#La Chauve-Souris Dorée
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Edward Gorey - The Gilded Bat - Jonathan Cape - 1967 (illustration by Edward Gorey himself)
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fashionbooksmilano · 2 years ago
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La Chauve-Souris Dorée
Edward Gorey
Aus dem Amerikanischen von Wolfgang Hildesheimer
Diogenes Verlag AG, Zürich 1969, 68 pages,  18 x 21 cm, ISBN  978-3-257-00421-2
euro 22,00
email if you want to buy :[email protected]
The life and art of a fabled ballerina.  Another classic Gorey tale with his superb neo-Gothic Edwardian sense of humor tells the tale of star ballerina Maudie Splaytor in her most famous role. This tribute to Edward Gorey's love of the dance originally appeared in serial form in "Ballet Review." 
14/01/23
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albertvictoria-art · 1 year ago
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"La Chauve-souris Dorée"
I wanted to pay homage to one of my biggest influences ever, Edward Gorey, so I decided to recreate the cover of one of his books: "The Gilded Bat" to celebrate the spooky season.
Made with ink on paper and digital color.
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charmemma · 11 months ago
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luma-az · 1 year ago
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août 
Thème : Le corps/six mois dormir
. .
C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
 — Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
.
Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
.
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skhyruler · 8 months ago
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Digital Zoone | Baterina
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Je vous présente Baterina, un personnage que j'ai crée pour une nouvelle série d'illustrations appelée Digital Zoone. Le concept est simple : je choisi un animal (seul ou avec vous), l'humanise et l'habille, le tout dans un style non détouré et légèrement cartoon. Avec quelques infos ou anecdotes à son sujet.
Baterina est inspirée du renard volant des Philippines, l'une des plus grandes espèces de chauve-souris du monde. Aussi appelée "Roussette à couronne dorée" en raison de sa fourrure. Ces frugivores des forêts tropicales se nourrissent principalement d'une variété de fruits et de graines et maintiennent la survie de ces écosystèmes végétaux en les dispersant via leur consommation. L'espèce est malheureusement en voie d'extinction à cause du braconnage et de la déforestation.
Le nom magnifique de l'espèce et son rôle de gardienne menacée de la forêt et de la vie végétale m'ont séduit et m'ont inspiré à la création de ce personnage. Le choix de lui faire porter une tenue de ballet renvoie ainsi à ce côté gracieux et noble et au concept de la collection.
✏️ Design : Skhyruler 📕 Collection : Digital Zoone ©️ Copyright : Skhyruler
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havaforever · 1 year ago
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GERMAINE RICHIER - Rétrospective au Centre Pompidou
Quelle découverte! Comment ai-je pu passer à côté d’une telle œuvre?!! La rétrospective au Centre Pompidou nous fait découvrir un e sculptrice majeure, reconnue et son œuvre variée et originale.
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Germaine Richier (1902-1959) a étudié à Montpellier chez Guigues, ancien élève de Rodin.  A Paris elle intègre l’atelier de Bourdelle, expose dès 1928.
Ces oeuvres de jeunesse montrent une grande maîtrise de la sculpture et sont très harmonieuses.
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Elle va cultiver un style personnel, avec des personnages robustes à la surface rugueuse, loin des critères de la beauté classique comme Pomone ou l’Orage homme terrifiant et sa version féminine l’Ouragane n’est pas assuré comme l’homme qui marche de Rodin, ni longiligne comme celui de Giacometti il a les pieds englué dans la terre, ahuri il symbolise une humanité blessée, menaçante à la sortie de la guerre.
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Fascinée par la nature et les insectes, elle va collectionner dans son atelier (présenté dans l’exposition) des carapaces d’insectes, des os, un squelette de chauve-souris, des coquillages, des outils…tout un bric à brac qu’on va retrouver dans ses sculptures hybrides. 
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La fin de l’exposition devient plus colorée, Germaine Richier explore d’autres techniques comme celle de graver des os de seiche avant de les métalliser, on devine la matière initiale sous la pellicule dorée. Elle utilise le plomb et y mêle du verre transparent, s’apparentant aux techniques du vitrail ; à la différence qu’il y a plus de plomb que de verre. Une croix est ainsi traversée de lumière.
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Elle ose la peinture, s’associe avec d’autres plasticiens qui mettent en scène les sculptures dans un cadre de tableau (ou l’inverse). L’exposition se termine avec un Jeu d’échec de taille XXL avec des pièces colorées.
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L’ensemble est étonnant, bouleversant, décapant, la sculpture nous apparait dans toute son essence, elle fait exister l’espace de la perception, et illumine nos rétines de ce qu’elle donne à voir. 
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mvgnvsvntimvjoris · 2 years ago
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French songs recommendations for @your-ace-cousin-clover !
(I had a ton and I wrote a lot so I made a post to share them)
Specific Artists :
Julien Doré, he sometimes turns poems into songs, some don't have a clear story behind them but I do especially love "Corbeau Blanc" the whole album "Love" is incredible to me, he's an indie pop singer
Stromae, obviously ! He's Belgian but since he sings in French he's very welcome here, the play on words are just incredible, he recently sang about depression and suicidal thoughts in "l'enfer" and it touched me deep, he's doing electro (he has tons of good ones, like "Papaoutai", "quand c'est", "Tous les mêmes"....
Mylene Farmer, she's around since decades and was one of the few famous singers singing in french to talk about LGBT+ subjects and she just is so goth at times, a whole vibe if you will ! I have tons of favorite from her but it's very difficult to find online...I would recommand (from all decades) : "Tristana", "Comme j'ai mal" "Je te rend ton amour" "Beyond my control" "Sans contrefaçon" "C'est une belle journée" "L'histoire d'une fée, c'est..." "l'instant X", she's more 80s pop, synth
Mc Solaar, a true poet and rapper, "Mephisto Iblis", "Solaar Pleure", "RMI", “Da Vinci Claude”, "Caroline" (this one is a bit more sad raggae)
Eddy de Pretto, also a rapper but more singing and talking kind and more recent, he's one to break the code of “you can be gay and a rapper” in France, he's a really good one, I recommand "Kid" and "Fête de trop" from him, I need to listen to more of his work !
