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#La Femme Paradigmes: Le Film
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New Video: JOVM Mainstays La Femme Share Deliriously Creepy Visaul for Sultry "Y Tu Te Vas"
New Video: JOVM Mainstays La Femme Share Deliriously Creepy Visaul for Sultry "Y Tu Te Vas" @lafemmeressort @idol_io @planetarygroup @TatianaHazel
Founded back in 2010, Parisian psych pop act and longtime JOVM mainstays  La Femme — currently, founding members Sacha Got and Marlon Magnée, along with Sam Lefévre, Noé Delmas, Cleémence Quélennec, Clara Luiciani, Jane Peynot, Marilou Chollet and Lucas Nunez Ritter — managed to hoodwink the French music industry by lining up a DIY Stateside tour as a then unknown band, with $3,000 Euros and…
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In A Violent Nature
Au cours d'un séjour en forêt, un groupe de jeunes plaisanciers ranime sans le savoir la dépouille d'un homme enterré dans les bois non loin de leur chalet. Le fou furieux masqué est sorti des entrailles de la Terre pour venger son existence passée.
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Le choix de voir le film par le regard du tueur est la première chose qui a attiré mon attention sur le film, il y a quelques mois. En effet, le lieu, la saison et le style des morts nous rappellent rapidement Vendredi 13, où un groupe de jeunes sont attaqués par un mystérieux tueur alors qu’ils sont en plein camping autour d’un lac. Il y a donc quelque chose de vraiment intriguant dans ce changement de prisme et de paradigme, d’autant plus qu’on se situe cinquante ans après Vendredi 13.
Ainsi, il y a presque une sensation d’apaisement, de mélancolie quand on suit le tueur, qui va errer d’un endroit à un autre, qui se balader et tue les gens au grès de ses déplacements. Le positionnement de la caméra derrière le tueur, sur la moitié supérieure de son corps, nous place à la fois dans une position de voyeur, mais aussi dans un endroit où l’on ne devrait jamais être. Le suivre dans une presque routine est désarçonnant et apaisant.
Cependant, le gros point noir du film pour moi est que cette routine devient rapidement lassante. En effet, le concept du film est original et fonctionne très bien sur le premier quart d’heure/demie-heure, mais il s’essouffle aussi très vite. La répétition constante des actions ne permet pas d’aller vraiment plus loin que le début de l’histoire. Le tout se tire en longueur, on n’a pas envie de voir les plaisanciers s’en sortir, car ils nous sont inconnus, et ça ne procure pas vraiment de dérangement de notre part. 
Le dernier quart d’heure du film change complètement de paradigme : la jeune femme qui a survécu à son attaque réussit à être prise en charge par une conductrice. Cette dernière raconte une légende locale rappelant le tueur et dans son contenu, très longuement étirée dans une tirade, où elle explique qu’il est une menace pouvant surgir à tout moment. Ainsi, quand elle s’arrête pour faire un garrot à la jambe de la jeune femme, un très long plan fixe sur la lisière de la forêt d’où elle a été attaquée est maintenu jusqu’aux crédits finaux, pour susciter la peur d’une attaque finale, d’un tueur qui est encore une menace invisible. 
Ainsi, j’ai aimé le concept, les premiers meurtres, mais j’ai vite été sur ma faim par ce film qui aurait été un court-métrage très puissant. Je conçois la rupture de rythme et de prisme dans la fin du film, mais c’est très long pour vraiment fonctionner. Il n’en reste pas moins quelques morts jouissives et pleines de sang, comme celle de la yogi.
In A Violent Nature de Chris Nash 2024 — Pas de date française encore Canada et États-Unis
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Pauvres Créatures, une incontrôlable ode à la singularité et à la vie
TRIGGER WARNING : mention de suicide, tentative de suicide, décès, pédocriminalité, violences psychologiques 
 Ce ne sont pas vos parents qui vous ont rêvé: c'est vous. Je ne fais que vous inciter à poursuivre le rêve que vous avez commencé. Car rêver n'est pas irresponsable: c'est une activité humaine de premier ordre. Ce n'est pas du divertissement: c'est du travail. Quand Martin Luther King a dit : "Je fais un rêve.", il ne jouait pas, il était sérieux. Quand il l'a imaginé, visualisé, créé dans son propre esprit, ce rêve a commencé à exister, et nous aussi devons faire ce rêve, afin de lui donner le poids, l'étendue de la longévité qu'il mérite. Ne laissez personne, personne, vous persuadez que le monde est ainsi fait et que, par conséquent, c'est ainsi qu'il doit être. 
Toni Morrisson
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Le personnage principal de Pauvres Créatures n’est que l’immense entité des mots emplies d’une sagesse sans nom si ce n’est celui de Bella Baxter. L’impressionnante et singulière Emma Stone incarne une femme Frankenstein, au long cheveux noirs typique de l’image de sorcière et au regard sans filtre sur un monde capitaliste et patriarcal. Le personnage de Emma Stone se suicide avec un bébé dans son ventre. God, le renommé scientifique, la retrouve. Il lui donne le cerveau du bébé et la ramène à la vie. Bella Baxter grandit et évolue à une vitesse exponentielle. Dans sa quête de vie, elle cherche à comprendre la vie, puis qui elle est, qui elle a été et enfin qui elle choisit d’être. Des hommes, certains scientifiques, d’autres simplement de riches “séducteurs” cherche à lui entraver, son chemin. 
Je suis allée voir ce film avec hâte car j’ai adoré le discours de Emma Stone. Golden Globe à la main, elle explique que ce film est une romcom. Bella tombe amoureuse de la vie elle-même, elle accepte le bien, comme le mal, et que ce film l’a fait penser différemment. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai sérieusement besoin de voir la vie avec un souffle que j’ai peut-être un peu perdu. J’ai besoin de dépoussiérer, revenir à l’essentiel, revenir à la vie. 
Dans ce film, l’homme cisgenre cherche à contrôler l’incontrôlable : la vie des femmes et des minorités de genre, la vie elle-même. J’ai eu très peur à plusieurs reprises. Bella qui souhaite sortir et ce qui s’apparente comme son père God l’en empêche, son séjour au Portugal avec Duncan Wedderbun, un autre séjour qui était une manière de l'emprisonner sur un bateau par le même personnage, le moment où elle se marie presque… La grande souffrance pour ma part a été le séjour chez son ex-mari, qui ressemblait à un ticket pour l’enfer. Bella s’en sort à chaque fois comme la cheffe et l’esprit qu’elle est, et continue la quête qu’elle a choisi vaillamment de suivre : celle de la vie. Ce personnage à la fois excentrique et simple, met en pratique les mots de Gloria Steinem : 
L’estime de soi et l’excellence ne trouvent pas leur source dans la compétition, mais dans l’envie d’apprendre et de repousser nos limites, dans la satisfaction à réaliser une tâche, dans le plaisir de coopérer avec les autres dans une appréciation mutuelle, et dans la joie que l’on ressent autant dans le processus de réalisation que dans le résultat obtenu. Au fur et à mesure que chaque personne se parfait elle-même et contribue à toujours plus d’authenticité, un nouveau paradigme émerge : la circularité. Si nous nous pensons comme un cercle, notre objectif sera de le parachever – et non de vaincre autrui. Le progrès se trouve dans la direction que nous n’avons pas encore explorée. (Une révolution intérieure, Gloria Steinem). 
Les hommes cisgenres qui cherchent à contrôler Bella sont une bonne représentation du système qui nous emprisonne.  Le système est si ficelé qu’il paraît difficile de s’en extirper, à juste titre. Et le personnage de Max, avec sa gentillesse et son sourire beunet nous prouve que même avec sympathie, il voit en Bella une femme qui ne peut vivre sans un homme. Le monde serait trop dangereux sans lui pour la protéger. Protéger de quoi ? De qui ? Je vous laisse évidemment penser avec qui Bella connaît des affaires malheureuses. 
L’homme cisgenre dans ce film fait le tour de certains prétextes utilisés pour expliquer cette domination qu’il cherche à avoir sur la femme et les minorités de genre, et la vie elle-même. Prenons la science, par exemple “On sait que, au fil des siècles, les thèses les plus fantaisistes - et les plus oppressives - ont été justifiées par les preuves “évidentes et indiscutables” qu’était censée fournir l’observation de la “nature”.” (Sorcières, Mona Chollet)
Refus de la maternité 
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Elle refuse la maternité à laquelle elle aurait très certainement mis un terme soit par moyen de contraception, soit par une IVG. Je pense à mon cher grand-père qui adore dire - un sourire en coin - qu’il est pro-vie “pour que les femmes choisissent la vie qu’elles souhaitent vivre”. L’ex-mari de Bella, lui dit qu’il la pardonne d’avoir, je cite “tué” leur bébé. Il suffit à Bella de quelques jours pour comprendre pourquoi elle a cherché à se suicider. Elle était mariée à un espèce d’horrible être humain, violent et qui la tient prisonnière. 
J’aimerais parler des critiques que j’ai lu concernant la pédocriminalité. C’est vrai que j’y ai pensé durant le film et après celui-ci. Un cerveau d’enfant dans un corps de femme, et elle couche avec une pluralité d’hommes ? Je vois en fait ce film comme un Frankenstein, et ce qui m’a fait rester dans la salle de cinéma, et rejeter (pour le moment cela se trouve, car comme dit Bella, on croit en quelque chose jusqu’à croire en quelque chose d’autre et ainsi de suite) l’idée que c’est pédocriminel, c’est que Bella évolue et grandit de manière à une vitesse absolue. De plus, elle sait qu’elle est en train de coucher avec quelqu’un, et elle n’est en aucun cas objet. De plus, elle n’a jamais de rapport lorsqu’elle n’en a pas envie (fort heureusement évidemment). J’ai tout de même eu des doutes de manière sérieuse. 
J’ai également lu certaines critiques concernant la concentration sur le sexe. Tout d’abord, il est rare je trouve de voir une femme avec une grande envie d’avoir des rapports sexuels. C’est souvent, par malheur, avec le même homme, et l’amour est souvent au rendez-vous, comme si cela venait excuser les envies sexuelles de la femme. “l’entreprise répressive réussira si bien que, aujourd’hui, elles passent pour moins sexuelles que les hommes.” (Mona Chollet, Sorcières). De plus, je pense que si elle a envie de coucher avec quelqu’un, qu’elle le fasse. 
