#Face à tous ces éléments
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Vous êtes au volant d'une voiture et vous roulez à vitesse constante.. A votre droite, le vide. A votre gauche, un camion de pompiers qui roule à la même vitesse et dans la même direction que vous. Devant vous, un cochon, qui est plus gros que votre voiture ! Derrière vous, un hélicoptère qui vous suit, en rase-motte. Le cochon et l'hélicoptère vont à la même vitesse que vous? Face à tous ces éléments, comment faites vous pour vous arrêter ? C'est simple, vous descendez du manège.
#A votre droite#le vide.#A votre gauche#Devant vous#un cochon#qui est plus gros que votre voiture !#Derrière vous#un hélicoptère qui vous suit#en rase-motte.#Le cochon et l'hélicoptère vont à la même vitesse que vous?#Face à tous ces éléments#comment faites vous pour vous arrêter ?#C'est simple#vous descendez du manège.
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Idée forum :
Calydria, un monde en proie à un conflit séculaire entre deux continents hostiles, Erydor et Solastria. Au cœur de cette lutte incessante, le continent d'Erydor abrite trois prestigieuses académies, chacune formant une élite de combattants et de savants destinés à servir dans l'armée de défense contre les forces ennemies de Solastria.
Académie des Chevaucheurs : Cette académie forme les Chevaucheurs, des guerriers spécialement entraînés pour être les cavaliers des Éthéria (des dragons, des griffons, des wyverns, des aigles etc).
Académie des Élémentaires : Ici, les étudiants apprennent à maîtriser les éléments primordiaux : l'air, le feu, la terre, l'eau, la lumière et l'ombre. Les Élémentaires seront des guerriers capables de manipuler leur élément de prédilection pour des usages offensifs et défensifs.
Académie des Alchimistes : Les Alchimistes étudient les mystères de la science et de la magie pour créer des potions, des poisons et des artefacts magiques.
L'admission à ces académies est ouverte à tous ceux qui ont atteint la majorité et qui sont prêts à s'engager à servir dans l'armée d'Erydor. Contrairement à d'autres institutions, les candidats ne sont pas sélectionnés en fonction de leur origine sociale ou de leur statut familial, mais plutôt de leur volonté de défendre leur patrie. Ceux qui préfèrent ne pas suivre la voie des combattants peuvent opter pour des parcours administratifs, contribuant ainsi à la gestion et à l'organisation de la société et de l'armée d'Erydor.
Dans les profondeurs d'Auroria, le royaume des Éthéria, une alliance de créatures mythiques s'est effectués quelques centaines auparavant face à la menace grandissante des Dévoreurs d'Ombre, des abominations nées des expériences désastreuses des humains de Solastria, émergent des ténèbres pour semer la destruction sur leur passage. Les Éthéria ont décidés de s'allier avec les humains d'Erydor et de se liés à seulement certains d'entre eux qu'ils considèrent comme méritant.
Sur les continents en guerre d'Erydor et de Solastria, les tensions séculaires alimentent un conflit sans fin. Les deux factions se disputent le contrôle de Calydria, tandis que les champs de bataille sont le théâtre de combats acharnés pour la suprématie.
Ainsi, sur fond de conflit entre continents et de lutte pour la survie des peuples magiques, Calydria est plongée dans une bataille épique entre l'équilibre et le chaos. Le destin de chacun repose sur l'issue incertaine de cette guerre sans merci, où se joue l'avenir même de leur monde.
J'aimerais, peut-être, me lancer dans ce projet. Toutefois, je ne veux plus faire de projet seule alors si certains d'entre vous sont inspirées par ce début de contexte n'hésitez pas à me contacter par mp ! Repartage très fortement apprécié ♥
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.1/15)
Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage à l'horizon : le ciel devrait être clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientôt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux décidément rien te cacher, sœurette...
Qilby… Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... Shinonomé, n'as-tu jamais rêvé d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginé ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frères et sœurs, qui possèderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, échanger, apprendre et découvrir ! Les autres espèces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls à être dotés de ces pouvoirs, cette immortalité, ces connaissances... Il doit forcément y avoir une raison à cela, tu ne crois pas ? Peut-être avons-nous été séparés des nôtres par le passé, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? Même... Même quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sûr que non, Shinonomé ! Je suis ton frère et tu es ma sœur : je ne pourrai jamais te haïr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mêmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la première fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problèmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
Frère...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considère aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nôtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les étoiles !
Hein ? Quoi les étoiles ?
Elles... Elles tombent !!!
Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
.
Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frère...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vœu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas à jour dans leurs réalisations de miracles. Et après tout... Je m'en moque bien de savoir d'où ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes à faire ! Nous aurons tout le loisir d'y réfléchir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vêtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur première incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous établir ici ? Regarde autours de toi, mon frère, c'est l'endroit rêvé pour...
Pour fonder notre famille...
.
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Eh bien mon frère, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frère qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a très mauvais goût ! Après nous avoir planté ici pendant près de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers Nés !
Hey ! Grand-frère ! Grand-frère, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc là, Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus près… Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera déjà rempli de merveilleux dessins…
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?!
Hum, eh, grand-frère ?
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que… J’ai… Moi… Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi ! Je… Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours être ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparé à tout ce que toi et Shinonomé faites pour nous… Mais je voulais quand même que tu l’aies ! J’espère que ça te plaira !
…
Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidé pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblé lorsqu’il a signé, mais y’a tout le monde, même Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille... Merci beaucoup, je…
Je le garderai précieusement…
À l’aide ! Grand-frère ! Grand-frère, s’il-te-plaît ! C’est Chi… hic… Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? Où ?! Que s’est-il passé ?!
Shhhhh… Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer… Là, là… Tu n’as plus rien à craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : où sont-ils ? Qu’est-il arrivé ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trésor d-dans la forêt ! Ça avait l’air amusant, alors… Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! Adamaï et Grougal sont partis avec eux, mais… hic… Seul… Seul Grougal est revenu, et… Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il était couvert de sang ! Il… Il va peut-être mourir ! Et Chi… bi… hic… Yugo et G… Glip… hic, eux aussi, ils… !
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets… Allez-vous réfugier à la maison : Shinonomé vous protègera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais… Mais … !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frè- !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA… TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas… Ne la touche pas…
Ne touche pas à ma famille…
Ne touche plus jamais à ma famille…
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.
.
Yugo ! Aller, réveille-toi ! C’est plus marrant là, arrête ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrête, aller, réveille-toi !
Debout Yugo ! Arrête ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrête ! On va rentrer à la maison, d’accord, p’tit frère ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo… Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se réveiller.
Mais… Mais pourquoi … !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il… Il est mort, hein ?! C’est sûr, il est mort et c’est d’ma faute… C’est entièrement de ma faute !
M… Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frère n’est pas mort… Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus… Yugo est blessé, très gravement même, et s’il ne reçoit pas les soins adéquats, alors il risque de… Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans être dérangé, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment … ?
Ne cherche pas à comprendre : accepte-le.
.
Oh, Déesse, je… Oh, pardonne-moi Yugo… C’est, tellement… froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passé, mais je peux peut-être… Je peux… Je peux… Je dois… Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi… Réveille-toi, Yugo !
C'est bientôt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
.
Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-être trois ?
Six !!! Cela va faire bientôt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pâle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrête enfin de souffrir !!! Il est juste arrivé tr...
À temps... Il est arrivé juste à temps...
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Je ne dois pas être beau à voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaît, ça ne sert à rien de te lever... Kof... Je vais... bien... Et garde ton remède, ce serait gâcher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
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Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais réintégrer mon dofus, et alors moi et Adamaï nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tôt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
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.
Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et… Grand frère ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai... une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui… Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les écouter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frère. Hum, alors… Il était une fois...
Ces dernières semaines ont été très éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraînée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une élève aussi intelligente que toi... Pense tout de même à te reposer et à sortir de temps à autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maître est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu… Tu peux y aller Dérelian.
Elle a du répondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'œil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est même pas capable de différencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... Même toi tu te débrouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier né devra, au cours de sa cent-cinquantième année d'existence, porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgré la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mémoire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crâne pour retenir cela ?
Tu sais très bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passé une semaine entière à survoler les alentours pour brûler les restes. Ah Déesse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'étais au bord de l'écœurement à chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misérables mois face à l'éternité, je compatis à ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir à la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sœur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout après avoir échoué à sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrêter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces désastres... Et cela vaut également pour la mort de Yugo.
.
Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement à aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ceux qui nous ont condamnés à vivre ici, pour permettre à un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer à une certaine forme de justice et d'équité... Pour que chacun ait droit à une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand même... Bien que tu mériterais de passer au rang d'impie pour ainsi dénigrer la Déesse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs années !
