#Les Clos Vivants
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dijonbeaune · 10 months ago
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Archives et vins : un Clos des Lambrays en mode médiéval ?
Edouard Bouyé et Adrien Tirelli sont respectivement directeur des archives départementales et maître caviste à Dijon. Grâce à ce duo créatif, le 16 février, certains dégustateurs mettront des arômes médiévaux dans leur Clos des Lambrays. De gauche à droite : Adrien Tirelli, maître caviste (Les Clos Vivants), et Edouard Bouyé, directeur des Archives départementales de la Côte-d’Or, organisent une…
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didierleclair · 3 months ago
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La LITTÉRATURE FRANCO-ONTARIENNE EST UNE LITTÉRATURE D'ACCUEIL (Conférence donnée à l'Université de Windsor, octobre 2023)
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Je suis honoré de pouvoir dire quelques mots sur ce que je considère comme une littérature d’accueil. J’aime bien le concept de « littérature du vaccum » qui veut dire une littérature existant dans un contexte social et politique vide ou incomplet. C’est un concept conçu et défini par le poète et essayiste franco-ontarien Gaston Tremblay.
Je cite ici son propos écrit sur la page de l’Institut canadien sur les minorités linguistiques :
« L’implosion des institutions sociales canadiennes-françaises, lors de la Révolution tranquille, crée un tel vide dans les régions limitrophes du Québec que la nouvelle garde franco-ontarienne s’inscrit dans le courant contre-culturel nord-américain. Certes, ce premier mouvement d’identification à la contre-culture sera suivi d’un retour aux sources, mais il se fait alors par le biais du patrimoine régional, plutôt que par l’exploitation du corpus littéraire canadien-français traditionnel. C’est donc après une double rupture, dans un vacuum institutionnel et idéologique, que la littérature franco-ontarienne se développe. »
Je souscris à ce concept car c’est la réalité quotidienne de tout Franco-ontarien qui écrit. Il y a en effet peu d’institutions qui permettent aux gens de lettres de l’Ontario français d’être considérés comme des écrivains du centre. Nous sommes des écrivains et des écrivaines de la marge. Les institutions qui existent politiques et sociales sont fébriles et se battent elles-mêmes pour leur survie. Ce constat fait de la littérature franco-ontarienne, une littérature des espaces clos et ponctuelle. Ponctuelle dans le sens qu'elle existe à des endroits précis. Pour constater qu’elle est en vie, il faut aller là où elle a pris la parole, au Théâtre du Nouvel-Ontario par exemple ou là où on lui accorde la parole, par exemple à la bibliothèque métropolitaine de Toronto. Ensuite, la littérature franco-ontarienne semble disparaître, elle est là mais peu visible et donc certains pourraient penser qu’elle est inexistante ou morte. Pour s’assurer de sa survie, il y a ces moments ponctuels qui sont vitaux, surtout pour les spécialistes et les universitaires afin de constater que  rien de mal n’est arrivé à la littérature du vaccum. Elle est toujours vivante. Ces moments ponctuels sont les salons du livre et les conférences universitaires en Ontario.
C’est en jetant les bases de la littérature franco-ontarienne dans les années soixante-dix que les Franco-Ontariens définissent le cadre de ce qui sera leur littérature. Ils sont inspirés par la contre-culture, mouvement qui déboulonne les institutions culturelles formelles et ouvre les portes aux expériences artistiques en tout genre. Les différentes vagues qui suivent la contre-culture, notamment l’influence du folklore franco-ontarien, a permis à la littérature franco-ontarienne d’imposer son existence dans une société anglophone dense et compacte.
Les arts franco-ontariens actuels tels qu’on les connait permettent d’affirmer une chose. La lutte pour son existence est faite. Comparé au siècle dernier et celui d’avant, il est possible d’affirmer que la littérature franco-ontarienne a une voix unique et singulière. Il suffit de consulter le site Web du Conseil des Arts de l’Ontario pour trouver des services offerts aux artistes franco-ontariens, services qui n’existaient pas dans les années mille-neuf-cent soixante-dix. Mais exister est une chose, vivre en est une autre. C’est ce combat permanent pour sa vie et sa survie qui fait de la littérature franco-ontarienne, un art face à son péril de façon constante.
Le poète et essayiste Gaston Tremblay aime citer Roger Bernard qui a dit « On ne naît pas Franco-Ontarien, on le devient ». Je suis d’avis que même si le droit héréditaire existe, il n’exclut en rien le droit littéraire d’être franco-ontarien. J’insiste sur le terme « droit littéraire » car ce droit peut apparaître et disparaître dans le sens où l’écrivain francophone de l’Ontario qui a déménagé en Colombie britannique et y vit depuis dix ans peut ne plus se définir comme Franco-Ontarien. Si en plus, son œuvre se poursuit ailleurs, il obtient le droit littéraire de se définir autrement.
J’en veux pour preuve un article du Journal Le Devoir daté du 17 octobre 2015. On y interviewait Patrices Desbiens, un des piliers de la littérature franco-ontarienne. Il dit en répondant à un journaliste québécois, je cite :
« Il y a du monde qui pense encore que je vis ce qui est dans Sudbury. Ce n’est plus mon monde, ça », raconte au bout du fil le Franco-Ontarien né à Timmins, qui habite Montréal depuis 1993. « J’étais là dans le temps, faque j’écrivais ce que je voyais. Maintenant, je suis ici, faque j’écris ce que je vois ici. »
Ce commentaire ne peut être celui d’un écrivain français, irlandais, ou japonais. Ce phénomène n’est possible que dans la « littérature du vacuum », celle où l’identité est en permanence menacée par le vide. L’identité littéraire de Patrice Desbiens, même si elle est ancrée en Ontario, reste volatile. Il exerce ainsi son droit de définition de lui-même sans que cela ne soit invraisemblable. C’est ce qui différencie les écrivains franco-ontariens, des écrivains français ou allemand. Eux restent éternellement des écrivains français ou allemands, même s’ils émigrent.
Cette fragilité indéniable de l’identité littéraire franco-ontarienne est également sa force. Elle empêche les dérives sectaires. Nous ne sommes pas sur un territoire où la majorité est opprimée comme au Québec durant les années de la grande noirceur. Nous sommes sur un territoire de minoritaires. L’existence prend donc une autre connotation, le mot pays possède un autre sens. Jean-Marc Dalpé dans « Les murs de nos villages » dit ceci :
« Les murs de nos villages nous hurlent comme les chiens enragés : Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le le pays Prenez-le dans vos mains Prenez-le dans vos bras dans vos ventres dans vos cœurs Dansez avec le pays »
Le pays a ici une autre signification. Il s’agit aussi bien du mien que de celui qui est natif de Timmins et qui parle français. Dans ce contexte, l’identité ne se fait pas par rapport à l’hérédité mais à la langue et la culture. Autrement dit aucun passeport, aucun discours national ne peut prétendre résoudre la question identitaire du Franco-Ontarien.
C’est une force, cette précarité littéraire, ce microcosme, car il s’ouvre presque naturellement à ceux et celles comme moi qui apportent leur sensibilité de minorité francophone aux origines africaines ou autres. La porosité de l’édifice crée un système de vase communicant et l’écrivain franco-ontarien issu d’une minorité s’identifie facilement à la littérature du vaccum.
Je donnerai un exemple dans la définition des organismes. Si vous prenez L’UNEQ, l’Union des Écrivaines et des Écrivains Québécois. Elle a pour mandat la défense des droits socio-économiques des auteurs et auteures du Québec et la valorisation de la littérature québécoise. Nous pouvons pointer du doigt sur une carte où se situe le Québec. Mais quand on parle de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, on ne peut encercler l’endroit précis de l’Ontario français. Cette flexibilité, qui peut être perçue comme une nébulosité pour certains, est une occasion pour toute minorité d’utiliser cet état de fait pour exister.
Depuis 2017, il existe un organisme appelé Mosaïque culturelle à Ottawa. Son mandat est « d’assurer le rayonnement de la culture des communautés afro-descendantes francophones au sein de l’Ontario et créer une plateforme d’échange à travers le Canada francophone et la francophonie internationale. » Cet organisme utilise cette flexibilité pour s’émanciper et voler de ses propres ailes. Par exemple, Mosaïque culturelle est présente au Salon du livre africain de Paris chaque année. Il ne s’agit de s’affranchir d’une tutelle. Il s’agit de se faire porteur d’un message comme un pigeon-voyageur et d’en rapporter un à cette communauté éparpillée qu’est l’Ontario français.
