#Le prédateur
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On est cette fois-ci la proie avec LE PRÉDATEUR
Aujourd'hui, on part à la chasse et on perd notre place avec le film PREDATOR (en France) et LE PRÉDATEUR (au Québec). Un québécois regarde le doublage français du film américain PREDATOR (1987). ≡ Passes au Niveau Supérieur sur mon Patreon: https://www.patreon.com/cinecois
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I'm going to Give The Fuck Up
#okay i'm writing the rest in french 1) for spyld purposes because it's 1am but still#and 2) so i can pull that post out next time i'm seeing a therapist and maybe they'll take me seriously#donc je suis censée avoir fait un essai et une présentation pour demain (enfin. dans genre 8h)#et j'ai un autre exposé pour vendredi#j'ai rien commencé j'y arrive pas je peux pas#je suis au bout du bout j'arrive pas à me forcer à le faire je peux pas#c'est comme si ça faisait 4 ans que je courrais et qu'on me demandait de faire un sprint final#genre j'ai encore de l'énergie. mais bien sûr. je suis encore debout et c'est un miracle mais oui grave je vais sprinter#je vais aller en cours demain je vais dire au prof que je peux pas et que j'ai pleuré dessus plusieurs fois (ce qui est vrai)#et lui demander ce que je peux faire parce que là c'est pas possible#et on va voir!#je suis au bout de ma vie je n'en peux plus#plus le temps passe plus je me dis que ça vaudrait le coup d'abandonner et de rater mon année juste pour que ça s'arrête#ça fait des ANNÉES qu'à chaque période d'exam j'ai l'impression d'être un tout petit animal#qui s'est replié dans un coin de la pièce parce qu'un prédateur se rapproche#je suis dos au mur y a nulle part où aller et la menace se rapproche encore et encore et je peux rien faire#et je suis hors de moi tellement j'ai peur et je suis stressée#des mois et des mois que j'ai cette image de moi en toute petite souris qui gratte frénétiquement le mur derrière elle#parce que je peux pas aller devant moi. c'est là qu'y a le prédateur et je peux pas! je peux pas!!!#je peux pas fuir par là mais c'est la seule sortie et je vais pas y arriver et il faut que je parte il faut que je m'en sorte#si je reste là je vais mourir mais y a nulle part où aller et je suis pas en état de prendre une seule décision logique#je suis juste en train de paniquer et je peux rien y faire et il faut que je sois ailleurs où que ce soit mais pas ici pas ici pas ici#et toutes les fois où j'ai réussi à me mettre aux devoirs j'ai réussi à esquiver les conséquences mais pour combien de temps?#j'ai une semaine de répit. deux peut-être. et des fois ils faut que je le refasse immédiatement après et j'ai plus ce qu'il faut#si j'arrivais pas à me détacher de ça je serais paralysée toute la journée et je pleurerais au moins deux fois par jour#je mangerais pas je boirais pas je me doucherais certainement pas je parlerais à personne et je ferais absolument rien#rien qui me fait plaisir rien qu'y faut que je fasse rien rien rien. je serais figée tellement je suis stressée#du coup j'ignore et on dirait plus ou moins que ça va de l'extérieur mais je fais des crises de nerfs toutes les semaines#wow i have a ramble tag now
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C R I M S O N . V E I L forum rpg urban fantasy de type créatures et gangs avec concept de doubles identités secrètes (tw : violence, sang, chasse) ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ Scarborough. Il y a quelque chose dans ce nom qui écorche la langue en y laissant sa marque, raclant la gargue pour s'extirper presque douloureusement des lèvres. Ici, les apparences sont trompeuses, se fardant d'un monticule de faux semblants au cœur de la station balnéaire britanique. Les jours d'été sont doucereux, idéaux pour flâner naïvement le temps d'un après-midi à sombrer dans l'oisiveté. Puis, il y a la sorgue qui tombe, ne laisse qu'un empire des lueurs artificielles devenues floues sous une brume dominante, sertie d'une âcre fragrance d'iode.
Alors les ombres sortent, sournoises chimères aux babines avides dégueulant de crocs affutés qui entament leur ballet nocturne. Les masques tombent jusqu'à l'aube naissante et plus rien ne paraît alors rassurant. Les bêtes grouillent, se dévoilent, se croisent à l’abri des mires aveugles d’êtres humains pour qui elles ne sont que des histoires fantaisistes que l'on conte aux bambins. Les griffes se ferment sur les chairs et les disparitions vont bon train. Enfin jusqu'à-ce que les projectiles filent, tentant de protéger les pauvres égaré.es de leurs funestes étreintes. Parce qu'il y a toujours eu les proies, toujours eu les traqueurs en un jeu sempiternel. Si bien qu'on ne sait plus vraiment qui sont les prédateurs et qui sont les proies.
Peut-être que dans tout ça votre charmante voisine vous offrant d'alléchantes pâtisseries n'est autre qu'une chasseuse de monstres aguerrie une fois le crépuscule tombé, que votre collègue de bureau se révèle être un bestiau assassin faisant bonne figure afin de mieux se fondre dans la masse, que cet aimable facteur fait partie d'un organisme secret mettant à mal l'humanité lorsqu'il ne livre pas le courrier.
Et vous, au fond, qui êtes-vous réellement ? ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨
Encore un énième univers porté sur les bestioles et pourtant, Crimson Veil vous proposera quelque chose en plus pour pimenter le jeu. Le forum possèdera un concept d’identités secrètes, où seul le staff connaîtra la véritable espèce ou rôle au sein des organisations de chaque personnage. Le but sera évidemment de jouer le jeu, d’en dévoiler le moins possible, laisser des indices s’échapper de temps à autre et dissimuler les crasses sous quelques balises hide bien placées. Les membres d’une même organisation ou d’une même espèce, pourront se reconnaître entre eux bien entendu, à comploter paisiblement à l’abri des regards dans des zones secrètes. Bien sûr, le forum demande pas mal d’aménagements pratiques afin que les mystères soient viables au maximum, les réponses quant à l’organisation des choses arriveront en temps voulu.