Vieux ? La dernière de tes gamineries remonte à trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler… Suis-moi.
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succès : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
.
.
Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le Siège du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.
Mais tu as raison, frère, cela ne se peut. Personne ne peut être un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des démons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, très cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaît... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut décidément rien te cacher... Ta quête est trop périlleuse, mon frère. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu échapper à l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
O-on ne tiendra pas très longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul à connaître l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnés ! Alors sauve-toi, frère… Maintenant !
.
.
Ce n’est pas un fossile… T… Trois paires d’ailes, un abdomen recourbé, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tête… Caligo Saltatrix. M-Mais cette espèce… Elle n’est pas censée avoir disparue !
.
Une impression négative… Une telle empreinte ne devrait pas être possible… Même avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas être aussi nets ! Cette puissance… Elle dépasse tout ce que j’aurai pu imaginer… Elle dépasse tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans… Je… Elle…
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.
Elle me dépasse…
.
Hey ! Vous : lâchez mes frères !
Qilby… ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
Attention !
Enfants d’Erasme -Cette Folie- Arrêter
Attends, c’est moi où le gros tas de ferrailles vient de…
Non, tu ne rêves pas. Il a… Il a parlé.
Je vois donc, ce symbole-ci, «
», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie… ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! Intéressant… Comme c’est intéressant ! Notre système de langue repose sur une base phonologique, mais la vôtre est davantage… sémantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
Hé, hé, je n’ai qu’à remercier mon éminent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien… Quelqu’un de… grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
et non pas :
je comprends ! Un même mot pour plusieurs sens, voilà qui est ingénieux pour une race aux représentations aussi complexes.
Race… ?
Ce mot est-il une…
Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je… ! C’est juste que…
…
Non, ça ne fait rien. Simplement… Je suis également heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et… votre race.
Peut-être alors… Communauté ?
Haha, va pour communauté !
.
.
Sûrs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas étendre votre « récolte » au-delà des limites de la forêt, alors nous ne voyons aucun problème à votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planète entière- Posséder
Hum ? Je… suppose que pour des voyageurs tels que vous, se déclarer propriétaire de landes et rivières doit paraître quelque peu… incongru ?
Une belle expérience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je… Je suis assez étonné.
…
Vous, les… Enfants d’Érasme ? Vous vous désignez tous comme faisant partie de la même race, mais pourtant vous… êtes si différents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la même taille que nous autres, si… petit par rapport à vous ou même à Méthyl, votre technicien !
…
Sans compter, Irhode, qui possède autant de bras qu’un chêne a de racines ; vous me direz, cela doit être plutôt pratique pour sa fonction ! Quant à Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux créa- personnes agir de concert comme eux.
…
Et enfin, il y a Orgo… Orgonax, c’est bien cela ? Je… Je crois ne jamais…
Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! Désolé. Eh bien, je…
…
Je me demandais simplement… Comment êtes-vous parvenus à, disons…
Problème -Pas évident- Être
Mais -Conseil- Peut-être -Je pouvoir- Offrir
Je…Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver
…
Enfants d’Érasme -Parents- oublié Avoir
Mais alors… ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre
…
Je… Je crois, oui.
Tous les membres de votre communauté ont leur rôle, et, par cet équilibre, vous êtes parvenus à fonder une… famille en quelques sortes. Une communauté.
Ainsi, Irhode, Méthyl et les autres servent chacun à une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc à votre « récolte » d’énergie… Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espèces, pourrait être associé à… Au cœur peut-être ?
Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum… Merci ? A-yé ?
Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois…
.
Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste… Qilby suffira.
Bien -Qilby-
Puis-je… ? Puis-je également vous demander votre rôle ?
Réponse -Aisée- Être
.
Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
#fiction#qilby#wakfu#wakfu qilby#ankama#french#fanfiction#french fanfiction#wakfu fanfiction#yugo#amalia sheran sharm#tristepin de percedal#evangelin#ruel stroud#wakfu adamai#joris jurgen#phaeris#eliatrope council#eliatrope#wakfu chibi#wakfu nora#wakfu mina#shinonome wakfu#wakfu glip
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annexe 1 : vie et mort d'une sorcière.
Définition propre au forum : Une sorcière désigne tout humain, femme, homme et non-binaire ayant une manifestation magique, appelée don. Si majoritairement, il s’agit de femmes, les siècles ont vu des hommes et des non-binaires ayant aussi ces manifestations magiques.
La naissance : Une personne ne naît pas sorcière, elle le devient parce que les dieux l’ont décidé. Elles sont vues comme des “élues” dans leur communauté, choisies par les dieux. Le phénomène se produit généralement à la suite d’un événement important ou surprenant, qui a capté l'œil des divins. La plupart du temps, une personne devient sorcière lors de son enfance ou adolescence mais force de constater que des personnes d’âge mûr se sont vues aussi devenir des sorcières à la suite d’étranges évènements tel un décès, une naissance ou tout autre malheur/bonheur si intense qu’il en a provoqué cette transformation. Même si des sorcières se reproduisent, le nouveau-né ne sera pas sorcière : encore une fois, ce sont les dieux qui le décident. Il est à noter néanmoins que certaines familles, en sautant parfois des générations ont compté des sorcières dans leur rang : cela est vu comme une bénédiction ou une malédiction selon la personne qui le perçoit.
Les croyances : Une sorcière se voit, par la force des choses, “baigner” dans le syncrétisme : elle peut avoir accès à la croyance de toutes les religions, de toutes les divinités qui puissent exister. Si une sorcière n’est pas en contact direct avec une divinité, elle peut recevoir néanmoins des signes, symboles et autres phénomènes qui lui dictent quoi faire en cas de besoin.
Les dons:
Malgré leurs représentations dans la pop-culture, les sorcières ne peuvent pas toutes jeter des sorts. Sur le forum, il existe cinq types de sorcières :
Les divinatrices : ces sorcières ne sont pas ancrées dans le temps. Pour elles, le flux temporel continu est une illusion. Si elles vivent, elles ont néanmoins la capacité de projeter leur âme dans leur ligne temporelle : dans leur jeunesse jusqu’à tous les futurs possibles, ce qui fait qu’elle peuvent prédire ce qui va se passer sans pour autant influencer les choses.
Les potionnistes : N’importe où et avec n’importe quel récipient, elles sont capables de créer des potions en mélangeant plusieurs ingrédients, naturels ou non.
Les protectrices : Elles sont capables de faire des champ de forces ou encore d’invoquer des runes dans le but de protéger des personnes. Les dieux peuvent aussi les guider à protéger des êtres spécifiques sans en dévoiler leurs raisons, ce qui en font des “anges gardiens”.
Les naturelles : Les sorcières de la nature (air, terre, feu, eau) sont des sorcières capable de manier à la perfection l’un des éléments naturels en sa faveur.
Les magiciennes : Les sorcières les plus connues. A l’aide de baguettes magiques ou non, elles sont capables de lancer des incantations et sorts pouvant modifier les choses.
La morale et l’éthique :
Il est difficile pour une sorcière de percevoir les notions de bien et de mal qui sont propres aux humains, mais elles ont néanmoins une conscience qui leur dicte de survivre, face aux atrocités qu’elles ont vécues dans l’Histoire, notamment avec les procès. Une sorcière aura toujours tendance à servir ses intérêts et celui des divins.
La formation :
Les jeunes personnes devenues sorcières reçoivent l’été de leur dix-huit ans une lettre informant leur admission à l’Université de Shiz, l’un des seuls endroits magiques des Etats-Unis dans lequel ils suivront pendant trois années des cours liés à la sorcellerie.
La lettre indique que la rentrée a lieu lors de l’équinoxe de septembre : les élues doivent aller dans les plaines de l’Etat du Kansas où en récitant une formule magique, elles convoquent une tornade. Elles seront amenées sur un port où des voiliers les conduisent jusqu’à l’Université, lieu invisible pour les mortels protégé par des sortilèges ainsi que des sorcières veillant à la surveillance.
Pour les personnes devenues sorcières après leur majorité de mort, elles sont généralement par des sorcières plus expérimentées, désignées comme mentors par les dieux.
A noter : L’Université de Shiz ne sera pas un lieu jouable. Ainsi, si vous souhaitez jouer une sorcière, elle doit avoir vingt-et-un ans révolus.
Les covens : Appelé aussi sabbah, groupe ou encore communauté, les covens sont un rassemblement de sorcières selon des dispositions qui leur sont propres. Néanmoins pour qu’un coven soit considéré comme parfait, il doit comptabiliser dans son rang au moins cinq sorcières, chacune ayant l’un des dons.
Vieillissement et mort : Au moment où un humain devient une sorcière et la puberté passée, il voit son métabolisme considérablement ralentir et vieillir très lentement. Ainsi, la plus vieille des sorcières aurait vécu jusqu’à dix siècles environ (soit l’équivalent de 1000 ans).
