#L’AVENUE DU MONT-ROYAL
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artspaume · 5 months ago
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Exposition estivale de l’artiste multidisciplinaire Gab Bois / L’AVENUE DU MONT-ROYAL (CA)
SFP 15 de Gab Bois / Quinze photos grand format, 48  x 39 pouces Structures d’exposition entre De Lanaudière et Chambord Jusqu’au 25 août 2024, en déambulant sur l’avenue du Mont-Royal entre les rues De Lanaudière et Chambord, les passants pourront découvrir l’exposition SFP15 de l’artiste multidisciplinaire et star d’Instagram Gab Bois. Si l’exposition s’intitule SFP15, qui évoque l’indice de…
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latribune · 2 months ago
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lanuitlennuie · 9 months ago
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Remarques générales
Le symptôme manifeste se passe à Montréal. Ça n’est pas anodin, disons que ça a ses effets. « Se passe » est par ailleurs un bien grand mot, en réalité le rapport à l’action est très ténu, et même et surtout plutôt intériorisé au point que ce texte, qui est un script, ne sait pas quelles images convoquer.
Des images de ciel au petit matin ou de roches en gros plan dans une main. Des images du goudron graisseux à la sortie d'un bar, sa luisance belle et dégoûtante. Des images comme une chanson de Brigitte Fontaine, comme E assis abandonné qui me regarde regarder la main flattant une surface d’herbe, comme la banane que petite B fait tomber dans le bac à sable et dont j'égraine la chair un à un parce que le fruit est généreux et qu'il faut l'être en retour, l'image d'une maille tirée dans l'arrière du genou, le bas est neuf mais ça ne l’empêchera pas de se défaire tout entier dans ce trou.🕳️ . Si seulement quelque chose de la vie ou la ville, les deux confondues, perdait de son glacis transparent permanent. Des images opaques au pire. Cap au pire a écrit S, oui, pire au moins, au moins au pire on entend quelque chose. Pierre ou pire, *jean-pierre j’empire*, dit de lui au club en blague Jipi. L’empire ne rigole pas lui, il bat plutôt et c’est le cœur de pierre même son naturel. Quoi faire? Gueuler je n’y crois pas quel embarras. Déchoir tomber au plus bas peut-être, se râper la peau que quelque chose coule comme la musique peut faire croire que ça aiderait - pas toutes les musiques mais celle qu'on fait quand on est trop proche d’une capitale. À un moment de ma vie, je l’ai cru, parce que je suis littérale, que ce serait ça qu’il faudrait, le plus bas : je vous écris du pont poisseux d’une vie au plus bas. J’ai voulu, sans en avoir la folie, la pureté qui me verrait incompromise. Je regarde par la fenêtre, dehors est une boite grise, une neige molle tombe, je sais que je ne tiendrais pas deux secondes sur le trottoir de l’avenue Mont-Royal, assise avec elleux qui probablement m’accepteraient, assise sur un carton ou juste étendue directement la tête dans une main ou dans le pli d’un coude qui fait le plus sûr abri des désespérés. Je ne tiendrais pas deux secondes, je ne tiens même pas dans l’idée de ça, je ne tiens pas quand la neige, elle, tombe comme les bombes d’Israël dont on ne peut pas dire d'elles qu’elles tombent pour détruire la vie palestinienne - comme on pourrait dire que la mer est immense ou que l'eau coule - et qu’Israël est un enfer, le pire empire, un des empires du pire. Cap au pire je l’ai oublié dans mon casier métallique à la job, je l’ouvre en pensée et sa porte tremble dans ma main, lui transmet sa vibration cheapette et gossante, elle tremble de quelque chose de mal vissé ou d’un manque de tenue quelque part dans ce métal dont je ne sais rien et qui pourtant se referme sur mes effets. Les petits effets à protéger d’une femme qui a largement sa vie derrière elle mais qui relance encore la poque et loin du centre encore.
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szarobiuro · 2 years ago
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Key visual for Montreal's food & crafts festival Client: Société de Développement de l’Avenue du Mont-Royal (Canada)
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permis10h57 · 4 years ago
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10h88 s’étend sur le Plateau Mont-Royal. Sur Bernard, sur Parc, Sur Jeanne-Mance, sur Hutchison et sur l’avenue du Mont-Royal
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lalignedujour · 5 years ago
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La lettre arrive sur le bois dur de la table. Il hésite à l’ouvrir. Richard sait qu’ensuite il devra ouvrir une bière, puis une autre, puis une autre, puis ouvrir le placard avec la bouteille de Whisky - il en a justement acheté deux nouvelles hier. Bref, sa journée risque d’être foutue.
Il décide plutôt de faire un feu. Grace aime ça les feux. Elle est si amoureuse lorsqu’elle le voit fourrer les bûches bien sèches, coupées de la veille, échardes encore apparentes, écorce craquelante, dans le feu naissant aux brindilles à peine chaudes. Elle est habituellement si câline lorsque le feu jaillit enfin et brûle toute la pièce d’une lumière rouge. Mais Grace passe devant lui sans le regarder, en soupirant. Exactement comme s’il avait déjà laissé tomber sa tête sur le bois dur de la table. Alors autant y aller maintenant. Richard ouvre une bière, l’engloutit immédiatement sous le regard indifférent de Grace, en ouvre une deuxième et s’installe à son bureau.
Toujours dans un parfait Anglais Britannique, le corbeau invoque la loi. L’Irlande ne prévoit pas de délai de prescription concernant les crimes sexuels. Ça, il le savait. Mais c’était la loi de Dieu qu’il craignait davantage. Plus encore : il obéissait à la loi du village, cette main invisible qui fait et défait les réputations, on ne sait comment. Pour Dieu et pour le village, c’était déjà foutu. Il allait falloir fuir, c’était sûr. Mais où ? En prison jusqu’à la mort, ou juste un peu plus loin ? En Écosse ? En Islande ? Non. Pas chez ces putains de protestants. Richard regarde sa deuxième bière et se félicite. Il n’y a pas touché. Elle est encore pleine, une goutte de condensation atteint l’étiquette, s’arrête une seconde sur le bord supérieur pour grossir, puis se laisse glisser le long du papier. La loupe de la goutte passe sur les lettres “Hol” de “Royal Grolsch Holland”. Aux Pays-Bas, ils sont catholiques. Il y a des souvenirs d’étudiant à la Technische Universiteit Eindhoven. Il pourra y faire sa nouvelle vie.
