#INTERSECTIONNEL
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Les TERFs Françaises ici
Putain c'est super violent.
Je cherche ''trans france'' et des trucs similaires dans la barre de recherche, pour tomber sur des comptes de personne trans francophones et avoir des copaines, et je n'arrête pas de tomber sur des TERFS, qui essaient de t'expliquer que l'intersectionnalité c'est nul parce que chaque lutte doit avoir ses priorités = le féminisme ne doit pas se concentrer sur les personnes queer ou racisées, parce que ça vient qu'au second plan, c'est pas la priorité, donc moins important. Une autre qui nous parle d'une meuf trans de son entourage qui va commencer les oestrogènes et qui dit "IL veut se détruire le corps" / "C'est tellement violent pour MOI, IL balaye MON vécu de femme comme ça, efface mon expérience" : meuf, tu es entrain de lui dire que "c'est pas la solution" alors que SI, ELLE VEUT PRENDRE DES HORMONES, LAISSE LA, CELA NE TE CONCERNE PAS.
Bref, ça me saoule cette désinformation permanente, écoutez nous, écoutez des podcasts, suivez des personnes concernées sur insta, lisez des livres (pas écrits par des vieux cis svp, des livres de personnes trans), écoutez nous, au lieu de tout ramener à vous.
Merde quoi.
#Trans#transgenre#transboy#terf#transphobie#transphobia#transidentité#mec trans français#trans france#transition#transitions#ftm#mtf#genre#queer#lgbt#lgbtq#lgbtqi#lgbt+#transmasc#fermez la les terfs#le féministe EST intersectionnel#pas de féminisme sans les personnes trans#pas de féminisme sans les personnes noires#pas de féminisme sans les lesbiennes#pas de féminisme sans les queer#non binaire#ftx#Sexism
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youtube
« Aujourd'hui, nous allons vous parler d'une figure majeure de notre histoire récente, une figure majeure puisqu'elle est même au Panthéon, je parle bien sûr de Gisèle Halimi. Bon en fait, elle n'est pas au Panthéon. On parle de la mettre au Panthéon depuis sa mort en 2020, mais elle n'y est pas encore, mais elle a quand même reçu un hommage national du président Macron en personne. Mais tout ça à divisé pas mal de monde. Autant le combat de Gisèle Halimi sur l'avortement ou pour faire reconnaître le viol comme crime, ça fait plutôt consensus, même si les actes ne suivent pas derrière. Par contre, la lutte anticoloniale, c'est déjà plus compliqué. » Pour comprendre ce combat à la fois féministe et anticolonial de Gisèle Halimi, il faut revenir sur sa vie, et ses combats.
#blast#les portraits#Ostpolitik#Modiie#Gisèle Halimi#feminisme#désobéissance civile#avortement#intersectionalité#décolonisation#féminisme intersectionnel#militantisme#youtube#lutte politique
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Judith Godrèche a l’air d’être en train de se faire grignoter par les inénarrables Rokhaya Diallo, Éric Fassin et compagnie. Ça ne dit rien de bon pour son combat qui démarrait bien. Les intersectionnels vont lui faire bouffer du wording tendance social justice de campus américain et vont accoler à sa cause un paquet d’autres plus ou moins satellites.
Puis, ils vont lentement la pousser dehors de sa propre histoire avant de se l’attribuer, injecter une dose de racialisme dedans (compte à rebours avant les articles clamant que ce qu’elle a vécu n’est rien à côté du calvaire des actrices « racisées »). Elle devra faire son autocontrition et dire qu’elle est « blanche » et « privilégiée » avant d’expliquer que pour cette raison elle doit laisser la place à d’autres.
Les identitaires ont bien compris que la cause de Judith Godrèche était populaire, et qu’elle pouvait leur donner des entrées dans le monde du cinéma, de la production. Caroline de Haas l’avait compris avant eux en créant Egaé, il y a énormément de fric à se faire sur le dos du féminisme tendance DEI.
Mais pour que le business fonctionne il faut que le combat échoue au moins partiellement, afin de pouvoir être indispensable. Le « wokisme » va rendre Judith Godrèche progressivement inaudible, et la faute sera rejetée sur le « patriarcat blanc » qui d’ailleurs se jettera dans la brèche pour finir le travail de démontage.
Les grands gagnants seront les vieux misogynes - confortés dans leur idée que les féministes sont toutes des geignardes - et les identitaires qui auront pu lancer leur business de diversity consultant ou intimacy coordinator et courir les plateaux télé.
J’espère qu’autour d’elle des gens vont lui conseiller de fuir les intersectionnels mais ça m’a l’air mal parti. Ce sont des vautours qui ont flairé l’aubaine, ils vont l’utiliser et la jeter, comme Adèle Haenel.
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Ce qui me fascine, au fond, dans le déni du délire antijudaïque conjoints des extrêmes-droites complotistes tant christo-franco-natiochauvines qu'islamistes repris quasiment tel quel par la Gauche béni-oui-oui américanisée de ces dernières années, c'est moins le cynisme électoraliste évident chez certains que la sincérité toute aussi évidente chez d'autres.
Il y a une espèce de voile magique sur les yeux d'une partie du gauchisme post-moderne qui glapit son « antisionisme » à tout bout de champ en essentialisant tellement ce fameux sionisme qu'il ne fait aucun doute qu'il s'agit de juiverie et pas de positionnement politique. Je repense souvent au titre du plus célèbre brûlot de la papesse de l'indigénisme francophone, ce Les Blancs, les Juifs et nous fiévreux de bêtise satisfaite où l'on entend tinter la machine à sous entre chaque ligne — parce que le racisme anti-tout-sauf-arabe-et-musulman rapporte, depuis une paire d'années, quand même.
