#Les Inrockuptibles - livres
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carraways-son · 3 months ago
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Vendredi matin
Hier soir, le Mini Kid est venu me tirer par la main pour me montrer le retour de la lune. Ce matin, toute la maisonnée dort, les oiseaux chantent, les lauriers roses se regardent à l'envers, le soleil ne va plus tarder. Je lis "Chelsea Girl", de la poétesse américaine Eileen Myles (prix Les Inrockuptibles), annoncé comme un livre culte depuis sa sortie aux USA en 1994, puis sa réédition en 2015. Au stade où j'en suis, il y est plus question d'alcool, de sexe queer et de défonce que de poésie, mais je n'en suis qu'à la page 57. Je me souviens que quand ma fille était allée à New York, elle m'avait envoyé une photo du Chelsea Hotel.
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omagazineparis · 6 months ago
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Agathe Auproux : parcours d’une journaliste « pop star »
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Avec son carré droit, ses lunettes imposantes, ses poses sexy, Agathe Auproux est une influenceuse atypique et très suivie sur les réseaux sociaux. Journaliste de formation, elle a décidé, il y a un an, de quitter l’univers de la télévision pour devenir influenceuse à plein temps. Ô Magazine retrace le parcours d’une journaliste, devenue la nouvelle �� pop star » d'Instagram. La petite fille de Guéret  Agathe Auproux grandit à Guéret dans la Creuse. Une enfance heureuse malgré le divorce de ses parents survenu à son adolescence. Sa mère d’origine asiatique est professeure de français dans son collège. « Ma mère était ma prof principale en sixième. Elle a essayé de m’avoir jusqu’à la troisième mais je lui ai dit: "Stop" », déclarait-elle au magazine Paris Match en 2017. À l'inverse de ses camarades de classe, la jeune Agathe Auproux ne fréquente pas les soirées adolescentes. Elle préfère consoler son frère, Antoine, encore affecté par le divorce de ses parents. Son rêve : devenir journaliste  Après l’obtention de son baccalauréat économique et social, Agathe Auproux entame des études de littérature anglaise et de marketing à Toulouse. À l’issue de ses trois années de licence, la jeune étudiante décroche un stage à la rédaction de l’hebdomadaire Les Inrockuptibles. Une expérience qui sonne pour elle comme une évidence : elle veut être journaliste. Elle part à Paris, où elle enchaîne les jobs étudiants pour payer son premier appartement. Après plusieurs mois difficiles, la jeune femme obtient un contrat d'apprentissage chez Livres Hebdo, un magazine destiné aux professionnels de l’édition. De l’anonymat à la notoriété : son arrivée dans l’émission Touche Pas à Mon Poste ! À la rentrée 2016, Agathe Auproux est engagée par Canal+ où elle fait ses premiers pas à la télévision. Elle est chroniqueuse dans l’émission 19H30 Sport, diffusée sur Canal+ Sport. En parallèle, la jeune femme est journaliste pour Les Inrocks. Mais, en 2017, elle décide de quitter la rédaction de l'hebdomadaire culturel. Sa direction refuse de publier son reportage sur Cyril Hanouna. Dans le même temps, elle est repérée par l’animateur de C8 qu’il lui propose de participer à Touche Pas à Mon Poste ! Une première apparition qui séduit tout de suite le public. Elle rejoint ainsi la bande de chroniqueurs de 2017 à 2018. À la fin de la saison, Agathe Auproux fait le choix d'arrêter Touche Pas à Mon Poste ! pour rejoindre Balance Ton Post, talk-show d'actualité présenté par Cyril Hanouna.  Son combat contre le cancer  Toujours chroniqueuse dans Balance Ton Post, ses apparitions dans l’émission se font de plus en plus rares. Ses fans s’interrogent, mais Agathe Auproux ne dévoile rien. Le 11 mars 2019, la jeune femme relève sur Instagram être atteinte d’un cancer des ganglions, un lymphome hodgkinien. Quelques mois plus tard, en juin 2019, la jeune femme annonce la rémission totale de son cancer. Elle publie la même année son livre « Tout va bien » où elle décrit son quotidien durant le traitement.  Sa nouvelle vie : influenceuse à plein temps  En décembre 2019, Agathe Auproux décide de mettre fin à ses activités de chroniqueuse pour se consacrer à de nouveaux projets. Depuis un an, la jeune femme est l'égérie de la marque de sous-vêtement Sloggi. Ses posts Instagram sont toujours scrutés et très commentés par la presse people. Make-up léger, poses suggestives, cicatrices post-cancer, Agathe Auproux assume tout avec humour et auto-dérision. Son style de première de la classe sexy ne passe pas inaperçu et séduit sa communauté qui compte près de 820 000 followers. Read the full article
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hcdahlem · 1 year ago
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Triste tigre
Livre-choc, témoignage glaçant, recherche littéraire et tentative d’explication : Neige Sinno raconte les viols commis de 7 à 14 ans par son beau-père et va chercher par l’écriture une explication à l’inceste. Un récit aussi bouleversant que salutaire.
