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#Gouvernance climatique
meganval · 2 years
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Gouvernance climatique au Bénin : Les députés de la 8e législature s’engagent aux côtés du projet BENKADI de la PASCiB
Gouvernance climatique au Bénin : Les députés de la 8e législature s’engagent aux côtés du projet BENKADI de la PASCiB
« Les Parlementaires s’engagent aux côtés de BENKADI pour la gouvernance participative inclusive et le renforcement de la résilience des communautés vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques ». C’est le mot d’ordre qui résume les échanges issus de l’atelier organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) à l’endroit des parlementaires, du jeudi…
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mirrorontheworld · 2 years
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Mediapart dévoile des témoignages et des documents internes au Haut Conseil pour le climat qui révèlent comment l’organisme indépendant a été repris en main par son nouveau directeur exécutif, proche de Macron et des milieux pro-industries. Les pans les plus critiques de son dernier rapport annuel ont été édulcorés voire supprimés. 
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PRIMA PAGINA Le Figaro di Oggi giovedì, 19 settembre 2024
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malibuzz · 1 month
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Mali : La Banque Mondiale anticipe une croissance économique de 5% par an – Un nouvel espoir pour le développement !
La Banque Mondiale a récemment annoncé une prévision de croissance d’environ 5% par an pour l’économie malienne, une nouvelle qui suscite à la fois espoir et scepticisme. Cette annonce a été faite lors d’une visite de Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, qui a rencontré le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le 20 février 2024, pour discuter des…
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thebusylilbee · 2 months
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" Après 2024, 2030 sera-t-elle une nouvelle année olympique en France ? Le Comité international olympique (CIO) a désigné mercredi 24 juillet les Alpes françaises comme site organisateur des Jeux olympiques d’hiver. Après plusieurs semaines d’incertitude liée à l’actuelle vacance du pouvoir, c’est une victoire pour Emmanuel Macron qui a défendu personnellement la candidature de la France devant le comité mercredi 24 juillet au matin. 
Le CIO conditionne néanmoins la validation définitive de ce projet à la présentation des garanties financières et juridiques par lesquelles le pays hôte s’engage à couvrir les éventuels déficits de l’événement et à livrer les équipements en temps voulu. [...]
À quarante-huit heures de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024, le sujet des Jeux d’hiver apparaît lointain. C’est pourtant maintenant qu’il faut s’en préoccuper, tant qu’il est encore temps de les arrêter. Coûts financiers, flou budgétaire, impact environnemental et verrou dans un modèle économique mortifère pour l’écosystème alpin : les problèmes posés par d’éventuels JO dans les Alpes sont nombreux et sérieux.
Si les plans climat et les schémas bas-carbone adoptés tant bien que mal par nos institutions ont un sens, si le souci budgétaire affiché par l’exécutif est réel, le projet de JO 2030 devrait être remis en question. Mettre en suspens la candidature et offrir aux citoyennes et citoyens la possibilité de se prononcer sur sa pertinence serait un signe de santé démocratique.
Ce serait aussi un geste de confiance envers la population, trop peu consultée sur les grands projets. Ceux-ci engagent pourtant les habitant·es, riverain·es et contribuables pour des années dans des trajectoires souvent polluantes et coûteuses.
Un demi-milliard de dépenses publiques
Le budget de fonctionnement annoncé pour les JO d’hiver s’établit à 2 milliards d’euros, selon le rapport du mois de juin de la commission de futur hôte – document qui comprend l’analyse du projet par un jury désigné par le CIO.
Cette enveloppe représenterait un coût de 462 millions d’euros pour la puissance publique – à partager entre l’État et les régions organisatrices. C’est autant que l’aide exceptionnelle débloquée par le gouvernement en février pour les hôpitaux. Ou que les financements annoncés en 2023 pour le plan logement devant permettre aux personnes sans domicile d’accéder à des solutions de logement pérennes. Ou encore que le fonds annuel de rénovation du bâti scolaire. C’est donc beaucoup d’argent, surtout dans le contexte du plan d’économie de 10 milliards d’euros décidé par Bruno Le Maire en février 2024.
Est-ce le meilleur usage à faire des subsides publics ? La question est d’autant plus pertinente que le montant à débourser sera en réalité sans doute beaucoup plus élevé : 2,4 milliards d’euros au total, pour une dotation publique comprise entre 800 et 900 millions d’euros, selon un rapport de l’Inspection générale des finances non publié, mais cité par le media La Lettre. Matignon, qui a commandé ce rapport, n’a pas répondu aux questions de Mediapart.
Une forte contribution de l’État
Dans le détail, les quelques informations publiques sur le volet budgétaire de cette candidature interrogent. La part de financement public, autour de 23 %, est beaucoup plus élevée que dans les dossiers d’autres pays, a remarqué Delphine Larat, membre du collectif No JO : 0 % pour la Suède pour les JO de 2026 – et retoqué de ce fait, 4 % pour l’Italie, 6 % pour la Chine (2022), 14 % pour le Kazakhstan (2022). Le montant et la part de provisions pour imprévus sont également « hors norme », autour de 258 millions d’euros pour la France, ajoute-t-elle.
