#La Reine du Pays sous la Terre
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Des livres de science-fiction et fantasy pour 2025 : Le Livre de Poche | by Nicolas Winter | Dec, 2024 | Juste un mot
David Duchovny — oui, vous avez bien lu, l’acteur mythique de X-Files et Californication — débarquera au sein de notre collection imaginaire ce même mois avec l’époustouflant La Reine du Pays-sous-la-terre, véritable ode au multiculturalisme et déclaration d’amour à la ville de New York. Un OVNI littéraire que je recommande à tous les amateurs d’American Gods.
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Podcasts radio : mes ondes 2024
[post in French <3]
J'écoute de plus en plus de podcasts radio. Ils m'accompagnent pendant mes week-end, certains matins, ou (plus régulièrement) quand le ménage commence à devenir nécessaire autour de moi. Et une fois écoutés, certains ne me quittent plus.






Tuer et mourir au nom de Dieu : Par Anaïs Kien. Pour LSD, Anaïs Kien interroge un évènement marquant de notre histoire, la Saint-Barthélemy. Ce bain de sang national commence à la fin de l’été 1572, il incarne le paroxysme de la guerre civile, l’ultra violence religieuse et le crime d’État par excellence.
Naufragés : une histoire vraie : Par Daniel Fiévet. Coupés du reste du monde sur une île déserte ou sur un radeau à la dérive, confrontés à la faim, au désespoir et à la solitude, ils ont trouvé la force de réaliser l’impossible : survivre.
L'affaire du charnier Paris-Descartes : Par Elise Karlin. En novembre 2019, l'hebdomadaire "L’Express" révèle l’existence d’un charnier au Centre du don des corps de l’université Paris-Descartes. Cette enquête journalistique marque le début d’une investigation judiciaire qui va mettre au jour d’autres aspects d'un véritable scandale politico-sanitaire.
Féminicides, la guerre mondiale contre les femmes : Par Pauline Chanu. Pour LSD, Pauline Chanu retrace le continuum féminicidaire dans le monde entier. Des féminicides conjugaux aux tueries masculinistes, des crimes “d’honneur” aux tueurs en série… Comment se maintient ce système qui autorise les hommes à tuer les femmes ?
La Voix des Invisibles : Dans cette série historique et narrative, l’historien Gérard Noiriel rappelle le rôle essentiel de 10 personnages oubliés ou méconnus, qui ont, à leur manière, été déterminants dans l'histoire de France – de Brunehaut la reine des Francs à Marthe, paysanne des Hautes-Alpes.
Paroles d'histoire : petit canard du lot, car ne provenant pas de l'usine Radio France, Paroles d'histoire est un podcast mené par un historien, accueillant ses camarades de galère pour parler de leurs sujets avec passion et beaucoup de talent (et même de l'humour ! Les nuits dans les mottes castrales sont tout de suite plus courtes!)
Mentions spéciales <3 car il en faut !



Comment finir une guerre : reportage Arte Radio absolument magistral sur la fin de l'organisation basque ETA, et profondément perturbant (attention à l'épisode retraçant une expérience en prison. J'en suis encore tout retourné). Résumé :
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin, il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun.
"Le Hussard sur le toit" de Jean Giono : adaptation radiophonique superbement menée ! Première adaptation du genre que j'écoute, et je suis sous le charme !
Nouvelle-Calédonie, terre de défis : du temps long (+10h d'enregistrements datant de quelques années maintenant) pour connaître les problématiques qui entourent la présence française en Kanaky, et les derniers relans de colonialisme français qui y sont en jeu. Des échanges rares dans la radio actuelle, des problématiques qui se posent encore malgré les décennies qui nous séparent des enregistrements...Plus que nécessaire en ce moment.
#saintsaens reads 2024 edition#podcast#radio#radio france#histoire#littérature#actualités#upthebaguette
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La bête aux pieds d'argile
Et pour une fois, je ne vais pas trop faire de blabla au début, je veux juste vous montrer, je vous expliquerait tout après ! Je suis très fière du résultat alors, je veux juste partager au plus vite ! 😃 C'est une idée qu'on a eu en discutant avec @ladyniniane qui faisait remarquer que Delagarde et Hubert ressemblait à la bête de la mer et celle de la terre dans l'Apocalypse alors, voilà le résultat en dessin !

(je sais, c'est en noir et blanc mais, j'aurais peur de le gâcher si je mettais de la couleur qui bavait sur d'autres parties vu que même si c'est du A3, les zones sont assez petites, mon crayon a pas mal travaillé le papier, et j'y ai déjà passé la moitié de ma nuit, plus mon dimanche donc, on va déjà partir comme ça ^^')
Je vais mettre le développement sous la coupe mais, je serais curieuse de connaitre votre interprétation avant de savoir qui est où et ce que veulent dire certaines formes !
Pour commencer, le sujet était "El et Hubert sont les bêtes de l'Apocalypse de la Mer et de la Terre", et je me suis basé sur cette représentation de ses deux créatures pour faire ma version Fodlan de cette histoire.
Delagarde est donc la Bête de la mer qui fait office d'Antéchrist quand l'Apocalypse approche. Elle est donc représenter comme sur l'enluminure, comme une bête avec des couronnes qui se fait adorer alors qu'elle est le mal incarnée mais, comme si l'artiste voulait se moquer d'elle et la représenter dans toute son horreur et la fragilité de son pouvoir.
Je me suis aussi inspiré des représentations de Baphomet vu que comme l'a souvent fait remarqué Fantasy Invader, elle lui ressemble beaucoup et a la même posture que le démon sur son panneau de fin. Alors, je lui ai donné une poitrine, sa couronne qui est censé être les cornes de l'Immaculée sont devenue des cornes de démons, et elle a des ailes mais, contrairement à Baphomet, ce n'est pas les siennes. Ce n'est pas un ange ou une sauveuse mais, elle veut se faire passer pour tel alors, elle veut des ailes d'anges alors, elle s'est clouée et collées des petites ailes dans le dos. ça sert à rien, elle ne pourra jamais voler avec et elle est plus ridicule qu'autre chose avec ces ailes minuscules qui tiennent à peine avec un clou et de la colle qui dégouline, comme elle ne sera jamais une sauveuse pour Fodlan.
D'ailleurs, elle porte aussi la couronne du Royaume et la bannière de l'Alliance sur ses cornes mais, pour la couronne, elle la porte n'importe comment, elle n'est pas sur sa porte mais comme si elle l'avait mise sur un porte-manteau et risque de tomber au moindre mouvement de tête car, elle ne sera jamais la vraie reine légitime du Royaume. Quant à la bannière de l'Alliance, je ne sais pas si ça se voie vraiment à l'image mais, l'écusson sur le tissu est toujours différent car, elle connait tellement mal Fodlan et s'intéresse si peu aux autres pays à part pour les envahir et leur imposer la civilisation adrestienne, qu'elle ne sait même pas à quoi ressemble l'étendard d'un de ses ennemis, surtout que si on suivait sa logique de façade jusqu'au bout du "les crêtes sont le mal et les gens doivent s'élever selon leur propre mérite !", bah Leicester le fait déjà depuis longtemps étant donné que l'ambition et la capacité personnel à s'enrichir est plus importante que les emblèmes, comme on le voie lorsque le margrave Edmund (nouveau noble grâce à ses capacités d'orateur et tout l'argent qu'il a gagné grâce à ses talents) remplace à la table ronde la famille Daphnel (donc famille à emblème mais, en perte de vitesse depuis que la moitié d'entre eux c'est barré dans le Royaume), ce qui montre qu'elle ne connait rien à ses voisins et veut en fait juste plus de pouvoir pour elle seule. De plus, le tissu est toujours attaché à ses cornes gauches car, si elle est assise sur son trône et que la carte de Fodlan est derrière elle, l'Alliance est à sa gauche et le Royaume à sa droite, sans penser que si elle leur fait face depuis Embarr en se tournant vers le nord, elle a inversé les deux pays sur ses cornes.
Elle tient aussi Ayrm avec sa queue, dont le bout est en tire-bouchon comme celle des cochons qui sont associé au poison de l'ignorance dans le bouddhisme (qui est également le poison auquel elle est le plus rattaché si je me souviens également bien des billets de Fantasy Invader) et qui n'est pas forcément l'animal qui a la meilleure réputation étant donné qu'il mange tout ce qui traine, ce qui oblige à bien faire bouillir sa viande si on veut la manger, voir à interdire complètement sa consommation pour des raisons d'hygiène, ce qui est surement à l'origine du fait que plusieurs religions interdisent d'en manger. Delagarde se sert de l'arme que lui ont donné les agarthans pour imposer sa tyrannie (et la lie encore plus au Diable vu que cette arme est liée à l'emblème de la Bête) mais là aussi, elle est pas vraiment en bon état : elle est cassée, certaines dents sont pourries et elle tombe en miette histoire de montrer que malgré toute son horreur, son pouvoir reste fragile vu qu'au moment où Aymr n'est plus brandit ou que les agents d'Hubert ne sont plus opérationnels, elle aura beaucoup plus de mal à imposer ses quatre volontés (tout en permettant de se moquer d'elle au passage vu que sa hache ignoble en forme de bouche qui dévore tout sur son passage, est en fait une grosse hache édentée qui tombe en morceaux et avec des morceaux pourris)
Comme la bête de la mer, Delagarde a plusieurs têtes qui crachent du feu dans tous les sens pour symboliser qu'elle s'attaque à tout ce qui l'entoure mais, aucune ne regarde le sol, personne ne peut la contester sur son territoire alors, elle ne regarde même pas ces sujets qui sont en train de la prier. De plus, j'ai fait en sorte qu'à part quand elle est plus ou moins de face à celui qui regarde le dessin, on ne voie jamais ses yeux avec sa coiffure qui lui bouche la vue comme des oeillères, comme Delagarde se met souvent des oeillères et refusent de voir la réalité en face. Là, elle ne voie que ce qui est devant elle et veut voir : ce que vont consumer ses flammes et tout ce qu'elle va cramer pour obtenir le pouvoir.
Cependant, ça l'empêche aussi de voir que ses pattes sont argiles, fragiles, qui craquèlent de partout et qu'elle est attaquée. Sous son ventre, on a Bernadetta qui est en train de graver l'emblème de Seiros de Rhéa sur son flan avec une de ses flèches afin de souligner son rattachement à la résistance et son soutien à l'Eglise que Delagarde persécute, pendant que Ferdinand est en train de couper une de ses pattes avec une hache, étant également dans la résistance et s'opposant à Delagarde et son impérialisme. Dans mon canon, ils sont même les deux chefs d'un des groupes résistants les plus importants de Fodlan. Enfin, derrière eux et sans que Delagarde ne le remarque, Petra est derrière elle et bande son arc pour décocher une flèche sur une des têtes de la bête, Brigid se battant farouchement pour leur indépendance et refusant de se soumettre (raison pour laquelle, elle est dans sa tenue de civil qui est surement un habit brigilène, même si ça ne se voie pas beaucoup, j'était sur le bout de ma page...)