En tant qu’écrivain de l’Ontario français, nous sommes ce que nous voulons être. Aucun politicien ne peut encadrer nos propos, y mettre une teinte idéologique puisque l’Ontario français n’a ni gouvernement, ni ministre de la Culture. Souvent, le ministre de la culture de l’Ontario ne parle pas français.
Maintenant, je donnerai un aperçu de mon expérience pour illustrer la relation toute particulière que j’estime avoir avec la littérature de l’Ontario français. Vers la fin des années 80, j’ai rencontré à la bibliothèque métropolitaine de Toronto, un écrivain en résidence du nom de Paul Savoie à qui j’ai montré mes textes poétiques. Il a été d’une grande gentillesse et d’une grande aide pour le jeune écrivain que j’étais. Il m’a prodigué des conseils. Ce fut l’accueil premier d’un minoritaire par un autre minoritaire. Paul Savoie est au départ un Franco-Manitobain. Ici, il y a déjà une introduction à la générosité de la littérature franco-ontarienne. Quelqu’un qui a bénéficié de cette générosité m’a accueilli au sein de sa famille d’adoption.
Paul Savoie organisa une soirée de poésie et m’invita. Je lus des textes en compagnie de qui ? Jean-Marc Dalpé. C’était en 1987 et il venait de publier sa fameuse pièce de théâtre « Le Chien » qui allait lui valoir le Prix du Gouverneur général. Ensuite, je décide par un concours de circonstance de m’inscrire à l’Université Laurentienne en littérature française. Je tombe dans le cours d’introduction à la littérature d’un certain Fernand Doré, une personnalité phare dans l’émergence de la littérature franco-ontarienne.
Je dirais quelques mots sur lui, juste pour que les lecteurs qui ne savent pas de qui je parle aient une idée du personnage. C’était un professeur de Lettres à l’Université Laurentienne et un auteur également d’essais fort captivants sur la littérature franco-ontarienne. Mais surtout il fut une inspiration pour le mouvement d’émancipation de la littérature en Ontario français. Il est à l’origine de plusieurs mouvements artistiques comme CANO (Coopérative des Artistes du Nouvel-Ontario), de Prise de Parole, maison d’édition née pour exprimer la parole des francophones d’ici. Il participe aussi à la création du TNO, Théâtre du Nouvel-Ontario. Provocateur dans son style d’enseignement, il titillait les étudiants, leur lançait des défis à demi-mots pour voir si nous comprenions la matière et pour communiquer sa passion. Il m’a eu comme étudiant dans plusieurs cours et j’ai pu bénéficier de son savoir et de ses encouragements surtout dans mes articles dans le journal étudiant. Fernand Dorais était jésuite et il venait du Québec.
J’ai également connu Robert Dixon, autre personnalité importante, ce fut aussi mon professeur. Précis, éloquent même, il avait une patience infinie pour expliquer la poésie, surtout la poésie d’ici. Il est l’auteur d’un texte-phare « Au Nord de notre vie ». Ce texte a été repris par le groupe de musique franco-ontarien CANO. Robert Dixon a reçu le prix du Gouverneur général pour « Grand Ciel Bleu Par Ici » en 1997. Robert Dixon était au départ un anglophone. Il avait des parents d’origine hollandaise. Mais il joua un rôle déterminant dans la construction de ce qui est la littérature franco-ontarienne d’aujourd’hui.
Il y en a eu d’autres. Toutes ces personnes m’ont accueilli les bras ouverts car pour eux, la littérature franco-ontarienne est une littérature d’accueil. C’est une des composantes de ce qui fait sa structure. Elle ouvre ses bras et tend l’oreille. C’est une littérature inclusive.
Un individu comme moi a toujours été minoritaire. Je suis né à Montréal mais je suis originaire du Rwanda. Mes parents avaient fui ce pays en 1959 car minoritaires, ils subissaient des vexations qui se transformèrent en tueries jusqu’au génocide de 1994. Dans les pays africains où j’ai grandi, j’étais différent, toujours minoritaire. En revenant au Canada, ça n’a rien changé. Je le suis encore. Donc, j’estime que personnellement, il m’a été facile de comprendre et d’adhérer à la démarche littéraire franco-ontarienne.
Il faut que je souligne que la littérature de la majorité a tendance depuis longtemps à s’accaparer des écrivains de la minorité pour en faire les leurs. Le cas le plus emblématique est Gabrielle Roy. Certes, elle a écrit au Québec mais certains de ses livres parlent du Manitoba, son lieu de naissance et où elle avait grandi. De nos jours, il y a de plus en plus de résistance. Des écrivains comme Jean-Marc Dalpé ou Daniel Poliquin s’affirment davantage comme écrivains franco-ontariens même quand il y a une tentative de récupération de la part de la littérature majoritaire, québécoise dans ce cas. Ceci est un bon signe et je souhaite que cela perdure.
Je vous ai parlé de l’organisme Mosaïque culturelle, je dois aussi dire quelques mots sur une maison d'édition dans la banlieue de Toronto qui vient de fêter ses 5 années d’existence. Elle s’appelle Les éditions Terre d’accueil. Sur sa page de son site Internet, on peut lire ceci comme définition : « Éditeur d’auteurs immigrants au Canada, les Éditions Terre d’Accueil publient, pour tous les groupes d’âges, des œuvres littéraires en accompagnant au mieux ses auteurs dans le processus de publication et de promotion. Elles donnent ainsi une voix aux immigrants canadiens, une voix qui fait résonner leurs réalités auprès des lecteurs francophones. »
D’ailleurs, mon roman « Toronto, je t’aime » est réédité par cette maison d’édition. Je trouve que le nom de cet éditeur « Terre d’accueil » illustre parfaitement mon propos. Il y a de la place pour tous et il ne s'agit pas de remplacer mais de contribuer du mieux qu’on peut à cette littérature du vaccum. Ce qui est remarquable est que parmi le catalogue de cette maison d’édition, il y a un livre sur les aînés de la région du Durham qui s’intitulent « Les visages de la Francophonie » de Durham. Il y a donc un besoin de créer des ponts entre ceux qui nous ont précédés et ceux qui sont en train de poursuivre le développement de cette littérature.
Avant de terminer cette conférence, je vais aborder la contribution de l’écrivain et de l’écrivaine de race noire à la littérature franco-ontarienne.
Depuis qu’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas décidèrent d’utiliser la langue française comme une arme contre l’oppression grâce au mouvement de la négritude, le francophone de race noire a indéniablement plongé sa plume dans une encre quelquefois fielleuse mais surtout sans complexe.
Nous, francophones de race noire, nous nous approprions la langue dans un combat qui reste titanesque car l’ancien colon refuse de reconnaître que nous avons modernisé la parole française, nous l’avons engrossée, inoculée du venin de la vérité sur ce que nous sommes, c’est-à-dire des êtres humains à part entière. Nous sommes aussi très inventifs dans nos textes car nous n’avons de compte à rendre à personne, Aucune chapelle, aucun conclave ne dicte nos mots. Quand on lit Alain Mabanckou ou Fatou Diome, on peut constater qu’ils se permettent d’innover ou d’africaniser cette langue avec beaucoup de goût.
Ramenons le débat dans un contexte francophone de l’Ontario. Les francophones de race noire ou issus de la colonisation sont également dans une contribution innovante. Dans la musique, on peut citer Yao, spécialiste du slam ; il y en a d’autres dans la poésie, Gabriel Osson ou dans la fiction Melchior Mbonimpa. Cela n’enlève rien aux auteurs franco-ontariens qui ont commencé dans la contre-culture et avec la musique du groupe CANO. Ce sont des précurseurs, les Robert Dickson et Jean-Marc Dalpé. Les francophones originaires d’ailleurs, notamment de l’Afrique, se sont joints à leur voix. Ils ont peut-être un autre accent et des préoccupations pas toujours identiques, cependant ils ont indéniablement un point commun : le besoin de dire en français leur vérité, leur hantise et leur rêve.
