#Grand Tintamarre
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canadachronicles · 5 months ago
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Justin Trudeau: "Sound on! The crowd at Tintamarre is as proud (and loud!) as ever."
Source: Prime Minster Justin Trudeau's Instagram Page
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tournevole · 1 year ago
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La tarasque est un monstre hybride qui vit sur les berges du Rhône. C'est à Tarascon que l'histoire autour du monstre s'est écrite. "C'est une légende inventée pour transmettre un message à la population. Il faut se méfier du Rhône qui peut déborder, faire chavirer les bateaux, inonder, les enfants peuvent se noyer. La tarasque incarne les dangers du fleuve. Ce sont des mythes qui se retrouvent dans toutes les cultures" nous dit Aurélie Samson, directrice du museon Arlaten.
Sainte-Marthe la victorieuse
Selon la tradition chrétienne, l’histoire commence lorsque Marthe, sœur de Marie Madeleine, arrive de Palestine au cours du 1er siècle pour évangéliser la région. En remontant le Rhône, elle s’arrête à Tarascon et y trouve des villageois terrorisés : un monstre hante les bords du fleuve. Ce dragon amphibie à six pattes, couvert d’une carapace de tortue hérissée de piquants et armé de griffes et de dents, dévore bêtes et gens. Rejointe par Sainte Marthe, la tarasque finit par se soumettre et la foule s’empresse de la mettre à mort. Marthe devient alors la patronne de la ville. La légende dit que Tarascon doit son nom à l'animal...
Une tradition provençale du Roi René
Au 15e siècle, le roi René d'Anjou hérite du royaume de Provence et vient y séjourner. Le 14 avril 1474, il institue les « Jeux et courses de la Tarasque » et fonde l'ordre des chevaliers de la Tarasque de manière à ce que les fêtes soient maintenues dans la durée. Elles doivent être célébrées au moins sept fois par siècle, faire grand tintamarre, noces, farandoles et festins durant cinquante jours, faire aux étrangers le meilleur accueil et les régaler pendant toute la durée des courses à plaisir et à volonté.
Le lundi de Pentecôte, une procession singulière à laquelle se mêle une foule en liesse, associe alors une effigie de la bête et ses chevaliers que l'on appelle tarascaires. On attribue également au roi René la forme définitive de l'effigie. Comme le dit la légende ; elle est un monstre à tête de lion avec crinière noire, carapace de tortue, armée de crocs et de dards, dents de lézard, ventre de poisson, queue de reptile, jetant par les naseaux de longues traînées d'étincelles produites par des fusées et à l'intérieur six hommes pour la porter. Les tarascaires animent une Tarasque qui balance sa queue, pouvant estropier les passants. Les fêtes engendrent pourtant un engouement populaire très fort malgré le danger. Manifestations de confréries et exaltation des métiers, cette tradition provençale a survécu jusqu’à la fin du 19e siècle.
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overall-conquer · 2 years ago
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ISLAND HOPPING/SNORKELING TOUR: Grand Case (best fish & underwater sea creatures) Carribean sea, Pinot Island (walkable & gift shop), Tintamarre (pretty, best feeling water) Atlantic Ocean , Bay Rouge (looks private but public). Overall this was by far the best waters I’ve ever swam in!!!! Turquoise color, tropical creators [I’ve seen silver fish, rainbow fish, tiger print fish, pointed small swordfish, sting rays, jellyfish, turtle coves, the big headed fish that looks like it has 1 eye on both sides lol & a seahorse] I was definitely in awe. I loved the water all my life, so to experience it on this level is beyond words. Book with Captain Bob! 🌊🚤🐠🐟🪼
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#me
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light20sblog · 2 years ago
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Nous nous sommes promenés sur des routes d'une blancheur d'acier, jetées comme des passerelles sur l'abîme des ténèbres. La campagne engourdie dans les rougeurs du crépuscule est entrée sous nos yeux dans cet état somnambulique où les arbres rêvent tout haut en remuant la tête, où les prés frissonnent comme des dormeurs sous leurs draps, où l'eau bredouille de sa voix secrète des paroles incohérentes qu'on n'entend pas dans le tintamarre du soleil. Le ciel noir répand sa grâce mystérieuse sur la terre que le sommeil a rendue attentive. Tout dort et tout écoute. Libérée des grossières illusions du jour, l'âme n'aspire plus qu'aux choses invisibles; elle se rappelle ce qu'elle pensait n'avoir jamais connu; lorsque le corps s'agitait dans la lumière de midi, elle demeurait plongée dans une torpeur protectrice; à présent elle s'éveille doucement, tout heureuse et tout étonnée, dans son grand paradis nocturne.
Julien Green, Minuit
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christophe76460 · 3 months ago
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LES FAUX VERSUS LE VRAI, LES OUVRIERS D'INIQUITÉ VERSUS LES CO-OUVRIERS AVEC CHRIST!
IL FAUT ÊTRE AIGUISÉ DANS NOTRE ENTENDEMENT SPIRITUEL, CE, AFIN DE POURVOIR ÊTRE HABILITÉ À LES RECONNAÎTRE, TEL QUE LE SEIGNEUR NOUS EN A AVERTI ET NOUS LA PRESCRIT;
Apocalypse 2:2
Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance.
Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs
CAR AUJOURD'HUI, PLUS QUE JAMAIS, CES HOMMES SERPENTS, SES SORCIERS & MAGICIENS, PULLULENT POUR SÉDUIRE LE PLUS GRAND NOMBRE, AVEC LEUR TINTAMARRE SPECTACULAIRE, AVEC ABONDANCE DE SIGNES, PRODIGES & MIRACLES....
BIEN SÛR, AU DÉTRIMENT DE LA SAINE DOCTRINE, DU MESSAGE, QUI N'EST PLUS CENTRÉ SUR CHRIST, SUR LA CROIX, MAIS SOUVENT SUR LA DÉLIVRANCE, LA GUÉRISON, LA PROSPÉRITÉ, DES FABLES ET DOCTRINES DE DÉMONS, QUI TITILLENT LES OREILLES DES FAIBLES, DES TIÈDES;
ET ILS NE SONT PAS EXPOSÉS OU PEU, SURTOUT À CAUSE DU MANQUE DE DISCERNEMENT DU PEUPLE DE DIEU ET DE LEURS BERGERS, ENDORMIS ...
TOUT CE QUI BRILLE N'EST PAS DE L'OR!
C'EST DES SIGNES, FLAGRANT, QUE NOUS SOMMES DANS LA FIN DES TEMPS, C'EST L'APPARITION DES ANTÉCHRISTS, UNE MULTITUDE DE FAUX APÔTRES ET DE FAUX PROPHÈTES, DE FAUX DOCTEURS, DE FAUX SERVITEURS EN TOUT GENRES;
DES LOUPS RAVISSEURS!
Matthieu 7:15 à 23
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont DES LOUPS RAVISSEURS.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits (DES FRUITS DE LA CHAIR OU DE L'ESPRIT, DES FRUITS DE LA NATURE DÉCHUS, OU DE LA NATURE DIVINE).
Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
qui me disent:
Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là:
Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom?
et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
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C'EST LA PAROLE QUI NOUS EN AVERTIT SOLENNELLEMENT, ET NOUS DEVONS DONC AVOIR UN DISCERNEMENT PLUS AIGUISÉ, ENTRE CE QUI EST DE DIEU ET NE L'AI PAS, AU SUJET DE CEUX QUI LE SERVENT ET DE CEUX QUI NE LE SERVENT PAS;
1 Jean 4:5-6
Eux, ils sont du monde; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et le monde les écoute.
Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous connaissons L'ESPRIT DE LA VÉRITÉ et L'ESPRIT DE L'ERREUR.
Malachie 3:16 à 18
Alors ceux qui craignent l'Eternel se parlèrent l'un à l'autre; L'Eternel fut attentif, et il écouta; Et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent l'Eternel Et qui honorent son nom.
Ils seront à moi, dit l'Eternel des armées, Ils m'appartiendront, au jour que je prépare; J'aurai compassion d'eux, Comme un homme a compassion de son fils qui le sert.
Et vous verrez de nouveau la différence Entre le juste et le méchant, Entre celui QUI SERT DIEU Et celui QUI NE LE SERT PAS.
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PARTICULIÈREMENT AUJOURD'HUI PLUS QUE JAMAIS!
1 Timothée 4:1
Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps (NOUS Y SOMMES), quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, ....
2 Timothée 3:1 �� 3
Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, …insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres (À L'ÉVANGILE) , emportés, enflés d'orgueil (DES PARADEURS, DES FANFARONS, DES ENCHANTEURS), AIMANT LE PLAISIR PLUS QUE DIEU(DES CROYANTS), ayant l'apparence (EXTÉRIEUR) de la piété, mais reniant ce qui en fait la force (UNE VIE INTÉRIEURE RENOUVELÉE, UNE VIE NOUVELLE, SAINTE ET JUSTE).
ÉLOIGNE-TOI de ces hommes-là.…
Romains 16:17
Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu.
ÉLOIGNEZ-VOUS D'EUX .
Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais MAIS leur PROPRE VENTRE; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les coeurs des simples.…
2 Timothée 4:1 à 3
Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs,…détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.
2 Pierre 3:2-3
afin que vous vous souveniez des choses annoncées d'avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, ..
Jude 1:17 à 19
Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses annoncées d'avance par les apôtres de notre Seigneur-Jésus Christ.
Ils vous disaient qu'au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n'ayant pas l'esprit (mais un autre évangile, un autre jésus et un autre esprit).…
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ILS SE DISENT APÔTRES, PROPHÈTES, DOCTEURS, ETC...
