#Dizzy Gillespie - Stan Getz
Explore tagged Tumblr posts
jazzplusplus · 29 days ago
Text
Tumblr media Tumblr media
1960 - American Jazz Festival - Sportpalast in Berlin
Cannonball Adderley quintet
Dizzy Gillespie quintet
Jay Jay Johnson, Benny Carter, Coleman Hawkins, Stan Getz, Don Byas, Roy Eldridge, Jo Jones, Candido
19 notes · View notes
tilbageidanmark · 6 months ago
Text
Tumblr media
It must have been at Jazzhus Montmartre, when it was still on Store Regnegade.
9 notes · View notes
jazzdailyblog · 9 months ago
Text
The Masterful Grooves of Mel Lewis: A Drumming Legacy
Introduction: Mel Lewis, born Melvin Sokoloff ninety-five years ago today on May 10, 1929, in Buffalo, New York, was a legendary jazz drummer known for his impeccable timekeeping, powerful yet nuanced playing, and his role as a co-founder of the iconic Thad Jones/Mel Lewis Orchestra. His career spanned over five decades, during which he left an indelible mark on the jazz world, influencing…
Tumblr media
View On WordPress
3 notes · View notes
takmiblog · 10 months ago
Text
Tumblr media
For musicians only
Stan Getz
Dizzy Gillespie
Sonny Stitt
1 note · View note
circuitmouse · 10 months ago
Text
Jazz Greats
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
1 note · View note
pd-lyons · 1 month ago
Text
jazz ruffs by pd lyons
Twelve reflections inspired by October and the music of Sonny Stitt, Dizzy Gillespie, Stan Getz and Sadik Hakim – still in transition: In the middle of nowhere, what can it mean this feeling I’ve found, what can it mean this empty echo sound? Once was it my heart? Once was it my voice? Now just something foreign in the middle of nowhere without a sound of my own just in the middle of…
Tumblr media
View On WordPress
2 notes · View notes
jpbjazz · 7 months ago
Text
LÉGENDES DU JAZZ
ART PEPPER, LE SURVIVANT
‘’Pepper was the embodiment of the West Coast "cool" style. He's very individual. You can hear it. You know it. Art was a very lyrical player. Especially at a time when most of the alto players were in a Charlie Parker bag, Art had a distinct style of his own."
- Shelly Manne
Né le 1er septembre 1925 à Gardena, en Californie, Arthur Edward Pepper Jr. était le fils d’Arthur Pepper Sr., un machiniste qui était devenu plus tard matelot de la marine marchande, et de Mildred Bartold. Pepper avait eu une enfance difficile, car ses parents étaient alcooliques et faisaient souvent preuve de violence.
Ses deux parents étant alcooliques, Pepper avait été élevé par sa grand-mère paternelle.
Pepper, qui avait grandi dans un environnement musical (le cousin de sa mère, Gabriel Bartold, était un prodige de la trompette), avait commencé à jouer de la clarinette à l’âge de neuf ans. Son premier professeur était Leroy Parry. Pepper était passé au saxophone alto trois ans plus tard. Plus jeune, le père de Pepper l’emmenait souvent dans des boîtes de nuit où il lui faisait jouer de la clarinette afin d’impressionner les clients, ce qui lui permettait de se faire un peu d’argent de poche.
Lorsque Pepper avait commencé à s’intéresser au jazz, ses idoles étaient Benny Goodman et Artie Shaw. Il appréciait aussi l’orchestre de Jimmy Lunceford, et plus particulièrement le saxophoniste alto Willie Smith. Le cornettiste Mugsy Spanier était un autre de ses préférés.
Au cours de son adolescence, Pepper avait été particulièrement influencé par d’autres saxophonistes comme Benny Carter, Charlie Parker, Lester Young et Lee Konitz. Pepper considérait Lester Young comme « le plus fantastique saxophoniste de tous les temps — égalé beaucoup plus tard par le seul John Coltrane.’’ Il avait ajouté: ‘’Il était meilleur que Charlie Parker, à mon humble avis. ».
Même si Pepper n’avait pas tellement apprécié Parker au début, il était revenu sur sa position par la suite. Pepper avait déclaré: « J’avais découvert Parker et je n’avais pas aimé. Ça me semblait trop rude […] Bird avait une bonne oreille pour les transpositions, un grand sens du blues et c’était un grand technicien. Il pouvait jouer très vite, et ses lignes étaient magnifiques. Tout était pensé chez lui ; tout avait un sens. Je n’ai jamais aimé ce son, mais, c’est une affaire de goût personnel […] Maintenant, quand je réécoute, j’aime tout. C’était un génie. »
Pepper avait aussi une admiration sans bornes pour John Coltrane. Pepper écrivait dans son autobiographie: « Mais alors, quand j’ai entendu Coltrane ! A la fin des années cinquante, j’ai entendu Coltrane avec Miles Davis, sur le disque Kind of Blue. Il y avait tout ce que l’on pouvait imaginer : plus de notes que Bird, un jeu plus complexe, et j’en aimais le son. Tout ce qu’il jouait se tenait, avait un sens pour moi. Il me touchait. C’est le seul type qui m’ait un jour fait dire : « Je donnerais mon bras droit pour jouer comme ça ! ». Pepper admirait aussi Miles Davis, Dizzy Gillespie, Ray Brown, Paul Cambers, Philly Joe Jones, Zoot Sims, Gil Evans et Gerry Mulligan. Quant à Stan Getz, il trouvait sa musique trop ‘’glaciale.’’
A l’âge de quatorze ans, Pepper avait joué du saxophone alto avec le groupe de son high school dans le cadre de soirées de danse. Un an plus tard, il avait commencé à improviser sur Central Avenue, le principal quartier de couleur de Los Angeles où on retrouvait de nombreuses boîtes de nuit. À l’époque, Central Avenue était pour Los Angeles une sorte d’équivalent de la 52e rue pour la ville de New York. UNE CARRIÈRE PROMETTEUSE
Pepper, qui avait appris principalement la musique en autodidacte, avait seize ans lorsqu’il avait commencé à se produire au Ritz et l’Alabam, deux clubs de Los Angeles, tout en poursuivant parallèlement ses études. Au Ritz et à l’Alabam, Pepper avait commencé à improviser avec des musiciens comme Louis Armstrong, Roy Aldridge, Jimmy Blanton, Johnny Hodges, Coleman Hawkins, Ben Webster et Dexter Gordon. Impressionné par le talent de Pepper, Gordon l’avait présent au batteur Lee Young, le frère de Lester Young. Young était vite devenu une sorte de mentor pour Pepper, et l’avait présenté au légendaire saxophoniste Benny Carter. À l’époque, Pepper a seulement dix-sept ans.
