#George Bledsoe
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jazzdailyblog · 8 months ago
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"Clifford Brown & Max Roach:" A Landmark Jazz Album
Introduction: Released in early December 1954, the album “Clifford Brown & Max Roach” by the Clifford Brown and Max Roach Quintet stands as a monumental achievement in the jazz world. This recording is often hailed as one of the finest examples of bebop, capturing the essence of a genre that was rapidly evolving and gaining popularity during the 1950s. The album not only showcases the…
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saydesole · 2 months ago
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Happy Black History Month
Black Opera Singers
Their names are presented below, in chronological order from top to bottom
Marian Anderson 1897-1993
Paul Robeson 1898-1976
Leontyne Price 1927- Still Living
William Warfield 1920-2002
Elizabeth Greenfield 1824-1876
George Shirley 1934- Still Living
Caterina Jaboro 1898-1986
Jules Bledsoe 1898-1943
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jpbjazz · 6 days ago
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LÉGENDES DU JAZZ
BUDDY COLLETTE, PERE SPIRITUEL DE CHARLES MINGUS
"Collette was hindered in gaining wider public recognition by the very breadth of his talent."
- Ted Gioia
Né le 6 août 1921 à Los Angeles, William Marcel "Buddy" Collette était le fils de William Hugh, un pianiste qui gagnait sa vie en conduisant un camion d’ordures, et de Goldie Marie Collette, une chanteuse qui était très impliquée dans l’église paroissiale. Issu d’un milieu modeste, Collette avait grandi dans le quartier multi-culturel de Watts et avait vécu dans une maison bâtie par son père dans le secteur de Central Gardens.
Collette avait suivi sa formation élémentaire à la Ninety-sixth Street School, la seule école de son quartier à admettre des étudiants de couleur. Les autres écoles du quartier comme la South Gate Junior High School étaient exclusivement réservées aux Blancs. À l’instar de plusieurs Afro-Américains de l’époque, Collette n’avait d’ailleurs pas toujours été bien accueilli  dans les quartiers blancs. Même si la famille de Collette n’avait pas beaucoup d’argent, Buddy avait eu la chance de côyoyer des gens issus de différents milieux culturels. Collette avait par la suite poursuivi ses études musicales au Los Angeles Conservatory, à la California Academy of Music et à l’American Operatic Laboratory. Parmi ses professeurs, on remarquait des instituteurs de renom comme Merle Johnston, Martin Ruderman, Sorcorso Pirolo et Franklyn Marks.
Collette avait commencé à jouer du piano à l’âge de dix ans, sur la recommandation de sa grand-mère. C’est après avoir assisté à un concert de Louis Armstrong avec ses parents que Collette avait décidé de devenir musicien de jazz. Il faut dire qu’au beau milieu de la Grande Dépression, les accomplissements et le style de vie d’Armstrong représentaient une alternative attrayante face aux emplois souvent dégradants et peu lucratifs offerts aux Afro-Américains à l’époque.
Collette avait douze ans lorsqu’il avait commencé à jouer du saxophone alto. Très polyvalent, Collette était par la suite passé aux saxophones ténor et baryton, à la clarinette et à la flûte. Durant son enfance, Collette avait eu l’occasion de fréquenter plusieurs musiciens de jazz. Parmi ceux-ci, on remarquait les frères William Jr., Coney, Britt et George Woodman. Fils du tromboniste William Woodman, les trois frères s’étaient distingués par leur habileté pour décrocher des contrats alors qu’ils étudiaient toujours au high school, ce qui avait énormément impressionné des aspirants musiciens comme Collette, qui était de seulement de quelques années leur cadet.
À l’âge de quinze ans, Collette s’était finalement joint au groupe des frères Woodman aux côtés de Joe Comfort, George Reed et Jessie Sailes. Collette avait d’ailleurs accordé plus tard le crédit aux frères Woodman d’avoir contribué à faire connaître le jazz à Watts.
Après avoir d’abord joué avec des amis, Collette avait formé son premier groupe qui comprenait Charlie Martin, Vernon Slater, Crosby Lewis et Minor Robinson. Le groupe jouait surtout la musique de Dootsie Williams, que les parents de Collette avaient déjà invité dans une de leurs fêtes. L’année suivante, Collette avait fondé un autre groupe avec les frères Ralph et Raleigh Bledsoe. Les membres du groupe se produisaient pour moins d’un dollar chacun dans les fêtes organisées par les habitants du voisinage tous les samedis soirs. Collette avait formé par la suite un troisième groupe qui comprenait notamment le jeune Charles Mingus à la contrebasse. Devenus rapidement inséparables, les deux amis se promenaient à travers la ville pour entendre les meilleurs musiciens du moment. Comme Collette l’avait expliqué dans ses mémoires, "We could hear them on the radio and we could touch them – that was reality for us.’’
C’est d’ailleurs sous l’influence de Collette que Mingus aurait acquis le côté moins ‘’sauvage’’ et plus réservé de son caractère. Déjà très talentueux à l’époque, Mingus avait toujours eu un  tempérament plutôt explosif. Incitant Mingus à améliorer ses relations avec les musiciens et les producteurs, Collette l’avait également convaincu, à l’âge de seulement treize ans, d’abandonner le violoncelle en faveur de la contrebasse (Mingus avait longtemps poursuivi le rêve de devenir musicien classique, mais compte tenu de la discrimination qui prévalait dans le milieu de la musique classique à l’époque, Collette lui avait fait comprendre qu’un tel choix de carrière n’était pas tellement réaliste pour un Afro-Américain).
Après s’être produit dans la basse-ville avec Al Adams, Collette avait amorcé sa carrière professionnelle à l’âge de dix-sept ans comme membre du groupe de Cee Pee Johnson. En 1941, Collette avait fait une apparition avec le groupe dans le film Tom, Dick and Harry de Garson Kanin avec Ginger Rogers. Il avait aussi participé à plusieurs émissions de radio. Comme Collette l’avait précisé dans son autobiographie pubiée en 2000: "I was on top of the world, making $65 a week.’’ Au cours de cette période, Collette avait également été actif dans les ‘’after hours’’ de Central Avenue, ce qui lui avait permis de jouer avec de grands noms comme Dexter Gordon et Wardell Gray.
DÉBUTS DE CARRIERE
Lors de ses deux premières années au high school, Collette avait commencé à voyager à Los Angeles afin de développer des contacts avec d’autres musiciens. Lors d’une performance au Million Dollar Theatre, Collette avait d’ailleurs eu l’occasion de participer avec son groupe à une des c��lèbres ‘’battle of the bands’’, mais il avait dû s’incliner contre une formation qui comprenait Jackie Kelson, Chico Hamilton et Al Adams. Plus tard, les membres du groupe avaient offert à Collette de se joindre à eux pour la somme de 21$ par semaine. Charles Mingus s’était également joint au groupe quelque temps plus tard.