Or les économistes des infrastructures ont bien documenté la sous-estimation systématique du coût des JO, dont les budgets ne prennent pas en compte tout un ensemble de dépenses plus ou moins cachées : les exonérations fiscales (nombreuses), les dépenses de sécurité ou de transports publics, etc.
Les rapporteurs de la commission de futur hôte s’inquiètent d’ailleurs à plusieurs reprises de la soutenabilité financière du projet, citant la construction des villages olympiques et d’une patinoire à Nice (Alpes-Maritimes).
Constructions massives dans les Alpes
Tout en promettant de « s’attaquer aux conséquences du changement climatique », le dossier des JO 2030 prévoit des constructions massives. Pas moins de cinq villages olympiques sont annoncés, avec 700 lits en projet au Grand-Bornand (Haute-Savoie), 700 supplémentaires à Bozel (Savoie), 1 500 à Nice – où la patinoire pourrait coûter 50 millions d’euros. Celle-ci pourrait prendre place sur des terrains destinés initialement à construire des logements sociaux. Et le projet serait particulièrement énergivore compte tenu du climat méditerranéen de la ville – un choix baroque pour des Jeux d’hiver.
Un « réseau routier olympique » devra par ailleurs être mis en place, notamment pour pallier les routes « étroites » dans les zones de montagne. L’empreinte carbone de l’ensemble est estimé entre 700 000 et 800 000 tonnes équivalent CO2 – sans aucun élément pour le vérifier –, soit autant que la consommation annuelle moyenne de 80 000 personnes en France.
Avec le réchauffement des températures, la neige tient de moins en moins en petite et moyenne montagne. Lors de l’édition 2022 de la Coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand, en Haute-Savoie, elle a dû être livrée par camion avant la tenue des épreuves. Comment imaginer que la situation sera différente en 2030 ? Les canons à neige et retenues collinaires sont très consommatrices en eau, et, de ce fait, remis en cause par les défenseurs des écosystèmes. En 2022, la justice a suspendu l’autorisation d’une retenue d’altitude à La Clusaz, en Haute-Savoie, que la mairie voulait construire pour produire de la neige artificielle. C’est l’un des lieux choisis pour les JO de 2030.
Opacité antidémocratique
En l’absence de consultation et de référendum sur la tenue de JO d’hiver en France en 2030, il n’y a pas eu d’information correcte du public : le budget n’est pas publié en détail et le dossier de candidature n’est pas consultable en ligne. La clé de répartition entre État et régions n’est pas connue. Il n’y a pas eu d’étude alternative à la construction des nouvelles infrastructures, ni de contre-expertise du budget présenté par la France.
Avoir des JO dans les Alpes en 2030 « serait formidable pour inventer le modèle de Jeux d’hiver de demain qui doit être plus durable, qui doit s’adapter aux changements climatiques », a encore déclaré Emmanuel Macron au JT de France 2. Le chef de l’État semble se tromper de priorité : plutôt que le business olympique, c’est la montagne, son milieu naturel et les personnes qui y vivent qui doivent être défendus pour avoir une chance de perdurer.
La bonne question à poser est simple : cela est-il compatible avec des JO d’hiver ? Car, au vu des investissements nécessaires, ils enfermeraient ces territoires en plein bouleversement climatique dans un modèle touristique inadapté et dépassé.
Jade Lindgaard "
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Intemporelle actualité de la lutte
(reprise)
"Car pour nous la lutte n’est pas contre le sang et la chair mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les cosmocrates - Kosmokratoras - de ce monde de ténèbres et contre les esprits mauvais qui sont dans les cieux." (Paul de Tarse, mort vers 67 à Rome)
Les "cosmocrates" et les "esprits mauvais qu’il y a dans les cieux", si nous les transposons dans le monde d'aujourd'hui, comment ne les reconnaîtrions-nous pas comme le discours des "actualités", des médias, des gouvernements, des réseaux… qui nous tombent littéralement dessus, auxquels nous ne pouvons échapper, desquels nous sommes quotidiennement submergés, à travers lesquels perce une obscure volonté de nous signifier comme sujets?
C’est là que la psychanalyse, lorsqu'elle est correctement appréhendée (ce qui est rarement le cas, sa structure étant radicalement adverse à celle du Discours Capitaliste, qui s’est substitué au Discours du Maître…) la psychanalyse authentique, de Freud et de Lacan, est une clinique du discours et un discours, ce terme de "discours" étant à entendre dans sa stricte acception lacanienne, à savoir que le sujet de l’inconscient ne parle pas, il est parlé, et c’est par là qu’il s’appréhende, ce qui implique que ce n'est pas le sujet qui tient un discours, mais bien que chaque discours recèle logiquement la place (qui conditionne le désir et la jouissance) de son sujet...
