#L'âge de L'amour
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Soft Launch - Alain Laubrac x Fem Reader (FR)
The story that follows is in French for my French Voltaire High's fans, English version is posted there!
Requested by @babydeersblog
Synopsis: Alain et toi aviez fait connaissance au début de l’année et aviez été associé à plusieurs travaux de groupes, ce qui a permis de faire évoluer votre relation au fur et à mesure. Cependant, après avoir été moqué lorsque tu as avoué des sentiments à un garçon, tu as décidé de les garder pour toi et de ne plus faire transparaître des traces d’amour. Mais Alain te fait malheureusement ressentir quelque chose que tu aimerais découvrir davantage.
Warnings: petits changements dans l'histoire de base.
Notes: n’hésitez pas à me recommander des idées de oneshots — j’écris en anglais et français!
Depuis le début de l’année, Alain et toi vous échangez des mots durant vos heures de cours. Tu as l’habitude de lui faire des petits dessins pendant qu’il t’écrit des citations ou des farces, dépendant de son humeur. Depuis son combat avec Joseph il y a quelques mois, tu es devenue la sorte d’ange gardien d’Alain, tu l’empêches de déraper et tu le défends lorsque tu en as l’occasion devant Joseph et ses amis.
Cependant, depuis ces dernières semaines, Joseph ne peut s’empêcher de vous taquiner en rappelant comment vous êtes proches et en assumant que vous vous aimez comme si cela était un jeu. Mais Joseph était comme ça. Tout était drôle pour lui et tout n’était pas grave.
Lorsque tu rentres à la maison les week-ends, tu as le droit à l'interrogatoire privé de ton frère Jean-Pierre, comme si les questions bidons de Joseph ne suffisaient pas. Pour Jean-Pierre, tu étais et resteras toujours sa petite sœur qu'il doit chérir et protéger. Il a arrêté de te voir grandir à l'âge de neuf ans.
"C'est qui Alain ?" Demanda Jean-Pierre la seconde où tu déposas ton pied à l'intérieur de ta maison.
"Un ami. Question suivante ?" Tu répondis.
Jean-Pierre fronça les sourcils. Pour lui, hors de question que tu sortes avec un garçon. Simone lui avait rappelé plusieurs fois que tu avais dix-sept ans et que tu étais assez grande pour avoir un copain, mais il était têtu et ne voulait rien savoir concernant ce sujet.
"Apparemment non, ce n'est pas ce que Joseph prétend dire."
"Joseph ! Tu le crois vraiment lui ?! C'est un idiot et il aime lancer des rumeurs sur tout ce qui bouge. Je te croyais plus intelligent…" Tu affirmas en attrapant un verre que tu remplis soigneusement d'eau.
Après ton échange avec ton frère, tu te dirigeas vers ta chambre et découvre une lettre déposée sur ton lit. Elle est signée A.L.
Tu as reconnu tout de suite l'écriture de l'expéditeur et ses phrases toujours si originales que captivantes. Tu ne pus t'empêcher de sourire à chacune de ses lettres, à chacun de ses mots, de ses actions. Mais bien que cela devrait te rendre heureuse, au contraire, cela t'angoissait.
Chaque soir avant de dormir, tu réfléchissais à ce que tu voulais vraiment. Tu avais deux choix qui se présentaient à toi : lui avouer tes sentiments et risquer de te faire humilier comme auparavant, ou les garder secrets et peut-être perdre l'amour de ta vie.
L'amour de ta vie, c'est peut-être un grand mot.
Le lundi matin, après avoir quitté ton domicile, tu arrivas au lycée un peu plus tôt. Tu espérais surtout voir Alain.
"Matinale." Une voix masculine t'interpella.
Sans même te retourner, tu pus reconnaitre cette voix entre cents, même si ce n'était pas réjouissant pour toi.
"Joseph, qu'est-ce que tu me veux encore ?"
"Qu'est-ce que je te veux ? Qu'est-ce que tu me veux plutôt."
Tu leva ton sourcil, lançant inconsciemment un regard noir à Joseph.
"Même si le lycée ne me connait pas encore sous ce nom, je suis ravi de me présenter, Joseph le Cupidon." Il se baissa en mimant une révérence.
"Joseph le quoi ?!" Tu pouffas de rire à cette nouvelle imprévisible. "Tu te moques de moi, c'est ça ?"
"Est-ce que j'en ai l'air ?"
Mon sourire s'effaça immédiatement de mon visage lorsque je compris qu'en effet, il était complètement sérieux. Mais Joseph, sérieux ou non, n'est pas quelqu'un de confiance.
"Va te chercher un autre client." Tu répondis en tournant les talons.
"Tu n'as pas envie de savoir ce que ton cher Alain pense de toi ?" Un sourire narquois se forma sur les lèvres du blond.
"Pas forcément, et sûrement pas grâce à ton aide." Tu déclares.
"C’est dommage, je connais beaucoup de choses à son sujet et des choses qui pourraient t’intéresser-" Joseph s’arrêta dans sa phrase lorsque Alain arriva.
"Ça va Y/n ? Joseph…" Alain lança un coup d’œil confus à Joseph. "On peut déjà se préparer à aller en cours, t’en dis quoi ?"
Tu acquiesces et tous les deux partirent jusque dans les couloirs. Alain s’adossa au mur.
"Si Joseph t’embête, dis-le-moi."
"C’est Joseph, il est comme ça." Tu déclares.
Alain baissa son regard, comme s'il était contrarié, et contrarié par ce qui venait de se passer.
Lors du premier cours de la journée, tu ne pouvais t’empêcher de jeter de nombreux coups d’œil à Alain qui paraissait tellement concentré sur le cours. Tu étais aussi concentrée sur lui que lui sur son cours que tu ne te rendais pas compte que son regard était maintenant tourné vers toi.
Ses yeux bleus étaient encrés sur toi. Il ne bougea même pas lorsque ton regard rencontra le sien. Tes joues prirent soudainement une teinte de rose pendant qu’un sourire narquois se dessina sur le visage d’Alain.
À la sortie des cours, tu croises à nouveau la route de Joseph qui te supplia de t’accompagner jusqu’à chez toi puisque vous habitez près l’un de l’autre.
Alain, qui marchait quelques mètres plus loin, a pu apercevoir ta silhouette et celle de Joseph marcher côte à côte. Il ne put s’empêcher de ressentir de la jalousie. Pourquoi Joseph était-il toujours obligé d’être avec toi alors qu’il rêvait seulement d’être à sa place.
***
Le lendemain, Alain et toi aviez un travail de science à terminer, un travail qui t’obligeait à travailler pendant une durée indéfinie avec lui. Tu te réjouissais déjà d’avance de te retrouver avec lui, mais bizarrement, tu ressentais de la pression, comme si cela allait mal se passer.
Tu marches rapidement vers la salle de science en apercevant Alain qui était déjà assis sur une chaise au fond de la salle.
"Je suis en retard ?" Tu demandas.
"On va plutôt dire que je suis en avance." Alain te sourit avant de te tirer une chaise.
Le travail avança plus rapidement que prévu, tous les deux étiez concentrés, mais prenaient quelques poses afin de discuter de choses plus divertissantes et amusantes que les cours de sciences.
"Toi et Joseph, il y a…" Alain commença.
Tu écarquillas les yeux avant de répondre.
"Non, non ! C’est seulement un ami, il ne m’intéresse pas." Tu t’empressas de répondre.
Alain lança un coup d’œil à son cahier sans dire un mot, comme si ta réponse ne lui convenait pas.
Ses doigts tenaient fortement son crayon avec lequel il gribouillait dans le coin de son cahier.
Tes yeux parcouraient tout son visage, de ses boucles brunes jusqu'aux courbes fines de sa mâchoire.
"Ça ne va pas ?" Tu demandas finalement.
Les yeux d’Alain se fixèrent une nouvelle fois sur toi. Ils descendirent jusqu’à tes lèvres avant de remonter à tes yeux. Bien qu’il ne parlait pas, son regard en dévoilait tellement plus.
Tes battements de cœur s’accélèrent et tes lèvres te démangeaient de l’envie de l’embrasser.
Son visage se rapprocha doucement du tien, ton cœur manqua presque un battement.
"Ça bosse dur ?" Une voix masculine lâcha.
Alain et toi vous retournez en un sursaut avant d’apercevoir Joseph dans l’embrasure de la porte. Il te souriait de manière espiègle comme s'il avait fait ça exprès. Et tu étais sûre que c’était le cas.
"Je vais te laisser, Y/n. On se remet en commun demain." Alain remballa ses affaires et te lança un bref sourire avant de s’en aller, frôlant légèrement Joseph.
"Ça t’amuse ?!" Tu déclares.
"J’ai cru que tu n’étais pas intéressée ?" Un sourire narquois apparut sur les lèvres de Joseph.
***
L'après-midi, tu t'étais rendue à l'infirmerie pour prendre des médicaments pour soigner ton mal de ventre irrépressible. Avant que tu puisses à nouveau enfiler ton gilet, la porte s'ouvrit sur Alain.
"Hey..."
"Je- Je ne pensais pas voir quelqu'un ici à cette heure." Il affirma.
Son nez saignait légèrement et tu pouvais remarquer du sang sur ses phalanges.
"Tu t'es battu ?" Tu demandas directement.
Il ne répondit pas, ses lèvres se pincèrent et il détourna le regard. Des fois, le silence est plus fort que les mots.
Tu mouillas un coton avant d'attraper doucement sa main pour la désinfecter.
"C'était pas moi… Je n'ai pas commencé." Il murmura.
"C'est trop simple de dire ça à chaque fois, Alain."
Il inspira et expira un 'oui' silencieux et serra les dents lorsque tu appuyais sur sa plaie.
La proximité entre vous deux te permettait d'entendre les battements de son cœur et de sentir son regard sur toi pendant que tu désinfectais soigneusement sa blessure.
