#Législateur
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observatoiredunotariat · 7 days ago
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Réseaux n°3 - MARS 2025
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dtpnews · 9 days ago
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Les réductions de financement fédéral pourraient entraver les projets de la rivière, avertit le législateur
Les cyclistes passaient sur un sentier surplombant la rivière Los Angeles près du stade Dodger en tant que groupe d'officiels de la ville et des membres du Congrès se sont rendus à un parc de quartier rempli de plantes indigènes, d'arbres et de tables de pique-nique – un exemple de plus grands parcs et espaces verts qui sont prévus le long de la rivière avec le soutien des fonds fédéraux. La…
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christian-dubuis-santini · 5 months ago
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Voilà l'homme tout entier, s'en prenant à sa chaussure alors que c'est son pied le coupable. (Samuel Beckett)
Le niveau de débilité du législateur est-il entré en compétition avec celui de la gestion des fonds publics ? 🫶
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francepittoresque · 3 months ago
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22 novembre 1824 : mort de Jacques de Maleville, l’un des rédacteurs du Code civil ➽ http://bit.ly/Jacques-de-Maleville Peu d’hommes publics du XIXe siècle suivirent aussi fidèlement que Jacques de Maleville cette devise de Montaigne, qui devrait être celle de tous les magistrats et de tous les législateurs : "Servare modum" (Garder la mesure)
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francaistoutsimplement · 25 days ago
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Assemblée Nationale c’est devenu le Palais du Bourbon… et de la cocaïne !
Je ne suis pas dans la moraline facile.
Oui la drogue c’est mal. Non il n’y a pas de drogues douces, il n’y a pas d’addictions sympathiques ou aimables. Tabac, alcool, cannabis c’est mal même si c’est courant parce que cela nous fait à tous du mal et que parfois cela nous fait faire du mal aux autres. Ce n’est donc pas “cool”, et ce n’est pas parce que nous semblons impuissants que nous devons rien faire, baisser les bras ou tout légaliser.
Oui la drogue c’est mal, même si la faiblesse est humaine, même si les gens souffrent et qu’ils ont besoin d’exutoires. Je comprends cela. Je ne juge pas les gens et ne les accable pas plus.
Mais comment voulez-vous dans notre pays, que ceux qui font les lois puissent légiférer convenablement alors qu’ils sont sous emprise, au moment même où l’Etat lance à juste titre une campagne de prévention contre les drogues ?
Et là du côté de nos législateurs tout y passe, toutes les drogues. De l’alcool aux cachetons…
Comment peut-on vouloir légiférer et m’expliquer comment je dois bien vivre et se rouler dans la cocaïne ?
Comment peut-on induire de la respectabilité sans exemplarité ?
Comment peuvent ils croire qu’on va les croire et les suivre s’ils se comportent ainsi ?
Nous assistons à l’effondrement de notre pays.
Des solutions existent, à commencer par le retour de la rigueur qui passe par la reprise en mains de nos enfants qui ne doivent pas être des enfants rois devenant des tous mous biberonnés au confort absolu, à la permissivité et la facilité, les mamelles de l’échec.
Cela passe aussi par l’exemplarité de nos députés.
Ils ne peuvent pas nous expliquer comment vivre, un rail de coke à la main.
La aussi, ça suffit.
Et qu’ils cessent de dire que le métier est difficile.
Personne ne les force à le faire et sans nier la difficulté bien réelle de ce “métier” bien d’autres sont également très durs pour les gens d’en bas, ceux que nos députés doivent représenter.
Ils ont confondu le Palais Bourbon avec le Palais du Bourbon et le temple de la cocaïne.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »
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mali-umkin · 2 years ago
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"Et vous, législateurs, souvenez-vous que vous n’êtes point les représentants d’une caste privilégiée, mais ceux du peuple français, n’oubliez pas que la source de l’ordre, c’est la justice, que le plus sûr garant de la tranquillité publique, c’est le bonheur des citoyens."
Maximilien Robespierre, Discours à la Convention sur les subsistances, 2 décembre 1792
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les-cris-des-fendues · 9 months ago
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Élections législatives du 27 janvier 1889.
Les Anarchistes au Peuple de Paris Nos maîtres nous appellent aux urnes. — Qu’allons-nous y faire ?
Choisir sur les proclamations des candidats celui qui promet le plus de réformes ? À quoi bon !
Les législateurs peuvent être scélérats ou honnêtes ; peu importe ! Nos misères n’en seront ni augmentées ni atténuées.
Que nous font leurs dilapidations, leurs vols, ou leurs économies, à nous qui n’avons rien ?
Le gouvernement (monarchique ou républicain), est toujours aux ordres des capitalistes, sa seule mission est de faire respecter leurs richesses.
Toutes nos souffrances, toutes nos peines n’ont d’autre cause que l’organisation sociale actuelle, basée sur la propriété individuelle.
Tant qu’une poignée d’hommes pourront faire trimer l’ouvrier à leur profit ; tant que la terre, les usines, toutes les richesses sociales resteront entre les mains des fainéants, il ne pourra y avoir pour le Peuple d’amélioration.
Les républicains de la veille, proscrits de l’Empire : Clémenceau, Floquet, etc., eux en qui le Peuple avait toute confiance, ont-ils pu faire, depuis qu’ils sont au Pouvoir, une seule loi en faveur de l’ouvrier ?
Non ! — Donc, le salut n’est pas au fond des urnes.