Le travail, cette supercherie 
Bella choisit d’être travailleuse du sexe en France. Peu d’heures de travail et de l’argent, c’est ce qui lui faut pour pour aller explorer le monde, son esprit, son amitié, puis son amante avec la travailleureuse du sexe, Toinette. C’est en effet une supercherie de travailler autant dans notre monde. Un travail à temps plein nous laisse peu de temps pour vaquer, rêvasser, vivre tout simplement. Bella l’a compris rapidement. J’ai directement pensé à King Kong Théorie de Virginie Despentes. Elle-même a préféré être payée 160 euros en une heure, plutôt que d’être hôtesse de caisse et gagner moins que cela en une journée, avec des client.e.s affreux, misogynes et tout simplement infects. 
Les clients sont souvent irrespectueux dans le film, et en France notamment, il y a en effet un problème de sécurité pour les travailleureuses du sexe. J’aurais eu un problème avec le film si les travailleureuses du sexe étaient bien traité.e.s. Car c’est une vaste blague de penser que les travailleuses du sexe sont protégé.e.s, assuré.e.s. Iels ne dépendent que des moyens de protection qu’iels crééent, à savoir l’adelphité et l’entraide entre collègues.  J’étais heureuse de retrouver la même adelphité et le soutien entre elleux qu’il y avait dans le livre de Emma Becker. Je me rappelle d’ailleurs lorsque je travaillais dans une librairie l’été, le visage consterné et désemparé de mon patron, lorsque je lisais La Maison de Emma Becker. Nous manquons de représentation des travailleureuses du sexe. Les travailleureuses du sexe existent. 
Le socialisme, c’est dommage 
Bella s’intéresse au socialisme, et s’en va à des réunions ou assemblée générale j’imagine. Il est dommage de penser le socialisme comme moyen pour faire justice et rendre la dignité à celleux à qui on l’enlève constamment. Plutôt l’anarchisme et les idées révolutionnaires à mon humble avis! 
L’amour
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Faire famille autrement
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Renoncer au mariage, une nouvelle fin pour les femmes 
J’ai eu peur que le mariage avec Max soit la fin du film. Quelle idée de terminer un film sur un mariage! Il y a une suite souvent (que l’on ne voit pas évidemment), à savoir, une répartition des tâches inégales pour ne citer qu’une difficulté de vivre dans un couple hétérosexuel et hétéronormé.
Pour moi, la fin du film, elle sort avec Toinette et peut-être un peu avec Max. Cela rejoint pour moi l’idée de faire famille autrement. Bella révise pour un examen d’anatomie, voilà une réelle ouverture! Il y a une suite au film, mais merveilleuse et pleine de ce qui fait vibrer Bella : la découverte. 
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rstvideo · 3 years
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Scans of the booklet given to Clerks viewers at the 1994 Cannes Film Festival. Transcriptions under the cut:
Fiche Artistique: Dante Hicks - Brian O’Halloran Randal - Jeff Anderson Veronica - Marilyn Ghigliotti Caitlin - Lisa Spoonauer Jay - Jason Mewes Silent Bob - Kevin Smith
Fiche Technique: Mise en scène - Kevin Smith Scenario - Kevin Smith Production - Scott Mosier, Kevin Smith Image - David Klein Musique - Scott Angley Montage - Kevin Smith, Scott Mosier
Synopsis: Le Quick Stop Groceries, une épicerie ordinaire du New Jersey. Pour son caissier, Dante Hicks, 22 ans, la vie y est tout sauf monotone: de midi à minuit défilent en vrac les clients de tout poil - râleurs et maniaques, cas sociaux, bavards impénitents, obsédés ou doux dingues. Serviable, Dante met un point d'honneur à les satisfaire, et s'attire les sarcasmes de son copain Randal, employé au vidéo-club voisin, qui se fait, lui, une joie d'insulter, de provoquer et d'humilier tous ceux qui s'aventurent dans sa boutique.
La fonction doit-elle dicter la conduite ? s'interrogent Dante et Randal. Les deux amis débattent régulièrement des sujets les plus divers, futiles ou graves: éthique professionelle, donc, mais aussi sens caché du 'Retour du Jedi', ambitions er perspectives d'avenir, pratiques sexuelles de leurs peties amis, conceptions de l'amour et de la fidélité, etc.
Mais il est des jours où la routine explose vraiment. Des jours où Dante est réveillé en catastrophe par son patron pour assurer un remplacement; des jours où le rideau de fer est coincé; où un représentant en chewing gum vient haranguer la clientèle et provoquer une émeute; où une ex infidèle mais inoubliable annonce dans le journal son prochain mariage; où il n'y a pas d'autre endroit pour jouer au hockey que le toit de l'épicerie; où un client s'enferme dans les toilettes avec une revue porno; où un inspecteur met des amendes pour avoir vendu des cigarettes à une fillette de quatre ans; où Veronica, la tendre petite amie, révèle qu'elle a eu une vie sexuelle passée bien remplie. Des jours où Dante se dit qu'il aurait décidément mieux fait de rester couché ...
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A propos de “Clerks” par Kevin Smith
L'équipe: Scott Mosier, David Klein, et moi nous sommes rencontrés à la Vancouver Film School. La seule raison pour laquelle je suis allé dans cette école est que la scolarité y est courte (neuf mois) et relativement bon marché (dix mille dollars). Mais personne de connu n'en est jamais sorti.
L'équipe du film comprenait une personne supplémentaire en plus de nous trois: mon ami Ed Hapstack, qui n'a jamias suivi aucun cours de cinéma, mais avait accés à des éclairages dont nous avions besoin.
Nous avons toujours pensé que nous réussirions à faire de 'Clerks' un long métrage, sans être sûrs qu'il serait distribué aux Etats-Unis, et encore moins à l'étranger! Nous pensions que nous pourrions toujours le sortir à New York en louant une salle, et qu'il attirerait suffisamment l'attention pour permettre le financement de notre film suivant.
Le Scénario: L'idée de CLERKS est venue après avoir travaillé six ans dans plusieurs épiceries, dont deuz ans dans celle que l'on voit dans le film. A ma connaissance, personne, avant CLERKS, n'avait fait de film sur une épicerie. Je savais que ça ne couterait pas beaucoup d'argent, et que le décor éltait intéressant visuellement. Après avoir lu le scénario, mes amis ont décidé d'y participer. Certains éléments viennent de ce que j'ai vécu dans les épiceries (le type et les oeufs. la femme et les litres de lait), mais j'ai dû évidement exagérer chacune des anecdotes pour les rendre plus drôles. Dans le film, les intertitres (dénouement, paradigme, etc.) servent de têtes de chapitre. Il n'y avait pas de véritable chronologie dans le scénario de CLERKS: une scène pouvait se terminer avaec Dante et Randal assis derrière le comptoir, et la suivante commencer de la même façon. Plutôt qu'avoir un faux raccord, nous avons préféré utiliser des intertitres. Nous avons choisi des 'grands' mots parce que nous pensions que cela garantirait au film d'être projeté sur les campus universitaires…
Personnages et Acteurs: Les deux personnages principaux, Dante et Randal, ont quelque chose de moi : Dante me ressemble assez, et Randal ressemble à celui que j'aimerais être.
Le prénom Dante vient de l'auteur de "La Divine Comédie". Le prénom Randal vient d'un livre de Stephen King, "The Stand", dans lequel se trouve un démon nommé Randal Flagg. Mon héros s'appelle Dante à cause de sa lente et métaphorique descente aux Enfers. Et l'autre s'appelle Randal parce que, comme son homonyme, il vient mettre la pagaille.
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Quand nous avons fait le casting, nouse sommes allés voir la troupe d'un petit théâtre d'une ville voisine. Et puis il y avait le personnage de Randal. Je pensais à l'origine le jouer moi-même, mais plus nous nous rapprochions du tournage, plus il était clair que je ne pourrais pas tout faire. Je me suis souvenu de l'audition que Jeff Anderson avait faite pour le rôle de Jay.
Je connais Jeff depuis le lycée, mais nous n'étions pas très proches. J'avias ma bande de copains, il avait la sienne. Comme il passait souvent au Quick Stop peu de temps avant le casting, je lui avais parlé des auditions, et il était venu. Je lui ai alors proposé qu'on fasse une lecture du script ensemble. A la fin, j'étais sûr qu'il pourrait jouer Randal. Il est assez cool dans la vie, mais il n'est pas du tout comme son personnage.
La philosophie de Randal? Celle que tous les jeunes aimeraient avoir, mais qu'ils n'ont pas! Il faut dire que dans la vie, tous les boulots ne sont pas aussi sympa que la vie au Quick Stop.
"Le Retour du Jedi": L'exégèse du RETOUR DU JEDI était quelque chose qui m'amusait: on examine rarement la trilogie de LA GUERRE DES ÉTOILES avec le soin qu'y met Randal - et on en discute encore plus rarement avec son humour. Mais mes deux prochains films auront aussi leurs propres théories sur le JEDI
Il y a effectivement une forme de cinéphilie qui prends les films comme un tout, sans sé'parer les films "d'art" des films commerciaux. Notre propre obsession de la "pop culture" rend la séparation entre les deux parfois très floue, nous poussant à éplucher les films commerciaux, tout en appréciant les films d'auteur pour de mauvaises raisons.
Leonardo, New Jersey: Leonardo est trop petit pour être une ville. C'est plus un village - trois feux rouges, une épicerie, une petite école. Ses habitants appartiennent à la classe moyenne, pas très aisée : des parents qui partent pour la journée au boulot, et leurs enfants qui font joujou avec la drogue. Bien qu'il n'y ait à Leonardo ni crime ni violence liès à la drogue, il n'est pas rare de voir le dealer du quartier au coin de la rue.
L'avenir: Mes duex prochains films devraiment être MALLRATS, une comédie pour Universal, et DOGMA, une satire du catholicisme, que j'espère faire pour Miramax.
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Notes de Production
CLERKS, l'éclat de rire de la Semaine de la Critique, du Sundance Film Festival 1994 et de la sélection New Directors/New Films du Museum of Modern Art, est le premier long métrage du scénariste-réalisateur Kevin Smith, 23 ans.
Le film a été réalisé en vingt et un jours pour un budget de 27.575 dollars. Outre l"écriture et la mise en scène, Smith en a assuré la production et le montage (en association avec Scott Mosier, qui fait également fonction d'ingénieur du son). La photo, en noir et blanc, est signée David Kein, un ancien condisciple de Smith et Mosier à la Vancouver Film School.