Ensuite, on a Hubert qui est la bête de la Terre. Dans la légende, cette bête fait des tours pour convaincre les humains les humains que la bête de la mer est le Sauveur, et les faire tomber dans les griffes d'un antéchrist (de mémoire, si j'ai bien compris l'histoire) mais sur le modèle, il ressemble vraiment à un petit chien à sa mémère en fait ^^' Je l'ai alors représenté comme couché devant sa maitresse en se frottant les pattes mais, ses oreilles sont celles d'un chien : une dressé comme celle d'un chien de garde, une aplati sous sa mèche toute douveteuse comme celle d'un Cavalier King Charles pour le côté pelucheux et animal de compagnie de Delagarde. Sa queue est aussi celle d'un chien de chasse courant derrière les ennemis de sa maitresse, le foxhound anglais (et à la réflexion en l'écrivant, ça colle encore mieux vu qu'il courre après Ferdie qui a les cheveux roux). Pour ses cornes, j'ai voulu prendre celle de Grima de FE Awakening en exemple vu qu'il ressemblait vraiment à un être maléfique mais, vu que je l'ai fait de mémoire, je ne me souvenait plus qu'il n'avait pas 3 paires de cornes mais seulement une... enfin, il fait encore plus bêtes maléfiques avec des cornes de diable comme ça.
Il a aussi sa grosse mèche et un sourire carnassier de voir que leur plan se déroule comme sur des roulettes avec les roturiers qui prient El mais, au cas où, il a quand même les griffes de ses pattes arrières qui sont des couteaux, afin de rappeler qu'il assassinera quiconque représentant une menace pour son impératrice qu'il défendra jusqu'au bout, même si lui aussi ne se rend pas compte qu'elle se fait attaquer en douce.
Pour son oeil visible qui est vide, c'était à la base un oubli de ma part, j'ai oublié de dessiner son globe oculaire au brouillon mais, une fois passé à l'encre, je ne l'ai pas rajouté car, je trouvais que ça faisait ressembler son regard à celui des Agarthans comme Thalès ou Solon qui ont les yeux vides, Hubert utilisant les mêmes méthodes et la même magie qu'eux malgré tous les discours d'El "oui mais en fait, on les aime pas car c'est eux qui m'ont expérimenté, même si je les utilise pour le moment car ils sont pratique, MAIS je les tuerais quand j'aurais plus besoin d'eux ! Donc, ça passe ! Je les aide pas à continuer à faire des atrocités !".
Ensuite, pour les personnes face à Delagarde, ce sont des roturiers qui, abreuvés des mensonges d'El et la propagande, se mettent à la vénérer comme leur chef suprême et la nouvelle tête de proue de Fodlan, et même comme une Déesse (ce que Dimitri l'accuse de vouloir devenir dans leur face à face et vue la fin en duo d'Hanneman et Manuela, ça semble être le cas vu que l'église existe toujours après CF mais, tourne autour de l'empereur et de son idéologie), la première d'entre elle étant Dorothéa, à genoux devant elle, la priant et l'idolatrant. C'est elle qui a ce rôle car, c'est celle qui croit le plus à la rhétorique d'El et est sa pompom girl la plus fidèle dans le jeu, tout en étant aussi hypocrite qu'elle (surtout que je la voie bien pouvoir sortir "quand on veut, on peut" vu qu'elle a pu se sortir du caniveau grâce à sa voix et donc, elle pourrait appliquer cette même logique à tout le monde, sans comprendre que ce n'est pas possible que tout le monde devienne une diva à succès pour des milliers de raisons) donc, elle a le rôle de fidèle fanatique au regard vide à part son admiration pour son idole, biberonnée à la propagande qui vénère l'Impératrice comme sa nouvelle Déesse mais, sans se rendre compte qu'elle est un monstre.
D'ailleurs, elle n'a pas de pupille, ce qui rend son regard encore plus vide, et aucun des fidèles de Delagarde n'a d'yeux visibles. Même s'ils ont les cheveux attachés pour certains, ils ont toujours une grosse mèche devant les yeux qui leur bouche les yeux, ce qui permet de faire plus foule et de dire qu'ils ne voient pas qui est Delagarde pour ce qu'elle est vraiment, ont cru aux mensonges et au tour d'Hubert, et ils se mettent à la vénérer comme une Déesse, tous la priant devant elle. ça me permet également de me moquer du fait que si El dit détester la religion, elle pourrait se faire passer pour une Déesse et le Messie, elle le ferait sans hésiter à cause de son complexe du Sauveur. Donc, on donne un grand coup dans ses discours "Religion et Déesse = MECHANT PAS BO !!!" et on l'a fait vénérer par ses sujets.
Par contre, une d'entre eux à des yeux complets, et c'est la seule roturière qui est derrière eux et ne regarde pas Delagarde mais, célèbre plutôt l'arriver des vrais sauveurs. Elle porte d'ailleurs un habit d'évêque du jeu pour la rattacher à l'Eglise (et les vrais auront reconnu Margherita à son collier en forme de coeur [qui apparaitra peut-être un jour à Fodlan si je trouve l'occasion], même si elle n'a pas les cheveux attachés en deux couettes sortant d'une sorte de chignon [elle est inspirée par le design de Miku mais, avec une coiffure à la Sailor Moon], je trouvais que ça ressemblait trop à la coiffure en macaron de Delagarde et que ça ne rendait pas bien alors, elle a les cheveux détachés et libres). C'est la seule à voir El pour ce qu'elle est et à fêter l'arriver de ceux qui vont les sauver de cet Antéchrist et la guerre en Fodlan.
Enfin, tout en haut à droite de l'image, Byleth arrive en tenue de Prophétesse (même si la veste est celle de la version masculine, pas question que je dessine au premier degré Byleth dans la version féminine de cette tenue) et plante l'Epée du Créateur dans une des pattes de Delagarde, toujours pour la rattacher à l'église et pour signifier que le vrai prophète arrive pour chasser l'Antéchrist et pour ramener la paix de Sothis dans Fodlan. Elle porte également le bouclier de Seiros pour rappeler Rhéa et le fait qu'elle travaille ensemble. Enfin, elle est accompagnée et soutenue par un Lion pour Dimitri et Faerghus, un Cerf pour Claude et Leicester, et l'Immaculée pour l'Eglise, afin de montrer que tout Fodlan s'oppose à Delagarde et s'opposera toujours à sa tyrannie ! Je l'ai également dessiné plus grande que toutes les autres pour faire si elle était la Déesse elle-même venue pour arrêter le mal avec les bêtes protectrices du reste du continent, ainsi que souligner son importance dans la scène (et me simplifier la vie car il y a vraiment beaucoup de détail dans la tenue de Prophète - -' )
Et voilà ! Je crois que j'ai fait le tour de tout ce qu'il y avait à dire sur ce dessin ! J'espère qu'il vous plait !
#fe3h#dessin de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#je suis trop fière du résultat ! C'est rare que je fasse des choses aussi chargées avec autant de détail !#je voulais trop vous le montrer tout de suite donc aussitôt dessiner aussitôt posté !#J'espère que ça vous a plu !#par contre histoire d'être sûre d'être tranquille :#anti edelgard#edelgard critical#on ne sait jamais avec ces stans alors je prend les devants...
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7 février : la mémoire du roi Hussein de Jordanie
Alors que le président Trump annonce son intention de noyer la Jordanie sous un flot de réfugiés palestiniens chassés de leurs terres, le roi Abdallah II, la reine Rania et plusieurs membres de la famille royale jordanienne se recueillent comme chaque 7 février sur la tombe de feu le roi Hussein au Cimetière royal à Amman. Celui qu’on surnommait le « Petit Roi » avait préservé l’unité de son pays au milieu d’une succession de crises et de guerres qui n’ont jamais cessé depuis qu’existe ce petit royaume créé en 1921 par les Anglais pour être un État tampon.
Cet anniversaire est l’occasion de faire appel aux mânes du roi qui a régné 46 ans sur la Jordanie, après avoir vu son grand-père, Abdallah Ier, assassiné à bout portant, sous ses yeux, en sortant de la mosquée de Jérusalem. Lui-même avait eu la vie sauve grâce à une médaille portée autour de son cou, sur laquelle une des balles avait ricoché. Deux ans plus tard, en 1953, il montait sur le trône de Jordanie à l’âge de 17 ans.
Hussein Ier a survécu à des dizaines de tentatives d'assassinat et de complots, au terrorisme palestinien et à trois guerres contre Israël. Il a joué le rôle d'intermédiaire conciliant entre les différents rivaux du Moyen-Orient et a été considéré comme l'artisan de la paix dans la région. Il était vénéré pour avoir gracié des dissidents et des opposants politiques et leur avoir accordé des postes de haut niveau au sein du gouvernement. La baraka n’aura pas accompagné jusqu’au bout le très populaire roi Hussein : il est décédé à l'âge de 63 ans des suites d'un cancer le 7 février 1999. Au moment de son décès, il était le chef d’État en exercice le plus ancien au monde. C’est dire l’émotion qui a accompagné sa disparition. C’est son fils aîné, Abdullah II, qui lui a succédé.
Ce 7 février 2025, alors qu’il se recueille sur la tombe de son père, le roi Abdallah II fête ses 26 ans sur le trône. Son jubilé d’argent a été célébré le 9 juin dernier, à l’occasion du 25e anniversaire de sa cérémonie d’intronisation.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 7 février 2025
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Les femmes sont les reines du ménage !
Je ne sais plus quel âge j’avais quand, enfant, j’écoutais avec consternation les tirades misogynes de mon père. J’avais moins de dix ans, je crois, mais je comprenais déjà parfaitement ce que j'avais sous les yeux. Je le regardais avec un certain détachement, comme une chose bizarre, immature et ridicule. Pourtant c’était moi l’enfant et lui l’adulte. Mais c’était lui qui théorisait en haussant la voix, au milieu du repas, la vocation naturelle des femmes à nettoyer. Oui, monsieur le gauchiste, délégué syndical, trouvait que certaines classes sociales restaient destinées à cirer les pompes des autres. Les siennes surtout. Il ne plaisantait pas. Il était absolument furieux de voir que, face à de la nourriture tombée accidentellement par terre, ma soeur et moi (qui n'étions pas responsables) ne nous étions pas jetées au sol pour nettoyer. “Il faut, quand vous voyez des choses qui sont sales, que vous vous bougiez le cul pour les nettoyer ! Les femmes sont les reines du ménage !” Et de prendre en exemple les femmes de son pays qui seraient, selon lui, toutes dévouées à la tâche de torcher le derrière des hommes, comme des machines bien huilées. Nous étions de mauvaises petites françaises. Nous étions des objets bien trop indisciplinés. Le même homme qui, quelques années plus tard et parce que "quand on est con, on est con", dira à mon beau-frère qui se levait pour nous aider à débarasser de se rasseoir car "c'est aux filles de faire ça". Et mon beau-frère s'est assis, gêné certes, mais il est resté assis. Je pense à ma mère, présente à l’époque de la tirate initiale, qui ne lui rétorque rien non plus, rien du tout. Ni pour protéger ses filles, ni par respect pour elle-même. Quel degré d’effacement de soi doit-on atteindre pour en arriver là ? Je suppose que, dans l’esprit de mon père, ce genre de coup de gueule était censé nous remettre à notre place (désincarnées façon paillasson). Sauf que pour la petite fille que j’étais, ça n’a fait que confirmer quelque chose que je savais déjà : les parents n’ont pas toujours raison, les parents ne sont pas toujours justes, les parents font des choses très mal, parfois et même souvent. Je savais qu’il était vulgaire. Je constatais le narcissisme, même si je n’en connaissais pas le nom. Il y avait quelque chose d'abject dans tout ça. Mais surtout, je voyais que c’était injuste. Pourquoi moi, qui n’ai fait que naître avec une vulve et non un pénis, serais-je destinée à être la servante des hommes ? Et tout de suite, ma voix intérieure répondit : “Parce que lui est né avec un pénis, c’est pour ça qu’il dit ça.” Alors, je me suis dit “quelle ordure, ce type !” et je n’ai pas oublié. Mon père était un tyran opportuniste, un dictateur de salle à manger. Mais c’est à lui que je dois mes premières réflexions féministes. Je ne vais pas l’en remercier, n'abusons pas, car dans un monde idéal le féminisme n’aurait pas besoin d’exister et les petites filles ne seraient pas dénigrées par un homme adulte.
