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#Divinisation du corps
prince-ea · 2 months
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Les Malédictions des Dieux
On a beaucoup parlé de la découverte de Toutankhamon en 1922 et des nombreuses et mystérieuses morts qui étaient plus que de simples coïncidences. Les chercheurs athées ne parviennent pas à trouver une explication réaliste, comme ils le font pour la construction et la conception des pyramides égyptiennes.
Lors de l'ouverture de la tombe de Toutankhamon en février 1923, une tablette d'argile a été découverte, écrite en hiéroglyphes, avertissant de la malédiction d'une mort violente et prématurée si l'on dérangeait la tombe. Les archéologues ont ignoré cet avertissement et l'ont caché aux ouvriers égyptiens. Des événements étranges et inexplicables se sont rapidement produits.
Howard Carter, le chef de l'expédition, avait emmené son canari de compagnie. Un cobra a avalé l'oiseau le jour de l'ouverture de la tombe. Lord Carnarvon, un riche comte anglais et qui a financé l'expédition, tombe bientôt malade avec une forte fièvre et une mystérieuse « piqûre de moustique » sur la joue. Quarante-sept jours après l'ouverture du tombeau, à 57 ans, le 5 avril, Carnarvon décède.
Deux jours plus tard, le 7 avril [encore le chiffre 7], la momie est examinée. Une tache a été trouvée sur la joue gauche de la momie [le même côté et le même endroit que la piqûre de moustique de Carnarvon]. Au moment de la mort de Carnarvon, toutes les lumières se sont mystérieusement éteintes au Caire, toutes à l'unisson. Au même moment, à des milliers de kilomètres de là, en Angleterre, le chien de Carnarvon se dresse sur ses pattes arrière, hurle, tombe et meurt. Le personnel était troublé et a dit que le hurlement était étrange et qu'il ressemblait à la mort.
Le célèbre financier américain, Jay Gould, a également visité la tombe. Il s'est réveillé le lendemain matin avec une forte fièvre, et était mort à la tombée de la nuit. L'archéologue américain Arthur Mace, qui avait aidé à ouvrir la tombe et à retirer la dernière pierre bloquant l'entrée de la chambre principale, a bientôt commencé à se sentir faible et épuisé. Il est tombé dans le coma et ne s'en est jamais remis. Arthur Mace est mort dans le même hôtel que Lord Carnarvon.
Richard Bethell, le secrétaire d'Howard Carter lors de l'expédition, est retrouvé mort, quatre mois après la découverte de la tombe, d'une insuffisance cardiaque. Son père, Lord Westbury, désemparé par la mort de son fils, saute vers la mort depuis une fenêtre de sept étages. Plusieurs personnes l'ont entendu avant qu'il ne se suicide, se disant à lui-même « la malédiction des pharaons », « je ne peux plus supporter l'horreur ». Le corbillard transportant le corps de Westbury au cimetière a écrasé un petit garçon, le tuant sur le coup.
Le radiologue Archibald Reid, que l'on pensait être la première personne à couper les liens de la momie, [le défaire était nécessaire pour radiographier le corps], a rapidement ressenti le même épuisement et la même fatigue et est mort. Il y eut beaucoup d'autres coïncidences étranges et de décès du même genre.
Howard Carter, athée et sceptique convaincu, a vécu près de dix-sept ans après la découverte et l'ouverture du tombeau. On dit que Carter était en proie à une dépression et une paranoïa extrêmes.
Les démons Goétiques/Gothiques; beaucoup sont des Dieux Egyptiens connus et populaires. De nombreux humains de l'Égypte ancienne, en particulier les Prêtres et les Pharaons, possédaient d'immenses connaissances et pouvoirs spirituels et n'approuvaient pas que leurs tombes soient déterrées et exploitées pour l'argent et la gloire par quelques « élus ». Beaucoup de reliques et d'artefacts anciens retirés des tombes ont été amassés, placés dans des collections privées, et continuent d'apporter le malheur à leurs propriétaires avides. From: www.joyofsatan.fr
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cogito-ergo-absens · 4 months
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Au cœur du Tantra : Le culte de la féminité d'André Van Lysebeth est une œuvre qui explore les profondeurs du tantrisme, une philosophie ancienne qui vise à éveiller et à déployer les énergies cachées dans le corps humain. Van Lysebeth, reconnu comme un maître du yoga, présente le corps non seulement comme une machine biologique mais comme un instrument divin de manifestation.
Le livre aborde la sexualité sous un angle sacré, la décrivant comme une méditation à deux qui permet d'atteindre une union cosmique. Cette union transcende les individualités pour fusionner les énergies masculines et féminines sans domination d'un sexe sur l'autre. Le tantra est ainsi présenté comme une voie vers une élévation spirituelle et une communion profonde entre les partenaires
Une facette importante du tantra, que Van Lysebeth développe, est l'idée que l'univers est conscient. Selon cette perspective, chaque acte sexuel est vu comme une reproduction de l'union des principes cosmiques Shakti et Shiva, les énergies féminines et masculines fondamentales de l'univers. Ce culte de la féminité et de la sexualité sacrée vise à spiritualiser le sexe et à diviniser les partenaires, permettant ainsi une connexion profonde avec le cosmos.
Les critiques louent la capacité de Van Lysebeth à démystifier le tantra et à démontrer l'importance des valeurs féminines telles que l'amour et l'émotion contrôlée. Le livre encourage chacun à embrasser sa part de féminité, restructurant ainsi sa vie autour de ces valeurs spirituelles
En somme, "Au cœur du Tantra" est une exploration enrichissante et spirituelle de la sexualité et des énergies humaines. Il offre une perspective profonde sur le développement personnel, la reconnexion avec l'univers conscient, et la communion entre partenaires pour atteindre une union cosmique.
Belle découverte à tous 🙏
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frenchly-anxious · 4 years
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L’ostéopathie c’est la vie, mon dos, mon bassin et mes jambes sont à nouveau aussi bien alignés que les astres dans mon horoscope, ma vie est merveilleuse, meilleures 50 balles de toute ma vie.