Le Charme Discret des Superettes: Les superettes, qui fleurissent depuis plusiers années avec un succès variable, sont souvent décriées. On leur reproche d'être exiguës, peu accueillantes, mal approvisionnées. Elles n'offrent, selon leurs détracteurs, des aliments qui flirtent dangereusement avec la DLC (date limite de consommation). De leurs caissiers, on n'attend guère qu'une chose: qu'ils sachent rendre la monnaie et ne houspillent pas le clientèle.
Mais pour Smith, un commerce comme celui0là peut être bien davantage qu'un lieu de passage anonyme pour cleints pressés. Le réalisateur de CLERKS parle en connaissance de cause: il a travaillé dès l'âge de dix-neuf ans au Quick Stop de Leonardo (New Jersey), et donne encore parfois un coup de main au patron:
"Le Quick Stop était comme un club. Tous mes copains y venaient. Ce n'était jamias une corvée y bosser".
Ce Magasin, semblable à des millions d'autres, ne fut pas seulement pour Smith une source de revenues, mais une source d'inspiration, avant de devenir le décor vendette de son premier film. Le réalisateur et Mosier installèrent aussi une table de montage dans le vidéo-club attenant et servirent consciencieusement les clients jusqu'à 22h30 avant de travailler au montage de CLERKS. Pour gagner du temps, ils allèrent jusqu'à dormir sur place, de sorte que Smith n'avait qu'un saut à faire pour ouvrir le Quick Stop à 6 h du matin.
La superette devint un studio pour plusiers comédiens en herbe et abrita l'idylle naissante de deux d'entre eux: Jeff Anderson (Randal) et Lisa Spoonauer (Caitlin), aujourd'hui fianceés.
"CLERKS est un film sur la consommation", explique son scénariste-réalisateur. Mais Dante et Randal, tout en ayant des appétits physiques parfaitement normaux, sont aussi d'intarissables parleurs, qui aiment à confronter leurs philosophie, leurs notions antagonistes de l'ordre et de la discipline. Ils symbolisent à leur maniére, et en toute inconscience, l'éternel combat du moi et du sur-moi.
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"Ce n'est pas parce que qu'on passe ses journées derrière une caisse enregistreuse qu'on est un idiot, poursuit le réalisateur. Mais y a des clients condescendants qui s'imaginent que c'est là toute votre vie, et que vous êtes incapable de faire autre chose."
Smith ne regrette pas les longues et harassantes journées passées au Quick Stop, un lieu qu'il apprit à aimer à l'instar de son héros :
"Je pense que Dante a besoin de ce magasin dont il a fait sa raison d'être et le fondement de sa vie. Je comprends cet attachement: ce lieu est vrai forum, on s'y sent libre de parler de tout et de rien, de délirer face aux clients, de discuter à perte de vue. Par pur plasir, mais aussi pour se rappeler qu'on est plus qu'un simple employé."
Smith voue aux deux héros de CLERKS une évidente affection:
"Dante et Randal suscitent une sympathie immédiate, d'une qualité rare. Il y a de l'amour dans ce film; il y a aussi l'amour de Dante pour sa petite amie, pour son passé et pour ce job.
Dès qu'il eut ébaunché le scénario de CLERKS, Smith déserta i'école de cinéma de Vancouver et retourna dans le New Jersey pour investir le reliquat de ses frais d;inscription dans le film.
"Dieu merci, Scott (Mosier) et David (Klein) achevèrent leur cursus. Le premier apprit ainsi tout ce qu'il était néccessaire de savoir en matière de photo, et le second eut le temps de devenir un as du montage."
Scott Angley, un ancien camarades d'études de Smith composa la partition pour guitare du film.
"Nous l'avons installé à la table de montage en lui indiquant les scènes où nous voulions de la musique. Mais nous étions trop fauchés pour lui fournir un transfert vidéo et il dut se contenter d'une dupli filmée à même l'écran de la table de montage."
Le Financement: Le financement de CLERKS provient de diverses sources, toutes inhabituelles. Après avoir engagé toutes ses économies, Smith obtint un crédit de 3000 dollars pour sa collection de comic-books, qu'il vendit ensuite, fascicule par fascicule, à son ami Walt Flanagan. Ce dernier réalisa la séquence d'animation qui ouvre le film et interpréta aussi plusiers rôles, dont celui du "vérificateur" d'oeufs.
En décembre 1992, une tempête de neige submergea la ville de Highlands où réside Smith. Cette catastrophe naturelle, survenant à un mois de début des prises de vues, aurait pu être fatale au film. Elle s'avéra, au contraire, un cadeau du ciel, car la Federal Emergency Management Agency remboursa très vite au réalisateur la perte de sa voiture. Ce dédommagement fut, bien sûr, aussitôt dans le méga-budget de CLERKS…
Les Interprètes: Smith découvrit deux de ses principaux acteurs, Brian O'Halloran (Dante) et Marilyn Ghigliotti (Veronica) durant les auditions, et Lisa Spoonauer (Caitlin) en visitant l'atelier d'art dramatique d'un collège voisin. Le réalisateur s'était initialement attribué le rôle de Randal, mais je compris vite que ce ne serait pas possible.
Jeff Anderson, un copain du lycée, qui n'avait encore jamias joué, vint à passer au Quick Stop. Smith lui a proposa d'auditionner pour le rôle de Jay, le dealer, puis lui demanda de lire Randal. "Il attaqua ce rôle bille en tête... et le décrocha sur le champ." Jason Mewes fut alors engagé pour interpréter Jay, tandis que Smith se réservait le rôle de son comparse, Silent Bob.
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Mosier, quand à lui, se chargea de plusiers petits rôles dont un jouer de hockey et "Boule-de-neige", le client qui déclenche la dispute entre Dante et sa petite amie.
Sarla et Tarlochen Thapar, propriétaires du Quick Stop et du vidéo-club, ont toujours cru en Smith et en son film: "Quand il est venu nous demander de l'engager, il nous a dit: Je me fiche de la paye, je veux travailler au vidéo-club. Et lorsque nous lui avons demandé pourquoi, il a rétourqué: Parce que j'ai l'intention de consacrer ma vie au cinéma."
C'est un garçon qui travaille très dur. A l'époque, il fermait la boutique à 22 h 30 et tournait jusqu'à 4 ou 5 du matin. Puis il assurait l'ouverture et travaillait encore quelques heures au magasin avant que Sarla ne le relève pour lui permettre de dormir quelques heures."
L'essentiel de CLERKS fut Réalisé durant les heures de fermeture du Quick Stop. Le match du hockey, qui constitue la principale séquence d'extérieurs, fut tourné sur la terrasse du magasin, et les intermèdes avec Jay et Silent Bob devant celui-ci.
"Le client ordinaire ne fait guère qu'un saut au Quick Stop et ne tient pas à se retrouver au milieu d'une vingtaine de personnes. Mais tout le village était derrière Kevin", observe Thapar.
"La chose la plus remarquable à propos de Leonardo, c'est qu'il se situe tout près de la Base Navale d'Earle et de son arsenal nucléaire. Si jamais les États-Unis étaient bombardés, le Quick Stop partirait en fumée. Mais, en attendant, il y aura toujours des gens pour vérifier les oeufs...", conclut gravement Kevin Smith.
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Randal: Redites-moi le titre... La Mère: "Toutou casse-cou" L'enfant (dans les bras de sa mère): Toutou... La Mère: Elle l'adore... Randal: Visiblement. (au téléphone) Bonjour, ici RST Vidéo, numéro de client 4, 3, 5, 2. J'ai une commande. Il me faudrait les cassettes suivantes: "Murmures au vent", "Chacun pour soi", "mets-là où il faut pas", "Ramone-moi le tuyau", "Pines aux seins volume 8", "Bourre-moi", "Suceuses de cul", "Trois zobs et un cul fin", "Jute bien", "La cramouille gargouille", "Jute au cul 3", "Jute-moi dans les chausettes", "Zobs noirs, foutre blanc", "Folles de la bite, folles de la chatte", "Hommes seuls 2", "Chatte rose", "Bourre-moi tous les trous", ah oui, et c'était quoi déjà?
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Brian O'HALLORAN (Dante) qui joue depuis plusiers années dans des théâtres du New Jersey, sera prochainement à l'affiche du spectacle off-off-Braodway SEBONA, une histoire d'amour multi-raciale située en Afrique du Sud. Il habite Sayreville, dans le New Jersey.
Jeff ANDERSON (Randal) est ami avec Kevin Smith depuis lycée. Comédien novice, employé à l'AT & T, il vit à Atlantic Highlands (New Jersey), et envisage maintenant de devenir acteur.
Lisa SPOONAUER (Caitlin) suivait des cours d'art dramatique au Brookdale Community College lorsqu'elle fut engagée pour jouer l'"ex" de Dante dans CLERKS. Après avoir travaillé jusqu'à présent comme nurse, elle a décidé de se lancer dans une carrière d'actrice.
Marilyn GHIGLIOTTI (Veronica) se produit depuis quatre ans dans des théâtres régionaux. Elle a déjà joué à plusiers reprises avec Brian O'Halloran et interprétera bientôt sa soeur dans le spectacle off-off-Broadway SEBONA. Etablie à Sayreville (New Jersey), elle gagne sa vie comme figurante et comme coiffeuse.
Kevin SMITH (Scénariste-réalisateur-producteur) Kevin Smith est né et a grandi à Highlands (New Jersey) où il réside encore. Il séjourna pendant quatre mois à Vancouver Film School avant de commencer CLERKS. Smith a également étudié à l'Eugene Lang College de la New School for Social Research de Manhattan et au Collège de Brookdale (New Jersey). Il a travaillé au Quick Stop Groceries pendant quatre ans, et écrit actuellement son deuxième scénario.
Scott MOSIER (Producteur) Scott Mosier a suivit des cours de comédie et d'éciture à l'Orange Coast College et à l'UCLA Extension avant s'inscrire à la Vancouver Film School où il rencontra Smith. Co-producteur de CLERKS, il s'installa dans le New Jersey durant le tournage et travailla avec Smith au montage du film. Né dans l'état de Washington, Mosier a passé sa jeunesse en Californie at à Vancouver, et compte s'établir prochainement à New York.
David KLEIN (Directeur de la photographie) David Klein est un autre "ancien" de la Vancouver Film School qui fit le pèlerinage à Leonardo (New Jersey) pour assurer les prises de vues de CLERKS. Originaire de Nampa (Idaho), il continue à étudie la photo à l'Université de L'Idaho.