Bref, j'ai l'impression que pour les petits blancs qui composent le gros de l'électorat éléfiste, le Juif est une sorte d'Überweißer qui bénéficie de tous les privilèges censément accordés à la naissance de toute personne de la race et qui de surcroît jouit de ce don suprême du statut de victime ultime et éternelle en raison de son histoire récente comme objet du pire massacre de l'Humanité. Il ne faut pas perdre de vue la logique post-moderne de l'identitarisme qui hiérarchise les groupes humains en fonction du nombre de cases à cocher dans le bingo intersectionnel. Le Juif est une figure intensément problématique parce qu'il est à la fois « blanc » (dans la tête de ses ennemis, ethno-nationalistes européens notoirement exceptés) et victime de racisme systémique à travers l'histoire mondiale. Or, il s'opère une véritable jalousie de la victimité, un ressentiment marqué pour qui appartiendrait à un groupe aux souffrances indéniables, ou tout au moins qui requièrent un plus grand effort pour les minimiser voire les nier.
Il y a un refus généralisé à gauche en Occident à l'heure présente de reconnaître la part de racisme féroce qui sous-tend le grand mouvement international de « soutien à la Palestine » — en prônant l'annihilation pure et simple d'Israël et généralement de tous les juifs — alors même que des drapeaux de l'État islamique ont endeuillé les mêmes cortèges londoniens d'où l'on a chassé des militants gays, et que la foule massée à Sidney scandait « Gas the Jews! ». Une chose que l'on m'a répétée toute mon enfance me revient aussi en tête ces derniers temps : comme on fait son lit, on se couche. Les anglophones ont une expression similaire à propos des gens avec lesquels on choisit d'aller se coucher.
Les Israéliens ont rassemblé un vaste panel de journalistes étrangers pour leur montrer des images et vidéos issues de caméras de surveillance qui ont capturé une partie des massacres du 7 octobre. Ils ont quelque peu tardé à le faire ; ils ont choisi de ne pas publier ailleurs ces éléments, par respect disent-ils pour les familles. En réalité, on sait que des clips iront alimenter en boucle la propagande jihadesque, la tuerie géante du 7 octobre ayant donné lieu à de grandes manifestations de liesse dans le monde. Les journalistes, occidentaux surtout, sont chargés d'aller répéter dans leurs pays respectifs la réalité du pogrom, d'ores et déjà niée par pléthore de bonnes âmes qui se persuadent avec application que d'éventrer des femmes enceintes ou arracher les yeux et couper des doigts à des parents devant leurs enfants, de décapiter des vieillards à coups de bêche ou de filmer le viol de petits garçons pour en envoyer la vidéo à leurs pères — que tout ceci constitue un acte de résistance à l'oppression.
Je ne publierai pas de photos ni de vidéos démontrant l'horreur d'une boucherie délibérée dirigée contre les seuls civils. L'image est une arme de guerre. Il ne fait aucun doute que Tsahal ne se prive pas de s'en servir. La seule attitude digne et sage pour la population occidentale si éloignée de ce conflit devrait être de ne pas prendre parti et de pleurer tous les morts en frères, de quelque côté qu'ils mourussent. Je ne pense pas avoir besoin de contempler le cadavre d'un nourrisson étêté et vidé comme un poisson, ni le corps tordu d'un père pleurant prostré sur le corps de ses enfants, pas plus que des ruines ou des bâtiments en flammes, pour honnir la guerre et ce qu'elle fait à ceux qui l'ont parfois peut-être appelée de leurs vœux par ignorance mais qui ne l'ont jamais décidée.
Je suis révulsée, plus que tout, par le soin méticuleux que mettent tant de progressistes autoproclamés à se coller des œillères quand il s'agit d'islam. J'y vois un profond mépris, en réalité, pour l'objet professé de leurs attendrissements : il est là, le plus veule et feutré des racismes, dans le refus constant de reconnaître un libre-arbitre et la même capacité au mal chez le musulman que chez un autre. Ces aveugles-là n'hésiteront d'aucun royaume, et leur lâcheté perdra tous ceux qui voient encore quelque chose. Pourquoi faut-il toujours qu'ils ne voient dans l'islam que ce qu'en clament ses plus sinistres chantres ? Pourquoi ne veulent-ils comme porte-parole que les plus extrémistes idéologues, qui ne s'embarrassent même plus de taqîyya pour séduire ces cuistres masochistes ?
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Le Pérou a raison à 50%
Que nous soyons d'accord ou pas, il y a quelque chose qui cloche chez certains membres de la communauté LGBTQ+.
Lima prend par surprise le monde entier avec un décret qui dit que certains membres de la communauté LGBTQ+ souffrirait de trouble mental ou même de maladie mentale.
Loco en tab***
On parle beaucoup de santé mentale de nos jours tellement certains individus oublient de se déclarer malade mental ou sur le bord de l'être. Mais ce décret se lance sur un sujet tabou sur des anomalies que la sociétés occidentales tant de normaliser.
Évidemment, les lettres L, G, B et T n'ont pas de quoi à m'inquiéter ou presque mais Q et les autres dans le plus m'inquiète beaucoup. Surtout que les gens qui définissent par la lettre "Q et les autres dans le plus" viennent avec un mode de vie bousculant et dérangeant.
Hé oui, le monde s'arrête aux moindres détails indésirables voir même en faire une crise digne d'un enfant.
C'est là où vous voyez ce discret a sa raison d'exister pour vous dire que votre santé mentale est négligé.
Rien d'homophobe
Ceux et celles qui crient à l'homophobie nous démontre le déni et la déconnection de la réalité chez les LGBTQ+.
Qu'il soit scientifique ou pas, nous ne sommes pas psychologue ou encore sociologue pour voir que ça ne tourne pas rond chez un individu. Les opposants au décret sont-ils plus scientifique que l'autre camp?
Si c'était si homophobe, on aurait assister à une chasse ciblé et les trophée seraient envoyé en institut psychiatrique. Les séquelles du passé font tellement travailler mon côté fiction. La vérité fait peur et ce n'est pas pour rien qu'on lui met un rideau.
Mais qu'est-ce que vous voulez face, notre communauté est malade par son militantisme et son extrémisme.
À un moment donné, il faut arrêter de vivre son petit monde et faire face à la réalité que vous voulez ou non. Si vous tant des adultes que ça, bien pouvez le même arrêtez d'être individualiste et intersectionnel.
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GRÈVE DE LA FAIM D’UNE USAGÈRE DE LA PSYCHIATRIE EN COLÈRE, EXTÉNUÉE MAIS PAS (DU TOUT) À COURT D’ESPOIRS
REVENDICATIONS
Liste complète sur g1graine.fr !