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pierre-hector · 3 years
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Les « va-que-sain » du calendrier — Poison qui est aussi remède, pharmakos c'est le mythe du bouc émissaire. Excellent article en douze points de Pryska Ducoeurjoly qui présente un parallèle parlant entre les mythes et les « va-que-sain », citant abondamment René Girard. 1. La vache sacrée, 2. les grands prêtres, 3. les récits terrifiants, 4. le bouc émissaire, 5. le remède-poison, 6. la peur des fléaux, 7. les impératifs moraux, 8. le sacrifice, 9. les persécuteurs à leur insu, 10. l’occultisme, 11. le meurtre fondateur, 12. la canalisation des conflits sociaux. — « René Girard nous explicite l’origine réelle du pharmakos. En grec ancien, ce terme désigne traditionnellement “celui qu’on immole en expiation des fautes d’un autre”, mais aussi “le remède”, ou encore “le poison”. Pour René Girard, qui postule que tout mythe naît d’un lynchage originel, le pharmakos est aussi la victime originelle divinisée, dont on ressuscite le pouvoir guérisseur via le rite, forcément sacrificiel. “Le mythe est l’œuvre de persécuteurs trop heureux d’être réconciliés à peu de frais pour faire preuve d’esprit critique et réhabiliter leurs victimes. Mieux vaut la diviniser”, écrit-il. [...] Le vaccin, c’est la résurgence parfaite du pharmakos (bouc émissaire + remède + poison), un terme qui résonne fort bien étymologiquement avec notre pharmacologie (1, 2). [...] On comprend mieux le ressort mythologique du vaccin, qui contient le virus (soi-disant vecteur des maladies, bouc émissaire sans doute innocent) parallèlement divinisé pour son aspect curateur magique. “La vaccination qui consiste à introduire un corps étranger pour lutter contre une maladie. C’est la thérapie la moins intuitive alors que c’est celle qui a sauvé le plus de monde dans l’histoire de la médecine !”, se targue Sciences et Avenir. En réalité, notre science reproduit à la perfection, dans un produit high-tech, le bon vieux filon du mythe archaïque : le rituel du pharmakos, le poison qui sauve, le mal qui guérit. […] Ce qui est à l’œuvre, c’est l’un des effets pervers du “souci moderne des victimes”. Notre auteur a très bien décortiqué cette surenchère de la “victimologie” depuis l’avènement du christianisme dont nous sommes imprégnés : l’homme a intégré le fait que tous les sacrifices exigés par les mythes étaient ceux de victimes innocentes et que cela ne servait à rien. Depuis, la nouvelle pensée scientifique affiche son souci des victimes, elle ne vit que pour sauver des victimes : les fabricants d’OGM veulent sauver les pauvres de la faim, les autorités sanitaires veulent nous éviter les maladies, les manipulateurs du climat veulent nous prémunir du réchauffement climatique… Paradoxe de cette pensée contemporaine, elle retombe dans le travers de la vieille bonne mythologie : pour sauver le groupe, les victimes des effets secondaires font office de sacrifices nécessaires. Il existe une “bonne violence”, “celle qui, au lieu de l’intensifier, y met fin (provisoirement, ndla), c’est la violence unanime”. Plus que jamais, l’enfer est pavé de bonnes intentions. La violence médicale s’inscrit toujours dans une logique collective, ainsi que le justifie Sciences et Avenir : “le bénéfice collectif est supérieur à la somme des bénéfices individuels conférés par le produit” ou encore “si la vaccination est un geste individuel, le bénéfice demeure avant tout collectif”. » MEURTRE FONDATEUR « En suivant la pensée de René Girard, nous pouvons facilement remonter la piste du meurtre fondateur car c’est une science récente, archivée dans des écrits accessibles. On découvre que dès ses débuts, la vaccination a été entachée du sang de nombreux innocents. Dans son livre L’apport des vaccinations à la santé publique,xiv Michel Georget rappelle que “L’éthique ne semble pas avoir beaucoup préoccupé les vaccinateurs du XIXe siècle au moment de la vaccination anti-variolique. Le fluide vaccinal fut longtemps préparé en faisant développer des pustules sur des sujets, les ‘vaccinifères’, auxquels on injectait du pus de vaccine. Et quels sujets prenait-on ? Essentiellement des enfants abandonnés, des orphelins recueillis dans les hospices, véritable ‘viviers des innocents’, comme le décrit Darmon dans son ouvrage La longue traque de la variole.” […] En étudiant l’histoire de la découverte de Pasteur, notre grand gourou, on découvre aussi des cadavres dans le placard. Les comptes rendus de l’époque nous indiquent que de nombreux débats ont eu lieu à l’Académie de médecine, débats refoulés dans les archives de notre inconscient collectif. Le décès d’un enfant de 12 ans, après la vaccination pratiquée par Pasteur, fit notamment grand bruit. Les expériences de notre héros national ont fait des dégâts : “En 1886, tant en France qu’à l’étranger, les morts à mettre officiellement au passif de la méthode Pasteur s’élevaient déjà à soixante-quatorze : quarante étrangers et trente-quatre Français. Certains étaient morts en présentant les symptômes de la rage ordinaire, d’autres avaient succombé à une affection nouvelle qui fut appelée la ‘rage des laboratoires’.” » ‣ Pryska Ducoeurjoly, « Le grand mythe de la vaccination », pub. 26 oct. 2016, http://pryskaducoeurjoly.com/actu/2358/vaccination-le-jour-ou-jai-casse-le-mythe/ (cons. 1er août 2021). — Pour appuyer cet article, je (Pierre H.) cite C. G. Jung : (1) « Un criminel invétéré devient un personnage populaire parce qu’il allège considérablement la conscience de ses semblables, parce qu’il savent maintenant où se trouve le mal. », C. G. Jung, « L’âme et la vie », Textes essentiels réunis et présentés par Jolande Jacobi, introduction de Michel Caznave, préface de Jolande Jacobi, traduit de l’allemand par le Dr Roland Cahen et Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, 1963, p. 260. (2) « Les dieux sont devenus des maladies : Zeus ne régit plus l'Olympe, mais le plexus solaire et il crée des cas pour le cabinet du médecin, ou encore trouble le cerveau des politiciens et des journalistes qui déclenchent sans le savoir des épidémies psychiques. », C. G. Jung, « Commentaire sur le mystère de la fleur d'or », éd. Albin Michel, col. Spiritualité vivante, trad. fr. 1979, poche 1994, p. 54.