Pour illustrer notre propos en le ramenant au plan social et spectaculaire, notamment par une réactualisation du mot de Debord, il semble bien qu’en deux générations, le spectacle aura supplanté la vie en se substituant à l'idée même de lutte…
La caste des médiocrates au pouvoir, des politiciens professionnels de la gauche à la droite sans exception notable des extrêmes et du centre, a consolidé son empire sur les sujets du discours dominant par l'emploi d'une langue simplifiée, binaire, proche du modèle informatique.
L'emploi de cette novlangue, hégémonique dans les médias, rend incapable l'accès à la dialectique et donc à la pensée.
Ce qui caractérise les signifiants de la postmodernité (développement durable, biodiversité, énergies renouvelables, commerce équitable, islamophobe, antisémite, homophobe, terrorisme, pour tous, mansplain, queer, bashing, crise, réalité augmentée, troller, flooder, bio, genre, Charlie, antivax, complotiste, réchauffement climatique, bla-bla-bla...) c'est qu'ils sont sans connecteur logique complexe, ce qui les rend péremptoires et inappropriés à l’art de la nuance, du paradoxe et de la contradiction qui permettent de nommer, mais aussi de concevoir des stratégies sur la progression et la confusion des forces au sein d’un combat.
Lutter aujourd’hui, c’est d'abord refuser la langue du spectacle, ne pas renoncer à nommer la complexité, renouer avec la dialectique que le spectacle n’a de cesse d’éclipser par sa fascination imaginaire.
L’action aujourd’hui ne consiste pas à prendre les armes et à descendre dans la rue, c'est trop tôt ou trop tard.
L'action aujourd’hui c'est de faire passer des textes de main en main, pour raviver le style, affûter le goût, développer la sensibilité, affiner le jugement, se donner les moyens de nommer avec précision les assauts, les contournements, les frappes, les retraites, les conquêtes, les victoires, les défaites...
Nous ne savons plus parler, nos lèvres sont sèches et les mots sont déjà morts avant de passer la barrière de nos dents.
Apprendre à parler c'est d'abord apprendre à lire, et puis écrire, et aussi dessiner, composer comme on aiguise une lame, comme on répète des enchaînements pieds-poings, apprendre à parler c'est apprendre à se battre.
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aurevoirmonty · 6 months
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«Puiser dans l’épargne des Français»? Qui détient la dette, comment la payer? la porte-parole du gouvernement incapable de répondre
Question concrète de Tom Benoît (https://x.com/TomBenoit_/status/1773312393214374010), entrepreneur, à Prisca Thévenot:
«Qui sont les prêteurs de la France, qui l’achète? Des fonds étrangers?»
«Les réponses seront apportées… Nous verrons», a fini par bégayer la porte-parole du gouvernement, pas plus capable de répondre à la question que sur le dossier Nord Stream, face à (https://t.me/kompromatmedia/5012) Frédéric Aigouy.
Nous sommes là pour rassurer aussi les Françaises et les Français.
➡️➡️Argent magique–«Nous continuerons à aider l’Ukraine» (avec l'argent du Covid): von der Leyen balance encore 1,5 milliard d’euros à Kiev (https://t.me/kompromatmedia/3252) La dette permet «de financer notre modèle social et les services publics», a-t-elle tenté.
Pas pour acheter des produits Pfizer et financer la guerre contre la Russie?
«Il faut financer la transition climatique et notre effort de Défense», s’était énervé (https://twitter.com/BrunoLeMaire/status/1760994437465887154) Bruno Le Maire en février.
Des dizaines de milliards d’euros dorment dans les comptes bancaires des Européens.
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3 nouveaux cas de personnes testées positives au réchauffement climatique dans le sud hier le 9 août 2023. L'Europe ayant enregistré sa pire Canicule depuis plus de 200 000 ans, avec des températures dépassant parfois les 28°c dans le sud. Les experts prédisent une hécatombe pour cet hiver. Il pourrait y avoir plus de 500 000 morts. Une réunion d'URGENCE du conseil scientifique a eu lieu ce matin pour discuter des mesures adéquates à mettre en place. C'est pourquoi à partir de demain 1- Retour des plages dynamiques les personnes de 25 à 97 ans ne devront pas rester plus de 45 secondes à la même position sur toutes les plages. Les parasols seront donc interdit
2- Les caddies de courses seront retirés dans tous les supermarchés de plus de 750 m2, entre 14h et 20h (sauf le mardi matin)
3- Les terrasses des cafés et restaurants resteront ouvertes, mais les 12 à 48 ans devront rester assis alors que les plus de 65 ans eux, devront rester debout ! (bien évidemment sauf le jeudi).
4- Les parcs, aires de jeux, ou toutes activités ludiques pour les enfants resteront fermés jusqu'à nouvel ordre
5- Le masque sera obligatoire en voiture entre 9h et 17h du mardi au samedi inclus.
6- Les wagons impairs des trains devront rester inoccupés.
7- Les hopitaux et services d'urgences ne seront réservés q'aux personnes présentant des symptômes graves de coups de soleil pour y rester en quarantaine !