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Louxor se prépare à accueillir la 32e édition du plus ancien marathon d'Afrique et du Moyen-Orient
Livres - Ahmed Zaki : Louxor se prépare à accueillir la 32e édition du plus ancien marathon d'Afrique et du Moyen-Orient. Vendredi prochain, le 10 janvier 2025, Louxor, la ville de la civilisation et de l'histoire, aura rendez-vous avec un événement mondial distinctif qui combine le sport, la culture et le tourisme, puisque la 32e édition du Marathon international de Louxor aura lieu. Le marathon est l'une des plus anciennes compétitions de course à pied au monde et la plus ancienne d'Afrique et du Moyen-Orient, ce qui place Louxor sur la carte des événements sportifs et culturels internationaux. Vous pouvez visiter Louxor grâce aux circuits en Égypte proposés par Cairo Top Tours.
Un marathon au caractère unique et une scène touristique charmante
L'édition actuelle associe la compétition athlétique à une atmosphère culturelle éblouissante, les participants traversant un parcours entouré des plus grands temples de la civilisation égyptienne ancienne, tels que les temples de Karnak et de Louxor, et les tombes de la Vallée des Rois et de la Vallée des Reines. Le marathon est une occasion unique pour les athlètes du monde entier de découvrir la grandeur de l'histoire égyptienne tout en pratiquant leur sport favori. N'oubliez pas de visiter les attractions du Caire, notamment les pyramides. Et les attractions pittoresques de Louxor, comme le temple de Karnak.
L'importance du marathon en termes de tourisme et de culture
Le marathon international de Louxor est un événement sportif mondial qui attire des touristes et des athlètes de plus de 40 pays, ce qui a un impact positif sur la revitalisation du mouvement touristique de la ville. Il montre également au monde le mélange charmant d'originalité et d'innovation de Louxor, car les visiteurs profitent d'une expérience culturelle distincte qui comprend des spectacles artistiques et folkloriques en marge de l'événement. Le guide de voyage de l'Égypte recommande de visiter les sites égyptiens.
Un message de fierté
Le marathon de Louxor n'est pas seulement une course sportive, mais un message d'amour et de paix de la terre d'Égypte au monde, qui confirme sa profondeur culturelle et sa capacité à organiser des événements mondiaux dans un environnement sûr et avec des capacités avancées.
Un événement qui restera dans les mémoires et qui réunira le monde sous le slogan du sport et de la paix dans une ville qui est un musée ouvert de la civilisation humaine.
Lors de votre séjour en Égypte, vous pourrez visiter le palais d'Abdeen au Caire. L'Égypte compte également de nombreux palais, dont le plus célèbre est celui de Mohammed Ali à Shubra. Vous pouvez également visiter le musée Mahmoud Mokhtar, qui est un palais culturel. Sans oublier le palais Manastirly du Caire, situé à Manial. L'un des palais les plus célèbres est celui du prince Taz. Le Caire compte de nombreux palais différents qui appartiennent à des époques différentes.
Au Caire, vous pouvez également profiter d'autres activités telles que la visite du Panorama du 6 octobre, qui présente une vidéo sur la guerre. En outre, vous pouvez camper dans le protectorat de Wadi Degla, qui est une réserve naturelle. Vous pouvez également visiter le musée d'art islamique, qui a pour but de présenter des objets islamiques. Ne manquez pas la mosquée Al-Fattah Al-Alim dans la capitale administrative, qui a été construite sous le règne de Sisi. Enfin, vous pouvez également visiter la madrasa et la mosquée Amir Sarghatmash, qui a été construite à l'époque mamelouke.

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ARCHIVE DE LIBÉ
MUSIQUE 16/03/2009 À 06H51
Les années «Gaby»
La rengaine magique par où tout commença…
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Gentil daltonien BORIS BERGMAN
Marie-France Scott, qui venait trois fois par semaine mettre de l’ordre dans mes papiers, était la compagne d’Andy Scott, ingénieur du son britannique. 1974. Sir Andy préparait un disque pour un chanteur qui n’avait pas encore perdu son «c». Alain Baschung, qui avait envie de prouver qu’on peut faire du rock en français, cherchait un auteur ; Marie-France fut notre marieuse.
Une semaine après, entre deux calumets, sous le regard de notre chaperon, nous avons écouté JJ Cale, relu La Dimension des miracles de Robert Sheckley, réécouté J J Cale. J’ai griffonné un bout de texte sous influence, Alain a enregistré une suite d’accords sur une boîte à biscuits qui se prenait pour un minicassette. La chanson s’appelle Le Viking, mais ce numéro zéro de notre collaboration ne vit jamais le jour («Après deux guerres/ Entre deux sticks/ L’Viking se paye un p’tit pillage sur la terre celtique/ Mais c’était compter/ Sans Brian l’Irlandais…» (après, j’sais plus).
«J’ai faim». 1976. Entre quelques «Vas-y pépère, lâche-toi», Alain disparaît derrière le paravent japonais. J’essaie de prendre de l’avance en notant trois lignes pour un refrain éventuel. La tête d’Alain dépasse du paravent : «J’ai faim», dit la tête, avec le sourire d’enfant qu’il ne cessera jamais d’être. Bien reçu. Je finirai le texte de l’Après-midi d’un Max Amphibiesur la nappe de papier de la table du fond du restaurant Haynes. Si les traces de ketchup et les taches de spareribs ne recouvrent pas le refrain, Alain pourra faire la maquette. Et qui sait, l’enregistrer dans ce petit studio d’Angers ou nous devons nous rendre la semaine prochaine. 1977 n’est plus très loin.
Angers, un studio dans une bâtisse ou Roger Corman a dû faire ses repérages pour The House of Usher. Pendant qu’Alain se met en bouche le texte de Max Amphibie en se plaignant de l’otite réglementaire qu’il contractera à la veille de chaque enregistrement, je termine le texte de Bijou, bijou. Il fait froid, je ne sais pas ce qu’on a mis dans nos cigarettes, Alain et moi nous endormons en sursaut, mais c’est quand même lui qui ronfle le plus fort.
Il ne fait plus froid, c’est le printemps, un studio a Paris. Alain choisit l’ordre des chansons, me refuse tous les titres que je propose pour l’alboume, de Bijou, bijou et de Max Amphibie,l’une doit disparaître. «Au niveau du play-back, elles sont trop semblables, pépère», me chuchotera Alain en restituant à la nature quelques flots de houblon. Le 33 tours s’appelleraRoulette russe et il met le projo sur notre «aventure». Thierry Haupais écrit le premier article élogieux sur notre collaboration. Mais l’ex-chanteur des Chats sauvages, qui a signé Alain sur le label Mercury, fait la moue. Le disque est un échec commercial. Dernière chance - quelques jours au pays de Galles dans le studio de Dave Edmunds pour enregistrer un «simple» à budget réduit (les musiciens n’ont pas droit au petit dej). 1979. Au bout du couloir qu’habite le Bashung, rue Croix-des-Petits-Champs, la silhouette du chanteur agite un bout de papier dans un état lamentable (le papier) : «Tu te souviens de Max Amphibie ; j’ai refait une musique, mais il faut trouver un autre refrain mon pépère.» J’anticipe le calvaire, sans savoir qu’une fois le «refrain» trouvé, Bashung me fera réécrire à l’infini la phrase qui est devenue «J’dis bonjour, faut bien que j’me mouille».
L’après-midi d’un Max Amphibie est né de notre envie de nous moquer de notre éditeur. Max est un rien conservateur et macho. «L’amphibie» collé(e) au «Max» lui suppose une bisexualité inventée de toutes pièces, mais, ça aussi, c’est fait pour l’énerver. D’«amphibie» à «gaboune», homo cuir noir et charentaises aux armes de notre bonne reine Elisabeth, il n’y a pas loin ; mais «Gaboune» ne sonne pas bien, «Gaby» est adopté. Le chanteur est d’accord, ouf. (J’en profite pour m’excuser auprès de ma tante Gabrielle qui croyait jusqu’à ce jour que la chanson lui était dédiée.)
Placard. Pour moi Gaby oh Gaby est une suite vraisemblable d’Elsass blues ; c’est un texte sur les minorités, ceux que «la différence» fait tomber dans les puits de solitude ; ceux qui ne peuvent pas dormir et qui «ne font que des conneries». Le petit Ashkénaze que je suis, le Kabylo-Alsacien qu’est Alain, s’en doutent depuis leur première rencontre avec l’autre : Gaby est aussi un hymne caché à la solitude de l’homo qui ne connaît pas encore l’existence du pacs. Le texte aura une suite : J’sors avec ma frangine. «Le» héros de Gaby est sorti du placard avec les robes de sa grande sœur. Il peut enfin s’imaginer que la rue des Blancs-Manteaux ressemblera à Christopher Street. Gaby oh Gaby passera dans les émissions de soir et de nuit (merci Bernard Lenoir, merci Jean-Bernard Hebey, merci François Jouffa), puis à Europe 1, le matin (eh oui, merci Claude Brunet). On aura droit à la une de Libé (merci Blue Bayon). Vous connaissez la suite avec vue sur la route du succès. A bientôt Alain.
PS : Hey, grand architecte de l’univers, quand il va s’asseoir à ta table, s’il te plaît, remets-lui Johnny Kidd.

Dawn Mellor — Hannah Schygulla (oil & marker pen on canvas, 2010)
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LES DERNIÈRES PAROLES DU POETE
D un fruit qu’on laisse pourrir à terre, il peut encore sortir un nouvel arbre. De cet arbre, des fruits nouveaux par centaines.
Mais si le poème est un fruit, le poète n’est pas un arbre. Il vous demande de prendre ses paroles et de les manger sur-le-champ. Car il ne peut, à lui tout seul, produire son fruit. Il faut être deux pour faire un poème. Celui qui parle est le père, celui qui écoute est la mère, le poème est leur enfant. Le poème qui n’est pas écouté est une semence perdue. Ou encore : celui qui parle est la mère, le poème est l’oeuf et celui qui écoute est fécondateur de l’oeuf. Le poème qui n’est pas écouté devient un oeuf pourri.
C’est à cela que songeait, dans sa prison, un poète condamné à mort. C’était dans un petit pays qui venait d’être envahi par les armées d’un conquérant. On avait arrêté le poète parce que, dans une chanson qu’il chantait sur les routes, il avait comparé la tristesse qui rongeait jusqu’à l’os la chair de son corps aux fumées meurtrières qui avaient brûlé jusqu’au roc la terre de son village.
Demain à l’aube il sera pendu.
Mais on lui a fait cette grâce qu’avant de mourir il pourra dire devant le peuple un dernier poème. Il se disait dans son cachot : Jusqu’ici je n’ai fait que des chansons pour amuser. Ce sera mon premier et mon dernier poème.
Je leur dirai
Prenez ces paroles, qu’elles ne soient pas une graine perdue ! Couvez mes paroles, faites-les croître, faites-les parler ! Mais que leur dirai-je ensuite ? Je n’ai qu’un mot à dire, un mot simple comme la foudre. Un mot qui me gonfle le cœur, un mot qui me monte à la gorge, un mot qui tourne dans ma tête comme un lion en cage. Ce n’est pas une parole de paix. Ce n’est pas une parole facile à entendre. Mais elle doit mener à la paix, mais elle doit rendre toute chose facile à entendre, pourvu qu’on la prenne comme la terre reçoit la graine et la nourrit en la tuant. Quand je serai pourri, dans quelques jours, que de ma pourriture sorte un arbre à paroles. Non pas des paroles de paix, non pas des paroles faciles à entendre, mais des paroles de vérité.