B/ ️ POUR LA NEURODIVERSITÉ, LA FIN DES DISCRIMINATIONS, L’INCLUSION DE TOUS-TES : “Rien sur nous sans nous”
🔎 Constat : les personnes neurodivergentes / en situation de souffrance psychique sont encore bien trop souvent stigmatisées par la société. Les associations censées défendre leurs droits sont pour une grande partie d’entre elles tenues par des aidant-es et non pas par les personnes directement concernées, Au même titre que les autres oppressions, la psychophobie se cumule avec d’autres systèmes de domination : seule une approche intersectionnelle globale est en mesure d’aider toutes les personnes directement concernées sans distinction, sur des principes d’égalité.
🎯 Objectifs : il faut impérativement changer les représentations et discours sur la neurodiversité pour qu’ils cessent de stigmatiser, voire d’inciter à la haine. Les personnes directement concernées par les problématiques de santé mentale doivent rester unies et solidaires dans les luttes pour leurs droits, malgré les tentatives de séparation entre “bons” et “mauvais” malades, les hiérarchisations, etc. La société dans toutes ses parties et dans tous les domaines doit favoriser l’inclusion des personnes neuroatypiques / en situation de handicap psychique / souffrant de troubles psychiques.
☑️ A mettre en place
Reconnaissance des discriminations psychophobes comme des délits discriminatoires
Sensibilisation de toute la société et tout le corps médical ainsi que la police (avec formations obligatoires) sur les violences exercées sur les personnes en situation de handicap psychique
Création de campagnes de prévention et d’information inclusives sur la santé mentale et contre la psychophobie (faites par les personnes directement concernées elles-mêmes)
Meilleure éducation sur le sujet par les personnes directement concernées à toutes les échelles de la société (école, travail, culture, médias…)
Fin de la pathologisation des personnes queer (trans, non-binaires, homosexuelles, bi, pan, asexuelles, intersexes, etc)
Prise en compte des dynamiques intersectionnelles dans les violences psychophobes et dans la prise en charge en santé mentale en général (par exemple : inégalités quand on est une femme, quand on est racisé-e, etc dans l’accès aux diagnostics et leur attribution)
Prise en compte de la parole des psychiatrisé-es/neuroatypiques lorsque sont signalées des VSS (violences sexistes et sexuelles)
Meilleur accompagnement des personnes psychiatrisées souhaitant devenir parent-es (fin de l’omerta sur cette question de la parentalité chez les personnes psychiatrisées, meilleur accès à l’information et arrêt des entraves plus ou moins implicites dans le processus)
Meilleure représentation des personnes handicapées dans tous les domaines de la vie publique et professionnels (y compris en politique et dans les médias)
Mise en place d’un système scolaire inclusif pour les personnes neuroatypiques ou ayant des problématiques en santé mentale
Abolition de la mise sous tutelle et de la privation de capacité juridique (cela doit être remplacé par un système assisté pour permettre aux personnes directement concernées de faire leurs propres choix)
Gestion plus participative des MDPH, en incluant des personnes directement concernées dans les décisions et les administrations
Arrêt des discours eugénistes sur les handicaps psychiques
Remise en question profonde du diagnostic HPI, des tests de QI, de l’étiquette empruntée à la médecine nazie “Asperger” ; fin des hiérarchisations des personnes sur la base d’une prétendue “intelligence” (toujours très mal définie ou trop restrictive au demeurant) ou sur l’utilité sociale
Arrêt des distinctions plus ou moins tacites entre les “malades légers” et les “malades sévères/profonds/irrécupérables”
Arrêt des représentations édifiantes, fétichisantes, paternalistes, dévalorisantes, déshumanisantes, diabolisantes du handicap psychique
Meilleure aide à l’enfance et prise en compte des violences intra-familiales qui se déploient de manière systémique dans toute la société
Plus d’inclusion des personnes directement concernées dans les processus de soins, les établissements de santé, les métiers de la santé mentale
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Toutes les revendications → https://g1graine.fr/ Signe la pétition → https://www.change.org/p/pour-la-neurodiversit%C3%A9-la-sant%C3%A9-mentale-et-une-grande-r%C3%A9forme-de-la-psychiatrie
#g1graine#psychiatrie folle de rage#sauvons nos folies#antipsy#anti psychiatry#psychiatrie#france#up the baguette#fols#mad pride
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Joyeux anniversaire à notre collectif !! 🎊 Il s'est réellement formé à l'automne 2015 autour de l'auto-défense digitale, improvisée et en urgence. Nous participions à des conversations privées sur Twitter entre des dizaines de féministes pour aider des victimes de diffusion punitive de contenu intime à caractère sexuel sur les réseaux à faire retirer les contenus et être soutenues.
Le manque de réaction des plateformes que nous sollicitions depuis des semaines, la culpabilisation des autorités policières, familiales et scolaires infligées aux jeunes filles que l'on accompagnait, l'absence totale d'informations disponibles et de politisation du sujet nous ont conduit à lancer une campagne.
Le hashtag #TwitterAgainstWomen a été diffusé le 3 janvier, la parole des victimes et concernées s'est libérée autour, nous sommes formées en collectif (une forme inédite pour les assos féministes à l'époque) pour porter pour la première fois en France une campagne virale sur le #cyberharcèlement dont le retentissement a été colossal.
Nous portions dès le premier jour la dimension intersectionnelle de cette lutte en adressant notamment que les victimes noires et d'origine maghrébines, que les personnes LGBTQIA+ que nous soutenions étaient surviolentées et surexposées au #Cyberharcèlement & ce de façon unique.
Depuis ce jour, nous constatons que la question des cyberviolences et de notre épanouissement digital est présente et enrichie dans les combats et luttes féministes et antiracistes chaque jour.
Nous déplorons que les lois et décisions politiques auxquelles nous avons contribuées ne soient pas dotées de moyens à la hauteur des enjeux et que l'état des lieux soit si désastreux plus de 7ans APRÈS.
Nous continuerons à lutter pour notre sûreté dans tous les espaces de nos vies, nous continuerons à apprendre et nous former dans tous les combats de justice sociale qui retentissent avec nos valeurs.
