#Femmes Kurdes
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lephenixkurde · 10 months ago
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Sema Katkay, Française, Kurde et chef d'entreprise : une experte sur laquelle Rien K'Elles peut compter
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Sema Katkay a 43 ans. Elle a créé son entreprise en région parisienne (dans le 95) il y a 14 ans. Elle est aussi trésoriÚre générale de l'association Rien K' Elles. / Photo DR.
Qui es-tu ?
Je m’appelle Sema. J’ai 43 ans. Je suis directrice d’un cabinet d’expertise comptable qui s'appelle "La RĂ©fĂ©rence expertise-comptable". Et j’habite en rĂ©gion parisienne avec mes deux filles de 14 et 16 ans.
5 mots pour te définir ?
Je suis rigoureuse, persévérante, courageuse, bienveillante
 et parfois drÎle.
De quel Kurdistan viens-tu ?
Je viens du Kurdistan du Baqur. Du Kurdistan de Turquie. De la ville de Kars exactement, qui est tout Ă  l’Est, Ă  la frontiĂšre de l’ArmĂ©nie et de la GĂ©orgie. 
Est-ce que tu parles le Kurde ?
Oui, couramment. Je parle kurmandji, donc le Kurde principalement de Turquie et de la plupart des Kurdes. 
Tu peux nous dire une phrase en kurde ?
Ez ji te pir hez dikim, tu jiyan Ăź ; ça veut dire « Je t’aime beaucoup, tu es la vie ».
Quel est ton plat kurde préféré ?
C’est les sarma, donc les feuilles de vignes farcies. Cela peut ĂȘtre aussi des feuilles de chou blanc farci. J’aime les deux, surtout quand c’est ma mĂšre qui les fait. C’est encore meilleur. En kurde, ça s’appelle sarma, je pense.
Est-ce que tu cuisines ?
Oui. J’adore cuisiner. J’aime bien mixer les cuisines turques, kurdes, françaises, et un peu italiennes.
Ta chanson kurde préférée ?
Quand j’écoute les chansons kurdes, j’ai des frissons. Les chansons nous reprĂ©sentent et reprennent notre histoire. Mais j’en ai deux prĂ©fĂ©rĂ©es. Ez Kurdistanim, qui veut dire « Je suis le Kurdistan ». C'est d'Hozam Serhad.
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Vidéo YouTube d'Ez Kurdistanim, d'Hozam Serhad.
Et, Ay dilberĂȘ. C’est Aram Tigran qui la chante. C’est un chanteur ArmĂ©nien.
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VidĂ©o YouTube de la chanson Ay dilberĂȘ, d'Aram Tigram.
Les deux chanteurs ont essayĂ© Ă  travers les paroles de montrer leur amour pour le Kurdistan. Et quand j’écoute les paroles, j’ai des frissons. J’adore.
Ton livre Kurde préféré ?
Hawara DĂźcleyĂȘ, de Mehmed Uzun. Qui veut dire « Les cris de DijlĂȘ ». DijlĂȘ Ă©tant un des plus grands fleuves du Kurdistan, qui traverse la Turquie, l’Irak et la Syrie, et qui est plus connu sous le nom du Tigre de MĂ©sopotamie.
Tu peux nous lire un passage ?
Oui, avec plaisir. Ce livre reprend beaucoup l’histoire du Kurdistan Ă  travers des personnalitĂ©s Kurdes, et souvent sous forme de poĂšme. Donc, je vais vous lire juste une petite partie d’un poĂšme

Sema lit un extrait d'un poÚme de Mehmed Uzun. Capture vidéo @Sultane_Sultane, extraite par Carla, toutes les trois sont membres de l'association Rien K'Elles.
"Je suis DijlĂȘ. La patience de 1000 ans, qui tient tĂȘte aux vents et Ă  la tempĂȘte. Je rĂ©siste au feu et aux flammes, contre tous les souvenirs et les Ă©motions, vivant. La rĂ©sistance est ma force."
Voir l'intégralité de l'interview vidéo de Sema Katkay sur le site Instagram de @rien_k_elles.
Ton dernier voyage au Kurdistan ?
C’était en avril 2022, dans ma ville natale Ă  Kars (Ă©crit Qers, en kurde) connue pour sa station de ski Sarikamis et le fort de Kars. Dans mon village de Kizil Klise, j’ai Ă©tĂ© sur la tombe de mon pĂšre dĂ©cĂ©dĂ© trois ans avant. Kizil Klise veut dire l’Eglise rouge, car c’était un village habitĂ© par des ArmĂ©niens Ă  une Ă©poque. Donc, on a beaucoup d’églises ou de monuments catholiques. Je suis nĂ©e dans les montagnes et je suis arrivĂ©e en France Ă  l’ñge de 2 ans.
Dépaysant de passer des montagnes à la région parisienne! Quelle place avais-tu dans la famille et comment s'est passée l'intégration en France?
Nous sommes sept frĂšres et soeurs (3 filles et 4 garçons). Je suis l'avant-derniĂšre et aussi la derniĂšre Ă  ĂȘtre nĂ©e au Kurdistan. Mon petit frĂšre est nĂ© en France. On parlait français Ă  l'Ă©cole, kurde Ă  la maison, et turc avec les voisins, surtout Ă  partir de 12 ans en ce qui me concerne, car on avait beaucoup de voisins turcs. Mon pĂšre, ouvrier chez CitroĂ«n, parlait turc aussi. Mais maman, ni le turc ni le français. Elle a 80 ans; ça m'arrive encore de traduire pour elle, lors des rendez-vous mĂ©dicaux et la paperasse.
Et cÎté études, comment ça s'est passé?
