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#Jean-Pierre Malo
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TAIS-TOI ! (2003)
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Quentin « de Montargis », braqueur maladroit et simple d'esprit, se fait arrêter et se retrouve en prison. Mais à peine en cellule, il a rendu fou de rage son codétenu en quelques instants. Le directeur de la prison veut l'envoyer à l'asile, mais le psychiatre, après l'avoir examiné, refuse de le prendre en charge car il est simple d'esprit. Pendant ce temps, Ruby, un criminel, recherché par la police, est emprisonné après avoir volé l'argent de son ancien patron Vogel. Il souhaite venger la mort de la femme qu'il aimait et que Vogel, mari de celle-ci, a tuée.
En prison, le criminel ne parle plus à personne. Apprenant que Quentin a rendu fous plusieurs détenus pendant les dernières semaines, le commissaire Vernet voit là la façon de faire parler Ruby. Mais Ruby tente de se suicider, Quentin pensant avoir trouvé un ami en fait de même pour le retrouver à l'hôpital, puis le suit jusqu'à l'asile de fous, où il contacte un ancien collègue du bâtiment, Martineau. Pendant ce temps, Ruby obtient de l'aide d'un infirmier pour organiser un rendez-vous avec Vogel dans le but de s'évader. Mais l'évasion n'est pas aussi discrète que prévue, car c'est finalement Quentin qui s'évade de l'asile avec Ruby grâce à la grue dirigée par Martineau.
Quentin et Ruby se retrouvent alors en pyjama d'hôpital au milieu de la ville, avec les hommes de Vogel à leur poursuite. Quentin aide Ruby à leur échapper et à voler une voiture, mais malgré cela Ruby soupçonne Quentin de travailler pour le commissaire Vernet. Ruby découvre la vraie nature de Quentin : un con certes, mais quelqu'un de très attachant et doté de vraies qualités humaines. Après avoir fait des échanges de voitures involontaires avec les hommes de Vogel, plusieurs fois rossés par les deux évadés, tout en fuyant la police et s'en prenant à plusieurs passants, les deux hommes se retrouvent dans un bistrot abandonné pour passer la nuit. Ils ne sont pas seuls, une étrangère sans papiers y a trouvé refuge. Durant la nuit, Quentin parle à Ruby de son projet de monter un bistrot avec lui une fois l'histoire terminée.
Le lendemain, Quentin a appelé Vogel pour lui livrer Ruby afin d'aider son ami. Découvrant tardivement le plan de Quentin, Ruby l'approuve en l'améliorant un peu, ce qui leur permet de s'introduire chez Vogel. Vogel blesse par balle Ruby. Quentin tue Vogel pour protéger Ruby. La police arrive sur les lieux quelques instants après. Quentin est pressé d'être libéré avec Ruby pour monter son bistrot avec lui (ce qui déplait à Ruby néanmoins)...
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murillo-enthusiast · 4 months
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Brun: Bory. This is too far.
Bory: This is for science!
Lameth: You are playing with fire, my friend~
Saint-Chamans: I'm clearly the most popular! My memoirs are actually available on the internet!
Petiet: Mine is more exclusive..!
Pierre Soult: Not sure how I feel about being included here. And what about Anthoine and Franceschi?
Bory: They don't appear on this Web Log so much, so they are not options! And neither is our good friend C͞i̗̱̻̳̟̲͢ͅt̮͢o̳͓̣͉̥̘ye̱n O͞m̢̖̯̪̙̬b̛r̰͓͙̬̭̖è, for he is not as, ahem, historical as us~
Lameth: Anthoine is too innocent to be exposed to the internet! We keep him away from such things~
Brun: And Franceschi has better things to do with his time. This is stupid, however. Obviously I'm the best. I'm the one who actually went to Napoleon and convinced him of Soult's good intentions during that awful Roi Nicolas stuff.
Lameth: But I died tragically and young, and that gives me a certain charm, non?
Bory: My plan is working! Unfortunately, Coco has passed out drunk again and cannot defend himself, but ah well. Anyway, as the completely impartial poll host, I simply must point out that I am a very famous naturalist renowned for my scientific discoveries, and a certain Monsieur Darwin carried my book with him on his voyages. So, ah, do keep that in mind!
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ltwilliammowett · 2 years
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HMS Surprise
Even though she is a great heroine in the novels of Patrick O'Brian, there was actually a frigate with this name. She was designed by Pierre-Alexandre Forfait as a corvette and launched on 16 January 1794 as Unité.
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The Toulon Blockade - The newly-captured HMS Surprise (ex l’Unité) reporting to HMS Victory for orders. Sunset, 19th June 1796, by Geoff Hunt (x)
On 20 March 1794, the 41-year-old lieutenant de vaisseau Jean le Drézénec, who had joined the naval service shortly after the Revolution from the merchant service, took command of the Unité. He supervised the ship's equipment and found that the long guns were too large to be easily reloaded and the lower sails were also too large. He informed the authorities, who told him to stop equipping the ship as a major naval operation was imminent. Shortly afterwards, Unité took part in the Battle of the Glorious First of June, escorting the sunken Révolutionnaire, which was being towed by the Audacieux.
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Plan of the Surprise/ Unité (x)
In June 1794, Unité finished repairs at Saint-Malo and Brest on the damage she had sustained in the battle. In the months that followed, she escorted merchant ships along the French coasts. On 28 September, together with the corvette Bergere and under the command of Lieutenant de Vaisseau Gouley, the two ships left Brest to sail north-west between Ireland and the islands of the Hebrides and St Kilda to intercept enemy merchant ships. On 17 October, the ships captured the merchant ship Dianne. The next day the weather deteriorated and the two ships were separated. Unwilling or unable to continue the mission alone, the Unité searched in vain for the Bergere for sixteen days before returning to Brest on 1 November.  After repairs, the Unité was ordered to the Mediterranean fleet at Toulon, where she arrived in March 1795. She spent the rest of the year either blockading in port or as a courier ship. In April 1796 she was ordered to North Africa on one such courier service, bringing personnel and news to the port of Bône. Le Drézénec, who had been promoted to Capitaine de Frégate shortly before, was suffering from smallpox at the time and was not fit for service. Therefore, their first lieutenant, Le Breton, took command of the Unité.
