#Droits Sexuels et Reproductifs
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meganval · 2 years ago
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Médecins du Monde Suisse au Bénin pour le respect des droits en Santé sexuelle et reproductive des adolescentes et jeunes
Un atelier visant à élaborer un plan de formation du personnel des institutions de santé intégrant les besoins en Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) des adolescents et des jeunes s’est tenu les mardi 30 et mercredi 31 mai 2023 à la salle de conférence Pharmacie 7 de la faculté des sciences de la santé de Cotonou. Cet atelier a particulièrement pris en compte les besoins des adolescents et des…
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norellenilia · 7 months ago
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Bonjour ! C'est le Mois des Fiertés ! 🌈 Est-ce que je vous ai déjà parlé de la fois où j'ai été accusée de propagande LGBT par une admin de Beemoov ? :'D
Bon je grossis le trait mais pas tant que ça, j'y ai juste repensé l'autre fois et ça m'a énervée :')
Disclaimer, c'était il y a 7 ans maintenant, début 2017, et je ne suis même pas sûre que l'admin en question travaille encore à Beemoov depuis le temps, donc bon.
C'était sur Ma Bimbo, car oui mon aventure avec Beemoov a commencé avec ce site, quasiment 5 ans avant Eldarya :') Bref, après 2013, traumatisée que j'étais (littéralement) par la manif pour tous, j'avais commencé à recenser les "arguments" homophobes que j'entendais le plus, et dans un texte, je les démontais un à un, et j'avais publié ce texte dans mon profil de Ma Bimbo, parce que c'était un site que je fréquentais beaucoup à l'époque, j'avais pas de blog ou de réseau social, bref, j'avais besoin d'un endroit où mettre ça, et ma description était déjà bien complète, un peu plus un peu moins, hein x)
Le temps passe et régulièrement je recevais des messages de gens qui me disaient "omg j'adore ta description, merci pour ce texte c'est hyper important" etc. Ca fait chaud au cœur et je me dis toujours que c'est important qu'en effet les gens aient ce son de cloche, qu'il faut jamais laisser des propos homophobes (ou autre hein mais c'était pas le sujet) sans réponse, sans rien pour contrebalancer. Tout allait très bien, je faisais ma vie sans m'en soucier plus que ça.
Puis un jour, je reçois un MP d'une pote qui disait texto : "Tu as vu ta description ??" Avec un screen de mon profil où tout ce qui restait de ma description c'était un "EDIT MODO" en très gros suivi d'un message dont j'ai oublié le contenu, ça devait dire que je respectais pas les règles du site ou jsp.
Et effectivement, y'avait PLUS RIEN. L'edit modo était tout ce qui restait de mon profil travaillé avec soin, j'avais même fait des petites bannières pour séparer les catégories, avec des chibis dessinés à la main et tout, j'étais dégoûtée, et bien sûr complètement interloquée.
Je m'en vais trouver une modo en ligne, je lui explique la situation, elle me donne alors le nom de la modo qui avait été chargée de l'affaire. Je contacte donc la modo en question, et elle me dit qu'une bimbo avait apparemment signalé ma description pour contenu inapproprié ou un truc du genre, et je comprends pas ce qui a bien pu justifier ça. La modo me dit alors... Que c'est parce que j'ai parlé de sexualité.
J'ai fait ça, moi ???
Le seul truc que je concède, c'est une citation de l'article Wikipédia sur la sexualité animale, que voici (peut-être que l'article a été modifié depuis, mais la citation c'était peu ou prou ces mots-là) : La sexualité animale ne se limite pas toujours à des rapports monosexuels ou hétérosexuels à intention reproductive. Ainsi, les comportements sexuels animaliers peuvent avoir différents objets et revêtir de multiples formes. Les spécialistes ont noté divers comportements analogues aux comportements humains non reproductifs comme la masturbation, ou d'autres qui pourraient évoquer de l'homosexualité, bisexualité.
Je dis à la modo qu'à part ça je vois rien, plusieurs fois elle me dit "mais tu te rends bien compte qu'il y a pas le droit de parler de sexualité ?" Je lui dis que oui et que c'est pour ça que j'en ai pas parlé mdrrr, que si c'est à cause du mot "masturbation" je veux sincèrement bien l'entendre (y'avait pas encore l'interdiction de la plateforme Beemoov aux moins de 16 ans, du coup les modos s'en donnaient à coeur joie pour pousser des cris d'orfraie quand quelqu'un disait des trucs comme "je lui fous de l'eau dessus pour la rafraîchir" car "foutre" c'est vulgaire :') ), mais quand bien même, pourquoi TOUTE ma description a-t-elle été effacée ? Pourquoi le passage concerné seul n'a-t-il pas été édité ? Pourquoi n'ai-je été prévenue à AUCUN moment de la procédure ?? J'aurais pu recevoir un MP m'avertissant du propos à retirer, ou quitte à tout retirer, m'envoyer un MP en m'expliquant pourquoi ça a été fait ? (En y repensant, je ne sais même pas combien de temps s'est écoulé entre l'effacement et le message de ma pote...)
Et là, la modo finit par m'expliquer un truc... Je me souviens plus du délire exact parce que malheureusement j'ai pas conservé les MP, mais en gros la modo a demandé son avis à l'admin sur la démarche à effectuer, et l'admin lui aurait dit de tout effacer parce que je parlais de sexualité et qu'une partie de mon profil pouvait être assimilé à de la propagande et que ce n'était pas un lieu pour parler de ce genre de trucs.
(Je tiens également à faire remarquer que la modo aura jusqu'au bout été incapable de me dire ce qui m'avait valu d'être accusée de parler de sexualité sur mon profil exactement, tout simplement parce qu'elle l'a supprimé sans se poser de questions après la directive de l'admin et n'a donc jamais vraiment lu ce qui était écrit.)
J'ai voulu écrire à l'admin pour avoir des explications parce que je trouvais (et trouve toujours) ça hyper grave de parler de "propagande" pour un texte qui avait pour but de remettre les points sur les i par rapport à des postures fausses, dégradantes et discriminatoires, mais ses MP étaient fermés. La modo m'a proposé de revoir mon texte avec moi pour le soumettre à l'admin et pouvoir le remettre dans ma description, mais je ne l'ai jamais fait. J'étais trop dégoûtée et je n'avais pas envie de devoir me censurer pour une personne qui pensait que de toute façon, le concept même de ce texte était de la "propagande".
Et entre nous je pense que j'aurais perdu mon temps parce que la suite a montré que, sur beaucoup de sujets, la discussion n'était pas très possible avec cette personne, que ce soit sur MB ou sur un autre jeu Beemoov sur lequel elle avait travaillé mdr 🙄
Enfin voilà c'était mon aventure. Ca me fait doucement rigoler avec la politique de pinkwashing que Beemoov a fini par adopter :')
(Et t'façon ma description -que j'avais refaite en entier juste sans le texte de propagande lol- n'existe plus, je viens de revérifier y'a plus rien, mais je pense qu'il y a eu des bugs parce que j'arrive même pas à modifier, le lien ne semble pas marcher mdr, du coup c'est foutu pour de bon vu que le site est à l'abandon comme Eldarya.)
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laurierthefox · 10 months ago
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Bonjour à toustes et bonne #grèveféministe !
En ce #8mars on se rappelle des luttes des soeurs et aînées et les droits qu'elles ont arrachées : -Accès à l’éducation -Droit de vote -Droit de circuler librement -Droit de travailler sans l'aval de son mari et accès à tout types d'emplois sans discriminations -Indépendance financière -Droits sexuels et reproductifs...
Mais il ne faut pas oublier qu'aucun de ces droits n'est acquis :
Aux USA avec l'abandon de l'arrêté Roe VS Wade sur l'IVG, en Europe où les femmes intersexes sont mutilées génitalement dès la naissance, où les violences sexistes et sexuelles ne sont toujours pas prises au sérieux, où les TDS sont persécutées, où les femmes qui se voilent subissent des discriminations racistes à l’emploi à l'accès aux sports, à des lieux publics... en Italie et en Pologne avec la restriction de l'IVG, en Jordanie avec la mise sous tutelle masculine, en Palestine où en ce moment même les femmes sont victimes de viols de la part l'armée israélienne et meurent sous les bombes.... https://www.amnesty.org/fr/what-we-do/discrimination/womens-rights/#whatarewefightingfor?
