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Jean-Jacques LEBEL - Deboutonnages
Tirage de tete du livre Déboutonnages Boite en soie contenant le livre et une photo signée et numérotée Format 26 X 16 cm Edition Julien Martial Paris
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere Partie)
Par Louis Carl Saint Jean
<< Chers amis,
Je prends plaisir à partager avec vous LA PREMIÈRE PARTIE d’un texte que j’ai écrit sur le grand maestro, musicien, compositeur et poète Raoul Guillaume. Il a été publié dans la dernière edition de l’hebdomaire Haïti Observateur. Vous recevrez la seconde partie la semaine prochaine Dieu voulant.
Par ailleurs, si le temps et mon état de santé me le permettent, après ces deux articles, je publierai deux ou trois autres dans lequel je ferai l’analyse littétaire d’une dizaine de poèmes qu’a écrits cet homme hors du commun. >>
Bonne journée,
Louis Carl
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere PARTIE)
Par Louis Carl Saint Jean
La musique populaire haïtienne a connu ses lettres de noblesse indiscutablement à l’avènement au pouvoir, en août 1946, de l’Honorable Dumarsais Estimé. En effet, à partir de cette date et jusqu’à la chute, en décembre 1956, du général Paul-Eugène Magloire, le firmament artistique de notre pays a vu scintiller toute une constellation de musiciens. Réunis dans un cénacle qui sera baptisé plus tard « La Belle Epoque », la majorité d’entre eux, entièrement acquis à la notion du sublime, allaient se montrer en faveur d’un art haïtien authentique, donc contre le « bovarysme culturel ». C’était d’ailleurs l’appel qu’avait lancé le Dr Jean Price Mars dans son œuvre magistrale Ainsi parla l’Oncle, publiée en 1928.
Nos musiciens, comme ce fut le cas pour nos poètes, nos peintres, nos sculpteurs, nos danseurs, nos dramaturges et d’autres de nos artistes, allaient quêter au tréfonds de leur être le suc de notre terre pour nous amuser et sa sève nourricière pour assurer la sauvegarde et la survie de cette nation, menacée dès sa fondation par toutes sortes de vieux démons. Les Antalcidas Murat, Guy Durosier, Rodolphe « Dòdòf » Legros, Michel Desgrottes, Hulric Pierre-Louis, Félix « Féfé » Guignard, Edner Guignard, Ernest « Nono » Lamy, Destinoble Barrateau, Murat Pierre et d’autres musiciens allaient nous offrir une musique angélique conçue on dirait au fond d’un rêve délicieux. Ils furent les uns plus brillants que les autres. Cependant, l’un d’eux possédait un je ne sais quoi qui le distinguait sensiblement de ses pairs. Il s’agissait bel et bien de Pierre Joseph Raoul Guillaume, que nous appelions tous Raoul Guillaume ou familièrement Raoul.
Raoul Guillaume personnifiait le rêve et la promesse d’Haïti. Il avait fait corps avec le pays. Tout comme le Polonais ne se conçoit pas sans Chopin, l’Allemand sans Goethe, le Martiniquais sans Aimé Césaire, le Jamaïcain sans Bob Marley, le Français sans Charles Aznavour, le Brésilien sans Pelé et l’Argentin sans Diego Maradona, franchement, je ne peux imaginer notre pays sans Raoul Guillaume. Et pourtant, le dimanche 29 novembre dernier, l’Eternel, l’architecte de la vie, a mis notre pays dans une stupeur blême. À midi trente, en ce jour, il nous a frappés d’un grand deuil, en nous sevrant du génie de Raoul Guillaume.
Franchement, son héritage musical, sa valeur intellectuelle et son immense contribution à l’avancement de notre société ont fait de Raoul Guillaume un être hors du commun. Il fait partie des humains qu’on aurait aimé avoir toujours parmi soi. À un moment où, chez nous, l’horizon se rembrunit chaque jour davantage et où une vague de crainte se répand dans presque tous les esprits, perdre ce bel étalon prend, selon moi, l’aspect d’un autre drame national. Il représentait ce qu’il y a de plus beau, de plus noble et de plus magnanime qu’Haïti eût pu offrir à l’espérance, ou même à l’espoir.
Pour ma part, je garde le plus beau souvenir de Raoul Guillaume. D’ailleurs, il est le premier musicien haïtien dont j’ai connu le nom et aimé la musique. Je devais avoir cinq ou six ans quand je l’ai vu pour la première fois. C’était un vendredi, peu après midi. Il sortait du magasin de Léon Bordes, au Portail Saint Joseph, tandis que ma grand-mère, qui s’y rendait à chaque fois que ses courses la conduisaient au « Bord-de-Mer », y entrait avec moi, qui revenais de l’école. Ayant connu mon aïeule depuis qu’il était gosse au Morne-à-Tuf, il la salua avec joie. D’un regard, celle-ci me demanda d’ôter mon chapeau « cow-boy » pour faire le même geste. Tandis que cet homme de belle et droite taille me tendait la main, elle m’apprit avec un air de satisfaction: « C’est lui, Raoul Guillaume, le compositeur de Joseph, morceau que tu ne cesses d’écouter. » C’est comme si j’avais rencontré un dieu.
L’homme était tout simplement merveilleux. Dieu l’avait béni d’un caractère bien trempé, qui lui a valu le respect et l’admiration tant de ceux qui ont croisé son chemin que de ceux qui l’ont simplement admiré de loin. Paul Choisil, musicien de bon goût, s’est ainsi lamenté : « Quelle perte ! Quelle tristesse ! Nous venons de perdre un trésor national, un Haïtien digne de notre respect et de notre gratitude. Il a été une référence pour l’histoire et la représentation de notre musique. » Pour Presler Julien, fils de l’ancien contrebassiste Dieudonné Julien : « Le départ de Raoul Guillaume allonge la liste des pertes irréparables enregistrées dans la culture haïtienne. Nos légendes s’en vont et il n’y a personne pour les remplacer. »
Au début du siècle dernier, Georges Clémenceau déclarait: « Une vie est une œuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement... » On dirait que le grand homme d’État français avait fait cette déclaration justement pour définir Raoul Guillaume, ce « trésor national » comme l’a si bien appelé son émule, le brillant saxophoniste Paul Choisil. Pour mieux comprendre l’œuvre artistique et la contribution immense de cet homme génial à l’avancement de notre société, je pense nécessaire de jeter un petit coup d’œil sur son arbre généalogique.
Raoul Guillaume a des liens directs avec les Simon-Sam, originaires de la Grande-Rivière-du-Nord, l’une des familles de l’aristocratie du Nord. Augustin Simon-Sam (1794 – 1886), le premier relaté par nos historiens, était l’un des hommes les plus riches de son temps. Il avait engendré une cinquantaine d’enfants naturels et légitimes. Influent, parmi d’autres postes, il était « sous-lieutenant en 1818…, commissaire chargé de la comptabilité de la maison militaire du roi Henry Ier ». (Référence : Dictionnaire biographique des personnalités politiques de la République d’Haïti, par Daniel Supplice). Plus tard, il a été élevé au rang de duc de l’Acul-du-Nord. Rappelons que l’un de ses fils, Augustin Tirésias Simon Sam, présidera aux destinées de notre nation du 31 mars 1896 au 12 mai 1902.
L’un des frères d’Augustin Simon Sam s’appelait Guillaume Simon-Sam. Ce dernier avait également une abondante progéniture. Pour une raison qui n’a jamais été révélée, il avait donné le patronyme de Simon-Sam à certains de ses enfants et celui de Guillaume, son prénom, à d’autres. Parmi ces derniers, nous en signalerons deux : Villbon Guillaume et Grand-Jean Guillaume. Le premier, mort à l’âge de 36 ans, a laissé plusieurs orphelins : Jean Simon Guillaume, le vrai nom du président Vilbrun Guillaume Sam, Arianne Guillaume Sam, Etienne Guillaume Sam, etc.
Le second, Grand-Jean Guillaume, était un intellectuel de belle eau. Vers la fin du XIXè siècle et au début de la prochaine décennie, il était l’un des principaux parlementaires haïtiens, avec Brutus Saint Victor (grand-père de mon ancien professeur de mathématiques Edner Saint Victor). Excellent clarinettiste et poète à ses heures perdues, Grand-Jean Guillaume avait fait une bonne partie de ses études classiques en France. À son retour en Haïti, il s’installa d’abord à la Grande-Rivière du Nord et fonda un orchestre philharmonique avec Louis Firmin Blot.
Bientôt, il se fixe à la rue des Miracles, à Port-au-Prince (en face des Saint Victor) et épouse Arianne Guillaume Sam, sa cousine germaine. S’installant plus tard au 40, rue Lamarre, ils ont eu plusieurs enfants. Les deux connus furent l’aîné L.J. S. Fernand Guillaume et le benjamin Sieyès Guillaume. Il est bien de noter que selon certains, ce dernier serait le neveu du parlementaire qui l’avait adopté comme son fils à la mort de son jeune frère.
En août 1902, L.J. S. Fernand Guillaume s’éteint quelques jours avant ses 18 ans. Peu après, Sieyès Guillaume est envoyé en France, plus précisément à Paris. Il achèvera ses études secondaires au Lycée Hoche, à Versailles. Il les avait commencées au Petit Séminaire Collège Saint Martial. En 1911, après la mort de son père, il regagnera Haïti.
Entre 1920 et 1924, Sieyès Guillaume épousera Francesca Hermantin, Gonaïvienne dont la famille a des origines martiniquaises. Ce couple avait sept enfants : Solange, Raoul, Roland, Yvon, Serge, Marthe et Raymond. Virtuose de la mandoline et de la trompette, Sieyès Guillaume, avec les Emile Chancy, Geffard Cesvet, François Alexis Guignard, Arsène Desgrottes, Félix « Féfé » Clermont, Fabre Duroseau, Arthur Duroseau et quelques autres jeunes de la capitale, fera partie des pionniers de fondateurs d’ensembles de danse « modernes » qui allaient remplacer les groupements formés des musiciens de nos différentes fanfares militaires.
Francesca Hermantin, dame pleine de distinction que j’ai bien connue dans mon enfance, était la sœur d’Elodie Hermantin, femme du pianiste Joseph Dor. Ils furent les père et mère, parmi d’autres enfants, de Ferdinand et de René Dor, les fondateurs, avec Pierre Riché, du Trio des Jeunes. Rappelons, surtout au bénéfice des plus jeunes, que c’est ce groupement qui allait s’agrandir pour devenir, en 1943, le Jazz des Jeunes. André Hermantin, le cousin de la mère des jeunes Guillaume et Dor, fut le premier trompettiste de ce mythique orchestre et un compositeur de méringue carnavalesque de premier ordre. Rappelons que André Hermantin a été assassiné en janvier 1961 par les sbires du régime d’alors.
C’est justement du second fils du couple Sieyès Guillaume et Francesca Hermantin Guillaume que nous allons parler - Pierre Joseph Raoul Guillaume. C’est à Port-au-Prince, plus précisément à la rue de l’Enterrement, non loin de la rue Joseph Janvier, le 7 décembre 1927, que celui-ci est venu au monde. Raoul a grandi dans un foyer où les lettres et la musique ont occupé la première place après les préceptes religieux, civiques et moraux. Il a fait ses études primaires et secondaires à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Là, il étudiera la musique sous la direction du Frère Marie Léon, le religieux avignonnais qui, deux décennies plus tôt, avait enseigné ce même art à son père à Paris.
Paradoxalement, la musique n’a pas été le premier art à avoir conquis le cœur de l’adolescent. D’abord, à ce sujet, au cours des 317 minutes d’entretien qu’il m’a accordées entre le 18 octobre 2004 et le 31 mai 2009, il m’a dit plus d’une fois: « J’accompagnais souvent mon père dans les répétitions du groupe Les Jacobins et plus tard dans certains bals du Jazz Scott à Savoy, à Trocadeo et ailleurs. Parfois, il m’arrivait même de tomber de sommeil pendant que jouait l’ensemble. J’avais alors sept ou huit ans. Cependant, depuis cette époque, c’est la poésie qui me taquinait.»
Dès le début de l’adolescence, l’intellectuel en herbe est un familier des cercles littéraires, artistiques et mondains de la capitale. Dès l’âge de dix ans, il participe à presque toutes les manifestations culturelles offertes par la Mission Patriotique des Jeunes. Le plus souvent, celles-ci étaient organisées à l’Ecole Saint Vincent de Paul, fondée et dirigée par maître Horatius Laventure, à la rue de l’Enterrement, à une dizaine de mètres de la maison qui a vu naître Raoul Guillaume. Excellent diseur, il s’attire l’estime des grands éducateurs et intellectuels tels que L.C. Lhérisson, Horatius Laventure, André Momplaisir, Pradel Pompilus, Vianney Denerville, etc. Il y cotoie des poètes et des lettrés tels que Jean Brierre, Clovis Désinor, Pierre « Roro » Mayard, Roussan Camille, Félix Morisseau-Leroy, qui l’ont toujours admiré.
Bientôt, son talent de diseur égaiera plusieurs salons et manifestations culturelles organisées par certaines écoles de la capitale. En effet, c’est en mars 1938, à l’occasion du 80è anniversaire de naissance du brillant lettré Joseph Cadet Jérémie, que Raoul Guillaume s’est manifesté pour la première fois devant un grand public. Il récite, sur la demande de Me. Laventure, quelques strophes d’À la mémoire de Toussaint Louverture du poète Charles Moravia. L’événement a eu lieu à l’Ecole Saint Vincent de Paul.
Un peu plus tard, avec Emerante de Pradines, Martha Jean-Claude et d’autres diseurs, on l’entendra souvent sur les ondes de la HH2S ou de la HH3W dans le cadre des programmes culturels organisés par la Société des lettres et des arts d’Haïti. Ils ne furent pas des diseurs de bonne aventure. Raoul déclamera des vers d’Etzer Vilaire, de Georges Sylvain, de Justin Godefroy, de Damoclès Vieux, etc. Il m’a dit une fois: « Inspiré par ces grands poètes, dès l’âge de treize ou quatorze ans, j’ai commencé à écrire mes premiers vers. »
Raoul Guillaume allait s’orienter ensuite vers le monologue, genre théâtral dont, au début du siècle dernier, le poète Massillon Coicou était le maître incontesté. Quelques années plus tard, Clément Coicou, dit Papa Youtt, et Théophile « Zo » Salnave deviendront des idoles pour la jeunesse port-au-princienne. Ils inspirent Raoul qui, une fois de plus, comme Emerante de Pradines, sera souvent l’invité de l’émission L’Heure de l’Art Haïtien de Clément Benoît.
Toutefois, le démon de la musique le chatouille fort. Il ne peut s’y échapper, car cet art occupait une place spéciale chez les Guillaume qui, au milieu des années 1930, allaient déménager au 240 de la rue du Centre. Plusieurs facteurs allaient contribuer pour de bon à l’engouement du jeune Raoul pour la musique. D’abord, presque tous les jours, se croisent chez lui les musiciens de toutes tendances. Les Jules Héraux, Lyncée Duroseau, Augustin Bruno, Luc Jean-Baptiste et d’autres ténors de la musique savante haïtienne et les Annulysse Cadet, Antoine Hilaire, Antoine Radule, Joseph « Kayou » Franck et d’autres as de la musique populaire se disputent pour partager le temps de Père Guillaume, chef de bureau au Département de l’Agriculture.