En déposant le coton sur la table à côté de vous, tu sentis la main immobile d'Alain frôler légèrement ta cuisse lorsque tu te déplaças.
Tu mordilles ta lèvre pour dissimuler ta préoccupation. Chacun de ses mouvements, de ses regards ou de ses mots te procurait toujours une sensation qui était impossible à décrire.
Il était devenu de plus en plus compliqué pour toi d'assumer tes sentiments sans toujours imaginer le pire. Cependant, tu voulais que ça marche avec Alain. Tu sentais toujours des papillons dans ton ventre lorsque tu le voyais te sourire dans la cour, ou lorsqu'il dissimulait des lettres dans ton sac. Sans compter les fois où tu pouvais croiser son chemin, comme dans l'infirmerie par exemple.
Tout te menait à lui et tu ressentais quelque chose de différent, quelque chose de captivant.
***
Le lendemain, après la fin des cours, Alain t’avait invité pour faire un tour en ville. Au début, vous marchiez en silence. Tes interactions avec lui n’étaient jamais aussi gênantes, et l’ambiance était presque pesante actuellement.
"Désolée pour hier…"
Alain tourna sa tête, presque étonné que tu t’excuses.
"Ce n’est pas ta faute." Il répondit brièvement.
Tu te mordais les lèvres, tu ne savais pas comment rendre l’ambiance plus joyeuse ou seulement moins morbide.
"Joseph est-" Tu commences avant de te faire interrompre par Alain.
"C’est toujours Joseph, Y/n. Sauf que Joseph prend un malin plaisir à t'embêter, je le remarque très bien. Il faut que tu l'ignores, parce qu'il ne va pas s'arrêter si rapidement. Alors arrange toi pour qu’il arrête, ou je vais m’en occuper moi-même."
Lorsqu’il finit de s’exprimer, tu n'as pu t’empêcher de sortir un court ‘non’ de ta bouche. Tu ne voulais pas qu’ils s’en prennent aux mains comme toujours.
Tu attrapes son bras pour le pousser légèrement vers toi. Soit tu attendais et tu risquais peut-être que la situation dégénère ou se finisse autrement que prévu, soit tu prenais ton courage à deux mains.
Alain te regardait de nouveau avec un regard rempli de désir. Tu ne savais pas ce que ce regard voulait exactement dire, mais bien que tu ne veuilles pas te tourner des films, il n’était en aucun cas amical.
"J’aimerais t’avoir à moi pour une fois… pour pouvoir agir sans que quelqu’un me coupe à chaque fois…" Alain affirma.
Vous arrivez dans une petite ruelle. Vous marchez de plus en plus lentement et vos corps se rapprochaient au fur et à mesure que vous avancez, jusqu'à ce que vos mains se frôlèrent à plusieurs reprises.
Vos deux regards se croisèrent lorsque vous sentez la main de l’autre. Alain s’avança devant toi et s’arrêta soudainement, ce qui mena à ton arrêt à toi aussi.
"Y/n, j'aimerais tellement que tu sois plus confiante, tu es jolie et intelligente. Ne te cache pas et ne te laisse pas marcher dessus par qui que ce soit."
Tes sourcils se levèrent lorsque tu entendis ses mots. Tes joues devinrent immédiatement rouges malgré le fait que tu essayais de les cacher.
Alain se pencha lentement vers toi, sa main se tendait vers ton bras. Il n’osait pas la poser autre part et attendait surtout une réponse de ta part pour le faire. Ses yeux se baissèrent de nouveau vers tes lèvres. Cependant, cette fois-ci, il ne détourna pas le regard. Malgré l’hésitation, il posa enfin ses lèvres sur les tiennes et tu répondis immédiatement au baiser. Ses lèvres douces s’appuyèrent contre les tiennes et bougeaient à la même allure que les tiennes.
Quelques secondes plus tard, vous reculez tous les deux vos visages et vous regardèrent dans les yeux avant qu’Alain t’affiche un sourire doux.
"Je n’aurais pas pensé faire ça ici… mais c’est même mieux." Il sourit et posa enfin une main sur ta taille.
Tu fus prise par les émotions et atteins à nouveau ses lèvres pour l’embrasser. Il appuya fermement sur ta taille en même temps que ses lèvres s’enfoncèrent dans les tiennes.
Sa respiration chaude soufflait contre ta peau et tu la sentais s’accélérer doucement.
Tu sentis ses lèvres former un sourire contre les tiennes et tu ne pus t'empêcher de sourire à ton tour.
De nouveau, tu sentais comme une sensation de flottement dans ton estomac. Sa main qui caressait tendrement ta taille et les mouvements de vos lèvres les unes contre les autres ne faisaient qu'empirer ton cas.
Cependant, ce que tu ne pouvais pas savoir était que du côté d'Alain, des tonnes d'émotions et de sensations envahissaient également son corps et faisait palpiter son cœur en rythme avec les battements du tien.
1758 mots.
#mixte 1963#voltaire high#alain laubrac#joseph descamps#jean-pierre magnan#fanfiction#oneshot#fluff#angst#school au#voltaire high fanfiction#x reader
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Je ne sais pas pour vous, mais l'amour des plantes m'est venu avec l'âge. Depuis 3 ans, mon salon, ma chambre, le bureau, la salle de bain et bien entendu mon balcon, se sont transformés en jardin. Moi qui n'avais pas la main verte, je suis désormais une excellente jardinière ! Probablement, mon besoin d'apporter de l'attention et du soin s'est rabattu sur les plantes et les animaux quand les enfants ont quittés la maison.
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NOTE DE LECTURE : Sorcières. La puissance invaincue des femmes. Mona Chollet. 2018
Enfin je me suis lancée dans la lecture de Mona Chollet ! Il m'a fallu tout ce temps, une cinquantaine d'années, pour me dire féministe. Et je ne pouvais passer à côté de cet essai, qui m'a suscité tant de dégout, de colère et de compassion. Immédiatement, je me suis sentie proche de l'autrice qui fait appel à ses souvenirs d'enfance avec les stéréotypes des sorcières dont les contes classiques nous abreuvent. Je les ai connues moi aussi, fascinée et terrifiée. Et puis, après avoir fait en introduction l'inventaire des horreurs vécues par les femmes au cours des siècles historiques, de la "chasse au sorcières" à nos jours, très vite on rentre dans le vif du sujet : 1. le désir d'indépendance, celui revendiqué pour avoir une vie à soi et faire fi du sacrifice pour le couple 2. le désir de stérilité, celui possible avec la contraception et le droit à l'IVG pour faire fi de la famille 3. le désir de respect, celui mérité avec l'âge pour faire fi de l'invisibilité et accéder à la sagesse 4. le désir d'égalité, celui rêvé entre les hommes et les femmes si le féminisme était partagé pour faire fi de la société patriarcale Je rêve moi aussi de faire partie de ce nouveau monde, ainsi que les générations à venir, et en attendant je lirai encore un autre essai de Mona Chollet pour "Réinventer l'amour"... avec cette fois beaucoup d'espoir.
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Oh tiens !
Il est rare qu'un homme qui me contact m'intéresse assez pour que j'ai envie de lui répondre. Mais ça arrive oui, une fois ou 2, tout les 2 où 3 ans ! ... !
Bref ! Chaque fois, c'est le même scénario. Je sais qu'au bout de quelques jours, ça va merder ! Parce que je refuse de parler de sexe, que je ne fais rien pour séduire, que je partage pas de photo de moi à moitié à poil et parce qu'avant que je commence à désirer un homme, il me faut du temps et une bonne dose de sentiments ! Alors j'explique à ce nouveau venu ce qu'il en est et bien entendu, il comprend tout à fait .... bien entendu !!
Sauf qu'il fait des remarques un peu osées de temps en temps, histoire de voir jusqu'où il peut aller trop loin. Si j'ai le malheur d'y répondre, c'est la porte ouverte à un flot de sensualité et d'érotisme dont je ne sais que faire ! Et clairement, ça me fait le même effet que si tu ouvrais la porte d'une chambre froide avec l'intention de m'y faire entrer !
Alors forcément, les choses commencent à se tendre un peu, mais pas dans le sens espéré par le monsieur. Rapidement, je deviens agressive, piquante et enfin silencieuse. Quoi que je dise, les hommes ne comprennent pas ! J'ai l'impression qu'ils imaginent tous qu'avec eux, ce sera différent ! Mais pourquoi est ce que ce serait différent ?? Je vois bien qu'au final, l'appétit sexuel de ces prédateurs et bien plus important que l'envie de me connaître. Parce que quand un homme me dit "J'ai envie de te connaître et de tout partager avec toi" cela se traduit souvent par "J'ai envie de connaitre ta façon de faire l'amour et tout tes fantasmes !"
Je pensais qu'avec l'âge, ça allait se calmer. Je pensais que les hommes de mon âge seraient plus compréhensif, mais non !
Alors certains ont trouvé des solutions à mon problème. Il faut que j'arrête de publier des photos de femmes sexy. Il faut que je quitte les réseaux sociaux. Il faut que je consulte parce que j'ai un grave problème psychologique ! Le problème, c'est moi, pas eux ! Jamais ils ne se remettent en question, jamais ils ne se disent "C'est clair, elle a été honnête dès le début, je n'avais qu'à partir puisse que ce n'est pas ce que je cherche." Non, le problème, c'est moi ! Moi qui n'ai rien demandé, moi qui n'ai écrit à personne en premier, moi qui rêve seulement d'une relation saine en prenant le temps de créer un lien, une affinité, un désir qu'on laisse naître au fil du temps.
Vous n'avez pas idée du mal que vous faites, messieurs.... vous avez détruits la femme sensuelle que j'étais avec votre pression, vos allusions, vos photos de bites, vos fantasmes exhibés sans que je n'ai rien demandé et votre demande de sexe à temps complet. Vous m'en avez quasiment dégouté !