Et même si ici en France l'IVG est rentré dans la constitution, la mention de liberté ne garantis en aucun cas le droit à celui ci, ne supprime pas la double clause de conscience des médecins qui voudraient s'y opposer, en plus de laisser les hommes trans et personnes non binaire sur le bord de la route.
Aujourd'hui on continue de marcher, lutter toustes ensembles, uni'es, car encore plus dans ces temps de retour écrasant des idéologies réactionnaires jamais rien n'est acquis.
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omagazineparis · 9 months ago
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Qui défend la cause des femmes ?
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La défense de la cause des femmes est une préoccupation mondiale, avec de nombreuses organisations, personnalités publiques et mouvements collectifs qui œuvrent pour l'égalité des genres et la protection des droits des femmes. Voici un aperçu des principaux défenseurs de la cause féminine. Organisations internationales ONU Femmes Organe des Nations Unies dédié à la promotion de l'égalité des sexes, ONU Femmes soutient les initiatives mondiales pour mettre fin à la discrimination à l'égard des femmes. Amnesty International Bien que non exclusivement axée sur les questions de genre, Amnesty se bat pour les droits des femmes, en particulier dans les domaines de la violence basée sur le genre et les droits reproductifs. Fonds mondial pour les femmes Cette organisation philanthropique finance des initiatives et des projets pour renforcer les mouvements de droits des femmes dans le monde. ONG et associations Femmes du Monde Une organisation axée sur l'amélioration des conditions de vie et des droits des femmes dans les régions en développement. La Marche Mondiale des Femmes Un mouvement mondial féministe qui se bat contre la pauvreté et pour la cessation de la violence à l'égard des femmes. Personnalités publiques De nombreuses personnalités publiques utilisent leur influence pour plaider en faveur des droits des femmes, dont : Malala Yousafzai Militante pour le droit des filles à l'éducation et lauréate du prix Nobel de la paix. Chimamanda Ngozi Adichie Écrivaine et oratrice, elle aborde régulièrement les questions de féminisme et d'égalité des sexes dans son travail et ses discours. Mouvements collectifs #MeToo Un mouvement mondial contre le harcèlement sexuel et l'agression, qui a amplifié les voix des survivantes et changé la conversation autour de la violence basée sur le genre. Les Femen Un groupe féministe connu pour ses manifestations audacieuses qui abordent une variété de problèmes liés aux droits des femmes. A voir : Pourquoi passer de l’inclusion à l’inclusivité Initiatives locales De nombreuses initiatives à la base, souvent menées par des femmes locales, abordent des problèmes spécifiques à leur communauté ou leur région. Ces mouvements peuvent se concentrer sur des sujets tels que l'éducation des filles, les droits reproductifs, ou la lutte contre les mutilations génitales féminines. La cause des femmes est défendue par une multitude d'acteurs à travers le monde, allant des organisations mondiales aux activistes individuels. Bien qu'il reste encore beaucoup à faire pour réaliser l'égalité des sexes, ces défenseurs jouent un rôle essentiel dans la promotion des droits et de la dignité des femmes partout. Read the full article
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zehub · 1 year ago
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Grossesses sous 40°C, pollution, maladies... L'angle mort des droits sexuels des femmes, menacés par la crise climatique
Accès restreint aux soins et à la contraception, aggravation des violences sexistes, multiplication des risques liés à la grossesse… Dans le monde entier, la crise climatique menace la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes. Pourtant, selon une analyse du Fonds des Nations unies pour la population, à peine plus d’un tiers des pays signataires de l’Accord de Paris intègre cet enjeu dans leurs plans nationaux de lutte contre la crise climatique.
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josemontoyablog · 2 years ago
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Recevoir des messages de harcèlement de leur partenaire
recevoir des textos ou des appels téléphoniques constamment lorsqu’elles ne sont pas ensemble
vérifier fréquemment l’heure et communiquer l’endroit où elles se trouvent
être soumises à des traitements humiliants et dévalorisants ou à un langage injurieux
Sembler avoir peur de leur partenaire ou être désireuses de lui plaire
éviter les fréquentations, surtout avec les personnes du sexe opposé, et ne pas pouvoir rencontrer les membres de leur famille et leurs amis
devoir expliquer ou trouver des excuses pour l’attitude possessive du partenaire, et toujours demander la permission de faire certaines choses
paraître renfermées lorsque le partenaire arrive
Avoir peu ou pas d’accès au budget familial ou à la prise de décisions
ne pas avoir de compte bancaire personnel, de carte de débit ou de crédit
chaque dollar dépensé est surveillé
s’en remettre régulièrement aux choix du partenaire, avec peu ou aucun pouvoir de décision
Manifester des changements de personnalité, de comportement ou d’apparence physique
se sentir déprimées et/ou anxieuses ou entretenir des idées suicidaires, et ressentir la haine ou la honte de soi
subir des sautes d’humeur, telles que des pleurs ou des énervements soudains
craindre d’être touchées et éviter les contacts visuels
Cesser de répondre à ses besoins mentaux, émotionnels, physiques et spirituels
perdre tout intérêt pour les passe-temps, les activités et les exercices
commencer à abuser de substances illicites ou de l’alcool
subir un changement dans les habitudes de sommeil et d’appétit
Besoin d’aide ?
Si vous êtes victime de violence, appelez une ligne d’assistance ou une organisation locale pour recevoir de l’aide. Si vous aidez quelqu’un, appelez une ligne d’assistance pour demander des conseils professionnels, encouragez la personne à chercher un soutien, écoutez sans porter un jugement et respectez sa vie privée.
Veuillez consulter la liste des lignes d'assistance nationales ci-dessous. 
Note : ONU Femmes n’est pas responsable d’informations provenant de sources extérieures.
Source: Le Centre de connaissances virtuel pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles
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uncertainblogue · 2 years ago
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Journal de bord 3
La violence obstétricale et les droits reproductifs sont des sujets qui prennent de plus en plus de place dans la lutte contre les inégalités entre les femmes. La violence obstétricale a été un concept développé par les militantes féministes vénézuéliennes, c’est-à-dire par des féministes du Sud. Cette injustice « permet de dépasser la tendance universaliste des catégories de « violences » et « femmes » en mettant en avant la question de justice sociale présente dans les interactions médicales, où influent les rapports de classe, de race et de genre » (El Kotni et Quagliariello 2021, 109). Les violences obstétricales touchent principalement des femmes de couleur « fonction de leurs caractéristiques sociales, économiques ou ethno-raciales : femmes africaines ou migrantes en Europe, femmes indigènes ou des milieux populaires en Amérique latine » (El Kotni et Quagliariello 2021, 112). 
Dès les années 1970, les féministes noires aux États-Unis ont mis en avant les oppressions spécifiques vécues. En Amérique latine, « des mouvements de femmes, lesbiennes, noires ou indigènes, se sont organisées face au racisme, au sexisme et à la lesbophobie du système patriarcal » (El Kotni et Quagliariello 2021, 113). De plus, le concept d’intersectionnalité est un outil permettant d’analyser la manière dont « les différents constituants de l’identité s’imbriquent pour former des expériences uniques d’oppression, sans pour autant mettre de côté l’impact de chacun de ces mécanismes dans la société » (El Kotni et Quagliariello 2021, 113). 
La maltraitance médicale a des conséquences importantes sur les femmes de couleur. Par exemple, le préjugé selon lequel les femmes racisées, « en particulier celles originaires d’Afrique du Nord et d’Afrique subsahariennes, seraient des patientes plus « difficiles », qui exagéreraient leur douleur, perdure. Ces stéréotypes ont des conséquences sur leur santé et leur espérance de vie : elles se voient par exemple proposer moins de technologies et moins d’antidouleurs que les femmes blanches » (El Kotni et Quagliariello 2021, 114). En Amérique latine, des campagnes de stérilisations forcées ont été menées sur « les femmes indigènes, une pratique qui a toujours cours aujourd’hui même si elle n’est plus officiellement une politique d’État » (El Kotni et Quagliariello 2021,114). De plus, les femmes originaires d’Afrique subsaharienne ont un taux d’accouchement par césarienne plus élevé que d’autres populations. 