Mais à l’époque, Collette était toujours un musicien en formation. À l’âge de dix-neuf ans, il avait commencé à prendre des cours avec Lloyd Reese, un professeur expérimenté qui avait également enseigné à  Eric Dolphy, Charles Mingus et plusieurs autres.
Après avoir brièvement joué avec le groupe de Les Hite, Collette s’était enrôlé dans la Marine peu après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor en décembre 1941. Collette avait été affecté dans un  des deux régiments de la Marine qui étaient exclusivement réservés aux Afro-Américains à l’École préparatoire du  St. Mary's College. Deux groupes de danse avaient été formés à partir de cet ensemble de quarante-cinq musiciens, dont les Bombardiers, qui étaient dirigés par le saxophoniste Marshall Royal, un ancien membre de l’orchestre de Lionel Hampton qui se joindrait par la suite au big Band de Count Basie. Le second groupe, les Topflighters, était commandé par Collette. Dans son autobiographie, Collette avait relaté un voyage qu’il avait fait de Los Angeles à San Francisco avec Bill Douglass et Charles Mingus en octobre 1942. À l’époque, Collette avait entendu dire qu’un officier de la Marine cherchait des musiciens pour faire partie du groupe entièrement de couleur qui était basé à St. Mary. Mingus et Douglass ayant changé d’avis, seul Collette s’était finalement joint au groupe (Douglass avait été recruté par l’armée et Mingus avait été classé comme indésirable). Collette, comme la plupart des musiciens noirs de la Marine, avait subi son entraînement au Camp Robert Smalls, dans les Grands-Lacs.
Dans son autobiographie, Collette avait déclaré qu’il avait formé le second groupe de St. Mary après qu’il ait refusé de se joindre aux Bombardiers de Royal comme saxophoniste baryton. Parmi les membres du groupe de Collette, on remarquait Orlando Stallings au saxophone, James Ellison, Myers Franchot Alexander et Henry Godfrey à la trompette, George Lewis au premier trombone et Ralph Thomas au tuba-basse. Faisaient également partie de la formation trois musiciens que Collette avait toujours désigné uniquement par leurs surnoms:  “the Indian” à la contrebasse, ainsi que “the Spider” et “the Crow” au saxophone ténor. Un autre musicien s’était joint au groupe plus tard, Willie Humphrey, une légende du Dixieland de La Nouvelle-Orléans. Dans ses mémoires, Collette avait raconté que Royal n’avait pas réalisé qui était exactement Humphrey. Royal ne s’intéressant pas au Dixieland, Collette avait pu facilement intégrer Humphrey à son groupe, ce qui lui avait permis d’écrire des arrangements spécialement pour lui et de mettre en évidence son grand talent.
Les deux groupes de St. Mary se produisaient  à la Stage Door Canteen de l’United Service Organizations (USO) à San Francisco, une salle ouverte vingt-quatre heures par jour où ils servaient d’orchestres attitrés aux artistes de passage. Parallèlement à leurs fonctions à la Stage Door Canteen, Collette et les autres musiciens de St. Mary jouaient aussi à l’occasion dans les clubs des environs de San Francisco, plus particulièrement �� Oakland et à Redwood City, au sud de San Francisco. Pour profiter de cette opportunité, tout ce que Collette et ses amis avaient à faire, c’était de troquer leurs uniformes pour des vêtements civils. Comme Collette l’avait expliqué dans son autobiographie, “When you’re in uniform, you’re not supposed to be working outside, so we would get in civilian clothes – it was such a good job.” 
Après la guerre, Collette avait fait partie des membres-fondateurs du groupe Stars of Swing. Outre Collette et Mingus, le groupe comprenait le tromboniste Britt Woodman, le trompettiste John Anderson, le saxophoniste ténor Lucky Thompson (qui fut bientôt remplacé par Teddy Edwards), le pianiste Spaulding Givins (qui se fit connaître plus tard sous le nom de Nadi Qamar), le batteur Chico Hamilton et le batteur Oscar Bradley.
Collette avait aussi joué avec Louis Jordan et Benny Carter. Même s’il n’avait jamais enregistré, le groupe Stars of Swing avait permis de garder le bebop vivant dans le quartier de Central Avenue, qui était un peu considéré comme l’équivalent pour Los Angeles de la 52e rue à New York. Dans ses mémoires, Collette s’était d’ailleurs rappelé avec nostalgie des longues jam sessions (de swing, puis de bebop) qui avaient lieu sur Central Avenue dans les années 1930 et 1940. À la même époque, Collette avait enregistré la pièce "It's April" dans le studio de John Grayton Dolphin à Hollywood. Même si la pièce et les autres chansons enregistrées par Dolphin s’étaient bien vendues et avaient été diffusées à la radio, le propriétaire était connu pour payer rarement ses musiciens. Il avait même fini par être assassiné par un de ses chanteurs le 1er février 1958. En 1949, Collette s’était également produit avec plusieurs grands noms du jazz comme Edgar Hayes, Louis Jordan, Benny Carter et Gerald Wilson.
1949 avait été une année mémorable pour Collette, qui avait été recruté par Groucho Marx pour faire partie de l’orchestre de l’émission de radio et de télévision You Bet Your Life, ce qui lui avait fait de lui le premier musicien afro-américain à être engagé avec une émission de télévision nationale. L’engagement de Collette n’était pas passé inaperçu pour autant. Le chef d’orchestre de l’émission, Jerry Fielding, avait même reçu des lettres de haine pour avoir gardé Collette à son emploi. Quoi qu’il en soit, l’engagement de Collette avait contribué à briser les frontières raciales et avait symbolisé l’ouverture de nouvelles opportunités pour les musiciens de couleur dans les années 1950. Après Collette, Marx avait d’ailleurs engagé d’autres musiciens de couleur comme le contrebassiste Red Callender et le pianiste Gerry Wiggins.
Même si on possède peu d’informations sur la nature des relations entre Collette et Groucho Marx, il n’y aucun doute que les deux hommes étaient très liés. Marx, un artiste américain d’origine juive, était devenu avec ses frères Harpo et Chico, une des plus grandes vedettes de l’industrie du cinéma dans les années 1940 grâce à des films comme “Duck Soup” (1933) et “A Night at the Opera’’ (1935). Les frères Marx avaient fait leurs débuts dans le milieu du vaudeville alors qu’ils étaient encore enfants.