Un deuxième facteur de taille allait inspirer durablement le jeune Raoul Guillaume. Entre 1936 et 1937 (il a neuf ou dix ans), l’immortel et génial compositeur Augustin Bruno vient habiter près de chez lui, à la rue du Centre. Celui-ci, tant pour ses bonnes manières que sa virtuosité musicale, devient l’idole de tous les gens du quartier : enfants, adolescents, adultes et, surtout, les aspirants musiciens. Le maestro défunt m’a toujours raconté: « Mes cousins Ferdinand et René Dor et moi passions des heures sur la galerie d’Augustin Bruno pour l’entendre pratiquer sa clarinette. C’était un homme de bien. Il nous donnait gratuitement des leçons de musique. En fait, il fut le premier musicien haïtien qui m’a vraiment impressionné et énormément influencé. »
L’heure pour Raoul de s’initier de manière formelle à la musique est enfin venue. Il est en neuvième. On le voit dès l’année scolaire 1937- 1938 à la « La Petite Musique », la classe d’initiation à la musique à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Sous la direction du Frère Marie Léon, il apprend la lecture musicale, le solfège et l’harmonie. L’année d’après, il s’essaie d’abord à l’alto, puis se tourne vers le saxophone alto, dont il fera son instrument de prédilection. En 1940, il était déjà admis à « La Grande Musique », la salle où se tenaient les séances de répétition de la fanfare de cette école où il a fait ses études primaires et secondaires.
Raoul Guillaume était un homme admirable, partisan d’une société juste. En dépit de sa position sociale favorisée, il a toujours été proche du peuple défavorisé, marginalisé et ostracisé depuis le parricide perpétré le 17 octobre 1806 au Pont-Rouge. Il peut répéter avec fierté cet aveu sincère de l’immortel poète martiniquais Aimé Césaire : « J’ai baigné dans le peuple. J’ai passionnément aimé le peuple. Je l’ai aimé physiquement. Je l’ai aimé dans ses poèmes. Je l’ai aimé dans son folklore, et dans ses mots aussi…» Comme les Jacques Roumain, Jacques Stéphen Alexis, Yvonne Hakim (future Rimpel), René Dépestre, Anthony Phelps, Carl Brouard, Magloire Saint Aude, Lina Mathon (future Fussman, puis Blanchet), Gérald Bloncourt et d’autres jeunes aisés de notre société, de très tôt, Raoul Guillaume a cherché à communier avec ses frères. Futur travailleur de l’esprit, il a donc cru en ce cri de Mao : « Seul le peuple est artiste ! » et en celui de l’ancien président Leslie François Manigat : « Le peuple est le vrai détenteur de la culture haïtienne. »
Et comme, très jeune, Raoul Guillaume a charnellement aimé cette merveilleuse culture haïtienne! Bientôt, il sent que l’instruction qu’il reçoit du Frère Léon, bien que solide, nécessaire et utile, est incomplète. Il en manquait, selon lui, ce qu’il y a de plus essentiel: la connaissance de la culture populaire de son pays. Il commence alors à se rebeller contre un système qui aurait fait de lui ce que, plus tard, Frantz Fanon appellera « peau noire, masques blancs ». Bien que sensible à la musique de Bach, de Beethoven, de Mozart et des autres géants de la musique occidentale et à la poésie de Lamartine, de Vigny et de Victor Hugo, son âme haïtienne réclamait vivement la musique faite par les Annulysse Cadet, Albéric Samedi, Hubert François et saluait le génie poétique des artistes « intouchables » dont l’histoire n’a su retenir les noms.
Dès l’âge de 15 ou 16 ans, en pleine campagne anti-superstitieuse, comme presque tous ses jeunes camarades du Morne-à-Tuf – les Baron, les Malette, les Prophète, les Bartoli, les Sabala, les Erié, les Bouchereau, etc. –, Raoul Guillaume refuse de rejeter notre folklore. Alors, il commence à fréquenter les « bals criminels » organisés chez Miracule Joseph au Portail Saint Joseph ou chez Hermann Petit-Homme à Lakou Bréa et à d’autres endroits de nos quartiers populaires. Là, au son de « jazz endiablés » et des tambours indescriptibles de Raymond « Ti Roro » Baillergeau, de Labbé, de Pipirit et d’autres artistes anonymes, il danse à cœur joie des morceaux populaires tels que L’amiral, Twou panno, Kay Madan Bruno, Madan Minan tèt kokolo, Pye-m pa touche tè, Balanse Yaya, etc. Et ce furent justement ces deux expériences diamétralement opposées – les études musicales à Saint Louis de Gonzague et les divertissements populaires - qui allaient influencer plus tard l’œuvre magnifique, impeccable et irréprochable de Raoul Guillaume.
L’univers musical de Raoul Guillaume est maintenant plus élargi. Il évolue comme saxophoniste alto à la fanfare de son institution scolaire. S’il joue à côté des Ernest « Nono » Lamy, Roger Savain, Serge Lebon et d’autres devanciers, Guy Durosier, son benjamin de cinq ans, est celui qui deviendra son complice musical. Sur ce, je préfère laisser parler le maestro lui-même: « À l’Institution Saint Louis de Gonzague, il nous était interdit de faire de la musique populaire. Or, Guy et moi aimions ce genre de musique, en particulier la méringue haïtienne. Nous avions pris l’habitude de nous échapper à la vigilance des Frères pour aller plaire aux jeunes filles de l’école Sainte Philomène dirigée par les sœurs Dupé, en jouant des airs du terroir... C’est à partir de cette période que Guy et moi avions commencé à nous adonner à la musique populaire. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean, LCSJ, avec Raoul Guillaume, Lundi 18 octobre 2004).
Un autre bonheur allait se poindre pour Raoul Guillaume. Vers la même époque – nous sommes en 1944 -, Charles René Saint Aude, clarinettiste de La Musique du Palais et maestro du Jazz des Jeunes (alors un sextette), vient habiter presque en face des Guillaume, toujours à la rue du Centre. Dans les salons du maestro-militaire, se tiennent les séances de répétition de ce groupe. Raoul Guillaume m’a souvent dit : « J’assistais à presque toutes les séances de répétition du Jazz des Jeunes. Cela m’avait permis de me familiariser davantage avec la musique populaire et de connaître par cœur le répertoire du Jazz des Jeunes. En plus, je suivais ce groupe un peu partout : chez les Baron, à la rue du Champ-de-Mars, chez les Florus, à la rue de la Réunion, chez les Charlier au Chemin des Dalles, chez Acès Magnan à l’avenue Bouzon, etc. De très souvent, je remplaçais au pied levé à la clarinette le maestro Saint Aude qui s’absentait surtout les dimanches soir pour aller jouer au concert que donnait La Musique du Palais sur le Kiosque Occide Jeanty, au Champ-de-Mars. »
Cette heureuse initiative allait porter ses fruits. Au cours des premiers mois de l’année 1946, Issa El Saieh assiste à un bal du Jazz des Jeunes organisé dans les salons de Mme Démosthènes Brignolle, à l’Avenue Bouzon. Ebloui par le talent du jeune saxophoniste, le maestro petit-goâvien s’informe à son sujet. Apprenant qu’il fréquente Saint Louis de Gonzague, il demande à Serge Lebon, membre fondateur de son orchestre et ami du jeune musicien, de contacter celui-ci. C’est ainsi que Raoul Guillaume a intégré l’Orchestre Issa El Saieh. Il avait remplacé Raymond Mevs, qui, lui, jouait le soprano. Il avait 18 ans et se trouvait en classe de Rhéto.
Le choix d’Issa El Saieh allait se révéler judicieux. À ce sujet, il m’avait confié: « L’intégration de Raoul Guillaume dans mon orchestre a été une bénédiction. En dépit de sa jeunesse, comme exécutant, il s’était montré à la hauteur de saxophonistes chevronnés tels que Victor Flambert et Ludovic Williams. En plus, remarquant son sérieux et sa discipline, bien qu’il fût encore adolescent, je lui ai immédiatement confié l’administration complète de l’ensemble. Et il s’était montré à la hauteur de la confiance que j’avais placée en lui. D’ailleurs, lorsque j’avais remis sur pied mon orchestre, c’est chez ses parents que je faisais les répétitions. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean avec Issa El Saieh, Vendredi 10 juin 1994)
Fin de la première partie
Louis Carl Saint Jean
Lundi 30 novembre 2020
HAÏTI ⭐
LEGENDS
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/interview-last-train-deuxieme-album-premiere-classe/
INTERVIEW - Last Train : deuxième album, première classe
À la veille d’entamer un nouveau chapitre de leur histoire grâce à un nouvel opus ambitieux, les quatre musiciens de Last Train font le point sur leur trajectoire et leur avenir sous le signe d’une totale indépendance revendiquée. Entretien
Posée et réfléchie, l’attitude des quatre jeunes membres – et amis d’enfance – de Last Train, attablés dans une brasserie parisienne, contraste singulièrement avec l’énergie qu’ils déploient sur scène. Un exercice qu’ils apprécient et connaissent bien pour avoir assuré près de 300 dates entre 2015 et 2017, notamment au Download, aux Vieilles Charrues et à Rock en Seine. Pour l’heure, en cette fin de mois de juin caniculaire, à peine rentrés d’un concert de chauffe, Jean-Noël (chanteur-guitariste), Tim (bassiste), Julien (guitariste) et Antoine (batteur) ont faim, au sens propre (la carte des burgers semble susciter l’adhésion générale) comme au sens figuré : « Aujourd’hui, à la veille de la sortie de l’album et du début de la tournée, nous sommes en pleine forme et impatients. Ce n’était pas le cas à la fin de l’année 2017 où nous étions sur les rotules après trois années passées quasiment non-stop sur la route. Nous avons alors nous-même décidé d’appuyer sur le bouton pause et de prendre le temps… de réaliser notre deuxième disque ! », explique Jean-Noël, qui avait déjà quelques idées et morceaux en tête. « Nous avons bossé neuf mois, au calme, dans notre local de répétition avant d’enregistrer durant 15 jours, en Norvège, dans les studios Ocean Sound Recordings, qui disposent de grands espaces. C’est indispensable pour obtenir un son d’une certaine ampleur car nous jouons tout en live », indique Julien.
« (…) ce n’est pas gagné, quand tu as 18 ans et que tu viens d’un petit bled alsacien. »
Si le premier album qui succédait à deux EP réunissait des titres composés entre 2014 et 2017, The Big Picture qui sera commercialisé le 13 septembre se distingue par sa cohérence de bout en bout. En ouverture, « All Alone », pose les tables de la loi de ce qui va suivre : rythmique martiale, envolées de guitares bien assises sur un riff persistant, spectre vocal varié, respiration… Avec cet opus, Last Train élargit sa palette musicale, comme le confirme Tim : « Publier en tant que premier single ‘The Idea Of Someone’, qui est un titre plutôt mid-tempo avant le feu d’artifice final, constitue un vrai pari. Nous souhaitons ainsi casser notre image de rockers qui envoient toujours du lourd et dire à notre public : écoute, il y a des morceaux plus calmes, plus mélodiques, cela ne va pas être que de la grosse guitare dans ta gueule. Nous aimons toutes sortes de choses : soundtracks, classique, néo-classique… cela s’entend sur l’album qui est nourri d’une certaine manière par toutes ces influences ». Au point même de glisser, mine de rien, un interlude au piano, avant d’attaquer le plat de résistance, le morceau « The Big Picture », soit dix minutes entre blues, progressive, rock… et partie symphonique avec l’orchestre de Mulhouse : « C’est un rêve, quelque chose de grandiose que nous avons toujours eu envie de concrétiser. Ce titre est très important pour nous car il donne une bonne vision d’ensemble de ce que peut être le groupe aujourd’hui. Chaque petit détail a été travaillé et réfléchi. Nous avons mis deux ans à l’écrire mais nous l’avons mis en boîte, hors orchestre symphonique, en une seule prise ! », précise Antoine.
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Si depuis 2015, tout semble être arrivé très vite, les quatre compères roulent leur bosse depuis l’adolescence et ont écumé très tôt le circuit rock de l’est de la France. Une précieuse expérience pour leur jeune âge (à peine 25 ans chacun !) qui leur a permis d’acquérir aujourd’hui une totale indépendance : « Nous avons été obligés de faire les choses par nous-même et de mettre notre nez dans l’industrie musicale car au départ personne ne se bousculait au portillon pour nous soutenir. Crois-moi, ce n’est pas gagné, quand tu as 18 ans et que tu viens d’un petit bled alsacien. Aujourd’hui, nous décidons de tout ce qui concerne Last Train, albums, tournées, merchandising… et nous avons fondé Cold Fame, une agence de diffusion et de production de concerts située à Lyon. Nous gérons ainsi avec des salariés permanents les tournées d’une quinzaine de groupes. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer ! », déclare Jean-Noël. D’autant plus que Cold Fame est également à l’origine du festival La Messe de Minuit qui se déroulera à Lyon du 19 au 21 septembre. Principe de la programmation : pas d’ordinateurs ni de samples, du live, rien que du live, avec des musiciens et leurs instruments : « Nous en avons marre d’assister à des concerts qui sonnent exactement comme sur disque. Quel intérêt ? Sur scène, nous sommes quatre, point barre ! », revendique Tim.
Inévitablement, le premier album avait suscité lors de sa sortie en 2017 son lot de comparaisons et de références, plutôt flatteuses d’ailleurs, certains évoquant Black Rebel Motorcycle Club, d’autres les Doors… The Big Picture ressemble, lui, à du Last Train !
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Propos recueillis par Denis Roulleau
Toutes les infos sur Last Train et la tournée prochaine du groupe sont à retrouver sur le site officiel.
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21- CIGARETTE
I am in the 16th arrondissement but Martial is not there. And if I called Michel, the weird guy, he lives next door. A lady with a very 16th arrondissement accent answers. She screams, half of the hand on the handset, that it is for Michel but he does not come immediately, Michel must be far away. “Michel, it is for you, it is Philippe Claude,” said the impatient lady. I hear a very distant “I am coming”. These people live in a castle in the middle of Paris or what? No, I do not disturb, I can come if I want, there are books that I can come and borrow. I must note the code of the door of the building.
People always ask what is your highest quality, and right after your biggest flaw. You have to look surprised and say that you have no idea, that no one has ever asked, and pretend to improvise. “My greatest quality is sincerity, I think” Sincerity, it sounds good, and gives the right to say mistakes in the future. For the biggest flaw, it is more delicate, it is necessary to find a fault which is in fact a quality. Mine is curiosity and it is true, I am incurably curious. People then say that it is not really a flaw, it is almost a quality. And there, I give an example where my curiosity has put myself in an embarrassing situation and everyone laughs. The conversation is launched, each one tells his own adventure and I become suddenly someone very charming and witty. But in truth, if someone invites me to his home, I really cannot resist. Without lying. The most dubious people, living in uninhabitable places, if I am invited, I go there. Knowing that I will regret. I regret without really regretting. Is there anything like short-term regret? I am in a sordid place and I regret to be there at the moment but as soon as I left, I am so happy to have lived this intense moment. Today, I am invited to a castle, I will not refuse.
In 1984 in Paris, the punks do not exist, you have to be BCBG, be Good Chic and have Good Type. The top for the BCBGs is to live in the 16th arrondissement, but not any part of it. There is a golden triangle. Neuilly-Auteuil-Passy. The inhabitants of this triangle are the “NAPies” not to be confused with “Nappies”, these adults who have the fetish of diapers. Martial and Michel are NAPies.
There is a cut stone facade, mirrors, a concierge’s lodge with a Portuguese woman, a grand staircase and an old-fashioned lift with sliding railing. Everything is in its place. I am immediately advised, with a funny cliché Portuguese accent, not to use the lift, Mister van Lierde lives on the first floor. The door of the apartment is a gigantic double door with a doormat that occupies the entire width of the landing, not only there where one actually enters.
