#La reine du pays sous la Terre
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David Duchovny en dédicace pour son livre La Reine du Pays Sous-La-Terre - 15 novembre 2023 - FanMusik / FanKulture
#david duchovny#2023#dd tour 2023#la dimension fantastique#book signing#paris#so generous#Kepler#la reine du pays sous la terre#miss Subways#awesome team#thank you guys for the kindness
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La bête aux pieds d'argile
Et pour une fois, je ne vais pas trop faire de blabla au début, je veux juste vous montrer, je vous expliquerait tout après ! Je suis très fière du résultat alors, je veux juste partager au plus vite ! 😃 C'est une idée qu'on a eu en discutant avec @ladyniniane qui faisait remarquer que Delagarde et Hubert ressemblait à la bête de la mer et celle de la terre dans l'Apocalypse alors, voilà le résultat en dessin !
(je sais, c'est en noir et blanc mais, j'aurais peur de le gâcher si je mettais de la couleur qui bavait sur d'autres parties vu que même si c'est du A3, les zones sont assez petites, mon crayon a pas mal travaillé le papier, et j'y ai déjà passé la moitié de ma nuit, plus mon dimanche donc, on va déjà partir comme ça ^^')
Je vais mettre le développement sous la coupe mais, je serais curieuse de connaitre votre interprétation avant de savoir qui est où et ce que veulent dire certaines formes !
Pour commencer, le sujet était "El et Hubert sont les bêtes de l'Apocalypse de la Mer et de la Terre", et je me suis basé sur cette représentation de ses deux créatures pour faire ma version Fodlan de cette histoire.
Delagarde est donc la Bête de la mer qui fait office d'Antéchrist quand l'Apocalypse approche. Elle est donc représenter comme sur l'enluminure, comme une bête avec des couronnes qui se fait adorer alors qu'elle est le mal incarnée mais, comme si l'artiste voulait se moquer d'elle et la représenter dans toute son horreur et la fragilité de son pouvoir.
Je me suis aussi inspiré des représentations de Baphomet vu que comme l'a souvent fait remarqué Fantasy Invader, elle lui ressemble beaucoup et a la même posture que le démon sur son panneau de fin. Alors, je lui ai donné une poitrine, sa couronne qui est censé être les cornes de l'Immaculée sont devenue des cornes de démons, et elle a des ailes mais, contrairement à Baphomet, ce n'est pas les siennes. Ce n'est pas un ange ou une sauveuse mais, elle veut se faire passer pour tel alors, elle veut des ailes d'anges alors, elle s'est clouée et collées des petites ailes dans le dos. ça sert à rien, elle ne pourra jamais voler avec et elle est plus ridicule qu'autre chose avec ces ailes minuscules qui tiennent à peine avec un clou et de la colle qui dégouline, comme elle ne sera jamais une sauveuse pour Fodlan.
D'ailleurs, elle porte aussi la couronne du Royaume et la bannière de l'Alliance sur ses cornes mais, pour la couronne, elle la porte n'importe comment, elle n'est pas sur sa porte mais comme si elle l'avait mise sur un porte-manteau et risque de tomber au moindre mouvement de tête car, elle ne sera jamais la vraie reine légitime du Royaume. Quant à la bannière de l'Alliance, je ne sais pas si ça se voie vraiment à l'image mais, l'écusson sur le tissu est toujours différent car, elle connait tellement mal Fodlan et s'intéresse si peu aux autres pays à part pour les envahir et leur imposer la civilisation adrestienne, qu'elle ne sait même pas à quoi ressemble l'étendard d'un de ses ennemis, surtout que si on suivait sa logique de façade jusqu'au bout du "les crêtes sont le mal et les gens doivent s'élever selon leur propre mérite !", bah Leicester le fait déjà depuis longtemps étant donné que l'ambition et la capacité personnel à s'enrichir est plus importante que les emblèmes, comme on le voie lorsque le margrave Edmund (nouveau noble grâce à ses capacités d'orateur et tout l'argent qu'il a gagné grâce à ses talents) remplace à la table ronde la famille Daphnel (donc famille à emblème mais, en perte de vitesse depuis que la moitié d'entre eux c'est barré dans le Royaume), ce qui montre qu'elle ne connait rien à ses voisins et veut en fait juste plus de pouvoir pour elle seule. De plus, le tissu est toujours attaché à ses cornes gauches car, si elle est assise sur son trône et que la carte de Fodlan est derrière elle, l'Alliance est à sa gauche et le Royaume à sa droite, sans penser que si elle leur fait face depuis Embarr en se tournant vers le nord, elle a inversé les deux pays sur ses cornes.
Elle tient aussi Ayrm avec sa queue, dont le bout est en tire-bouchon comme celle des cochons qui sont associé au poison de l'ignorance dans le bouddhisme (qui est également le poison auquel elle est le plus rattaché si je me souviens également bien des billets de Fantasy Invader) et qui n'est pas forcément l'animal qui a la meilleure réputation étant donné qu'il mange tout ce qui traine, ce qui oblige à bien faire bouillir sa viande si on veut la manger, voir à interdire complètement sa consommation pour des raisons d'hygiène, ce qui est surement à l'origine du fait que plusieurs religions interdisent d'en manger. Delagarde se sert de l'arme que lui ont donné les agarthans pour imposer sa tyrannie (et la lie encore plus au Diable vu que cette arme est liée à l'emblème de la Bête) mais là aussi, elle est pas vraiment en bon état : elle est cassée, certaines dents sont pourries et elle tombe en miette histoire de montrer que malgré toute son horreur, son pouvoir reste fragile vu qu'au moment où Aymr n'est plus brandit ou que les agents d'Hubert ne sont plus opérationnels, elle aura beaucoup plus de mal à imposer ses quatre volontés (tout en permettant de se moquer d'elle au passage vu que sa hache ignoble en forme de bouche qui dévore tout sur son passage, est en fait une grosse hache édentée qui tombe en morceaux et avec des morceaux pourris)
Comme la bête de la mer, Delagarde a plusieurs têtes qui crachent du feu dans tous les sens pour symboliser qu'elle s'attaque à tout ce qui l'entoure mais, aucune ne regarde le sol, personne ne peut la contester sur son territoire alors, elle ne regarde même pas ces sujets qui sont en train de la prier. De plus, j'ai fait en sorte qu'à part quand elle est plus ou moins de face à celui qui regarde le dessin, on ne voie jamais ses yeux avec sa coiffure qui lui bouche la vue comme des oeillères, comme Delagarde se met souvent des oeillères et refusent de voir la réalité en face. Là, elle ne voie que ce qui est devant elle et veut voir : ce que vont consumer ses flammes et tout ce qu'elle va cramer pour obtenir le pouvoir.
Cependant, ça l'empêche aussi de voir que ses pattes sont argiles, fragiles, qui craqu��lent de partout et qu'elle est attaquée. Sous son ventre, on a Bernadetta qui est en train de graver l'emblème de Seiros de Rhéa sur son flan avec une de ses flèches afin de souligner son rattachement à la résistance et son soutien à l'Eglise que Delagarde persécute, pendant que Ferdinand est en train de couper une de ses pattes avec une hache, étant également dans la résistance et s'opposant à Delagarde et son impérialisme. Dans mon canon, ils sont même les deux chefs d'un des groupes résistants les plus importants de Fodlan. Enfin, derrière eux et sans que Delagarde ne le remarque, Petra est derrière elle et bande son arc pour décocher une flèche sur une des têtes de la bête, Brigid se battant farouchement pour leur indépendance et refusant de se soumettre (raison pour laquelle, elle est dans sa tenue de civil qui est surement un habit brigilène, même si ça ne se voie pas beaucoup, j'était sur le bout de ma page...)
Ensuite, on a Hubert qui est la bête de la Terre. Dans la légende, cette bête fait des tours pour convaincre les humains les humains que la bête de la mer est le Sauveur, et les faire tomber dans les griffes d'un antéchrist (de mémoire, si j'ai bien compris l'histoire) mais sur le modèle, il ressemble vraiment à un petit chien à sa mémère en fait ^^' Je l'ai alors représenté comme couché devant sa maitresse en se frottant les pattes mais, ses oreilles sont celles d'un chien : une dressé comme celle d'un chien de garde, une aplati sous sa mèche toute douveteuse comme celle d'un Cavalier King Charles pour le côté pelucheux et animal de compagnie de Delagarde. Sa queue est aussi celle d'un chien de chasse courant derrière les ennemis de sa maitresse, le foxhound anglais (et à la réflexion en l'écrivant, ça colle encore mieux vu qu'il courre après Ferdie qui a les cheveux roux). Pour ses cornes, j'ai voulu prendre celle de Grima de FE Awakening en exemple vu qu'il ressemblait vraiment à un être maléfique mais, vu que je l'ai fait de mémoire, je ne me souvenait plus qu'il n'avait pas 3 paires de cornes mais seulement une... enfin, il fait encore plus bêtes maléfiques avec des cornes de diable comme ça.
Il a aussi sa grosse mèche et un sourire carnassier de voir que leur plan se déroule comme sur des roulettes avec les roturiers qui prient El mais, au cas où, il a quand même les griffes de ses pattes arrières qui sont des couteaux, afin de rappeler qu'il assassinera quiconque représentant une menace pour son impératrice qu'il défendra jusqu'au bout, même si lui aussi ne se rend pas compte qu'elle se fait attaquer en douce.
Pour son oeil visible qui est vide, c'était à la base un oubli de ma part, j'ai oublié de dessiner son globe oculaire au brouillon mais, une fois passé à l'encre, je ne l'ai pas rajouté car, je trouvais que ça faisait ressembler son regard à celui des Agarthans comme Thalès ou Solon qui ont les yeux vides, Hubert utilisant les mêmes méthodes et la même magie qu'eux malgré tous les discours d'El "oui mais en fait, on les aime pas car c'est eux qui m'ont expérimenté, même si je les utilise pour le moment car ils sont pratique, MAIS je les tuerais quand j'aurais plus besoin d'eux ! Donc, ça passe ! Je les aide pas à continuer à faire des atrocités !".
Ensuite, pour les personnes face à Delagarde, ce sont des roturiers qui, abreuvés des mensonges d'El et la propagande, se mettent à la vénérer comme leur chef suprême et la nouvelle tête de proue de Fodlan, et même comme une Déesse (ce que Dimitri l'accuse de vouloir devenir dans leur face à face et vue la fin en duo d'Hanneman et Manuela, ça semble être le cas vu que l'église existe toujours après CF mais, tourne autour de l'empereur et de son idéologie), la première d'entre elle étant Dorothéa, à genoux devant elle, la priant et l'idolatrant. C'est elle qui a ce rôle car, c'est celle qui croit le plus à la rhétorique d'El et est sa pompom girl la plus fidèle dans le jeu, tout en étant aussi hypocrite qu'elle (surtout que je la voie bien pouvoir sortir "quand on veut, on peut" vu qu'elle a pu se sortir du caniveau grâce à sa voix et donc, elle pourrait appliquer cette même logique à tout le monde, sans comprendre que ce n'est pas possible que tout le monde devienne une diva à succès pour des milliers de raisons) donc, elle a le rôle de fidèle fanatique au regard vide à part son admiration pour son idole, biberonnée à la propagande qui vénère l'Impératrice comme sa nouvelle Déesse mais, sans se rendre compte qu'elle est un monstre.
D'ailleurs, elle n'a pas de pupille, ce qui rend son regard encore plus vide, et aucun des fidèles de Delagarde n'a d'yeux visibles. Même s'ils ont les cheveux attachés pour certains, ils ont toujours une grosse mèche devant les yeux qui leur bouche les yeux, ce qui permet de faire plus foule et de dire qu'ils ne voient pas qui est Delagarde pour ce qu'elle est vraiment, ont cru aux mensonges et au tour d'Hubert, et ils se mettent à la vénérer comme une Déesse, tous la priant devant elle. ça me permet également de me moquer du fait que si El dit détester la religion, elle pourrait se faire passer pour une Déesse et le Messie, elle le ferait sans hésiter à cause de son complexe du Sauveur. Donc, on donne un grand coup dans ses discours "Religion et Déesse = MECHANT PAS BO !!!" et on l'a fait vénérer par ses sujets.
Par contre, une d'entre eux à des yeux complets, et c'est la seule roturière qui est derrière eux et ne regarde pas Delagarde mais, célèbre plutôt l'arriver des vrais sauveurs. Elle porte d'ailleurs un habit d'évêque du jeu pour la rattacher à l'Eglise (et les vrais auront reconnu Margherita à son collier en forme de coeur [qui apparaitra peut-être un jour à Fodlan si je trouve l'occasion], même si elle n'a pas les cheveux attachés en deux couettes sortant d'une sorte de chignon [elle est inspirée par le design de Miku mais, avec une coiffure à la Sailor Moon], je trouvais que ça ressemblait trop à la coiffure en macaron de Delagarde et que ça ne rendait pas bien alors, elle a les cheveux détachés et libres). C'est la seule à voir El pour ce qu'elle est et à fêter l'arriver de ceux qui vont les sauver de cet Antéchrist et la guerre en Fodlan.
Enfin, tout en haut à droite de l'image, Byleth arrive en tenue de Prophétesse (même si la veste est celle de la version masculine, pas question que je dessine au premier degré Byleth dans la version féminine de cette tenue) et plante l'Epée du Créateur dans une des pattes de Delagarde, toujours pour la rattacher à l'église et pour signifier que le vrai prophète arrive pour chasser l'Antéchrist et pour ramener la paix de Sothis dans Fodlan. Elle porte également le bouclier de Seiros pour rappeler Rhéa et le fait qu'elle travaille ensemble. Enfin, elle est accompagnée et soutenue par un Lion pour Dimitri et Faerghus, un Cerf pour Claude et Leicester, et l'Immaculée pour l'Eglise, afin de montrer que tout Fodlan s'oppose à Delagarde et s'opposera toujours à sa tyrannie ! Je l'ai également dessiné plus grande que toutes les autres pour faire si elle était la Déesse elle-même venue pour arrêter le mal avec les bêtes protectrices du reste du continent, ainsi que souligner son importance dans la scène (et me simplifier la vie car il y a vraiment beaucoup de détail dans la tenue de Prophète - -' )
Et voilà ! Je crois que j'ai fait le tour de tout ce qu'il y avait à dire sur ce dessin ! J'espère qu'il vous plait !
#fe3h#dessin de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#je suis trop fière du résultat ! C'est rare que je fasse des choses aussi chargées avec autant de détail !#je voulais trop vous le montrer tout de suite donc aussitôt dessiner aussitôt posté !#J'espère que ça vous a plu !#par contre histoire d'être sûre d'être tranquille :#anti edelgard#edelgard critical#on ne sait jamais avec ces stans alors je prend les devants...
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n°5
Katya : You are playing a very dangerous game, husband. What will you do when he will discover the truth?
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Katya : I'm not speaking as your wife but as your business partner. You let him getting closer and closer. It's dangerous.
Goncharov : Don't ask me to hurt him, Katya.
Katya : You will have to make a choice and sooner than you think. Time is not on your side anymore.
0 note - publié le 21 novembre 2022
n°4
Je luttais contre mon insomnie et je pensais au livre VI et je me disais c'est dommage quand même qu'on ait vu César et pas Cléopâtre, quand mon cerveau a buggé. Mais Cléopâtre elle a vécu vers -50 avant JC et Kaamelott se déroule autour du V siècle que je me suis dit (oui parce que je situe Cléopâtre dans le temps mais pas César, go figure).
Alors je me suis dis quand même plus de 4 siècles d'écart avec la version historique ça fait quand même beaucoup même pour AA et ses approximations
Du coup me voilà à essayer de comprendre si on parle de Jules César ou si Cesar est un titre et effectivement on ne parle pas de Jules César mais d'un personnage sûrement inventé par AA qui porte ce titre.
Je sais que c'est sexy de respecter un tel niveau de justesse, sauf que pour la majorité des gens quand on entend César on pense à Jules César et pas au fait que ce soit un titre porté sûrement par une vingtaine de gars différents, tout comme quand on entend Cléopâtre, on pense à Cléopâtre VII, dernière reine d'Égypte et pas aux 6 d'avant (qui étaient sûrement bien sympathiques mais qui n'ont pas marqué l'histoire et l'inconscient collectif de la même manière que Cléopâtre VII).
Tout ça pour dire que AA son Cesar, il aurait pu le nommer juste Imperator ou Robert, Phillipe ou Jean Eudes et m'éviter de rédiger ce post à 3h du matin.
Moi cette nuit au lieu de dormir :
7 notes - publié le 3 avril 2022
n°3
Katya : why are you not [married]?
Sofia : I'm not really interested in that.