Dans les années 1950, Collette avait travaillé comme musicien de studio avec Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Count Basie, Nat King Cole et Nelson Riddle. Parallèlement à son travail de musicien de studio, Collette était aussi devenu un incontournable des émissions de télévision de  Flip Wilson, Danny Kaye et Joey Bishop. Il avait également collaboré avec le Community Symphony Orchestra de Los Angeles, Percy Faith, Joe Liggins et l’orchestre de Gerald Wilson.
En 1954, Collette avait travaillé comme disc-jockey sous le pseudonyme de Sleepy Stein. La même année, Collette avait fait ses débuts sur disque dans le cadre de l’album Tanganyika, qui avait été enregistré avec un groupe composé de Chico Hamilton à la batterie, de John Anderson à la trompette, de Gerald Wiggins au piano, de Jim Hall à la guitare et de Curtis Counce à la contrebasse.
En 1955, Collette avait fait partie des membres fondateurs du quintet du batteur Chico Hamilton, un groupe de jazz de chambre avec qui il avait joué de la flûte aux côtés du guitariste  Jim Hall, du violoncelliste Fred Katz et du contrebassiste Jim Alton (bientôt remplacé par Carson Smith). Reconnu pour son instrumentation inusitée, le quintet s’était particulièrement fait remarquer par le rôle central occupé par le violoncelliste et pianiste Fred Katz, ce qui avait incité Collette à le désigner sous le terme de premier violoncelliste de l’histoire du jazz. Rapidement reconnu d’un bout à l’autre des États-Unis, le groupe était devenu un des groupes de jazz les plus influents de la Côte ouest. À l’intérieur du quintet, Collette avait démontré ses talents de multi-instrumentiste en jouant à la fois des saxophones alto et ténor, de la flûte et de la clarinette. En 1957, le groupe, qui était accompagné du flûtiste Paul Horn et du guitariste John Pisano, avait fait une brève apparition dans le film de Burt Lancaster et Tony Curtis “Sweet Smell of Success”. Plus tard la même année, Collette avait de nouveau collaboré avec Horn dans le cadre du groupe Swinging Shepherds, un ensemble composé de quatre flûtistes.
En 1956, Collette avait enregistré un premier album comme leader intitulé Man of Many Parts, dans lequel il avait démontré non seulement son grand talent de saxophoniste, mais aussi de compositeur. Plus tard la même année, Collette avait poursuivi sur sa lancée en enregistrant Nice Day with Buddy Collette, qui avait été suivi en 1958 et 1959 de plusieurs autres albums incluant Calm Cool and Collette, Porgy and Bess et Jazz Loves Paris.
En novembre 1958, le poète Langston Hughes avait lu certains de ses textes accompagné de Collette et de son groupe au Screen Directors Theatre de Los Angeles. En 1960, le quintet d’Hamilton avait également livré une performance significative dans un documentaire du Festival de jazz de Newport intitulé Jazz on a Summer’s Day, aux côtés du flûtiste et multi-instrumentiste Eric Dolphy. La même année, Collette avait fait une apparition sur l’album Little Band – Big Jazz des Conte Candoli All Stars. Dirigé par le légendaire percussionniste cubain du même nom, le groupe comprenait  Vince Guaraldi au piano, Leroy Vinnegar à la contrebasse et Stan Levey à la batterie.
À la fin des années 1950, la carrière de Collette et de ses contemporains de la Côte Ouest était en plein essor. Si plusieurs des collègues de Collette comme Mingus et Hamilton avaient décidé de s’installer à New York afin de bénéficier de contrats plus lucratifs, le saxophoniste avait préféré demeurer à Los Angeles où il avait entrepris une fructueuse carrière d’enseignant. Parmi les étudiants de Collette, on remarquait Mingus, James Newton, Sonny Criss, James Newton, Eric Dolphy, Charles Lloyd et Frank Morgan.
En plus d’animer des séminaires et des cliniques à travers les États-Unis, Collette avait été directeur musical du programme de jazz de la Loyola Marymount University. Affilié au programme d’histoire orale de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), Collette avait été particulièrement impliqué dans le programme Central Avenue Sounds dirigé par Stephen Isoardi. En 1992, Collette avait joint la faculté du campus Pomona de California State University, où il avait dirigé le groupe de jazz de cette institution. Collette avait aussi exercé des fonctions importantes à la California State University à Dominguez Hills, à Loyola Marymount University, ainsi qu’à la Cal State University (CSULA) et à California State University à Long Beach (CSULB).
Très impliqué socialement, Collette avait également contribué au regroupement des musiciens blancs et de couleur dans un même syndicat multiracial. Au début des années 1900, la ville de Los Angeles comptait deux grands syndicats de musiciens: le Local 47, une union de musiciens blancs, et le Local 767, qui regroupait les musiciens de couleur.
Au début des années 1950, Collette et d’autres musiciens afro-américains comme Bill Green, Charles Mingus, Britt Woodman et Milt Holland avaient entrepris des tentatives afin de fonder un seul syndicat multi-racial. Pour les musiciens de couleur, la ségrégation ne pouvait durer, car si le statu quo persistait, ils continueraient d’éprouver des difficultés à décrocher des contrats. Comme Collette l’avait expliqué dans ses mémoires: ‘’We kept thinking, "Man, we'll never make it with two unions, because we're getting the leftovers."
Dans un premier temps, le groupe avait organisé un orchestre symphonique interracial connu sous le nom de Humanist Symphony Orchestra. L’orchestre, qui était dirigé par Elmer Bernstein et Jerry Fielding, se produisait à l’Humanist Hall situé à l’intersection de la  23e rue et de la rue Union. Les concerts de l’orchestre avaient généré une énorme publicité, ce qui lui avait permis d’obtenir le soutien d’artistes de renom comme Harry “Sweets” Edison, Nat King Cole et Frank Sinatra. Après être devenu membre du bureau de direction du Local 767 avec Bill Douglass comme vice-président, Collette avait continué de travailler. Pendant trois ans, Collette avait négocié de pied ferme avec Leo Davis et James Petrillo, les présidents respectifs des locaux 767 et 47, ce qui avait éventuellement conduit à la fusion des deux syndicats en 1953. Collette avait toujours donné le crédit à Mingus pour avoir été le principal instigateur de la fusion. Il précisait:
‘’The actual beginning of the amalgamation, I'll give Mingus credit for that. He was always fighting the battle of the racial thing. He got a job with Billy Eckstine at the Million Dollar Theatre on Broadway. Mingus was the only nonwhite or black in the band. Since Billy Eckstine was a black leader, he figured, "Why couldn't there be a few blacks in there?" Mingus was the only one, and he let them know that he didn't like it. And he could be tough on you. Everybody in the band had to hear it every day: "You guys are prejudiced! You should have some more blacks. You could hire Buddy Collette there." So my name was being tossed around every day until the guys even hated me without knowing me!’’