Et ça ne risque pas de vriller city tout ça ? Et bien mon petit Philibert, le jeu sera agrémenté de plusieurs espèces non jouables sous forme de PNJ capables de semer le trouble et donner du rebondissement entre les diverses intrigues. Même les créatures les plus hostiles pourront se faire croquer par plus gros qu’elles.
Le nom de Scarborough, petite ville côtière du Yorkshire, en Angleterre, vous est peut-être familier. En effet, une partie de l’univers reprendra le lore et quelques petites choses à son forum grand frère, Noctivagus, ouvert en septembre 2020 et qui a fermé ses portes en 2023. De nombreuses choses seront cependant intégralement revues et adaptées (nombre et types de créatures, gangs, système de jeu, codage et design, etc.). Reprendre cette base et réhabiliter ce forum sous une toute nouvelle forme permettra également de gagner en temps et en énergie durant la construction (big brain mouve). À bientôt donc pour une toute nouvelle aventure.
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Jour 15 - Honey
Un frolon fait un gros câlin à son petit abeille en disant "Honey"
Les frolons sont des prédateurs des abeilles.
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Le Royal a projeté sa dernière séance en décembre 2012, fermant ses portes sur des générations de rêveur·euses, d’amoureux·ses timides caché·es aux derniers rangs, d’enfants aux yeux écarquillés, émerveillés par la magie scintillante de l'écran. À l'intérieur, le temps s’est arrêté, gardant intactes ses empreintes originelles : les fauteuils d’un rouge profond, la moquette étreignant les murs, la billetterie qui a accueilli tant de murmures. Aujourd'hui, le Royal s’enveloppe d'un silence lourd, presque solennel, comme s'il retenait dans ses murs craquelés l'écho des derniers applaudissements, le murmure des baisers volés dans l'ombre, et les frissons des premières découvertes cinématographiques. On imagine presque revoir Mademoiselle Clémentine, l'âme de ce lieu, qui, chaque soir, après la fermeture, sortait balayer le trottoir, caressant du regard la façade de son univers de velours et de rêves celluloid. Témoin privilégiée de tous les premiers rôles, elle a été spectatrice émue de récits transcendant le temps et l'espace. Elle a ri, pleuré, frissonné, son cœur battant au rythme du projecteur. Mais jamais elle n'a franchi la limite qui sépare la fiction de la réalité, sauf dans ses pensées les plus secrètes, où elle était la protagoniste d'une histoire sans fin. Une histoire à mille lieux des ombres d'un présent tourmenté, où la toile devient, hélas, le voile sous lequel se dissimulent des actes inexcusables. Des prédateurs, planqués derrière le charme trompeur des caméras, masquent leurs véritables intentions, occasionnant des ravages indélébiles. Cependant, « il faut se méfier des petites filles. Elles touchent le fond de la piscine, se cognent, se blessent, mais rebondissent ! » Le Royal et Clémentine, elleux, partageaient une histoire d'amour platonique, faite de regards échangés entre l'âme de la bâtisse et la gardienne de ses souvenirs. Et même si les portes ne s'ouvrent plus, si le projecteur reste éteint, leur romance perdure, continuant à se manifester dans un ballet de réminiscences qui dansent à travers les fissures du temps.
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LES ZARBI·ES
1994, ça a commencé par dix membres du Refuge de Bescel dans les bas fonds des catacombes. Aujourd'hui, les Zarbi·es siègent dans un beau bâtiment dans le 11e. On les définit parfois avec des métaphores bien guerrières, bien nobles : « le fer de lance de la cause altérée », « les premiers défenseurs de notre communauté ». Vrai ou pas, à chacun d'en juger : les Zarbi·es avant le deuxième mandat de Chirac, c'était comme un syndicat qu'organisait des manifs. Aujourd'hui, c'est un espèce de médiateur pour porter nos messages à Matignon.
Comme beaucoup d'asso' 1901, il y a un bureau, un conseil d'administration et une assemblée générale. L'AG a beaucoup de poids, les votes des membres participent énormément à la vie du groupe. Le conseil, lui, gère tout ce qu'est budget, sans vraiment de pouvoir exécutif, ce sont des petites mains et des petites têtes qui s'assurent que tout flotte bien, que le navire n'a pas de trou dans la coque. Et le bureau, ce sont les têtes d'affiches, élues par l'AG, ils représentent souvent le courant de pensée politique majoritaire au sein des altéré·es. Bref, c'est beaucoup de politiques, beaucoup de bla bla... mais sans eux, la plupart de nos droits resteraient au fond de l'eau avec nos autres bateaux.
LA PRÉSIDENTE — f / nb (libre) • +45 ans TW - mort.
Petite, c'était un monde cruel. Elle a connu toutes les conjugaisons du mot galère sauf au conditionnel. À l'époque, les psys, c'était pas trop ça. Alors, elle s'asseyait contre le tronc d'un arbre et elle parlait aux morts. Son but, c'est plus qu'aucune petite fille soit paumée, qu'aucun petit garçon n'ait à pleurer. Elle s'immobilise d'une rage froide, inflexible, à ne jamais plier sous les frappes de la majorité. Faut dire que l'opposition, c'est elle. Politicarde de renom, elle est apparue, il y a un peu plus de 5 ans, comme une solution à une politique trop laxiste. On a jamais bien avancé au 21e siècle depuis qu'on suit sa ligne directive. Les altéré·es ont réussi à atteindre l'Assemblée, à avoir leur voix à Matignon. Elle n'a pas peur d'employer les Misérables, elle n'hésite pas à rediriger les flux budgétaires vers le Refuge de Bescel. Son ton est convaincant, rafraichissant : c'est l'une des meilleures oratrices altéré·es depuis longtemps. Pour elle, cantonner la population altérée aux Catacombes, c'est un manque d'ambition.
