#Dundee (bateau)

[2t2r]

Des reconstitutions faciales réalistes de personnages historiques

Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/des-reconstitutions-faciales-realistes-de-personnages-historiques/

Des reconstitutions faciales réalistes de personnages historiques

[jbrasseul]

Un naïf réaliste

[fuckyeahroadtrippin]

Tour du bayou sur le bateau d'un authentique Crocodile Dundee cajun: chasseur d'alligator retraité, 80 ans, bon pied bon œil, il nous a même payé un coup de sa gnôle maison, tout droit sortie de son alambic clandestin dans les marais. Ensuite passage au Texas (5è état en 7 jours), galère dans les embouteillages en passant Houston et arrivée à San Antonio.

[2022ecosse]

19/09/2022 - Dundee - Musée RSS Discovery (bateau), et musée V&A. Hélas, les musées sont fermés pour cause de deuil national de Queen Elisabeth II

[patern29]

Escale bretonne sur l'ile de Groix, dans le Morbihan

Une croisière dans le Morbihan, et plus généralement, le long des côtes bretonnes, passe par ses nombreuses îles. La Bretagne est la région disposant du nombre d'île le plus important. Parmi ces îles du Ponant, l'île de Groix, au large de Lorient, est sans doute celle qui est la plus attachante, de part son ambiance particulière. L’île de Groix est un bout de terre, au large de Lorient et sa rade. Au large est un bien grand mot, l'île est à deux bords de la rade. Groix est bien plus accueillant que peuvent le laisser penser ses hautes falaises qui l’entourent  quand on arrive en bateau. Naviguer aux abords de Groix et visiter l’île est un vrai plaisir. L'ile de Groix est une des plus grandes îles de Bretagne, juste après Belle Île. Ce bout de terre, haut perché, est situé en Bretagne Sud, à quelques milles de la rade de Lorient. Elle est idéalement située entre la baie de Quiberon et la côte finistérienne et ses nombreuses rias, dont le petit port de Doëlan. Quand on arrive à Groix, la plupart du temps, c’est à Port Tudy, le port principal, qu’on accoste. Mais les plaisanciers recherchant le calme plus sauvage de l'île, pourront mouiller à Locmaria, au sud, ou à Port Lay, au Nord, ou se pose le Festival du Film Insulaire, tous les étés.

carte OpenSeaMap

L'ile de Groix par Port Tudy

Port Tudy, le principal port de l'île, est un ancien port de thoniers. Il offre une escale bien à l’abri dans un port à flot sympathique et vivant. Il accueillait, à l’époque, près de 300 dundees qui partaient pêcher le thon dans le Golfe de Gascogne. Ces derniers ont été remplacés par des pêcheurs artisanaux, moins nombreux. Port Tudy et son ambiance Mais le vacarme et l'agitation de l’époque se retrouve, en pleine période estivale, avec l’arrivée des nombreux voiliers de plaisance. En juillet et Aout, je vous conseille de contacter la capitainerie, en fin d'après midi, pour vous assurer qu'il reste des places disponibles. Quand vous arrivez à l’avant port, vous devez en informer la capitainerie et, éventuellement, attendre que le courrier sorte ( il prévient deux fois). En effet, la compagnie Océane effectue de nombreuses rotations entre le continent et l'île de Groix, toute l'année. C’est le capitaine et son armada de zodiacs qui vous placera sur les tonnes ou sur ponton. Petit moment d’agitation…et de stress parfois quand il faut passer entre deux voiliers pour bien prendre sa tonne avant et….arrière. En général, vous serez en priorité placés sur les tonnes. les places sur ponton sont chères. Enfin, vous pouvez aussi demander à être placé dans le port fermé, avec les écluses. Après ces manoeuvres, vous avez tout loisir de profiter de l'ambiance du port. Un mélange de plaisanciers, vieux marins du coin et touristes arrivant du continent crée une ambiance qu'on ne retrouve pas sur Belle Île, au Palais par exemple. L'ambiance est simple et très vivante. Plusieurs terrasses vous permettront de vous poser à terre, avant de découvrir l'île. Une île au charme unique