Voter, c’est consacrer l’autorité, la rendre forte de notre approbation. Voter, c’est souscrire à notre exploitation, l’affirmer juste et immuable.
Abstenons-nous ! Voter pour Jacques, c’est voter le maintien de la misère actuelle, donner raison au Gouvernement.
Mais, n’allons pas par répugnance pour Ferry-Floquet, nous jeter dans les bras d’un nouveau maître !
Boulanger élu, qu’adviendra-t-il ?
La dissolution de la chambre ! Une Constituante. Puis une nouvelle Constitution… Or, nous ne vivons pas de Constitution, mais de pain !
Quel que soit ce Gouvernement de demain, il y aura toujours des patrons, des propriétaires, des rentiers, des parasites, pour vivre de notre travail.
Alors rien de changé sauf l’étiquette.
Voter pour Boulanger, c’est raffermir le principe d’autorité qui est en discrédit. C’est ne tenir aucun compte de l’expérience de tout un siècle qui nous montre — malgré les inventions et les découvertes modernes — le Peuple aussi exploité sous la République actuelle, que sous la Royauté et l’Empire.
Voter pour Boulanger c’est attendre d’une nouvelle incarnation gouvernementale le bien-être que seule la Révolution nous donnera.
Ni Jacques !! Ni Boulanger !!
Reste le menu fretin ; devons-nous voter pour Boulé ou un des candidats socialistes ? Pas davantage ! ce serait croire encore au suffrage universel, dont quarante années nous prouvent la duperie.
Garder notre vote, c’est garder notre dignité et notre droit de Révolte !
Nous seuls connaissons nos besoins : c’est une folie que se nommer des maîtres !
Aujourd’hui, il n’y a plus que deux partis en présence ; d’un côté : les socialistes qui se réclament du vote, la tourbe des vieux partis, monarchistes, impérialistes, républicains, boulangistes.
D’un autre côté : les Anarchistes, négateurs de l’autorité sous toutes ses formes : religieuse ou scientifique, capitaliste ou patronale, familiale ou étatiste. Ceux qui ne veulent vraiment : Ni Dieu Ni Maître, car l’Autorité est la cause première de la Propriété Individuelle et de l’oppression que nous subissons.
Il ne s’agit plus de changer de maîtres, mais de conquérir par la Force, la Terre et ses richesses, qu’une minorité de fourbes s’est appropriée.
Ce n’est qu’en détruisant toutes les institutions, tous les monuments du passé, que disparaîtront à jamais les lèpres hideuses de la Société actuelle, et que l’Humanité trouvera sa voie de Justice et de bien-être pour tous.
Mais, pour atteindre ce but, il faut que l’esprit de Révolte germe, grandisse dans nos cerveaux, et se manifeste par des actes énergiques et audacieux !
C’est par ce chemin et non par celui du Vote, que nous ferons la Révolution victorieuse.
Ne votons plus : Agissons.
Vive la Révolution Sociale & l’Anarchie ! Pour plus de développement de l’Idée Anarchiste, lire le Ça Ira et la Révolte, hebdomadaires.
Impr. du Ça ira, rue du Buisson-St-Louis, 29 — Vu : le Candidat abstentionniste Cabot
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Union Anarchiste — Élections législatives 1936
Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent… La législature qui vient de s’écrouler représente la plus totale banqueroute que l’histoire de parlementarisme est enregistrée.
La banqueroute du parlementarisme :
Pour succéder à la Chambre Tardieu, vous aviez élu une Chambre de gauche. Cependant, Daladier, l’actuel chef du Front Populaire, qui d’ailleurs inaugura, en 1933, par les premières amputations de traitements, la politique de déflation si funeste aux intérêts des travailleurs, dut disparaitre devant l’émeute fasciste comme Herriot, en 1926, avait dû succomber devant le mur d’argent.
Ce ne fut pas, alors, le Parlement qui fit reculer la fascisme, mais votre action directe, par la grandiose grève générale du 12 février.
La Chambre de gauche, elle, capitulait lâchement en abandonnant, sous le couvert de l’Union nationale, le pouvoir à Doumergue d’abord, à Laval ensuite.
Pouvait-il en être autrement ? Nous répondons non ! Non, car l’expérience tant et tant de vous renouvelée a prouvé que dans la société capitaliste basée sur l’antagonisme des classes, le gouvernement était une duperie pour les travailleurs.
••• Ne prenez pas l’effet et la cause !
L’action directe des travailleurs :
Les grandes réformes sociales, les améliorations de votre sort, ce n’est pas le bulletin de vote qui vous les a données, mais votre action directe de classe s’affirmant par les grèves, par les manifestations de votre puissance, imposant les revendications du mouvement ouvrier. C’est, en un mot, la crainte que vous avez su inspirer à vos exploiteurs et à vos dirigeants.
Travailleurs, vous connaissez le chômage, les bas salaires, la menace de la dictature renforcée du capitalisme qu’est le fascisme. Croyez-vous que c’est avec l’arme en papier du bulletin de vote que vous briserez la coalition de toutes ces forces d’oppression et d’exploitation ?
Les anarchistes répondent pour vous à cette question et ils vous disent : Ne vous contentez pas de ce geste vain, qui, tous les quatre ans, consiste à déposer dans l’urne un bulletin de telle ou telle couleur. C’est ailleurs que dans les isoloirs que votre destin se joue. C’est dans l’action quotidienne contre le patronat contre l’État.