Une sorcière peut être tout aussi blessée qu’un humain et tué par les mêmes moyens que lui : elle se montrera plus endurante par les blessures endurées mais elle n’est pas immortelle.
La déchéance : Si une sorcière ne répond pas aux ordres des dieux ou si elle a fait une faute jugée “impardonnable”, elle peut alors perdre son don et toute facultée magique. Elle redevient alors une simple humaine. Dans le cas où elle a une vieillesse prononcée, cela conduit aussi à sa mort pure.
Le phénomène de l’Appel et L’épisode de l’Eveil :
Chaque année, une sorcière est appelée pour créer un “demi-dieu” : un humain qui aura un don, une aptitude directement venue des dieux. Lorsque la sorcière a conscience qu’elle doit agir, elle veille sur la population avoisinante, à l’affut du potentiel humain qui devra recevoir en lui un “éclat divin”, phénomène qui explique l’apparition d’un pouvoir chez l’individu. Chaque “éclat divin” a un tendance à faire germer le bien comme le mal. Cet éveil est une métamorphose pour l’humain qui peut se voir complètement bouleversé par cet épisode : par exemple, l’élu qui était quelqu’un de pieux pourrait alors commencer à commettre des atrocités.
Néanmoins, certaines sorcières se sont adonnées à une pratique surnommée “le sommeil” qui consiste à retirer “l’éclat divin” d’un être au lieu d’en donner un. Si cela peut être mal perçu, force de constater que cet acte contribue néanmoins à l’équilibre du monde.
Le lien entre la sorcière et son demi-dieu :
Après l’éveil, la sorcière a accompli sa mission. Rares sont celles qui gardent un oeil sur leur création et pour cause, il est mal vu d’avoir un contact avec la personne à qui on a conféré des pouvoirs. Dans la communauté des sorcières, il est tout aussi prohibé d’avoir une quelconque relation intime avec celle ou celui qu’on a crée.
Naturellement, le demi-dieu se voit asservi à sa sorcière : c’est à dire qu’il aura toujours tendance à s’incliner face à ses ordres et ses prérogatives.
Si une sorcière est tuée, alors le demi-dieu qui a créé par elle, meurt aussi. Néanmoins, l’inverse n’en est rien. Un demi-dieu tué ne provoque qu’un frissonnement et un malaise chez la sorcière.
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Pourquoi et comment le monde est-il devenu fou ?
Devant le déroulement des faits, l'enroulement des jours et le comportement des gens, on a de plus en plus souvent l'impression qu'une menace silencieuse mais ''à l’œuvre'', pèse sur le monde. Une impression de malaise plane sur notre civilisation... les informations sur ''ce qui se passe'' sont incroyables... on entend tout et n'importe quoi... on ne distingue plus le vrai du faux... et le réel nous apparaît parfois comme un engrenage infernal qui débouche, où qu'on aille, sur un nouveau Minotaure : le terrorisme de masse, allié à un antisémitisme de sinistre mémoire...
La question –qui était permise, jusque là-- devient plus ou moins incontournable : ''Pourquoi est-il devenu, en si peu de temps, si difficile de vivre heureux l'un à côté de l'autre, comme on savait le faire il y a peu de temps encore ? Pourquoi les gens se comportent-ils tout d'un coup comme s'ils étaient devenus fous –mais furieux aussi ?''. Je lisais l'autre jour sous la plume d'Elyette Abécassis une explication possible : les théories identitaires telles que l'idéologie ''woke'' engendrent des clivages irrémédiables dans nos sociétés dont le rôle principal était jusque là de permettre de repousser au second plan nos pulsions mauvaises : chaque groupe –mais bientôt chaque individu, à n'en pas douter-- qui croit se découvrir une identité quelconque se retrouve figé et radicalisé dans cette identité, comme ''poussé'' vers des tensions de plus en plus fortes dont la logique serait de se terminer en guerre de tous contre tous et de chacun contre tous les autres.
Autre moyen de poser la même question : ''Combien de morts et d'agressions faudra-t-il pour que les éléments les plus rétrogrades de notre désastreuse ''caste-au-pouvoir'' (je veux évidemment parler des progressistes confits dans leur lecture périmée d'un monde qui a sombré corps et biens) accepte enfin de protéger les français –en tout cas, de voir enfin le sort désastreux qu est le leur ?''. Les récents soubresauts de la puérilité macronienne (Il a osé dire : ''Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée entre les jambes, et on va voir comment ils s'en sortent !''. A ses compatriotes... qu'il a pour seule mission de protéger ! ) semblent n'ouvrir que sur une aggravation illimitée de tous les problèmes réels... enjolivés, si l'on peut dire, par la connerie irresponsables des parties en présence dans l'arène... Et tant pis pour les juifs... et les autres !
Dans un livre passionnant ''sorti'' en février dernier (La nouvelle Causalité diabolique –Ed l'Observatoire), la philosophe Perrine Simon-Nahum écrit : ''Les courants qui relèvent de l'identité affichent un agenda précis : se défaire des démocraties et faire disparaître l'ordre démocratique occidental, réputé raciste et patriarcal (ce qui serait mal !)... développer ''l'éveil'' (= woke) d'une impression d'appartenir à une population ostracisée (ce qui serait ''le bien''!)... se regrouper face aux autres groupes et aux autres ethnies (ce qui serait une noble finalité !)... et promouvoir un prolétariat qui a changé de nature'' (ce qui serait pour ''eux'' le nouveau but de l'action politique, via la haine !). (NDLR : expliquez-moi pourquoi je vois JL Mélenchon en embuscade derrière chacun de ces mots ?).
Dans ce cadre, le combat politique ayant été vidé de toute substance, on peut déverser à sa place un antisémitisme radical, promu et justifié par ou au nom de l'anti-racisme –ce qui est une insulte à l'intelligence... une de plus ! Dans cette vision absurde, Israël devient le symbole de la nation colonialiste et de l'Occident esclavagiste. Ce combat semble bien être la nouvelle forme du combat à mort contre l'Occident, la démocratie et l'homme blanc, ''les seuls ennemis''... avec le juif.
Cette ''nouvelle causalité diabolique''... diabolise Israël –mais aussi tous les juifs à cause de leur identité multiple et dite ''sans essence''-- selon le processus bien connu de la diabolisation par l'enseignement du mépris, mais dans sa version numérique. En effet, le ''projet'' juif va exactement à l'encontre du ''projet'' identitaire, puisque, pour le juif, le ''vivre ensemble n'est possible qu'à la seule condition de rester différent, car l'identité juive ne se conçoit –en principe-- que sans violence, à l'opposé du ''récit identitaire : on est séparés ''parce qu'ensemble''. En ''poussant les juifs à la faute'' le 7 octobre dernier, notre époque de fous est arrivée à dénaturer des choses qui ont prouvé leur sagesse depuis 5 ou 6 millénaires !
Lorsque, cas assez rare parmi les ''catho-cathos'', je suivais ses cours du Lundi sur ''La Foi d'Isra'ël'', dans les années 90, mon ami le Grand Rabbin Sitruk (un homme remarquable en tous points) répétait que ''le Judaïsme, malgré les apparences du ''Casherhout'', n'est ni une identité, ni une religion, ni une politique, ni un Livre –comme le prétendent les arabes, qui font la même erreur à propos de notre ''nouveau Testament''-- et encore moins une Loi. Il est avant tout une Parole, qui énonce presque exclusivement un ''devoir-être'', et qui renvoie à un Projet d'Alliance''.
Les juifs sont donc si différents de tous leurs voisins musulmans –pour qui le Coran est exactement tout ce que la Torah refuse d'être-- qu'ils sont ressentis, dans ce moyen-orient rarement sorti des modes de pensée du moyen-âge, comme le symbole à abattre. Quant aux théories dites ''modernes'' (et réalité : ''progressistes'', avec tout ce que ce mot peut trimballer de conséquences mortifères), elles ne sont porteuses que de haine, de pulsions de mort, de discrimination, de racisme inversé qui refuse de se voir pour ce qu'il est et, dans le fond, de ''fin de tout''.
On aurait pu s'arrêter là, mais c'eut été trop beau : la fameuse ''folie sortie des asiles'' dont nous parlons si souvent ici ne saurait s'arrêter en aussi bon chemin ! Tout semble se passer comme si, tout d'un coup, toutes les lignes rouges avaient été franchies et toutes les digues avaient sauté : une simple élection ''pour autre chose'' ébranle tout le système sur lequel était construit –ou plutôt, on le découvre aujourd'hui, ''dé-construit''-- notre pays. L'impression qu'ont beaucoup, c'est que nous avons largement ''déconné'' pendant des décennies, en regardant ailleurs, mais que les folies et les idioties propres à la ''macronie'' ont brutalement accéléré le moment où il nous faut ''passer à la caisse'' : on savait que ça viendrait, mais on espérait que ce serait ''plus tard''.
