l’église Saint-Bonaventure, cette marchande de fleurs des années 30 constitue son bouquet.
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ooc
lol I can't believe that they actually let people swim in La Seine. The way I gagged even thinking about it. Eww. But I heard some athletes got sick... I was expecting it lol.
Honestly Idk if y'all, people that don't live in france , know about this but at some point, an hastag trended #jevaischierdanslaseinele23juin which translates to I'm gonna nner 2 in La Seine the 23rd of June....
Yeahh soo when I actually saw the mayor of Paris, Hidalgo, swim in la Seine I just stared at the TV like damn she actually did it... and after talking with lots of people, everyone is like almost sure she had something on her skin which protected her, or that she took lots of meds before and after....
Anyway, wishing the best to all the ....unlucky swimmers who got the chance to swim in the Seine, hope they'll survive. I would never do it.
ALSO PETITION TO GIVE SIMONE BILES SOME REAL CROISSANT.
When I heard she loved the croissant she ate I thought it was like a good bakery croissant like cedric groket or smth...no it was one of those cheap ass croissant you find at Carrefour... like girl those aren't good at all, please give her some real one.
Uhh also I suppose it's great to host the Olympics, especially for the economy because damnn the prices rose.
Like 6€ for a subway ticket was like the normal price. During the Olympics it's like over 14€ in some places.... also please don't fall for "les pièges a touristes", I don't know a single parisien who only wears red nail polish or idk what
Also please, please and I'm begging y'all, don't annoy parisiens, they are a whole specie to themselves, like ok french don't like tourists lots, but parisiens?? They just can't stand y'all. That's a real deal I'm not kidding. Don't go asking for directions or even talk to them , they will probably go like "I don't understand" , "me not speak english" , "heinn???" Or just not even try... no hate to y'all. They just don't have time lol.
Anyways with this I close my little rant and please bring money to my countryyyy <333 (jk jk, I mean we wouldn't say no tho-)
PS: shout out to Léon Marchand, and muffin man lol
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Hagio Moto's Egg Stand
I wanted to get Hagio's Houmonsha (訪問者) one shot collection off my reading list, and read this one shot, Egg Stand (エッグ・スタンド) yesterday. This 100-page one shot was first published in Petit Flower's 1984 March issue. It tells the story of a young orphan boy (Raoul), a dancer girl (Louise) and an activist who's part of the French Resistance movement (Marchand) in an occupied Paris.
I cheated and read the French version (Le coquetier) published in the second volume of Hagio's collected works, De l'humain. This actually kind of added to the story, considering that it takes place in France... Anyway... Egg Stand was quite a depressing story on the worth of life and meaning of death, while terrible stuff happens to another Hagio bishounen. I enjoyed reading a serious, historical work by her.
The page I posted above is a reference to Hermann Hesse's Demian and the chick-egg allegory there. Let's refresh our minds:
“If the chick is not able to break the shell of his egg, he will die without being born. We are - chick. The world - is our egg. If we do not break the shell of the world, then we will die without being born.”
This where the main theme of the story comes from: If a chick dies inside its egg without hatching, does it even know it was alive? Does it realize it's dying? What do people feel as they die? What do people feel as they kill others? The chick's world is inside of the shell, and it lives and dies without ever seeing what's outside... Are we not the same? Do we actually break our shells as we "live"? If you don't, can you still call it "living"? Are we dead inside our shells, or are we really alive? While the whole drama might feel like every other WW2 movie, this one shot leaves you with all these questions, and thus is worth reading. I am weak for literary references in manga.
#hagio moto#moto hagio#萩尾望都#エッグ・スタンド#egg stand#24年組#year 24 group#80s manga#80s shoujo#WW2#la Résistance#french resistance#one shot#hermann hesse#demian
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"Les marchands modernes ne veulent pas non plus que Peter grandisse. Mais ce n’est pas pour préserver son innocence, ni pour le protéger du monde du commerce ; ils veulent faire de lui leur fidèle client, exploiter sa séparation d’avec sa mère et sa famille pour mettre la main sur lui, pour le pousser à acheter cet "amusement" auquel sa jeunesse, autrefois, lui donnait accès gratuitement. Envole-toi pour le Pays imaginaire, Peter, nous t’y attendons avec tout ce que le petit garçon en toi a toujours voulu – mais attention : tu devras l’acheter avec des dollars d’adultes. Ou achète-le, dans ce pays imaginaire perverti qu’a fabriqué la marque Michael Jackson, en vendant à la fois ta famille et ton innocence. Laisse tes parents derrière toi, mais surtout n'oublie pas d’emporter ton porte-monnaie et ton érotisme corrompu."