Dans son autobiographie, Pepper racontait son séjour dans l’orchestre de Carter:
"I had never played much lead alto, so with Benny I played second alto, he played lead, but in my book I had two parts written in most of the arrangements and sometimes, if there wasn't a large audience, Benny would just get off the stand and let me play his parts. I'd get all his solos. I learned that way how to play lead in a four-man saxophone section. And I learned a lot following Benny, listening to his solos, what he played against the background."
Carter étant sur le point de partir en tournée dans les États du Sud, il avait jugé préférable de ne pas exposer le jeune Pepper à une autmosphère de confrontation raciale, d’autant plus que son orchestre était uniquement composé de musiciens de couleur. Carter avait donc décidé de lui faire passer une audition avec l’orchestre de Stan Kenton. Ce dernier avait tellement été impressionné par le talent de Pepper qu’il l’avait aussitôt engagé comme premier saxophoniste alto.
Après avoir écouté les arrangements complexes de Kenton, Pepper n’avait pas tardé à se rendre compte qu’il avait besoin d’en apprendre davantage sur la théorie musicale afin d’exécuter plus efficacement ses solos. C’est le saxophoniste ténor de Kenton, Red Dorris, qui était venu à la rescousse de Pepper.
Après avoir entendu le jeune Pepper jouer pour la première fois, le guitariste Johnny Martizia avait déclaré: ’’Quel son splendide ! […] Je n’en croyais pas mes yeux. ». À l’époque, Pepper avait aussi commencé à partager la scène avec de grosses pointures comme Coleman Hawkins, T-Bone Walker, Dexter Gordon, Charles Mingus, Slick Jones, Art Tatum, Ben Webster, Johnny Hodges, Roy Eldridge et même son idole Lester Young.
Pepper s’était joint par la suite au grand orchestre de Stan Kenton, avec qui il était parti en tournée jusqu’à sa mobilisation en 1943. C’est aussi avec Kenton que Pepper avait fait son premier enregistrement la même année.
Peu après son 18e anniversaire de naissance, Pepper avait reçu son avis de mobilisation. Il a été enrôlé en février 1944. À l’époque, Pepper venait tout juste d’épouser son amie de coeur de seize ans, Patti Moore. Avant que Pepper n’ait eu le temps de partir outre-mer, Patti avait donné naissance à une fille, Patricia Ellen, qui était née le 5 janvier 1945.
Après avoir passé quelques mois en Angleterre, Pepper avait été affecté à la police militaire comme sergent de la garde chargée de la surveillance de Malborough Street Jail à Londres. Durant son séjour à Londres, Pepper avait aussi eu l’occasion de jouer à l’Adelphi Theater, ce qui lui avait permis de rencontrer les meilleurs musiciens de jazz britanniques comme George Shearing et Victor Feldman. Il avait également joué en concert avec le groupe de Ted Heath.
Après la guerre, Pepper était retourné à Los Angeles. En 1947, Pepper s’était joint à un autre groupe dirigé par Kenton, le Kenton Innovations Orchestra, avec lequel il était demeuré jusqu’à la fin de 1951 avant de former son propre groupe. À l’époque, l’orchestre de Kenton comprenait plusieurs grands musiciens de jazz comme les trompettistes Maynard Ferguson et Shorty Rogers, les joueurs de trombone Kai Winding et Milt Bernhart, les saxophonistes Bob Cooper et Bud Shank, ainsi que le batteur Shelly Manne.
Au cours de cette période, Pepper avait également joué avec Zoot Sims, Chet Baker (avec qui il avait enregistré deux albums à succès) et Stan Getz.
Pepper avait quitté l’orchestre de Kenton à la fin de 1951, car il en avait assez des tournées incessantes.
Dans les années 1950, Pepper était reconnu comme un des meilleurs saxophonistes alto du jazz. Il s’était d’ailleurs classé immédiatement derrière Charlie Parker comme meilleur saxophoniste lors d’un sondage des lecteurs du magazine Down Beat en 1952. Avec Chet Baker, Gerry Mulligan et Shelly Manne, Pepper avait souvent été associé au jazz de la Côte ouest, par opposition au jazz de la Côte est qui mettait en vedette Charlie Parker, Dizzy Gillespie et Miles Davis, même si au niveau du style, il était davantage apparenté à ces derniers.
Musicien très lyrique et très mélodique, Pepper avait souvent été comparé à des saxophonistes alto comme Lee Konitz et Paul Desmond. Comme l’affirmait le batteur Shelly Manne, ‘’Pepper was the embodiment of the West Coast "cool" style. He's very individual. You can hear it. You know it. Art was a very lyrical player. Especially at a time when most of the alto players were in a Charlie Parker bag, Art had a distinct style of his own." Un autre ancien membre de l’orchestre de Stan Kenton, le saxophoniste ténor Bob Cooper précisait: "I always felt that Art's major influence was Lester Young; that came out more clearly when I heard him playing tenor a few times... And to transfer that beautiful sound to the alto!... I think his sound wasby far the best alto sound at the time."
Au début de 1952, Pepper avait formé un premier groupe avec le contrebassiste Joe Mondragon, le batteur et vibraphoniste Larry Bunker et le pianiste Hampton Hawes. Au cours de cette période, il avait aussi travaillé avec les batteurs Bud Rich et Shelly Manne. C’est aussi en 1952 que Pepper avait réalisé ses premiers enregistrements sous son nom. Il a aussi enregistré avec d’autres anciens membres de l’orchestre de Kenton comme Shorty Rogers et Shelly Manne. Pepper avait signé un contrat avec les disques Contemporary en 1957.
PROBLÈMES DE CONSOMMATION Pepper avait connu une adolescence plutôt turbulente. Abandonné à lui-même, il avait commencé à courir les rues, à se battre, à boire et à consommer une série de drogues douces. Il faisait aussi souvent l’école buissonnière.
Dans les années 1940, Pepper avait développé une dépendance envers l’héroïne, ce qui lui avait mérité plusieurs peines d’emprisonnement. Après son arrestation pour possession d’héroïne en 1953, Pepper avait été enfermé durant quinze mois au Fort Worth U.S. Public Health Service Hospital. Un malheur arrivant rarement seul, sa femme Patti en avait profité pour divorcer et se remarier.
Pepper était de nouveau retourné vers ses anciens démons après sa libération en mai 1954. Arrêté en décembre, il avait été envoyé à la prison du comté de Los Angeles, puis à Terminal Island, où il avait passé environ un an. Au milieu de l’année 1960, Pepper avait purgé une peine de prison de quatre-vingt-dix jours, avant d’être envoyé à San Quentin et à Tehachapi où il avait été enfermé durant quatre ans et demi. Trois mois après sa libération, Pepper avait échoué un test de drogue, ce qui lui avait valu six mois de détention au Chino Institute for Men. Libéré sur parole, Pepper avait de nouveau été emprisonné à San Quentin après avoir enfreint ses conditions de libération. Il a été libéré en 1966.