Mais encore, que leur dirai-je ?
Je n’ai qu’un mot à dire, un mot aussi réel que la corde qui me pendra. Un mot qui me démange, un mot qui me dévore, un mot que le bourreau même pourra comprendre. J’ouvrirai la bouche je dirai le mot je fermerai la bouche et ce sera tout. Dès que j’aurai ouvert la bouche, on verra rentrer sous terre les fantômes et les vampires et tous les voleurs les tricheurs au jeu de la vie, les spéculateurs de la mort : Ceux qui font tourner les tables, ceux qui balancent des pendules, ceux qui cherchent dans les astres des raisons de ne rien faire.
Les rêvasseurs, les suicidés, les maniaques du mystère, les maniaques du plaisir, les voyageurs imaginaires, cartographes de la pensée, les maniaques des beaux-arts qui ne savent pourquoi ils chantent, dansent, peignent ou bâtissent.
Les maniaques de l’au-delà qui ne savent pas être ici-bas.
Les maniaques du passé, les maniaques du futur, escamoteurs éternité.
On les verra rentrer sous terre dès que j’aurai la bouche ouverte.
Dès que j’aurai prononcé le mot, les yeux des survivants se retourneront dans leurs orbites et chacun de ces hommes et chacune de ces femmes regardera en face le fond de son sort. Abîme de lumière ! Obscurité souffrante ! Dès que j’aurai fermé la bouche, leurs yeux se retourneront vers le monde, chargés de la lumière centrale, et ils verront que le dehors est à l’image du dedans, Ils seront rois, elles seront reines, ils se verront les uns les autres, chacun tout seul comme le soleil est seul, mais tous éclairés par le feu d’une solitude unique au-dedans, comme au-dehors par le feu d’un soleil unique.
Mais je rêve et je cède à l’espoir trop facile.
Plutôt, sans doute ils diront : Ce fou, il est temps qu’on le pende. Cette bouche inutile, il est temps qu’on la ferme. Ou peut-être encore diront-ils : Ses paroles ne sont pas des paroles de paix, ce ne sont pas des paroles faciles à entendre. Ce sont des paroles de démon. Il n’est que temps qu’on le pende. Et de toute façon je serai pendu.
Eh bien, je leur dirai : Vous n’avez pas beaucoup plus longtemps à vivre que moi. Je meurs aujourd’hui, vous la semaine prochaine. Et notre misère est la même et notre grandeur est la même.
Mais ils croiront que ce sont des paroles de haine. Ces malheureux sont tellement sûrs d’être immortels ! Et de toute façon je serai pendu.
Que leur dirai-je ?
Je leur dirai bien : Réveillez-vous ! mais je ne saurais pas leur dire comment faire et ils diraient : Mais nous ne dormons pas. Pendez, pendez cet imposteur et qu’on le voie cracher sa langue !
Et je serai, de toute façon, pendu.
Et le poète, dans sa prison, se frappait la tête aux murs. Le bruit de tambour étouffé, le tam-tam funèbre de sa tête contre le mur fut son avant-dernière chanson.
Toute la nuit il essaya de s’arracher du cœur le mot imprononçable. Mais le mot grossissait dans sa poitrine et l’étouffait et lui montait dans la gorge et tournait toujours dans sa tête comme un lion en cage.
Il se répétait : De toute façon je serai pendu à l’aube.
Et il recommençait le tam-tam sourd de sa tête contre le mur. Puis il essayait encore : Il n’y aurait qu’un mot à dire. Mais ce serait trop simple. Ils diraient Nous savons déjà. Pendez, pendez ce radoteur.
Ou bien ils diraient : Il veut nous arracher à la paix de nos cœurs, à notre seul refuge en ces temps de malheur. Il veut mettre le doute déchirant dans nos têtes, alors que le fouet de l’envahisseur nous déchire déjà la peau. Ce ne sont pas des paroles de paix, ce ne sont pas des paroles faciles à entendre. Pendez, pendez ce malfaiteur !
Et de toute façon je serai pendu.
Que leur dirai-je?
Le soleil se levait avec des bruits de bottes. Il fut mené, les dents serrées, vers la potence. Devant lui ses frères, derrière lui ses bourreaux.
Il se disait en lui-même : Voici donc mon premier et mon dernier poème. Un mot à dire, simple comme d’ouvrir les yeux. Mais ce mot me mange du ventre à la tête, je voudrais m’ouvrir du ventre à la tête et leur montrer le mot que je renferme. Mais s’il faut le faire passer par ma bouche, comment en franchira-t-il l’orifice étroit, ce mot qui me remplit?
Alors il se tut une première fois : sa bouche garda le silence. Une deuxième fois il se tut : son cœur se ferma. Une troisième fois il se tut : tout son corps devint comme un roc silencieux. (Il était comme un rocher blanc, comme la statue d’un bélier devant un troupeau de moutons endormis ; et derrière lui les loups ricanaient déjà.)
On entendit des bruits de baïonnettes et d’éperons. Le délai accordé prenait fin. Sur son cou le poète sentit le chatouillement du chanvre et au creux de l’estomac la patte griffue de la mort. Et alors, au dernier moment, la parole éclata par sa bouche, vociférant :
Aux armes ! A vos fourches, à vos couteaux,
A vos cailloux, à vos marteaux,
vous êtes mille, vous êtes forts,
délivrez-vous, délivrez-moi !
Je veux vivre, vivez avec moi !
Tuez à coups de faux, tuez à coups de pierres !
Faites que je vive et moi, je vous ferai retrouver la parole !
Mais ce fut son premier et son dernier poème. Le peuple était déjà bien trop terrorisé. Et pour avoir trop balancé pendant sa vie, le poète se balance encore après sa mort. Car c’est souvent le sort, ou le tort des poètes, de parler trop tard, ou trop tôt
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LE DON DE GOUVERNER
Cet article est destiné à tous les chrétiens et les chrétiennes qui ont reçu de Dieu , en notre Seigneur Jésus Christ , le don de gouverner. C'est un appel spécial mais qui a une importance dans le corps de Christ c'est à dire l'Eglise mais aussi dans notre société.
Il y a des exemples bibliques qui peuvent illustrer l'exercice de ce don comme Joseph devenu le gouverneur d'Egypte, comme David devenu roi d'Israël, comme Daniel devenu un haut fonctionnaire des rois babyloniens (Nebucadbestar), Chaldéens ( Belschatsar) et des mèdes ( Darius) ; comme Esther devenue la Reine des perses. Mais aussi comme Jeanne ( femme de Chuza, intendant d'Hérode) qui assistait Jésus de leurs biens. A ces exemples, on pourrait rajouter Corneille , un centenier romain ( c'est à dire un officier de l'élite militaire romaine qui avait sous sa responsabilité le commandement de 100 hommes ) qui accepta Jésus comme son sauveur et son seigneur.
Ce don de gouverner est mentionné dans la première épitre aux corinthiens :
Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.
( 1 Corinthiens ch. 12 v. 28)
A / La reconnaissance de ce don par l'Eglise
L'Eglise d'aujourd'hui doit reconnaître , prier et encourager ces hommes et ces femmes chrétiens qui ont cet appel de Dieu pour gouverner. Dieu veut élever parmi ses enfants des fils et des filles pour diriger des villes, des communautés, des pays voire des régions entières afin de faire valoir les intérêts du Royaume des cieux sur la terre.
L'Eglise ne doit pas adopter une attitude de retrait voire de déni vis à vis de nos frères et sœurs qui ont reçu du Saint Esprit le don de gouverner.
Eglise, écoutes ces deux paroles du Saint Esprit qui concerne l'organisation du corps de Christ :
Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu.
( 1 Corinthiens ch. 12 v. 18)
Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.
( 1 Corinthiens ch. 12 v. 27)
Eglise, c'est Dieu qui a placé chaque membre dans le corps de Christ; Et c'est Dieu qui accorde la part à chacun.
On valorise beaucoup dans nos églises les ministères de pasteurs et d'évangélistes. Par contre, on se méfie beaucoup des prophètes car on les traite souvent de faux prophètes ; et on délaisse les ministères apostoliques et celui d'enseignants.
Alors n'en parlons pas des dons ! Les églises favorisent le don de guérison et mettent de côté les autres dons spirituels ( notamment le don de gouverner).
A cause de cette ignorance, les églises d'aujourd'hui subissent la mauvaise gouvernance des mauvais dirigeants des états. La crise sanitaire a démontré que les églises sont restées en retrait faute de chrétiens dans nos institutions politiques.
Nier ce don de gouverner c'est nier que Dieu est capable de changer la gouvernance de nos nations. En niant le don de gouverner, l'Eglise a laissé ce rôle aux sociétés occultes, ésotériques et franc- maçonniques qui envoient leurs candidats dans les hautes sphères de la société. Ainsi, ces hommes obscurs peuvent mettre à exécution leurs projets sans aucune concurrence des enfants de la lumière ; c'est ce que Jésus a dit : les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière ( Luc 16 v . 8 )
Chaque fois que nous, les enfants de la lumière reculons , alors nous ressemblons à l'économe infidèle. Dieu a pourtant donné son Fils Jésus Christ, son amour et sa parole à l'Eglise : mais qu'est-ce que l'Eglise en fait ?
Tant que les dirigeants des églises refuseront de reconnaître le don de gouverner parmi leurs membres, alors il ne faudra pas s'étonner de la dégradation des lois dans un pays . Combien d'églises et de chrétiens souffrent dans les nations à cause de l'absence des enfants de la lumière dans les institutions politiques, administratives et juridiques dans leurs pays.
Chrétiens, vous pouvez prier pour vos pays ou pour vos institutions mais si, dans vos églises, on rejette les personnes ointes par Dieu pour gouverner alors Jésus vous dit : Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera- t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. ( Matthieu ch. 7 v. 11)
Comme nous sommes capables de donner de bonnes choses à nos enfants, ainsi Dieu est capable de nous bénir dans nos pays mais à condition que cela se fasse selon sa manière . Nous devons donc avoir confiance en Dieu ; c'est Dieu qui donne l'onction à chacun des ministères et des dons. On ne doit donc pas interférer sur le ministère ou sur le don de nos frères et sœurs. Chacun doit courir pour le Seigneur dans son couloir de mission. Et chacun recevra sa récompense selon la part que Dieu lui a assignée. Amen !
B / Le don de gouverner, un don de l'Esprit
Sachez d'abord que la parole de Dieu est un livre qui forme des élites. Voici, le verset biblique qui le prouve :
" Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière "
( 1 Pierre ch. 2 v. 9)
L'élite se différencie des gens ordinaires, des petits gens ou du " ramassis de gens ". Ce n'est pas une expression péjorative pour dénigrer les gens faibles , au contraire, c'est une expression réaliste qui nous interpelle sur l'importance de croire en Dieu.
Dans le livre de Nombres au chapitre 11 et aux versets 4 à 6 , on y fait allusion :
" Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Egypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne. "
L'expression de ramassis de gens désigne un ensemble de personnes dénuées de valeurs . Ici, ces gens ont passé leur temps à murmurer contre Dieu dans le désert ; ils passaient leur temps à se rappeler des menus alimentaires qu'ils mangeaient lors de leur servitude en Egypte. Ces gens n'avaient pas pour ambition d'accéder à la liberté. Ces gens voulaient retourner en Egypte.