Il retourne la lettre, écrit “Meet you in Eindhoven, pub at the Central station, Thursday 12pm. Wear a red hat.”, plie grossièrement la feuille et l’enfourne dans une enveloppe, sur laquelle il inscrit à la hâte l’adresse de la boîte postale indiquée. Il met le tout dans la poche extérieur d’un sac de sport qui n’est pas sorti du placard depuis un moment. Richard ajoute quelques affaires essentielles : vêtements, chaussures, brosse à dents, papiers, crucifix, bières, fusil. Grace passe à nouveau dans la pièce, indifférente. Richard file à la Poste.
*
Antoine, Léa et Laora sont inséparables. Les trois amis ont rassemblé ensemble les papiers à envoyer au CNAOP, le Conseil national pour l’accès aux origines personnelles. Après avoir expédié toutes les pièces, ils sortent tous les trois du petit bureau de Poste de l’avenue Daumesnil dans une espèce de joie administrative.
Ils traversent la place Félix Éboué et s’installent comme ils en ont l’habitude au comptoir du bar-tabac le plus banal. Peut-être s’appelait-il le Café de la Place, le Va-et-Vient, le Balto ou le Narval. Peu importe. Ils se perchent sur les tabourets en bois, s’accoudent sur le comptoir en zinc, Antoine au centre, commandent trois cafés, puis trois demis avec des cacahuètes. C’est devenu leur rituel.
Seul le patron remarque qu’Antoine regarde un peu plus Léa que Laora. Mais il ne le signale pas, ce n’est pas son affaire, et puis d’ailleurs, il a un allongé à servir, et puis il y a du monde qui veut valider sa grille de PMU.
Les trois jeunes dessinent mille famille à Antoine, des fratries de dix à travers le Monde, une mère peintre exilée en Bolivie. Les filles lui cherchent des traits communs avec des femmes connues. Ils rient, rient encore jusqu’au quai du métro. Léa et Laora partent dans un sens. Antoine dans l’autre. Il va rejoindre sa vraie famille. Ce soir, c’est l’anniversaire de Thomas à la maison Delestrange.
*
Mohammed Benali est un homme d’affaires froid, droit, et honnête. Son arcade sourcilière est si prononcée qu’elle laisse à peine voir ses yeux. Il a le regard dur par défaut, depuis tout petit. Il était gentil au fond. Mais à être vu comme un dur, il a dû coller à sa réputation.
Il a toujours fait un peu d’extorsion de fonds à côté de sa carrière d’ostéopathe. Mais il y a six ans, il a dû s’y mettre à temps plein. Les applications de mise en relation entre patients et praticiens se sont généralisées. Son visage dur sur la photo de profil a attiré une clientèle en quête de craquages de dos violents. Mais son approche sur les flux et les énergies n’est pas parvenue à les fidéliser. Son cabinet se vidait et le grand banditisme lui tendait les bras.
Au départ, Mohammed ne voulait tuer personne. Juste faire peur. C’est son métier. Mais aujourd’hui, qui sait, s’il devait tuer, il serait peut-être prêt à le faire.
*
Richard poste la lettre et se prépare à récupérer son argent dans tous les bars du coin. L’alcool a ruiné sa vie et celle de ses proches. Et en plus de ça, il a l’a laissé sans économies. Sans rien de substantiel à léguer à son fils Antoine. Même en ne comptant que la Guinness, à 3,20€ la pinte, ça faisait 16€ par soir, 6 soirs par semaine, depuis 26 ans, l’âge de sa fille. Richard fait le calcul au volant de sa voiture, conduite nerveuse, sang chaud. Il arrive à 130.000 euros. Divisé par les quatre pubs habituels, ça faisait 26.000 à récupérer par établissement. En pénétrant dans le Muddy Farmer, Richard renonce à calculer les intérêts. Avant de le saluer, le patron saisit un verre de Guinness et se dirige vers la tireuse. Mais Richard ouvre le feu et réclame 26.000 euros en liquide. Il n’en obtient que 3.200 plus quelques montres.
Au Tigh Neachtain's, Richard récolte un peu moins de 3.000. Mais le O’Connors est plus gros, il en sort avec 6.800 euros supplémentaires. Les habitants sont alertés, on le regarde bizarrement. Mais pas de police en vue. Il remet des cartouches. Il a juste le temps d’aller au Brennan's Criterion et de filer. Richard ne s’est jamais senti aussi vivant.
Il récupère un peu plus de 4.000 à la caisse, et pense à l’arrière-salle ou des joueurs de poker jouent très gros. Il a déjà perdu et gagné ici dans sa jeunesse, jusqu’à ce que Grace lui interdise de jouer. Aujourd’hui, il a de la chance, c’est jour de tournoi. Ils sont au moins 50. Et ils ont l’air sérieux. Ils sont là pour gagner gros. Il descend les trois marches qui mènent à l’arrière-salle, saisit un jeune homme par le col et demande à tous les participants de vider leurs poches. Ceux-ci ne bougent que lorsque Richard donne le premier coup de fusil.
-Le prochain, il est pour lui !
Certains joueurs commencent à rassembler leurs jetons. Son ancien collègue Martin dit timidement à Richard qu’il est le seul à garder l’ensemble des droits d’entrée. Le reste, c’est des jetons.
-Bon. Alors, donne-moi tout.
Personne ne bouge.
-Vite ! Donne-moi tout ou je saigne le môme !
Le coup est parti tout seul dans le pied du jeune homme. C’est là que Richard a reconnu le fils de Martin. Tout le monde s’exécute.
Richard court vers sa voiture avec son t-shirt replié vers lui pour porter davantage d’argent. Une cinquantaine d’enveloppes. Ce n’est qu’une fois arrivé au port de Liverpool qu’il compte l’argent des enveloppes. 850 euros par enveloppe. Très exactement. Martin a toujours été rigoureux quand il organisait quelque chose. Richard pioche un billet de 50 pour payer sa nuit d’hôtel. Il monte, compte et range consciencieusement cet argent durement gagné, auquel il ne doit pas s’attacher. Demain, il fera du stop pour ne laisser aucune trace. 59.500 euros. Le corbeau n’en réclamait que 55.000. Le reste, ce sera pour lui. Pour se reconstruire un honneur.