En effet, ensuite, quel plaisir de se balader sur cette île sauvage, une des plus belles îles de la côte française, avec des falaises et des criques aux noms évocateurs comme le « Trou de l’enfer», de regarder l’Océan plus loin et , au nord, toute la côte du Morbihan. Vous pourrez vous égarer dans les landes, et vous imaginer tomber nez à nez avec un Korrigan,…Je vous conseille de découvrir l'île en balade à vélo. de nombreux loueurs sont présents sur le port. Ne passez pas à côté du bourg. Ce dernier mérite une attention particulière pour ses maisons de pêcheurs, ses ruelles typiquement bretonnes et son église. L'ïle est longue de 8km sur 3 de large. l'altitude maximum est de 40m. Après la découverte de l'île, vous pourrez boire un verre chez ,feu « Ty Beudeff ». Ce bistrot est connu des marins du monde entier. Moment festif garanti. Vous rentrerez, le soir, sans doute un peu fatigué, vous poser sur votre voilier dans l’ambiance d’un petit port bien actif.

Echouer dans les anciens ports de pêche de Groix

Les autres abris, Locmaria et Port saint Nicolas au sud , port Lay au Nord nous seront réservés aux petits voiliers, et uniquement par beau temps.  Si vous naviguez en dériveur ou biquille, ce sera une raison de plus de mouiller dans ces endroits magiques. Vous pourrez vous y échouer sur des petites plages de sable au fond d’une petite ria. Une navigation sécurisante Il n’y a pas de dangers particuliers pour naviguer aux abords de l'île de Groix si ce n’est de prendre assez large à l’est de

Port Tudy ou se trouve quelques roches et de bien lire sa carte en arrivant, à marée haute sur Locmaria. De nuit, faites attention aux tonnes non signalées de la Marine Nationale entre Lorient et Groix. En arrivant de belle île ou de la Baie de Quiberon, le plateau des Birvideaux peut lever une houle hachée quand le vent monte. Groix est une escale idéale entre deux zones magnifiques. A l’est, la Baie de Quiberon, avec ses iles comme belle Ile, Houat, Hoedic et dans son fond, le magnifique Golfe du Morbihan, idéal en petit voilier. A l’Ouest, c’est le Finsitère avec ses rias (Doelan, l’Aven, le Belon,…) et l’archipel des Glénans. Ces deux zones ne sont pas à plus d’une demi journée de navigation de Groix.

A faire, sur l'île :

Louer un vélo pour faire le tour de l’île et prendre un bain de soleil et e mer, sur une des plages de l'île. Prendre un verre chez Ty Beudeff et y manger. Sinon, allez manger des fruits de mer en face, « O Thon Bleu », l’accueil y est vraiment sympa. https://youtu.be/1i8QmJAIH3Y Read the full article

[reallifeishorror]

If you want to read this in its original format with complete media then click HERE<< On the 27th of August 1974 the headless body of a woman with her hands and legs bound was found on Cockley Cley farmland near Swaffam, Norfolk, on a road leading towards “Break Hill farm”.

This land was registered to a man named Sir Peter Roberts, 3rd Baronet (a hereditary title of the lowest order awarded to a common person who is generally referred to as “sir” if you were wondering), who was a politician for the Conservative party up until 1966. He died in 1985 and was apparently succeeded as Baronet by his son, Samuel.

The man who discovered the headless woman was a 19 year old farm worker (also referred to as a tractor driver in reports) called Andrew Head. Apparently when he found the body it was wrapped in plastic. He lifted it slightly out of curiosity and only needed a slight view to identify that there was a dead body under it. “I lifted one corner of the cover over the body and that was enough - I could see what it was. I went home and phoned the police.” (Source)

According to this article he found her by in a patch of overgrown grass by the road.I made my usual visit to Google maps to see what the location looks like and came up with the image you see in the collection above.  As we can see here it’s pretty rural and is described as avillage / civil parish.I did some poking around the internet to see if I could get a feel of what the place was like in the 1970’s and was met with some pretty interesting information. 

Cockley Cley was a huge estate owned by Lady Roberts who began offering the grounds of her estate as a refuge for Jewish children (many of whom had lost their parents) fleeing from the war in the 1940’s. Some of the kids came from major cities in England like London but most from Germany and Austria. This is a picture of them together.

The information on this website was provided by a woman named Lillli Tauber who came to stay with Lady Roberts. She documents her experience here.