Et c'est pour me protéger de vous, que j'ai monter ces murs autour de moi.
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Les difficultés
Alix de Tripoli observait avec une profonde tristesse son ami, le magnifique roi Baudouin IV de Jérusalem, tenter laborieusement de monter à cheval. Son cœur se serrait à la vue de la difficulté qu'il rencontrait, lui qui avait toujours été si agile et habile à cheval. À l'âge de 17 ans, son corps l'abandonnait et chaque jour qui passait lui ôtait un peu plus de sa force et de sa liberté.
Alix et Baudouin avaient grandi ensemble, partageant des secrets et des rires, et à mesure que le temps passait, elle avait réalisé qu'elle l'aimait d'un amour profond et sincère. Mais la situation était trop compliquée, trop risquée, alors elle avait gardé ses sentiments pour elle, les enfouissant au plus profond de son cœur.
Alors qu'elle le regardait maintenant avec des yeux embués d'émotion, Alix comprit qu'elle ne pouvait plus rester passive. Elle s'approcha discrètement de Baudouin alors qu'il luttait pour se maintenir en selle, et posa délicatement sa main sur la sienne. "Laisse-moi t'aider, Baudouin", murmura-t-elle doucement. Trop doucement pour que les gardes et serviteurs du souverain l'entende, mais assez fort pour que ce dernier comprenne chaque mot.
Baudouin se tourna vers elle, ses yeux brillants de reconnaissance et de surprise. Il savait qu'Alix était proche de lui, mais il n'avait jamais réalisé à quel point elle le comprenait, le soutenait dans sa détresse.
Alix l'aida à monter en selle, le soutenant dans sa faiblesse et lui donnant la force nécessaire pour se maintenir. Ensemble, ils partirent pour une courte promenade à cheval, partageant des moments de complicité et de tendresse. C'est à ce moment-là que Baudouin comprit que l'amour d'Alix pour lui était bien plus fort et sincère que tout ce qu'il avait jamais imaginé.
Alors qu'ils revenaient au palais, un doux sourire se dessina sur les lèvres de Baudouin. Il savait désormais qu'il n'était pas seul dans son combat contre la lèpre, qu'il avait à ses côtés une alliée, une amie qui l'aimait au-delà de tout. Et peut-être, juste peut-être, que leur amour pourrait enfin trouver sa place dans ce monde tumultueux et douloureux.
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On en est maintenant au premier chapitre de la partie "Erylis" dans l'Oeil d'Otolep, T2 des Mondes.
- Vaudra que je me souvienne de la vargelite ("métal souple plus résistant que l’acier que seuls les maîtres forgerons d’Al-Chen savaient travailler et qui valait mille fois son poids en or.") parce que autant Bottero c'est de la gnognote par rapport à Tolkien ou R.R. Martin au sujet du worldbuilding mais j'aimerais bien retenir ce que je peux de ce qu'il a construit (et si j'arrive à me souvenir de l'entièreté de l'arbre généalogique Targaryen, je peux le faire !!!) au cas où ça peut servir pour mes fanfics
- ça me paraît dommage et un peu bizarre que les rêveurs soient des reclus et pas genre des fonctionnaires de l'Etat qui précisément ont une proximité avec voire vivent dans les endroits les plus peuplés de Gwendalavir (donc dans les villes). Le recueillement et la séparation marquée avec la vie courante des moines dont les rêveurs sont inspirés fait plus sens parce que ben c'est des religieux !
- cue les fascinantes pensées philosophiques d'Ewilan (14 ans et demi) sur l'amour et à quel point la monogamie est un carcan sociétal qui enferme tous et nous empêche d'être heureux
- Les Faëls c'est tellement des jedi purée
- Ewilan est dans tous ses états à propos de Liven et puis t'as Salim tranquille il est touché par Erylis dans "chacune de ses fibres masculines." (Je suis légèrement irritée j'avoue). Enfin bref ils sont ados donc quand on y pense...(Ewilan et lui finissent même par s'embrasser à la fin c'est trop marrant quand on pense à l'état second dans lequel il était cinq minutes avant en apercevant Erylis)
- Illian qui veut apprendre la conjugaison à Chiam ça remet parfaitement en perspective à quel point les langues dans l'univers de Bottero c'est un peu du n'importe quoi. Illian vient d'un autre continent, Ewilan a vécu dans notre monde toute sa vie mais ils parlent la même langue que les Alaviriens absolument pas de problème d'accent par contre les elfes wish qui vivent en Gwendalavir parlent une toute autre langue. Vaste blague !
- putain pas Chiam qui dit à Salim qu'Ellana et Edwin s'engueulent parce qu'ils peuvent pas baiser 😭😭😭
- un autre subtil rappel qu'Edwin n'est pas le père biologique d'Ewilan mais que quand même il est un peu son père de coeur
- Je suis en train de réaliser que si Ellana est la "sœur" d'Ewilan, Edwin a l'âge de sa mère (une minute j'ai pensé "ben quand ils auront révélé qu'Altan est un connard il pourra enfin se mettre avec Élicia 😄" avant de me dire "ah merde Ellana")
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La marche du monde...
Nous évoquions il y a peu ces quelques étapes dont les suites ont été décisives dans l'évolution du monde, dans celle de l'humanité et dans celle --plus réduite, sauf pour nous-- de notre pays, et nous nous étions arrêtés sur la Renaissance et sur la Grande Guerre. Cet éditorial m'a donné envie d'approfondir le rôle des facteurs de vrai changement et l'importance plus ou moins grande qu'ont tenu les périodes de grand bouleversement dans l'évolution de l'histoire du monde... et de notre civilisation.
Car il faut tout de même réaliser que la même immense et puissante civilisation qui a, à son origine sur les merveilles de la philosophie grecque, engendré les beautés incommensurables du christianisme --qui lui ont permis son essor majestueux-- est en train de se fracasser sous nos yeux dans les convulsions ridicules du ''wokisme'' qui entraîne dans sa chute vers les enfers de la pensée nos rêves, nos attentes, nos richesses rémanentes (car il en reste, n'en doutez pas) et nos potentialités, qui sont en train de sombrer sans plus guère trop d'espoir dans l'océan de la médiocrité environnante et des idées, toutes fausses, qui se sont imposées à notre pauvre siècle...
Il faudra bien, un jour (s'il reste une humanité, après la fin de l'horrible tempête qui nous assassine chaque jour un peu plus) que quelqu'un se penche sur la véritable histoire de l'homme --qui peut, pour le moment, se résumer à un véritable ''échec du succès'' : échec parce qu'il est difficile de voir autre chose, dans l'effondrement, largement entamé, d'un monde dont rien de sensé ne devait entraver la course vers des lendemains que tout laissait prévoir souriants.... et succès, car il s'est agi d'un authentique ''démarrage sur les chapeaux de roue'', de Hésiode à Platon ou de l'invention d'une écriture syllabique (une des explications au ''miracle'' européen des siècles (--1) à (+ 2), au partage du monde entre les immortels (la Mythologie) et les mortels, cet ''anthropos'' grec dont l'histoire se poursuivra à travers ''l'homo romanus'', puis le Chevalier, le Damoiseau, l'honnête homme, l'Incroyable, etc... jusqu'à nous et le peu qui reste de tout ça, avec nos barbes négligées, nos jeans troués exprès, nos casquettes sales mises à l'envers, nos tee-shirts douteux, ou nos ''portables- H24''...
Pour bien comprendre la suite de l'aventure quasi surnaturelle qu'ont été la naissance et de développement notre civilisation chrétienne devenue ''occidentale'', il faut bien sûr retourner aux sources --ce que l'homo festivus, ce con-temporain qui mérite un tiret au milieu de son nom, a pris en horreur : ou c'est acquis et servi tout chaud sur son écran... ou ça ne l'intéresse plus : l'effort n'est pas... son fort ! Mais reprenons la chronologie. Nous sommes là au VIIIe siècle avant J.-C, au tout début de ce que les archéologues appelleraient, bien plus tard, ''l'Age de fer'', à la charnière des ''âges obscurs'' et de la Grèce archaïque.
Un paysan, Hésiode, allait créer le métier de aède, l'équivalent des bardes bretons, des trouvères et des troubadours médiévaux ou de nos félibres ensoleillés, etc, qui composent leurs poésies chantées pour un auditoire. Pour lui, ça va être la Théogonie, les Travaux et les jours, où il part du Chaos originel --d'où Gaïa (la Terre-mère), Nyx (la Nuit), et Eros (l'Amour et la Création), vont nous sortir-- pour en arriver à rapporter comment sont apparues les différentes races d'hommes sur la terre, voyageant d'un âge dit ''d'or'' à un âge d’argent, à un âge d’airain, un âge des Héros, et enfin un âge de fer (dont il ignorait la définition que donneraient de lui nos ''savants'', quelque 25 siècles plus tard).
Dans l'âge d'or, les hommes ne connaissent ni le travail de la terre, ni la guerre. Je ne connais personne qui s'en souvienne. L'âge d'argent voit le triomphe de la démesure (hubris) et de la chute (''Les hommes ne voulaient point honorer les dieux, ni sacrifier sur les autels sacrés , comme il est prescrit aux hommes selon l’usage. Et Zeus Kronide, irrité, les engloutit, parce qu’ils n’honoraient pas les dieux''). Cet âge --que nous avons bien l'impression de connaître, et pour cause-- fut suivi par l'âge d'airain ou des Héros, où la guerre omniprésente opposait des prédateurs aux guerriers "justes" qui pourront, seuls, accéder à l'Ile des Bienheureux. (cet ''âge'' a un peu des airs de djihad, non ?). Enfin, l'âge de fer parle d'un monde menacé par la faim et marqué par la loi du plus fort, et je n'insiste donc pas : tout le monde voit de quoi il peut s'agir. Inspiré par les muses et soucieux de donner toute sa place à la vérité (alèthéia), Hésiode admoneste au passage les rois paresseux et ''dévorateurs'' (là aussi, nous voyons bien de quoi il parle !), il met en garde contre l'injustice, la démesure, et il invite au travail, à la piété, et à la construction d’un monde où régnerait la Justice ( = Dikè, d'où vient --par antiphrase, sans doute-- notre mot ''syndicat'', '( = ensemble pour la justice''. Certains y ont cru !). Tout ça fait très ''actuel'' !