Richard ouvre la fenêtre qui donne sur un parking avec poubelles, mais il inspire à pleins poumons l’air du large. Grace, Tina, Laura, la voiture, le fusil, les souvenirs de toute sa vie, et sa réputation resteront pour toujours de l’autre côté de la mer Irlande.
La réputation a ça de pratique : elle ne sait pas nager. Quant à la police, on poursuit les violeurs par-delà les mers. Pas les voleurs.
*
Caché entre les touillettes en bois et les sucres roux, Richard a tout de suite reconnu le corbeau, assis à la terrasse du pub - c’est une de ces terrasses qui ne sont ouvertes que sur le hall de la gare. Grande veste noire, chemise noire, regard noir, chapeau de cow-boy rouge à facettes qui a probablement servi avant cela à une jeune femme dans une fête costumée. C’est sûr, c’est lui.
Mohammed est là, il regarde autour, imagine lequel de ces hommes de 50 à 65 ans pourrait être le violeur. Il regarde son téléphone. Déjà 11h15, et toujours aucun signe. Est-ce qu’il aurait fait le voyage pour rien ? Ce porc lui aurait aussi volé une journée, une grasse matinée et 208€ de train. Et s’il y avait plusieurs pubs, ici ? Celui-ci est sombre, plein de cuir, de cuivre, et de vert foncé. La typographie gaélique est dorée, sur la carte un elfe court une bière à la main et un trèfle à quatre feuilles sur le chapeau. Non, vraiment, c’est forcément là.
11h20, Mohammed enfile sa veste. Il en a assez d’imaginer lequel de ces vieux a pu violer l’amie de sa cliente. Il se lève et hurle comme un Irlandais en fin de soirée “Fermanagh! Where are you?”. Alors qu’il tourne sur lui-même au milieu du hall, n’attirant aucun regard, il sent un poids dans sa poche droite. C’est une grande enveloppe kraft roulée en boudin avec du chatterton. Derrière l’adhésif, il aperçoit une lettre dont il reconnaît l’écriture hâtive. Mohammed est incrédule. Fermanagh a forcé l’accès à la poche de son manteau alors qu’il ne se méfiait pas. Il a le même sentiment que la fois où il a été victime d’un pick-pocket, dans le métro. Il est pourtant riche à présent. Il tient dans sa seule main droite 55.000 Euros en liquide. Mohammed remet l’enveloppe dans sa poche, va prendre un train un peu plus tôt et ne comptera tout ça qu’une fois à Paris : exactement les 50.000 euros demandés + sa commission.
Dans le brouhaha de la gare, puis du train, puis de la gare, puis du métro, Mohammed ne l’a pas remarqué. Mais dans le fond de sa poche, dans une ultime tentative de repentance, Richard a également déposé un hochet pour son fils. Il finira dans la poubelle de la Gare du Nord.
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imanes · 5 years ago
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hello Imane j'espère que tu vas bien! Je vais bientôt à Bruxelles et j'aimerais savoir si tu connais des cafés et restos (halal ou végé) sympas et pas trop cher. Aussi, est-ce qu'il y a un quartier en particulier que je devrais visiter? C'est pas ma 1ère fois à Bxl mais y a pas mal de choses que j'ai pas pu voir pendant mon 1er voyage. Merci d'avance 7biba 💕
salut!! j’ai un million de recommendations à offrir en matière de restos et cafés lol mais je vais essayer de me limiter. les options halal seront marquées avec un * et pour le reste il y aura toujours des options végé/poisson/fruits de mer:
burgers:
buffalo burger*
baogo (je recommande le prawn katsu)
h&k’s*
green mango
les super filles du tram
restos:
le 167*
l’altruiste*
la parenthèse*
old boy
maharaja tandoori*
pasta divina
nona (pour leur pizza napolitaine)
bo zin*
makifornia*
cafés (note: ces cafés offrent aussi des repas)
kafei (je recommande les fluffy pancakes)
sel & miel*
café cappuccino* (super bonnes gaufres moins chères que dans les attrapes touristes)
crème
belga & co
velvet peck
via via (en fait le menu est naze mais il y a des jeux de société si tu t’ennuies lol)
pour les quartiers à visiter je te conseille de faire un parcours à pied de la grande place vers l’avenue louise en passant par le mont des arts, la place royale et la place poelart! ça va te permettre de voir pleins d’endroits emblématiques de la ville comme le parc royal, les musées principaux (musée des beaux-arts, musée magritte) et bénéficier d’un panoramique de la ville sur la place poelart. la rue neuve et l’avenue louise sont les deux rues commerçantes principales mais si tu cherches un truc plus “ethnique” c’est du côté de la rue de brabant et la chaussée de gand (c’est pas glamour mais tu peux y trouver de chouettes trucs). perso le docks est mon centre commercial préféré mais faut avoir la motivation d’aller jusque là lol. pareil pour le pavillon chinois et la tour japonaise, c’est en dehors du circuit touristique mais ça vaut le coup d’oeil! si tu viens cet été, tu pourras visiter le palais royal donc n’hésite pas à vérifier si ta date de visite coïncide avec la date d’ouverture. voilà c’est ce qui me vient à l’esprit maintenant mais si tu cherches des attractions/visites/quartiers en particulier n’hésite pas à revenir vers moi. j’espère que tu vas bien aimer ta seconde visite inshAllah!! 