Captain Thomas Fremantle, commanding the frigate HMS Inconstant, had heard that a French frigate was at Bône and sailed to intercept it. When the Unité arrived on the afternoon of 20 April 1796, the watch on board the Unité identified the Inconstant as a neutral ship and Le Breton did not release the ship for action. About an hour later, the Inconstant sailed alongside, boarded and captured Unité unharmed. She was renamed HMS Surprise and commissioned as a 28-gun frigate. In 1797 the ship was stationed in Jamaica and returned to the shipyard at Plymouth in January 1798. There the armament was changed to 24 32-pdr. carronades, 10 18-pdr. carronades and 2 long 4-pdr. guns; the hull was plated with copper.
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HMS Hermione being cut out of Puerto Cabello by boats from HMS Surprise (on the right), by Nicholas Pocock, late 18th century (x) 
HMS Surprise gained fame for the recapture of HMS Hermione. The crew of the Hermione had mutinied and retreated with the ship to the Spanish port of Puerto Cabello. The captain of the Surprise led a privateer crew into the harbour on boats and, in a rather bloody raid, abducted the Hermione and the remaining crew under fire from the Spanish fort.
She had no more service time after that and so she was decommissioned in February 1802 and was broken up.
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Pierre Guillaume est né le 11 août 1925 à Saint-Malo. Il est le fils d’un officier de carrière, Maurice Guillaume, qui, après avoir servi avec Lyautey au Maroc, devint l’aide de camp du président de la République Paul Deschanel – celui qui tomba d’un train en des circonstances mystérieuses. Résolument anticommuniste, on le trouve mêlé de loin et même sans doute de près aux activités de la «Cagoule» et il dirige un journal au titre sans équivoque de Choc. Anti-allemand mais fidèle au maréchal Pétain, il se trouvera emprisonné pendant de longs mois lors de l’Epuration, sans qu’on parvienne à lui reprocher grand-chose avant de le libérer. On comprend que ses deux fils resteront marqués par cette mésaventure, qui n’empêchera pourtant pas Jean-Marie d’entrer à Saint-Cyr ni Pierre à l’Ecole navale, tout en restant l’un et l’autre très réservés sur la personne et la politique du général De Gaulle. Après un stage à Pont-Réan, voici le cadet embarqué sur le Somali, comme simple matelot, ainsi que le voulait l’usage de l’époque. Puis c’est le retour à Brest et le galon d’enseigne qui marque l’entrée dans la carrière de Pierre. Il embarque sur le Commandant de Pimodan, qui fait partie de la flottille des avisos et dragueurs d’Indochine. Ce premier séjour en Extrême-Orient va le marquer à jamais et il y contracte ce que certains appellent le « Mal jaune », passion inguérissable pour un pays exotique et son peuple. C’est au Cambodge qu’il va connaître son baptême du feu. Il découvre la véritable guerre civile qui oppose les milices catholiques et les partisans viêtminhs.
Cet aspect révolutionnaire le frappe profondément. Après avoir servi à Lorient dans les sous-marins, Pierre Guillaume part en mission aux Etats-Unis et affronte une terrible tempête en ramenant les deux bâtiments qu’il était allé y chercher. Le voici de nouveau en Indochine où il sert dans une Dinassaut, à bord de ces bâtiments légers qui ne cessent de briquer les fleuves pour mener la vie dure aux ennemis tapis sur les rivages hostiles.
De cette époque datent les fameuses photos où l’on voit le jeune officier de marine installé confortablement dans un fauteuil de mandarin boulonné sur le toit du LCVP qui lui sert de vaisseau-amiral. Il est en train de gagner une réputation d’original qui le suivra durant toute une carrière se déroulant dans les coins parfois les plus pourris du Vietnam du Nord comme du Vietnam du Sud.
Promu lieutenant de vaisseau, il ne se berce pas d’illusions et sait que cette guerre à l’autre bout du monde ne peut que mal finir.Une de ses missions n’est-elle pas d’embarquer en catastrophe les populations civiles essayant d’échapper à l’étau des forces rouges en pleine offensive ? Le drame des «boat-people» marque la fin d’un monde. Comme beaucoup d’autres militaires français, il se jure de ne plus jamais laisser massacrer ceux qui avaient fait confiance aux promesses de la France.
Quand vient le moment de regagner le vieux monde, Pierre Guillaume décide de s’embarquer non pas à bord d’une jonque, comme le prétendra la légende, mais de mettre son sac à bord d’un ketch à bouchains vifs de huit mètres de long, le Manohara, sur lequel aucun de ses camarades n’a voulu le suivre. Commence alors une assez prodigieuse épopée à travers l’océan Indien, où Pierre Guillaume se montre digne des grands navigateurs solitaires, réalisant un de ses rêves les plus fous : Singapour, le détroit de la Sonde entre Sumatra et Java, les îles Chagos au grand sud des Maldives, les Seychelles… Et c’est l’arrivée acrobatique sur la côte de Somalie où il ne sait plus très bien s’il est naufragé bien accueilli ou prisonnier de quelques indigènes belliqueux.
Le bateau n’y survivra pas mais Pierre arrivera à Orly à la fin de l’année 1956. Il apprend alors que son frère Jean-Marie est tombé à la tête d’un commando de parachutistes coloniaux.
L’officier de marine décide alors de demander sa mutation pour l’armée de Terre afin de remplacer son aîné à la tête de l’unité qui porte son nom. Il va ainsi vivre une expérience dangereuse et efficace qui annonce celle des commandos de chasse qui ne vont pas tarder à être implantés dans toute l’Algérie. Il s’agit de s’infiltrer en territoire hostile à la faveur de la nuit, d’observer pendant des journées entières de «chouf» et de renseigner par radio le commandement afin que soient portés quelques coups décisifs contre un adversaire qui découvre des combattants capables de mener la même guerre que lui.