NB : Dans ce survol des balbutiements de notre civilisation, les raccourcis ''saisissants'' sont un risque que l'on court dès que l'on veut se confronter à de vastes synthèses (une page ''A4'' par millénaire, en gros). Je sais que je dois écorner, ce faisant, pas mal de choses qui vont être jugées fondamentales par tels lecteurs, ou carrément fausses, par d'autres. Poursuivons tout de même ce sentier, ne serait-ce que parce qu'il est très rarement, voire jamais, emprunté, et qu'il pourrait donc déboucher sur l'ouverture de nouvelles avenues...
Dans cette généalogie reconstituée, l'Homo christianus va surgir, à la fois très vite et très lentement. Il descend en droite ligne de cette histoire qu'il ne reniera jamais --et c'est une preuve soit de son intelligence pour les non-croyants, soit de son origine divine, pour les autres-- mais il a pris conscience de son ''Moi'' dans les versets de la Genèse, a été conforté un peu plus tard par Saint Paul, ce géant de la pensée, et s'est structuré avec l'aide de Saint Augustin. Il engendrera un nouvel ''homo humanus'' (pour Luther, c'est l'homme "humain ", la personne, qui n'est pas le produit de ses œuvres, mais une création de Dieu). Ce sera l'homme de la renaissance, tiraillé entre Pic de la Mirandole et Montaigne (tout savoir ou tout expliquer). C'est aussi le moment où l'humanisme chrétien, jusque là bien campé sur ses deux jambes, va se déchirer entre un humanisme catholique et un humanisme réformé, ce qui n'est jamais bon pour personne. (cf. Matthieu, 12, 25 : ''Jésus leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister''. Le macronisme et notre ''crise'' actuelle expliqués en 2 lignes ! L'art de la litote est bien maîtrisé, dans les Ecritures !).
Ce sont les Lumières qui vont le tirer de ce mauvais pas en l'entraînant dans une simplification apparente qui va s'avérer un des premiers pièges vicelards dans lesquels il va se laisser entraîner. Pour Diderot, l'homme est matière, pour Buffon, il vit dans un temps ''naturel'', tandis que pour Rousseau, il n'est qu'une partie de la nature... Certains croient voir là une simplification par rapport à notre bon vieil ''anthropos'' ! Mais le pire était à venir : au XIX ème siècle, l'homme est la seule réalité pour Marx... il devient dieu pour Feuerbach... et il est mort, avec Dieu, pour Nietzsche. En somme, parti d'une simplicité et d'une certitude originelles, on s'est perdu dans la complexité et le doute avec le temps qui passait (NDLR : on peut remarquer que notre civilisation tout entière a suivi les mêmes chemins erratiques, ce qui explique nos difficultés actuelles, françaises d'abord, mais européennes aussi, et même mondiales).
Le XX ème siècle, fertile en inventions infertiles, va se passionner pour la mort de l'homme (bientôt érigée en véritable industrie --des tranchées de 14-18 à la bombe nucléaire d'Hiroshima), et devenir un néant comme les autres, pour Sartre. Ce triomphe de l'inhumain va trouver un terrain d'application pratique et expérimental avec la première guerre mondiale, puis la seconde et ses pathologies mortelles, le nazisme et le communisme... dont les idées, toutes intrinsèquement mauvaises, toutes perverses et toutes dirigées contre l'homme véritable, vont semer leurs miasmes jusqu'à notre XXIè siècle, bien mal parti pour finir son temps dans les délais impartis.
En 1945, lorsque l'immense boucherie de la guerre a pris fin, un rêve a fait frémir les hommes, marqués par tant d'horreurs : reconstruire ou retrouver l'humanisme chrétien. On oublie trop souvent que c'était la seule démarche et l'idée fixe des ''Pères de l'Europe'', tous croyants, tous pratiquants, et tous persuadés --comme je le suis moi-même, mais c'est hors sujet-- que ''hors du Bien et du Vrai, il ne saurait y avoir de Bon'' : nos soi-disant ''européens'' du jour croient malin d'afficher une absence de foi qui n'est que le trop plein de leur mauvaise foi.
On comptait, alors, sur l'aide bienveillante (même si elle était involontaire) de la Science, du Progrès, des découvertes. Et c'est là qu'a commencé la grande fracture entre l'homme et son destin : les événements, le climat, le temps qu'il fait, et les avancées scientifiques, s'ils étaient positifs pour certains, ne convergeaient pas vers ce but espéré, et notre appareil moral, social et psychologique disponible s'en éloignait à toute vitesse. La rupture, récente, fut et est terrible.
A ce jour, il semblerait bien que ce soit l'homme qui ait perdu la partie : on a du mal à imaginer un retour en arrière vers des retrouvailles heureuses avec nos anciens ''fondamentaux'' : la science, fourvoyée, nous mène vers des géhennes artificielles au lieu des nirvanâs promis... le doute a détruit toute possibilité de se retrouver là où nous aurions aimé aller... la bêtise et l'inculture de nos leaders multiplie les appels au conflit... et les idées à la mode ne sont qu'un ramassis idiot d'esquisses déjà mortes... Où allons-nous ? Je ne le sais pas, évidemment. Mais je doute fort que ce soit n'importe où nous aurions pu avoir envie d'aller. Est-il sage d'espérer, encore ? Apparemment pas... mais comment vivre, sans cet espoir ?
H-Cl.
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L’enfer des femmes c'est la vieillesse mais c'est peut etre aussi une grâce : avoir la chance de vivre longtemps peut permettre de profiter de soi, des autres, de la nature, du plaisir de voir, de penser, d'exister, dans une sérénité croissante. Le certain âge, c'est l'âge de l'amour. Car si tout passe, l'amour reste et même s'approfondit
Madeleine Chapsal
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je suis la si tu as besoin de moi... comme toi tu seras la quand j'aurais besoin de toi... je t'aime et je ferais ce chemin avec toi... personne n'est seul... il arrive que l'on peut commettre des erreurs mais elle nous rendent plus fort que jamais... une vieille dame me disait un jour... "nous ne sommes pas malin avant l'âge"... pour me faire comprendre que l'on apprend tous les jours... jeune ou vieux... Je t'aime mon amour, ich liebe dich meine liebe... n'oublies jamais que la colère et le doute sont éphémères... l'amour est éternel et il triomphe toujours...
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" J'ai l'âge de voir les choses avec tranquillité,
mais dans l'intérêt de continuer à évoluer.
J'ai l'âge de caresser mes rêves du bout des doigts et de voir mes illusions se transformer en espoirs. J'ai l'âge où l'amour est parfois une flamme qui a besoin de se consumer dans le feu d'une passion désirée, parfois un havre de paix, tel un coucher de soleil sur la plage.
J'ai quel âge ? Je n'ai pas besoin de nombre,
car mes désirs réalisés, les larmes que j'ai versées en voyant mes illusions se briser valent beaucoup plus que ça. Quelle importance d'avoir vingt, quarante, soixante ! Ce qui importe, c'est l'âge qui me correspond. J'ai l'âge qu'il faut pour vivre libre et sans peur, pour suivre mon chemin sans crainte, je porte avec moi l'expérience que j'ai acquise et la force de mes désirs. J'ai l'âge suffisant pour ne plus avoir peur, faire ce que je veux et ce que je ressens".
José Saramago.
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L'AMOUR OUF - Pas vraiment vraiment ouf, ni en amour, ni en originalité, ni même en cinéma, mais oui quand même.
Un film en deux temps, comme tout le monde l'a déjà annoncé, d'égale durée : une première moitié sur l'enfance et l'adolescence des deux protagonistes, très intéressante, et une deuxième partie qui raconte leurs retrouvailles à l'âge adulte, un peu moins réussie, un peu plus banale, un peu moins artistique.
Ambitieux et au budget pharaonique, le film reste un vrai spectacle, qui déborde d'idées de cinéma. C'est ce qui en fait la puissance, mais c'est aussi ce par quoi il pêche. Trop de style, trop de genre, un ramassis de clichés, et un florilège de prouesses de mise en scène.
Cela fait 17 ans que Gilles Lellouche a ce projet en tête et l'on ressent qu'il a eu le temps de réfléchir à chaque plan, chaque angle de caméra, chaque morceau de musique. Le réalisateur se fait plaisir tel un enfant qui a reçu son jouet préféré pour Noël. Un plan par dessous, un travelling qui part du plafond, une scène en caméra subjective, une autre en caméra embarquée, des intermèdes musicaux... Le film est saturé d'effets et de références. Cela rend l'ensemble tout à fait divertissant, mais renvoie aussi une impression de trop plein, amenant parfois le spectateur proche de l'indigestion.
Si la passion amoureuse reste le fil rouge, la romance passe finalement assez vite au second plan et l'on peut reprocher au film sa violence, omniprésente, et assez gratuite la plupart du temps. Oui, l'amour c'est violent, ce doit être le propos du film, du moins il semble ;)
Ça bastonne à tout va sur fond de narcotrafic et de règlements de compte, sans jamais réellement s'intéresser aux causes sociales, ce qui en fait une œuvre un peu trop "virile", au sens le plus light, le moins avantageux.
Mais un casting impressionnant avec une brochette d'acteurs incroyables, tous plus investis les uns que les autres, qu'ils aient le premier rôle ou un très secondaire, vient constamment ravir le spectateur.