  Prix Blù Jean-Marc Roberts 2023 Prix littéraire des Inrockuptibles 2023 En lice pour le Prix Goncourt 2023 Finaliste du Prix Femina 2023 En lice pour le prix de Flore 2023 Finaliste du Prix Décembre 2023 Finaliste du Prix Alain Spiess du deuxième roman 2023 En lice pour le Premier Prix Littéraire Gisèle Halimi En deux mots Comment vivre avec ce poids terrible, les viols à répétition subis de 7…
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basilepesso · 2 years ago
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2 001, Un Autre Marqueur...
Publié en tant que "travail de recherche" (sérieusement). Je suis obligé de préciser pour les lecteurs illettrés ou semi-illettrés que ce que vous lisez là n'est pas du tout du français. Il est fait référence à une ahurissante descente en flammes du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet par le journaliste Serge Kaganski, qui avait dévalé tout schuss gauchisant les pentes du délire critique. Cet article affligeant de haine et de bêtise restera non seulement un des faits d'armes de Kaganski malgré le reste de sa carrière qui comprend un livre sur Hitchcock ; mais aussi un des marqueurs des débuts du néo-gauchisme tel qu'on l'a vu se développer dans toute sa destruction depuis une dizaine d'années. L'article était si nauséabond que même...Libération viendra au secours d'Amélie (voir mon texte à ce sujet sur Fb hier, ou attendre une éventuelle publication ici), se faisant taxer de...poujadisme par Les Inrockuptibles de Kaganski. En 2 001, il n'y a donc pas eu que le 11 septembre comme top départ du jihad contre l'Occident et en particulier Franceghreb, mais cette boule puante de Kaganski contre un film remarquable que même la présence du manchot de Trappes ne parvient pas à faire passer à la trappe. Basile Pesso, 2 février 2 023, 1e diffusion hier (Fb) >>>> "Serge Kaganski critique fortement le film d'être raciste et fasciste. Il a des raisons valables de ces arguments car il y a plusieurs scènes dans le film pour soutenir son argument. Néanmoins, le film est très bien fait et raconte une histoire intéressante. Défauts du film semble être celle d'un petit enfant, ne jamais intentionnel, mais simplement erronée. L'idée que le film a un programme fasciste est un farfelu, mais les sentiments racistes exprimés dans le film sont tous simplement des défaillances de la part de Jean-Pierre Jeunet pour représenter avec précision Paris. Le cinéma est un art et il est destiné à être critiqué. Jeunet a le droit de produire son film, aussi ignorants que cela puisse être, et Kaganski au droit de le critiquer. “Paris dans « le fabuleux destin d’amelie poulain“ (Je laisse les fautes de majuscules et d’accents dans le tiitre).
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etiennedaho · 3 years ago
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En 30 ans de journalisme musical, JD Beauvallet a rencontré les plus grandes icônes du rock, soutenu les plus émergentes, défendu les plus tenaces. Dans ce livre illustré par les clichés du photographe Renaud Monfourny, ce passeur de génie revient sur sa vie, trépidante, laissant place aux brûlures de l'enfance, aux années Inrocks, aux déambulations dans les rues de Manchester ou celles de Liverpool, à l'affût de la moindre rock-star naissante. Une autobiographie bouleversante qui vous plongera au cœur de l'industrie du disque, de ses secrets les mieux gardés. Un ouvrage foncièrement libre qui vous emmènera de Chinon à Los Angeles, de Paris à Liverpool, de Tours à Brighton, et vous fera découvrir les anecdotes les plus drôles vécues avec les Spice Girls, Daft Punk, David Bowie, Björk, les Happy Mondays ou Oasis. Une bible pour tous les amateurs de musique.
JD Beauvallet a été, dès 1986, l'un des membres fondateurs du magazine Les Inrockuptibles, où il a dirigé la partie musicale jusqu'en 2019. Depuis plus de trente ans, il interviewe en longueur les musiciens, mais aussi les personnages de l'ombre qui font l'Histoire du rock.