Quand arrive le « putsch des généraux » d’avril 1961, le lieutenant de vaisseau Guillaume se rallie d’enthousiasme à ce sursaut et tentera en vain de « faire basculer » les autorités maritimes de Mers el Kébir dans le camp des révoltés. Son attitude impressionnera tellement les juges du petit tribunal militaire qu’il ne sera condamné qu’à quatre ans de prison avec sursis. Le voici chassé de l’armée, privé de son grade et de sa Légion d’Honneur, mais libre. Il en profitera pour tenter de rallier d’autres marins à l’OAS et jouera un rôle important au sein de l’armée secrète, dont il devient vite un acteur capital, après avoir clandestinement regagné l’Algérie. Il ne peut que se faire capturer un jour ou l’autre. Ce sera le 24 mars 1962 en Oranie. Jugé pour la seconde fois, il aura, avant d’affronter le tribunal, une seule réaction: « J’ai fait tout ce que j’ai pu afin de tenir ma parole. Je suis seulement désolé que ça n’ait pas marché. Si c’était à refaire, je ne changerai rien. J’ai perdu… Ils vont sans doute me fusiller… C’est normal. » Il échappera au poteau, vivra longtemps dans le port de Saint-Malo à bord de son voilier L’Agathe avant d’être rattrapé par la mort en 2002.
Jean Mabire
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3rdeyeblaque · 2 years
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June 2023 on The Hoodoo's Calendar features: Morning Glory Flowers
6/2 Harlem Hellfighters founded
6/3 Dr. Jim Jordan B-Day
6/6 Black Herman B-Day
6/7 Mother Julia Greeley D-Day/ Gwendolyn Brooks B-Day
6/14 Nat Love B-Day [recognized]
6/16 Geronimo's B-Day
6/19 Juneteenth / Jean Saint Malo D-Day
6/20 Charles W. Chestnut B-Day
6/22Octavia Butler B-Day
6/27 Venerable Pierre Toussaint B-Day
🌕Full Moon on Saturday, June 3rd
🌘Waning Moon on Saturday, June 10th
🌑New Moon on Sunday, June 18th
🌔Waxing Moon on Monday, June 26th
🌱Root(s) of the Month: Cosmos
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ulkaralakbarova · 2 months
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After hiding his loot and getting thrown in jail, Ruby, a brooding outlaw encounters Quentin, a dim-witted and garrulous giant who befriends him. After Quentin botches a solo escape attempt, they make a break together. Unable to shake the clumsy Quentin Ruby is forced to take him along as he pursues his former partners in crime to avenge the death of the woman he loved and get to the money. Credits: TheMovieDb. Film Cast: Quentin: Gérard Depardieu Ruby: Jean Reno Commissioner Vernet: Richard Berry Prison psychiatrist: André Dussollier Vogel: Jean-Pierre Malo Katia / Sandra: Leonor Varela Lambert: Jean-Michel Noirey Mauricet: Laurent Gamelon Rocco: Aurélien Recoing Raffi: Vincent Moscato Martineau: Ticky Holgado Nosberg: Michel Aumont Jambier: Loïc Brabant Bourgoin: Arnaud Cassand Vavinet: Edgar Givry Teenager Becca: Adrien Saint-Joré Teenager Bryana Fletcher: Johan Libéreau Maximillian Lefevbre: Guy Delamarche Isabel Lefebvre: Rebecca Potok Chief Warden: Stéphane Boucher Fat jailbird: Ludovic Berthillot West Indian prisoner: Thierry René A cop: Pierre Rousselle A cop: Michaël Troude A cop: Norbert Haberlick A cop: Antoine Blanquefort Bank cashier: Eric Vanzetta Exchange office employee: Dominique Parent Exchange office employee: Luq Hamet Police Sergeant: Gérard Renault Prison hospital nurse: Pétronille Moss Prison hospital intern: Guillaume de Tonquédec Mental Home Radiologist: Jean Dell Mental Home Garden Nurse: Stéphane Jacquot Mental Home Garden Patient: Philippe Brigaud Bistrot Customer: Thierry Nenez Bistrot Owner: François Gamard Driver of the car with the broken roof: Julien Cafaro Thug: Valentin Merlet Thug: Romain Redler Girl on mobile: Armelle Deutsch Opel Driver: Alain Fourès Cop in Unmarked Van: Arnaud Le Bozec Police Inspector: Léon Clémence Prison Hospital Old Man: Michel Caccia Nurse at the secretariat: Luc Bernard Policeman in Unmarked Light Van: Fabrice Bousba Vogel’s man: Patrick Médioni Vogel’s man: Gilles Conseil Mental patient (uncredited): Eric Moreau (uncredited): Patrice Cols (uncredited): Pierre-Olivier Scotto Film Crew: Casting: Françoise Menidrey Sound: Jean Gargonne Original Music Composer: Marco Prince Editor: Georges Klotz Sound Re-Recording Mixer: Gérard Lamps Director: Francis Veber Stunt Coordinator: Philippe Guégan Director of Photography: Luciano Tovoli Producer: Saïd Ben Saïd Executive Producer: Gérard Gaultier Script Supervisor: Isabelle Thévenet Costume Design: Jacqueline Bouchard Idea: Serge Frydman Sound: Bernard Bats Production Design: Dominique André Key Makeup Artist: Karina Gruais Key Makeup Artist: Turid Follvik First Assistant Director: Christopher Gachet Movie Reviews:
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CALIFICACIÓN PERSONAL: 6 / 10
Título Original: Tais-toi !
Año: 2003
Duración: 85 min
País: Francia
Dirección: Francis Veber
Guion: Francis Veber. Idea: Serge Frydman
Música: Marco Prince
Fotografía: Luciano Tovoli
Reparto: Gérard Depardieu, Jean Reno, André Dussollier, Jean-Pierre Malo, Richard Berry, Jean-Michel Noirey, Laurent Gamelon, Aurélien Recoing, Vincent Moscato, Ticky Holgado
Productora: UGC Images, Canal+, TF1 Films Production, TPS Star
Género: Crime; Comedy
TRAILER:
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emzeciorrr · 1 year
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Club Palace from Caravane on Vimeo.
Behind the scenes : vimeo.com/260446992
Club Palace is a short dream like voyage in which the viewer is the protagonist. As if in a dream, we are drawn through a series of surreal spaces where light, sound and gravity trick our senses. Through a progressive journey from confined spaces to an imaginary open world, Club Palace guides you on a course focused on exploration, curiosity and the unknown.