Dans beaucoup de nos églises, on rencontre ce type de chrétiens charnels qui murmurent contre Dieu et contre ses promesses. Ces gens ne sont jamais contents même des bienfaits que Dieu leur accorde.
A ces chrétiens, Dieu leur dit : Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. ( Romains ch. 14 v. 17)
Il faut donc prier pour que dans l'Eglise, il y ait des hommes et des femmes qui s'identifient aux valeurs du Royaume de Dieu. Amen !
Ces hommes et ces femmes oints du Saint Esprit doivent occuper des hauts postes de responsabilités dans nos pays afin de promouvoir ces valeurs du Royaume de Dieu.
Cependant, ils doivent aussi rester intègres comme Joseph qui refusa de coucher avec la femme de son maître Potiphar ( Genèse ch. 39 v. 11 et 12) ; comme Daniel qui refusa les présents ou les pots de vin de Belschatsar ( Daniel ch. 5 v . 17 ) ainsi que les mets succulents du roi ( Daniel ch. 1 v . 8 ). Ces chrétiens doivent adopter une attitude semblable à celle de Christ dans ces autorités.
Ces chrétiens ayant ce don de gouverner ne doivent pas s'enorgueillir de leur titre honorifique ; cela n'est pas digne d'un enfant de Dieu. C'est ce que Jésus nous dit dans l'évangile de Matthieu : " Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ. " ( Matthieu ch. 23 v. 10)
A partir du moment, qu'un chrétien accède à l'élite politique, administrative ou juridique de son pays, il devient donc un magistrat.
Qu'est- ce qu'un magistrat ? Voici donc la définition de ce mot :
C'est un fonctionnaire ou officier civil investi d'une autorité juridictionnelle, administrative ou politique.
Et c'est aussi un fonctionnaire public de l'ordre judiciaire, ayant pour fonction de rendre la justice ou de réclamer, au nom de l'État, l'application de la loi.
Voici, comment la Bible nous décrit le rôle d'un magistrat :
" Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû: l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. "
( Romains ch. 13 v. 4 à 7 )
Selon Dieu, les magistrats sont ses serviteurs et ses ministres ( v. 4 et 7 ). Leurs fonctions concernent les lois, la justice, les impôts et les tributs . Ce sont donc des personnes qui font fonctionner des pays et y assurent l'ordre public.
Dieu est donc favorable aux magistrats car Dieu est un Dieu de paix et non de désordre. ( 1Corinthiens ch. 14 v. 33)
Voici un autre texte biblique qui nous décrit l'importance du rôle des magistrats dans notre société :
" Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, tant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi. "
( 1 Pierre ch. 2 v. 13 à 17)
Dieu nous demande de nous soumettre à toute autorité établie ; ces souverains et ces gouverneurs ont pour rôle de punir les malfaiteurs et d'approuver les gens de bien. Cependant, beaucoup des dirigeants actuels non chrétiens et non oints de Dieu, ne punissent pas les malfaiteurs et n'approuvent pas les gens de bien. Ils font de leur liberté un voile pour couvrir la méchanceté.
Alors, Eglise , il est temps de croire que dans le corps de Christ, il existe un don du Saint Esprit, celui de gouverner , qui pourrait changer la donne . Dieu a déjà crée des hommes et des femmes dotés de ce don- là ! C'est ce que le roi Salomon a écrit : " Si tu vois un homme( ou une femme) habile dans son ouvrage, Il se tient auprès des rois; Il ne se tient pas auprès des gens obscurs ". ( Proverbes ch. 22 v. 29)
Eglise, ne disqualifie pas ces hommes ou ces femmes qui ont déjà été qualifiée par le Saint Esprit ! Ne leur dis pas d'être dans l'équipe de louanges ou encore d'être diacre dans l'église, ce n'est pas leur place ! Tout le monde n'est pas appelé au service du culte le dimanche !
Eglise, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu . ( d'après Romains ch. 8 v. 19) Ne retiens pas ces hommes et ces femmes en leur faisant faire des choses que Dieu n'a pas dit de faire ! Les nations attendent la révélation de leaders chrétiens et chrétiennes ! Nous les chrétiens, avons laissé trop faire les choses par manque de connaissances, de foi et d'assurance !
Eglise, aie confiance en ton Dieu et ton Christ ! Dieu saura utiliser efficacement ces hommes et ces femmes qu'il a choisis.
Pour chaque personne en Christ ayant reçu l'onction pour le ministère ou le don, Dieu vous rappelle le rôle de l'onction du Saint Esprit en vous :
" Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu'elle vous a donnés. "
( 1 Jean ch. 2 v. 27)
C'est l'onction du Saint Esprit qui enseignera ces personnes. Les enseignements de Dieu sont véritables et permettront aux chrétiens de se démarquer du mensonge et d'une génération corrompue et perverse. Ces chrétiens oints sauront avec l'aide de Dieu gouverner nos pays selon les principes de la Parole de Dieu. L'onction rendra ces personnes dépendantes de Dieu. Bien entendu, ces chrétiens ayant le don de gouverner appartiennent au corps de Christ et seront soutenus par les autres ministères et l'Eglise dans leur travail .
Une prière pour toutes les nations :
Père Céleste , nous venons devant Toi tels que nous sommes. Nous croyons en Ta Parole et en l'œuvre achevé de Ton Fils Jésus Christ, notre Sauveur et notre Seigneur.
Père Céleste, changes- nous, changes la mentalité des chrétiens dans les églises afin que Ta foi remplisse les cœurs. Père Céleste, Tu as crée parmi tes enfants, des fils et des filles que Tu as oints pour gouverner en tant que magistrats dans les nations. Fais lever ces hommes et ces femmes dans toutes les nations ! Que la création puisse voir la révélation de tes fils et de tes filles ! Que Ton règne vienne sur la terre comme dans les cieux ! Que l'Eglise épouse la personne, l'organisation et la mentalité de Son Christ ! Amen .
Que Dieu vous bénisse abondamment !
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La civilisation égyptienne ancienne en Égypte et la fascination qu'elle exerce sur le monde

Que vous optiez pour des Voyages en Égypte ou des excursions d'une journée en Égypte, vous aurez la chance de vous plonger dans l'histoire captivante de l'Égypte et de découvrir son atmosphère vibrante. L'Égypte offre une pléthore d'expériences qui créeront des souvenirs inoubliables pour les touristes du monde entier.
L'histoire de égyptienne civilisation dans l'Égypte ancienne est la plus longue histoire continue d'un pays au monde, remontant à plus de 7 000 ans avant JC. L'Égypte se distinguait par la présence du Nil qui traversait ses terres, ce qui était considéré comme un facteur contribuant à l'établissement d'une civilisation ancienne. L'Égypte ancienne est également située dans une situation géographique distincte, reliant les continents d'Asie et d'Afrique. Il est relié au continent européen par la mer Méditerranée.
Le début de l'ancienne civilisation égyptienne. L'Égypte abrite la plus ancienne civilisation sur Terre, car son nom est dérivé du mot grec aegyptos. En l'an 5500 avant JC, il y avait deux royaumes principaux s'étendant le long du Nil. Les historiens égyptiens les appelaient Haute-Égypte et Basse-Égypte, et en l'an 3200 Av. J.-C., les deux royaumes ont été réunis sous un seul dirigeant, et un dirigeant qui s'occupait de leurs affaires était le roi Narmer, qui s'appelait Ménès, et cela a marqué le début de la civilisation de l'Égypte ancienne.
Le roi Ménès a fondé la capitale de l'ancienne civilisation égyptienne, connue sous le nom de visite d'une demi-journée du Caire à la ville de Memphis, et son emplacement était au nord, près du sommet du delta du Nil. Elle s'est ensuite développée pour devenir la principale ville contrôlant la société égyptienne au cours de cette période.
L'Ancien Empire: Dans la période 2613-2181 Av. J.-C., l'architecture est apparue et s'est considérablement développée, à mesure que les monuments les plus célèbres d'Égypte ont été construits, tels que l'excursion d'une journée aux pyramides de Gizeh, à la Saqqara et au Sphinx. La pyramide a été construite en 2670 avant JC sous le règne du roi Djoser, et les trois pyramides ont également été construites, à savoir Khéops, Khéphren et Menkaura, car cela fait référence à l'énorme pouvoir et à la richesse des dirigeants de cette période.
Le nouvel empire dans la période 1570-1069 avant JC a commencé après l'unification de l'Égypte sous le règne de Thèbes à nouveau, lorsque la prospérité est revenue, et au cours de cette période, le terme pharaon est apparu puisque le monarque dans le passé était appelé roi. Entre 1504 et 1492 Av. J.-C., les frontières ont été élargies en Égypte pour inclure la Syrie et la Palestine à l'ouest, l'Euphrate au nord et la Nubie au sud.
Pendant le règne de la reine Hatchepsout, le commerce s'est développé avec d'autres pays, et elle a été succédée au pouvoir par le roi Thoutmosis III, qui a suivi ses traces malgré sa tentative d'éliminer tout souvenir d'elle.
Les pyramides ont été construites pour enterrer les pharaons. Il s'agissait de tombes en calcaire à bases carrées. Les Égyptiens ont construit les pyramides et y ont placé les trésors et les décorations dont le pharaon avait besoin pour survivre et profiter du confort dans l'au-delà, selon leurs croyances. Les archéologues considéraient que la raison de la présence d'escaliers dans les pyramides était due aux croyances des Égyptiens. Les anciens croyaient qu'il était utilisé pour l'ascension du Pharaon au dieu soleil, et les Égyptiens ont construit environ 138 pyramides de différentes tailles, dont la plus grande est la Pyramide de Khéops à Gizeh.

Lorsqu'il s'agit d'explorer l'Égypte et ses merveilles historiques, les excursions d'une demi-journée au Caire offrent aux visiteurs la possibilité de découvrir la riche histoire et les trésors culturels de la ville dans un laps de temps condensé. Souvent, ces excursions comprennent des excursions vers des sites reconnaissables comme la Visite du Musée égyptien, le Sphinx et la Visite économique des Pyramides, de Saqqarah et de Memphis.
Pour les voyageurs à petit budget, les Excursions À Petit Budget Au Caire offrent des options abordables pour découvrir les points forts de la ville. Ces visites comprennent généralement des visites de sites historiques, des marchés locaux et des occasions de savourer une cuisine égyptienne traditionnelle.
Les excursions d'une journée au Caire depuis l'aéroport et les forfaits de voyage en Égypte offrent des occasions uniques de se plonger dans l'histoire et le patrimoine captivants de l'Égypte. Qu'il s'agisse de s'émerveiller devant des merveilles anciennes ou de savourer l'atmosphère vibrante du pays, l'Égypte offre une multitude d'expériences pour créer des souvenirs inoubliables pour les touristes du monde entier.