The lady on the phone opens the door, a cigarette in her hand, and tells me that Michel is waiting for me, it is the room in the back. The apartment is really like a castle, it is full of 18th century furniture.
I know the castles of the Loire well. All the castles of the Loire. I even knew one of the guides of the castle of Cheverny, the inspiration for the castle of Moulinsart in Tintin. There are two kinds of castles along the Loire, the private and the others; national or heritage site or Unesco or anything with subsidies. The private usually belong to families who manage somehow to maintain and repair their estate organizing visits of a part of their home and appealing to the good heart of tourists. The antique furniture is gathered in the historic wing. “Francois 1st slept one night in this bed. One ancestor of my first cousin was Napoleon’s companion in arms. The fireplace dates from the first construction in the twelfth century …” The impressed visitors walk on the scratched wooden floor between the shabby furniture and imagine a past full of grandeur. A creperie is improvised in the outbuildings and a gift shop in the stables. That is all there is to it, the repairs of the dungeon will begin next year, … or maybe the following one. By bike, it is all flat, it is along the Loire, and if everything is well prepared, between the big and small castles, an extraordinary building is to be found each 10 kilometers. For some small castles, you have to make an appointment to see them but all are absolutely seeable.
At Michel, it is not Renaissance style, it is very Louis XV. It is full of chests of drawers, glass cases, secretaries and books. The books are everywhere and the library covers two whole walls. On an ugly stained carpet, wing chairs are upholstered with a green velvet discolored by the light; they look sagging but very comfortable. A book is placed there with the armrest of one of the wing chair as a bookmark. The lady settles there, adjusts her glasses, uses her cigarette butt to light a new one.
I am in front of the door of the room in the back and it is closed. I cast desperate glances around me but the lady resumed her reading and do not see me. I am in a haunted castle, all alone in the middle of the corridor, with ghosts ignoring me. Perplexed, I knock on the door and I hear “Come inside Philippe and close the door behind you.” There is no more formal addressing but Michel is sitting on his bed with his legs stretched out, all dressed, smoking with a book in his hands. What a staging! He is re-reading Proust. To read Proust, it is already so snobbish, but here re-reading Proust, I haveve never heard anything so hysterical! No, I only studied “The madeleine” at school, and no I did not know that the Marcel Proust’s young girls in bloom were actually boys. I am invited to sit down and I have the impression of having to attend the levee of the king, or of the queen, I do not know very well any more.
For me, homosexuality is not a detail, it is a fight, a daily struggle for the recognition of basic rights denied to gays. I do not consider myself an activist, but our community must be united and active. Staying at home reading books, it is not very productive in the end. He asks me if I want to smoke a cigarette. I do not smoke.
I will never say that I was raised in the faith of Jehovah’s Witnesses and that it was strictly forbidden to smoke. But I gladly tell my single try. When I was 15 and my parents were away for the weekend, I decided to break all the taboos. I will drink alcohol, smoke and go to a nightclub. Alcohol would be whiskey and I would put Coca-Cola in it. Even Coke was forbidden, this product of a materialistic and mercantile society. The cigarettes are Marlboro. The pack cost 7 francs, it was expensive. In high school many smoked, some in secret. 15 years old was the age when smoking parents allowed their children to smoke. The worst was “to crap”, pretending to smoke. It was necessary to swallow the smoke making noise and reject it, after a long time, without any noise. I stood in front of the big mirror at the entrance to the apartment and trained. Inhale Exhale. Nothing to do with gymnastics. Inhale Exhale. I was looking at myself in the mirror and I could not take the right position. My hands remained awkward, my attitude clumsy. I had smoked the entire Marlboro package in two days and had done an assessment. - At the age of 15, the cigarette experience is not for me, as it is for teens of my age, a social experience. It is a scientific research, with an analysis. I am a little disturbed but I do not realize it - I made a study where the meaning and usefulness of the cigarette had not been demonstrated. It was enormously restrictive, smoking in secret would be really complicated, and in addition it brought no pleasure. I could see the nonchalance and phlegm associated with smokers on trendy cafe terraces but I would never get there. The wannabe part of it without making it was just ridiculous. 7 francs to look ridiculous, it was an expensive price. The cigarette was only for me an attitude, no pleasant sensation of taste, smell or any pleasure in general could be associated with it. I threw away my empty package, promising never to smoke in my life, and I was there. The truth is, even if I had not experienced any pleasure, those poor 20 cigarettes had created a kind of mini-habit. I had wondered if the secret of smoking was not simply satisfying a need that had been created artificially. I had so many needs that already existed, I did not see the interest of creating a new one so expensive.
Michel listens to the expurgated version of my experience, makes smoke rings and asks me if the smoke disturbs me. I am not the coolest but I am not an old fart. All my friends are super cool and all smoke, so that does not bother me at all. In fact, I am suspicious of people who do not smoke, it is weird. Yes, I am weird too, but I look after myself, I look for the company of normal people, … who smoke. I speak and try to be amusing. I do not realize that what I say does not matter. I am pretty and desirable, it could be enough but I always have to prove something, a social and intellectual ability that is not there at the base. I say that the smoke does not bother me but the truth is that I learned to be able to bear this terrible odor. I think my sense of smell is more developed than average, I react violently to odors. There are three things whose smell disgusts me and these are the most social things, the cigarette, the beer and the coffee. I am (or want to be, I do not really know anymore) a social person, so I got used to these barbaric rituals around me. Without laughing, the smell of a cold ashtray makes me feel sick! But really, if people put their noses over a beer, can they still want to drink it? It is worse than the smell of piss, right? Do not talk about cold coffee, unbearable! I do not say anything about my peculiarities. I am not even sure I am really aware of it, I am too unsecure to say such provocative things anyway. The story will end only with the ridiculousness of my appearance by trying to smoke in front of the mirror. I apologize for not smoking by invoking ridicule.
I am intrigued by Julien Green and I would like to borrow one of his novels. I am going to see, it is extraordinary. Michel finally gets up and three pretty yellowish little fascicles of the NRF are immediately in my hands. As soon as I read them I will be able to return to exchange them for others. I read very quickly, I will certainly be there the following week. But it would be with great pleasure. I will be escorted to the door? What politeness with the well-mannered people! The lady is standing up and holds out her hand. Do I have to hand kiss her? No, the hand is pretty soft but the words are enthusiastic. It is such a pleasure to see Michel receive a visit, I absolutely have to come for dinner one night. “Mom, you see that you are making Philippe uncomfortable!” The lady is Michel’s mother! Michel is 25 years old and he still lives with his parents! These people are really out of the ordinary!
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20- LA MOUSSE AU CHOCOLAT
Michel est simplement bizarre. Vraiment bizarre. Je suis encore amoureux de Max mais sans espoir.
Max préfère les Danois. Max adore toutefois mon corps maigre, comment le ventre se creuse quand je m'allonge. Max vit seul avec sa mère et finit ses études d'avocat. Sa mère m'aime bien. Il y a moi à Paris, seulement moi je crois -au moins dans son appartement- et il y a tous les Danois, mais c'est loin de chez elle. Le père de Max n'a pas accepté l'homosexualité de son fils. Il a demandé à sa femme de choisir entre lui et son fils. Elle a choisi. Max déteste son père, il s'appelle Atlani mais il veut qu'on l'appelle Geldfeld, le nom de sa mère. Elle nous laisse son grand lit quand je viens, elle dormira dans le lit d'appoint. Max a une belle queue circoncise. Je suis allongé dans le lit des parents de Max et je ne dois pas crier si fort, sa mère est à côté. Il part à Copenhague pendant deux semaines et il emporte beaucoup de vins français, là-bas, ҫa coûte une fortune. Les Danois sont extrêmement reconnaissants quand on leur apporte du vin français. J'imagine très bien le genre de reconnaissance que montrent les beaux Danois à Max. Je me console de Max avec Martial.
Martial adore le sexe et ҫa tombe bien, moi aussi. Il a une chambre de bonne au deuxième étage, rue Nicolo dans le 16ème. L'immeuble est moderne et tellement chic que les chambres du personnel sont au même étage que les appartements dont ils dépendent. C'est un vrai studio de 18 m2 avec une mini terrasse. Martial n'est pas au service de madame Poincaré, il est infirmier. Il admire mes veines saillantes et me dit qu'il me ferait bien une prise de sang. Je préfère enlever mon pantalon que ma chemise. Il se laisse déshabiller et son braquemart est déjà tout excité. Il faut baisser les stores. Ils sont électriques et si l'on ne les baissent pas jusqu'au bout, il y a des rais de lumières qui passent entre les lamelles. J'ai les yeux grands ouverts et je peux crier comme je veux, c'est insonorisé. Notre marathon de sexe vient de commencer, va-t-on pouvoir battre notre record de 29 heures et 8 éjaculations chacun? Nous sommes très synchrones, tout va de soi. C'est une vraie drogue, plus on en prend et plus on en veut. La première éjaculation est pour décharger la tension, le plaisir commence avec la deuxième. Nous sommes là, il fait une chaleur à crever, nous sommes couvert de sueur. Il faut faire une petite pause. On sort le batteur électrique dessous la ban-couette Cinna, les plaques de cuisson dans la salle de bain, les ingrédients dans la penderie sans oublier la "maryse en caoutchouc" dans le verre à dent. On va faire une mousse au chocolat. Les mousses au chocolat de Martial sont les meilleures. Il y a des morceaux de blancs en neige au milieu et des zestes d'orange. "Mais tu es bête Philippe, s'il y a des morceaux de blancs en neige dedans, c'est parce que j'ai pas assez mélangé avec le chocolat, c'est pas fait exprès!" Quoiqu'il en soit, c'est super léger et aérien, ... et délicieux. Les blancs sont bien durs, on a rajouté du sucre glace à la fin. Il y a le chocolat fondu d'un côté mais pas trop chaud sinon ҫa "casse" les œufs en neige, et on incorpore l'un à l'autre en soulevant délicatement ... avec la maryse ... en caoutchouc. En fait c'est plutôt comme si le chocolat déteignait sur les blancs. On a pas d'orange pour les zestes, c'est une horreur. Le Monoprix de la rue de Passy est beaucoup trop loin, on va aller chez Hédiard en face, avenue Paul Doumer. Les Japonais et les gens vulgaires vont chez Fauchon mais les vrais Parisiens vont chez Hédiard. C'est un monde à part entière. Des thés dans des boîtes empilables en métal, du saumon fumé, des fruits confits. Les odeurs sont magiques, les couleurs chatoyantes et chaque produit raconte un voyage. Des oranges de Séville? De Sicile? Ou de Casablanca? Une orange du Maroc, oui, ce sera très bien. Pendant que l'orange est enveloppée dans du papier de soie, nous nous rendons à la caisse pour régler. Nous tendons notre petite facture écrite à la mains par la vendeuse et la caissière n'en revient pas. En trente ans de maison, elle n'a jamais vu un montant aussi bas. Elle crie incrédule du haut de son perchoir à la vendeuse de l'autre côté du magasin "5 francs 5???" Il doit y avoir une erreur! La vendeuse, très gênée, soulève l'unique orange dans le champ de vision de la caissière qui est atterrée par la pauvreté de ses clients. Hédiard a bien changé! Nous ressortons en nous esclaffant "Mademoiselle Madeleine? 5 franc 5???"
Il n'y a aucun romantisme entre Martial et moi mais une extrême camaraderie ... et du cul. Martial préfère les New-Yorkais mais ҫa ne me dérange pas. Il prétend que là-bas un dollar, c'est comme un franc en pouvoir d'achat. Je ne peux pas comprendre qu'en une seule soirée il puisse gagner 200 dollars de pourboire. 1700 francs? Le prix d'un loyer mensuel à Paris! Il a ramené une cassette avec le nouveau tube de Cindy Lauper "She bop". On a jamais entendu ici. Il comprend les paroles, ҫa parle d'une fille qui se branle en feuilletant les pages d'un magazine gay, c'est incroyable. Est-ce qu'il pourra ramener un "Blueboy Magazine"? Et un 501 aussi? Non, je ne veux pas un répondeur téléphonique Panasonic, qu'est-ce que j'en ferais?
Max Geldfeld me donne rendez-vous pour aller au Grand Palais. Il y a une expo à ne pas manquer, son copain "Maître conférencier" à l'abbaye de Royaumont sera là aussi. Je préférerais voir Max tout seul. Il n'y a pas seulement Bernard Malewski que je connais déjà, il y a aussi Michel van Lierde que je n'ai jamais vu. Tout le monde est très affecté, se donne du monsieur, et parle avec un accent qui traine un peu. Je suis fasciné, il faudra que je m'entraine à parler d'une façon aussi distinguée. Michel est vraiment bizarre, contredit tout le monde et sort en permanence sa science. Il se force à rire et se la joue très condescendante. Comme c'est rafraichissant, quelqu'un qui n'a jamais lu Julien Green! Il clame comme on réciterait du Corneille "Avec des alternatives de froideur et des velléités de résistance..." Et Bernard de continuer avec emphase "j'étais faible et sensuel" Les deux se regardent très fiers d'eux-mêmes en déclarant que s'il n'y avait qu'un livre, ce serait Léviathan! Est-ce qu'ils connaissent tout Green par cœur, ces deux là? Ils sont dans un film et très loin de la réalité. En fait, c'est même plus un film, c'est un livre. Je ne sais pas si je jeux l'ouvrir ou le fermer ce livre. Je connaissais des versets entiers des Saintes Écritures et je les ai finalement closes à tout jamais. Je n'en parlerai jamais à personne. Max m'observe. M'a-t-il invité pour me donner en pâture à ces hurluberlus? Max est-il en train de faire ses adieux? Je sens que je suis ici seulement pour être présenté à Michel qui ne sort jamais en boîte. Pour impressionner Michel qui donne beaucoup trop d'attitude et qui est toujours tout seul. Je n'aime pas Michel mais au moment de se séparer, il me laisse négligemment sa carte "Appelez-moi donc si vous voulez vous instruire, je vous prêterai des livres!". Il habite sur la très cossue rue de la Pompe dans le 16ème. Je le remercie mais j'habite en banlieue et je ne vais presque jamais dans le 16ème.