So back to the case. The headless Jane Doe was found deliberately concealed in overgrown grass.   She was dressed in what I would describe as a pale pink, short, swing nightdress with a jewel or bateau neckline that had pink ruffle detailing along the neck and hem. It was later identified to have been a dress available for purchase from Marks and Spencer’s around 1969.You can see it in the collection of images above.  She is thought to have been between her early 20s – 35 years old, was very petite in stature standing at around 5ft – 5ft 2, and may have been dead for 1 – 2 weeks before being discovered (as indicated by how badly decomposed her body was.)

Although the police appealed for information, nobody came forward. She was never identified and authorities believe that she was never even reported missing.

Now let’s take a look at the items she was found with. The plastic sheet she was wrapped in had the letters NCR printed on it. Police concluded that this type of plastic sheet was very specific and letters referred to the National Cash Registers.Recently a group of forensic students in Dundee, Scotland, made some headway with the plastic sheet and the rope when they linked both items to a factory in Dundee (Jute factories) that manufactured items for several companies including NCR. The rope is also thought to have come from the same area. 

Interestingly on the Wikipedia pagefor Jane Doe I found out that police “suggested the rope was made for use with agricultural machinery". That’s slightly interesting. Maybe the assailant was a farm worker who simply purchased the type of rope that was made up in Dundee? Or maybe they were a shop keeper / worker who ordered a cash register for their store that had been made in the same Dundee factory and was wrapped with the rope they produced when shipping / delivering? Maybe the murderer was a delivery driver?

Do you think this factory really has anything to do with the headless body found in Norfolk? (other than the rope and plastic were produced there of course.)

Now police really worked hard on solving this case. Apparently they talked to over 1500 people in total and made visits to several thousand houses in the area. They searched the nearby fields but found nothing.

Her body was even exhumed in 2008 in order to do some DNA and isotopic tests using modern technology. When working to pinpoint her origins they narrowed the area she was possibly from down to Germany, Austria, Denmark and northern Italy. They concluded that she had given birth at least one time in her life and that her diet was composed mainly of fish and shellfish. The water she consumed was believed to be found in Scotland.  

When her DNA was ran through databases, it turned up nothing.

The most popular theory concerning the identity of Jane Doe is that she is a prostitute who went missing in 1974 from the area she usually frequented for work- the docks in Great Yarmouth. She was nicknamed “The Duchess” and simply vanished one day neglecting to take any of her belongings with her. 

Apparently the majority of her clients were men who were often traveled for work, such as delivery drivers. She would even sometimes join them as they drove cross country doing deliveries- which sort of gives some weight to the idea I had earlier. I mean if he had to dispose of a body he would probably have things like rope and plastic in the back of his van, if he picked up cash registers from the factory in Dundee to deliver elsewhere he’d have both the rope and  to restrain the woman and the plastic tarp to wrap up her body. Then all he’d have to do is conceal her body by the side of a road in the middle of nowhere.

As for taking the woman’s head, was this an attempt to conceal her identity or something more disturbing? 

Apparently the Duchess was well known around the Great Yarmouth docks so if anyone was to see her face they would surely recognize her. Maybe her killer was the person she was last seen with and he didn’t want the suspicion to fall on him?Jane Doe and the Duchess have never been confirmed to be one and the same, so for now, the case remains unsolved. 

If you want to visit my blog to read more true crime and unsolved cases feel free to drop by :)

[loveyourlocalgirlgang]

INTERVIEW - Collectif LAB’ELLES LYON / VALENCE

LAB’ELLES a été crée en Mars 2015, dans le but de promouvoir essentiellement les artistes féminines issues des scènes régionales, nationales et internationales.

Elaboration de projets pluridisciplinaires ayant lieu principalement en région Rhône-Alpes et en Paca, au sein de divers clubs, bars, salles événementielles privées… Une belle équipe composée de divers actrices et acteurs passionnés (djanes/productrices, vj’s, photographes, performers, bénévoles…) se produisant en France et à l’étranger.

Qui a eu le plaisir d’inviter une multitude d’artistes telles que Miss Tick, Miss Airie, Mary Velo, David Prap, Cebb, Milena, Angel Karel, Rag, Lorent Air…. Open minded, débordant d’imagination, sans cesse en quête de nouveaux projets, de partages, de découvertes, de rencontres artistiques, tous acteurs du secteur de l’événementiel est susceptible de nous intéresser.

Leur interview est à lire ici :

Comment vous-êtes vous rencontré.e.s ?