En ce qui concerne la hantise, le besoin de survivre en français, j’estime que le poète Patrice Desbiens a écrit de beaux textes pour décrire l’oppression anglophone ou encore le malaise de sa propre identité (L’homme invisible/The invisible man, 1981). Si vous prenez la pièce de théâtre « French Town » de Michel Ouellette, il est également question de l’identité difficile à porter d’une famille franco-ontarienne dans le nord. Ou relisez « L’Obomsawin » de Daniel Poliquin et vous constaterez que l’auteur montre le mal-être d’une communauté francophone qui cherche à justifier ses difficultés identitaires en pointant du doigt un bouc-émissaire.
Les écrivains franco-ontariens de race noire ont aussi des plaies non cicatrisées qui façonnent la plume des auteurs noirs. Il y a des plaies urbaines comme la violence policière et la discrimination à l’emploi. L’auteur francophone de race noire ressemble à cet homme noir secouant un chiffon rouge dans le tableau de Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse (1818-1819). Il est le plus haut perché, aidé par d’autres naufragés et tente d’attirer l’attention d’un bateau salvateur à l’horizon.
La littérature franco-ontarienne est donc la rencontre des écrivains et écrivaines venus d’univers différents mais qui ont la liberté d’exprimer leurs préoccupations et leurs hantises dans un même vecteur, un creuset ouvert à autrui, un territoire sans véritable frontière infranchissable, plutôt un pays sans passeport. Une littérature porteuse de fraternité universelle. Merci.
Didier Leclair, écrivain
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epopoiia-leblog · 3 months ago
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Un tableau
Il était une fois un tableau. Sur le mur, le bleu du pinceau.  À travers la fenêtre, un écho. Paysage du sud, ciel ensoleillé et sa Méditerranée. Nombreux sont les peintres à en avoir tiré le portrait. Belle est la mer, sujet intemporel, rien de plus excitant que lui redonner son vivant. Jets de peinture qui font rouler les vagues, des coups de bleu qui ravivent leurs éclats, éclaboussures qui se perdent dans l’azur. Parfois même, le goût du sel sur la langue, la tasse avalée, la petite fille noyée, et puis sauvée, les bras de maman pour la consoler, des larmes sur la peau qui se mélangent aux gouttes d’eau. Des images, des souvenirs évaporés dans l’air, avec la brise de la mer. La fenêtre refermée, restent le souffle du vent et les frissons sur la peau, le mistral et ses propres mystères. Les poètes ne s’étaient pas trompés quand ils l’avaient chanté. Beau sujet tout ce bleu, pour ceux d’ici et d'ailleurs, contemplateurs d’hier, narrateurs carpe diem. Nos yeux clos le demeurent à son message caché. Ces paysages tant aimés, bientôt plus que des rêves abandonnés. Seuls resteront le musée et ses lumières artificielles pour nous les préserver.
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ameretat · 1 year ago
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Nuages qui persévérez dans le ciel, soyez, vivants, ma preuve. Et le soleil me palpait de ses traits, j’allais tel l’agneau bondissant vers la paix des troupeaux. Je me noie dans ma peau incomprise des miens, j’aborde aux rivages sans nom, écartelée. L’écaille ouverte à l’amour, non au cri de désir. J’adore, je me soumets aux yeux clos de l’évangile, la parabole du semeur m’arrache aux épines, je veux la grâce de souffrir pour lui. Prier, ne plus avoir de parole perlée, n’avoir de lèvres que pour adorer, l’œil pour se consacrer, le sein pour un lait de résurrection.
Béatrice Douvre, Le Journal de Belfort
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nebuleuse-mirobolante · 2 years ago
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On remplacera le ciel par des ordinateurs 
On ordonnera au soleil les cris et la terreur 
On remplera les sourires par des robots
On dictera ton désir avec une photo
Ils achèteront le ciel ,le vendront sur Amazon 
Et le Soleil crevera et sera plus Jaune 
Alors je crie et me taillade mon corps deja entravé 
Ça me prend ,ça me tiraille jusqu'à l'aurore délavé
Je me sent schizo dans un monde qui freine pas
Je me sent comme un ciseau qui se tranche les bras
A l'école c'est la première zon-pri 
Sinon c'est camisole à vie
Alors j'ai gober pleins cachets de lyrica 
Pour oublier que le ciel était racheté par big pharma 
Alors j'ai tiser mes larmes aux rhum 
Pour voir le drame couleur chew gum 
Encore un énième texte mortuaire 
Encore un porno ,un faux monde imaginaire 
On m'a enfermer dans la blancheur de l'hp
Le ciel avait la couleur d'un tercian écrasé
A 12 piges ,on m'a dis toi t'est folle
A 20 je subissait les viols et leur camisole
A 25 ans j'écris mon âme et ma douleur
Pour ne plus me camer avec des antidouleurs 
J'me sent parfois trop vivante dans une ombre qui sent la mort 
J' me sent parfois trop violente dans ce monde qui dort 
On est des numéros enfermés dans un zoo
La terre pleure ,pourtant il fait si beau 
Alors j'écris ma peau ensanglantée
J'écris mes maux dans ces sangles hantées
Je clame ,m'exclame ,tente de survivre 
Dans le macadame triste et ivre
Je gueule pour les tepu et les obèses
Les travelos, les clodos, les mal à l'aise
Je gueule contre les robots et je prie même pour les narvalos 
Pour tout les cassos oubliés de cette société 
Qui aiment encore les fleurs et regardent les étrangers 
Les rares tournesols au bord des autoroute 
Qui baisent avec le soleil en pleins moins d'aout 
Les chtarbé qui tapent des pieds en hurlant: amour
Pour réveiller l'humanité dont le cœur est glacé dans un four 
Souvent on les regarde de travers
Ce sont des meufs qui clament leur ovaires 
Des char-clo qui te racontent l'univers
Des tox à problèmes qui ont jamais vu la mer
Et te racontent dans un poeme pourtant ses artères
Sans même avoir sniffer leur poudre de cimetières 
Qu'on prend pourtant pour se sentir vivant
Dans un monde où le Bleu du ciel ment 
Ça te prend aux tripes ? Hein ?
T'est pourtant le premier qui ira clasher le clandestin 
Dans ce monde où le système scolaire est une barrière
L'HP et la zonz sont des blêmes cimetières 
Tandis que la mort est au fond libertaire 
Alors si tu veux pas de cet ordinateur à la place du ciel
Résiste et ne meurt pas,sème ces putains d'arc en ciel
Nique les fachos par la poésie 
Nique les machos car tu est vie 
Éteint ta télé et BFM teubé
Souris à un passant qui a l'air d'être errant 
Ça l'empêchera peut être de devenir mort ou patient 
Crie ta putain de fierté, celle de respirer 
On à encore le temps de résister
Bat toi pour qu'le ciel soit pas vendue sur Amazon
Bat toi et prouve leur que le monde sera pas aphone 
T'a juste à prendre ta plume et 
écrire ,c'est ça qui vaut de l'or 
Écrire l'hardcore ,la mort et le cris de ton corps  
T'inquiète on remplacera ces robots par les sourire de l'aurore  
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Nébuleuse
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itsnodustollens · 2 years ago
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C'était il y a un an, c'était hier. L'annonce, le choc et le déni. Ce besoin urgent, brûlant de te voir pour être certaine que ce n'est pas une blague d'un goût douteux. Et puis ton visage, ta bouche entre ouverte, tes yeux clos et toutes ces rides que je découvre en passant mes mains gantés dans tes boucles brunes . Tu me semble si vieux tout à coup et moi aussi. J'ai cent ans, le dos vouté, les mains tremblantes et le souffle court. Je te vois là sous mes yeux immobiles et pourtant est ce que c'est réel? Je sais à quel point mon esprit est capable de distordre la réalité. Il faut tout organiser il n'y a pas de temps pour te pleurer , pas le temps pour réaliser à quel point ton absence est présente. Il faut avancer, gérer, appeller, prévenir et dans tout ce flot d'informations j'oublie l'essentiel, j'oublie la vérité. Mon acolyte de blague vaseuse, mon exutoire à idées noires, mon partageur d'histoires de vie et d'expériences, mon bouclier à emotion négatives..
Mon père est mort.