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É Des concerts à Paris et alentour
Janvier 24. Rouge Gorge – Le Chair de poule 24. Fred Palem & Le sacre du tympan – Gaîté lyrique 24. Le Singe blanc + Secte + Jeanot Lou Paysan – Le Cirque électrique 24. Terrine + Philémon + Bâton XXL + Johan Mazé – Instants chavirés (Montreuil) 24. Louder than Death + Lysistrata + Ellah a. Thaun + Yossarians + Grand 8, Terrenoire & Pabloïd (fest. Mofo) – Mains d'oeuvre 25. Agapes + Plomb – Le Truskel (gratuit) 25. La Secte du futur + Shiny Darkly – Supersonic 25. Léonie Pernet + Krivers – Gaîté lyrique 25. Martial Canterel + Poison Point – Petit Bain 25. David Sink + Crave + Panzer – Pop In 25. Easter + Robert Görl + Céline Gillain (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 25. Oktober Lieber + Tristesse contemporaine + DJ Marfox + Kasper Marott + Fils de Vénus + Barbi(e)turix & Rag + Collectif_sin + Théo Müller + Anaïs Leszcynska... (Les 10 ans de La Machine) – La Machine 25. Moyō + Law & Haktion – Le Klub 25. Aaron Moore & Erik K. Skodvin – Instants chavirés (Montreuil) 25. Arne Vinzon + Fenster + Domenique Dumont + Sourakata Koïté + World Brain + Mottomoda (fest. Mofo) – Mains d'oeuvre 26. Méryll Ampe & Konpyuta – EP7 (gratuit) 26. Tirzah + Stine Janvin + Fiesta En El Vacio [Tôle froide : ANNULÉ] (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 26. Chloé – Elysée-Montmartre 26. Thalia Zedek Band + Mia Vita Violenta + Drive with a Dead Girl – Cantine de Belleville 26. Deux Boules vanille + Craow – La Station 26. Turzi + Zombie Zombie (fest. Chorus) – théâtre de Vanves 26. Dopplereffekt + Jerusalem in my Heart + Strasbourg + Société étrange + Maria Violenza + Flowers + Khana Bierbood + Chocolat Billy + Capelo (fest. Mofo) – Mains d'oeuvre 26. 999999999 + Boston 168 + Inhalt Der Nacht + JKS vs Mayeul + Parfait + Léa Occhi + Lacchesi – Concrete 27. Pan Deijing + Lucy Railton + Jessica Slighter (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 29. Dominique a – Salle Pleyel 29. Zézette + Business with the Clouds + Echoplain – Gambetta Club 29. Tiny Tramp + Officine + Pavel V. + Astralopithecus – Les Nautes 29>31. Arnaud Rebotini : musique live pour Fix Me d'Alban Richard – théâtre de Chaillot 31. Deena Abdelwahed – Gaîté lyrique 31. Go!Zilla + Siz + Deaf Parade – Supersonic (gratuit)
Février 01. Le Comte + Christine + Atoem – Palais de le Porte dorée 01. Negative Space + Volition Immanent + N0v3l – La Station 01. Lust For Youth – Supersonic 01. Autrenoir + Linda Olah + Uriel Bartélémi – théâtre de Vanves 01. Cylene (François Bonnet & Stephen O'Malley) + Kreemer (Cameron Jamie & Dennis Tyfus) + Xavier Boussiron – Instants chavirés (Montreuil) 01/02. Arnaud Rebotini : musique live pour Fix Me d'Alban Richard – théâtre de Chaillot 02. Tempers – Supersonic (gratuit) 02. Fraction + Frédéric D. Oberland + Clara De Asis + MTUA + Raphaël Mouterde + Sébastien Roux + Fantasia Nei Dessert & Romain Al'l + Hourvari + Aloyse Lucas (fest. Les Sonifères) – DOC 02. The Residents – Gaîté lyrique 02. Shabazz Palaces + Dälek (fest. Sons d'hiver) – Théâtre de la Cité internationale 02. Venetian Snares + Dbridge + Zoe McPherson + Bastos + Behzad Ghorbani – Concrete 03. Mesce basse + :such: + Duncan Pinhas + Alexandre del Torchio + Isothesis & Alexandra Radulescu + Opaque + Armand Lesecq + NO3sis (fest. Les Sonifères) – DOC 03. Aidan Baker + The Eye of Time (Sulfure fest.) – Le vent se lève 05. Zombie Zombie – Bigwax Records (gratuit) 05. Nadja + Saudaa Group + Lacustre – Instants chavirés (Montreuil) 06. Binidu + Hilgege – Supersonic (gratuit) 06. Brendan Perry – Petit Bain ||COMPLET|| 07. VNV Nation – Le Trabendo 07. Tomaga + Jozef Van Wissem + Noyades + La Jungle – Petit Bain 07. Subtle Turnhips – La Pointe Lafayette 08. Cartouche + Ddash + VHS from Space + Professeur Postérieur – Le Cirque électrique 08. Manu le Malin + 3FAZé + DKLé + Nawak – Glazart 08. Headless Horseman + Ø [Phase] + Joton + Electric Rescue – Rex Club 09. Psyche + Sarin + Law & Haktion + Cassie Raptor b2b Mila Dietrich – La Station 09. The Ex : "Ethiopian Night" (fest. Sons d'hiver) – salle Jacques-Brel (Fontenay-sous-Bois) 10. Therapy? – La Maroquinerie 11. Massive Attack feat. Liz Fraser jouent « Mezzanine » – Zénith 13. Pierre Bastien & Philippe Dupuy + Laake – Petit Bain 15. Peter Kernel + Totorro – Petit Bain 15. Codex Empire + Schwefelgelb + Philipp Strobel + Panzer – Petit Bain 16. Krikor (fest. FAME) – Gaîté lyrique (gratuit) 16. Teledetente666 + Balladur + Bajram Bili + Teknomom + Coeval + Marai + Steep Incline b2b Quentin Pierce – La Station 16. Homoagent + Huren + Orphan Swords + Salem Unsigned + Sirio Gry J + Verset Zero... – tba 16. Anthony Braxton + Dave Douglas & Bill Laswell (fest. Sons d'hiver) – théâtre Jacques-Carat (Cachan) 19. Bruit noir + Red – Point FMR 21. Mlada Fronta + Absolute Valentine + Neoslave – Petit Bain 21. Collection d'Arnell Andrea + Katzkab – Bus Palladium 21. Rouge Gorge + Fiasco + Peur bleue – L'International 22. Marquis de Sade – Petit Bain 22. Lucie Antunes + Clémence Lasme, Kim, Gaspar Claus, Halo Maud & Yadh Elyes – Théâtre de Vanves 22/23. Nils Frahm – Le Trianon ||COMPLET|| 24. Nils Frahm – Le Trianon 28. Bryan's Magic Tears + Steeple Remove + Seppuku – Point FMR
Mars 02. Boy Harsher + Kontravoid – Badaboum 02. Lydia Lunch & Marc Hurtado jouent Alan Vega et Suicide – Silencio (gratuit sur résa) 02. Shlømo + UVB + Charles Fenckler + Darzack + Delta Funktionen + Keepsakes – Studio du Lendit (Saint-Denis) 03. Camera – Olympic café 05. Orgue Agnès + Borja Flames + Gilles Poizat – Petit Bain 07. Scratch Massive – Gaîté lyrique 07. Gum Takes Tooth + Usé + Society of Silence – Badaboum 08. FTR + Deadpan – Olympic café 09. Deeat Palace + Maoupa Mazzoccheti + Krikor + Crave + Iueke + Moyō – La Station 09. Paulie Jan + Witnesses Without Hands + Mod303 & The SHADERS + Alexandre Navarro (dj) (Sulfure fest.) – Le vent se lève 10. James Chance & Die Contortions – Supersonic 12. Yann Tiersen – Salle Pleyel 12. Dominique A – Espace 1789 (Saint-Ouen) 13. Helluvah + IDK IDA + Cebe Barnes (dj)(Sulfure fest.) – Le vent se lève 13. F/lor + Jérôme Lorichon & Quentin Rollet + Don Nino – Instants chavirés (Montreuil) 14. Parade Ground + BadBad + The Wheal + Versolo – Supersonic (gratuit) 14. Stefan Rusconi & Tobias Preisig + Étienne Jaumet (fest. Paris Music) – Église Saint-Eustache 14. La Colonie de vacances – Cabaret sauvage 14. Dave Phillips + Evil Moisture + Feromil – Instants chavirés (Montreuil) 15. Rubin Steiner (fest. Paris Music) – Crypte archéologique du parvis de Notre-Dame 15. Bertrand Burgalat (fest. Paris Music) – Musée des Arts et Métiers 15. Zombie Zombie (fest. Paris Music) – cathédrale américaine 16. Christ. + Alexandre Navarro (Sulfure fest.) – Le vent se lève 17. Giulio Aldinucci + Paskine + Waveland (Sulfure fest.) – Le vent se lève 19. thisquietarmy + Haxo + Ilia Gorovitz (Sulfure fest.) – Le vent se lève 20. Oomph! – La Machine 21. Olivia Block + Marc Baron – Instants chavirés (Montreuil) 22. Delia Derbyshire (diff.) + Lettera 22 + Evil Moisture + Caterina Barbieri + Drew McDowall : "Coil's Time Machines" (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 22. The Young Gods – La Maroquinerie 22. Crystal Fighters – Gaîté lyrique 23. Pierre Boeswillwald (diff.) + Max Eilbacher + Andrea Belfi + Sarah Davachi + William Basinski & Lawrence English (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 23. Snapped Ankles + Wild Classical Music Ensemble + Man from Uranus – La Maroquinerie 23. Les Harry's & Stefan Neville (fest. Sonic Protest) – Châpiteaux turbulents 24. Warren Burt (diff.) + Mats Erlandsson + Okkyung Lee + Low Jack + BJ Nielsen (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 24. Chantal Acda + Miles Oliver + Julien Ledru (Sulfure fest.) – Le vent se lève 25. Laibach – Trabendo 26. Jon Porras (Barn Owl) + Mathias Delplanque (Sulfure fest.) – Le vent se lève 27. Strangelove + Background (dj) (Sulfure fest.) – Le vent se lève 28. Scanner + Openendedgroup & Natasha Barrett + Raphaël Imbert & Benjamin Lévy – Centre Pompidou 28. Euromilliard + Humbros + Peür + Pumice (fest. Sonic Protest) – La Station 29. Perturbator – Le Trianon 29. Jandek + Confusional Quartet + Société étrange (fest. Sonic Protest) – théâtre de l'Échangeur (Bagnolet) 30. Marc Almond – Le Trianon 30. Seabuckthorn + Rach Three + CollAGE D (Sulfure fest.) – Le vent se lève 30. Lahcen Akil & les Chaâbi Brothers + Suzanne Ciani + The Coolies + Lemones + Les Statonells (fest. Sonic Protest) – théâtre de l'Échangeur (Bagnolet) 31. Fuji Kureta + Mei (Sulfure fest.) – Le vent se lève 31. Claudio Simonetti (Goblin) joue "Suspiria" et autres – Flow
Avril 02. Schtum + Shit & Shine (fest. Sonic Protest) – Mona Bismarck American Center 02. Ballaké Cissoko & Vincent Segal (fest. Les Rares Talents) – théâtre Berthelot (Montreuil) 03. Han Bennink + Jean-François Pauvros + Anne-Laure Pigache & Anne-Julie Rollet + Parlophonie (fest. Sonic Protest) – théâtre de Vanves 03>06. Shannon Wright + Regina Demina + Camilla Sparksss (fest. Les femmes s'en mêlent) – Trabendo 04. Dust Breeders & Mattin + Lydia Lunch & Marc Hurtado jouent Suicide et Alan Vega + Anna Zaradny (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 05. Bégayer + France + Frédéric Blondy joue "Occam XXV" d'Éliane Radigue (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 05. Beirut – Le Grand Rex 05. Rendez-Vous + Qual – Gaîté lyrique 05/06. Nadia Lauro & Zeena Parkins : Stichomythia – Centre Pompidou 06. Molecule – Gaîté lyrique 06. Dylan Carlson + Julien Clauss + Hermine + Lee Patterson + Ut + Blenno Die Wurstbrücke (fest. Sonic Protest) – Cirque électrique 08. The Specials – La Cigale 09. Young Widows + Nesseria – Petit Bain 10. Daughters – Point FMR 13. Toner Low + Ambassador 21 + The Fat + Orso + Evil Grimace + Gurt + Ddent + Froe Char + End of Mankind + McLane + Suprême Mycosaure (Monospace fest.) – Petit Bain 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie 17. Teenage Fan Club – Trabendo 17. Soap&Skin – Le Trianon 17. Apparat – Gaîté lyrique 20. The Horrorist – Rex Club 20. Jean Benoît Dunckel + NSDOS + CloZee + Kiddy Smile (Inasound fest.) – Palais Brongniart 21. Panteros666 + Matt Black + Erol Alkan + Kiasmos (Inasound fest.) – Palais Brongniart 21. The Parrots + Johnny Mafia + Halo Maud + Grand Blanc + Marietta + Robbing Millions + Oktober Lieber (fest. MOFO) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 22. Fontaines D.C. – Point FMR 22. Faire + Buvette + Oko Ebombo + Black Devil Disco Club + Fujiya & Miyagi + Rendez-Vous (fest. MOFO) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 23. The Luyas + Barbagallo + Human Teorema + Arnaud Rebotini + Aquaserge + Il est vilaine + Onze Onze (fest. MOFO) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 25. Lali Puna – Petit Bain 27. She Past Away – La Machine 27. Chloé : Lumières noires – Le 104 27. Bérengère Maximin, Fred Firth & Heike Liss – Instants chavirés (Montreuil) 30. The Undergound Youth + Dune Messiah – Petit Bain
Mai 04. Covenant – Petit Bain 07. dEUS – La Cigale 08. Sneaks – Supersonic (gratuit) 10/11. Dead Can Dance – Grand Rex ||COMPLET|| 11. Christina Vantzou + Eiko Ishibashi + Jan Jelinek + NPVR (Nik Void & Peter Rehberg) – Le 104 12. Massimo Toniutti + François Bayle – Le 104 13. Foals – Bataclan 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie 18. Eliane Radigue : musique (diff.) pour "Continuum" de Félicie d'Estienne d'Orves – Centre Pompidou 24. Beak> – Gaîté lyrique 24. Shonen Knife – Petit Bain 28. Alice in Chains + Black Rebel Motorcycle Club – Olympia 31. François Bonnet + Knud Viktor + Jim O'Rourke + Florian Hecker (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio
Juin 01. Eryck Abecassis & Reinhold Friedl + Hilde Marie Holsen + Anthony Pateras + Lucy Railton (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 01/02. Metronomy + Laurent Garnier + Ricardo Villalobos + Mr Oizo + Bonobo (dj) + Yves Tumor + Marie Davidson + Pond... (fest. We Love Green) – Bois de Vincennes 02. Bernard Parmegiani + Jean Schwarz (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 19. Stephen Malkmus & The Jicks – La Gaîté lyrique 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
Juillet 02. Interpol – Olympia 11. Masada + Sylvie Courvoisier & Mark Feldman + Mary Halvorson quartet + Craig Taborn + Trigger + Erik Friedlander & Mike Nicolas + John Medeski trio + Nova quartet + Gyan Riley & Julian Lage + Brian Marsella trio + Ikue Mori + Kris Davis + Peter Evans + Asmodeus : John Zorn's Marathon Bagatelles – Salle Pleyel 11>13. Kraftwerk – Philharmonie
Août 23>25. The Cure (fest. Rock en scène) – parc de Saint-Cloud
Septembre 13. Rammstein – La Défense Arena (Nanterre) ||COMPLET||
Octobre 19. Sisters of Mercy – Bataclan Novembre 17. Nitzer Ebb – La Machine
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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Cher journal, Suis de retour, sur les rails - TRAIN NOMAD 3117 - Paris-Rouen - 2e CLASSE - Placement libre. Côté fenêtre. 1h25. 2 sacs. 1e guitare. 1 sandwich triangle. Masque sinon il vous sera demandé la somme de 135€. C’est fou le nombre de choses qui me sont arrivées depuis la dernière fois où je t’ai écrit. J’en aurais beaucoup trop à raconter. De ce week-end, je retiens entre autres l’importance de savoir faire court ou de faire confiance à son instinct. Surtout à l’aune de l’effondrement de la civilisation et de Facebook, le lecteur a vite fait de zapper du spectaculairement nu à la réalité crue. Et c’est légitime. Moi-même n’ai- je pas, il y a de cela quelques minutes, regardé une vidéo de Neymar contre le Cameroun?
Je suis parti à Nantes, à la découverte du monde typique de la poésie atypique. Le mood brave et craintif, comme peut l’être le veau avant de se fondre dans le troupeau, tel un JD Pistone, je m’infiltrais dans la grande famille des poètes contemporains.