Pour les droits reproductifs, « les femmes louvoient alors entre contraintes et stratégies pour construire leur expérience reproductive au plus près de ce qu’elles souhaitent. Leur vie sexuelle et reproductive doit être considérée et appréhendée comme faisant partie d’une stratégie de vie plus large, au sein de laquelle elles tentent d’être actrices du déroulement de leur vie reproductive, avec plus ou moins de succès selon leurs conditions de vie » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 4). En 1969, aux États-Unis, des féministes blanches issues des classes moyennes ont « demandé le retrait des lois contre l’avortement au nom de la liberté individuelle, ce qu’elles ont obtenu en 1973 (date de la décision « Roe contre Wade »), bien que l’opposition n’ait pas cessé » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 4). Dans d’autres régions du monde, il existe une différence face aux droits reproductifs. Par exemple, le Chili et la Colombie « affichent des politiques fondées sur les droits reproductifs et sexuels. Mais la faiblesse des financements en santé publique reproduit les inégalités sociales, et en Colombie, malgré une rhétorique enthousiaste, le pourcentage de ligatures n’a pas diminué » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 13). L’avortement est aussi un sujet controversé. Beaucoup de prestataires sanitaires africains refusent l’avortement de « crainte de favoriser la dissolution des mœurs » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 15). Pour la pilule du lendemain au Chili, où les médecins utilisent l’objection de conscience, cela rend « impossible l’avortement dans bien des régions et défavorise les femmes qui ne peuvent s’éloigner de chez elles ou payer les frais afférents » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 15). 
Les droits reproductifs sont des droits qui ne sont pas acquis et il existe une grande disparité entre différentes régions du monde. Même dans des pays où l’avortement est légal et sécuritaire, des groupes religieux et antiavortement s’opposent à cette pratique médicale. Aux États-Unis, Roe vs Wade est révoqué et cela met en danger des milliers de femmes, notamment des femmes marginalisées et venant de milieux défavorisés. On voit un effritement des droits reproductifs et sexuels pour les femmes. La violence obstétricale est aussi un grand enjeu qui touche majoritairement des femmes de couleur. Cette pratique nuit à la liberté des femmes et à leur sécurité. Dans les pays en Amérique latine, cette violence peut être liée au néocolonialisme médical fait aux femmes autochtones qui ont une vision différente de la médecine occidentale.
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news24fr · 2 years ago
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Soutenant que la Cour suprême s'est efforcée constamment d'assurer l'accès à la justice pour tous, le juge en chef DY Chandrachud a déclaré samedi qu'il n'y avait pas de grandes ou de petites affaires pour la Cour et que chaque affaire était importante. S'exprimant à l'occasion du 73e anniversaire de la création de la Cour suprême, il a déclaré que chaque jour, la Cour suprême avait des centaines d'affaires à son dossier et que les juges et le personnel du Greffe ont déployé des efforts considérables pour assurer leur règlement rapide. CJI Chandrachud a déclaré que le tribunal supérieur avait réglé 12 471 affaires au cours des trois derniers mois. "Pour la cour, il n'y a pas de grandes ou de petites affaires - chaque affaire est importante. Parce que c'est dans les affaires apparemment petites et routinières impliquant des griefs de citoyens que des questions d'importance constitutionnelle et jurisprudentielle émergent. En traitant de tels griefs, la cour exécute un simple devoir, obligation et fonction constitutionnels », a-t-il déclaré. Entre le 23 mars 2020 et le 30 octobre 2022, le tribunal a entendu 3,37 lakh d'affaires par vidéoconférence, a-t-il déclaré. "Nous avons mis à jour notre infrastructure de visioconférence à l'échelle méta. Nous continuons d'utiliser l'infrastructure technologique pour un mode d'audience hybride qui permet aux parties de n'importe quelle partie du pays de se joindre à la procédure judiciaire", a déclaré CJI Chandrachud. Il a déclaré que la Cour suprême sert la démocratie la plus peuplée du monde et qu'elle est à vrai dire un "tribunal du peuple" car il s'agit d'un héritage collectif du peuple indien. Il a déclaré que l'approche jurisprudentielle de la Cour suprême a évolué et qu'au cours des dernières années, la Cour a renforcé la vision transformatrice de la Constitution en reconnaissant et en protégeant les droits fondamentaux tels que le droit à la vie privée, l'autonomie décisionnelle et les choix sexuels et reproductifs. "Notre cour s'est imposée comme un ardent défenseur de l'égalité des sexes, que ce soit dans son interprétation des lois sur l'héritage ou dans la sécurisation de l'entrée des femmes dans les forces armées. "Le tribunal a également veillé à ce que l'administration de la justice pénale ne soit pas dissociée du cadre des droits de l'homme", a-t-il déclaré. CJI Chandrachud a déclaré que le tribunal a cherché à utiliser le langage de la Constitution pour humaniser la loi et agir en tant que protecteur et défenseur des droits et libertés fondamentaux. "La Cour suprême s'est constamment efforcée d'assurer l'accès à la justice pour tous. La Cour a facilité un accès accru à la justice en diluant l'exigence de locus standi par le biais de litiges d'intérêt public dans les années 1980, c'est-à-dire que n'importe qui peut saisir les cours constitutionnelles en Inde. de demander réparation d'une violation des droits fondamentaux de toute personne. "Ce faisant, le tribunal a ouvert sa porte aux personnes dépourvues de moyens pour s'adresser aux tribunaux en raison de leur désavantage social et économique. Cela a fourni un espace aux citoyens pour converser avec l'État sur un pied d'égalité. À son tour, le tribunal a été usant de sa compétence pour faire de l'État de droit une réalité quotidienne pour les personnes appartenant à des communautés marginalisées », a-t-il déclaré. Le CJI a déclaré que l'histoire de la Cour suprême est l'histoire des luttes quotidiennes du peuple indien. "La liste de mentions chaque matin à la cour du juge en chef couvre entre 60 et 100 cas. Grâce à ces demandes apparemment, nous pouvons sentir le pouls de la nation. Par-dessus tout, le message de cette initiative uniquement centrée sur le citoyen est une assurance que la cour existe pour protéger nos concitoyens de l'injustice, que leurs libertés nous sont aussi précieuses et que les juges travaillent en étroite collaboration avec nos concitoyens », a-t-il déclaré.
L'événement du 73e anniversaire a été honoré par le juge en chef de Singapour Sundaresh Menon, qui a parlé du "rôle du pouvoir judiciaire dans un monde en mutation". La Cour suprême a vu le jour le 28 janvier 1950, deux jours après que l'Inde est devenue une république.(À l'exception du titre, cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d'un flux syndiqué.)
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thebusylilbee · 3 years ago
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"On ressort essoré de la lecture d'Une poupée en chocolat (la Découverte). L'essai de la cinéaste, sociologue et militante afroféministe Amandine Gay, consacré aux enjeux de l'adoption, est bien plus qu'un simple compte rendu de recherche historique et sociologique. Sur le fond, d'une part, elle pose, de façon précise et méthodique, tous les tenants et aboutissants de cette démarche qui n'est jamais réellement questionnée pour mettre en lumière les rouages politiques et les systèmes de domination qui sont à l'oeuvre, comme elle l'a déjà fait dans son film documentaire Une histoire à soi, sorti en salles début juillet. Sur la forme, d'autre part, car Une poupée en chocolat peut aussi se lire comme une autobiographie qui captive de la première ligne jusqu'aux bouleversantes dernières pages. Son histoire est celle d'une fille noire adoptée après sa naissance sous X en 1984 par un couple blanc. Malgré tout l'amour de ses parents et leur conscience, plutôt aiguisée pour l'époque, des enjeux d'une adoption transraciale, ça ne l'a pas empêché d'en subir les conséquences systémiques.
Vous dites que l’adoption transraciale est avant tout une expérience de la dépossession, des communautés, des familles et des cultures d’origine…
J'ai grandi pendant les années 80-90 dans la campagne lyonnaise où mon frère et moi étions les deux seuls noirs. Donc une de mes premières expériences de ce que c'est qu'être noire, ça a été le racisme. J'ai d'abord été définie dans le regard des autres par des pratiques de discrimination et des propos insultants. Quand on dit que l'adoption transraciale peut être dommageable aux enfants racisés, on parle de ça. D'abord on vous projette des insultes et des représentations négatives et, ensuite, vous devez partir à la recherche de ce que sont vos origines culturelles, de ce que c'est qu'être noire au sein des communautés noires. Et là, on arrive au deuxième obstacle : il vous manque les références. On se rend compte alors qu'on a été coupé de nos communautés d'origine. C'est possible d'y revenir et je me sens aujourd'hui tout à fait acceptée, mais adolescente, ce n'était pas la même chose.