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Dante: Alors, t'as pris quoi comme film? "Le meilleur des duex"? Randal: Un porno hermaphrodite. Des nanas qui ont les deux sexes. Tu devrais voir ça : des belles nanas avec des bites plus gros que la mienne. Dante: Et t'as loué ça? Randal: J'aime m'instruire.
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helpagirlout-lander · 4 years
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Ah, our favorite French heart throb!! César has quite the resume under his belt!! I came across his mini series Résistance on PBS during the first months of Covid and FELL. IN. LOVE. Posting his eps was one of the main reasons I started this blog... The majority of his work listed here is in French, some have English subtitles and some don’t. I made sure to note the status. Profitez!
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Les Aiguilles Rouges (Film, 2006): Guy: Trailer / Clip / Full Movie (In French, No Subs)
Les Astres Noirs (Short Film, 2009): Nathan: Clip (In French, No Subs)
La Princesse de Montpensier / The Princess of Montpensier (Film, 2010): Mayenne: Trailer, Two (w/ English Subs)
Sur Le Départ / Here and There (Film, 2011): Piano:  Trailer (w/ English Subs) / Can Rent on Vimeo
Baby Balloon (Film, 2013): Vince: Full Film / Trailer (In French, No Subs)
Week-ends (Film, 2014): Julien: Trailer (w/ César & English Subs) // Note: Theres another film (that looks adorable) entitled “Le Weekend”. It’s not that one.
The Walk (Film, 2015): Jeff / Jean-François: Trailer (Brief appearance @ 2:26) / BTS, Two / NYFF53 / FanVid / Premiere / Be (César @ 2:43)
Un Homme a la Hauteur / Up For Love (Film, 2016): Benji: Trailer (No César, but w/ English Subs) / BTS (César’s interview @ 1:58, w/ English Subs)
Un Sac de Billes / A Bag of Marbles (Film, 2017): Henri Joffo: Trailer One, Two / Clip (César @1:15) (In French, but w/ English Subs)
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Borgia (TV Series, 2013): Guy de Leval, 4eps:  S2 Trailer (No César) / Clip (w/César) (In English) // Note: No, this is NOT the Showtime series with fellow Outlander star Lotte Verbeek and legend Jeremy Irons. Its a multinational episodic production filmed in English with the intent to be re-dubbed into several languages. Outlander Alum Stanley Weber appears and director Metin Hüseyin contribute, however.
Résistance (Mini Series, 2014): René Sénéchal “The Kid”, 3eps: Episode One / Episode Two / Episode Three // Note: Not to be confused with the 2020 film starring Jesse Eisenberg and Clémence Poésy... even though they both take place in the same era and pertain to the French Resistance against the Nazi occupation of France.
Outlander (TV Series, 2017-): Fergus Fraser, 22eps: See Master Post
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La Femme (2020): Disconnexion / Paradigme / Cool Colorado
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psychodollyuniverse · 3 years
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French collective La Femme’s third outing is a chaotic antidote to the lockdown album
La Femme, a Parisian collective based around core members Sacha Got and Marlon Magné have refused to follow genre norms over previous albums 2013’s Psycho Tropical Berlin and the excellent Mystere three years later. Whether its trashy psych as played by techno acts, or prickly electro as louche sophisti-noir, the aggressive stylistic shifts of their albums are a chaotic, but ultimately exhilarating listen.
If La Femme did have a ‘typical sound’ it’s to be found within the hip hop beats and brass arrangements of "Paradigm" and "Cool Colorado", as well as the '60s chanteuse influences on "Nouvelle Orleans" and "Le Sang De Mon Prochain" which show off their skill for slinky pop crammed with tricksy production and aloof cool. This is their tried and tested though, Paradigmes comes into its own when they freak it up.
The wonky weirdness which made previous releases such a blast are scattered throughout this album and show off a fearless approach to taking a hard left turn. "Foutre Le Bordel" (which translated means 'fuck it up') is an 170 BPM shouty punk banger with sleazy glam guitar riffs and victorious sloganeering in the style of legendary compatriots Les Négresses Vertes. Instrumental "Lâcher de chevaux" fuses skiffle drums, reverbed whistling, the guitar twang of a Morricone Western film soundtrack, the frantic clip-clop of horse hoofs, topped off with an arpeggiated bassline which is pure Italo Disco. Disco is also channeled on highlight ‘Disconnexion’ which takes classic Parallel Lines era Blondie as a template, throwing in the spoken musings of a philosopher, a psychotic banjo solo where the chorus should be and OTT operatic female vocals before the speed increases to a frantic pace, exploding into messy close.
On the flip they’re equally adept at producing something less raucous. The lullaby based "Mon Ami" comes across as a reimagination of Suicide, but as a late '70s French disco act, while the Spanish sung "Le Jardin" takes the widescreen dreamscapes of Beach House and adds the kind of shuffling R&B dance beat synonymous with late ‘90s girl bands.
Although the sequencing may prove to be jarring to those who prefer albums to have defined beginning, mid and end points, the audacity to place Balearic pop ("Force & Respect"), next to minimal big-room techno ("Divine Creature"), and waspish breakdown electro ("Foreigner") is not to be sniffed at, it's just La Femme being La Femme.
With the age of the inward looking lockdown album now upon us, Paradigmes comes at a perfect time, it’s equal parts silly, serious, camp, and on occasion mildly ridiculous, but remains wildly inventive throughout, it’s one hell of a party.
https://www.thelineofbestfit.com/reviews/albums/la-femme-paradigmes-album-review
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althazar · 4 years
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NOUVELLES DU FRONT: Le texte d’une anonyme qui mériterait d’être connue....
✨✨✨✨🤣
Arrêtons de mépriser les hommes et les femmes qui, parce qu'ils ont pris le temps de s'informer, dénoncent l'impensable mensonge dans lequel nous sommes savamment maintenus, par ignorance ou conscentement. Arrêtons de les traiter de "conspirationnistes" ou de "complotistes" car, à leur manière, ils sont des "lanceurs d'alerte" héroïques. Ils dénoncent ce qu'ils perçoivent comme un grand danger pour l'humanité, c'est à dire le hold-up, par une oligarchie planétaire, des consciences et des libertés humaines, de même que des ressources naturelles et des règnes vivants. Ils jettent leur bouteille à la mer dans l'espoir d'être entendus. Même s'il leur arrive de se tromper, au moins nous questionnent-ils et nous invitent à faire une mise à jour de nos pensées et de nos comportements.
Ils agissent pour nous sortir des ornières de la pensée unique, et les plus sages d'entre eux nous déconseillent néanmoins de faire porter à d'autres la responsabilité de notre débacle actuelle en nous rappellant que nous sommes co-créateurs de nos réalités par nos systèmes de croyances.
Il est donc temps de reconnaître le système matriciel déviant que nous avons créés, par nos peurs, notre ignorance, notre cupidité et le déni de notre nature spirituelle. Et c'est en cela que les lanceurs d'alerte peuvent avoir un r��le essentiel à jouer: pointer notre attention sur le Frankenstein que nous avons crée, un paradigme de la prédation qui aujourd'hui se retournent contre nous, à travers les institutions étatiques et les corporations privées. Et ce scénario redoutable peut continuer ainsi à l'infini si nous ne nous réveillons pas en assumant notre participation aux abus planétaires opérés par les élites dominantes devant lesquelles nous rampons ou que nous avons plébicitées. Accepter de faire face à cette tromperie, c'est transformer l'ombre en nous. C'est retirer l'épine de notre coeur, un peu comme dans le film pour enfant Kirikou la Sorcière ou dans le merveilleux "The Truman Show".
Cela me met en colère de voir combien les propos de ces "éclaireurs", par leur indépendance d'esprit et par leur tenacité à comprendre tous les enjeux de notre réalité, sont tournés en ridicule quand ils n'ont d'autre but que de protéger la vie en aspirant au bonheur de tous !
J'en ai fait moi-même l'expérience quand j'étais une jeune journaliste éprise de justice et de liberté. Je m'étais butée violemment contre des pouvoirs malveillants à l'occasion de plusieurs enquêtes d'investigation, dont l'une en particulier portait sur le trafic d'êtres humains, la corruption et le terrorisme. J'avais été menacée de mort, ma voiture avait été totalement détruite alors qu'elle était garée le plus civiquement du monde. Le directeur d'un grand hôtel international à Genève m'avait même dit: "Mademoiselle, si j'étais vous, je n'irai pas plus loin. J'en connais d'autres qui sont morts pour moins que ça"... C'est un exemple parmi tant d'autres dans ma carrière. Alors je sais bien de quoi parlent ces "reporters citoyens", même si je regrette que parmi certains d'entre eux, il en est qui soufflent sur la braise et attisent les tensions par maladresse ou par amateurisme dans leur mode de communication. Mais au moins ont-ils le mérite de nous secouer! La majorité d'entre eux s'expriment avec sincérité, intégrité et une profonde clairvoyance. Ils font simplement le travail que la majorité des journalistes professionnels ne font pas assez, eux-mêmes mis sous pression, subtilement instrumentalisés au service d'intérêts qu'ils ne soupçonnent même pas.
Les citoyens sont donc de plus en plus nombreux, voir des milliers à dénoncer, entre désespoir et sagesse, les abus et les manipulations des égrégores mondiales qui n'ont d'autre agenda que de se servir au lieu de servir la vie. Raison pour laquelle je fais le choix de soutenir tous les lanceurs d’alerte dans le monde, dans le passé, le présent et le futur, qui prennent des risques inimaginables pour nous inviter à reconnaître le piège dans lequel nous sommes enfermés comme des rats de laboratoire, et à nous redresser devant la tyrannie, qu'elle soit en nous ou en dehors. Mon métier m'a enseignée à nourrir un esprit critique affûté. Cependant, poussé à l'extrême, cette qualité peut se changer en un doute meurtrier, car il finit par nous rendre complices de crimes contre l'humanité pour non-assistance à personnes en danger.
Je pense notamment aux polonais Raphael Lemkin et Jan Karski qui avaient tenté de prévenir la communauté internationale des génocides à venir dans les chambres à gaz au début de la 2ème Guerre Mondiale. Je pense aussi à l'extraordinaire Chelsea Manning à l'origine de Wikileaks, Edward Snowden et la NSA, Irène Frachon et le scandale du Médiator et bien sûr, Julian Assange. Pour ne citer que ceux-là. Ils ont tous chèrement payé le prix de leur discernement et de leur intégrité. Et le paient encore aujourd'hui. Ils sont menacés, ruinés, bannis ou censurés. Je souhaite aussi remercier ici tous les mini "lanceurs d'alerte" anonymes, mères au foyer, amis, collègues, blogueurs, etc.. qui courageusement s'exposent aux rebuffades de leur entourage ou à la censure. Je ne compte plus les amis qui sont bannis de FB ou de Youtube.