MAIS ILS SONT DE FAUX CHRISTS, MALGRÉ LES MIRACLES ET LES PRODIGES QUI LES ACCOMPAGNENT;
C.À.D QU'ILS SONT DE FAUX OINTS ....
DES ANTÉCHRISTS, DONT LA NATURE DEMEURENT LA MÊME, INCHANGÉE PAR LA PAROLE, DES SERPENTS!
Marc 13:21 à 23
Si quelqu'un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là", ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s'il était possible.
SOYEZ SUR VOS GADES: je vous ai tout annoncé d'avance.
Matthieu 24:24
Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus.
1 Jean 2:18
Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure.
2 Corinthiens 11:13
Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ.
2 Jean 1:10
Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut!
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ET ILS SONT LÉGIONS DANS LA FIN DES TEMPS, CES ENNEMIS DE LA CROIX, ET ENNEMIS DE DIEU, QUI UTILISENT LA PAROLE POUR UN GAIN HONTEUX, POUR LEUR VENTRE ...
Philippiens 3:17 à 19
Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant.
Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre.
Jacques 4:4 à 6
Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l'Ecriture parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c'est pourquoi l'Ecriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.
Tite 1:10
Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs, auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux (LA PROSPÉRITÉ, LA GLOIRE DES HOMMES, LA VANITÉ DE L'ORGUEIL DE LA VIE) ce qu'on ne doit pas enseigner.
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ILS SONT ANATHÈMES, MAUDITS PAR DIEU....
CAR ILS TRAVAILLENT POUR LES TÉNÈBRES ET NON POUR LA LUMIÈRE, DES LOUPS RAVISSEURS;
DONT LE JUGEMENT SERA SANS APPEL, ET TERRIBLE, CE, MÊME S'ILS AVAIENT BIEN COMMENCÉ, DES FRÈRES, MAIS DES TRAÎTRES!
1 Jean 2:18-19
Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure. Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.
Matthieu 7:15
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont DES LOUPS RAVISSEURS.
Galates 1:8
Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait UN AUTRE ÉVANGILE que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit ANATHÈME!
Apocalypse 21:8
Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs (SÉDUCTEURS, FAUX EN TOUT GENRE), les idolâtres, et tous les menteurs (QUI ANNONCENT UN FAUX ÉVANGILE), leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Apocalypse 22:15
DEHORS les chiens, LES ENCHANTEURS (LES SÉDUCTEURS), les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!
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NE MÉPRISONS PAS LES AVERTISSEMENTS DU MAÎTRE, ET DE SES APÔTRES BIEN-AIMÉS, SOYONS SUR NOS GARDES, ET PRÊTS À LES DÉNONCER AVEC VIRULENCE!
2 Corinthiens 4:2
Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu.
Tite 1:9
attaché à la vraie parole telle qu'elle a été enseignée, afin d'être capable d'exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs.
Tite 2:1
Pour toi, dis les choses qui sont conformes à la saine doctrine.
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CAR MALHEUREUSEMENT, LES FRÈRES QUI NE PRÊTENT PAS ATTENTION À SES AVERTISSEMENTS IMPÉRATIFS, QUI NE SERONT PAS HABILITÉS À JUGER DE LA SAINE DOCTRINE, À DISCERNER LES FAUX OUVRIERS DES VRAIS, NE RECONNAÎTRONT PAS NON PLUS L'HOMME IMPIE QUAND IL PARAÎTRA, L'ENNEMI DE DIEU ET DES SAINTS, ET ILS LE SUIVRONT, CE, À CAUSE DES SIGNES, MIRACLES ET PRODIGES!!!
2 Thessaloniciens 2:8
Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement.
L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés.…
Frère Thierry
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mrpeabody8686 · 11 months ago
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Sint Maarten 🇸🇽 here I come 🇫🇷 🇳🇱
It’s official! 🙌🏾 I’m going to Philips-burg, Sint Maarten (Netherlands) and Marigot, Saint Martin (France) via plane ✈️ in three weeks (The Friendly Island, Capital On The Beach) and I’ll be exploring Downtown Philips-burg (Front Street, Great Bay Beach and Boardwalk, Old Street, Sunset At The Pier) 🛍️🌅 and Downtown Marigot. Grand Case Beach, 🏖️ Tintamarre Island, and a Ferry ⛴️ to Pinel Island. Visiting world famous Maho Beach. 🛩️🏖️ And I’ll be taking pictures and videos along the way 🤓📸
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bachassclub · 1 year ago
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TINTOUIN À CHABEUIL*. En juin dernier, la vieillissante saga tintinophile, inaugurée il y a une vingtaine d’années et largement abandonnée depuis, décidait, tympanisante comme à son habitude, de s’imposer à nouveau à Chabeuil. Une fête populaire qui voulait se souvenir d’une fête populaire ancienne et la reproduire, qui re-voulait se re-souvenir etc…et en avant pour la nostalgie et le bon vieux temps, corso et flonflons, toute ringardise revendiquée, on montait le son, tirait son feu d’artifice et dépoussiérait en les exposant des documents insignifiants, toujours les mêmes, toujours liés à l'histoire récente de cette même fête populaire (au refrain).
Mais Tintouin à Chabeuil, c’est rien, ça repose sur rien, ça ne veut au fond rien dire, ça n’a pas d’autre signification ni lien profond avec la ville et son histoire qu’une lubie de ses promoteurs, une bande de sexagénaires immatures qui se souviennent à son de trompette de leurs quarantaines rugissantes quand ils mettaient en scène leurs lectures d’enfance : ce genre d’infantilisme ne suffit évidemment pas à garantir une assise populaire. ‘Ils’ parce qu’il s’agit bien sûr d’une affaire de vieux tromblons, de mecs pour tout dire, en mal d'action et surtout de reconnaissance, qui, de ce point de vue très masculin de 'l'homme d'action', sont très à l'aise chez Tintouin, juvéniles aventures dont les femmes sont bien sûr absentes, toutes Castafiore ou matrone Tapioca.
Pour surmonter ce manque d’intérêt fondamental, fallait donc compenser et faire du bruit, beaucoup de bruit, par tous les canaux, y compris les plus officiels, envahir l’espace public, privatiser le stade (entrées payantes), bloquer les rues, sonoriser les places, défiler et nous promettre du ‘jamais vu’, de ‘la plus grande fête tintinophile au monde’. Oui : ‘au monde’ : Chabeuil se poussait du col et nos sexa avec (et qui c'est qui a la plus grosse fusée, hein ?), on allait voir ce qu’on allait voir. D’où le Tintouin à Chabeuil du titre, vacarmeux et proliférant. Tintouin. Tintamarre.
Mais à la fin, ce spectacle sans réelle justification ni véritable passé n’a eu que peu de succès : le défilé carnavalesque n’a pas rassemblé plus que ça, sympatoche mais maigre et sans invention ni fantaisie, conduit par les fameux sexa immatures maquillés en tourlourous conducteurs de tracteurs et tapeurs de tambours.  Recyclant les notables de la ville, tous proches du maire ou de la mairie, papa-Pano himself, Courthial défroqué, Barde maquettiste en chef, ces deux-là s'offrant pour l'occasion une nouvelle virginité, ex-putchistes du clan Courthial qui avaient sans vergogne déchiqueté la Commune en 2021, et qui maintenant faisaient mumuse avec les restes et entretenaient à perte d'horizon l’illusion qu'ils ‘travaillent pour la Commune’, comme ils se plaisent à dire. Les uns et les autres posant pour la photo, postant selfies sur selfies, déplaçant, ici, là, et encore ici, la fusée emblématique de leurs ardeurs envolées. Le tout sous la conduite réjouie d’un Séraphin Lampion, président tintinophile omniprésent et indécollable, très satisfait de sa personne, plein de lui-même et paradant sur le balcon même de la mairie, fusée par-ci, fusée par-là. Séraphin Lampion, maire symbolique de Chabeuil, qui, au comble de la délicatesse, allait jusqu'à hisser le drapeau syldave sur le monument aux morts.
Et bref encore, Alban Pano y prenait toute la lumière, sans forcer son talent, seul bénéficiaire finalement de l ’affaire et qui, élégamment crédible en Tintin jeune et propret, se grimait en héros (et qui d’autre, hein ?) souriant, charmant et malin, éternel jeune homme, boy scout virginal de la politique locale. Alban Pano prend la lumière avec beaucoup de naturel et de franchise, sans cynisme ni calcul. C'est plus fort que ça : il communique comme il respire, on ne peut pas lui en vouloir, de cette seconde nature, et tire sans en avoir l'air toute la couverture à lui. De la récupération bien menée, cool et souriante, puisque les pétaradant tintinophiles lui avaient tiré les marrons du feu, merci messieurs, j'appellerai ça le 'vivre ensemble'.
Plus sérieux : cette affaire de phagocytation de la ville par une bande d’urluberlus (les tourlourous…), épuise les services de la ville, noyés sous les demandes, bloquant ci, dressant ça, grutant et fenwickant, courant partout, reportant leurs autres interventions, Police Municipale comprise. Et tout le monde sait qu’à Chabeuil les services sont à la peine, sérieusement, à la ramasse pour de bonnes raisons (sous effectifs, chaises musicales, turn over très problématique, on y reviendra). A bien écouter les services communaux, Tintouin, c’était la goutte d’eau qui mettait le feu aux poudres. Ras l'bol.