J'ai toujours cette peur d'être découverte comme une «fausse noire». Ces questions d'identités, ce ne sont pas des enjeux théoriques. Il s'agit vraiment de comprendre où on se place. Et puis, il y a le fait de grandir dans un milieu qui se traîne une histoire esclavagiste et une histoire coloniale non résolues. Toutes ces représentations extrêmement stéréotypées qui circulent à l'encontre des noirs en France, et des femmes noires en particulier, avec la fétichisation sexuelle par exemple, normalement, ça demande une de préparation. C'est à ça que servent les familles racisées. La socialisation raciale, c'est un apprentissage où on va, au fur et à mesure, vous distiller des informations
L'exemple le plus concret, c'est celui des contrôles d'identité où il faut apprendre aux garçons noirs le comportement à tenir et le fait de ne jamais sortir sans ses papiers. Jusqu'à récemment, quatre ou cinq ans peut-être, les parents blancs n'avaient pas du tout conscience que leur garçon, à partir du moment où il ne serait plus identifié comme un enfant, serait en danger dans l'espace public. Et il est de leur devoir de lui donner les clés.
Un des points importants que vous développez dans votre livre, c’est celui de la justice reproductive. De quoi s’agit-il ?
C'est un concept créé en 1994 par un collectif de femmes noires, latinas et autochtones aux Etats-Unis, juste avant la conférence du Caire sur les droits reproductifs. L'idée, c'est qu'on ne peut pas penser les droits reproductifs sans les lier aux questions de justice sociale, de droits civiques. L'exemple typique pour la France, c'est que dans les années 60-70, quand les femmes françaises blanches militent dans l'Hexagone pour l'accès à la contra- ception et à l'avortement, les femmes de la Réunion subissent des stérilisations forcées.
Si on pense les droits des femmes en disant uniquement qu'on doit avoir accès à la contraception et à l'avortement, on oublie d'autres femmes, racisées, dans d'autres territoires, qui ne sont pas confrontées aux mêmes pro- blématiques. A partir de cette vision-là, du fait qu'on ne peut pas décorréler les questions de santé, d'écologie, de racisme, de validisme ou de sexisme, on peut commencer à expliquer politiquement certains phénomènes comme l'adoption. Un mineur, un enfant, un bébé, ne se retrouve pas isolé de sa famille de naissance par magie. Il y a un contexte très spécifique, des histoires, un cadre.
A propos de la naissance sous le secret, par exemple, s'il y a un point commun entre toutes les mères de naissance, c'est qu'elles sont pauvres et précaires. On ne peut pas comprendre ce qui se passe si on n'a pas conscience que c'est justement inscrit dans tous les systèmes de domination à l'oeuvre. La famille n'est pas une institution isolée du reste de la société. Au contraire. C'est peut-être même l'endroit central où se jouent dès le départ toutes les inégalités systémiques et toutes les formes d'oppression. Ces femmes qui ont accouché sous X sont pour vous les grandes absentes des débats sur l'adoption C'était important pour moi de donner de la place dans mon livre aux mères de naissance. Il n'y a pas de mineur isolé candidat à l'adoption s'il n'y a pas une mère. Qui est cette personne ? Quand on dit s'y intéresser, c'est pour créer les conditions pour qu'elle se sépare de son enfant, parce qu'il y a des gens qui attendent pour l'avoir. Sur le long terme, on ne s'intéresse pas aux mères de naissance. Est-ce que la séparation est la meilleure solution sur le long terme ? Qui est retourné les voir ? Qui a fait une étude longitudinale pour savoir si elles se sentent bien, si elles sont en paix avec ce choix-là ? On ne sait quasiment rien. Et après l'accouchement, elles vont devoir faire face à un choix qui n'est pas accepté socialement. Tout ce discours dépolitisé ne nous permet pas de comprendre quel serait le meilleur accompagnement qu'on pourrait leur offrir.
Comment en arrive-t-on à faire de sa propre histoire le fil rouge d'un livre politique et sociologiforme que sur l'adoption ?
Ça vient directement du cinéma. Ça fait déjà deux fois qu'on fait ça. Ou- vrir la voix et Une histoire à soi sont deux films qui ont aussi une dimension autobiographique, où on essaie de ramener dans l'espace public des enjeux politiques qui peuvent être tabous ou extrêmement clivants. On les fait passer parce qu'on utilise le récit individuel, l'expression de soi. Si une personne vous raconte sa vie, vous n'allez pas dire : « Non, c'est pas vrai ! » S'appuyer sur les récits individuels, sur l'émotion, sur le parcours de vie, ça permet aussi de montrer qu'on n'est pas uniquement dans des débats théoriques. Si toutes les filles noires se rappellent de la première fois où on leur a dit « tu es noire, je te donne pas la main », quels enjeux psychiques ça peut avoir sur le long terme ? Et qu'est-ce que ça dit de notre société ? Je n'avais pas jusqu'ici beaucoup évoqué ma propre expérience de personne adoptée. J'avais déjà beaucoup parlé de mon expérience de femme noire, et j'aime bien avoir un rapport aussi équitable que possible avec les gens qui participent à mes films. Dans une logique de don contre don, c'était à mon tour de parler. Sachant en plus qu'étant née sous le secret, il y a tout un volet, très important, qui n'est pas abordé dans Une histoire à soi.
Vous dénoncez ce stéréotype qui associe l'adoption transnationale à une démarche humanitaire, à de la charité.
C'est pour ça que ça m'intéresse de politiser la famille. Pour tout le monde, le désir d'avoir un enfant est égoïste. Mais tout à coup, quand c'est l'adoption, on efface cette première dimension de désir, et on transforme ça en sauvetage d'un enfant seul. Effectivement, il y a des enfants isolés pour qui c'est très bien de trouver une famille, mais il y a quand même une ou deux personnes qui n'étaient pas en mesure d'avoir un enfant qui vont pouvoir faire famille parce qu'un enfant a été séparé de sa famille de naissance. Une partie de la proposition a été oubliée. On le voit aujourd'hui, alors que l'adoption transnationale est de plus en plus régulée et que les pays du Sud laissent partir moins facilement les enfants: ce qui est croissant, c'est la demande d'enfants dans les pays riches, pas le be- soin en familles adoptantes.
Pourquoi cette adoption transnationale et transraciale est-elle aussi l'illustration d'une certaine domination ?
A partir du moment où une pratique est dépolitisée et centrée sur le côté émotionnel, humanitaire, on oublie les conditions dans lesquelles les gens se sont retrouvés séparés de leur famille de naissance. Si on regarde certains pays comme Haïti, qui a été pendant une cinquantaine d'années un pays de départ de l'adoption internationale, l'état politique et économique de Haïti aujourd'hui, au-delà du fait que c'est un pays frappé par des catastrophes naturelles récurrentes, est grandement dû à la France, à la dette qui a été imposée et à une instabilité politique grandement liée à l'ingérence des Etats-Unis et de la France. Les enfants ne se retrouvent donc pas isolés par pur hasard. J'ai voulu montrer que l'adoption n'est pas un phénomène qui pousse du sol comme un champignon, il ne se développe pas de façon autonome.
Vous expliquez que les familles adoptantes ont le devoir de s'impliquer politiquement.
Au-delà de la question du racisme de la société ou de l'entourage, il y a vraiment l'impératif de s'investir concrètement et entièrement dans la lutte antiraciste. Comme le dit Ibram X. Kendi, que je cite dans le livre, il n'y a pas d'endroit confortable de « non racisme ». Soit on est engagé dans la lutte contre le racisme, soit on contribue à la suprématie blanche en ne faisant rien. Pour que ça se passe bien dans les familles concernées par l'adoption transraciale, les parents blancs doivent vraiment être hypervigilants sur ces enjeux-là. Si vous avez peur des noirs, si vous tenez votre sac quand vous croisez un homme noir, n'adoptez pas un enfant noir. Lui, il va le sentir. Ça ne suffit pas que vous l'aimiez lui, vous devez aimer tous les noirs, sinon ça ne marche pas. Si vous comprenez qu'au fond, vos parents sont racistes contre tous les noirs, tous les Asiatiques ou tous les Arabes sauf vous, ça ne peut que mal se passer. C'est destructeur.
Le regard de la société sur l'adoption est-il en train d'évoluer ?