Katya : in marriage?
Sofia : in husbands.
16 notes - publié le 21 novembre 2022
n°2
Ok mais les enfants d'Arthur et de Guenièvre qui passent tous leurs étés en Carmelide, avec papi Leodagan qui leur apprend la différence entre les variétés de salades, de choux et de tous les bordels qui arrivent à pousser sur la terre aride du pays.
Et mamie Seli qui les bourre de tartes pratiquement à chaque repas. Les tartes sont aussi dures que celles qu'elle cuisine à Kaamelott, malgré le fait qu'elle soutienne que le problème, c'est ce stupide four que Leodagan a construit lui même. Plus d'une dent de lait a d'ailleurs connu ses dernières heures sur le trottoir de ces tartes.
Et des années plus tard, quand il y a longtemps que les deux grands parents ont quitté ce monde, les enfants devenus grands se souviendront, le sourire aux lèvres, des journées ensoleillées à crever de chaud, penchés sur une stupide feuille de salade ou de choux et des tartes à la myrtille qui auraient pu colmater un mur. Parce que comme disait mamie Seli, les tartes c'est du patrimoine et puis ça leur fait des souvenirs, aux gosses.
17 notes - publié le 8 mars 2022
Mon billet n°1 en 2022
Et si Mani n'était pas mort dans le livre VI mais se serait cogné la tête en tombant sous le coup de la blessure et aurait perdu la mémoire...
Il aurait erré dans les rues de Rome, sans se souvenir de sa propre identité...il aurait fini par être récupéré par un vendeur d'esclaves...
Des années plus tard, après avoir travaillé pour différents maîtres, il aurait atterri en Bretagne, dans les mains de Venec... Venec l'aurait présenté à Kaamelott et il se serait fait embaucher là bas...
Quand il arrive à Kaamelott, il est irreconnaissable, usé par des années de servitude, les cheveux et la barbe longs...il est remis sur pieds avant de commencer à travailler
Son supérieur lui explique qu'il n'est plus esclave et qu'il aura même droit à un petit salaire, que le roi Arthur leur donne lui même...
Un après midi, il fait la queue avec ses collègues devant un bureau et quand son tour arrive, ses yeux rencontrent ceux du roi Arthur, qui laisse tomber la bourse qu'il tient sous le choc, le bruit des pièces d'or heurtant le sol résonnant dans le corridor.
Le roi pâlit et sa lèvre supérieure tremble, mais il arrive à prononcer un mot : Mani.
44 notes - publié le 13 mars 2022
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#ok but the fact that I only watched the untamed in september lmao#the chokehold the untamed has on this blog 😬#year in review#my year in review 2022
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LES DERNIÈRES PAROLES DU POETE
D un fruit qu’on laisse pourrir à terre, il peut encore sortir un nouvel arbre. De cet arbre, des fruits nouveaux par centaines.
Mais si le poème est un fruit, le poète n’est pas un arbre. Il vous demande de prendre ses paroles et de les manger sur-le-champ. Car il ne peut, à lui tout seul, produire son fruit. Il faut être deux pour faire un poème. Celui qui parle est le père, celui qui écoute est la mère, le poème est leur enfant. Le poème qui n’est pas écouté est une semence perdue. Ou encore : celui qui parle est la mère, le poème est l’oeuf et celui qui écoute est fécondateur de l’oeuf. Le poème qui n’est pas écouté devient un oeuf pourri.
C’est à cela que songeait, dans sa prison, un poète condamné à mort. C’était dans un petit pays qui venait d’être envahi par les armées d’un conquérant. On avait arrêté le poète parce que, dans une chanson qu’il chantait sur les routes, il avait comparé la tristesse qui rongeait jusqu’à l’os la chair de son corps aux fumées meurtrières qui avaient brûlé jusqu’au roc la terre de son village.
Demain à l’aube il sera pendu.
Mais on lui a fait cette grâce qu’avant de mourir il pourra dire devant le peuple un dernier poème. Il se disait dans son cachot : Jusqu’ici je n’ai fait que des chansons pour amuser. Ce sera mon premier et mon dernier poème.
Je leur dirai
Prenez ces paroles, qu’elles ne soient pas une graine perdue ! Couvez mes paroles, faites-les croître, faites-les parler ! Mais que leur dirai-je ensuite ? Je n’ai qu’un mot à dire, un mot simple comme la foudre. Un mot qui me gonfle le cœur, un mot qui me monte à la gorge, un mot qui tourne dans ma tête comme un lion en cage. Ce n’est pas une parole de paix. Ce n’est pas une parole facile à entendre. Mais elle doit mener à la paix, mais elle doit rendre toute chose facile à entendre, pourvu qu’on la prenne comme la terre reçoit la graine et la nourrit en la tuant. Quand je serai pourri, dans quelques jours, que de ma pourriture sorte un arbre à paroles. Non pas des paroles de paix, non pas des paroles faciles à entendre, mais des paroles de vérité.
Mais encore, que leur dirai-je ?
Je n’ai qu’un mot à dire, un mot aussi réel que la corde qui me pendra. Un mot qui me démange, un mot qui me dévore, un mot que le bourreau même pourra comprendre. J’ouvrirai la bouche je dirai le mot je fermerai la bouche et ce sera tout. Dès que j’aurai ouvert la bouche, on verra rentrer sous terre les fantômes et les vampires et tous les voleurs les tricheurs au jeu de la vie, les spéculateurs de la mort : Ceux qui font tourner les tables, ceux qui balancent des pendules, ceux qui cherchent dans les astres des raisons de ne rien faire.
Les rêvasseurs, les suicidés, les maniaques du mystère, les maniaques du plaisir, les voyageurs imaginaires, cartographes de la pensée, les maniaques des beaux-arts qui ne savent pourquoi ils chantent, dansent, peignent ou bâtissent.
Les maniaques de l’au-delà qui ne savent pas être ici-bas.
Les maniaques du passé, les maniaques du futur, escamoteurs éternité.
On les verra rentrer sous terre dès que j’aurai la bouche ouverte.
Dès que j’aurai prononcé le mot, les yeux des survivants se retourneront dans leurs orbites et chacun de ces hommes et chacune de ces femmes regardera en face le fond de son sort. Abîme de lumière ! Obscurité souffrante ! Dès que j’aurai fermé la bouche, leurs yeux se retourneront vers le monde, chargés de la lumière centrale, et ils verront que le dehors est à l’image du dedans, Ils seront rois, elles seront reines, ils se verront les uns les autres, chacun tout seul comme le soleil est seul, mais tous éclairés par le feu d’une solitude unique au-dedans, comme au-dehors par le feu d’un soleil unique.
Mais je rêve et je cède à l’espoir trop facile.
Plutôt, sans doute ils diront : Ce fou, il est temps qu’on le pende. Cette bouche inutile, il est temps qu’on la ferme. Ou peut-être encore diront-ils : Ses paroles ne sont pas des paroles de paix, ce ne sont pas des paroles faciles à entendre. Ce sont des paroles de démon. Il n’est que temps qu’on le pende. Et de toute façon je serai pendu.
Eh bien, je leur dirai : Vous n’avez pas beaucoup plus longtemps à vivre que moi. Je meurs aujourd’hui, vous la semaine prochaine. Et notre misère est la même et notre grandeur est la même.
Mais ils croiront que ce sont des paroles de haine. Ces malheureux sont tellement sûrs d’être immortels ! Et de toute façon je serai pendu.
Que leur dirai-je ?
Je leur dirai bien : Réveillez-vous ! mais je ne saurais pas leur dire comment faire et ils diraient : Mais nous ne dormons pas. Pendez, pendez cet imposteur et qu’on le voie cracher sa langue !
Et je serai, de toute façon, pendu.
Et le poète, dans sa prison, se frappait la tête aux murs. Le bruit de tambour étouffé, le tam-tam funèbre de sa tête contre le mur fut son avant-dernière chanson.
Toute la nuit il essaya de s’arracher du cœur le mot imprononçable. Mais le mot grossissait dans sa poitrine et l’étouffait et lui montait dans la gorge et tournait toujours dans sa tête comme un lion en cage.
Il se répétait : De toute façon je serai pendu à l’aube.
Et il recommençait le tam-tam sourd de sa tête contre le mur. Puis il essayait encore : Il n’y aurait qu’un mot à dire. Mais ce serait trop simple. Ils diraient Nous savons déjà. Pendez, pendez ce radoteur.
Ou bien ils diraient : Il veut nous arracher à la paix de nos cœurs, à notre seul refuge en ces temps de malheur. Il veut mettre le doute déchirant dans nos têtes, alors que le fouet de l’envahisseur nous déchire déjà la peau. Ce ne sont pas des paroles de paix, ce ne sont pas des paroles faciles à entendre. Pendez, pendez ce malfaiteur !
Et de toute façon je serai pendu.
Que leur dirai-je?
Le soleil se levait avec des bruits de bottes. Il fut mené, les dents serrées, vers la potence. Devant lui ses frères, derrière lui ses bourreaux.
Il se disait en lui-même : Voici donc mon premier et mon dernier poème. Un mot à dire, simple comme d’ouvrir les yeux. Mais ce mot me mange du ventre à la tête, je voudrais m’ouvrir du ventre à la tête et leur montrer le mot que je renferme. Mais s’il faut le faire passer par ma bouche, comment en franchira-t-il l’orifice étroit, ce mot qui me remplit?
Alors il se tut une première fois : sa bouche garda le silence. Une deuxième fois il se tut : son cœur se ferma. Une troisième fois il se tut : tout son corps devint comme un roc silencieux. (Il était comme un rocher blanc, comme la statue d’un bélier devant un troupeau de moutons endormis ; et derrière lui les loups ricanaient déjà.)
On entendit des bruits de baïonnettes et d’éperons. Le délai accordé prenait fin. Sur son cou le poète sentit le chatouillement du chanvre et au creux de l’estomac la patte griffue de la mort. Et alors, au dernier moment, la parole éclata par sa bouche, vociférant :
Aux armes ! A vos fourches, à vos couteaux,
A vos cailloux, à vos marteaux,
vous êtes mille, vous êtes forts,
délivrez-vous, délivrez-moi !
Je veux vivre, vivez avec moi !
Tuez à coups de faux, tuez à coups de pierres !
Faites que je vive et moi, je vous ferai retrouver la parole !
Mais ce fut son premier et son dernier poème. Le peuple était déjà bien trop terrorisé. Et pour avoir trop balancé pendant sa vie, le poète se balance encore après sa mort. Car c’est souvent le sort, ou le tort des poètes, de parler trop tard, ou trop tôt
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LE DON DE GOUVERNER
Cet article est destiné à tous les chrétiens et les chrétiennes qui ont reçu de Dieu , en notre Seigneur Jésus Christ , le don de gouverner. C'est un appel spécial mais qui a une importance dans le corps de Christ c'est à dire l'Eglise mais aussi dans notre société.
Il y a des exemples bibliques qui peuvent illustrer l'exercice de ce don comme Joseph devenu le gouverneur d'Egypte, comme David devenu roi d'Israël, comme Daniel devenu un haut fonctionnaire des rois babyloniens (Nebucadbestar), Chaldéens ( Belschatsar) et des mèdes ( Darius) ; comme Esther devenue la Reine des perses. Mais aussi comme Jeanne ( femme de Chuza, intendant d'Hérode) qui assistait Jésus de leurs biens. A ces exemples, on pourrait rajouter Corneille , un centenier romain ( c'est à dire un officier de l'élite militaire romaine qui avait sous sa responsabilité le commandement de 100 hommes ) qui accepta Jésus comme son sauveur et son seigneur.
Ce don de gouverner est mentionné dans la première épitre aux corinthiens :
Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.
( 1 Corinthiens ch. 12 v. 28)
A / La reconnaissance de ce don par l'Eglise
L'Eglise d'aujourd'hui doit reconnaître , prier et encourager ces hommes et ces femmes chrétiens qui ont cet appel de Dieu pour gouverner. Dieu veut élever parmi ses enfants des fils et des filles pour diriger des villes, des communautés, des pays voire des régions entières afin de faire valoir les intérêts du Royaume des cieux sur la terre.
L'Eglise ne doit pas adopter une attitude de retrait voire de déni vis à vis de nos frères et sœurs qui ont reçu du Saint Esprit le don de gouverner.
Eglise, écoutes ces deux paroles du Saint Esprit qui concerne l'organisation du corps de Christ :
Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu.
( 1 Corinthiens ch. 12 v. 18)
Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.
( 1 Corinthiens ch. 12 v. 27)
Eglise, c'est Dieu qui a placé chaque membre dans le corps de Christ; Et c'est Dieu qui accorde la part à chacun.
On valorise beaucoup dans nos églises les ministères de pasteurs et d'évangélistes. Par contre, on se méfie beaucoup des prophètes car on les traite souvent de faux prophètes ; et on délaisse les ministères apostoliques et celui d'enseignants.
Alors n'en parlons pas des dons ! Les églises favorisent le don de guérison et mettent de côté les autres dons spirituels ( notamment le don de gouverner).
A cause de cette ignorance, les églises d'aujourd'hui subissent la mauvaise gouvernance des mauvais dirigeants des états. La crise sanitaire a démontré que les églises sont restées en retrait faute de chrétiens dans nos institutions politiques.
Nier ce don de gouverner c'est nier que Dieu est capable de changer la gouvernance de nos nations. En niant le don de gouverner, l'Eglise a laissé ce rôle aux sociétés occultes, ésotériques et franc- maçonniques qui envoient leurs candidats dans les hautes sphères de la société. Ainsi, ces hommes obscurs peuvent mettre à exécution leurs projets sans aucune concurrence des enfants de la lumière ; c'est ce que Jésus a dit : les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière ( Luc 16 v . 8 )
Chaque fois que nous, les enfants de la lumière reculons , alors nous ressemblons à l'économe infidèle. Dieu a pourtant donné son Fils Jésus Christ, son amour et sa parole à l'Eglise : mais qu'est-ce que l'Eglise en fait ?
Tant que les dirigeants des églises refuseront de reconnaître le don de gouverner parmi leurs membres, alors il ne faudra pas s'étonner de la dégradation des lois dans un pays . Combien d'églises et de chrétiens souffrent dans les nations à cause de l'absence des enfants de la lumière dans les institutions politiques, administratives et juridiques dans leurs pays.
Chrétiens, vous pouvez prier pour vos pays ou pour vos institutions mais si, dans vos églises, on rejette les personnes ointes par Dieu pour gouverner alors Jésus vous dit : Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera- t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. ( Matthieu ch. 7 v. 11)
Comme nous sommes capables de donner de bonnes choses à nos enfants, ainsi Dieu est capable de nous bénir dans nos pays mais à condition que cela se fasse selon sa manière . Nous devons donc avoir confiance en Dieu ; c'est Dieu qui donne l'onction à chacun des ministères et des dons. On ne doit donc pas interférer sur le ministère ou sur le don de nos frères et sœurs. Chacun doit courir pour le Seigneur dans son couloir de mission. Et chacun recevra sa récompense selon la part que Dieu lui a assignée. Amen !
B / Le don de gouverner, un don de l'Esprit
Sachez d'abord que la parole de Dieu est un livre qui forme des élites. Voici, le verset biblique qui le prouve :
" Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière "
( 1 Pierre ch. 2 v. 9)
L'élite se différencie des gens ordinaires, des petits gens ou du " ramassis de gens ". Ce n'est pas une expression péjorative pour dénigrer les gens faibles , au contraire, c'est une expression réaliste qui nous interpelle sur l'importance de croire en Dieu.
Dans le livre de Nombres au chapitre 11 et aux versets 4 à 6 , on y fait allusion :
" Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Egypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne. "
L'expression de ramassis de gens désigne un ensemble de personnes dénuées de valeurs . Ici, ces gens ont passé leur temps à murmurer contre Dieu dans le désert ; ils passaient leur temps à se rappeler des menus alimentaires qu'ils mangeaient lors de leur servitude en Egypte. Ces gens n'avaient pas pour ambition d'accéder à la liberté. Ces gens voulaient retourner en Egypte.
Dans beaucoup de nos églises, on rencontre ce type de chrétiens charnels qui murmurent contre Dieu et contre ses promesses. Ces gens ne sont jamais contents même des bienfaits que Dieu leur accorde.
A ces chrétiens, Dieu leur dit : Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. ( Romains ch. 14 v. 17)
Il faut donc prier pour que dans l'Eglise, il y ait des hommes et des femmes qui s'identifient aux valeurs du Royaume de Dieu. Amen !
Ces hommes et ces femmes oints du Saint Esprit doivent occuper des hauts postes de responsabilités dans nos pays afin de promouvoir ces valeurs du Royaume de Dieu.