NOTE 12/20 - À travers ce deuxième long métrage, Gilles Lellouche nous offre une œuvre imparfaite mais en apparence très abondante : pleine de passion d'amour du cinéma. Un peu trop d'égo, un rythme qui se rapproche plus de celui d'un jeu vidéo qu'à des scènes d'action, un propos dont la force est inversement proportionnelle à celle du son.
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Journal
Il y a 20 ans, tout commençait entre nous. Nous nous sommes connus sur un site de discussion, comme il y en avait beaucoup au début des années 2000. J'étais en vacances dans le sud et nous avons dialogué jusqu'à mon retour en Normandie. Mon divorce venait tout juste d'être prononcé. Nous nous sommes rencontrés au début du mois d'aout et cela a tout de suite fonctionné entre nous. Mais ce mois ci, il y avait les jeux olympiques et ta passion pour le sport est passé avant ton envie de me voir. Vexée, je t'ai dis que je préférais qu'on en reste là. Le 29 aout, tu m'as envoyé un message pour me souhaiter ma fête et le dialogue a reprit. Tu es venu me voir le 6 septembre et nous ne nous sommes plus jamais quitté. Les premiers mois ont été superbes. Nous sortions beaucoup, tu m'emmenais faire des choses que je n'avais jamais faites comme voir un concert d'artiste que je ne connaissais pas (Mes souliers sont rouges) aller à La nuit du Zapping au Zenith de Caen, ou voir des matchs de Hockey sur glace. Nous aimons les choses simples alors nous faisions des pique niques en bord de mer, avec juste du pain et du camembert. Nous allions aussi dans pas mal de restaurant découvrir la cuisine du monde. Et comme je vivais toujours sous le même toit que mon ex-mari, nous allions dormir à l'hotel régulièrement. Tu prévoyais toujours une surprise. Un soir, je suis arrivée après toi et tu avais pavé le couloir de l'hotel de pétales de roses, jusqu'à la chambre ou je devais te retrouver. Quelques mois plus tard, j'ai emménagé dans ta ville, dans la même rue. Mais comme mes 3 enfants vivaient avec moi et que toi, tu n'avais jamais eu d'enfant, nous avons préféré garder chacun notre appartement au cas où. En 2007, nous avons eu notre fils mais nous avons tout de même conserver nos appartements. La naissance de notre fils a changé beaucoup de chose dans notre couple et 3 ans plus tard, afin d'éviter la rupture, nous avons pris la décision de nous laisser la liberté de vivre d'autres choses. Nous avons vécu ainsi quelques années. En 2020, mes 3 premiers enfants étant partis de la maison et le confinement arrivant, tu es venu t'installer chez moi. Nous avons continuer à faire chambre à part. De toute façon, il y avait déjà quelques années qu'il n'y avait plus de relation sexuelles entre nous. Nous sommes des amis, des parents mais plus des amants et probablement plus des amoureux. Nous aimons la façon de vivre de l'autre, le calme, la tranquillité et l'âge venant, nous avons décidé de nous marier, pour mettre à l'abri celui de nous deux qui restera en vie le plus longtemps. Demain, je porterai ton nom. Même si nous sommes très différents dans nos gouts et nos passions, nous en avons une qui nous lie depuis près de 18 ans, notre fils ! Je sais, parce que tu me l'a prouvé, qu'en cas de coup dur, mes enfants et moi nous pouvons compter sur toi. Désormais, nous avons un petit-fils qui, même s'il est le fils de mon fils t'appelle Papi et se moque bien qu'il n'y ait pas de lien du sang entre vous. Alors oui, il me manque la tendresse, la passion, l'amour, les mots doux, les compliments, les câlins, la sensualité, le sexe, la séduction, les projets, les voyages à deux et tout ce qui se rattache au sentiment amoureux. Mais je sais à quel point les sentiments sont éphémères. On dit "Marriage plus vieux (et non pas pluvieux) mariage heureux" parce que justement, on a souvent fait une croix sur la folie de la passion que recherche encore les plus jeunes. Ce qui est important désormais, c'est la stabilité et la confiance et cela, tu me l'apporte jour après jour depuis 20 ans. Merci d'avoir pris soins de moi et de mes enfants. Merci d'être l'homme que tu es, avec tes qualités et tes défauts. Demain, ce sera OUI, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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Fils du Feu 05 ~ Flamme du Passé
La soigneuse prépara tout le nécessaire pendant l'absence de Jote. Laissant l'Emissaire seul quelques instants, elle sortit du Nid pour se diriger vers les réserves de l'ordre. Elle du suivre un lacis de couloirs tortueux à peine éclairés avant d'y parvenir. La porte en était toujours ouverte car il était impossible d'en retirer la moindre chose sans que les deux adeptes qui y demeuraient perpétuellement ne s'en aperçoivent. Ils se dirigèrent vers elle aussitôt.
- "La même chose ?" lui demandèrent-ils sans plus d'amabilité.
- "Oui, Sa Grâce veut prendre un bain chaud."
- "Nous vous les apportons."
L'un des adeptes s'enfonça dans les profondeurs de la réserve tandis que l'autre continuait de patrouiller au hasard, près de l'entrée. La soigneuse resta immobile, les mains croisées, ne montrant aucune nervosité. Elle savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire pouvait signifier son arrêt de mort ou sa célébration éternelle. On la condamnerait à jamais pour avoir détruit l'Emissaire de Phénix ou on la porterait aux nues pour lui avoir rendu ses pouvoirs et sa juste place dans le monde.
Mais elle était prête aux conséquences. Sa vie appartenait à l'ordre et au Primordial du Feu. Elle ferait tout son possible pour eux. Et elle savait que Jote pensait de même.
Elle avait de l'affection pour cette petite. Ce genre d'émotion n'était guère encouragée au sein de l'ordre ; les adeptes étaient des frères et soeurs dans la dévotion au Phénix mais il ne pouvait exister entre eux aucun lien comme l'amour ou l'amitié. Elle avait pensé ainsi elle aussi, pendant longtemps. Et elle comprenait toujours le sens de cet ascétisme affectif. Mais côtoyer pendant de longs mois Jote et l'Emissaire chaque jour lui avait fait comprendre une chose : en tant que guérisseuse, elle ne pouvait pas faire son travail correctement dans un tel détachement. Il était nécessaire de ressentir la souffrance de l'autre et de la faire sienne pour la soulager. L'Emissaire était le patient qu'elle avait suivi le plus longtemps ; il ne s'agissait pas de soigner une petite blessure passagère qui ne lui aurait demandé que quelques heures de concentration, pour ensuite s'effacer de sa mémoire. Elle était liée à lui d'une façon qu'aucun autre Immortel ne pourrait comprendre ; sauf Jote bien sûr.
Cela lui coûtait de l'admettre mais elle ne voyait plus Joshua Rosfield comme une simple incarnation d'un dieu éternel. Elle l'avait observé dans son quotidien à chaque minute, avait analysé tous ses gestes et ses attitudes, même les plus intimes. Si l'esprit élémentaire qui l'habitait était divin, le jeune homme lui-même était un humain comme elle. Un humain qui aurait eu l'âge d'être son fils si on lui avait laissé le sien...
Elle se retint de pousser une exclamation. Elle se rendait bien compte qu'une telle pensée était blasphématoire. Evoquer à haute voix l'humanité de l'Emissaire de Phénix lui aurait valu l'excommunication immédiate, ou pire. "Pas de familiarités avec l'Emissaire", c'était leur credo. Mais comment aurait-elle pu l'éviter ? Ce garçon était si touchant à sa manière... Et l'expérience qu'ils s'apprêtaient à vivre tous les trois ne relâcherait sûrement pas leurs liens, bien au contraire...
L'acolyte revint avec un cristal dans chaque main qu'il remit à la soigneuse. Elle remercia en silence et tourna les talons. Les quelques Immortels qui se trouvaient sur son passage s'écartèrent et lui permirent d'atteindre le Nid sans avoir à subir de questions. Aucun ne se doutait de qui allait se passer aujourd'hui.
De retour dans le Nid, elle se mit au travail. Tandis que Joshua la regardait avec intérêt, assis en tailleur sur son lit, elle actionna un mécanisme dissimulé dans le mur qui fit apparaître une vasque encastrée. Les Immortels avaient découvert ce dispositif durant la convalescence de l'Emissaire, tandis qu'ils cherchaient le meilleur endroit pour l'accueillir. Cette vasque avait sans doute eu une fonction précise à l'époque des Célestes, qui n'était probablement pas celle qu'elle avait aujourd'hui ; cependant, elle faisait une baignoire tout à fait acceptable et l'ordre avait décidé que cette commodité devait revenir à leur dieu. C'était ainsi que leur choix avait été arrêté.
Joshua lui posa une question par signes.
- "Oui, vous allez prendre un bain un peu spécial aujourd'hui. Vous le préparer me donnera aussi le temps de me mettre en condition pour la thérapie. Je vais devoir utiliser tout mon talent, et même m'en trouver d'autres, pour m'assurer de sa réussite. Vous êtes toujours volontaire ?"
Il opina de la tête.
La soigneuse activa la magie du premier cristal. Suspendu dans les airs, il commença à tourner sur lui-même et un liquide - de l'eau ordinaire - se mit à sourdre de ses facettes, tombant dans la vasque. Rien de nouveau pour Joshua, c'était toujours ainsi qu'on lui préparait son bain. Le processus prendrait environ vingt minutes avant que la vasque ne soit remplie.
Tandis que le processus arrivait à son terme, elle entendit frapper à la porte et Jote rentra sans tarder en refermant bien soigneusement derrière elle.
- "Tu as fait vite !" s'exclama la soigneuse. "Où es-tu allée ?"