Nous avons hâte de partager avec vous les super nouvelles de ce début d'année !!
1001 MERCIS à toutes les personnes qui nous font confiance, à celles qui nous suivent et nous soutiennent, À celleux qui nous apprennent, nous nourrissent, aux sœurs et adelphes des mobilisations que l'on continuera d'enrichir ou d'initier, aux partenaires qui travaillent avec nous, à toutes les personnes qui luttent dans leur quotidien, leur histoire, leur chair ou leur militantisme contre le blantriarcat validiste cishétéro-normatif, à nous pour notre détermination et notre résilience #CyberAngel #engagement #digital
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Samedi 30 novembre 2024
Le vertige #MeToo de Caroline Fourest
Dès l’introduction et le début du livre Caroline Fourest donne le ton et le sens de ce livre : le constat et l’illustration d’un tourbillon et d’un vertige. D’un nécessaire combat contre les excès et les crimes commis par un patriarcat coupable et trop longtemps toléré à d’autres excès et d’autres lâchetés.
Caroline pointe notamment des indignations à géométrie variable et des silences coupables chez certaines féministes quand sont mis en cause des hommes qui devraient être protégés du fait de leur appartenance à une communauté religieuse et à une certaine idéologie.
C’est évidemment le cas en ce qui concerne les actes reprochés à Tarik Ramadan. Il aura fallu un long combat qui doit beaucoup à Caroline Fourest pour qu’enfin Tarik Ramadan soit jugé par la justice suisse.
C’est aussi le cas pour Mediapart et les corbeaux qu’elle dénonce courageusement notamment mais pas uniquement dans le secteur cinématographique dans lequel la rumeur a fait office d’enquête avec la menace de la publication d’une liste de prédateurs et de violeurs, voire de pédocriminels .
À chacun ses boucs émissaires.
« Quand elles ne servent pas de caution au Hamas, certaines féministes intersectionnelles font carrément reculer les acquis sociaux. »
En conclusion l’auteur de ce livre considère que @MeToo n’est ni un mirage, ni un miracle, mais un vertige nécessaire à condition de tenter de trouver l’équilibre.
Jean-Loup ARNAUD *
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DANS LA MAISON D'AMOUR
Féministes
Intersectionnelles
Contre universalistes
Qui disent
L'amour ne peut se hiérarchiser
Il n'est pas la logique froide
Qui stratifie la société
Le féminisme étant l'art de vivre
Sans préjugé
Samedi 12 octobre 2024
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Les Dissidentes 2, week-end pour une écologie intersectionnelle et des résistances internationalistes - Renversé
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Tout va bien (28 juin 2024)
En Corée du sud, un robot affecté à des tâches administratives se serait suicidé. Anthropomorphisme ou fils qui se touchent? En France, la Méluche s'indigne: "On ne peut plus rigoler?", dit-il, quand on lui signale que dans les manifestations de sa clique, on peut lire, sur des pancartes: "Un policier mort est un électeur du RN en moins." Sa prose ne pourra pas rivaliser avec le "tube de l'été 2024", lancé le 21 juin dernier, Je partira pas, un hymne à l'application des OQTF réalisé grâce à la prétendue intelligence artificielle. Des plaintes ont été déposées pour incitation à la haine. Le robot coréen montrait des signes d'agitation avant de commettre son autolyse: aurait-il été le créateur de Je partira pas, puis pris de remords intersectionnels, se serait-il précipité dans le vide? Beaucoup de candidats à leur réélection chantonnent l'hymne comme un mantra apotropaïque: ils tiennent à leur siège comme les bernicles à leur rocher l'été. Sur France culture, on entend parler du "girouettisme", l'image choisie par Camille Desmoulins pour désigner l'extrême centre, dont on apprend qu'il n'est pas nouveau dans notre Histoire nationale. Le phénomène serait apparu en 1789, 1795, 1799, 1841, 1870, 1940 et 1958 selon l'historien Pierre Serna qui précise qu'il n'existe que de manière éphémère, répondant à une crise et préexistant à des alternatives politiques nouvelles. Macron n'aurait donc rien inventé. Serna mentionne aussi qu'en 1795, on parlait déjà de la coexistence du pays légal et du pays réel. La Méluche le sait car il est fasciné par la Grande Révolution. Le droit national ne s'appliquant pas dans certains "territoires perdus de la République", pourra-t-on appliquer les OQTF en y expulsant les individus visés par la décision administrative? Il y a de quoi se toucher les fils.
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6 podcasts féminins à écouter impérativement !