Il a une dizaine d'années, j'ai rencontré Philippe et Auja au sein de 2 associations/labels dont nous faisions partie à l'époque, Missily grâce à Auja, Anthony et Julie lors de soirées, Nad par le biais d'un ami à elle, Ness et Les Yeux Noirs via les réseaux sociaux. 

Comment vous est venue l'idée de ce collectif et du nom "Lab'elles "   ?

Comme toujours, il m'est compliqué de mettre mon cerveau sur OFF. Un jour, à Lyon, j'étais à la salle de sport en train de faire du vélo et soudainement le nom Lab'Elles avec cette orthographe bien précise me vint naturellement à l'esprit. J'ai tout de suite compris que c'était ce nom-là qui collait parfaitement au concept.

Quels en sont les membres du collectif et leur parcours ?

Au sein de l'association, nous sommes 6 membres actifs, et au sein du collectif 9 personnes dont 8 artistes (djanes et vj's). DELPH'IN : Fondatrice de Lab'Elles et djane (Hyères - FR) WEBSITE - FACEBOOK - SOUNDCLOUD - MIXCLOUD

PHILIPPE ESTIENNE : Artiste, vidéaste et infographiste (Valence - FR) WEBSITE

AUJA : Electronic music Composer and Dj // Video Game music Composer (Dundee - UK) WEBSITE - FACEBOOK - SOUNDCLOUD  LES YEUX NOIRS : Djane (Lyon - FR) WEBSITE - FACEBOOK - MIXCLOUD

MISSILY : Djane / Compositrice (Marseille - FR) WEBSITE - FACEBOOK - SOUNDCLOUD ANTHONY : Membre actif (Romans - FR) NESS TORIA : Djane / Compositrice (Cannes - FR) WEBSITE - FACEBOOK - SOUNDCLOUD - MIXCLOUD

DJù : Djane (Crest 26 - FR) WEBSITE - FACEBOOK  NAD : VJ et infographiste (Nîmes - FR) FACEBOOK

Pourquoi c'était important pour vous de monter le collectif : pour dénoncer le sexisme existant dans le milieu de la musique électronique ou tout simplement parce que vous en aviez envie ? Les Deux ? Le collectif a tout d'abord été créé dans le but de promouvoir essentiellement les artistes féminines dans le milieu des musiques électroniques underground. Trop peu d'artistes féminines sont mises en avant même si certes il y a actuellement une évolution. Se démarquer, apporter notre touche personnelle et une touche de fraîcheur me paraissait important, collaborer avec divers acteurs avec qui nous avons un bon feeling, former une équipe soudée, partager des moments forts et difficiles durant les évènements car contrairement aux apparences, organiser des évènements est de loin qu'une partie de plaisir. Dénoncer un certain sexisme? d'un côté oui, mais Lab'Elles n'a pas été fondé pour cette raison avant tout. La réaction de certains acteurs du secteur est parfois surprenante voir choquante avec des réponses hautement déplacées. C'est comme si nous proposons des soirées "spéciales" alors qu'il n'y a aucune différence, ce sont simplement des femmes qui se produisent et non des hommes. En quoi cela pose problème?? Cela démontre parfaitement que le milieu n'est pas si cool et ouvert que ce qu'il en a l'air et que les plateaux féminins en dérangent certains alors que la plupart sont masculins. Les prestations des femmes ont d'ailleurs plus de sensibilités, ce qui est fortement apprécié du public.

Avez-vous déjà eu l'impression d'être bookées pour la seule raison d'être des filles ? Non, nous sommes plutôt booké(e)s pour nos qualités artistiques premièrement et le fait d'être une nana est un +  car les gens aiment voir des femmes aux commandes d'une soirée.

Trouvez-vous que le milieu de la nuit est misogyne? En partie oui mais ce n'est pas une généralité bien heureusement.

Votre meilleur souvenir de soirée  by " Lab'Elles "  ? Lors de la première Secret Garden Party qui fût privée, dans la cour d'une ancienne ferme.

L'invitée que vous adoreriez avoir ? A l'heure actuelle, ANNA.

Les meilleures adresses pour faire la fête à Lyon et à Valence ?

A Lyon le Sucre, Bateau Bellona, Transbordeur, la péniche Loupika.......... à Valence le Mistral Palace, Bar Le 3, Rough Riders Club.....