••• Enfin, travailleurs, les élections de 1936 doivent, à un autre titre, vous inspirer une méfiance supplémentaire. Elles se feront, cette année, sous le signe de l’Union sacrée.
Tous les partis, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, se préparent à renouveler le crime de 1914. Devant la grave crise que le monde traverse, ils s’avèrent tous prêts à réaliser sur votre dos l’union des classes.
Les menaces de guerre et l’Union sacrée :
Aujourd’hui, sous le couvert de défendre la paix, on vous dit qu’il faut faire l’union des États pacifiques. C’est un mensonge. Il n’y a pas d’États pacifiques. Il n’y a que des impérialismes qui se disputent, par la force, la possession du monde.
Vous, travailleurs, vous devez rester en dehors de ces compétitions.
Vous devez avoir toujours présent à l’esprit que c’est toujours dans vos rangs que la guerre, sous quelque prétexte qu’on la fasse, fait ses victimes.
Et si vous voulez réellement militer contre le fascisme et contre la guerre, si vous voulez travailler pour la paix, pour le bien-être et pour la liberté, affirmez votre volonté révolutionnaire, contre l’État fauteur de guerre, contre le Capitalisme fauteur de misère, contre le fascisme fauteur de dictature, par l’action directe quotidienne et non par le bulletin de vote.
Travailleurs, faites vos affaires vous-mêmes !
L’Union anarchiste.
Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste.
Vu : le candidat
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Source: https://placard.ficedl.info/
Vive l'Anarchie et que l'ordre revienne...
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lemondeabicyclette · 5 months ago
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UAP - Unidentified Flying Phenomenon (anciennement UFO ou OVNI Objets Volants Non Identifiés).
Oui, ils existent.
Oui, le gouvernement en a sous la main.
Oui, des êtres non humains biologiques en ont été extraits. Les preuves ne sont plus à faire.
Tout cela a été mis à jour depuis 2017 lorsque le NYT a révélé ce que les militaires les plus haut gradés savaient depuis Roswell en 1947.
Pourquoi alors certains lanceurs d'alerte ont-ils reçu des menaces/conseils de se la fermer ? Réponses et révélations dans le plus récent doc sur le sujet : THE PROGRAM de James Fox. Sortie 25 sept. 2024.
youtube
« Je fais des films sur le thème des ovnis (maintenant appelés UAP) depuis le début des années 90. Je n'aurais jamais pensé voir le jour où des militaires de haut niveau témoigneraient sous serment devant un groupe bipartisan de législateurs que le gouvernement des États-Unis a caché des preuves définitives que nous ne sommes pas seuls.
« THE PROGRAM présente des éléments très convaincants qui mèneront bientôt à la divulgation complète de la vérité », a déclaré Fox, auteur des documentaires The Phenomenon et Moment of Contact. [Variety]
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comprendrelislam · 3 months ago
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La condition des femmes en Islam
L’intérêt porté à la condition des femmes, à la suite de l’avènement du néolibéralisme économique puis du courant féministe libéral, tranche avec l’absence d’études historiques significatives de l’évolution de cette condition ! Selon l’historien Charles Seignobos [1], « aucun document ne parle de la condition des femmes [à l’époque des Gaulois] ; nous ne pouvons qu’imaginer leur vie, confinées dans des huttes étroites, froides ou enfumées, absorbées par le travail long et pénible de broyer le grain et de préparer la nourriture des hommes. [Au moyen âge], le trait le plus original de la vie de cour est le rôle de la femme, désignée par un nom d’honneur, la dame (domina), maîtresse,  la femme du prince maître de la Cour. […] La dame se sent supérieure à ces adolescents placés sous ses ordres, et si elle vient à s’intéresser à l’un d’eux, elle prend naturellement le rôle d’éducatrice et de guide, auquel se peut mêler parfois une tendresse féminine d’une autre nature. [Au XIXème siècle], les femmes, absorbées encore par les soins du ménage, mettaient leur luxe dans un énorme approvisionnement de linge, de fruits et de confitures.».
Et pour cause ! Les femmes ont été considérées par le passé, dans le monde entier, comme étant inférieures à l’homme et dépourvues, en conséquence, de leurs droits les plus élémentaires. Dans la péninsule arabique, par exemple, le Coran évoque certaines pratiques particulièrement injustes de l’époque préislamique, telles que le fait de considérer la femme veuve comme faisant partie de l’héritage que le mari décédé léguait aux siens ([4:19]) ou, dans certains cas extrêmes, le fait d’enterrer de nouveaux nés de leur vivant au seul motif d’être de sexe féminin ([16:59]).
La condition générale des femmes était plus désastreuse, encore, selon Mohammed al-Ghazali [2], chez les Grecs et les Romains et même, beaucoup plus tard, dans d’autres nations européennes. En effet, s’interroge-t-il, si Platon plaça les femmes dans la dernière classe sociale de sa « Cité Idéale », qu’en serait-il de leur situation dans la cité décadente ? Il ajoute que les femmes étaient considérées par les Romains comme étant inférieures aux hommes et n’avaient presque aucun droit, et comme le droit européen fut largement influencé par l’Empire Romain, le droit anglais, par exemple, n’hésita pas, au XIXème siècle, à autoriser l’homme à vendre son épouse, le législateur n’intervenant que pour encadrer le prix de vente praticable !