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calpurnia612 · 4 years
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pour prettybabybi :
le garçon nu pâle et suave effrontément
cambré superbement sous les douceurs exquises
offre son nectar blanc pour elle à trois reprises
elle touche le corps toujours passionément
le doigt court sur la peau : il vient intensément
les perles du nectar tout blanc le divinisent
les rayons de la lune à ces larmes s'irisent
il soupire un bonheur surgit profondément
bandé comme un soleil qui chute sur la terre
au coeur de cette nuit de désir lumière
le jeune dieu sourit à l'extase du jet
elle ferme les yeux : est-ce un rêve de joie
mirage que la nuit dans son âme a forgé
tout un enchantement que le ciel lui envoie ?
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mrlafont · 5 years
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En outre, observez un peu la diabolique malice : on aurait pu se dire et admettre une fois pour toutes que la femme est une jouissance, une volupté, un morceau de choix... mais non ! Dans le temps, les paladins prétendaient la diviniser (sans renoncer pour autant à faire d'elle un instrument de plaisir!). De nos jours, nous lui faisons croire qu'elle nous inspire un respect illimité ! Les uns se lèvent pour lui céder la place ou ramassent un mouchoir qu'elle a laissé tomber ; les autres lui reconnaissent le droit d'assumer des fonctions publiques, d'avoir son mot à dire dans le gouvernement du pays... On dit cela, bien sûr, mais le point de vue ne varie pas : la femme reste toujours un instrument de plaisir ; son corps est une source de volupté. Et elle le sait ! Il se produit une sorte d'esclavage, car l'esclavage n'est pas autre chose que l'avantage des uns, obtenu au prix du travail forcé des autres. Donc, pour qu'il n'y ait plus d'esclavage, il faut que l'homme renonce à profiter du labeur forcé de la femme, qu'il considère cela comme un péché, comme une honte.
Tolstoï, La sonate à Kreutzer.
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yes-bernie-stuff · 3 years
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Psaume 80(79),2-3.5-7.
Berger d'Israël, écoute, toi qui conduis Joseph, ton troupeau : resplendis au-dessus des Kéroubim, devant Éphraïm, Benjamin, Manassé ! Réveille ta vaillance et viens nous sauver. Seigneur, Dieu de l'univers, vas-tu longtemps encore opposer ta colère aux prières de ton peuple, le nourrir du pain de ses larmes, l'abreuver de larmes sans mesure ? Tu fais de nous la cible des voisins : nos ennemis ont vraiment de quoi rire !
Évangile de Jésus-Christ selon Marc 3,20-21.
En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Bible - © AELF, Paris
Jésus se donne entièrement, jusqu'à donner son corps et son sang Les immenses bienfaits dont le Seigneur a largement comblé le peuple chrétien élèvent celui-ci à une dignité inestimable. Il n'y a pas, en effet, et il n'y a jamais eu de nation dont les dieux soient aussi proches que notre Dieu l'est de nous (cf Dt 4,7). Le Fils unique de Dieu, dans le dessein de nous rendre participants de sa divinité, a assumé notre nature et s'est fait homme pour diviniser les hommes. Tout ce qu'il nous a emprunté, il l'a mis au service de notre salut. Car, pour notre réconciliation, il a offert son corps à Dieu le Père sur l'autel de la croix ; et il a répandu son sang comme rançon pour nous racheter de notre condition d'esclaves et pour nous purifier de tous nos péchés par le bain de régénération.
Afin que demeure parmi nous le continuel souvenir d'un si grand bienfait, il a laissé aux croyants son corps en nourriture et son sang en breuvage sous les espèces du pain et du vin. Ô admirable et précieux festin qui apporte le salut et contient la douceur en plénitude ! Que pourrait-on trouver de plus précieux que ce repas où ce n'est pas la chair des veaux et des boucs, mais le Christ vrai Dieu qui nous est offert ?
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christophe76460 · 4 years
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Un article récent défend l’idée d’une « divinisation » du chrétien. La « divinisation » nous vient d’Irénée de Lyon, qui écrivait que « Jésus-Christ notre Seigneur, à cause de son surabondant amour, s’est fait cela même que nous sommes, afin de faire de nous cela même qu’il est »[1] pour asseoir sa doctrine de la résurrection de la chair. Depuis, le terme est principalement employé par les théologiens orientaux, pour qui la divinisation est le pendant de l’incarnation : « Dieu est devenu homme pour que l’homme devienne Dieu ». Or le parallélisme (esthétique) cache un sophisme, c’est à dire faux raisonnement (par exemple, ce n’est pas parce que Dieu est amour que l’amour est Dieu) ; il suppose que l’union avec Christ produit une « transmutation métaphysique » de l’homme ou une communion de substance, par laquelle il deviendrait « divin ».
1. L’union avec Christ n’abolit pas la distinction Créateur-créature
Pour l’auteur, la « divinisation » permettrait de « dépasser une conception juridique du Salut » (jugée négative) en mettant en avant les aspects positifs de l’union avec Christ : « Jésus ne fait pas que mourir à notre place ; il vit en nous pour que nous retrouvions l’image de Dieu. »
Il est évident que les Écritures ne limitent pas le Salut à l’expiation et à la substitution pénale, même si elles en conditionnent l’accès. La régénération est l’un des principaux bienfaits de l’œuvre de Christ, qui, dans l’union avec lui, nous est appliquée par le Saint-Esprit. En ce sens, elle est bien un processus de transformation qui vise à restaurer en nous l’image de Dieu que le péché a détruite :
« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » (2 Co 3.18)
Pour autant, rien ne laisse entrevoir une divinisation : la distinction fondamentale Créateur-créature demeure, selon la métaphore du modèle et de l’image, du miroir et du reflet. Seul Dieu possède la divinité en plénitude (1 Tm 1.17).
2. Participants de la nature divine
Les Ecritures ne présentent pas l’union avec Christ sur le mode de la « divinisation » mais sur celui de la participation :
« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise… » (2 P 1.4).
La participation implique le bénéfice d’une parfaite communion spirituelle (Christ en nous et nous en Christ) et la communication des vertus de Christ, mais pas une communion de substance.