Le vinyle en édition limitée (300 exemplaires) comprend le titre Il ne dira pas (HF 90 version 2011) par Etienne Daho et la version démo inédite de Regarde un peu la France par Miossec.
le lien pour la commande : https://www.leseditionsbraquage.com/passeur-vinyle
le livre seul : https://www.leseditionsbraquage.com/passeur
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jbgravereaux · 5 years ago
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Orhan Pamuk, lors d'une conférence en 2009                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      "Le Musée de l’innocence", un grand roman d'une beauté à couper le souffle                                                                                                                            26/03/2011, par Nelly Kaprièlian, LES INROCKUPTIBLES                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Avec Le Musée de l’innocence, Orhan Pamuk signe son plus grand roman : une immense histoire d’amour, hors norme et révolutionnaire, sur fond d’Istanbul 70’s et de lutte des classes.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Comme d'autres écrivains ayant atteint un certain âge et une certaine reconnaissance, Orhan Pamuk aurait pu se contenter de continuer à faire ce qu'il sait faire. Continuer à s'imposer, dans ses romans ou ses entretiens, voire même des conférences qu'il aurait pu donner partout dans le monde, comme le porte-parole nobélisé d'une Turquie occidentalisée, ouverte, moderne. Se gargariser de son importance.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Interroger encore son pays, comme dans ses précédents livres, et les liens complexes que l'Orient et l'islam entretiennent avec l'Occident - sujet tellement mode et vendeur aujourd'hui. Mais Orhan Pamuk revient avec une immense, bouleversante, et somptueuse histoire d'amour, comme plus personne n'ose en écrire, en rêver. Il y a quelque chose de très inattendu à voir un auteur de sa trempe, catalogué "sérieux", retrousser ses manches et se saisir du sujet le plus éculé, voire kitsch, de la littérature, et ne pas avoir peur.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Un amour contrarié, révolutionnaire                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Au contraire, Pamuk y va à fond. Alors, attention : romantisme échevelé. Après tout, comment tenir près de 700 pages avec une histoire d'amour installée ? L'amour, depuis les débuts du roman, sera forcément contrarié - souvent, d'ailleurs, par les conventions sociales. L'amour est révolutionnaire...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Le Musée de l'innocence n'échappe pas à cette règle : l'amour entre le très riche Stambouliote Kemal et Füsun, sa jeune cousine pauvre, se déroule sur fond de lutte des classes. Il doit épouser une femme de sa condition quand il revoit la jeune Füsun, en tombe follement amoureux, devient son amant durant deux mois, puis la perd... Il la retrouvera mariée alors que lui a rompu ses fiançailles.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Ils devront, pour continuer à se voir (mais sans plus faire l'amour...), pendant les dix prochaines années, se lancer ensemble dans le cinéma (elle veut être actrice), respecter les règles d'approche entre homme et femme caractéristiques de la société turque des années 70, faire semblant de rien, se frôler et se regarder longuement, sans plus. Une histoire d'amour chaste qui amène sans cesse la raison du héros au bord du précipice. Ici, tout se dérègle par l'électricité d'un désir inassouvi.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Le roman commence même par la fin, au sens de finalité, de but : l'aspiration de toute vie, mais infiniment différée - c'est en cela que le roman de Pamuk n'est jamais réductible à son romantisme, mais se mue, comme toute odyssée digne de ce nom, en parcours métaphysique. Comment transcender la vie, le réel, le manque, la frustration, enfin, la mort ? Que signifie tout simplement "vivre" ? Comment se confronter au temps ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        "En réalité, nul ne sait lorsqu'il le vit qu'il s'agit là du moment le plus heureux de sa vie. Lors de grands moments d'allégresse, certains peuvent sans doute penser et (fréquemment) affirmer en toute bonne foi que c'est "maintenant" qu'ils vivent ce moment en or de leur existence. Cependant, dans un coin de leur tête, ils croient qu'ils vivront encore un nouveau bonheur, plus grand, plus beau que celui-ci. Car de même que personne (notamment dans son jeune âge) ne pourrait poursuivre sa vie en pensant que dorénavant tout ira de mal en pis, quiconque ayant connu un bonheur assez grand pour dire que c'était le moment le plus heureux de sa vie reste assez optimiste pour envisager un bel avenir. Mais les jours où nous sentons que notre vie, tel un roman, a désormais atteint la forme finale, nous sommes en mesure de distinguer, comme je le fais à présent, lequel de ces moments fut le plus heureux. Quant à expliquer pourquoi notre choix s'est précisément fixé sur cet instant parmi tous ceux que nous avons vécus, cela exige nécessairement de raconter notre vie et, fatalement, de la transformer en roman."                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              La tragédie de la vie: ne jamais rien comprendre vraiment                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    A la fin de sa vie, Kemal passera d'ailleurs commande à l'écrivain Orhan Pamuk du récit de sa vie et de son étrange et sublime histoire d'amour avec Füsun. Pour témoigner d'une certitude : il fut heureux. Le livre s'ouvre donc sur cet instant magique d'amour fusionnel, moment qu'il passera sa vie à tenter de revivre :                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  «Ce fut le moment le plus heureux de ma vie, je ne le savais pas. Aurais-je pu préserver ce bonheur, les choses auraient-elles évolué autrement si je l'avais su ? Oui, si j'avais pu comprendre que je vivais là le moment le plus heureux de mon existence, jamais je n'aurais laissé échapper ce bonheur.»                