Personnellement, je ne laisserais jamais plus le doute voler une seconde de plus à la détresse humaine ou l’avenir de nos enfants. J’ai accès aujourd’hui, comme simple citoyenne, à toute l’information dont j'ai besoin pour me faire une opinon. Aucune excuses. Alors je préfère me tromper sur les opinions que je partage ouvertement que prendre le risque de cautionner la non-vie et les bourreaux.
C'est mon choix, j'ai choisi mon camp, celui de l'Amour et de l'Homme souverain, et j'approuve évidemment que l'on ne soit pas d'accord avec moi! C'est la beauté de la diversité des idées et des expériences.
Or il faut savoir que si nous continuons à déprécier et à tourner le dos à ceux qui se battent pour révéler au grand jour l'agenda calculé de l'anéantissement de nos droits et de nos libertés, il n'y aura plus d'humains pour avoir des idées à débattre. En parallèle à ce constat, il faut aussi faire le même travail en soi, en débusquant dans nos mémoires inconscientes tous mensonges et manipulations. Ainsi pourrons-nous bâtir un monde plus harmonieux. Le monde extérieur n'est que le reflet de notre univers intérieur et c'est dans ce jardin-là que je compte semer des graines de lumière
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laviedelena · 4 years
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Ma playlist française
Bonjour, aujourd'hui je partage une mise à jour des chansons récentes que j'ai ajoutées à ma playlist française.
La première chanson est «Lumière bleue» de Chien Noir. J'aime le rythme parce qu'il est relaxant.
Le second est «Le Rouge» de Luidji. Cette chanson est également très relaxante. Le chanteur me rappelle les rythmes du rappeur canadien PartyNextDoor.
Le dernier est «Paradigme» de La Femme. Le tempo rapide et les instruments me donnent l'impression de faire partie d'un groupe d'agents secrets féminins dans un film.
C'est tout pour le moment. Au revoir!
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double-croche1 · 4 years
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[PREVIEW 2021] Nos albums et films les plus attendus de 2021 ! 💿🎬✨ ALBUMS : JANVIER 09/01 : Casper Clausen - Better Way 15/01 : Shame - Drunk Tank Pink             Buck Meek - Two Saviors             Midnight Sister - Painting the Roses 22/01 : Rhye - Home             Still Corners - The Last Exit 29/01 : Puma Blue - In Praise of Shadows             Goat Girl - On All Fours             Buzzy Lee - Spoiled Love FÉVRIER 05/02 : Black Country, New Road - For the First Time             The Pirouettes - Equilibre  19/02 : Indigo Sparke - Echo             Voyou - Chroniques terrestres Vol. 1 (EP) 26/02 : Frànçois & The Atlas Mountains - Banane bleue             Smerz - Believer MARS 05/03 : Alex Bleeker - Heaven on the Frontline 19/03 : Alice Phoebe Lou - Glow 26/03 : The Antlers - Green to Gold              L’Impératrice - Tako Tsubo AVRIL 02/04 : La Femme - Paradigmes Et ceux bientôt annoncés de : Arcade Fire, Phoenix, Frank Ocean, Darkside, St. Vincent, FKA twigs, James Blake, David Numwami, Romy, Desire, Motorama, Jimmy Whispers, Juliette Armanet, The War on Drugs, Steve Gunn, Japanese Breakfast, Moodoïd (EP), Hand Habits (EP)… EXCLU : Interviews de Frànçois & The Atlas Mountains et David Numwami à venir ! ✨ FILMS : Sous réserve d’une ouverture des cinémas mi-février (dates suivantes à confirmer) : FÉVRIER 17/02 : ‘Au crépuscule’ de Sharunas Bartas             ‘Sème le vent’ de Danilo Caputo 24/02 : ‘De nos frères blessés’ de Hélier Cisterne MARS 03/03 : ‘A Good Man’ de Marie-Castille Mention-Schaar 10/03 : ‘Teddy’ de Ludovic et Zoran Boukhema              ‘Le Discours’ de Laurent Tirard              ‘After Love’ d’Aleem Khan 24/03 : ‘Gagarine’ de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh AVRIL 07/04 : ‘Ammonite’ de Francis Lee             ‘L’oubli que nous serons’ de Fernando Trueba 14/04 : ‘Aya et la sorcière’ de Goro Miyazaki 21/04 : ‘Nomadland’ de Chloé Zhao             ‘Minari’ de Lee Isaac Chung             ‘Louloute’ de Hubert Viel MAI 05/05 : ‘Nadia, Butterfly’ de Pascal Plante             ‘La Mort du cinéma et de mon père aussi’ de Dani Rosenberg 12/05 : ‘9 jours à Raqqa’ de Xavier de Lausanne JUIN 09/06 : ‘Sweat’ de Magnus von Horn JUILLET 14/07 : ‘Suis-moi, je te fuis’ de Kôji Fukada 21/07 : ‘Fuis-moi, je te suis’ de Kôji Fukada SEPTEMBRE 29/09 : ‘Dune’ de Denis Villeneuve OCTOBRE 27/10 : ‘Illusions perdues’ de Xavier Giannoli DÉCEMBRE 22/12 : ‘Matrix 4’ de Lana Wachowski Films avec nouvelles dates de sortie à venir : ‘Mandibules’ de Quentin Dupieux ‘Slalom’ de Charlène Favier ‘Les 2 Alfred’ de Bruno Podalydès ‘La Nuée’ de Just Philippot ‘Médecin de nuit’ d’Elie Wajeman ‘Seize Printemps’ de Suzanne Lindon ‘Si le vent tombe’ de Nora Martirosyan ‘Vaurien’ de Peter Dourountzis ‘Vitalina Varela’ de Pedro Costa ‘L’Homme qui a vendu sa peau’ de Kaouther Ben Hania ‘Rouge’ de Farid Bentoumi ‘Amants’ de Nicole Garcia ‘Ibrahim’ de Samir Guesmi ‘Pour l’éternité’ de Roy Andersson ‘L’Origine du monde’ de Vincent Lafitte Et ceux bientôt annoncés : ‘The French Dispatch’ de Wes Anderson ‘True Mothers’ de Naomi Kawase ‘Au commencement’ de Déa Kulumbegashvili ‘Annette’ de Leos Carax ‘Benedetta’ de Paul Verhoeven ‘Paradis sale’ de Bertrand Mandico ‘Feu !’ de Claire Denis ‘Bergman Island’ de Mia Hansen-Løve ‘Tromperie’ d’Arnaud Desplechin ‘Soggy Bottom’ de Paul Thomas Anderson ‘Blossoms’ de Wong Kar-Wai ‘La Grippe’ de Kirill Serebrennikov ‘The Northman’ de Robert Eggers ‘Par un demi-clair matin’ de Bruno Dumont ‘The Card Counter’ de Paul Schrader ‘Viens je t'emmène’ d’Alain Giraudie ‘Le Genou d’Ahed’ de Nadav Lapid ‘La Colline perfumée’ d’Aberrahmane Sissako ‘Drive My Car’ de Ryūsuke Hamaguchi ‘Spencer’ de Pablo Larraín ‘La Croisade’ de Louis Garrel ‘Red Rock’ de Sean Baker ‘Madres Paralelas’ de Pedro Almodóvar ‘Eureka’ de Lisandro Alonso ‘Tout s’est bien passé’ de François Ozon ‘Memoria’ d’Apichatpong Weerasethakul ‘Trois étages’ de Nanni Moretti ‘Titane’ de Julia Ducornau ‘Pop. 1280’ de Yorgos Lanthimos ‘Les Cinq diables’ de Léa Mysius ‘La Zone d’intérêt’ de Jonathan Glazer ‘Earwig’ de Lucile Hadzihalilovic ‘The Hand of God’ de Paolo Sorrentino ‘Human Flowers of Flesh’ de Helena Whittmann ‘Ecole de l’air’ de Robin Campillo ‘To the Edge of Sorrow’ de Christian Mungiu ‘The Way of the Wind’ de Terrence Malick ‘Armaggedon Time’ de James Gray ‘The Tragedy of Macbeth’ de Joel Coen ‘Zola’ de Janicza Bravo ‘Bora Bora’ d’Albert Serra ‘Decision to Leave’ de Park Chan-wook ‘Blood on the Tracks’ de Luca Guadagnino ‘Les Olympiades’ de Jacques Audiard ‘Pour le meilleur et pour le pire’ de Stéphane Brizé ‘Where to Land’ de Hal Hartley ‘Mektoub My Love : Intermezzo’ d’Abdellatif Kechiche ‘Mektoub My Love : Canto Due’ d’Abdellatif Kechiche ‘Apollo 10 ½’ de Richard Linklater ‘Occupied City’ de Steve McQueen ‘Molly in the Darknet’ de Gaspar Noé ‘Acide’ de Just Philippot ‘Le Quai de Ouistreham’ d’Emmanuel Carrère ‘Triangle of Sadness’ de Ruben Östlund ‘La Pire Personne au monde’ de Joachim Trier ‘I Am Going to Kill You’ de Nicolas Winding Refn ‘The Story of My Wife’ de Ildikó Enyedi ‘The Souvenir : Part II’ de Joanna Hogg ‘Serre-moi fort’ de Mathieu Amalric ‘Arthur Rambo’ de Laurent Cantet ‘Les Intranquilles’ de Joachim Lafosse ‘Albatros’ de Xavier Beauvois ‘Quand les vagues se retirent’ de Lav Diaz A&B
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journaljunkpage · 6 years
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LA MARGE ET LE PATRIMOINE
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Anna Maisonneuve / Sans titre, Madge Gill, 1952  © Création franche.
CRÉATION FRANCHE
Fondé en 1989, sous l’impulsion du maire de Bègles, Noël Mamère, et de Gérard Sendrey, le musée fête ses 30 ans cette année. Pour l’occasion, rencontre avec son directeur, Pascal Rigeade, sur ce phare de l’« art brut et apparentés ». Projets, perspectives et éclairages prospectifs sur l’engouement inédit que suscitent depuis quelques années ces représentations du monde décrétées inéligibles par la norme.
Cette année, le musée de la Création Franche fête ses 30 ans. Cela sonne-t-il comme une année particulière ?