Benjamin Barber, Comment le capitalisme nous infantilise, trad. Lise et Paul Chemla, 2007.
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Nouvelle campagne dnd nouveau story time
Cette fois c'était du Humblewood (le principe c'est que c'est exactement comme dnd sauf que les seuls races sont des petits animaux façon rougemuraille, le roman de Renart etc.)
Le groupe (pour l'instant) se compose d'un barde renard, d'un guerrier loutre et d'une chauve-souris occultiste.
La première session c'était vraiment digne du Discworld de Pratchett.
On arrive dans un petit village chacun pour des raisons différentes. Le barde fait le tour de toutes les tavernes du pays pour raconter des histoires et en apprendre (et picoler) et se trouvait là par hasard. L'occultiste (jouée par moi!) devait livrer un paquet à une amie de sa grand mère. Et le guerrier on sait pas... mais il était loin de l'eau c'est chelou...
Alors qu'on fait nos trucs chacun de notre côté une colombe garde arrive paniquée et poursuivie par une nuée d'insectes et de chauve-souris enflammées.
Donc on empêche le village de partir en fumé et on se retrouve avec la mission d'envoyer un message a la capitale disant que le nombre d'incident du genre augmente et qu'il faudrait envoyer des renforts.
En l'espace de 3 heures on sauve une marchande chat d'un groupe de bandit en arnaquant les bandits grâce à un move de génie du barde, le guerrier crée une mode de lancer des cailloux comme façon de se battre, je ruine une performance du barde en étant la pire régi du monde, on accepte une mission botanique, j'établis le service postal comme mon ennemi juré, on harcèle le maire d'un village pour une plume de sa femme (elle a disparue et mon sort de localisation a besoin d'un bout de la personne comme composante OK?!), on retourne dans les caverne marécageuses natales de mon personnage et on se fait prendre en embuscade par des slimes (alors que mon perso est sensé être un chasseur de slime hors pair) façon épisode 1 de dungeon meshi
Pour le moment c'est vraiment l'éclate, on joue des petits animaux mignons, l'ambiance est beaucoup plus légère et dissipé que d'habitude et je joue une sous-classe qui rend le gameplay d'occultiste beaucoup trop fun
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Fernand Iveton at the time of his arrest: the police officers who arrested him deliberately soiled his clothes and disheveled his hair, even though he was always impeccable, surely in order to begin discrediting him in the press
Fernand and Helene Iveton a couple in the algerian revolution part V : the end of Fernand Iveton
We have seen here the condemnation to death of Fernand Iveton and its consequences. Even in prison, Fernand continues to write letters to Hélène, and Jean Claude also sent a letter from mainland France to President René Coty requesting clemency for his father-in-law. He often talks with Bakri. In one of his notebooks, Fernand has drawn a sickle and hammer. He inscribed the date of his death sentence, November 14, 1956, and is waiting to mark the date he is pardoned. He befriends the prison chaplain, Jules Declerq, who is intrigued by the fact that a European is condemned to death for his independence activities. The chaplain later explained that he wholeheartedly supports Algerian independence but must keep his feelings quiet due to his public role. This doesn't prevent him from offering the prisoner a gift: "Les Misérables." He also promises to visit his wife’s home because Fernand is worried about her, knowing that despite her hiding it from him, she is in significant financial difficulty.
Lawyer Joé Nordmann reports that there are finally petitions and telegrams demanding his clemency from Parisian women, the gas workers of Rue d'Aubervilliers, the CGT section, etc. On the other hand, the press and intellectuals are silent. L'Humanité (the newspaper of the French Communist Party) eventually mentions him but only in a few lines inside the paper. Emmanuel Roblès, a prominent French writer born in Algeria and a close friend of the famous Algerian author Mouloud Feraoun (who would be assassinated on March 15, 1962, along with Education Inspector Max Marchand, Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Etienne Basset, and Robert Aymar by the OAS), urged Camus to try to help Fernand Iveton. Camus did nothing, at least publicly.
There is also a letter sent to Guy Mollet for make protest about the torture (authorized, as Massu would say years later to journalist Florence Beaugé, by government members like Max Lejeune and Maurice Bourgès-Maunoury, who visited interrogation centers and encouraged torture, even though these two politicians claimed they had nothing to do with it). On January 14, Bakri is released and hugs his two colleagues before leaving. He is replaced by another prisoner named Zamoun.