- "Au croisement de l'Auberge, c'était jour de marché... J'avais oublié les sons ordinaires, et les bonnes odeurs..."
- "Tu as du courir pour revenir à cette heure !"
- "Un peu, oui ! Des loups m'ont attaquée dans le marais ! Quand je me suis mise à leur jeter des rochers, ils ont fui comme des lâches ! Mais j'ai continué à courir jusqu'ici..."
- "Personne ne t'a suivie ?"
- "Non, je ne crois pas, j'ai pris le chemin secret, et j'ai constamment regardé derrière moi... Mais les habitants du croisement commencent à se poser des questions sur nos aller et venues..."
Joshua écarquilla les yeux en entendant la petite fille affirmer qu'elle avait "jeté des rochers" sur des loups, mais il n'eut pas le temps de lui demander des précisions. La jeune adepte étala ses achats sur le lit devant lui.
- "Il y a tous les ingrédients pour la séance, et j'ai aussi trouvé ça..." Elle exposa devant le jeune homme une tunique lacée du plus bel effet. "Il fallait bien que j'utilise l'argent qu'on m'a remis. Je crois que c'est à votre taille. Vous pourrez l'essayer. Après que..."
Elle s'interrompit. La soigneuse constata que la baignoire était remplie et le cristal presque inutilisable. Elle se saisit du second, le retourna dans sa main et attendit qu'il monte en température. Quand il devint assez chaud, elle le laissa couler au fond de la baignoire. L'eau chaufferait en quelques minutes.
Joshua commençait à s'agiter, ne sachant pas vraiment ce qui allait se passer. Il devinait seulement qu'il n'allait pas juste prendre un bain. La soigneuse le regarda avec attention.
- "Votre Grâce, le moment est presque arrivé. Pour tout ce qui va se passer, vous allez devoir me faire confiance."
Elle attrapa les paquets d'encens et les décacheta. Puis elle les alluma tour à tour à l'aide des minuscules morceaux de cristaux inclus dans les emballages. Une fragrance étrange de senteurs mêlées se répandit dans le Nid et Jote en ressentit presque tout de suite les effets ; la somnolence la guettait mais elle devait rester éveillée. Puis, la soigneuse se saisit des flacons d'huiles et en répandit le contenu avec mesure dans la baignoire.
- "Cela n'était pas dans le livre, pourquoi vous..."
- "C'est moi qui ai décidé d'ajouter ça. Jasmin et lavande, idéal pour relaxer les muscles. Sa Grâce devra être le plus détendu possible..."
Joshua comprit que c'était son tour. Il se leva du lit et posa une question.
- "Il ne s'agit pas ici de votre hygiène. Vous n'êtes pas obligé de vous déshabiller, mais cela marchera mieux si vous le faites, je suppose. Vous devez vous sentir tout à fait... déconnecté, si je puis dire..."
Après quelques secondes d'hésitation, il commença à se dévêtir. Bien qu'elles soient dorénavant habituées à le voir nu, les deux Immortelles détournèrent les yeux par respect. Elles entendirent un clapotement liquide et surent alors que l'Emissaire s'était mis à l'aise dans la baignoire.
- "Jote, occupe-toi des lumières. Je veux une pénombre reposante."
La petite fille alla effleurer chaque cristal du Nid, et la lumière baissa en intensité. La seule source de luminosité plus intense se trouva être une petite bougie que la soigneuse venait d'allumer et avait posée sur le rebord de la vasque en face de l'Emissaire.
- "Votre Grâce, nous allons commencer", prononça-t-elle de façon solennelle en se plaçant près de sa tête. "Vous allez retrouver des souvenirs de votre passé et apprendre qui vous êtes réellement. Ces souvenirs seront peut-être... douloureux. Mais ce ne seront que des souvenirs. Rien ne sera réel. Vous ne devez pas l'oublier. Jote et moi serons à vos côtés. Si cela devient trop intense, je vous éveillerai."
Joshua se mit à frissonner malgré l'eau chaude dans laquelle il était plongé. Jote se posta à côté de la soigneuse, sur le côté de la vasque, dans l'attente de la suite. Elle aussi tremblait un peu.
- "Maintenant, vous allez m'écouter attentivement", murmura la soigneuse près de son oreille. "Ecoutez toujours ma voix. Quand je vous dirais de fermer les yeux, vous le ferez. Pour l'instant, fixez la flamme de cette bougie. La flamme est le signe de votre destin... Si vous la suivez, elle vous montrera toujours le chemin, même quand vous aurez les yeux fermés..."
Elle continua de susurrer des mots hypnotiques afin de plonger l'Emissaire dans une sorte de transe. Et cela fonctionna. Bientôt, les bras du jeune homme se détendirent et flottèrent dans l'eau sans aucune tension. Ses longs cheveux blonds se déployèrent tout autour de sa tête. En apesanteur, son corps sembla décoller du fond de la vasque. Il fixait toujours la bougie...
"Joshua." C'était la première fois qu'elle l'appelait par son nom, acte blasphématoire pour les Immortels." Vous allez fermer les yeux et plonger au plus profond de vous... Remontez dans le temps, remontez cinq ans auparavant... Vous êtes à Fort Phénix... C'est la veille d'une grande bataille pour Rosalia... Concentrez-vous, que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?..."
Il entend des chants guerriers. Des tambourinements sur les tables. De la joie avant le malheur... La voix d'un être aimé assis à côté de lui. Oui, il est assis à une table. Mais il ne se sent pas à sa place... Trop de bruit et de réjouissances... Il entend chanter l'hymne de Rosalia... Celle qui glorifie le Phénix... Tous aiment le Phénix mais personne ne l'aime, lui, Joshua... Sauf l'homme à côté de lui. Il essaie de le regarder, de graver ses traits dans sa mémoire... Il y lit de la fierté mais aussi de l'inquiétude. Il étouffe, il doit sortir...
La bouche de l'Emissaire s'ouvrit comme pour parler, mais il ne produisit aucun son. La soigneuse était penchée sur lui pour capter le moindre soupir, la main posée sur sa joue. Elle continuait de le guider dans le labyrinthe de sa mémoire brisée.
"Continuez à avancer dans le noir vers la flamme. Que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?"
Il voit la lune et les étoiles. Il sent le souffle du vent et aussi une présence rassurante juste devant lui... Cette présence, c'est elle qui brûle comme une flamme, et il marche vers elle. A côté d'elle, il n'a plus peur... Il sait qu'elle le protègera. Il entend une voix familière, mais ne se souvient plus du visage... Il veut le regarder mais un trou noir se trouve à sa place... Il n'a pas peur. Il sait de qui il s'agit. Il cherche son nom et son visage. Il doit les trouver...
Les paupières de Joshua se crispèrent convulsivement, comme s'il cherchait quelque chose de difficile à découvrir. Jote se pencha sur lui et se sentit inquiète. Mais elle ne dit rien ; sa voix aurait pu briser la transe.
"Que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?"
Il est allongé sur quelque chose de mou. Il sent une odeur de fumée... Puis un fracas, un cri, on prononce son nom avec force. Il se lève, il avance dans le noir, couloirs après couloirs... Une nouvelle odeur, celle du sang... Il fait chaud... Il suffoque, il tousse... Il tue aussi, pour la première fois. Il s'étonne de constater à quel point cela lui est facile... Il doit faire son devoir d'Emissaire... Il est fatigué... Soudain, son père surgit. Oui, c'est bien son père. C'est l'archiduc Elwin Rosfield. Il le voit parfaitement bien. Mais qui est celui qui l'accompagne et vers lequel semblent tendre toutes les fibres de son être ? Pourquoi ne parvient-il pas à se souvenir de son visage ? Il se jette dans ses bras, mais il ne peut voir son visage !
Joshua serra les dents fortement et agrippa les rebords de la vasque de ses deux mains. Les articulations de ses doigts blanchirent sous la tension... Jote se retint de le toucher.
Il le voit enfin, face à face. Ce visage qui semble le premier de ses souvenirs... Il est tout proche du sien, lui prodiguant des paroles d'encouragement avant de l'abandonner. Mais il ne veut pas qu'il parte ! Il lui a promis de rester à ses côtés pour toujours ! S'il s'en va, il ne le reverra jamais, il le sait... Ne pars pas, ne me laisse pas...
- "Clive..."
Les deux Immortelles eurent un hoquet de surprise. L'Emissaire avait parlé ! Il avait prononcé le nom de son frère... Il était proche du but. La voix de la soigneuse se fit plus caressante ; elle se doutait que le pire restait à venir...
"Que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?"
Il sent le goût du sang dans sa bouche, l'odeur de la plaie ouverte... Il voit la tête rouler sur le sol... La tête de son père, qui le regarde... Le sang qu'il a sur la langue, c'est celui de son père... La lame rougie se balance devant lui... Il est le prochain. Aucune pitié à attendre du monstre à peine humain qui s'apprête à le frapper... Il est seul... face à la mort... Il n'a que dix ans...
- "Je dois... je dois... protéger... Rosalia..." Les larmes se mirent à sourdre de sous les paupières de l'Emissaire tandis qu'il agitait la tête en tous sens.
- "Jote, maintiens-le en place", murmura la soigneuse le plus bas possible. "Il ne doit pas se rompre le cou..."
La petite fille obéit, mais à peine touchée la chair de l'Emissaire, elle se jeta en arrière, comme repoussée par une force invisible.
- "Il est... brûlant !" Elle s'était exclamée à haute voix.
En effet, une épaisse vapeur commençait à envahir le Nid. L'eau de la vasque s'évaporait progressivement sous l'action d'une chaleur de plus en plus intense.
Il ne veut pas mourir. Il veut vivre. Il veut son père et son frère. Son père est mort. Où est son frère ? Il n'est pas là, lui répond la voix intérieure du Primordial. Mais moi, je suis là. Invoque-moi. Fais-moi sortir et je les brûlerais tous. Non ! Il ne veut plus tuer ! Plus de morts ! Si tu ne le fais pas, ils vont te tuer. Je ne mourrais pas s'ils te tuent. Mais toi, tu cesseras d'exister, tu ne reverras plus ton frère !... Invoque-moi !