A film by : Caravane Studio, Camille Boyer, Nik Mirus
Production: l’Éloi (Éloi Beauchamp, Sébastien Hotte) Directors: Caravane Studio : Jean-Constant Guigue & Francis Dakin-Côté (l’Éloi) Art director: Camille Boyer (l’Éloi) Director of photography: Nik Mirus (l’Éloi)
Music: Loïc Ouaret Key grip: Pierre-Luc Bouchard Electro: Amélie Douville, Jean-Martin Landry, Cédric Dupuis Camera assistant: Gérardo Alcaine Swing : Alexis Belhumeur Assistant art director: Bastien Collard Texture artist: Marc O’brien Stop motion animation: Rodrigo Sergio Eguren Raez, Jean-Constant Guigue, Francis Dakin-Côté, Bastien Collard, Camille Boyer Post-production : Caravane (Francis Dakin-Côté) Title design : Olivier Charland
Special thanks to our art department volunteers : Rodrigo Sergio Eguren Raez, Ashley Olivieri, Marie Ebiner, Camille Bégin, Florine Pellachin, Guillaume Riopel, Vincent Malo, Marianne Stratis, Catherine Lévesque
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cinema-look · 2 years
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2023. 7 : La cérémonie
J’ai donné à La cérémonie (1995) de Claude Chabrol, la note 4/10
Assez décevant, une bonne idée générale, mais mal vieilli, mal mis en scène ou un jeu d'acteur moyen...
Les personnages ne sont pas très développées non plus, les Bourgeois sont mit en scène de manière plus attendrissante que les 2 rebelles ce qui rend la fin très froide et presque a contre-sens de ce que Chabrol semblait vouloir produire comme discours.
Des miroirs, la télévision, une critique des activités bourgeoises, Saint-Malo...
Un intéressant choix de mort pour des chasseurs. Un duo révolté quand même assez beau.
Un film qui se rêverait aussi révolté mais toujours en demi-teinte, un coup un respect agaçant pour l'institution Catholique, un coup le Curé humilié, un coup les bourgeois sont appréciés d'avoir une fille rebelle qui aide la Bonne, un coup ils se font tirer dessus, un coup elles font la police du tri de vêtements des poubelles un coup ça colle des chewing-gums sous les bureaux.
Une irritante impression d'un cruel manque de budget alors qu'il s'agit d'un film de Claude Chabrol, serait-ce là le symptôme de plusieurs artistes vieillis de la Nouvelle-Vague qui ne savent plus renouveler leur format de cinéma d'auteur désormais sans problème de financement 30 ans après avoir apprit à les faire avec les moyens du bord ? Une triste enlise dans un cinéma conventionnel qui a perdu sa force : sa subversivité.
Le film en reste assez humain, mais une ambiance "sans-vie" s'en dégage, un film français plat et sans beaucoup de prise de risque.
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miguelmarias · 2 years
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Semana Cultural de Cine Francés
Bajo este lema —y sin otro criterio selectivo aparente que la colaboración de la distribuidora Félix Films—, el Instituto Francés ha proyectado las siguientes películas: Le Deuxième Souffle (1966), de Jean-Pierre Melville, que me resulta, pese a no tener nada realmente malo, tan insuficiente como las demás de su autor. El último cuarto de hora es magnífico, pero esperar más de dos horas a que llegue resulta demasiado. Sin embargo, su ausencia de las pantallas españolas sólo puede obedecer a razones más bien sórdidas.
Hitler connais pas (1963) es el primer film de Bertrand Blier —hijo de Bernard— y se resiente de la juventud de su autor (tenía veintidós años), que le impide ser lo riguroso que hacía falta para no abandonar los duros territorios de la verdad, desfigurados por un artificioso montaje que convierte este film-encuesta en una película (mal) puesta en escena, hecho lamentable, dado el gran interés que, a priori, como idea, tenía.
Lamiel (1967), de Jean Aurel, es sólo apta para fanáticos de Anna Karina con gran resistencia. Que Un été sauvage (1969), de Marcel Camus, fuera presentado en estreno mundial, sólo sirve para convertirnos en sus primeras víctimas.
Del segundo largo de Eric Rohmer, La Collectionneuse (1966), se dará cuenta en un bloque dedicado al autor de Ma nuit chez Maud. Y de Une femme est une femme (1961), de Jean-Luc Godard, voy a hablar ahora.
EL ESPÍRITU DEL "MUSICAL"
Une femme es une femme es el tercer largometraje de Godard, el segundo con Anna Karina, el segundo con Belmondo y el primero en Scope, en color, con sonido directo y con rodaje en estudio. Si À bout de souffle es un falso film "negro", Le Petit Soldat, un falso film "político" —pero un verdadero film negro y un Cuento Moral—, Vivre sa vie, un falso film "sobre la prostitución", y Les Carabiniers, un falso film "de guerra", Une femme est une femme es un falso film musical. Es, más bien, la ausencia de la comedia musical, su imposibilidad, su recuerdo, su nostalgia, su fantasma. Sería, en todo caso, un "musical" pensado por Bresson, es decir, la esencia del musical, si no su presencia. Es, por tanto, el más profundo y auténtico de los "musicales", por oposición a los films de Demy —muy estimables en mi opinión—, que no son sino la apariencia del "musical". En este sentido, Une femme est une femme está más cerca de Adieu Philippine —o incluso de Lola— que de Les Demoiselles de Rochefort. No hablemos ya de Funny Girl y compañía, que son a "Cantando bajo la lluvia", "Siempre hace buen tiempo", "Carmen Jones" o The Band Wagon lo que un espantapájaros a un hombre (pues ni siquiera tienen la honestidad de ser su calavera o su esqueleto).