Cependant, ils doivent aussi rester intègres comme Joseph qui refusa de coucher avec la femme de son maître Potiphar ( Genèse ch. 39 v. 11 et 12) ; comme Daniel qui refusa les présents ou les pots de vin de Belschatsar ( Daniel ch. 5 v . 17 ) ainsi que les mets succulents du roi ( Daniel ch. 1 v . 8 ). Ces chrétiens doivent adopter une attitude semblable à celle de Christ dans ces autorités.
Ces chrétiens ayant ce don de gouverner ne doivent pas s'enorgueillir de leur titre honorifique ; cela n'est pas digne d'un enfant de Dieu. C'est ce que Jésus nous dit dans l'évangile de Matthieu : " Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ. " ( Matthieu ch. 23 v. 10)
A partir du moment, qu'un chrétien accède à l'élite politique, administrative ou juridique de son pays, il devient donc un magistrat.
Qu'est- ce qu'un magistrat ? Voici donc la définition de ce mot :
C'est un fonctionnaire ou officier civil investi d'une autorité juridictionnelle, administrative ou politique.
Et c'est aussi un fonctionnaire public de l'ordre judiciaire, ayant pour fonction de rendre la justice ou de réclamer, au nom de l'État, l'application de la loi.
Voici, comment la Bible nous décrit le rôle d'un magistrat :
" Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû: l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. "
( Romains ch. 13 v. 4 à 7 )
Selon Dieu, les magistrats sont ses serviteurs et ses ministres ( v. 4 et 7 ). Leurs fonctions concernent les lois, la justice, les impôts et les tributs . Ce sont donc des personnes qui font fonctionner des pays et y assurent l'ordre public.
Dieu est donc favorable aux magistrats car Dieu est un Dieu de paix et non de désordre. ( 1Corinthiens ch. 14 v. 33)
Voici un autre texte biblique qui nous décrit l'importance du rôle des magistrats dans notre société :
" Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, tant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi. "
( 1 Pierre ch. 2 v. 13 à 17)
Dieu nous demande de nous soumettre à toute autorité établie ; ces souverains et ces gouverneurs ont pour rôle de punir les malfaiteurs et d'approuver les gens de bien. Cependant, beaucoup des dirigeants actuels non chrétiens et non oints de Dieu, ne punissent pas les malfaiteurs et n'approuvent pas les gens de bien. Ils font de leur liberté un voile pour couvrir la méchanceté.
Alors, Eglise , il est temps de croire que dans le corps de Christ, il existe un don du Saint Esprit, celui de gouverner , qui pourrait changer la donne . Dieu a déjà crée des hommes et des femmes dotés de ce don- là ! C'est ce que le roi Salomon a écrit : " Si tu vois un homme( ou une femme) habile dans son ouvrage, Il se tient auprès des rois; Il ne se tient pas auprès des gens obscurs ". ( Proverbes ch. 22 v. 29)
Eglise, ne disqualifie pas ces hommes ou ces femmes qui ont déjà été qualifiée par le Saint Esprit ! Ne leur dis pas d'être dans l'équipe de louanges ou encore d'être diacre dans l'église, ce n'est pas leur place ! Tout le monde n'est pas appelé au service du culte le dimanche !
Eglise, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu . ( d'après Romains ch. 8 v. 19) Ne retiens pas ces hommes et ces femmes en leur faisant faire des choses que Dieu n'a pas dit de faire ! Les nations attendent la révélation de leaders chrétiens et chrétiennes ! Nous les chrétiens, avons laissé trop faire les choses par manque de connaissances, de foi et d'assurance !
Eglise, aie confiance en ton Dieu et ton Christ ! Dieu saura utiliser efficacement ces hommes et ces femmes qu'il a choisis.
Pour chaque personne en Christ ayant reçu l'onction pour le ministère ou le don, Dieu vous rappelle le rôle de l'onction du Saint Esprit en vous :
" Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu'elle vous a donnés. "
( 1 Jean ch. 2 v. 27)
C'est l'onction du Saint Esprit qui enseignera ces personnes. Les enseignements de Dieu sont véritables et permettront aux chrétiens de se démarquer du mensonge et d'une génération corrompue et perverse. Ces chrétiens oints sauront avec l'aide de Dieu gouverner nos pays selon les principes de la Parole de Dieu. L'onction rendra ces personnes dépendantes de Dieu. Bien entendu, ces chrétiens ayant le don de gouverner appartiennent au corps de Christ et seront soutenus par les autres ministères et l'Eglise dans leur travail .
Une prière pour toutes les nations :
Père Céleste , nous venons devant Toi tels que nous sommes. Nous croyons en Ta Parole et en l'œuvre achevé de Ton Fils Jésus Christ, notre Sauveur et notre Seigneur.
Père Céleste, changes- nous, changes la mentalité des chrétiens dans les églises afin que Ta foi remplisse les cœurs. Père Céleste, Tu as crée parmi tes enfants, des fils et des filles que Tu as oints pour gouverner en tant que magistrats dans les nations. Fais lever ces hommes et ces femmes dans toutes les nations ! Que la création puisse voir la révélation de tes fils et de tes filles ! Que Ton règne vienne sur la terre comme dans les cieux ! Que l'Eglise épouse la personne, l'organisation et la mentalité de Son Christ ! Amen .
Que Dieu vous bénisse abondamment !
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La civilisation égyptienne ancienne en Égypte et la fascination qu'elle exerce sur le monde
Que vous optiez pour des Voyages en Égypte ou des excursions d'une journée en Égypte, vous aurez la chance de vous plonger dans l'histoire captivante de l'Égypte et de découvrir son atmosphère vibrante. L'Égypte offre une pléthore d'expériences qui créeront des souvenirs inoubliables pour les touristes du monde entier.
L'histoire de égyptienne civilisation dans l'Égypte ancienne est la plus longue histoire continue d'un pays au monde, remontant à plus de 7 000 ans avant JC. L'Égypte se distinguait par la présence du Nil qui traversait ses terres, ce qui était considéré comme un facteur contribuant à l'établissement d'une civilisation ancienne. L'Égypte ancienne est également située dans une situation géographique distincte, reliant les continents d'Asie et d'Afrique. Il est relié au continent européen par la mer Méditerranée.
Le début de l'ancienne civilisation égyptienne. L'Égypte abrite la plus ancienne civilisation sur Terre, car son nom est dérivé du mot grec aegyptos. En l'an 5500 avant JC, il y avait deux royaumes principaux s'étendant le long du Nil. Les historiens égyptiens les appelaient Haute-Égypte et Basse-Égypte, et en l'an 3200 Av. J.-C., les deux royaumes ont été réunis sous un seul dirigeant, et un dirigeant qui s'occupait de leurs affaires était le roi Narmer, qui s'appelait Ménès, et cela a marqué le début de la civilisation de l'Égypte ancienne.
Le roi Ménès a fondé la capitale de l'ancienne civilisation égyptienne, connue sous le nom de visite d'une demi-journée du Caire à la ville de Memphis, et son emplacement était au nord, près du sommet du delta du Nil. Elle s'est ensuite développée pour devenir la principale ville contrôlant la société égyptienne au cours de cette période.
L'Ancien Empire: Dans la période 2613-2181 Av. J.-C., l'architecture est apparue et s'est considérablement développée, à mesure que les monuments les plus célèbres d'Égypte ont été construits, tels que l'excursion d'une journée aux pyramides de Gizeh, à la Saqqara et au Sphinx. La pyramide a été construite en 2670 avant JC sous le règne du roi Djoser, et les trois pyramides ont également été construites, à savoir Khéops, Khéphren et Menkaura, car cela fait référence à l'énorme pouvoir et à la richesse des dirigeants de cette période.
Le nouvel empire dans la période 1570-1069 avant JC a commencé après l'unification de l'Égypte sous le règne de Thèbes à nouveau, lorsque la prospérité est revenue, et au cours de cette période, le terme pharaon est apparu puisque le monarque dans le passé était appelé roi. Entre 1504 et 1492 Av. J.-C., les frontières ont été élargies en Égypte pour inclure la Syrie et la Palestine à l'ouest, l'Euphrate au nord et la Nubie au sud.
Pendant le règne de la reine Hatchepsout, le commerce s'est développé avec d'autres pays, et elle a été succédée au pouvoir par le roi Thoutmosis III, qui a suivi ses traces malgré sa tentative d'éliminer tout souvenir d'elle.
Les pyramides ont été construites pour enterrer les pharaons. Il s'agissait de tombes en calcaire à bases carrées. Les Égyptiens ont construit les pyramides et y ont placé les trésors et les décorations dont le pharaon avait besoin pour survivre et profiter du confort dans l'au-delà, selon leurs croyances. Les archéologues considéraient que la raison de la présence d'escaliers dans les pyramides était due aux croyances des Égyptiens. Les anciens croyaient qu'il était utilisé pour l'ascension du Pharaon au dieu soleil, et les Égyptiens ont construit environ 138 pyramides de différentes tailles, dont la plus grande est la Pyramide de Khéops à Gizeh.
Lorsqu'il s'agit d'explorer l'Égypte et ses merveilles historiques, les excursions d'une demi-journée au Caire offrent aux visiteurs la possibilité de découvrir la riche histoire et les trésors culturels de la ville dans un laps de temps condensé. Souvent, ces excursions comprennent des excursions vers des sites reconnaissables comme la Visite du Musée égyptien, le Sphinx et la Visite économique des Pyramides, de Saqqarah et de Memphis.
Pour les voyageurs à petit budget, les Excursions À Petit Budget Au Caire offrent des options abordables pour découvrir les points forts de la ville. Ces visites comprennent généralement des visites de sites historiques, des marchés locaux et des occasions de savourer une cuisine égyptienne traditionnelle.
Les excursions d'une journée au Caire depuis l'aéroport et les forfaits de voyage en Égypte offrent des occasions uniques de se plonger dans l'histoire et le patrimoine captivants de l'Égypte. Qu'il s'agisse de s'émerveiller devant des merveilles anciennes ou de savourer l'atmosphère vibrante du pays, l'Égypte offre une multitude d'expériences pour créer des souvenirs inoubliables pour les touristes du monde entier.
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Mon-Yu
https://www.youtube.com/watch?v=xkp0HfQ7uMU
Mon-Yu : Une Nouvelle Approche des DRPGs
Si un développeur s'est démarqué dans le domaine des jeux d'exploration de donjons à la première personne, c'est bien Esperience, Inc. Ils ont d'abord frappé les côtes occidentales avec Demonic Stare sur la Playstation Vita, cherchant à apporter leur propre touche à la formule old-school éprouvée du DRPG classique. Que ce soit en expérimentant avec une mise en avant de la narration (Demonic Gaze, Demon's Gaze II) ou en proposant des environnements uniques (Subnauts, Stranger of Sword City), je suis toujours enthousiaste à l'idée d'essayer leur nouveau titre et de découvrir comment ils ont enrichi l'expérience d'exploration de donjons et de constitution d'équipes. Imaginez ma surprise lorsque j'ai lancé Mon-Yu pour la première fois et que j'ai été accueilli par l'un des titres de jeu les plus longs que j'ai jamais vus (Mon-Yu : Battez des monstres et obtenez des armes et armures puissantes. Vous pouvez être vaincu, mais ne cédez pas. Devenez plus fort, je crois que le jour viendra où les héros vaincront le Roi Démon).
Entre Conventions et Normes
Malheureusement, le titre long d'un titre est l'aspect le plus remarquable de ce DRPG. Un décor fantastique ? Check. Le même mélange familier de classes, comprenant des chevaliers et des guerriers, des sorciers et des prêtres, des ninjas et des samouraïs ? Check. Une ville avec un hub unique, comprenant un magasin et une auberge ? Check. Tous les éléments que vous vous attendez à trouver dans votre DRPG moyen et aucun aspect surprenant ou nouveau à découvrir. Incroyablement, extraordinairement, atrocement conforme aux normes établies. Il semble qu'après avoir travaillé si longtemps dans un genre de niche, Experience ait décidé de jouer la carte de la sécurité en créant un robot d'exploration de donjon simplifié avec les aspérités lissées pour éviter d'aliéner les nouveaux arrivants potentiels dans le genre. Malheureusement, le résultat en devient incroyablement ennuyeux pour les fans du genre et ne propose rien de vraiment remarquable pour captiver l'attention de ceux qui ne sont pas familiers avec ce type de jeu.La création de personnages est une activité standard, mais il existe des portraits de personnages d'autres jeux d'Experience.Le jeu commence par un long texte qui défile sur une belle image statique d'un dragon dominant le pays. Cette terre s'appelle Tir Na Balc, un lieu de féerie et de magie, dont le méchant Roi Démon a fait sa domination. Vous dirigerez un groupe d'aventuriers de l'Autre Monde convoqués par la Reine des Fées pour rassembler les Einherjar, d'anciens trésors gardés par chacun des disciples du Roi Démon dans leurs repaires respectifs. Ainsi, vous formerez un groupe de six membres aux classes variées et commencerez à explorer les donjons pour affronter les boss et récupérer les trésors associés pour la reine.
Entre Confort et Défi
Le premier choix que vous faites concerne le type de règles avec lequel vous souhaitez que le jeu fonctionne. Le type A, ou style insouciant, est l’option la plus indulgente. Le niveau maximum est plus élevé pour chaque donjon et pour l'utilisation de la mini-carte, tandis que la carte complète est autorisée dès le départ. Le type B, ou style standard, abaisse le niveau maximum par donjon et permet d'utiliser la mini-carte mais pas la carte complète jusqu'à ce que vous trouviez le Map Beetle au sol. Le type C, ou style de défi, ne permet pas d'utiliser la mini-carte ou la carte complète tant que vous n'avez pas trouvé le scarabée de la carte et que vous n'avez pas le niveau maximum le plus bas. Il est clair que ces options visent à faciliter le jeu des nouveaux joueurs tout en offrant un défi stimulant aux vétérans. J'ai choisi le type B et j'ai finalement constaté que les restrictions ne faisaient pas grand-chose pour rendre le jeu suffisamment stimulant et ne rendaient que les premières étapes de l'exploration d'un nouveau sous-sol ennuyeuses. Les scarabées des cartes ont tendance à se cacher dans des endroits plutôt aléatoires et ne procurent pas une grande satisfaction une fois trouvés. Étant donné que chaque donjon est relativement petit, il n’est même pas si difficile de s’y retrouver sans la carte. Cependant, s’assurer de terminer chaque section peut devenir une corvée sans cela. Ceci n'est qu'un exemple de la façon dont Mon-Yu tente de répondre à la fois aux débutants et aux anciens joueurs et échoue dans les deux cas.
L'Équilibre Subtil de la Construction de l'Équipe
Mon-Yu propose un système de classement pour les batailles, mais cela compte rarement.De même, la construction d’un parti est en contradiction avec elle-même. Bien que le jeu fournisse quelques petits indices sur les classes et les changements de job, le joueur est principalement laissé à lui-même. Ce n'était pas un problème pour moi, mais je pouvais voir comment quelqu'un qui débutait dans les DRPG pouvait créer un groupe sous-optimal et perdre rapidement tout intérêt s'il ne parvenait pas à progresser. Il existe un bon nombre de classes parmi lesquelles choisir, et une fois que vous en avez sélectionné une, il est temps d'attribuer vos statistiques bonus initiales. Le jeu explique les détails de base de chaque statistique, mais il n'y a pas beaucoup d'indications sur les statistiques les plus importantes ou sur la répartition utile, au point qu'un nouveau joueur pourrait facilement mal attribuer les statistiques.Ce problème persiste une fois que le groupe commence à monter de niveau, car les compétences sont limitées par le niveau du personnage et vous ne voyez que les compétences actuelles que le personnage peut apprendre, avec quelques compétences qu'il peut acquérir jusqu'au niveau maximum actuel. Je pense que cela a permis d'éliminer une partie de la paralysie du choix qu'un nouveau joueur peut subir lorsqu'il est confronté à un arbre de compétences complet, comme dans Etrian Odyssey. Le problème est que cet ensemble d’informations limité rend difficile la planification de la construction du personnage. La seule option disponible est de placer les points de compétence dont vous disposez actuellement dans la poignée de compétences disponibles ou de vous asseoir dessus et d'avoir un personnage sous-puissant jusqu'à ce que les compétences que vous souhaitez réellement soient révélées. Cela inhibe également la capacité d'attribuer efficacement des points de statistiques à mesure que vous montez de niveau, car vous ne connaîtrez peut-être pas l'échelle d'une certaine compétence à partir d'une statistique particulière tant que vous n'avez pas déjà alloué plusieurs points de statistiques.