Durant la période de son mariage avec Diane Suriago en 1957, Pepper éprouvait des difficultés à se trouver du travail et subvenait à ses besoins gràce à de menus emplois (il avait notamment travaillé dans une boulangerie). Il faut dire que Pepper n’avait guère aidé sa cause puisque Diane était elle-même toxicomane, tout comme plusieurs de ses autres liaisons féminines. Après sa libération de San Quentin en 1966, Pepper était sans le sou et n’avait même plus de saxophone pour jouer. Comme Pepper l’avait écrit dans les notes de pochette de son album ‘’Living Ledgend’’: ‘’I had switched to tenor for two reasons. Rock was in vogue, and only tenor players seemed to be working. But the major reason was that after all my years of playing, I had been influenced to the point of imitation by another musician, [tenor] John Coltrane. I felt what I wanted to say I could only say with the tenor." Après être retourné vers l’alto quelques années plus tard, Pepper avait finalement conclu qu’il n’existait pas d’instrument idéal.
Lors de son séjour à San Quentin dans les années 1960, Pepper avait joué dans un groupe qui comprenait le saxophoniste alto Frank Morgan. Sous les conseils de son père, Pepper avait tenté de casser sa dépendance en se faisant admettre dans un sanatorium. Il y avait un seul problème: après sa libération, Pepper avait rencontré un vendeur de drogues et il avait aussitôt replongé.
Malgré ses problèmes de consommation, Pepper avait énormément enregistré. En 1957, il avait enregistré un album intitulé ‘’Art Pepper Meets The Rhythm Section’’, qui mettait en vedette la section rythmique de Miles Davis composée de Philly Joe Jones, Paul Chambers et Red Garland. Trois ans plus tard, Pepper avait enregistré avec Wynton Kelly, Jimmy Cobb et Paul Chambers l’album ‘’Gettin’ Together’’, ainsi que l’album ‘’Intensity’’ avec le contrebassiste Jimmy Bond.
Étonnamment, la dépendance de Pepper envers les narcotiques n’avait jamais affecté la qualité de ses enregistrements et de ses performances, contrairement à un Charlie Parker, par exemple.
En 1968, Pepper avait reçu une invitation pour jouer avec le groupe de Buddy Rich. Il y avait seulement un problème: il avait mis son saxophone au clou. Don Menza, un des saxophones ténor de Rich, était allé chercher le saxophone de Pepper chez le prêteur sur gages, ce qui lui avait permis de faire son premier enregistrement en plus de sept ans. Malheureusement, Pepper était tombé malade et avait dû être hospitalisé à la suite de problèmes de rate. Après trois mois d’hospitalisation, Pepper était retourné brièvement avec le groupe de Rich comme troisième saxophone alto, sa santé ne lui permettant plus d’assumer le rôle de premier soliste.
Sa santé continuant de se détériorer, Pepper avait pris les grands moyens pour se débarrasser de sa dépendance et avait décidé de suivre une cure de désintoxication à Synanon, à Santa Monica, en Californie. Comme Pepper l’avait reconnu dans son autobiographie: « Je ne savais faire que ça : boire et me camer. ». C’est à Synanon que Pepper avait fait la connaissance de Laurie Miller, qui était devenue sa troisième épouse en 1974. Miller avait joué un rôle très positif dans la vie de Pepper et lui avait apporté plus de stabilité dans sa vie personnelle. C’est aussi grâce à Miller que Pepper, enfin débarrassé de ses anciens démons, avait pu reprendre avec succès sa carrière musicale.
Dans une entrevue, Pepper était revenu sur cette période troublée de sa vie en expliquant que celle-ci lui avait permis de mûrir, tant comme musicien que comme individu. Il précisait:
‘’The next period in my life, because of my addiction problem, was a terrible one. But I don't think I could have avoided it. I mean, I tried to stay out of it for a long time, knowing what it might do. I think that in my searching for something - for love, acceptance or whatever it is, to be a real man, to relate to my father, and all those things - going to prison was a help. It was part of my evolution, as a human being and as a musician.’’
Au cours de la même entrevue, Pepper avait aussi abordé sa rencontre cruciale avec Laurie. Il expliquait:
‘’We met in Synanon, the rehabilitation centre. (Laurie - It was in 1969). It was very strange. She had been to Westlake School of Music when I was there; she wanted to be a singer [...]. When we were both in Synanon, I was looking for a woman I could love. After you're there a certain length of time, you're allowed to search for a person to get into a relationship with. You find a girl, and then you go to your tribe leader, it's all in tribes, you see. (It's very complicated. It takes three chapters in the book to explain it.) You have to get permission, and make sure that she hasn't been in Synanon too much longer than you, and that she won't be a bad influence, and so forth. Then you can have a courtship and if everything works out all right, you can go on from there.’’
DERNIÈRES ANNÉES
Après avoir entrepris une thérapie à la méthadone au milieu des années 1970, Pepper avait fait une tournée en Europe et au Japon avec ses propres formations. Il avait aussi enregistré plusieurs albums, principalement sur étiquette Galaxy, une filiale de Fantasy Records.
De 1968 à 1975, Pepper n’avait enregistré qu’un seul album. En 1975, il était retourné aux studios de Contemporary pour enregistrer une série d’albums qui lui avaient permis de connaître une véritable renaissance. Avant de reprendre ses enregistrements, Pepper avait reçu le soutien inestimable de Ken Yohe, le représentant des instruments de musique Buffet qui lui avait procuré un assortiment complet de saxophones et lui avait organisé des cliniques dans les collèges afin de l’aider à s’en sortir financièrement. Après avoir repris ses enregistrements, Pepper avait fait de nombreuses apparitions en concert et dans les clubs, principalement avec son propre quartet. En 1975, il avait également collaboré avec le big band expérimental du trompettiste Don Ellis, avec qui il avait fait plusieurs tournées aux États-Unis, en Europe et au Japon. Pepper avait aussi composé la trame sonore du film ‘’The Gauntlet’’ de Clint Eastwood en 1977.
Au cours des dernières années de sa vie, Pepper avait enregistré plusieurs albums, dont ‘’Winter Moon’’, réalisé avec un orchestre à cordes, un projet qu’il chérissait depuis longtemps. Il avait aussi enregistré un album live de trois disques intitulé ‘’Live At the Village Vanguard’’ (un quatrième disque fut publié après sa mort), ainsi que deux albums live enregistrés à Londres avec le pianiste Milcho Leviev, ‘’Blues for the Fisherman’’ et ‘’True Blues.’’