Abdelkader Guerroudj, known as Djilali, and Jacqueline Guerroudj are arrested. In an attempt to save Fernand Iveton, Jacqueline confesses her role and confirms that he had no intention of killing anyone. The Battle of Algiers intensifies, with events like the eight-day strike (January 28, 1957 - February 4, 1957), during which the army commits new atrocities to break the strike: forced store openings, looting authorizations, and new arbitrary arrests of Algerians.
A new prisoner, Mohamed ben Hamadi el Haziz, who asks to be called Abdelaziz, arrives. He is an Iraqi who came to Algeria to fight for the revolution. He was captured after being wounded in combat and has just been sentenced to death by the military tribunal. He announces this sentence calmly. Fernand also shares his story with him.
President René Coty receives Fernand Iveton’s three lawyers, as required by French procedure at the time. Before deciding whether to use presidential clemency, the president must listen to the defense lawyers, Albert Smajda, Charles Lainné, and Joe Nordmann, who speak of the parody of justice that is unfortunately common in the military tribunal and the toxic atmosphere. René Coty agrees that the sentence was disproportionate and even acknowledges the courage and certain nobility in Fernand Iveton but stresses that public opinion wants Fernand Iveton’s death and that, given the increasing violence in Algiers, the pieds-noirs will want his head. He also recalls a chilling anecdote from 1917 when, as a young officer, he saw two young French soldiers executed. As one of them was being led to the execution post, the general said to him, "You too, my boy, are dying for France."
Albert Smajda realizes that his client will not be pardoned. Joe Nordmann protests to the president with clear and lucid arguments that this execution will not diminish the will of Algerian revolutionaries to continue fighting and that blind violence solves nothing. He also shares an anecdote: Iveton was insulted by one of the guards, and he retorted that he was in this situation for him. This ensures that Fernand is fighting for an Algeria where there will be equality and happiness for all. Smajda produces a letter signed by Hélène for the president, while Lainné insists that Fernand should be a witness to the torture he endured. Coty says it is indeed disgraceful that he suffered such treatment, but this treatment had already been applied to many activists both before and throughout the Algerian revolution.
On February 6, the Supreme Council of the Judiciary reviews the case again. However, François Mitterrand, the Minister of Justice, is the last to vote before René Coty makes his decision. The man who would later be known as the president who abolished the death penalty in France opposes clemency and favors executions (at least 32 out of 45 executions). He likely does this for political calculation to keep his position and provide guarantees in hopes of securing a post.
On Saturday, Chikhi is freed. He shakes hands with Abdelaziz and hugs Fernand, thanking him for what he did for Algeria. A few hours later, a newcomer named Achouar arrives. He is 20 years old, was arrested during the fighting, and demands prisoner-of-war status. He also shares his story.
Fernand is convinced he will be pardoned. Then, a few days later, while he is sleeping, the guards come and tell him to get up immediately. Abdelaziz understands right away, unlike Achouar, who looks lost. When Fernand understands, he wants to address his cellmates one last time. The guards take him immediately. Despite everything, Fernand stands tall and shouts "Tahia el Djazair" (long live Algeria) as other condemned prisoners do when going to execution. A guard tells him to be quiet and raises his baton to his height. Too late, as other Algerian prisoners, who usually witness the execution and immediately understand what is happening, start shouting, singing in Arabic, singing patriotic songs, others bang the cell walls with their bowls and spoons, and women make youyou. The prisoners do this to accompany the independence militants to death so they do not falter. Soon, other Algerians in the nearby streets, alerted by the noise, join in the chants and youyou. Despite the guards' attempts, the support demonstrations do not weaken. When the clerk asks if Fernand has anything to say, he first asks for pants. Then he says for the clerk to note, "The life of a man, mine, matters little. What matters is Algeria, its future. I am convinced that the friendship between French and Algerians will be restored."
Two other FLN militants, often forgotten, will be executed with him: Mohamed Lakhnèche, known as Ali Chaflala, and Mohamed Ouenouri, known as P'tit Maroc. The three condemned men walk to the guillotine and embrace. One of them says, "Iveton, my brother." Charles Lainné also embraces him and says he is dying because of public opinion. Fernand repeats three times, "Public opinion." Declerq is there and asks if he needs religious assistance. Fernand tries to smile and replies, "No... Freethinker." The guards tie his hands behind his back, and Fernand murmurs that he will die, but Algeria will be independent. The Casbah joins in the cries and patriotic songs. Lainné kneels and prays for Fernand, while Albert Smajda sobs and looks at the wall to avoid seeing what is about to happen.