Mon-Yu : Entre Répétition et Adaptation
Le choix des compétences étant très limité, les stratégies du groupe en début de partie sont rigoureuses et deviennent très vite répétitives. J'ai abordé les gros plans et les boss avec essentiellement la même stratégie à chaque rencontre, et je me suis vite ennuyé. Au fur et à mesure que vous progressez dans les donjons ultérieurs, les choses commencent à s'ouvrir davantage et certains combats peuvent vous obliger à changer de classe. Ce qui est bien avec les changements de classe, c'est que vous pouvez réaffecter ces statistiques bonus de départ et adapter le personnage à un nouveau rôle. Vous pourrez ensuite les remettre dans leur rôle d'origine sans aucune pénalité. Cela encourage l'expérimentation, mais cela signifie également que vous n'avez jamais besoin de vraiment vous engager dans la construction d'un personnage ou d'un groupe. Il n'y a pas de compromis, donc il n'y a pas beaucoup de risque/récompense à trouver, et le résultat est que la construction d'un parti devient assez insatisfaisante.On peut en dire autant du combat. Il s'agit d'un jeu au tour par tour standard avec une première rangée de trois unités et une dernière rangée de trois. Les groupes seront probablement composés d'un tank, d'un sous-tank et d'un donneur de dégâts physiques à l'avant et d'un guérisseur, de dégâts magiques et d'une unité à distance/de soutien à l'arrière. Vous pouvez mélanger et assortir ces rôles, mais les combats resteront pour la plupart les mêmes. Dans le troisième donjon, je voyais déjà des échanges de palettes de types d'ennemis, et les ennemis proposés ici sont relativement simples en termes de capacités et de tactiques. Finalement, les groupes et les capacités ennemis deviennent un peu plus variés, mais y arriver est pénible. D'ici là, votre groupe sera déjà si puissant que la plupart des ennemis ne constitueront plus une grande menace malgré le niveau maximum par donjon. Tout ce que le plafond de niveau fait réellement, c'est limiter le nombre de capacités auxquelles votre groupe peut accéder, ce qui rend le combat monotone à chaque étage jusqu'à ce que vous atteigniez le suivant, éliminez et répétez.
Un Potentiel Sous-exploité dans le Monde des DRPG
Les batailles peuvent parfois être un défi amusant, mais les rencontres deviennent répétitives en raison du manque de variété d'ennemis.La mort à l'intérieur de Mon-Yu n'est pas du tout une conséquence, puisqu'après la mort, vous retournez simplement en ville avec tous vos objets et votre expérience. De plus, votre santé maximale et vos points magiques augmentent à chaque fois que vous mourez. Je suis sûr que cela était destiné à être une concession pour les nouveaux arrivants, mais cela sert à rendre un jeu déjà facile encore plus facile. De plus, vous commencerez à recevoir des compétences de clan après le deuxième donjon. Ce sont des capacités puissantes, valables pour tout le groupe, qui peuvent changer le sort de la bataille, mais qui peuvent être utilisées à tour de rôle. Ces capacités tuent à peu près le peu de défi du jeu, et au moment où je me suis attaqué aux derniers donjons, le jeu avait commencé à sembler monotone.Une chose pour laquelle je félicite Mon-Yu est la disposition des donjons et l'interactivité dans les donjons. Il y a quelques petites énigmes nécessaires pour progresser et le jeu mélange les choses avec des compétences d'exploration. Cependant, l’exécution de ces éléments est dérisoire par rapport aux autres DRPG. Par exemple, vous aurez bientôt la possibilité de percer les murs. Malheureusement, seuls certains murs peuvent se briser, signalés par la présence d'une lampe accrochée au mur. Un autre DRPG sorti cette année, Gallery Maze , dispose également d'un mécanisme permettant de briser les murs. Dans la Galerie , presque tous les murs sont fragiles et c'est au joueur d'expérimenter et de découvrir de nouveaux emplacements de chemins au risque de tomber dans des gouffres invisibles. Parce que Mon-Yu est si restrictif, il ne transmet pas vraiment le même sentiment de danger et de découverte qui constitue l'élément vital des bons jeux d'exploration de donjons. Le sentiment d'échelle est également gêné par la taille limitée des donjons. Il n’y a pas d’immenses labyrinthes à plusieurs étages ici, et c’est extrêmement décevant. Read the full article
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Bigoudi Bouclebrunes et le Roi-Sorcier d’Alma
« Je vous annonce aujourd’hui que Jaune Tranquille n’est plus. Cela fait plus d’une décennie que nous essayons de passer une seule chanson au regroupement des Bardes de Ouest Mordor ou à Énergior qui détiennent le monopole des troubadours en Terre du Milieu. Mais pour eux, ayant droit de vie ou de mort sur les créations musicales des formations de bardes en Terre du Milieu, une chanson, c’est toujours trop comme avant ou pas assez. Nous aurions aimé avoir une chance, mais il faut croire que nos hits « Sabriel » et « Gros Zéror » sont les seuls à avoir droit à être diffusé au grand public.
Allez en Gondor pour nous entendre chantonner nos compilations « Emmène-moi, Grand Aigle », « Laketown » et « Amour chaste » pour entendre que nous n’avons rien perdu de notre écriture musicale et lyrique! Ces chansons existent, mais passent dans l’oubli. Le public nous demande en grande pompe, mais on ferme la porte au nez de nos nouvelles créations… mais nous savons qu’il y a plus que Sabriel, Gros Zéror et Petit Condor, bon sang de bon soir! Nous avons compris… le groupe Jaune Tranquille tire sa révérence et nous arrêtons de nous produire… Sur ce, venez en grand nombre à notre lancement d’album qui aura lieu dans 3 mois à Escargoth-sur-le-Lac, à la taverne des Pieds Poilus! Vous pourrez y acheter les grimoires de nos chansons de ce nouvel album! On vous y attend en grand nombre! Merci au public fidèle de nous avoir suivi jusqu’ici. Setéfaniel Jaune »
Bigoudi replia le journal du Hobbit Matin en louchant. Il se demanda pendant de sérieuses minutes s’il avait fait un AVC pendant la lecture de la lettre publiée, si quelqu’un lui avait fait ingérer du LSD sans son consentement, s’il vivait dans la « Dumbest Timeline » ou si cette lettre était bel et bien vraie. Ça ne faisait aucun sens… qu’un chanteur populaire, troubadour ayant fait plusieurs hits il y a 20 ans et dont les chansons se chantaient dans chaque fête ou auberge en Terre du Milieu, ait si peu de recul sur sa propre carrière le surprenait. On lui avait dit que peu importe la critique, le chanteur s’afférait à vilipender toute personne soulevant une ombre de critique sur les raisons de ses actions. Bigoudi ne comprenait pas ce à quoi cela rimait, mais il se dit que cette lettre en première page du journal était une bonne chose… cela prouvait qu’il n’y avait pas grand-chose qui troublait la Comté… alors que les vents du terrible changement s’élevaient à l’Est. Les hobbits pouvaient encore prendre quelques nouvelles superfétatoires pour quelques jours de plus.
Après avoir goûté aux délices du village de Bourg-L’Aïeul, Bigoudi goûtait enfin à ceux du village gondoréen de Sauge-sur-Rôtis, un petit bourg à quelques kilomètres de Minas Truite, où le traînait son ami sagicien Grandoulf. Dans sa chambre de l’auberge Gens du Pays, il avait fait venir : une petite salade crevettes-fraises et épinards au parmesan, une petite soupe légère au concombre et au zucchini, suivi d’un plat de gnocchis à la crème, au kale, champignons et escalopes de poulet, quelques croquettes de légumes bien croustillantes, un pain au fromage et fines herbes, un poulet entier rôti au beurre de chèvre et au romarin accompagnés de carottes et pommes de terres, un steak de bœuf pagé elfique médium-saignant avec un coulis de beurre de moëlle sur un lit de salade d’épinards et frites de patates douce, il y avait aussi des filets de poisson panés avec frites et une salade de radis et concombres, un bol de ratatouille et un bol de soupe minestrone. Il s’était aussi fait servir un petit plateau de fromages et charcuteries ainsi que des poires et quelques grappes de raisins, suivi d’une tarte au citron et à la meringue (et à l’en croire, la meilleure qu’il ait mangé!), des petits gâteaux à saveur diverses, une assiette de petits fruits à la crème ainsi que le dessert phare de l’Auberge : un gâteau à la crème glacée aux Réos, sous forme de Blizzard de la Reine laitière du coin. Bigoudi regardait le tout en soupirant… oui, son régime le contraignait VRAIMENT. Il prit une gorgée d’un petit café « digestif » et c’est alors que Grandoulf arriva en trombe dans sa chambre, ce qui eut pour effet de faire renverser son café à Bigoudi.
« Ah, mon capuccino… » dit alors Bigoudi, déçu. « Ah, pardon. Je ne voulais pas vous faire peur, mon ami. Mais nous devons aller à Minas Truite de toute urgence.
- Ah bon? Pourquoi donc? Demanda Bigoudi en prenant une autre petite part de gâteau glacé.
- Je dois aller rendre hommage une dernière fois à la Reine du Gondor. Elle est décédée, récemment. Dit alors Grandoulf.
- Vous… vous êtes monarchiste, Grandoulf? Dit Bigoudi, interdit.
- Ne… nenon. Dit alors Grandoulf. C’est que c’est une des seules reines que j’ai vu de ma vie et… on peut ne pas respecter le rôle qu’elle occupe, mais avoir de l’admiration pour la personne ayant occupé ce poste, non?
- Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, Grandoulf… mais je vous accompagnerai à Minas Truite si cela vous tient tant à cœur.
- C’est bien gentil, mon cher ami.
Bigoudi fit ses valises et prit autant de vivres que faire se pouvait pour faire la traversée de quelques kilomètres de la plus grande ville du Gondor. Bigoudi avait quelques problèmes avec les raisons de Grandoulf pour aller voir le dernier repos de la dernière Reine du Gondor, mais il ne pouvait lui dire non. Disons que ce sujet trivial était, ultimement, quelque chose qui pouvait les diviser sans qu’ils se détestent. Bigoudi appréciait que Grandoulf puisse avoir quelque chose comme ça qui lui tenait à cœur. Et il comprenait ses raisons. Grandoulf avait passé plusieurs centaines d’années au Gondor et il avait un certain amour envers la monarchie Numénoréenne. Cela faisait partie de son ami.
Dès qu’ils se rejoignirent à l’entrée de l’auberge pour régler la facture de leur visite, ils virent une chose surprenante… une charrette dite « de guerre », soit qui pouvait aller dans les bois et sur tous les terrains, tirée par des bœufs polluants avec une affichette au derrière. Celle-ci disait : Parti Réactionnaire de l’Ouest-Mordor. Et Bigoudi cru reconnaître la personne sur la pancarte. C’était un des acolytes du puissant Morgoth… Delric Duhaime-Pas, fier représentant des bardes poubelles, opportuniste à souhait et auto-proclamé dernier gay de la Terre du Milieu. Il avait été séduit par le Seigneur des Ténèbres il y avait plusieurs lunes et menait une campagne acharnée contre toutes les personnes qui n’étaient pas lui. Il était l’ultime représentation d’une crise de bacon, l’ultime non-partage des privilèges… et il était privilégié! Il était né homme de Numénor, autrefois… ça lui donnait accès à bien des postes, même en Terre du Milieu! Bigoudi failli restituer son repas du matin.
« Grandoulf, je ne me sens pas très bien… dit-il piteusement à son ami.
Grandoulf se retourna et vit ce que Bigoudi voyait.
- Ah, non! C’est le rassemblement du Parti Réactionnaire de l’Ouest-Mordor! C’est pour le lancement de leur campagne, je crois…
- Mais… mais la campagne n’est pas officiellement lancée, Grandoulf!
- Depuis quand demander poliment au Roi-Sorcier d’Alma de ne pas faire des choses l’a-t-il empêché de faire quoique ça soit? »
Bigoudi grinça des dents. Il savait que cette situation lui faisait augmenter sa pression artérielle et ferait les choux gras de son dentiste qui l’avait pourtant averti que son bruxisme devenait un problème lorsqu’il rencontrait des problématiques de ce genre.
Puis, ils entendirent tonitruer une voix distante…
« Mais j’vous assure que c’était à mon locataire de payer les taxes, pas moi! »
C’était Delric Duhaime-Pas… sa voix grinçante perçant l’atmosphère comme autant de fautes de français dans un texte publié à grande échelle.
« Mais monsieur Duhaime-Pas, c’est pas à votre locataire de payer vos taxes! Dit une voix féminine combative. Sûrement une journaliste de Radio-Terre-du-Milieu.
- Ah, mais oui, c’était à mon locataire de payer mes taxes! Vous savez, il y a des contrats de nature privée qui doivent rester privés!
- Mais monsieur Duhaime-Pas, vous avez aussi dit à Hydro-Terre-du-Milieu que vous saviez pas pourquoi ils vous en voulaient après ne pas avoir payer vos comptes! Franchement! C’est prendre le monde pour des épais!
- Je ne prends pas les gens pour des épais, voyons! Ils le sont… euh… ils me suivent! Ça prouvent qu’il ne le sont pas! »
Sur ces entrefaites, Grandoulf prit Bigoudi par le bras et l’entraîna avec lui hors de l’Auberge. Il lui dit calmement : « Bigoudi, ne vous énervez pas. Ça ne sert à rien de « slugger » le Roi-Sorcier d’Alma… vous savez très bien ce que dit la prophétie… que nul homme ne réussira à lui nuire! Mais il y a autre chose que des hommes en Terre du Milieu. » Il lui fit un clin d’œil.
« Ouin, répondit Bigoudi… un Roi-Sorcier, même d’Alma, est un Roi-Sorcier de trop. Honnêtement, Grandoulf… c’est peut-être la première et dernière fois que je dirai ceci, mais… je m’ennuie du temps où mon plus gros problème, c’était Conspiragollum.
- Ne dites pas cela, Bigoudi. Il conspire encore et toujours… dans l’ombre. »
Nos deux comparses s’en furent sur le chemin de Minas Truite.
Oui, se dit Bigoudi… rendre hommage à une reine morte était peut-être ce qui leur fallait pour se changer l’esprit… et puiser dans la rage des peuplades lésées et de l’injustice totale de la monarchie pour se refaire des forces. Bigoudi pourrait enfin être prêt pour affronter une nouvelle campagne électorale sous le signe de la post-vérité. Il se retroussa les manches et suivit son ami vers un avenir incertain.