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forayoff · 5 years ago
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Cher journal, Me voilà de retour à Granby aujourd’hui. Je retrouve mes affaires et ma chambre d’hôtel, mon lit; soigneusement refait. Tout semble calme, seule la climatisation ronronne. Nu face à mon écran d'ordi, je tente d’aligner deux phrases à-peu-près correctes. C’est bien simple si je ferme les yeux je m’endorsssssssssssjigrhirhdfhrtei »r’rtkgyhjrstkdgjlsdqrt’égr !!!!!!!!!!!!!!ik k,lol===ijomn,oïl;okijk,l;:;dzfjmgk………………… Christ! J’ai piqué une tête sur le clavier, maintenant j’ai mal au nez. Hier soir j’étais à Montréal, pour jouer aux Quai des Brumes, une date bookée par l’ami Raph. Il faut voir ce lieu comme une institution mythique de la rue St Denis, comme l’était Le Bateau Ivre à Rouen, rue des sapins. Tous les musiciens d'ici s’y rendent un jour où l’autre pour y jouer ou pour écouter d’autres musiciens jouer (la deuxième info reste à confirmer). Ça se passe comme ça tous les soirs. J’étais donc très heureux d’y venir à mon tour. Nous étions partis vers 11h45 du Castel, avec les marseillais de MPL - Ma pauvre Lucette qui reprenaient l’avion, les amis Belges de Rives et Julien, leur manageur. Eux aussi avaient un show le même soir à l’Escogriffe, un lieu à 100 mètres du Quai des Brumes. Quand le chauffeur nous a déposé à la gare routière de Montréal, nous nous sommes promis de nous revoir le soir même pour éventuellement consommer quelques verres ensemble et échanger nos expériences avec les drogues de synthèse. Ce programme me plaisait bien et nous partions chacun de notre côté vivre nos rêves. J’ai alors passé ma journée à marcher sur le Plateau. D’abord je me suis gracieusement perdu. Il faisait beau et les gens l’était aussi. Je vagabondais aux travers de larges rues débordantes d’activités humaines et mobiles, j' essayais malgré moi de refaire le parcours de l’an passé, lorsque nous étions venus avec Titi et Lulu, pour les Francofolies. Les cousins nous avaient fait visiter Miles End, le Plateau et nous avions fini au monument à Georges Etienne Cartier à écouter une fanfare de djembés. je me souviens qu’il faisait au moins 40°C, et que mon jean slim noir avait fusionné avec ma peau haliteuse. J’ai fini par trouver un super endroit où tu peux manger une poutine burger aux champignons, boire des bières et ensuite te faire masser sur ta chaise. Pour seulement 35$, sans les tips. Quand je me suis réveillé, il était comme 16 heures. Le serveur est revenu avec une pinte de Boréale rousse, c’était compris dans le forfait. J’ai repris mon chemin vers le nord, je ne me souvenais plus que l’étui de ma guitare était aussi lourd. Par chance le quartier fourmillait de micro-brasseries, où sont élaborées des bières tous plus surprenantes les unes que les autres. J’ai donc mêlé l’utile à l’agréable, en faisant des pauses assez régulières, en terrasse. Quand je suis enfin arrivé avenue du Mont Royal, j’avais l’impression que la population avait doublé d’un seul coup. La rue était piétonne et les commerçants avaient prévu des échoppes volantes à l’extérieur, afin de liquider leurs fins de séries. J’ai failli craquer sur un mug caribou qui criait Tabarnak au milieu de la forêt. À 2$ au lieu de 15. Mais je me suis repris avant de partir avec une merveilleuse femme aux seins nues sur un tee-shirt blanc, taille S. J’étais tellement fasciné par la foule, les accents, les odeurs délicieuses de sandwich à la viande fumée, que j’ai marché plus loin que prévu jusqu’à l’avenue Papineau. J’ai dû faire demi-tour pour trouver le Quai des Brumes que j’avais dépassé sans m’en rendre compte. Monsieur Raph m’a rejoins vers 19h alors que je parlais géo-politique avec Blanche, une des serveuses. Celui-ci a pris la discussion en cours et une pinte de « Coup de Grisou ». Guillaume le sonman est arrivé à son tour, Raphaël a installé tous ces instruments et ses pédaliers samplers. Il rode encore son nouveau spectacle avant de partir en Colombie afin de finir son prochain album. Il aime bien ça voyager, ça se ressent dans sa musique et ses textes, il en parle souvent. Il est français d'origine et vit depuis 10 ans à Montréal; il faut que tu ailles écouter ses tounes. Ça vaut le détour. On s'est connu il y a 4 ans au Festival international de la chanson de Granby. Depuis nous sommes restés en contact par Messenger. Cela faisait comme si nous nous étions quittés il y a 2 semaines. J'ai souvent cette sensation ici au Québec, avec les personnes rencontrées depuis 4 ans. Des liens impalpables se nouent et résistent au temps, aux intempéries de l'existence. J'aime ça. Avant ma représentation, la gang des cousins est arrivé. Sam, Lara et Rémi se sont installés au premier rang et nous avons écrit le set ensemble, j'ai composé avec les titres qu'ils me soufflaient, en 5 minutes j'avais le goût de monter sur scène. Là est arrivée Judith, nous nous étions rencontrés deux semaines plus tôt lors d'un concert à Champanges, Haute Savoie*, France. Elle venait d'arriver à Montréal pour ses études et a vu que j’y jouais, elle est donc venue et s'est proposé spontanément pour organiser le cover charge**. Le public était nombreux et avait pris place dans la salle. J'ai commencé mon set et Sam me backait*** merveilleusement bien. Il a fait 50% du job, accompagnant la salle dans des moments de plus en plus intenses. Du fait, tout le monde a eu suffisamment de fun pendant toute la durée de ce tour de chant acoustique. Ensuite Monsieur Raph a pogné les spectateurs à son tour, avec ses chansons atmosphériques qu'il échafaudait avec dextérité, sous nos yeux ébahis. Même son solo de didgeridoo est passé crème. Chacun en avait eu pour son argent. J’ai vendu deux disques et on m'a offert deux bières. Égalité parfaite; soirée réussie. J'étais bien euphorique. J'ai alors retrouv�� François, un autre musicien montréalais, avec qui j'avais joué à Granby. On a fini la soirée à s'offrir des verres en se remémorant de vieux souvenirs, comme la soirée à St Ambroise où nous avions monté ce groupe fulgurant; les "CHOC". Nous reprenions le répertoire des Clashs, en français. Ça avait fière allure, même Lynda Lemay avait dansé ce soir là! Raph et moi allions partir, la voiture était chargée mais la fête continuait dans les rues de Montréal. Rives et Julien sont apparus de cette effervescence festive. Visiblement en verve, nous avons entamé des conversations, sans jamais les finir ; « est-ce à Bruxelles..? » Ou bien « ça, en France par exemple... » C’était