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Or c'est bien là la tragédie de Kemal et de toute vie : on ne comprend jamais rien. Nous sommes tous des innocents qui traversons nos existences en aveugles.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 A noter que Pamuk a choisi d'intituler son roman Le Musée de l'innocence, non de l'amour, parce que c'est l'innocence du bonheur, celle de deux êtres qui se donnent l'un à l'autre hors des règles sociales (avant qu'elles ne les rattrapent), l'innocence du révolutionnaire que deviendra Kemal par la puissance de ses sentiments (il rompt avec sa classe et toute forme de normalité en acceptant de vivre des années dans la solitude et la chasteté) qui bouleverse l'ordre des choses, le cours d'une vie, crée une brèche dans le récit.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Aussi poétique et antisocial que le Bartleby de Melville, Kemal déplace et incarne son amour dans les objets qu'il dérobe pendant une décennie à la jeune femme. L'amour comme fétichisme infini qui devrait s'exposer dans un musée réel, celui que Kemal décide de construire, celui que Pamuk, comme son double, devrait consacrer à ses personnages et ouvrir à Istanbul. Ou comment incarner toutes les ramifications d'une histoire éphémère, fragile, comme une vie d'homme.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Nelly Kaprièlian                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Le Musée de l'innocence (Gallimard), traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, 672 pages, 25€.                                                                                         
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berliac · 6 years ago
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leblogdemarinaetjeanmarie · 2 years ago
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SAMEDI 12 NOVEMBRE 2022 (Billet 1 / 3)
« LA COULEUR DE L’INCENDIE » (2h 16min)
Un film de Clovis Cornillac, avec Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz, Fanny Ardant…
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C’est peut-être la seconde fois que cela nous arrive. Vous connaissez notre façon de rédiger le compte-rendu d’un film qu’on vient de voir : on cherche d’abord un avis écrit par un critique pro ou celui d’un spectateur sur le Site AlloCiné qui correspond le mieux au nôtre, on le résume un peu, on fait un copié/collé (en citant la source bien évidemment), puis on rajoute 2 ou 3 points pour insister sur telle ou telle caractéristique du film et on termine en lui attribuant un nombre de « cœurs » qui va de 1 à 5.
Nous sommes allés voir jeudi « La couleur de l’incendie » en milieu d’après-midi. La salle était quasi pleine, ce qui, par les temps qui courent, est assez rare.
Le moins que nous puissions en dire, c’est que le film ne nous a pas du tout plu. Certes, les décors, les costumes, la reconstitution des années 30, l’interprétation des comédiens (à part Olivier Gourmet qui caricature beaucoup trop son personnage) sont de bonne tenue - mention spéciale à Léa Drucker qui domine la distribution, elle y est excellente, à part donc tous ces éléments, nous avons trouvé cette histoire (mal) cousue de fils blancs. Ce ne sont même pas des fils, mais plutôt des ficelles, voire de grosses cordes ! Le voyage en Allemagne frise le grotesque !
Et le plus terrible, c’est que ce n’est peut-être pas que de la faute du réalisateur, Clovis Cornillac. L’auteur du livre éponyme, Pierre Lemaitre, qui a écrit le scénario, rédigé les dialogues et participé à une grande partie de la préparation du film, a une grande responsabilité dans la déception que nous avons ressentie à l’issue de la projection.
Par contre, nous avons essayé de trouver une critique franchement négative du film, aussi bien de la part d’un critique pro (il y a bien celle des « Inrockuptibles » mais un peu trop outrancière et « Tout ce qui est excessif est insignifiant » disait Talleyrand) que d’un spectateur… Eh bien nous n’en avons pas trouvé !
Nous pensons même que le film va bien marcher et que le bouche à oreille va être très positif. Nous aurions très bien vu ce film, découpé en 2 ou 3 épisodes, dans une série dite de prestige programmée au moment des Fêtes de fin d’année à la télé. Les spectateurs sont tellement habitués aux codes des séries qu’ils ne font plus la différence avec un « film de cinéma ». « Au revoir là-haut », « Les Illusions perdues », pour ne citer qu’eux, sont de vrais « films de cinéma ». Pourquoi ? Parce qu’ils ont une ambition ! « La couleur de l’incendie » est un téléfilm dans la lignée de ceux de Josée Dayan, peut-être juste un chouya au-dessus.
Nous lui avons donné tous les deux ❤️❤️ sur 5. Mais encore une fois, c’est juste notre avis.
Comme statistiquement une bonne partie d’entre vous, du moins ceux qui vivent en France, vont quand même aller le voir, nous voudrions terminer sur une note positive. La musique originale de Bruno Coulais est excellente et le choix des musiques additionnelles aussi.
Surtout celle du début du film. Il s’agit d’un air, « Je crois entendre » (Romance de Nadir), extrait de l’Opéra « Les Pêcheurs de perles » de Georges Bizet. Nous vous le faisons entendre dans le Billet suivant. Peut-on parler d’air extatique ? En tout cas JM (avis tout à fait perso), avec d’autres (dont certains de Puccini), le compte dans le TOP 10 des musiques qui pourraient lui faire entrevoir ce qu’est le Paradis.  