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David Duchovny en dédicace pour son livre La Reine du Pays Sous-La-Terre - 15 novembre 2023 - FanMusik / FanKulture







#david duchovny#2023#dd tour 2023#la dimension fantastique#book signing#paris#so generous#Kepler#la reine du pays sous la terre#miss Subways#awesome team#thank you guys for the kindness
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Mon-Yu

https://www.youtube.com/watch?v=xkp0HfQ7uMU
Mon-Yu : Une Nouvelle Approche des DRPGs
Si un développeur s'est démarqué dans le domaine des jeux d'exploration de donjons à la première personne, c'est bien Esperience, Inc. Ils ont d'abord frappé les côtes occidentales avec Demonic Stare sur la Playstation Vita, cherchant à apporter leur propre touche à la formule old-school éprouvée du DRPG classique. Que ce soit en expérimentant avec une mise en avant de la narration (Demonic Gaze, Demon's Gaze II) ou en proposant des environnements uniques (Subnauts, Stranger of Sword City), je suis toujours enthousiaste à l'idée d'essayer leur nouveau titre et de découvrir comment ils ont enrichi l'expérience d'exploration de donjons et de constitution d'équipes. Imaginez ma surprise lorsque j'ai lancé Mon-Yu pour la première fois et que j'ai été accueilli par l'un des titres de jeu les plus longs que j'ai jamais vus (Mon-Yu : Battez des monstres et obtenez des armes et armures puissantes. Vous pouvez être vaincu, mais ne cédez pas. Devenez plus fort, je crois que le jour viendra où les héros vaincront le Roi Démon).
Entre Conventions et Normes
Malheureusement, le titre long d'un titre est l'aspect le plus remarquable de ce DRPG. Un décor fantastique ? Check. Le même mélange familier de classes, comprenant des chevaliers et des guerriers, des sorciers et des prêtres, des ninjas et des samouraïs ? Check. Une ville avec un hub unique, comprenant un magasin et une auberge ? Check. Tous les éléments que vous vous attendez à trouver dans votre DRPG moyen et aucun aspect surprenant ou nouveau à découvrir. Incroyablement, extraordinairement, atrocement conforme aux normes établies. Il semble qu'après avoir travaillé si longtemps dans un genre de niche, Experience ait décidé de jouer la carte de la sécurité en créant un robot d'exploration de donjon simplifié avec les aspérités lissées pour éviter d'aliéner les nouveaux arrivants potentiels dans le genre. Malheureusement, le résultat en devient incroyablement ennuyeux pour les fans du genre et ne propose rien de vraiment remarquable pour captiver l'attention de ceux qui ne sont pas familiers avec ce type de jeu.La création de personnages est une activité standard, mais il existe des portraits de personnages d'autres jeux d'Experience.Le jeu commence par un long texte qui défile sur une belle image statique d'un dragon dominant le pays. Cette terre s'appelle Tir Na Balc, un lieu de féerie et de magie, dont le méchant Roi Démon a fait sa domination. Vous dirigerez un groupe d'aventuriers de l'Autre Monde convoqués par la Reine des Fées pour rassembler les Einherjar, d'anciens trésors gardés par chacun des disciples du Roi Démon dans leurs repaires respectifs. Ainsi, vous formerez un groupe de six membres aux classes variées et commencerez à explorer les donjons pour affronter les boss et récupérer les trésors associés pour la reine.
Entre Confort et Défi
Le premier choix que vous faites concerne le type de règles avec lequel vous souhaitez que le jeu fonctionne. Le type A, ou style insouciant, est l’option la plus indulgente. Le niveau maximum est plus élevé pour chaque donjon et pour l'utilisation de la mini-carte, tandis que la carte complète est autorisée dès le départ. Le type B, ou style standard, abaisse le niveau maximum par donjon et permet d'utiliser la mini-carte mais pas la carte complète jusqu'à ce que vous trouviez le Map Beetle au sol. Le type C, ou style de défi, ne permet pas d'utiliser la mini-carte ou la carte complète tant que vous n'avez pas trouvé le scarabée de la carte et que vous n'avez pas le niveau maximum le plus bas. Il est clair que ces options visent à faciliter le jeu des nouveaux joueurs tout en offrant un défi stimulant aux vétérans. J'ai choisi le type B et j'ai finalement constaté que les restrictions ne faisaient pas grand-chose pour rendre le jeu suffisamment stimulant et ne rendaient que les premières étapes de l'exploration d'un nouveau sous-sol ennuyeuses. Les scarabées des cartes ont tendance à se cacher dans des endroits plutôt aléatoires et ne procurent pas une grande satisfaction une fois trouvés. Étant donné que chaque donjon est relativement petit, il n’est même pas si difficile de s’y retrouver sans la carte. Cependant, s’assurer de terminer chaque section peut devenir une corvée sans cela. Ceci n'est qu'un exemple de la façon dont Mon-Yu tente de répondre à la fois aux débutants et aux anciens joueurs et échoue dans les deux cas.
L'Équilibre Subtil de la Construction de l'Équipe
Mon-Yu propose un système de classement pour les batailles, mais cela compte rarement.De même, la construction d’un parti est en contradiction avec elle-même. Bien que le jeu fournisse quelques petits indices sur les classes et les changements de job, le joueur est principalement laissé à lui-même. Ce n'était pas un problème pour moi, mais je pouvais voir comment quelqu'un qui débutait dans les DRPG pouvait créer un groupe sous-optimal et perdre rapidement tout intérêt s'il ne parvenait pas à progresser. Il existe un bon nombre de classes parmi lesquelles choisir, et une fois que vous en avez sélectionné une, il est temps d'attribuer vos statistiques bonus initiales. Le jeu explique les détails de base de chaque statistique, mais il n'y a pas beaucoup d'indications sur les statistiques les plus importantes ou sur la répartition utile, au point qu'un nouveau joueur pourrait facilement mal attribuer les statistiques.Ce problème persiste une fois que le groupe commence à monter de niveau, car les compétences sont limitées par le niveau du personnage et vous ne voyez que les compétences actuelles que le personnage peut apprendre, avec quelques compétences qu'il peut acquérir jusqu'au niveau maximum actuel. Je pense que cela a permis d'éliminer une partie de la paralysie du choix qu'un nouveau joueur peut subir lorsqu'il est confronté à un arbre de compétences complet, comme dans Etrian Odyssey. Le problème est que cet ensemble d’informations limité rend difficile la planification de la construction du personnage. La seule option disponible est de placer les points de compétence dont vous disposez actuellement dans la poignée de compétences disponibles ou de vous asseoir dessus et d'avoir un personnage sous-puissant jusqu'à ce que les compétences que vous souhaitez réellement soient révélées. Cela inhibe également la capacité d'attribuer efficacement des points de statistiques à mesure que vous montez de niveau, car vous ne connaîtrez peut-être pas l'échelle d'une certaine compétence à partir d'une statistique particulière tant que vous n'avez pas déjà alloué plusieurs points de statistiques.
Mon-Yu : Entre Répétition et Adaptation
Le choix des compétences étant très limité, les stratégies du groupe en début de partie sont rigoureuses et deviennent très vite répétitives. J'ai abordé les gros plans et les boss avec essentiellement la même stratégie à chaque rencontre, et je me suis vite ennuyé. Au fur et à mesure que vous progressez dans les donjons ultérieurs, les choses commencent à s'ouvrir davantage et certains combats peuvent vous obliger à changer de classe. Ce qui est bien avec les changements de classe, c'est que vous pouvez réaffecter ces statistiques bonus de départ et adapter le personnage à un nouveau rôle. Vous pourrez ensuite les remettre dans leur rôle d'origine sans aucune pénalité. Cela encourage l'expérimentation, mais cela signifie également que vous n'avez jamais besoin de vraiment vous engager dans la construction d'un personnage ou d'un groupe. Il n'y a pas de compromis, donc il n'y a pas beaucoup de risque/récompense à trouver, et le résultat est que la construction d'un parti devient assez insatisfaisante.On peut en dire autant du combat. Il s'agit d'un jeu au tour par tour standard avec une première rangée de trois unités et une dernière rangée de trois. Les groupes seront probablement composés d'un tank, d'un sous-tank et d'un donneur de dégâts physiques à l'avant et d'un guérisseur, de dégâts magiques et d'une unité à distance/de soutien à l'arrière. Vous pouvez mélanger et assortir ces rôles, mais les combats resteront pour la plupart les mêmes. Dans le troisième donjon, je voyais déjà des échanges de palettes de types d'ennemis, et les ennemis proposés ici sont relativement simples en termes de capacités et de tactiques. Finalement, les groupes et les capacités ennemis deviennent un peu plus variés, mais y arriver est pénible. D'ici là, votre groupe sera déjà si puissant que la plupart des ennemis ne constitueront plus une grande menace malgré le niveau maximum par donjon. Tout ce que le plafond de niveau fait réellement, c'est limiter le nombre de capacités auxquelles votre groupe peut accéder, ce qui rend le combat monotone à chaque étage jusqu'à ce que vous atteigniez le suivant, éliminez et répétez.
Un Potentiel Sous-exploité dans le Monde des DRPG
Les batailles peuvent parfois être un défi amusant, mais les rencontres deviennent répétitives en raison du manque de variété d'ennemis.La mort à l'intérieur de Mon-Yu n'est pas du tout une conséquence, puisqu'après la mort, vous retournez simplement en ville avec tous vos objets et votre expérience. De plus, votre santé maximale et vos points magiques augmentent à chaque fois que vous mourez. Je suis sûr que cela était destiné à être une concession pour les nouveaux arrivants, mais cela sert à rendre un jeu déjà facile encore plus facile. De plus, vous commencerez à recevoir des compétences de clan après le deuxième donjon. Ce sont des capacités puissantes, valables pour tout le groupe, qui peuvent changer le sort de la bataille, mais qui peuvent être utilisées à tour de rôle. Ces capacités tuent à peu près le peu de défi du jeu, et au moment où je me suis attaqué aux derniers donjons, le jeu avait commencé à sembler monotone.Une chose pour laquelle je félicite Mon-Yu est la disposition des donjons et l'interactivité dans les donjons. Il y a quelques petites énigmes nécessaires pour progresser et le jeu mélange les choses avec des compétences d'exploration. Cependant, l’exécution de ces éléments est dérisoire par rapport aux autres DRPG. Par exemple, vous aurez bientôt la possibilité de percer les murs. Malheureusement, seuls certains murs peuvent se briser, signalés par la présence d'une lampe accrochée au mur. Un autre DRPG sorti cette année, Gallery Maze , dispose également d'un mécanisme permettant de briser les murs. Dans la Galerie , presque tous les murs sont fragiles et c'est au joueur d'expérimenter et de découvrir de nouveaux emplacements de chemins au risque de tomber dans des gouffres invisibles. Parce que Mon-Yu est si restrictif, il ne transmet pas vraiment le même sentiment de danger et de découverte qui constitue l'élément vital des bons jeux d'exploration de donjons. Le sentiment d'échelle est également gêné par la taille limitée des donjons. Il n’y a pas d’immenses labyrinthes à plusieurs étages ici, et c’est extrêmement décevant. Read the full article
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Bigoudi Bouclebrunes et le Roi-Sorcier d’Alma
« Je vous annonce aujourd’hui que Jaune Tranquille n’est plus. Cela fait plus d’une décennie que nous essayons de passer une seule chanson au regroupement des Bardes de Ouest Mordor ou à Énergior qui détiennent le monopole des troubadours en Terre du Milieu. Mais pour eux, ayant droit de vie ou de mort sur les créations musicales des formations de bardes en Terre du Milieu, une chanson, c’est toujours trop comme avant ou pas assez. Nous aurions aimé avoir une chance, mais il faut croire que nos hits « Sabriel » et « Gros Zéror » sont les seuls à avoir droit à être diffusé au grand public.