Orelsan, rapper friend with Stromae (they worked together a lot), he's a controversial guy because he uses characters in his songs and so he can talk with awful words but he doesn't condone them, I recommand "La pluie (feat Stromae)" , "L'odeur de l'essence", "tout va bien", "Basique", "fête de famille"
Angelo Branduardi, an oldie but a goodie ! He's more like...medieval kind of songs ? It's lovely haha "Confession d'un malandrin", "Bal en Fa dièse mineur", "La demoiselle"
Michel Polnareff (most 70s and 80s but I grew up with that kind of music so...) "Le Bal des Laze”, La mouche", "Goodbye Marylou”, “Lettre à France”, “Dans la maison vide","Qui a tué grand-maman"
Indochine (a french rock group that started in 1967 but still a big thing in france ! I'd say look through a bit of everything they've done ? big LGBT+ advocates, I'd say "J'ai demandé à la lune", "Marilyn"...The full albums of 2005 and 2007
Specific songs :
Thomas Fersen - "Chauve souris" (a song about a bat falling in love with an umbrella)
Desirless - "John" (about a man dying for his religion) and "Voyage Voyage" (about traveling ! classic 80s songs with an iconic singer)
Vendredi sur mer - "Ecoute Chérie" (kind of vaporwave synth song about a lesbian gaslighting her girlfriend)
Moos - "Au nom de la rose" (a sexy song about a man singing his wish to resurect his past lover)
VIDEOCLUB - "Roi" (talk singing electro a sort of poem of two lovers)
Ysa Ferrer - "Les yeux dans les yeux" (A true 2000 song, futuristic at the time, weird but fun now, a strange love affair)
Claudio Capéo - "ça va ça va", "Un homme debout" (about a homeless man calling for people to see him as human), "riche" (about how proud a man is about his future son no matter how smart or strong he will be)
Madame Monsieur - "Merci" (Mercy is the name a baby born on a boat of migrants, born in the name of all the lost lives)
Igit - "Lisboa Jerusalem" (a man singing how he regrets traveling because nothing is better than the woman he loved and left to travel)
Katerine - "78 - 2008" "100% V.I.P" "Louxor J'adore" (a VERY special singer, like excentric as F ? The first song is like a poem, the others are really weird but fun)
Kamini - "Marly-Gomont" "Parce qu'on est con" (Humoristic rap ? but with a true message, the first one is about his childhood, a black familly living in northern rural france and suffering the racism there but still loving the town, the second is about how humanity can really be stupid and do all the wrong choices)
Helmut Fritz - "ça m'enerve" (typical club humor song from the 2000's a classic lmao, it’s about a rich guy being pissed off about mondane things)
SAULE - Dusty men (feat Charlie Winston) (It's both english and french about cowboys looking for a treasure)
Barbara - "L'aigle noir" (really old song but I always loved it ? It's about a girl falling asleep and waking up to a black eagle with red eye getting close to her and approaching her gently. It seems so sweet and dream like until you learn what the theme of the song really is about...The singer later explained that it's about her father who abused her as a child, so..yeah, the song is powerful)
Emmanuel Moire - "Beau Malheur" (singing about how to heal you have to first suffer)
Ben L'oncle Soul - "Petite soeur" (Soul ! Uplifting and fun song ! The man talks to his sister about how she scares potentiel boyfriends because of her attitude and she is really something !)
Jeanne Mas - "En rouge et noir (1986)", "Johnny Johnny" "Sauvez moi" "Toute première fois“ (oldie but I just love her vibe, it's pure 80s pop)
Bibi - "Tout doucement" (a woman leaving her husband and singing about how she wants to change things and how slow the healing will be)
Les cowboy fringants - "Plus rien" (a depressing song about the end of the world and the last man standing, scary how on point it might be and this is years and years old)
Daniel Balavoine - "Tous les cris les S.O.S", "Le chanteur" (a singer with a lot of power in his voice and powerful messages, I love his voice ?)
Manau - "La tribu de Dana" (Rap, the story of a town from the celtic ages and their fight against invaders)
Aaron - "Le tunnel d'Or" (about a relationship that ended badly and the suffering of the man who loved a woman who didn't love him in return)
Emilie Simon - "Chanson de toile" (a really soft remake of a medieval song that women used to sing between them while sewing, waiting for the return of their husbands)
Michel Berger - "le paradis blanc” (a really sad song about loss), “la groupie du pianiste" (about a woman loving a pianist but the man is an egoist who only loves his craft)
Cabrel - "Les murs de poussières" (about generations and what it means to have a place to call home)
Les Rita Mitsouko - "Marcia Baïla" (a must at french parties ? It's excentric and the song that is a tribute to a dancer and friend of the band)
M - "Matchistador" (about a macho man trying to flirt), "Onde sensuelle" (a love song, flirty) (he’s a talented guitar player and lover of word play, lots of his songs are fun to listen to !)
Michel Sardou - "Les lacs du Connemara", "Afrique Adieu" (also an oldie one but i grew up with these songs)
Charlie Widstock - "Rendez-vous" (the man wants a rendez-vous, with you !)
Serge Gainsbourg - "Mon légionnaire" (originaly it's an Edith Piaf song but I love his version more ? he sang/talk it and it's still about a short love story about a military man who left his lover and died at war, so here it's pretty gay even tho to avoid being censured by TV at the time he made the video about losing his child to war)
Gjorn - "Tout l'univers" (the live eurovision version is the best in my opinion ? Incredible song about being a part of the universe and being reunited as one after death)
Clio - "T'as vu" (small breakup song, the couple argued and she went for a walk but is coming back)
Alice et Moi - "c'est toi qu'elle préfère" (calling this the lesbian anthem of sad jealousy)
The musical theater : 
Mozart L'opéra rock (that's a favorite of mine),
Notre Dame de Paris,
Roméo et Juliette,
Les Dix commandements
Also :
Don't hesitate to watch disney in french or listen to the songs ! Unless you don't like dubbed songs, which I understand ! I always loved the Nightmare before christmas in french !
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Shopping de Cristina
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Robe noire à manches chauve-souris, décolleté en V, à points brillants en polyester
Fidji  
25 rue des Martyrs 75009 PARIS
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139 euros
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Robe verte satinée à manches chauve-souris en polyester
Fidji  
25 rue des Martyrs 75009 PARIS
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Blouse noire à strass sur les épaules en polyester  + Pantalon noir en polyester
Fidji  
25 rue des Martyrs 75009 PARIS
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49 euros + 69 euros
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Blouse noire en similicuir oversize + Pantalon en similicuir avec coutures apparentes + Ceinture tressée noire et blanche en similicuir
Twinset 
10 rue du Vieux Colombier 75006 PARIS
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103,80 euros + 112,20 euros + 57 euros
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Chemisier noir avec des froufrous en viscose et soie  + Jean noir avec des strass sur les côtés, taille-haute en coton
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Clutch noir en velours
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Sac carré rigide avec des détails dorés
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Sandales noires avec des chaînes dorées en cuir
Osmose 
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Mules noires avec des strass, talons aiguilles, effet satiné
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Sandales noires satinées, brides sur le devant et sur la cheville
Osmose
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BO pendantes avec strass
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manieresdedire · 4 years ago
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Il s'appelait Georges
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L’USINE, majuscules obligatoires car c’est ainsi qu’il en parlait avec une solennité dans la voix, un mélange de respect, d’admiration et je dirais même de reconnaissance.
Je n’ai aucune idée du salaire qu’il percevait mais plus que modestes étaient mes grands-parents, je ne doute pas que le Pérou, ils n’en connaissaient même pas le nom. Néanmoins, le fait qu’on le paie pour son travail de forgeron méritait (en tout cas il le croyait) les mercis innombrables qu’il déversait en recevant son enveloppe chaque quinzaine du mois.
Les sirènes de midi et de 19 heures rythmaient la vie du quartier. On voyait alors une nuée d’hommes en « bleu », la musette à l’épaule, à pied ou à vélo, exténués et sales, la cigarette au bec pour la plupart, s’éloigner de la bête qui leur promettait pour la retraite douleurs et rhumatismes de toutes sortes. Mon oreille de fillette a gardé intact ce brouhaha de vie, comme le hurlement du monstre, pendule infatigable.
Un banal accident, pied droit brisé en plusieurs endroits, rien, pas de soins, si ce n’est un pied soudé comme il disait. Une claudication prononcée, inévitable, épuisante. Pas besoin de fermer les yeux pour le voir se déhancher en marchant.