Despite his support for French Algeria,the executioner, Fernand Meysonnier says that Fernand Iveton shows great courage and almost regrets the task he is about to perform (he would only have such regrets three times in his career of executioner, according to him).
On February 11, 1957, at 5:10 am, Fernand Iveton is guillotined more by "the spirit of the times than by his act," to use Albert Camus's words, and his execution is condemned by Jean-Paul Sartre in "Les Temps Modernes" in 1958: "We are all murderers."
The next and final part will be the epilogue. But I must say one thing. When you think that François Mitterrand (and the government in power) made films criticizing the Montagnards of the French Revolution for the guillotine, I find it very misplaced on his part because, as we have just seen, he did far worse than they did.
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1er mars 1815 : Napoléon débarque à Golfe-Juan, c'est le début des Cent-Jours
Le 1er mars 1815, un événement historique majeur se produit lorsque Napoléon Bonaparte débarque à Golfe-Juan, marquant ainsi le début d’une période connue sous le nom des Cent-Jours. Ce jour-là, une petite flottille apparait au large des côtes françaises, mettant fin à la période d’exil de Napoléon sur l’île d’Elbe. Parti de l’île d’Elbe le 26 février, Napoléon est à bord de l’Inconstant, accompagné de six autres navires. Avec lui se trouvent ses proches et environ mille soldats de sa garde.
Aux côtés de l’Empereur se trouvaient les hommes qui formaient en quelque sorte son gouvernement sur l’île d’Elbe : le général Bertrand, chargé des affaires intérieures et l’un de ses plus proches conseillers, le général Drouot, assumant le rôle de ministre de la Guerre, et Peyrusse, trésorier de la Couronne. Se trouvaient également le général Cambronne, le Dr Fourreau de Beauregard mais aussi Pons de l’Hérault, ainsi que son personnel, incluant Marchand, son premier valet de chambre, et Saint-Denis, surnommé “le mamelouk Ali”.
Pendant la traversée, Napoléon s’était retiré dans sa cabine, plongeant dans l’élaboration des proclamations qui marqueraient son retour. Ces missives, soigneusement préparées à l’avance, étaient destinées à être distribuées dès son arrivée, toutes deux datées du 1er mars, jour symbolique de son débarquement et du renouveau.
Dans son discours adressé au peuple français, il justifiait son retour en expliquant les circonstances de son départ en 1814, attribuant son échec à la trahison des maréchaux Augereau et Marmont.
Aux soldats, il dévoile les voies de la gloire et prononce les paroles qui deviendront emblématiques :
“La victoire avancera au pas de charge. L’Aigle, arborant fièrement les couleurs nationales, planera de clocher en clocher jusqu’aux tours de Notre-Dame.”
Après trois jours de navigation, la flottille arrive enfin au mouillage dans l’anse du golfe Juan. Napoléon, arborant fièrement le drapeau tricolore français, décide de procéder au débarquement. Une escouade de grenadiers est envoyée en reconnaissance pour s’assurer que les côtes sont sûres. La côte est en effet sans défense, aucune batterie côtière n’étant présente à cet endroit, démontrant ainsi que les autorités n’ont à aucun moment envisagé que Napoléon tenterait un débarquement dans le sud de la France.
Le lendemain matin, Napoléon consulte une carte pour planifier la suite de son itinéraire vers Grenoble. Il décide de suivre la route des Alpes plutôt que de traverser la vallée du Rhône, où il a été conspué l’année précédente en se rendant à l’île d’Elbe. La troupe se remet en marche, avec Napoléon montant à cheval et ses hommes à pied.
Au cours de la journée, des contacts sont établis avec les autorités locales et la population. Certains habitants manifestent leur soutien à Napoléon en illuminant leurs maisons et en criant “Vive l’Empereur”, tandis que d’autres observent son passage avec une certaine indifférence.
Après avoir stationné quelques heures à Cannes, Napoléon repart à l’aube en direction de Grasse. Ainsi se clôt, sur le littoral français, la première étape de ce que l’on appellera plus tard le “vol de l’Aigle”, un périple qui devait mener l’Empereur jusqu’à Paris en vingt jours.
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On March 1st, 1815, a major historical event occurred when Napoleon Bonaparte landed at Golfe-Juan, marking the beginning of a period known as the Hundred Days. That day, a small flotilla appeared off the French coast, ending Napoleon's exile on the island of Elba. Departing from Elba on February 26th, Napoleon was aboard the Inconstant, accompanied by six other ships, along with his close associates and about a thousand soldiers from his guard.