Aujourd'hui, sur les plateformes grand public, à chaque fois qu'on amène la dimension politique de l'adoption ou les questions raciales, les gens ne comprennent pas. C'est vraiment comme arriver et expliquer que non, la Terre n'est pas plate. C'est ce niveau d'incompréhension. C'est un gros travail. Je ne sais pas combien de gens liront le livre, mais je l'ai aussi fait dans la perspective de servir aux travaux d'universitaires, à d'autres adoptés qui pourront se lancer dans leurs propres recherches. Il y a un effet de seuil sur ce genre de sujet Je l'ai vu avec l'afroféminisme. Rien de ce qu'on disait n'était vraiment nouveau. C'est juste qu'à un moment donné, par le biais des réseaux sociaux, le discours s'est diffusé. Et sur l'adoption, c'est en train d'arriver. Sur Instagram, ces trois dernières années, il y a une quinzaine de comptes militants qui se sont créés et qui font des démonstrations sur ce que c'est d'être un adopté transracial. A partir du moment où le niveau de pédagogie publique progresse par des canaux accessibles, avec un cadre théorique, ça peut commencer à essaimer."
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emploitogo · 2 years ago
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Superviseur/e de Projet-11/07/2022
OFFRE D’EMPLOI POUR SUPERVISEUR/E (Délai prolongé) Sur le Projet « Promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs universels des adolescents vulnérables en Afrique de l’Ouest », Contexte LA COLOMBE est une organisation non gouvernementale à but non lucratif reconnue d’utilité publique qui œuvre pour la promotion des droits des femmes et le bien-être des communautés en général et en…
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meganval · 10 months ago
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Bénin : Vers une meilleure redevabilité dans l'offre de services de santé sexuelle et reproductive pour les adolescents
Entre juillet et décembre 2021, le Cerrhud et l‘Institut de Médecine Tropicale (IMT) d’Anvers (Belgique) ont mené une étude sur la redevabilité des ONGs et autres intervenants dans l’offre de services de Santé et droits sexuels et reproductifs vis-à-vis des adolescents et des jeunes dans les zones urbaines défavorisées. Sensibilisation sur les grossesses non désirées, Crédit Photo: Fulbert…
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netalkolemedia · 3 years ago
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Signature d'une entente bipartite entre les gouvernements, canadien et haïtien. 
Signature d’une entente bipartite entre les gouvernements, canadien et haïtien. 
Les représentants de différents ministères du gouvernement haïtien ont signé ce jeudi 28 avril 2022 avec le représentant du gouvernement canadien, l’ambassadeur Carrière Bastien, quatre protocoles d’accords portant sur la santé, les droits sexuels et reproductifs ainsi que l’intégration des femmes au sein de la PNH.  En effet, ces accords signés avec les ministères de la santé publique, de la…
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cequilaimait · 6 years ago
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Les chroniques de Vojolakta –17ème Aar’on (le Pacificateur) – Synchotron malgré lui ! – 1. Des grandes réussites du dix-septième et de son petit problème kilianesque
– Aujourd’hui dans l’épisode spécial de « C dans l’espace » consacré aux attentats terroristes qui se sont enchainés ces derniers temps dans toute la Fédération, nous recevons le professeur Mathuz. Professeur, vous êtes actuellement doyen de la chaire d’Histoire d’Horus, et vous êtes plus notamment spécialisé dans l’Histoire des Aar’ons et des Kili’ans. Votre dernier ouvrage, « l’Histoire des Aar’ons, volume 2 » revient sur les règnes des 14ème, 15ème et 16ème bruns…
– C’est bien cela monsieur Ycal’vi. Dans le premier volume, je traitais principalement de l’histoire de Vojolakta jusqu’au treizième. Mais le temps de le rédiger, nous étions déjà au seizième. Du coup, j’en ai fait un deuxième tome…
– Passion
nant ! Et donc, pour vous, les attentats ayant touché le mois dernier les lunes de Wedo et revendiqués par l’anti-Humanité, pourtant réputée détruite depuis le quatorzième, seraient fortement liés à notre passé ?
– Tout à fait ! Il faut rappeler que l’anti-Humanité a connu de nombreuses itérations à travers l’Histoire. La dernière, dirigée par un certain Jar’no, a même réussi à pervertir le Kili’an d’alors, le poussant à trahir son pauvre « Malaimé » d’Aar’on. Un vrai roman de gare.
– Jar’no, qui est mort transformé en chair à saucisse par le quatorzième…
– Exactement. Le Malaimé n’était pas le plus finaud des bruns, il faut bien l’admettre, même dans sa manière de se débarrasser de ses ennemis. Cependant, Jar’no, obsédé par le blond, a refusé de mourir tranquillement et de rejoindre le grand flux pour l’éternité…
– Vous voulez dire que…
– Oui. Depuis sa mort, il hante Vojolakta comme une ombre, bien décidé à faire renaître l’anti-Humanité de ses cendres et de ravir une fois encore le Kili’an à l’Aar’on. Il me l’a confié lorsque je l’ai interviewé pour mon tome 2. Moment très sympathique au demeurant, même s’il fut partagé avec un macchabé.
– Mais c’est impossible ! Je veux dire… les fantômes, ça n’existe pas !
– Pas plus que les blonds intelligents… et pourtant, vous seriez surpris des aptitudes cachées de certains Kili’ans…
– En effet. Bien, nous poursuivrons donc cet entretien après une page de réclame publicitaire.
– Mangez du Nutella !
– Mangez du Nutella…
Extrait de l’épisode 265 359 de l’émission « C dans l’espace », présenté par Ycal’vi.
*****
Assis à la table des négociations, le dix-septième pouvait sereinement songer à ses nombreux succès, ceux-là même qui l’avaient poussé à prendre le surnom de « Pacificateur ». Tout dans sa vie, depuis sa prise de pouvoir à quatorze ans, n’avait été qu’une succession ininterrompue de réussites. Depuis trois ans, il volait de surprises en victoires et de victoires en triomphes.
Dès les premiers jours de règnes, il avait réussi à trouver le Kili’an qui lui était destiné, par hasard, en faisant ses courses au supermarché d’Horus, un magasin fréquenté chaque jour par des millions de clients qui proposait des centaines de milliers de références, dont pas moins de 97 434 spécialités au Nutella. La sagesse populaire disait qu’il était impossible de trouver qui ou quoi que ce soit volontairement dans ce capharnaüm. Pourtant, le destin avait bien placé sur la route du dix-septième les mèches blondes dont il rêvait depuis l’enfance. En plein au croisement des rayons petites culottes et pâtes à tartinée.
L’amour, intense et immédiat, commença dans une cabine d’essayage, perpétuant ainsi une douce tradition de coquineries planquées au milieu d’un lieu public, tradition qui remontait au tout premier des bruns. Et il en était fier, le premier, autant de ne jamais s’être fait prendre que d’avoir tant pu admirer le visage rosacé de son bienaimé, à chaque fois qu’il lui imposait une de ces sorties honteuses mais pourtant si agréables.
Le dix-septième avait kiffé l’instant, et tout ce qui avait suivi. L’entente entre ces deux être était quasi parfaite, si on occultait quelques disputes de ménages assez traditionnelles. Armé de cette blondeur qui lui était nécessaire pour se sentir entier, le brun avait entrepris d’intégrer un nouveau système à sa Fédération, le septième, Solnephthali, et ce le plus pacifiquement possible. D’où son surnom.
À vrai dire, c’était surtout la peur de se mettre à dos les Voduos – l’espèce endémique de la blanche et sèche Wedo – qui l’avait poussé à choisir la non-violence. Parce qu’en terme de griffes, de dents et de sexualités déviantes, les Voduos se posaient là. La guerre, la torture, les meurtres, ça pouvait passer, mais l’Aar’on n’avait pas réellement envie d’imposer à ses soldats tous les viols réglementaires auxquels ils s’exposaient s’ils se faisaient prendre. Artistique, la façon de procréer des Voduos avait cependant de quoi choquer le commun des mortels. On ne comptait pas moins de sept types sexuels chez ces Âminaux, avec à chaque fois un rôle bien déterminé. Le Fécondant, avec son membre viril rempli d’épines, transmettait sa sève au Masochistant, entraîné dès le plus jeune âge à supporter l’insupportable douleur de l’acte, pour pouvoir transmettre à son tour le précieux nectar au Maturant. Ce dernier gardait la semence plusieurs mois en son corps avant de la déverser avec certains de ses gênes à l’inséminant, dont le but était simplement de la placer où il fallait chez le Fécondé. C’était dans son ventre à lui que le petit Voduo à naître passait de l’état de bouillie blanche à celle d’être multicellulaire, mais c’était dans celui de l’Incubant qu’il grandissait jusqu’à l’accouchement. Le dernier genre, celui des Assistants, ne servait strictement à rien dans le processus, mais vu qu’ils étaient super bons au lit, on les retrouvait naturellement à chaque étape, pour exciter les autres et simplifier le tout.
