#Guy Goffette
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ma-pi-ma · 9 months ago
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La poesia è un sentimento, uno strappo interiore.
Guy Goffette, da La Libre, 22 novembre 2021
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petit-atelier-de-poesie · 4 months ago
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NOTE DE LECTURE : Un été autour du cou. Guy Goffette. 2001
Ce bouquin est un petit bijou : Un été autour du cou, où l'auteur déroule en poète qu'il est les émotions et sensations de l'enfance, le rejet de la famille et de l'éducation, le désir de la chair et de l'autre, la violence de ce désir et puis de sa réalisation, quand il n'est pas temps.  Guy Goffette fait donc une oeuvre délicate et pudique sur un thème grave : l'abus sexuel d'un enfant. Il alterne entre le "je" du narrateur adulte et la 3ème personne, avec le prénom de l'enfant Simon, et nous allons ainsi du présent au passé, pour appréhender l'ampleur de l'histoire et l'emprise de cette femme.  J'en ai parfois eu les larmes aux yeux, de colère pour cette femme adulte et cruelle, et tant de compassion pour cet enfant passé, fracassé, sidéré, traumatisé qui cherche et trouve enfin les mots de ses souvenirs.  Une oeuvre magistrale pour un premier roman, mais c'est d'un poète... 
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revuetraversees · 9 months ago
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EN HOMMAGE à GUY GOFFETTE, qui nous a quittés le 28 mars 2024
Je retrouve la carte que tu m’écrivais de Belgiqueen janvier dernier – une brouette rouge couronnée de neigeen guise de timbre �� mais à bout de forces écrivais-tu Tu évoquais un accident de métro qui t’empêchaitd’asseoir ton cul tu lisais debout comme un curé son bréviaireet tu t’étais foutu par terre à Namur sur sa chaussée déchaussée Plein d’espoir et de vitalité comme les fleurs entre les…
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asfaltics · 1 year ago
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putterings, 322-319a
                                            calingssagtuq                                     .to.no.particular.end                               I’ve left                         a tub full of mud and water,                   (an) incomprehensible place
      319a is writings, sorted and about for Jean Lyon (1902-1960)
puutterings     |     their index     |     these derivations     |     20230710  
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puutterings · 1 year ago
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I’ve left
                                                        and his Fuck off! to puttering poetry, I’ve left
February ’98   Six months later than the wild geese and a hundred-twenty-nine years after the ace of fugitives from the Ardennes and his Fuck off! to puttering poetry, I’ve left Charleville and the stranger across the street whose lacy underwear festooned with frost beat with my heart against the window-pane. I waved good-bye to the Meuse as she bathed in her green lechery, and said Let’s go! but on two feet, the devil take genius.
/   Février ’98   Avec six mois de retard sur les oies sauvages, cent vingt-neuf ans après l’as des fugueurs ardennais et son merdre à la poisseuse poésie, j’ai quitté Charleville et l’inconnue d’en face don't les dentelles festonnées de givre battaient avec mon coeur contre la vitre. J’ai fait un signe à la Meuse baignant dans sa luxure, verte, et dit Allons, mais sur deux jambes, au diable le génie.
ex Guy Goffette, Charlestown Blues : Selected Poems, a bilingual edition (Marilyn Hacker, translator; U Chicago Press, 2007) : 14-15 : link
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from the promotional blurb-erature —       “Readers who denounce most contemporary French poetry as self-referential experimentation, word games, exercises in deconstruction, or other kinds of incomprehensible writing disconnected from everyday life — brace yourselves for a revelation. Erotic and urbane, distinguished by formal skill yet marked by the subtlest shades of feeling, Guy Goffette’s unabashedly lyrical poems pay homage to both Verlaine and Rimbaud, whom he counts as his important forbears, with echoes of Auden and Pound, Pavese and Borges.       In Charlestown Blues, poet and translator Marilyn Hacker has chosen a tightly thematic selection of poems, all centering around the notion of ‘blue’ — the color and the emotion, as well as that quintessentially American style of musical performance.”
      review of the translation (and the poetry) by Christina Pugh, entitled “Accessibility Blues” at Poetry (May 2008) : link
Guy Goffette (1947-) wikipedia : link
Marilyn Hacker (1942- ), poet, translator and critic wikipedia : link
considering concluding this project with this post.  
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vento-del-nord · 6 months ago
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Se vieni per restare, lei dice, non parlare.
Bastano pioggia e vento sopra le tegole,
basta il silenzio accumulato sopra i mobili
come polvere dopo secoli senza te.
Ancora non parlare. Ascolta ciò ch’è stato
lama nella mia carne: ogni passo, un ridere lontano,
l’abbaiare di un cane, lo sportello che sbatte
e questo treno che non finisce mai di passare
sulle mie ossa. Rimani senza parole: non c’è nulla
da dire. Lascia che la pioggia ridiventi pioggia
e il vento questa marea sotto le tegole, lascia
il cane gridare il suo nome nella notte, lo sportello
sbattere, andarsene lo sconosciuto in quel luogo vuoto
dove io morirò. Rimani se vieni per rimanere.
Guy Goffette
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derangedrhythms · 2 years ago
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this / silence that takes up all the space and screams.