Ouais, parfois elle fait un peu flipper. Mais faut bien que la peur change de camp.
FT. Indira Varma, ...
LE SECRÉTAIRE — m / nb (réservé) • +45 ans
Avocat qui raconte pas de salade (tu l'as ?). C'est le genre d'humour qu'il traine, un rire qu'égaie sa mâchoire tranchante. Il a des airs de daron, surtout avec ses tempes grisonnantes. Ce qu'il fait de mieux dans son métier : formé les autres, protégé les siens. Patient, agréable, pédagogue : beaucoup de gens se demandent pourquoi il enseigne pas à la FAC. C'est une belle âme, noble, d'un de ses hommes dont on se souviendra de la carrière. Il aurait pu être pote avec un Camus, une Louise Michel. Aujourd'hui, les tribunaux le voient moins, occupé par ses responsabilités dans l'asso. À l'époque des grands frères, c'était le cauchemar des réac'. C'était la terreur des parquets, le prédateur des privilégié·es. Reconnu pour avoir bouclé des dossiers super connus, son cabinet forme et embauche les prochaines figures du droit altéré. Entre autre, Glauque, défenseuse des Misérables, provient de sa formation. Un style élégant, une timbre calme et jamais déstabilisé : une douceur d'un type qu'aurait pu cultiver des plantes, les fleurs du mal.
FT. Cilian Murphy, ...
LA TRÉSORIÈRE — f / nb (libre) • ≈ 25 ans
Mioche, elle avait traité la future présidente des Zarbi·es de poule mouillée. Celle-ci n'avait pas le temps de jouer aux dames, la future trésorière s'en était vexée. Ça a commencé comme ça : des parties de dames. Puis, le futur secrétaire lui aussi a eu le droit aux mots doux de la gamine. Ce sont les deux figures principales dans sa vie, parce que la petite n'a connu que le Refuge de Bescel. Ils lui ont payé ses études de journalisme, sa première voiture et ses téléphones. C'est devenue l'une des meilleures têtes de son école, devenue l'une des meilleures reporters de sa génération. Elle travaille sur les altéré·es, a déjà coopéré avec des organismes internationaux. Son CV rote de mentions, de stages, de diplômes, de formations. Beaucoup de gens la critiquent pour sa position dûe à ses deux seules relations. C'est vrai que ça a accéléré les choses, mais penser qu'elle n'y serait jamais arrivé avec ses capacités : c'est vraiment s'étouffer avec sa putain de mauvaise foie. C'est une bosseuse, extravertie, l'envie de changer l'ordre établi : d'utiliser la vérité et sa plume pour y parvenir.
FT. Simone Ashley, ...
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION — f / nb / m (10/10 libres)
Iels sont comptables, avocats, notaires. Iels sont les fourmis de l'administration, chez eux il y a les imprimantes qui halètent, les agrafeuses qui claquent. Les chiffres, les emails, tout vient d'eux. Ce sont les merveilleux rouages, les merveilleuses pagaies de la barque.
LES MEMBRES — f / nb / m (∞/∞ libre)
Les membres de l'association, quoi de plus clair ? On va du simple militant au chargé de presse. Chacun à son rôle, chacun à son vote. Les Zarbi·es, c'est une voix démocratique directe. La présidente, le bureaux : iels ne servent que de gouvernail au décision du peuple.
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Si vous souhaitez réserver l'un de ses PLs, n'hésitez pas à passer dans nos asks ou de nous rejoindre sur le discord ! En espérant qu'ils vous inspirent !!
#projet forum#projet rpg#forumactif#rpg city#rpg fantastique#rpg forum#rpg francophone#rpg faceclaim#préliens
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Un étudiant a demandé un jour à l'anthropologue Margaret Mead ce qu'elle considérait comme le premier signe de civilisation dans une culture. L'étudiant s'attendait à ce que l'anthropologue parle de crochets, de bols en argile ou de pierres à aiguiser, mais non. Mead a dit que le premier signe de civilisation dans une culture ancienne est la preuve d'une personne avec un fémur cassé et guéri. Mead a expliqué que dans le reste du règne animal, si vous vous cassez la jambe, vous mourez. Vous ne pouvez pas fuir le danger, aller à la rivière pour boire de l'eau ou chasser pour vous nourrir. Vous devenez de la viande fraîche pour les prédateurs. Aucun animal ne survit à une patte cassée assez longtemps pour que l'os guérisse. Un fémur cassé qui a guéri est la preuve que quelqu'un a pris le temps de rester avec celui qui est tombé, a guéri la blessure, a mis la personne en sécurité et a pris soin d'elle jusqu'à ce qu'elle se rétablisse. "Aider quelqu'un à traverser des difficultés est le point de départ de la civilisation", a expliqué Mead. La civilisation est une aide communautaire La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage ; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût" Jean Rostand "Le droit d’être Naturaliste" . 1963.
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Roaming the Abysses
Down below, in the dark, light is few, light is scarce I roam the abyssal plains, making my own glow, It attracts monsters, but I need to see. I need to know, Up above there's only war, and fire and pain, Down below, in the calm, I can search for a friend, Even if it means my end. /* Pencil doodle on A6 sketchbook - Porte-mine sur carnet A6 */ Au fond des abysses, peu de lumière, peu d'espoir. J'erre dans ces ténèbres, éclairant mon chemin, J'attire monstres et prédateurs, mais j'ai besoin d'y voir. De voir si j'y trouve un ami, dans le calme et la nuit Loin de la fureur en surface, du raffut et du bruit Même si cela devait signifier ma fin.