Nous vous proposons 6 podcasts féminins à écouter impérativement ! Drôles, inspirants, émouvants, irrévérencieux, malins ou joueurs, vous trouverez avec certitude votre bonheur auditif. Bercez vos oreilles des paroles sages qui composent notre sélection de podcasts. Sorociné : le question du féminisme sous le prisme du septième art Parmi les nombreux podcasts féminins du moment, nous vous conseillons Sorociné. Son principe ? Offrir un regard différent sur le féminisme sous le prisme du cinéma. La fondatrice du podcast est la journaliste et critique de cinéma Pauline Mallet. Entourée de ses invités, la jeune femme passe à la moulinette le monde du septième art. Un milieu où les stéréotypes et les clichés sont toujours présents malgré la libération de la parole féminine. Au sommaire, les sujets abordés sont variés. Vous voulez le programme ? Les études de cinéma, les sorcières, le sexe ou bien encore l’émancipation des femmes par le mal. En bref, un éclectisme des sujets qui célèbre le cinéma et le travail des femmes. Soigné, inclusif et pédagogique, tels sont les maîtres mots de Sorociné. Une perspective fraîche et intelligente dans l’offre actuelle des podcasts féminins. Quoi de meuf : le podcast intersectionnel Dans les propositions de podcasts féminins, Quoi de meuf a pour mot d’ordre l’intersectionnalité. Que désigne ce terme ? Il signifie la situation de personnes qui subissent plusieurs discriminations ou dominations dans la société. Les fondatrices du projet sont les journalistes Clémentine Gallot et Mélanie Wanga. La volonté du podcast ? Intégrer toutes les femmes avec diversité et visibilité. De fait, les créatrices du podcast reçoivent leurs invitées pour discuter et débattre. Au programme du podcast mensuel : des sujets sociétaux, politiques, culturels, sexuels mais aussi de l’art de vivre. Le tout, dans une ambiance décontractée avec du sérieux sans se prendre au sérieux. Original et pertinent, Quoi de meuf deviendra très certainement l’un de vos podcasts féminins préférés. YESSS : le podcast des warriors Dans notre sélection de podcasts féminins, nous vous recommandons YESSS. Sa marque de fabrique ? Un ton positif et émancipateur qui célèbre les femmes. Comment ? En donnant la parole à celles qui ont subi le sexisme ou des situations de discrimination. Des témoignages, forts en sens, qui méritent notre attention totale. Elsa Miské, Margaïd Quioc et Anaïs Bourdet sont les créatrices de ce podcast crée en décembre 2018. Une consultante, une journaliste et une graphiste. Trois femmes, trois univers opposés, mais un projet commun : prôner l’émancipation de toutes les femmes. En ce sens, ces Drôles de dames prouvent qu’elles n’ont nullement besoin de Charlie pour mener leur mission. Depuis sa création, ses fondatrices donnent la parole à ses invitées : « des warriors au quotidien. » Loin d’être des victimes, ce sont avant tout des guerrières qui se battent avec résilience. Parmi les sujets abordés, les thèmes sont hétéroclites avec la santé, l’humour ou les droits LGBT. Inspirant, solidaire et positif. Des valeurs qui symbolise le podcast YESSS. En outre, cela fait du bien, surtout en ce moment. Un podcast à soi : quand l’intime rencontre le podcast Entre la littérature et l’univers des podcasts féminins, il peut y avoir un pont. En ce sens, Un podcast à soi est un joli clin d’œil en référence à la romancière Virginia Woolf. Vous ne voyez toujours pas ? Il s’agit de son roman Une chambre à soi publié en 1929. La créatrice du projet est la journaliste Charlotte Bienaimé. Comme l’illustre écrivaine britannique, la jeune femme évoque la notion d’intimité. Entre documentaire et entretien, le podcast combine l’expertise, le récit et le témoignage. De fait, ces éléments sont les moteurs pour évoquer des thématiques sur le genre, l’égalité des sexes ou le féminisme. Dans un même ordre, Charlotte Bienaimé questionne et soigne sa réflexion pour construire ses épisodes. Vous souhaitez connaître les thèmes abordés ? Politique, religion, famille, justice, sexisme ordinaire ou bien encore le sport sont de la partie. En bref, des sujets variés avec, toujours en substance, l’idée d’explorer l’intime. Avec souplesse et ingéniosité. Dans l’univers des podcasts féminins, Un podcast à soi propose son monde intimiste, propre et instructif. Un moment d’écoute à consommer sans modération une fois par mois sur Arte Radio. Sois gentille, dis merci, fais un bisou : des portraits de « femmes ordinaires aux destins exceptionnels » Dans notre sélection de podcasts féminins, Sois gentille, dis merci, fais un bisou a affûté notre attention. La raison de notre enthousiasme ? Son message en filigrane : les femmes sont libres d’aller au bout de leurs rêves. Une aspiration belle et noble qui fait fi des peine-à-jouir. Rétrograde, le nom du podcast n’est pas le fruit du hasard. Qui est la personne derrière ce titre imbibé de muflerie ? Nous vous présentons l’accusée : il s’agit de la journaliste Clémence Bodoc. Toutefois, rassurez-vous. Il n’y a aucune once de sexisme de la part de l’ancienne rédactrice en chef de MadmoiZelle. Bien au contraire. En effet, la jeune femme utilise cette injonction pour tordre le cou aux stéréotypes sexistes qui pourrissent le débat. Au sommaire du podcast, la journaliste interroge ses invitées, toutes des femmes. Issues du monde médiatique, politique ou artistique, ces dernières se livrent avec sincérité et passion. Enfance, rapport au temps, espoirs, attentes et déceptions sont au menu du podcast. Parmi les invitées, la liste est à la fois plurielle et de qualité. Des exemples à citer ? Bérangère Krief, Zazie, Camille Chamoux, Audrey Pulvar ou bien encore Isabelle Alonso. Leur point commun ? Elles ont réussi à accomplir leur rêve. Une réussite qui met à mal le sexisme latent qui gangrène notre société. Motivant, pédagogique et profondément contemporain. Vos oreilles vous remercieront de ce moment auditif tout en équilibre. La Poudre : le pionnier des podcasts féminins Impossible de faire l’impasse sur La Poudre. Depuis son lancement en 2016, l’émission est devenue une référence dans le monde des podcasts féminins. Une inspiration même. Fort de ses millions d’écoutes, le podcast pérennise sa réussite à travers ses beaux portraits de femmes. La créatrice du podcast n’est autre que Lauren Bastide. Ancienne rédactrice en chef à Elle, elle fut également chroniqueuse dans l’émission Le Grand Journal sur Canal+. Journaliste, la jeune femme est également une militante engagée. Ses combats ? Ils sont nombreux mais avec un objectif clair : faire le bien commun. Des exemples concrets ? La lutte contre les stéréotypes sexistes, l’égalité entre les sexes ou bien encore la place des femmes dans l’Histoire. En clair, des thématiques contemporaines qui trouvent un prolongement grâce à La Poudre. Son concept est simple mais efficace. Un jeudi sur deux, Lauren Bastide reçoit une invitée dans une chambre d’hôtel. Artiste, politique, écrivaine ou journaliste, l’interviewée se confie sur son parcours. Enfance, éducation, carrière et combats sont évoqués sous le regard attentif et bienveillant de la journaliste. En somme, il s‘agit d’une belle parenthèse pleine de sens et qui convoque nos propres interrogations sur le féminisme. Intimité, profondeur et émancipation. Telles sont les manifestations concrètes de La Poudre ou devrions-nous dire la référence des podcasts féminins. Ce voyage dans le monde des podcasts féminins va bientôt s’achever. Nous espérons que notre sélection vous a plu. Si tel est le cas, enfilez de ce pas vos écouteurs pour écouter l’un de nos podcasts proposés ! La rédaction vous conseille également les articles suivants : - Les cinq podcasts mode à ne pas rater. - Les 10 meilleurs podcasts à écouter pour le confinement. - 5 bonnes raisons d’écouter des podcasts. Read the full article
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Séance #13 - Le militantisme en ligne : ça marche?