VIE PERSONNELLE Pepper avait publié son autobiographie en 1980. Intitulée ‘’Straight Life’’, L’ouvrage avait été écrit en collaboration avec sa troisième épouse, Laurie Pepper. Peu après la publication du livre, le réalisateur Don McGynn avait tourné un documentaire sur la vie de Pepper intitulé ‘’Art Pepper: Notes from a Jazz Survivor.’’ Le documentaire comprend des entretiens avec Pepper et son épouse Laurie, ainsi que des extraits d’un concert au Malibu Jazz Club.
Usé par des années de dépendance, Art Pepper s’est éteint à la suite d’une hémorragie cérébrale à Los Angeles le 15 juillet 1982. Il était âgé de seulement cinquante-six ans. Il a été inhumé au Forever Cemetery de l’Abbey of the Psalms Mausoleum, à Hollywood.
Après la mort de son mari, Laurie Pepper avait continué de gérer sa maison d’éditions, la Arthur Pepper Music Corporation, et de produire et de faire la promotion de sa musique. Laurie avait toujours été très impliquée dans la carrière de son mari. Elle était non seulement son épouse, mais aussi sa gérante, son agente et sa publiciste.
Connu principalement pour ses enregistrements avec l’orchestre de Stan Kenton, et surtout pour sa collaboration avec l’arrangeur Marty Paich, Pepper s’était également fait remarquer comme accompagnateur de Mel Tormé et d’autres chanteurs. Paich avait salué le sens du swing de Pepper en ces termes: "He had the notes, and he was swinging all the time. That's very important.... Art always swung. And he played all the instruments... exactly the same. He put them in his mouth and it was Art Pepper."
Bien qu’il ait surtout joué du saxophone alto, Pepper jouait aussi de la clarinette et du saxophone ténor à l’occasion. Sous l’influence de John Coltrane, Pepper avait incorporé des éléments de jazz modal à sa musique dans les années 1960.
Pepper s’était marié à trois occasions. Il avait d’abord épousé Patricia (Patti) Madeleine Moore en 1943, avant d’unir ses destinées à Diane Suriago en 1957. Pepper s’était marié une dernière fois avec Laurie La Pan Miller en 1974. Pepper avait eu un seul enfant, une fille nommée Patricia Ellen qui était née de son mariage avec Moore.
Préoccupé par le racisme et la discrimination raciale, Pepper avait écrit dans son autobiographie: ‘’Le soir, à la fin du boulot, je sortais héler un taxi. Freddie [le trompettiste noir Freddie Webster] se cachait. Quand j’ouvrais la portière, Freddie se précipitait dans la voiture : sinon, personne n’aurait voulu prendre un Noir. Je craignais toujours que le taxi ne fasse une réflexion et que Freddie le descende. » Mais le racisme n’était pas toujours à sens unique. Les relations n’étaient pas toujours harmonieuses entre les musiciens blancs et les musiciens noirs. Certains musiciens de couleur étaient d’avis que les blancs ne savaient pas jouer du jazz, qu’ils considéraient comme une sorte de chasse-gardée. Pepper lui-même avait été victime de ce genre de préjugés à de nombreuses reprises.
Pepper a également raconté dans son autobiographie un événement qui s’était produit lors de son séjour dans l’armée. À Durham, en Caroline du Nord, Pepper voulait assister à un concert de Benny Carter, mais il n’était pas parvenu à obtenir une place au parterre car son accès était réservé aux Noirs. Après avoir accepté bien malgré lui d’être relégué dans les loges, Pepper avait tenté de redescendre et de se rendre près de la scène. C’est alors qu’il était passé à un cheveu de se faire lyncher par les spectateurs noirs en colère.
Véritable virtuose, Pepper disposait d’une technique impressionnante et d’un grand sens du jazz. Pepper, qui avait toujours l’air de jouer sans effort, avait souvent nié pratiquer de longues heures, mais des témoignages de ses confrères musiciens laissaient croire le contraire. Un de ses amis musiciens, Alan Dean, avait raconté que lors d’un séjour en Angleterre pendant la guerre, Pepper pratiquait durant des heures avant de s’endormir. Pepper avait aussi rappelé dans son autobiographie un épisode qui s’était produit durant son emprisonnement à Fort Worth. Il expliquait: "I'd go to the band room in the morning, sweep the floor, clean the place, and make sure everything was locked up, and then I'd get out my horn. I'd close the door in this little room and just sit there and practice. I did that every day... and I really got down with music."
Pepper avait influencé plusieurs musiciens de jazz au cours de sa carrière. Benny Carter, qui avait été un des premiers à lui donner sa chance, avait dit de lui: « Le talent d’Art, la qualité du son, sa conception du rôle de premier saxophone, ses idées, tout m’impressionnait chez lui. » Quant au pianiste, arrangeur et chef d’orchestre Marty Paich, il avait déclaré: « Quand j’ai fait connaissance d’Art, c’était le plus grand saxophoniste que j’aie entendu. Bien au-dessus de tous les autres. Je trouvais incroyable qu’on puisse jouer aussi merveilleusement […] Pour moi, la west coast, c’était Art et son style mélodique, très différent du style new-yorkais, plus dur […] Il avait tant de classe. A son arrivée, les gens se calmaient ; quand il jouait, il dégageait une telle autorité ! La salle ne se dressait que pour lui quand nous jouions ensemble.» Le critique de jazz Scott Yanow considérait également Pepper comme le meilleur saxophoniste alto au monde.
Art Pepper avait reçu plusieurs distinctions au cours de sa carrière. Élu au deuxième rang des meilleurs saxophonistes alto par les lecteurs du magazine Down Beat en 1952, il avait été couronné meilleur saxophoniste alto par les critiques du même magazine en 1957, 1977 et 1980. En 1980, le magazine Swing Journal avait décerné à Pepper le prix de l’album de l’année pour son disque ‘’One September Afternoon’’, paru sur étiquette Galaxy.
C-2023-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
2 notes · View notes
beatgoeson · 1 year ago
Text
3 notes · View notes
lboogie1906 · 1 month ago
Text
Tumblr media
Maxwell Lemuel Roach (January 10, 1924 – August 16, 2007) was a jazz drummer and composer. A pioneer of bebop, he worked in many other styles of music and is considered among the most important drummers in history. He worked with many famous jazz musicians, including Coleman Hawkins, Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Miles Davis, Duke Ellington, Thelonious Monk, Abbey Lincoln, Dinah Washington, Charles Mingus, Billy Eckstine, Stan Getz, Sonny Rollins, Eric Dolphy, and Booker Little. He was inducted into the DownBeat Hall of Fame and the Modern Drummer Hall of Fame.
In the mid-1950s, he co-led a pioneering quintet along with trumpeter Clifford Brown. In 1970, he founded the percussion ensemble M’Boom. He made numerous musical statements relating to the civil rights movement.