Pour moi il était toujours là, me promener, m’apprendre à faire du vélo, toutes ces choses que sa femme, ma grand-mère, trouvait inutiles bien sûr ; elle aurait préféré que je la suive faire le ménage chez les voisins qui tenaient la boucherie d’en face, que je l’aide à repasser leur linge, que je cuisine avec elle ou au moins que je m’y intéresse.
Mais comment aurais je appris à jouer aux cartes sinon ??? Belote, manille, rami, nain jaune, dames, je sais de qui je tiens mon goût pour le jeu.
Mémé fulminait et ça me réjouissait !
Lorsque je mis le nez dans les livres ça n’arrangea pas mon cas.
Tu n’as rien d’autre à faire que lire ??? me disait-elle. Je dois bien avouer que parfois, elle réussissait à me culpabiliser.
Lui ne lisait pas, n’écrivait pas ou si peu. À 9 ans, en 1910, il fut engagé comme valet de ferme dans la campagne flamande.
Le cadeau qu’il me fit d’une carte postale en colonie de vacances, j’ai dû la déchiffrer phonétiquement ! Je ne doute pas du temps qu’il lui a fallu, de l’effort extrême qu’il a du fournir pour moi, sa petite fille.
A mon entrée au collège (une fierté pour lui !), il pouvait passer du temps à m’observer le nez dans mes bouquins. Me voir tourner les pages sans même une illustration le sidérait ! Maintenant on dirait de lui que c’était un taiseux, sa tasse de café refroidissait. Tu lis tous les mots ??? Alors quand je lui parlais de ma lecture du moment, ma découverte des Rougon-Macquart, il n’en perdait pas une goutte. Germinal entre autres le laissa pantois.
Lorsqu’un vendeur de porte à porte lui proposa un jour un abonnement à une collection de livres, il n’a retenu qu’un nom : Monsieur Émile Zola ? « Ma petite fille le connaît bien !!!! » Au prix de grands sacrifices, depuis ce jour, je reçus régulièrement un exemplaire relié de cuir rouge, marqué de lettres dorées.
Les œuvres complètes du grand homme grâce à un autre grand homme !
Il n’y pas si longtemps, à peine plus de 15 ans, lors d’une animation avec des élèves de l’école primaire dans la petite bibliothèque dans laquelle je travaillais, je leur ai parlé des mots tombés du dictionnaire et ramassés le matin même : cacatoès, mais surtout pipistrelle !
Évidemment, le hasard n’avait pas sa place dans ce choix. Rires des enfants qui revinrent la semaine suivante, me révélant qu’aucun de leurs parents ne connaissaient les pipistrelles. Ils firent un tabac à la table familiale à n’en point douter ! Qui parle encore de ces petites chauve-souris d’Europe à part les férus en la matière ?
Je leur ai donc parlé de mon grand-père qui tout analphabète qu’il était, maîtrisait le sujet comme personne. Mes lectures incessantes qui le surprenaient ne m’avaient, elles, à aucun moment, offert la moindre définition.
La connaissance peut nicher sous le toit d’une vieille ferme, dans un poulailler, sur les chemins bordés de groseilliers à maquereaux, au milieu d’une gerbe de blé, se communiquer de mille façons, au détour d’un éclat de rire ou d’un clin d’œil complice lors d’un coup fumant d’atouts.
Pendant longtemps, je fus persuadée qu’il était éternel, ça ne pouvait être autrement.
Je me suis trompée.
Il était né en 1901 et cette année, 120 ans après sa naissance il est resté intact dans mon souvenir, généreux, doux, émerveillé par le monde qui l’entourait. L’ai-je idéalisé avec le temps ? Peut-être ! Mais quand bien même ??? Je suis riche de lui …
Ma manière à moi de le nimber d’éternité.
Chantal Fournel
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alexar60 · 5 years ago
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Fait de poussière
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Elle sirota son coca à l’aide d’une paille, la tête baissée, les lunettes de soleil utilisées comme serre-tête. Elle ne le regardait pas ni ne l’écoutait. Parfois, elle croisait les jambes ou les décroisait en fonction de son humeur. Car, elle se sentait à la fois, triste, nostalgique et énervée, envahie par une complète lassitude. Pendant ce temps, il parlait fièrement de sa journée de travail. Des discutions trop complexes avec des termes incompréhensibles le remplissait de joie. Il la regardait sans l’observer réellement. Elle faisait réellement parti de ses meubles. Il parlait, parlait et elle, trop fatigué, ne s’embêtait plus à lui faire croire qu’il était captivant ou juste intéressant. Au fond, elle en n’avait rien à foutre de sa nouvelle promotion ou de son nouveau bureau.
Soudain, elle leva la tête après avoir senti un courant d’air dans le dos. Il était si puissant qu’elle crût à une caresse parcourant les reins jusqu’au cou. Elle frémit et se retourna afin d’être rassurée. De toute façon, jamais son compagnon n’aurait accepté qu’un autre homme ose l’effleurer. Soulagée, elle souffla et reprit sa position initiale pour ingurgiter une lapée de soda au gout de cerise. Tandis qu’il reprenait son baratin, elle se demanda pourquoi elle aimait autant le cherry-coke. Puis, elle se demanda pourquoi elle se demandait ça.
Enfin, elle s’était décidée de  partir, prétextant un mal de crâne. D’ailleurs, elle commençait à se lever lorsqu’elle vit cet étranger assit à la table derrière lui. Son regard avait quelque-chose d’animal et profond. Il était serein, sûr de lui. En fait, il puait le charisme et semblait même briller dans une sorte de  halo bleu. Elle comprit que cette couleur venait d’un reflet de ses yeux couleur piscine. Elle baissa la tête, mais, c’était trop tentant ; alors, elle leva les yeux pour admirer cet homme qui semblait la contempler. Bien qu’il parlât encore, la voix de son ami ne résonnait même plus entre ses oreilles. Elle était définitivement intriguée par cet étrange personnage. Pourtant, il ne semblait pas beau, ni laid. Il était juste naturellement attirant. Elle n’entendit même pas son ami se lever pour aller aux toilettes, gardant les yeux rivés vers ceux de l’inconnu. Elle voulut lui adresser la parole mais n’osa pas. Dès lors, elle pria intérieurement afin qu’il fasse le premier pas, qu’il profite de l’absence de l’autre idiot.
Le beau-parleur hors de sa portée, il sourit montrant une dentition parfaitement alignée et éclatante. Quelquefois, il baissa les yeux afin de jouer le timide. Elle trouva cela charmant. Ensuite, il se leva, juste avant que le serveur ne vienne pour la commande. Il approcha d’elle, et murmura à son oreille qu’elle avait besoin d’autre chose que d’une histoire banale. Alors, en fin d’après-midi, il viendra la rejoindre chez elle, lui demandant de laisser une fenêtre ouverte. Surprise, elle garda la bouche entrouverte, avant de pincer ses lèvres entre les dentes et demander comment il ferait car il ne savait même pas son adresse. Son désir vers lui était si fort, qu’elle n’eût pas l’idée de le rejeter comme elle fait habituellement avec ce genre de malotru. Il répondit simplement : « je vous trouverai grâce à votre parfum »  avant de s’éloigner. Son manteau long l’habillait un peu genre dandy. Elle admira son allure noble ainsi que sa démarche assurée. Elle posa le menton sur la main et soupira, persuadée être en train rêver au prince charmant. Avec son retour, son fiancé la fit atterrir. Alors, elle finit son verre et se leva en même temps que lui. Ils marchèrent un peu avant de se séparer car il prétexta un SMS en urgence pour son travail. Elle ne crut pas cette raison, persuadée qu’il partait rejoindre une autre femme. Enfin, elle espérait qu’il s’agissait de ça afin de se donner bonne conscience.