- "Je dois... je dois... Au secours !"
Le corps de l'Emissaire se mit à convulser. Il se cognait sur tous les rebords de la vasque et les deux Immortelles eurent toutes les peines du monde à le maintenir en place pour l'empêcher de se blesser. Sa force semblait décuplée.
Fais-moi sortir !
Clive va venir à mon secours !
Il ne viendra pas !
Il vient toujours !
Il ne viendra pas, personne ne viendra !
Il me protègera...
Je te protègerai. Je suis le seul qui sera toujours près de toi.
Je veux vivre...
Alors fais-moi sortir !
Jote vit alors quelque chose de stupéfiant. Une chose que chaque Immortel aurait souhaité contempler de si près. De la hanche de l'Emissaire elle vit jaillir une plume multicolore flamboyante. Elle se déploya comme une fleur et se dressa toute droite, comme animée d'une volonté propre, tandis que d'autres plumes semblables apparaissaient tour à tour dans le bas du dos tordu de souffrance de Joshua. Elle était hypnotisée par la beauté du phénomène et ne put s'empêcher d'en approcher la main. Les plumes de feu ne la brûlèrent pas, mais elles émettaient une lumière rayonnante tout à fait surnaturelle, d'une blancheur aveuglante. Elles semblaient bien de feu mais ce feu-là était d'une nature toute différente. Il avait la texture d'une soie nimbée de soleil, et le bien-être qu'elle ressentit en passant sa main dessus lui fit oublier un instant la gravité de la situation. Ce fut le cri de l'Emissaire qui la ramena à la réalité.
- "Je dois faire mon devoir !"
- "Jote, il est en train de se transformer !" hurla la soigneuse paniquée, agrippée au torse de l'Emissaire agité de soubresauts. "Il faut l'en empêcher ou il ne restera de cet endroit qu'un tas de gravats ! Il ne contrôle rien !"
- "Ramenez-le !"
- "J'ai essayé, il n'entend pas !" Elle le tenta encore avec l'énergie du désespoir. "Ecoutez ma voix, Joshua ! Ce n'est pas la réalité ! Tout ceci a déjà eu lieu ! Vous devez vous réveiller !"
Une onde de choc puissante fit tomber les deux Immortelles à terre. Elle avait du parcourir tout le refuge... Jote ouvrit les yeux après sa chute, et dans une lumière aveuglante, elle discerna l'Emissaire, debout dans la vasque, le visage levé vers le plafond. Une traîne majestueuse de plumes de Phénix ondulait dans son dos, envoyant des vagues de chaleur tout autour de lui. Ses longs cheveux flottant se changèrent en fils d'or brûlants, sa peau prit la teinte du charbon incandescent et des veines enflammées sillonnèrent son corps transfiguré... Elle pensa alors avec sérénité que c'était un beau spectacle à contempler avant de mourir...
Il lui fait enfin face, à ce monstre démoniaque qui hante ses cauchemars. Ses yeux pleins de haine, ses griffes avides de mort, ses cornes recourbées prêtes à l'empaler... Il est venu pour le combattre, lui, le Phénix. Comment ose-t-il ? Je suis le seul Primordial de Feu ! Qui es-tu, démon ?! Il se jette sur lui et il sait alors qu'il ne gagnera pas. Il peut l'abattre au sol, le brûler jusqu'aux os, lui déchirer la face de ses serres, le projeter contre les murs, il se relève toujours. Le Phénix guérit et protège ; ce monstre n'existe que pour détruire. Ces deux flammes ne peuvent coexister... Elles s'affrontent, depuis l'aube des temps. Le feu qui guérit, le feu qui détruit...
Sa souffrance est insoutenable. Il est jeté à terre, et les poings gigantesques s'abattent sur lui encore... encore... et encore... Il est déjà vaincu, pourquoi s'acharner ?...
- "Cliiiiive !! J'ai mal ! Aide-moi !!"
Joshua s'était plié en deux. Ses flammes perdaient de la puissance. Les deux Immortelles parvinrent de nouveau à s'approcher de la vasque presque brisée en morceaux. Le jeune homme s'effondrait sur lui-même, se recroquevillant au fond de la baignoire en gémissant, les cheveux enroulés tout autour de lui, les mains sur le visage. Il convulsait par à-coups, comme si on le battait avec violence. Ses plumes se racornissaient et flétrissaient les unes après les autres...
- "Aide-moi ! Cliiive ! Arrête-le !!"
Jote essaya de le retourner et de lui parler mais le corps de l'Emissaire était mu par une force surhumaine. Elle sentait jusque dans ses os la brutalité des coups qu'il se souvenait avoir reçus ; comme si son organisme tout entier en avait gardé la mémoire. Elle se rappela alors dans quel état on l'avait retrouvé... et elle pleura doucement.
- "Je vous en prie, ma dame...", sanglota-t-elle en tenant l'Emissaire dans ses bras. "Faites que cela s'arrête !..."
Et, comme en réponse à sa prière, tout cessa soudainement. Le corps de Joshua se souleva une ultime fois pour retomber ensuite et ne plus bouger. Le Nid était sans dessus dessous : le lit avait été éjecté dans un coin et tous les meubles de la pièce gisaient, retournés. Une nuée de minuscules plumes de duvet flottait autour d'elles et se consumaient sous l'action de la chaleur intense qui commençait à peine à baisser. Jote était en nage, sa peau humide était glissante et sentait la fumée.
Elle écarta de son visage trempé la couche de plumes qui y était collée et vit confusément la soigneuse attraper Joshua à bras le corps et le bercer avec tristesse. La tête du jeune homme était renversée en arrière sur l'épaule de la femme. Jote voyait leur deux visages sillonnés de larmes...
- "Non, ne me dites pas que...", commença la petite fille choquée.
L'avaient-elles tué ? La violence des souvenirs revenus à la surface avait-elle eu raison de Joshua Rosfield ? Elle trembla à cette idée...
- "Joshua... Joshua...", murmura la soigneuse avec tendresse. "Par le Fondateur, ne nous laissez pas, revenez..."
Elle plaqua sa main sur la poitrine du garçon pour sentir les battements de son coeur ; puis elle prit son pouls et secoua la tête. Après avoir écarté les cheveux emmêlés du visage de l'Emissaire, elle se pencha sur ses lèvres et tendit l'oreille.
- "Clive..."
Elle crispa les paupières de soulagement et reprit assez de force pour soulever le corps de l'adolescent.
- "Jote ! Remets le lit en place !"
La petite fille réagit immédiatement. Elle concentra sa magie au creux de ses mains et d'une traction mentale qui se traduisit dans la réalité, elle parvint à redresser le lit auquel il manquait un pied dorénavant. La soigneuse y plaça l'Emissaire et toutes deux se penchèrent avidement sur lui.
Il respirait. Faiblement, mais il respirait.
- "Ma dame, vous avez réussi !..." lança Jote dans un souffle.
- "Nous avons réussi, tous les trois..."
La femme s'écroula alors la face contre le lit, et se mit à pleurer de joie et de fatigue en silence.
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Victoria Claflin Woodhull, née le 23 septembre 1838 à Homer, Ohio, et décédée le 9 juin 1927 en Angleterre, était une réformatrice sociale américaine aux multiples facettes. Elle est surtout connue pour avoir été la première femme à se présenter à la présidence des États-Unis en 1872. Victoria est née dans une famille pauvre et excentrique, où elle a souvent participé à des spectacles de médecine et de voyance avec sa sœur Tennessee Claflin. À l'âge de 15 ans, elle a épousé Canning Woodhull, un médecin alcoolique et infidèle, avec qui elle a eu deux enfants. Leur mariage tumultueux a conduit à un divorce en 1864. Après son divorce, Victoria s'est associée à sa sœur Tennessee et, avec le soutien financier du magnat des chemins de fer Cornelius Vanderbilt, elles ont ouvert la première maison de courtage dirigée par des femmes à Wall Street en 1870. Elles ont ensuite lancé un journal, « Woodhull & Claflin's Weekly », qui a publié des articles controversés sur des sujets tels que l'amour libre, les droits des femmes et les réformes politiques qui ne se concrétiseront que dans les années 1960. Ce journal est célèbre pour avoir publié la première traduction anglaise du « Manifeste du Parti Communiste » de Karl Marx. Victoria est devenue une figure influente du mouvement pour le suffrage féminin, étant la première femme à témoigner devant un comité du Congrès américain en 1871. Elle a argumenté que les femmes avaient déjà le droit de vote en vertu des 14e et 15e amendements de la Constitution américaine, bien que cette argumentation n'ait pas réussi à convaincre le comité. En 1872, elle a été nominée par le Equal Rights Party (Parti des Droits Égalitaires) pour se présenter à la présidence, avec Frederick Douglass comme vice-président, bien qu'il n'ait jamais reconnu cette nomination. Sa campagne a été marquée par des scandales, notamment la publication d'un article sur l'affaire extraconjugale du révérend Henry Ward Beecher, ce qui a conduit à son emprisonnement pour obscénité la veille de l'élection. Après des années de controverses et de difficultés financières, Victoria a déménagé en Angleterre en 1877, où elle s'est mariée à l'aristocrate John Biddulph Martin. Elle a continué à soutenir les droits des femmes en Angleterre et a publié un journal avec sa fille. Victoria est décédée en 1927, laissant derrière elle un héritage complexe de réformes sociales et de combats pour l'égalité des sexes.