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À quoi ressemblait la vie d’un cow-boy ?
Ah, la vie de cow-boy ! C’est un mythe qui fascine encore aujourd’hui, des films western de John Wayne aux romans inspirants de l’époque. Mais qu'en était-il vraiment ? Entre l’image romancée du cow-boy des western classiques et la réalité plus terre-à-terre, découvrons ensemble à quoi ressemblait la vie d’un cow-boy.
Une journée dans la vie d’un cow-boy
Le cow-boy typique passait ses journées dans les grands espaces du Far West, travaillant sur des ranchs pour s’occuper du bétail. La journée commençait tôt, souvent avant le lever du soleil, avec des tâches comme le rassemblement des troupeaux ou la vérification des clôtures. Travailler dans le canyon ou les prairies demandait une équitation habile et une endurance à toute épreuve.
Les chevauchées fantastiques étaient fréquentes, avec des trajets qui pouvaient durer des heures pour trouver de l’eau ou surveiller les bovins. La selle et le chapeau de cow-boy étaient des accessoires indispensables, offrant protection et style dans un environnement rude.
Les défis de la vie de cow-boy
Contrairement à l'image du cow-boy dans les films américains, la vie réelle était souvent difficile et monotone. Les cow-boys travaillaient jusqu'à 20 heures par jour, en se protégeant non seulement des prédateurs mais aussi des tempêtes et des bousculades nocturnes. Les salaires étaient modestes, oscillant entre 25 et 40 dollars par mois, malgré le dur labeur.
Les rassemblements de printemps et d'automne étaient des moments cruciaux. Les cow-boys marquaient les veaux, castraient les bêtes, et préparaient le bétail pour les longues conduites vers les villes de l'élevage de bétail. Ces chemins comme la piste Chisholm étaient souvent semés d'embûches et de risques.
La diversité des cow-boys
L'image du cow-boy blanc et solitaire est largement véhiculée dans les western modernes, mais la réalité était beaucoup plus diverse. Au Texas, par exemple, un tiers des cow-boys étaient afro-américains ou mexico-américains. La répartition raciale variait selon les régions, et chaque cow-boy apportait sa propre histoire et ses compétences à ce métier exigeant.
Les équipements et la tenue vestimentaire
La tenue d’un cow-boy était avant tout fonctionnelle. Des bottes hautes, un chapeau de cow-boy pour se protéger du soleil, et des vêtements robustes étaient essentiels. Les éperons et le lariat faisaient aussi partie de l’équipement standard. En effet, le cow-boy devait être prêt à affronter tous les éléments de la nature tout en gérant le cheptel et les bovins.
Vie sociale et culturelle
Le cow-boy vivait dans un monde où les relations sociales étaient souvent aussi rudes que le travail lui-même. Les soirées dans les saloon étaient un moment de détente, parfois accompagné de danses country et de musique. Cependant, la vie en ville n’était pas sans conflits. Les portraits des cow-boys variaient entre l’image du héros courageux et celle du voyou de la frontière.
L'héritage du cow-boy
Malgré la rudesse de la vie de cow-boy, le métier a laissé une empreinte durable dans la culture américaine. Les récits de cow-boys ont inspiré des films westerns, des bandes dessinées comme Lucky Luke, et même des festivals de country. Le cow-boy est devenu un symbole de liberté et d’indépendance, même si la réalité était parfois bien différente de la légende.
En conclusion, la vie d’un cow-boy était loin d’être une simple aventure à cheval dans les grandes plaines américaines. C’était un métier exigeant, souvent sous-estimé, mais toujours empreint d’un esprit de liberté et de courage. Que ce soit en équitation western ou en rodéo, le cow-boy continue de captiver notre imagination et de définir une partie importante de l’histoire de l’Ouest américain.
FAQ : À quoi ressemblait la vie d’un cow-boy ?
1. Qu'est-ce qu'un cow-boy exactement ?
Un cow-boy est un ouvrier agricole spécialisé dans l’élevage du bétail, principalement dans les vastes espaces du Far West américain. Contrairement aux images romantiques véhiculées par les films et les romans, les cow-boys étaient souvent des travailleurs mal payés, engagés dans des tâches épuisantes et difficiles. Le terme cow-boy est apparu au début des années 1830 au Texas et désignait à l'origine des pillards de bétail avant d'être attribué aux ouvriers agricoles après la Guerre de Sécession.
2. Quelle était la vie quotidienne d'un cow-boy ?
La vie quotidienne d'un cow-boy était centrée autour des grands rassemblements de bétail et des longues conduites vers les marchés. Les journées étaient marquées par des heures de travail intenses, souvent jusqu’à 20 heures par jour. Les cow-boys s'occupaient de tâches variées telles que marquer les veaux, castrer les animaux et gérer les troupeaux. Ils faisaient face à des défis comme les conditions climatiques extrêmes, les prédateurs et les bêtes sauvages.
3. Quels étaient les défis majeurs auxquels les cow-boys étaient confrontés ?
Les cow-boys faisaient face à de nombreux défis, notamment :
Conditions climatiques extrêmes : chaleur brûlante, froid intense et tempêtes.
Risques liés au bétail : bétail errant, bousculades nocturnes et attaques de prédateurs.
Travail difficile : tâches lourdes et salissantes avec des salaires souvent bas.