J’avais la joie d’y retrouver mon ami Julien d'Abrigeon que je n’avais pas revu depuis 8 ans. Il n’avait pas changé, c’était le même que dans mon souvenir. Vif et fin créateur, brillant à la relance, solide sur ses appuis et dans ses interventions, ne rechignant jamais à provoquer une bonne rixe, un grand coup de gueule dans ta gueule. Nous avons jou�� notre lecture-concert au pied de la cathédrale de Nantes, notre but étant d’enchainer chansons et textes, textes et chansons, jusqu’à rejoindre la cendre félicité, l’élégance à la nantaise. L’ ambiance soigneusement humide de la fin de matinée renforçait l’impact mystique des textes de Julien, une profusion d’harmonies éclatantes émanait de mon manche et ce, jusqu’à mes cordes vocales alors qu'il pleuvait sur Nantes. Quelque part, quelqu’un avait répondu à notre appel. Il y’a du bien dans le mal, comme du mal dans le bien. ok, bon, ça fait un peu chier de jouer dehors le seul jour où il pleut au sud du Massif armoricain. Malgré cela, des hordes de parapluies et de capuches étaient venues nous écouter vaillamment*. Lord’Abrigeon enchaînait ses douces invectives et ses rafales verbales issues de « Coupe courte », son dernier recueil, auxquelles je répondais par des mélopées teintées d’électro. Riff de guitares pop. Paroles aigres-douces. Spécialement conçues pour l’occasion sur le fil de faire de l’impro. Notre performance devenait un combat de rue, la scène un ring et la poésie un art martial pouvant aller jusqu’à la mort.
Finalement, après avoir exécuté en duo le dernier titre « l’emporte et puis le mange », le public se mit à applaudir chaudement 38 minutes**, visiblement satisfait et mouillé devant notre prestation. Nous sommes ensuite allés voir les collègues poètes de Julien, qui performaient de midi à minuit, entre le stéréolux et le Lieu Unique, non sans avoir avalé une bonne soupe au choux au préalable dans le bistrot du coin. La suite du festival s’est déroulée de la même manière, très bien et j’étais heureux de découvrir tant de richesses cachées entre les lignes, de styles et de propositions textuelles, qui pourraient, si on le voulait, rendre le monde meilleur. Enfin peut-être.
Alors bravo et merci Julien, aux poètes, à l’équipe de la Maison de la Poésie de Nantes pour tout cela. Merci à Nadine de la Bouche d'Air, aux élèves de LISAA pour les vidéos et les photos.
Je t’embrasse, brasse, brasse. Du love, love, love.
Foray
*Note-là un engagement du spectateur, qui touche à la fois au corps et à l’esprit. ** voilà une erreur classique de traduction, qui a été conservé par l’éditeur, qui visiblement est conscient de son manque d’engagement.
#nantes#festival#midiminuit#maisondelapoésie#LISAA#Bouched'Air#juliend'Abrigeon#poésie#live#performance
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Décor-Export / Pascal Osten https://www.facebook.com/groups/1938237242977933/ Et merci aussi aux 320 contributeurs, on s'est tellement marrés, :-) / Thank you to the 320 contributors , we laugh so so much guys! DÉCOR EXPORT - Eric Tabuchi & Nelly Monnier >https://bit.ly/2XuCVcm
Martine Aballéa, Guillaume Abgrall, Steve Abraham, Marc Adi, Juli Aïko, Guillaume Alarm, Pascal Anders, Philip Anstett, Pepe Anta, Emmanuel Aragon, Sébastien Arrighi, Guillaume Aubry, Chloé Azzopardi, Héloise Bariol, Alex Barrow, Kasper Barrow Tabuchi, Antoine Barth, Grégoire Bassinet, Nicolas Baudouin, Caroline Bauer, Lionel Bayol-Thémines, Pierre Belouin, Laura Ben Haïba, Yoann Bergouts, Mai-Li Bernard, Manuel Bienven, Bernadette Blasco, Luc Boegly, Philippe Boisnard, Jacques Bon, Sandrine Bonami-Redler, Jean Bonichon, Guillaume Bonnal, Karine Bonneval, Cécile Bouffard, Capucine Boureau, Christophe Bouvier, Anne-Laure Boyer, Bonnie Broc, Stéphane Bruchet, Magali Brueder, Alain Buhot, Hervé Cabine, Corinne Caule, Martine Chiarappa, Philippe Caillaud, Cédric Canaud, Martin Cares, Johanna Cartier, Fabrice Cazenave, Garance Chabert, Oriane Charvieux, Mylène Chevalier Despicht, Julie ChOvin, Thierry Chantegret, Marion Chopin, Carole Cicciu, Gaëlle Cognée, Marianne Colombani, Daphné Comte Lefebvre, Alexandre Contesse, Bastien Contraire, Leïla Couradin, Gilles Courtinat, Daniel Clauzier, Arthur Crestani, Karin Crona, Béatrice de Crécy, Alexandra Czmil, Simon de la Porte, Béatrice Darnal, Claire Daudin, Corinne et Max Delort, Gaëlle Delort, Paul D’Haese, Fabien Dendiével, Stéphanie Deneux, Joséphine Derbru, Simon Desloges, Olivier Despicht, Hugo Deverchère, Julie Digard, Nicolas Dubreuil, Rémi Dubroca, Maxime Dufour, Myriam Dugast, Matthieu Duperrex, Philippe Durand Editions de l’Obsession + Mathilde Luguet, Cédric Esturillo, François-Noé Fabre, Marie Farge, Quentin Faucompré, Sébastien Fayard, Marianne Ferrand, Edwige Fontaine, Bruno Fontana, Morgane Forsberg, Alain François, Fred, Romain Gamba, Jill Gasparina, Hortense Gauthier, Franck Gérard, Hughes Germain, Thierry Girard, Nicolas Godin, Emmanuel Gonzalez, Julien Gorgeart, Françoise Goria, Pauline Gouablin, Jeremy Gouellou, Fabien Granet, Jérôme Gras, Simon Grass, Dan Gregory, Fabrice Grelat-Mabime, Céline Guichard, Charlène Guillaume, Jill Guillais, Victoria Guinet, Maïwenn Hamon, Sophie Hasslauer, Vincent Herlemont, Peter Hill, Hippolyte Hentgen, Olivier Hodasava, Taeyang Hong, Chourouk Hriech, Anabelle Hulaut , Olivier Huz, Audrey Jamme, François Jenssard, Nathalie Jover, Xavier Julien, Jean Pierre Junqua, Alexandre Jutard-Verdon, Katia Kameli, Thomas Karges, Frédéric Khodja, Dorine Knecht, Perrine Lacroix, Angèle Là-Dessus, Damien Lajeunesse, Cendrine Lassale, Stéphane Laurent, Pierre Lazare, Pierre lazare, Olivier Leclercq, P.-Nicolas Ledoux, Dominique Le Duff, Paulin Lefeuvre, Laurence Lefèvre, Loïc Le Gall, Mériol Lehmann, Julien Lelièvre, Philippe Lenepveu, Stéphane Leroy, Corentin Lespagnol, Laure Letinois, Hélène Letteron, Valery Levacher, Loïc Le Verche, Julien Lévy, Sophie Liados, François Lichté, Paul Lisse Partout, Julien Lombardi, Alexandre Longeot, Jiali Lou, Fred Maillard, Fabrice Maintoux, Denis Malbos, Gilles Malatray, Marion Mallet, Gabrielle Manglou, Evelyne Marchive, Martial Marquet, Eve Martin, Léna Martinez, Roberto Martinez, Mariette Marty, Geoffroy Mathieu, Lucia Mazzucato, Matière Production, Fanette Mellier, Catherine Merdy, Thierry Merré, Vanessa Messalti, Cécile Meynier, Eric Michel, Nicolas Milhé, Tanguy Miniclash, Jean Moal, Cyrielle Monnier, Nelly Monnier, Théo Monnier, Margaux Montigny, Sandra Moreaux, Armand Morin, Juliette Morel, Xavier Morlet, Sophie Mouron, Alice Mulliez, Philippe Munda, Nicolas Nadé, Olivier Namias, Boris Nauleau, Julien Nédélec, Macula Nigra, Vincent Nirvalet, Laurie Noyelle, Sian O’Keeffe, Baldo Ortas-Peretti, Pascal Osten, Clément Paradis, Hervé Paraponaris, Didier Paris, Hélène Paris, Julien Pasteau, Ariadna Pastorini, Anne-Marie Pernot, Antony Pesrin, Véronique Pérus, Mathias Pfund, Emmanuelle Pidoux, Virginie Piotrowski, Nicolas Pincemin, Juliette Plisson, Rémi Pollio, David Posth-Kohler, Eric Pringels, Bostjan Pucelj, Clara Pugliese, Mickaël Puiravau, Judith Quentel, Florent Quignon, Annakarin Quinto, Simon Rayssac, Manon Recordon, Tony Regazzoni, Marguerite Reinert, Mathieu Renard, Serge Renaudie, Marie-Hélène Richard, Ben Riollet, David Ritzinger, Yann Rondeau, Laetitia Rouiller, Patrick Roussel, Alex Roux, Linda Roux, Olivier Ruffinetto-Delhaise, Alex Rx, Mickaël Salvi, Patrice Santa Coloma, Benoit Santiard, Thomas Sauvin, Julie Savoye, Nils Savoye, Alice Sawicki, Mike Saxenhammer, Bruno Scotti, Olivier Seignette , Michaël Sellam, Vadim Sérandon, Rémy Sergent, Mathieu Siméon, Sylvain Simon, Jerome Sother, Olivier Soulié, Sophie Soum, Charline Sowa, Dominique Spiessert, Sammy Stein, Vincent J. Stoker, Karin Szabo-Detchart, Eric Tabuchi, Jean-Jacques Tardif, Cédric Teisseire, Denis Thomas, Bénédicte Thoraval, Julien Tiberi, Nicolas Tourre, Nicolas Tourte, Giulia Turati, Jack Usine, Euqinimod Uthagey, Julie Vacher, Olivier Vadrot, Yannick Vallet, Claire Van Der Meulen, César Vayssié, Erwan Venn, Bénédicte Vidal, Colas Vienne, Aurélien Villette, Héléna Villovitch+ Anne Laplantine, Laure Waast, Adrianna Wallis, Hazel Ann Watling Xtr, Patricia Welinski, Marion Wintrebert, Zed Zardoz, Yves Zbinden, Amata Zdiziobeck, Philippe Zulaica
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Lacazette, Umtiti out of France squad, Laporte in
On the one year anniversary of their World Cup triumph, ESPN FC’s Julien Laurens delves into the chances this France side will win more silverware.
France coach Didier Deschamps has left Alexandre Lacazette and Samuel Umtiti out of his squad for September’s Euro 2020 qualifiers against Albania and Andorra, but Aymeric Laporte is in line to win his first cap.
Arsenal forward Lacazette, 28, has not featured for France since November 2017, while 2018 World Cup winner Umtiti was involved in June but faces competition for minutes and fitness issues with Barcelona.
– World Cup 2022 qualifying: All you need to know
Speaking shortly after naming his latest squad, Deschamps said that it is not the best moment to include Umtiti.
“I have not forgotten what he has brought to this team,” he said. “His position has become harder over the past six months. He is no longer an undisputed starter and he has physical issues.
“It was a tough decision, but we must look forward — not backwards. However, the door is always open.”
Manchester City defender Laporte, 25, is included after being overlooked on numerous occasions and Deschamps said his City form played a big role.
“I hope he is happy to be here,” Deschamps said. “He is playing for a big club and performing well — like last year. If he is here, it is to the detriment of others, who are not in the best sporting positions.”
Manchester United striker Anthony Martial misses out after picking up an injury against Crystal Palace at the weekend.
There was also a first call-up for Lille forward Jonathan Ikone.
Paris Saint-Germain’s Kylian Mbappe headlines a list of injured regulars that includes Chelsea’s N’Golo Kante, Barcelona’s Ousmane Dembele and Tottenham Hotspur’s Tanguy Ndombele.
“With Kylian, it is Kylian, Deschamps said. “I cannot deny that I would have liked to have him available, like others.
“This is his first muscular injury. He is a player who is stringing seasons together, as well as international matches, and only had a short holiday.
“It is never ideal and there is never a good time to get hurt, but at least he will have the chance to recharge his batteries a bit.”
On Dembele, Deschamps was critical about his unprofessional approach to his fitness away from the pitch.
“His situation is a factual one,” he said. “He has missed many games over the past two seasons through numerous injuries — a lot.
“After a serious operation, you need to care for your body. This is the case for all young players, who sometimes have trouble understanding that there are things to do before matches and training and thing not to do. All are required at the highest level.”
Deschamps also called up Nabil Fekir after his summer move from Lyon to Real Betis, as well as Wissam Ben Yedder after he returned to Ligue 1 with Monaco after a spell with Sevilla in Spain, while he expressed his delight at Antoine Griezmann‘s start to life with Barcelona as he prepares to lead the attack without Mbappe.
“His Camp Nou debut was great,” Deschamps said. “I had no doubts over his ability, nor his attitude. He is a very generous player, so it is great for any team to have him. He will adapt to the players and teammates he is with. He has everything he needs to succeed there.”
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Photos : Melanie Da Cruz : la chérie d'Anthony Martial s'éclate avec ses nouvelles copines !
Entourée de ses nouvelles copines, elles aussi femmes de footballeurs, Melanie s'éclate. La jolie Melanie Da Cruz a enfin trouvé sa place dans la grande (mais pas si facile d'accès) famille des femmes de footballeurs. La chérie d'Anthony Martial a d'ailleurs passé son week-end entourée de Camille Sold (compagne de Morgan Schneiderlin), Francesca Cormanni (fiancée de Matteo Darmian) et Candy-Rae Fleur (l'amoureuse de Daley Blind). Ensemble, elles se sont amusées comme des petites folles, fêtant l'anniversaire de Evelina Kamph, la belle de Juan Mata, une autre vedette de Manchester United.Et bien entendu, elles n'ont pas manqué de féliciter leurs hommes ce dimanche 26 février puisque les Red Devils ont triomphé face à Southampton (3-2).Depuis qu'elle a officialisé son histoire avec Anthony Martial, l'ancienne candidate des Anges est sur un véritable nuage. D'ailleurs, elle est une sacrée veinarde puisque son sportif n'hésite pas à lui faire de jolies déclarations d'amour sur Instagram. Oublié l'ex qui voulait détruire leur bonheur. Entre Mel et Anthony, tout va pour le mieux. Tous deux sont en cours d'installation dans un nouveau nid d'amour à Manchester. Trop pris par ses entraînements, l'international français peut compter sur sa belle pour faire les cartons et tout g... Retrouvez cet article sur Public
Photos : Melanie Da Cruz et Anthony Martial : leur première Saint-Valentin en images...
Photos : Marc Anthony : L'ex de J.Lo se serait recasé avec un missile !
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Photos : Manon Marsault : Pour oublier Julien Tanti elle s'éclate avec... Marjolaine (Greg le millionnaire) !
Photos : Louis Sarkozy : 5 choses à savoir sur Marine, sa nouvelle chérie !
La jolie Melanie Da Cruz a enfin trouvé sa place dans la grande (mais pas si facile d'accès) famille des femmes de footballeurs. La chérie d'Anthony Martial a d'ailleurs passé son week-end entourée de Camille Sold (compagne de Morgan Schneiderlin), Francesca Cormanni (fiancée de Matteo Darmian) et Candy-Rae Fleur (l'amoureuse de Daley Blind). Ensemble, elles se sont amusées comme des petites folles, fêtant l'anniversaire de Evelina Kamph, la belle de Juan Mata, une autre vedette de Manchester United.Et bien entendu, elles n'ont pas manqué de féliciter leurs hommes ce dimanche 26 février puisque les Red Devils ont triomphé face à Southampton (3-2).Depuis qu'elle a officialisé son histoire avec Anthony Martial, l'ancienne candidate des Anges est sur un véritable nuage. D'ailleurs, elle est une sacrée veinarde puisque son sportif n'hésite pas à lui faire de jolies déclarations d'amour sur Instagram. Oublié l'ex qui voulait détruire leur bonheur. Entre Mel et Anthony, tout va pour le mieux. Tous deux sont en cours d'installation dans un nouveau nid d'amour à Manchester. Trop pris par ses entraînements, l'international français peut compter sur sa belle pour faire les cartons et tout g Plus d'images sur Public.fr !