Effectivement, et cela à plusieurs égards. L’un des axes forts, c’est le devenir du musée avec les travaux qui sont susceptibles d’être engagés conjointement par Bordeaux Métropole et la Ville de Bègles. Depuis le 1er janvier 2017, Bordeaux Métropole est devenue propriétaire des murs et la Ville conserve la charge du fonctionnement. Vous connaissez le bâtiment, il a besoin d’être amélioré. Nous travaillons avec l’administration de la Métropole sur plusieurs scénarii. Il y en a six, mais pour résumer, je vais en aborder deux. L’un consiste simplement dans la mise aux normes du bâtiment en travaillant sur certains accès. Et puis, il y a un scénario vers lequel nous désirerions tous tendre, qui est celui d’un agrandissement plus conséquent. Grosso modo, il permettrait au musée de passer de 600 m², réserves comprises, à 2 000 m².
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Pascal Rigeade - D.R
Quand le choix sera-t-il opéré ?
La décision va être prise fin mars, au plus tard à la fin du premier semestre. Pour que les travaux soient engagés, il y a nécessité d’une concomitance entre les élus métropolitains et ceux de la ville. C’est un axe de travail fort, puisque, bien évidemment, si la décision est prise d’aller vers un projet plus conséquent, cela aura une incidence sur le fonctionnement du musée… dans un futur proche en 2020 et plus éloigné quand les travaux seront terminés. Ce qui serait l’affaire de deux ans.
Le musée serait alors fermé pendant la durée des travaux ?
Oui, avec la volonté et le désir de continuer à vivre mais par des expositions hors les murs.
Vous évoquiez un second axe. Quel est-il ?
La labellisation « Musée de France ». Nous sommes en relation avec la Drac et plus particulièrement Monsieur Pintat, avec lequel nous travaillons à un projet scientifique et culturel que nous devons remettre fin juin, si le calendrier est conforme pour un examen en novembre et une décision en 2020 pour obtenir cette appellation.
Que procure cet agrément ?
C’est important. D’abord, parce qu’il n’y a pas tant de musées à Bordeaux qui jouissent de cette appellation. Et puis aussi, parce qu’elle permet d’engager un travail avec le ministère de la Culture qui peut nous épauler à la fois sur l’investissement mais aussi sur des projets très précis. Le musée est ouvert 7 jours sur 7 et 360 jours de l’année. Nous sommes quatre, c’est un effectif qui n’est pas du tout habituel pour un musée. Cela donnerait un soutien certes ponctuel mais spécifique sur certains projets que nous avons engagés comme celui de la numérisation et d’autres à venir.
En France, quelles sont les autres institutions dédiées à l’art brut qui bénéficient de l’appellation « Musée de France » ?
Il n’y en a qu’une : le LaM, à Villeneuve-d’Ascq. Mais il s’agit aussi d’un musée d’art moderne et d’art contemporain. En revanche, sa collection d’art brut est remarquable. Je bombe un peu le torse quand je dis qu’on est le seul musée d’art brut et apparentés, mais c’est la réalité. Aujourd’hui, c’est le seul musée public dédié exclusivement à cette forme d’art. Si on veut dresser un panorama, on peut faire mention de ce lieu privé qui a ouvert ses portes il y a deux ans à Montpellier [L’Atelier Musée, NDLR] et qui n’est pas inintéressant. Il y a aussi La Fabuloserie, à Dicy, dans l’Yonne, un espace historique inauguré en 1983 et aménagé par Alain Bourbonnais pour accueillir sa collection d’art hors les normes.
Combien y a-t-il de pièces dans le fonds du musée de Bègles ?
On approche les 20 000 oeuvres. On a des auteurs comme on en trouve à Lausanne, des artistes bruts reconnus et établis comme Madge Gill, Pépé Vignes, Dwight Mackintosh, Nedjar Michel, André Robillard, mais pas que. C’est une collection internationale. Elle s’enrichit par des acquisitions mais aussi par des donations. On reçoit énormément de propositions, mais on en refuse aussi. Le fonds est amené encore à s’enrichir de façon importante dans les années à venir. Il y a deux raisons à ça. L’art brut est un domaine dans lequel il y a beaucoup de créateurs et des créateurs qui sont vraiment prolifiques. On arrive à un moment où il y a toute une génération d’auteurs très vieillissants dont les familles ou les tuteurs se préoccupent du devenir de leur travail. Il y a aussi des collectionneurs comme Claude Massé qui a fait don de son ensemble exceptionnel au musée. Massé est décédé il y a deux ans. Il habitait Perpignan. Le week-end, il arpentait la campagne avec sa femme à la recherche d’auteurs d’art brut. Quand il en rencontrait, il prenait des photos, discutait, échangeait et rédigeait des notules qu’il envoyait ensuite à Dubuffet avec des images. Dubuffet lui répondait et faisait un commentaire. En fonction de ce retour, Massé validait ou non sa rencontre. Sa collection d’art « autre » s’est montée comme ça.
Pour revenir à l’anniversaire, 30 ans, c’est l’occasion de mettre en perspective l’existence de cet endroit…
Et de remonter un peu à la source ! Si on fait la soustraction, on remonte à 1989. À cette époque, peu de lieux s’attachaient à cette forme de création et peu de personnes s’y intéressaient. Depuis, le paysage a singulièrement été bouleversé. « Bouleversé », c’est peut-être un peu fort… quoi que… Je dirais qu’il y a une date clef. Précisément, l’inauguration, en 2010, du LaM et de son aile consacrée à l’art brut. Cela a donné une visibilité inédite à l’art brut. Cette visibilité a eu pour effet d’intéresser les médias qui ont intégré dans leurs curiosités et leurs sujets un nouveau champ d’investigation qui était l’art brut. Mais ce rayonnement a aussi touché le marché, qui, évidemment, se jette sur tout ce qui est susceptible d’élargir sa gamme de produits. Parce que le marché de l’art c’est ça : une gamme de produits qu’il faut constamment enrichir… comme n’importe quel marché de biens de consommation. Et l’art est un marché de biens de consommation et de spéculation. L’art brut a un peu régénéré ce marché qui s’essoufflait. À mon sens, on est en train de vivre un changement de paradigme fort. Pour reprendre l’expression de Malraux : « Qui est-ce qui a le regard critique aujourd’hui ? » Qui décide de ce qui est de l’art brut ou pas ? Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité que le marché s’en est emparé. Pour revenir à Bègles, ce qu’il s’est passé aussi depuis 30 ans, c’est que la collection constituée par Gérard Sendrey depuis 1989, et que j’ai continuée avec lui depuis 2010, est devenue patrimoniale.
C’est-à-dire ?
Sendrey s’est contenté d’accumuler. Je le dis sans dépréciation et parce que c’est le terme le plus approprié. Il n’y avait aucune gestion de la collection, simplement un inventaire. On savait ce qui entrait, mais c’est à peu près tout. Il n’y avait pas de travail de conservation et pas réellement de travail de mise en valeur, parce que Gérard Sendrey avait une philosophie qu’il a, je pense, gardée, c’est qu’une oeuvre d’art : ça naît, ça vie, ça meurt. Aujourd’hui, les choses ont changé. Les collections d’art brut sont devenues des collections patrimoniales. L’une des premières choses à laquelle je me suis attaché quand j’ai pris mes fonctions complètes de directeur, c’est de professionnaliser l’équipe. Celle en place n’avait pas les compétences nécessaires pour travailler la collection comme elle devait l’être et comme, à mon sens, elle doit l’être. Aujourd’hui, avec une régisseuse conservatrice des collections très pointue, il y a un gros travail qui a été fait. Cela nous aide beaucoup dans l’usage que l’on peut faire de la collection. Pareillement pour la médiation. Nous accompagnons les enseignants dans la préparation de leurs séances éducatives. Nous avons mis en place des outils simples comme ces petits carnets qui fonctionnent très bien. Il y a aussi un programme de rencontres, baptisé « Le Grand Partage de la Création Franche », et d’autres initiatives comme cette bande-son collaborative sur la plateforme Deezer en écho à l’exposition thématique « All I need is love ».
Prônez-vous les projets hybrides ?
Je crois beaucoup aux croisements interdisciplinaires, car c’est aussi une façon de sensibiliser un public qui spontanément ne s’intéresse pas nécessairement aux arts plastiques et qui a, à l’égard des musées, une position de défiance. Or, ma position personnelle, c’est qu’on doit aller au musée comme on va au stade ou au cinéma. Seul, entre amis ou en famille, mais avec la même liberté. Nous avons ce souci-là à la Création Franche. Ce travail, nous allons le poursuivre et, d’ailleurs, dans le projet d’agrandissement du musée, nous avons intégré des lieux de vie, comme un café et un espace de documentation. Cette préoccupation-là nourrit la programmation anniversaire des 30 ans avec des rencontres et des invitations qui sortent un peu de l’ordinaire comme deux séances de love coaching pour la Saint-Valentin en partenariat avec une agence matrimoniale, des séances de méditation pleine conscience, un blind test, une projection de film, des performances musicales et d’autres événements qui accompagneront les expositions présentées.
www.musee-creationfranche.com
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New Audio: JOVM Mainstays La Femme Share A Sultry Pop Banger
New Audio: JOVM Mainstays La Femme Share A Sultry Pop Banger @lafemmeressort @idol_io @planetarygroup @TatianaHazel
Founded back in 2010, Parisian psych pop act and longtime JOVM mainstays  La Femme — currently, founding members Sacha Got and Marlon Magnée, along with Sam Lefévre, Noé Delmas, Cleémence Quélennec, Clara Luiciani, Jane Peynot, Marilou Chollet and Lucas Nunez Ritter — managed to hoodwink the French music industry by lining up a DIY Stateside tour as a then unknown band, with $3,000 Euros and…
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gilda14 · 3 years
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Alors on danse
Le réalisateur formidable est toutefois misogyne mais s'interroge enfin et a l'impression du contraire comme tant d'hommes sensibles qui toutefois perçoivent avant tous les femmes comme objets de leurs désirs. En fait c'est le paradigme de départ qui est faussé. Un des plus parfaits exemple de ce type d'hommes est Jacques Brel. En tout état de cause je perçois néanmoins un progrès certain. Ne serait-ce que parce qu'il ne souhaite pas être perçu comme tel.