4. Les cow-boys étaient-ils tous des hommes blancs ?
Non, loin de là ! Bien que les cow-boys les plus connus dans les récits populaires soient souvent décrits comme blancs, la réalité était beaucoup plus diverse. Au Texas, par exemple, environ un tiers des cow-boys étaient afro-américains ou mexico-américains. La répartition raciale variait considérablement selon les régions.
5. Comment les cow-boys étaient-ils perçus à l'époque ?
Les perceptions des cow-boys étaient très variées. Certains les voyaient comme des aventuriers courageux et loyaux, tandis que d'autres les décrivaient comme des voyous sans foi ni loi. Les descriptions négatives venaient souvent de ceux qui les observaient en ville après une longue période sur les sentiers, tandis que ceux qui passaient du temps dans les pâturages les voyaient comme des travailleurs acharnés et courageux.
6. Quelle était la tenue vestimentaire typique d'un cow-boy ?
La tenue des cow-boys variait en fonction du climat et du terrain. Les éléments essentiels comprenaient :
Chapeau de cow-boy : large pour se protéger du soleil.
Chemise et pantalon : souvent en flanelle pour la chaleur.
Bottes à éperons : pour faciliter l'équitation et le travail avec le bétail.
Gilet et ceinture : pour porter des outils comme les cordes et les révolvers.
7. Les cow-boys utilisaient-ils des armes à feu ?
Oui, mais leur usage était souvent exagéré dans les récits populaires. Les cow-boys portaient des révolvers et des pistolets, mais la plupart d'entre eux n'étaient pas particulièrement habiles avec ces armes. Dans la réalité, les armes étaient principalement utilisées pour se défendre plutôt que pour des duels spectaculaires.
8. Comment la vie des cow-boys a-t-elle évolué avec le temps ?
Avec la clôture des pâturages et l'expansion des voies ferrées dans les années 1890, le cow-boy classique a commencé à disparaître. Le travail est devenu plus structuré et les grandes entreprises ont remplacé les petits ranchs. Cependant, l'image du cow-boy romantique perdure dans les films, les livres et les festivals western.
9. Quelle est l'héritage des cow-boys aujourd'hui ?
Aujourd'hui, l'esprit des cow-boys continue de vivre dans la culture populaire, les festivals western et les événements comme les rodéos. Les valeurs d'indépendance, de courage et de travail acharné associées aux cow-boys sont encore célébrées, et leur image reste un symbole emblématique de l'Ouest américain.
Si tu as d'autres questions sur la vie des cow-boys ou si tu souhaites explorer plus en détail cet univers fascinant, n'hésite pas à nous le faire savoir !
À voir aussi : D'où vient le nom "Cowboy" ?
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Origine de la violence, violence des origines…
Pour Kant, si les enfants doivent être éduqués avec soin et soumis à une discipline stricte, c'est qu'en tant qu'humains nous sommes prédisposés à une violence excessive qui n'existe pas chez l'animal.
La loi n'a donc pas pour fonction de réguler notre "nature", mais de s'appliquer précisément à ce surplus non-naturel, la parole, dont elle réplique les caractéristiques principales d'excès et de contrainte.
Si la violence humaine est sans comparaison avec celle des animaux, c'est parce que les trumains sont ravagés par le langage.
Hegel disait que la plus grande violence est celle qui consiste en la symbolisation d'une chose, sa mise en mots qu'il comparait à une mise à mort.
La violence opère à plusieurs niveaux, le langage simplifie la chose qu'il décrit, l'extrait de son environnement, la réduit à une simple caractéristique, la démembre, détruit son unité organique, traite ses parties et ses propriétés comme si elles étaient autonomes, et finit par l'importer dans un champ de signification qui lui est radicalement exogène.
Par exemple en appelant l'or "or", nous extrayons violemment le métal de son contexte naturel, l'investissant de nos rêves de richesse, de pouvoir, ou de pureté spirituelle, entre autres, ce qui n'a rien à faire avec la réalité immédiate de l'or…
Les animaux ne savent pas qu'ils ne savent pas, raison pour laquelle lorsqu'ils sont torturés (par exemple dans les laboratoires) ils sont dans un état de stupéfaction intense, qui n'a rien à voir avec la manière dont ils peuvent faire face à un prédateur naturel.
Les hommes savent qu'ils ne savent pas, raison pour laquelle ils sont obligés de s’inscrire dans une culture, au sein de laquelle ils développent une véritable passion pour l'ignorance, ce qui fait, entre autres, qu'ils torturent des animaux, comme dans les laboratoires des neurosciences, pour "faire avancer la recherche"...
L'homme habite je langage, comment s'étonner dès lors que face à sa violence, les prédateurs les plus féroces reculent, horrifiés.
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tw/ viol, apologie du viol
moi qui taffe dans une petite librairie spécialisée en bd je me dois de vous rappeler à tous.tes que le film voleuses (2023) est l'adaptation ciné d'une bd nommée la grande odalisque, écrite par florent ruppert et co-écrite par bastien vivès, et autant on connaît tous la polémique (légitime) autour de vivès autant personne ne semble au courant que ruppert est un prédateur sexuel reconnu et inculpé dans plusieurs accusations d'agressions sexuelles sur jeunes femmes de 20 ans de moins que lui.
il est tellement dans la sauce que sa maison d'édition l'a lâché et il s'est enfui en thaïlande pour échapper au lynchage collectif et à la polémique.
mon but c'est pas de faire culpabiliser qui que ce soit, vous avez le droit de voir ce film, vous avez même droit de l'aimer si vous voulez. mais le monde de la bd est loin d'être tout rose et il me semblait important de vous le préciser.
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Oh tiens !
Il est rare qu'un homme qui me contact m'intéresse assez pour que j'ai envie de lui répondre. Mais ça arrive oui, une fois ou 2, tout les 2 où 3 ans ! ... !