L’an prochain, ça promet de repartir, cette histoire de régression infantile de nos notables et repartir pendant les Journées européenne du patrimoine, encore, faut pas s’priver. Du Tintouin tous les ans, et sur le même mode...Chabeuil va se fatiguer. Chabeuil est fatiguée.
*Portrait d'Alban Pano en Tintouin, dessiné par Céheu, artiste et bédéaste lyonnais, pilier du très intéressant magazine Les Rues de Lyon. Réalisé à partir d'une capture d'écran du défilé Tintin de juin dernier. Le logo de la Région rajouté sur le maillot bleu de Tintouin, rappelle le drapeau régional qui orne de manière insistante le balcon de la Commune. Qui rappelle aussi la cocarde qui décore le pare-brise de la voiture d'Alban Pano, où il est écrit : 'maire de la Région Rhône-Alpes', aux couleurs de la Région. Le bleu Wauquiez, et pas le bleu-blanc-rouge de la République, c'est un choix.©Céheu 2023, d'après l'univers d'Hergé.
VRAC DE NOUVELLES CHABEUILLOISES :
La Chambre Régionale des Comptes Auvergne-Rhône Alpes procède, dans le cadre de son programme ordinaire de travail, au contrôle des comptes de la Commune de Chabeuil. Fin de l'enquête : octobre 23, résultats et rapport en avril 2024. À surveiller.///Alban Pano se veut rassurant  sur l’avenir d’Oroeil (belle batisse du centre-ville, précieux patrimoine industriel): ‘ c’est un patrimoine au fort potentiel, et si on peut, on l’améliorera’ (propos rapportés par le Dauphiné Libéré lors du vernissage des récentes Rencontres de la photo de Chabeuil. Par ailleurs bonne édition, dense, d’une manifestation qui trace une voie nouvelle). Effectivement, Oroeil apparait au budget 2023 de la Commune (50 000€ pour la (re)mise aux normes du bâtiment////La foire aux livres d’Amnesty International quitte Chabeuil après douze éditions ; elle aura lieu cette année à Beauvallon. Centre culturel indisponible. Très dommage : plus d’un millier de visiteurs à chaque édition, et vingt-cinq mille bouquins proposés, pour une association internationale de très forte audience. Regrets.////La Ligue de protection des oiseaux (LPO) serait sur le départ. Elle loge (contre loyer) au centre-ville, dans l’ancienne perception, une belle bâtisse de propriété municipale qui abrite le siège de la LPO départementale. Amnesty, LPO : perte de surface associative certaine à Chabeuil, perte de substance, quoiqu'on dise par ailleurs.////
///Ratage à peu près total du spectacle de clôture de la saison culturelle, à l’église de Chabeuil, début juillet : un Lully cafouilleux dont les ambitions musicales, bien réelles, ont été ratatinées par une chorégraphie brouillonne et très amateure. Et toujours cette catastrophe de l’acoustique parfaitement déplorable de l’Église de Chabeuil. On relève de plus cette curieuse idée de finir la saison culturelle de la ville par un De profundis. Lugubre. Décidément la saison culturelle Chabeuil demande trop à ses associations locales ; elle les surexpose, au risque de ce genre d'accident artistique.////
///Poutine à Chabeuil , trois petits tours et puis s’en va. Vincent Campens était le Directeur Général des Services de Chabeuil (DGS), recruté par Alban Pano qui venait (février 2022) d'être élu dans les conditions agitées qu'on connaît. Issu de l'administration pénitentiaire (Fleury-Mérogis, Montmédy) et passé par l'influente daragonie de la vallée, Vincent Campens est un homme d'ordre dont on rapporte les propos quand il a pris ses fonctions : 'j'ai remis de l'ordre dans les Services communaux de Saint-Peray, je remettrai de l'ordre dans ceux de Chabeuil.' Prélude à de rugueuses méthodes qui lui ont valu en retour le surnom de 'Poutine', donné par les Services dont il avait la charge, qui laisse percevoir une chaleureuse ambiance à l'Hôtel de Ville. Mais il y avait une paille dans notre homme d'acier : Alban Pano l'avait recruté au grade d'attaché 'hors classe' ce qui ne semble réglementairement pas possible au regard du gabarit de Chabeuil, trop petite ville pour autoriser ce genre de prouesse. Et la préfète de la Drôme avait toussé, bien sûr, puisque c'est son métier (de tousser à ce genre de blague), puis toussé derechef, assortissant sa remontrance d'un recours contre l'arrêté d'Alban Pano. Et voilà comment le DGS avait dû faire ses bagages après quelques mois seulement de 'remise en ordre'. Mais Chabeuil est bonne mère : elle conserve au chaud de l'hôtel de Ville la femme de Vincent Campens, qu'il avait eu le temps de faire embaucher, accompagnée de deux de ses proches, sans doute pour 'remettre de l'ordre' dans le service 'Administration et solidarités', qu'elle dirige toujours et assurer à ce service plus de cohérence. En tous cas, il ne faut pas torturer longtemps les services pour qu'ils tirent un bilan navré du passage de Vincent Campens. On perçoit dans leurs propos retenus et mesurés, mais attristés, les mots de : 'chaises musicales...c'est ça ou la porte...burn out et malaise, sous effectifs...'(témoignage devant un témoin très informé des affaires municipales).////
////L’échec de Cécile Trempil. Élue en 2022 (406  voix au premier tour, réduites à 373 au second, qui n’ont amené qu’une seule et unique élue au Conseil Municipal) siégeant depuis lors dans l’opposition, Cécile Trempil ne sera pas la prochaine tête de liste du Chemin des Possibles en 2026. C’est du moins ce qu’elle a annoncé à son groupe de soutien, issu de sa liste. Raison invoquée : son travail, lointain et prenant. La dame est en effet directrice adjointe de la DDT (Direction Départementale des Territoires) de la Loire. Poste important, qui l’occupe beaucoup : tout à fait absente en ville, elle n’apparaît aux chabeuillois que pendant les conseils, où piètre oratrice et dialecticienne peu habituée à évoluer en milieu systématiquement hostile, elle peine à faire entendre des positions que son groupe de soutien (gauche et écologie) et elle-même n’ont visiblement pas eu le temps de travailler ni surtout de mettre en perspective. Ledit groupe s’amenuise d’ailleurs, à mesure que les uns et les autres s’éloignent, ou claquent la porte.////Cette faiblesse de Cécile Trempil n’a pas échappé à Alban Pano qui prend depuis quelques conseils municipaux un plaisir très visible et palpable (teinté d'un sadisme superflu et parfaitement discourtois, si je puis me permettre…) à déstabiliser son unique opposante (le groupe La force de l'expérience étant pour sa part très occupé, par la voix surtout d'une Béatrice Tessier en route pour la liste Pano de 2026, à toute sorte de génuflexions précautionneuses.) Agressif toujours et à tout propos, le jeune maire de Chabeuil fait payer cher à Cécile Trempil la nette tendance à l’arrogance technocratique à quoi son fort métier la porte naturellement, qu’il prend pour lui et qu'il supporte mal. Elle a souvent de solides arguments de fond (hausse des tarifs cantine/SRU/tarif de location des salles municipales, entre autres), mais elle jargonne le plus souvent à faible voix : au conseil du 28 septembre, on peinait ainsi à discerner les mots ‘éduc-pop’ et 'péri-sco', qui émaillaient un propos pourtant pertinent dans l'ensemble mais ne faisaient que l'obscurcir. Tant et si bien qu’après le Conseil du 28 septembre où elle s'est fait rincer pendant une vingtaine de délibérations, Cécile Trempil sort de là, rentre chez elle et se plaint immédiatement, et piteusement, sur sa page FaceBook : ‘après la charge d’agressivité de ce soir, la lassitude me gagne’. 'Lassitude', ça se confirme : on comprend encore un peu mieux qu’elle est sur le départ…2026 se fera sans elle.////
////Une antenne SFR de plus de trente mètres sera installée sur les hauteurs de Chabeuil, dans l’arrière pays champêtre et promeneur, entre le bois du château et la route de Beausoleil. Sur une parcelle municipale où est déjà installé un réservoir d’eau. Au Conseil municipal du 28 septembre, l’adjoint à l’urbanisme s’est laborieusement appliqué à justifier le gâchis paysager qui s’annonce. Qu’on en juge (en substance) : ‘….on le verra pas, ce pylône : il sera peint aux couleurs de la végétation environnante…et puis on le verra pas du Rond Point de la fusée (on a les repères qu'on peut...)…Et puis, ça va rapporter à la Commune (5000 € de redevance)…' Nous voilà rassurés. Gérard Devaux, il s’appelle l’adjoint qui vient de laisser une trace impérissable à Chabeuil, exportant 'la France moche' dans notre arrière pays. Vote pour à l'unanimité, y compris du groupe Le Chemin des possibles où les écolos qui y travaillent et y sont influents avaient sans doute la tête ailleurs.////
////Décision Modificative au dernier Conseil Municipal : une  hausse significative de l’amende SRU, qui passe à 129 000€ pour 2023, excédant de beaucoup les crédits votés au même chapitre au dernier Budget prévisionnel. La loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) fixe entre autres les objectifs des collectivités en matière de logement locatif aidé. Mais Alban Pano assume : à Chabeuil pas (ou très peu) de construction de ce type de logements, faisant fi des vives tensions sur le logement à Chabeuil. On ne luttera donc pas contre la carence signalée par les services de l'État, Chabeuil préfère payer l’amende. Lire à ce propos l'article du Chemin des possibles dans le tout dernier Journal municipal, parfaitement clair à ce très épineux sujet du logement à Chabeuil. ////
////On a appris au dernier Conseil municipal qu’il n’était plus possible pour le public de poser des questions à la fin du Conseil, après le Conseil donc, comme c’était l’usage et la tradition depuis quelques décennies, rien moins. Une régression en matière de démocratie locale en somme. [On rappelle qu'un maire a la police des débats en Conseil et qu'au même titre, il PEUT 'à sa discrétion' comme on dit, prendre ces questions du public qui sont formellement marginales puisqu'elles ont lieu après le débat délibératif proprement dit. C'est donc une question de choix. Et mis devant ce choix, le nouveau maire de Chabeuil choisit de verrouiller brutalement la parole publique des chabeuillois, dans LEUR hôtel de Ville, devant LEURS ÉLUS.] Quand on lui fait ces remarques en marge du Conseil, Alban Pano accepte d’y réfléchir (ou fait mine d'accepter, on verra...), avec son groupe. Ça vaut en effet le coup d'y réfléchir quand : 1-les budgets participatifs ont disparu en 2023, sans AUCUNE question des uns et des autres, quand 2-les panneaux d'affichage libre sont trop peu nombreux à Chabeuil, sous le seuil légal, quand 3-les Commissions ouvertes ont été, ben...réservées à quelques notables proches de la mairie et quand 4-une récente Commission des marchés forains débattait des distributions de tracts et autres flyers sur le marché du mardi, aboutissant semble-t-il à ce qui ressemble à une interdiction de distribuer. Total donc, si on y ajoute le verrouillage du Conseil : un recul sensible de l'expression publique des chabeuillois devant leurs élus, marquage surprenant pour le début du mandat d'un Alban Pano qui a fait campagne sur sa volonté d'une 'écoute' restaurée.