Comment voyez-vous l'avenir du collectif ? Des projets ? Un rêve ? Nous travaillons actuellement sur des évènements de plus en plus importants. Oui nous avons de multiples projets qui nécessitent du temps avant de pouvoir les mettre en place mais c'est en bonne voix. Nous préférons rester discrets à ce sujet ;)

Prochains évènements : - SAMEDI 18 MAI, RED ROOM#2 @ Saint Péray (07)

- SAMEDI 29 JUIN @ Rough GARDEN PARTY (Bourg-les-Valence 26)

- SAMEDI 27 JUILLET @ Chapiteau - Belle de Mai (Marseille)

Liens Lab'Elles : WEBSITE - FACEBOOK - INSTAGRAM  

[alexandcolineontheroad]

Arrivée en Australie !!!

Samedi 20 et dimanche 21 mai 2017

Réveil plus que matinal le samedi pour prendre notre vol direction l'Australie. Auckland -> Melbourne -> Adelaide. Nous arrivons sur zone en début d'après-midi.

Nous récupérons rapidement nos bagages et filons chercher notre nouveau van. Cette fois, nous aurons un jucy, un monospace vert et violet aménagé. Lit, kitchenette à l'arrière sous le coffre, tout est là pour en faire notre nouvelle maison pour les prochaines semaines. 

Nous prenons la route au plus vite car nous devons faire près de 700 km pour rejoindre Port Lincoln, où Alex s'est réservé une plongée requins pour le lendemain matin. En cours de route, nous nous retrouvons (encore !) à la limite de la panne d'essence avec toutes les stations essence fermées, et cette fois pas question de dormir sur place, Alex doit être à Port Lincoln avant 6h du matin. Pas de bile, nous nous arrêtons au pub du coin demander de l'aide. Un pub à la crocodile Dundee où tout le monde est bourré à 7h du soir... Mais tous très sympas et un gars nous dépanne en nous vendant de l'essence. Bienvenue en Australie... Nous arrivons finalement dans la nuit à Port Lincoln.

Le dimanche, Alex partait donc en plongée requins. C'est la première journée depuis le début de notre voyage qu'on ne passera pas ensemble. Vous aurez donc droit à deux récits.

La journée d'Alexis : 

Rdv à 6h du matin à la marina de Port Lincoln pour embarquer pour une aventure de 12h à la recherche des grands requins blancs. C'est parti pour 3h de navigation pour rejoindre les Neptune Islands, lieu de migration des requins blancs, des colonies de lions de mer se trouvant à proximité. Autant vous dire qu'il n'est pas bon de tomber à l'eau dans ce coin ! 1ère impression : la compagnie, Calypso charter, avec laquelle j'ai embarqué est très pro (très bon accueil, bateau récent, équipement de plongée au top). À peine arrivés aux Neptune Islands, on aperçoit de grandes colonies de lions de mer au bord des côtes. 

On sent qu'on est sur le territoire d'un des plus grands prédateurs au monde et la tension commence à monter... Afin de se détendre un peu, nous prenons tous un excellent petit déjeuner et nous nous organisons en groupes de 8 pour la plongée en cage (nous sommes quand même 48 à bord pour tenter l'expérience). Je me suis inscrit dans le groupe n°2 avec un collègue français, Cédric, rencontré à bord. 

Nous faisons également plusieurs photos avec une mâchoire d'un grand requin blanc, histoire de se rendre compte de la puissance de la bête.

Le ventre rempli, c'est parti pour le briefing de la plongée en cage. Le capitaine est un australien bien bourru avec un accent difficile à comprendre mais je retiens l'essentiel (ne pas passer sa main à travers la cage notamment !). Un des matelots est alors désigné pour attirer les requins au niveau du bateau en accrochant une tête de thon et des foies de poissons à une corde surmontée d'une bouée. Il lance alors plusieurs fois la bouée à une vingtaine de mètres du bateau et la remonte à bord. Il jette également de chtouille (sang et morceaux de poisson en bouillie). 