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mf-dsaa · 6 years ago
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Les Inrockuptibles, la course fatale au lectorat ?
La nouvelle maquette de 2017 des Inrockuptibles aux allures des nouveaux médias comme Konbini traduit une angoisse : la perte progressive de son lectorat. Un grand lissage de l’image, perdant tout son caractère, semble viser un public plus jeune et perdre son lectorat fidèle. Au DSAA Design Éditorial nous avons pu rencontrer les acteurs du journal et travailler sur une refonte de la maquette. Pour cette occasion, je propose aux Inrockuptibles de changer leur direction éditoriale actuelle pour la ramener aux valeurs historiques des premiers numéros : un magazine sérieux, prescripteur de contenu, dénicheur de talents. Si l’aspect fanzine ne parle plus aux jeunes lecteurs d’aujourd’hui, je souhaite tout de même retrouver un de ses traits qui me paraît important : l’effet « club », confidentiel, avec une identité forte et une communauté de lecteurs plus actifs par l’effet d’appartenance à un magazine exclusif. 
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À gauche, le premier numéro de 1986. À droite, le numéro 1156 du 24 janvier 2018
La maquette intérieure, traduire le ton prescripteur De par la mise en page du contenu, l’impératif est de traduire à nouveau une rigidité et une structure manifeste synonyme d’articles pointus et réflexifs ; la forte présence de filets séparateurs et la justification du texte permettent cela. Le traitement de certaines photographies en noir et blanc fait aussi signe, en effet, il inverse l’attention du lecteur : le texte à lire devient plus important que l’image. Dans cette maquette bien sobre, presque aseptisée, vient se glisser un clin d’œil auquel seuls les abonnés seront habitués : tous les mots en italique ne sont pas de l’Akurat, caractère sans empâtements utilisé dans tout le magazine, mais du Fleichmann Italique, un caractère à empâtements au dessin très particulier. Une bizarrerie qui permet de faire l’identité des Inrockuptibles et d’éveiller l’attention du lecteur.
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La couverture, une fonction signalétique Au contraire de l’intérieur, la couverture a une tout autre fonction : celle de faire voir le magazine en kiosque, le rendre visible et le démarquer de ses concurrents. C’est pour cela que dans ma proposition je fais usage d’un système de bandes horizontales aux couleurs primaires et secondaires de manière à obtenir les tons les plus vifs. Leur contraste avec la photographie en noir et blanc permet d’identifier le magazine, visible de loin. La mise en forme très simple, la séparation des informations, et surtout la proscription de superposer le texte et l’image sont des codes graphiques appartenant plutôt aux couvertures de livres qu’aux magazines. Ce glissement des codes me permet d’affirmer visuellement un contenu sérieux, pointu et presque littéraire d’un magazine qui aurait pu être livre.
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Développement web, augmenter la part d’implication des abonnés Pour fidéliser le lectorat, la sensation d’une communauté des abonnés Inrockuptibles sera plus présente sur le développement du site mobile. En effet, en plus de publier des articles, il sera une plateforme ouverte aux abonnés, leur permettant de participer à des votes sur les meilleures sorties musique et cinéma de la semaine, de s’inscrire à des tables rondes autour de sujets précis, et d’obtenir des cadeaux exclusifs tels que des albums dédicacés ou des places pour Rock en Seine par exemple. Cela permettra d’accroître l’effet d’appartenance et l’envie aux non-abonnés de faire partie du club.
Au lieu de pratiquer la course au lectorat, et de risquer une trop grande dilution de leur contenu, je propose aux Inrockuptibles de se recentrer sur des articles et des sujets pointus et de qualité. Je les invite également à réaffirmer leur autorité, tout en créant un effet « club » : une communauté de lecteurs plus actifs qui se reconnaîtront dans le journal et auront envie de s’y impliquer. Maintenant, c’est à l’équipe des Inrockuptibles de jouer.
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ccnountche · 2 years ago
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Créé en 2020, le Prix BD des étudiants France Culture – Les Inrockuptibles récompense une bande-dessinée d’auteur émergent (pas plus de 3 BD déjà publiées à son actif), parue entre août 2021 et juin 2022 en langue française.