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Le roi thaïlandais Maha Vajiralongkorn possède 6 560 hectares de terres.Le retour de Vacharaesorn Vivacharawongse a été révélé pour la première fois dans une vidéo publiée en ligne dimanche le montrant dans la zone d'arrivée de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, accueilli par des sympathisants.Le fils séparé du roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn a visité mardi une garderie pour enfants défavorisés à Bangkok après un retour surprise dans le pays après 27 ans de vie à l'étranger.Le retour de Vacharaesorn Vivacharawongse a été révélé pour la première fois dans une vidéo publiée en ligne dimanche le montrant dans la zone d'arrivée de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, accueilli par des sympathisants.Son retour intervient à un moment sensible pour la famille royale thaïlandaise, la fille aînée du roi étant dans le coma depuis décembre.L'homme de 42 ans, qui travaille dans un cabinet d'avocats à New York, est le deuxième fils du roi Vajiralongkorn avec sa seconde épouse Sujarinee Vivacharawongse, une ancienne actrice. Le prince héritier de l'époque a divorcé de Sujarinee qui a été accusée d'adultère en public en 1996.Sujarinee et ses enfants ont par la suite déménagé à l'étranger. La plus jeune fille a été reprise par la famille royale et a reçu le titre de princesse Sirivannavari Nariratana, par contre les quatre fils restent séparés et n'ont aucun titre royal officiel.Le Palais n'a pas commenté sa visite.Vacharaesorn s'est rendu à la Foundation for Slum Child Care et a donné de l'argent pour soutenir leur travail, d'après le post Facebook de la fondation, disant qu'il "a salué les enfants avec attention et s'est beaucoup intéressé au travail de la fondation pour aider les enfants et les familles défavorisés".Les photos publiées montraient Vacharaesorn embrassant des enfants et parlant étroitement avec eux.Un jour après son arrivée, Vacharaesorn a été vu dans des vidéos visitant plusieurs sites religieux à Bangkok, dont le temple du Bouddha d'émeraude qui se trouve dans le sol du Grand Palais. Il a posté sur son compte Facebook une photo de lui sur un auto-rickshaw la nuit avec la légende "Bangkok Tuk-Tuk".Le roi Vajiralongkorn, 71 ans, s'est marié quatre fois et a sept enfants, mais il n'a pas nommé d'héritier officiel. Son quatrième mariage avec la reine Suthida a été annoncé quelques jours seulement avant son couronnement en 2019. Le roi a pris la couronne après le décès de son père, le roi Bhumibol Adulyadej en 2016.En décembre, le palais a affirmé que la princesse Bajrakitiyabha Mahidol, 44 ans, s'était effondrée en raison d'une arythmie cardiaque, qui, d'après lui, était due à une infection à mycoplasmes. Elle est inconsciente et reste sous assistance respiratoire depuis, d'après la dernière déclaration du Palais sur son état en janvier.(Cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d'un flux d'agence de presse syndiqué - PTI)
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Profitez de vos vacances en Égypte
Allez à la "mère du monde" avec votre famille ou vos amis pour passer vos vacances et visiter un grand nombre de sites archéologiques qui trouvent sur la terre de l’Égypte. Nous vous conseillons de ne pas quitter un endroit en Égypte, sauf si vous le visitez. Ici, il y a beaucoup d’endroits récératifs , culturels , religieux et historiques que vous avez besoin. Si vous voulez visiter des lieux religieux, vous pouvez aller au quartier de vieux-Caire où vous visitez des mosquées , des églises telles que la mosquée d’Amr Ibn El-As , l’église suspendue et d’autres destinations religieuses . Si vous voulez connaître plus en plus informations sur l’histoire de l’Égypte et sa civilisation , vous pouvez aller aux pyramides , au musée égyptien , où aller à la ville de Louxor et��Assouan parce que ces villes contiennent beaucoup de temples pharaonqiues comme le temple de Louxor , le temple de karnak , le temple d’Hatchepsout , la vallée des Rois et des Reines , le temple de Philae , le temple d’Abou Simbel , le temple d’Edfou et etc. à travers ces temples, vous connaissez l’histoire des pharaons et comment ils ont pu construire tous ces temples ? Le tourisme désertique
Les excursions de safari qui ont été organisées dans le désert égyptien sont le meilleur moyen de ressentir l’esprit de l’aventure et d’explorer la vie bédouine.Ce type de tourisme est très amusant pour toutes sortes de voyageurs qui recherchent l’aventure ou veulent profiter de la beauté naturelle du vaste Sahara. La nature géographique de la péninsule du Sinaï dans le nord-ouest de l’Égypte a contribué à promouvoir le tourisme de safari. Lorsque vous faites du safari, vous pouvez regarder le lever du soleil depuis le sommet du mont Moïse Le tourisme de Yachts
La région de la mer méditerranéenne est un centre important pour faire le tourisme de yachts. le port de yacht le plus important en Égypte est le port de Porto Marina, situé sur la côte méditerranéenne. C’est le premier port de yacht d’Afrique avec une capacité de plus de 1400 yachts. Le tourisme sportif
Dans la ville de Hurghada et Charm El-Cheikh , il y a beaucoup de centres sportifs. Ce type de tourisme consiste aux clubs de golf , équestres, sports aquatiques, plongée, pêche et aviron.Il attire un grand nombre de touristes sportifs en Égypte pour pratiquer ces sports dans les villes d’Égypte. Vous venez également en Égypte pour profiter de ce genre de tourisme et faire beaucoup de sports pleins d’aventure comme la plongée , le surf , le golf et etc. Le tourisme religieux
Le tourisme religieux en Égypte est le tourisme qui vise à visiter les lieux d’importance religieuse. On y trouve beaucoup de lieux historiques qui peuvent attirer les voyageurs à des fins religieux. Vous pouvez aller à la première mosquée construite en Afrique , à savoir la mosquée d’Amr Ibn El-Es. En plus , vous pouvez visiter d’autres mosquées historiques connues pour leur architecture distinctive, comme la mosquée d’Ibn Toulun , la mosquée d’Al-Azhar et la mosquée de sultan Hassan. Sans oublier, ce pays comprend beaucoup de monastères , églises saintes et synagogues. Le tourisme récératif
Vous pouvez faire beaucoup d’activités récératives dans les villes de l’Égypte, telles que :-
La plongée sous marine
Escalader les montagnes
Le safari dans les déserts
Le Parachutisme
Le surf
Le sandboarding
La montgolfière
La balade en quad
Le tourisme balnéaire
Si vous voulez vous détendre , allez aux plages d’Égypte. Ce pays est connue pour ses plages à côté de ses sites archéologiques. Les plages d’Égypte contribuent à la croissance du secteur touristique en Égypte, où il y a beaucoup de touristes qui viennent en Égypte pour profiter et se détendre sur les plages de l’Égypte. Les amoureux de plages et de plongée , vous pouvez aller aux villes côtières égyptiennes , qui contiennent les plus belles plages , telles que la ville de Sharm El-Sheikh, Hurghada , Ain El-Sokhna , Marsa Alam , El-Gouna , Nuweiba et d’autres villes côtières.Vous pouvez aller à plage de Ras Um Sid à la ville de Sharm El-Sheikh , à plage de Ras Abou-Galloum à Dahab , à plage de Sharm El-Luli à Marsa Alam. En fin , L’Égypte ouvre ses bras pour visiter ses destinations touristiques distinctives. N’hésitez pas à visiter ce pays ideal.On vous assure que vous profiterez de visiter la mère du monde.
écrit par:Mariam Sameh E-mail:- [email protected] Mobile:-+201001422529 Site: www.egyptonlinetours.com
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New pic (March 23, 2023), Malibu.
" Que le beau gosse de 62 ans soit désormais un chanteur rock folk et un écrivain à succès nous avait complètement échappé. Pourtant, il a déjà sorti trois albums. En tapant ces lignes, on écoute le classique et efficace Hell or Highwater, qui nous plonge dans une sorte d’Amérique masculine éternelle"
" Surtout, il est devenu écrivain, avec cinq romans en huit ans qui figurent sur la liste des best-sellers du New York Times."
"Tandis que la pluie tape sur nos fenêtres parisiennes, David Duchovny nous accueille par écrans interposés dans ce qui semble être sa cabane au fond du jardin. Il porte un hoodie vert, la barbe du matin, et boit un liquide non spécifié dans un mug. Il est 9 heures à Malibu, en Californie, la maison s’éveille . "
"On entend une sonnette, puis quelques rires, il s’excuse un instant, il doit aller ouvrir à la photographe. Après notre discussion, il pose sur son patio, devant sa maison moderne aux grandes baies vitrées et aux matériaux naturels foncés, entre des coquelicots orange et un wagon de train remis à neuf et peint en noir."
"On lui demande si ses enfants le traitent de boomer, ça le fait rire. «Ma fille a 24 ans, mon fils 20 et ils ont été éduqués et ont grandi en plein dans ce changement culturel majeur des dernières années. On a des discussions très intéressantes et parfois on a des points de vue différents, mais c’est sain.»"
". Il paraît apaisé. Il s’intéresse toujours au cinéma, adapte un de ses livres, Bucky F*cking Dent où il tient le rôle principal. Et il persiste dans l’écriture. Avec modestie : il sait qu’il ne publiera pas Ulysse de Joyce ou le grand roman américain de demain, mais il aime ses histoires, s’isoler entouré de sa documentation, griffonner à l’aube dès 5 heures du matin, quand tout le monde dort. On y devine une forme de soulagement, une manière de tromper la mélancolie qui semble pointer parfois derrière son regard "
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Extrait d'un UA un peu Dark qui se construit très lentement (mais vraiment très lentement pour le coup bon y'a une trame c'est déjà pas mal...)
TW : Mention of Rape
Arthur et Guenièvre, Guenièvre raconte la tour
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"Il voulait m'épouser. Depuis longtemps. Mais là, l'idée de m'obtenir devenait une obsession. Je trouvais toujours des excuses, mais j'avais de la chance, ma meilleure excuse était caché sous terre, inatteignable. Vous n'êtes pas le seul que Lancelot ait cherché en vain partout sur la Bretagne. Pendant longtemps il a fait faire des descentes pour retrouver le Seigneur Karadoc."
"Pourquoi le Seigneur Karadoc ?"
"De votre fait et d'une loi du pays de Vannes, le Seigneur Karadoc était toujours mon époux. Lancelot ne pouvait pas épouser une femme marié alors il fallait qu'il se débarrasser du mari récalcitrant. Trois mois. J'ai eu le droit à trois mois de sursis où le Seigneur Karadoc esquivait miraculeusement les soldats de Lancelot et sans le savoir sauvait sa propre peau."
"Il voulait le tuer ?"
"Lancelot avait des scrupules à assassiner le Seigneur Karadoc de sang froid et il n'avait pas de femme à échanger pour faire le même tour de passe-passe que vous. Mais il savait qu'en combat singulier il sortirait vainqueur. Quoi qu'il arrive, en dernier recours, il pourrait toujours le faire exécuter pour trahison. Il aurait préféré ça d'ailleurs, pour montrer l'exemple, montrer que, a l'instar de vous pour le Roi Loth, il n'était pas faible et saurait couper la tête du serpent et des traîtres."
"Qu'est-ce qu'il s'est passé après trois mois ?"
"Lancelot a eu une révélation divine et le Dieux unique est entré dans sa vie. Ou plutôt un de ses sbires."
"Un homme ?"
"Si on peut appeler ça un homme, j'aurais plutôt tendance à dire un rat… Un rat qui lui a murmuré une solution à son problème. Si vous saviez à quel point Lancelot était content de son plan. Il allait enfin pouvoir avoir la seule chose que vous n'avez jamais était en moyen d'avoir. La victoire ultime : faire ce qu'Arthur Pendragon n'avait pas réussi à faire. Mais avant ça il y avait une minuscule formalité, s'assurer de ma virginité. Après tout, l'intégralité de son plan reposait sur ça, l'espoir d'un mariage de 15 ans non consommé, l'espoir que vous m'aviez trop repoussante pour me toucher. Et quelle chance il a eu… "
"Guen… "
"Taisez-vous. Je n'ai besoin ni de vos excuses, ni de votre pitié.
Le Seigneur Lancelot a vendu son gouvernement à l'église de son nouveau Dieu en échange de l'annulation de mon mariage. Il savait que vous ne n'aviez jamais touché et un oiseau de malheur au boucles blondes lui a révélé que le Seigneur Karadoc n'avait rien tenté non plus, une aubaine. Mais si Lancelot le savait, l'église de son Dieu Unique devait s'en assurer par elle-même.
Ils sont venus un jour à la tour. Il était cinq, quatre pour me tenir et un pour vérifier. On voit qu'ils ont l'habitude. Lancelot a fait sortir Nessa. Ils m'ont retenu de force sur le lit…"
"Arrêtez."
"... J'ai hurlé, je me suis débattu mais ils étaient trop fort, trop nombreux. Le dernier a remonté mes jupons pour découvrir mes cuisses et a glissé ses doigts… "
"ARRÊTEZ. Je vous en supplie. Arrêtez."
"Oui, c'est exactement ce que j'ai dit, même si ça n'a pas changé grand chose. Mais excusez moi, j'ai tendance a oublié que vous êtes un expert en la matière, vous savez sûrement ou je veux en venir, n'est-ce pas ?"
"Guenièvre… "
"C'est bien ce que je pensais…
Et là vous devez sûrement vous demander qu'est-ce qu'il s'est passé. Quel miracle m'a sorti de là. Et bien je vous le donne dans le mille, ce miracle c'est Mevanwi ! Je ne sais pas par quelle magie prodigieuse elle a fait ça mais du jour au lendemain, la veuve Madame Pendragon est devenue reine de Bretagne, Madame Du Lac sans même que Lancelot ne puisse protester. C'est décidément une femme pleine de ressource, je comprend pourquoi vous en êtes tombé amoureux.
Devant une femme aussi belle et ingénu, un homme n'a pas d'autre choix que de s'incliner, n'est-ce pas… "
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J’ai écrit ce angst d’une traite en étant en fort manque de sommeil, c’est un premier jet et donc pas parfait, c’est pas jojo surtout au niveau des TW mais la fin est à 85% heureuse. Je voulais juste écrire un peu de Séli vulnérable et de hurt/comfort entre Léo et Séli.
TW self-harm (grattage au sang), panic attack et hair pulling, j’ai mis sous le deuxième cut pour que ceux qui peuvent rien lire avec ces tw puissent quand même lire le début s’ils veulent.
Séli n'a rien d'une dame.
Elle est une princesse au sens propre du terme, certes, mais elle n'est pas la princesse qu'on attend d'une épouse de futur roi. Du moins pas en Carmélide.
Elle a un langage de charretier, déteste les robes lourdes, refuse de garder son avis pour elle-même et en toute situation. C'est une guerrière, elle n'a pas peur de se battre, que ce soit sur le champ de bataille ou au beau milieu d'une taverne. Plus d'un homme a un jour fait l'erreur d'insulter la picte et y a gagné un aller sans retour à travers une fenêtre. Elle boit comme un homme, sa descente légendaire est reconnue aux réunions des chefs de clans et elle peut avaler un sanglier entier en une demie heure pour peu qu'on lui en donne le challenge. Elle aime chasser, chevaucher pendant des heures, faire du sport, n'a que peu d'intérêt pour l'étiquette et les manières. Elle se fiche d'avec qui elle couche, homme ou femme, noble ou paysan, princesse de Tintagel ou prisonnière Burgonde.
Alors quand on lui annonce ce à quoi doit ressembler sa vie à la cour de Carmélide après son mariage, autant dire que ça ne lui plaît pas.
Au début elle se rebelle, et Léodagan ne dit rien. Il l'aime comme elle est et son père est toujours roi, il n'a que faire de l'avis du peuple sur sa femme. Ils ont tout le temps de vivre comme bon leur semble.
Mais petit à petit les choses changent. Les rumeurs de couloirs circulent, les pays voisins désapprouvent. Un jour le prince et la nouvelle princesse de Carmélide partent en séjour diplomatique chez le roi Uther. Séli le connaît déjà, elle l'a déjà rencontré avant et le roi n'avait jusque là que faire de son comportement un peu trop libéré, après tout elle vivait loin de ses terres et elle n'était pas destinée à régner.
Mais les choses ont changé, c'est une future reine, alors les manières de Séli sont de plus en plus mal vues à la cour du roi. Elle entend les chuchotements des autres femmes dans son dos, le poids de leurs mots lui pèse de plus en plus au fil des jours. Ses vêtements masculins sont révoltants, ses tatouages hideux, sa taille trop fine, ses bras trop musclés. Elle doit faire honte à son mari et à sa belle famille, vingt milles pièces d'or pour ça ? Il y a des femmes mieux dotées sur le continent que Léodagan aurait pu choisir, qu'il aurait dû choisir. Alors Séli abandonne les pantalons et se met aux jupes, jupes qu'elle porte par couches pour donner l'illusion de hanches plus rondes, plus aptes à porter des enfants. Elle porte les manches longues et le col haut pour cacher ses tatouages, ceux qui lui procuraient une fierté immense il y a peu sont désormais symbole de sa dépravation. Elle ne fait plus de sport, fait disparaître la salle de gym que Léodagan avait fait aménager pour elle au manoir. Elle mange moins, il faut à tout prix qu'elle perde en masse et vite. Elle ne veut plus participer aux séances de justice avec son beau-père, elle ne le voit quasiment plus d’ailleurs et ça le peine. Elle perd peu à peu son identité, et surtout sa joie de vivre. Elle ne sourit plus, pas même à son mari qui lui désespère de jours en jours, incapable de comprendre le malêtre de sa femme. Les nouvelles robes ? Elle a dû s'habituer au luxe de la vie de château, rien de plus. Plus d'activités ? Peut-être est-elle enceinte, après tout le nombre de leurs rapports à doublé, elle à l'air de le vouloir cet enfant. Moins de nourriture ? Elle ne fait plus de sport, ça lui semble logique. Le soir dans leur lit il voit bien que sa femme fait la tête, mais il est trop épuisé par ses propres journées et s'endort avant de pouvoir entendre celle ci ne se mettre à pleurer silencieusement à ses côtés, elle aussi épuisée par ses efforts pour devenir la parfaite épouse pour l'héritier du trône.
Un jour, il rentre plus tôt que prévu d'une réunion de chef de clan, après tout elles ne sont plus aussi divertissantes depuis que sa femme refuse d'y remettre un pied. Il a à peine le temps d'enlever ses bottes qu'il entend des cris venant de la pièce attenante à sa chambre. Il dégaine son épée et approche prudemment, avant d'ouvrir brutalement la porte de la salle de bain, s'attendant à tomber sur un intrus, un voleur, n'importe qui sauf sa femme.