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Guillaume Peltier, vice-président des Républicains et député du Loir-et-Cher, interpelle Emmanuel Macron dans une tribune au JDD, co-signée par 102 autres parlementaires LR, sur son projet de privatisation d'Aéroports de Paris (ADP).
Voici la tribune de 103 parlementaires Les Républicains, dont le 1er vice-président du parti Guillaume Peltier, contre le projet de privatisation d'Aéroports de Paris. "En 1970, Alain Poher, président du Sénat et maire d'Ablon, dénonçait déjà aux côtés d'élus locaux communistes les nuisances aériennes de l'aéroport d'Orly. Les habitants de sa commune, située à proximité des pistes de décollage, 'devaient avoir le droit de vivre' comme les autres. Près de cinquante ans plus tard, la privatisation d'Aéroports de Paris, imposée contre l'avis d'innombrables parlementaires, fragilise encore plus la capacité de l'État à protéger les populations et à exercer ses missions. Nous souhaitons renouveler, ici, notre opposition à cette privatisation.
"
Les aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly forment une frontière stratégique pour notre pays
"
Au-delà des 5 millions de Franciliens concernés par les nuisances aériennes, les aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly forment une frontière stratégique pour notre pays. Avec près de 100 millions de passagers par an, ils permettent de contrôler étroitement les migrations internationales. Avec l'augmentation du trafic aérien, ces dernières devraient progresser de 4,5% à 6% chaque année d'ici à 2035, selon le FMI. Roissy-Charles-de-Gaulle deviendrait alors la première porte d'entrée migratoire en Europe.
En privatisant ADP, le gouvernement fait le choix de la gestion privée au détriment de notre souveraineté. À l'exception de Londres, toutes les grandes nations développées, y compris les plus libérales comme les États-Unis, ont fait le choix de la maîtrise des frontières. Aucun aéroport américain n'est privatisé. Aucune frontière n'est gérée par une entreprise privée.
"
Nous croyons en l'initiative privée lorsqu'elle sert l'intérêt général
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Au-delà, notre opposition à ce projet réside dans l'ADN économique de la droite républicaine : nous croyons en l'initiative privée lorsqu'elle sert l'intérêt général. L'État stratège a procédé à des privatisations utiles pour nos concitoyens. Qui souhaiterait remettre en cause la fin du monopole du gaz, des télécommunications ou même du transport aérien? Mais certaines ont abouti à des situations de cartels ou à des échecs économiques. La vente récente de l'aéroport de Toulouse à un groupe chinois, décidée par Emmanuel Macron lorsqu'il était ministre de l'Économie, a été déplorée par la Cour des comptes en octobre 2018. Cette dernière y a constaté "de graves insuffisances" et une absence de "réflexion de l'État quant à la stratégie à adopter face à certains investisseurs étatiques étrangers".
L'intelligence économique devrait nous alerter. Un aéroport est par essence un monopole naturel : lorsqu'un Francilien voyage en avion, il n'a pas le choix entre Paris ou Berlin. Il prend celui qui est le plus proche de chez lui. Sans réelle concurrence, l'actionnaire détient alors une clientèle captive. Privatiser un monopole naturel conduit toujours à une situation de rente qu'il faut éviter plutôt qu'encourager.
"
Privatiser plutôt que réformer : voici le choix caché de la majorité à l'Assemblée
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La privatisation d'ADP répond à une vision de court terme à laquelle nous nous opposons. Si elle devait avoir lieu, cette cession rapporterait moins de 10 milliards d'euros à l'État, soit à peu près le coût annuel des mesures annoncées par Emmanuel Macron en décembre dernier. Privatiser plutôt que réformer : voici le choix caché de la majorité à l'Assemblée. En affaiblissant notre souveraineté, le projet de loi actuel insulte l'avenir des générations futures. Les aéroports constituent des infrastructures, sources de pollution sonore et atmosphérique, qui ne peuvent être confiées à des opérateurs privés en quête de profits et donc de trafic.
Dans nos deux chambres, cette privatisation interroge et transcende l'ensemble des clivages partisans. Comme en 1970, elle a réuni contre elle toutes les sensibilités républicaines : la délibération parlementaire a abouti, dans un contexte de débat national, à un consensus entre différents groupes politiques. Nous demandons ici que, à la manière de Paul Ricœur, Emmanuel Macron prenne en compte ce 'consensus conflictuel' et renonce à la privatisation des aéroports de Paris."
Guillaume Peltier Premier vice-président des Républicains, député de Loir-et-Cher
Et 103 parlementaires LR, par ordre alphabétique :
Damien Abad, député (Ain)
Pascal Allizard, sénateur (Calvados)
Emmanuelle Anthoine, députée (Drôme)
Julien Aubert, député (Vaucluse)
Serge Babary, sénateur (Indre-et-Loire)
Nathalie Bassire, députée (Réunion)
Arnaud Bazin, sénateur (Val-d'Oise)
Thibault Bazin, député (Meurthe-et-Moselle)
Valérie Bazin-Malgras, députée (Aube)
Valérie Beauvais, députée (Marne)
Martine Berthet, sénatrice (Savoie)
Christine Bonfanti-Dossat, sénatrice (Lot-et-Garonne)
Émilie Bonnivard, députée (Savoie)
Jean-Yves Bony, député (Cantal)
Ian Boucard, député (Territoire de Belfort)
Jean-Claude Bouchet, député (Vaucluse)
Céline Boulay-Espéronnier, sénatrice (Paris)
Marine Brenier, députée (Alpes-Maritimes)
Xavier Breton, député (Ain)
Max Brisson, sénateur (Pyrénées-Atlantiques)
Fabrice Brun, député (Ardèche)
Jacques Cattin, député (Haut-Rhin)
Gérard Cherpion, député (Vosges)
Dino Cinieri, député (Loire)
Pierre Cordier, député (Ardennes)
Josiane Corneloup, députée (Saône-et-Loire)
René Danesi, sénateur (Haut-Rhin)
Marc-Philippe Daubresse, sénateur (Nord)
Claude de Ganay, député (Loiret)
Charles de la Verpillière, député (Ain)
Bernard Deflesselles, député (Bouches-du-Rhône)
Annie Delmont-Koropoulis, sénatrice (Seine-Saint-Denis)
Vincent Descoeur, député (Cantal)
Julien Dive, député (Aisne)
Philippe Dominati, sénateur (Paris)
Jean-Pierre Door, député (Loiret)
Marianne Dubois, députée (Loiret)
Virginie Duby-Muller, députée (Haute-Savoie)
Alain Dufaut, sénateur (Vaucluse)
Pierre-Henri Dumont, député (Pas-de-Calais)
Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice (Val-d'Oise)
Daniel Fasquelle, député (Pas-de-Calais) et orateur du groupe LR sur la loi PACTE
Jean-Jacques Ferrara, député (Corse-du-Sud)
Bernard Fournier, sénateur (Loire)
Laurent Furst, député (Bas-Rhin)
Jean-Jacques Gaultier, député (Vosges)
Frédérique Gerbaud, sénatrice (Indre)
François Grosdidier, sénateur (Moselle)
Pascale Gruny, sénatrice (Aisne)
Michel Herbillon, député (Val-de-Marne)
Alain Houpert, sénateur (Côte-d'Or)
Jean-Raymond Hugonet, sénateur (Essonne)
Mansour Kamardine, député (Mayotte)
Guy-Dominique Kennel, sénateur (Bas-Rhin)
Valérie Lacroute, députée (Seine-et-Marne)
Sébastien Leclerc, député (Calvados)
Antoine Lefèvre, sénateur (Aisne)
Jean-Pierre Leleux, sénateur (Alpes-Maritimes)
Henri Leroy, sénateur (Alpes-Maritimes)
Geneviève Levy, députée (Var)
Brigitte Lherbier, sénatrice (Nord)
Vivette Lopez, sénatrice (Gard)
David Lorion, député (Réunion)
Viviane Malet, sénatrice (La Réunion)
Franck Marlin, député (Essonne)
Jean-Louis Masson, député (Var)
Gérard Menuel, député (Aube)
Frédérique Meunier, députée (Corrèze)
Sébastien Meurant, sénateur (Val-d'Oise)
Brigitte Micouleau, sénatrice (Haute-Garonne)
Sylviane Noël, sénatrice (Haute-Savoie)
Olivier Paccaud, sénateur (Oise)
Jean-François Parigi, député (Seine-et-Marne)
Rémy Pointereau, sénateur (Cher)
Aurélien Pradié, député (Lot)
Didier Quentin, député (Charente-Maritime)
Isabelle Raimond-Pavero, sénatrice (Indre-et-Loire)
Alain Ramadier, député (Seine-Saint-Denis)
Nadia Ramassamy, députée (Réunion)
Robin Reda, député (Essonne)
Damien Regnard, sénateur (Français établis hors de France)
Frédéric Reiss, député (Bas-Rhin)
Jean-Luc Reitzer, député (Haut-Rhin)
Bernard Reynès, député (Bouches-du-Rhône)
Martial Saddier, député (Haute-Savoie)
René-Paul Savary, sénateur (Marne)
Antoine Savignat, député (Val d'Oise)
Alain Schmitz, sénateur (Yvelines)
Jean-Marie Sermier, député (Jura)
Éric Straumann, député (Haut-Rhin)
Michèle Tabarot, députée (Alpes-Maritimes)
Jean-Charles Taugourdeau, député (Maine-et-Loire)
Guy Teissier, député (Bouches-du-Rhône)
Claudine Thomas, sénatrice (Seine-et-Marne)
Laurence Trastour-Isnart, députée (Alpes-Maritimes)
Isabelle Valentin, députée (Haute-Loire)
Michel Vaspart, sénateur (Côtes-d'Armor)
Pierre Vatin, député (Oise)
Patrice Verchère, député (Rhône)
Michel Vialay, député (Yvelines)
Jean-Pierre Vigier, député (Haute-Loire)
Stéphane Viry, député (Vosges)
[Mise à jour à 10h42, dimanche : le titre de l'article a été modifiée. Il y avait une redondance dans la liste des signataires, ils ne sont donc que 103 et non 104 comme nous l'écrivions dans une première version de l'article]
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20- CHOCOLATE MOUSSE
Michel is just weird. Really weird. I am still in love with Max but without any hope.
Max prefers the Danes. Max, however, loves my skinny body, how the belly empties itself when I lie down. Max lives alone with his mother and finishes his law studies. His mother likes me. There is me in Paris, only me I think - at least in her apartment - and there are all the Danes, but it is far from her home. Max's father did not accept the homosexuality of his son. He asked his wife to choose between him and his son. She chose. Max hates his father, his name is Atlani but he wants to be called Geldfeld, his mother's name. She leaves us her big bed when I come, she will sleep in the extra bed. Max has a beautiful circumcised cock. I am lying in the bed of Max's parents and I cannot scream so loud, his mother is trying to sleep. He goes to Copenhagen for two weeks and he takes a lot of French wines, it costs a fortune over there. The Danes are extremely grateful when he brings them French wine. I can imagine very well the kind of recognition shown by the beautiful Danes to Max. I comfort myself with Martial.
Martial loves sex and it is ok, me too. He rents a maid's room on the second floor, rue Nicolo in the 16th arrondissement. The building is modern and so chic that the staff rooms are on the same floor as the apartments they depend on. It is a real studio of 18 m2 with a mini terrace. Martial is not in the service of Madame Poincaré, he is a nurse. He admires my prominent veins and tells me he would like to insert a syringe in it. I prefer other kind of injection and take off my pants . He lets himself undress and his huge dick is already excited. We must lower the blinds. They are electric and if you do not lower them to the end, there are rays of light that pass in between. My eyes are wide open and I can scream as I want, it is soundproof. Our sex marathon has just begun, will we be able to beat our record of 29 hours and 8 ejaculations each? We are very synchronous, everything goes without saying. It is a real drug, the more we take and the more we want. The first ejaculation is to unload the tension, the pleasure begins with the second. We are here, it is just too hot, we are covered with sweat. We have to take a break. We take out the electric mixer under the Cinna "Duvet-Sofa", the hotplates in the bathroom, the ingredients in the closet without forgetting the "rubber maryse" in the tooth glass. We are going to make a chocolate mousse. Martial chocolate mousse is the best. There are pieces of whipped egg whites in the middle and orange zest. "But you are stupid Philippe, if there are pieces of whipped egg whites, it is because I have not mixed enough with chocolate, it is not done on purpose!" Anyway, it is super light and airy ... and delicious. The egg whites are very hard, we added icing sugar at the end. There is melted chocolate on one side but not too hot otherwise it "breaks" the mousse, and one incorporates one by the other by gently lifting... with the maryse rubber spatula. In fact it is rather as if the chocolate was fading on the egg whites. We have no orange for zest, it is a horror. The Monoprix of the rue de Passy is far too far, we will go to the fine deli Hédiard on the opposite street, Avenue Paul Doumer. The Japanese and the vulgar people go to Fauchon but the real Parisians go to Hédiard. It is a world in its own. Tea in stackable metal boxes, smoked salmon, candied fruits. The smells are magic, the colors shimmer and each product tells about travelling. Oranges from Seville? From Sicily? Or Casablanca? An orange from Morocco, yes, it will be very good. While the orange is wrapped in tissue paper, we go to the cashier to pay. We hold out our little bill handwritten by the salesgirl and the cashier is not able to get over it. In thirty years of work, she has never seen such a low amount. She shouts incredulously from the top of her platform to the salesgirl on the other side of the store "5 francs 5 ???" There must be a mistake! The girl, very embarrassed, raises the single orange in the field of vision of the cashier who is appalled by the poverty of her customers. Hediard has really changed! On the sidewalk we burst out laughing "Mademoiselle Madeleine? 5 franc 5 ???"
There is no romanticism between Martial and me but extreme camaraderie ... and sex. Martial prefers New Yorkers but that does not bother me. He claims that a dollar there is like a franc here. I cannot understand that in one evening he can earn $ 200 tip. 1700 francs? The price of a monthly rent in Paris! He brought back an audio tape with the new hit of Cindy Lauper "She bop". It is not here yet. He understands the lyrics, it is about a girl jerking off flipping through the pages of a gay magazine, I cannot believe it. Can he bring back a "Blueboy Magazine"? And a 501 too? No, I do not want a Panasonic answering machine, what would I do with it?
Max Geldfeld gives me an appointment to go to the Grand Palais. There is an exhibition not to be missed, his friend the "Master Lecturer" at the Abbey of Royaumont will be there too. I would rather see Max alone. There is not only Bernard Malewski whom I already know, there is also Michel van Lierde whom I have never seen. Everyone is very affected, calling the other Monsieur, and speaking with a snobbish accent. I am fascinated, I will have to train to speak in such a distinguished way. Michel is really weird, contradicting everyone and constantly showing off his knowledge. He forces himself to laugh and plays very condescending. So refreshing, someone who has never read Julien Green! He articulates as we would recite Corneille "With alternatives of coldness and imaginary ounces of resistance ..." And Bernard going on with emphasis "I was weak and sensual" The two are very happy of themselves and declare that if there was only one book it would be Leviathan! " Do they know all Julien Green by heart, those freaks? They are in a movie and very far from reality. In fact, it is more like a book. I do not know if I want to open or close this book. I knew whole verses of the Holy Scriptures and finally closed them forever. I will never tell anyone. Max is watching me. Has he invited me to serve me up to these cranks? Is Max giving his farewell? I feel that I am here only to be introduced to Michel who never goes out in a night club. To impress Michel who gives way too much attitude and who is always alone. I do not like Michel but at the moment of separating, he leaves me carelessly his card " So, call me if you want to get some education, I will lend you few books!". He lives on the very opulent rue de la Pompe in the 16th arrondissement. I thank him but I live in the suburbs and I almost never go in the 16th arrondissement, it is too far...