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omagazineparis · 6 months ago
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Agathe Auproux : parcours d’une journaliste « pop star »
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Avec son carré droit, ses lunettes imposantes, ses poses sexy, Agathe Auproux est une influenceuse atypique et très suivie sur les réseaux sociaux. Journaliste de formation, elle a décidé, il y a un an, de quitter l’univers de la télévision pour devenir influenceuse à plein temps. Ô Magazine retrace le parcours d’une journaliste, devenue la nouvelle « pop star » d'Instagram. La petite fille de Guéret  Agathe Auproux grandit à Guéret dans la Creuse. Une enfance heureuse malgré le divorce de ses parents survenu à son adolescence. Sa mère d’origine asiatique est professeure de français dans son collège. « Ma mère était ma prof principale en sixième. Elle a essayé de m’avoir jusqu’à la troisième mais je lui ai dit: "Stop" », déclarait-elle au magazine Paris Match en 2017. À l'inverse de ses camarades de classe, la jeune Agathe Auproux ne fréquente pas les soirées adolescentes. Elle préfère consoler son frère, Antoine, encore affecté par le divorce de ses parents. Son rêve : devenir journaliste  Après l’obtention de son baccalauréat économique et social, Agathe Auproux entame des études de littérature anglaise et de marketing à Toulouse. À l’issue de ses trois années de licence, la jeune étudiante décroche un stage à la rédaction de l’hebdomadaire Les Inrockuptibles. Une expérience qui sonne pour elle comme une évidence : elle veut être journaliste. Elle part à Paris, où elle enchaîne les jobs étudiants pour payer son premier appartement. Après plusieurs mois difficiles, la jeune femme obtient un contrat d'apprentissage chez Livres Hebdo, un magazine destiné aux professionnels de l’édition. De l’anonymat à la notoriété : son arrivée dans l’émission Touche Pas à Mon Poste ! À la rentrée 2016, Agathe Auproux est engagée par Canal+ où elle fait ses premiers pas à la télévision. Elle est chroniqueuse dans l’émission 19H30 Sport, diffusée sur Canal+ Sport. En parallèle, la jeune femme est journaliste pour Les Inrocks. Mais, en 2017, elle décide de quitter la rédaction de l'hebdomadaire culturel. Sa direction refuse de publier son reportage sur Cyril Hanouna. Dans le même temps, elle est repérée par l’animateur de C8 qu’il lui propose de participer à Touche Pas à Mon Poste ! Une première apparition qui séduit tout de suite le public. Elle rejoint ainsi la bande de chroniqueurs de 2017 à 2018. À la fin de la saison, Agathe Auproux fait le choix d'arrêter Touche Pas à Mon Poste ! pour rejoindre Balance Ton Post, talk-show d'actualité présenté par Cyril Hanouna.  Son combat contre le cancer  Toujours chroniqueuse dans Balance Ton Post, ses apparitions dans l’émission se font de plus en plus rares. Ses fans s’interrogent, mais Agathe Auproux ne dévoile rien. Le 11 mars 2019, la jeune femme relève sur Instagram être atteinte d’un cancer des ganglions, un lymphome hodgkinien. Quelques mois plus tard, en juin 2019, la jeune femme annonce la rémission totale de son cancer. Elle publie la même année son livre « Tout va bien » où elle décrit son quotidien durant le traitement.  Sa nouvelle vie : influenceuse à plein temps  En décembre 2019, Agathe Auproux décide de mettre fin à ses activités de chroniqueuse pour se consacrer à de nouveaux projets. Depuis un an, la jeune femme est l'égérie de la marque de sous-vêtement Sloggi. Ses posts Instagram sont toujours scrutés et très commentés par la presse people. Make-up léger, poses suggestives, cicatrices post-cancer, Agathe Auproux assume tout avec humour et auto-dérision. Son style de première de la classe sexy ne passe pas inaperçu et séduit sa communauté qui compte près de 820 000 followers. Read the full article
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hannibalvolkoff-journal · 6 years ago
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Ce soir a lieu, au 21 rue Beranger (75003), la nouvelle soirée de présentation du livre Charbon, sorti en septembre dernier chez KAHL Editions. Un projet de Lauréline Dargery, avec un film d’Elora Thevenet.  Voici l’événement fb pour plus de détails : https://www.facebook.com/events/556657671443851/ Il semblerait d’ailleurs que je doive prendre la parole, en compagnie de Massimiliano Mocchia di Coggiola, Guillaume de Sardes, Sina Araghi, Alex Housset, et Jacob Khrist, avec Alisa Phommahaxay comme médiatrice, pour parler de la "nuit underground"...  J’en profite pour remercier Alain Rauwel pour son très bel article : https://www.art-critique.com/a-voir/edition/charbon-nuit-brule/ “ Qu’on ne s’y trompe pas : Charbon va devenir mythique. Dans vingt ans, des jeunes gens se passeront le livre devenu collector, se donneront du mal pour voir le film (« culte », bien s��r). Ils rêveront à ce moment d’apothéose d’une beauté un peu trash, comme nous rêvons à toutes sortes de « belles époques » de la modernité et même d’avant – sans illusions sur l’arrière-fond apocalyptique d’un monde défait et d’une société détruite, mais fascinés par la grâce de cet « art de vivre par temps de catastrophe » “ <3 Ainsi que François Croissy : http://prussianblue.fr/des-nuits-blanches-comme-charbon/ "Le plumage des oiseaux de nuit est multicolore et brillant, comme leur ramage. Splendide et fièrement inutile, il est pure dépense. Non dépense d’une fortune que l’on n’a pas, mais dépense invétérée de soi, d’une sève de jeunesse largement indifférente aux âges d’état-civil." Ou encore, histoire de me vanter un peu : "Hannibal Volkoff, dont un numéro estival des Inrockuptibles a récemment étendu la notoriété d’une façon à tous points de vue spectaculaire, est le photographe de la nuit par excellence."