Non seulement la fusion avait fourni aux musiciens de couleur de meilleures opportunités de se développer, mais l’initiative avait bientôt été imitée par une quarantaine de syndicats locaux déterminés à ne plus laisser la carrière de leurs membres être subordonnée à des considérations raciales. Dressant le bilan du projet de fusion, Collette avait commenté:
‘’It was a step in the right direction. It wasn't designed to solve everything. It was trying to get people together. And maybe that's the hard thing, because thirty-five years later, people still have trouble getting together. It was a great historical step, the first time there was an amalgamation in musicians unions. Since then, there were thirty or forty of the locals that followed our method of amalgamating. I think what we found in playing music and being in an artistic thing is that color is not very important; it’s what the people can share with each other. And I can look back and say that if there were still black and white at these times, we'd have a lot of problems.’’
Collette avait également été un des premiers adversaires du McCarthisme. Il avait notamment organisé un concert et une marche afin de protester contre le traitement discriminatoire dont avait été victime le célèbre chanteur, acteur et militant afro-américain Paul Robeson.
De plus en plus populaire depuis la fin des années 1940, Collette avait souvent été invité à collaborer et à enregistrer comme saxophoniste alto avec des musiciens comme Ivie Anderson, Johnny Otis, Gerald Wilson, Ernie Andrews et Charles Mingus.
DERNIÈRES ANNÉES
En 1988, Collette avait enregistré Flute Talk, son premier album comme leader depuis 1964. En 1994, Collette avait également enregistré un récit de sa carrière de musicien de jazz qui avait été publié sous le titre de Jazz for Thousand Oaks en 1996.
En 1996, la Bibliothèque du Congrès avait demandé à Collette de concevoir et de se produire dans la cadre d’un concert pour big band relatant les faits saillants de sa longue carrière. À cette occasion, Collette avait réuni certains de ses plus anciens collaborateurs dont Chico Hamilton, et leur avait demandé de partager la scène avec lui. Collette avait également collaboré à plusieurs projets de Mingus jusqu’à la mort de ce dernier en  1979. En 2000, Collette avait publié un enregistrement d’un de ses concerts à Washington, D.C., sous le titre de  Live from the Nation’s Capital.
Même s’il avait été grandement affaibli par une attaque qu’il avait subie en 1998, Collette avait continué de diriger son big band  et de faire la promotion du jazz à Los Angeles jusqu’à sa mort.
Buddy Collette est mort d’une crise cardiaque à Los Angeles le 19 septembre 2010. Il était âgé de quatre-vingt-neuf ans. Il laissait dans le deuil ses filles Cheryl, Veda et Crystal, ainsi que son fils Zan.
Parmi les nombreux honneurs qu’il avait remportés, Collette avait reçu le titre de Los Angeles Living Cultural Treasure, un honneur qui lui avait été accordé par la Cité de Los Angeles à la fin des années 1990. La carrière et les accomplissements de Collette avaient aussi été reconnus par la Los Angeles Jazz Society et l’American Federation of Musicians, qui lui avait décerné un Lifetime Achievement Award. Comme mentor, Collette avait encouragé la carrière de plusieurs musiciens, plus particulièrement dans le cadre du programme JazzAmerica, une organisation à but non lucratif qu’il avait co-fondée en 1994 et qui avait permis d’enseigner gratuitement le jazz dans les écoles primaires et les high schools de Los Angeles.
Multi-instrumentiste reconnu, Collette jouait des saxophones alto, ténor et baryton, de la flûte et de la clarinette. Parallèlement à sa carrière de musicien de jazz, il composait également de la musique classique. Collette avait aussi joué un rôle essentiel dans l’avènement du Cool Jazz. Mais malgré ses talents de virtuose, Collette avait toujours été un peu sous-estimé comme soliste, en grande partie parce qu’il avait surtout travaillé comme musicien de studio. Comme l’écrivait l’historien Ted Gioia: "Collette was hindered in gaining wider public recognition by the very breadth of his talent." L’écrivain de Los Angeles R.J. Smith avait rendu hommage à Collette en le décrivant comme "an inspiration to everyone who meets him and a [jazz] historian's dream". Toujours très accessible aux journalistes et aux chercheurs, Collette était également reconnu pour son tempérament courtois et très conciliant. Au cours de sa longue carrière, Collette avait enregistré plusieurs albums comme leader, ainsi qu’avec des sommités du jazz comme Chico Hamilton, Jimmy Giuffre, Barney Kessel, Red Norvo, Quincy Jones, Charles Mingus, Red Callender et plusieurs autres.
©-2025, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
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brookstonalmanac · 2 months ago
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Birthdays 2.14
Beer Birthdays
Michael Sedlmayr (1848)
Alvin M. Hemrich (1870)
Benedict Frank Haberle (1888)
Denny Conn (1952)
Gregg Wiggins (1954)
Lew Bryson (1959)
Kristi Switzer (1965)
Chuck Silva (1967)
Five Favorite Birthdays
Tim Buckley; rock musician (1946)
Florence Henderson; actor (1934)
Thomas Malthus; economist (1766)
Lois Maxwell; actor (1927)
Simon Pegg; actor, comedian, writer (1970)
Famous Birthdays
Mel Allen; sportscaster (1913)
Jules Asner; model, television personality (1968)
Jack Benny; comedian (1894)
Carl Bernstein; journalist (1944)
Drew Bledsoe; New England Patriots QB (1972)
Michael Bloomberg; clueless businessman, politician (1942)
Odds Bodkin; storyteller (1953)
Lara Croft; Tomb Raider game character (1968)
Frederick Douglass; writer, abolitionist (1817)
Hugh Downs; television host (1921)
George Ferris; inventor, Ferris Wheel inventor (1859)
Zach Galligan; actor, comedian (1964)
Frank Harris; writer (1856)
Woody Hayes; football coach (1913)
Freddie Highmore; actor (1992)
Gregory Hines; actor, dancer (1946)
Jimmy Hoffa; union leader (1913)
Kevin Keegan; soccer player (1951)
Jim Kelly; Buffalo Bills QB (1960)
Margaret Knight; inventor (1838)
Porsche Lynn; adult actress (1962)
Vic Morrow; actor (1929)
Murray the K; D.J. (1922)
George Jean Nathan; writer (1882)
Alan Parker; film director (1942)
Edward Platt; actor (1916)
Thelma Ritter; actor (1905)
Anna Howard Shaw; suffrage leader (1847)
Skeezix; cartoon character (1921)
Jo Jo Starbuck; ice skater (1951)
Katherine Stinson; aviator (1891)
Teller; comedian, magician (1948)
Rob Thomas; rock musician (1972)
Meg Tilly; actor (1960)
Johann Werner; German mathematician (1468)
Charles Wilson; English physicist (1869)
Fritz Zwicky; Swiss astronomer (1898)
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handelplayssims · 2 years ago
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We are up and at ‘em! It’s a bright and fresh new day! Meredith is awake and still wants that promotion. Let’s get her focused and after we give Markus a bath, we can take that Lawyer Exam! The all important bar test! ...which I honestly should have expected it’d be an off-lot thing as well. Ah well. Didn’t take too long at least. And she passed at that! Woo. Next thing’s next, she wants to talk to someone new. There is an adult just across the street. Might as well say hi! Found an art lover, studio techinican at the movie set lot. Nice.