Bref ! Chaque fois, c'est le même scénario. Je sais qu'au bout de quelques jours, ça va merder ! Parce que je refuse de parler de sexe, que je ne fais rien pour séduire, que je partage pas de photo de moi à moitié à poil et parce qu'avant que je commence à désirer un homme, il me faut du temps et une bonne dose de sentiments ! Alors j'explique à ce nouveau venu ce qu'il en est et bien entendu, il comprend tout à fait .... bien entendu !!
Sauf qu'il fait des remarques un peu osées de temps en temps, histoire de voir jusqu'où il peut aller trop loin. Si j'ai le malheur d'y répondre, c'est la porte ouverte à un flot de sensualité et d'érotisme dont je ne sais que faire ! Et clairement, ça me fait le même effet que si tu ouvrais la porte d'une chambre froide avec l'intention de m'y faire entrer !
Alors forcément, les choses commencent à se tendre un peu, mais pas dans le sens espéré par le monsieur. Rapidement, je deviens agressive, piquante et enfin silencieuse. Quoi que je dise, les hommes ne comprennent pas ! J'ai l'impression qu'ils imaginent tous qu'avec eux, ce sera différent ! Mais pourquoi est ce que ce serait différent ?? Je vois bien qu'au final, l'appétit sexuel de ces prédateurs et bien plus important que l'envie de me connaître. Parce que quand un homme me dit "J'ai envie de te connaître et de tout partager avec toi" cela se traduit souvent par "J'ai envie de connaitre ta façon de faire l'amour et tout tes fantasmes !"
Je pensais qu'avec l'âge, ça allait se calmer. Je pensais que les hommes de mon âge seraient plus compréhensif, mais non !
Alors certains ont trouvé des solutions à mon problème. Il faut que j'arrête de publier des photos de femmes sexy. Il faut que je quitte les réseaux sociaux. Il faut que je consulte parce que j'ai un grave problème psychologique ! Le problème, c'est moi, pas eux ! Jamais ils ne se remettent en question, jamais ils ne se disent "C'est clair, elle a été honnête dès le début, je n'avais qu'à partir puisse que ce n'est pas ce que je cherche." Non, le problème, c'est moi ! Moi qui n'ai rien demandé, moi qui n'ai écrit à personne en premier, moi qui rêve seulement d'une relation saine en prenant le temps de créer un lien, une affinité, un désir qu'on laisse naître au fil du temps.
Vous n'avez pas idée du mal que vous faites, messieurs.... vous avez détruits la femme sensuelle que j'étais avec votre pression, vos allusions, vos photos de bites, vos fantasmes exhibés sans que je n'ai rien demandé et votre demande de sexe à temps complet. Vous m'en avez quasiment dégouté !
Et c'est pour me protéger de vous, que j'ai monter ces murs autour de moi.
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La solution est pourtant là, devant leurs yeux, mais la question reste pendante : la Nouvelle-Calédonie française peut-elle redevenir la Kanakie d’il y a trois cents ans, ouverte aux appétits chinois, aux promesses azerbaïdjanaises et aux visées anglo-saxonnes ? Doit-on laisser cet espace et le domaine maritime qui lui est attaché aux mains de prédateurs forts d’arguments et de moyens sérieux pour séduire les bougres alcoolisés, les délinquants armés et autres criminels descendants du peuple premier ? “Non !”, crie-t-on à l’Élysée, même si le marché du nickel s’est esquinté le profil ces derniers temps et que la dernière fiesta son et lumière des autochtones coûtera, une fois encore, quelques centaines de millions aux Français – qui s’en foutent, comme à l’accoutumée.
Comment parvenir à convaincre pacifiquement les Kanaks que les Blancs sont leurs amis de toujours et pour toujours, que la République – mère nourricière autant que bonne fille – leur a apporté l’hygiène, la santé, l’instruction, le développement ou, à défaut, le RSA ? Le problème, nous le savons bien, c’est que ces fausses promesses n’ont produit que des désillusions. D’abord parce qu’il y a une question de logiciel racial contigu aux idées de développement et de civilisation, ensuite parce que les Européens présents sur l’île, qu’ils aient fait souche depuis longtemps ou qu’ils y séjournent depuis peu, captent fort justement la plupart des moyens de développement insulaires et métropolitains. Au final, le tableau local est identique à celui présenté dans l’Hexagone, dès lors que l’on compare les abrutis pullulant en banlieue au reste de la population française ou assimilée. D’un côté, l’illettrisme, l’ultra-violence, la haine du Blanc et de l’autre, une vie organisée, structurée et globalement légaliste. La différence – et Dieu sait qu’elle est considérable – tient à ce que les Caldoches et la plupart des Zoreilles sont armés jusqu’aux dents, du moins le sont-ils autant que les hyènes ivres de colère qui leur font face.
Alors, cette solution si évidente ? Si l’on part du principe que la cohabitation entre les communautés n’est plus possible dans le cadre constitutionnel français, que les Kanaks souhaitent voir disparaître de leur horizon la leucocratie locale et que les Blancs comptent bien rester sur le Caillou, cette solution s’appelle “Gaza”.
Bon sang, mais c’est bien sûr ! Organisons le débarquement de forces armées suffisantes pour nettoyer la partie sud de l’île dans un premier temps, puis ratissons tranquillement le territoire en remontant vers le nord, ce qui provoquera l’exil apocalyptique de l’indigénat. Arrivés à la pointe septentrionnale, les effectifs armés de la métropole compteront les survivants et les inviteront à se regrouper sur l’île d’Ouvéa où ils pourront avantageusement retourner à l’âge de pierre tout en célébrant le culte de la grotte éponyme, haut lieu de la résistance kanaque.