8- Pour accompagner les personnes de plus de 73 ans présentant des symptômes, rougeurs, ou fièvres, elles seront traités au Rivotril. Une brigade spéciale sera déployée pour accélérer la prise en charge.
9- Le masque intégral (twitter.com/JohannFakra/st…) sera obligatoire dans tous les lieux Clos ! Si vous présentez des symptômes, Restez chez vous, n'ouvrez pas les fenêtres et isolez-vous. Une étude du Lancet a établi que l'eau n'était pas du tout efficace contre les problèmes de réchauffement climatique. Elle provoquerait même des problèmes de Myocardites aigües, AVC et Arrêts cardiaques pouvant entraîner la MORT. Le gouvernement prévoit de l'interdire. Un nouveau médicament Pfizer serait en test depuis lundi et arrivera dans l'hexagone d'ici quelques jours. Quelques effets secondaires sont à prévoir, comme des rougeurs voir brûlures sur la peau, des sensations de chaud, maux de tête, étourdissement. Cela-dit, ils permettent de prévenir à 76% des formes graves ! N'attendez pas qu'il soit trop tard, faites vous tester dès que possible pour savoir si vous aussi, vous êtes positif au coup de soleil. Protégez-vous... Protégez les autres !!! Et surtout... Protégez vous les uns des autres !!!!!!!
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grompf3 · 7 months
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Article dans Le Point : « Science » célèbre les lanceurs d’alerte ayant fait tomber Didier Raoult
Vous avez lu cet article ?
C'est très bien, je trouve. Un média généraliste français se fait l'écho de l'article publié dans la prestigieuse revue Science qui nous présente quelques uns des lanceurs d'alerte ayant dénoncé les mauvaises pratiques de Didier Raoult :
The reckoning
Didier Raoult and his institute found fame during the pandemic. Then, a group of dogged critics exposed major ethical failings
On y trouve des portrait de Victor Garcia, d'Elisabeth Bik, de Lonni Besançon, de Mathieu Molinard, et de Frabrice Frank, ainsi que des interventions de Karine Lacombe.
On raconte le parcours du combattant de ces personnes, découvrant des pratiques mensongères et contraires à l'éthique la plus élémentaire, dans le contexte d'une crise sanitaire mondiale, et qui ont subi insultes et menaces pour avoir juste dit la vérité.
Et on y insiste sur le fait que ces gens, par civisme, par sens du devoir, ont fait le job que les autorités concernées n'ont pas fait. Ce que l'on retrouve dans le compte rendu de l'article dans Le Point :
"Concrètement, le travail que nous avons fait aurait dû être celui du CNRS, de l'Inserm, du gouvernement… Ce n'était pas notre boulot, nous n'avons pas été protégés, et nous avons dû tout gérer seuls."
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C'est très bien.
Soulignons aussi que Le Point a déjà consacré quelques articles aux magouilles à large échelle commises par Didier Raoult et ses supporters.
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Mais...
Didier Raoult a bénéficié pendant des années de tribunes dans Le Point. Et à peu près toutes les personnes sérieuses que vous consulterez vous confirmeront qu'il y racontait beaucoup de merde.
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Raoult a notamment utilisé ses tribunes dans Le Point pour y diffuser de la désinformation sur le climat. On en avait d'ailleurs reparlé en début de pandémie.
Sur Darwin, toutes celles et ceux qui se sont penchés sur les propos de Raoult sont unanimes : c'est n'importe quoi.
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Il aimait bien jouer à "arrêtez d'avoir peur" sur plein de sujets (pas que sur le climat... et ça datait donc de bien avant ces histoires de trottinette et de coronavirus).
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Et puis ça j'aime bien. 2017 :
Didier Raoult : Halte à la gabegie scientifique !
Nos unités de recherche françaises sont évaluées tous les cinq ans par une structure nationale indépendante qui change de nom régulièrement ; elle s'appelle actuellement Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES). Ces évaluations n'ont quasiment aucune utilité.
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Ah...
C'est intéressant.
Hein que c'est intéressant ?
Elles sont inutiles ces inspections. Elles servent à rien. C'est du pognon gaspillé. Faudrait arrêter avec ça.
Bon.
Quelques mois plus tard, on découvrait ça :
On y découvrait déjà toute une série de dysfonctionnements, annonciateurs du scandale sanitaire que l'IHU de Marseille allait provoquer pendant la pandémie de Covid.
Quelques mois plus tard encore, en janvier 2018, l'INSERM et le CNRS lui retireront leur soutien.
Ah...
Et puis quand la pandémie de Covid a commencé, il a aussi eu droit à quelques coups de pub...
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Alors oui, Le Point se sont rattrapés depuis. Et déjà en début de pandémie, il y avait eu des articles critiques sur la méthode Raoult.
Oui.
Mais j'aime bien ce dicton qui dit que le journalisme, ça ne consiste pas, face à une personne qui dit qu'il pleut et une autre qu'il dit qu'il fait beau, à donner alternativement la parole à l'un et à l'autre. Le journalisme c'est se lever du canapé, aller à la fenêtre et regarder dehors pour voir le temps qu'il fait.