Guy Goffette, Centres of Cataclysm: Celebrating Fifty Years of Modern Poetry in Translation; from ‘Elegy for a Friend’, tr. Marilyn Hacker
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lupitovi · 3 years ago
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Bas, falbalas, pliures, plis, et courbe et orbe où le désir toujours s’éploie plus haut plus loin que l’orée d’or des bois d’automne ici, là-bas dans la part mienne de ton âme Ô femme, ma sœur !
Guy Goffette
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smokefalls · 5 years ago
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like an old desire, a childhood abandoned
Guy Goffette, “The Date” from The Kenyon Review (July/August 2019) (translated by Marilyn Hacker)
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ma-pi-ma · 9 months ago
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Se vieni per restare, lei dice, non parlare.
Bastano pioggia e vento sopra le tegole,
basta il silenzio accumulato sopra i mobili
come polvere dopo secoli senza te.
Ancora non parlare. Ascolta ciò ch’è stato
lama nella mia carne: ogni passo, un ridere lontano,
l’abbaiare di un cane, lo sportello che sbatte
e questo treno che non finisce mai di passare
sulle mie ossa. Rimani senza parole: non c’è nulla
da dire. Lascia che la pioggia ridiventi pioggia
e il vento questa marea sotto le tegole, lascia
il cane gridare il suo nome nella notte, lo sportello
sbattere, andarsene lo sconosciuto in quel luogo vuoto
dove io morirò. Rimani se vieni per rimanere.
Guy Goffette, L'attesa, da La Vie promise, 1991
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maeiajiatheme · 6 years ago
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Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas. Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles, il suffit du silence que les meubles entassent comme poussière depuis des siècles sans toi. Ne parle pas encore. Écoute ce qui fut lame dans ma chair : chaque pas, un rire au loin, l'aboiement du cabot, la portière qui claque et ce train qui n'en finit pas de passer sur mes os. Reste sans paroles : il n'y a rien à dire.
Guy Goffette , L'Attente
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revuetraversees · 9 months ago
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En hommage à Guy Goffette, décédé le 28 mars 2024
La voilà donc ouverte la longue avenueDe bleu, cette route verlainienne vers lesTalus de grand soleil et les herbes menuesDe tous les envers où tu marches désormais Guy Goffette, quand les bateaux s’envoilent Coincé entre ici et ailleurs – mais où ? – Guy Goffette est un poète au long cours qui marche la tempête du réel à grandes enjambées, comme un oiseau de défi dans le ressac des légendes.…
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mjljmj · 3 years ago
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Se vieni per restare
Se vieni per restare
Se vieni per restare, lei dice, non parlare.Bastano pioggia e vento sopra le tegole,basta il silenzio accumulato sopra i mobilicome polvere dopo secoli senza te. Ancora non parlare. Ascolta ciò ch’è statolama nella mia carne: ogni passo, un ridere lontano,l’abbaiare di un cane, lo sportello che sbattee questo treno che non finisce mai di passare sulle mie ossa. Rimani senza parole: non c’è…
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soul-and-blues · 7 years ago
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Citadelle imprenable, la poésie, ou ville ouverte?  Les deux et aucune à la fois. Il suffit de pousser la porte des mots qui n'est jamais verrouillée et d'entrer dans le poème qui n'attendait que ça pour se mettre à chanter, à danser, à rire à mots déployés.  Comme un accordéon ou comme le soufflet du forgeron.  Mais que dites-vous là? Ces choses-là n'existent plus.  Justement, c'est le secret: il suffit de les nommer pour que les choses se mettent à exister, à danser, à chanter, à rire.  La poésie, c'est un peu cela: faire exister ce qui n'existe pas.  Le ciel par exemple qui n'est qu'un gaz, et pas bleu du tout; le cœur qui pleure ou qui rit alors que le muscle du même nom se contente de battre le sang flic floc flic floc.  Ne parlons pas de l'âme que nul n'a jamais vue quand tout le monde sait qu'il faut la rendre pour mourir.  Je vous le disais: poussez la porte des mots et vous entendrez sonner les cloches du réel, du possible, de l'impossible qui n'est pas français comme chacun sait.  Car chaque mot a un son qui diffère selon la compagnie que le poète lui a choisie.  Enfin: que le poème a choisie à la place du poète.  Car le poète est une oreille d'abord puis un porte-voix.  Il transmet ce qui lui est dicté par les mots qui lui viennent, les images qu'il voit, la musique qui le conduit.  Le poème est la maison qu'il bâtit avec ces mots-là.  Elle n'attend que vous pour faire la fête.
Guy Goffette
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annlocarles · 2 years ago
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Tu peux bien prendre la mer par les cheveux et la secouer comme un vieux tapis, endormir tout une fôret en la regardant droit dans les yeux, attacher
le vent au bout d’une ficelle et le mener à la baguette, c’est facile, à peine un jeu d’enfant dans la chambre des mots, et l’univers dans ta poche n’est plus
qu’une bille de verre ; mais effacer une lettre, une seule, du cri qu’elle a poussé quand, brûlant ses derniers vaisseux, tu as laissé retomber sur le seuil
sa main blanche, ça non.
Guy Goffette - L'adieu
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ma-pi-ma · 2 years ago
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Al lettore sconosciuto ho designato non il verso liscio ma la sua cesura questa breccia nel muro dei venti dove resto un mazzo di rose in mano giardiniere dell’istante perduto e ragioniere infinito della luce inconsolabile sotto la palpebra del cieco. 
Guy Goffette, Osip Mandel'štam, da Elogio di una cucina di provincia, 1988
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