Alongside the Emperor were the men who formed his government on the island of Elba: General Bertrand, in charge of internal affairs and one of his closest advisors; General Drouot, serving as Minister of War; and Peyrusse, the Crown Treasurer. Also present were General Cambronne, Dr. Fourreau de Beauregard, as well as Pons de l'Hérault, along with his staff, including Marchand, his head valet, and Saint-Denis, nicknamed "the Mameluke Ali."
During the crossing, Napoleon retreated to his cabin, immersed in drafting proclamations that would mark his return. These carefully prepared messages were intended to be distributed upon his arrival, both dated March 1st, the symbolic day of his landing and renewal.
In his address to the French people, he justified his return by explaining the circumstances of his departure in 1814, attributing his failure to the betrayal of marshals Augereau and Marmont. To the soldiers, he unveiled the paths to glory and uttered words that would become iconic: "Victory will advance at a quick pace. The Eagle, proudly displaying the national colors, will soar from steeple to steeple to the towers of Notre-Dame."
After three days of sailing, the flotilla finally anchored in the bay of Golfe-Juan. Napoleon, proudly displaying the French tricolor flag, decided to proceed with the landing. A squad of grenadiers was sent out for reconnaissance to ensure the coast was secure. Indeed, the coast was undefended, with no coastal battery present, demonstrating that the authorities had never considered Napoleon attempting a landing in southern France.
The next morning, Napoleon consulted a map to plan the rest of his route to Grenoble. He chose to follow the Alpine route rather than crossing the Rhône Valley, where he had been reviled the previous year on his way to Elba. The troop resumed their march, with Napoleon riding on horseback and his men on foot.
Throughout the day, contacts were made with local authorities and the population. Some residents showed their support for Napoleon by lighting up their homes and shouting "Long live the Emperor," while others watched his passage with indifference.
After spending a few hours in Cannes, Napoleon set off again at dawn towards Grasse. Thus ended, on the French coast, the first stage of what would later be called the "Flight of the Eagle," a journey that would lead the Emperor to Paris in twenty days.
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Le Petit écho de la mode, no. 9, vol. 20, 27 février 1898, Paris. 1. Toque de tulle et toque de fleurs. Modèles de Mme Marchand, 96, avenue Victor-Hugo. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
1. Toque drapée en tulle illusion, draperie et coques en velours, boucle en strass posée sur le côté, sous un chou.
2. Toque en fleurs et feuillage. Col en mousseline de soie blanche avec pans devant. (Modèle de la Maison Jeanne d’Arc, 203, rue Saint-Honoré.)
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1. Toque draped in illusion tulle, velvet drapery and shells, rhinestone buckle placed on the side, under a cabbage.
2. Toque in flowers and foliage. White silk chiffon collar with panels in front.
#Le Petit écho de la mode#19th century#1890s#1898#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#description#Forney#dress#hat#toque#collar#flowers#Modèles de chez#Madame Marchand
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L'admiration
Il était une fois l’admiration. Il y a la musique et les mots, la beauté et la grâce, l’intelligence et la persévérance, la force et le courage.Il y a des chanteurs, des acteurs, comédiens et danseurs, des auteurs, écrivains, peintres et illustrateurs. Il y a les activistes, les féministes, les philosophes et les scientifiques, les astronautes et les sportifs, les passionnés, les ambitieux, les victorieux. Ceux dont on parle, ceux qu’on acclame, à la télé, dans les journaux, les magazines. Une petite fille, elle les regarde, elle les admire, elle les envie. Marchand de sable et de désirs, rêves de paillettes, contes de fée... À son réveil, le coq chante, les oiseaux volent, une montagne et des collines, chauds dans ses mains tous ces croissants, la sonnette pousse la chansonnette, c’est la voisine et ses tomates, si rouges, si grosses, comme des pastèques, et puis tiens voilà ce vieil ami, champion de Plants vs Zombies, et puis voilà aussi la sœur, prête pour Mario Party, dans sa voiture, elle les emmène et les ballade, après Zelda c’est la zumba, une vieille dame avec son chat, un vieux monsieur avec son chien, celui qui saute et c’est la fête, une petite fille fait du poney, une petite fille joue du violon, la petite sœur et sa guitare et tous ses amis à la maison, papi qui siffle dans la voiture, le disque tourne, papa qui rit, papa qui chante lui aussi, il est content et c’est marrant, et puis maman, dans le colis, un gros carton, son petit mot, plein de cookies. Et tous ces gens, tout ce beau monde, petites vies, autres récits, la petite fille, elle les regarde, elle les chérit.