...hey, you know what I haven’t done? It’s been a scorcher at Strangerville and it’s the end of summer! ...wait, it’s actually autumn at this point. Not that the desert heat cares evidently! But anyway, we haven’t gone to the pool at all! And there is one in Strangerville. Let’s go!
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So this is a lot made by cookingcobra on the gallery. When George left town, I didn’t really have any good ideas for this lot so I looked up what was on the gallery to see if there was anything interesting. This made the most sense to me personally. Just a natural pool that blends in well with the surrounding area. Though, hang on, there’s nothing for toddlers.
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There we go! One kiddie pool for Markus to play in! If I remember to, I’ll likely sell it off again after using it. Might be an idea to get one for home instead. Anyway, let’s go and have some watery fun, shall we? Took a few tries to get them to both properly play but it finally worked after a few tries. Now for Meredith to take a swim while Markus plays in the sand. Both work out well and Markus is now tired. Time to return home and put Markus to bed.
So now we have a little bit of time before Meredith goes to bed. Her whim is to make another Sim happy and the best way to attempt that is to befriend someone. Let’s try to regain our friendship with Moria Fyres. Ohh, she’s sad. Of which, at this point, I presume if someone is sad, they knew someone who passed away. Or it could be the negative sentiments. Meredith feels guilty about the lost relationship and Moria, hurt. Let’s ask about the sad mood, after searching all of the social sidebars for it. And hey, an apology cleared off both negative sentiments! Nice! Now to help her feel better. Or at least attempt to because it’s bedtime and Meredith needs sleep.
Well, I didn’t make Moria feel happy but we did get the friendship back. And that’s really what we wanted in the first place! Now to make some supper with lots of leftovers and then head back to bed. ...really struggling on choosing something because the most ingredient I have is Green Beans and there isn’t much that works with it. I settle upon a vegetable casserole. Not really something I’d go for, not a big fan of casseroles but Meredith seems the type. And thus we sleep making it time for-
Neighborhood Watch!
Marcel Neuburger in the Neuburger household has died. Marcel asked a rabbit if it wanted a carrot, but the rabbit chose violence.
Helena Bledsoe in the Bledsoe household has died. No cliffhanger here; Helena slipped when rock climbing.
Landen Faust in the Faust household has started a job as a Supreme Villain in the Villain career.
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rocknrollcola · 2 years ago
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jrueships · 3 years ago
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he is MY little guy !!!!
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usasharenews · 3 years ago
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Clippers, Trail Blazers Exchange 5 Players in Trade
Clippers, Trail Blazers Exchange 5 Players in Trade
The Portland Trail Blazers traded Norman Powell and Robert Covington to the Los Angeles Clippers on Friday for Eric Bledsoe, Justise Winslow, rookie Keon Johnson and a second-round pick in 2025. The trade, coming just less than a week before the NBA’s trade deadline, moved the Trail Blazers under the luxury-tax threshold. Both teams are in danger of having to go through the play-in tournament to…
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glimmerofawesome · 5 years ago
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#1 overall picks from the 90’s
Tim Couch #1 overall 1999
Peyton Manning #1 overall 1998
Drew Bledsoe #1 overall 1994
Jeff George #1 overall 1990
Ki-Jana Cater #1 overall 1995
Keyshawn Johnson #1 overall 1996
Dan Wilkinson #1 overall 1994
Orlando Pace #1 overall 1997
Steve Emtman #1 overall 1992
Russell Maryland #1 overall 1991
via nflthrowback
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theblackarticle · 5 years ago
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#BlackArticle – The last time anyone did what Giannis and Khris Middleton did, it was 1962 | The Jump Follow on blackarticle.com! #BlackArticle X #ESPN
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brookstonalmanac · 1 year ago
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Birthdays 2.14
Beer Birthdays
Michael Sedlmayr (1848)
Alvin M. Hemrich (1870)
Benedict Frank Haberle (1888)
Denny Conn (1952)
Gregg Wiggins (1954)
Lew Bryson (1959)
Kristi Switzer (1965)
Chuck Silva (1967)
Five Favorite Birthdays
Tim Buckley; rock musician (1946)
Florence Henderson; actor (1934)
Thomas Malthus; economist (1766)
Lois Maxwell; actor (1927)
Simon Pegg; actor, comedian, writer (1970)
Famous Birthdays
Mel Allen; sportscaster (1913)
Jules Asner; model, television personality (1968)
Jack Benny; comedian (1894)
Carl Bernstein; journalist (1944)
Drew Bledsoe; New England Patriots QB (1972)
Michael Bloomberg; clueless businessman, politician (1942)
Odds Bodkin; storyteller (1953)
Lara Croft; Tomb Raider game character (1968)
Frederick Douglass; writer, abolitionist (1817)
Hugh Downs; television host (1921)
George Ferris; inventor, Ferris Wheel inventor (1859)
Zach Galligan; actor, comedian (1964)
Frank Harris; writer (1856)
Woody Hayes; football coach (1913)
Freddie Highmore; actor (1992)
Gregory Hines; actor, dancer (1946)
Jimmy Hoffa; union leader (1913)
Kevin Keegan; soccer player (1951)
Jim Kelly; Buffalo Bills QB (1960)
Margaret Knight; inventor (1838)
Porsche Lynn; porn actor (1962)
Vic Morrow; actor (1929)
Murray the K; D.J. (1922)
George Jean Nathan; writer (1882)
Alan Parker; film director (1942)
Edward Platt; actor (1916)
Thelma Ritter; actor (1905)
Anna Howard Shaw; suffrage leader (1847)
Skeezix; cartoon character (1921)
Jo Jo Starbuck; ice skater (1951)
Katherine Stinson; aviator (1891)
Teller; comedian, magician (1948)
Rob Thomas; rock musician (1972)
Meg Tilly; actor (1960)
Johann Werner; German mathematician (1468)
Charles Wilson; English physicist (1869)
Fritz Zwicky; Swiss astronomer (1898)
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vnllacosmo · 3 years ago
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characters & fandoms *:・゚✧*:・゚✧
overview: the 100, greys anatomy, the walking dead, private practice, glee, victorious, pitch perfect, pretty little liars, gilmore girls, once upon a time, manifest, degrassi, shameless, criminal minds, the fosters, orange is the new black, switched at birth, riverdale, the vampire diaries, the originals, legacies, marvel, friends, lost in space, supergirl, mom (sitcom), full / fuller house, one day at a time, outer banks, rizzoli & isles, american horror story, how to get away with murder, blue bloods, law & order svu, reign, disney fandoms.