He was born to Alphonse and Cressie Roach in the Township of Newland, Pasquotank County, North Carolina. He married Mildred Roach (1949) and they had two children. He and Barbara Jai (Johnson) fathered a son. He married Singer Abbey Lincoln (1962–70). He married Janus Adams Roach and twin daughters were born.
In 1942, after recently graduating from Boys High School in Brooklyn, he was called to fill in for Sonny Greer with the Duke Ellington Orchestra performing at the Paramount Theater in Manhattan. He started going to the jazz clubs on 52nd Street and at 78th Street & Broadway for Georgie Jay’s Taproom, where he played with schoolmate Cecil Payne. His first professional recording took place in December 1943, backing Coleman Hawkins.
He was one of the first drummers, along with Kenny Clarke, to play in the bebop style. Roach performed in bands led by Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Thelonious Monk, Coleman Hawkins, Bud Powell, and Miles Davis. He played on many of Parker’s most important records, including the Savoy Records. His early brushwork with Powell’s trio, especially at fast tempos, has been highly praised.
He nurtured an interest in and respect for Afro-Caribbean music and traveled to Haiti to study with the traditional drummer Ti Roro.
He was inducted into the North Carolina Music Hall of Fame in 2009. #africanhistory365 #africanexcellence #omegapsiphi
1 note · View note
sheetmusiclibrarypdf · 2 months ago
Text
Hommage à Martial Solal (1927-2024)
Hommage à Martial Solal (1927-2024).Téléchargement des meilleures partitions dans notre bibliothèque.BiographieJeunesseBest Sheet Music download from our Library.Débuts professionnelsPlease, subscribe to our Library.StyleDiscographieBrowse in the Library:
Hommage à Martial Solal (1927-2024).
Martial Solal, né le 23 août 1927 à Alger (Algérie française) et mort le 12 décembre 2024 à Chatou (Yvelines), est un pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre de jazz français. Sa carrière débute dans les années 1950, durant lesquelles il enregistre notamment avec Django Reinhardt et Sidney Bechet. Au Club Saint-Germain, il accompagne les plus grands musiciens américains de l'époque : Don Byas, Clifford Brown, Dizzy Gillespie, Stan Getz et Sonny Rollins. Il a enregistré plus d'une centaine de disques en solo, en trio ou avec différents big bands, ainsi qu'en duo - formule qu'il affectionne particulièrement -, avec entre autres Lee Konitz, Michel Portal, Didier Lockwood, John Lewis et David Liebman. Solal ne se limite pas à la scène jazz : il écrit de nombreuses œuvres symphoniques jouées notamment par le nouvel orchestre philharmonique, l'Orchestre national de France ou l'Orchestre Poitou-Charentes. Il compose également plusieurs musiques de films, notamment pour Jean-Luc Godard (À bout de souffle) ou pour Jean-Pierre Melville (Léon Morin, curé). Le style de Martial Solal, virtuose, original, inventif et plein d'humour, repose notamment sur un talent d'improvisation exceptionnel servi par une technique impeccable qu'il entretient par un travail systématique tout au long de sa carrière. Bien qu'il n'ait eu qu'un seul véritable élève en la personne de Manuel Rocheman, il a influencé de nombreux musiciens tels que Jean-Michel Pilc, Baptiste Trotignon, Franck Avitabile, François Raulin et Stéphan Oliva. Le prestigieux concours de piano jazz Martial Solal, organisé de 1988 à 2010, porte son nom. Biographie Jeunesse Martial Saoul Cohen-Solal est né le 23 août 1927 à Alger, alors en Algérie française, dans une famille juive algérienne non pratiquante. Son père, algérien de naissance, était un modeste comptable, sa mère était originaire de Ténès. Il apprend les bases du piano auprès de sa mère, chanteuse d'opéra amateur, puis auprès de Madame Gharbi qui lui donne des cours de piano classique dès l'âge de six ans. Son talent d'improvisateur se révèle dès l'âge de dix ans, lors d'une audition, lorsqu'il modifie l'ordre des séquences d'une Rhapsodie de Liszt, sans hésitation et sans que personne ne s'en rende compte. Adolescent, il découvre le jazz et la liberté qu'il permet, aux côtés de Lucky Starway, saxophoniste multi-instrumentiste et chef d'orchestre local à Alger. Starway lui a présenté Louis Armstrong, Fats Waller, Teddy Wilson et Benny Goodman. Solal prend des cours avec lui pendant deux ou trois ans, durant lesquels il fait la « pompe » : une basse à la main gauche, un accord à la main droite. Lucky Starway l'engage finalement dans son orchestre. À partir de 1942, les lois sur le statut des juifs du régime de Vichy, entrées en vigueur dans les colonies françaises, interdisent à Martial Solal, enfant de père juif, d'entrer à l'école. Il se consacre donc à la musique. Le débarquement allié en 1942 lui évite la déportation. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il effectuait son service militaire au Maroc, il joua dans les mess des soldats américains. Débuts professionnels Départ pour Paris Solal devient musicien professionnel en 1945, ce qui ne l'empêche pas d'enchaîner des petits boulots en parallèle. Les opportunités étant limitées à Alger pour un pianiste de jazz, il s'installe à Paris au début des années 1950, à l'âge de 22 ans, sans connaître personne. Après quelques semaines, il joue dans plusieurs orchestres de jazz, comme ceux de Noël Chiboust ou d'Aimé Barelli, contraints, pour des raisons économiques, de jouer du tango, du java, du paso doble ou des valses. Le Club Saint-GermainMartial Solal fréquente le Club Saint-Germain, alors le plus important en matière de jazz, et commence à y jouer en 1952. Il y sera le « pianiste maison » pendant une dizaine d'années, en alternance parfois avec le Blue Note, le autre grand club de jazz. Au Club Saint-Germain, avec le batteur Kenny Clarke et le bassiste Pierre Michelot, il accompagne des musiciens américains en visite, tels que Don Byas, Lucky Thompson, Clifford Brown, Dizzy Gillespie, Stan Getz et Sonny Rollins. Il y rencontre également André Previn, ainsi qu'Erroll Garner et John Lewis. En novembre 1954, il accompagne l'orchestre Barelli dans une tournée à travers la France et l'Afrique du Nord. Il crée un quatuor avec Roger Guérin à la trompette, Paul Rovère à la contrebasse et Daniel Humair à la batterie, et joue également du piano solo, dans un style inspiré d'Art Tatum. Entre 1959 et 1963, il accompagne avec son orchestre des chanteurs français tels que Line Renaud, Jean Poiret et Dick Rivers. En 1961, Solal compose la musique du tube Twist à Saint-Tropez. En 1956, Martial Solal crée son premier big band, salué par le compositeur — et ami de Martial Solal — André Hodeir. Dans son écriture, le piano alterne souvent avec l'orchestre, la section des saxophones est bien équilibrée, le jeu des trompettes est musclé. En 1957 et 1958, Solal enregistre d'autres titres avec son big band, tandis que son écriture se complexifie, avec un son plus massif et une