J'ai fait l'Ă©cole primaire Ă  Garges-lĂšs-Gonesse, le collĂšge Ă  Villiers-le-Bel. AprĂšs, j'ai bougĂ©. J'ai passĂ© un diplĂŽme d'Ă©tudes comptables et financiĂšres, puis un master d'Ă©tudes supĂ©rieures comptables et financiĂšres (Bac+5). J'ai Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  avoir le Bac dans la famille, et la seule Ă  faire des Ă©tudes supĂ©rieures. Personne ne m'a poussĂ© Ă  Ă©tudier. J'ai Ă©tudiĂ© par mes propres moyens. J'ai avancĂ©. Plus j'avançais, plus je voulais continuer. Inconsciemment, dans le fait d'ĂȘtre immigrĂ©e en France, il y a cette envie de prouver que tu peux rĂ©ussir, pour ta famille, pour ton entourage, dans ton rĂ©seau professionnel. C'est comme ça que ça s'est passĂ© pour moi en tout cas.
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Sema en balade au ChĂąteau de Vaux-le-Vicomte dans le 77./ DR
C'est aussi ce qui t'a poussé à créer ta propre entreprise il y a 14 ans?
Pour moi, c'Ă©tait une façon de m'affirmer, en tant que fĂ©ministe et en tant que Kurde. Peut-ĂȘtre mĂȘme plus en tant que Kurde qu'en tant que fĂ©ministe. C'est inconscient. TrĂšs souvent, les gens ne savent pas qu'on est Kurde en nous regardant. C'Ă©tait ma façon de sortir de l'ombre. Ça marche bien. Aujourd'hui, nous sommes huit en comptant mon associĂ© et moi.
Et vous avez des employés Franco-Kurdes?
On en a eues. Mais elles nous ont toutes quittés pour se marier. Vous savez, chez les Kurdes, c'est souvent le mari qui subvient aux besoins de la femme. C'est une des raisons pour laquelle la création de Rien K'Elles est une chance selon moi. Cela fait longtemps que je pousse mes filles à apprendre, à se cultiver, à se former. Je suis indépendante et je m'en sors bien. Je leur dis: étudiez, étudiez, étudiez, et ayez un métier en poche.
C'est un des objectifs de Rien K’Elles, l'association dont tu es la trĂ©soriĂšre gĂ©nĂ©rale ?
Rien K’Elles a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour le droit et le besoin d’émancipation. Si j'ai adhĂ©rĂ© Ă  ce projet, c'est parce que j'avais en moi l'envie de montrer que, nous les femmes Kurdes, on est lĂ . On a pu faire des Ă©tudes. On occupe des postes importants grĂące Ă  notre travail. A ce titre, on est inspirantes. On veut sortir les femmes brillantes de l'ombre pour les mettre dans la lumiĂšre. On a des femmes talentueuses dans tous les domaines. On peut apporter quelque chose dans la vie citoyenne, dans la vie sociale, dans la vie Ă©conomique. Plus de la moitiĂ©, dans les adhĂ©rentes, sont dĂ©jĂ  entrepreneuses. Donc, on s'investit. On apporte quelque chose Ă  la France. Car on est Française aussi avant tout. Donc, ce qu'on dit aussi en gros c'est... ne nous sous-estimez pas. Je suis aussi convaincue que Rien K’Elles va permettre et peut permettre Ă  beaucoup de femmes de rĂ©aliser leurs rĂȘves et leurs projets.
Que t'a apporté l'association depuis sa création fin 2023?
Rien K’Elles m’a dĂ©jĂ  apportĂ© beaucoup de choses. L’association m’a permis de me remettre au sport, de courir, d’avoir la volontĂ©, l’envie, grĂące au soutien et Ă  la solidaritĂ© de nos femmes, dans tous les domaines. Sachant qu’on a des femmes talentueuses et qui ont beaucoup de potentiel. Cela m’a permis d’avoir ce courage d’affronter ce que je n’aimais pas. Et aujourd’hui, le sport est l’essence du bien-ĂȘtre, que ce soit pour le physique ou le mental. Donc, Rien K’Elles m’a dĂ©jĂ  apportĂ© ça et va m’apporter encore beaucoup de choses. Je suis persuadĂ©e que ce sera le cas pour beaucoup d’entre nous. 
Et tout cela peut faire Ă©voluer l'image des Kurdes de France selon toi?
Les Kurdes sont un peu dans la masse. Les gens ne savent pas que nous sommes Kurdes. On ne le montre pas forcément, mais nous sommes trÚs attachés à notre culture. Les marches kurdes servent souvent à rendre hommage à nos morts, car on n'en a eu beaucoup malheureusement avec les génocides, la lutte contre Daesh. Mais à cÎté de ça, on veut montrer une autre image. On veut dire, effectivement, on est un peuple opprimé, un peuple qui est déraciné. Mais on est aussi un peuple qui investit, qui a beaucoup de qualités. Et on veut que ce soit reconnu tout ça.
Tout à l'heure, tu disais qu'il y avait beaucoup de femmes entrepreneuses à Rien K'Elles. Beaucoup de femmes inspirantes. C'est un message que vous voulez faire passer aux jeunes femmes d'origine Kurde nées en France, aussi ?
Pour nos générations futures, on veut vraiment donner l'exemple, effectivement. Qu'on soit Kurde ou pas, tout le monde sait aujourd'hui qu'on a tous les moyens, les supports, les outils pour pouvoir réussir en France. Mais bon, il faut les utiliser à bon escient. Donc, on peut aider les jeunes de ce point de vue-là par notre exemple. Mais on veut dire également aux jeunes de retourner à nos sources. Car ils sont un peu perdus. Ils ne sont plus dans cette Kurdicité. On veut retourner aux sources car, malheureusement, certains ont une image un peu arriérée de leurs origines. Souvent, ils veulent trop se moderniser et ils s'éloignent de leur culture. Nous, on leur dit voilà, notre culture, c'est une culture riche. On a beaucoup de choses à donner et à apprendre. Restez là-dedans et persévérez dans vos études. On veut trouver cet équilibre pour les générations futures. Leur dire, gardez votre culture, soyez modernes, et avancez comme ça.