Chers lecteurs,
Ce n’est pas un secret : les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans nos vies. Cette place grandissante amène donc les mouvements sociaux à se décliner en ligne. Il n’est plus rare de voir des mouvements tels que celui des Gilets jaunes, de Youth For Climate ou du mot-clic #MeToo se déployer sur les réseaux. Toutefois, est-ce que les réseaux sociaux sont des outils efficaces pour le militantisme?
À cette question, je réponds OUI!
Nous n’avons pas à aller chercher trop loin pour trouver des réponses. Le mouvement #MeToo en est une preuve excellente. Ce mouvement, ayant majoritairement fait surface en 2017, a permis à plusieurs femmes de prendre la parole pour dénoncer le viol et les agressions sexuelles. Sans n’être qu’une vague de dénonciation, ce mouvement militant numérique a également contribué concrètement aux revendications des droits des femmes. En effet, du mouvement #MeToo s’est découlé l’élaboration d’un tribunal spécialisé en victimes de violence sexuelle et de violence conjugale. Un réel changement sociétal s’est produit à la suite du mouvement déployé en ligne.
En soi, les réseaux sociaux sont à mon avis de belles plateformes d’éducation et de sensibilisation pour différents enjeux sociétaux. Il est assez commun de voir passer des stories Instagram dénonçant des enjeux tels que l’inaction climatique ou bien les conflits de guerre. Il est, selon moi, très pertinent de s’abonner à des pages dédiées au militantisme de toute sorte. Je pense d’ailleurs à une page Instagram féministe dont je suis abonnée depuis maintenant plusieurs années. La page Feminist détient 6 M d'abonnés. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une page où du contenu féministe intersectionnel est mis de l’avant. On y trouve de l’information éducative et des actualités sur le monde du féminisme.
Voici une liste de pages Instagram à objectif militant. Jetez un coup d’œil!
@Gangduclito
@Pepitesexiste
@lgbtq
@environment
@blklivesmatter
À bientôt!
Bibliographie
Blaire, C. (2023). Les réseaux sociaux, leviers des luttes sociales. La vie ouvrière. https://nvo.fr/les-reseaux-sociaux-leviers-des-luttes-sociales/
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Je ne suis pas certain où tu vives (ou si ce sujet est privé) mais est-ce qu’il y a beaucoup de féministes radicales en France maintenant ? à mon pays, il est trop difficile d’effectuer la recherche sur le féminisme du monde. Je voudrais trouver des textes ou des documentaires francophones (qui viennent de la France ou des autres pays francophones). Aussi, est-ce qu’il y a des communautés pour le féminisme en France ?
Merci bcp et désole pour la grande question !
En France le féminisme militant est de mon point de vue moribond. On a eu deux sursauts, le premier au début des années 2000 qui est venu des quartiers de banlieues, mais qui a été récupéré politiquement et a fini par s’éteindre et vers 2010-2012, à cause du scandale lié à l’affaire Dominique Strauss-Kahn. Plusieurs nouveaux mouvements se sont créés sur internet à ce moment-là et j’avais l��espoir que ça ravive le féminisme qui en avait bien besoin.
L’ennui c’est que ces mouvements ont été vite pris en main par des militantes « inclusives » (aujourd’hui on dirait intersectionnelles) qui n’ont rien obtenu en 10 ans.
En réalité en France le féminisme est porté par des associations de terrain qui n’ont pas vraiment de présence médiatique, et qui ne sont pas militantes au sens où on l’entend aujourd’hui c’est-à-dire râler sur internet. Ce sont ces associations qui ont porté les mesures en faveur des femmes ces dernières années, notamment toutes les mesures concernant les violences conjugales.
Après on a eu un certain nombre d’intellectuelles féministes qui ont écrit des ouvrages très intéressants et il faudrait vraiment que je fasse un post à ce sujet !
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J’ai eu la chance de pouvoir travailler à la mise en forme de l’ouvrage 🔥 Pour des écoles d’art féministes !🔥, ouvrage précieux à mettre entre toutes les mains.
Il est la retranscription de six années de conférences, workshops, arpentages, entretiens, groupes de lectures, traductions, discussions, etc menées à l’@ésacm. S’en sont suivi trois années de travail éditorial (retranscription, corrections, ajustements) grâce au super boulot des étudiant*es et chercheureuses de l’école ! Edité par Lilith Bodineau (@lilithbodineau), Léon Bornais, Nelly Catheland (@nelly.catheland), Charlotte Durand (@cha.rlottedurand), Martha Fely (@marthafely), Lola Fontanié (@fontanielola), Eulalie Gornes (@eulaliegornes) , Chloé Grard, Sophie Lapalu, Eden Lebegue (@edentifrice), Michèle Martel, Sarah Netter (@sarahn.etter), Clémentine Palluy (@clementinepalluy), Mauve Perolari (@cleo_mauve), Simon Pastoors (@simonpastoors), Rune Segaut (@novae_ae), Danaé Seigneur (@danaeseigneur) et coordonné par les incroyables Michèle Martel et Sophie Lapalu (@sophielapalu).
« Ce livre a pour premier objet de partager le contenu de conférences, entretiens, workshops et groupes de discussion qui ont eu lieu à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole entre 2017 et 2022. Retranscrire un cycle de conférences féministes intersectionnelles dans une école d’art s’avère crucial pour partager des outils d’émancipation et bousculer les critères implicites qui structurent nos regards et nos pratiques (identification aux normes visuelles occidentales, représentations romantico-capitalistes de l’artiste-auteurrice…). Il est primordial de donner la parole aux artistes et à celleux qui les soutiennent. Ce livre est aussi l’occasion de travailler avec un groupe d’étudiantes, d’artistes et de chercheureuses de la Coopératives de recherche au sein d’un séminaire destiné à élaborer l’ouvrage lui-même; il est un outil pour un travail pédagogique collectif et idéalement horizontal au cœur d’une institution hiérarchisée et hiérarchisante. Les invitations, la transcription et l’édition des textes se sont faits en commun. »
Avec Nino André & Vinciane Mandrin, Rachele (@borghirachele), Borghi, Tadeo Cervantes, Adiaratou Diarrassouba, Kaoutar Harchi (@kaoutarharchi), T*Félixe Kazi-Tani (@flxkztn), Nassira Hedjerassi, Gærald Kurdian (@geraldxoxoxo_), H.Alix Sanyas (@bye.byebinary), Sophie Orlando, Émilie Renard (@emilie.insta.renard), Liv Schulman (@liv_schulman_), Danaé Seigneur (@danaeseigneur), Pau Simon (@ronde_fluo).