the one hundred:
raven reyes
anya kom trikru
echo kom spacekru
abby griffin
bellamy blake
octavia blake
luna kom flourkru
emori kom spacekru
lincoln kom trikru
john murphy
jasper jordan
monty greene
harper mcintyre
clarke griffin
indra kom trikru
commander lexa
grey’s anatomy:
addison montgomery
teddy altman
arizona robbins
meredith grey
miranda bailey
amelia shepherd
lexie grey
callie torres
cristina yang
izzie stevens
april kepner
jo wilson
carina deluca
alex karev
george o’malley
jackson avery
mark sloan
derek shepherd
ellis shepherd (best kid <3)
the walking dead:
maggie rhee
beth greene
glenn rhee
carol peletier
daryl dixon
michonne
andrea harrison
rick grimes
rosita espinosa
carl grimes
sasha williams
tara chambler
mika samuels
yumiko
connie
princess
private practice:
charlotte king
addison montgomery
amelia shepherd
pete wilder
violet turner
glee:
santana lopez
brittany pierce
quinn fabray
mercedes jones
tina cohen-chang
shelby corcoran
holly holliday
victorious:
jade west
cat valentine
beck oliver
andre harris
tori vega
pitch perfect:
aubrey posen
chloe beale
emily junk
beca mitchell
pretty little liars:
alison dilaurentis
spencer hastings
hanna marin
emily fields
mona vanderwaal
toby cavanaugh
caleb rivers
aria montgomery
gilmore girls:
lorelai gilmore
paris geller
luke danes
sookie st. james
emily gilmore
richard gilmore
lane kim
rory gilmore
dean forester
once upon a time:
regina mills
emma swan
zelena mills
snow white / mary margaret blanchard
maleficent
mulan
ruby lucas
belle french
hope swan-mills
henry mills
prince charming / david nolan
manifest:
olive stone
grace stone
michaela stone
ben stone
saanvi bahl
zeke landon
cal stone
degrassi:
paige michalchuk
manny santos
christine nelson
archie simpson
jt yorke
ellie nash
ashley kerwin
jimmy brooks
spinner mason
toby isaacs
liberty van zandt
holly j sinclair
imogen moreno
adam torres
alli bhandari
clare edwards
eli goldsworthy
zoë rivas
grace cardinal
tristan milligan
shameless:
fiona gallagher
veronica fisher
angela (season 5)
kevin ball
lip gallagher
ian gallagher
debbie gallagher
carl gallagher
liam gallagher
sheila jackson
mandy milkovich
mickey milkovich
criminal minds:
emily prentiss
elle greenaway
penelope garcia
derek morgan
aaron hotchner
david rossi
jennifer jareau
the fosters:
stef foster
lena adams
mariana adams-foster
jesus adams-foster
jude adams-foster
orange is the new black:
piper chapman
nicky nichols
poussey washington
alex vause
lorna morello
galina reznikov (red)
gloria mendoza
sophia burset
maritza ramos
switched at birth:
bay kennish
regina vasquez
kathryn kennish
toby kennish
lily summers
melody bledsoe
daphne vasques
riverdale:
alice cooper
betty cooper
veronica lodge
cheryl blossom
kevin keller
archie andrews
toni topaz
hermione lodge
the vampire diaries:
caroline forbes
bonnie bennett
stefan salvatore
katherine pierce
elena gilbert
the originals:
rebekah mikaelson
hayley marshall
elijah mikaelson
klaus mikaelson
legacies:
lizzie saltzman
hope mikaelson
rafael waithe
penelope park
mg
marvel:
jemma simmons (agents of shield)
melinda may (agents of shield)
natasha romanoff (black widow)
yelena belova (black widow)
maria hill (agents of shield)
victoria hand (agents of shield)
bobbi morse (agents of shield)
kate bishop (hawkeye)
lance hunter (agents of shield)
elena rodriguez (agents of shield)
alphonso mackenzie (agents of shield)
leo fitz (agents of shield)
phil coulson (agents of shield)
skye / daisy johnson (agents of shield)
friends:
rachel green
monica geller
phoebe buffay
joey tribbiani
chandler bing
lost in space (2018):
maureen robinson
penny robinson
john robinson
don west
judy robinson
supergirl:
kara danvers
alex danvers
lena luthor
cat grant
astra
mom (sitcom):
bonnie plunkett
christy plunkett
full / fuller house:
dj tanner
stephanie tanner
kimmy gibbler
michelle tanner
ramona gibbler
rocki mahan
jesse katsopolis
joey gladstone
one day at a time:
penelope alvarez
elena alvarez
alex alvarez
lydia alvarez
schneider
outer banks:
kiara carrera
jj maybank
pope heyward
john b routledge
sarah cameron (s2 only)
rizzoli & isles:
jane rizzoli
maura isles
barry frost
angela rizzoli
american horror story:
cordelia goode
misty day
madison montgomery
zoe benson
myrtle snow
queenie
nan
mallory
coco st. pierre vanderbilt
wilhemina venable
how to get away with murder:
bonnie winterbottom
michaela pratt
annalise keating
connor walsh
asher millstone
wes gibbins
laurel castillo
blue bloods:
eddie janko
maria baez
jackie curatola
linda reagan
jamie reagan
danny reagan
erin reagan
law & order (svu):
alex cabot
olivia benson
amanda rollins
reign:
catherine medici
mary stuart
disney:
raven baxter (tsr / raven’s home)
chelsea baxter (tsr / raven’s home)
miley stewart (hannah montana)
lilly truscott (hannah montana)
alex russo (wizards of waverly place)
teddy duncan (good luck charlie)
london tipton (suite life on deck)
maddie fitzpatrick (suite life of zack & cody)
sharpay evans (high school musical)
olivia, mo, & stella (lemonade mouth)
mal, evie, carlos, & jay (descendants)
riley matthews (girl meets world)
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twilightzonecloseup · 4 years ago
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3.18 Dead Man’s Shoes
Director: Montgomery Pittman
Director of Photography: George T. Clemens
“Nathan Edward Bledsoe, of the Bowery Bledsoes, a man once, a specter now. One of those myriad modern-day ghosts that haunt the reeking nights of the city in search of a flop, a handout, a glass of forgetfulness.”