Ce déclassement déclaré des femmes sur les  plans intellectuel, psychologique et moral, a perduré en Occident jusqu’au XXème siècle, comme l’illustrent ces propos du philosophe et sociologue Pierre-Joseph Proudhon [3] : « la femme est un diminutif d’homme à qui il manque un organe […]. Capable, jusqu’à un certain point, d’appréhender une vérité trouvée, elle n’est douée d’aucune initiative ; elle ne s’avise pas des choses […] sans l’homme, elle ne sortirait pas de l’état bestial […]. L’humanité ne doit aux femmes aucune idée morale, politique, philosophique ; elle a marché dans la science sans leur coopération […]. L’humanité ne doit aux femmes aucune découverte industrielle, pas la moindre mécanique. […] La femme auteur n’existe pas ; c’est une contradiction. » !
En ce qui concerne la position de l’Islam, le Coran indique que Dieu a honoré la femme, au même titre que l’homme, et qu’Il l’a préférée, comme lui, à plusieurs de Ses autres créatures ([17:70]), de même qu’Il l’a créée pour accomplir la même mission que l’homme, qui est l’adoration du Créateur ([51:56]). Le Coran précise également que les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres ([9:71]), que Dieu ne fait perdre le bien que quiconque, homme ou femme, a fait, en étant croyant ([3:195]), et que le plus noble, auprès de Lui, parmi les hommes et les femmes, est le plus pieux ([49:13]).
Par ailleurs, la falsification de la Torah [4] selon laquelle les douleurs qu’endurent les mères pour enfanter seraient la conséquence d’une punition divine de l’épouse d’Adam, pour avoir désobéi à Dieu, est rejetée en Islam. En effet, cela remet en cause l’un des piliers de la croyance en Dieu qui est Sa Roboubiyah, ou ce qui En fait le Seigneur de l’univers, en renvoyant à une divinité qui ne maitriserait pas Sa création, qui agirait au coup par coup, et qui, plus est, punirait les femmes tous azimuts, et plus généralement toutes les génitrices, en leur infligeant des douleurs pour une désobéissance qu’elles n’ont point commise ! A cet égard, il y a lieu de préciser que l’épreuve de la vie-présente n’a nullement pour cause un quelconque péché originel de l’Homme en Islam, comme le présupposent certaines interprétations de l’Évangile [5]. Le Coran indique, en effet, qu’Adam et son épouse ont tous deux désobéi à Dieu, en succombant à la tentation d’Iblīs (Satan) ([2 :35-36]), mais que cette désobéissance ne constitue nullement la cause de l’épreuve de la vie-présente, voulue par le Seigneur pour éprouver les Hommes (et savoir) lequel d’eux est meilleur en œuvre ([67:2]). De même, il précise qu’au terme de l’épreuve de la vie-présente, nulle âme ne portera le fardeau d’autrui, fusse-t-il un proche parent ([35 :18]). Quant aux douleurs causées par l’enfantement, elles sont le résultat de la création de Dieu, qui a bien fait tout ce qu’Il a créé ([32 :7]), qui ne fait du tort à personne ([18:49]) et qui commande à l’Homme d’être bienfaisant envers ses parents, en insistant justement sur les peines endurées par les mères durant l’enfantement et même jusqu’au sevrage ([31:14], [46 :15], [19:23-26]). Il y a lieu de signaler également que le Coran comporte une sourate (chapitre) [n°4] intitulée du nom des femmes [al-Nissā’a] et cite les cas de trois femmes exemplaires en matière de foi en Dieu et d’accomplissement des bonnes œuvres : (i) Maryam (Marie), dont Dieu a fait, ainsi que de son fils Jésus, un signe pour l’univers ([21:91]) et dont la sourate 19 du Coran porte le nom, (ii) la mère de Marie ([3:35-36]) ainsi que (iii) la mère de Moïse ([28:7]). De même, les premiers versets de la sourate 58, intitulée "La discussion" [al-Mujādalah], furent descendus suite à une discussion entre une femme et le Messager de Dieu, Muhammad, au  sujet des suites à donner à sa répudiation par son mari, selon un rite préislamique.
C’est dire que l’homme et la femme sont égaux en droits et ont les mêmes obligations devant Dieu, en islam. En revanche, le Coran précise que le genre masculin n’est pas comme le genre féminin ([3:36]), dans la mesure où Dieu a prédestiné l’homme et la femme à des fonctions et des rôles différents, mais complémentaires, auxquels Il a parfaitement adapté leur création, aux niveaux corporel, psychologique et intellectuel. A cet égard, le Coran indique que Dieu a créé des hommes, des épouses pour eux pour qu’ils vivent avec elles en tranquillité [Soukoun] et a mis entre eux de l’affection [Mawaddah] et de la bonté [Rahmah] ([30:21]). Le Livre de l’Islam qui, pourtant, utilise bien le terme "amour" [Hobb] - entre humains - dans un autre verset ([12:30]), emploie dans le verset précédent le terme "Mawaddah" (traduit par "affection"), qui consiste en de l’attirance physique et sentimentale et constitue la base première de tout amour. En effet, l’amour entre les époux ne peut devenir effectif qu’après un engagement significatif et concluant dans leur assomption - groupée et solidaire - des responsabilités qui découlent du mariage. Ce dernier est, d’ailleurs, qualifié d’engagement solennel [Ghalīd] en Islam ([4:21]), en ce sens que l’époux s’y engage solennellement à bien se comporter envers son épouse ou, sinon, à la libérer [par un divorce] avec bienfaisance ([2:229]). De même, le terme "Rahmah" (traduit plus haut par "bonté") est utilisé pour décrire le soin et l’attention que les époux mettent naturellement dans leur relation, dès l’entame du mariage, même s’ils ne se sont pas suffisamment connus auparavant, un peu comme s’ils étaient unis par un lien du sang [Rahem] !