N'est-ce pas une façon d'oeuvrer indirectement pour la reconnaissance du Kurdistan?
Bien sĂ»r. C'est pas le but ou l'objet de notre association. Mais, Ă  travers nos actions, ce qu'on va montrer Ă  travers l'exemplaritĂ© de certaines de nos femmes, cela peut nous donner un poids qui nous permettra de nous faire entendre. Les ArmĂ©niens de France l'ont compris avant nous. Moi, je dis toujours, les ArmĂ©niens, sans Charles Aznavour, ils n'auraient jamais Ă©tĂ© reconnus. Et nous, c'est ce qu'on veut faire. On veut monter en puissance, Ă  travers la culture et bien d'autres domaines, montrer l'exemplaritĂ©. Dire, on est lĂ ! C'est marrant d'ailleurs, dans la ville oĂč j'habite, il y a beaucoup d'ArmĂ©niens qui parlent le turc et certains qui parlent le kurde. Il y a une proximitĂ© entre nous, mĂȘme s'ils sont catholiques. Ils sont trĂšs accueillants, trĂšs chaleureux, un peu comme les Kurdes.
Quelle est ta devise pour le Kurdistan ?
Tout d’abord un Kurdistan uni, et un Kurdistan libre. J’adore cette phrase de Qazi Muhammad, qui Ă©tait le prĂ©sident de la RĂ©publique de Mahabad (NDLR : rĂ©publique Ă©phĂ©mĂšre qui a subsistĂ© 11 mois en 1946, avant que l’Iran ne fasse tomber le micro Etat kurde et n’exĂ©cute Qazi Muhammad le 31 mars 1947), et qui disait 2+2 = 1, un Kurdistan, donc l’union pour le Kurdistan.
En résumé, quel est ton message à la jeune génération ?
Lisez ! Cultivez-vous ! Apprenez ! Ayez des objectifs ! Ayez de la discipline dans ce que vous faites ! Vous irez beaucoup plus vite et plus loin. Et surtout, allez jusqu’au bout de vos rĂȘves.
Que représente la femme kurde pour toi ?
C’est l’image de la rĂ©silience. Nos femmes ne sont pas que des combattantes. Ce sont des femmes inspirantes. Ce sont des femmes qui ont du talent. Qui sont ambitieuses. Des femmes qui ont des valeurs solides et des valeurs unies.
La paritĂ©, mode d’emploi ?
Pour moi, la paritĂ© c’est l’égalitĂ©. Surtout l’égalitĂ© des sexes.
Ton espoir pour le Kurdistan ?
Un Kurdistan uni. Je suis persuadĂ©e qu’avec nos blessures et nos actions, on peut avancer plus vite. J’ai espoir d’un Kurdistan uni. On hĂ©berge chacune dans notre cƓur un petit Kurdistan. Et on sait qu’un jour, on va le faire vivre ce Kurdistan. Je dis toujours que, « seule, on avance vite. Mais ensemble, unis, on avance beaucoup plus loin ».
Qu’est-ce que tu entends par un Kurdistan uni ?
Un Kurdistan uni des quatre coins du Kurdistan – Baqur, Bashur, Rojava, Rojhelat – uni par sa population. Parce qu’aujourd’hui, malheureusement on a Ă©tĂ© divisĂ©s. Et cette division, elle se fait ressentir Ă  travers les gĂ©nĂ©rations, Ă  travers notre histoire. Et aujourd’hui, je reste persuadĂ©e que, si on n’a pas un Kurdistan uni, un Kurdistan libre ne sera pas forcĂ©ment envisageable.
Donc, un Kurdistan entre l’Iran, l’Irak, la Syrie et la Turquie ?
C’est ça. Il y a des coutumes, des cultures, des langues aussi diffĂ©rentes. Le kurde a Ă©tĂ© un peu assimilĂ© en fonction des pays de naissance ou des pays de rĂ©sidence. Moi, mon Kurde, j’ai essayĂ© de l’amĂ©liorer, le kurmandji. Mais aujourd’hui, ma mĂšre, quand elle parle kurde, elle parle un kurde assimilĂ©, avec beaucoup de mots turcs. Donc, pour retourner Ă  nos origines, si on n’a pas un Kurdistan uni, une langue unique, un Kurdistan libre ne sera pas Ă©vident.
A lire ou relire
Des femmes Kurdes de grand talent sortent de l'ombre : "Rien K'Elles” leur donne des ailes : interview de Zerrin Bataray, la prĂ©sidente de l'association Rien K'Elles. PubliĂ© le 30 octobre 2023.
Rien K'Elles, le 1er réseau français de femmes franco-kurdes, a de nombreux projets pour 2024. Inauguration de l'association le 16 décembre 2023. Publié le 21 décembre 2023.
Leyla Yildiz, la locomotive qui donne de l'assurance aux adhérentes de Rien K'Elles. Interview de Leyla Yildiz, la cofondatrice de Rien K'Elles avec Zerrin Bataray. Publié le 12 février 2024.
Contact : L'association Rien K'Elles est prĂ©sente sur Instagram et LinkedIn. Cliquez sur le lien hypertexte pour accĂ©der au groupe via LinkedIn. Sinon, vous avez aussi le mail : [email protected].
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federer7 · 2 years ago
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Femmes kurdes. 1984
Photo by José Nicolas
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mybeingthere · 4 months ago
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Nil Yalter is the recipient of the Golden Lions Award for Lifetime Achievement, 2024.
Nil Yalter is a Turkish artist who was born in Cairo, Egypt, on 15 January 1938, and moved to Paris in 1965, where she still lives. She is widely regarded as a pioneer in the global feminist art movement. Yalter has never received formal education in visual arts, and as a self-taught artist, she has continuously conducted research into her own practices and areas of interest, working in painting, drawing, video, sculpture and installation.