En ce sens, notre être en Christ conduit d’abord dans une mise à mort du péché : nous sommes participants de la nature divine si nous recourons, par la piété, à sa divine puissance « en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. » Est uni à Christ celui qui, par la foi, accepte la mortification de la chair et la marche par l’Esprit de résurrection en renonçant au péché ainsi qu’aux convoitises du monde. Lorsque Paul parle d’ « être une plante avec le Christ », il précise que c’est dans la conformité à sa mort :
« En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Rm 6.5-6).
S’il y a bien une participation à la nature divine, celle-ci n’est pas purement positive et mystique. Elle se fait en des termes juridiques qui sont ceux de l’expiation : mort avec Christ à la croix, résurrection avec lui. La transformation à son image ne s’opère que par l’application de son œuvre expiatoire à notre vie.
3. La glorification du croyant
La divinisation introduit une erreur de compréhension quant à la nature de notre union avec Christ, que Calvin avait déjà déboutée dans sa controverse avec Osiander comme une chimère orgueilleuse.
Cette union « n’est ni une fusion, ni une diffusion, encore moins une confusion. »[2] La promesse d’être « comme des dieux », est celle, mensongère, du serpent.
Cela étant posé, la participation à la nature divine implique bien un « dépassement des avantages originels ». L’Esprit fait entrer l’homme dans une réalité spirituelle supérieure à celle de la première création, ce que les Écritures appellent la « glorification ». L’homme n’est pas divinisé, mais il sera « glorifié » (Rm 8.30) dans le monde à venir : il revêtira un « corps glorieux », « plein de force », et la lumière de sa justice brillera pour l’éternité. Étre rendus participants de la nature divine est bien la chose la plus excellente que l’on puisse concevoir. La portée de cet honneur nous échappe, car encore invisible et inouïe, mais ce que nous en savons est suffisant pour renoncer à l’impiété et aux convoitises (Tt 2.12), même les plus spirituelles ; comme le dit joliment Calvin : « Cette seule méditation doit plus que suffire à nous faire renoncer au monde, pour être complètement ravis au ciel. »[3]
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eglise22 · 4 years
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Message de Pâques de nos prêtres
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Les 4 prêtres de la Communauté Pastorale de Guingamp
Icône de la Résurrection
MÉDITATIONS POUR le TEMPS PASCAL
Père MICHEL HUBAUT, FRANCISCAIN
Chaque fête de Pâques est l'occasion de se rappeler que la résurrection n'est pas ce qui doit arriver après notre mort, mais une réalité nouvelle qui commence aujourd'hui. Chacun de nous façonne, jour après jour, son visage d'éternité.
Comme pour le papillon qui sort de sa chrysalide, il faut du temps pour que l'homme ressuscite, émerge de sa gangue de terre et devienne un fils de Dieu, un enfant de lumière. Maurice Zundel se demandait souvent combien d'hommes et de femmes émergent consciemment de leur « moi » biologique préfabriqué pour devenir réellement des hommes vivants, des personnes libres et responsables de leur destin. Sans doute, toutes leurs potentialités spirituelles arriveront-elles, un jour, à maturité, mais probablement pas sur terre ! Il est inutile de chercher à imaginer ce que nous devenons après notre mort, si, en accueillant le Christ pascal, nous ne commençons pas dès maintenant à devenir des vivants. Rappelons-nous que dans la tradition chrétienne il y a deux naissances. La première, biologique, que nous n'avons pas choisie, qui nous est donnée. Et une « seconde naissance », celle dont parle le Christ, quand il nous dit qu'il nous faut « renaître d'en-haut » par l'accueil et la croissance de son Esprit. La résurrection est une victoire quotidienne sur les forces de mort. L'au-delà est une réalité déjà présente, intérieure à nous-mêmes. Cette vie nouvelle du Christ ressuscité doit devenir « l'au-dedans » de notre vie quotidienne. Se convertir, c'est sans cesse passer du dehors, de l'écorce superficielle des choses au « dedans », rencontrer l'intimité de Dieu au plus intime de nous-mêmes, lui qui est la vie de notre vie.
Rencontrer le Christ de Pâques, c'est déjà re-naître, c'est s'affranchir de toutes nos servitudes. L'homme qui accueille, jour après jour son amour vivant et créateur, devient lui aussi un vivant et un créateur. Notre avenir se joue dans notre réponse à cet amour victorieux qui s'offre gratuitement à nous. C'est ce don de nous-mêmes qui nous construit, nous structure comme homme, nous ressuscite comme fils de Dieu.
La résurrection, l'au-delà, c'est Dieu intime à nous-mêmes qui nous intériorise et nous libère du moi préfabriqué. Devenir un homme, une personne, sortir de son moi infantile, biologique, égocentrique et mortel, c'est rencontrer le Dieu vivant.Naître, c'est centrer toutes ses énergies pour aimer comme lui, faire de toute son existence un don de soi-même.
La Résurrection de l'homme s'enracine dans ce dynamisme de l'amour qui « humanise » notre moi biologique, nous fait « passer » du moi possessif, fermé sur lui-même, au moi oblatif. Celui qui naît à l'amour, par l'amour, devient immortel puisque l'amour est l'être même de Dieu. Cet amour est notre devenir. C'est lui qui personnalise et divinise l'homme qui, comme saint François, n'est plus terrorisé par la mort biologique, car elle n'est plus qu'un « passage » de notre liberté d'aimer à un autre niveau, d'une ampleur nouvelle. Dieu nous a créés pour devenir des créateurs. Nous devons nous libérer de la pesanteur des déterminismes pour devenir le sanctuaire de la lumière et de l'amour. Telle est le mystère de la transfiguration chrétienne, qui est un mystère d'intériorisation, de personnalisation, de divinisation. Il s'agit de devenir véritablement un « homme » dont l'espace intérieur est devenu assez grand pour accueillir la vie même de Dieu. Et accueillir Dieu, c'est devenir un vivant qui possède en lui tout l'univers. L'immortalité n'est pas ce qui arrive après la mort, elle advient, aujourd'hui et maintenant, chaque fois que l'homme se dépasse pour aimer. C'est chaque jour que nous « immortalisons » notre vie. C'est chaque jour que nous ressuscitons un peu plus.