Bruno Forestier, el soldadito, desprecia a los actores, porque obedecen las órdenes del director: ríen o lloran según se lo manden, y no son, por tanto, personas libres. Godard dice que el cine consiste en filmar a personas libres, es decir, que miran a su alrededor. Por eso sus actores —veamos a Belmondo y Karina, paseando la Porte Saint-Denis— se mueven con toda libertad; por eso Godard incluye un plano en que Anna se equivoca, llora, interrumpe su frase, la dice bien por fin. Y así caemos de lleno en el terreno del cine-verdad, porque a Godard le gusta mezclar la realidad y la ficción, la máxima verdad y el máximo artificio (la comedia musical). Por eso acierta cuando dice que Une femme est une femme es un musical neorrealista: filma como Rossellini a personajes cotidianos, que sueñan ser intérpretes de una comedia musical de Gene Kelly & Stanley Donen. Pero como no lo son, no bailan: la danza queda fijada, suspendida en el aire; no cantan: hablan mientras la música invasora de Michel Legrand da ritmo de canción a sus palabras (evitando así el artificio de Les Parapluies de Cherbourg). Estamos, pues, a mitad de camino entre One Hour with You, de Lubitsch & Cukor, y Due soldi di speranza, de Castellani, entre Le Carrosse d’or, de Renoir, y Rio Bravo, de Hawks; entre "La muñeca", de Ernst (cuyo apellido lleva Alfred-Belmondo) y Europa '51. Godard recuerda que Chaplin decía que la tragedia es la vida en primer plano, y la comedia lo mismo en plano general, y hace una comedia en primer plano. No se sabe, por tanto, si estamos en una tragedia o en una comedia. En todo caso, en una persecución. Angéla, Alfred y Emile (Jean-Claude Brialy) disponen de veinticuatro horas para decidirse, y mientras tanto Godard les sigue con su cámara, intentando captar el momento en que sus personajes se dilatan: al son de una canción de Aznavour (en recuerdo de Tirez sur le pianiste), haciendo un strip-tease en primer plano, andando por las calles, corriendo para dar con la cabeza contra la pared.
Une femme est une femme es un film hecho con sentimientos e imaginación, con imágenes y sonidos, con una música cuyo aliento se corta —À bout de souffle— y reemprende la marcha, con tres actores que se mueven a lo largo de la pantalla ancha, tras las huellas de Gene Kelly, Cyd Charisse y Fred Astaire, en un París nublado, en un barrio sucio y multicolor, para acudir a una cita con el Cine.
Miguel Marías
Publicado en el nº 97 de Nuestro Cine (mayo de 1970)
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rapidlascl · 2 years
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ardenrosegarden · 3 years
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“Whenever circumstances allow: the passing of her former father-in-law Henry II in 1189, the departure for the Holy Land and the long absence of Richard Coeur de Lion, detained in Saint-Jean d'Acre then in Austria, dying in April 1999, [Constance of Brittany] takes over the reins of power in the name of her son Arthur. This young woman, remarried a third time to Guy de Thouars (1199), is moreover intentionally called "ducissa Britannie et Rochemundie comitissa", "comitis Conani filia". The study of Mrs. Y. Hillion defined her real personality which manifested itself in, among other things and until her death in September 1201, by a policy favorable to the cities where she stayed (Nantes, Hennebont, Auray) and their activities ( Saint Malo). It was on her advice that the young Arthur had d'Auray built, destined to become one of the favorite stays of the dukes and the fulcrums of their territorial domination. There are still some archaeological evidence of this work, in irregular arrangement of gneiss rubble in the form of a section of wall and the base of a tower. Donations are also attributed to urban religious establishments, to Sainte-Croix de Quimperlé, Saint-Melaine and Saint-Georges de Rennes, to the priory of Kermaria-an-Dro de Lannion, to which it recognizes important seigneurial rights ( an oven, a mill). She encourages the development of trade, concedes a market on Fridays to the Bishop of Saint-Malo and his canons. Under her administration, the cities were the seat of large feudal assemblies. It was in Rennes in 1196, during a crucial meeting, that she had her son Arthur, just eight years old, recognized as duke.”
-Jean-Pierre LeGuay, Les Duchesses de Bretagne et Leurs Villes in Reines et Princesses au Moyen Âge Vol. 1
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jcplana · 3 years
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Imaginen … la llanura de Mecone. XCII.
Imaginen … la llanura de Mecone. XCII.
La llanura de Mecone.  Comunica Jean-Pierre Vernant que un proverbio griego afirma que la sola posesión de tierras en este llano asegura la riqueza, pues el lugar es ubérrimo y los cultivos y las cosechas no se ven afectadas por condiciones atmosféricas adversas o por malos años. Fue Mecone la llanura donde, una vez, convivieron dioses y hombres.  Creamos en esta bendición. En llanuras y en…
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jbgravereaux · 4 years
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Madeleine et Léo Ferré, 1962, île Du Guesclin. Photo de Jean-Pierre Sudre                                                                                                                              Jacques Layani, AVEC JEAN-PIERRE SUDRE, “Les chemins de Léo Ferré” (: photo de Léo et Pépée en couverture de ce livre par J-P Sudre), p61..,70: ..Jean-Pierre Sudre était un ami du critique d'art Charles Estienne et c'est par lui qu'il a rencontré Léo Ferré, dans ce petit fort breton désaffecté, attribué à Vauban, entre Cancale et Saint-Malo (: sur l'îlot Du Guesclin)…Ses clichés en noir et blanc, particulièrement beaux, sont disséminés dans des ouvrages et des disques…En couverture (du “Poètes d'aujourd'hui” de Charles Estienne sur Léo Ferré) figure le plus célèbre, Ferré et Pépée, son chimpanzé alors tout jeune…Les quelques images de Ferré et des siens, qui portent sa signature, constituent une oeuvre en soi…                                   
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3rdeyeblaque · 2 years
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June 2023 on The Hoodoo's Calendar features: Morning Glory Flowers
6/2 Harlem Hellfighters founded
6/3 Dr. Jim Jordan B-Day
6/6 Black Herman B-Day
6/7 Mother Julia Greeley D-Day/ Gwendolyn Brooks B-Day
6/14 Nat Love B-Day [recognized]
6/16 Geronimo's B-Day
6/19 Juneteenth / Jean Saint Malo D-Day
6/20 Charles W. Chestnut B-Day
6/22Octavia Butler B-Day
6/27 Venerable Pierre Toussaint B-Day
🌕Full Moon on Sunday, June 4th 🌘Waning Moon on Saturday, June 10th 🌑New Moon on Sunday, June 18th 🌔Waxing Moon on Monday, June 26th
🌱Root(s) of the Month: Cosmos
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jgmail · 4 years
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El complejo de Orfeo: Jean-Claude Michéa al rescate de la gente común
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Por David L’Epée
Traducción de Juan Gabriel Caro Rivera
 Artículo de David L’Epée publicado en el número 51 - noviembre-diciembre de 2010 de la revista Rébellion
 Voy a ir al grano: Le Complexe d’Orphée, la última obra de Jean-Claude Michéa, es simplemente el mejor libro de ciencia política en francés que he leído en los últimos años. Uno de los resultados, y no el menor, al que conduce su lectura es que lleva a reconciliarse con el socialismo a todos aquellos que, como muchos de nosotros, no son capaces de reconocerse en el campo de la llamada izquierda y que tampoco ponen el progreso como el horizonte insuperable de la humanidad. Partiendo de la figura de George Orwell y respondiendo a diez preguntas teóricas sobre el tema de la historia del pensamiento liberal, Michéa elabora, a través del estilo de escritura tan particular que lo caracteriza, lo que él llama un "efecto fresco" o una “construcción en espiral” (p.51) que nos da una visión precisa y coherente de los diferentes elementos, históricos e ideológicos, que explican las razones de la incompatibilidad entre las luchas de la izquierda con los valores de la gente común.