L'ennui, c'est qu'une dissolution décidée sur un coup de tête, ''parce que la nana qu'on n'aime pas à gagné contre vous, et à plates coutures, encore'' –et qui n'est donc ni nécessaire, ni inévitable, ni logique, et surtout pas utile-- ne peut mener qu'à des catastrophes en série. Passez en revue toutes les hypothèses qui peuvent en résulter : pas une seule n'est souhaitable... Le Président nous a jetés dans un pari raté d'avance, un jeu ''à qui perd, perd'', ouvrant ainsi la porte à toutes les folies et toutes les violences.
Au moment où j'écris ces mots, rares sont nos compatriotes qui ne tremblent pas devant la possibilité d'une guerre civile, déclarée ou larvée, voulue ou subie. Qui aurait dit ça... il y a seulement une semaine encore ? Si c'est ça, le résultat du ''macronisme'' que certains soutenaient (entre 17 et 19 %, en moyenne)... on aurait mieux fait d'en faire l'économie ! Réponse le 7 juillet.
H-Cl.
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Je tiens à exprimer mon profond respect et mon admiration pour le travail acharné des agriculteurs. Chaque sillon dans ces champs de Normandie raconte une histoire de détermination et de résilience face à une météo souvent capricieuse.
Les agriculteurs travaillent sans relâche, affrontant les éléments pour nous fournir les aliments que nous consommons chaque jour. Leur engagement et leur passion pour la terre sont une véritable source d'inspiration.
👏 Merci à tous les agriculteurs pour votre dévouement !
#Agriculture #Normandie #TravailAcharné #Respect #Résilience
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Anne Rice, IWTV, Part 3, Armand to Louis:
"'It is through you that I can save myself from the despair which I've described to you as our death. It is through you that I must make my link with this nineteenth century and come to understand it in a way that will revitalize me, which I so desperately need. [...] No. I must make contact with the age. [...] And I can do this through you . . . not to learn things from you which I can see in a moment in an art gallery or read in an hour in the thickest books . . . you are the spirit, you are the heart.'
'No, no.' I threw up my hands. I was on the point of a bitter, hysterical laughter. 'Don't you see? I'm not the spirit of any age. I'm at odds with everything and always have been! I have never belonged anywhere with anyone at any time!' It was too painful, too perfectly true.
But his face only brightened with an irresistible smile. He seemed on the verge of laughing at me, and then his shoulders began to move with this laughter. 'But Louis,' he said softly. 'This is the very spirit of your age. Don't you see that? Everyone else feels as you feel. Your fall from grace and faith has been the fall of a century.'"
Alfred de Musset, Confession d'un enfant du siècle, chapitre 2 :
"Trois éléments partageaient donc la vie qui s’offrait alors aux jeunes gens : derrière eux un passé à jamais détruit*, s’agitant encore sur ses ruines, avec tous les fossiles des siècles de l’absolutisme ; devant eux l’aurore d’un immense horizon, les premières clartés de l’avenir** ; et entre ces deux mondes… quelque chose de semblable à l’Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l’avenir, qui n’est ni l’un ni l’autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l’on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris***.
[...] Il leur restait donc le présent, l’esprit du siècle, ange du crépuscule, qui n’est ni la nuit ni le jour ; ils le trouvèrent assis sur un sac de chaux plein d’ossements, serré dans le manteau des égoïstes, et grelottant d’un froid terrible. L’angoisse de la mort leur entra dans l’âme à la vue de ce spectre moitié momie et moitié fœtus**** [...]
Toute la maladie du siècle présent vient de deux causes ; le peuple qui a passé par 93 et par 1814 porte au cœur deux blessures. Tout ce qui était n’est plus, tout ce qui sera n’est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux*****."
............
Anne Rice definitely read Musset. And Musset would have ADORED Armand and loathed Louis - or maybe the contrary. And depending on when exactly during the 19th century Armand and Louis met, Armand might have already read Musset, and Louis would read him at the end of the century - Confession was published in 1836.
Translations of the passages in bold (translation by me and it's 4am for me right now, so don't expect a perfect work):
*"behind them a past forever destroyed"
**"in front of them, the dawn of an immense horizon, the first lights of the future"
***"the present century, in a word, what separates the past from the future, which is neither one nor the other and which resembles both at the same time, and where one does not know, with each step one takes, if one steps on a seed or rubble"
****"The anguish of death entered their souls at the sight of this specter, half mummy and half fetus."
*****"All that was is no more, all that will be is not yet. Do not look elsewhere for the secret of our ills."
There's a whole Comparative Literature essay that could be written, mirroring Confession with Interview... I will definitely come back to that idea later. Probably. At some point.
#rapha talks#rapha reads#rapha writes#interview with the vampire#iwtv book#anne rice#book quotes#iwtv quotes#armand de romanus#louis de pointe du lac#confession d'un enfant du siècle#alfred de musset#littérature française#french literature#19th century literature#le mal du siècle#me: literature is my passion the love of my life - also me: anyway instead of going and getting degrees in literature i did something else#not to say that i didn't study literature throughout my 6 years of academic career but it wasn't the main focus of my degrees#which i am now kinda regretting - not entirely but i would like to fully study literature only at some point#anyway that wasn't the point of this post#the point of this post is that i read that exchange between armand and louis and my brain immediately went 'musset!!'#i read confession when i was in high school (and extensively studied two of his plays) and got obsessed with this book#because this 'evil of the century' that he writes about can be transposed to any century since the industrial revolution in truth#okay i'll cut the rambling here it's 4am i should probably get some sleep at some point *immediately goes back to finishing iwtv*
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Calydria
Calydria, un monde en proie à un conflit séculaire entre deux continents hostiles, Erydor et Solastria. Au cœur de cette lutte incessante, le continent d'Erydor abrite trois prestigieuses académies, chacune formant une élite de combattants et de savants destinés à servir dans l'armée de défense contre les forces ennemies de Solastria.
Académie des Chevaucheurs : Cette académie forme les Chevaucheurs, des guerriers spécialement entraînés pour être les cavaliers des Éthéria (des dragons, des griffons, des wyverns, des aigles, etc).
Académie des Élémentaristes: Ici, les étudiants apprennent à maîtriser les éléments primordiaux : l'air, le feu, la terre, l'eau, la lumière et l'ombre. Les Élémentaristes seront des guerriers capables de manipuler leur élément de prédilection pour des usages offensifs et défensifs.
Académie des Alchimistes : Les Alchimistes étudient les mystères de la science et de la magie pour créer des potions, des poisons et des artefacts magiques.
L'admission à ces académies est ouverte à tous ceux qui ont atteint la majorité et qui sont prêts à s'engager à servir dans l'armée d'Erydor. Contrairement à d'autres institutions, les candidats ne sont pas sélectionnés en fonction de leur origine sociale ou de leur statut familial, mais plutôt de leur volonté de défendre leur patrie. Ceux qui préfèrent ne pas suivre la voie des combattants peuvent opter pour des parcours administratifs, contribuant ainsi à la gestion et à l'organisation de la société et de l'armée d'Erydor.
Dans les profondeurs d'Auroria, le royaume des Éthéria, une alliance de créatures mythiques s'est effectué quelques centaines d'années auparavant face à la menace grandissante des Dévoreurs d'Ombre, des abominations nées des expériences désastreuses des humains de Solastria, émergent des ténèbres pour semer la destruction sur leur passage. Les Éthéria ont décidé de s'allier avec les humains d'Erydor et de se liés à seulement certains d'entre eux qu'ils considèrent comme méritant.
Sur les continents en guerre d'Erydor et de Solastria, les tensions séculaires alimentent un conflit sans fin. Les deux factions se disputent le contrôle de Calydria, tandis que les champs de bataille sont le théâtre de combats acharnés pour la suprématie.
Ainsi, sur fond de conflit entre continents et de lutte pour la survie des peuples magiques, Calydria est plongée dans une bataille épique entre l'équilibre et le chaos. Le destin de chacun repose sur l'issue incertaine de cette guerre sans merci, où se joue l'avenir même de leur monde.
Informations complémentaires
Le jeu se situera uniquement sur le continent d'Erydor (une carte sera mise à disposition néanmoins pour, vous aidez à visualiser les frontières entre les deux continents et leurs provinces). Les académies seront le point central du jeu, toutefois ceux en dehors pourront également être jouable.
Pourquoi l'âge est à partir de 18 ans ?