Sa femme qui dans sa baignoire, les yeux rougis et gonflés par les larmes, crache un cri de frustration en balançant ce qui semble être une brosse dans l'eau. Elle ne le remarque pas tout de suite, elle agrippe ses cheveux dans un nouveau cri de douleur et se débat dans son bain contre un ennemi invisible aux yeux de Léodagan. Ce qui est visible par contre, c'est sa peau rougie, les emplacements de ses tatouages irrités jusqu'au sang. Séli se replie sur elle-même, ses mains tremblantes toujours accrochées dans les cheveux et tente de se contrôler en vain. Sa respiration est saccadée, ses poumons fatigués sifflent et râlent.
Léodagan n'a pas besoin d'être un génie pour comprendre ce qu'elle tente de faire et jette son épée dans un coin de la pièce pour courir vers sa femme, le bruit du métal sur le carrelage l'effraie encore plus mais Léodagan la prend rapidement dans ses bras. Il la force gentiment à retirer ses mains de son crâne, Séli a perdu tellement de poids qu'elle ne peut pas vraiment s'opposer à la force de son mari. Il pose gentiment une main sur la tête qui repose contre son torse et tient fermement le corps de Séli de l'autre. La surprise calme la princesse pendant une seconde, puis la honte prend le dessus, la honte d'avoir été prise en flagrant délit, la honte d’être vue dans un état aussi déplorable, la honte de passer pour faible. Elle veut se dégager des bras de Léodagan mais il ne lui laisse pas le choix, alors elle abandonne et à la place fond en larmes contre lui. Si l'eau du bain n'avait pas déjà trempé la chemise de Léodagan ce serait ses pleurs qui s'en seraient chargé. Elle murmure des mots qu'il ne comprend pas et qui meurent étouffés dans de petits cris aigus alors qu’elle s’accroche à lui comme à sa propre vie. Léodagan se sent impuissant et il déteste ça, il a honte lui aussi, honte de n'avoir rien vu, de ne pas avoir compris plus tôt. Une de ses propres larmes coule mais il l'essuie comme il peut, ce n'est pas le moment, sa femme à besoin que son mari soit plus forte qu'elle pour une fois. Il l'écoute pleurer sans un mot, pour l'instant il n'y a rien à dire, il lui caresse les cheveux en attendant que la tempête passe. Éventuellement les larmes de Séli s'assèchent, du moins temporairement. Quand elle redevient silencieuse, il y a un moment de flottement. Léodagan ne sait pas quoi faire, Séli ne veut plus rien dire. Elle se déteste de paraître aussi vulnérable, surtout devant lui, elle se demande depuis quand il est là et ce qu’il a bien pu voir exactement. Plus la crise passe, plus son cerveau est embrumé et la fatigue prend le dessus. Soudain elle ne sent plus Léodagan et s'inquiète une seconde qu'il soit parti, l’ai laissée seule avec son malheur. Elle sent alors un bras glisser sous le sien ainsi que sous ses jambes et qu'on l'a soulève hors de son bain pour la guider et la poser délicatement sur son lit. Elle ne réfléchit plus, son visage inexpressif alors que Léodagan la sèche comme il peut avant de changer lui même ses vêtements trempés. Elle entend des bruits vers la porte mais n'y prête pas attention, et quand la chaleur de son mari l'entoure à nouveau elle se retourne pour lui faire face, n'osant toujours pas le regarder dans les yeux et se blottissant contre lui. Les minutes passent, Léodagan caresse gentiment son dos et ses cheveux en murmurant des choses qu'elle n'écoute qu'à moitié.
Un serviteur passe la porte avec un plateau repas, de l'eau et un tissu propre. Son mari le congédie en vitesse, prend le tissu pour nettoyer sa peau correctement avant d'essayer de lui faire avaler quelque chose. Séli rechigne un peu, voire beaucoup, mais elle n'est pas en état de se battre et cède. Léodagan l'aide à enfiler une chemise de nuit et Séli continue de se noyer dans sa honte intérieure. Elle sent l'anxiété remonter quand elle l'imagine déjà la ficher dehors le lendemain, la traiter de folle ou de dégénérée, mais son train de pensée est arrêter par les lèvres de son mari sur les siennes. Ça marche assez bien, Séli oublie tout un court moment pour embrasser son mari, et son cœur se déchire un instant quand celui-ci recule. Quand elle se tourne vers lui, elle voit Léodagan admirer un de ses tatouages, le traçant légèrement d'un doigt.
"Ils sont magnifiques. Vous avez pas besoin de les abîmer."
Séli prend une moue qui inquiète Léodagan, il croit qu'elle va se remettre à pleurer et regrette, persuadé qu'il a dit quelque chose de mal. Mais aucune larme ne vient, cette fois-ci c'est Séli qui avec la force qui lui reste tire sur le bras de son mari pour l'attirer vers elle dans une étreinte qui se veut serrée.
Il restent collés l'un contre l'autre un moment. Séli au bord du sommeil, pendant que Léodagan est en pleine réflexion. Les choses devaient changer, il refusait de revoir sa femme dans un état pareil ne serait ce qu'une seule fois. Quand Séli s'endort enfin Léodagan jure qu'il fera pendre tous ceux qui avait pu s’en prendre de près ou de loin à sa femme au point de la mettre dans un état pareil.
Il tint parole et après cet incident, reprit les choses en main. Plus personne n'avait le droit de parler de sa femme dans son dos, plus personne n'avait le droit de parler de sa femme tout court d'ailleurs, du moins tandis que celle ci guérissait.
Séli retrouve petit à petit sa joie de vivre, à force de balades à cheval et de temps passé avec son mari. Elle garde les longues robes et les bijoux mais elle reprend aussi son caractère et finit par s'autoriser à être un peu plus elle-même, surtout en privé. Pour Léodagan ça veut aussi dire le retour des piques, des engueulades et des crises de nerfs, mais ça veut surtout dire le retour de sa femme. Le retour des gémissements sous la couette après chaque dispute, du rire adorable de Séli à chaque fois qu'elle obtient ce qu'elle veut, de son sourire en coin à chaque fois qu’elle a une idée derrière la tête. Séli ne redeviendra jamais la femme qu’elle était avant, du moins en public, mais au moins maintenant elle avait quelqu’un pour la protéger et la garder la tête hors de l’eau.
Quand à Léodagan, sa femme pouvait bien râler autant qu'elle voulait, tant qu'il n'avait plus jamais à la revoir pleurer.
#Kaamelott#Angst#tw self harm#tw self-harm#tw panick attack#tw hair pulling#Dame Séli#séli x léodagan#séli / léodagan#short
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QUI ÉTAIT GUY DE BRÈS ?
Guido de Brès (1522-1567) était un prédicateur protestant qui servait parmi les églises des Pays-Bas sous contrôle espagnol, aujourd'hui connus sous le nom de Belgique et des Pays-Bas.
En 1522, année de naissance de de Brès, l’empereur romain germanique et roi d’Espagne Charles V (1500-1558) introduisit l’Inquisition aux Pays-Bas. L’objectif déclaré de l’Inquisition était de combattre l’hérésie, mais ses méthodes brutales préservaient également le pouvoir de la monarchie sur le royaume espagnol. Au début de la vie de de Brès, l’Inquisition représentait peu de menace personnelle ; il a été élevé comme un fervent catholique romain et on aurait pu s'attendre à ce qu'il suive son père dans le métier politiquement inoffensif de la peinture sur verre. Mais avant l'âge de trente ans, grâce à la lecture de l'Écriture et de la littérature réformée, de Brès se convertit au protestantisme. C'était une décision dangereuse.
De 1548, l'année après sa conversion, jusqu'en 1566, l'année avant sa mort, de Brès quitta fréquemment les Basses Terres vers des endroits moins susceptibles d'entraîner son martyre. En tant que protestant novice, de Bres chercha refuge en Angleterre sous le jeune roi Édouard VI (1547-1553). Ici, il a acquis une formation théologique, engageant peut-être ses compatriotes protestants Martin Bucer (1491-1551) et John a Lasco (1499-1560). En 1552, peu avant l'ascension de la « sanglante » reine Mary I (1516-1558), il retourna aux Pays-Bas pour s'occuper de plusieurs congrégations réformées. En 1555, il publia son premier livre, The Staff of the Faith, une critique vigoureuse du catholicisme romain*.
Alors que la persécution dans son pays devenait plus féroce, de Brès a de nouveau fui son pays natal pour l'Allemagne et la Suisse, où il a subi l'influence directe de réformateurs bien connus. De Bres a eu des contacts personnels avec Jean Calvin (1509-1564) et a étudié les langues bibliques sous la direction du protégé de Calvin, Théodore Beza (1519-1605). Lorsque l'étude de De Bres fut perquisitionnée, les autorités confisquèrent des livres interdits de Calvin, Luther, Zwingli et d'autres, en plus d'une lettre de 1559 de Calvin. Mais en tant que véritable humaniste de la Renaissance, les influences de de Brès étaient bien plus anciennes que celles des autorités de la Réforme. Il a écrit un jour qu’aucune partie de sa théologie n’était la sienne ; «Tout vient des anciens.»
Pourtant, avec d'autres réformateurs, de Brès était considéré comme un innovateur et était activement poursuivi par les inquisiteurs. Notre connaissance de son apparence – il était grand, mince, voûté, pâle, au visage long et à la barbe rousse – vient des descriptions données par les autorités cherchant à l'arrêter. Même s'il prenait des pseudonymes et déménageait fréquemment, l'audace croissante des personnes qu'il gardait rendait plus difficile pour lui de rester incognito. En 1561, pendant deux nuits consécutives, des croyants influencés par l’enseignement de de Bres défilèrent illégalement dans les rues en chantant des psaumes. Au deuxième jour des manifestations, la foule s'est élevée à plusieurs milliers de personnes. Le roi d'Espagne Philippe II (1527-1598) envoya des soldats pour punir les protestants.
Alors que de Brès était escorté jusqu'à la potence, il encouragea ses codétenus : « Je n'aurais jamais pensé que Dieu m'aurait fait un tel honneur » que de mourir pour lui.
Moins d’un mois après le spectacle des psaumes, l’œuvre la plus durable de de Bres a commencé à faire surface. Son écriture, son impression et sa distribution étaient secrètes : sa dissension avec le dogme catholique romain en faisait un livre interdit. Mais son argument même était un plaidoyer en faveur de la tolérance. Dans trente-sept brefs articles couvrant les points traditionnels de la doctrine chrétienne, la Confession belge de de Bres (1561) cherchait à prouver l’orthodoxie biblique et la loyauté civique des chrétiens réformateurs. Sans surprise, l'auteur dénonce « les anabaptistes, les autres anarchistes et en général tous ceux qui veulent rejeter les autorités et les officiers civils et renverser la justice » (art. 36 ; cf. 18, 34). Mais les aveux ne constituaient pas seulement une défense juridique. C'était une véritable excuse ; une première édition citait bien en évidence 1 Pierre 3:15. L’écrivain honorait le Christ Seigneur comme étant saint en défendant la raison de son espérance en Dieu. Il a été soutenu de manière convaincante que la Confession belge est un document de sensibilisation doté « d’une nature et d’une intention missionnaires originales ». Son auteur était clairement animé par le zèle missionnaire. « J’ai proclamé l’Évangile », écrit-il, « et j’ai instruit le peuple dans la connaissance du Fils de Dieu, et si j’avais cent mille vies, je serais prêt à les exposer toutes à la mort pour la confirmation de cette doctrine. » Après la publication de ses aveux, de Brès s'enfuit à nouveau, cette fois en France. Mais la chasse s'intensifiait. Les autorités ont perquisitionné le domicile de de Brès, confisqué ses livres et ses papiers et brûlé publiquement son effigie.
En 1566, la situation semblait plus sûre pour les protestants des Basses Terres. De retour d'exil, sa prédication attirait tellement d'auditeurs qu'aucun bâtiment ne pouvait retenir les foules. Il prêchait donc dans les champs, parfois devant vingt-cinq mille personnes. À mesure que la Réforme gagnait en influence, les protestants exigeaient que les bâtiments existants soient utilisés pour les services de culte réformés. Lorsque la demande a été refusée, contre les instructions de de Bres, des foules sont descendues sur les bâtiments de l’église catholique romaine, détruisant des images et des meubles jugés offensants pour le culte biblique.
La réponse des autorités a été rapide et ferme. Après un bref siège, les soldats de Philippe II arrêtèrent finalement de Brès en 1567 et l'emprisonnèrent pendant deux mois et demi. Pendant son incarcération, de Brès a écrit des lettres émouvantes à sa mère et à son épouse Catherine, qu'il appelait sa « chère et bien-aimée épouse et sœur en notre Sauveur Jésus-Christ » et qui lui avait donné cinq enfants au cours de leurs huit années de mariage. Alors que de Brès était escorté jusqu'à la potence, il encouragea ses codétenus : « Je n'aurais jamais pensé que Dieu m'aurait fait un tel honneur » que de mourir pour lui.
- William Boekestein
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Un nouveau départ (3)
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La dague était restée cachée dans le petit tiroir de la commode de sa chambre en Carmélide pendant des années. Elle l’y avait oubliée, cette petite arme, enveloppée du linge rouge et bleu dans lequel sa mère la lui avait offerte pour son dixième anniversaire. La sensation, lorsque ses doigts se refermèrent autour du manche, était la même que la première fois. Celle d’avoir entre les mains un objet bien trop raffiné et léger pour ce à quoi il devait servir. La lame était encore tranchante, et les runes pictes qui y étaient gravées ne s’étaient pas effacées.
« Sans hésitation. »
Elle la garda cachée mais facilement accessible entre les plis de sa robe durant tout son voyage.
Le trajet de la Carmélide jusqu’au port avait été rapide, une fois les curieux et les questions laissés derrières. Ce fut avec une joie teintée de nostalgie qu’elle vit les collines et les forêts de son pays natal disparaitre pour laisser place aux plages de sable gris. Le port, de ceux qui réunissent les marins de plusieurs villages et où viennent jouer les enfants une fois leurs travail aux champs terminé, était de taille fort respectable avec ses deux pontons de bois qui s’étendaient vers le grand large comme des branches s’étendent vers le ciel. Une petite dizaine de bateaux faits pour la haute mer y étaient amarrés, des géants au milieu des petites barques de pêcheurs.
Il avait été facile d’en trouver en partance pour Logres continental, et bien plus difficile de convaincre leurs capitaines de la laisser embarquer. Sans son statut de reine, peu d’entre eux acceptaient de faire monter une femme à bord. Encore moins une qui voyageait seule. La moitié de l’argent qu’elle avait récolté dans la réserve personnelle de sa mère, celle que son père ne connaissait pas, y était passé. Mais une fois sur le pont, les marins s’étaient montrés charmants, et compréhensifs face à son mal de mer.
Elle n’avait pris le bateau que deux fois dans sa vie, dont une pour aller à Rome, et elle n’avait jamais apprécié l’expérience. Là où la terre lui assurait constance et stabilité, la mer menaçait de l’emporter dans ses profondeurs. Là où les collines et les forêts offraient des paysages et des terrains de jeux infinies, l’océan n’offrait qu’une étendue d’eau à perte de vue. Là où le parfum de bruyère et le chants des oiseaux la réveillaient en douceur, le sel qui lui collait à la peau et le balancement incessant du navire sur les vagues l’empêchaient de trouver le sommeil. Ce fut donc avec appréhension qu’elle vit disparaitre le phare et la falaise sur laquelle il se tenait, pour ne plus avoir, pour seul horizon, que le bleu sombre de la mer et l’azur du ciel.
Mais ce ne fut qu’une fois arrivée sur le continent que le doute la saisit.
Son premier voyage hors de l’île de Bretagne avait été pour Gaunes au début de son mariage, sur l’invitation du seigneur Bohort. Arthur ne l’avait pas accompagné, prétextant avoir trop de lois à rédiger et de chefs de clans à rencontrer pour pouvoir s’accorder des vacances. Il avait envoyé Lancelot à sa place. Les deux n’en étaient pas encore au stade de l’amitié, mais partageaient déjà un respect mutuel qui promettait une relation solide sur laquelle pourrait reposer l’avenir du pays. Les quelques semaines passées là-bas avaient été charmantes, mais l’occasion d’y retourner ne s’était pas présentée, entre les événements protocolaires auxquelles elle devait tenir son rôle de figurante et les responsabilités du seigneur Bohort à Kaamelott qui l’empêchait de réitérer son invitation.
À l’époque, ils étaient arrivés dans un petit port tout à fait charmant, isolé au milieu des falaises, comme un petit paradis posé en bord de mer. Pas sur un port marchand où les mendiants côtoyaient les riches marchands venus récupérer leurs livraisons, et où les marins devenaient ivrognes sitôt leurs missions accomplies.