 De la figura de Orfeo al surgimiento de la izquierda.
 En primer lugar, ¿por qué este libro tiene semejante título? En la mitología griega, Orfeo era un músico excepcionalmente talentoso que logra, gracias al encanto de las notas producidas por su lira, convencer a Cerbero e incluso a Hades (dios del inframundo a donde descendió en búsqueda de su amada) de traer de regreso al mundo de los vivos a su esposa muerta: Eurídice. Este favor se le concede bajo una condición: ella lo seguirá hasta llegar a la superficie de la tierra mientras él no la mire o, de lo contrario, desaparecerá. Por supuesto, esto es lo que sucede y le dará a su leyenda un final trágico muy significativo. Michéa asocia la figura de Orfeo con la izquierda porque ambas están obsesionadas por el mismo terror: el de mirar hacia atrás. De allí esa postura característica del hombre de izquierda que consiste en "sostener desde un principio un desprecio por todo lo que aún lleve el signo infame del ayer (el mundo oscuro del terruño, de las tradiciones, de los "prejuicios", del "retraimiento” o de los apegos “irracionales” a los seres y a los lugares)” (pág.13).
 Una de las primeras tesis del libro, de la cual se desprende buena parte de su contenido, resulta al mismo tiempo obvia para quien conoce un poco de historia y sorprendente para quien sólo capta el espectro político a través de la lectura sincrónica de los mismos medios de comunicación. Esta tesis se puede formular de la siguiente manera: el socialismo y la izquierda son dos cosas completamente distintas. Recordemos que el campo político francés después de la Revolución, hasta finales del siglo XIX, se dividió principalmente en tres corrientes de opinión que simbólicamente se identificaron con los tres colores de la bandera nacional: los Blancos (la derecha monárquica y católica), los Azules (la izquierda republicana y liberal) y los Rojos (el movimiento obrero formado por sus diversas tendencias socialistas, comunistas y anarquistas). Tengamos en cuenta que esta última siguió siendo, durante mucho tiempo, una corriente extraparlamentaria (de ahí su carácter a menudo revolucionario) que rechazaba tajantemente identificarse con los otros dos colores y los consideraba dos lados complementarios de un universo social (la burguesía) a la que ellos no pertenecían. Frente a la escisión dominante que entonces oponía a los conservadores y liberales (es decir, el partido del orden contra el partido del movimiento), la principal preocupación de los primeros movimientos socialistas era, por el contrario, preservar a toda costa la preciosa independencia política del movimiento obrero (al igual que la autonomía de su mutualismo, sus sindicatos y cooperativas)" (P.170).
 El ideal del progreso
 Fue durante el Affaire Dreyfus cuando se produjo el primer acercamiento de parte del campo socialista con la izquierda. Si bien una gran parte de los dirigentes obreros consideraban que este escándalo no les concernía en absoluto y que no debían tomar partido en una riña entre oficiales de un ejército burgués que estaban llamando a la participación de todos (1), algunos de sus representantes se dejaron seducir por el discurso republicano de la izquierda que los atrajo a su campo al sostener un imperativo de justicia universal que trascendía la cuestión de las clases sociales. El resultado a largo plazo fue la adaptación de los movimientos socialistas a la lógica del liberalismo y al imperativo del progreso, así como la erosión gradual de sus objetivos en torno a la agitación social. Tanto es así que “la mayoría de los activistas de la izquierda moderna (y en particular para la juventud burguesa a la moda) acepta sin chistar el Orgullo Gay (al igual que, de forma paralela, las Fiestas Musicales o las noticias de Facebook) como un evento político mucho más subversivo y “inquietante para las autoridades” que las manifestaciones obreras del Primero de Mayo” (P.30). Este compromiso histórico ha perdurado hasta el día de hoy, mientras que los términos “izquierda” y “socialismo” (palabras utilizada por primera vez por Pierre Leroux en 1834) se han confundo y han perdido su significado original, hasta el punto en que se ha vuelto prácticamente imposible desunirlas. Todo esto hace que el libro del Complejo de Orfeo sea bastante necesario.
 Es de este modo como se han asociado de forma indebida estas dos nociones que se contradicen entre sí: el ideal del progreso, que es una noción heredada de la Ilustración y del pensamiento liberal, y los intereses populares, que están ligados a un conjunto de valores arraigados y que son mucho menos modernistas. En el conjunto de estos últimos, Orwell incluyó la common decency, la decencia común, que reúne entre otras (y fuera de toda lógica comercial) el triple imperativo de dar, recibir y regresar. “Si, por derecho, todo ser humano es realmente capaz de comportarse decentemente, es innegable que, en la práctica, la aptitud concreta que mantiene la decencia es, sobre todo, un privilegio de la gente corriente” (P.100). Y luego agrega en la misma página: "Está muy mal visto en el mundo de los medios oficiales (sean de izquierda o de derecha) celebrar la decencia de la gente común o la capacidad de las personas para gobernarse a sí mismas directamente. Esto sería, en el mejor de los casos, una ilusión roussoniana (todo el mundo sabe bien, de hecho, que el hombre es malo por naturaleza y, por lo tanto, siempre está dispuesto a dañar a sus semejantes) y, en el peor de los casos, se trata de ideas populistas que sabemos demasiado bien a dónde pueden conducir". No obstante, es curioso que los entusiastas de los medios de comunicación nunca sueñen con aplicar su antropología negativa a las élites. Siempre dan por sentado que quienes nos gobiernan - o dirigen las grandes instituciones internacionales (desde el FMI al Banco Mundial o la ONU) - son, por su parte, personas admirables que se esfuerzan, en todas las circunstancias, por cumplir con su deber lo mejor que pueden.