Il me manque un bout de coeur, un bout de corps , l'amputation est sans anesthésie. On dit bien un membre de sa famille non ? Tout semble futile  à présent, je continue désespérément à te chercher dans la ville ou tu es né, je te cherche sur le rythme de tes chansons preferés, entourée de tes cristaux et livres ésotérique. Je marche à tes cotés comme un fantôme errant au pays des vivants. Tu me manques terriblement.
"Je ne veux pas oublier pourquoi ça fait mal, je veux comprendre pourquoi c'était nécessaire.."
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tosteur-gluteal · 2 years ago
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OMOFALLS - PROLOGUE [FR]
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[Grimoire de Faraway Town, page 5]
"Nous ne connaissons personne dans cette ville qui soupçonne une activité paranonormale venant de la forêt. OMORI et moi enquêtons depuis plusieurs mois sur le cas Faraway Town. Là où un individu normal verrait une petite ville isolée, nous, fervents détectives surnaturels, voyons un lieu vivant de par sa magie. Même si nous demeurons encore les seuls à pouvoir observer ces phénomènes, je reste persuadé qu'il suffit d'un peu de curiosité pour découvrir ce monde palpitant. Il vous suffit simplement de fermer les yeux…"
— FLOWER CROWN, photographe et détective paranormal
the english translation
— “Fermer les yeux”, hein…
Des mots écrits de la main d'un enfant n'ont jamais été aussi énigmatiques. Difficile de deviner ce à quoi il pensait à l'époque. Il était évident que c'était Cette Chose qui lui avait montré; du moins, c'était l'hypothèse la plus probable.
Comme s’il s’approchait d’un terrain connu depuis toujours, toutes sortes d’émotions ressurgissent jusqu’en lui couper le souffle. Elles coupent, se faufilent à travers les plaies et étouffent. Les souvenirs lui supplient, et leur sadisme assumé, malgré l’amertume, le pousse vers les tréfonds de la cave en spirale. La curiosité morbide, un concept qu'il comprenait un peu plus à chaque pas. Il le sent, il est déjà venu ici. La certitude quasiment atteignable du bout de ses doigts veut toujours tester sa limite. Il s’engouffre, si bien que le clair de lune fait disparaître les derniers parterres de mousse.
«Avance, on y est presque – quoi, t’as la trouille? Heh, moi qui pensais que ta volonté surpassait la plupart des hominidés ici.»
Encore une provocation. Le sale caractère de son allié ne lui fit ni chaud, ni froid.
“Fermer les yeux”. Il faisait déjà nuit noire. Tout le monde, à part lui, avait les yeux clos. Il était si loin déjà, que le monde semblait atteindre sa dernière limite. Gisait à présent derrière lui, Faraway Town.
Toute rationalité s’éteignait ici. Derrière cette silhouette de tronc décapité, un sol lisse, droit, qui s'étend jusqu’on-ne-sait-où. Le premier pas le pétrifia de froid — il reprit son souffle. Pendant un instant, il crut qu’il marchait pieds nus. Ce fut d'une fraîcheur inattendue, alors que l'été se faisait sentir dans tout le pays. C’était comme si cet endroit venait de percer tous les secrets du visiteur.
Il agrippa sa manche de frustration. L’air passait du noir au blanc à une vitesse déconcertante. La forêt devint une vision de l'infini. Parfaite, minimaliste. Il savait exactement ce qu’elle cachait. Ce Qui, qu’il ne connaît que trop bien.
«Ah, je crois que notre seule issue a disparu.»
— Comment ça, "disparu"?
Le visiteur regarde son allié droit dans l'œil.
— Tu m'as dit qu'on ne ferait qu'un aller-retour. Tu m'as dit que c'était sans danger.
L’allié équiva le regard hostile du visiteur. Il s’en fallut de peu, et il finirait comme ces arbres à la frontière. Pire, il se fondrait dans le blanc de l’espace.
«Allons allons… Ne dis pas n’importe quoi, gamin! Tiens, tu vois, il y a une porte blanche juste ici. Exactement comme ce qu’il y a de marqué.»
Le visiteur n’avait pas l’air d’être satisfait de sa réponse, mais à en juger par son soupir, son allié serait épargné pour cette fois.
— “Fermer les yeux” qu’il dit…
Alors il ferma les yeux.****L’espace blanc se noya dans l’encre noire.
———
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franckdoutrery · 2 years ago
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Quand tu seras, petit(e) !
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Autant l’admettre tout de suite : je ne suis pas encore conçu ou conçue. Ce qui implique que je suis encore loin d’être né ou née. Il faudra pour cela que mes parents se rencontrent. Par pur hasard, bien sûr, qui fait si bien les choses. J’imagine qu’ils se seront aperçus une première fois dans une librairie. Elle aura vu qu’il s’intéressait au Procès de Kafka, livre qu’elle a lu et apprécié elle aussi. « Beau gosse avec ça ! » a-t-elle pensé en se dirigeant vers un autre présentoir. Or quelques jours plus tard la scène se répète dans la rue. Sauf que c’est lui cette fois qui l’a vue arriver de loin. « Très jolie ! » s’est-il dit, mais comment l’aborder ? Son cœur est peut-être déjà pris ? Une idée pourtant��: faire semblant d’être perdu. Lui demander le chemin. Comment ça, elle sourit ? Elle me demande même comment j’ai trouvé Kafka ? Elle m’a vu dans le librairie l’autre jour ? Ça alors ! Et si on allait boire un café ensemble pour discuter du Procès ? Dans cette taverne là-bas, d’accord ?
Ils se sont donc plu. Ils se sont revus. D’abord parfois, puis souvent. Et à chaque rendez-vous ils se sont « plu de plus en plus ». Ils ont fini par se tutoyer. Ils ont parlé de Kafka, mais pas seulement. Ils ont voulu savoir ce que l’un et l’autre « faisaient dans la vie ». Quels étaient leurs études, leurs goûts, leurs passe-temps, sinon leurs craintes et phobies. Et la réaction de l’autre fut souvent : « Moi aussi ! » Or quand on se plaît à ce point, pourquoi ne pas rester ensemble ? D’abord toute une journée, puis toute une nuit. Soi-disant pour « dormir ensemble », sauf qu’ils ont très peu dormi. 
Et c’est là que c’est bien parti pour que moi j’existe un jour. Car sur les dix millions de spermatozoïdes de « mon père » – je peux désormais l’appeler ainsi – c’est le mien qui l’a emporté. En adresse, en vitesse, en stratégie de survie. L’emporter sur dix millions, vous imaginez le travail ! Or l’idéal d’un spermatozoïde, c’est de rencontrer un ovule. En l’occurrence, c’est « mon » spermatozoïde (entendez celui de mon père) qui a trouvé « mon » ovule (entendez celui de ma mère), la fusion des deux faisant un futur humain, la promesse d’un organisme qui sera peut-être moi, si la grossesse de « ma mère » – je peux désormais l’appeler ainsi – se passe normalement.
En attendant, je ne suis qu’un embryon, un organisme vivant certes, mais pas plus vivant que la graine en terre qui deviendra blé, puis pain, biscuit ou gâteau. D’ailleurs, à ce stade-là,  suis-je conçu ou conçue ? Réponse : on ne le saura que dans sept semaines. Comme tous les embryons humains, je développe bien sûr un système reproducteur, avec des organes appelés « gonades », mais qui restent sexuellement neutres pendant environ cinquante jours. Pendant ce temps, qui est plus long qu’un carême, j’aurai encore le choix du sexe, autrement dit, je peux encore devenir une fille ou un garçon. En nageant dans le liquide amniotique, bien nourri par le cordon ombilical, j’aurai tout le loisir de soupeser le pour et le contre de chaque genre. Pour parler comme le toubib, je serai doté d’ovaires ou de testicules, d’un vagin ou d’un pénis. 
Mais tout ça, c’est de l’anatomie que j’apprendrai au lycée. En attendant, ce qui m’intéresse, c’est ce cocon moelleux, ce petit monde clos dans lequel je baigne. Car désormais je ne suis plus un embryon mais un fœtus. Mon cœur a commencé à battre, j’ai une grosse tête avec des trous d’yeux, de narines et d’oreilles. Et vous avez vu ces moignons, qui annoncent déjà mes bras et mes jambes, puis mes mains et mes pieds ? Mais il me faudra encore sept mois pour devenir un vrai bébé, un qui entend et qui parle, qui gigote ou donne des coups de pied dans le ventre de sa mère. 