Her artistic career began in 1957 when she held her first exhibition at the French Cultural Institute in Mumbai, India. However, it was during the 1960s that she delved deeper into her practice. After moving to Paris in 1965, Yalter’s work inaugurates a truly radical and pioneering chapter as she begins to address social themes, particularly related to immigration and women's experiences, in a very unique exploration and development of conceptual art practices. In 1973, Yalter created the groundbreaking installation Topak Ev, which was featured in a solo exhibition at the MusĂ©e d'Art Moderne de la Ville de Paris.
In the following year, she presented The Headless Woman a key video piece addressing women's sexual liberation and the Orientalist objectification of Middle Eastern women. Another extraordinary work from this period is La Roquette, Prison de Femmes, (executed with Judy Blum and Nicole Croiset) from 1974, which presents the accounts of a former convict of the famous women’s prison in France. Additionally, her work Temporary Dwellings, first showcased in 1977, delved into the lives of migrant workers, as recounted by women.
In 1980, Yalter had a solo Video projection and conference titled Rahime, Femme Kurde de Turquie at the Centre Georges Pompidou, Paris, where another radical of work of hers was first presented. The 1990s marked a period of creative exploration and recognition for Yalter, during which she embraced digital media.
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lepartidelamort · 3 months ago
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Les juifs instaurent l’ùre du terrorisme d’état global.
Les rÚgles de jeu ont changé.
Nasrallah est mort.
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Étant un adepte du darwinisme intĂ©gral, je dois dire que cette fin est mĂ©ritĂ©e.
On ne peut pas faire preuve d’une si aberrante incompĂ©tence sans le payer au prix fort.
Ces gens du Hezbollah parlaient beaucoup.
Leur refus de rejoindre la guerre aux cÎtés du Hamas pour ne pas déclencher une intervention américaine aprÚs le 7 octobre 2023 a mis en confiance les juifs qui sont immédiatement passés à la phase active de leur offensive contre le Hezbollah.
Le résultat de cette « prudence » fait la une des médias mondiaux en ce moment.
La défaite humiliante que les Chiites viennent de recevoir est pour eux un retour salutaire sur le plancher des vaches.
La retenue exigĂ©e par TĂ©hĂ©ran aprĂšs le 7 octobre est le rĂ©sultat de l’influence dĂ©sastreuse du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres iranien sur la direction du pays. Cela fait trop longtemps que ces gens en costume cravate prĂ©tendent comprendre la situation.
Il est probable que des traĂźtres au sein du gouvernement iranien alimentent les juifs avec des informations cruciales dans le but d’empĂȘcher une confrontation avec les USA.
Les juifs parlent moins, beaucoup moins, et ils tuent plus, beaucoup plus. Les juifs sont des assassins, on ne peut pas leur enlever ça.
C’est une leçon qui a dĂ©jĂ  des consĂ©quences globales. À prĂ©sent, c’est au tour des Iraniens. Ils ont intĂ©rĂȘt Ă  le comprendre et vite car la machine de mort juive est lancĂ©e Ă  pleine vitesse dans son plan de guerre apocalyptique.
Elle ne temporise pas, elle dïżœïżœtruit.
Le prochain sur la liste est le chef suprĂȘme iranien.
À 85 ans, je crois que cet homme est trop ĂągĂ© pour comprendre rĂ©ellement la gravitĂ© de la situation.
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Les juifs vont rĂ©pĂ©ter Ă  grande Ă©chelle ce qu’ils ont expĂ©rimentĂ© au niveau du Liban.
Leur plan est clair : dĂ©capiter l’intĂ©gralitĂ© du gouvernement de l’Iran puis prĂ©cipiter une guerre civile en jetant dans les rues tout ce qu’ils peuvent de sĂ©paratistes kurdes, de djihadistes sunnites et de femmes hystĂ©riques.
Les juifs escomptent procéder au démantÚlement du pays de cette façon.
En guise de couverture, les AmĂ©ricains seront jetĂ©s dans cette guerre comme de la chair Ă  canon. Les AmĂ©ricains n’ont plus de volontĂ© collective, faute de direction politique. Leur pays est trop Ă©troitement aux mains des juifs.
Netanyahu peut donc tout faire.
D’ailleurs, Bachar est aussi sur la liste. Les juifs sont prĂȘts Ă  rallumer l’incendie syrien Ă  la moindre occasion.
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Les juifs ne sont pas omnipotents. Leur position est mĂȘme trĂšs prĂ©caire, mais tout dĂ©pend d’une rĂ©ponse Ă©nergique de la part de ceux qu’ils menacent. S’il y a des gens lucides Ă  TĂ©hĂ©ran, l’ordre doit ĂȘtre immĂ©diatement donnĂ© de doter le pays de l’arme nuclĂ©aire. C’est une question de mois, de semaines peut-ĂȘtre avant que les juifs n’attaquent.
Là encore, ce retard dans la nucléarisation est le résultat de la stupidité des diplomates iraniens qui prétendent avoir la situation sous contrÎle.
Mais le guide suprĂȘme iranien n’est encore un hors d’oeuvre.
Un juif suit ce qui se passe avec attention.
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Poutine est la cible ultime.
Si Zelensky exige avec autant de force des missiles Ă  longue portĂ©e et des chasseurs modernes, c’est pour faire ce que font ses congĂ©nĂšres de Tel Aviv.
Plus rien ne peut convaincre ces juifs de ralentir leurs opĂ©rations armĂ©es au niveau mondial. Si personne au Kremlin ne bouscule Poutine pour qu’il cesse de faire barrage aux mesures d’urgence vitales, c’est lui qui finira assassinĂ© par un tir de missile.