La máxima de "todo está podrido" sería, en resumen, sucia cuando se aplica a las clases dominantes, pero bastante plausible, por otro lado, cuando se refiere a la gente corriente. Y, de hecho, no existe una palabra, en el vocabulario político oficial, para designar cuál sería la actitud simétrica a la del "populismo", es decir, la tendencia a idealizar el mundo de las élites y proteger permanentemente su reputación (esto es lo que constituye un buen resumen, creo, de la profesión del periodismo moderno, ya sea ejercida por el TF1 o por Canal Plus). Excepto, quizás, si usamos el verbo de adular a los demás".
 ¿Puede existir un socialismo conservador?
 Por lo tanto, si el culto al progreso no es en realidad la prerrogativa original del socialismo y si resulta que este culto riñe con la decencia común, podemos legítimamente hacernos la siguiente pregunta: ¿Puede existir un socialismo conservador? En cualquier caso, es innegable que hoy, en estos tiempos donde se está produciendo un agotamiento de los recursos naturales, existe, con tal de protegernos a todos, el imperativo de conservar las cosas. En ese sentido, ciertamente la utopía liberal "no puede desarrollarse más allá de un cierto umbral sin llegar a destruir en un mismo movimiento sus propias condiciones de posibilidad tanto ecológicas como culturales" (p. 347), por lo tanto, ha llegado la hora de tirar del freno manual para detenernos. Hoy, mucho más que ayer, cualquier crítica anticapitalista coherente debe integrar en su interior una dimensión conservadora. La ecología política, tal como se nos presenta en muchos países occidentales, ha adquirido formas paradójicas, ya que se ha asociado con la izquierda, que es, como acabamos de ver, el partido del progreso. Sin embargo, en un momento de destrucción de nuestro medio ambiente por el crecimiento y las ideas mesiánicas de "siempre ir más rápido y cada vez más lejos", nos parece obvio que lo contrario a todo esto es el reaccionar a este movimiento de destrucción causado por el progreso. Por eso nos preguntemos: ¿toda ecología verdadera no debería ser ante todo conservadora?
 Retomando la etiqueta de que Orwell era un "anarquista conservador" (recuérdese que los Tory en Inglaterra fueron los antepasados ​​del Partido Conservador), Michéa insiste en "el momento conservador de toda teoría radical, ya sea que esta trate de restablecer los equilibrios ecológicos comprometidos por el crecimiento o preservar las condiciones morales, culturales y antropológicas de un mundo decente” (p. 76). Recuérdese que Rousseau, que no figura en balde entre los inspiradores del socialismo, defendió, en su célebre Discurso sobre las Ciencias y las Artes, una visión completamente antiprogresista, en particular en lo que respecta al desarrollo técnico. Además, en 1839, el primer texto escrito por Proudhon (otro socialista consecuente con una visión conservadora) no fue otra cosa que la celebración de que existen los domingos... Michéa agrega el siguiente comentario: “Hoy en día, cualquier ideólogo modernista, desde Jacques Attali a Michel Rocard, sin duda lo verían como un ataque inaceptable en contra de la libertad de trabajar y que está inspirado en un conservadurismo religioso particularmente obtuso” (P.75).
 Defendiendo "al proletario arcaico, siempre sospechoso de no ser lo suficientemente indiferente a su comunidad de origen" (p.142), Michéa ataca esta obsesión de la izquierda por el cambio perpetuo: el movimiento por el movimiento, el cual se expresa en "la idea de que cualquier límite al poder del individuo sobre la naturaleza y sobre sí mismo debe transgredirse por principio" (p.174). Entre los teóricos de este modernismo de izquierda a toda costa (incluso al punto de abandonar cualquier lucha social coherente), Michéa pone a Foucault, a Deleuze (2) y, más contemporáneo a nosotros, a Antonio Negri, quien sostiene que “es el hecho mismo de haber roto con su nación de origen lo que le confiere a los migrantes de todo el mundo una conciencia política necesariamente superior a la de los trabajadores de los países de llegada” (p. 32) o Alain Badiou quien considera que “por su efectiva forma de vida cotidiana, los migrantes están plenamente integrados en el mundo de las mercancías y en el imaginario de lo nómada y transgresor” (p. 272). Entre los líderes políticos de este movimiento, Michéa ataca, una vez le quita el disfraz que usa, a Marie-Georges Buffet (PCF), político que declaró hace unos años que Guy Môquet sin duda sería miembro de la Red de Educación sin Fronteras si todavía estuviera vivo... "Mientras los no muertos hablen, con la misma lógica podría haberse anunciado al 2% de los votantes que, si estuvieran vivos hoy, Lenin militaría en Act Up y Marx en una asociación para la defensa del burka” (P.176). Todos ellos son precursores, al igual que la derecha neoliberal, del desarraigo, el nomadismo y la desterritorialización (que, como señala el autor, es sólo un sinónimo que se refiere a la relocalización de las empresas), mientras que cantan las virtudes de un ciudadano del mundo que, a fuerza de ser del mundo, ya no es ciudadano en absoluto. De hecho, "los sociólogos de izquierda y los economistas de derecha representan sólo los dos lados académicos opuestos de un liberalismo representado por una cinta de Moebius" (p. 298). Descifrar sus trucos retóricos (3) y señalar que la lucha contra todas las formas de discriminación se ha convertido en la nueva vulgata de la izquierda, hace parte de la omisión que esta última hace cuidadosamente de su lista como un nuevo tipo fundamental de discriminación: la discriminación de las clases. De ahí su oposición frontal al socialismo genuino.
 El libro continúa destacando las oposiciones dialécticas radicales que distinguen a las élites liberales y a la gente común, lo cual lleva a Michéa a hacer la siguiente reflexión que debemos señalar: "No se puede, sin duda, imaginar nada más 'reaccionario' que una familia de provincia en la que uno sería ebanista, pescador o relojero transmitiendo estas profesiones de padre a hijo. Esta terquedad en continuar con la tradición familiar (además de ser "inadecuada para la economía moderna") parece ser claramente una de las señales más seguras de que el útero de la bestia inmunda sigue siendo fructífero. Sin embargo, es curioso que una crítica tan intransigente de las fechorías de la paternidad por lo general se detenga en el umbral del despiadado mundo del espectáculo y los medios de comunicación. Sin embargo, esta es una de las áreas donde el privilegio familiar es casi hereditario (independientemente del talento real de los herederos), que hasta ahora se ha extendido por varias generaciones. Pero probablemente esto es simplemente lo que se llama la excepcionalidad de la cultura" (P.149-150). ¡Un ataque total!