J’en entends qui disent que la France aurait dès lors sur le dos une bonne partie de l’opinion publique mondiale, qui la taxerait de puissance coloniale tyrannique, de dictature anti-humanitaire, d’État racialo-raciste, etc. Certes. Il faudrait alors brandir le joker ultime : la conversion au judaïsme de l’ensemble de l’exécutif, acte volontaire et éclairé qui permettrait dès lors de revendiquer bien des souffrances passées, condition requise pour brandir à la face des détracteurs le spectre de l’antisémitisme. Les médias, même les plus ouvertement hostiles, reprendraient deux fois du gâteau et tout rentrerait dans l’ordre. On ne parlerait plus de “crimes contre l’humanité”, mais tout au plus de “maltraitance animale”. L’ensemble de la classe politique française convertie se réjouirait et la question néo-calédonienne serait résolue sans plus d’atermoiement ni d’à-peu-près.
Shalom, les Kanaks !
J.-M. M.
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Un jour il est parti déclarer son amour à Poutine. Un reniement ? À quoi jouait-il ? Etait-ce une façon d'éprouver jusqu'à la rupture, l'outrance, notre capacité à le suivre encore, là aussi ? On les imagine bien, lui et son horrible pote russe, déchirés à la Vodka, torse nu par moins 15, en train de chasser l'ours du Kamtchatka à mains nues. La France manquerait-elle à ce point d'ours et de dictateurs décomplexés ?... Comme si Depardieu se cherchait, peu importe leur pedigree, des camarades de jeux, des affreux à sa démesure. Des camarades et la richesse d'une autre culture peuplée d'écrivains qui resteront éternellement des volcans : les Dostoïevski, Gogol, Pouchkine... En somme un autre pays qui lui ressemble, l'âme slave en bonus pour tout théâtraliser, tout rendre incontrôlable...
Aujourd'hui ou demain la France achèvera de le haïr son Depardieu. La France est devenue ce pays où l'on aime, avant tout, détester. Ce Depardieu, il a été pourtant celui de Bertrand Blier, de Pialat, de Truffaut, de Duras, de Barbara... Le Depardieu de "Valley of love"... Jamais un acteur n'avait été aussi grand, aussi humblement humain que le Depardieu de ce film-là (je l'affirme en toute subjectivité) ; la dernière scène du film, quand il revient sur le chemin poussiéreux vers Isabelle Huppert, est une scène qui vous dévastera et qui restera gravée en vous pour le restant de vos jours. Comme s'il n'était plus question de cinéma mais de la vie pour de vrai, faite cinéma. Jamais aucun acteur n'était arrivé à ça, plus jamais peut-être aucun acteur n'arrivera à ça. Lui, il s'en fout, comme s'il méprisait son propre talent, il dit : "acteur ce n'est rien, c'est faire la pute", il ne le pense sûrement pas à ce point mais il le dit. Par opposition il s'entoure, admire et défend le travail d'artistes qu'il estime être, eux, de vrais artistes : peintres, plasticiens...
Depardieu le russe est pourtant français jusqu'à la caricature : grande gueule, vigneron et pochetron, esthète et vulgaire, paillard et subtil, rablaisien, pétomane et amateur d'art, de provocations, de beaux textes, de désobéissances : homme hors norme, hors cadre, hors limite, hors identité, hors tout ...
Il a été adulé tant sa nature et son talent étaient grands et nous l'avons aimé, moi en tout cas, pour cette nature, pour ce talent ... Aimé, soutenu, encouragé à distance à être ce qu'il était, ce qu'il est ! Oui, c'est une certitude, nous avons nourri le monstre. S'il est coupable de quelque chose alors nous sommes un paquet de coupables-complices à l'avoir encouragé depuis nos fauteuils de salles obscures, film après film. Nous avons donc notre part, car si le public est une part de la magie, au final, le public est aussi une part du monstre.
Beau il le fut, insolent, imprévisible, inclassable ; oui monstrueux, il le reste... Monstrueux bouffeur de vie, d'espace et d'émotions : de dérapages calamiteux aussi.
Et bien sûr que la parole des femmes est importante, et bien sûr que notre compassion doit aller en tout premier lieu aux victimes. Et bien sûr que nous nous réjouissons que les temps changent, que toutes formes de violences, de harcèlements puissent être combattus...
Ce qui interroge, c'est pourquoi Fourniret ou Lelandais auraient-ils droit à un avocat, à un, plusieurs procès, et pas Depardieu ? Concernant Depardieu, c'est déjà réglé...
Il va devenir, il est devenu en quelques heures, le pire, le gros dégueulasse, le prédateur, l'ignoble porc Depardieu... Il n'aura plus rien de bien, plus rien d'humain. Plus droits de citer, de tourner, ses films déjà sont retirés des catalogues des chaines publiques en France, en Suisse...Plus rien, il ne va plus rien rester ? Mais alors pourquoi, ô public versatile, l'avoir idolâtré, si aujourd’hui, vous, les mêmes, sans sommation et avant tous jugements, vous le jetez aux chiens ? Lui, finalement, il n'a pas changé...
Je ne me sens pas le cœur de l'excuser ni celui de l'enfoncer ou de le détester... Pour la détestation de soi il a sûrement beaucoup trop d'avance sur ses pires ennemis. Un jour, je l'entendais dire dans un reportage à un journaliste : "vous croyez vraiment que ça m'amuse d'être devenu cette grosse baleine ?". Pas si indifférent que ça, finalement, à ses propres souffrances. Dans une scène du film Mammuth, il est au bord d'un plan d'eau, torse nu, énorme, et il coiffe avec une délicatesse infiniment féminine ses longs cheveux de naïade obèse. C'est un très beau plan, un tableau à la fois classique et dérangeant, une image très humaine et très assumée aussi. Courageux le Depardieu ; là ou d'autres acteurs se cachent en permanence, Depardieu se balade depuis toujours tripes à l'air, écorché vif, sans masque et sans fausse pudeur : souvent à la limite et malheureusement, parfois, au-delà de la limite. Ce goût dangereux et prononcé, cette volonté de jouer avec les limites. Je n'ai pas à prendre sa défense, je ne l'excuse de rien par avance mais comment s'autoriser à le juger ou à le condamner ? (bien avant les juges qui eux sont faits pour ça).