Or c’est au bout de ce laps de gestation, alors que je suis bien habitué à mon petit nid – qui est d’ailleurs devenu de moins en moins petit tout au long des mois – qu’un branle-bas se déclenche. Ça vibre et secoue, ça tremble et tressaille. C’est comme si quelqu’un criait : « Allez hop, mauvaises troupes ! Assez fainéanté ! Sors de là, et plus vite que ça ! » Sortir, moi je veux bien, mais par où ? Il n’y a qu’un seul chemin, une voie étroite d’ailleurs, mais j’inventerais n’importe quel prétexte pour pouvoir rester. Car on sait ce qu’on a, mais on ignore ce qu’on aura ! Dehors ils appellent ça la vie. C’est l’air libre, on est bien d’accord, mais aussi des courants d’air, des maladies, des accidents, peut-être la guerre. Et c’est pour ça qu’avec mes organes phonatoires désormais opérationnels, je lancerai dans ce nouvel espace acoustique un grand cri, mon cri primal en quelque sorte, qui fera sourire ma mère et l’accoucheur. Mais qui ressemble à celui de Joseph K. à la fin du Procès. Peut-être parce qu’on ne comprend pas plus pourquoi on est condamné à vie que condamné à mort ?
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alexar60 · 2 years ago
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Transylvanie express (53)
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Précédents épisodes
Quelque-chose irritait ma gorge. Pourtant ce fut une forte respiration artificielle l’origine de mon réveil. J’ouvris les paupières sans voir correctement. Tout parut flou comme si ma vision était voilée. Pourtant la lumière arrosait entièrement la pièce. Mais je ne distinguai pas avec exactitude les lieux ni les objets. Couché sur le côté gauche, je n’arrivai pas à remuer les membres de  mon corps. Particulièrement le bras et la jambe droite. J’avais cette impression qu’ils n’existaient plus.
Le souffle continuait de ronronner en même temps que ma propre respiration. J’essayai de me mettre sur le dos, en vain. Ma mâchoire endolorie ne supportait plus de rester ouverte, bloqué par une espèce de tube qui s’enfonçait dans mes poumons. Je compris que je ne respirai plus sans aide et que cette respiration artificielle était la mienne. J’essayai de tourner la tête sans réussir, même mes yeux ne réagirent pas, particulièrement le droit. Il semblait regarder de face pendant que le gauche louchait. Cette vision me donna envie de vomir.
Une porte s’ouvrit. Un bruit imitant une voix vint à mon esprit. Je n’arrivai pas à voir la personne ni à comprendre ce qu’elle racontait. J’entendais vaguement ses gestes. Elle passa furtivement tel une ombre blanche, grogna quelque-chose. Je sentis sa présence proche dans mon dos. Elle s’était arrêtée pendant quelques secondes, faisant un écho qui résonna mal à mes oreilles, avant de s’éloigner et partir. Le silence qui suivit devint assourdissant.
Je me demandai depuis combien de temps j’étais dans cet état, dans cette chambre et combien ai-je attendu les yeux mi-clos qu’on me sorte de cette situation pénible ; dix minutes…quinze …une heure…peut-être dix ? Le temps parut extrêmement long. Enfin, la porte grinça. Elle était de retour !
Ses pas lourds firent trembler mon corps. Elle passa au loin, lentement avec une démarche hasardeuse. Elle était en blanc, ombre lointaine et opaque. Elle posa quelque-chose sur ce qui ressemblait à une table, puis, elle grommela. Sa voix était grave, incompréhensible. J’essayai de parler, seulement il était impossible de serrer les dents. J’essayai de bouger la main, de lever la tête, mais je n’arrivai à rien. Même le pied droit ne répondait pas à mes demandes. Par contre, je réussis à bouger le gauche. Dès lors, elle tourna la tête.
Son visage ne ressemblait à rien ! Il était déformé au point d’avoir un aspect de papier mâché. Il se confondait presque aux murs flous qui m’emprisonnaient. Je voulus hurler, crier mais rien ne sortit en dehors d’un souffle artificiel. Je n’arrivai pas à paniquer. Elle approcha tenant dans la main ce que je pris pour une lame. Elle avança lentement avec sa démarche maladroite. Ses genoux ne pliaient pas. Elle n’avait pas d’yeux, sa bouche se confondait avec ses joues. Elle n’avait pas d’oreille ni de menton. En fait, elle n’avait pas de visage.
Ses doigts touchèrent mon bras et il resta sans réaction. Elle tendit la pointe sans savoir ce qu’elle en fit, car je ne sentis aucune douleur. Elle grogna encore, resta quelques instants et repartit en titubant comme un mort-vivant. Elle m’abandonna de nouveau à ce silence oppressant. Cela dura un temps infini.
Je m’inquiétai pour Ludmilla. Je voulais savoir si elle allait bien, si je n’avais pas rêvé sa mort. Mais mon esprit s’enfonça dans une totale confusion. Je cherchai à comprendre comment j’avais atterri dans un lieu pareil. Ou étais-je ? A Bucarest, Temesvar ou Brasov ? Etais-je en Roumanie ou en Hongrie ? Et que devenait Klaus ? Je pensai à lui et à un sauvetage de sa part. J’ai souhaité que Ludmilla apparaisse et vienne me sauver.
Lorsque la porte s’ouvrit encore, le bruit se fit plus intense, les grognements aussi. La chose à l’aspect humain passa devant moi, présentant toujours cette apparence abjecte. Un déhanché de désossé et une tête sans visage. Par contre, lorsqu’elle approcha, elle demeura immobile un instant me défiant de son regard qu’elle n’avait pas. Elle restait à m’offrir sa vue. Et plus je la fixai de mes yeux fatigués, à moitié ouverts, plus je distinguai son regard en forme de trait. Elle grogna et à ma grande surprise, un grognement répondit derrière moi. Alors, ce fut un caquètement de bruits incompréhensibles, l’un répondant à l’autre. Elle posa ses mains sur moi et très vite, je me retrouvai sur le dos. Ainsi je pus voir sa consœur ou son confrère car il n’avait de visage non plus. C’était juste une grosse boule déformée qui balançait des grognements.
Inconsciemment, je me mis à cligner des paupières. Elles remuèrent rapidement à cause de l’angoisse de ne pouvoir rien faire. Mon pied gauche remua involontairement comme si ma jambe venait de se tétaniser. Lorsque je remuai le bras gauche sous la couverture, les deux monstres arrêtèrent leur activité. L’une brailla pendant que l’autre se mit à hurler des grincements. Cette dernière sortit bizarrement, marchant avec une extrême maladresse. Elle s’éloignait pourtant j’avais la sensation de la voir s’approcher en se déformant.
Bien que j’arrivai à sortir la moitié de mon corps de la paralysie, je ne pouvais rien faire pour éloigner ni me défendre de la chose qui restait à côté du lit. Elle approcha sa grosse tête sale et difforme. Je remarquai la présence de dents au milieu de son visage. La chose leva la main brandissant un couteau et le planta dans mon bras. Puis elle approcha ses doigts, les posant sur mon front. Ils étaient chauds et semblèrent doux. Elle prononça un braillement qui m’apaisa. Au moment de fermer les yeux, une troisième personne se présenta. Elle était plus large d’épaules et plus grande. Je devinai qu’il était un homme.
A mon réveil, le tube avait disparu de ma bouche. Je pouvais enfin serrer la mâchoire. La vision demeurait encore floue mais je perçus quelques améliorations. D’ailleurs, le monstre avait des yeux ; un nez commençait à se dessiner sur la figure. La jeune femme avait un chignon. Lorsqu’elle tourna la tête pour me regarder, elle sourit de toutes ses dents. Cependant, elle blatérait encore des ronflements qui irritèrent ma perception sonore.
Lentement, je retrouvai une ouïe plus harmonieuse. Les sons qui sortaient de sa bouche, s’apparentaient à des mots. Même si je ne comprenais toujours pas ce qu’elle disait, je trouvai une élégante résonance dans chacune de ses prononciations. Elle s’exprimait avec douceur, voix féminines bien loin des cris sauvages de ses premières apparitions. Je levai la main, j’essayai de parler et je me surpris à dire une voyelle.  Dès lors, elle approcha pour serrer ma main gauche.