Voilà la nouvelle naissance à laquelle le Christ nous invite quand on atteint sa maturité spirituelle. Maturité qui entraînera aussi notre corps, car les énergies de l'amour vont aussi transfigurer notre corps, comme celui du Christ, libéré des contraintes de notre univers, sans être pour autant désincarné. Notre mort n'est pas un anéantissement, mais un mûrissement, un accomplissement, un passage -une Pâque- vers notre véritable identité.
via Paroisse de Bourbriac-St-Briac https://ift.tt/2RlqX2E
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saibhaktabrasill · 6 years
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French, 11.JAN.2019 Om Sri Sai Ram Quel sont les bénéfices que l’on tiré de la pratique d'un sport ? Écoutons Bhagavan alors que les étudiants de Bhagavan célèbrent la rencontre sportive et culturelle annuelle. L’observance de la moralité dans la vie quotidienne, la divinisation de toutes les actions et de toutes les pensées, et l’adhésion à des idéaux - tout cela constitue la culture. Bharatiya Samskriti (culture de Bharat [Inde]) est une combinaison de pureté, de divinité, de sublimité et de beauté. Cette combinaison se reflète mieux dans les sports et les jeux. Bien que les habitudes alimentaires et récréatives puissent différer selon les pays, l’esprit d’harmonie et d’unité manifesté dans les sports est un exemple gratifiant pour tous. Le fait que les différences sont oubliées et le fait que les personnes se lancent dans des jeux dans un esprit divin de convivialité et de camaraderie constituent des qualités distinctives présentées par les sports. Les sports aident les joueurs non seulement à améliorer leur santé, mais aussi à éprouver de la joie. Les étudiants ne doivent pas se contenter de réaliser ces avantages seuls. Il est également essentiel de promouvoir la pureté du mental et de développer un grand cœur. La véritable humanité ne s'épanouit que lorsque votre corps, votre mental et votre esprit se développent harmonieusement. Reflétez également l’enthousiasme et les efforts que vous déployez dans les sports dans les sphères de la moralité et de la spiritualité. Discours Divin du 14 janvier 1990. ​ L'esprit d'unité et d'harmonie affiché dans les sports et les jeux est un exemple gratifiant pour tous. Sathya Sai Baba www.sathyasai.org #sathyasai #saibhakta #dailysaigram #saimaa #sathyasaibaba (em Rio de Janeiro) https://www.instagram.com/p/BsfnNk1ADss/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1gtw4clw6kqlg
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superlilpowow · 5 years
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Les enfants de Dharma
PROLOGUE
Partant d'un principe cosmogonique, je me suis peu a peu intéressé aux différentes traditions nées de rêves et de mythologies a la fois communes et si différentes selon les cultures. cherchant a faire la synthèse de toutes ces différences créant la complexité, afin d'en simplifier l'entendement pour atteindre le tout ! L'unité cosmique.
J'ai ainsi croisé sur mon chemin la notion de karma individuel mais également collectif... Et a partir de là tout se complique, le sacré devient une tentative de surmonter les chaînes de notre condition humaine par la spiritualité. Celle-ci ayant prise de nombreuses formes a travers les âges depuis la plus haute antiquité avec l'Égypte, l'herméneutique, la kabbale, le zoroastrisme, la chrétienté, l'islamisme, l'hindouisme, les textes védiques et la liste est trop longue... car elle susceptible de remonter a des âges dont nous ne faisons que fantasmer l'existence qui selon ma quête semblent pourtant réels... Les temps où les continents étaient tout autre que ce que nous annoncent les scientifiques et paléontologues, et les civilisations bien plus avancée que nous ne pouvons l'imaginer... Les temps où les peuples de MU ou lémuriens et de l'Atlantide coexistaient et dont la science moderne n'est qu'un avatar... C'est ainsi qu'a travers plusieurs millénaires les premières civilisations, dont nous avons conservé la trace sous diverses formes, les plus connues étant les temples majestueux dont l'architecture sous tend un savoir cosmique encore peu connu, ont tentés de maîtriser cette infinité des forces de l'esprit et de la nature.
Ainsi, depuis plusieurs millénaire, l'être humain tente par toutes sorte de subterfuge de conjurer la loi de la prison karmique et de s'éveiller, quitte a surmonter les tourmentes de l'enfer que nécessite l'initiation a un degré de conscience supérieur. La croyances dans la hiérarchie des esprits, ce que la chrétienté appel les anges, le besoin de s'éveiller dans la peur du feu divin, du mal et son alter ego le bien... Mais tandis que l'occident se perdait dans un flot de rituels intellectuels, plus en quête de magie et de pouvoir que de réelle initiation et d'éveil. Celle-ci s'effectuant la plupart du temps dans le "nadir", c'est a dire en des lieux secrets, sous la terre... l'orient s'éveillait a la spiritualité subtile du bien être par la préparation du corps a surmonter les obstacles de l'esprit !!!
Ainsi a l'aube du XXIe siècle, tandis que la plupart des scientifiques s'enorgueillissent encore dans leur toute puissance technique, ils restent pour la plupart encore aveugle a ce monde de l'illusion que la physique quantique commence a peine à percer à jour... L'occident s'éveil à l'orient, tandis que deux archaïsmes extrémistes s'affrontent dans une pathétique tentative de préserver un pouvoir fondé sur des croyances qui s'effondrent ! (Est ce bien nécessaire de citer ?) l'Europe tente vainement de se construire en ayant la vague intuition qu'un pont entre deux polarités binaires et complémentaires est nécessaire, entre l'orient et l'occident, tel le yin et le yang... avec la Turquie pour symbolique peut être ? Le rêve de Zoroastre touchant a sa fin, la fin de la dualité éternelle pour que naisse la trinité tant espérée par les chrétiens... celle du corps, de l'esprit et du st esprit... Afin d'entrer plus harmonieusement dans la nouvelle ère, celle du verseau et sa 4e dimension vibratoire... celle du chiffre 8, nombre christique par excellence et symbolique vibratoire de l'année 2006.
Mon champs d'investigation est trop vaste pour être simplifié et tout reste a faire. Je dirais simplement que ma quête se décline en trois grands principes : Le symbolique, le mythologique et les énergies du cosmos...
au premier abord, les choses peuvent sembler simple... La nature a doter l'homme d'un esprit qui par le doute lui permis de se questionner sur son existence, créant ainsi des égrégore mythiques d'une complexité infinie... il suffirait donc de retourner à l'harmonie de la nature, et il en serait fini de la souffrance humaine. Ce serait négliger la loi du karma et bien d'autres lois...