Pour la première fois depuis son départ, elle hésita. L’intime conviction d’avoir fait une erreur monumentale qui l’empêcherait de jamais revoir ni ses parents, ni l’île sur laquelle elle avait grandit, l’avait paralysée sur le ponton. Mais elle s’était ressaisit. Avait arrangé sa tunique, autrefois blanche et maintenant grisâtre, de sorte à cacher ses courbes. Avait laissé tomber ses cheveux sur son visage. Avait serré le manche de la dague cachée dans sa besace.
Son pas avait été rapide dans la foule, et ses yeux baissés sur les pavés pour ne croiser aucun regard. Les voix bourrues et les chants scandés à tue-tête étaient comme assourdies par le battement de son propre coeur dans ses oreilles. L’odeur d’algues en décomposition, de poissons, d’alcool et d’autre choses qu’elle n’identifiait pas l’empêchaient de respirer. Elle avait suivie la grande rue, évitant de là une charrette à l’arrière de laquelle s’empilaient d’énormes sacs qui s’entrechoquaient à chaque soubresaut, et d’ici des mains qui la frôlaient et voulaient, dans son imagination, la tirer en arrière vers des ruelles d’où s’échappaient tantôt des hurlements, tantôt des gémissements.
Elle ne s’arrêta qu’une fois devant le comptoir d’une compagnie de diligence tenue par une vieil homme aux cheveux blancs et aux yeux fatigués qui lui vendit un trajet pour l’Aquitaine sans la moindre question indiscrète, avec la lassitude de ceux qui ont tenu la même fonction depuis trop longtemps, et que plus rien n’étonne.
Ce fut avec soulagement qu’elle montât dans la voiture. Cette foule, cette agitation, ce n’était pas son monde. Et ce n’était pas un monde qu’elle voulait découvrir. Les habitations disparurent rapidement, laissant place aux fougères et aux falaises de Bretagne. Le vent qui s’engouffrait dans la fenêtre sans vitre lava les derniers relents marins qui ne voulaient la quitter, et parvint à l’apaiser suffisamment pour qu’elle desserre enfin sa poigne sur le manche de son arme.
Elle lutta contre le sommeil, mais le bercement de la route et le sentiment de sécurité qu’elle n’avait pas connu depuis son départ eurent raison de sa volonté, et ses paupières se fermèrent alors qu’apparaissaient les larges étendues vertes et les forêts qui bordaient la Loire.
Il lui avait fallu payer un supplément pour que la voiture ne s’arrête pas durant la nuit, et ils ne firent que deux brefs arrêts pour changer les chevaux et se restaurer. Guenièvre, le conducteur et son apprenti mangèrent en silence à la table du fond de l’auberge où ils avaient fait halte, les rires du reste de l’assemblée ne faisant qu’accentuer la solennité et le secret de leur course.
Le château du Duc apparut à la fin du deuxième jour dans le creux d’une vallée. C’était un petit édifice construit à l’image de son propriétaire, avec une tour principale qui s’élançait vers les cieux et des jardins exotiques qui s’étendaient à ses pieds.
Ce ne fut que quand la diligence la déposa, et qu’elle se retrouva seule face aux soldats qui gardaient la grande porte, que Guenièvre réalisa qu’elle n’avait aucun moyen de prouver son identité. Le Duc ne l’avait jamais vu, et elle ne possédait plus le moindre pendentif ni la moindre bague qui auraient put l’aider à prouver son rang. La menace de sa faire reconnaitre et de voir sa fuite divulguée à Lancelot ou à Kaamelott avait été assez préoccupante pour qu’elle n’ai ni le temps ni l’énergie de penser à toutes les implications de l’anonymat. Ici, elle n’était qu’une jeune femme voyageant seule dans des terres inconnues, sans le moindre ami sur qui se reposer.
Les gardes la regardaient en silence, leurs yeux glissant sur son corps avant de remonter ensuite vers son visage. Il n’y avait personne d’autres qu’eux trois, les fermes les plus proches se trouvant plus sur la route, entre les collines.
— Alors ma belle, on vient chercher du boulot auprès du Duc ? dit l’un des gardes.
Son armure scintillante et la lance qu’il tenait à ses côtés ne faisaient rien pour rajeunir ses cernes ni adoucir le ton hautain et assuré de sa voix.
— Une jolie fille comme toi, il va te trouver une petite place bien au chaud, ajouta l’autre, un homme de son âge qui gonfla le torse pour tenter de se grandir.
C’était bien la première fois que quiconque osait lui parler de cette façon. Elle baissa les yeux sur sa chemise tâchée de boue, puis releva la tête pour les dévisager, raffermissant sa prise sur son sac.
— Euh… Oui, voilà, dit-elle avec un sourire qu’elle espérait convaincant. C’est ça. Je viens demander du travail au Duc.
Et une fois qu’elle serait auprès du Duc, il lui suffirait de le convaincre, d’une façon ou d’une autre, qu’elle était bien Guenièvre, reine de Bretagne. Les gardes échangèrent un regard amusé, et l’un deux s’approcha d’elle.
— On devrait pouvoir s’arranger, dit-il en posant une main sur son bras avant de se pencher légèrement.
— Non mais dites ! s’exclama-t-elle en s’écartant. C’est comme ça qu’on se comporte en Aquitaine ?
Il haussa un sourcil étonné, tandis que le plus jeune se mit à ricaner.
— Une autre qui résiste à ton charme ?
— Pas pour longtemps, répondit l’intéressé en faisant un nouveau pas vers Guenièvre, qui fit un nouveau pas en arrière.
Elle glissa une main dans son sac pour en tirer sa dague, qu’elle tint devant elle d’une main tremblante mais décidée.
— N’approchez plus, ordonna-t-elle.
— Ou quoi ? dit le garde, regardant son arme d’un oeil moqueur avant de lui adresser un large sourire. Moi aussi j’aime jouer avec les couteaux, tu sais.
Il saisit le poignet de Guenièvre avec une telle force qu’elle lâcha son arme, un cri de douleur s’échappant de ses lèvres. Il tenta ensuite de la ramener vers lui, mais elle parvint à lancer son poing et à l’atteindre en plein en visage. Il la lâcha, sous le choc plus que sous la douleur, et elle ramassa sa dague avant de se mettre à courir vers les fermes aussi vite que possible.
— La salope ! entendit-elle l’un d’eux s’écrier, avant que des bruits de course sur la route pavée ne se mirent à la suivre.
Sa poitrine la brulait, et son souffle court ne lui amenait plus assez d’air, mais elle continua de courir sans oser se retourner. Elle ne pourrait plus tenir longtemps. Les fermes étaient bien trop éloignées, et les gardes gagnaient du terrain bien trop rapidement.
Elle se serait arrêtée nette pour se battre avec l’énergie du désespoir si un groupe de voyageurs n’était pas apparu au loin sur la route. Ils étaient une petite dizaine à cheval, approchant à petit trop. Rassemblant ses dernières forces, Guenièvre s’élança vers eux aussi rapidement qu’elle le pût. Le meneur, en la voyant accourir, lance son cheval à un petit galop que les autres suivirent. Derrière elle, la course des gardes sembla ralentir. La sueurs et la fatigue obscurcissaient son regards, l’empêchant de discerner clairement les visages des nouveaux arrivants.
— Bon, le petit groupe de voyageurs, c’est pas ce qu’il y a de plus compliqué, entendit-elle alors que le bruit de sabots heurtant les pavés à rythme régulier se rapprochait. Soit ils posent leurs armes et balancent le reste sans faire de problème puis ils se barrent vite fait, soit ils décident de se battre à trois contre dix. Après, on a aussi l’option de faire un otage, mais c’est tout de suite moins propre. Le plus simple, ça reste de le faire à l’amiable. C’est mieux pour les affaires en plus. Ah merde, sauf que là, c’est les gardes du Duc. Bon, en temps normal, j’aurais dis tant pis, on y va quand même. Mais là, vu que c’est le Duc lui-même qui nous invite, ça la fout mal.
Guenièvre s’arrêta, haletante. L’homme n’était pas celte, elle en était certaine. Son visage était bien trop angulaire, et sa peau trop bronzé pour cela. Ces cheveux courts étaient cachés par un chapeau à larges bords, et une barbe récente couvrait ses joues.
— Mais, c’est Venec ! l’un des gardes s’exclama derrière elle. Qu’est-ce que tu vient foutre ici ?
— Je viens faire affaire avec le Duc, si vous voulez tout savoir, répondit l’homme en arrêtant son cheval à côté de Guenièvre.
— Faire affaire avec le Duc ? répéta l’un des gardes. Bah tient, et t’a réussi à l’embobiner comment ?
— J’aime pas bien vos insinuations. Et puis, on peut s’avoir ce que vous faites, à terrifier les jolies dames ?
Le reste de la troupe les avaient rejoint, et Guenièvre s’éloignait à petits pas de ses poursuivants pour s’enfoncer au milieu des chevaux. Les hommes n’avaient pas fière allure, mais ils lui inspiraient plus confiance que les gardes. Venec se tourna vers elle en tendant une main pour lui faire signe d’approcher. Elle hésita un instant avant de lever la tête, dégageant ses cheveux, et d’avancer en tenant toujours fermement son arme.
Il laissa échapper un sifflement quand elle révéla son visage, et se frotta les yeux comme pour effacer les stigmates d’un rêve.
— Et ben les gars, vous êtes pas dans le pétrin, dit-il sans quitter Guenièvre des yeux. Si le roi apprends que vous avez emmerdé sa femme, c’est vos miches qui vont chauffer, je vous le dis. Vous avez de la chance qu’il soit pas trop porté torture.
— La reine ?
— Bah oui, la reine. La reine de Bretagne.
Guenièvre, qui tentait vainement de se souvenir de lui, se retint de lui faire remarquer qu’Arthur n’était plus vraiment son mari.
— Mais… je vous connais ? demanda-t-elle, incapable de replacer les traits de l’étranger.
— Ah, euh… Ben, je crois pas qu’on est jamais vraiment été présenté. Venec, pour vous servir, dit-il en enlevant son chapeau. Je fais affaire avec le roi depuis un bon bout de temps maintenant. On pourrait même dire que je suis le fournisseur principal de Kaamelott pour tout ce qui est… Pour tout, quoi. Bah quoi, on peut le dire, non ? ajouta-t-il quand ses compagnons restèrent silencieux.
— Je me souviens pas vous avoir jamais vu au château pourtant…
Venec se frotta l’arrière de la tête, réfléchissant à une excuse plausible.
— Ben, c’est à dire…
— C’est à dire que c’est pas un marchand au commerce très respectable, dit l’un des gardes avec un sourire narquois.
— Et qu’on serait en droit de le mettre au trou, continua l’autre.
Venec se tourna vers eux.
— Sauf que c’est le Duc lui-même qui nous a invité, leur lança-t-il. Vous allez voir le Duc aussi ?
Guenièvre jeta un coup d’oeil aux gardes puis hocha la tête.
— Eh, toi, descends, dit Venec à l’un de ses compagnons, un ancien palefrenier qui s’était laissé convaincre de partir à l’aventure.
L’homme ne bougea pas, et se contenta de fixer Venec avec une expression impassible.
— Parce que, descends, pose pas de questions, lui répondit Venec.
L’homme céda, et offrit son cheval à Guenièvre qui l’accepta sans hésitation. Ils se remirent en marche vers le château, laissant derrière eux les deux gardes miséreux.
Le Duc, bien que surpris de la voir en telle compagnie et si loin de Kaamelott, se montra charmant. La nouvelle de l’échange d’épouse n’avait apparemment pas atteint l’Aquitaine, et elle fut reçue avec le respect dû à son rang après que Venec l’ai présenté. Il ne chercha pas d’explications quand elle demanda s’il connaissait un endroit isolé où elle pourrait résider quelques temps, et n’opposa que de brèves protestations quand elle lui fit promettre de ne rien dévoiler au roi.
La demeure qu’il lui proposa se trouvait à quelques heures de marches du château, dans une petite clairière au pied d’une douce colline. À son sommet, un petit village dominait la forêt qui s’étendait à l’Est, et les fermes dispersées au milieu des champs à l’Ouest.
Elle avait été construite à l’image des villas romaines, avec ses colonnes de marbres blanc, ses bassins, ses sofas en velours rouge sombre et son petit jardin central.
— On l’a fait construire il y a quoi ? Dix ans ? En revenant de Rome. Ils ont vraiment un style unique, là-bas. En revenant, il fallait absolument qu’on se fasse construire la notre. Bon, c’est vrai, l’endroit est pas idéal, comme ça en plein milieu de la forêt. Mais, j’en envie de dire, ça fait parti du charme. Vous voyez, on a gardé les colonnes, et puis on a un peu adapté le toit pour s’accorder au paysage. L’architecte était pas hyper convaincu, mais on a fait deux-trois essais et le rendus est plutôt pas mal.
— Et vous venez souvent ici ? demanda Guenièvre avant qu’il n’ai le temps d’enchainer sur la suite du processus de création.
— Oh, deux ou trois fois par an, pas plus. On a fait installer des bains, un vrai bonheur. Vous allez adorez.
Ils se trouvaient dans le hall central, une pièce aux murs de marbres blancs percé d’une arche ouvrant sur le jardin central. Deux couloirs l’encadraient et menaient sur les chambres et les bains pour l’un, et la cuisine et la salle des repas pour l’autre.
— C’est… Ce sera très bien, dit Guenièvre.
Elle ne s’était pas attendue à cela, en demandant au Duc une petite maison sans grands aménagements. Mais cela la changerait de Kaamelott et de la forêt. Et elle avait de bons souvenirs de Rome, et du temps qu’elle y avait passé avec le seigneur Bohort à admirer les statuts et les monuments. D’autant que, bien qu’incongrue, la villa était dissimulée à l’orée de la forêt, seulement visible du village la surplombant.
— Merci pour tout, mon ami. Je ne vais pas vous embêter plus longtemps.
Le Duc avait tenté de lui offrir des robes légères en dentelles de la sorte que lui et la Duchesse affectionnaient pour leur confort et leur élégance. Elle avait refusé, demandant à la place qu’on lui apporte les tuniques les plus simples possible, et des provisions pour quelques jours. Elle n’en avait pas l’habitude, de demander des choses. La plupart du temps, c’était à elle que l’ont demandé de venir à telle endroit, de faire ceci, de dire cela. Ou simplement de se taire et de se tenir droite.
— Et donc, euh… dit le Duc maladroitement. Vous voulez rester ici… toute seule ?
— Oui, répondit-elle en laissant tomber son sac sur les dalles. Moi, et la nature. Rien que nous deux.
Il hocha la tête et tenta d’avoir l’air compréhensif.
— Très bien, dit-il, claquant des mains. Très bien, très bien. Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous n’hésitez pas, hein. Il y aura bien un paysan là-haut pour nous transmettre le message. Et sinon, vous n’avez qu’à suivre la route qu’on a prit pour venir. Vous êtes sûre de pas vouloir qu’on vous laisse un cheval ? Et des noix de cajou ? Il nous en reste des barriques pleines. Je peux vous en faire amener pour ce soir, c’est un vrai délice.
— Merci, Duc, mais ne vous embêtez plus pour moi. Je suis parfaitement contente de tout ce que vous avez fait. Vous êtes libre de partir.
— Et bien, si vous insistez… Bonne soirée, ma reine.
Il s’inclina et s’apprêtait à pousser les lourdes portes en chêne dissimulées par d’épais rideaux d’un rouge sombre, quand Guenièvre le rappela.
— Et n’oubliez pas surtout, pas un mot de ma venue ici, à personne, ordonna-t-elle d’une voix rendue incertaine par le manque d’expérience. Je peux compter sur vous ?
Il eu une hésitation, avant de répondre.
— Je n’en soufflerait pas un mot.
Les portes se refermèrent derrière lui, la laissant seule dans cette demeure étrangère en tout point de vue, dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Elle ne s’attarda pas à visiter l’intérieur, se dirigeant plutôt vers le jardin. Seuls de fin rideaux d’un blanc transparent étaient suspendus aux arches pour protéger la villa du vent et de la pluie.
La cour avait été laissée à l’abandon assez longtemps pour que les herbes sauvages reprennent le dessus. Quatre petits chemins partaient des quatre arches pour se retrouver sur une petite place en forme de losange au centre des bosquets. Elle se mit à les arracher, ces mauvaises herbes. Sans raison aucune, si ce n’est l’envie soudaine de s’en débarrasser, afin de laisser aux fleurs tout l’air et la liberté dont elles avaient besoin pour respirer. Une par une, au début, en faisant un petit tas à côté de la fontaine centrale. Lentement puis de plus en plus rapidement, avec de plus en plus de force. Elles n’avaient rien à faire ici, ces plantes. Elle finit par enlever sa tunique, ne se retrouvant plus que dans sa simple chemise blanche, les manches retroussées pour mieux s’attaquer aux racines envahissantes. Ses mains se retrouvèrent vite écorchées par les épines, mais l’odeur de terre fraiche et de renouveau suffisait à apaiser la douleur.