L'ami qui l'interviewe se débrouille comme un chef malgré qu'il est pétrit d'admiration pour le réalisateur - ce que je partage : sa connaissance immense du cinéma, sa virtuosité, sa direction d'acteurs et d'actrices qui avec lui sont toujours au dessus de ce qu'iels offrent avec les autres. Par ricochet c'est moi qui éprouve de l'admiration pour l'ami qui interviewe et montre ainsi qu'il a acquis une maturité professionnelle certaine (1). Le film dans une des scènes présentait exactement une situation qui est la même maintenant, du moins potentiellement. L'une des questions qui est posée à la femme concernée ("Et depuis sa mort, vous allez mieux ?") s'est même imposée en ces termes. C'est troublant, à plus d'un titre.
Je suis allée nager au réveil. Il y avait une brume, quasiment du brouillard. Je sors de la piscine, une solide heure plus tard, le corps délié et délicieusement fourbu mais plein d'une énergie renouvelée, et il faisait un soleil radieux. La météo écho de mon état corporel. Un film de femmes, évoquant la vie rude de femmes, sans misérabilisme, elles se battent et s'en sortent en s'entraidant. Très peu d'hommes dans l'histoire et zéro scène de cul. Parce qu'une réalisatrice n'a rien à se prouver et pas nécessairement envie de s'octroyer des occasions de s'émoustiller. Qu'est-ce que c'était détendant ! Au retour du film du soir nous sommes allés partager une bière (oui, nous buvons désormais si peu d'alcool qu'une bière pour deux nous suffit) sous le chapiteau du festival. Un DJ sévissait, de bonne qualité. Je suis restée à danser et comme ça faisait du bien ! C'était la première fois depuis si longtemps, pandémie oblige (et fin des cours de danse, quand notre prof a vu ses horaires disparaître et un licenciement économique lui être proposé).
(1) Je me sens autorisée à causer j'ai animé par mal d'interviews en librairies, à la radio, je sais ce qu'on ressent ce faisant.
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stephanedugast · 5 years
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POLARISCOPE, STEPHANE DUGAST
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Diffusé sur la page Facebook du groupe “Actu Arctique et Antarctique”, voici l’entretien de Stéphane Dugast paru à l’occasion de la sortie le 17 octobre de son nouveau livre Polar Circus, les expéditions polaires à la française. Un entretien réalisé par Marie Hervieu. 
LE PITCH DE POLAR CIRCUS
La France compte parmi les nations polaires majeures grâce à d’illustres explorateurs tels Jean-Baptiste Charcot et Paul-Émile Victor au XXe siècle. Fruit d’archives et de documents inédits, Polar Circus retrace l’incroyable épopée polaire française, depuis ses origines dans l’Antiquité jusqu’aux expéditions mécanisées d’après-guerre. 
Mille et une aventures vécues avec fougue, passion et parfois inconscience par des hommes désireux d’explorer les déserts blancs de notre planète au nom de la France et de la science.
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🖋️ Marie : Comment es-tu arrivé aux mondes polaires, hasard ou vocation ? Raconte-nous !
Stéphane : « Tout a démarré avec mes lectures d’enfance, comme celles de Jules Verne et du Sphinx des glaces. Les récits d’aventures polaires te marquent, c’est incontestable.
Puis, il y a eu en 1987 l’expédition de Jean-Louis ETIENNE en solitaire vers le pôle Nord et sa traversée en 1989 en équipe du continent Antarctique. J’étais adolescent et impressionné par ces expéditions. Le film de Cousteau avec sa Calypso en Antarctique m’a également marqué.
Le déclic est ensuite venu comme reporter sur le terrain grâce à ma rencontre avec Frédéric CHAMARD-BOUDET, un marin d’État mais surtout un explorateur passionné par les pôles et par Paul-Émile VICTOR. 
Au fil de nos rencontres, nous sommes devenus amis. Quand Fred m’a proposé en 2002 de le suivre durant sa prochaine expédition vers le Pôle Nord sans assistance et en solitaire, je n’ai pas hésité une seule seconde.
Mal équipé, novice mais motivé, je me suis retrouvé à Khatanga en Sibérie à attendre un hélicoptère pour rejoindre la limite du continent russe. 
Avec le réalisateur et caméraman Dominique BIDAUBAYLE, un novice lui aussi, nous avons ainsi couvert pendant des jours entiers dans le froid, par -40°C, les entraînements de Fred sur le fleuve gelé poussant sa pulka.
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La révélation a été totale en rejoignant le cap Architevski, point de départ de l’expédition de Fred. Là, j’ai survolé la toundra l’hiver. Arrivé sur place, j’ai vu pour la première fois la banquise et des icebergs. J’ai été impressionné, comme saisi par la beauté de cette nature à la fois sauvage et hostile.
Je me suis alors promis de revenir dans les mondes polaires pour écouter le chant des glaces. C’est ce que j’accomplirai 3 ans plus tard en partant, en hiver puis en été, marcher dans les pas de Paul-Émile Victor au Groenland oriental. Le virus polaire était inoculé…
Islande, Groenland, Kerguelen, Crozet, péninsule antarctique… J’ai depuis multiplié les voyages vers les latitudes froides, tout en continuant de fréquenter des destinations plus tropicales ou tempérées afin de réaliser des films, des reportages ou des livres. J’affectionne les univers polaires mais j’aime également fréquenter la jungle ou le désert.
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🖋️ Pourquoi ce livre ?
Le déclic est venu en écrivant la biographie de Paul-Émile Victor [1 - voir renvoi en fin d'interview] avec sa fille Daphné. Durant ce travail, j’ai plongé dans les racines de la création des Expéditions Polaires Françaises, les EPF, lancées en 1947 par celui que l’on appelait PEV (de ses initiales).
J’ai été frappé par la dimension à la fois artisanale, héroïque et très sérieuse de leurs expéditions à destination de la calotte glaciaire du Groenland et de la Terre Adélie. 
Certes, les expéditions polaires entraient dans une ère mécanisée, combinant moyens terrestres, maritimes et aériens, mais elles permettaient aux hommes d’enfin durer dans les glaces et d’observer ces univers sur de longues durées.
L’homme ne partait plus pour conquérir les Pôles mais pour étudier les grands déserts blancs de notre planète, dont on peut dire qu’on ne savait encore que peu de choses. Les deux grandes calottes glaciaires de notre Terre – le Groenland en Arctique et le continent Antarctique – était des milieux encore très peu étudiés.
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Ce sont ces expéditions, conjuguées à celles des nord-américains, des soviétiques, des britanniques et consorts, qui vont d’ailleurs permettre de comprendre que les glaces renferment le climat de notre planète. C’est au cœur des glaces que l’on va comprendre et constater que la terre se réchauffe de façon anormale.
Pour autant, je n’ai pas voulu écrire un livre en me cantonnant aux seules expéditions polaires françaises. Il y a pour cela plusieurs raisons avouables. D’abord, il y a celles des explorateurs d’avant, par exemple Jean-Baptiste CHARCOT en Arctique comme en Antarctique. 
Comment ne pas parler non plus de l’expédition de DUMONT-DURVILLE, le premier à atteindre le continent antarctique, ce que d’ailleurs continuent de contester les États-Unis et la Russie ?
En remontant le fil des expéditions polaires, j’ai ainsi pu lister des réussites et des échecs de Français dans les Pôles. J’ai aussi pu constater à quel point la conquête des Pôles a aiguisé l’appétit des hommes, et ce depuis l’Antiquité. Je me suis ainsi passionné pour l’exploration du massaliote Pythéas, 4 siècles avant Jésus-Christ. A-t-il été le premier occidental à découvrir la banquise qu’il a pris pour un poumon marin ? Sûrement…
Bref, il y avait selon moi matière à raconter une épopée méconnue, celle des Français lancés à l’assaut des Pôles depuis Pythéas jusqu’à grosso modo le traité de l’Antarctique en 1959.
Par chauvinisme sûrement, et coquetterie littéraire aussi, je n’ai pas voulu écrire sur les épopées des légendaires Franklin, Scott, Admunsen, Shackleton et consorts. Il y a pléthore de livres et d’encyclopédies à ce sujet. 
J’ai voulu mettre en perspective la conquête française des mondes polaires, tout simplement depuis les origines jusqu’à l’Année Géophysique Internationale survenue à la fin des années 50, qui verra les hommes percer les mystères des deux grands déserts blancs de notre planète : l’Arctique et le continent Antarctique. L’exploration change alors de paradigme.
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🖋️ Quel message veux-tu faire passer avec ce livre, que veux-tu partager ?
Le passé éclaire le présent et le futur. Un récit historique ne doit pas se cantonner à énumérer des faits, des dates ou des anecdotes mais bien à mettre le tout en perspective, à l’aune des enjeux politiques, économiques et culturels.
Jusqu’à récemment, l’homme n’est pas parti aux Pôles pour défendre le climat de la planète, voire même pour la beauté stupéfiante des lieux. Non, l’appât du gain a longtemps prévalu tandis que cet univers difficile d’approche n’a rien pardonné à ceux qui s’y sont aventurés. 
La liste des morts et des disparus est d’ailleurs longue, et ce jusqu’au milieu du 20ème siècle. Ce qui me plaît c’est qu’après-guerre, les progrès technologiques (transport, radiocommunication…) qui vont permettre aux hommes et aux femmes de faire ce qu’il y a de mieux dans les mondes polaires : de la recherche et de la science !
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L’autre message de mon ouvrage, c’est que la France est une nation polaire qui s’ignore ! Nous n’avons pas à rougir de notre passé polaire, bien au contraire ! Parmi nos explorateurs, il y a eu certes des héros, des salops, des lâches, des courageux, des cupides ou encore des naïfs mais c’est pareil chez nos amis anglo-saxons, sauf qu’eux sont meilleurs dans le « story-telling », dans la manière d’imprimer dans l’inconscient collectif l’héroïsme leurs explorateurs polaires. Ils ont su façonner et narrer leurs légendes mieux que nous…
Toujours est-il que j’ai conçu mon livre comme un récit d’aventures pour rendre hommage aussi bien à nos grandes figures de l’exploration polaire française qu’à ceux tombés dans les oubliettes de l’Histoire. Et cocorico, nous n’avons pas à rougir. Loin de là !
🖋️ Combien de temps as-tu mis à l’écrire ?
Tout a été très vite, d’autant que j’avais d’abord prévu de ne m’intéresser qu’aux Expéditions Polaires Françaises, aux EPF.
En co-écrivant la bio « Paul-Émile VICTOR, j’ai toujours vécu demain», j’avais, en effet, dans mes tiroirs : livres, manuscrits, notes, fac-similés, soit toutes les archives éparses des EPF de Paul-Émile VICTOR.
Puis, j’ai pu avoir accès à des milliers de clichés, noir et blanc ou couleurs, racontant en images les premières expéditions polaires d’après-guerre au Groenland et en terre Adélie. Un choc ! 