claude meunier
Prochaine parution tout début novembre du Bachass'Club de Chabeuil, votre revue favorite : une nouvelle inédite non moins qu'hypophagique et chabeuilloise, savoureuse, de Jean-Marc Félix intitulée 'Une diablesse de Ruthénie'.
La diffusion de la revue du Bachass'Club se fait sur liste mail [pour vous y inscrire : [email protected]], sur ma page Facebook [Claude Meunier] et sur tumblr à cette adresse . Si vous n'êtes pas sur cette plate forme, collez l'adresse ci-dessus dans votre marque page, pour feuilleter à votre aise votre nouvelle et somptueuse revue locale...A bientôt donc, et...diffusez si le coeur vous en dit, par lesmoyens que vous aimez, le très mignon TINTOUIN À CHABEUIL qui vous est proposé ce mois-ci.
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carnetcritique · 2 years ago
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Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation.
La société du spectacle, Guy Debord, 1967
On organise ces temps-ci un triste manège autour de la tour d’Assas, plus haute tour d’Occitanie, dans une forme achevée de la société du spectacle, que Guy Debord décrivait parfaitement il y a déjà plus de 50 ans. On fête bruyamment la mémoire d’une tour alors qu’elle est encore là, au milieu de l’arène. Plutôt que le silence assourdissant du cimetière des éléphants, ou celui respectueux qui accompagne les morts tombés au champ d’honneur, on a choisi à Montpellier l’option du simulacre carnavalesque, une corrida grand style avec habit de lumière et flonflons. C'est une véritable Jacklangisation de la mise en mort de la Tour.
Et on a beau fixer l’orchestre pour ne pas voir le taureau agonisant, il est difficile de ne pas regarder la réalité en face : on va détruire demain 300 logements à Montpellier, alors que l’on parle de crise du logement dans les métropoles, et que l'on va générer des tonnes de déchets au détriment de nos engagements climatiques. Parce qu’une fois le spectacle achevé, le voile de fumée dissipé, les projecteurs éteints et les caméras éloignées, qu’est-ce qu’il restera de tout ce carnaval ? Un tas de gravats, un trou béant dans la ville, au sol et dans le ciel.
Et on sent confusément que plus personne ne sait vraiment pourquoi on la détruit, cette tour d’Assas. Problème structurel ? Problème typologique ? Amiante ? Condition de financement ANRU ? Mystère. La réalité, c’est qu’on n’en finit pas avec cette croisade un peu vaine contre la modernité qui a commencée en 1972,  aux États-Unis dans le Missouri, avec la destruction de Pruitt-Igoe, symbolisant l’impensé contemporain de nos sociétés occidentales : pour que quelque chose advienne, il faut bien que quelque chose meure, prolongement logique de l’hypothèse néolibérale de la destruction créatrice.
Se tromper de cible, c’est toujours se tromper de combat. Réparer, plutôt que démolir, est une cause entendue de tous aujourd’hui. On peut parier que dans quatre ou cinq ans, tout le monde pensera que c’était une erreur majeure de démolir cette Tour, plutôt que de la réhabiliter. Dommage ma vieille, à quatres ans prêts, tu avais droit à un beau lifting comme la tour Bois le Prêtre à Paris, ou le Grand Parc à Bordeaux ! Mais ne t’inquiète pas, si Paris vaut une messe, Montpellier vaut bien une fête.
On a du mal a voir dans ce grand tintamarre culturel l’objet réel de la fête, qui s’impose alors comme un grand moment du Faux comme dirait Debord. Et entre la fête et la communication politique, on a du mal à glisser un papier a cigarette. Dans le prolongement logique des réinventer paris, des folies montpelliéraines, l’événementialisation de l’urbanisme atteint son apogée, son âge d’or. Du parpaing et des jeux ! De l’argent pour les funambules, on en trouve toujours un tout petit peu s’ils nous assurent des retombées médiatiques.
Alors qui pour sauver la tour d’Assas ? Des élus qui se succèdent et qui ne pensent pas être responsables de cette démolition ? L’ANRU crispé sur ces vieilles habitudes ? Des urbanistes qui se fient à des plans établis il y a une quinzaine d’années ? Une école d’architecture nationale, ou aucun studio ne parle encore de réhabilitation ? La DRAC, le CNOA ou des associations d’architectes comme au Mirail ? Malheureusement Guillaume n’est pas Candilis, et malgré le très beau musée Paul Valery à Sète, il ne fait pas partie du cercle très fermé des architectes qui passent sous Les Fourches caudines de la patrimonialisation. Comme il paraît urgent de considérer chaque construction humaine comme un réservoir de potentialité, et de redéfinir le patrimoine qui peut être banal et ordinaire.
C’est un énième coup parti tout seul. De ceux qui conduisent à construire une gare inique dans une zone inondable à quelques encablures du centre de Montpellier. On connait la chanson : personne ne se tient de l’autre côté du fusil. La société démocratique organise sa propre chaîne d’irresponsabilité. Mais chaque rotation de camion-benne qui évacuera les gravats du cadavre fumant de la tour dynamitée nous rappellera douloureusement la tristesse absolue de l’inertie des choses. L'honneur, cependant, nous conduit à ne pas accepter que l’on nous fasse prendre des vessies pour des lanternes. Le découplage entre développement et progrès, souhaité par Pasolini en son temps, n’existe désespérément pas et en attendant, tout ce qui était directement vécu dans cette tour, dans ce morceau de ville, s’éloigne progressivement dans une représentation.
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magdalena-mojennarmor · 3 years ago
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Au royaume du métal, paysages éculés 
sous les grands tintamarres des songes grillagés,
on y trouve si l’on cherche des égouts où ruissellent
des eaux esclaves où la soif se baigne avec la merde.
A l’intérieur des égouts, de lourdes cargaisons
circulent entre les remous gémissant
Des chaînes de métal. Ça et là palpitent
les soubresauts lyriques 
dont le ressac claque contre la pierre hautaine.
Si vous cherchez l’enfer, c’est ici qu’il s’égoutte,
Les cargaisons planent à fleur des eaux épaisses
Ainsi que des vaisseaux.  
Un beau jour, le regard de l’enfer s’arrêta sur une voix
Immobile tout au bord de la pierre sale et haute.
Elle était belle et courbe, effilée comme une dague,
la lumière s’y mirait, affolée, laissant pendre,
quelques unes de ses perles coupantes. 
Comme un arbre bénit la terre en s’y révélant, 
cette voix honorait le lieu qui l’avait vu naître.
Vertueusement vêtue d’un drapé austère,
elle ouvrait ses corolles dans les gouffres obscènes,
charriant la croûte des larmes et des haines
puis s’immolait à l’air des désolations.  
Elle tissait les cieux bruns, les saisons mariées, fusait entre les arcades,
exhalait des royaumes
et frôlait la douleur de tous les fronts savants
penchés sur sa naissance comme dessus un chaudron.
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de-gueules-au-lion-d-or · 3 years ago
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“La civilisation moderne, voilà l’ennemi. C’est l’ère de la caricature, le triomphe de l’artifice. Une tentative pour remplacer l’homme en chair et en os par l’homme robot. Tout est falsifié, pollué, truqué, toute la nature dénaturée. Voyez ces paysages métallurgiques, l’atmosphère des villes corrompue (les poumons couleur de Louvre), les airs et leurs oiseaux empestés d’insecticides, les poissons empoisonnés jusqu’au fond des océans par les déchets nucléaires, partout la levé des substances cancérigènes, la vitesse hallucinante, le tintamarre infernal, le grand affolement des nerfs, des coeurs, des âmes, à la chaîne, à la chaîne vous dis-je…
Telle est la vie industrielle, la vie atomique.”
Joseph Delteil, La Cuisine Paléolithique, 1964 - Grand Prix international de littérature gastronomique 1965.