Les géraniums lui rappelaient les jardins de Kaamelott, où elle avait aimé se promener, fut un temps. Enfin, aimer s’y promener. Disons que c’était l’un des seuls endroits du château où elle se sentait ne serait-ce qu’un tout petit peu utile. Et encore, quand ses choix de fleurs ne déplaisaient pas à Arthur ou l’une de ses maitresses. Combien de fois avait-elle demandé aux jardiniers de planter tel arbuste qui lui plaisait pour apprendre ensuite qu’Arthur en avait décidé autrement, sans même la consulter.
Les racines serpentaient loin sous la terre. Elle tira sur l’une de toutes ses forces, parvenant finalement à l’arracher mais se retrouvant emportée dans son élan pour finir sur les graviers. Elle y resta un moment, trop fatiguée pour se relever et finit par s’allonger malgré l’inconfort. Les nuages flottaient dans le ciel bleu au-dessus d’elle. Elle ne les avait pas beaucoup vu, les nuages, avec Lancelot. Il ne l’avait jamais laissé sortir du camps, et les feuillages touffus des arbres l’avaient empêché d’admirer le ciel pendant de long mois.
Elle s’endormit sans s’en rendre compte, étendue sur le gravier de la petite cour de sa nouvelle demeure, paisiblement.
Ce fut le silence qui la surprit le plus. Et l’immobilité. Personne pour crier, menacer ni ronchonner. Personne pour courir d’un côté puis de l’autre dans la précipitation. Pas même un cuisinier ni une servante.
Elle avait appris à faire du feu, dans la forêt. Et à poser des pièges à oiseaux, et à reconnaitre quels champignons étaient comestibles et quelle baie la clouerait au lit pour trois jours. Alors c’est ce qu’elle fit. Elle trouva aisément un coin à champignons sans avoir à s’enfoncer trop profondément au milieu des arbres, et de nombreuses branches cassées et brindilles attendaient d’être ramassées entre les ronces et les buissons. Quand aux pièges à oiseaux… Ils ne lui serviraient qu’en dernier recours. D’autant qu’il lui restait un peu d’argent de la Carmélide avec lequel elle pourrait acheter des légumes, de la viandes et des fruits aux fermes.
Elle découvrit, avec surprise, que ce silence ne la dérangeait pas. Bien au contraire, après tant d’années vécues dans des châteaux constamment remplis de visiteurs, elle trouvait dans cet endroit une sérénité qu’elle n’avait jamais connue. Et le silence n’en était pas vraiment un. Le vent qui dansait entre les branches, le jacassement d’une pie, le murmure d’un ruisseau. Toute cette musique l’entourait, une musique dont elle n’avait jusqu’alors perçu que des brides entre les conversations froides et les disputes.
Les pins étaient plus grands, et les forêts plus denses que sur l’île. Les chemins, moins bien tracés et plus faciles à perdre. Et si la nuit, dans son grand lit, elle se réveillait en sursaut à la suite d’un cauchemars, et se tournait sans réfléchir vers la droite, s’attendant à y voir Arthur endormi, elle enfouissait son visage dans l’un des oreillers pour se rendormir tant bien que mal, et rien de plus. Arthur ne tiendrait plus cette place dans sa vie, elle s’était faite à cette idée. Il ne l’avait jamais vraiment tenu, de toute façons. Et si, après avoir profité de la bibliothèque fournie du Duc où mythes grecques côtoyaient poèmes romains, alors que la lune est déjà haute dans le ciel, elle s’imaginait voir Lancelot dans les ombres que les bougies jetaient sur les murs et l’entendre dans les grincements de la villa, elle ravalait sa peur et gardait sa dague à portée de main.
Angarade lui manquait. Pas pour ses services, les heures passées à se faire coiffer et à choisir quelle robe serait la plus appropriée pour telle repas protocolaire pouvaient rester dans le passé. Mais pour son soutient constant et sa présence rassurante. Yvain aussi, lui et ses geignements incessants. Tout autant que ses parents, desquels elle n’avait jamais été séparée plus d’un mois. Leur absence était comme un vide qui l’accompagnait à chaque instant, et elle savait qu’ils s’inquiétaient pour elle tout autant qu’elle pour eux, mais elle ne regrettait pas son choix. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle respirait.
Arthur lui manquait, lui aussi. Dix ans de mariage, même le leur, laissaient un trou béant dans son monde. Comme si un des murs fondateurs de sa vie avait été ébranlé, et menaçait toute la structure. Dix ans de mariage pour finir sur une énième déception. Dix ans à rester à ses côtés et à entendre parler du Graal, des dieux, d’honneur et de chevalerie pour qu’il finisse par bafouer ses propres lois. Et si lui en avait le droit, au risque de devoir tuer l’un de ses propres chevaliers, pourquoi pas elle ? Kaamelott et le trône étaient tout autant sa prison à elle que celle d’Arthur. Elle y était resté pour lui, et pour sa quête. S’il voulait tout jeter aux orties, grand bien lui fasse, elle en ferait de même. Mais il lui manquait, et elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour lui.
Tout comme elle ne pouvait étouffer son chagrin pour la vie qu’elle aurait pu mener avec Lancelot, son appréhension quand à son état depuis qu’elle l’avait quitté, et la crainte qu’il se soit mis à sa poursuite. Elle ne voulait plus le voir, jamais, mais ne voulait pas le savoir mort non plus. Il avait été à ses côtés pendant toutes ces années, et elle avait trouvé en lui le confident qu’Arthur n’avait jamais été. Ils en avaient échangé, des secrets et des ragots. Il la connaissait probablement mieux que quiconque. Ses envies, ses rêves, ses angoisses et ses cauchemars. Elle avait tout partagé, avec lui.
Les avait-elle aimé ? Peut-être. Peut-être pas. Elle s’inquiétait pour eux, oui. Mais elle ne les voulait plus avec elle. Qu’ils vivent leurs vies heureux et loin d’elle, elle en ferait de même.
Un carré de terre avait déjà été travaillé, entre la villa et les premiers arbres. Elle le reprit, à l’aide d’une pioche trouvée dans l’un des nombreux placards. Sans savoir bien quoi faire, elle l’avait abattu sur la terre dure jusqu’à la rendre douce et prête à recevoir les premières graines de son potager.
Le ciel s’était assombrit durant son travail, et d’épais nuages d’un gris sombre et menaçant cachaient maintenant le soleil. Une fine pluie se mit à tomber, pour se transformer rapidement en trombes d’eau qui s’abattirent sans répits sur le monde, comme si les dieux avaient décidés de noyer les hommes une fois de plus. Le tonnerre ne mit pas longtemps à se joindre au clapotements des gouttes qui s’écrasaient sur le toit et aux hurlements de la tempête qui agitait les arbres et soufflait à travers les rideaux. Les premiers éclairs la firent tressaillir de peur, mais elle ne courut pas se réfugier sous la couette. Elle resta plantée entre les portes, emmitouflée dans une laine épaisse, observant les pins se plier sous la force des rafales, et les fin traits de lumières qui illuminaient la scène quelques secondes avant de s’éteindre. Elle avait appris à survivre en forêt, elle apprendrait à survivre aux orages, même s’il fallait les affronter seule.
Et, quoiqu’il arrive, elle irait demain chercher ses graines au village.
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Sirène
Les glaçons s’entrechoquaient dans mon verre de whisky. Je regardai un film à la con tout en dégustant ce cadeau apporté d’Écosse par ma sœur. D’habitude, je préférai le bourbon, ça me donnait un air détective américain. Cependant, ce whisky pur malt était un régal. Devant, la télévision, je commençai à m’emmerder des programmes lorsque le téléphone sonna. Mon patron parla avant même que je puisse prononcer le moindre mot, les siens étaient mâchouillés en même temps que son cigare : « …Reportage pour toi, coco…sors…doigts du cul…au port…sirène…aperçue…fissa un article pour demain…bureau. »
Il raccrocha avant que je dise « OK, boss ». Toutefois, je pris le temps de finir mon verre. Je partis peu après vers les quais en espérant en savoir plus sur cette fameuse sirène. Peut-être venait-elle du Mississippi ou d’ailleurs ? Je me posais de nombreuses questions sur son physique. Je l’imaginai à moitié poisson. Mais, en réfléchissant, les sirènes grecques étaient ailées avec un corps plus proche de l’oiseau que du maquereau. Le trajet fut long et pénible surtout avec ma vieille PEUGEOT qui tombe en panne dès que j’allume le clignotant. Toutefois, j’arrivai au port sans prompt renfort. Il faut dire que je partis seul et non pas cinq cents.
Les quelques marins rencontrés ne démentirent pas leur réputation. Ils affichèrent une apparence bougonne, préférant parler avec une bière à la main qu’avec un étranger journaliste. Ils montrèrent une certaine austérité à mon égard, jusqu’à ce que je sorte les biffetons. Alors là, pour parler ils ont parlé. Je n’avais jamais vu autant de pêcheurs venant de Marseille que sur les quais ce jour. Ils avaient tous vu la sirène. Pour certain, elle était grande magnifique avec des cheveux si longs qu’elle cachait son opulente poitrine. Pour d’autres, elle était petite, aussi grande qu’une sardine dans une boite de conserve. Elle ne montrait rien puisqu’elle n’avait rien à montrer. Je demeurai sceptique jusqu’à ce que celui qu’on appelle le « vieux » approchât en ricanant.
« Tu veux voir la sirène ? » marmonna-t-il dans sa barbe grisonnante. Son œil gauche restait fermé pendant que le droit reluquait le décolleté de la prostituée qui me faisait du pied. Celle-là avait vite compris que j’avais plus d’argent que les autres. Dommage qu’elle sentait la pisse des hommes qui pleurent sur les femmes infidèles. Elle partit quand elle comprit que je n’avais pas de pièce en or à offrir contre sa vertu. Pendant ce temps, mon vieux marin raclait sa gorge pour me parler de la célèbre sirène. Il parlait tellement bien que je n’ai rien compris. Alors, je lui ai demandé de me montrer l’endroit où elle se trouvait.
A cause de sa jambe de bois, nous marchâmes deux bonnes heures quittant même le port pour faire les trois kilomètres de distance. Il refusa de monter dans ma caisse, sous prétexte que cela lui donne le mal de terre. Pourtant, elle roule bien ma voiture, sauf quand je fais marcher le clignotant. A ce moment, elle s’arrête nette et je dois attendre qu’elle décide de redémarrer. Mais revenons-en au fait ! Nous traversâmes une ruelle isolée et arrivâmes sur un boulevard lorsqu’il s’arrêta et dit en montrant ses chicots : « La v’là, ta sirène, p’tit gars. ». Face à moi se trouvait la caserne des pompiers. « Tu te fous de moi ? » m’exclamai-je. Dès lors, le marin interpela un homme en uniforme bleu marine qui sortait du bâtiment. Il répondit : « oui, bien sûr, nous avons une sirène pour nous prévenir en cas d’intervention. » Je me suis dit qu’il allait être pourri mon article.
J’abandonnai ce vieux con et son sourire ravageur en comprenant que cette histoire de sirène n’irait pas loin. Sur la route du retour, la circulation devint lente au point d’être carrément pénible. Elle s’arrêta me laissant au milieu des pots d’échappement excités qui voulaient dégazer à vive allure. Ce n’était pas normal et je pensai à un accident lorsque je vis un homme marcher entre les voitures stationnées sur la route. Il était totalement habillé de rouge. Son pantalon, son manteau, son chapeau folklorique et même ses bottes étaient d’un rouge si vif que je devinai qu’il s’allumait la nuit. Seule sa barbe blanche colorait ce gugusse apparemment paumé. Au moment de croiser mon regard, il s’approcha et toqua à la vitre.
« Mon attelage s’est enfui me laissant en rade. Tu n’aurais pas vu six rennes passer ? ». Je sortis et remarquai alors au loin l’origine de l’embouteillage : un traineau. « Mais, on n’est pas Noël !dis-je. Et les pubs commencent après Halloween. On est seulement en mars ». L’ancêtre éclata de rire avant de raconter qu’il devait commencer tôt pour distribuer les jouets par millier. Et si je me foutais de sa gueule, il oubliera mon petit soulier. Dès lors, j’acceptai de l’aider à retrouver ses rennes. « Combien sont-ils déjà ? » « Six » répondit-il. « Six rennes, pensai-je. La journée va être très longue ! … et mon article bien pourri !»
Nous parcourûmes la ville de fond en comble, retrouvant les uns après les autres les rennes. Ils avaient tous des prénoms particuliers. « Lundi, Mardi, Mercredi qui broutait l’herbe du parc le plus proche. Jeudi partit sur les quais regarder les poissons dans l’eau. Vendredi et Samedi qui se promenaient amoureusement cherchant un buisson. Heureusement que Dimanche n’était pas présent, c’était le pire de tous. Mais aujourd’hui, c’était son jour de repos. Une fois avoir aidé le vieux Noel avec qui je sympathisai (D’ailleurs, il me proposa de passer à la maison faire un coucou le soir du 24 décembre à condition que je lui serve un verre de lait et des cookies. Et surtout, que je ne le laisse pas attendre dehors trop longtemps car à cause de moi, il aura si froid), je partis au bureau après avoir téléphoné au patron pour lui expliquer qu’il n’y avait pas de sirène mais six rennes perdus en ville. Il me rappela de suite : « Qu’est-ce que tu racontes ? Je n’ai pas parlé de sirène ni de six rennes du père Noël mais de six reines qui passent leurs vacances sur un yacht près de la Marina. Je veux que tu fasses un article sur elles, les six reines. Il y a la reine d’Angleterre, la reine d’Espagne, la reine des Pays-Bas, celle de Suède et les deux autres moins intéressantes. Et grouille-toi, bordel ! ».
Obligé de faire demi-tour, je profitai d’une voiture de police sirène en action qui venait pour arrêter un fou dangereux en habit de père Noël qui kidnappe les rennes du zoo pour participer à un casting d’une célèbre marque de cola. Enfin, j’arrivai devant les quais bondés de mes collègues. Je réussis à passer entre les épaules collés les unes aux autres et ne vis rien de ces majestés et de leur suite tellement il y avait de gardes. Je reconnus les gardes du corps d’un peu trop près, les gardes républicains en colère de protéger des reines, les gardes barrières pour contrer la pandémie, les gardes suisses multi usage, pratiques pour déboucher une bouteille de vin, les gardes chasses en pleine discussion sur le prochain lâcher de pétasses sur les quais, les gardes champêtres qui avaient peur de l’eau et bien sûr les gardes impériaux qui ne bougeaient pas attendant la sonnerie de Big-Ben pour changer de côté.
Avec tout ce monde, je ne pus travailler correctement. Alors, je repartis et me dirigeai vers la plage pour souffler et regretter mon petit whisky écossais. Je m’assis sur le sable, le vent dans les cheveux si j’en avais et regardai à l’horizon. J’étais déçu et persuadé que je perdrais mon job avant la fin de la journée. Je commençai à réfléchir sur une reconversion quand j’entendis crier au loin. Une femme en détresse appelait à l’aide. Elle bougeait les bras, elle se noyait. Un mousse courut, se jeta à l’eau et partit la sauver. Il revint tout sec comme s’il n’était jamais entré dans la mer. Il tenait la jeune femme dans ses bras. Elle faillit s’évanouir en soufflant : « Vous m’avez sauvé la vie, mon héros ». Dès lors, il la ranima d’un langoureux baiser. Le marin me regarda, un éclat jaillit de son sourire. Je lui dis en montrant la queue en écailles de la fille: « Je crois qu’elle se moque de vous. Elle sait nager, c’est une sirène » « Et, alors répondit-il ! Je ne suis pas sectaire, faut toujours apprécier sa prise ! ». Puis, il partit avec elle vers l’hôtel le plus proche. Mais au bout de cinq minutes, ils revinrent l’air déçu et en colère d’avoir été refusés parce qu’ils n’acceptaient pas les sirènes, à cause de l’odeur de poisson. Il jeta la fille dans l’eau. Elle nagea, l’attendant gentiment. Puis il plongea et tous deux s’éloignèrent là où ils seraient acceptés pour ce qu’ils sont.
Quand il lut mon rapport, le patron me dévisagea. Il regarda aussi la photo du couple avant de dire «mwouais, tu fatigues coco, tu fatigues ! »
Alex@r60 – août 2020
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