La forme de ses lèvres se peignit sous son nez déjà parfait. Elle sourit avant de regarder de l’autre côté du lit. Je n’avais pas entendu entrer cet homme. Il était physiquement si proche, que je crus reconnaitre Klaus Möller. Il portait une blouse blanche. Il dit une phrase que je devinai être une question. Seulement, il m’était impossible de répondre. J’essayai de dire quelque-chose, mais ma bouche ne sembla pas fonctionner normalement. Le côté droit de mes lèvres ne bougea toujours pas.
Dès lors, il sortit me laissant avec la jeune infirmière. Elle resta pendant quelques minutes, me parla sans obtenir d’interaction de ma part. Elle semblait se promener dans un léger brouillard flou.
Au fil des jours, le personnel médical m’aida à retrouver une dignité physique. Petit-à-petit, j’arrivai à parler mais les mots ne ressemblaient à rien. Je réussis à entendre, à comprendre. Je n’étais pas en Transylvanie mais en France. Je gardai mon côté droit paralysé. J’avais fait une rupture d’anévrisme cérébral et j’avais passé deux semaines dans le coma. L’accident eut lieu dans le train lors de mon retour de travail. Mais ce que je n’arrivai pas à avouer, c’est que j’étais  persuadé avoir réellement vécu un voyage en Roumanie ainsi qu’une histoire d’amour avec Ludmilla..
Je passai mes jours dans différents services de rééducation. Petit à petit, je pouvais enfin parler, puis marcher et écrire. D’ailleurs, mon premier mot fut : « Ludmilla ».
J’avais envie de la revoir.
Alex@r60 – février 2023
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ebooks-bnr · 3 months ago
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Hoffmann E. T. A. - Nouvelles musicales
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Hoffmann E. T. A. - Nouvelles musicales: Ces cinq histoires d’E.T.A. Hoffmann (1776-1822), traduites en 1829 et réunies à cette occasion sous le titre de Nouvelles musicales, sont l’œuvre d’un auteur considéré en France comme l’initiateur post hoc du genre fantastique . Elles nous plongent dans un univers étrange, à la frontière de la réalité et du rêve, de la raison et de la folie . Les lieux du récit sont généralement clos, sombres et mystérieux, comme hors du temps et du monde, telle la demeure surannée du chevalier Gluck, ou celle, farfelue, du conseiller Krespel. Les intrigues se déroulent dans la demi-obscurité des salles de concert, la pénombre enfumée des cafés, dans une curieuse loge de théâtre attenante à une chambre d’hôtel, ou encore dans un cabinet privé où se produisent des automates qui ressemblent à s’y méprendre à des musiciens en chair et os Les personnages sont tous des musiciens, ou du moins des mélomanes avertis, à commencer par les multiples narrateurs qui sont souvent compositeurs ou critiques musicaux (à l’image d’Hoffmann lui-même). Issus de la bourgeoise professionnelle, ces hommes respectables et dignes de foi se sentent toutefois un peu étrangers parmi leurs semblables. Pour eux en effet, contrairement à ces Philistins qu’ils méprisent, la musique n’est pas qu’un simple divertissement ; elle est un phénomène envoûtant et perturbateur, « un inépuisable sujet de controverses » par le biais duquel l’auteur, à peine dissimulé derrière des narrateurs qui lui ressemblent comme des frères, s’interroge, non sans humour, sur la relation de l’artiste au monde et à lui-même. Tous les personnages féminins possèdent des voix d’une grande beauté qui les place au-dessus du commun des mortels. Leurs prénoms à résonance étrangère (Donna Anna, Antonie, Lauretta & Térésina) contribuent à faire d’elles des êtres exotiques, idéalisés et, jusqu’à un certain point, interchangeables. Ces figures féminines ne vivent que pour et par la musique, ce qui mène deux d’entre elles (Donna Anna et Antonie) à leur perte. Mais mortes ou vivantes, c’est à elles que leurs admirateurs doivent « l’éveil de chant intérieur ». Les autres personnages sont des êtres marginaux entourés d’un mystère impénétrable. Le vieillard chenu qui se fait passer pour Christoff Willibald Gluck est-il un imposteur de génie, ou, comme il le prétend, le compositeur d’Armide, décédé deux décennies auparavant ? De prime abord, le conseiller Krespel apparaît comme un doux original fasciné par la puissance sonore des violons de Crémone, au point qu’il n’hésite pas à les démanteler pour débusquer leur secret. Mais cet excentrique parfois brusque et colérique ne serait-il pas aussi l’assassin de sa fille Antonie, qu’il empêche de chanter en la retenant prisonnière ? Et que penser de l’énigmatique Professeur X dans Les Automates, qui viole les lois de la nature et marie le mécanique et le vivant ? Nul ne le sait au juste, et c’est précisément cette hésitation entre l’incroyable et l’indubitable qui fonde le fantastique hoffmannien. Figure majeure du Romantisme allemand, E.T.A. Hoffmann inspira à Freud son concept d’« inquiétante étrangeté » (1919) et laissa une trace indélébile dans la culture littéraire, musicale et psychanalytique des 19e et 20e siècles. Né à Königsberg en 1776, il ne devint écrivain que sur le tard, dans les treize dernières années de sa vie. Après une formation de juriste, le jeune Hoffmann s’essaya au dessin et à la peinture, travailla comme pianiste et accompagnateur, fut nommé chef d’orchestre, directeur de théâtre et critique musical, avant de se tourner vers la littérature, tout en occupant avec conscience son poste de haut fonctionnaire dans l’administration prussienne berlinoise. Passionné de Gluck, Beethoven et Mozart (en l’honneur de qui il adopta le prénom Amadeus), il fut également un compositeur de talent (son opéra Ondine fut créé à Berlin en 1816). Ses contes et nouvelles, appréciés par Heine et Schumann mais dédaignés par Goethe, furent relativement peu connus de son vivant mais rencontrèrent un succès posthume considérable. Traduits en plusieurs langues à partir des années 1830, ils exercèrent une profonde influence sur le développement de la nouvelle au 19e siècle, tant en France qu’en Amérique et en Russie . Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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ruou-tot · 6 months ago
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Vosne Romanee Wine
Vosne Romanee Wine đã trở thành một trong những vùng sản xuất rượu vang danh giá nhất thế giới từ những gì nó đạt được trong quá khứ. Xã Vosne Romanee xinh đẹp có những vùng đất trồng nho rất đặc biệt với lịch sử sản xuất rượu vang hàng thế kỷ bên cạnh nó. Nơi đây được coi là “viên ngọc trai” của Burgundy và nổi tiếng với những vườn nho đạt phân hạng Grand Cru tuyệt vời.
Đôi nét về vùng Vosne Romanee Wine Vosne Romanée là một xã nhỏ ở quận Cote de Nuits của Burgundy, nó được biết đến chủ yếu với rượu vang đỏ từ giống nho Pinot Noir. Ban đầu chỉ được đặt tên là Vosne, ngôi làng lấy tên hậu tố “Romanee” vào năm 1866 để vinh danh vườn nho La Romanee được đánh giá cao nhất của nó.
Nó thường được gộp chung lại với xã lân cận Flagey Echezeaux do vị trí rất gần nhau, trong khi các ngôi làng hoàn toàn tách biệt. Những vườn nho tốt nhất của họ được tập trung lại với nhau ngay phía Bắc Vosne-Romanee.
Vùng Vosne Romanee Wine đã từng là một nguồn cung cấp rượu vang chất lượng được biết đến trong hơn một nghìn năm, kể từ khi các tu sĩ của tu viện Saint-Vivant đến vùng đất này. Ngày nay, nó hầu như chỉ sản xuất rượu vang từ Pinot Noir. Vùng này cũng có tới 15% các giống trắng địa phương được cho phép để tạo ra các chủng loại nho mới và các hương vị khác lạ trong rượu vang.
Hương vị đặc trưng Vosne Romanee Wine Sắc đỏ của Vosne Romanee Wine thay đổi từ màu hồng ngọc thuần khiết đến màu tulip đen và thường khá đậm đà. Vào những thời điểm khác nhau, rượu vang có thể có màu đỏ sậm, trái cây chín cùng với các loại gia vị thường là các điểm nhấn chính trong hương vị.