Allez en Gondor pour nous entendre chantonner nos compilations « Emmène-moi, Grand Aigle », « Laketown » et « Amour chaste » pour entendre que nous n’avons rien perdu de notre écriture musicale et lyrique! Ces chansons existent, mais passent dans l’oubli. Le public nous demande en grande pompe, mais on ferme la porte au nez de nos nouvelles créations… mais nous savons qu’il y a plus que Sabriel, Gros Zéror et Petit Condor, bon sang de bon soir! Nous avons compris… le groupe Jaune Tranquille tire sa révérence et nous arrêtons de nous produire… Sur ce, venez en grand nombre à notre lancement d’album qui aura lieu dans 3 mois à Escargoth-sur-le-Lac, à la taverne des Pieds Poilus! Vous pourrez y acheter les grimoires de nos chansons de ce nouvel album! On vous y attend en grand nombre! Merci au public fidèle de nous avoir suivi jusqu’ici. Setéfaniel Jaune »
Bigoudi replia le journal du Hobbit Matin en louchant. Il se demanda pendant de sérieuses minutes s’il avait fait un AVC pendant la lecture de la lettre publiée, si quelqu’un lui avait fait ingérer du LSD sans son consentement, s’il vivait dans la « Dumbest Timeline » ou si cette lettre était bel et bien vraie. Ça ne faisait aucun sens… qu’un chanteur populaire, troubadour ayant fait plusieurs hits il y a 20 ans et dont les chansons se chantaient dans chaque fête ou auberge en Terre du Milieu, ait si peu de recul sur sa propre carrière le surprenait. On lui avait dit que peu importe la critique, le chanteur s’afférait à vilipender toute personne soulevant une ombre de critique sur les raisons de ses actions. Bigoudi ne comprenait pas ce à quoi cela rimait, mais il se dit que cette lettre en première page du journal était une bonne chose… cela prouvait qu’il n’y avait pas grand-chose qui troublait la Comté… alors que les vents du terrible changement s’élevaient à l’Est. Les hobbits pouvaient encore prendre quelques nouvelles superfétatoires pour quelques jours de plus.
Après avoir goûté aux délices du village de Bourg-L’Aïeul, Bigoudi goûtait enfin à ceux du village gondoréen de Sauge-sur-Rôtis, un petit bourg à quelques kilomètres de Minas Truite, où le traînait son ami sagicien Grandoulf. Dans sa chambre de l’auberge Gens du Pays, il avait fait venir : une petite salade crevettes-fraises et épinards au parmesan, une petite soupe légère au concombre et au zucchini, suivi d’un plat de gnocchis à la crème, au kale, champignons et escalopes de poulet, quelques croquettes de légumes bien croustillantes, un pain au fromage et fines herbes, un poulet entier rôti au beurre de chèvre et au romarin accompagnés de carottes et pommes de terres, un steak de bœuf pagé elfique médium-saignant avec un coulis de beurre de moëlle sur un lit de salade d’épinards et frites de patates douce, il y avait aussi des filets de poisson panés avec frites et une salade de radis et concombres, un bol de ratatouille et un bol de soupe minestrone. Il s’était aussi fait servir un petit plateau de fromages et charcuteries ainsi que des poires et quelques grappes de raisins, suivi d’une tarte au citron et à la meringue (et à l’en croire, la meilleure qu’il ait mangé!), des petits gâteaux à saveur diverses, une assiette de petits fruits à la crème ainsi que le dessert phare de l’Auberge : un gâteau à la crème glacée aux Réos, sous forme de Blizzard de la Reine laitière du coin. Bigoudi regardait le tout en soupirant… oui, son régime le contraignait VRAIMENT. Il prit une gorgée d’un petit café « digestif » et c’est alors que Grandoulf arriva en trombe dans sa chambre, ce qui eut pour effet de faire renverser son café à Bigoudi.
« Ah, mon capuccino… » dit alors Bigoudi, déçu. « Ah, pardon. Je ne voulais pas vous faire peur, mon ami. Mais nous devons aller à Minas Truite de toute urgence.
- Ah bon? Pourquoi donc? Demanda Bigoudi en prenant une autre petite part de gâteau glacé.
- Je dois aller rendre hommage une dernière fois à la Reine du Gondor. Elle est décédée, récemment. Dit alors Grandoulf.
- Vous… vous êtes monarchiste, Grandoulf? Dit Bigoudi, interdit.
- Ne… nenon. Dit alors Grandoulf. C’est que c’est une des seules reines que j’ai vu de ma vie et… on peut ne pas respecter le rôle qu’elle occupe, mais avoir de l’admiration pour la personne ayant occupé ce poste, non?
- Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, Grandoulf… mais je vous accompagnerai à Minas Truite si cela vous tient tant à cœur.
- C’est bien gentil, mon cher ami.
Bigoudi fit ses valises et prit autant de vivres que faire se pouvait pour faire la traversée de quelques kilomètres de la plus grande ville du Gondor. Bigoudi avait quelques problèmes avec les raisons de Grandoulf pour aller voir le dernier repos de la dernière Reine du Gondor, mais il ne pouvait lui dire non. Disons que ce sujet trivial était, ultimement, quelque chose qui pouvait les diviser sans qu’ils se détestent. Bigoudi appréciait que Grandoulf puisse avoir quelque chose comme ça qui lui tenait à cœur. Et il comprenait ses raisons. Grandoulf avait passé plusieurs centaines d’années au Gondor et il avait un certain amour envers la monarchie Numénoréenne. Cela faisait partie de son ami.
Dès qu’ils se rejoignirent à l’entrée de l’auberge pour régler la facture de leur visite, ils virent une chose surprenante… une charrette dite « de guerre », soit qui pouvait aller dans les bois et sur tous les terrains, tirée par des bœufs polluants avec une affichette au derrière. Celle-ci disait : Parti Réactionnaire de l’Ouest-Mordor. Et Bigoudi cru reconnaître la personne sur la pancarte. C’était un des acolytes du puissant Morgoth… Delric Duhaime-Pas, fier représentant des bardes poubelles, opportuniste à souhait et auto-proclamé dernier gay de la Terre du Milieu. Il avait été séduit par le Seigneur des Ténèbres il y avait plusieurs lunes et menait une campagne acharnée contre toutes les personnes qui n’étaient pas lui. Il était l’ultime représentation d’une crise de bacon, l’ultime non-partage des privilèges… et il était privilégié! Il était né homme de Numénor, autrefois… ça lui donnait accès à bien des postes, même en Terre du Milieu! Bigoudi failli restituer son repas du matin.
« Grandoulf, je ne me sens pas très bien… dit-il piteusement à son ami.
Grandoulf se retourna et vit ce que Bigoudi voyait.
- Ah, non! C’est le rassemblement du Parti Réactionnaire de l’Ouest-Mordor! C’est pour le lancement de leur campagne, je crois…
- Mais… mais la campagne n’est pas officiellement lancée, Grandoulf!
- Depuis quand demander poliment au Roi-Sorcier d’Alma de ne pas faire des choses l’a-t-il empêché de faire quoique ça soit? »
Bigoudi grinça des dents. Il savait que cette situation lui faisait augmenter sa pression artérielle et ferait les choux gras de son dentiste qui l’avait pourtant averti que son bruxisme devenait un problème lorsqu’il rencontrait des problématiques de ce genre.
Puis, ils entendirent tonitruer une voix distante…
« Mais j’vous assure que c’était à mon locataire de payer les taxes, pas moi! »
C’était Delric Duhaime-Pas… sa voix grinçante perçant l’atmosphère comme autant de fautes de français dans un texte publié à grande échelle.
« Mais monsieur Duhaime-Pas, c’est pas à votre locataire de payer vos taxes! Dit une voix féminine combative. Sûrement une journaliste de Radio-Terre-du-Milieu.
- Ah, mais oui, c’était à mon locataire de payer mes taxes! Vous savez, il y a des contrats de nature privée qui doivent rester privés!
- Mais monsieur Duhaime-Pas, vous avez aussi dit à Hydro-Terre-du-Milieu que vous saviez pas pourquoi ils vous en voulaient après ne pas avoir payer vos comptes! Franchement! C’est prendre le monde pour des épais!
- Je ne prends pas les gens pour des épais, voyons! Ils le sont… euh… ils me suivent! Ça prouvent qu’il ne le sont pas! »
Sur ces entrefaites, Grandoulf prit Bigoudi par le bras et l’entraîna avec lui hors de l’Auberge. Il lui dit calmement : « Bigoudi, ne vous énervez pas. Ça ne sert à rien de « slugger » le Roi-Sorcier d’Alma… vous savez très bien ce que dit la prophétie… que nul homme ne réussira à lui nuire! Mais il y a autre chose que des hommes en Terre du Milieu. » Il lui fit un clin d’œil.
« Ouin, répondit Bigoudi… un Roi-Sorcier, même d’Alma, est un Roi-Sorcier de trop. Honnêtement, Grandoulf… c’est peut-être la première et dernière fois que je dirai ceci, mais… je m’ennuie du temps où mon plus gros problème, c’était Conspiragollum.
- Ne dites pas cela, Bigoudi. Il conspire encore et toujours… dans l’ombre. »
Nos deux comparses s’en furent sur le chemin de Minas Truite.
Oui, se dit Bigoudi… rendre hommage à une reine morte était peut-être ce qui leur fallait pour se changer l’esprit… et puiser dans la rage des peuplades lésées et de l’injustice totale de la monarchie pour se refaire des forces. Bigoudi pourrait enfin être prêt pour affronter une nouvelle campagne électorale sous le signe de la post-vérité. Il se retroussa les manches et suivit son ami vers un avenir incertain.
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Le roi thaïlandais Maha Vajiralongkorn possède 6 560 hectares de terres.Le retour de Vacharaesorn Vivacharawongse a été révélé pour la première fois dans une vidéo publiée en ligne dimanche le montrant dans la zone d'arrivée de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, accueilli par des sympathisants.Le fils séparé du roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn a visité mardi une garderie pour enfants défavorisés à Bangkok après un retour surprise dans le pays après 27 ans de vie à l'étranger.Le retour de Vacharaesorn Vivacharawongse a été révélé pour la première fois dans une vidéo publiée en ligne dimanche le montrant dans la zone d'arrivée de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, accueilli par des sympathisants.Son retour intervient à un moment sensible pour la famille royale thaïlandaise, la fille aînée du roi étant dans le coma depuis décembre.L'homme de 42 ans, qui travaille dans un cabinet d'avocats à New York, est le deuxième fils du roi Vajiralongkorn avec sa seconde épouse Sujarinee Vivacharawongse, une ancienne actrice. Le prince héritier de l'époque a divorcé de Sujarinee qui a été accusée d'adultère en public en 1996.Sujarinee et ses enfants ont par la suite déménagé à l'étranger. La plus jeune fille a été reprise par la famille royale et a reçu le titre de princesse Sirivannavari Nariratana, par contre les quatre fils restent séparés et n'ont aucun titre royal officiel.Le Palais n'a pas commenté sa visite.Vacharaesorn s'est rendu à la Foundation for Slum Child Care et a donné de l'argent pour soutenir leur travail, d'après le post Facebook de la fondation, disant qu'il "a salué les enfants avec attention et s'est beaucoup intéressé au travail de la fondation pour aider les enfants et les familles défavorisés".Les photos publiées montraient Vacharaesorn embrassant des enfants et parlant étroitement avec eux.Un jour après son arrivée, Vacharaesorn a été vu dans des vidéos visitant plusieurs sites religieux à Bangkok, dont le temple du Bouddha d'émeraude qui se trouve dans le sol du Grand Palais. Il a posté sur son compte Facebook une photo de lui sur un auto-rickshaw la nuit avec la légende "Bangkok Tuk-Tuk".Le roi Vajiralongkorn, 71 ans, s'est marié quatre fois et a sept enfants, mais il n'a pas nommé d'héritier officiel. Son quatrième mariage avec la reine Suthida a été annoncé quelques jours seulement avant son couronnement en 2019. Le roi a pris la couronne après le décès de son père, le roi Bhumibol Adulyadej en 2016.En décembre, le palais a affirmé que la princesse Bajrakitiyabha Mahidol, 44 ans, s'était effondrée en raison d'une arythmie cardiaque, qui, d'après lui, était due à une infection à mycoplasmes. Elle est inconsciente et reste sous assistance respiratoire depuis, d'après la dernière déclaration du Palais sur son état en janvier.(Cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d'un flux d'agence de presse syndiqué - PTI)
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Mes billets vedette en 2022 :
n°5
Katya : You are playing a very dangerous game, husband. What will you do when he will discover the truth?