tessiture plus large. Les changements de rythme et de tempo, qui deviennent alors sa signature, se généralisent. En 1958, Solal commence à composer l'ambitieuse Suite en ré bémol pour quatuor de jazz, d'une durée d'environ 30 minutes. En 1959, Martial Solal compose sa première musique de film pour Deux Hommes dans Manhattan de Jean-Pierre Melville, ami et admirateur du pianiste depuis sa Suite en ré bémol. Le compositeur principal, Christian Chevallier, était malade et n'a pas pu écrire la dernière séquence de 7 minutes. Solal a donc écrit un petit ostinato au piano d'une dizaine de notes, et une très courte mélodie jouée par Roger Guérin. Pour Solal, « le plus difficile a été de jouer le même riff pendant sept minutes sans aucun effet, sans aucune variation de tempo ou de dynamique. Un vrai test. Melville a apprécié le suspense créé. Sa renommée commence à grandir aux Etats-Unis, berceau du jazz : Oscar Peterson, de passage en France en juin 1963, passe l'écouter au Club Saint-Germain. Le producteur américain George Wein l'invite à jouer pendant deux semaines au Hickory House, un club de la 53e rue à New York, avant de le présenter au Festival de Newport en 1963. Pour Martial Solal, ce fut un choc : aucun musicien de jazz français n'avait été invité aux Etats-Unis depuis Django Reinhardt. Comme il était invité sans son trio, Joe Morgen, l'envoyé de Wein, lui présenta le contrebassiste Teddy Kotick et le batteur Paul Motian, qui jouaient avec Bill Evans ; l'entente entre les trois musiciens est rapide. Le succès est au rendez-vous et l'engagement à Hickory House est prolongé de trois semaines ; Le Temps lui consacre également deux colonnes. Le concert de Solal à Newport est publié (At Newport '63) après quelques « reprises » enregistrées en studio le 11 juillet 1963. L'album est salué par la presse américaine, ainsi que par Duke Ellington et Dizzy Gillespie. Le célèbre producteur Joe Glaser le prend sous son aile et, en une semaine, Solal a tout ce qu'il faut pour s'installer à New York : une carte de sécurité sociale et une carte de cabaret, lui permettant de jouer dans des clubs. . Il lui propose un engagement à la London House de Chicago, lieu de référence pour tous les grands pianistes. Mais Solal, de retour en France, ne retourne pas aux Etats-Unis. Divorcé d'un jeune enfant (Éric Solal), sa situation familiale est trop compliquée pour cette carrière américaine prometteuse. En 1964, il retourne encore jouer sur la côte ouest des États-Unis, notamment à San Francisco, où il rencontre Thelonious Monk. Cette absence de la scène américaine depuis plusieurs années explique en partie le fait que Solal reste encore relativement méconnu outre-Atlantique. En 1960 au Club Saint-Germain, Martial Solal crée son trio avec Guy Pedersen à la contrebasse et Daniel Humair à la batterie. En 1965, Martial Solal crée un nouveau trio avec Bibi Rovère à la contrebasse et Charles Bellonzi à la batterie. En 1970 sort Sans tambour ni trompette, que Martial Solal considère comme son album le plus novateur. Martial Solal a publié plusieurs albums pour piano solo dans les années 1970 : Martial Solal lui-même (1974) ; Plays Ellington, prix « In Honorem » de la Jazz Academy avec distinction (1975) ; Rien que du piano (1976) et The Solosolal (1979). En 1983, Bluesine est sorti par Soul Note. En 1990, il improvise devant le film muet Feu Mathias Pascal de Marcel L'Herbier, exercice qu'il pratique régulièrement. L'album est publié par Gorgone Productions. À partir de 1974, Martial Solal donne des centaines de concerts en duo avec le saxophoniste Lee Konitz, dont plusieurs sont enregistrés et publiés : European Episode et Impressive Rome (1968 et 1969), Duplicity (1978), The Portland Sessions (1979). ), Live aux Berlin Jazz Days 1980, Star Eyes, Hambourg 1983 (1998). Au milieu des années 1970, Solal joue en duo en Allemagne avec le contrebassiste danois Niels-Henning Ørsted Pedersen. Ils enregistrent un album sorti en 1976 sur le label allemand MPS, Movability. Dans les années 1970, Martial Solal rencontre le compositeur Marius Constant et commence à s'intéresser à la musique contemporaine, qui semble lui offrir de nouvelles possibilités pour le jazz. En 1977, Solal et Constant co-écrivent Stress, pour trio de jazz et quintette de cuivres. Les deux musiciens enregistrent Stress, psyché, complexes en 1981. En 1974 sort Locomotion avec Henri Texier et Bernard Lubat, un disque étonnant et humoristique sur lequel Solal joue du piano et du piano électrique dans un style groovy proche du jazz-rock. Il s'agit d'un regroupement de petites pièces destinées à illustrer des diffusions de séquences sportives à la télévision. L'album a été réédité en 2019 par Underdog Records pour le Record Store Day. En 1980, l'album Happy Reunion, en duo avec Stéphane Grappelli, reçoit le prix Boris-Vian du meilleur enregistrement français. En 1988, 21h/23. Town Hall a été publié, avec Michel Portal, Daniel Humair, Joachim Kühn, Marc Ducret et Jean-François Jenny-Clark. Au début des années 1980, Solal forme un nouveau big band de seize musiciens, dont Éric Le Lann, pour qui il écrit un nouveau répertoire. Cet orchestre se produit dans toute l'Europe, y compris dans tous les pays de l'Est. Il enregistre deux disques, un en 1981, un autre en 1983-84, avec des morceaux ambitieux, dont un qui occupe toute la face d'un disque 33 tours. Il écrit des arrangements de chansons de Piaf et Trenet pour Éric Le Lann, qui figurent sur l'album Éric Le Lann joue Piaf et Trenet (1990). Au début des années 1990, Martial Solal crée le Dodécaband, un « medium band » de douze musiciens qui reprend la structure traditionnelle des big bands : trois saxophones, trois trompettes, trois trombones et une section rythmique. Le groupe donne peu de concerts, et n'est pas enregistré. A l'invitation du festival Banlieues Bleues en 1994, il travaille sur des pièces de Duke Ellington, comme en témoigne l'album Martial Solal Dodecaband Plays Ellington (2000). Avec un nouveau big band qu'il appelle le Newdecaband, Solal publie Exposition sans tableau (2006), composé de compositions originales. Dans ce groupe se trouve la chanteuse de jazz Claudia Solal, fille du pianiste, qui sert d'instrument à l'orchestre. Au début des années 1990, Martial Solal réalise une émission hebdomadaire sur France Musique. Il invite près d'une centaine de pianistes à participer, seuls, à des duos ou des trios, parmi lesquels Manuel Rocheman, Jean-Michel Pilc, Robert Kaddouch, Baptiste Trotignon, Franck Avitabile et Franck Amsallem. Martial Solal improvise pour France Musique, un album sorti en 1994, reprend certaines des improvisations jouées par le pianiste solo lors de ces émissions. En 1995, Martial Solal enregistre Triangle avec un groupe rythmique américain : Marc Johnson (contrebasse) et Peter Erskine (batterie), trio avec lequel le pianiste part en tournée. En 1997, suite à l'album Just Friends, il