Un seul homme dans toute cette affaire a compris tout cela depuis longtemps.
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DĂ©mocratie Participative
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mmepastel · 9 months ago
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J’ai adorĂ© ce roman.
On est allĂ©s Ă  Istanbul dix jours il y a de nombreuses annĂ©es (avant Erdogan), et j’avais adorĂ© ce voyage, cette ville. J’avais lu Orhan Pamuk dĂ©jĂ , qui m’avait subjuguĂ©e avec Neige et Mon nom est rouge. Je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie bien lĂ -bas. Franchement dĂ©paysĂ©e, mais j’ai trouvĂ© les gens chaleureux, complexes
 (on a discutĂ© avec plusieurs habitants, et bu longuement du raki avec le gars qui tenait un tout petit hĂŽtel avec son frĂšre, juste en face de la MosquĂ©e Bleue), et la ville m’a parue incroyable, tant imprĂ©gnĂ©e d’un passĂ© brillant et chaotique. TrĂ©pidante, mĂ©langĂ©e, un vrai Tetris de cultures diffĂ©rentes, d’ambiances contrastĂ©es. Ultra moderne, ultra ancienne. Une mosaĂŻque. Et cette mĂ©lancolie souriante
 l’eau trouble du Bosphore

De ce livre de Burhan Sönmez, je ne savais pas trop quoi attendre, pas une rĂ©plique d’Orhan Pamuk sous prĂ©texte que les deux sont turcs. Et pourtant, je retrouve quelque chose de cette mosaĂŻque mĂ©lancolique.
L’auteur est d’origine kurde et c’est là son troisiùme livre ; je ne le connaissais pas avant.
Plein d’histoires sont imbriquĂ©es autour du personnage central, Avdo, un vieil homme maĂźtre marbrier dans un cimetiĂšre stambouliote, qui vit dans une baraque au cƓur dudit cimetiĂšre. C’est un homme heureux, malgrĂ© un passĂ© difficile et tragique. C’est un homme bon, et pour ceux et celles qui croisent sa route, il est devient souvent un ami, un confident. Il est soucieux des autres, et ne fait pas de grande diffĂ©rence entre les vivants et les morts, sans doute par dĂ©formation professionnelle, mais aussi parce qu’il a appris Ă  faire sans les gens chers qu’il a perdus. Il dialogue autant avec les Ă©toiles que les tombes. A travers son histoire et celles de ceux qu’il croise, le romancier tisse une toile complexe qui Ă©claire par bribes l’histoire complexe du pays, ses beautĂ©s, ses richesses, ses violences et ses blessures. On a donc Ă  faire avec de trĂšs nombreux personnages issus de mondes et d’époques diffĂ©rents. Avdo est spirituel sans ĂȘtre croyant, et il voit clair dans le jeu de l’imam de la mosquĂ©e d’à cĂŽtĂ© (lequel est plus intĂ©ressĂ© par l’argent que par dieu) avec qui il a pourtant des relations cordiales.
La vĂ©ritĂ© c’est qu’il est orphelin, et qu’il ne sait pas qui il est puisqu’il ne sait pas qui est sa mĂšre (selon sa pensĂ©e). Il est donc syncrĂ©tique par essence. Il prĂ©fĂšre croire les histoires des hommes et des femmes et la vĂ©ritĂ© de leurs cƓurs plutĂŽt que de se conformer Ă  des prĂ©ceptes. Tout petit, il a Ă©tĂ© recueilli par un homme qui ne savait plus comment il s’appelait lui-mĂȘme, puis par un maĂźtre marbrier qui lui a transmis sa passion. Avant de connaĂźtre l’amour et de donner rendez-vous sous les amandiers

Dans ce livre, il est fortement question d’identitĂ©. De nom. Qui est-on vraiment ? Que signifient les noms que l’on nous donne ou ceux que l’on porte ou ceux que l’on se choisit ? Quelle est la part qui nous est donnĂ©e, celle qui nous appartient ? Il s’agit d’une quĂȘte intime, presque d’une enquĂȘte parfois.
Il est aussi beaucoup question d’amour, souvent immuable, qui survit Ă  la mort et crĂ©e du possible autour de soi.
C’est un magnifique livre, Ă©maillĂ© d’humour discret, dĂ©licat, qui bouscule nos façons de penser, occidentales et rationnelles. Entre le conte et la fable, avec beaucoup de poĂ©sie, et du thĂ©, trĂšs sucrĂ©.
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aforcedelire · 1 year ago
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Crime d’honneur, Elif Shafak
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Esma, jeune immigrĂ©e kurde, porte en elle une histoire familiale tragique entachĂ©e de sang et de violence, Ă  commencer avec son frĂšre qui a tuĂ© sa mĂšre il y a vingt ans de ça. Elle veut comprendre. Elle dĂ©cide alors de retracer le chemin sur trois gĂ©nĂ©rations (celle de sa grand-mĂšre, de sa mĂšre, et la sienne) et les liens avec ses ancĂȘtres.
C’est le deuxiĂšme Elif Shafak que je lis, et comme avec Soufi, mon amour, on est dans plusieurs temporalitĂ©s diffĂ©rentes. Dans les annĂ©es 50 au Kurdistan, dans un petit village au bord de l’Euphrate, oĂč on suit Naze, qui rĂȘve d’avoir un fils mais qui met au monde sept filles ; Pembe, la derniĂšre fille, et sa relation complexe avec sa jumelle Jamila et le bel Adem ; et enfin Esma, fille de Pembe, arrivĂ©e Ă  Londres quand elle Ă©tait enfant. Mais il y a Ă©galement les frĂšres d’Esma : Iskander, le premier-nĂ©, et Yunnus, le cadet. Entre 1992 et 1977, on oscille entre la gĂ©nĂ©ration de Pembe et celle d’Esma, on en apprend plus sur la vie au Kurdistan et la vie en Turquie. Sur le poids Ă©norme des traditions et l’envie de libertĂ©. Et en plus de ces vies, on voit aussi le poids de ce « crime d’honneur » (en l’absence du mari, c’est le fils qui dirige la maison, et si la mĂšre a une relation extra-conjugale, les retombĂ©es sont atroces) qui pĂšse sur les personnages.