La destinée humaine et particulièrement dans le domaine du sacré est loin d'être achevée. C'est maintenant que tout commence !
CHAPITRE 1
Les trois amours divins nécessitent une confiance aveugle dans le sacré.
- La roue cosmique de la réincarnation commençait à tourner dans le mauvais sens, c'est à dire vers la droite ! Sur le chemin de la peur ! Vers l'enfer !
- Rien que le silence, aucune émotion, aucun sentiment, juste la peur !
- Et puis ensuite ?
- Rien, le vide, la colère... La colère et la haine !
- Si je ne t'avais pas rencontré, voilà ce que je serais devenu... un être vide de sentiments !
CHAPITRE I
- Voici mon programme ! Reformater toutes les consciences pour qu'elles deviennent conforme à mon idéal ! Indra en a clairement fait le souhait dans les textes sacrés des Vedas... Je vous apporte sa parole divine puisée dans les grands rouleaux du labyrinthe sans fond.
- Et pour cela il nous faut l'aide de la puissance des méridiens ! Entrez en méditation avec moi ! Faites appel à l'énergie du cosmos, l'énergie yang du soleil tout puissant, qui en ces temps néfastes nous fait tant défaut ! Rechargez vos batteries, retournez à la source de toute chose et modifiez votre conscience infertile !
- Sentez sa toute puissance pénétrer en vous !
- Dites Maître ! ? Puis-je exécuter une calligraphie ? J'ai du mal à méditer...
- Taisez-vous ! Concentrez-vous ! ! La calligraphie n'est faite que pour canaliser vos énergies, elle ne vous aidera pas si vous n'êtes pas ressourcés !!!
- Ah ?! ! Bon ! (Il poursuit son activité de calligraphe)
- Ne soit pas idiot ! Fais ce qu'il te dit !!
- Oui, oui, plus tard !!
- Déjà que tu ne devrais pas avoir ce triskèle sur le crâne ! S'il te voyait avec ça tu serais châtié sévèrement ! Voir même banni du temple...
- Qu'il en soit ainsi, peu m'importe ! J'en ai assez d'entendre ces fables vides de sens...
- OH DHARMA ! S'il t'entendait ! Tu es devenu fou !
- Que m'importe la norme de Dharma... Ce tatouage que tu vois symbolise la part de féminité qui est en moi... Tu n'es pas moins ridicule avec ces traits (lignes) que tu portes sur le visage et le corps !
- C'est pourtant le signe de notre appartenance à la toute puissance des méridiens ! Pourquoi ne les porte tu pas toi ?
- Exhiber la représentation d'une énergie que j'exècre ? L'énergie E que nous invoquons chaque jour, n'est pas digne de notre complaisance ! Je pense que nous avons tord de la diviniser ainsi... C'est une énergie d'essence purement masculine, elle porte en elle la colère de la terre, la mémoire de la guerre et la souffrance infinie de la chair et des désirs insatisfaits...
- L'énergie E est une énergie sexuelle ?
- Oui une énergie sexuelle masculine, celle du dieu solaire au nom duquel les plus anciennes civilisations se sont entre massacrées, ont offert leurs jeunes vierges en sacrifice pour apaiser la colère de la terre mère, délaissée par des générations d'enfants gouvernés par la terreur de déplaire à un père « omniscient » ! Qui avait pourtant déjà largement son compte de cadavres, sans avoir besoin de plus de nourriture... Un père déjà trop présent, au nom duquel des générations entières ont fait la guerre et subit le traumatisme de tant de morts au fond de leur âme... La peur, ou devrais-je dire la terreur du père divin, voici les racines de la haine et de la violence qui à fait verser tout ce sang !
- Ce sont des paroles hérétiques ! D'où sort tu tant d'horreurs ?!
- Moi aussi je suis aller faire un tour dans le labyrinthe interdit !
- Comment cela ? Mais c'est interdit !
- Peu m'importe, il y a là bas d'inestimables archives qui sont la mémoire vivante de nos ancêtres, la clé qui ouvre les portes de la connaissance ! Celle qui permet de sortir de l'obscurantisme dans lequel tu te complais ! J'y ai trouvé les livres sacrés du Tao... Et ils n'enseignent pas du tout ce que l'on tente de nous faire croire depuis des années dans le temple ! - Les livres du Tao ! ! Ceux qui rendent aveugle et fou ceux qui les lisent ?
- Ce sont de stupides légendes ! Il faut avancer sans peur... suis-je aveugle ? Suis-je fou ?
- Tu n'as pas l'air d'être aveugle, mais à mon avis tu as perdu la raison... et puis parle plus bas, imagine que quelqu'un t'entende !
- Ne t'inquiète pas, personne ne va nous entendre ! Ils sont bien trop occupés à boire avidement les paroles du maître, ou à tenter de trouver cette foutu énergie E, elle ne sauvera personne, et encore moins la face du monde, loin de là !
- N'as-tu donc pas écouté l'enseignement du maître ? C'est l'énergie la plus puissante qui soit ! Elle seule peu nous permettre de trouver la force de survivre à l'hiver atomique...
- Quelle farce ! Superstitions, croyances, mythologies décadentes... De l'énergie pour le soleil ! Toujours pour le père, jamais pour la terre mère... Les livres du Tao enseignent que seule une harmonie entre le féminin et le masculin, le ciel et la terre ; le ciel, le père soleil et la terre, la mère nourricière est nécessaire pour être réellement efficace ! Il faut un juste équilibre en toute chose... que ce soit en toi, dans ton corps Etherique ou dans tout ce qui forme la nature originelle cosmique ! Gaia se meurt que l'on ne prenne pas assez soin d'elle !
- Gaia ?
- Gaia, la terre mère, celle qui t'as enfanté, fertilisée par l'énergie du soleil !
- Ah tu vois, tu le dis toi-même ! Il faut nourrir le soleil pour qu'il fertilise la terre... c'est ce que tu viens de dire ?
- Non, le soleil est déjà un monstre ventru qui a tellement d'énergie qu'il ne fertilise plus la terre, il la rend au contraire de plus en plus stérile... son énergie yang est surchargée, c'est comme un immense brasier qui atomise le sol...
- Je n'y entends rien, je ne te comprends pas !