Mais que seraient les réseaux sociaux sans cet appétit morbide pour le lynchage en bande organisée ?... Bien souvent, les réseaux ne servent qu'à ça.
Si Depardieu est jugé détestable, je déteste au moins autant tous ces professionnels de la détestation.
À eux seuls, ils sont un autre visage de la guerre...
jacques dor
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Alerte aux bactéries miroir - Un danger biologique qui pourrait détruire toute vie sur Terre.
Une alerte sans précédent vient d’être lancée par un groupe de 38 scientifiques de renom, dont plusieurs prix Nobel et leur message est clair : il faut stopper immédiatement toute recherche visant à créer des “bactéries miroir”, une forme de vie synthétique qui pourrait représenter une menace existentielle pour la vie sur Terre.
Alors vous allez me dire, c’est quoi encore cette saloperie ?
Et bien imaginez que vous vous regardez dans un miroir. Votre reflet est identique mais inversé. Et bien les bactéries miroir fonctionnent sur le même principe : ce sont des organismes synthétiques dont toutes les molécules biologiques sont l’exact reflet des molécules naturelles.
Dans la nature, les molécules qui composent le vivant ont une orientation précise, par exemple, l’ADN est composé de molécules “droitières”, protéines sont faites d’acides aminés “gauchers”…etc. Cette orientation spécifique, appelée chiralité, est commune à toutes les formes de vie sur Terre. C’est comme si la nature avait choisi son camp il y a des milliards d’années et s’y était tenue. Et bien une bactérie miroir, c’est pareil qu’une bactérie normale, sauf qu’elle serait construite avec des versions inversées de toutes ces molécules.
Et les experts alertent fort fort fort sur plusieurs risques majeurs :
Invisibilité immunitaire : Les systèmes immunitaires des humains, animaux et plantes sont programmés pour reconnaître et combattre les molécules “normales”. Face à des molécules miroir, ils seraient totalement démunis, rendant impossible la défense contre une infection. En cas d’infection, ce serait comme si la personne était totalement immunodéprimée, avec un risque de choc septique fatal.
Résistance aux prédateurs naturels : Les virus et autres microorganismes qui régulent habituellement les populations bactériennes ne pourraient pas interagir avec ces bactéries miroir. Sans prédateurs naturels, elles pourraient proliférer sans limite dans l’environnement. Contrairement aux organismes de laboratoire habituels qui sont fragiles dans la nature, ces bactéries miroir seraient quasiment indestructibles.
Résistance aux antibiotiques : Les médicaments actuels seraient probablement inefficaces contre ces organismes inversés. Une infection par une bactérie miroir pourrait donc être impossible à traiter.
Le Professeur Vaughn Cooper de l’Université de Pittsburgh résume ainsi la situation : “Une bactérie miroir synthétisée serait non seulement invisible pour les animaux et les plantes, mais aussi pour les autres microbes, y compris les virus qui pourraient l’attaquer et la tuer.”
Les molécules miroir présentent évidemment des applications potentiellement intéressantes, notamment le développement de nouveaux médicaments plus résistants à la dégradation, la création de systèmes de production biologiques plus efficaces et offrent des avancées dans la compréhension fondamentale de l’origine de la vie. Ces applications peuvent d’ailleurs être poursuivies sans créer de bactéries miroir complètes.
C’est pourquoi les chercheurs ne demandent pas d’arrêter toute recherche sur les molécules miroir, mais de tracer une ligne rouge claire : pas de création d’organismes miroir complets !! Cette position est d’autant plus remarquable qu’elle vient de scientifiques passionnés par la biologie synthétique, qui défendent habituellement la liberté de la recherche.
Rassurez-vous, la création d’une bactérie miroir complète n’est pas pour demain mais les experts estiment qu’il faudrait encore au moins une décennie de progrès technologiques majeurs pour y parvenir. Le coût serait également prohibitif, nécessitant d’importantes avancées dans la synthèse moléculaire.
Cependant, des progrès significatifs ont déjà été réalisés comme la synthèse de grosses molécules miroir fonctionnelles. Il y a également eu des premiers pas vers la création de cellules synthétiques et un développement d’outils de biologie synthétique toujours plus performants.
Face à ces risques qui pourraient détruire toute vie sur Terre, les chercheurs demandent :
L’arrêt immédiat de toute recherche visant à créer des bactéries miroir
L’interdiction du financement de ces travaux
Un encadrement strict de l’utilisation des technologies connexes
Le lancement d’un dialogue mondial sur les risques et la gouvernance
Une fois encore, nous avons la possibilité d’anticiper et de prévenir une catastrophe biologique potentielle avant qu’elle ne se produise. Les chercheurs comparent les bactéries miroir à d’autres domaines de recherche interdits comme la variole vivante ou les essais nucléaires dans l’environnement - des exceptions nécessaires à la liberté de la recherche pour protéger l’humanité.
Maintenant, saurons-nous tirer les leçons du passé et agir de manière préventive ? Ou attendrons-nous d’être confrontés à une catastrophe pour réagir ?
La réponse à cette question pourrait bien déterminer l’avenir de la vie sur Terre.
www.the-scientist.com/mirror-bacteria-research-poses-significant-risks-dozens-of-scientists-warn-72419.
Korben.info
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