super intéressant. Ainsi, grâce à leurs conseils je suis prêt à envahir la Belgique, j'ai un plan imparable. Il faut juste que j'envoie un mail à Julien. Ce dernier a disparu ensuite, par une toute petite porte, ressemblant à une trappe à chats, située juste à côté du quai des brumes. Il s’était plié en deux et m'invitait à le suivre, tel le Lapin Blanc. Apparemment il connaissait bien l’endroit. Un petit escalier en damier, baignant dans une lumière rouge, menait à l’étage. Chris Isaak y interprétrait « Wicked Game », en Si Dorien sur un kick de 808. J’étais très intrigué cependant je n'ai jamais réussi à le rattraper. Je restait bloqué dans l'ouverture de ce cloaque, au niveau du bassin, ce qui me mis dans une posture délicate pendant quelques minutes. Finalement, je me suis senti partir en arrière, quelqu'un me tirait par les pieds. C'était Raph. Il me récupéra sur le trottoir et me porta jusqu'à sa voiture. Il avait décidé de me faire visiter Montréal by night avant d'aller travailler. Mais à peine avions nous dépassé l'Oratoire St Joseph que Guillaume le sonman nous appela en catastrophe. Nous avions oublié la caisse, avec tout l'argent des entrées, dans le bar à la portée de n'importe quel pickpocket de base. Raph fit un frein à main sur le pont Champlain pour récupérer au plus vite notre butin. Quand nous sommes arrivés nous avons pris le plus beau savon de notre vie de la part de Christelle la serveuse en chef. Nous regardions nos chaussures avec insistance. L'orage est passé ainsi et elle nous a rendu notre recette. Nous avons déguerpis tels de coyotes coupables. Ralph m’avait préparé une chambre chez lui. C’était celle de son coloc, qui était parti dans le désert de Sonora, il y a 5 ans. Il avait juste laissé l’affiche du film Erin Brockovich avec Julia Roberts. Mon fantasme de jeunesse. Dès fois la vie raisonne adon. Avant d’aller définitivement nous coucher, nous nous fîmes une playlist sur Youtube, plutôt cool, sans aucuns morceaux d’Ed Sheeran. Ralph ramena alors deux bonnes bières de Montréal que j’avais sans aucun doute loupé l’après midi. Au bout d’un quart d’heure il était déjà 4H55 du matin. Ralph m’a trouvé un co-voiturage, avec l’ancien gérant de Lynda Lemay. On a bien parlé sur la route du retour et le trajet est passé vite. Vers 20H, j'irai au spectacle « Musique de notre monde » et demain sera mon tout dernier show à Granby, pour la soirée « beau comme on s’aime » avant de rentrer en France. Je te raconterai. Je t’embrasse, en vibrant plus fort encore. Foray Ps: Je te joins un rapide croquis de la devanture du Quai des Brumes. Tu peux y voir, à gauche, Raph arriver, avec son gros fly-case plein de matos. À droite, la petite porte vers le wonderbarland de Julien. *voir post "les rescapés de Champanges" #estour#CCAS #2018 ** tenir la caisse des entrées, en France on dit PAF (participation aux Frais) *** faire les chœurs – avec Monsieur Raph et Quai des Brumes.
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artspaume · 3 months ago
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7e édition du Festival BLVD : Un rendez-vous animé, familial et festif pour célébrer la rentrée sur le boulevard Saint-Laurent ! (CA)
Du 29 août au 1 septembre 2024 La Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL) invite les médias à découvrir la 7e édition du Festival BLVD, qui se déroulera du 29 août au 1er septembre. Pour l’occasion, le boulevard Saint-Laurent, entre la rue Sherbrooke et l’avenue Mont-Royal, se transformera en une vaste zone piétonne, offrant un cadre exceptionnel pour une foule d’activités…
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ownerzero · 5 years ago
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L’Aire, la rencontre de la forme, de la lumière et de l’ombre à Montréal
Pendant tout l’été sur l’avenue du Mont-Royal, les promeneurs qui désirent faire une pause, profiteront d’un peu d’ombre et de fraîcheur sous L’Aire, une installation aérienne évocatrice, sorte de canopée architecturale tout en souplesse et transparence. L’Aire s’inscrit au cœur … … Lire la suite facebook twitter pinterest Google + Source: journal-du-design
The post L’Aire, la rencontre de la forme, de la lumière et de l’ombre à Montréal appeared first on AWorkstation.com.
source https://aworkstation.com/laire-la-rencontre-de-la-forme-de-la-lumiere-et-de-lombre-a-montreal/
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rp2a2019 · 6 years ago
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Le Mont des Arts qu’en ciel...
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Le Jardin du Mont des Arts   © Cédric Mayence
Le Mont des Arts est la place populaire et incontournable de Bruxelles. Situé en contrebas de la Place Royale, il est la transition harmonieuse entre le haut et le bas de la ville, entre la Place Royale et la Grand Place.
Le “Mont des Arts” est un complexe urbain qui comprend le Palais des congrès, la Bibliothèque royale de Belgique, les Archives générales du Royaume, la Chapelle de Nassau, le Carillon du Mont des Arts, des musées, des sculptures et le jardin. En termes de musées, il réunit le Musée du 18e siècle également appelé le Palais de Charles Lorraine, le Musée des instruments de musique, le Musée d’Art Ancien et le Musée d’Art Moderne. Le “Mont des Art” est, vraisemblablement, le lien qui unit le haut et le bas de la ville puisqu’il permet aux visiteurs du quartier royal de rejoindre le quartier du centre en l’espace de quelques minutes.
Historiquement, à la volonté du Roi Léopold II, le “Mont des Arts” s’inscrit dans le projet pour l’Exposition Universelle de 1910. Malgré le blocage de la Ville de Bruxelles, l’architecte Henri Maquet commence à travailler sur le concept d’un complexe dédié aux Arts, à la Science et aux lettres et qui sert à réaménager le quartier Saint-Roch (actuelle Mont des Arts). La maquette est exposée à Bruxelles mais le projet est rejeté par le Sénat et la Chambre. Le Roi, fatigué par cette mascarade politique, décide, contre toute attente, de financer le projet par ses propres moyens. Il lance une solution provisoire. C’est l’architecte paysagiste français Jules Vacherot qui réaménage en 1908 le quartier Saint-Roch en le transformant en jardin-promenade en gradins, avec des terrasses, escaliers et cascades d’eau. Ce jardin a constitué et constitue toujours un lien naturel entre la Place Royale et la Grande Place. Le Roi Léopold II n’a jamais eu le temps d’inaugurer son jardin ni l’exposition universelle car il meurt le 17 décembre 1909.