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claudehenrion · 4 years ago
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Réflexions sur un pamphlet
 L'expérience nous enseigne qu'il n'existe pas de ''quinquennat heureux'', et même pas de ''facile''. Quand on compare avec les septennats de Vincent Auriol, René Coty, De Gaulle --et même avec Mitterrand, qui pouvait se payer le luxe de faire absolument n'importe quoi d'idiot, d'amoral, de contre-productif... (c’est-à-dire ''de socialiste'', en un mot), sans que le prix à payer ne soit trop élevé, on se dit que le passage au quinquennat à été une grosse connerie ... ce qui semble couler de source : c'est Jospin qui le voulait, et Chirac a laissé faire... Tout est dit, hélas !
Mais le quinquennat d’Emmanuel Macron tourne au ''cas d'école'', comparé à ceux de ses prédécesseurs. Pourtant ils n'étaient pas mauvais non plus, pour enfiler boulettes, bévues aberrations et sottises. Mais le sien est tellement catastrophique qu'on en arriverait presque à le plaindre ! Enfin... un peu ! Ballotté par les vents et les événements, le pauvret enchaîne les doubles saltos ‘’twist’’ sans parvenir à se réceptionner : confinements, couvre-feu, vaccin(s), bricolages et improvisations sanitaires, économiques, sociales, morales et autres... mais également gel trop tardif, sécheresses intempestives, folies importées des universités américaines, gilets jaunes et bonnets rouges, déchaînement des folies islamistes...  tout y passe, dans une cacophonie de déclarations de ministres qui, n'ayant ni feuille de route, ni but, ni logique dans l'action --autres que quelques généralités toutes perverses et toutes mortifères : le ''ni... ni...'', le ''et en même temps'' et, plus récemment, le ''quel qu'en soit  le prix'' qui fait penser très fort au ''ça ne coûte rien, c'est l'Etat qui paye'' des années noires--  se répandent en affirmations contradictoires et incompatibles, ou bien sont aux abonnés absents (après 4 longues années de macronisme, la France ignore le nom et le ''job'' de 90 % des ministres en place --faites le test !).
Le feu roulant de l’actualité semble si peu vouloir ‘’laisser du temps au temps’’, qu'Emmanuel Macron devait logiquement avoir à faire face, dans un futur très proche, à une exaspération violente de la partie du peuple qui est, d’habitude, silencieuse, celle qui bosse, qui entreprend ou qui profite de retraites amplement méritées, et qui paye ''sans moufeter'' ses impôts scandaleux et surtout mal dépensés en foucades inutiles et mortifères au détriment des vrais besoins prioritaires. Il ne fait de doute pour personne ou presque qu'on est ''En Marche'' vers des péripéties (faillites, impôts à gogo, terrorisme islamique, séparatisme sur le sol national, haine se répandant, dérives judiciaires, et j'en passe) qui devraient logiquement déboucher sur une forme ou une autre de ''combat de tous contre tous'' (le mot est de Gérard Collomb, pas spécialement homme de Droite). Moi, je remercierais ceux qui m'avertiraient d'un vrai danger imminent... Eux, pas du tout !
Car voilà que d’enquiquinants pensionnés, étoilés et galonnés, viennent mettre de l’huile sur le feu, à travers une une ''tribune'' ou ''lettre ouverte'' publiée dans Valeurs Actuelles, qui appelle la classe politique à lutter contre le délitement de la France. Rien de plus : des ex-militaires (ayant accepté le sacrifice suprême pour leur pays, ils sont en théorie un peu plus patriotes que le commun des mortels) sortent de leur mutisme légal pour prévenir solennellement nos dirigeants actuels que la guerre civile menace, et que si, d’aventure, ces tendances délétères se poursuivaient, une mission périlleuse de protection des valeurs de notre civilisation et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national pourrait être nécessaire, ce qu’une vaste majorité de citoyens français (dont le nombre croît sans cesse) sait déjà.
Il faut être énarque ou député ''En Marche'' pour refuser de voir que les ''hordes de banlieues'' déferlent à la première occasion, que des territoires entiers obéissent ''à d'autres règles qu'à notre Constitution'', qui est détestée par les ''black-bloks'' et plus encore ''par l'islamisme politique'', et que les absurdités des soi-disant ''décolonirateurs, Woke et cancel culture'' sont de véritables armes de guerre lancées contre la France, notre civilisation, et ce qu'est devenue ''la République''. Serait-ce un crime de le dire ? Qu'ont dit d'autre, aujourd'hui même, le Préfet de la Drôme et le maire de Valence ? Le Préfet ne serait-il pas tenu par un ''devoir de réserve'', lui ? Le tintamarre artificiellement déclenché et le procès en sorcellerie ne sont destinées qu'à camoufler les vrais problèmes sous un épais rideau de fumée médiatisé à outrance et sans vergogne par les ennemis de tout ordre, de toute structure qui marche, de tout ce qui est beau et bon pour l'Homme et l'humanité...
A partir d'un commentaire à peine différent de ce qui se dirait au comptoir de tous les bistrots si on ne les avait pas stupidement fermés, le microcosme des ''excessifs décalés détachés du réel'' pique une crise proche de l'hystérie. Il faudrait raison garder : il ne s'agit que d'une lettre, ouverte en plus, dont certains voudraient faire une bombe atomique, une abomination, une trahison, une félonie, le retour du nazisme --d'autant plus que Marine le Pen a semblé adhérer à cette analyse. Allons zenfants de la Patrie, les zeures les plus sombres de notre histoire sont de retour. C’est un pronunciamento ! Moralité : sans se prononcer sur le fond, il faut de toute urgence soigner ceux qui se croient responsables mais qui sont les coupables !
Dans les rangs du gouvernement, après la consternation, c’est l’habituelle agitation brownienne qui a repris le dessus : ''¡ No pasaràn !''. Pourtant... qui va leur dire que cette odeur de décomposition ne provient pas du pays, mais du compost écolo-conscient et progresso-létal qu'ils distribuent à tout le monde pour tenter de faire passer une analyse sensée pour un appel à l'insurrection '' ? Pas leur chef : il passe son temps à proclamer que ''tout va bien'', et que ''nous avons tenu''(sic !)... Allons ! Ces factieux ont raté une tentative perdue d'avance de retour de la Bééte Immonde (dont le ventre est fécond, etc...)... Circulez, il n’y a rien à voir : on va les radier des cadres où ils ne sont plus depuis longtemps, et on va les faire taire, comme tous les autres ''complotistes'' (interdits sur les télés d'Etat, exclus des réseaux a-sociaux, privés de parutions dans les quotidiens...)... Bref, c’est ''Business as usual''.
Quant à la vérité, à savoir que ces militaires sont, comme l'immense majorité des citoyens, excédés de vivre dans les problèmes non résolus, dans l'abandon de toutes les prérogatives ''régaliennes'', dans une insécurité érigée en obligation de se taire, dans d'inutiles marches blanches, dans un pays où la justice est un antonyme de ce qu'elle devrait être --trafics de drogue impunis, quartiers entiers ayant fait sécession de fait.. Pas important : des criminels sur le retour décrivent ça comme autant de signes qu’il faut lutter vite et fort contre des tendances ultra-sécuritaires, comme l'explique sans mourir de honte Agnès Pannier-Rumacher, sous-ministresse de... personne ne saurait dire quoi (on hésite entre la Pravda et la Propaganda'' !).
Pendant qu'on gaspille l'argent de nos impôts à pourchasser les sonneurs de tocsin, et que les incendiaires courent de liberté conditionnelle en asiles pour drogués non-condamnables, et que des hiérarques défilent sur tous les plateaux subventionnés pour expliquer que tout est sous contrôle et qu’il ne faut pas sombrer dans la nauséabondance facile... les attaques au mortier se multiplient dans les banlieues, les Commissariats sont incendiés, des gentilles policières sont tuées, le terrorisme islamique égorge qui, où et quand ça lui convient, et les ''incivilités'' (sic !) et les tueries entre bandes rivales de charmants adolescents (désœuvrés, dit-on) continuent de plus belle, sous l’œil gauche de nos médias qui trouvent tout ceci sinon normal au moins explicable : les coupables seraient, nous psittacise-t-on, le fascisme omni-présent (dont personne, eux compris, n'a jamais vu une once) et surtout : ''lafautalasociété''. Et l'homme blanc, hétéro et de Droite, bien entendu.
Pour des raisons qui sont de plus en plus difficiles à comprendre, nos guignols au pouvoir choisissent de faire l’impasse sur les raisons de la colère de ces généraux en pantoufles. Ils préfèrent choisir la voie ridicule d’une levée de boucliers contre l’hydre fasciste qui est fantasmée par toute la gauche, par l’extrême-gauche, et par l’extrême-centre, au détriment de la raison, de l’intelligence, de l'objectivité, de l'honnêteté intellectuelle (et autre) et de l'intérêt réel de la Nation, Si nos énarques doctrinaires avaient un peu de présence d’esprit, ils se seraient vite saisis de cette tribune pour enfin régler les problèmes les plus graves qui minent la République. Ne l'espérons pas, il n’en sera rien. Ils préfèrent ameuter les foules en aboyant !
H-Cl.
PS - Sur le fond et sur les limites du droit au silence de ''la Grande muette''. plutôt que de donner mon avis (dont tout le monde se moque, avec juste raison !), je renvoie ceux que ce point intéresse à la lettre ouverte que le Général Piquemal vient d'adresser au Général Lecointre : elle expose et pose tout le contenu et les limites de cette question. De Gaulle y avait aussi répondu, en son temps...