La mission de paix avait été confiée directement à la team Kili’an, qui avait naïvement proposé une petite orgie diplomatique des familles pour resserrer les liens entre Humains et Voduos. L’Aar’on avait été naturellement furieux lorsqu’il découvrit que sa propriété avait offert ses services en tant qu’Assistant, mais n’avait pu s’empêcher d’éclater de rire en la voyant revenir en pleurs après avoir été pris pour un Masochistant. Le tribunal sexuel de Thot avait naturellement dû sévir, mais le protocole d’intégration de Solnephtali dans la Fédération avait calmement poursuivi son chemin, sans que rien ne semblât pouvoir l’arrêter. Naturellement, la dernière étape fut d’accorder le statut d’Âminètres aux Voduos, à travers le fameux tests d’Âmination. Une centaine de candidats participèrent aux épreuves imaginées par l’Aar’on lui-même, dans le plus pur respect de la tradition. Certains observateurs s’étonnèrent tout de même de l’extrême simplification du dit-test par rapport aux standards habituels.
– Oui, mais les standards, c’est pour que les espèces échouent ! – s’était emporté le brun devant ses conseillers. Là, j’avais envie qu’ils réussissent !
– Enfin quand-même… – s’était plaint le futur ex-premier ministre, exécuté depuis pour mauvais esprit. Pour la Conscience, plutôt que d’utiliser des Tyrafailinisaures, vous avez lâché vos chatons dans l’arène…
– Je voulais voir s’ils les trouvaient mignons, et ils ont parfaitement réussi !
– Pour la Sauvegarde, ils ont juste eu à baiser… au lieu de prouver leur capacité à dialoguer !
– Oui, mais ça excitait plus Kiki…
– Pour la Liberté, vous avez annulé l’épreuve pour cause de mauvais temps afin qu’ils n’aient pas à se justifier sur leurs croyances religieuses ! Et la Connaissance, je ne parle pas du niveau des questions…
– Leur demander l’ingrédient principal du Nutella, c’était important… tout le monde ne le sait pas
– Pour la Création, vous leur avez filé des Lego© et leur avez demandé de s’amuser avec…
– Ouais ! Et il y en a un, il a fait une tour super haute, c’était vachement impressionnant.
– L’amour, on a eu le droit à du cul, volume 2.
– Mais c’est Kiki qui mouillait… Et avec leur truc d’Assistants, ils avaient gagné de fait, vu que c’est pas forcément reproductif…
– Enfin, l’Esthétisme… Non, là… Le QCM à choix unique sur la beauté des Kili’ans…
– Bah, le choix unique,  ça aide quand même vachement en cas d’hésitation…
Ainsi, le premier ministre qui s’opposait trop franchement avait été donné à bouffer à un Tyrafailinisaures, tandis que les Voduos faisaient leur entrée remarquée dans le monde des Âminêtres, avec tous les avantages que cela comportait, à savoir une place au conseil, la souveraineté sur leur système et des bons de réductions dans le grand supermarché d’Horus.
Auréolé de cette franche réussite politique, le dix-septième avait été convié à réaliser la tournée des lunes de Wedo, un immense honneur que les Voduos réservaient uniquement aux êtres de valeurs. Cependant, avant de s’acquitter de cette obligation diplomatique, l’Aar’on tenait à réaliser un autre prodige similaire, resté hors de portée même du légendaire quinzième : intégrer Solphéra et les Kekchis à la Fédération.
À ses yeux, la recette utilisée avec les Voduos – à savoir des cadeaux et un test d’Âmination au rabais – ne pouvait que fonctionner avec les fiers Kekchis, alliés de l’Humanité depuis longtemps, mais toujours réfractaires à rejoindre la Fédération. Il y avait pourtant urgence. Car si le Merveilleux avait libéré ses amis du joug Ashtar, les monstres de Soljamine n’avaient pas pour autant bien sagement plié bagage. Les combats avaient continué et le Bottel’ron était plus que jamais déterminé à remettre la main sur ce système. Faute d’accord cadre, les armées de l’Aar’on ne pouvaient circuler librement en Solphéra, et les troupes Kekchis étaient à deux doigts de voir leurs lignes de défense brisées par leurs ennemis héréditaires. Le seizième n’avait rien pu faire. Le dix-septième, lui, usa de toute sa diplomatie pour convier un ambassadeur à la table des négociations. Table autour de laquelle siégèrent ainsi le Kekchi Cy’mès, ambassadeur de son peuple et médecin-présentateur télé dans le civil, Gabri’el, premier ministre par intérim depuis la mort du précédent par un bête accident d’exécution, et naturellement l’Aar’on, qui pouvait sereinement songer à ses nombreux succès, ceux-là même qui l’avaient mené à prendre le surnom de « Pacificateur », et cætera. Et il pensait à voix haute, ce qui ne manqua pas de faire réagir son invité :
– Certes… J’admets que nous aurions tout à gagner à suivre le chemin des Voduos, mais comprenez tout de même que nous avons de très bonnes raisons d’hésiter.
– Je ne vois pas lesquelles ! – fit mine de s’étonner le brun en haussant les épaules.
– Votre Kili’an…
– Quoi mon Kili’an ? – s’énerva l’Aar’on, rouge comme une tulipe comme à chaque fois qu’on critiquait l’être le plus important à ses yeux. Il a quoi mon Kili’an ? Il est parfait ! Tu touches pas à mon Kili’an, okay ? Tu le reproches quoi à mon Kili’an ?
– C’est que… C’est une femelle, quand même… Enfin… Votre Kili’an est… « une » Kili’ane… Du jamais vu de mémoire de Kekchi… Et entre nous, c’est pas super sérieux, quand on y pense. Du côté de mes chefs, ça les refroidit même vachement. S’allier à un Aar’on qui couche avec une fille, c’est un peu la honte, blonde ou pas… Et du coup, nos experts scientifiques remettent clairement en cause ses capacités à atteindre le stade de la Résonnance. Moi-même, quand j’y pense, médicalement parlant…
–  Quoi médicalement ? – grogna le brun, parfaitement énervé qu’on lui fasse une nouvelle fois remarquer que oui, il était différent, que oui, son Kili’an n’avait pas de zizi, que oui, c’était bizarre, que oui, il s’était lui aussi posé des questions, mais qu’il l’aimait et voilà tout et que franchement non, fallait arrêter de l’emmerder avec ça, il n’avait pas choisi. C’est bon, non, ça marche pas pareil avec un garçon ou une fille ?
Agacé de ce dialogue de sourd, Cy’mès souffla. L’ambiance était lourde. Là, il aurait adoré sortir une de ces petites blagues grivoises qui avaient fait sa renommée, du style « Pourquoi les blonds, ça rêve de sucer des éléphants sans en avoir le droit ? Parce qu’un éléphant, ça trompe énormément et que sucer, c’est tromper », mais il sentait que le moment était définitivement mal choisi. En plus, la blague n’était même pas drôle. Les éléphants, ça n’existait que sur Ahéquet et personne n’en avait jamais vu. Du coup, se reconcentrant, il murmura, gêné, quelques explications :  
– C’est-à-dire qu’entre son comportement de princesse qui refuse qu’on la prenne par derrière et le fait qu’elle prétende avoir ses règles tous les quatre matins dès qu’il faut coucher avec vous de manière moins récréative et plus reproductive… Moi, personnellement, je ne parierais pas sur une Résonnance à court ou moyen terme… Et sans Résonnance pour nous sauver, vous ne nous êtes d’aucune utilité, et nous n’avons donc aucune raison de rejoindre votre Fédération. Clairement, le côté génétiquement féminin de votre Kili’ane est un vrai problème.
– Ça, c’est un peu indirectement ma faute… – concéda Gabri’el en levant timidement la main, sans réussir à s’empêcher de ricaner comme à chaque fois qu’il pensait à cette situation tordue.