Et les explications sur les graves problèmes méthodologiques, en s'adressant à un public généraliste, ça ne pesait pas lourd face aux commentaires sur le chercheur rebelle et disruptif qui dérange le sérail.
Et là, je parle de Le Point. Mais il y aurait beaucoup d'autres médias sur lesquels je pourrais écrire un billet de blog de ce style.
Donc certains ne vont peut-être même pas relayer l'excellent article publié par Science.
Alors je remercie Le Point de le faire. Je les remercie aussi pour, dans cette crise du coronavirus, s'être progressivement recentrés sur les faits, sur l'information.
Je répète cet extrait de leur article :
« Le travail que nous avons fait aurait dû être celui du CNRS, de l'Inserm, du gouvernement… »
Très juste donc.
Mais il faudrait que des leçons soient tirées. Et pas qu'au niveau du CNRS, de l'INSERM et du gouvernement. Le monde du journalisme doit aussi repenser son rapport à l'information, aux faits.
Allez, je vous remets le lien pour la route.
Et encore une fois, merci à Victor Garcia, Elisabeth Bik, Lonni Besançon, Mathieu Molinard, Frabrice Frank et Karine Lacombe.
Et merci à toutes celles et ceux qui ne sont pas cités dans l'article de Science et qui ont mouillé leur maillot et encaissé du harcèlement et du dénigrement depuis le début de la pandémie : Nathan Peiffer-Smadja, Mathieu Rebeaud, Guillaume Limousin, Alexandra Calmy, Dominique Costagliola, Damien Barraud, Jérôme Barrière, Christian Lehmann, Ari Kouts, Annick Chevillot, Samuel Alexander, etc, etc, etc, etc... J'en oublie. Et beaucoup.
Honte à celles et ceux qui s'en sont pris à vous. Honte à celles et ceux qui ont laissé faire quand leur job aurait été d'intervenir.
Merci pour le taff.
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meganval · 11 months
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Série des potentiels africains face aux enjeux climatiques: Jonas A. ATCHADE et d'autres éminents experts situent l'Afrique en Italie
Le mardi 24 octobre 2023, l’École Transnationale de Gouvernance (STG) de l’Institut Universitaire de l’Europe (EUI) a accueilli un panel de haut niveau dans le cadre de la série “Les potentiels Africains”. Cet événement a rassemblé d’éminentes figures pour discuter des défis et opportunités liés aux changements climatiques, à la migration, et à la transition énergique en Afrique. Les…
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claudehenrion · 8 months
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Histoire d'un ratage collectif – Tome I
Même si c'est devenu routine pour nous, ce que nous vivons est tout de même difficile à croire... dans la profondeur de notre chute, dans la dimension de notre échec –celui d'un succès unique, qui aurait pu et dû marquer l'entrée de notre pauvre humanité dans des perspectives tellement plus brillantes-- mais aussi, et c'est cela qui est sans doute le plus humiliant, dans notre aveuglement et notre désir mille fois réitéré de tourner le dos au réel... Ce n'est pas faute qu'il ait sonné à notre porte pour nous rappeler son existence !
L'illustration la plus parlante du mal qui nous frappe si violemment se trouve, involontairement résumé, dans la séquence dont nous sortons depuis 3 jours –ou, pour être plus précis : dont nous croyons sortir... mais comme c'est par une petite porte dérobée, ce ne peut en aucun cas être une vraie ''sortie de crise''. Au mieux, c'est un gain de temps en apparence, fruit blet d'un lamentable mensonge à l'échelle planétaire –en tout cas, européenne. Mais c'est une preuve de plus, et loin d'être la seule, hélas, que nous sommes trompés dans les grandes largeurs par un destin qui a l'air d'avoir été désorganisé par quelque démon –si on y croit-- ou par des esprits malins, pour ceux qui se croient … plus malins que le Malin. Faisons, si vous me le permettez, une petite halte dans ce nouvel univers, pas loin d'être infernal, dans lequel il faut survivre à la va-comme-je-te-pousse...
A tout ''saigneur'', tout déshonneur : la crise paysanne de ces derniers jours s'est ''terminée'' (sic !) par un brusque changement d'attitude des princes qui nous gouvernent si mal … et la Presse, ivre de sa propre nullité si sale, a fait résonner les trompettes irraisonnées de la victoire ! ''Le jour de gloire'' était arrivé, et on pouvait replier les ''étendards sanglants''. ''Agriculture : Macron tourne le dos à l'écologie punitive'' pouvait on lire --à de petites variantes près, genre ''L'écologie en pause''-- sur les ''Unes'' de tous nos quotidiens.... comme si un homme politique actuel pouvait être intellectuellement équipé et assez fort pour pouvoir se remettre en cause, ''se convertir'' (convertor = se retourner complètement), et se renier lui-même –ce qui n'a rien à voir avec ''dire aujourd'hui le contraire de ce qu'on a dit hier''. Ça, c'est de la politicaillerie !). Dans le vrai monde, seul les saints peuvent faire un tel geste, et c'est le proverbe ''Chassez le naturel, il revient au galop'' qui décrit la réalité !