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jrgsportsbuzz · 6 years ago
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BUCKS SEASON WRAPUP
The Milwaukee Bucks had their most successful season since 1981 in 2019. A new coach (Mike Budenholzer), new arena (Fiserv Forum), continued improvement from superstar forward Giannis Antetokounmpo and supporting cast that fit well together all combined to help the team to a 60-22 record. That was good enough for the top seed in the Eastern Conference as well as the best overall record in the NBA.
Milwaukee was dominant throughout the majority of the season. The Bucks led the league in point differential and were one of the top teams in the league on both ends of the floor. They only lost back-to-back games once during the regular season.
Giannis took another step forward in his development under Budenholzer. The supremely athletic star thrived in a transition-based offense that tailored perfectly to his ever-evolving skillset. Antetokounmpo led the Bucks in scoring, rebounding and assists, became a much more efficient player and is widely believed to be the frontrunner for the NBA’s Most Valuable Player (MVP) award.
Despite Giannis being the focal point, the Bucks could attack teams with a large group. Wing Khris Middleton was second on the team in scoring and, despite some consistency issues, often picked up the slack when Antetokounmpo either didn’t play or was having an off night. Point guard Eric Bledsoe had similar inconsistency problems and was much-maligned for his subpar play in the team’s Eastern Conference Finals (ECF) loss to the Toronto Raptors, but managed to secure a new four-year deal with the Bucks due to his athleticism, leadership and exploits on defense. Combo guard Malcolm Brogdon continued to be the team’s headiest player, as his efficiency and tendency to avoid forcing the issue offensively helped him become one of the league’s most underrated assets. He was injured late in the season, and the team was impacted by his absence. Center Brook Lopez came on a one-year deal and emerged as a surprising 3-point shooting threat. He seemed like a misfit when he signed, but Budenholzer’s system allowed him to diversify his game offensively. Lopez also was a force defensively, leading the team in blocked shots. Reserves such as guards Pat Connaughton, George Hill, Sterling Brown and Tony Snell along with forwards Nikola Mirotic, Ersan Ilyasova, and D.J. Wilson were also instrumental in helping Milwaukee achieve its success.
The team’s dominance continued into the playoffs against the eighth-seeded Detroit Pistons. Milwaukee used its normal ruthless offensive attack and length on defense to completely stifle the undermanned Pistons, who played without star forward Blake Griffin during the first two games and an injured-but-playing Griffin during the last two in Detroit. The Bucks swept the Pistons and outscored them by a combined total of 97 points.
Milwaukee faced the Boston Celtics in the next round and that series began with a rude awakening for the Bucks. The Celtics routed Milwaukee at the Fiserv Forum, 110-88, and appeared to be the favorites after that game. However, Milwaukee got back to its game plan over the next four games and took care of Boston, winning those four, including two in Boston. Both wins in Milwaukee were by 20+ points after Game 1 and the Bucks took over late during Games 3 and 4 in Boston. The overwhelming turnaround set up the Bucks’ ECF match.
The Bucks appeared primed to earn their first NBA Finals appearance since 1974 during the first two games of the series against the Raptors. Milwaukee rallied in the fourth quarter after trailing most of Game 1 to win 108-100 to take the early series lead. The Bucks continued that momentum throughout Game 2, as they beat the Raptors 125-103. Milwaukee was sitting pretty heading to Toronto after taking care of business emphatically at home.
However, the wheels fell off after that, as Toronto employed a more physical playing style that rattled the Bucks. The Raptors won a double-overtime thriller in Game 3 to cut Milwaukee’s lead in half, but many analysts and fans thought this would be Toronto’s only win in the series, as the Bucks did not play their best and still nearly took a 3-0 lead.
Unfortunately for the Bucks, Game 3 gave the Raptors the confidence they needed to take control. Toronto’s significant edge in playoff experience and toughness became too much for Milwaukee to overcome, and signs of that became evident in Game 4. The Bucks played tough throughout much of that game, but the Raptors held a significant advantage throughout and exploded late to a 120-102 victory to even the series. Milwaukee returned to a raucous crowd at the Fiserv Forum in Game 5 and appeared to feed off of that energy. The Bucks held a 14-point lead early and had a double-digit advantage on a few occasions. However, Toronto’s lockdown interior defense rose again, and star forward Kawhi Leonard carried the Raptors offensively down the stretch. The Raptors overcame their deficit and wore the Bucks down in the fourth quarter to take a 3-2 series lead heading back to Toronto. The Bucks faced a tall task in Game 6 to try and force the deciding game in Milwaukee, but nearly rose to the challenge. The team got back to its offensive rhythm over the first three quarters and built a 15-point lead, but the end of Game 5 repeated itself, as Leonard and the Raptors’ suffocating defense took over in the later stages to end the Bucks’ season.
Milwaukee’s 2018-19 season was a breakthrough after years of developing young talent and putting the right mix of players together. Hiring Budenholzer appeared to have given the talented group solid structure and a more concrete, effective game plan. This allowed the Bucks to finally show the rest of the league what they were capable of, and they appeared to be arguably the league’s most dominant team. However, they weren’t a team without weaknesses, and the Raptors knew how to expose them. The most notable shortcoming for the Bucks was their lack of experience on the big stage. Toronto, on the other hand, had a roster loaded with playoff experience, including three players (Leonard, guard Danny Green and forward Serge Ibaka) that had been to the NBA Finals before. Leonard and Green won the 2014 title with the San Antonio Spurs.
The Bucks have a superstar to build around and could be a threat to win an NBA title for years to come, especially having endured the painful collapse against the Raptors. However, they will have some decisions to make. Lopez was on a one-year deal and could seek a more lucrative contract. Middleton is looking for a max deal, and the Bucks may not be able to give it to him or may opt to find production similar to his for less than what he demands. Brogdon is also up for free agency. Mirotic and Hill are two other players who Milwaukee will have to make decisions on as well. General manager Jon Horst will need to be shrewd with his decision-making, as Giannis is up for re-negotiations next off-season. Antetokounmpo has made his commitment to Milwaukee well-known, but has also expressed a strong desire to win (as any player would). If the Bucks don’t make progress next season, there exists a possibility that he may sign a supermax deal elsewhere. Milwaukee took major steps in 2018-19, but it’s imperative for the long-term future of the franchise that it continues that upward trajectory in 2019-20.
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Finalmente um texto sobre Jrue Holiday e sobre como ele tem sido a principal peça na movimentação estratégica de Mike Budenholzer.