- C'est parce que tu n'écoutes pas ! Autrefois il y avait des sages que l'on appelait « chamane » et qui étaient les gardiens de cette harmonie divine, nourrissant les esprits de la nature ! Et contrairement à leurs contemporains, « les modernes » ils avaient le plus grand respect pour la féminité, notre mère la terre... Ils étaient les derniers garants de son équilibre vitale et si fragile...
- Tu parles de Gaia ?
- Oui !
- Gaia est certainement une légende de plus ! Un folklore que tu as pris pour une réalité !
Tu devrais plutôt écouter le maître et supplier l'énergie E de t'accorder un peu de ses bienfaits ! Et cesses donc de blasphémer, tu vas nous attirer les foudres des méridiens avec tes paroles hérétiques !
- Elles ne sont hérétiques que pour ceux qui cherchent la toute puissance masculine ! Moi je ne cherche que l'harmonie céleste !
- Puufff !! ! Je ne sais pas encore si tu es innocent ou inconscient !
- Parce que je n'adhère pas aveuglément aux dogmes du temple ?
- Parce que tu tiens les propos d'un halluciné ! Le divin n'est qu'un mot comme un autre pour définir la toute puissance des énergies de l'Ether ! Seul le magma tellurique combiné en osmose avec l'astre solaire nous apportera le royaume « de Nadir», seule cette combinaison peu nous apporter l'énergie nécessaire, ce dont tu parles ne peu exister !
- L'homéostasie que nous cherchons n'est pas l'apanage du royaume du feu ! Ce serait courir à notre perte que de croire cela ! Ce n'est pas parce qu'on ne la vois plus que la lune n'est plus là ! Elle nous berce de sa présence froide, elle nous apporte l'énergie yin dont la terre à tant besoin, surtout en ce moment... regarde ! Mais regarde donc autour de toi et vois où l'adoration des magmas rougeoyants nous a conduit ! Es tu donc si avide de chaleur que tu veuilles renoncer au bienfait des planètes qui nous protègent, pour n'accorder d'importance qu'aux étoiles, qui brillent de milles feux pour mieux attirer ton regard, captiver ton attention ! Es-tu si frileux ou est-ce la peur qui te tient aux tripes qui met ces pensées dans ta tête, ces paroles dans ta bouche ?
- Je ne suis pas frileux, je suis juste l'enseignement du maître qui est autrement plus sage que toi ! Ton arrogance te perdra ! Ce que tu veux c'est nous plonger dans une aire glacière pour la fin des temps, tes voeux seront exaucés... La planète est ravagée par le givre et les tempêtes de neige et toi tu voudrais faire appel à la lune, à l'énergie des planètes... Tu voudrais donc avoir encore plus froid ? Être frigorifié, congelé ?
- Tu ne vois pas au-delà des apparences ! Je te dis corps célestes et toi tu ne comprends qu'astre solaire !
- De toute façon je ne vois pas pourquoi je t'écoute, tu es complètement borné ! L'énergie tellurique est quasi inexistante !
- C'est un fil fragile...
- Entre les mondes de l'Ether... tu me l'as déjà dit ! (Tu radotes encore) et bien, un fil fragile ne nous est d'aucun secours en ce moment ! Le maître ne cesse de le répéter, seule l'énergie E...
- ...a le pouvoir de nous sauver ! Toi aussi tu te répètes ! ! Et pire encore, ce ne sont pas tes propres paroles...
- Ce sont peut être pas mes paroles, mais j'y crois parce qu'elles sont de source inspirée... pas comme les tiennent !
- Garde tes illusions de mortel qui a peur des puissances cosmiques, accroche-toi à tes croyances et fiche moi la paix ! Je médite sur la toile, avec l'encre de ma conscience sereine... je cherche le silence, tes propos me chagrinent !
- Encore à faire de la calligraphie ? Tu ne te lasses donc pas ?
- Cela me repose bien plus que de chercher une énergie trop virile !
- Ne me dit pas que tu es homosexuel ?
- Je ne suis ni homosexuel, ni plus hétérosexuel !
- Comment cela ?
- Ni moins androgyne que toi, si c'est la pauvre idée qui a commencé à germer dans ta petite tête ! Je cherche juste à être en harmonie avec l'essence du divin !
- Il n'y a aucune essence divine, seul l'existence du corps Etherique a été scientifiquement prouvée par les modernes !
- Là encore tu te mets le doigt dans l'oeil pour mieux t'aveugler et devenir borgne au royaume des aveugles ! Cela justifie juste que tu veux prendre la place du maître...
- Quel insolent tu fais ! Ce genre de pensée ne m'effleure même pas l'esprit ! Je ne parviendrais jamais à son degré de sagesse !
- Tu confonds sagesse et connaissance ! Beaucoup font cette erreur, c'est comme confondre nature et culture, intelligence et savoir, maturité et innocence...
- Par contre toi, tu te verrais bien à la place du maître à enseigner tes propos excentriques !
- Je ne suis aucunement excentré comme tu le dis ! Je suis au contraire tout à fait au centre ! C'est cette énergie masculine qui est excentré ! Diviniser, ne t'en déplaise, ou si tu préfère, adorer une énergie, aussi sacrée soit elle, relève du paradoxe le plus absurde... Cela ne nous aidera pas à trouver le milieu...
- Le milieu ?
- Oui le milieu ! La roue de la fortune tournant vers la gauche, l'union des chemins sacrés, le nirvana... la source !
- La source ?
- La source de toute chose, la genèse de l'univers, le tout ! Il faut toujours revenir aux origines du monde pour être certains de ne jamais se tromper ! La conscience humaine n'a jamais été si proche de la source du sacré que lorsqu'elle ne possédait pas encore le langage !
- Oui, et bien toi tu le possède et si tu veux mon avis tu l'utilise un peu trop à tord et à travers ! Tu parles trop !
CHAPITRE 2
- Si tu veux pénétrer ne serait ce qu'un peu les secrets de la cosmogonie originelle écoute ton coeur plutôt que ta raison, ou plutôt que la norme du maître des lieux...vois les choses dans leur ensemble ! Son Dharma n'est pas fiable ! Il ne peu conduire qu'à Indra ! Le dieu de la guerre des textes védiques...
- Le dieu aryen ? Celui de la mythique civilisation indo-européenne ?