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laporteblindee · 4 years ago
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Les grands pics
Les angoisses
Je les imagine hautes comme des montagnes. Je les vois s'empiler comme du vieux bazar. Un gros bordel de Kapla. Il y en a partout. Dans la chambre, la salle de bain, la cuisine, les toilettes, le salon, le jardin, sur le toit de la maison... jusqu'à aller chez les voisins.
Les obligations
De grands barreaux se dressent devant moi. Je suis acculée. Il ne me reste quasiment plus d'espace pour respirer et voilà qu'on me demande de souffler un bon coup et de foncer. J'en suis incapable. Je veux bien essayer de sortir de cette cage, mais je ne me rappelle pas avoir voulu y entrer... Comment pourrais-je savoir ce qu'il faut pour partir ? Je n'ai aucun mode d'emploi. Tout à l'air si limpide pour les autres. Qu'est-ce que je ne vois pas ?
Les petites voix
Elles savent faire le silence. "Chut". Elles savent aussi crier et hurler. J'ai mal au crâne. Elles se bousculent. En fait, je crois même qu'elle est seule. Mais elle fait un tel tintamarre, j'ai l'impression qu'elles sont dix. Je n'entends pas quand elle me rassure ou lorsqu'elle me donne les solutions. Je n'arrive même pas à lire sur ses lèvres. On a sûrement fini par ne plus savoir parler la même langue. En revanche, pour me descendre, pour m'embrouiller et me faire douter, elle sait se faire entendre. Un bruit assourdissant. Des grandes lignes qui n'ont que pour seul but: arriver à destination.
L'inertie
Quant au corps, il se tait. Il s'abrutit. Il s'allonge, s'assoit, s'abîme, se tord. Il dort. Il répond lentement. Il brûle d'impatience de se mouvoir mais n'est pas capable de faire quoi que ce soit de cette énergie qui... hop là, est déjà partie. Quand le corps est las, vide, transparent, lourd, j'ai l'illusion que la voix se tait. Mais elle reprend de plus belle. Et je m'enfonce dans le matelas.
Les émotions
A la fois douloureuses et impalpables. Elles poussent à des comportements étranges. On s'arrache les peaux autour des ongles, on se craque les doigts, on s'étire, on mange à n'en plus finir, on tourne en rond. Les larmes pleuvent. Les colères effraient. Les peurs immobilisent. Des fois, les émotions jouent ensemble, des fois elles font bande à part. Des fois, elles s'éclipsent. Elles me font honte. Je n'arrive pas à les trouver jolies. Et puis quand je les sens, elles font trop mal. Quand je ne les sens pas, elles laissent un goût amer.
Les montagnes russes. Plus tard, les Kapla seront tous empilés les uns sur les autres ou rangés dans leur boîte. Les trains rentreront à la gare. Les cris chuchoteront. Le corps bougera pour tout remettre en place. Les émotions se cacheront derrière les sourires de façade. Un temps. Et tout recommencera. Comme à chaque fois.
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cklein-studio · 4 years ago
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Corridor Elephant - Charles Klein
Hep, je suis heureux de vous signaler une publication d’une sélection des mes photographies après, (enfin !), un travail de sélection sous la forme d’une série qui doit permettre de donner un peu plus de profondeur à mon travail . A cette occasion, je vous invite à visiter le site Corridor Éléphant et à apprécier leur super travail de promotion de la photographie contemporaine.
Le lien de mon expo en ligne : https://www.corridorelephant.com/charles-klein
Comme il est écrit, pour les amis francophones, je vous propose un petit texte d’accompagnement.
Quoi de plus émouvant qu’une photographie qui exprime le temps passé ? Quoi de plus muet qu’une pierre ? Pourtant quoi de plus troublant qu’une ancestrale bâtisse aux volets clos ? C’est une expérience presque chamanique entre moi, mon appareil et ces murs restés debout. A la vue d'une façade présentant tous les stigmates du temps, dans une totale inertie, dans un silence total, une magie opère et mon imagination se met à galoper pour tenter de savoir ce qu’ont pu abriter ces anciennes demeures. Elles finissent par me raconter des histoires, elles finissent par être très bavardes ces vieilles pierres et ces vieux bois crevassés. Quelles histoires de vie derrière ces portes closes ?   Je photographierais avec des décennies de retard, les joies, les peines, l’ordinaire ou le malheur des vies passées ? Mais où sont passés les habitants ? Je crois entendre le rire des enfants, le crépitement d’un feu de cheminée, le moulin à blé ; pourtant, non, rien, le mutisme envahissant des lieux me fait douter … Je photographie peut-être des fantômes. C’est un calme secret qui s’accompagne d’odeur de salpêtre, de toiles d’araignées et de lierre conquérant, cette végétation qui finit toujours par reprendre ses droits, patiente, apparemment immobile et muette. Et si je rentrais à l’intérieur ? Non, ça serait comme un sacrilège. Entrer dans le passé des absents sans y être invité, profaner des lieux fermés par le temps. Je vais continuer de me tenir à distance et de témoigner que certains silences sont souvent le résultat d’exodes, de guerres, de faillites, d’épuisements et que dans un grand tintamarre, la jeunesse et ses aventures, ses amours et son énergie s’en est allée ailleurs. Mais que le silence des vieilles pierres nous aide à ne pas tout oublier, elles ont tant à nous murmurer. Et il me plait d’être le chamane permettant aux tonitruants vivants de se souvenir.
Charles Klein
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christophe76460 · 5 months ago
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O2Vie 241-2024/08 : Les fondamentaux de la vie chrétienne pratique (3)
LA MEDITATION DE LA PAROLE DE DIEU (Fin)
Esaïe 50:4 : Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée, Pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu ; Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, Pour que j’écoute comme écoutent des disciples.
Nous sommes dans un monde bruyant où la concentration fait défaut. Néanmoins, au milieu de tous ces bruits, de tous ces tintamarres, nous devons apprendre à nous discipliner pour écouter la voix de Dieu chaque matin ou chaque jour : c’est cela la méditation. Cette discipline, Jésus en est notre grand exemple. Prophétisant le concernant, Esaïe dit qu’il a l’oreille éveillée chaque matin pour écouter le Père, comme écoutent des disciples. Dans les Evangiles, nous voyons que Jésus prenait du temps avec le Père chaque matin. Dans Marc 1:35, il est dit : « Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria ». Puisque nous sommes les disciples du Christ, nous prenons exemple sur lui en lisant un passage biblique chaque jour, en réfléchissant sur ce passage pour recevoir une pensée ou une parole de Dieu pour la journée, puis en priant. Dix ou quinze minutes de méditation est déjà une bonne chose ; on peut y passer plus de temps si possible, mais Dieu ne nous demande pas d’y passer toute la journée. Le matin est préférable mais ce n’est pas une loi, on peut méditer à la pause de midi, ou dans l’après-midi. Le plus important, c’est d’avoir un temps de méditation journalière.
Psaumes 119:148 : Je devance les veilles et j’ouvre les yeux, Pour méditer ta parole.
Dans ce monde, certains méditent le mal, d’autres méditent l’injustice, d’autres encore, des projets iniques (Proverbes 6.14,18 ; Psaumes 36.5) ; mais nous, nous méditons la Parole de Dieu pour la mettre en pratique. Méditer la parole de Dieu sans la pratiquer, c’est comme connaître les vitamines sans les avaler.
Agréable journée à vous !
Pasteur Adodo TOGBEVI & L'Equipe Eau de Vie
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alexar60 · 5 years ago
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La boite à musique
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En fouillant dans un grenier, je ne pensai pas trouver un souvenir pareil. Je n’avais jamais vu ce coffret, toutefois il ressemblait beaucoup à celui de ma grand-mère. Le sien servait à cacher ses bijoux de pacotille, des colliers ainsi que des bagues sans aucune valeur. Ma sœur jouait régulièrement avec. Elle adorait l’ouvrir et à ce moment, une petite ballerine se levait, tournait sur elle-même au son de ‘Pour Elise’. Elle avait un petit côté envoutant et j’aimais secrètement l’entendre tout en regardant cette petite figurine en tutu rose danser sur la pointe des pieds tout en gardant ses bras en l’air en forme de demi-cercle.
Je restai dans mes pensées, me rappelant ces bons moments de mon enfance. Le tintamarre doux de cette musique résonnait déjà dans mes oreilles avant d’ouvrir la boite. Mais d’abord, je devais savoir si elle fonctionnait toujours. Alors, constatant qu’elle n’était pas fermée à clé, je soulevais lentement le couvercle dont une glace décorait le fond. Je constatai avec étonnement qu’il n’y avait aucune ballerine mais un couple ; l’homme ne bougeait pas et faisait tourner sa partenaire. La musique sembla envoutante bien que je ne reconnaissais pas l’auteur ni l’origine. Elle était un peu triste mais je ressentais un agréable plaisir à regarder cette fille danser tandis que son compagnon gardait sa main dans la sienne au-dessus de sa tête. Je distinguai sur leur visage peint, un léger sourire. Aussi, je décidai de récupérer cette boite à musique dont je ne voyais aucune utilité. Mais j’avais juste envie de la montrer au prochain repas de famille. Histoire d’égayer les souvenirs.