Foi apenas na última partida que Holiday teve uma boa participação ofensiva, anotando 27 pontos e 13 assistências, mas, defensivamente, ele tem sido uma constante. Enquanto Giannis e Middleton têm dominado o lado ofensivo do time, Jrue tem se ocupado em fazer algo menos chamativo, mas extremamente valioso: atrapalhar a orquestra de Chris Paul.
No jogo 1, Holiday defendeu Devin Booker e Chris Paul dominou a partida. Defendido por PJ Tucker, Paul teve 32 pontos e nove assistências, o que levou Mike Budenholzer a colocar Jrue para defendê-lo no jogo seguinte. Em cada uma das últimas quatro partidas, Holiday passou a maior parte do tempo defendendo Chris Paul e, desde o jogo 3, muitas vezes ao longo da quadra inteira.
Isso tira tempo de ataque do Suns, que tem demorado em média cinco segundos para atravessar a quadra nesta série, o que é a pior marca de qualquer time da NBA durante a temporada deste ano. (Sim, os caras têm estatística disso!!)
Além do tempo, Jrue consegue afetar no rendimento de Chris Paul, que, com um defensor na sua cola, tem mais dificuldade pra atravessar o meio da quadra, se cansa mais (vale lembrar que ele teve covid há pouco e que está jogando com uma lesão na mão) e muitas vezes se vê obrigado a se livrar da bola, fazendo com que o ataque do Suns deixe de contar com seu principal e mais capacitado regente.
Por isso, Devin Booker assumiu o protagonismo nos últimos jogos. E ele é incrível. Acha espaços e tem recurso para se aproveitar deles. Mas ele não é o Chris Paul. Booker prefere pontuar a passar. E ele pontuou bastante nos últimos dois jogos, fato que teve consequências negativas para o ataque do Phoenix. Porque o time, que até outro dia esbanjava passes no ataque, se transformou numa banda de um cara só. Passe a bola para o Booker. Ele tenta pontuar porque ninguém faz nada. Ninguém faz nada porque todos esperam que Booker vá pontuar. É um ciclo que tem feito o ataque do Suns perder ritmo.
O Bucks tem encorajado Devin Booker a jogar no um contra um, sabendo que essa é a principal fraqueza dele: concentrar o ataque em si, afastando seus companheiros da movimentação ofensiva. Desta forma, Booker concentrou-se em fazer a cesta e os demais ficaram frios no ataque. E foi nessa hora que o Bucks trocou o Jrue de volta para marcar o Devin Booker.
Devin Booker deu dois airballs e perdeu a bola duas vezes, uma delas tendo sido a bola do jogo, a defesa mais importante da carreira do Jrue Holiday, que resultou na ponte aérea de Giannis nos segundos finais do jogo 5.
Se o Suns quiserem voltar pra essa série, eles precisarão achar um jeito de colocar o seu sistema ofensivo pra funcionar de novo de uma maneira que inclua todo mundo. Porque, sim, o Devin Booker é bom o suficiente para carregar o time durante algumas posses, talvez até por um quarto inteiro, mas ele não é a receita para o sucesso do time e isso já ficou claro. Agora, a equipe talvez tenha que devolver a bola pras mãos do Chris Paul, ou apenas dizer pro Devin Booker jogar menos sozinho. De qualquer forma, todo este plano estará sujeito à aprovação do Jrue Holiday.
O QUE O BUCKS TEVE QUE FAZER PARA TER JRUE NO TIME?
- Trocaram o armador titular Eric Bledsoe, o importante reserva veterano George Hill, o calouro selecionado no draft R.J. Hampton e deram duas escolhas futuras de primeiro round. Tudo isso por um cara de 30 anos que foi selecionado apenas uma vez pro All-Star Game. Não bastasse,
- Assinaram um contrato de 4 anos e 135 milhões de dólares (mais bônus, podendo chegar a 160 milhões).
Bastante coisa. E certamente valeu a pena. Quando o Antetokounmpo não jogou as últimas duas partidas da conferência de final, Holiday liderou a equipe contra o Atlanta, anotando 25 pontos, 13 assistências e 6 rebotes no jogo cinco e 27 pontos, 9 rebotes e 9 assistências no jogo seis.
Além disso, ele é o líder da equipe em +/- nas finais e no resto dos playoffs, indicando que ele é o jogador que mais tempo passa ganhando o jogo quando está em quadra.
Jrue Holiday custou caro, mas provou nesses playoffs que é um ótimo encaixe para equipe de Milwaukee e que valeu o investimento.
A LESÃO DO CHRIS PAUL
O armador esteve bem o suficiente para fazer 32 pontos no jogo 1, e acertou 3 de 5 dos três no jogo 2. O Suns não está falando nada sobre a lesão na mão do atleta e o próprio Chris Paul não tem reconhecido o problema. Então, por enquanto, vamos com o que sabemos: é o Jrue Holiday que tem defendido muito e não o Chris Paul que está fora de forma.
ESTATÍSTICAS ALEATÓRIAS
- Até agora, Jrue Holiday defendeu Chris Paul desde a quadra de ataque em 55 posses.
- No jogo 1, quando teve uma performance dominante, com 32 pontos e 9 assistências, Chris Paul permaneceu 52% do tempo de ataque com a bola na mão. Desde então, esse número baixou pra 37%.
- Booker teve 27 pontos em 18 chutes no jogo 5 até a hora em que Holiday passou a defendê-lo. Depois disso, ele anotou 13 pontos em 15 tentativas.
- Desde o jogo 2, Holiday foi o principal defensor de Paul em 78 posses, resultando em 7 turnovers. No jogo 1, PJ Tucker defendeu Paul em 35 posses e causou um turnover. No primeiro round, o armador do Lakers, Dennis Schroder, defendeu Paul em 82 posses e também forçou apenas um turnover.
- A quantidade de turnovers do time do Suns chegou a 17 no jogo 4, o que resultou em 24 pontos para o Milwaukee. Na mesma partida, o Bucks teve apenas cinco turnovers, que resultaram em 5 pontos.
- Holiday atuou como defensor principal de Booker em 57 posses até agora. Nessas posses, Booker anotou 13 pontos, com 33% de acerto, incluíndo 1 de 7 da linha dos três.
- Em 268 encontros entre Holiday e Devin Booker ou Chris Paul, os armadores do Phoenix têm feito, em média, 22 pontos a cada 100 posses. Contra os demais atletas do Bucks, a dupla tem média de 39,7 pontos a cada 100 posses.
- Em média, o Phoenix tem passado o meio da quadra com 19.01 segundos sobrando no relógio para o chute. Essa é a pior média entre todos os times da liga nessa temporada.
- Em 56 bolas de isolamento do Devin Booker, o Milwaukee Bucks não dobrou a marcação nenhuma vez. Nessas jogadas, Booker fez 67 pontos e passou apenas 13 vezes.
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