 La esperanza en la renovación
 A pesar de esta descripción tan despreciable de nuestro tiempo, no existe ninguna falta de esperanza. El panorama cambia, y cuanto más pasa el tiempo, más el hijo bastardo del socialismo y la izquierda liberal demuestra que no es viable y que ya no engaña a nadie. La desafección de los votantes y simpatizantes con respecto a los principales partidos de izquierda (desafección que es sólo la contraparte del mismo fenómeno observado hacia los principales partidos de derecha) y la migración del electorado obrero y popular hacia otros cielos distintos de aquellos bajo los cuales intentan alinearlos como si fueran las hileras de una cebolla (el principal de estos otros cielos no es otro que la abstención) son signos que sugieren que las mistificaciones aparentes de las ideologías más arraigadas, que recibieron toda clase de garantías históricas, cuentan ya con muy poco tiempo. Orwell ya no está en este mundo, pero sembró las semillas de esta lucha que más tarde encontraremos en otros grandes ausentes, como lo son Pasolini (4), Castoriadis o Christopher Lasch, pero que Michéa ve en algunos de nuestros contemporáneos: cita por ejemplo al director Ken Loach. También se siente encantado por el hecho de presenciar el comienzo de una nueva reflexión sobre la desglobalización sostenida por Jacques Sapir, Arnaud Montebourg y algunos otros autores. Y recuerda a sus lectores la necesidad de concebir ideas coherentes y expresarlas con claridad, recordándoles que es importante “la simple preocupación de enriquecer el vocabulario y hablar un lenguaje claro, vivo y preciso” (p. 223) que ya constituía, según Orwell, un acto de resistencia. El que habla cotidianamente y que intenta lo mejor que puede ser claro, lo hace para convencer a los que nos rodean de que validez de nuestros análisis. Michéa no dejan de reconocer este hecho cuando escribe: “La existencia de este sistema de pensamiento [ideología dominante] obliga a todos aquellos que se esfuerzan por desafiar verdaderamente el orden establecido [...] a practicar constantemente toda una serie de duros desvíos filosóficos y tediosas aclaraciones, mientras que al mismo tiempo se asegura de que se mantenga la corrección ideológica de cada palabra utilizada (este es un ejercicio intelectual - el "pecado del lenguaje" según la fórmula de la Inquisición del siglo XVI - que los defensores del pensamiento de la corrección política ni siquiera pueden imaginar)” (pág.44).
 Quien dice comunicación, quien dice intercambio de ideas y debate democrático habla de los lugares de la sociabilidad, lugares en los que el sistema liberal persiste precisamente – ¡y con razón! – en que deben ser destruidos, porque representan otros tantos vínculos que estructuran al individuo y crean una forma de convivencia de la que son parte de las raíces sociales y tradicionales que sustentan a la gente común y que hacen parte de las áreas de resistencia por la cual se transforma al ser humano en un consumidor atomizado. Como señala el autor, “la civilización liberal es la primera, en la historia de la humanidad, que tiende por principio a privar al sujeto individual de todo el apoyo simbólico colectivo necesario para su humanización […] y tanto más cuanto que la disolución paralela de las relaciones sociales primarias, por medio del desarrollo de la lógica del mercado legal, permite cada vez menos que las estructuras locales - como, por ejemplo, la vida del barrio - desempeñen plenamente su antiguo papel correctivo”(p. 340 -341). Por lo tanto, es necesario restaurar y devolver a su nobleza lo que Orwell resumió con la hermosa frase "familia, pub, fútbol y política local". ¡Ese si es un excelente programa!
 Notas:
 1. No puedo evitar citar como ejemplo de esta “neutralidad” del mundo político obrero frente al caso Dreyfus, un pasaje del texto Anarchisme et Syndicalisme de Georges Valois: “Todas las clases de la sociedad francesa se pusieron a favor o en contra de Dreyfus; todos menos una minoría, la minoría de los trabajadores organizados que, llamados a dar su apoyo a favor del traidor, declararon claramente que se negaban a tomar parte en una "pelea burguesa". Pero el éxito de Dreyfus dependía de esta minoría, que era la única capaz de ejercer la violencia. Dreyfus necesitaba a los trabajadores. Y estos últimos tenían que interesarse por esta "pelea burguesa" a toda costa” (En Histoire et Philosophie Sociales, Nouvelle Librairie Nationale, 1924, p. 332)
2. “En una sociedad liberal desarrollada, son de hecho los académicos de izquierda los responsables de proporcionar la verdadera banda sonora de la modernización capitalista, es decir, jugar como los idiotas útiles del sistema, alegando en voz alta (apoyados en Foucault y Deleuze) lo que la derecha pone en práctica silenciosamente bajo la máscara hipócrita del discurso conservador" (P.156-157).
3. Es con este método, que se puede llamar razonamiento por medio de la analogía, que en el futuro, al proyectar al oyente en un futuro teórico (el futuro como los sueños del progreso) se lleva al hablante a utilizar y abusar de la fórmula "en cien años, la humanidad reirá mientras repensamos el tipo de preguntas que nos hacíamos..." Para él, el presente - y la alternativa, la elección de tomar otro camino y las ideas democráticas que los acompañan - es un caso que ya ha sido cerrado. Él es la vanguardia y como tal tiene necesariamente razón, todo lo que tiene que hacer es esperar y ver a los demás retozar con una sonrisa y (como diría Zaratustra) mientras guiñar con un ojo.
4. Según una interpretación muy similar a la de los Ecrits Corsaires de Pasolini, Michéa también piensa que “el reclutamiento de los jóvenes por los diferentes sistemas totalitarios representó […] sólo una preparación del capitalismo consumista" (P.296).
 Fuente: http://rebellion-sre.fr/jean-claude-michea-a-rescousse-gens-ordinaires/
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