Durant le reste de la journée, elle passa son temps à penser à cet inconnu. Elle se demanda comment il allait entrer dans son deux-pièces, surtout à cause des murs mansardés. Aussi bien dans la chambre que dans le salon, elle n’avait que des velux. Elle se doutait qu’il mentait, c’était un gars qui voulait s’amuser, une blague de rien du tout. Toutefois, elle imagina son entrée, tel un vampire. D’abord sous la forme d’une chauve-souris, il se métamorphoserait en humain et viendrait l’enlacer dans sa longue cape. Elle ne résisterait pas au baiser de ses lèvres charnues avant d’offrir sa gorge aux veines gonflées de sang. Elle soupira en pensant à ses canines devenues longues et pointues qui pénètrerait son cou laissant un fil rouge couler jusqu’à sa poitrine. A ce moment, elle regarda le vasistas qu’elle venait d’ouvrir et s’allongea sur le plancher, décidée à éteindre avec ses doigts le feu qui prenait entre ses jambes.
Les genoux à moitié pliés, elle releva doucement sa robe jusqu’aux cuisses et entama quelques effleurements. Elle se sentit rougir de honte bien qu’elle fût seule. Lentement, elle titilla son sexe humide de désir. Elle conservait en mémoire le visage de cet inconnu et l’idéalisait au point de l’appeler. Elle ne connaissait rien de lui, pas même son prénom pourtant il devait s’appeler Drystan. Enfin, elle avait en tête, comme un message subliminal parvenu en un éclair, qu’il s’appelait ainsi.
Au début, retenus ses gémissements se firent de plus en plus forts. Elle ne sentit pas la chaleur du soleil caresser la peau de son visage et de ses bras dénudées. Elle ferma les yeux, laissant sa main frotter son entre-jambe. Elle mordit sa lèvre inférieure lorsqu’elle reconnut le même courant d’air de la terrasse de café. Dès lors, elle ouvrit les yeux et remarqua l’anormale luminosité des rayons qui entraient par la fenêtre. Ils étaient chauds et doux ; Ils étaient forts et apportaient une senteur enivrante, ils sentaient le musc et l’or. Tout à coup, elle ouvrit les yeux et découvrit une fine pellicule dorée sur ses vêtements ainsi que sur sa peau. Elle ne comprenait pas l’origine de cette merveilleuse pluie. Puis, elle sentit sur son cou comme une sensible exaltation, un frémissement la parcourait de l’intérieur. Elle ne s’opposa pas bien au contraire. Elle leva les bras et ferma les yeux pour accueillir cette pluie de folie et de désir. La chaleur comblait ses parties sensibles encore mieux que ses doigts. Elle défaillit plusieurs fois, comblée, en pleine jouissance, elle ressentait le désir d’un homme qui, petit à petit, laissait entrevoir son apparence. En effet, entre quelques spasmes, à travers les yeux mi-clos, elle vit sans prêter trop d’attention la pluie d’or qui prenait la forme de cet inconnu rencontré plus tôt. Elle se laissa emporter dans un torrent de passions ardentes, sentant, ressentant délicieusement chaque contact de la moindre particule dorée. Puis, elle s’évanouit, éreintée, exhaussée, heureuse. Elle resta allongée, les mains au-dessus des épaules, un parfum de sexe régnait encore dans la pièce quoi que la lumière de poussière disparût. Il était parti.
Elle se réveilla, se demandant si elle n’avait pas rêvée et reprit le cours de sa vie, en riant de cet interlude légèrement ensoleillé. Pourtant, elle n’oublia pas ce blagueur. Elle espérait même le revoir et pouvoir vivre une réelle aventure. Deux jours plus tard, pendant une promenade dans un marché, un léger courant d’air familier l’entoura doucement. Elle tourna la tête, chercha parmi la foule s’il n’était pas là. Puis, déçu de ne pas croiser son regard, elle reprit son chemin baissant la tête jusqu’à cogner un obstacle imprévu. Elle sursauta en réalisant que c’était lui. Son visage angélique, son sourire à la fois assuré et timide fit frémir ses sens. Elle rougit, passa ses doigts entre ses cheveux pour être certaine de ne pas être décoiffée. Ensuite, elle prononça simplement un petit bonjour à peine audible. Il se contenta de prendre sa main et annoncer qu’il viendrait la rejoindre vers seize heures. Puis, il partit, la laissant muette et légèrement abasourdie. Elle ne quitta pas des yeux son dos et le regarda disparaitre dans la foule. Ensuite, elle continua sa promenade, se demandant pourquoi elle était attirée par cet homme étrange et un peu zinzin, lorsqu’elle regarda la main qu’il avait serrée. Elle était couverte d’une fine couche de poussière d’or.
Alex@r60 – avril 2020
Photo : « Light » par George Pruteanu
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akelyokikagu · 5 years ago
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Ma vie, le CROUS et le wesh qui veut devenir keuf
To all my followers who can read french; sorry.  ye I came back just to post this, no respecc anymore ==========================================
Ton père est fou amoureux de ta mère. Ta mère avait une obsession avec la France et tout naturellement tu finis par être envoyée dans une université française même si au final, le Japon, quand même, c'était mieux. Tous tes amis étaient là-bas mais voilà il a fallu que tu fasses honneur à ta mère et tu te retrouves éreintée devant l'immeuble des étudiants. De toute façon les hommes de ta famille sont cons comme des balais; toi seule avait compris que si ta mère aimait la France c'était uniquement pour la bouffe et pas le paysage.
Puis, le paysage tu l'as pas non plus en fait. Quand tu regardes le ciel tu ne vois que du gris et des nuages à perte de vue, sous tes pieds c'est tacheté de crottes de pigeons– ces oiseaux du démon– et en face de toi tu vois des HLM, ton appartement étudiant camouflé dans ce tas de béton et une bande de mecs chelou qui traîne avec un gorille.
Un gorille? Attends. Tu te frottes les yeux rigoureusement et avec une certaine angoisse tu comprends que c'était pas un gorille, mais un mec qui ressemblait à un gorille. Tu n'es pas vraiment allée aux zoos mais la ressemblance est frappante avec celui du Petit Robert et puis merde, comment un être humain pouvait être aussi poilu? T'es quasiment sûre qu'en rasant ses poils on pourrait en faire un manteau, des bottes et des gants assortis. Soudainement, tu te rappelles des conseils de ta mère, ton père, ton frère, Gintoki et ton chien: mieux vaut éviter de fixer les prédateurs et tu détournes le regard mais c'est trop tard. Ils viennent vers toi.
"Ni Hao," le gorille parle et tes oreilles saignent déjà. Tu baisses les yeux et glissent ton casque en espérant qu'ils abandonneront mais on te bouscule.
"Wesh la chinoise Kondo-san te parle," dit une voix terne. Il y'a quelque chose, un grain dans sa voix que tu ne supportes pas. Tu soupires et enlèves ton casque par dépit, ton plan pour te casser est foutu et tu te décides à regarder de plus près les clowns devant toi.