Malgré le décès du Roi, le projet de réaménagement, de l’ancien quartier saint Roch, reste en suspens jusqu’en 1954. Cette même année les architectes, Jules Ghobert et Maurice Houyoux, décident de relancer le projet. Dans un style officiel et académique de la fin des années trente et influencé par l’ère classique, ils bâtissent un ensemble réunissant le Palais des Congrès, la Bibliothèque royale et les archives générales du Royaume. Les terrasses et l’agréable promenade le long des cascades disparaissent peu à peu, du paysage et laissent place à un espace dégagé qui s’ordonne autour d’un parc dessiné par René Pechère. Les concepteurs ont à cœur de bâtir un espace prestigieux à la gloire de la Belgique de l’après-guerre. Malgré des ajouts tardifs et des longues périodes de travaux, le complexe garde une homogénéité irréprochable et traduit à la lettre la volonté de ses concepteurs. Laissé à l’abandon pendant des années, le jardin se rénove en 2001. Cette nouvelle rénovation apporte des modifications importantes le long de l’avenue du Mont des Arts ; un espace de jeu est rajouté pour les enfants et une rivière sèche décore le lieu également.
Aujourd’hui, le complexe accueille de nombreux évènements festifs et culturels ; la Fête de l’iris, le Pride Village, les festivités de la Fête nationale, etc. Le complexe urbain est ouvert au public toute l’année. Le Mont des Arts est desservi par la ligne de tram 92, par les bus 33-38-48-71-86-95 et par le train par la Gare Centrale. A quelques minutes à pied du jardin, les visiteurs peuvent rejoindre la Grande Place, le Parc de Bruxelles, le Mannenken Pis et d’autres nombreux sites touristiques.
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1) BIP - Bruxelles Info Place                          9) Archives générales du Royaume
2) Palais du Coudenberg                              10) Palais de Charles de Lorraine
3) Musée BELvue                                          11) La Chapelle Protestante
4) Eglise St Jacques sur Coudenberg           12) Bibliothèque royale de Belgique
5) Espace culturel ING                                  13) SQUARE Brussels   
6) Musée des instruments de musique         14) BOZAR 
7) Musée Magritte Museum                          15) CINEMATEK
8) Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
16) Musée de la Banque Nationale de Belgique
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lanuitlennuie · 2 years ago
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Je calcule le temps. J’irai chercher mon vélo à l’heure où la balayeuse passera. Ça me laisse du temps qui passe trop vite alors je m’habille en vitesse et sors à la course pour éviter un ticket. Je monte dans Minuit, il y fait chaud, elle sent l’abandon. Je démarre. Il faut tourner sur Mont-Royal et ensuite tout droit jusqu’à Côte-Ste-Catherine. Je jette un œil à l’adresse que la femme a griffonnée sur une enveloppe de compresse. Elle a écrit au-dessus son nom et numéro de téléphone et encore au-dessus le mot vélo souligné avant de fouir le tout dans ma poche et que l’ambulance m’emporte, ça je m’en souviens. Je tourne sur Côte-Ste-Catherine. Il y a des travaux, je roule lentement, les numéros aussi, puis c’est là. Je me stationne devant l’adresse entre les cônes oranges. Je regarde le trotttoir d’en face je ne vois pas de sang. Je sonne et j’attends, il fait beau mais les rideaux sont tirés, j’ajuste mon chapeau pour camoufler un peu ma cicatrice, au-dessus de l’ecchymose et de la joue gonflée. Personne ne vient, le rideau bouge c’est un chat. Une femme m’ouvre, elle porte des babouches, elle est jeune. Je dis son nom. C’est la soeur. Elle va la chercher. Elle revient elle est occupée, télétravail, vous venez reprendre le vélo? Oui. Descendez je vous ouvre. Je me faufile entre les autos stationnées dans la pente du garage. Il y a un tas de bois devant la porte qui monte en faisant un bruit automatique. Le garage est complètement paqueté, mon vélo est posé là, au ras de la porte, occupant le dernier espace possible. Je remercie la main sur le coeur. Il a l’air inchangé, juste un moton de platre sur le porte-bagage que je gratte de l’ongle. La béquille a été mise. Je la replie, remonte vers la van que j’ouvre pour le glisser entre les bancs comme un enfant qu’on va chercher après un sleep-over. Je remonte et démarre, j’enlève mon chapeau, la joue me lance la cicatrice chauffe. Je conduis lentement dans la ville dangereuse. Ça n’a pas pris de temps, l’interdiction de stationner devant chez moi est encore en vigueur. Je me parque sur l’avenue du Parc, je coupe le moteur. J’attends, le bon côté du visage appuyé dans la main. Et dans cet équipage rassurant, je calcule le temps.
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lemondeabicyclette · 4 years ago
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La piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal connaît un certain succès auprès des commerçants de l’artère, qui voient enfin leur achalandage remonter après plusieurs mois de crise sanitaire.
Depuis deux semaines, l’artère commerciale principale du Plateau-Mont-Royal est réservée aux piétons dans le cadre du Plan de déplacements estival de la Ville, qui vise à faciliter le respect de la distanciation physique cet été par les Montréalais. Plusieurs restaurants et bars de l’avenue ont notamment vu leur terrasse se remplir dans les derniers jours.
Analyser l’achalandage
Au cours des prochaines semaines, la Société de développement commercial (SDC) de l’avenue du Mont-Royal procèdera à une analyse détaillée des répercussions de la piétonnisation de cette artère sur l’achalandage et les ventes de ses membres. Il mesurera également le taux de satisfaction de la clientèle.
« Ces analyses vont nous permettre de sortir des faits anecdotiques », explique le directeur général de la SDC, Claude Rainville. Des aires de repos et du marquage au sol verront aussi le jour dans les prochaines semaines sur l’artère commerciale, dont la piétonnisation devrait prendre fin le 1er novembre.