Après 2h d'attente, toujours rien. Nous nous mettons alors tous à table pour déjeuner.  Une caméra est placée en dessous du bateau et l'image est projetée en grand écran dans la salle de déjeuner. Au beau milieu du repas, d'un seul coup l'un des plongeurs voit sur l'écran un très beau requin blanc passer. Me voilà alors rassuré, je suis sûr de plonger avec un grand requin blanc. C'est donc parti pour la plongée, le groupe 1 s'équipe et part en cage. Pendant ce temps, je me prépare également à plonger. Il faut savoir que lorsqu'un requin blanc arrive au niveau d'un bateau, il reste plusieurs heures à tourner autour. 30 min plus tard, mon tour est enfin arrivé. Ceinture de plomb sur le dos, détendeur en bouche et masque sur la tête, me voilà plongé dans une cage avec un grand requin blanc autour de moi. 

Le spécimen fait environ 4m pour 800kg. Sous mes pieds, la visibilité est parfaite, 90m de fond et des nuages de poissons autour. Je resterai 30 min immergé à observer cette impressionnante créature, non pas un monstre mais l'un des plus grands prédateurs au monde. L'excitation et l'émerveillement ont dépassé la peur, l'expérience était extraordinaire ! 

Je remonte ensuite sur le pont du bateau pour observer la bête depuis la surface pendant que les autres groupes s'enchaînent. Vers 15h, nous prenons le chemin du retour pour Port Lincoln, arrivée de nuit. Je retrouve Coline autour d'une bière avec Cédric pour terminer la journée.

La journée de Coline :

Alex parti tôt le matin, je continue un peu ma nuit avant d'aller prendre un petit déjeuner au café de la marina. N'ayant rien de prévu pour la journée, je me renseigne sur les activités à faire dans la région. Je tombe alors sur un parc animalier, la ferme de Gleenforest, à quelques km de Port Lincoln. Le temps de faire quelques courses pour pique-niquer, me voilà arrivée sur zone. Kangourous et koalas me voilà ! Étant certainement une des seules touristes à venir dans ce parc, le proprio, très sympa, m'accompagne presque toute la journée pour me montrer ses animaux. Je passe une journée extra à faire des câlins à des koalas, nourrir des kangourous, des oiseaux et même des chameaux, des ânes et des autruches (!), et tenir dans mes bras un wombat (une sorte de gros cochon d'Inde). Instant d'émotion quand je sens bouger un bébé dans la poche d'un kangourou.

Une première journée en Australie, à la rencontre de la faune locale mais aussi de ses habitants, qui est passée sans que je ne m'en aperçoive. Je rentre à Port Lincoln en fin de journée et attend le retour d'Alex à la marina avec une petite bière.

[simontour2017]

Après un long voyage qui nous a permis de survoler l’Antarctique (incroyable !), 1100 kilomètres de mauvaise route entre Sydney et Melbourne, nous avons voulu vérifier sept idées reçues sur l’Australie… qui se révèlent plutôt vraies !

- Il y a des kangourous partout… à vérifier. Les panneaux nous l’annoncent mais pour le moment nous n’en avons vu que morts au bord de la route. - Il n’y a que de beaux surfeurs… non, malheureusement ! Mais lorsque j’ai croisé mon premier,  planche sous le bras, torse nu combi sur les hanches, cheveux blonds et weavy, j’en ai eu des frissons dans le dos ! - C’est sauvage… vrai. La côte est superbe, préservée, propre mais au prix de règles partout - tout le temps à respecter. - Mais, ils polluent avec leurs gros engins… c’est vrai !! De puissants camions, de gros 4x4 pour remorquer un gros bateau pour aller à la pêche ou une énorme caravane. Ce sont les mêmes qui portent le chapeau de Crocodile Dundee ! - Il n’y a que du désert… non ! L’ouest et le sud ouest sont très verts avec des forêts tropicales denses et des champs à vaches ! - Ils adorent le sport… vrai ! Grâce à la météo clémente et à dame nature, ils peuvent pratiquer surf, paddle, kayak de mer, marche rapide (en téléphonant), footing (en écoutant de la musique), natation, golf, cricket, skateboard, footy, plongée, vélo… Avant l’école, après le travail, le matin tôt, tout le temps, partout… - C’est cool… vrai, vrai, vrai. Pas d’autres mots ou alors encore des mots anglophones : peace, slow… La combinaison beau temps, grands espaces magnifiques, volonté farouche de les préserver et d’en profiter, ouverture d’esprit fonctionne à plein et donne envie…

[dundeeinfrench-blog]

Le musée Discovery Point

Les explorateurs Shackleton et Scott auraient été fiers de voir leur navire trois-mâts, Discovery, résider dans le port de Dundee. Le musée Discovery Point est une des principales attractions de la ville pour les touristes.