16 x 22 cm 300 pages Publié chez @tombolopresses et diffusé dès février par les presses du réel ! Imprimé en offset par @Mediagraphic, merci pour leur précieux suivi. Typographies utilisées : JL Impact Nieuw 2019 de Jung-Lee Type Foundry (@jlt), Amiamie (Mirat-Masson @miratmasson, Bye Bye Binary), Rosart (Katharina Köhler, Camelot Typefaces @camelot_type)
💋Les couvertures on été tamponnées manuellement avec les étudiantxs de l’ÉSACM à l’occasion du lancement mercredi 10 janvier à Clermont. Merci beaucoup à toutes les personnes venues nous aider <3
👀 D’autres lancements à suivre… 👀
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La scène a choqué. Samedi 25 novembre, encerclées par un cordon de CRS, environ 200 manifestantes juives rassemblées à Paris pour la marche contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), coorganisée par plusieurs collectifs désunis dont #NousToutes ou Grève féministe, n’ont pas pu rejoindre le cortège. Avec leurs joggings tachés de faux sang et leurs pancartes arborant des slogans – dont «MeToo Unless You Are a Jew» – ces militantes étaient venues dénoncer les meurtres, les agressions sexuelles et les viols perpétrés par le Hamas en Israël, qui font l’objet d’une enquête israélienne, et un supposé silence autour du sujet dans les milieux féministes français.
L’épisode est à ce jour le point d’acmé d’un débat abrasif qui a grossi peu à peu depuis le 7 octobre. Sur les réseaux sociaux et par tribunes interposées, deux camps semblent s’opposer, l’un appelant à condamner ces violences, et l’autre à soutenir massivement les Palestiniens, victimes de décennies de colonisation et de la riposte militaire de l’Etat hébreu, soutenue au départ inconditionnellement par les pays occidentaux. La cause palestinienne aurait-elle pris le pas sur la défense des droits des femmes, dans un contexte où tout silence sonne comme un aveu de complicité et toute prise de position apparaît comme une focalisation invisibilisant les autres causes ? La controverse semble rejouer un énième épisode du clash entre les tenants d’un féminisme intersectionnel face aux «universalistes», les deux camps s’écharpant sur la nécessité ou non d’articuler la logique sexuelle à la logique raciale et anticoloniale, sans substituer l’une à l’autre, et sur la difficulté à se mettre d’accord sur l’adversaire principal, dans l’un de ces moments dont l’histoire du féminisme est pavée.
En cause notamment, deux tribunes en soutien au peuple palestinien publiées sur Mediapart, signées par des dizaines d’organisations féministes et LGBT +, et des personnalités comme l’actrice et militante Adèle Haenel, le cofondateur d’Act Up Didier Lestrade ou la chorégraphe Gisèle Vienne. Dans la première, les actes du 7 octobre s’y trouvent condamnés en une phrase, «comme l’ensemble des attaques visant des civils israélienNEs». Une formulation qui peut sembler minimiser le caractère genré des crimes du 7 octobre, tout comme les billets de blog de l’essayiste féministe Mona Chollet qui ne les mentionnent pas, l’absence de condamnation publique par les grandes organisations comme Osez le féminisme ! ou #NousToutes, ou tardive comme celle de la Fondation des femmes. En face, des figures comme l’écrivaine – et chroniqueuse à Libé – Lola Lafon se sont inquiétées de l’invisibilisation des femmes juives dans la marche de samedi.
Une détresse et un sentiment d’isolement partagé
Pour Maya Ter-Minassian, trentenaire engagée à la Wizo France, organisation féminine juive (non militante), le soutien aux Palestiniennes ne doit pas conduire à mettre sur le même plan les violences sexuelles du Hamas et les bombardements israéliens indiscriminés sur Gaza. «Ce n’est pas moins grave, mais ces actes ne relèvent pas de la même nature. On dénonce ces crimes sexuels quand ils sont commis par des soldats russes à Boutcha en Ukraine, ou par l’Etat islamique contre les femmes yézidies, pourquoi pas là ?» s’interroge-t-elle. Pour celle qui fut proche un temps des Colleuses et de #NousToutes, «c’est comme si en tant que juive, on nous associait à la politique d’oppression d’Israël et qu’on nous déniait le droit d’être victime», conclut-elle. Une détresse et un sentiment d’isolement partagé par Léa Hanoune, trésorière de l’Union des étudiants juifs de France. «En tant que femmes, et juives, ces victimes pâtissent d’une double invisibilisation dans l’attaque du 7 octobre», analyse l’étudiante qui se revendique de gauche et mobilisée contre les extrêmes.
Les deux ont tenu à être présentes à la manifestation du 25 novembre, contrairement à d’autres comme Olivia Cattan, présidente de l’association Paroles de femmes, dont l’appel pour la reconnaissance d’un féminicide de masse a été signé par plus de 30 000 signataires. Parmi les premières se trouve la députée EE-LV Sandrine Rousseau, signe que la division ne recoupe pas toujours les clivages politiques. En réponse à cet appel publié dans Libé, un groupe de féministes et d’universitaires – dont les philosophes Elsa Dorlin ou Emilie Hache, qui n’ont pas donné suite à nos sollicitations, Silvia Federici ou le sociologue trans Sam Bourcier – ont fait paraître une tribune sur le site le Média pour dénoncer une «propagande pro-israélienne» manipulant un féminisme jugé faussement «apolitique». Du reste, l’invocation du féminisme par la droite extrême à des fins politiques non féministes est qualifiée par certains militants de femwashing (contraction de feminism washing) – voire de pinkwashing qui élargit la notion aux luttes LGBT. «Nous refusons l’instrumentalisation de nos luttes», s’est aussi insurgée Grève féministe, qui vient de condamner les crimes du 7 octobre dans un communiqué daté du 28 novembre.