Par ailleurs, le Coran précise que Dieu a responsabilisé davantage l’homme en matière de pilotage des affaires de la famille et lui a donné, de ce fait, autorité sur son épouse et ce, du fait qu’Il a favorisé les hommes par rapport aux femmes en matière d’autorité, justement, et de capacité de prise de décision, ainsi qu’en matière d’accès à la subsistance et de dépense de leurs biens ([4:34]). L’autorité [al-Qawāmah] évoquée dans ce verset consiste en la responsabilisation de l’homme en tant qu’époux/père/chef de famille, non seulement en matière de sécurité, de protection, d’autorité, de prise de décision, d’orientation, de coéducation… mais également en tant que responsable de la dépense dans la limite de ses moyens (logement, subsistance et toute autre dépense nécessaire à la vie décente…). Ce système islamique d’al-Qawāmah a pour but d’assurer une unité de commandement, à travers laquelle l’époux se doit de remplir son rôle d’époux/père/chef de famille, chargé de la dépense.
Certes, les hommes ne s’acquittent pas tous, comme il se doit, de cette grande responsabilité qu’est al-Qawāmah, que Dieu leur a faite incomber et par laquelle Il les a favorisés et ne se montrent pas tous dignes de cette faveur, loin s’en faut ! Or, si Dieu l’avait voulu, tel aurait été certainement le cas ! Mais, Dieu a donné aux hommes, comme aux femmes, un libre arbitre et tout ce dont ils ont besoin pour les éprouver dans la vie-présente,  conformément à Sa volonté, la responsabilité d’al-Qawāmah faisant justement partie intégrante de cette épreuve pour les hommes. A cet égard, le Messager de Dieu a dit dans les deux Hadiths ci-après (rapportés dans le Sahīh d’al-Tirmidhi) :
"Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille et je suis le meilleur d'entre vous avec sa famille …";
"Le Croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes".
De même, le compagnon du Prophète Abû Hurayrah relate dans un Hadith (rapporté dans le Sahih d’al-Bokhāri) qu’un homme vint trouver le Messager d’Allah et lui demanda : « Ô Messager d’Allah ! Quelle est la personne qui mérite le plus que je lui tienne bonne compagnie ? - Ta mère, répondit le Prophète. - Ensuite qui ? Continua l’homme. - Ta mère ! répéta le Prophète. - Ensuite qui ? poursuivit l'homme. Ta mère ! Réitéra le Prophète. - Ensuite qui ? demanda-t-il - Ton père ! conclut le Prophète. ».
C’est dire l’importance du rôle de la femme dans l’union du mariage en Islam, non seulement à travers ses multiples fonctions spécifiques au genre féminin d’épouse et de mère, dont notamment l’affection, sa grande capacité d’endurer par amour et par dévouement, l’enfantement, l’allaitement… mais aussi en matière de gestion du vivre ensemble, d’éducation, d’accompagnement en cas de maladie ainsi que des nombreuses activités qu’elle est à même d’accomplir.
Il s’agit, en fait, d’une répartition naturelle de fonctions et de rôles, spécifiques et complémentaires, entre l’homme et la femme dans leur union par le mariage. Dans cette union, l’homme a l’obligation en Islam d’honorer ses responsabilités en matière de Qawāmah, dans la limite de ses moyens. De même, la femme est tenue d’assurer ses fonctions d’épouse et de mère, dans la limite de ses capacités, et de respecter l’unité de commandement qu’instaure le système d’al-Qawāmah, en obéissant à son époux/chef de la famille, sauf si cette obéissance contrevient à l’obéissance à Dieu et à Son Messager ([4:59]). En particulier, lorsqu’il s’avère que l’époux/père faillit à ses obligations en matière de Qawāmah, l’Islam prévoit que l’épouse puisse, dans ce cas, demander le divorce [6] et, le cas échéant, les droits d’usage, par les moyens légaux en vigueur. Quant aux enfants, il leur est commandé en Islam d’être bienfaisants envers leurs parents, particulièrement envers la mère comme l’indique le Hadith cité plus haut, et ce, à tout âge et en toute circonstance, sauf si ces derniers les forcent à associer à Dieu de fausses divinités, auquel cas ils ne doivent pas leur obéir mais continuer à les accompagner de façon convenable ([31:14-15]).
Par ailleurs, comme l’a bien montré Mohamed Achiq [7], c’est en raison de la responsabilité financière qu’implique, pour l’homme, le système islamique d’al-Qawāmah que Dieu l’a favorisé dans deux types de situation par rapport à la femme en matière de part d’héritage :
lorsqu’ils sont respectivement fils et fille du défunt (homme ou femme), c’est-à-dire que le fils est encore en âge de fonder une famille et de devoir en endosser la responsabilité financière, s’il n’est pas déjà époux/père/chef de famille, chargé de la dépense ;
lorsqu’il subsiste une part d’héritage non affectée, après l’attribution des portions explicites précisées dans le Coran (le huitième, le sixième, le quart, le tiers, la moitié, les deux tiers) aux ayants droits concernés. Dans ce cas, dit "d’héritage par Taâssīb", on applique d’abord l’ensemble des règles précisées dans le Coran ou par la tradition Prophétique. Ensuite, s’il subsiste encore un reliquat d’héritage non affecté, on l’attribue alors à l’homme le plus proche du défunt, en application du Hadith suivant, communément admis, dans lequel le Messager de Dieu a dit :
"Attribuez les droits imposés [al-Farāid] (en matière d’héritage) à leurs détenteurs [ahlihā] et donnez ce qui reste à l'homme le plus proche."