Le vrai retour au bercail commença de Londres le 28 mars 1986 et arriva le 3 avril dans le port de Dundee. En 1992, on y construisit un quai où le bateau y restera ancré. Il deviendra vite la partie centrale du musée qui est construit à ses cotes. L’organisme Visit Scotland a offert un 5 étoiles pour l’attraction en y ajoutant quelques autres récompenses touristiques. Depuis quelques années, le musée s'est concentré à nous raconter les exploits des différentes expéditions avec l’aide d’instruments rassemblés.

Il y a plus d’un siècle, en mars 1901, il fut lancé dans la mer du Nord du port de Dundee. Il allait devenir le dernier trois-mâts en bois construit dans les iles britanniques.

La première expédition qui allait rendre le navire célèbre sera appelée Expedition Discovery et prendra la direction de l’antarctique pendant trois ans. Robert Falcon et Ernest Shackleton prennent les commandes à bord. Le bateau pose l’ancre dans le détroit McMurdo où il restera pendant deux ans. Malgré le coût important de l’expédition, elle sera célébrée comme un succès. Les documents trouvés sur le navire seront aussi contestés mais beaucoup y voit la conquête vers d’autres lieus inexplorés. Il aura fallu l’aide d’explosifs pour libérer le navire de la glace et reviendra sur les côtes britanniques en septembre 1904.

En 1905, Discovery fut vendu à la compagnie Hudson Bay faisant des traversées atlantique entre Londres et la Baie d’Hudson, au Canada. La première guerre mondiale mettait fin à ce trafic et le bateau était réquisitionné pour transporter des munitions en Russie.

En 1923, il commence un nouveau lifting et en 1925, il se lance vers les Falklands pour une nouvelle expédition scientifique sur les migrations de baleine. Le navire reviendra pour aller travailler en Nouvelle-Zélande jusqu’en 1931.

L’association des scouts de mer récupère le bateau mais il coûte trop cher et durant la guerre, les moteurs sont retirés pour le recyclage. Tout semble fini quand il se retrouve dans les fins fonds de l’Admiralty, pour entraînement de la marine. Tout semble prédire un triste avenir pour le célèbre navire. Mais par miracle, le Maritime Trust s’y intéresse et le sauve de la décharge en 1979.

Le Trust y dépensera jusqu’à 500.000 de livres pour restaurer le navire et en 1985, le Dundee Heritage Trust va l’acquérir. Le 3 avril 1986, elle arrivera dans son port d’origine. En 1992, on construira un quai spécial pour son aménagement. Une fois de plus, on fera des travaux avec le pont rétabli dans son état d’origine de 1924.

Le musée rassemble un nombre important de documents et pièces d’autres expéditions de Scott ( Terra Nova ) et Shackleton ( Endurance ), cherchant à s’établir comme le lieu immanquable en Ecosse sur les expéditions polaires. Histoire à suivre.

[patern29]

Une escale sur l'ile de Groix

Une croisière dans le Morbihan passe par ses nombreuses îles. Parmi elle, l'île de Groix et son ambiance particulière.

L’ile de Groix est un bout de terre, au large de Lorient et sa rade. Au large est un bien grand mot, l'île est à deux bords de la rade. Groix est bien plus accueillant que peuvent laisser penser ses hautes falaises qui l’entourent  quand on arrive en bateau. Naviguer aux abords de Groix et visiter l’île est un vrai plaisir. L'ile de Groix est une des plus grandes îles de Bretagne, juste après Belle Île. Ce bout de terre, haut perché, est situé en Bretagne Sud, à quelques milles de la rade de Lorient. Elle est idéalement située entre la baie de Quiberon et la côte finistérienne et ses nombreuses rias, dont le petit port de Doëlan. Quand on arrive à Groix, la plupart du temps, c’est à Port Tudy qu’on accoste. Mais les plaisanciers recherchant le calme plus sauvage de l'île,  pourront mouiller à Locmaria, au sud, ou à Port Lay, au Nord, ou se pose le Festival du Film Insulaire, tous les étés.