Le plus corpulent est le gorille, il n'a pas l'air si méchant que ça en vrai et est habillé relativement normalement. Derrière lui tu vois un mec qui fume du malboro à l'écart et il est presque attirant jusqu'à ce que tu remarques les deux bouteilles de mayo Amora format familial dans ses poches.
"Je parle français," tu réponds d'un ton froid. Ton interlocuteur se retrouve être le moins impressionnant de la bande: il ressemble à une sorte de Justin Bieber éco+ et porte un ensemble adidas noir et doré de mauvais goût et comme si c'était pas assez son calebard dépasse de quinze centimètres, tâtant la raie du cul. Tu hausses d'un sourcil et tu souris.
T'as affaire à une merde premier degré.
"Vazy comment tu parles," il s'approche et balance ses bras dans tous les sens.
Il t'arrives au menton.
Il recule.
"Hé euh fait ta maline toi ici c'est ma zone," tu as presque pitié de lui. Il te fait penser à un chihuahua– il crie beaucoup mais ne peut physiquement rien faire. T'es contente qu'il ait les yeux rivés sur ton minois sinon il aurait remarqué que tu portais des talons.
"Tu sais, je pense t'as fait un mauvais choix de caleçon aujourd'hui." Tu ris et te prépares à partir avec tes valises et cartons– le CROUS t'attends et c'est un ennemi bien plus grand que le "délinquant" que tu viens de croiser. T'avais entendu dire qu'il fut un temps, c'était la mode de montrer son slip mais tu t'attendais pas à un caleçon Oui-oui aussi. Le pauvre a l'air tout rouge et part en baissant la tête, cependant avant que tu puisses faire un pas de plus le gorille s'arrête.
"Je suis désolé pour son comportement, Sougo a un peu de mal avec les filles." Il fouille dans sa veste, sort un bout de papier et un stylo avant d'y gribouiller quelques choses. "Il est un peu comme mon fils," il te tend le papier, "il voulait juste te demander ton numéro. T'es nouvelle ici?"
Tu acceptes le numéro par politesse, mais honnêtement c'est pas ton type d'homme. Tu es aussi incrédule: cela faisait longtemps que tu avais vu autant de maladresse dans un flirt, même ton père était moins malaisant. "Je suis une étudiante en échange scolaire."
"Ah excuse-moi, je me suis pas présenté. Je suis Kondo Isao, le commissaire  de police du coin et là-bas c'est mon collègue Hijikata." Il te fait une tape amicale, "bienvenue dans le 93, je sais que ça peut être un peu rude mais n'hésite pas si t'as besoin d'aide. Et puis, Sougo est étudiant aussi j'espère que vous allez devenir des bons amis."
Tu fais mines de l'écouter et vous discutez un peu avant qu'il t'aide à porter tes cartons. Il se trouve que tu as la chambre 404 juste à côté du dénommé Sougo, sans doute parti changer son sous-vêtement, et tu t'installes.
Tu vivais à Tokyo avec Gintoki auparavant, une très belle ville animée et tu retrouves maintenant à Bobigny en Seine-Saint-Denis dans un appartement miteux du CROUS. Au moins tu as ta chambre personne, gigantesque par ses dix mètres carrés mais c'est propre. Le forum de 18/25 aurait donc menti: aucun disque de pisse en vue ni d'excrément dissimulé, c'est mieux que rien. La fenêtre donne vue sur la cité et le lot de parking, tu soupires et déballes tes cartons.
Au final tu n'avais pas grand chose, des vêtements, ta couette, des fournitures scolaires et un pouf. Par contre, dans un coin tu es fière d'avoir ramener un sac de riz de soixante kilos et un fidèle cuiseur à vapeur: ça sera ta nourriture quotidienne à présent. Fatiguée, tu te laisses tombée contre ton lit et allumes ton smartphone pour regarder ton compte bancaire. Après tout il va te falloir acheter assez d'oeufs et sauce soja Maggi pour accompagner ton sac de riz.
Tu ne vois rien.
Le doute ancré dans ton coeur tu regardes tes mails et tu apprends que le CROUS, bien qu'ayant accordé ta chambre étudiante, a refusé de te donner la bourse pour crédits insuffisants alors que tu t'étais préparée à débuter ta L1 de commerce internationale. Tu n'as aucune idée de ce qu'à fait l'administration: tu leur souhaites juste une mort lente et douloureuse. Au même moment tu entends ton voisin s'énerver dans une marée de mots. Tu décèles "CROUS", "bourse" et "refusé"  et tu es presque tentée de l'appeler pour lui demander la reste de la procédure.
Puis tu te souviens que t'es dans une chambre étudiante: nullement besoin de l'appeler car si toi tu peux l'entendre à travers ces murs en mousse il n'aura pas de mal à t'entendre toi aussi.
Franchement le chauve aurait pu faire mieux: tu décides de remplacer ses sérums repousse-cheveux avec de la javel la prochaine fois, ça aura au moins l'avantage de faire briller son crâne.
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nebuleuse-mirobolante · 2 years ago
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Je n'ai pas peur de la pénombre car la Nuit est une Femme et nous sommes la Vérité .
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Je n'ai ni peur des ondulations de Serpents aux regards catacombes 
Je n'ai pas non plus peur des Araignées ou des Vagins qui saignent dans la liberté 
Les Chauves souris ont le Sourire de la Nuit et leur souffles aiguës sont aussi beaux que la Pluie 
J'aime le Orange ringard ,non honorable car il crie et jouïe si franchement la Vie
Je n'aime pas le Bleu et son regard indémodable dont le vide manque de Folie
Le Feu qui dérange plutot que les cieux 
J'aime les anges tordus plutôt que les saints imbus de leur pureté 
Je préfère l'Éternité inquiétante à la brillante normalité 
Je n'aime pas les dauphins ,je préfère les clandestins 
J'aime l'enfant autiste et les étranges pistes 
J'aime le schizophrène ,la puanteur ,les gueules cassés et les vitres brisées 
J'aime la tristesse, le sinistre,la joie trop  dépravée 
J'aime le Rose des pétasses et des coincées 
Je préfère les sales filles plutôt que les gris banquiers 
Je n'ai pas peur de la mort car elle est le ventre de ma mère 
Je n'ai pas peur de l'eau qui dort car elle fait naître l'antre des artères 
Je me demande d'ailleurs si vivre n'est pas pire que de mourir 
Je préfère un désir sale franchement dit plutôt que des faux sourires
Je crie : Nique les Rois ,Vive les Rats  
Je préfère les fractures et ratures aux murs dorés et aux mumures 
Je n'ai pas peur de celui qu'on appele étranger car si Jésus renaît il sera fou ou réfugié 
Je n'ai pas peur des fenêtres menant aux trous et je comprend l'absurdité 
J'aime les corbeaux, pas les corps botoxés ou trop beaux ,plutot les accords faux ,malaxés aux bords des échos
J'aime les putes et l'Art brut
J'aime être trop prude et trop brute 
J'aime le Cri de Munch et pas le sourire de la Joconde
Je préfère la pluie qui mange au soleil qui gronde 
La liberté dégoûtante à la stabilite ragoûtante 
Qui suis je ?