TrĂšs diffĂ©rent de Soufi, mon amour, pour lequel j’avais eu un Ă©norme coup de cƓur. Cette fois on s’interroge davantage sur la vie des femmes, sur le choc des gĂ©nĂ©rations, sur le poids des traditions. J’ai adorĂ© suivre les diffĂ©rents personnages, leur vie, leur vie intĂ©rieure, leurs problĂšmes
 et surtout, tous les chapitres qui s’approchaient indubitablement de « l’ÉvĂšnement ». Quel bonheur de retrouver Elif Shafak ! J’ai eu un peu de mal Ă  me plonger dedans, mais une fois passĂ© le tiers / la moitiĂ©, j’ai adorĂ© !
29/07/2023 - 31/07/2023
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rojinfo · 2 years ago
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Attentat de la rue d’Enghien : Par qui le tueur William Malet a-t-il Ă©tĂ© mandatĂ© ?
Le CDK-F a tenu jeudi une confĂ©rence de presse dans ses locaux concernant l’enquĂȘte sur le meurtre de trois militants kurdes Ă  Paris le 23 dĂ©cembre 2022. L’attentat survenu le 23 dĂ©cembre, au siĂšge du Conseil dĂ©mocratique kurde en France (CDK-F), 16 rue d’Enghien, a coĂ»tĂ© la vie Ă  une membre Ă©minente du mouvement des femmes kurdes, Emine Kara, Ă  l’artiste kurde Mir Perwer et Ă  Abdurrahman Kızıl.

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alain-keler · 2 years ago
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Samedi 7 janvier 2023.
 Plusieurs milliers de kurdes sont venus manifester Ă  Paris ce samedi 7 janvier pour cĂ©lĂ©brer la mĂ©moire de trois militantes kurdes du PKK tuĂ©es en 2013. C’est ajoutĂ© Ă  cette marche le souvenir de trois autres kurdes tuĂ©s le 23 dĂ©cembre dernier rue d’Enghien Ă  Paris.
 Beaucoup de femmes et des pancartes comme un slogan en leur hommage : « notre vengeance sera la révolution des femmes ».
 Sur une autre banderole tenue par des femmes on peut lire : « Nous sommes les oiseaux de la tempĂȘte qui s’annonce ».
 Les Kurdes sont un peuple sans Ă©tat. Le Kurdistan s’étale sur quatre Ă©tats : la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. L’état kurde prĂ©vu par le traitĂ© de SĂšvres en 1920 Ă  la sortie de la premiĂšre guerre mondiale n’a jamais vu le jour. *
 Une injustice flagrante que la communautĂ© internationale ne semble pas prĂȘte d’effacer : la Turquie est entre autre un membre important de l’OTAN et un avant poste au Moyen-Orient dont l’instabilitĂ© chronique ne semble pas prĂȘte de s’arrĂȘter.
* https://www.monde-diplomatique.fr/publications/l_atlas_du_monde_diplomatique/a53796
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les-cris-des-fendues · 10 months ago
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Pochoirs vus en Iran reprĂ©sentant les noms et les visages de femmes assassinĂ©es par des policiers lors des manifestations en cours suite Ă  la mort de Jina Mahsa Amini, une femme kurde de 22 ans assassinĂ©e par la police des mƓurs aprĂšs avoir Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e et battue parce qu'elle portait prĂ©tendument un hijab incorrect. .
Pour Mehsa, Nika, Sarina, Mino, Hadith, Hajar, Hadida, Hanana, Aisan et toutes les autres femmes dont la vie a été volée ces jours-ci, parce qu'elle criait à la liberté.
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Stencils seen in Iran featuring the names and faces of women murdered by cops during the ongoing protests following the death of Jina Mahsa Amini, a 22 year old Kurdish woman who was murdered by the morality police after being arrested and beaten for supposedly incorrectly wearing a hijab.
For Mehsa, Nika, Sarina, Mino, Hadith, Hajar, Hadida, Hanana, Aisan and every other woman whose life was stolen these days, because she cried out for freedom.
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conatic · 5 months ago
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Reza RasaeiđŸ–€ (1988-2024). N'oubliez pas son nom.
Cet homme kurde a été exécuté secrÚtement en Iran ce mardi 6 août. Reza Rasaei a été torturé et condamné à l'issue d'une parodie de procÚs qui fait honte à l'Iran. Nos pensées vont à ses proches. Des militant·es d'Amnesty ont marché jusqu'à l'ambassade d'Iran à Bruxelles. Leur message : «Il faut mettre fin à la vague d'exécutions et à l'impunité en Iran». Plus d'infos : https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/iran-execution-secrete-homme-relations-soulevement-femme-liberte
Source: Amnesty International
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abwwia · 5 months ago
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Nil Yalter, Rahime, femme kurde de Turquie, 1979, photographs, drawings, video, variable dimensions
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lephenixkurde · 2 months ago
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Liberté pour Varisheh Moradi, militante kurde des droits des femmes, condamnée à mort en Iran
IRAN : Les avocats de Varisheh Moradi, une militante politique kurde et défenseure des droits des femmes, ont appris le dimanche 10 novembre que leur cliente a été condamnée à mort par le pouvoir judiciaire iranien pour des accusations de "rébellion".