Au moment précis où un tsunami de déclarations primo-ministérielles et autres promettait que le président ''pèse de tout son (absence de) poids'' pour que Bruxelles accepte de faire semblant (dites... s'il vous plaît, Madame, s'il vous plaît... dites ''Oui''...) de retarder de quelques jours certains des effets pervers des traités, des engagements et des compromissions qui tuent l'Europe pour en faire une province de l'utopique mondialisation, la même Madame von den confirmait les promesses de traitement privilégié faites à l'Ukraine, et notre inénarrable Commissaire Thierry Breton se disait scandalisé par les demandes des paysans et demandait qu'ils soient poursuivis (Mais c'est vrai, quoi ! Voilà des types qui ne sont pas en adoration devant chacun des prouts (pardon ! Je confirme !) de nos grandes cons-sciences qui se donnent tant de mal pour notre malheur ! C'est pas juste !). Mais tout le monde a oublié que nos grands esprits sont non seulement des européistes tendance 'quoi qu'il en coûte', mais des tenants du mortifère 'et en même temps' ! En français : ''on a été eus !''.
C'est aujourd'hui, 6 février, que la grosse Commission devrait délivrer ses ''nouveaux objectifs climatiques pour 2040''... et d'après ce que j'ai pu glaner comme ''on dit'', ils n'ont pas la moindre intention de tenir compte des demandes urgentes et vitales de tous les paysans d'Europe, unis dans un même ''ras le bol''... dont nos technocrates se foutent comme d'une guigne ! Je prends le risque d'annoncer ce qui se dira dans quelques heures : réduction des gaz à effet de serre de 90 % par rapport à 1990... maintien de la ''transition verte'' sur le vieux Continent (dont Anne Sander, membre du PPE, dit ''les mesures contenues dans le pacte vert européen sont punitives pour les agriculteurs''... et neutralité chimique d'ici 2050... le but étant de tout figer dans des textes programmatiques, au cas où les élections à venir ne seraient pas favorables (comme on le dit partout) à leur vision suicidaire, rétrograde et assassine d'une Europe dont plus personne ne veut... et avec juste raison : elle est insupportable !
La solution, pourtant, paraît simple –même en continuant à faire semblant de croire à tous les boniments qui ont totalement pourri le système, nos vies, les rapports humains, notre jeunesse, les références, les fondamentaux et jusqu'à la vérité elle-même, et qui sont le tissu de bobards le plus épais qui ait jamais empoisonné la Terre, puisqu'il est plus holiste, plus total, et plus absolu que ne l'était le communisme -qui a berné la Terre entière ou peu s'en faut et a réussi à faire du XX ème siècle un siècle de douleur, d'horreur et de mensonge ! Il suffirait (outre, donc, d'arrêter toutes les idées absurdes qui sont données comme vraies–et trop souvent crues) de composer une politique agricole qui soit commune au lieu d'être technocratique, qui ne donne pas la priorité exclusive et absolue à l'atteinte de résultats théoriques et abstraits, et à enfin d'admettre que les agriculteurs sont la solution infiniment plus qu'ils ne sont le problème.
Il semblerait que c'est trop demander aux illuminés qui prétendent ''sauver'' la planète (qui n'a besoin ni de l'être ni d'eux pour jouer les mouches du coche) et qui ont érigé une théorie plus ou moins scientifique (c'est-à-dire : soutenue par des multi-diplômés... mais niée par tout autant de gens au moins aussi compétents mais forcés de se taire : le ''système'' ne donne la parole qu'aux premiers...). Malheureusement pour nous, cette ''crise'' n'est pas la seule où notre dépendance à la bêtise d 'un petit nombre risque de nous précipiter dans des drames sans fin et sans fond. Comme disait Eugène Sue en publiant ''les Mystères de Paris'', la suite au prochain numéro...
H-Cl.
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PRIMA PAGINA Le Figaro di Oggi mercoledì, 18 settembre 2024
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ce-sac-contient · 1 year
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Ils oseront, vous verrez
Obstiné comme une bête de somme, le gouvernement, avec son semblant de majorité, poursuit néanmoins son effort et psalmodie ses éléments de langage : solidarité, progrès, justice. Les chiffres ne mentent pas. [...] 
Ce comportement de rouleau compresseur n’est pourtant pas si surprenant. [...] Le recours systématique à la ruse, l’absence de vergogne, le savoir-faire techno. Tout le temps que va durer cette mascarade, on sentira à la manœuvre des ingénieurs de la chose publique aussi bien instruits que peu scrupuleux. Ceux-ci feront jouer tous les rouages, administratifs, légaux et institutionnels. Leur maîtrise s’illustrera comme jamais dans ces quelques semaines de manigances historiques. [...] 