Je suis le cri refoulé de l'humanité 
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Nébuleuse. M
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ruins-rising-rpg · 3 years ago
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Les Illyriens
Les origines des Illyriens sont très floues dans la mémoire du peuple d'Evanor. Au fil des âges, ils ont été persécutés par les faes qui règnent en maîtres sur les terres qui sont les leurs, mais leur statut s'est largement amélioré depuis. Si leur présence est désormais acceptée et que leur qualité de vie se fait de plus en plus normale, leurs distinctions physiques ne leur permettront jamais d'oublier qu'ils sont différents.
Généralités
APPARENCE • Comme les faes, les Illyriens jouissent d'une grande beauté et vieillissent lentement. Cependant, leurs oreilles sont rondes comme celles des humains, et ils possèdent d'immenses ailes qui les distinguent inévitablement de leurs compères faes. S'ils ont la capaicté de les faire apparaître et disparaître à leur guise, les Illyriens n'aiment pas cacher leurs attributs puisque cela altère leur sens de l'équilibre.
Les ailes des Illyriens sont différentes d'une cour à l'autre et semblent s'être adaptées selon l'environnement et les pouvoirs de leurs porteurs : Cour du Printemps • Ailes d'insectes, très fragiles et silencieuses. Cour de l'Été • Plumes dans les tons de gris et de bleu clair, permettant aux Illyriens se se fondre dans les cieux orageux. Cour de l'Automne • Ailes de dragon, musclées, ornées d'écailles et à l'épreuve de la flamme. Cour de l'Hiver • Plumes blanches, grises et noires, plus fournies que celles des autres cours, ne souffrant pas du froid. Cour de l'Aube • Plumes aux couleurs vives et variées, allant du rose au bleuté en passant par le rouge et le violet, des couleurs parfaites considérant le paysage de cette cour et la beauté des aurores. Cour du Jour • Plumes bicolores, présentant un dégradé, souvent dans les tons dorés, bruns et bleus. Cour de la Nuit • Ailes de chauve-souris, invisibles dans les ténèbres. LONGÉVITÉ • Contrairement aux faes, les ailés vieillissent au même rythme que les humains, ce qui les amène à mener une existence assez différentes. Présentement, leur espérance de vie s'élève environ à 200 ans, mais leur population d'anciens a également été affectée durement suite à l'épidémie qui a fait rage dans les dernières années. MAGIE • En même temps que leurs ailes, les Illyriens ont acquis la capacité de maîtriser la matière dont le monde est faite. Tous les Illyriens ont une affinité avec un élément, sans exception. Contrairement aux faes, ils n'enfantent pas de divergents. Leurs pouvoirs sont les mêmes que ceux des faes des différentes cours.
Particularités
ORIGINES RÉELLES • Seule la Mère semble se souvenir que les Illyriens furent un jour des hybrides, le fruit des ébats entre les faes et leurs esclaves humains. Bien que leur sang fae leur conférait une grande beauté et une longue vie, les Illyriens étaient devenus envieux de la magie qu'ils ne pouvaient pas maîtriser. Des centaines d'entre eux s'étaient ralliés dans un campement sur les terres de la Cour de la Nuit, à Illyria. Ils se préparaient à se soulever contre les faes pour réclamer leurs dûs. Leurs expérimentations avec le Merzost finirent par porter leurs fruits tout en laissant une marque indélébile derrière elle... Toute création a un prix. Si la Mère a offert aux Illyriens les mêmes facultés qu'aux faes, elle s'est assurée que l'on oublie jamais qu'ils n'étaient pas réellement des leurs en les affûblant d'appendices qui les démarqueraient parmi tous. ORIGINES OFFICIELLES • Les véritables origines des Illyriens se sont perdues à travers les âges, au fils des éditions du Grand Livre. En Evanor, on prétend qu'ils sont venus d'un continent éloigné appelé Illyria. Ils seraient venus en Evanor à la recherche d'un refuge à cause d'une guerre qui a décimé leur population. Les faes se présentent évidemment en héros dans cette fable qu'ils ont inventé, prétendant avoir accueilli les Illyriens à bras ouverts pour leur donner une terre d'accueil en échange de leurs services durant une fraction de leur longue existence. REPRODUCTION • Contrairement aux faes, les Illyriens ont la capacité de se reproduire dès qu'ils atteignent la puberté, soit vers l'âge de 15 ans. Ils ne se reproduisent pas avec les faes, c'est une question de fierté. Leur cycle est plus rapide que celui des faes, semblable à celui des humains. La reproduction n'est donc pas un problème pour eux. Les Illyriens issus d'une union mixte ont tendance à hériter des traits et de la magie d'un de leur parent, souvent le plus dominant ou le plus puissant des deux. PLACE EN SOCIÉTÉ • À leur apparition, les Illyriens ont été victimes de racisme de la part des faes. C'est la Haute Prêtresse de la Nuit qui finit par déclarer que la Mère lui avait parlé à travers le Miroir. Selon elle, la Mère avait donné des ailes aux Illyriens pour qu'ils servent le royaume grâce à leurs différences. Dès lors, on a décrété que les Illyriens devraient compléter un service militaire de 20 ans dès la puberté, pour servir leur cour. Encore aujourd'hui, le service militaire est obligatoire pour tous les Illyriens, peu importe leur statut et leur sexe. Les faes prétendent qu'ils s'agit là du coût de leur accueil sur leurs terres. SOCIOLOGIE • Les ailés forment une communauté soudée. Comme ils ne peuvent occuper aucune position officielle au sein de cours, ils sont menés par leurs propres chefs. On ne parle ni de patriarcat, ni de matriarcat au sein des leurs. Les Illyriens respectent la force brute. Ils gagnent le respect des leurs par le combat. Si plusieurs d'entre eux ont choisi de s'établir dans les villes au fil du temps, il demeure des communautés d'Illyriens dans la campagne de la plupart des cours. Ils se plient aux règles imposées par les faes, mais seule leur propre loi leur importe lorsqu'ils se retrouvent entre eux. LES AILES • Les Illyriens sont fiers de leurs ailes même si elles les distinguent des faes. Ils en prennent soin religieusement puisqu'elles sont des outils de travail. Il est très malvenu de toucher les ailes d'un Illyrien sans sa permission, puisqu'il s'agit d'une partie très intime de leur anatomie, étroitement reliée au plaisir durant l'accouplement. Les ailés profitent du fait que leurs appendices soient rétractables pour éviter tout contact dans les foules. En général, il n'est pas bien vu d'arborer ses ailes à la cour, notamment au Palais des Mirages situé à Elysium. Les ailés sont sujets à une loi les empêchant de s'envoler lorsqu'ils se trouvent dans les villes ou de survoler inutilement les rues des villes. Même s'ils se plient aux règles sévères qui régissent la société fae, les Illyriens sont très attachés à leur différence. À leurs yeux,
l'incapacité de voler est le plus grand châtiment qui soit. Dans le passé, des Suprêmes condamnaient les criminels ailés à être incapacités de façon temporaire ou permanente, mais ce genre de jugement est désormais très rare.