Source : Zacharie Goudreault, Métro
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omistravels · 8 years ago
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Canada - Montréal - Jour 4
12h00 : Tel des explorateurs aguerris, notre objectif de la journée est de se rendre au Mont Royal à pied, de le gravir et de revenir en un seul morceau.
Nous enfilons nos combinaisons, c’est parti !
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Sur le chemin nous croisons l’église Saint-Stanislas de Kostka
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Pause déjeuner ! Nous nous arrêtons à Mange moi, sur l’avenue Mont Royal, où l’on peut déguster des Burgers et des Poutines.
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A quelques pas du Mont Royal, nous faisons une rencontre inattendue avec probablement les plus belles bâtisses de Montréal
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Une fois au pied de la bête, nous constatons qu’elle revêt un très beau mais dangereux manteau de glace. 
L’ascension peut commencer !
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Une fois arrivés au belvédère qui trône sur le Mont-Royal, nous profitons de la magnifique vue de tout Montréal.
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Au retour, nous privilégions essentiellement le hors piste et l’escarpement, bravant le froid et les écureuils, au péril de nos vies (mais en fait c’était surtout dans un soucis de rapidité), pour enfin finir par descendre l’escalier aux milles glaces acérées.
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22h30 : Pour finir cette journée (et nos jambes), nous chutons au Fitzroy, un Bar-Billard pour quelques parties endiablées (ou pas).
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kc1155 · 4 years ago
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Quoi de 9?
DÉ/CONFINEMENT VÔTRE
pour adoucir votre quotidien
Ce dernier trimestre, niché dans mon cher repaire, j’ai pu écrire sans aucune contrainte. Je vous l’avoue : ce fut pour moi une aubaine inespéré!
Mais. Venons-en au fait.
Nous sommes au coeur d’une pandémie covid19 en évolution. Personne n’y échappe. Personne n’est à l’abri. Ni les stars, ni les princes, ni nous-même.
Et moi Kim, j’ai deux questions
—Pourrons-nous, mieux nous reconstruire? —Pourrons-nous avoir confiance en l’avenir?
Enfin, bref…
Dire qu’autrefois, nous pouvions arpenter les rues, pressés d’aller nous balader à travers des gens impatients, comme nous.
Mais voilà que notre perspective a changé!
Vitalité VS Viralité?
Charles sur l’avenue Mont-Royal
Stupeur! Une chose grave est arrivé qui révéls notre vrai personnalité. Qui est en fait, notre prise de conscience. De s'arrêter. Pour constater que nous avions pris pour acquis notre partage de l'espace avec d'autres personnes.
***
LA QUARANTAINE, LA BELLE PROTECTRICE
Pour l’instant, cette maladie infecte-tueuse fait partie de nos vie puisqu’elle n’est pas neutralisée.
Outre que dehors, c’est encore la corde raide, moi je tiens corde. C’est une guerre, sans guerre. C’est la guerre contre le microcospique.
Et cela me fait penser à mes parents immigrants. Eux, ont subi la vrai guerre. Alors, je présume que cette «guerre» (si s’en est une) elle n’est pas trop «mal».
Pourtant le monde dans lequel je vis est un tourbillon d’hyper-connexions numériques, d’inégalités (sexuelles), de victimes (de violence) et de belles au bois dormant (qui ne sont pas sorties du bois).
Et dans tout ça, il y a moi qui s’est retrouvé seule entre 4 murs, yeux rivés sur l’écran, entrain de penser à ma sécurité, en ligne.
La réalité de ma reclusion est qu’elle m’a permise d’être plus stable et posé mentalement. 
En acceptant l’immobilisme sans pleurnicher, cela m’a poussé à me dématérialiser.
J’ai finis par voir renaître l’espoir.
Et quoi qu’il en soit, il est d’un fait incontestable ; cette année, la couronne est décerné au persistant coronavirus.
RUINE SOCIALE
Arrêt partiel économique. Chômage. Effondrement de modèles d’affaires. Précarité. Femmes de la situation. Hommes de front.
Et une minorité, les «covidiots».
Faute d’avoir trouvé un coupable, une cause ou du sens, ils ont eu des réactions contre-productives (irrationnelles) générant la peur.
Leur pandémie est-elle à saveur d’ignorance, d’amertume, d’origines, de couleurs de peau, de complots?
Bon sang qu’on a peur de cette solitude qui tue. Puis le bon sens nous dit qu’il ne faut pas être en souffrance pour nos comptes en souffrances. Espérons que ce manque de fond, soit à court terme.
Cette crise cache d’autres crises. Est-ce un point de basculement social?
De nos jugements insensés, de nos faibles à considérables arrogances. De nos craintes que les autres rentrent dans notre bulle.
Distanciation sociale : Gardez vos distances #?*&!
Ou plutôt «maintien d’une zone de respect sanitaire»?
DESSINER NOTRE DEVENIR
Mise à pied d’employeur. Assigné à ralentir. Lutte contre l’anxiété. Hypermoblité en berne.
Timing parfait pour m’avancer sur KC1155.
Dessiner quoi? Pour qui, pour ceux qui ont des troubles cognitifs, pour les opprimés, pour ceux qui ne peuvent pas dessiner?
En confinité.
Dans ma résidence cocoon, je redessine mon futur et j’envisage :
des échanges de regards, des lien sociaux
d’être masqué, d’être armé (savon, eau)
Je suis passé du déni à la résignation, à des épisodes d’insomnies et à des rêves intenses/graphiques ; 
À suivre l’infodémie à un désintox de désinformation, à des courses à distances et à des réserves intelligentes de provision ;
Aux sentiments négatifs à l’entretien de mon mental.
crayon en bouche, clavier en main
Pour me dégourdir les yeux, je suis allé me promener et j’ai songé à comment bien m’en sortir. 
-Puis-je être clair avec vous?
Pour bien dessiner ou bien marquer cette grande transition, notre priorité est d’épargner.
COVIDQUOI?
Détérioration avant l’amélioration, le pire est à venir, répètent les experts. Alors, redisons-le :
Corrigeons nos erreurs du passé, sans faire comme avant. Continuons d’appliquer avec rigueur, sans baisser la garde.
Optons pour un déconfinement, pour un semblant de vie normale. Sauf que la bataille n’est pas gagné.