Chất tannin mạnh mẽ nhưng vẫn có kết cấu mượt mà hoàn hảo rất phù hợp với các loại thịt giàu Protein. Những loại pho mát đậm đà như Epoisses (1 loại phô mai Pháp) cũng có thể hoàn toàn phù hợp với rượu vang Vosne Romanee cá tính.
Top 3 nhãn chai nổi bật vùng Vosne Romanee Wine Vang Pháp Vosne Romanee 1er Cru Les Suchots Lucien Le Moine Chai vang được làm từ giống nho Pinot Noir đặc trưng của vùng. Một chai rượu chứa đựng đầy sức mạnh của vùng Vosne Romanee với những trái nho ngon nhất được hái từ những khu vườn Premier Cru. Nó có một màu đỏ tươi đẹp đẽ, vị chát đặc trưng của vang Pháp và độ axit mạnh mẽ kết hợp với mùi hương quả cherry, quả nam việt quất.
Rượu vang Vosne Romanee Les Suchots Louis Jadot Đây cũng là một sự trưởng thành đáng kinh ngạc của những trái nho Pinot Noir. Chai vang này đến từ thương hiệu Louis Jadot, một nhà làm vang tiếng tăm từ vùng Vosne Romanee. Với nồng độ 13,5% nó vẫn giữ lại được vẻ tinh tế của nó sau nhiều ngày lão hóa, hương hoa hồi, hạt tiêu và gỗ sồi lan tỏa rộng rãi và dai dẳng.
Vang Pháp Domaine d’Eugenie Vosne Romanee Clos d’Eugenie Với sự nhẹ nhàng và sâu lắng, nó từ từ dẫn dắt chúng ta đến những khung cảnh nên thơ trên những sườn dốc. Phiên bản 2015 được đánh giá rất cao đến từ người tiêu dùng trên toàn thế giới.Hoa oải hương phảng phất trên sống mũi từ từ kết thúc với mùi hương của hoa hồng ở dư vị.
Giá rượu vang Vosne Romanee tại Rượu Tốt Nhưng chai vang của vùng này có giá thành tương đối đắt, nhưng bù lại thì chất lượng của chùng lại rất đậm đà. Để có được một chai vang Vosne Romanee ưng ý, bạn hãy đến trực tiếp cửa hàng hoặc liên hệ với Rượu tốt chúng tôi qua hotline để nhận được sự tư vấn tận tình nhất cũng như tận hưởng nhưng ưu đãi giá tốt nhất thị trường Việt Nam.
Địa hình vùng trồng nho ở Vosne Romanee Wine
Các vườn nho có xu hướng mở rộng ra theo mọi hướng, có độ cao từ 235 đến 350 mét so với mực nước biển. Những công nhân ở đây chọn những sườn dốc có nhiều ánh sáng mặt trời nhất cho những cây nho của họ.
Gần về phía đáy, phần đất của các con dốc này càng mỏng và không thể tăng thêm bất kì sự hữu ích nào cho cây nho. Trên phía cao hơn, đất dày lên và có khí hậu lạnh có nhiều khả năng cản trở độ chín của nho. Vùng chính giữa của con dốc được coi như phù hợp nhất cho những cây nho ngon nhất.
Các loại đất sét, đất đá vôi mỏng thoát nước tốt và phía trên cùng là lớp đá cuội, tất cả những loại đất đó có mặt trên những vườn nho của Vosne Romanee Wine.
6 vườn nho Grand Cru Vosne Romanee Wine Vùng diện tích trồng nho rộng khoảng 27 héc ta, nơi này được chia thành 6 khu vực nhỏ hơn và riêng biệt như: La Grand Rue, La Tache, Richebourg, La Romanee, Romanee Saint Vivant và nổi bật nhất là Romanee Conti. Tuy diện tích nơi đây khá nhỏ nhưng rượu vang cấp độ Grand Cru nơi này lại được đánh giá cao và giá thành tương đối đắt.
Ngoài 6 vườn nho Grand Cru này, Vosne Romanee Wine còn có 15 vườn nho Premier Cru ở cả 2 xã Vosne Romanee và Flagey Echezeaux. Giống nho Pinot Noir là giống nho chính trong hầu hết tất cả các vườn nho Grand Cru và Premier Cru.
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#wine #winelover #vangphap #VosneRomaneeWine #ruoutot
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corinneecrivaine · 10 months ago
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DAMSEL
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Je viens de visionner DAMSEL – La Demoiselle et le Dragon.
A la base, je pensais que cette histoire serait similaire à Dragon Inside Me, mais il n’en est rien.
Les 30 premières minutes nous immergent dans un univers de fantasy avec des somptueux décors, de magnifiques costumes et accessoires.
L’histoire devient captivante les 30mn suivantes. Nous plongeons dans un huit clos tendu entre la protagoniste et la créature. Du monde de la fantasy nous glissons vers un univers davantage accentué vers l’horreur. Cette partie me fait trop penser au film « The Descent » relatant l’histoire de 6 femmes spéléologues coincées dans une grotte où elles doivent faire face à des créatures malveillantes vivant sous-terre. Dans DAMSEL nous assistons à un huit-clos entre une jeune demoiselle contrainte de devenir une combattante, faisant face à ses peurs, trouver le courage au fond d’elle, pour survivre face à un dragon assoiffé de vengeance et de colère.
En dépit de la présence de l’actrice dont le film repose entièrement sur sa renommée, annoncé comme une histoire de fantasy, la magie est absente. Le seul protagoniste réussi et captivant dans cette histoire est le dragon. Tout repose sur lui, sa colère et sa prestance. C’est le seul personnage que j’ai adoré.
La simple présence d’un acteur ou d’une actrice renommé(e), ne garantit pas la réussite d’un film exceptionnel. L’histoire, le scénario jouent un rôle crucial, trop délaissés malheureusement dans une industrie où la production de masse prend le dessus sur la qualité. Les personnages secondaires sont tout aussi importants et enrichissent l’histoire. Tous les acteurs ne possèdent pas la capacité de s’adapter à tous les rôles.
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christophe76460 · 11 months ago
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25 janvier 2024.
Voilà le dernier message concernant la croissance.
En effet, il nous est dit au sujet de Jésus qu'il croissait devant Dieu et devant les hommes.
C'est très important car cela touche à notre témoignage.
Les gens qui nous entoure nous regardent plus que nous ne pouvons l'imaginer. Les anges également, l'ennemi de nos âmes aussi et, bien entendu, le Seigneur lui-même.
Nous ne vivons pas dans un vase clos ni dans une bulle. Nous avons un espace privé où nous sommes seuls humainement, mais le monde invisible continue à nous observer.
Nous sommes constamment exposé aux regards des autres, déjà notre famille, nos voisins, nos collègues de travail, les membres de notre église, dans la rue, les transports... Partout nous sommes regardés comme nous regardons aussi les autres.
Et il nous arrive de découvrir certaines belles qualités chez des inconnus à tel point qu'on serait presque amenés à leur demander s'ils sont comme nous, des disciples de Jésus !
Nous sommes des témoins vivant. Nous grandissons devant un grand public.
Comment on parle, comment on réagi, comment est notre attitude intérieure. On découvre ou pas notre paix intérieure, notre joie, notre politesse et tout ce qui fait de nous des personnes différentes.
Ce que nous sommes parle parfois plus que ce que nous disons ou faisons.
Les hommes, comme Dieu, voient nos progrès, nos changements. Notre croissance est publique, constatée et, personnellement, quand quelqu'un me fait la remarque ou le compliment sur le fait que je suis plus calme ou paisible par exemple, ou sur le fait que je réagis avec plus de sagesse, cela m'encourage.
Alors, frère, sœur, je t'invite à croître devant le Seigneur et devant les hommes, continuellement, en esprit, en sagesse, en stature, en grâce... Et en tant d'autres domaines de ta vie personnelle.
Votre frère Jean-Marc qui prie pour vous.
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maisondesbieres · 11 months ago
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Nouveautés 24 Janvier
Toute travail mérite ca bière et du cidre :
Brasserie du Bas-Canada
-DDH Néron
DDH NÉRON - Double Dry Hopped Double IPA aux houblons Galaxy, Citra & Amarillo Du gros gros houblons! C'est bien intense et c'est ce que l'on veut pour ce genre de DIPA!