De retour à la maison, j’avais laissé la boite dans mon sac à dos et commençais à cuisiner lorsque j’entendis la mélodie dans le couloir. Un peu surpris, je vérifiai le coffret, pensant qu’il s’était ouvert après que mon sac ait glissé. Seulement, la boite était toujours fermée. Cependant, je la posai sur un meuble à fourre-tout afin de la nettoyer et lui rendre sa beauté d’origine. Je repartis continuer ma tambouille quand la musique retentit de nouveau. Un peu inquiet, je me dirigeai vers la salle ; c’est alors que je fus stupéfait de cette vision. La boite était ouverte laissant apparaitre le couple en train de danser. Leur ombre avait une taille normale occupant l’espace du mur en face de la boite. Lui ne bougeait pas et s’amusait à faire tourner la danseuse. Je fus ébloui par sa grâce et ses gestes fluets. Elle dansait et riait en même temps vibrant au rythme de la musique. Sa robe tournoyait laissant apparaitre le haut de ses cuisses noires. Ils étaient entrainés par cette mélodie comme envoutés. Par moment, il changeait de position, avançant d’un pas et posant ses mains sur ses hanches puis, il se replaçait reprenant sa place initiale tandis qu’elle continuait de tourner en riant. Soudain, le couple s’arrêta ! Il lâcha la main de son amie et les deux silhouettes, comme au théâtre, firent une révérence en signe de salut. Le couvercle retomba brutalement et effaça immédiatement les deux ombres du mur. Seul le silence ainsi que mon incompréhension régnaient dans la pièce. Je demeurai presque paralysé, ne sachant comment interpréter ce que je venais de voir avant de revenir à la normale. La sonnerie du four venait de retentir !
Même si j’avais faim, je n’avais pas la tête à manger préférant trouver le défaut qui avait actionné cette boite magique. Ma curiosité scruta le coffret de près, je vérifiai s’il n’y avait pas de bouton caché ou au moins un petit mode d’emploi. Hélas, je ne trouvai rien, ni tiroir secret ni aucun problème dans la couture du velours sur lequel le couple reposait. Je dépoussiérai  méticuleusement le bois ciré et passai au chiffon la glace afin de lui donner une seconde jeunesse et de rendre à la boite son éclat passé. Puis, je remis la boite sur le meuble et partis me préparer une assiette de gratin qui patientait tranquillement dans le four. Ensuite, je me rassis dans la salle, espérant que la boite recommence son petit jeu en ma présence. Mais après une grosse heure d’attente, comme il ne se passait toujours rien, je partis me coucher sans m’endormir dans l’immédiat car je cherchai toujours à comprendre la présence des ombres sur le mur.
Vers deux heures du matin, je fus réveillé par une musique lente. Elle était différente de celle émise par la boite. Cependant, je reconnus le son de son mécanisme. Je me précipitai donc dans la salle et m’arrêtai à la porte quand j’aperçus sur le mur éclairé par je ne sais quelle lumière, le couple d’ombre en train de danser. L’homme était toujours debout, la main au-dessus d’elle. Elle tournait, ravie et riait aux éclats. Par moment, je crus entendre le rire assuré d’un homme. Soudain, elle s’arrêta et sans explication, elle se blottit dans ses bras. Il la tenait, ils dansèrent un moment, tournant ensemble en harmonie avec le slow. Ils dansaient tout simplement pendant quelques minutes, le temps de la mélodie jusqu’à ce que le couvercle se referme. Je restai encore silencieux, immobile dans le noir à regarder ce mur tout à coup vide et triste. Alors, sans chercher à comprendre, je retournai dans mon lit, décidé à garder cette petite boite qui, sans prévenir, s’ouvrait pour laisser un petit couple de figurines danser et s’aimer.
Si vous passez à la maison et que vous restez dormir, ne soyez pas surpris parce que la boite à musique s’ouvre de temps en temps, le temps à deux silhouettes de danser sur le mur et le temps qu’ils puissent exprimer leur amour.
Alex@r60 – janvier 2020
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jbgravereaux · 6 years ago
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João Gilberto, en août 2008 à Rio de Janeiro Photo AFP                                                                                                                                                              JOÃO GILBERTO, SAMBA TRISTE, par Jacques Denis , Libération, 6 juillet 2019                                                                                                                                                                                                                                            Père récalcitrant de la bossa-nova et chanteur de légende, le musicien brésilien est mort à 88 ans. La musicalité de son chant hypersensible ouvrit la voie au génie de Caetano Veloso, Gilberto Gil et Tom Zé, et son influence immense toucha jusqu'au jazz de Miles Davis.                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Une bouteille d’eau, une guitare, un tabouret, il ne lui fallait rien de plus pour mettre l’Olympia à genoux. En ce soir de juillet 2001, João Gilberto enchaîna pendant près de deux heures trente les classiques. Les siens et ceux des autres, qu’il habitait comme nul autre. Pas un bruit dans le temple parisien transformé en une cathédrale de silence, et puis tout d’un coup, tous debout, dans un tonnerre d’applaudissements pour celui qui imposait l’écoute. Deux ans plus tard, ce sera un tout autre tintamarre, le boucan d’intermittents pas contents, qui vint gâter un éphémère moment qui aurait dû suspendre définitivement le temps : l’une des plus belles voix du siècle, seule dans le théâtre antique de Vienne. Samedi soir, on a appris la mort de cette légende absolue de la musique brésilienne à 88 ans par un message posté sur Facebook par son fils João Marcelo.                                                                                                                                                                  Rumeurs et fantasmes                                                                                                                                                                                                                    La «rareté» – dans tous les sens du terme – de ses apparitions était déjà légendaire à l’époque, et les admirateurs n’hésitaient pas à faire des milliers de kilomètres pour le voir. Combien ont rêvé le rencontrer, lui poser mille questions, juste le remercier pour tout, et même le reste. Un journaliste allemand, Marc Fischer, en fera même un livre : Ho ba là là, à la recherche de João Gilberto, une quête à la façon de Sisyphe. Las, João Gilberto s’en est allé, et ce peut-être depuis un bail déjà. Ne nous avait-il pas prévenus dès 1960, en égrenant avec délice les paroles de Doralice : «Je préfère vivre seul, au son des lamentations de ma guitare.» Le fantasque fantastique Brésilien vivait reclus dans son appartement de la zone sud de Rio, n’ouvrant sa porte que quand il était sûr de ne trouver personne de l’autre côté.                                                                                                                                                                                                                                                Ces dernières années, plombé par des dettes, dépossédé de ses droits, miné par des procès à rallonge, notamment celui qui l’opposait à la maison de disques EMI, depuis que celle-ci eut l’idée de publier en 1987 sous CD des versions «indigentes» de ses enregistrements historiques, acculé par des histoires de famille où il fut même placé sous curatelle par ses deux premiers enfants, l’homme avait «disparu». Au printemps 2015, une vidéo sur Youtube le montrant, affaibli, fredonner avec sa jeune fille Luiza, ne fit qu’alimenter le bruit médiatique. Où était-il ? Que faisait-il ? Comment allait-il ? Il sera dès lors le sujet de bien des rumeurs et fantasmes, mais ce n’était pas vraiment là de l’inédit. Restait le musicien, dont des proches assuraient qu’il continuait de se pencher sur cette six-cordes, objet d’une analyse. La sienne. Nul besoin de témoin pour cela, devait estimer celui qu’il serait trop aisé de qualifier banalement de misanthrope.                                                                                                                                                                            João Gilberto était aussi avare de ses paroles en public que le chanteur savait distiller comme peu sa science superlative du phrasé. La mémoire numérique, qui traque dans les moindres recoins, n’en a d’ailleurs que peu de traces : dans une brève interview datée de 1967, le Brésilien reçoit dans sa petite maison du New Jersey, beaucoup de questions, peu de mots en retour, avant de converser avec Bebel, sa fille, tout bébé. Une vingtaine d’années plus tard, quand il se retrouve face au présentateur vedette Amaury Jr., João Gilberto préfère laisser répondre ses musiciens qui l’enlacent. Grand moment de vide médiatique, mais avec à la clef quelques indices sur les choix esthétiques du maître, quand celui-ci consent à égrener quelques noms de chanteurs qui comptent à ses oreilles : outre ses deux disciples, Caetano Veloso et Gilberto Gil, il cite le «merveilleux»Roberto Silva, Emilio Santiago, Beth Carvalho… Soit trois sambistes pur jus.                                                                                                                                        «La bossa-nova je ne sais pas ce que c’est. Moi je joue de la samba»,avait-il assuré en 1961 au moment de publier son troisième album, où se retrouve justement une version de Samba da Minha Terra, le classique de l’un de ses maîtres chanteurs, Dorival Caymmi. Cette terre, c’est celle où il est né le 10 juin 1931 à Juazeiro, dans l’état de Bahia, c’est-à-dire bien loin des plages de Rio où il ne débarquera qu’en 1950. À la maison, la musique a sa place, le père tâtant en amateur de l’ukulélé et du saxophone. Quant au petit João, il aiguise ses talents précoces à la chorale. La légende prétend qu’à 7 ans, il aurait pointé une faute d’accords de l’organiste à l’église ! Sept ans plus tard, il met les doigts sur sa première guitare, et forme un groupe vocal : Enamorados do Ritmo. Texto : «les amoureux du rythme». Le rythme, une notion bien particulière chez lui, sera la base de la divergence de son style. En attendant, après un passage à Salvador de Bahia, où João Gilberto commence sa carrière à la radio, il prend la direction de ce qui est encore la capitale du Brésil et surtout la voie royale pour faire carrière.                                                                                                                                                      