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J’y ai découvert des visages, des attitudes et des épopées que je n’avais alors pas soupçonnées. C’est comme si ces « anciens » me murmuraient de raconter leur épopée. Je suis d’ailleurs ravi que ces archives soient enfin consultables grâce au site Archipôles[2] de l’Institut Polaire Français Paul-Émile Victor, l’IPEV.
Mon travail de 4 ans sur la biographie de PEV, complété par la grande enquête que j’ai menée avec la complicité de la glaciologue Daphné BUIRON pour écrire sur L’Astrolabe[3], navire de logistique au service de la France et des sciences polaires entre 1988 et 2017, m’autorisait je pense, à pouvoir écrire sur les expéditions polaires à la française.
En début d’année 2019, je me suis donc remis à la tâche pour reconstituer les pièces du puzzle et narrer la France du polaire depuis Pythéas dans l’Antiquité aux années 1950. 
Je n’ai cependant pas voulu faire le listing de toutes les initiatives françaises et dresser un inventaire façon catalogue La Redoute. Non, j’ai trouvé plus intéressant pour un lecteur, qu’il soit spécialiste ou novice, de raconter les points saillants de cette incroyable odyssée. Aux lecteurs maintenant de juger.
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🖋️ Quel est ton passage préféré ?
Plus qu’un passage, c’est le titre de ce livre que j’affectionne : « Polar Circus ». Ce titre latinisant est, en fait, un emprunt à l’explorateur Paul-Émile VICTOR, dont j’ai co-écrit la biographie. C’est à l’origine le titre d’un de ses ouvrages qu’il souhaitait consacrer à l’une des œuvres phares de son existence : les Expéditions Polaires Françaises.
Rédigé par Paul-Émile VICTOR lui-même entre 1951 et 1960, ce manuscrit sera abandonné avant d’être repris entre 1975 et 1978 sous la forme d’entretiens avec son fils Jean-Christophe. Finalement, l’ouvrage Polar Circusne sera jamais été achevé.
Pourquoi ? Comment ? D’après Denise VALEYRE, secrétaire de l’intéressé de 1961 à 1995, Paul-Émile Victor craignait de se fâcher avec ses compagnons en racontant à sa façon trop personnelle les premières expéditions polaires mécanisées françaises. Ah l’esprit de clocher si cher aux Français et à ses polaires…
Plus sérieusement, j’ai trouvé que ce titre sonnait bien et que surtout il reflétait bien ce grand cirque auquel peut s’apparenter une expédition polaire au sens propre comme au sens figuré !
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🖋️ Quels sont tes prochains projets ?
Il y en a plein mais aucun de signé ! Seule certitude, le 17 novembre prochain va paraître le récit du tour de France au service de l’environnement qu’a réalisé l’éco-aventurier Julien MOREAU, que j’ai co-écrit avec lui. Je ne m’intéresse donc pas qu’aux explorateurs polaires, ou à ceux du passé, bien au contraire !
Côté polaire, j’ai achevé en début d’année le documentaire « Paul-Émile Victor, j’ai horreur du froid» diffusé sur Ushuaïa et France Ô en Nouvelle-Calédonie. J’aurais aimé qu’il soit diffusé ailleurs, mais toutes les chaînes TV contactées nous ont dit que le sujet n’était pas d’actualité ! C’est ainsi. 
Seule consolation, le film sera diffusé dans de nombreux festivals d’aventure les prochains mois (La Rochelle, Dijon, Nantes, Concarneau…).
Quant aux mondes polaires, j’espère bientôt y revenir avec un nouveau livre ou un nouveau film documentaire, et pourquoi pas une BD. Une chose est certaine, le chant des glaces n’en a pas fini de me bercer… ».
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[1] : Lire Paul-Émile Victor, j’ai toujours vécu demain de Daphné Victor et Stéphane Dugast. Préface de Nicolas Hulot. Éditions Robert Laffont, 2015 / Éditions Points (poche), 2017.
[2] : www.archives-polaires.fr
[3] : Lire L’Astrolabe, le passeur de l’Antarctique, éditions E/P/A, 2017.
Merci Stéphane pour cette interview qui respire l'aventure ! 😙🙏🤩
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« Polar Circus » - Les expéditions polaires à la française, de Stéphane DUGAST
Parution le 17 octobre 2019 (décidément une date faste pour les ouvrages sur les territoires et aventures polaires !)
240 pages
Format 14 x 21 cm
19€
Éditions du Trésor - Collection Histoire
ISBN 1091534497
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alexandre--rousseau · 5 years
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Booksmart : un « Superbad » au goût du jour
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Critique de Booksmart
En vogue depuis les années 80, les comédies pour adolescents ont évolué en un sous-genre à part entier, avec leurs codes filmiques bien à eux. Si un changement de paradigme tend à s’opérer et que les jeunes femmes sont de plus en plus les héroïnes de ces récits, on ne peut en dire autant de la représentation féminine derrière l'écran. En ce sens, de voir une réalisatrice (l’actrice Olivia Wilde dans son premier long métrage) qui donne vie à un scénario écrit par des femmes apporte assurément un vent de fraîcheur aussi bénéfique que nécessaire.
Dans Booksmart, deux inséparables amies aux parcours scolaires exemplaires réalisent que la dernière fête avant leur graduation est leur ultime chance de rattraper le temps perdu et de prouver qu’elles sont capables de s’amuser.
Discours conscientisé
La chimie entre Kaitlyn Dever et Beanie Feldstein est instantanée. Bien servies par les dialogues, les deux manient bien l'humour, mais aussi le drame. Le reste de la distribution composée d'acteurs pour la plupart méconnus fait également du bon travail. On tire néanmoins très peu profit des talents de comédiens de Lisa Kudrow, Will Forte et Jason Sudekis, le trio se contentant de minuscules rôles qui frôlent le caméo. La parade de personnages secondaires étourdit en entrée de jeu. En somme, l’œuvre aurait gagné à épurer le nombre de personnages, et ce même si la majorité d'entre eux sont, avouons-le irrésistibles. Cette urgence de camper le récit dans les plus brefs délais se ressent dans leurs présentations archétypales : l’écervelé populaire auprès de la gent féminine, l’artiste fendant, la fille sarcastique, la professeure cool.
Il y a une volonté claire, presque excessive, à vouloir montrer à quel point les jeunes de nos jours sont conscientisés par les enjeux de notre société (par exemple, la notion de genre et les divers visages de la sexualité). L'effort est louable, mais le résultat apparaît trop idéalisé. Une fois l’univers déjanté installé, le film prend cependant ses aises. Booksmart gagne son auditoire peu à peu, comme si la cinéaste gagnait elle-même en assurance au fil des scènes. Wilde s'assure d'abord et avant tout de nous faire rire, mais l'histoire n'en souffre jamais.
Rafale de moments mémorables
La comparaison avec Superbad apparaît inévitable, surtout que Feldstein est la sœur cadette de Johan Hill. On peut également fleurer les influences de films tels Lady Bird ou la série American Pie. La pétulance du scénario s’avère une salve quasi ininterrompue de moments jubilatoires (telle la scène de karaoké), d’idées saugrenues (la scène d’hallucination) et d’instants plus lucides (l’échange musclé entre les protagonistes). On retient également la superbe séquence sous l’eau, sans doute la plus cinématographique du lot.
Booksmart est une comédie dans l'air du temps qui comprend parfaitement son auditoire, ses imperfections ne minant en rien le haut degré de plaisir qu'il procure.
7.5/10.
Booksmart est présentement à l'affiche dans plusieurs cinémas à Montréal.
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elmirondelaesquina · 7 years
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Alien: Pacte Par Francisco Meza Un nouveau rôle dans le film ont Riddley cinéaste Scott à travers sa création audiovisuelle série terrifiante nommé dans Alien. Riddley de ses propres style retakes et définit une rupture de paradigme entre le contrôle et dicotomia dans l'incontrôlable. Il est également présent dans l'histoire dire la relation d'opposition et de la correspondance déterminée entre les espaces de l'univers de l'univers micro et macro où l'invisibilité des microorganismes pénètrent dans la macro pour imprégner. Un autre point fort dans le tissu de structure narrative de Alien: Alliance 2017 est l'attitude de colonisateur des caractères, qui séduire par cette position pragmatique entraîner d'intolérance ou de point d'ouverture à la lutte pour la puissance et la survie. mis en scène des jeux de lumière, l'ombre et l'obscurité dans une rythmique amalgamé, syncopé et parfois arythmique code de bruit pour gérer l'environnement typique d'une histoire de science-fiction où la terreur est atmosphères hégémoniques. L'histoire en profondeur narrative caractéristiques structurelles des concepts cosmogénique ordre, référentiel cosmologique et épistémologique qui donnent compte sur l'homme et son œuvre à ce jour kabbalistique 2104 qui a des implications avec HD. Ensuite, la somme pythagoricienne (2 + 1 + 0 + 4 = 7) la signification du numéro 7 du point de vue de l'herméneutique, donne des directives à l'atterrissage la dimension de la magie dans cette histoire soit dans la polarité positive ou négative . Ridley utilise dans ce nouveau chapitre de série personnel masculin que la reproduction des conteneurs étrangers de la redoutée et à un degré moindre ou presque pas de femme comme il arrive en parallèle donné dans le prologue de cette histoire. Cette préface d'un dialogue entre l'homme et son produit créateur se pose: un androïde qui informations concernant cette origine est garantie, alors que l'inconnu. cinéma Neo S XXI fait sérialité récit récurrent et ce cas ne fait pas exception alors doit alors cibler le travail variante narrative critique du film structurel qui le privilège de hegemonia aussi les contextes de changements scénographiques et des caractères non dans sa partie nodale. le film recommandé.
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L'urgence de ralentir
Dans le cadre des Bio'Jours en Franche Comté.
Projection du film L'urgence de ralentir, suivie d'un débat avec le réalisateur Philippe Borrel : le vendredi 8 septembre, à 20 h 30, au cinéma Méliès à Lure et le samedi 9 septembre, à 17 heures, dans la salle culturelle municipale de Faucogney et la Mer.
Odile Mangeot | [email protected]
Comment, dans un monde où l’accélération s’impose en règle, des initiatives émergent pour redonner sens au temps et inventer de nouveaux modèles pérennes.
« Course suicidaire et inconsciente », selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre au diktat de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
Reprendre le contrôle
Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l'économie... À rebours du « train fou » du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.
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