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je plaisantais avec ma mère et au détour de faire des voix rigolotes on a réalisé que je peux faire la voix de Nounours de Bonne nuit les Petits
elle a beaucoup aimé jusqu'à ce que je lui dise "Vous voulez un peu d'héroïne, patron ?"
Le plus drôle c'est qu'elle ressemble au marchand de sable lmaoooo
#bonne nuit les petits#to all my english speaking followers i am sorry but this isn't a reference that can be translated#anyway off i go with my ability to make YTP of Bonne nuit les petits without editing#french#france
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"La notion de service communautaire, de devoir communautaire est au centre de nos valeurs éthiques. Le modèle communautaire, qui a toujours tenté les doctrines de gauche les moins dogmatiques, constitue une réponse appropriée au nihilisme croissant de la société marchande."
Guillaume Faye, Pierre Freson et Robert Steuckers, Petit lexique du partisan européen (1985)
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Aux thèses pseudo-marxistes selon lesquelles le moteur du capitalisme serait le "désir", nous apposons que le capitalisme est un discours, et il s’agit en l’occurrence de ne pas confondre le désir et l'envie, qui diffèrent radicalement.
Une petite histoire raconte que Dieu demanda un jour à un homme: "Fais un vœu, je te donnerai ce que tu voudras, mais je donnerai le double à ton voisin."
L'homme réfléchit quelques instants et répondit : "Alors crève-moi un œil!"…
Voilà la pierre angulaire, refoulée, de l’idéologie qui sous-tend le "libéralisme".
Si le désir, n’est pas à confondre avec l'envie, c’est que le désir tel qu’il se découvre dans la psychanalyse n’est pas désir de tel ou tel objet mais manque à être par où le désir se révèle lui-même sujet de la parole; le désir fait la loi au sujet, le langage fait la loi du désir.
Désir désirant désirer le désir, le désir (indestructible selon Freud qui en fait le dernier mot de la Traumendeutung) laisse toujours à désirer...
Car le désir en son essence, s’il est toujours désir de l’Autre, au génitif objectif comme au génitif subjectif, c’est que le désir est à entendre comme désinence du dire.
Pour faire suite aux divers développements que je donne depuis mars 2020 au fait toujours plus manifeste, plus massif, plus incontestable selon lequel "si le virus est réel, la contagion est idéologique", voici un petit exemple qui permet de saisir la faille du "raisonnement" le plus courant dans nos sociétés régies par le Discours Capitaliste [et la problématique (de l'absence) de lien social dans les échanges dominés par des considérations comptables, mathématiques et marchandes]: dans une crèche, il y a des parents qui arrivent systématiquement en retard, ce qui perturbe le bon accueil des enfants et l'organisation du travail des professionnelles.
Les responsables de la crèche se réunissent et finissent par prendre la mesure suivante: les retardataires devront s'acquitter d'une amende.
Sans se rendre compte qu'avec cette décision, ce qui devait être de l'ordre d'un échange socio-symbolique (entre les parents et le personnel de la crèche) vient de basculer dans l'échange commercial.
Résultat: non seulement les retards ne cessent pas, mais ils ont au contraire tendance à augmenter, les retardataires ayant la possibilité de se dédouaner avec l'argent versé, ils n'ont même plus de culpabilité à éprouver.
Les responsables atterrés décident alors de supprimer le système des amendes, mais las ...le problème des retards loin de s'en trouver amélioré se dégrade encore, les retardataires récurrents éprouvant, cette fois, un sentiment de gain lié à l'idée d'une gratuité pour leurs méfaits… (S’ils avaient lu Hegel — ou fait une psychanalyse — ils n’auraient pas été sans savoir que la négation d’une négation ne revient jamais à l'affirmation première...)
L’éthique, qui est à entendre ici comme un equivalent de "lien social", n’est jamais une question de chiffres, mais de lettres à partir desquelles s’articule le réel d’une parole, la parole qui engage, parole donnée et parole tenue. La parole ne peut pas être "modélisée", nul algorithme ni protocole ne peut se substituer à la parole, par laquelle l’imaginaire et le symbolique sont noués d’un réel qui détermine le sujet de l’inconscient, le grain de sable de l’énonciation...
"De notre position de sujet, nous sommes toujours responsable, qu’on appelle cela où on veut du terrorisme." (Jacques Lacan)
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