Dans le contexte, la rentrée dans les académies se fait après les années d'école classique et cela se passe à dix-huit ans. Ce sera donc le minimum d'âge des personnages ! Le forum traitera forcément de sujet assez violent (tw : guerre, sang, mort).
En termes de contrainte, il n'y aura aucun minimum de mot ni de rp obligatoire par mois. Du loisir avant tout.
Recherche staff
Beaucoup d'idées pour ce forum qui m'inspire avec les thèmes abordés, malheureusement une grosse charge de réflexion, écriture sera nécessaire pour construire correctement cet univers (en gardant en tête que les annexes devront être assez claires et courtes, c'est souvent compliqué d'arriver sur un fantastique avec 15 annexes très longues). Le mot d'ordre, la simplicité ! J'aurais donc besoin d'aide pour la rédaction, je ne dis pas non pour le codage pour que ça aille plus vite tout simplement et surtout, il y aura tout ce qui est tâche administrative. N'hésitez pas à me contacter par mp si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure avec moi.
#forum rpg#forumactif#forum francophone#forum projet#projet forum#projet rpg#projet forum rpg#projet rp#forum#rpg#rp#fantasy#medieval fantasy#magic#creature#alchemist#war
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Miu Miu avait pour but de mettre en lumière un vestiaire pour tous les âges, portés sur le podium par des femmes comme Gigi Hadid, 28 ans, Kristin Scott Thomas, 63 ans, la chanteuse et musicienne Ethel Cain, 25 ans, Qin Huilan, 70 ans, ou encore Ángela Molina, 68 ans (cette dernière apparaissait déjà dans le 24ème film de la série Women's Tales, en 2022). je n'ai pas eu le temps de faire ma lessive, car j'ai été si occupée et… préparez-vous : c'est le costume de Guslagie Malanda dans le film. Mais dans mon film, au lieu d'avoir une femme qui confronte une autre femme, c'est une femme qui confronte sa mémoire. Il y a un vrai pouvoir dans l'affirmation suivante : “Nos émotions sont réelles, c'est une chose à laquelle nous devons faire face”. To revisit this article, visit My Profile, then View saved storiesTo revisit this article, visit My Profile, then View saved storiesQui est Cécile B. Evans, l'artiste derrière le dernier défilé Miu Miu ? Et quand je regarde cette photo, je vois comment les vêtements ont pu me faire sentir le jour où cette photo a été prise. Elle me faisait beaucoup de retours tout au long du développement du film, à la manière dont un commissaire pourrait le faire. Pas depuis très longtemps, mais je savais que je voulais travailler l’idée d'une femme confrontée à sa mémoire qui lui échappe. Je crois que cela vient du fait que Mme. Prada dirige la Fondation Prada pour l’art contemporain, à Milan, depuis longtemps [la fondation voit le jour en 1995, ndlr]. Elle comprend les artistes, leurs idées et manières de travailler. Qu'est-ce qui vous vient en premier, dans la préparation d'un film : l'image, ou le texte ? Qu'est-ce qui vous vient en premier, dans la préparation d'un film : l'image, ou le texte ? On entend ma voix dans le film que j'ai réalisé pour Miu Miu, et j'incarne le temps dans Amos’ World. court-métrage d’1 minute 30, dans lequel on découvre l’actrice Guslagie Malanda (Saint Omer, La Bête), qui incarne la dernière traductrice sur Terre, aux prises avec sa propre mémoire, qui lui échappe. Evans reprend le flambeau, chargé·e par Miuccia Prada d’imaginer le décor du défilé de la collection automne-hiver 2024-2025 de la maison Miu Miu. Il y a une phrase dans le court-métrage, alors que le personnage incarné par Guslagie reçoit la mémoire d'une autre femme. C'était très facile pour moi d'accepter car je connais très bien l'artiste qui s'est occupée de la scénographie du précédent défilé. Dans mon précédent film, c'était : comment la réalité est-elle construite, et comment pouvons-nous nous libérer de cette construction, une fois qu'on la perçoit ? Jessica ScemamaPlus de culture sur Vogue.fr : À la Bourse de Commerce, Arca repousse les limites de la musique8 expositions à voir absolument en mars à Paris (et ailleurs en France)Le sacre de Mati Diop à la Berlinale 2024, symbole du rayonnement mondial d'un nouveau cinéma françaisPlus de culture sur Vogue.fr :Plus de Vogue France en vidéo :Plus de Vogue France en vidéo : En fait, je suis les collaborations de la maison Miu Miu avec le monde de l'art depuis un moment : je suis familière des travaux de Meriem Bennani ou même des films de Janicza Bravo, qui a participé aux Women's Tales, une série de courts-métrages initiée par la maison. Dans Saint Omer, son deuxième film en tant qu'actrice, on voit transparaître la question de lignée, et de la transmission d'une génération à une autre. Pour vous donner une idée, en tant qu'artiste je travaille ordinairement sur un projet pendant deux ans. C'est en lien avec une grande partie de mon travail d'artiste, qui traite la technologie et les données comme des éléments physiques. , installé·e à La Plaine Saint Denis, Cécile B. Evans réfléchit, depuis ses débuts, la matérialité des éléments qui nous entourent, et qui font partie de nous, de la technologie aux émotions qui nous parcourent. Une sorte de thriller contemporain, qui a servi de point de départ pour une collection qui mêlait les archétypes vestimentaires de tous les âges, de l'enfance à l'âge adulte.
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Différence générique, différence spécifique: un peu de logique pour en finir avec les conneries du genre (et l’hontologie)
Qui ne peut attaquer le raisonnement attaque le raisonneur.
(Paul Valéry)
À l’heure où des crétins opportunistes se réclamant de "la psychanalyse" clament que "le genre" a supplanté le sexe et s’esbaudissent entre eux de leurs élucubrations postmodernes (qui émanent du discours dominant, à savoir le Discours Capitaliste, qui lui-même est en antipathie radicale au Discours de l’Analyste), osons un petit rappel de l’asymétrie constitutive du genre humain.
Depuis Hegel, tout logicien sait que le genre n’a qu’une espèce, les autres espèces étant le genre lui-même.
Exemple: Les riches sont des pauvres avec beaucoup d’argent.
Cette proposition n’est pas réversible. On ne peut pas dire: les pauvres sont des riches sans argent.
Il n’y a pas un genre neutre: «les gens» divisé en deux espèces: les pauvres et les riches, le genre est «les pauvres» auquel il faut ajouter la differentia specifica «l’argent» pour obtenir son espèce «les riches».
De la même manière, la proposition «une femme est un homme sans pénis» ne s’inverse pas en «un homme est une femme avec un phallus».
Cependant pour la psychanalyse, l’homme en tant que mâle (différentia specifica) n’en tire aucune priorité ontologique.
Le paradoxe proprement hegelien est que la coupure de la différence spécifique est constitutive du genre lui-même, autrement dit la castration définit le genre de l’homme, l’universalité «neutre» de l’Homme non marqué de la castration est déjà l’index du désaveu de la castration.
Raison pour laquelle le manque du phallus se fait ressentir avec le le plus d’acuité chez les sujets déjà dotés d’un pénis.
Dans la célèbre formule lacanienne "la femme n'existe pas", "exister" n'est pas à entendre comme un synonyme de "être", mais bien au sens de la logique (hegelienne) où "l'existence" n'est pas corrélative de "l'essence" (faisant couple avec "l'apparence") mais avec "le fondement" (das Grund): l'existence est définie comme l'effet, l'apparition d'un fondement, d'une raison, d'un principe essentiel et unique. Elle est "l'être apparaissant en tant qu'il est posé et saisi comme l'effet d'un fondement".
C'est précisément en ce sens que "LA femme n'existe pas", elle n'a pas de fondement unique, elle n'est pas totalisable dans le cadre d'un principe unique dont elle serait l'expression. Si "LA femme n'existe pas" c'est bien parce que "homme" est le nom de la femme qui prétend exister.
Le passage à l'universalité du genre humain introduit non seulement la différence sexuelle, mais aussi la différence entre les deux espèces, "homme" représentant le moment de la scission de la collection féminine non-différenciée, tout en incarnant, face à son opposé féminin particulier, le moment de l'universalité.
L'universel fonctionnant toujours comme une exception, selon un fonctionnement auto-référentiel où le GENRE universel se rencontre toujours lui-même parmi ses ESPÈCES.
Pour la logique, la différence spécifique ne fonctionnant donc plus — depuis la démonstration de Hegel en tout cas ! — comme la différence entre les éléments sur l'arrière-fond neutre-universel de l'ensemble, mais devenant la différence même entre l'ensemble universel et son élément particulier…
C'est de la force motrice de la dialectique hegelienne — que Lacan tirera la logique du "pas-tout".