Ce Hadith recommande clairement l’utilisation des règles de Dieu en matière d’héritage et s’appuie sur ces règles pour déterminer les critères de proximité au défunt et les prioriser. Parmi ces règles, on peut citer les versets suivants, qui montrent des cas d’héritage par Taâssīb :
«… Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. S'il n'a pas d'enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers… [11]» [S4]
«Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : "Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Allah vous donne Son décret : si quelqu'un meurt sans enfant, mais a une sœur, à celle-ci revient la moitié de ce qu'il laisse. Et lui, il héritera d'elle en totalité si elle n'a pas d'enfant. Mais s'il a deux sœurs (ou plus), à elles alors les deux tiers de ce qu'il laisse; et s'il a des frères et des sœurs, à un frère alors revient une portion égale à celle de deux sœurs… [176]» [S4]
Le verset 11 ci-dessus indique implicitement que dans le cas où le défunt n’a pas d’enfant, son père hérite les deux tiers, à raison d’un tiers en tant qu’ayant droit et un tiers supplémentaire par Taâssīb, et sa mère hérite du tiers. Quant au verset 176, il concerne le défunt qui ne laisse pas de père ni de mère ni d’enfant, mais une sœur. Dans ce cas, la sœur hérite de la moitié de l’héritage de son frère, alors que lui hérite d’elle en totalité, dans ces mêmes conditions. En revanche, s’il a deux sœurs ou plus, celles-ci héritent, à portions égales, à hauteur des deux tiers, alors que s’il a des frères et sœurs, ces derniers héritent de la totalité, à raison d’une portion pour chaque homme égale à celle de deux femmes.
De même, le verset suivant concerne le cas du défunt (homme ou femme) qui n’a laissé aucun ayant-droit parmi ses descendants ni ses ascendants, mais un frère ou une sœur, du côté de sa mère. Ces derniers héritent alors en priorité, juste après l’épouse/l’époux si elle/il existe et ce, à raison d’un sixième chacun. S’ils sont plus de deux, ils se partagent alors le tiers, à portions égales, indépendamment du sexe :
«… Et si un homme, ou une femme, meurt sans héritier direct, cependant qu'il laisse un frère ou une sœur, à chacun de ceux-ci alors, un sixième. S'ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers… [12]» [S4]
A cet égard, il y a lieu de préciser que :
L’héritage par Taâssīb peut profiter à l’homme ou à la femme, selon le cas. Par exemple, dans le cas d’un défunt qui n’a laissé aucun ayant-droit de sexe masculin parmi ses ascendants ni ses descendants, mais qui a laissé une fille ou petite-fille ainsi qu’une sœur consanguine, c’est cette dernière qui hérite par Taâssīb le reliquat de l’héritage (et "empêche" les oncles paternels consanguins du défunt, par exemple, d’hériter par Taâssīb) ;
Les héritiers sont appelés en Islam à offrir quelque chose de l’héritage aux proches parents, aux orphelins et aux nécessiteux, qui assistent au partage et de leur parler convenablement, de même qu’ils sont appelés à redouter Dieu et à prononcer des paroles justes ([4:8-9]) ;
Le droit musulman prévoit des mesures qui permettent le traitement de certaines situations particulières, dont on peut citer :
la possibilité de faire un ou plusieurs testaments au profit de personnes qui n’ont pas le droit d’hériter et ce, dans la limite d’un tiers de l’héritage pour l’ensemble des testaments ;
la possibilité pour le parent de faire, de son vivant, un don à un enfant qui souffre d’un handicap ou d’une difficulté et se trouve, de ce fait, dans une situation manifestement défavorable par rapport aux autres enfants et ce, à la condition que ces derniers soient tous majeurs et qu’ils marquent à l’unanimité leur consentement, libre de toute contrainte, en faveur de ce don ;
la possibilité pour le père d’inscrire, de son vivant, une clause de jouissance à vie (omrā) du logement principal au profit de son épouse et de sa (ses) fille(s), en cas de crainte que l’un des héritiers ne fasse valoir son droit de récupérer sa part d’héritage par Taâssīb, en vendant le bien en question, alors que l’épouse et les filles n’ont pas les moyens suffisants pour acquérir un autre logement décent…
Le droit Islamique des successions [Ilm al-Mawārīth] offre ainsi une certaine souplesse pour traiter de telles situations, mais ne peut être dissocié du système d’al-Qawāmah, sur lequel repose le modèle islamique d’union par le mariage qui cible, en priorité, la protection de la famille et de la société islamique. Et c’est sans doute pour cette raison que les règles de ce droit ont été détaillées par Dieu dans le Coran ainsi que par l’intermédiaire de Son Messager (et Dieu sait mieux). Par ailleurs, outre le fait que Dieu a enjoint à l’Homme d’être bienfaisant envers ses parents, à tout âge et en toute circonstance, l’époux et l’épouse sont appelés, en Islam, à jouer pleinement leur rôle au sein de leur (petite) famille ([66:6], [2:233], [4:1]), mais aussi de faire le bien envers leurs proches parents, les orphelins, les nécessiteux ([8:41], [30:38], [59:7])… notamment en matière de dépense financière, pour l’homme ([4:34]). Dans leur union, il est ordonné à ce dernier de se comporter envers son épouse de manière convenable ([4:19]), de même qu’ils sont tous deux appelés à se considérer mutuellement comme un "vêtement", l’un pour l’autre ([2:187]), avec tout ce que cela peut traduire, au niveau de leur relation intime, comme proximité, affection, amour, couverture, transparence, embellissement, protection mutuelle contre l’immoralité, sérénité…