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merzbow-derek · 6 years ago
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POST-SCRIPTUM 926
SON NOM D’AGITATION FRIIITE DANS CALCUTTA DÉSERT
Ceci n’est pas tout à fait la couverture (sous-titre à modifier, photo à centrer, etc.), mais c’est l’idée.
Par contre ceci est un descriptif plus ou moins précis établi par l’éditeur Lenka lente : 
Dans ce dernier des trois volumes qui constituent Agitation Frite, saisissant panorama de l’underground musical français, Philippe Robert documente les pratiques de l'underground national. Entre autres composé pour moitié d'entretiens (26 interviewés parmi lesquels François Tusques, Joëlle Léandre, Delphine Dora, Jean-Baptiste Favory, André Jaume, Gérard Siracusa, Daniel Deshays, Philippe Carles, Théo Jarrier…), ce livre renferme également plus de 500 chroniques de disques conseillés.
Du rock psychédélique au free jazz, de la poésie sonore à l'électroacoustique, de l'acid folk au Rock In Opposition, de la library music à la "chanson expérimentale", des anti-yéyés aux outsiders, du punk-rock à l'indus, des field recordings à l'improvisation libre, du hardcore au post-rock, du noise au black metal...
Ou Pôle, Pataphonie, Subversion, Emergency Exit, Vincent Gémignani, Jean-Yves Labat de Rossi, Stabat Stable, Jean-Baptiste Barrière, Jean-François Pauvros, Nyl, Joseph Dejean, Didider Levallet, Cathy Heyden, Les Asociaux Associés, Nuts & Co, Angel Face, Om, Alain Meunier, Philippe Maté, Nommo, Confluence, Ariel Kalma, Jean-Philippe Blin, Soggy, Mug, Warlus, Didier Bocquet, Alain Saverot, Julien Grycan, Celebration, Demon & Wizard, Peste Noire, Rosa Yemen,  Jean-Claude Deblais, Subtle Turnships, Flaming Demonics, Théorème, Rose Mercie, Alpha du Centaure, Éclosion, Michel Roques, Jean-Charles Capon, Synchro Rhythmic Eclectic Language, Temple Sun, Cortex, 010, Jacques Lejeune, André Almuro, Prune Bécheau, Chausse Trappe, Pacific 231, Manon Anne Gillis, La Sonorité Jaune, Trou aux Rats, Entre Vifs, Toy Bizarre, Plat du Jour, Calcium, Oxyde, Amphyrite, Tötenköpf, Les Homard Violets, Jean Tinguely, Robert Filliou, Tonton Macoute, Claude Engel, Popol Gluant, ZB Aids, Cobra Matal, Doc'Daïl, Perception, Archaïa, Mahtab, Dharma Quintet, Cohelmec Ensemble, Dernier Cri, Musique en Chantier, Delired Cameleon Family, Art & Technique, Alain Pinsolle, Lô, Horrific Child, La Baracande, Jéricho, Ghédalia Tazartès, Opéra Mort, Placenta Popeye, Babel, Mozaïc, Théâtre du Chêne Noir, Acanthus, Heriatus Corporation, Pierre Raph, S. Ramses, Sonorhc, Newtone Experience, Tankj, Virgule IV, L'Empire des Sons, Luc Kerléo, Michel Potage, Marc Baron, Gutura, Annick Nozati, Sun Stabbed, La Morte Young, Mesa Of The Lost Women, Regrelh, Claude Yvans & Danou, Jeff, Natural Snow Buildings, Martial Bécheau, Jean-Marie Massou, Jacques Brodier, Olivier Brisson, Astreinte, Gil J Wolman, Nouveaux Riches, Minamata, Daniel Laloux, Jean-Louis Brau…, …, …
Animateur du blog Merzbo-Derek, collaborateur de Revue & Corrigée et ancien collaborateur de Jazz Magazine, Les Inrockuptibles, Octopus ou Mouvement, Philippe Robert a consacré plusieurs ouvrages à la musique créative, parmi lesquels : Musiques expérimentales, Post-Punk, No Wave, Indus & Noise, Agitation Frite 1 et 2, et, en collaboration avec Guillaume Belhomme, Free Fight This Is (Our) New Thing.