Pour faire d'une collection d'éléments particuliers une totalité, on doit y ajouter (ou bien soustraire ce qui revient ici au même - mettre en position d'exception) un élément paradoxal qui dans sa particularité même incarne l'universalité du genre, tout en fonctionnant comme sa négation…
Pour la science de la logique, qui détermine l’approche analytique, il y a un autre exemple du jugement universel qui permet de saisir l’écart entre sujet de l’énoncé et sujet de l’énonciation (l’instance qui compte vraiment en psychanalyse): dire comme Épiménide le Crétois: «tous les hommes sont des menteurs» présuppose une exception qui n’est autre que l’absolue singularité du locuteur en tant que sujet de l’énonciation.
Lorsqu’il émet sa proposition, le locuteur, en tant que sujet de l’énonciation, est obligé de s’exclure lui-même de son propre énoncé, de telle manière que, mentant, il dise la vérité: quand je dis "je mens", je mens.
Cette exception du sujet de l’énonciation se trouve également dans l’exemple le plus célèbre du jugement universel: «tous les hommes sont mortels».
Il est facile d’affirmer avec la distance de l’observateur que «tous» sont mortels, car l’assertion exclut le sujet de l’énonciation en tant qu’il n’y croit pas «pour lui».
Comme le dit Lacan, nul ne croit vraiment, dans l’inconscient, qu’il est mortel, ce «savoir» étant désavoué, suivant la logique du clivage fétichiste: «je sais parfaitement que je suis mortel, mais quand même…»
Suivant à peu près le même paradoxe que l’explorateur tombant sur un indigène à qui il demande:
— Y a-t-il des cannibales dans le coin?
— Non.
— Comment pouvez-vous en être si sûr?
— J’ai mangé le dernier.
La rigueur logique minimale qui permet de ne pas sombrer dans le délire ontologique ambiant consisterait dans un premier temps à suivre l’exemple du mathématicien, qui plutôt que de dire «la pomme "est" un fruit», dira «la pomme "appartient à“ la catégorie des fruits», laissant «l’être» — qui n’a rien à voir là-dedans — et son succédané l’ontologie (que Lacan recommande d’écrire avec un h initial), à l’écart de tout ça...
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The Virgin Suicide
Première long-métrage de la réalisatrice américaine, adapté du roman du même nom de Jeffrey Eugenides, The Virgin Sucide raconte l’histoire de cinq sœurs, coincées entre les affres de l’adolescence et du passage à l’âge adulte et une famille ultra-religieuse. La plus jeune, Cécilia, fait une tentative de suicide au début du film, avant de vraiment se suicider une dizaine de minutes plus tard. S’en suit alors une descente des quatre sœurs restantes, alors objet de curioisté d’un quartier qui ne sait comment réagir et d’une famille qui se replie sur elle-même. La narration est faite de manière rétrospective par un des jeunes garçons du quartier, qui formait alors un groupe obsédé par les sœurs et qui cherchent à comprendre, encore au présent de la narration, comment fonctionnait la famille et si il n’y aurait pas une explication au geste final réalisé par les sœurs Lisbon.
Dans ce film, nous retrouvons tous les éléments qui font la patte de Sofia Coppola. En effet, la réalisatrice a une forme de complaisance pour la période de l’adolescence et cherche à en montrer ses dysfonctionnements, ses oppositions internes qu’elle renferme. Il y a une esthétique très particulière de la jeune fille qui est girly, pop, presque dans un rêve alors que ce qui est raconté témoigne plutôt des blessures les plus vives de l’adolescence. Cette dichotomie entre les deux façonnent le film : lumineux, stylisé, le film parle pourtant du suicide et de l’insurmontable impression que le monde ne nous comprend pas.
Ainsi, on suit les sœurs dans toutes les étapes de l’adolescence : le lycée, les premiers regards avec les garçons, les premiers petits-amis, le bal du lycée, la première fois. Ce crescendo constant des étapes de l’adolescence arrivent à leur acmé quand la réalité rattrape Lux. En effet, après avoir couché avec Trip, il l’abandonne au milieu du terrain de football, la mettant dans une position délicate face à ses parents quand elle ne rentre que le lendemain matin. S’entraîne alors une spirale infernale dans laquelle descend la famille. Il y a une volonté de montrer le dysfonctionnement de cette famille, avec un père isolé en tant que seul homme de cette famille, silencié et pas écouté, une mère stricte qui se cache derrière une religiosité très prégnante sur la famille, et des enfants qui ne peuvent plus s’exprimer et se renferment entre elles, dans une sororité aux liens ultra puissants.
Mais alors, que penser de Cécilia ? Pourquoi cette sororité ne l’a pas protégée du suicide ? On voit bien qu’au sein de sa propre famille, de ses propres sœurs, elle est encore plus isolée. Elle a une chambre pour elle toute seule, fascinée par la religion elle-aussi (sa chambre fourmille de représentations de la Vierge). Elle passe des heures à écrire dans son journal, isolée. Pourtant, on voit bien qu’elle essaie de communiquer son angoisse. Ainsi, il y a une forme d’éco-anxiété (anachroiquement) qui se dégage : elle dit à sa mère qu’une troisième espèce animale s’est éteinte dans l’indifférence du monde et de son interlocutrice, elle tente de sauver l’arbre familial infesté d’une maladie contagieuse. Il y a cette impuissance à exister au sein de cette famille, qui se retranscrit dans l’impuissance d’être au monde. L’adolescence est le moment où l’enfant comprend qu’il est dans une société partagée, qu’il n’est qu’un être parmi tant d’autres. Et c’est cette oppression de se rendre compte de la violence du monde qui pourrait justifier le suicide de Cécilia. Il y a une forme d’haine de la vacuité des personnes de son âge, d’indifférence à ses grandes étapes citées précédemment. Et l’imagerie religieuse semble être inutile, témoignant peut-être de l’absurdité de se rattacher à un dogme essayant de nous faire vivre quand mourir est la seule réponse au mal-être.
L’histoire de cette famille se répercute au niveau général, en étant source d’observation du quartier entier. Le suicide paraît déjà comme une peur de ces bourgeois, qui se délectent des drames de la famille, les regardant, les observant, critiquant les réponses apportées par les parents. Effectivement, couper les adolescentes du monde n’est pas la meilleure solution mais qui saurait comment réagir face au suicide d’un enfant ? Qui n’aurait pas envie de protéger les autres du mond epour ne pas les perdre eux aussi ? Il y a une forme de moquerie des réactions pour cacher la propre peur que ça nous arrive aussi. Cette prolifération qui pourrait se généraliser renvoie à la malaide des arbres qui se propagent de terrain en terrain, chacun essayant de couper l’accès aussi vite qui le peut. De ces dynamiques sortent encore de cette incompréhension générale qui est la motivation du film. Et cette incompréhension est celle du groupe de garçons qui cherchent à comprendre, encore 25 ans plus tard, l’acte. Mais pourtant ce n’est pas le suicide qu’il faut comprendre, c’est le monde. Les garçons ont pu grandir en se construisant face à cette réalité, et chacun des personnages qui parlent rétrospectivement témoigne aussi de la beauté d’avoir rencontré ces personnes. Le suicide n’est qu’une réponse à une angoisse montante, à un passage à l’âge adulte de plus en plus compliqué. Et c’est là que je trouve cec film de Sofia Coppola réussi : elle parvient à allier ce chemin de passage à l’âge adulte au sujet sensible du suicide, dans une représentation visuelle percutante, porteuse de sens.
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Je ne serais pas honnête envers moi même si je ne m'avouais pas que, hier, j'ai été blessée. Un pote de fac est venu passer la journée et dormir à la maison. Nous sommes allés à la mer puis nous sommes rentrés. Avant d'aller dormir, j'ai été interloquée par son silence qui traduisait de toute évidence une contrariété à mon égard. C'est par cette brèche mutique que j'ai pénétré le conflit. Non sans mal, j'ai réussi à lui faire me dire ce qui n'allait pas. Il s'est mis à pleurer. Et j'étais franchement désarçonnée. D'une part, je n'ai pas saisi tous les torts dont j'étais la cible et, d'une autre, j'étais incapable d'éprouver ne serait-ce qu'une once d'empathie à son égard. Seulement une froideur symptomatique de mon pragmatisme. J'ai reconnu mes fautes -minimes à mon sens- mais j'ai cruellement manqué de tact. Je me suis retrouvée bouche bée à accueillir une remarque suintante de vérité. "Ta froideur et ton agressivité me font peur. Ton regard ne pardonne pas quand tu regardes certaines personnes. Pourquoi tu ne dis rien ?". S'il savait comme je souffre tout autant que lui de rester vide face à ce genre de situation. Ne sachant que dire ni que faire. J'ai énormément de mal à compatir pour les autres maintenant, d'autant plus lorsque je suis directement impliquée dans le quiproquo. Je n'ai pas de mal à reconnaître mes torts mais dans un calme qui trahit une profonde indifférence vis-à-vis des émotions de la personne en face. Je sais que c'est une protection, que j'ai été bien trop prise au dépourvue et amalgamée à des évènements dont je n'avais pas le contrôle. Je suis très passive, réduisant chaque jour un peu plus la taille de mon existence dans celle des autres, de sorte à toujours m'en sortir indemne. C'est la lâcheté moderne ça, laisser suffisamment couler mais avec fermeté. Ne jamais rien faire dans aucune relation pour que l'on ne puisse jamais rien me reprocher. Quand je suis face à une situation comme celle d'hier, ça me déçoit de moi que la personne arrive à trouver des éléments contre moi alors que je suis pratiquement transparente. Le revers de tout ça, c'est que c'est le manque d'implication qui finit par devenir un motif de mésentente au final. Il n'y a pas de solution alors.