L’Islam a ainsi supprimé toutes les formes d’injustice qu’enduraient les femmes, avant l’envoi du Messager de Dieu, Muhammad, notamment en organisant le mariage ([2:221-226], [2:233-235], [2:240], [4:20-25], [4:3-4], [24:32], [58:1-4]), en encadrant le divorce ( [2:227-232], [2:236-237], [2:241]) et en instituant le droit de la femme à l’héritage ([4:7-13],  [4:176]), interdisant au passage toute forme d’héritage de la femme veuve ([4:19]). Par ailleurs, la tradition Prophétique a institué le droit de la femme à l’éducation, à la possession de biens, à bénéficier de testament… ainsi qu’à toutes les opérations (licites) se rapportant aux contrats et aux affaires (licites). De même, elle a accordé à la femme le droit de travailler à l’extérieur dans des emplois qui respectent ses spécificités, conformément aux règles de l’Islam.
Abourina
[1] Charles Seignobos : « Histoire sincère de la nation française » (1933) ;
[2] Mohammed al-Ghazali : « [TdA] Les Problèmes de la Femme entre des Traditions stagnantes et des Traditions étrangères »- p.64-65. Ed. Dar al-Chourouk (2005) ;
[3] Pierre-Joseph Proudhon: « De la Justice dans la Révolution et dans l’Église » (1858) ;
[4] Ancien Testament: Le Pentateuque: Genèse: Chapitre 3 (verset 16) ;
[5] Nouveau Testament: Les Épîtres de Paul: Romains: Chapitre 5 (verset 12) ;
[6] Avis partagé par les Écoles Malikite, Chafiite et Hanbalite, dans le cas où il est établi que la faillite de l’époux à ses obligations cause du tort à l’épouse et ce, en se référant au verset (S2,v231) ;
[7] Mohamed Achiq, « Comprendre l’Islam à la lumière du Coran et de la tradition Prophétique » (Amazon.fr).
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aurevoirmonty · 9 months ago
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« Les âmes des personnes, en route vers la vie terrestre, passent par une salle pleine de lumières ; chacune prend une bougie - souvent juste une étincelle - pour la guider dans le pays sombre de ce monde. Mais certaines âmes, par une rare chance, restent plus longtemps - elles ont le temps de saisir une poignée de bougies, qu'elles tissent en une torche. Ce sont les porteurs de torche de l'humanité - ses poètes, voyants et saints, qui conduisent et élèvent la race humaine des ténèbres vers la lumière. Ce sont les législateurs et les sauveurs, ceux qui apportent la lumière, ceux qui montrent le chemin et ceux qui disent la vérité, et sans eux, l'humanité se perdrait dans l'obscurité. »
Platon
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oviri7 · 7 months ago
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« Toutes les nations de la terre avaient soif de l'enthousiasme. Mahomet, en satisfaisant ce besoin, fit naître un fanatisme avec la plus étonnante facilité. Quoique Mahomet fût un grand homme, ses prodigieux succès tinrent aux dispositions morales de son temps; toutefois, sa religion n'étant destinée qu'aux peuples du midi, elle eut pour unique but de relever l'esprit militaire, en offrant les plaisirs pour récompense des exploits. Elle créa des conquérants ; mais elle ne portait en elle aucun germe de développement intellectuel. Le général-prophète ne s'était occupé que de l'obéissance; il n'avait formé que des soldats. Le dogme de la fatalité, qui rend invincible à la guerre, abrutissait pendant la paix. L'Islamisme fut stationnaire dans ses effets; il arrêta l'esprit humain, après l'avoir avancé de quelques pas. La religion chrétienne ayant un législateur, dont le premier but était de perfectionner la morale, devant réunir sous la même bannière des nations de mœurs opposées, la religion chrétienne était bien plus favorable à l'accroissement des vertus et des facultés de l'âme. »
Madame de Staël - De la littérature
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christian-dubuis-santini · 7 months ago
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Comment ce cirque des jeux et ces jeux du cirque ne renverraient-ils pas à cet "éloge du crime" si justement pointé par Karl Marx ?
«Le philosophe produit des idées, le poète des poèmes, l’ecclésiastique des sermons, le professeur des traités…
Le criminel produit des crimes.
Si on regarde de plus près les rapports qui existent entre cette dernière branche de production et la société dans son ensemble, on reviendra de bien des préjugés.
Le criminel ne produit pas que des crimes : c’est lui qui produit le droit pénal, donc le Professeur de droit pénal, et donc l’inévitable traité dans lequel le professeur consigne ses cours afin de les mettre sur le marché en tant que «marchandise».