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Membre de la SociĂ©tĂ© des femmes libres du Kurdistan oriental, Mme Moradi a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e par des agents des services de renseignement iraniens dans la banlieue de Sanandaj le 31 juillet 2023 et transfĂ©rĂ©e Ă  TĂ©hĂ©ran. En janvier 2024, aprĂšs la fin de son interrogatoire et de nombreux actes de torture Ă  son encontre, elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e du quartier 209 de la prison d’Evin au quartier des femmes oĂč elle est dĂ©tenue pour "baghi ​" (terme utilisĂ© par la justice iranienne pour dĂ©signer une personne qui s’oppose aux dirigeants islamiques et prend position contre eux) en raison de son appartenance supposĂ©e Ă  l’un des partis d’opposition au rĂ©gime, en l'occurrence, le Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK).
Le 10 octobre 2024, journĂ©e mondiale pour l'abolition de la peine de mort, elle avait entamĂ© une grĂšve de la faim pour protester contre cette peine rĂ©guliĂšrement prononcĂ©e et exĂ©cutĂ©e en Iran, mais aussi contre sa dĂ©tention prolongĂ©e, l’incertitude de sa situation, ainsi que contre le fait qu’elle soit privĂ©e de visites de sa famille et de son avocat depuis mai 2024. La dĂ©tĂ©rioration de son Ă©tat de santĂ© l'avait contrainte Ă  arrĂȘter cette grĂšve de la faim au bout de 20 jours.
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roseclavie · 6 months ago
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Women Press Freedom dĂ©nonce les peines de prison infligĂ©es Ă  8 journalistes kurdes en Turquie – Kurdistan au fĂ©minin
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soulthom · 6 months ago
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Conception de l’information.
Étant donnĂ© que la reprĂ©sentation qu’ils ont du monde dĂ©pend pour la plupart des gens de l’information divulguĂ©e par les mĂ©dias dominants, il est toujours bon de noter que ces derniers fonctionnent Ă  l’évĂ©nementiel essentiellement, Ă  savoir que les situations qui prennent une place mĂ©diatique majeure sont celles oĂč des attentats, des manifestations, des guerres, bref du nouveau se passe. On nous informera par exemple du mouvement iranien rĂ©cent, basiquement contre le port obligatoire du hijab et pour les droits des femmes, puis du « rĂ©tablissement de l’ordre » ensuite. Et avant qu’un nouveau mouvement renaisse on s’en tiendra lĂ  pour l’essentiel. On ne nous informera pas continuellement sur une situation qui n’a que trop durĂ© pour les femmes iraniennes comme pour d’autres dans des rĂ©gimes similaires. Pareil pour la Chine, cet immense pays ou un systĂšme concentrationnaire (pour ce qui est de la partie la plus grave du rĂ©gime) s’est stabilisĂ© depuis si longtemps qu’on ne voit plus la peine de nous rappeler rĂ©guliĂšrement Ă  cette rĂ©alitĂ©, qui concerne pourtant des millions de dĂ©tenus ! En dĂ©coule l’attitude d’indiffĂ©rence et d’ignorance des politiques eux-mĂȘmes, d’oĂč l’importance de l’information.
L’évĂ©nementiel est Ă  la base de l’information donc des choses qui prennent de l’importance dans l’imaginaire collectif, mais pas uniquement : on sait que beaucoup de gens seront trĂšs friands d’une info continue sur la situation israĂ©lo-palestinienne (depuis trĂšs longtemps, bien qu’il il soit vrai que la situation actuelle de guerre trĂšs violente, le justifie particuliĂšrement. N’est-ce pas liĂ© Ă  l’importance mythologique de cette rĂ©gion du monde ?), plus que sur d’autres peuples tout autant dans la misĂšre que les palestiniens et l’apartheid dont ils sont victimes (kurdes, Intouchables en Inde, alors que le systĂšme des castes est en principe aboli etc. etc.). On peut prendre l’évolution d’un conflit et guerre civile dĂ©jĂ  ancien au Soudan par exemple et son cortĂšge de milliers de victimes, les mĂ©dias dominants n’évoqueront cette situation de conflit permanent, comme dans d’autres rĂ©gions de l’Afrique, que rarement. Notre vie relativement tranquille et prospĂšre d’europĂ©ens, amĂ©ricains etc. fait qu’on ne se rend pas compte de ce qu’est la misĂšre que vivent la plupart des habitants de la planĂšte sur le plan matĂ©riel comme sociĂ©tal, ce qui fait de nous la proie de l’information divulguĂ©e par les mĂ©dias dominants et de l’image qu’elle façonne du monde, dont on ne se rendra jamais assez compte. Les choses existent Ă  la mesure de l’importance qui leur est donnĂ©e, mĂȘme en connaissance de cause, et plus on dĂ©crĂšte qu’une situation est dĂ©terminante pour l’ordre mondial plus elle tend Ă  le devenir.