se produit en Europe et au Canada avec un trio composé de Gary Peacock et Paul Motian, le batteur que Solal connaît depuis At Newport '63. Le pianiste retrouve à nouveau le batteur Paul Motian sur Ballade du 10 mars (1999). En 2002 et 2003, Solal continue de jouer aux États-Unis, à San Francisco, Los Angeles et New York. Mais peu friand de voyages, il annule à la dernière minute le concert prévu au Kennedy Center de Washington en 2005. En octobre 2007, il enregistre Live at the Village Vanguard, son premier enregistrement pour piano solo au Village Vanguard. En 2009, le festival Jazz à Vienne lui offre carte blanche. Il interprète un programme pour six pianos qu'il a composé, Petit Exercice pour Cent Doigts, en compagnie de Benjamin Moussay, Pierre de Bethmann, Franck Avitabile, Franck Amsallem et Manuel Rocheman. Il joue ensuite du deux pianos avec Hank Jones, accompagné de François et Louis Moutin. La soirée se termine par un concert réunissant les cordes de l'Opéra de Lyon sous la direction de Jean-Charles Richard, les cuivres du Nouveau Décaband et le saxophoniste Rick Margitza. En 2015, Works for Piano and Two Pianos est sorti. On retrouve plusieurs compositions de Solal interprétées par Éric Ferrand-N'Kaoua : Voyage en Anatolie, les neuf Préludes Jazz et les Onze Études. Martial Solal rejoint Éric Ferrand-N'Kaoua pour interpréter la Ballade pour deux pianos. Bien qu'il ait déclaré vouloir ralentir son activité compte tenu de son grand âge (il a eu 90 ans en 2017) et suite à des problèmes d'anévrismes, Martial Solal continue de se produire sporadiquement sur scène, notamment en duo avec Bernard Lubat (2014), Jean -Michel Pilc (2016) ou David Liebman (Masters à Bordeaux, 2017, et Masters à Paris, 2020). En mars 2018, est sorti My One and Only Love, un album live solo enregistré en Allemagne. Des histoires improvisées (paroles et musique) (JMS/Pias) sont apparues le 16 novembre 2018, alors que Solal avait déjà annoncé sa retraite. Il est décédé à l'âge de 97 ans, lors de son transfert de Chatou (Yvelines), où il résidait avec sa famille, à l'hôpital de Versailles, le 12 décembre 2024, à 17 heures, comme l'a annoncé son fils, Éric Solal. Style La maîtrise inégalée de l'instrument de Martial Solal s'accompagne d'un talent inépuisable pour l'improvisation. Il est l'un des rares musiciens de jazz européens à avoir eu une réelle influence aux Etats-Unis. Duke Ellington lui-même disait de Solal qu’il possédait « les éléments essentiels d’un musicien en abondance : sensibilité, fraîcheur, créativité et technique extraordinaire ». » Il est « réputé, à juste titre, pour son approche brillante, singulière et intellectuelle du jazz. Le style de Martial Solal est marqué par des ruptures rythmiques et mélodiques, une grande liberté rythmique, harmonique et tonale et une grande virtuosité. Il est très imaginatif, déconstruisant les mélodies, présentant une idée sous tous ses angles, dans une approche presque cinématographique « avec des gros plans, des travellings, des contrechamps, des panoramiques, des contre-plongées… autour d'un thème central ». On pense aussi aux dessins animés - Solal improvise régulièrement un Hommage à Tex Avery - : 'le pianiste rappelle le principe de Gerald Scarfe : chercher jusqu'à quel point on peut déformer un personnage (dans le cas de Solal, un morceau) tout en le laissant reconnaissable.' Il joue régulièrement des standards, qu'il aborde sans aucun plan préétabli : « quand Martial Solal joue un morceau qu'il a déjà joué de nombreuses fois , il n'a pas de version plus ou moins préparée sur laquelle se baser. Il improvise à partir de rien, cherchant à se renouveler sans cesse. » Il peaufine ces morceaux dans tous les sens, ajoutant quelques accords ou procédant à des réharmonisations totales et vastes, masquant la mélodie, ne jouant que des fragments avant de la révéler. Sa virtuosité lui permet d'alimenter son imagination sans limites et d'oser prendre tous les risques2. Cependant, même s'il prend de grandes libertés, il reste proche de la structure et de la mélodie des morceaux qu'il joue. Même s'il a choisi dès le début de créer un style personnel et unique, le jeu de Martial Solal est influencé par des pianistes stride tels que Willie 'The Lion' Smith ou Fats Waller, ainsi que par des pianistes comme Art Tatum, Teddy Wilson ou encore par des musiciens bebop. comme Charlie Parker. Il reconnaît également l'influence de Thelonious Monk, plus dans la conception musicale que dans son jeu pianistique, ainsi que celle de Duke Ellington. Pour Stefano Bollani, il est « le seul pianiste au monde qui n’a pas été influencé par Bill Evans. » Martial Solal a continué à perfectionner sa technique tout au long de sa vie – il se montre également assez critique envers les pianistes qui arrêtent de pratiquer avec l'âge. Martial Solal a publié JazzSolal en 1986, « une introduction complète aux styles de jazz pour piano solo » en trois volumes (Facile, Intermédiaire, Plus Difficile). En 1997 paraît sa Méthode d'Improvisation dont le but est de « familiariser les candidats improvisateurs aux règles de l'improvisation , en leur proposant un travail progressif appuyé par de nombreux exemples destinés à développer leur oreille, leurs capacités rythmiques, mélodiques et sens harmonique ainsi que leur imagination. » Discographie Martial Solal discographie dans Discogs Read the full article
0 notes
bamboomusiclist · 9 months ago
Text
5/6 おはようございます。Hard Stuff / Bulletproof Tpsa7505 等更新しました。
Stan Getz / At Storyville Vol1 LD629-30 Clifford Brown / Jazz Immortal pj-3 Andre Hodeir / American Jazzmen Play Andre Hodeir Mg12104 Stan Getz / Lestorian Mode Mg12105 Dizzy Gillespie / The Giant P-24047 Count Basie / and the Kansas City 7 as-15 Lightnin' Hopkins / Live At The Bird Lounge NR5024 Roy Ayers / No Stranger To Love PD-1-6246 David Spinozza / Spinozza sp4677 Silvetti / World Without Words SZS5508 O'Jays / Message In The Music PZ34245 O'Jays / Ship Ahoy PZ32408 Crown Heights Affair / Do It Your Way DEP2022 Tony Williams Lifetime / The Old Bum's Rush PD5040 Rufus With Chaka Khan / The Very Best Of 250658-1 Sylvia Robinson / Sylvia Vi129 Imagination / In The Heat Of The Night MCA-5373 Hard Stuff / Bulletproof Tpsa7505
~bamboo music~
530-0028 大阪市北区万歳町3-41 シロノビル104号
06-6363-2700
Tumblr media
1 note · View note
jazzplusplus · 2 years ago
Text
Tumblr media
1958 - Jazz at Town Hall - New York City
Dizzy Gillespie, Miles Davis, Stan Getz, Sonny Stitt, J.J. Johnson, Don Elliott, Oscar Pettiford, Cannonball Adderley, Philly Joe Jones, Paul Chambers, Osie Johnson, John Coltrane
40 notes · View notes
jazzsession · 10 months ago
Text
Jam5tet
Jam5tet (Jam Quintet) est une petite formation de jazz dont le répertoire et le style sont attachés principalement à la période des années 40 à 60… Un voyage entre le bop de Charlie Parker, Dizzy Gillespie ou Art Blakey, et le cool de Gerry Mulligan, Chet Baker ou Stan Getz.