Il en résulte une augmentation de la richesse nationale, sans parler de la satisfaction intérieure que selon le professeur Roscher, témoin autorisé, le manuscrit du traité procure à son auteur.
Plus : le criminel produit tout l’appareil policier et judiciaire : gendarmes, juges, bourreaux, jurés, etc., et tous ces divers métiers, qui constituent autant de catégories de la division sociale du travail, développent différentes facultés de l’esprit humain et créent en même temps de nouveaux besoins et de nouveaux moyens de les satisfaire.
La torture, à elle seule, a engendré les trouvailles mécaniques les plus ingénieuses, dont la Production procure de l’ouvrage à une foule d’honnêtes artisans.
Le criminel crée une sensation qui participe de la morale et du tragique, et ce faisant il fournit un «service» en remuant les sentiments moraux et esthétiques du public.
Il ne produit pas que des traités de droit pénal, des codes pénaux et, partant, des législateurs de droit pénal : il produit aussi de l’art, des belles-lettres, voire des tragédies, témoins non seulement La Faute de Msüllner et Les Brigands de Schiller mais aussi Œdipe et Richard III.
Le criminel brise la monotonie et la sécurité quotidienne de la vie bourgeoise, la mettant ainsi à l’abri de la stagnation et suscitant cette incessante tension et agitation sans laquelle l’aiguillon de la concurrence elle-même s’émousserait. Il stimule ainsi les forces productives.
En même temps que le crime retire du marché du travail une part de la population en surnombre et qu’il réduit ainsi la concurrence entre travailleurs et contribue à empêcher les salaires de tomber au-dessous du minimum.
La lutte contre la criminalité absorbe une autre partie de cette même population.
Ainsi le criminel opère une de ces «compensations» naturelles qui créent l’équilibre et suscitent une multitude de métiers «utiles».
On peut démontrer par le détail l’influence qu’exerce le criminel sur le développement de la force productive :
— Faute de voleurs, les serrures fussent-elles parvenues à leur stade actuel de perfection ?
— Faute de faux-monnayeurs, la fabrication des billets de banque ?
— Faute de fraudeurs, le microscope eût-il pénétré les sphères du commerce ordinaire ?
La chimie appliquée ne doit-elle pas autant aux tromperies et à leur répression qu’aux efforts Légitimes pour améliorer la production ?
En trouvant sans cesse de nouveaux moyens de s’attaquer à la propriété, le crime fait naître sans cesse de nouveaux moyens de la défendre, de sorte qu’il donne à la mécanisation une impulsion tout aussi productive que celle qui résulte des grèves.
En dehors du domaine du crime privé, le marché mondial serait-il né sans crimes nationaux ?
Et les nations elles-mêmes ?
Et depuis Adam, l’arbre du péché n’est-il pas en même temps l’arbre de la science ?»
(Éloge du crime par Karl Marx. Cette notule écrite entre 1860 et 1862, fut intégrée par son éditeur à la Théorie de la plus-value, dans le tome IV du Capital)
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francepittoresque · 1 year ago
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22 novembre 1824 : mort de Jacques de Maleville, l’un des rédacteurs du Code civil ➽ http://bit.ly/Jacques-de-Maleville Peu d’hommes publics du XIXe siècle suivirent aussi fidèlement que Jacques de Maleville cette devise de Montaigne, qui devrait être celle de tous les magistrats et de tous les législateurs : "Servare modum" (Garder la mesure)
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culturefrancaise · 2 years ago
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Victor Hugo : « Détruire la misère » (9 juillet 1849)
Le discours de Victor Hugo appuie la proposition d'Armand de Melun visant à constituer un comité destiné à « préparer les lois relatives à la prévoyance et à l'assistance publique ».
Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère.
Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n'est pas fait, le devoir n'est pas rempli.
La misère, messieurs, j'aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir jusqu'où elle est, la misère ? Voulez-vous savoir jusqu'où elle peut aller, jusqu'où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au Moyen Âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ? Voulez-vous des faits ?
Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l'émeute soulevait naguère si aisément, il y a des rues, des maisons, des cloaques, où des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n'ayant pour lits, n'ayant pour couvertures, j'ai presque dit pour vêtement, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, où des créatures s'enfouissent toutes vivantes pour échapper au froid de l'hiver.
Voilà un fait. En voulez-vous d'autres ? Ces jours-ci, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misère n'épargne pas plus les professions libérales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l'on a constaté, après sa mort, qu'il n'avait pas mangé depuis six jours.
Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? Le mois passé, pendant la recrudescence du choléra, on a trouvé une mère et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les débris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon !
Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société tout entière ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes envers Dieu !
Vous n'avez rien fait, j'insiste sur ce point, tant que l'ordre matériel raffermi n'a point pour base l'ordre moral consolidé !
https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/grands-discours-parlementaires/victor-hugo-9-juillet-1849
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chansonsinternationales · 1 year ago
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Le Monde – Etats-Unis : la présidente de Harvard maintenue à son poste, après avoir été accusée d’être ambiguë sur l’antisémitisme
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guyboulianne · 2 years ago
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Est-ce le fruit du hasard ou est-ce l’ironie du sort ? À peine une semaine après la sortie du film “Sound of Freedom”, les législateurs californiens ont bloqué une mesure qui aurait classé la traite des êtres humains comme étant « un crime grave » : https://bit.ly/3NM8AQZ
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