- Hypa#12
India Pale Ale avec les houblons Citra, Riwaka & Topaz
Cette fois nous avons choisi de mettre en vedette trois houblons que nous jugeons particulièrement complémentaires venant de trois régions différentes. La base de la bière est typique en terme de texture. L'aromatique est sur des notes de mangue, pamplemousse, kiwi et de fruits exotiques avec en arrière-plan une touche d'aiguille de pin.
- Aspiration
Pilsner d’inspiration tchèque
C’est enfin le retour de L’Aspiration, notre pilsner d’inspiration tchèque ultra rafraîchissante. Pour la première fois, nous avons utilisé un malt pilsner traditionnel d'une malterie tchèque. La bière est légèrement plus sèche et florale.
-Los Tabarnacos-Mangue et Noix de Coco
Milkshake IPA aux houblons Citra & Mosaic, purée de mangue & noix de coco – 6,5%
Le mélange de houblons, de mangue et de noix de coco lui confère une touche particulièrement tropicale. Définitivement, la meilleure bière pour allonger un peu plus l’été.
-#gatineauistrending
Triple IPA avec les houblons Galaxy, Nelson Sauvin & Citra
C'est la première Triple IPA que nous avons brassé dans l'histoire de la brasserie et notre préférée à ce jour. C'est une véritable bombe houblonnée intense et riche.
@errant_cidrerie
- Jade
C'est un assemblage de pommes (Lobo, Cortland, Mcintosh, Spartan, Honeycrisp) et pommettes (Brandywine) en co-fermentation avec des marcs de raisins de plusieurs domaines.
On a décidé de faire un rosé en assemblant nos trois cuves en macérations : Radisson (Clos Sur-Vivant ), Acadie Blanc (Domaine Bergeville ) et Frontenac Noir (Domaine ARVI ).
Bien naturel; pommes bio, raisins bio et fermentation avec les levures indigènes, sans sulfites ajoutés et prise de mousse avec du miel de pissenlit.
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yes-bernie-stuff · 11 months ago
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Les premiers spectateurs de ce qui se passe au sein des familles, ce sont les enfants. Ils sont les témoins du comportement de leur père envers leur mère, et de leur mère envers leur père. Ce que disent les paroles et les actes de leurs parents, ils l’entendent et le voient mieux que quiconque d’autre vivant à l’extérieur de la cellule familiale.
Les préparatifs, pour le mariage de leur fils aîné, allaient bon train. Leur dernière fille de cinq ans observait avec intérêt toute cette animation. Elle entendait parler de mariage, de noce, de fête, de cérémonie et tout cela l’intriguait. Elle s’adressa à sa maman et lui demanda ce qui se passait, à quoi servait le mariage, et que devaient faire les mariés à cette occasion ? Sa maman lui expliqua que pendant la cérémonie, les mariés devaient s’engager à s’aimer, à se respecter, à prendre soin l’un de l’autre, à faire tout pour le bonheur de l’autre…
Cette fillette, qui avait assisté à de nombreuses scènes entre ses parents, réfléchit un moment et ensuite elle dit : « Alors, si je comprends bien, papa et toi ne vous êtes jamais mariés ! »
Que dit votre couple ? Quel message renvoie-t-il à vos enfants ? Vous pouvez envoyer un message d’harmonie à l’extérieur, mais dans l’intimité, derrière les volets clos, que perçoivent vos enfants ? Des disputes, des clameurs, comme le dit le début de ce verset ou bien des gestes de compassion et des paroles de pardon, comme le dit la deuxième partie de ce verset ?
Les enfants sont ceux qui voient, soit des épouses qui souffrent, traitées comme des servantes, victimes de maris violents, ou des épouses respectées et honorées par leur mari (1 Pierre 3:7). Les enfants voient, soit des pères irresponsables et égoïstes, ou des pères responsables et plus préoccupés par le bonheur de leur épouse que par leur propre bien-être.
« Seigneur, nous te prions pour que chaque couple chrétien renvoie une image d’amour et de respect à leurs enfants. Que chaque parent fasse cette prière : Seigneur, je veux tout faire pour que le message que renvoie mon couple auprès de nos enfants soit bienfaisant pour leur vie présente et future. Seigneur, que les couples chrétiens soient inspirants pour leurs enfants ! Au nom de Jésus, amen ! »Avec amour, Paul
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gedjub · 1 year ago
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141123 Un petit nombre de souvenirs liés à différentes choses brûlées. (Olfactifs)
+ J'ai honte et longtemps l'ombre ronde de l'homme monstre et de ses membres informes hanteront l'automne de mes beaux jours.
+ Une figue en cire tirée sur la figure, l'homme mûr en délire s'insurge de son reflet.
+ Toujours épais, jamais épars, ton regard fait de noirs dés joue les cieux sincères et sombres au dessus de mon monde.
+ S'il est dit qu'un lys eût permis l'idylle, nul n'a prouvé qu'il ait été donné.
+ À nos entrelacs de jambes et nos bras ensemble je donne la note maximum.
+ Parti, de mon cœur tu es mis à la porte. Pourtant je trouve, de temps en temps, en y rentrant pour nettoyer, des mots où je reconnais ton double, as-tu gardé la clé ?
+ J'improvise juste.
151123 Après l'attaque j'ai dormi pour ne pas sentir mon bras et mes amis mis à mort. À mon réveil deux têtes sont venues à moi, j'ai crié NON! Et puis, mon bras.
Je jette au feu les dessins faits, des portraits de moi au visage endeuillé et d'autres des amis mis à morts. Les yeux entre les lits superposés suivent le rythme que je donne à brûler les feuilles, quatre par quatre mais une à la fois. On reconnaît et on écoute en silence les couplets de ma chanson.
Le long de la zone de passage, les parents un à un viennent chercher les enfants réapparus auxquels ils ont déjà renoncé. Ce père, cette mère court en traînant par la main un petit être qu'ils ne regardent pas, des tirs jaunes venus d'en haut transpercent de toute part. On ne se retourne qu'à la fin du couloir pour voir si le rescapé est encore vivant, souvent il a été transpercé.
+ Voir les oiseaux s'amuser comme les chiens qu'on connait.
+ L'infinitif ne me dit pas grand chose.
161123 Toute chose en mouvement. Même cette phrase dont le sens oscille.
+ Le corps, un fardeau temporaire pour l'esprit qui, à l'échelle d'une petite éternité, y passe comme un vent et fait bouger d'un millimètre cette pièce du jeu? (L'esprit aimerais que le corps ne l'influence pas)
+ M'apaisent les émissions littéraires autant que "les maternelles", qu'est-ce que ces programmes ont en commun? Le calme? Le côté cosy...
+ Your poison doesn't even taste good.
171123 Ça n'est même pas ton nom, Coursaux, c'est un nom trouvé, assigné (l'as-tu fait tien?), que moi je signe mal, en son lieu maintenant je fais une tête en spirale. J'aime beaucoup mieux David, Grégory, que mon nom de famille désunie. Mes prénoms donnés sont les miens, notre lien le plus sain et le plus joli.
+ Je viens de réaliser que ma mère et ma tante ont passé une trentaine d'années d'orphelinat à s'appeler Abdelouahid.
+ L'orphelinat non comme lieu mais comme ligne de vie.
+ Grand surface mise en plis
Et la nuit qui efface
Les lignes et les tournures
Tous les mots disparaissent
Dans les plis de l'espace
Dans les traces de la nuit
Tous les mondes disparaissent
Dessous la couverture
Les dangers, les reliefs
Et les enluminures
Les lumières des voitures
Leur passent dessus
Les yeux clos scannent
Les histoires du jour
Le cerveau soupoudre
Un détail lu
Grand surface mise en plis
Et la nuit qui efface
Les lignes et les tournures
Tous les mots disparaissent
Escalier/Em+doigt d'en dessous/++
+ Que faire des larmes
Un thé amer
Un verre à ras bord
Une flaque par terre
Un bain de pied
Un jacuzzi
Un aquarium
Un bord de mer
Un océan
Qui hurle la nuit
Et qui perds les âmes
par ses cris
Un robinet ouvert
Pour qui a soif
Gnagna
...
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