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toutmontbeliard-com · 6 months ago
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Elections législatives 2024, LFI : "Nous pouvons déboucher sur une victoire électorale du Nouveau Front populaire"
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La France insoumise Pays de MontbĂ©liard et du plateau de MaĂźche communique : "Nous sommes bien conscients d'assister Ă  un moment oĂč les Ă©vĂ©nements peuvent s'accĂ©lĂ©rer. Suite Ă  une dissolution, digne du droit de vĂ©to royal, si caractĂ©ristique de l'autoritarisme Macronien et d'une 5Ăšme RĂ©publique conçue dĂšs l'origine pour maintenir le peuple Ă  distance, nous pouvons dĂ©boucher sur une victoire Ă©lectorale du Nouveau Front populaire (NFP). Il nous appartient Ă  nous de convertir ce succĂšs en victoire populaire en rĂ©pondant aux attentes du plus grand nombre. Ces attentes sont simples et banales comme nos vies : bien se nourrir, se soigner, assurer l'Ă©ducation de nos enfants, se chauffer, se dĂ©placer, se cultiver, accĂ©der aux loisirs, aux sports, partir en vacances, toutes ces choses simples qui au-delĂ  des chiffres, sont des besoins essentiels qui ne sont plus assurĂ©s aujourd'hui, et cela en protĂ©geant l'Ă©cosystĂšme qui permet la vie humaine. Nous affrontons l'extrĂȘme droite raciste mais pas seulement. Aujourd'hui des coalitions se forment avec une partie de la droite, mais aussi avec des milieux patronaux ; ces oligarques qui possĂšdent tout, et qui pensent que l'extrĂȘme droite n'est pas un problĂšme mais une option, et qui affirment « PlutĂŽt Le Pen que le Nouveau Front Populaire ». Nous ne nous confrontons pas Ă  des gens raisonnables, prĂȘts Ă  accepter le verdict des urnes, mais Ă  une classe de privilĂ©giĂ©s dĂ©cidĂ©e Ă  utiliser tous les moyens pour conserver le pouvoir de dĂ©cider sans le peuple. Les dĂ©fis sont Ă©normes. Nous pouvons citer le rĂ©chauffement climatique qui compromet Ă  terme notre existence sur Terre, les inĂ©galitĂ©s sociales, les atteintes aux libertĂ©s et le recul constant de la dĂ©mocratie, les combats pour le cessez-le-feu Ă  Gaza, les combats pour la paix en Ukraine et aussi au Congo, au Soudan, au YĂ©men, la reconnaissance du droit Ă  l'autonomie pour le peuple Kurde. Vingtcinq pour cent des Ă©tats sont confrontĂ©s Ă  un conflit frontalier. Nous ne combattons pas seulement des hommes et des femmes incompĂ©tents mais un modĂšle Ă©conomique et social destructeur pour l'Ă©cosystĂšme, destructeur pour nous-mĂȘmes, pour la vie animale et pour tant de formes de vie. C'est le modĂšle libĂ©ral, du « tout marchĂ© », du libre-Ă©change, de la compĂ©tition permanente, des inĂ©galitĂ©s, de la guerre : le modĂšle capitaliste. Nous proposons un autre horizon, celui de la mise en commun, du partage, de l'entraide et de la solidaritĂ©. Nous y arriverons en crĂ©ant un rapport de force majoritaire contre ceux qui nous entraĂźnent vers le chaos. Nous avons apprĂ©ciĂ© les dirigeants de toutes les formations de notre coalition, lors de la 1Ăšre confĂ©rence de presse, qui ont tous affirmĂ© que le Nouveau Front Populaire n'Ă©tait pas essentiellement un accord de partis, mais un front commun Ă  construire avec les syndicats, les associations, les citoyens de tous horizons dĂ©cidĂ©s Ă  s'engager. Nous saluons la dĂ©cision de la CGT qui appelle Ă  l'action dĂšs maintenant sur les revendications et au vote pour nos candidats. Pour notre part, Ă  la France insoumise, nous sommes prĂȘts. Car c'est exactement ce que nous proposons depuis le dĂ©but et c'Ă©tait aussi le principe d'organisation que nous prĂŽnions avec la NUPES. Nous sommes donc prĂȘts Ă  constituer des comitĂ©s du Nouveau Front Populaire partout oĂč c'est possible, ouvert Ă  toutes et tous sans condition d'appartenance Ă  un parti, Ă  un syndicat ou Ă  une association, Ă  condition d'agir pour l'application des mesures prĂ©vues par le contrat de lĂ©gislature qui nous unit. Nous avons une dizaine de jours de campagne pour franchir la 1Ăšre marche, et assurer l'Ă©lection de nos candidats, Virginie Dayet et Matthieu Guinebert sur la 3Ăšme circonscription, Magali Duvernois et Martial Bourquin sur la 4Ăšme circonscription. En espĂ©rant que l'acteur principal, le peuple, se mette en action. Vive le Nouveau Front Populaire, tous ensemble dans l'action et dans les urnes !". Retrouvez l'ensemble des candidats de la 3Ăšme circonscription du Doubs sur "Elections lĂ©gislatives 2024 : les 5 candidats sur la 3Ăšme circonscription du Doubs". Retrouvez l'ensemble des candidats de la 4Ăšme circonscription du Doubs sur "Elections lĂ©gislatives 2024 : les 5 candidats sur la 4Ăšme circonscription du Doubs". Read the full article
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ritchiepage2001newaccount · 9 months ago
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Project2025 #CorpMedia #Oligarchs #MegaBanks vs #Union #Occupy #NoDAPL #BLM #SDF #DACA #MeToo #Humanity #FeelTheBern
JinJiyanAzadi #BijiRojava Les élections locales en Turquie confirment la montée en puissance du DEM, parti pro kurde
DEM Parti, le Parti de l’égalitĂ© et de la dĂ©mocratie des peuples, ressort renforcĂ© Ă  l’issue de cette consultation Ă©lectorale, en dĂ©pit des manipulations et tricheries en tout genre qui ont engendrĂ© de nombreuses contestations. DEM parti s’impose officiellement dans trois villes mĂ©tropolitaines et de belle maniĂšre : non seulement il remporte les mairies mĂ©tropolitaines de Diyarbakir, Van et Mardin, mais aussi 13 mairies de districts sur 17 Ă  Diyarbakir, 6 sur 10 Ă  Mardin et les 14 districts Ă  Van. Il s’impose Ă©galement dans sept villes chefs-lieux de provinces, cinquante-huit mairies de districts, dix mairies de petites et moyennes villes, soit 78 mairies qui vont ĂȘtre dirigĂ©es par un maire, homme ou femme, kurde. A cela, il faut ajouter les onze prĂ©sident-e-s des conseils provinciaux issu-es des Ă©lections rĂ©gionales. Soit, au total, 89 assemblĂ©es locales et rĂ©gionales dirigĂ©es par des Kurdes

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