Goncharov : He won't.
Katya : I'm not speaking as your wife but as your business partner. You let him getting closer and closer. It's dangerous.
Goncharov : Don't ask me to hurt him, Katya.
Katya : You will have to make a choice and sooner than you think. Time is not on your side anymore.
0 note - publié le 21 novembre 2022
n°4
Je luttais contre mon insomnie et je pensais au livre VI et je me disais c'est dommage quand même qu'on ait vu César et pas Cléopâtre, quand mon cerveau a buggé. Mais Cléopâtre elle a vécu vers -50 avant JC et Kaamelott se déroule autour du V siècle que je me suis dit (oui parce que je situe Cléopâtre dans le temps mais pas César, go figure).
Alors je me suis dis quand même plus de 4 siècles d'écart avec la version historique ça fait quand même beaucoup même pour AA et ses approximations
Du coup me voilà à essayer de comprendre si on parle de Jules César ou si Cesar est un titre et effectivement on ne parle pas de Jules César mais d'un personnage sûrement inventé par AA qui porte ce titre.
Je sais que c'est sexy de respecter un tel niveau de justesse, sauf que pour la majorité des gens quand on entend César on pense à Jules César et pas au fait que ce soit un titre porté sûrement par une vingtaine de gars différents, tout comme quand on entend Cléopâtre, on pense à Cléopâtre VII, dernière reine d'Égypte et pas aux 6 d'avant (qui étaient sûrement bien sympathiques mais qui n'ont pas marqué l'histoire et l'inconscient collectif de la même manière que Cléopâtre VII).
Tout ça pour dire que AA son Cesar, il aurait pu le nommer juste Imperator ou Robert, Phillipe ou Jean Eudes et m'éviter de rédiger ce post à 3h du matin.
Moi cette nuit au lieu de dormir :

7 notes - publié le 3 avril 2022
n°3
Katya : why are you not [married]?
Sofia : I'm not really interested in that.
Katya : in marriage?
Sofia : in husbands.
16 notes - publié le 21 novembre 2022
n°2
Ok mais les enfants d'Arthur et de Guenièvre qui passent tous leurs étés en Carmelide, avec papi Leodagan qui leur apprend la différence entre les variétés de salades, de choux et de tous les bordels qui arrivent à pousser sur la terre aride du pays.
Et mamie Seli qui les bourre de tartes pratiquement à chaque repas. Les tartes sont aussi dures que celles qu'elle cuisine à Kaamelott, malgré le fait qu'elle soutienne que le problème, c'est ce stupide four que Leodagan a construit lui même. Plus d'une dent de lait a d'ailleurs connu ses dernières heures sur le trottoir de ces tartes.
Et des années plus tard, quand il y a longtemps que les deux grands parents ont quitté ce monde, les enfants devenus grands se souviendront, le sourire aux lèvres, des journées ensoleillées à crever de chaud, penchés sur une stupide feuille de salade ou de choux et des tartes à la myrtille qui auraient pu colmater un mur. Parce que comme disait mamie Seli, les tartes c'est du patrimoine et puis ça leur fait des souvenirs, aux gosses.
17 notes - publié le 8 mars 2022
Mon billet n°1 en 2022
Et si Mani n'était pas mort dans le livre VI mais se serait cogné la tête en tombant sous le coup de la blessure et aurait perdu la mémoire...
Il aurait erré dans les rues de Rome, sans se souvenir de sa propre identité...il aurait fini par être récupéré par un vendeur d'esclaves...
Des années plus tard, après avoir travaillé pour différents maîtres, il aurait atterri en Bretagne, dans les mains de Venec... Venec l'aurait présenté à Kaamelott et il se serait fait embaucher là bas...
Quand il arrive à Kaamelott, il est irreconnaissable, usé par des années de servitude, les cheveux et la barbe longs...il est remis sur pieds avant de commencer à travailler
Son supérieur lui explique qu'il n'est plus esclave et qu'il aura même droit à un petit salaire, que le roi Arthur leur donne lui même...
Un après midi, il fait la queue avec ses collègues devant un bureau et quand son tour arrive, ses yeux rencontrent ceux du roi Arthur, qui laisse tomber la bourse qu'il tient sous le choc, le bruit des pièces d'or heurtant le sol résonnant dans le corridor.
Le roi pâlit et sa lèvre supérieure tremble, mais il arrive à prononcer un mot : Mani.
44 notes - publié le 13 mars 2022
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#ok but the fact that I only watched the untamed in september lmao#the chokehold the untamed has on this blog 😬#year in review#my year in review 2022
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QUI ÉTAIT GUY DE BRÈS ?
Guido de Brès (1522-1567) était un prédicateur protestant qui servait parmi les églises des Pays-Bas sous contrôle espagnol, aujourd'hui connus sous le nom de Belgique et des Pays-Bas.
En 1522, année de naissance de de Brès, l’empereur romain germanique et roi d’Espagne Charles V (1500-1558) introduisit l’Inquisition aux Pays-Bas. L’objectif déclaré de l’Inquisition était de combattre l’hérésie, mais ses méthodes brutales préservaient également le pouvoir de la monarchie sur le royaume espagnol. Au début de la vie de de Brès, l’Inquisition représentait peu de menace personnelle ; il a été élevé comme un fervent catholique romain et on aurait pu s'attendre à ce qu'il suive son père dans le métier politiquement inoffensif de la peinture sur verre. Mais avant l'âge de trente ans, grâce à la lecture de l'Écriture et de la littérature réformée, de Brès se convertit au protestantisme. C'était une décision dangereuse.
De 1548, l'année après sa conversion, jusqu'en 1566, l'année avant sa mort, de Brès quitta fréquemment les Basses Terres vers des endroits moins susceptibles d'entraîner son martyre. En tant que protestant novice, de Bres chercha refuge en Angleterre sous le jeune roi Édouard VI (1547-1553). Ici, il a acquis une formation théologique, engageant peut-être ses compatriotes protestants Martin Bucer (1491-1551) et John a Lasco (1499-1560). En 1552, peu avant l'ascension de la « sanglante » reine Mary I (1516-1558), il retourna aux Pays-Bas pour s'occuper de plusieurs congrégations réformées. En 1555, il publia son premier livre, The Staff of the Faith, une critique vigoureuse du catholicisme romain*.
Alors que la persécution dans son pays devenait plus féroce, de Brès a de nouveau fui son pays natal pour l'Allemagne et la Suisse, où il a subi l'influence directe de réformateurs bien connus. De Bres a eu des contacts personnels avec Jean Calvin (1509-1564) et a étudié les langues bibliques sous la direction du protégé de Calvin, Théodore Beza (1519-1605). Lorsque l'étude de De Bres fut perquisitionnée, les autorités confisquèrent des livres interdits de Calvin, Luther, Zwingli et d'autres, en plus d'une lettre de 1559 de Calvin. Mais en tant que véritable humaniste de la Renaissance, les influences de de Brès étaient bien plus anciennes que celles des autorités de la Réforme. Il a écrit un jour qu’aucune partie de sa théologie n’était la sienne ; «Tout vient des anciens.»
Pourtant, avec d'autres réformateurs, de Brès était considéré comme un innovateur et était activement poursuivi par les inquisiteurs. Notre connaissance de son apparence – il était grand, mince, voûté, pâle, au visage long et à la barbe rousse – vient des descriptions données par les autorités cherchant à l'arrêter. Même s'il prenait des pseudonymes et déménageait fréquemment, l'audace croissante des personnes qu'il gardait rendait plus difficile pour lui de rester incognito. En 1561, pendant deux nuits consécutives, des croyants influencés par l’enseignement de de Bres défilèrent illégalement dans les rues en chantant des psaumes. Au deuxième jour des manifestations, la foule s'est élevée à plusieurs milliers de personnes. Le roi d'Espagne Philippe II (1527-1598) envoya des soldats pour punir les protestants.
Alors que de Brès était escorté jusqu'à la potence, il encouragea ses codétenus : « Je n'aurais jamais pensé que Dieu m'aurait fait un tel honneur » que de mourir pour lui.
Moins d’un mois après le spectacle des psaumes, l’œuvre la plus durable de de Bres a commencé à faire surface. Son écriture, son impression et sa distribution étaient secrètes : sa dissension avec le dogme catholique romain en faisait un livre interdit. Mais son argument même était un plaidoyer en faveur de la tolérance. Dans trente-sept brefs articles couvrant les points traditionnels de la doctrine chrétienne, la Confession belge de de Bres (1561) cherchait à prouver l’orthodoxie biblique et la loyauté civique des chrétiens réformateurs. Sans surprise, l'auteur dénonce « les anabaptistes, les autres anarchistes et en général tous ceux qui veulent rejeter les autorités et les officiers civils et renverser la justice » (art. 36 ; cf. 18, 34). Mais les aveux ne constituaient pas seulement une défense juridique. C'était une véritable excuse ; une première édition citait bien en évidence 1 Pierre 3:15. L’écrivain honorait le Christ Seigneur comme étant saint en défendant la raison de son espérance en Dieu. Il a été soutenu de manière convaincante que la Confession belge est un document de sensibilisation doté « d’une nature et d’une intention missionnaires originales ». Son auteur était clairement animé par le zèle missionnaire. « J’ai proclamé l’Évangile », écrit-il, « et j’ai instruit le peuple dans la connaissance du Fils de Dieu, et si j’avais cent mille vies, je serais prêt à les exposer toutes à la mort pour la confirmation de cette doctrine. » Après la publication de ses aveux, de Brès s'enfuit à nouveau, cette fois en France. Mais la chasse s'intensifiait. Les autorités ont perquisitionné le domicile de de Brès, confisqué ses livres et ses papiers et brûlé publiquement son effigie.
En 1566, la situation semblait plus sûre pour les protestants des Basses Terres. De retour d'exil, sa prédication attirait tellement d'auditeurs qu'aucun bâtiment ne pouvait retenir les foules. Il prêchait donc dans les champs, parfois devant vingt-cinq mille personnes. À mesure que la Réforme gagnait en influence, les protestants exigeaient que les bâtiments existants soient utilisés pour les services de culte réformés. Lorsque la demande a été refusée, contre les instructions de de Bres, des foules sont descendues sur les bâtiments de l’église catholique romaine, détruisant des images et des meubles jugés offensants pour le culte biblique.
La réponse des autorités a été rapide et ferme. Après un bref siège, les soldats de Philippe II arrêtèrent finalement de Brès en 1567 et l'emprisonnèrent pendant deux mois et demi. Pendant son incarcération, de Brès a écrit des lettres émouvantes à sa mère et à son épouse Catherine, qu'il appelait sa « chère et bien-aimée épouse et sœur en notre Sauveur Jésus-Christ » et qui lui avait donné cinq enfants au cours de leurs huit années de mariage. Alors que de Brès était escorté jusqu'à la potence, il encouragea ses codétenus : « Je n'aurais jamais pensé que Dieu m'aurait fait un tel honneur » que de mourir pour lui.
- William Boekestein
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