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Séance#14 L'âge d'or du numérique délaisse-t-il les citoyen de l'âge d'or?
Ce n’est un secret pour personne, les nouvelles générations sont beaucoup plus à l’aise avec les avancées technologiques et numériques de façon générale que nos aînés. Néanmoins, plusieurs raisons les poussent à se familiariser avec ces outils que certains pourraient qualifier d'indispensables de nos jours.
Un exemple aussi récent que flagrant est la pandémie de COVID-19 dont les effets négatifs se sont fait énormément ressentir par les personnes âgées. Cela est sans parler de leur vulnérabilité face au virus et aux conséquences du ralentissement économique, le numérique a joué un rôle clé dans la reconfiguration d’une société fonctionnelle post-pandémique.
Que ce soit pour le divertissement, pour le travail ou même l’accès à des services de bases (incluant la prise de rendez-vous de vaccination). Énormément d’activités et d’échanges qui avaient lieu face à face ont migré vers le numérique. Ce changement rapide a mis beaucoup d'aînés dans l'embarras puisqu’en plus de ne pas avoir les connaissances suffisantes pour pouvoir effectuer cette transition par eux même, plusieurs d’entre eux n’ont pas non plus le matériel nécessaire.
Malgré tout, les statistiques indiquent qu’il y a eu une croissance significative des aînés qui utilisent internet après le début de la pandémie. En effet, le chiffre est passé de 62% en 2019 à 79% en 2022. En plus de tous les éléments déjà cités en ce qui a trait aux conséquences de la pandémie et du manque d’aptitude dans le domaine numérique, l’un des plus grands enjeux exacerbé par cette lacune est l’isolement.
Malheureusement, c’est une réalité que vivaient déjà plusieurs aînés avant la pandémie, le confinement n’a fait qu'aggraver la situation. C’est pourquoi plusieurs se sont tournés vers les appels vidéo pour rester en contact avec leur proche. Aussi, pour pallier au manque de moyens matériels adéquats, plusieurs compagnies de télécommunication ont proposé des offres spéciales pour les personnes âgées et qui leur donnait notamment accès à de l’internet haute vitesse.
C’est en traversant des moments de crise qu’une société peut réellement identifier ses lacunes. Visiblement, faciliter l’accès aux connaissances et au matériel numérique nécessaire aux aînés pour faciliter leur utilisation du virtuel est une des brèches de notre société.
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Voilà un livre étonnant. Stupéfiant. Attachant.
C’est Jakuta Alikavazovic qui en avait lu un court extrait à lettres d’Automne, en novembre dernier, et qui me l’avait ainsi fait connaître.
L’argument : une écrivaine universitaire un brin misanthrope perd son ami cher, lequel se suicide. Elle hérite alors d’une tristesse immense, de confidences de diverses épouses (l’ami était « un homme à femmes »), d’un sentiment diffus mais entêtant de confusion, et d’un énorme chien, un danois arlequin noir, bizarrement proportionné, sensible à la lecture à haute voix.
Tous ces éléments composites vont tourner dans une valse tournoyante jamais sinistre mais toujours cocasse. La narratrice va, contre toute attente, se lier étrangement à ce chien taciturne (déprimé ?), relire ses classiques sur le deuil et le suicide, revisiter son passé, aménager son présent, pour faire face à l’omniprésence de ce chien immense et encombrant, et à l’absence tonitruante de son ami de toujours.
Le récit est court, troublant et drôle, toujours inattendu et j’en viens, au fil de mes lectures, à apprécier de plus en plus cette qualité. Plus ça va, et moins je m’intéresse aux histoires, mais davantage au ton employé pour les raconter, les détours employés pour dire, sincèrement, ce qui se passe dans nos cerveaux illogiques, mus par un esprit d’escalier (tortueux), toujours proche d’une certaine forme d’anormalité, assurément la plus fidèle retranscription de nos errances psychologiques.
Ici, on est servis. La narratrice suit son bonhomme de chemin, qui n’est pas couvert de roses, mais conserve un certain calme, une forme de placidité, un regard acéré mais dépourvu d’affects exubérants. Elle verse même dans une sorte d’érudition très universitaire, en ponctuant ses réflexions vagabondes et digressives de citations de philosophes ou d’écrivains, pour noyer le poisson du chagrin. On ne sait plus si le chien, incarnation étrange du souvenir de son ami défunt est un double impossible, l’essence de son lien, la version zéro de son attachement, dépouillée de tout verbiage. On ne sait plus si elle intellectualise pour comprendre ou pour ensevelir son chagrin. N’empêche qu’on est ému, secoué quand on la lit. Quelque chose se passe. Sa sinc��rité et son intelligence créent des brèches dans l’esprit du lecteur. Inattendues, inédites. On se pose des questions inhabituelles.
C’est vraiment un livre libre, à part, singulier. Une expérience émouvante et stimulante. Un réconfort, en somme, malgré le thème.
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journal de let’s move pt.3
24.01
j’étais chez édith ce soir pour répéter avec le groupe, j’aime pas édith, elle a décrété que c’était moi qui allait me charger d’acheter un cadeau à cybille, sans vraiment me laisser le choix de refuser sinon je passais pour une feignasse ingrate. elle a écrit un texte un peu neuneu en plus qui commence pour si belle cybille et je sais pas pourquoi ça m’énerve autant, je veux la garder pour moi toute seule, c’est pas une tasse et des chocolats que je veux lui offrir, c’est moi toute entière, et en guise de carte, je veux lui écrire un roman. je pensais à mon poème de lundi dernier qui s’appelle ce que la sibylle m’a dit, et à toute mon histoire avec la figure de la sibylle de cumes, et puis cybille la danseuse qui apparait dans ma vie au même moment où je fais mes débuts sur la scène littéraire belge avec la sibylle et qui a réussi l’exploit de me faire danser en public et d’aimer ça ET qui m’a offert l’opportunité de chanter seule sur la scène du grand théâtre. je sais pas, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire?
elle dit pestacle au lieu de spectacle. je suis sûre qu’à dix ans je serais déjà tombée amoureuse d’elle. ou elle m’aurait fascinée en tout cas. elle a ce truc de jolie fille à l’aise qui a de la répartie qui m’a toujours fascinée, qui saute sur les gens avec son petit corps de danseuse et qui charme tout le monde avec ses longs longs cheveux bruns lisses et sa peau un peu matte de fille du sud, sa baby face et sa douceur d’ange. à un moment je la regardais monter les marches avec un panier à linge sous le bras, dans sa veste à capuche bariolée et ses deux tresses de boxeuse, et je me l’imaginais chez elle en train de faire une machine, dans sa vie de tous les jours, avec ses enfants.