Relations avec les cours
COUR DU PRINTEMPS (~) Grands amoureux de la beauté, les faes du printemps n'obligent pas les Illyriens à cacher leurs attributs lorsqu'ils évoluent parmi eux. Leurs différences sont parfois fétichisées et servent de divertissement, particulièrement pour les représentants de la noblesse, ce qui est loin d'enchanter les ailés qui préfèrent faire leur service militaire plutôt que de se rabattre sur d'autres alternatives... COUR DE L'ÉTÉ (+) Les faes de l'été respectent la force et le caractère. S'ils font preuve de rigueur en interdisant l'apparition des ailes dans les rues d'Adriata, ils traitent les Illyriens avec le même respect qu'ils traient les leurs, particulièrement étant donné leur collaboration pour protéger les frontières marines d'Evanor. COUR DE L'AUTOMNE (++) Respectant tous deux la force brute, les faes de l'automne et les ailés sont depuis longtemps en bons termes. Les Illyriens font partie intégrante de la société de la Cour de l'Automne. Ils vivent dans les mêmes villes que les faes et se battent à leurs côtés. COUR DE L'HIVER (~) Le peuple du nord a tendance a ignorer la présence des ailés parmi eux. Les relations entre les deux races sont cordiales, voire un peu froides. Les Illyriens évitent de survoler les cités et rétractent leurs ailes lorsque nécessaire et les faes de l'hiver se tiennent loin de leurs campements. COUR DE L'AUBE (--) Historique de mutilation et d'expérimentations sur des sujets ailés. Les Illyriens ont déserté la capitale de la Cour de l'Aube. Ils ont pour la plupart émigré vers d'autres cours ou vers le campement Illyrien se trouvant de l'autre côté du désert. COUR DU JOUR (-) Les faes du jour sont très attachés à leur intellect. Ils attachent énormément d'importance à la culture de leur esprit. Les valeurs des Illyriens vont à l'encontre de toutes leurs croyances. Les faes du jour qui ne démontrent pas ouvertement leur dégoût se contentent d'être indifférents face à l'existence des ailés. Ceux-ci préfèrent donc vivre dans leur campement se trouvant à l'autre extrémité du territoire. COUR DE LA NUIT (+++) Les faes de la nuit sont les premiers à avoir accepté que les ailés érigent leurs campements sur leurs terres. Depuis, leurs relations n'ont fait que s'améliorer. Les Illyriens font partie intégrante de leur société et de leur milice, et sont libres de survoler les terres où bon leur semble. Des rumeurs courent à l'effet que certaines familles nobles pourraient forger des alliances avec des ailés grâce au mariage, causant bien des scandales dans les autres cours.
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crab11crab11 · 3 years ago
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Bonnet Stetson Boutique
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cuisinedegrandpere · 3 years ago
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«À ce moment la porte s'ouvrit, et sur le seuil, précédés par le majordome, quatre valets en livrée apparurent apportant, sur une espèce de brancard recouvert d'un magnifique brocart rouge aux armes des ducs de Tolède, un énorme poisson couché au milieu d'un immense plateau d'argent.
Un « oh ! » de joie et d'admiration parcourut la table, et en s'écriant : « voici la Sirène ! » le général Cork se tourna vers Mrs. Flat, et s'inclina.
Le majordome, aidé des valets, déposa le plateau au milieu de la table, devant Mrs. Flat, et recula de quelques pas.
Tous regardèrent le poisson, et pâlirent.
Un petit cri d'horreur s'échappa des lèvres de Mrs. Flat, et le général Cork blêmit.
Une petite fille, quelque chose qui ressemblait à une petite fille, était étendue sur le dos au milieu du plateau, sur un lit de vertes feuilles de laitue, dans une grande guirlande de branches de corail. Elle avait les yeux ouverts, les lèvres demi-closes : et contemplait d'un regard étonné le Triomphe de Vénus peint au plafond par Luca Giordano. Elle était nue : mais sa peau brune, luisante, du même violet que la robe de Mrs. Flat, modelait exactement comme une robe ses formes encore hésitantes et déjà harmonieuses, la ligne douce de ses hanches, la légère éminence de son ventre, ses petites seins virginaux, ses épaules larges et pleines.
Elle ne devait pas avoir plus de huit ou dix ans, bien qu'à première vue, tant elle était précoce et ses formes déjà féminines, elle parût en avoir quinze. Déchirée çà et là, ou élimée par la cuisson, surtout sur les épaules et sur les hanches, la peau laissait entrevoir à travers les cassures et les fêlures la chair tendre, tantôt argentée, tantôt dorée, si bien qu'elle semblait vêtue de violet et de jaune, tout à fait comme Mrs. Flat.
Et tout comme celui de Mrs. Flat, son visage (qui l'eau bouillante avait fait éclater comme un fruit trop mûr hors de son écorce) était semblable à un masque brillant de porcelaine ancienne. Elle avait, comme Mrs. Flat, les lèvres saillantes, le front étroit et haut,, les yeux ronds et verts. Ses bras étaient courts, des espèces de nageoires se terminant en pointe, en forme de main sans doigts. Une mèche de soies, presque des cheveux, ornait le sommet de sa tête, tombant le long du petit visage, tout ramassé et comme recroquevillé, dans une espèce de grimace pareille à un sourire, autour de la bouche. Les hanches, longues et fines, se terminaient, comme dit Ovide, in piscem, en queue de poisson.
La petite fille gisait dans son cercueil d'argent, et semblait dormir. Mais, par suite d'un oubli impardonnable du cuisinier, elle dormait comme dorment les morts auxquels personne n'a eu le soin pieux de fermer les paupières, elle dormait les yeux ouverts. Elle contemplait les Tritons de Luca Giordano soufflant dans leurs conques marines, les dauphins, attelés au char de Vénus, galopant sur les ondes, Vénus toute nue assise dans son char d'or, au milieu du cortège blanc et rose de ses Nymphes, et Neptune, debout dans sa coquille, brandissait son trident, emporté par la fougue de ses chevaux blancs, encore altérés du sang innocent d'Hippolyte. Elle contemplait le Triomphe de Vénus peint au plafond, cette mer bleue, ces poissons argentés, ces verts monstres marins, ces blancs nuages errant au fond de l'horizon : cette mer, c'était sa patrie perdue, le pays de ses rêves, le royaume heureux des Sirènes.
C'était la première fois que je voyais une petite fille cuite, une petite fille bouilllie : et je me taisais, étreint par une terreur sacrée. Tous les convives étaient pâles d'horreur.
Le général Cork regarda ses hôtes, et d'une voix tremblante s'écria :
- Mais ce n'est pas un poisson !... C'est une petit fille !
- Non, dis-je, c'est un poisson.
- Êtes-vous sûr que c'est un poisson, un vrai poisson ? Me demanda le général Cork en passant sa main sur son front baigné d'une sueur froide.
- C'est un poisson, dis-je, c'est la fameuse Sirène de l'Aquarium. »
Après la libération de Naples, les Alliés avaient, pour des raisons militaires, interdit la pêche dans le golfe : entre Sorrente et Capri, entre Capri et Ischia, la mer était barrée de champs de mines et parcourue par des mines à la dérive, qui rendaient la pêche dangereuse. Et les Alliés, surtout les Anglais, n'osaient pas laisser les pêcheurs aller au large, de crainte qu'ils n'apportassent des renseignements aux sous-marins allemands, ou ne les ravitaillassent en mazout, ou ne missent en danger, d'une façon quelconque, les centaines et les centaines de navire de guerre, de transports militaires, de Liberty-Ships, ancrés dans le golfe. Se méfier des pêcheurs napolitains ! Les croire capables de tels crimes ! Mais ainsi vont les choses du monde : la pêche était interdite.