– Comment ça ? – demanda le brun, rose comme une pivoine comme à chaque fois qu’il avait l’impression qu’on se moquait de lui.
– Disons qu’il y a depuis le quatorzième ou le quinzième une anomalie dans le grand flux brun et blond. – expliqua le châtain en se grattant le haut du crâne. J’avais dit au quinzième que j’allais chercher l’origine du problème, mais entre temps, j’me suis retrouvé à refaire toute la déco chez moi. J’me suis installé un p’tit astéroïde sympa transformé en planète, j’vous inviterai à la pendaison de crémaillère. Du coup, comme le bug n’urgeait pas plus que ça, j’ai foutu cette quête en pause et je l’ai complétement oubliée… Mais c’est ce truc dans le flux qui explique la naissance d’une Kili’ane femelle… Mais à part son genre, y a rien de grave hein, ça marche pareil ! Elle est aussi chiante que les autres. P’têt même autant qu’un garçon, c’est dire ! Donc normalement, y a moyen d’avoir une Résonnance. C’est juste que celle-là, elle est chiante, donc ça bloque.
Loin d’être rassurantes, les explications plongèrent l’Aar’on dans une semi-déprime. De désespoir, il se plaqua les mains sur les yeux. Il était sur le point de devenir un des plus grands Aar’on de l’Histoire et ce de manière non-violente – admirez un peu l’exploit – et tout son plan était en train de foirer parce que « Madame » Kili’ane avait systématiquement mal à la tête.
Agacé de son côté par cette situation étrange dont son peuple était la première victime, Cy’mès coupa court à la conversation en lâchant un ultimatum :
– Dans trois mois, nous serons sans doute vaincus par les Ashtars. Si d’ici-là, l’Aar’on et sa Kili’ane ont une Résonnance, nous accepterons de joindre la Fédération. Vous n’avez pas un jour de plus pour nous prouver que cette… chose féminine a l’étoffe de ses précédentes incarnations masculines ! Sans quoi, il en sera terminé de nos bonnes relations !
Dit comme ça, l’Aar’on trouvait que cela sonnait de manière un peu stupide. Ce n’était pas lui qui était dos au mur, mais bien les Kekchis. Sauf que c’était sa gloire qui était en jeu. Il n’avait d’autre choix que d’accepter l’injonction. Plus que jamais, la Fédération avait besoin d’une Résonnance. Et c’était à lui, le dix-septième de son nom, d’en être à l’origine.
La réunion fut ainsi ajournée jusqu’à nouvel ordre. Cy’mès partit le premier. Ne restèrent plus dans la grande salle du conseil que le brun et son premier ministre. Ce dernier, compréhensif, posa sa main sur la tête du pauvre maître de toutes choses pour le réconforter. Touché, l’Aar’on lui témoigna sa reconnaissance :
– Merci d’avoir accepté de m’épauler quand je t’ai appelé, oh ange des temps anciens. Je suis même étonné que tu aies entendu mes nombreuses prières, mais le testament du quinzième était véridique. Malgré l’étrangeté de ce qui y était marqué, tu existais bel et bien…
– Hein ? – s’étonna le châtain en grimaçant, avant d’écarquiller les yeux. Ah mais nan… J’en ai rien eu à foutre de tes prières, je ne les ai même pas entendues, moi. Quand je travaille, j’écoute de la musique, ça me coupe complétement les oreilles… Non, si je suis venu, c’est simplement parce que j’ai lu dans le journal que ton Kili’an était une gonzesse ! Man mais sérieux, un truc ridicule comme ça, fallait absolument que je le vois de mes propres yeux !
– Tu… Tu veux dire que je me suis habillé d’un tutu pour rien et que faire la danse du ventre en chantant tes louanges devant ma Kili’ane n’était pas nécessaire, pas plus que de l’enregistrer sur vidéo cassette et de te l’envoyer par la poste ? – trembla le brun en repensant à certaines scènes particulièrement gênantes qui le traumatisaient encore.
– AAAAAAAAAH ! – s’exclama le châtain en tapant du poing dans sa main. C’était donc ça le colis qu’on a essayé de me livrer ? Je n’ai pas eu le temps d’aller le chercher, il m’attend toujours au guichet ! Et entre nous, ce testament, c’était des conneries hein ! C’est le Kili’an du quinzième qui l’a rédigé en douce. Il s’était fait punir parce qu’il avait encore laissé traîner sa langue n’importe où et il voulait se venger de son brun. Mais comme il l’aimait trop pour être méchant avec lui, il a décidé plutôt de faire une crasse à ses successeurs. Non mais c’est malin quand-même, un Kili’an, quand on y pense… Même moi, à l’époque, je ne savais pas ce qu’il avait écrit comme connerie. Mais j’avoue, c’est pas con, j’aime bien. En plus il a pensé à moi qui suis super branché art moderne et abstrait, c’est sympa…
Sous le choc, le brun resta muet et immobile, de longues secondes la bouche ouverte avant de partir dans un profond sanglot. Il s’était fait humilier, et il ne pouvait même pas se venger, vu que le Kili’an d’alors était depuis longtemps mort et que sa Kili’ane à lui était bien trop violente et susceptible – c’était une fille en même temps, hein – pour être punie à la place du responsable.
– J’ai fait tout ça pour rieeeeeeeen…
Compréhensif, Gabri’el lui tendit un mouchoir et lui adressa un sourire :
– Si ça peut te rassurer, le seizième s’est fait avoir tout pareil. J’ai encore les images à la maison, c’est à se tordre de rire ! Par contre, lui, il l’a vraiment fait pour rien, vu que je n’ai jamais répondu. Trop occupé par la déco. Et puis il était chiant, aussi… Ah, il n’a pas usurpé son nom de Gestionnaire, hein, parce qu’il n’a jamais rien été capable de faire d’autre, pas même de trouver son Kili’an ! C’est pour ça qu’il m’a demandé mon aide ! Comme si je n’avais que ça à foutre. Le chasser, c’est votre domaine. Moi, mon job, c’est de le dessiner. Et en parlant de dessin, j’adore les roploplos de ta Kili’ane !
Par réellement apaisé par ces mots, le dix-septième accepta tout de même de se moucher. En parlant des seins de la douce créature qui partageait sa vie et sa couche, il avait une folle envie de les malaxer et de les serrer contre lui. C’était là un des rares avantages que d’avoir une blonde au lieu d’un blond en son lit, et il tenait à en profiter un maximum. C’était même pour le coup une question de sécurité nationale.
Cependant, il dut attendre patiemment son tour. Lors des séances de pose, Gabri’el avait la priorité. Bien entendu, l’Aar’on s’était questionné sur les besoins de l’artiste d’ainsi tripoter son modèle dans tous les sens, et sur le fait que le modèle en question acceptait beaucoup plus de choses à base de cordes et de menottes quand il était question de servir l’artiste que de satisfaire son mec. Mais bon, lui, l’art, il n’y connaissait rien, il laissait ça aux professionnels. Et vu qu’il n’avait pas particulièrement envie de se faire aboyer dessus par sa Kili’anette d’amour…
– Arrête de m’appeler comme ça, chouchou, c’est ridicule… – s’agaça la concernée tandis que son homme l’observait sagement en train de se faire peindre.
– Oui mais… C’est que je t’aime… Je t’aime, toi, tes cheveux longs et tes yeux verts…
– Oh la déclaration d’amour ringarde… – soupira la blonde. Tu crois que je ne te vois pas venir ? Que je ne sais pas que, la suite, c’est de me demander d’avoir une Résonnance avec toi ? Je t’ai déjà dit que j’avais mal à la tête ce soir, et tous ceux à venir dans les trois prochains mois… Enfin, sauf si tu invites des copains à toi ! Là, ça ira mieux !
– Mais pupuce… C’est que c’est important… Enfin, on pourrait sauver les Kekchis, toi et moi…
– Si vous voulez, j’ai bien une idée ! – coupa Gabri’el, pensif.
– Laquelle ? – demanda aussitôt le brun avec une excitation remplie d’espoir en se jetant à son col. Par quel miracle je pourrais pousser ma bien aimée Kili’ane à avoir une Résonnance avec moi, comme un couple normal garçon-garçon ?