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Nouvelles acquisitions (Janvier 2018) Rattrapage
Jeudi 04.01.18 Via internet Laurent Greilsamer - L'éclair au front - La vie de René Char
Samedi 06.01.18 Boulinier des Halles René Réouven - 6 personnages en quête de meurtre Serge Valletti - Pour Bobby - suivi de Autour de Martial
Gibert Joseph Eric Marty - René Char
Mardi 09.01.18 Via internet Boileau-Narcejac - Quarante ans de suspense - Vol.5 Bouquins Robert Laffont Contient : L'Invisible agresseur, Les Enigmes littéraires, De Boileau-Narcejac, La dernière cascade, Le soupçon, Schuss, Une étrange disparition, L'As de pique, Mr Hyde, Le cadavre fait le Mort, Champ Clos, La brebis Galeuse, Nouvelles retrouvées, Tandem ou 35 ans de suspense, Esquisses et variantes, Scénarios non réalisés.
Mercredi 10.01.18 Boulinier Henri Jeanson - Soixante dix ans d'adolescence - Mémoires
Jeudi 11.01.18 Via internet Luke Rhinehart - L'odyssée du Vagabond
Livre peu connu de l'auteur du célèbre L'Homme-dé. Dans le magazine Circus n°77 de septembre 1984, Jean-Pierre Andrevon, (qui signe alors une chronique SF mensuelle très stimulante), écrit à propos de ce livre : « L'Odyssée du vagabond, de Luke Rhinehart (Laffont), ce sont les semaines qui suivent le premier échange, vécues au sein d'un groupe moyen (une dizaine de personnes), des civiles qui fuient en bateau les zones bombardées, jusqu'à la Terre de Feu. Voyage initiatique. Traversée vernienne. Même si son style est bien plat et charrie par trop de clichés, L'odyssée du vagabond est (...) passionnant à lire, par ses péripéties innombrables et son côté humain (c'est le Dallas ou le Stagecotch (sic) du roman nucléaire), et en outre il est nettement pacifiste (...) »
Collectif - Le canari du nazi - Essais sur la monstruosité - Sous la direction de Michel Onfray
Samedi 13.01.18 Gilda, 36 rue des Bourdonnais, Paris Boileau-Narcejac - Quarante ans de suspense - Vol.2 Bouquins Robert Laffont Contient : Sylvestre à qui je dois la vie, Maléfice, Maldonne, Les victimes, 6 - 1 = 6, Le mystère de Sutton Place, ... et mon tout est un homme, Le train bleu s'arrête treize fois..., Les apprenties détectives, La mort a dit : peut-être, Télé-crime, La bête noire, La porte du large, La clef, Scénarios non réalisés.
Samedi 20.01.18 Boulinier Peter Härtling - Hubert ou le retour à Casablanca
Une sorte de malédiction pèse sur moi. Quand je recherche un livre d'un auteur (ici c'est Niembsch ou l'Immobilité de Peter Härtling... je trouve tous les livres de cet auteur sauf celui que je cherche ! Bon, je le prends quand même. Jacques Sternberg - Manuel du parfait petit secrétaire commercial Jacques Sternberg - Agathe et Béatrice
Gibert Jeune Salah Stétié - Mandiargues - Seghers Poètes d'aujourd'hui Paul Jamati - Walt Whitman - Seghers Poètes d'aujourd'hui Thomas McGuane - Sur les jantes Gérard Cogez - Julien Gracq - Le rivage des Syrtes - Puf Etudes littéraires Isaac Bashevis Singer - Le petit monde de la rue Krochmalna Philippe Djian - Love Song Heinrich Böll - Rentrez chez vous Bogner !
Samedi 27.01.18 Gibert Joseph Collectif - Cahier de l'Herne - René Char
Boulinier Jacques Sternberg - Théâtre Henri Perruchot - Montherlant - Collection Pour une bibliothèque idéale
Ici, c’est plus Perruchot qui m’intéresse que Montherlant. Grand amateur de ses biographies de peintres, j'ai pris l'habitude de prendre ses livres quand je les trouve. Ils se font d'ailleurs assez rares, mais on voit encore passer son Toulouse-Lautrec, qui m'a laissé un souvenir de lecture très fort. Perruchot est aussi l'auteur de La Haine des masques, un autre essai autour de Montherlant + Camus et Shaw. J'avais aussi déniché de nombreux numéros de la revue Jardin des Arts, truffés d'articles autour de la peinture. Perruchot est assez oublié, tout comme sa tentative de contrer l'existentialisme sartrien en créant ce qu'il appela l'épiphanisme, un curieux « mouvement humaniste. » J'avais trouvé le manifeste de ce mouvement, que j'ai parcouru sans jamais le finir et sans être très convaincu par ce que je lisais. Le nom même me semblait sentir l'eau bénite, mais mon anticléricalisme a toujours été excessif. J’avais néanmoins souligné quelques phrases : « A l’homme, incapable de vivre dans ce chaos, s’impose la nécessité de retrouver une foi et sa place dans l’univers, d’être à nouveau enflammé du désir de sa dignité et de sa perfection. Le Dieu du ciel est mort, mais chacun de nous a en lui une parcelle divine, perdue dans la boue, qu’il doit amener à la lumière. » Mouais. ou : « (...) pour libérer l’homme, la première chose que nous ayons à faire est de nous libérer de cette pensée paralysante que nous n’avons rien à faire. Nous avons tout à faire, et je crois que nous pouvons tout faire. Nous devons dépasser le désespoir. Le crime d’écrivains comme Sartre est d’avoir encouragé l’homme à ce désespoir, d’avoir voulu le convaincre que le désespoir était un terme qu’on ne dépassait pas, qu’il n’y avait pas de solution au désespoir. » , L'épiphanisme connut peu d'adeptes, si ce n'est... Michel Ragon !
Le seizième en 10/18 Jacqueline Cerquiglini-Toulet - La Couleur de la mélancolie - La fréquentation des livres au XIVe siècle - 1300-1415 Jacques Sternberg - Le délit
Ces dernières semaines, j'ai trouvé ou croisé à Boulinier de nombreux livres de Sternberg. Interrogé, un vendeur me dit qu'ils viennent en fait de la bibliothèque de Sternberg lui-même. Son appartement aurait été « vidé. » J'ignore si sa femme y vivait encore, ce qui peut expliquer que les livres n'aient pas bougés depuis 2006, année de la mort de l'écrivain... Il y avait des exemplaires impeccables de ses livres, sans doute envoyés par ses éditeurs ? Mais ce n'est pas tout. Le vendeur me dit que dans l'autre Boulinier, au 16 bd St Michel, on trouve une grosse collection de livres appartenant à l'écrivain et traitant de marine et de navigation. Je m'y rend sur le champ. J'en parlerai dans le prochain post.
Iouri Kazakov - La belle vie - Nouvelles
Gibert Jeune Jean Meckert - Les coups
Jacques Sternberg, encore, écrit dans son Dictionnaire des idées revues, dont je parlais dans le précédent post, à propos de Jean Meckert : « J’avais lu après la guerre tous les romans de Jean Meckert, Les Coups, La Lucarne, La Ville de plomb, alors que je n’ai jamais été tellement attiré par les romans populistes assez réalistes. Je leur trouvais un charme insolite, pas mal de lucidité aussi. Il paraît que c’est Gide qui avait imposé Meckert à la n.r.f. en 1942, mais le public ne vint pas à lui. Preuve sans appel que ce romancier avait bien un talent dérangeant, malgré son style très sobre et apparemment fort simple. (...) Sur les conseils de Marcel Duhamel, il devint John Amila, soit un pseudonyme américanisé sous lequel il signa une quinzaine de livres pour la Série noire. Et devint ensuite Jean Amila pour franciser son faux nom américain. » J’ai feuilleté les mémoires de Marcel Duhamel, Raconte pas ta vie, mais il ne dit rien sur Meckert. J'ai le souvenir d'une excellente adaptation de ce roman en Feuilleton sur Fr Culture, en 10 épisodes, datant de décembre 2003.
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Des concerts à Paris et alentour
Janvier 10. Mariachi – Bar à bulles (gratuit) 10. Pierre Bastien, Dominique Grimaud, Françoise Crublé, Gilbert Artman, Jacky & Gilles Dupéty – Souffle continu (gratuit) 10. Jemek Jemowit + Infecticide + Manu Louis – L'International 10. Les Lullies + Cheap Riot + Slow Sliders – Olympic café 11. The Choolers Division – La Station 11. Holiday Inn + Il Nux Il Mord + Bracco – Olympic café 11. Illnurse + Toscan Haas + Parallx – Glazart 12. Art & Technique + A_R_C_C + Bleno Die Wurstbrücke – Le Cirque électrique 12. Seppuku + Cosamentale + LV2 – Le Zorba 12. Serge Teyssot-Gay + Christian Vialard : concert littéraire sur les textes d'Eric Arlix – Maison de la poésie 15. Anne-James Chaton – Jeu de Paume (gratuit) 16. Harald Fetveit – Le Chair de poule (gratuit) 18. Francis Dhomont (fest. Akousma) – MPAA Saint-Germain (gratuit sur résa) 18. Dollkraut Band + Die Wilde Jagd + Abschaum – La Maroquinerie 18. Warm Drag + Laurapalmer + Le Réveil de tropiques + Viot + Uzhur + 205SKatokosmos (fest. OFFF d'hiver) – Point FMR 18. Vril + VII Circle + Sam x Sam + Anechoic – Glazart 19. Armando Balice + Ingrid Drese + Jérôme Noetinger + Loïse Bulot + Robert Hampson (fest. Akousma) – MPAA Saint-Germain (gratuit sur résa) 19. Throw Down Bones + Terdjman + Frontal + Techno Thriller + Huile + Frank Sabbath (fest. OFFF d'hiver) – Point FMR 19. Krikor (dj)+ Godzilla Overkill + Losless + Grand 8 & Pabloïd – Petit Bain 19. Peter Hook & The Light – La Clef (Saint-Germain-en-Laye) 19/20. Robert Hood + Manu le Malin + Ancient Methods + Ron Morelli + Rabih Beaini + François X + dj Marcelle + December + Myako + Beurette sentimentale + Marion Guillet + Neue Grafik + dj Prophet + Entek + IG Culture + Mab'ish – Concrete 20. Catherine Bir + Raphaël Mouterde + Francisco Meirino + Roland Cahen + Yoko Higashi & Lionel Marchetti (fest. Akousma) – MPAA Saint-Germain (gratuit sur résa) 22. Emmanuelle Parrenin & Dominique Regref – La Ferme du Buisson (Noisiel) 23. Marc Melià + Tryphème + The Ekpyrotic Scenario (aka Modgeist) (fest. Chorus) – théâtre de Vanves 24. Rouge Gorge – Le Chair de poule 24. Fred Palem & Le sacre du tympan – Gaîté lyrique 24. Le Singe blanc + Secte + Jeanot Lou Paysan – Le Cirque électrique 24. Terrine + Philémon + Bâton XXL + Johan Mazé – Instants chavirés (Montreuil) 25. La Secte du futur + Shiny Darkly – Supersonic 25. Léonie Pernet – Gaîté lyrique 25. Martial Canterel + Poison Point – Petit Bain 25. David Sink + Crave + Panzer – Pop In 25. Moyō + Law & Haktion – Le Klub 25. Aaron Moore & Erik K. Skodvin – Instants chavirés (Montreuil) 25. Easter + Robert Görl + Céline Gillain (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 26. Tirzah + Stine Janvin (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 26. Chloé – Elysée-Montmartre 26. Thelia Zadek Band + Mia Vita Vioenta – Olympic café 26. Deux Boules vanille + Craow – La Station 26. Turzi + Zombie Zombie (fest. Chorus) – théâtre de Vanves 26. 999999999 + Boston 168 + Inhalt Der Nacht + JKS vs Mayeul + Parfait + Léa Occhi + Lacchesi – Concrete 27. Pan Deijing + Jessica Slighter (fest. Closer Music) – La fayette Anticipations 29. Dominique a – Salle Pleyel 29. Zézette + Business with the Clouds + Echoplain – Gambetta Club 29. Tiny Tramp + Officine + Pavel V. + Astralopithecus – Les Nautes 31. Deena Abdelwahed – Gaîté lyrique 31. Go!Zilla + Siz + Deaf Parade – Supersonic (gratuit)
Février 01. Le Comte + Christine + Atoem – Palais de le Porte dorée 01. Negative Space + Volition Immanent + N0v3l – La Station 01. Lust For Youth – Supersonic 01. Autrenoir + Linda Olah + Uriel Bartélémi – théâtre de Vanves 01. Cylene (François Bonnet & Stephen O'Malley) + Kreemer (Cameron Jamie & Dennis Tyfus) + Xavier Boussiron – Instants chavirés (Montreuil) 02. Tempers – Supersonic (gratuit) 02. Fraction + Frédéric D. Oberland + Clara De Asis + MTUA + Raphaël Mouterde + Sébastien Roux + Fantasia Nei Dessert & Romain Al'l + Hourvari + Aloyse Lucas (fest. Les Sonifères) – DOC 02. The Residents – Gaîté lyrique 02. Shabazz Palaces + Dälek (fest. Sons d'hiver) – théâtre de la Cité internationale 03. Mesce basse + :such: + Duncan Pinhas + Alexandre del Torchio + Isothesis & Alexandra Radulescu + Opaque + Armand Lesecq + NO3sis (fest. Les Sonifères) – DOC 03. Aidan Baker + The Eye of Time (Sulfure fest.) – Le vent se lève 05. Nadja + Saudaa Group + Lacustre – Instants chavirés (Montreuil) 06. Binidu + Hilgege – Supersonic (gratuit) 06. Brendan Perry – Petit Bain 07. VNV Nation – Le Trabendo 07. Tomaga + Jozef Van Wissem + Noyades + La Jungle – Petit Bain 07. Subtle Turnhips – La Pointe Lafayette 08. Manu le Malin + 3FAZé + DKLé + Nawak – Glazart 08. Headless Horseman + Ø [Phase] + Joton + Electric Rescue – Rex Club 09. Psyche + Sarin + Law & Haktion + Cassie Raptor b2b Mila Dietrich – La Station 09. The Ex : "Ethiopian Night" (fest. Sons d'hiver) – salle Jacques-Brel (Fontenay-sous-Bois) 10. Therapy? – La Maroquinerie 11. Massive Attack feat. Liz Fraser jouent « Mezzanine » – Zénith 13. Pierre Bastien & Philippe Dupuy + Laake – Petit Bain 15. Peter Kernel + Totorro – Petit Bain 15. Codex Empire + Schwefelgelb + Philipp Strobel + Panzer – Petit Bain 16. Anthony Braxton + Dave Douglas & Bill Laswell (fest. Sons d'hiver) – théâtre Jacques-Carat (Cachan) 19. Bruit noir + Red – Point FMR 21. Mlada Fronta + Absolute Valentine + Neoslave – Petit Bain 21. Collection d'Arnell Andrea + Katzkab – Bus Palladium 22. Marquis de Sade – Petit Bain 22/23. Nils Frahm – Le Trianon ||COMPLET|| 24. Nils Frahm – Le Trianon
Mars 02. Boy Harsher + Kontravoid – Badaboum 02. Lydia Lunch & Marc Hurtado jouent Alan Vega et Suicide – Silencio 02. Shlømo + UVB + Charles Fenckler + Darzack + Delta Funktionen + Keepsakes – Studio du Lendit (Saint-Denis) 03. Camera – Olympic café 07. Scratch Massive – Gaîté lyrique 07. Gum Takes Tooth + Usé + Society of Silence – Badaboum 08. FTR + Deadpan – Olympic café 09. Deeat Palace – La Station 09. Paulie Jan + Witnesses Without Hands + Mod303 & The SHADERS + Alexandre Navarro (dj) (Sulfure fest.) – Le vent se lève 10. James Chance & Die Contortions – Supersonic 12. Yann Tiersen – Salle Pleyel 12. Dominique A – Espace 1789 (Saint-Ouen) 13. Helluvah + IDK IDA + Cebe Barnes (dj)(Sulfure fest.) – Le vent se lève 14. Parade Ground + BadBad + The Wheal + Versolo – Supersonic (gratuit) 14. Stefan Rusconi & Tobias Preisig + Étienne Jaumet (fest. Paris Music) – Église Saint-Eustache 14. La Colonie de vacances – Cabaret sauvage 15. Rubin Steiner (fest. Paris Music) – Crypte archéologique du parvis de Notre-Dame 15. Bertrand Burgalat (fest. Paris Music) – Musée des Arts et Métiers 15. Zombie Zombie (fest. Paris Music) – cathédrale américaine 16. Christ. + Alexandre Navarro (Sulfure fest.) – Le vent se lève 17. Giulio Aldinucci + Paskine + Waveland (Sulfure fest.) – Le vent se lève 19. thisquietarmy + Haxo + Ilia Gorovitz (Sulfure fest.) – Le vent se lève 20. Oomph! – La Machine 22. Delia Derbyshire (diff.) + Lettera 22 + Evil Moisture + Caterina Barbieri + Drew McDowall : "Coil's Time Machines" (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 22. The Young Gods – La Maroquinerie 22. Crystal Fighters – Gaîté lyrique 23. Pierre Boeswillwald (diff.) + Max Eilbacher + Andrea Belfi + Sarah Davachi + William Basinski & Lawrence English (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 23. Snapped Ankles + Wild Classical Music Ensemble + Man from Uranus – La Maroquinerie 23. Les Harry's & Stefan Neville (fest. Sonic Protest) – Châpiteaux turbulents 24. Warren Burt (diff.) + Mats Erlandsson + Okkyung Lee + Low Jack + BJ Nielsen (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 24. Chantal Acda + Miles Oliver + Julien Ledru (Sulfure fest.) – Le vent se lève 25. Laibach – Trabendo 26. Jon Porras (Barn Owl) + Mathias Delplanque (Sulfure fest.) – Le vent se lève 27. Strangelove + Background (dj) (Sulfure fest.) – Le vent se lève 28. Scanner + Openendedgroup & Natasha Barrett + Raphaël Imbert & Benjamin Lévy – Centre Pompidou 28. Euromilliard + Humbros + Peür + Pumice (fest. Sonic Protest) – La Station 29. Perturbator – Le Trianon 29. Jandek + Confusional Quartet + Société étrange (fest. Sonic Protest) – théâtre de l'Échangeur (Bagnolet) 30. Marc Almond – Le Trianon 30. Seabuckthorn + Rach Three + CollAGE D (Sulfure fest.) – Le vent se lève 30. Lahcen Akil & les Chaâbi Brothers + Suzanne Ciani + The Coolies + Lemones + Les Statonells (fest. Sonic Protest) – théâtre de l'Échangeur (Bagnolet) 31. Fuji Kureta + Mei (Sulfure fest.) – Le vent se lève