Il était impossible de trouver dans Naples, je ne dis pas un poisson, mais une arrête de poisson : pas une sardine, pas une sole, pas une langouste, pas un rouget, pas une petit poulpe, rien. Si bien que le général Cork, quand il offrait à dîner à quelque haut officier allié, à une maréchal Alexander, à un général Juin, à un général Anders, ou à quelque homme politique important, à un Churchill, à un Vichinsky, à un Bogomolow, ou à quelque commission de sénateurs américains, venus en avion de Washington pour recueillir les critiques des soldats de la Vème Armée à leurs généraux, et leurs opinions, leurs conseils, sur les plus graves problèmes de la guerre, avait pris l'habitude de faire pêcher le poisson pour sa table dans l'Aquarium de Naples qui, après celui de Monaco, est peut-être le plus important d'Europe.
C'est pourquoi aux dîners du général Cork le poisson était très frais et d'espèce rare. Au dîner qu'il avait offert en l'honneur du général Eisenhower, nous avions mangé le fameux « poulpe géant » offert à l'aquarium de Naples par l'empereur d'Allemagne Guillaume II. Les célèbres poissons japonais appelés « dragons », don de l'empereur japonais Hiro Hito, avaient été sacrifiés sur la table du général Cork en l'honneur d'un groupe de sénateurs américains. L'énorme bouche de ces monstrueux poissons, les branchies jaunes, les nageoires noires et vermeilles semblables à des ailes de chauve-souri, la queue verte et or, le front hérissé de pointes, et crêté comme le casque d'Achille, avaient profondément déprimé l'esprit des sénateurs, déjà préoccupés par les difficultés de la guerre contre le Japon. Mais le général Cork, qui à ses vertus militaires joint les qualités du parfait diplomate, avait relevé le moral de ses hôtes en attaquant le « Johnny got a zero » la célèbre chanson des aviateurs américains du Pacifique, que tous avaient chanté en chœur.
Au début, le général Cork avait fait pêcher le poisson pour sa table dans les viviers du lac de Lucrino, célèbre pour ses féroces et exquises murènes, que Lucullus, qui possédait une villa aux environs de Lucrino, nourrissait avec la chair de ses esclaves. Mais les journaux américains, qui ne perdaient aucune occasion d'adresser d'âpres critiques au Haut Commandement de l'U.S Army, avaient accusé le général Cork de « mental cruelty », pour avoir obligé ses hôtes, « respectables citoyens américains », à manger les murènes de Lucullus. « Le général Cork peut-il nous dire, avaient osé imprimer quelques journaux d'Amérique, avec quelle chair il nourrit ses murènes ? »
Ce fut à la suite de cette accusation que le général Cork avait donné l'ordre de pêcher dorénavant le poisson pour sa table dans l'Aquarium de Naples. Ainsi, un à un, tous les poissons les plus rares et les plus fameux de l'Aquarium avaient été sacrifiés à la « mental cruelty » du général Cork : même l'héroïque espadon offert par Mussolini (qui avait été servi bouilli et garni de pommes de terre), même le magnifique thon, présent de Sa Majesté Victor-Emmanuel III, et les langoustes de l'île de Wight, gracieusement offertes par Sa Majesté Britannique Georges V.
Les précieuses huîtres perlières que S.A le duc d'Aoste, vice-roi d’Éthiopie, avaient envoyées en don à l'Aquarium de Naples (c'étaient des huîtres perlières des côtes d'Arabie, en face de Massaouah), avaient relevé le dîner que le général Cork avait offert à Vichinsky, vice-commissaire soviétique aux Affaires Étrangères, alors représentant de l'URSS à la commission Alliée en Italie. Vichinsky avait été très étonnée de trouver, dans chacune de ses huîtres, une perle rose, couleur de la lune naissante. Et il avait levé les yeux de son assiette, regardant le général Cork avec le même regard que s'il avait eu en face de lui l'émir de Bagdad au cours d'un dîner des Mille et une Nuits.
- Ne crachez pas le noyau, lui avait dit le général Cork, il est délicieux.
- Mais c'est une perle ! S'était écrié Vichinsky.
- Of course, is a pearl ! Don't you like it ?
Vichinsky avait avalé la perle, en murmurant entre ses dents, en russe : « ces capitalistes pourris ! »
Il ne paraissait pas moins étonné que Winston Churchill, lorsque celui-ci, invité par le général Cork, avait trouvé dans son assiette un poisson rond et mince, de la couleur de l'acier, pareil au disque des anciens discoboles.
- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Churchill.
- A fish, un poisson, répondit le général Cork.
- A fish ? Dit Churchill en observant cet étrange poisson.
- Comment s'appelle ce poisson ? Demanda le général Cork au majordome.
- C'est une torpille, répondit le majordome.
- What ? Dit Churchill.
- A torpedo, dit le général Cork.
- A torpedo ? Dit Churchill.
- Yes, of course, a torpedo, dit le général Cork, et se tournant vers le majordome lui demande ce qu'était une torpille.
- Un poisson électrique, répondit le majordome.
- Ah ! Yes, of course, un poisson électrique ! Dit le général Cork tourné vers Churchill.
Et tous deux se regardèrent, en souriant, les couverts à poisson en l'air, sans oser toucher la « torpille ».
- Vous êtes sûr que ce n'est pas dangereux ? Dit Churchill après quelques instants de silence.
Le général Cork se tourna vers le majordome :
- Croyez-vous qu'il soit dangereux de le toucher ? Est-il chargé d'électricité ?
- L'électricité, répondit le majordome dans son anglais prononcé à la napolitaine, est dangereuse quand elle est crue : cuite, elle ne fait pas mal.
- Ah ! S'écrièrent Churchill et le général Cork.
Et poussant un soupir de soulagement, ils touchèrent le poisson électrique avec la pointe de leurs fourchettes.
Mais un beau jour il n'y eut plus de poissons dans l'Aquarium : il ne restait que la fameuse Sirène (un spécimen très rare de cette espèce de « sirénoïdes » qui, par leur forme presque humaine, ont été à l'origine de l'antique légende des Sirènes, et quelques merveilleuses branches de corail.
Le général Cork, qui avait la bonne habitude de s'occuper personnellement des plus petits détails, avait demandé au majordome quelle variété de poisson on pourrait trouver dans l'Aquarium pour le dîner en l'honneur de Mrs. Flat.
- Il reste bien peu de chose, avait répondu le majordome, une Sirène et quelques branches de corail.
- La Sirène est-elle un bon poisson ?
- Excellente ! Avait répondu le majordome sans sourciller.
- Et les coraux ? Avait demandé le général Cork, qui était particulièrement méticuleux lorsqu'il s'occupait de ses dîners, sont-ils bons à manger ?
- Non, les coraux, non. Ils sont un peu indigestes.
- Alors, pas de coraux.
- Nous pouvons les mettre comme garniture, avait suggéré le majordome, imperturbable.
- That's fine !
Et le majordome avait inscrit au menu du dîner : « Sirène à la mayonnaise, garnie de coraux. »
Maintenant tous les convives regardaient, muets de surprise et d'horreur, cette pauvre petite fille morte, étendue, les yeux ouverts, au milieu du plateau d'argent, sur un lit de feuilles de laitue verte, entourée d'une guirlande de branches roses de corail.”
Curzio Malaparte - La peau, p-319
Recette : tartare de truite aux pistaches
Hacher le filet de truite, les pistaches, une échalotte et de la ciboulette. Mélanger le tout dans les bols, ajouter 1cs d’huile d’olive par bol, ainsi que sel et poivre.
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