vimeo
avec Camille Routier (tp), Pascal Savelon (ts), Hubert Liégeois (p), Jean-François Raylat (b), Antoine Loriot (dr)
Tumblr media
0 notes
jazzdailyblog · 3 months ago
Text
Serge Chaloff: The Baritone Saxophone's Unsung Virtuoso
Introduction: The world of jazz is full of transformative figures, musicians who pushed the boundaries of their instruments and paved new artistic paths. Among the baritone saxophonists, Serge Chaloff remains a standout—a trailblazer whose lyrical playing and adventurous spirit elevated an often-overlooked instrument to the forefront of jazz. Despite his brief life and struggles with personal…
1 note · View note
xerks44 · 1 year ago
Video
youtube
1981 MAX ROACH & tap dancer HAROLD NICHOLAS of the NICHOLAS BROTHERS
MAX ROACH DAY JANUARY 10, 1924 – AUGUST 16, 2007
A BIRTHDAY TRIBUTE TO AN ALL-TIME JAZZ GREAT
Drummer Max Roach was born on January 10, 1924 in Newland, North Carolina.
Roach, who grew up in Brooklyn, started on the drums when he was ten and studied at the Manhattan School Of Music.
He was in the house band at Monroe’s Uptown House in 1942, getting opportunities to jam with Charlie Parker and Dizzy Gillespie who both recognized his forward-looking talents.
Roach made his recording debut with Coleman Hawkins in 1943 (and was on Hawkins’ pioneering bop sessions the following year), worked with the Benny Carter Orchestra, and played on 52nd Street with Gillespie.
With Kenny Clarke (who was the first bop drummer) in the service, Roach built upon his innovations and was quite busy during the second half of the 1940s including working with Stan Getz, Allan Eager, Hawkins, the Charlie Parker Quintet (1947-49), Miles Davis’ Birth of the Cool Nonet (1949-50) and virtually every name in modern jazz including with Parker and Gillespie at the famous 1953 Massey Hall Concert.
He co-founded the Debut label with Charles Mingus in 1952 and worked with Louis Jordan, Red Allen, the Lighthouse All-Stars and Jazz At The Philharmonic.
During 1954-56, Roach co-led a pacesetting quintet with Clifford Brown that by late-1955 included Sonny Rollins; after Brown’s tragic death other members of the group included Kenny Dorham, Ray Bryant, Booker Little, Tommy Turrentine, Freddie Hubbard, Hank Mobley, George Coleman, Stanley Turrentine, Clifford Jordan, Julian Priester and Roach’s wife singer Abbey Lincoln.
One of the most respected and skilled jazz drummers of all time (and a master at using space as he built up his solos), Roach continued leading groups for the remainder of his life including a long-time quartet with Odean Pope, Cecil Bridgewater and Tyrone Brown, the all-percussion group M’Boom, the Uptown String Quartet, and special duo albums with the likes of Cecil Taylor, Anthony Braxton and Archie Shepp.
Here is Max Roach accompanying and interacting with dancer Harold Nicholas in 1981.
-Scott Yanow
1 note · View note
jlyjd · 1 year ago
Text
Primero Blog
En este momento, la música hispana es muy popular e influencia la música americana durante el último siglo. Empezando desde el principio del siglo XIX, cuando los inmigrantes mexicanos vinieron a los Estados Unidos, los personajes de diferentes lugares latinoamericanas han tenido un impacto en la cultura de los Estados Unidos. En el contexto de música, Latino america han compartido muchos géneros diferentes que se han convertido muy populares, específicamente durante la era de las radios y la música pop. la mezcla de los cultores de la historia de méxico y el resto de latino américa. En el siglo XX, la música estadounidense experimentó cambios significativos gracias a las influencias latinoamericanas. Estas influencias vinieron de países como Cuba, México y Brasil y tuvieron un gran impacto en diferentes estilos musicales.Cuba trajo tradiciones rítmicas y melódicas que se mezclaron con el jazz americano. Esta fusión creó un estilo musical llamado "jazz latino", que se hizo famoso por músicos como Dizzy Gillespie y Tito Puente. La música mexicano-estadounidense, como el conjunto y el norteño, agregó su sonido único, especialmente en la música folklórica y country. Puedes escucharlo en la música de artistas como Johnny Cash y los pioneros del country-rock. Brasil también jugó un papel importante con los ritmos de bossa nova y samba. Músicos de jazz como Stan Getz y João Gilberto hicieron populares estos ritmos brasileños en los Estados Unidos. En las décadas de 1960 y 1970, el movimiento chicano mezcló la identidad latinoamericana con el rock y el pop estadounidenses. Bandas como Santana y Los Lobos mezclaron rock, blues y música folklórica mexicana para crear un sonido único. Así, durante el siglo XX, la música de América Latina tuvo una gran influencia en la música estadounidense. Desde Cuba hasta México y Brasil, estos intercambios culturales hicieron que la música estadounidense fuera más rica y diversa, mostrando cómo la colaboración y la creatividad pueden unir culturas a través de la música.
Jonathon
1 note · View note