carte OpenSeaMap L'ile de Groix par Port Tudy Port Tudy, le principal port de l'île, est un ancien port de thoniers. Il offre une escale bien à l’abri dans un port à flot sympathique et vivant. Il accueillait, à l’époque, près de 300 dundees qui partaient pêcher le thon dans le Golfe de Gascogne. Ces derniers ont été remplacés par des pêcheurs artisanaux, moins nombreux. Mais le vacarme et l'agitation de l’époque se retrouve, en pleine période estivale, avec l’arrivée des nombreux voiliers de plaisance. En juillet et Aout, je vous conseille de contacter la capitainerie, en fin d'après midi, pour vous assurer qu'il reste des places disponibles. Quand vous arrivez à l’avant port, vous devez en informer la capitainerie et, éventuellement, attendre que le courrier sorte ( il prévient deux fois). En effet, la compagnie Océane effectue de nombreuses rotations entre le continent et l'île de Groix, toute l'année. C’est le capitaine et son armada de zodiacs qui vous placera sur les tonnes ou sur ponton. Petit moment d’agitation…et de stress parfois quand il faut passer entre deux voiliers pour bien prendre sa tonne avant et….arrière. En général, vous serez en priorité placés sur les tonnes. les places sur ponton sont cheres. Enfin, vous pouvez aussi demander à être placé dans le port fermé, avec les écluses. Après ces manoeuvres, vous avez tout loisir de profiter de l'ambiance du port. Un mélange de plaisanciers, vieux marins du coin et touristes arrivant du continent crée une ambiance qu'on ne retrouve pas sur Belle Île, au Palais par exemple. L(ambiance est simple et très vivante. Plusieurs terrasses vous permettront de vous poser à terre, avant de découvrir l'île.

En effet, ensuite, quel plaisir de se balader sur cette île sauvage avec des falaises et des criques aux noms évocateurs comme le « Trou de l’enfer», de regarder l’Océan plus loin et , au nord, toute la côte du Morbihan. Vous pourrez vous égarer dans les landes, et vous imaginer tomber nez à nez avec un Korrigan,…Je vous conseille de découvrir l'île en balade à vélo. de nombreux loueurs sont présents sur le port. Ne passez pas à côté du bourg. Ce dernier mérite une attention particulière pour ses maisons de pêcheurs, ses ruelles typiquement bretonnes et son église. L'ïle est longue de 8km sur 3 de large. l'altitude maximum est de 40m. Après la découverte de l'île, vous pourrez boire un verre chez ,feu « Ty Beudeff ». Ce bistrot est connu des marins du monde entier. Moment festif garanti. Vous rentrerez, le soir, sans doute un peu fatigué, vous poser sur votre voilier dans l’ambiance d’un petit port bien actif. Echouer dans les anciens ports de pêche de Groix Les autres abris, Locmaria et Port saint Nicolas au sud , port Lay au Nord nous seront réservés aux petits voiliers, et uniquement par beau temps.  Si vous naviguez en dériveur ou biquille, ce sera une raison de plus de mouiller dans ces endroits magiques. Vous pourrez vous y échouer sur des petites plages de sable au fond d’une petite ria. Il n’y a pas de dangers particuliers pour naviguer aux abords de Groix si ce n’est de prendre assez large à l’est de

port Tudy ou se trouve quelques roches et de bien lire sa carte en arrivant, à marée haute sur Locmaria. De nuit, faites attention aux tonnes non signalées de la Marine Nationale entre Lorient et Groix. En arrivant de belle île ou de la Baie de Quiberon, le plateau des Birvideaux peut lever une houle hachée quand le vent monte. Groix est une escale idéale entre deux zones magnifiques. A l’est, la Baie de Quiberon, avec ses iles comme belle Ile, Houat, Hoedic et dans son fond, le magnifique Golfe du Morbihan, idéal en petit voilier. A l’Ouest, c’est le Finsitère avec ses rias (Doelan, l’Aven, le Belon,…) et l’archipel des Glénans. Ces deux zones ne sont pas à plus d’une demi journée de navigation de Groix. A faire : Louer un vélo pour faire le tour de l’île et prendre un bain de soleil et e mer, sur une des plages de l'île. Prendre un verre chez Ty Beudeff et y manger. Sinon, allez manger des fruits de mer en face, « O Thon Bleu », l’accueil y est vraiment sympa. https://youtu.be/1i8QmJAIH3Y Read the full article