26.01
je viens de me passer de l’huile d’arnica sur les cuisses avant d’aller au lit, j’adore les périodes où je dois me passer de l’arnica sur les cuisses, ça veut dire qu’il se passe des choses. ce soir pendant la générale on a enfin vu la partie techno post mary poppins qui m’angoissait parce qu’y a pas de choré, y faut juste se lâcher, et c’était la meilleure partie de tout le spectacle. zéro trace du trauma, je l’ai jeté à la poubelle, par dessus l’épaule comme dans la choré d’america, celle qui fait je mange, je réfléchis, poche billets billets je jette tout je vomis vomis on m’attrape on m’attrape on m’étrangle je tombe par terre. j’avais pas envie que ça s’arrête, j’avais envie que tous les projecteurs soient braqués sur moi en train de m’agiter dans tous les sens au milieu de la salle. c’était inédit. j’ai écrit à m. que j’étais guérie. j’ai l’impression que tout un nouveau monde s’ouvre à moi. je veux plus rien faire d’autre que d’être sur scène de chanter et de danser. toute autre occupation est nulle. sauf écrire.
pendant que j’attendais le tram pour rentrer je regardais éléonore qui discutait avec les musiciens sur le quai d’en face, ils le prenaient en sens inverse pour rentrer à l’hôtel et je les enviais avec chaque fibre de mon corps, je les enviais tellement que ça me faisait mal. éléonore est ma nouvelle louisa. nos regards arrêtent pas de se croiser depuis le weekend dernier et il m’en faut pas plus. j’ai vu sur fb qu’elle était mariée à une femme et maintenant je l’aime encore mille fois plus qu’avant. après avoir chanté je me suis assise à côté d’elle sur une caisse et elle m’a dit que j’avais très bien chanté mais je crois que ça faisait partie de la scène et puis à la fin de la choré d’all that jazz cybille s’est relevée avec son cul contre le mien et je veux pas retourner à ma vie de non scène. en attendant le tram une femme m’a dit c’est vous qui chantiez sur scène au début? on aurait dit une pro! UNE PRO. pour la générale j’avais peur que le stress me fasse un trou noir ou que ça m’étrangle la voix mais non ma voix était bien là et moi aussi, je me sentais comme à la maison, dans mon élément, j’arrive toujours pas à croire que ce soit tombé sur moi. si ç’avait été quelqu’un d’autre à ma place j’aurais pas survécu à ma jalousie.
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Le filioquisme... et autres mots compliqués
Le fait d'avoir fait figurer ce mot étrange dans un ''édito'', il y a quelques semaines (cf. ''Retour à Ravenne'', le 18 octobre dernier) m'a valu un mini déluge de questions, dans le genre ''Kékcékça ?'' ou ''Céquoicetruc ?'', qui appellent deux mots d'explication. Ces deux mots, comme c'est souvent le cas, vont vite ''faire des petits''... et voilà comment naît un ''édito'' auquel on n'avait jamais pensé ! Ce texte est un peu particulier dans le lignée habituelle de ce Blog et ce ''billet'' est nettement moins léger que celui d'hier, sur les tatouages... J'en demande pardon...
La nature-même du sujet rend impossible toute explication simple et rapide. ''Filioque'' (qui se prononce ''filiocoué'', et qui veut dire ''et du Fils'', en latin) est un terme sorti du Credo de l'Église catholique romaine qui signifie que le Saint-Esprit ne procéderait pas du Père seul, mais du Père ''et du Fils'', ce qui fait ressembler cette querelle à une dispute entre spécialistes. Et pourtant, la ''disputatio du Filioque'' sur le Dogme de la Sainte Trinité hante la chrétienté depuis le VIIIᵉ siècle. Elle aboutira même, en 1054, à la séparation des Églises de Rome et de Constantinople, donnant naissance à la dualité Catholiques-Orthodoxes, avec ses conséquences dramatiques...
Dit comme ça, on ne peut penser qu'à une querelle entre évêques et théologiens, et ''pointus'', encore ! Mais pas du tout : c'est vraiment de la grande Histoire, avec tout ce que ce mot peut charrier de violence, de sang, et de drames. Pour le comprendre, il faut faire un petit retour sur les fondamentaux : pour tous les chrétiens, ''Dieu est unique, en trois ''hypostases'', autrement dit : Un seul Dieu, mais fait de ''trois parties individualisables'' --ce qui est plus exact que le classique ''en trois personnes'', qui est une traduction trop anthropomorphique (Traduttore, tradittore, disent les italiens : ''traduire, c'est trahir'').
Pour ''faire simple sur un sujet compliqué'', le meilleur exemple est de regarder une pièce de monnaie : chacune de ses faces et sa tranche sont parfaitement identifiables... et pourtant, on ne peut parler de l'un de ces éléments sans y inclure les deux autres, on ne peut en isoler un seul, en traiter un autrement que les deux autres, etc... : la pièce est une, en trois parties totalement unies et indiscutablement définies. Le Dieu des chrétiens est, de même, dit ''un et trine'', et le fait que l'un de ces éléments ait été, ou pas, ''engendré'' directement de Dieu-le-Père ou via Dieu-le-Fils pose donc le problème de l'importance de ses relations avec les deux autres, on dirait, dans notre société, ''son rang hiérarchique'' (NDLR : je demande pardon pour l'aspect assez ''technique'' de ce sujet, qui semble ressortir de l''Histoire des religions''... alors qu'il est d'une actualité on-ne-peut-plus-brûlante, dans une France qui se déchire autour d'interprétations de mots qui signifient la même chose et son contraire... et d'un Président qui érige son ''et en même temps'' en ''principe premier'' –ce qu'il ne pourrait être, évidemment !).
Alors que les Pères latins ont insisté sur une ''processio ex Patre Filioque'' (= une marche solennelle à partir du Père et du Fils), les Pères grecs ont, dès le IVè siècle, souligné l'antinomie entre une Uni-Trinité et une seule essence en trois hypostases : le Père est le "principe sans origine", le Fils est "engendré" par le Père, et l'Esprit vient du Père, disent les grecs. Ainsi la ''processio'' latine diffère de ''l'ekporeusis'' grecque (dont la traduction en français est : ekporèse (sic !), mot qui doit être utilisé une fois ou deux par millénaire ! Avec cet éditorial, ça va monter, d'un seul coup, à 3 fois !).
Dit autrement : dans l'entendement romain, l'Esprit procède donc à la fois du Père et du Fils (''Filioque''), alors que chez les grecs (si j'ose !), l'Esprit Saint tire son existence du Père uniquement, sans passer par le Fils. Cette querelle, d'apparence mineure, a pourtant été responsable d'une des plus grandes catastrophes historiques de tous les temps : la séparation définitive (à ce jour encore !) des Latins et des Orientaux, drame qui a scellé –comme nous le racontions le 18 octobre-- la chute de Constantinople et la fin de l'Empire romain... ce qui est un fait historique parmi les plus graves de tous les temps, dans ses conséquences, jusqu'à aujourd'hui, de la naissance de l'Empire ottoman et ses atrocités puis son effondrement plein d'horreurs , à sa ''renaissance'' (?) désirée par la folie d'Erdoğan, qui nous fait tourner en bourriques et se fout de nous, à son gré et pour notre plus grande honte...
Jusqu'au VIIIe siècle, la contradiction affirmée entre ces deux approches n'était ressentie comme insupportable par personne, et les Occidentaux ont même bien ''reçu'' le Credo latin –dit : de Nicée-- qui affirme : "Je crois [...] au Saint-Esprit [...] qui vient du Père et du Fils", allant jusqu'à donner une valeur dogmatique au Filioque dans plusieurs conciles, entre 447 et 797. La querelle a éclaté au IXe siècle, lorsque l'Occident a ''créé'' un Empire carolingien qui va s'opposer à Byzance, Charlemagne contre le Basileus Nicéphore, et Saint Empire Romain Germanique contre Empire Romain d'Orient. L'incompréhension réciproque des langues de référence, et de mots comme ''processio'' et ''ekporeusis'' favoriseront l'affrontement. Et en 807, quand les Grecs suppriment le Filioque du Credo, les moines latins les accuseront d'hérésie, et Photius, le patriarche de Constantinople, dénoncera à son tour une hérésie des latins...
Pendant tout le moyen âge, cette division entre chrétiens d’Orient et d’Occident va s’aggraver, et le "Filioque" va devenir le symbole des différences, un signe évident de ce que chaque partie de la chrétienté divisée trouvait comme manque ou distorsion chez l’autre. Et lorsque l'armée du sultan Mehmet II va assiéger Constantinople, c'est à cause de ce ''Filioque'' que l'antique Byzance va être abandonnée par Venise, la Sérénissime –dont la puissante flotte de galères aurait pu desserrer le siège-- ayant soumis son aide à l'abandon inconditionnel de ce désaccord... dont seules quelques élites (?) savaient de quoi il retournait, les populations n'ayant (déjà !) qu'une seule idée en tête : le départ des musulmans et un retour dans le cadre ''normal''.
Filioquisme hier, islamophobie et anti-judaïsme aujourd'hui... on frémit à la pensée que les fausses querelles de mots qui polluent nos médias, nos ministères et nos enceintes soi-disant nationales (en réalité : si peu représentatives et si peu soucieuses des vrais besoins de leurs administrés), ne finissent par déboucher sur un second effondrement de notre belle et riche civilisation, aujourd'hui de plus en plus envisageable et dont l'éventualité, même niée par les myopes qui sont ''aux manettes'' et en sont donc largement co-responsables, semble de jour en jour plus possible, hélas. Comme ledit le proverbe, ''Le diable se cache dans les détails...'', et une fois de plus, ''comprendre hier'' –même confus et touffu-- peut permettre de ''comprendre demain'', qui s'annonce au moins aussi inintelligible et aussi échevelé qu'hier et qu'avant-hier...
H-Cl.
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