La matrice de la bossa-nova                                                                                                                                                                                                          À Rio, il va apprendre le métier, enregistrant des 78 tours avec Os Garotos da Lua, un groupe vocal dont il se fait virer, puis grave une première session en 1952 pour le label de Copacabana : la samba mélo et le bon vieux boléro sont alors à leur apogée, et le jeune João teinte son vibrato de ce vernis langoureux. C’est un bide. Du coup, tout en fréquentant les oiseaux de nuit dont João Donato avec lequel il va partager l’incompréhension des tenants du bon goût, il vivote de petits boulots à la radio, au théâtre, pour des réclames… Rien de bien glorieux pour ce caractère ombrageux, soumis déjà à des hauts et des bas. On prétend même qu’il passe ses journées en pyjama, embrumé à la marijuana – à l’époque, on le surnomme Zé Maconha !                                                                                                                                                                                                                                                      Le premier tournant se situe en 1955, lors d’un séjour à Porto Alegre où il croise le compositeur et pianiste Armando Albuquerque qui lui donne l’assise théorique, notamment les questions d’harmonie qui lui faisaient défaut. L’autre révélation, il l’aura en retournant vivre chez ses parents. «C’est la terre première, un exemple», insistera des années plus tard João Gilberto de retour d’un périple mondial devant le public bahianais au moment d’interpréter une chanson signée d’un jeune homme alors plein d’avenir, Gilberto Gil : Eu Vim Da Bahia («Je viens de Bahia») magnifie en quelques vers ce berceau. Loin de Rio, il s’attelle enfin à trouver son style. Ce sera Bim Bom,considérée comme la chanson matrice de la bossa-nova, qu’il aurait composée en écoutant marcher les lavandières. «Bim bom bim bim bom bom…», cette chanson de trois fois rien (trois lignes de texte) est avant tout une histoire de rythme, celui qui va imprimer le reste de sa carrière. Au début de 1957, João Gilberto s’en retourne à Rio de Janeiro, cette fois pour de bon.                                                                                                                                                                                                                  Plus question de s’en tenir aux figures de style imposées, le Bahianais va dès lors avoir le mérite de concrétiser les désirs sous-jacents d’un mouvement en gestation, la bossa-nova à laquelle il apporte deux petits plus, de vrais défauts d’autodidacte qui feront les qualités de cette «nouvelle vague». D’abord le grain de voix, le canto falado, le chant parlé, murmure couleur pastel qui détonne au milieu des chanteurs de charme, intimisme feutré loin de toute vanité virtuose ; ensuite la batida, ce délicat décalage entre temps forts et temps faibles, cette pulsation inédite qui va bientôt faire chavirer le monde entier. Ce seront les marques de fabrique de João Gilberto, et à sa suite, de toute la bossa-nova, qui souffle un air d’ambiguë mélancolie.                                                                                                                                                                                                                                  Cette mélodie faussement nonchalante et cette rythmique vraiment pas évidente vont illico séduire une nouvelle génération d’un Brésil en plein désir de changement, à l’image de Juscelino Kubitschek, président bâtisseur et lui-même amateur de cette espèce de samba qui lorgne du côté du jazz de la côte ouest. Entre 1959 et 1964, toute la planète découvre puis décline la petite nostalgie de l’incertain bonheur de vivre. Cinq ans pendant lesquels, aidé du producteur Aloysio de Oliveira, entouré de Jobim et compagnie, João Gilberto pose en une poignée de sessions des jalons aussi insurmontables qu’indispensables. Chaque syllabe colle au plafond, la moindre inflexion met le frisson, il a tout pour plaire aux âmes sensibles aux cordes subtiles. Les jazzmen ne seront pas les derniers, en pâmoison devant un chanteur qui se hisse dans les mêmes hauteurs – profondeurs, aussi – que le roi Nat Cole.                                                                                                                                                                                                            En 1962, la première dame Jackie Kennedy organise une soirée bossa-nova à la Maison-Blanche, en préfiguration du grand raout au Carnegie Hall prévu le 21 novembre. Tout le gotha bossa est là. Miles, Dizzy et bien d’autres ont fait le déplacement. Malgré une relative incompréhension de part et d’autre, certains Brésiliens décident de demeurer aux Etats-Unis. João Gilberto en profite pour rejoindre le label Verve, et enchaîner avec le saxophoniste Stan Getz et Jobim, lui aussi resté à New York. À la clef : c’est un succès insensé (87 semaines de suite dans les charts pop !) pour la fille d’Ipanema, Astrud Gilberto, chanteuse amateur au registre limité. Pour le single radio, la voix de l’esthète brésilien est coupée et le nom de Jobim figure en tout petit. Pourtant, ce Getz/Gilberto réalisé à la mi-mars 63 ne vaut pas un real sans eux. «L’amour est une chose bien triste quand il s’efface», prédit la chanson. Si João Gilberto glanera un Grammy, il perd dans cette histoire sa femme, qui part avec le saxophoniste. Las, il convole avec une autre chanteuse, Miucha, la sœur de Chico Buarque et future maman de Bebel.                                                                                                                                                    Et comme si ce contresens historique ne suffisait pas, l’année 1964 voit un coup d’État mettre fin aux illusions du novo Brésil. C’est le début d’un éloignement pour le chanteur, qui va même un temps s’installer à Mexico, où il enregistre une session au tournant des années 70 : au menu, une version irréelle du génial O Sapo de son ami João Donato. «Bolobolo bolobolo bolo, badabada…» Dès lors, l’inaccessible personnage se donnera très peu en spectacle, se fera de plus en plus discret en studio. Peu de disques certes, mais pas une trace de médiocrité dans ce parcours. À commencer par le monumental album à son nom qu’il enregistre à New York en 1973, une épure totale, à l’image de sa couverture immaculée. Cet autre album «blanc», tout juste teinté des percussions de Sonny Carr, raffine à l’extrême vieilles sambas et nouvelles chansons. Comment ne pas tout lui pardonner, à l’écoute de E Preciso Perdoar, où il assume : «Je voulais l’illusion, désormais la douleur est en moi…» Au bord du silence, le chanteur donne à la moindre onomatopée un sentiment de plénitude. Quatre ans plus tard, il se retrouve bardé d’un grand orchestre de cordes qui fera pousser des cris d’orfraie à ses fans. Et pourtant, porté par les arrangements impressionnistes de Claus Ogerman, il transporte la désuète ballade Estate dans le domaine de l’irrationnel. La grâce d’une voix qui fait tout chavirer, tous chialer. «Oh, Brésil magnifique et coloré / Tu es mon Brésil brésilien / Terre de la samba et du tambourin…».                                                                                                                                                                                          En 1980, alors que le Bahianais décide de rentrer au Brésil et entame une décennie où il visitera enfin des capitales d’Europe qui l’attendent depuis des lustres (Rome, Lisbonne, Paris, Bruxelles…), il choisit d’enregistrer une version d’Aquarela do Brasil, cette fois avec les cordes de Johnny Mandel. Pour cette version – là encore définitive – de l’antique composition du pianiste Ary Barroso, véritable second hymne national, le maître est secondé par deux de ses fidèles : Gilberto Gil et Caetano Veloso. Pour avoir été de turbulents tropicalistes, ils n’ont jamais manqué de saluer qui de droit. Caetano, dont le timbre de voix le fait tutoyer pareils sommets, n’aurait peut-être pas eu la même vie sans la découverte de João Gilberto en 1959. «João Gilberto fut le rédempteur de la langue portugaise, pourfendeur de l’immobilité sociale au Brésil – avec sa stratification inhumaine et grossière –, architecte des formes les plus raffinées et critique moqueur de toute stylisation qui les abaisserait», confie-t-il dans son autobiographie, Pop tropicale et révolution.                                                                                                                                                                                                                    «Une émeraude qui se réfléchit à la lumière»                                                                                                                                                                                Les voir sur scène à Buenos Aires en 2000, alors que le cadet vient de produire l’ultime sommet en studio de l’aîné (Voz e Violão), reste un de ces moments d’exception. Quant au futur ex-ministre, il saluait encore en 2014 les sambas de l’autre Gilberto. La génération, qui suivit les premiers pas de la bossa, ne cacha jamais ses affinités pour cet homme hors norme. Ainsi, les hippies de Novos Baianos auront trouvé leur voie grâce à lui, quand ils enregistreront un second opus figurant en haut de la pile de toute discothèque brésilienne. Notamment pour cette version d’une vieille samba, Brasil Pandeiro,que leur avait indiquée João Gilberto.                                                                                                                                                                   «Il y a un avant et un après João Gilberto. Tout ce qu’il chante est une émeraude qui se réfléchit à la lumière», résumera un soir Tom Zé, autre visionnaire qui partage avec le Bahianais le sens de la mesure démesurée et du déséquilibre naturel. «Il peut bien sonner même en lisant un journal», dit un jour l’exigeant Miles Davis. C’est sans doute là, encore plus que tout le reste, que résidait le miracle de João Gilberto. Jamais pris en défaut de bon goût, toujours prompt à sublimer une comptine de quelques vers, le chanteur aura redonné ses lettres de noblesse au mot «interprète». Combien de titres demeureront pour l’éternité associés au nom de ce créateur qui n’eut de cesse de creuser les mêmes sillons en quête de l’ultime perfection : O Pato, Falsa Baiana, 'S Wonderful, Desde Que O Samba E Samba…Comme lorsqu’il fait sien à tout jamais, en 1991, de Que reste-t-il de nos amours, où il décale légèrement son chant irradiant des arrangements clair-obscur de Clare Fischer. C’était tout cela, João Gilberto, le sentiment tenace d’avoir un soir été convié à l’Olympe, un souvenir d’une caresse qui nous poursuivra sans cesse.
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