Le repoussant d’un coup de pinceau sur le nez, le châtain fronça les sourcils. C’était une vieille technique, qui permettait d’améliorer les choses et d’atteindre plus facilement cet état d’orgasme absolu…
– C’est le premier Aar’on qui l’a inventée pour satisfaire son Kili’an. On nomme ça « Synchotron ». Mais le détail de la procédure doit être enfermée dans les archives, elles-mêmes normalement planquées dans la chambre secrète des Aar’ons. Une pièce cachée sur Thot et fermée à clé depuis très longtemps. Je crois que le treizième avait gardé le pass sur lui au moment de mourir…
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omagazineparis · 9 months ago
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Qui défend la cause des femmes ?
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La défense de la cause des femmes est une préoccupation mondiale, avec de nombreuses organisations, personnalités publiques et mouvements collectifs qui œuvrent pour l'égalité des genres et la protection des droits des femmes. Voici un aperçu des principaux défenseurs de la cause féminine. Organisations internationales ONU Femmes Organe des Nations Unies dédié à la promotion de l'égalité des sexes, ONU Femmes soutient les initiatives mondiales pour mettre fin à la discrimination à l'égard des femmes. Amnesty International Bien que non exclusivement axée sur les questions de genre, Amnesty se bat pour les droits des femmes, en particulier dans les domaines de la violence basée sur le genre et les droits reproductifs. Fonds mondial pour les femmes Cette organisation philanthropique finance des initiatives et des projets pour renforcer les mouvements de droits des femmes dans le monde. ONG et associations Femmes du Monde Une organisation axée sur l'amélioration des conditions de vie et des droits des femmes dans les régions en développement. La Marche Mondiale des Femmes Un mouvement mondial féministe qui se bat contre la pauvreté et pour la cessation de la violence à l'égard des femmes. Personnalités publiques De nombreuses personnalités publiques utilisent leur influence pour plaider en faveur des droits des femmes, dont : Malala Yousafzai Militante pour le droit des filles à l'éducation et lauréate du prix Nobel de la paix. Chimamanda Ngozi Adichie Écrivaine et oratrice, elle aborde régulièrement les questions de féminisme et d'égalité des sexes dans son travail et ses discours. Mouvements collectifs #MeToo Un mouvement mondial contre le harcèlement sexuel et l'agression, qui a amplifié les voix des survivantes et changé la conversation autour de la violence basée sur le genre. Les Femen Un groupe féministe connu pour ses manifestations audacieuses qui abordent une variété de problèmes liés aux droits des femmes. A voir : Pourquoi passer de l’inclusion à l’inclusivité Initiatives locales De nombreuses initiatives à la base, souvent menées par des femmes locales, abordent des problèmes spécifiques à leur communauté ou leur région. Ces mouvements peuvent se concentrer sur des sujets tels que l'éducation des filles, les droits reproductifs, ou la lutte contre les mutilations génitales féminines. La cause des femmes est défendue par une multitude d'acteurs à travers le monde, allant des organisations mondiales aux activistes individuels. Bien qu'il reste encore beaucoup à faire pour réaliser l'égalité des sexes, ces défenseurs jouent un rôle essentiel dans la promotion des droits et de la dignité des femmes partout. Read the full article
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antikorg · 6 years ago
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Le lobbying des Églises : contre le droit à l’avortement en Argentine… Et, avec Macron, en France ?
Le lobbying des Églises : contre le droit à l’avortement en Argentine… Et, avec Macron, en France ?
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Le lobby de l’Église en Argentine
Alors que des milliers de femmes et de filles se battent pour le respect de leurs droits sexuels et reproductifs, en Argentine, le 8 août, les sénateurs ont voté contre l’adoption du projet de loi dépénalisant l’interruption volontaire de grossesse pendant les 14 premières semaines de grossesse.
Depuis les évêques…
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uncertainblogue · 2 years ago
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Journal de bord 2
Le féminisme s’interroge sur la nature du politique dans les pays capitalistes avancés. Cette réflexion permet d’être regroupé sous trois façons différentes : « tout est politique, investir les lieux de pouvoir et dénoncer l’État capitaliste et patriarcal » (Lamoureux 1990, 2). La crise de l’État-providence a un impact négatif sur le mouvement féministe, mais aussi sur le bien être des femmes les plus marginalisées. Le financement étatique se fait « de plus en plus chiche, rendant quelquefois problématique l’existence des groupes de femmes. Ensuite, les services féministes doivent souvent péricliter dans un contexte où il n’y a pas de services étatiques correspondants; ainsi, les maisons d’hébergement pour femmes battues vivent-elles beaucoup du bénévolat d’autres femmes en même temps qu’elles servent à pallier l’incurie étatique en ce domaine » (Lamoureux 1990, 5). Aux États-Unis, un nombre croissant et sans précédent de femmes dépend aujourd’hui directement de l’État pour leur survie. En raison de « l’augmentation spectaculaire du nombre de « ménages dirigés par une mère » appauvrit par les forces de fragmentation et de dislocation sociales du capitalisme de la fin du vingtième siècle, ainsi que de la prolifération et de la vacillation des politiques publiques visant à remédier aux effets de ces forces, l’État a acquis une importance sans précédent dans l’histoire - politique et économique, sociale et culturelle - dans la vie de millions de femmes » (Brown 1995, 168).
Pour les féministes marxistes, afin d’enlever cette barrière, la relation entre l’État et la femme doit passer par « une lutte révolutionnaire de type socialiste seule à même de créer les conditions propices à l’émancipation des femmes » (Lamoureux 1990, 3). 
Dans l’article de Brown, le masculinisme de l’État se réfère aux caractéristiques de l’État qui met de l’avant le pouvoir masculin en tant que forme de domination. Cette domination s’exprime par « le pouvoir de décrire et de diriger le monde et par le pouvoir d’accès aux femmes ; elle implique à la fois une revendication générale de territoire et des revendications envers, sur et contre des « autres » spécifiques. Les formes de domination bourgeoises, blanches, hétérosexuelles, coloniales, monothéistes et autres contiennent toutes ces deux moments - c’est ce qui les distingue des autres types de pouvoir » (Brown 1995, 167). Aussi, l’un des problèmes du pouvoir libéral de l’État est que les femmes qui effectuent le travail principal et qui atteignent « l’identité principale au sein de la famille sont donc intrinsèquement limitées dans leurs perspectives de reconnaissance en tant que personnes dans la mesure où elles n’ont pas l’étoffe d’une personne libérale - personnalité juridique, économique ou civile. Elles sont dérivées de leurs ménages et de leurs maris, subsumées dans leur identité à leur activité maternelle, et séquestrées du lieu où les droits sont exercés, les salaires gagnés, et le pouvoir politique exercé » (Brown 1995, 182). 
Aux États-Unis, les droits des femmes sont de plus menacés et même carrément leur sont retirés. Le droit à l’avortement est parfait exemple de la domination masculine sur la femme. Si les hommes « ne conservent pas un certain contrôle sur les relations de reproduction, ils ne peuvent pas contrôler aussi facilement le travail des femmes, et s'ils ne monopolisent pas les normes et le discours de la vie politique, ils exercent un contrôle sexuel et économique beaucoup moins efficace sur les femmes » (Brown 1995, 179). Dans plusieurs États, les politiciens hommes (une grande majorité est conservatrice et blanche) décident à la place de la femme par rapport aux droits reproductifs. Les conséquences sont importantes sur les femmes lorsque, par exemple, le droit à l’avortement leur est restreint grandement. Plusieurs vont avoir des avortements dans des endroits clandestins et peuvent même en mourir. De plus, pas toutes les femmes ont le privilège de pouvoir voyager dans un État où le droit à l’avortement est protégé. Les femmes les plus marginalisées sont celles qui en souffrent le plus. 
Le système de l’État providence libérale et son concept de mérite apporte des problèmes aux personnes à faibles revenus et aux personnes marginalisées. Les femmes bénéficient de l’État providence. Dans l’État providence libérale, le gouvernement offre seulement une aide minimale et pour le reste, la personne doit faire des démarches par elle-même. L’existence de cette règle renforce la domination de l’homme sur la femme et cela doit changer. Premièrement, un changement d’un État providence vers un plus généreux serait un pas dans la bonne direction afin de diminuer la domination masculine sur les personnes qui bénéficient de l’État providence. Aussi, avoir des personnes plus jeunes en politique, notamment des femmes pourraient faire que ces droits seront protégés. Les politiciens plus âgés ont une tendance à être plus conservateurs et cela nuit au progrès des droits entre les hommes et les femmes.
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