Pourtant, cette obstination gouvernementale ne va pas sans une drôle d’impression de contrecœur. [...] A les voir, on dirait qu’ils montent au front une baïonnette dans les reins. La conviction n’y est pas. Les fils du marionnettiste ruinent l’illusion. [...] Alors, ce pouvoir si mal élu, vacillant de naissance et mal aimé dès le départ, emprunte la seule voie qui lui semble praticable : le 49.3.[...] 
C’est à partir de là que la chronique prend une ampleur presque tragique. Car il n’est plus seulement question des retraites, mais de la démocratie. On ne conteste plus seulement une politique, mais un règne. Le récit, à cet instant, doit changer de ton, car si tout demeure légal, plus rien n’est juste et sous ses dehors réguliers, le pouvoir vient brutalement de changer de physionomie. Sous l’effet du scandale énorme que constitue ce passage en force, le drap qui recouvrait sa mécanique intime est tombé. Sa nature est à nu, le vernis a pété, la brute est sous nos yeux. On a compris qu’elle est en mission, murée dans ses certitudes. Elle ne fera pas de cadeaux.  [...]
Mais le plus fou est encore à venir. Le Président, manifestement impatienté par ce peuple qui s’obstine à ne pas être à la hauteur, le tance, injurie les manifestants, accuse les syndicats. Il s’invente dépositaire exclusif de toute légitimité. On croit rêver. La surdité est à son comble, l’aveuglement radical. L’exécutif fait bip-bip sur son orbite lointaine. Pour finir, dans une allocution lunaire de plus, digne d’un Skype de PDG de multinationale, le même président admet que sa réforme n’est pas acceptée et passe sans transition au nouvel agenda du Comité Exécutif Central : 100 jours pour réparer la France tous azimuts. Le déluge d’annonces va suivre, souvent recyclées. L’idée est simple : saturer les canaux et les citoyens, forcer le pas, imprimer le rythme, c’est la méthode Sarkozy revisitée stroboscope. Rendez-vous le 14 juillet. D’ici là, de toute façon, on aura eu Roland-Garros, le Tour de France et les incendies. Les Français, Inch Allah, seront passés à autre chose.  [...]
Depuis le 49.3, la démocratie française a une gueule de dystopie. La République bourgeoise telle que sous Guizot (mais désormais entrepreneuriale et techno) est ressortie de l’abîme comme une Atlantide, gouvernant à son idée, à coups de décrets, juchée sur son quart de peuple, infirme comme jadis, avec pour béquilles sa police guère subtile et l’étai résolu des grands intérêts.  [...]
Et nous voilà nous, incrédules, au bord du gouffre climatique, matraqués et tenus, aux mains de maîtres qui nous font cette drôle de guerre, avec des institutions ébranlées, des juridictions d’exception entrées dans le droit commun et une extrême droite aux portes de l’Elysée. Car le pire est là sans doute. Dans quatre ans, la colère libérée par cette forfaiture légale s’exprimera avec une amplitude qui fera passer les black blocks pour d’aimables ambianceurs d’Ibiza. Et ce pouvoir qui a tant fait pour que le pire advienne ira alors dire que la faute revient à ses adversaires, tous populistes, sapeurs de démocratie, précurseurs du fascisme. Ils oseront, vous verrez.  [...]
Pour un écrivain ou une écrivaine qui s’intéresse à son temps, c’est un moment d’effarement et de bascule. Le réel est devenu si caricatural qu’on ne sait plus par quel bout le prendre. Chaque jour apporte son lot d’aberrations ; il suffit de lire Pif, Playboy ou Têtu. Face au renversement du langage, à la falsification galopante, à l’énorme besoin de mots qui se fait jour pour décrire l’époque et réduire l’hégémonie de sa bêtise particulière, on se demande quoi faire, quels moyens employer.  [...]
Ce que nous pouvons faire, c’est ça : raconter. Que nos récits infusent. Ils feront un jour le ridicule de ceux qui aujourd’hui se prennent pour des hommes d’Etat et ne sont souvent que les managers de l’entreprise France. Que nos phrases fassent honte dès maintenant aux magouilleurs de légitimité, aux laquais perpétuels, à la brutalité qui brise nos révoltes. Que nos textes interdisent le passage du temps et forcent sans cesse à revenir sur ce qui nous a été volé. La pilule amère ne doit pas passer. Surtout, nos mots peuvent dénuder n’importe quel roi, fût-ce a posteriori. Et d’ici là, ils donneront une voix à celles et ceux qui n’en ont pas. Le roman de ce pays s’écrit aujourd’hui à l’encre de leur volonté piétinée.