Au lieu de repartir la machine, optons pour une reprise graduelle. Afin de pas redevenir progressivement… l’esclave du travail ou…
Du confort matériel. Un besoin envoûtant exigeant de dépenser, sans se rassasier.
Qu’en est-il des voyages?  
Je m’était reconverti professionnellement en hôtellerie et j’avais des vacances en vue.
Là, plus rien en vue.
—55 millions de retombées économiques perdus en tourisme …
Indissociable des phénomènes mondiaux, cette industrie est la reluisante mais aussi la plus fragile. Elle s‘apprêtait à vivre sa meilleure des 5 dernières années.
Plus rien (ou presque), en un clin d’oeil.
Désenchantement.
*
 SI BIEN CHEZ SOI
Je fais partis des gens qui ont bien vécu le confinement ou j’ai été heureuse d’avoir été cloué chez moi.
Cela fut possible, au prix d’un minimum d’effort.
En disposant d’un lieu de vie (ma demeure) pour lequel j’ai reproduit le confort (tel que ressenti lors de séjours à l’hôtel).
En renforçant mon système immunutaire (manger + vert). Non, je n’ai pas eu de meilleures habitudes alimentaires (manger + vert)
En continuant à me pomponner même en restant chez moi. C’était loin d’être des mises en beauté savante, genre #styledaypose
En instaurant de nouvelles types d’activités à domicile/à proximité tel que l’adhésion au gratifiant Do-It-Yourself/Fait maison
En continuant à être active. Comme m’étirer, squatter, sauter (trampoline). Tout cela m’a fait retrouver ma liberté de bouger malgré que mon expérience corporelle fut entravé.
SECRET-DE-BEAUTÉ Dorénavant, le geste de se laver les mains (souvent) va rester. Et à force de désinfectants, nos mains sont déséchés. Si nous voulons nous reprendre en main avec de belles mains. Pensons à les hydrater d'une crème.
Je vais mieux me reconstruire, j’ai confiance en l’avenir.
Et je sais 3 choses.
1. Je suis bien chez moi. 2. Je fais du bien à ma planète. 3. Je suis bien avec moi.
Confinement vôtre
Déesse-terre-mère a grondé pour nous ouvrir les yeux.
Méditons sur notre rapport au temps et sur notre volonté d’agir.
Avons-nous-tiré des leçons? Sommes-nous plus unis? Nous avons éviter le pire. Nous sommes des priviligiés. Cette affaire inédite est un enjeu mondial. Confrontant tous les peuples du mondes de Mtl Paris Rome à NY.
Rude épreuve, par ci. Douce épreuve, par là. Elle est encore en suspens (…) Covid est un événement tragique. C’est une grippe qui n’est pas qu’une simple grippe.
Covid causa un mal sanitaire occasionnant de l’ennui ; L’ennui est aussi un mal salutaire
Qui nous a donné 2 choix : rien faire ou changer. Et une évidence : en faire davantage.
Le beau temps, ce grand séducteur est enfin parmi nous.
Jour après jour, il nous aidera à devenir moins peureux, plus solidaire et à rester discipliné.
Quand ce virus de viralité mortelle, version live finira? Et quand sera la prochaine crise mondiale? En automne, pour perdurer jusqu’aux fêtes? Ne revenons pas à la case départ.
À votre dé/confinement 😷
Vous avez une opinion? Partagez-la avec nous!
Dé/confinement vôtre 🙃 en 1155 mots Quoi de 9? DÉ/CONFINEMENT VÔTRE pour adoucir votre quotidien Ce dernier trimestre, niché dans mon cher repaire, j'ai pu écrire sans aucune contrainte.
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toiledrone · 5 years ago
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14 novembre 2019
Je suis allée à l’animalerie aujourd’hui parce que j’ai lâché l’école et qu’il fallait absolument que je fasse quelque chose d’autre de ma journée, que cette journée ne soit pas coincée avec cette finalité là; j’ai lâché l’école aujourd’hui trois jours seulement après y être retournée je m’étais dit « c’est une bonne idée la fin de l’errance » et ce n’était pas une bonne idée mais ce n’est pas tout: je suis allée à l’animalerie aujourd’hui je cherchais un château. 
Je voulais absolument trouver un château de cette forme là de cette couleur là qui fitterait avec les petites roches rouges du fond du bocal de Lou et je le voulais de cette taille précise j’ai fait quelques essais j’ai fait beaucoup d’erreurs et je suis à peut près sûre d’avoir fait tous les commerces sur l’avenue Mont-Royal s’il y a bien une chose que je sais faire c’est passer la revue de mes yeux sur la langue des vitrines… Pas de châteaux, nulle part, des coffre plein de marde, quelques roches vertes et des crânes d’animaux (un pirate, un bouc).
J’ai acheté un poisson rouge blanc pour toi et je l’ai caché sous mon manteau il fallait le protéger tout le temps de la marche c’est le vendeur qui me l’a précis�� protéger l’animal tout le temps de la marche comme je voudrais te protéger tout le temps contre moi avec cette violence qui me caractérise j’avais la poche d’eau serrée tout contre le bas du ventre j’ai remarqué une tâche sur mon manteau et pendant une seconde de panique j’ai cru accoucher d’avance de mon poisson blanc de ne pas savoir te rejoindre et te le remettre il n’y avait pas de fucking château j’ai fait mon possible et j’ai vu ce petit fantôme qui nageait parmi les autres poissons normaux le vendeur m’a dit qu’il avait juste manqué de lumière en grandissant j’ai trouvé la métaphore bonne le petit poisson blanc c’est la petite femme de Taco mais c’est aussi moi si je me transforme en fantôme si dans la taille que prend l’émotion si je manque de lumière parce que j’ai cette tendance d’effacement lorsque j’aime déjà j’ai lâché l’école c’était trop intense t’aimer dans cet horaire là et même si je ne me l’admet pas et que je ne le dirai à personne ça a clairement eu une influence dès notre première semaine d’abandon à la tendresse (notre tendresse de fous).
Je dis « tu peux te traiter de trou de cul si tu me laisse dire que je suis folle. »
Tu dis « criss de folle »
« osti de trou de cul. »
Chloé a juste peur que je dorme tous les jours et que j’oublie de me réveiller avant la noirceur.
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