Avril 02. Schtum + Shit & Shine (fest. Sonic Protest) – Mona Bismarck American Center 03. Han Bennink + Jean-François Pauvros + Anne-Laure Pigache & Anne-Julie Rollet + Parlophonie (fest. Sonic Protest) – théâtre de Vanves 04. Dust Breeders & Mattin + Lydia Lunch & Marc Hurtado jouent Suicide et Alan Vega + Anna Zaradny (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 05. Bégayer + France + Frédéric Blondy joue "Occam XXV" d'Éliane Radigue (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 05. Beirut – Le Grand Rex 05. Rendez-Vous + Qual – Gaîté lyrique 05/06. Nadia Lauro & Zeena Parkins : Stichomythia – Centre Pompidou 06. Molecule – Gaîté lyrique 06. Dylan Carlson + Julien Clauss + Hermine + Lee Patterson + Ut + Blenno Die Wurstbrücke (fest. Sonic Protest) – Cirque électrique 08. The Specials – La Cigale 10. Daughters – Point FMR 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie 17. Teenage Fan Club – Trabendo 17. Soap&Skin – Le Trianon 17. Apparat – Gaîté lyrique 20. The Horrorist – Rex Club 21. The Parrots + Johnny Mafia + Halo Maud + Grand Blanc + Marietta + Robbing Millions + Oktober Lieber (fest. MOFO) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 22. Fontaines D.C. – Point FMR 22. Faire + Buvette + Oko Ebombo + Black Devil Disco Club + Fujiya & Miyagi + Rendez-Vous (fest. MOFO) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 23. The Luyas + Barbagallo + Human Teorema + Arnaud Rebotini + Aquaserge + Il est vilaine + Onze Onze (fest. MOFO) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 27. She Past Away – La Machine 27. Chloé : Lumières noires – Le 104 27. Bérengère Maximin, Fred Firth & Heike Liss – Instants chavirés (Montreuil)
Mai 07. dEUS – La Cigale 10/11. Dead Can Dance – Grand Rex ||COMPLET|| 11. Christina Vantzou + Eiko Ishibashi + Jan Jelinek + NPVR (Nik Void & Peter Rehberg) – Le 104 12. Massimo Toniutti + François Bayle – Le 104 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie 18. Eliane Radigue : musique (diff.) pour "Continuum" de Félicie d'Estienne d'Orves – Centre Pompidou 24. Beak> – Gaîté lyrique 24. Shonen Knife – Petit Bain 28. Alice in Chains + Black Rebel Motorcycle Club – Olympia 31. François Bonnet + Knud Viktor + Jim O'Rourke + Florian Hecker (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio
Juin 01. Eryck Abecassis & Reinhold Friedl + Hilde Marie Holsen + Anthony Pateras + Lucy Railton (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 02. Bernard Parmegiani + Jean Schwarz (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 19. Stephen Malkmus & The Jicks – La Gaîté lyrique 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
Juillet 11. Masada + Sylvie Courvoisier & Mark Feldman + Mary Halvorson quartet + Craig Taborn + Trigger + Erik Friedlander & Mike Nicolas + John Medeski trio + Nova quartet + Gyan Riley & Julian Lage + Brian Marsella trio + Ikue Mori + Kris Davis + Peter Evans + Asmodeus : John Zorn's Marathon Bagatelles – Salle Pleyel 11>13. Kraftwerk – Philharmonie
Août 23>25. The Cure (fest. Rock en scène) – parc de Saint-Cloud
Septembre 13. Rammstein – La Défense Arena (Nanterre) ||COMPLET||
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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Paris Jazz Festival 2018 CARTE BLANCHE À ÉMILE PARISIEN Émile PARISIEN : saxophone Bruno CHEVILLON : contrebasse Manu CODJIA : guitare Mario COSTA : batterie Thomas DE POURQUERY : saxophone, voix Daniel HUMAIR : batterie François JEANNEAU : saxophone Géraldine LAURENT : saxophone Leila MARTIAL : voix Fabrice MARTINEZ : trompette, bugle Roberto NEGRO : piano Vincent PEIRANI : accordéon Michel PORTAL : clarinette Simon TAILLEU : contrebasse Julien TOUERY : piano Bojan Z : piano
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World Cup last 2018: Why France look in fine condition for glory towards Croatia
World Cup last 2018: Why France look in fine condition for glory towards Croatia
World Cup last 2018: Why France look in fine condition for glory towards Croatia
Highlights: France 1-Zero Belgium
2018 Fifa World Cup last: France v Croatia Date: Sunday, 15 July (16:00 BST). Venue: Luzhniki Stadium, Moscow Protection: Stay on BBC One and on-line; full radio commentary on BBC Radio 5 reside and textual content commentary and in-play clips on-line and on BBC Sport app
Each workforce have their very own historical past. Each era of gamers has its personal path in the direction of glory.
This France squad isn’t any completely different. To get to the 2018 World Cup last, they needed to beat the critics, overcome adversity and reply all of the questions requested after their common performances earlier than and in the beginning of the competitors.
“There have been doubts over us at first of the event,” mentioned midfielder Paul Pogba on Thursday.
But right here they’re, one recreation away from profitable a second World Cup, 20 years after Zinedine Zidane-inspired glory on dwelling soil.
“An important match of our life,” as captain Hugo Lloris put it.
Why is 2018 completely different to 2016?
The very first thing Pogba mentioned to his team-mates within the dressing room after the 1-0 victory against Belgium in the semi-final on Tuesday was about 2016 – after they misplaced the European Championship last within the French capital.
“We won’t do like two years in the past,” he shouted, with all his team-mates and head coach Didier Deschamps listening round him. “There may be yet one more recreation to go. We aren’t completed right here. We keep calm, we win it after which we get pleasure from.”
Pogba and the opposite eight gamers who have been there in Paris two years in the past know precisely what occurred towards Portugal. France have been the tremendous favourites. That they had overwhelmed world champions Germany within the semi-final 2-Zero and the trophy was theirs for the taking.
“We received a bit complacent. We have been too euphoric after beating Germany. We thought it was achieved,” mentioned striker Olivier Giroud. “This time it’s completely different. We aren’t getting carried away. We’re blissful however we all know the job shouldn’t be achieved but.”
Pogba provides a really sincere mea culpa concerning the heartbreak of 2016. “The semi-final towards Germany felt like we had received the ultimate. We thought Portugal was a foregone conclusion. That was our mistake. Belief me, this time we cannot make the identical mistake. We are going to give every part and be sturdy to win it this time.”
The psychological and collective strengths of this workforce are far superior to 2 years in the past. They’re hungry and decided. “Give nothing away, by no means,” Deschamps saved telling his gamers within the dressing room earlier than the Belgium recreation.
They did not. And so they will not within the last both.
Deschamps proved his level
France boss Didier Deschamps says he’s “usually in the correct place on the proper time”
Deschamps is one recreation away from changing into solely the third man in historical past to win the World Cup as a participant and a head coach after Brazil’s Mario Zagallo (1958, 1962 and 1970) and West Germany’s Franz Beckenbauer (1974 and 1990). Deschamps was the captain in 1998 and 20 years later he may elevate the trophy as soon as extra.
It will be his win, initially. “He deserves a lot credit score,” mentioned Lloris. “He put a plan in place and he created a workforce. Nothing is larger than France. Everybody makes the efforts and performs for the workforce and for one another. He additionally brings his calmness, his serenity, his expertise.”
Deschamps was indignant with the French media in the beginning of the event. He thought they have been too vital of him regardless of three very underwhelming performances within the group stage.
He tried to tweak issues earlier than the beginning of the competitors and within the first recreation towards Australia. He rapidly got here again to his previous profitable formulation: a balanced tactical formation, a robust defence – and his legendary luck.
He even admitted himself: “Am I usually on the proper place on the proper time? Sure actually.” Along with his conservatism and his warning, Deschamps has made this workforce in his picture.
It won’t be everybody’s cup of tea and, with the gamers within the squad, France may actually play a way more expansive model of soccer. However Deschamps received the 1998 World Cup with a robust workforce spirit and a formidable defence. He has transferred that to his gamers.
The leaders have lastly emerged
The making of France’s Pogba
We questioned how lengthy it might take Pogba to develop into the boss of this workforce. We need not marvel any extra.
On and off the pitch, he has lastly matured to take accountability and assume the management.
“He has at all times been like that however this time he put himself in query and he realised he needed to do extra for the workforce,” mentioned defender Samuel Umtiti, who scored the winner within the semi-final.
“He needed to defend extra, be extra disciplined. He makes the efforts for the workforce greater than earlier than. We wanted him to get into a brand new dimension on this competitors on each stage, and he has.”
Like Pogba, one other member of the 1993 era to return to the fore on this event is Raphael Varane, who was immense towards Belgium. He has additionally taken a a lot larger position off the pitch. “He has at all times been a frontrunner. He has it in his blood. However he has grown with this workforce,” mentioned Pogba.
Varane, like Pogba, was solely 21 in 2014. He was naively overwhelmed within the air by Mats Hummels when Germany defeated France within the quarter-finals that yr. 4 years later, on the identical stage of the competitors, he received an aerial battle to attain an enormous purpose towards Uruguay.
After which there may be Kylian Mbappe. At 19, he’s not a full chief but – however he’s the technical chief of this workforce. His expertise is immeasurable. He’s the sort of genius that you simply solely see as soon as each 25 years.
Each time he touches the ball, one thing occurs. His tempo, his abilities, his confidence, his maturity, his intelligence, nothing is wanting distinctive with him. And he has completely every part to rule the world for the following decade at the very least.
World Cup 2018: How Kylian Mbappe lit up France v Argentina
1998 = 2018?
Twenty years on, the similarities between France 1998 and France 2018 are placing. To begin with, Deschamps is a disciple of Aime Jacquet, the 1998 head coach. It’s subsequently not shocking to search out a variety of factors in frequent between the 2 groups.
Like Jacquet, Deschamps has constructed a harmonious and homogeneous squad. He left some large abilities at dwelling – Anthony Martial, Dimitri Payet, Adrien Rabiot – as a result of they didn’t match into the workforce spirit he needed to construct. Jacquet did the identical.
France received in 1998 with an extremely sturdy defence, and in 2018 it’s just about as strong. In 1998, three defenders scored within the competitors – Bixente Lizarazu, Laurent Blanc and Lilian Thuram. Three have scored to date in Russia – Benjamin Pavard, Varane and Umtiti – and so they have been some large objectives too.
The collective energy, maturity and management of the 2 groups are very related – besides that the 2018 one is far youthful, at 25 years and eight months, which is much more exceptional.
The 1998 workforce had their plain star, and so do the 2018 model. Zidane and Mbappe have been born 26 years aside – however they’re two geniuses who purchase into the workforce ethic.
Olivier Giroud has the identical mentality. He works arduous however is but to attain. His frustration is just hidden behind the success of the workforce, however Stephane Guivarc’h, who’s nowhere close to as gifted as Giroud, had an identical World Cup in 1998.
This era additionally has a fortunate allure. In 1998, Laurent Blanc used to kiss Fabien Barthez’s bald head earlier than every recreation. This time, the gamers caress Adil Rami’s moustache. Mbappe began earlier than the Argentina recreation after which the others adopted.
Soccer gamers are sometimes superstitious. And for now, Rami’s moustache is as necessary to them as Barthez’s head was to the 1998 squad.
Spirits look good within the France camp – the moustache of Adil Rami (left) is their 2018 model of Fabian Barthez’s head
Earlier than the World Cup, Julien Laurens wrote a bit for BBC Sport posing the questions which wanted to be answered by France in Russia. Read that feature here…
BBC Sport – Football ultras_FC_Barcelona
ultras FC Barcelona - https://ultrasfcb.com/football/8318/
#Barcelona
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