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Les nomades du fer, Eleanor Arnason, Argyll, 2023 (1991), trad. Patrick Dechesne
C'est une longue fresque, une longue épopée, 568p. ou 586p, traduit de l'anglais et du temps, première publication en 1991, première traduction en français par Patrick Dechesne publiée en 2023, par ou pour ou depuis les éditions Argyll, qui bossent, on peut pas dire, depuis trois ans, ça bosse.
Au dos, une petite phrase de Jo Walton, connaissez-vous Jo Walton ?, c'est une autre autrice de science-fiction, je n'ai pas tout lu, mais j'aime beaucoup, j'ai commencé par Mes vrais enfants, un trouble de la cognition, elle dit "confuse", un trouble venant à un âge certain, la question de l'âge est si peu traitée dans les récits de science-fiction, ça n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus généralement pour dépasser le temps, le dompter, en sortir vainqueureuse. Bref, Jo Walton adoube Arnason, qui est aussi comparée à Ursula Le Guin.
Ursula Le Guin, je l'ai déjà écrit ailleurs, est un vieux compagnonnage. Ca date depuis plus de 20 ans, ce n'est pas dans l'effervescence actuelle que Le Guin, tout à côté de Mead, sont proches et fantomatiques. Je l'ai déjà dit aussi, ce qui m'intéresse tant chez Le Guin c'est la visée anthropologique de son œuvre. Elle invente des mondes aux règles sociales, aux philosophies, aux langages, aux religions différentes. Il n'est pas question de transposer les problèmes actuels dans un autre décor. C'est autre chose.
C'est aussi ce que fait Eleanor Arnason. Dans Les nomades du Fer, il y a plusieurs personnages principaux : Nia, une habitante d'une planète dont le nom est omis, et qui appartient au clan du Fer, duquel elle a été chassé ; il y a Li-sa, une ethnographe qui se place résolument du côté de l'ethnographie : elle arrive d'un autre monde ; comme Derek, un autre ethnographe (il y a en beaucoup d'autres, mais seul.e ces deux là parviennent à rester) ; il y a l'esprit de la cascade, un homme qui un oracle. Les chemins de ces quatre là vont se nouer, se tresser, d'abord les deux femmes, puis Derek, puis l'oracle. Une tresse à quatre brins pour aller vers le nord, vers le clan de Nia, un clan qui l'a chassée parce qu'elle était trop étrange.
Nia a vécu une histoire, une histoire d'amour, une histoire d'amour avec un homme et a eu deux enfants. C'est le fait étranger pour lequel Nia est chassée. Sur cette terre, les clans sont des clans de femmes, où sont aussi les enfants et les vieillard.es. Mais les hommes valides vivent seuls, dans les montagnes, ailleurs, peu importe, loin. L'amour n'est pas l'amour romantique, et ce sentiment, dans ce monde, dans ce livre n'est jamais le ressort dramatique qui permet que l'intrigue avance. Plus, il n'est jamais là. Cet amour qui chez nous toujours noue quelque chose n'existe pas. Ni plus, ni moins. Sauf pour Nia, et Eunshi. Je ne raconterai pas la suite de leur aventure, ce n'est pas la peine ici. C'est une histoire dans l'histoire, mais une petite histoire, finalement dans la grande épopée que ces deux extra-terrestres ethnographes, nous, et les deux habitant.es de la planète vivent.
Cette épopée, c'est le récit de l'arrivée de ces ethnographes, qui essaient de s'intégrer. Li-sa rencontre Nia, qui tête de mule, décide de partir du clan dans lequel elle habite, où elle a trouvé refuge, le clan du cuivre. Li-sa la suit. Puis Nia l'accompagne pour que Li-sa puisse rejoindre le lieu d'atterrissage de la fusée du Kollontaï (au passage, on apprécie le choix de ce nom de baptême bien féministe et bien marxiste). Puis Derek, puis l'oracle. Et plein de rencontres et d'aventures, qui permettent de saisir les enjeux civilisationnels, depuis un point de vue relativement ethnographique (mais plus que moins). Je ne veux pas non plus raconter cela, qui fait le sel du livre.
Dans cette approche ethnographique, l'attention ethnoliguistique m'a particulièrement touchée et, plus que la multiplicité des langues articulée à une langue commune, dite langue des cadeaux, partagée par tous les clans (qui jamais, ces clans, ne se font la guerre, elles ne connaissent pas, tout en connaissant les armes, et donner la mort), m'a particulièrement touchée l'attention aux gestes. Et encore, ce sont moins des gestes qui sont décrits que l'intention des gestes, des réponses. A tel point que, retrouvant les siens, Li-sa continue à employer ces gestes, qui font partie intégrante des langages de cette terre. Ces gestes permettent de dire les états d'âme, les affects. Vers la fin du livre, un geste humain du même genre est fait. Peut-être un couçi-couça de la main. Quelque chose de dérisoire, mais qui montre la potentialité de ce que pourrait être que de parler avec les mains. Cette approche me fait penser à quelque chose que Eleanor Arnason connaissait peut-être, Les rites d'interaction de Goffman. Eleanor a fait des études d'art vers Philadephie, Goffman c'est plutôt Chicago et la sociologie, quel passage de lui vers elle ?, je ne sais pas. Néanmoins pour Goffman, "le rite ne traduit pas la représentation religieuse de la société sous forme pratique, mais la représentation apparaît dans le cours d’une activité rituelle qui ne vise d’abord d’autre fin qu’elle-même." (Keck, 2004, https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/01-12-2004_keck_Goffman.pdf) Et je considère, sans démontrer pourquoi, que le langage peut être considéré comme un rite, sans cesse renouvelé surtout s'il s'agit comme ici de dire l'affect, et plus précisément l'affect comme réaction à l'action que l'altérité a proposé. D'autant que ces gestes qui ponctuent s'accordent avec des phrases d'une grande simplicité qui permettent au présent, alors que tout est au passé - Eleanor Arnason écrit en 1991 ou avant, le présent direct, dans la sf, ça n'existe pas, je crois.
Une dernière dimension que je trouve intéressante, et peut être parce que je n'en suis pas spécialiste, c'est la réflexion très critique de l'approche marxiste de l'économie qui en dit tout en même temps ses potentialités. Le post-colonialisme est au cœur de cette réflexion. Cette dimension retend la dernière partie du voyage en laissant dans les mains de la lectrice une situation insatisfaisante, qui m'a plongée dans une suite de spéculations, et m'oblige à ne pas ferme le livre comme ça, juste comme ça, après un voyage civilisationnel dans un monde singulie décrit densément, au sens de Geertz (https://journals-openedition-org.ezproxy.campus-condorcet.fr/enquete/1443) dans un monde singulier.
#eleanor arnason#kawala#anne kawala#les nomades du fer#poésie critique#science fiction#science fantasy#jo walton#margaret mead#ursula le guin#clifford geertz#erving geertz#patrick dechesne#argyll
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Les Avantages des Relations avec des Femmes Cougars : L'Art de l'Amour et de l'Expérience
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Les relations entre des femmes plus âgées, communément appelées « cougars », et des hommes plus jeunes ont suscité de l'intérêt ces dernières années. Bien que ces relations puissent parfois être entourées de préjugés, elles offrent de nombreux avantages pour les deux partenaires. Dans cet article, nous allons explorer les avantages que les hommes plus jeunes peuvent trouver dans les relations avec des femmes cougars, notamment l'expérience, la maturité émotionnelle, la connaissance de soi et une sexualité épanouie.
1. L'Expérience
L'une des principales raisons pour lesquelles les hommes plus jeunes sont attirés par les femmes cougars est l'expérience qu'elles apportent dans la relation. Ces femmes ont vécu plus longtemps, accumulant des expériences de vie variées, ce qui les rend souvent plus confiantes et plus à l'aise dans leur peau. Leur expérience peut se traduire dans tous les aspects de la relation, de la communication à la résolution des conflits, offrant ainsi un environnement enrichissant pour la croissance personnelle.
2. La Maturité Émotionnelle
Les femmes cougars ont généralement atteint un certain niveau de maturité émotionnelle. Elles sont moins susceptibles de jouer à des jeux ou de créer des drames inutiles dans la relation. Leur capacité à gérer les émotions et à communiquer ouvertement peut créer une atmosphère de confiance et de stabilité qui profite à la fois à elles-mêmes et à leurs partenaires plus jeunes.
3. La Connaissance de Soi
Avec l'âge vient souvent une meilleure connaissance de soi. Les femmes cougars ont généralement une compréhension plus profonde de leurs désirs, de leurs besoins et de leurs limites. Cette clarté peut faciliter la communication au sein de la relation et aider à répondre aux attentes mutuelles. Les hommes plus jeunes peuvent également bénéficier de cette connaissance de soi en apprenant à mieux se comprendre grâce à leur partenaire.
4. Une Sexualité Épanouie
Les relations avec des femmes cougars sont souvent associées à une sexualité épanouie. Ces femmes sont généralement plus confiantes dans leur corps et leurs désirs, ce qui peut se traduire par une vie sexuelle plus satisfaisante pour les deux partenaires. Elles sont souvent prêtes à explorer de nouvelles expériences et à communiquer ouvertement sur leurs préférences, ce qui peut renforcer l'intimité et la passion dans la relation.
Conclusion
Les relations avec des femmes cougars apportent de nombreux avantages aux hommes plus jeunes. L'expérience, la maturité émotionnelle, la connaissance de soi et une sexualité épanouie sont autant de qualités qui enrichissent ces relations. Cependant, il est essentiel de se rappeler que chaque relation est unique, et ce sont les personnes impliquées qui déterminent le succès de celle-ci. Si vous êtes un homme plus jeune attiré par une femme cougar, ou si vous êtes une femme cougar à la recherche d'une connexion significative, ouvrez-vous à la possibilité d'une relation basée sur le respect mutuel, la communication honnête et la croissance personnelle. Après tout, l'amour n'a pas d'âge, et les relations épanouissantes peuvent être trouvées à tout moment de la vie.
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