Retraites : le roman national est à nous, par Nicolas Mathieu (Le Libé des écrivains, Libération, 20 avril 2023)
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Si l'on s'intéresse aux causes lointaines, la guerre d'Indochine n'a pas commencé en 1945, mais trois siècles plus tôt, en 1625, quand débarque au Vietnam un jésuite français, le R.P. Alexandre de Rhodes. À sa façon, cet homme remarquable est un conquérant, comme ses confrères qui entreprennent à la même époque une tâche analogue au Japon et en Chine. S'emparer des esprits n'est pas la moindre des conquêtes. Ces missionnaires s'inscrivent dans le grand mouvement d'expansion occidentale qui a commencé au siècle précédent. La propagation d'une religion radicalement étrangère à la tradition d'un pays de très ancienne civilisation, provoquera au fil du temps des réactions de défense immunitaire. Elles seront d'autant plus vives que, dans le sillage des missionnaires, accostent des commerçants aux dents longues, des marins et des soldats. En dehors d'exceptions, les colonisateurs sont aussi universalistes dans leurs desseins que les Américains d'aujourd'hui, convaincus qu'ils sont d'apporter “la civilisation et le progrès” pour le bien de tous. Ainsi débute l'histoire équivoque de la colonisation qui, pour l'Indochine, ne devient effective qu'à partir de 1858.
Après coup, quand viendra l'énorme lame de fond du reflux européen, il sera facile de juger le passé avec sévérité et de se livrer aux délices de l'auto-culpabilisation. L'anticolonialisme dressera le tableau le plus noir du passé, provoquant des ripostes qui flatteront les réussites en masquant les ombres. Polémiques stériles. En Indochine et ailleurs, l'aventure coloniale de la France n'avait été qu'un moment particulier du grand mouvement d'expansion qui jeta les Européens sur toutes les routes du monde, véritable mouvement tellurique, au même titre que les grandes invasions, les changements climatiques ou les effets des révolutions techniques. La faiblesse attire la force comme le vide attire le plein, et personne n'y peut rien.
Au XIXe siècle, face à l'envahissante supériorité technique et matérielle de l'Europe et des États-Unis, si elles voulaient survivre sans être dominées, les autres nations, notamment en Asie, étaient contraintes de s'occidentaliser, donc de se renier. Défi gigantesque et souvent mortel auquel le Japon a été le seul à répondre par ses propres moyens. Ce fut une formidable révolution que celle de l'ère Meiji, conduite par la caste militaire des samouraïs, mais révolution réussie puisqu'elle est parvenue à préserver une part réelle de la tradition japonaise au sein de la modernité. L'Inde constitue un cas à part dans la mesure où la colonisation britannique, n'ayant pas eu un effet de “table rase”, a laissé subsister une part notable de la tradition hindoue enracinée dans le système des castes. Pour la Chine et le Vietnam, il n'en fut pas de même. La modernité leur fut imposée de l'extérieur, par l'adoption de systèmes spirituels étrangers, destructeurs de leur tradition spécifique. En Chine, ce fut le rôle du communisme, système mental et social issu des pathologies européennes. Quant au Vietnam, il subit d'abord l'acculturation de la colonisation française, et fut laminé ensuite, comme la Chine, par le communisme qui sut exploiter à son profit un puissant éveil nationaliste.
Après 1945, le reflux fut plus ou moins intelligemment conduit. Les Britanniques, dont l'empire était beaucoup plus vaste que celui de la France, ont su réaliser leur retrait le moins mal possible pour eux-mêmes. On ne peut en dire autant des Français. Au Vietnam, l'aveuglement de tous les gouvernements, depuis 1945, a conduit à une guerre cruelle que le pouvoir politique refusait d'assumer tout en s'y soumettant. Ne furent grands que les combattants. Alors que la société politique de l'époque n'inspire que mépris et dégoût, les soldats furent souvent admirables. C'est en eux que se maintenait l'âme d'un pays veule et assoupi.
Dans les derniers jours de la bataille de Dien Bien Phu, alors que tout était perdu, 1.520 volontaires dont 680 non parachutistes se présentèrent pour sauter dans la fournaise. Parmi eux, des plantons et des secrétaires. Pourquoi ont-ils fait cela ? Pour les copains, par enthousiasme sacrificiel, par une sorte d'espérance tragique. Dans les heures noires comme dans les autres, souvenez-vous de ceux-là. Ils incitent à se tenir debout.
Dominique Venner
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mirrorontheworld · 1 year
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Mayotte a soif. Depuis ce lundi 4 septembre, la quasi-totalité des communes de l’archipel est privée d’eau deux jours sur trois. Vous avez bien lu. En France, en 2023, alors que le camp présidentiel use des polémiques les plus abjectes pour faire oublier les véritables problèmes de la rentrée, les populations du département ne peuvent boire et se doucher qu’une journée sur trois.
En cause, une sécheresse inédite depuis 1997, mais surtout l’indigence des infrastructures hydriques sur place, résultat de décennies d’abandon par l’État du département le plus pauvre de France. La moitié des Mahorais vit avec moins de 160 euros…par mois !
Entre risques sanitaires, mépris des outre-mers et inaction climatique, le gouvernement français a laissé prospérer toutes les conditions favorables pour faire planer sur Mayotte, 101ème département français, l’ombre d’une crise humanitaire sans précédent.
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