Si ces condamnations, à l’instar de celle de la sénatrice socialiste et ex-ministre Laurence Rossignol, actuelle présidente de l’Assemblée des femmes, semblent insuffisantes, «c’est peut-être car elles le sont toujours», observe Lila Djelali, élue EE-LV à Paris, pour qui c’est la première fois que cette manif est aussi divisée : «D’habitude, on est ensemble, sans cortège séparé. Toutes solidaires, que ce soit dans le cas des femmes afghanes, iraniennes ou sahéliennes. Il faut soutenir les Israéliennes sans en faire un cas particulier, car l’oppression masculine est partout la même. Dans chaque guerre, le corps des femmes est à conquérir. Quand ce combat est recouvert par des positions politiques – s’afficher pro-israélien par exemple –, c’est là que les problèmes peuvent survenir», alerte celle qui note que le sort des Palestiniennes depuis des décennies ne fait pas l’objet de la même préoccupation, et qui craint surtout une récupération par l’extrême droite. Solidaire des féministes juives, elle invite à s’emparer politiquement du sujet en portant le cas de ces victimes devant les juridictions européennes et françaises.
La politisation des enjeux est précisément le cœur de l’approche intersectionnelle qui veut articuler lutte anticoloniale et féministe. Pour l’écrivaine Kaoutar Harchi, penser l’émancipation des Palestiniennes et des Israéliennes implique de penser leur rapport : «Les unes sont colonisées, les autres ne le sont pas. [Elles] sont liées par un rapport de pouvoir inégalitaire qui n’est pas réductible au genre mais engage la matrice raciale elle-même. La moindre des choses est d’appeler à la pleine égalité entre les femmes ; ce qui implique l’abolition du colonialisme et du patriarcat», et de ne pas dénier aux Palestiniennes, estime-t-elle, la capacité à s’exprimer en tant que sujet pleinement politique. Elle alerte contre une grille de lecture féministe qui serait trop «occidentalo-centrée».
«Distinguer la compassion envers les civils et l’analyse du conflit»
Ce déplacement de la focale se ferait-il plus facilement dans certains cas que dans d’autres ? «Contextualiser, ce n’est pas excuser la violence de ces crimes sexuels, que nous dénonçons», précise Luna, membre (qui a souhaité rester anonyme) du collectif Du pain et Des roses, organisation LGBT+ d’obédience communiste révolutionnaire et co-organisatrice de la marche de samedi. Leur objectif ? Introduire la défense des droits des femmes dans les manifestations pro-palestiniennes, et vice-versa. «On peut soutenir un féminisme anticolonialiste et anti-impérialiste sans être complaisant avec le Hamas. Il faut distinguer la compassion envers les civils et l’analyse politique du conflit», revendique celle qui a été heurtée par les pancartes «Féminicides de masse, féministes à la Hamas» brandies par les manifestantes juives samedi, à destination explicite de certains groupes jugés trop pro-palestiniens dans le cortège. On ne peut saisir, selon elle, l’origine de l’attaque du 7 octobre qu’en la reliant au contexte colonial, qui aurait contribué à radicaliser le Hamas.
Spécialiste des sexualités en contexte colonial, l’historienne Christelle Taraud a aussi du mal à comprendre l’injonction à prendre position quand elle émane de figures qu’elle juge d’habitude totalement absentes de la lutte contre les féminicides, voire opposées à leur reconnaissance juridique. «Qui peut imaginer qu’une féministe puisse se réjouir de ces atrocités ?» Celle qui a dirigé la somme Féminicides : une histoire mondiale (la Découverte, 2022) qualifie pourtant les crimes du 7 octobre de «féminicide de masse». «Ce n’est pas le nombre qui compte mais la nature de l’acte : à l’inverse du “fémicide”, qui consiste à tuer une femme simplement du fait de son sexe ou de son genre, le “féminicide” se double d’un “surmeurtre”, c’est-à-dire d’un acharnement spécifique. Le crime ne vise pas seulement la personne physique mais touche à l’identité de la victime, selon une logique de mort genrée.» Pour l’historienne, la violence du Hamas contre les femmes n’est pas exceptionnelle, la même se déploie actuellement en république démocratique du Congo dans une indifférence quasi générale. «Attention à ne pas instrumentaliser le corps des femmes au service d’une guerre de civilisation qui opposerait de manière manichéenne la société israélienne à une barbarie palestinienne», alerte cette militante de longue date de la cause.
«L’empathie doit se doubler d’une même compassion»
Paradoxalement, une convergence des luttes se réalise plus facilement en Israël, selon Hanna Assouline, coprésidente et fondatrice du mouvement des Guerrières de la paix. [...] «C’est précisément via les luttes féministes qu’on a réussi là-bas à faire un front commun, qu’on ne parvient pas à créer ici, déplore-t-elle. Sans doute car la question s’y pose différemment, que le soutien à une cause ne conduit pas nécessairement à avoir l’impression d’en trahir une autre. Penser les deux ensemble reste le seul horizon possible. L’empathie pour les Israéliennes ne vaut pas soutien à la politique israélienne et doit se doubler d’une même compassion pour le sort des Palestiniennes. Et la défense des droits des Palestiniens à la dignité, à l’autodétermination, doit être portée haut et fort», revendique cette trentenaire dont l’action est particulièrement médiatisée en France depuis début octobre.
Face au conflit, ces divisions féministes [...] sont-elles insurmontables ? Pour Marylie Breuil, ancienne porte-parole de #NousToutes officiant désormais auprès de Sophie Binet à la CGT (co-organisatrice de la marche), ces scissions qui s’affichent sur les réseaux et dans certains médias sont plus circonstancielles que profondes. [...] Derrière les tensions politiques, un seul horizon semble immuable : défendre les droits des femmes.
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