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already-14 · 3 years ago
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la rue profonde - Paul gadenne - le tout sur le tout - 1982
Ce livre semble avoir été écrit avec une encre sympathique que la lumière ferait disparaître au lieu de la révéler. Plus le poème s’élabore, plus celui qui se dit poète ( "Le romanesque c’est là l’ennemi" ) se laisse gagner par une conscience aiguë de sa propre vanité :  "J’avais dû me tromper de voie : je n’avais pas trouvé de mots assez purs.  "Ce récit est quelque chose comme L’Ecclésiaste sous valium. Gilles Tordjman, Les Inrockuptibles.
"Comment estimer la vie pour quelque chose, comment maintenir notre prétention à la diriger, si elle doit n’être que ce jeu d’échecs où le hasard, ce joueur masqué, déplace perpétuellement les pions pendant que nous n’y sommes pas, ou substitue une figure à une autre sans que nous soyons avertis, prend un fou et le remplace par une tour ou un cavalier ?"P.G.
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partenaires-jaiunticket · 4 years ago
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L’esplanade n°4 - Africa ?
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Une revue de Chaillot
Ni un livre, ni un magazine, c’est un objet d’art.
Cette revue est constituée de photos en noir et blanc et d’un contenu éditorial fort.
Le théâtre national de la danse sort un 4eme opus : L’ESPLANADE.
La revue de Chaillot explore le thème de la danse contemporaine africaine.
84 pages qui témoignent de l’état de la danse contemporaine africaine, de la diversité de la création contemporaine du continent africain et met en lumière des figures historiques comme Jay Pather, Athi-Oatra Ruga, Feral Benga et Germaine Acogny.
En vente à la librairie de Chaillot et sur le site « Les Inrockuptibles »
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PEOPLE ARE BETTER THAN RECORDS : this is the end (pt 8)
Damien Boyer, 41 ans, Nancy.
L’une des deux têtes pensantes d’Electrophone.
A choisi Stone Roses des STONE ROSES.
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Dans ma première contribution à Records Are Better Than People, je te racontais un peu ma vie en parlant de l’importance de la découverte de la musique à travers la collection de disques familiale. C’était juste un prétexte pour parler de l’album Blues From Laurel Canyon de John Mayall.
Aujourd’hui, je vais te parler d’un disque que j’ai découvert tout seul comme un grand (enfin, pas vraiment, tu verras) avec mes oreilles et qui a conditionné un peu mon amour pour une certaine musique indépendante. À savoir, le premier album des STONE ROSES.
La découverte de ce disque se situe à un moment où j’avais envie de découvrir des musiques par moi-même et de m’émanciper des vinyles du cocoon familial. Je ne voulais plus entendre parler de THE WHO, ROLLING STONES, BEATLES, CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL... Toute cette musique à papa qui me reviendra en pleine face quelques temps plus tard. Si mes souvenirs sont bons, c’était en 1990. Je devais être en troisième, j’avais donc 14 ans. Un pote de ma classe, petit gosse de riches (du genre à avoir un cour de tennis derrière chez lui) m’invite après l’école à aller chez lui. J’enfourche ma MBK Magnum toute neuve et lui sa mini chopper. Peu de temps après être arrivé chez lui, il me présente les deux derniers disques achetés (en vinyle toujours) par son grand frère : Pills 'N' Thrills And Bellyaches des HAPPY MONDAYS et le premier STONE ROSES. Des noms inconnus à mes oreilles qui, jusqu’alors, étaient conditionnées par les écoutes des disques du paternel. Il pose le disque sur la platine et là c’est la révélation. Hallelujah. Devant mon enthousiasme à l’écoute de cette nouvelle musique, il me conseille de lire Les Inrockuptibles (1ere mouture) dont un exemplaire est posé sur la table de salon. Hallelujah bis.
Il y a tout dans ces albums. C’est une épiphanie. Je n’ai jamais rien entendu de pareil auparavant. C’est du rock qui fait danser. Et que dire de ces deux pochettes qui t’éclatent à la figure come un jet de pinceau de Jackson Pollock. Hallelujah ter. La semaine suivante, j’ai emmerdé mes parents pour aller au Hall Du Livre m’acheter l’un des deux albums. Je me suis rabattu sur celui des HAPPY MONDAYS parce que ce copain en question m’avait laissé entendre qu’il existait une édition spéciale non censurée où l’on voyait la fille du livret en nu intégral. Je te laisse imaginer ma déception lorsque j’ai ouvert le livret du cd et vu que c’était la version censurée (j’ai appris plus tard que cette version n’a jamais existé et que le « copain » m’avait raconté des cracks).
Depuis cette découverte, il ne se passe pas une année sans que j’ai ma petite période Madchester et que j’écoute ces deux disques d’affilée. Cette année fut d’ailleurs plus particulière que les autres puisque j’ai trouvé le premier STONE ROSES en édition originale dans une brocante pas loin de chez moi. Toute cette histoire m’est revenue en mémoire, y compris celle où je vois pour la première fois de ma vie une barrette de shit.
C’était la même année. C’était avec le même copain.
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