- Pas si mythique que cela, elle a effectivement existé... partant du nord de l'Europe pour aller coloniser l'inde ! Les aryens, ce peuple de pasteurs bovidien, avait domestiqué le cheval et la roue... Ainsi, ils envahirent le continent indien, refoulant vers le sud les populations dravidiennes. Conquête qui trouvait sa justification dans leurs croyances religieuses : « ils n'étaient nés que pour le meurtre de Dasa » les autres peuples qui n'avaient pas leur croyances. Leur dieu suprême « Indra » ordonnait d'imposer, sa norme, son dharma, par la guerre sainte, pour les asservir ! Plus tard les peuples chrétiens de tous horizons firent de même... comme avaient fait avant eux les peuples indo-européens, germains, romains et bien d'autres encore... Ils avaient en commun le culte de la guerre au nom de la noblesse de l'épée, et pour les chrétiens de Rome, celle des grands prêtres... Cela ne te rappel rien...
- Non ?
- Tu es décidément complètement aveuglé ! Et pourtant aucune source de lumière n'est suffisamment puissante dans ce caveau pour que tu puisses y perde la vu... mais écouter le maître te suffit certainement !
- Oui cela me suffit, et ce devrait être ton cas également ! Tu devrais rendre grâce...
- Rendre grâce ? Mais nous ne savons même plus ce que cela signifie !!
- Cela signifie...
- Je sais ce que cela signifie...
- Tu ne sais rien, rien du tout ! Tu crois tout savoir et qu'est ce qui te donne cette prétention ? Le fait d'être aller faire un tour pour te promener dans le labyrinthe interdit ! Te voilà parmi nous et tu te crois déjà dans le jardin d'Eden à croquer la pomme du savoir ! Et tu sais ce qui arrive à celui qui la croque ?
- Non, dis moi...
- Et bien il fini empoisonné !
- Euh, non je ne crois pas ! En fait je crois surtout que ton petit cerveau à mélangé deux fables de l'ancien monde... celle de blanche neige et du pêché originel !
- N'importe quoi ! Pas du tout, je ne sais même pas qui est cette blanche neige !
- C'était une princesse qui rêvait tout haut, que son beau prince vienne la délivrer de son « profond sommeil » ! Et c'est exactement ce que tu fais, tu rêve que le prince soleil vienne t'embraser pour réchauffer ton coeur meurtri... A moins que ton beau prince ce ne soit le maître ?!!
CHAPITRE 3
- Blasphémateur ! ! Hérétique ! ! S'en est trop ! Il faut que j'en avertisse notre bienfaiteur en ce monde ! De tel propos ne peuvent être tolérés en ce lieu... tu vas nous attirer le mauvais oeil !
- Lequel ?
- Comment ça lequel ?
- Y en a-t-il un qui soit meilleur que l'autre ?
- Je te parle de... abruti ! Tu sais très bien duquel je parle !
- Bien sûr, tu parles de l'oeil du savoir divin !
- Mais non ! Mais non ! Comment cela ?
- Le troisième oeil, l'oeil de l'intuition la plus profonde qui puisse exister dans ton être ! Celle que tu devrais écouter plus souvent. C'est le don de notre nature d'humain que de savoir écouter cet oeil. C'est en éveillant tous tes sens et en méditant leur écoute que tu éveilleras ta conscience !
- Tu dis n'importe quoi ! On n'écoute pas avec un oeil ! Ce n'est qu'une expression... et tes propos ne sont que superstitions et paroles décadentes !
- Ce sont les enseignements des textes sacrés !
- Ceux du temple ?
- Non grand nigaud ! Ceux des archives du labyrinthe...
- Dans ce cas elles n'ont aucunes valeurs ! Ce n'est pas pour rien qu'il nous est interdit d'y accéder !!!
- Sur ce point tu as raison, ce n'est pas pour rien...
- Cela m'étonne que tu sois d'accord avec moi !?
- Ce n'est pas le cas !
- Ah bon ? Alors que veux tu dire ?
- Je veux dire que si l'on nous interdit d'y aller, si tant de légendes circulent sur les peines et les grand châtiments qui s'abattront sur notre communauté si nous avons le malheur d'y mettre un pied, c'est pour nous empêcher de lire ces textes d'une valeur inestimable, qui ébranleraient le pouvoir du grand prêtre !
- Tu veux parler du maître ?
- De qui d'autre ?
- Ce n'est pas un... un quoi ?
- Un grand prêtre !
- C'est notre guide, ce n'est pas « un prêtre » comme tu le prétends !
- Un guide, un prêtre, un chef, ce que tu veux... ce mot a été banni de notre vocabulaire parce qu'il avait pris des connotations trop négatives dans l'ancien monde ! Mais c'est bien un prêtre ! Que fait un prêtre, sinon prêcher ? Et le maître ne fait que cela, il prêche la bonne parole, celle de notre prétendu salut !
CHAPITRE 4
- Et qu'est-ce donc que ce prêtre au juste ?
- Le prêtre était le représentant de dieu sur terre dans l'ancien monde ! Mais au début du XX ème siècle plus personne ne voulait croire en ce dieu qu'invoquaient les prêtres de toute sorte ! Ils ne voulaient surtout plus croire au dieu de Rome qui avait apporté tant de malheur dans la vie des hommes, qui commençaient à vouloir prendre la place de dieu, avant de finir par se prendre eux même pour des dieux ! C'était l'ère du matérialisme et de la science toute puissante, il n'y avait plus de place pour le divin ! Et au nom du rejet de dieu, le sacré fût lui aussi rejeté ! ! Tout ce qui faisait référence à dieu devait être banni... c'est ainsi que vers le milieu du XXI  ème siècle, le terme de prêtre avait disparu du vocabulaire commun... on disait plus volontiers « guide spirituel », A cette époque le sacré avait pris une autre dimension... Certains s'accrochaient encore à leur sainte laïcité, seule garante de la véritable liberté de conscience selon eux, dans un monde matérialiste et techniciste, de plus en plus dominé par la technologie ! Ils ne comprenaient pas que leurs nouvelles croyances philosophique, tel que le libéralisme sauvage ou le communisme, et surtout la science étaient devenues leurs nouvelles divinités, « symboles d'une civilisation à l'apogée de sa toute puissance » mais complètement désenchantée... et donc à la recherche d'un nouvel enchantement, d'un nouveau Graal !
CHAPITRE 5
- Un graal ?
- Le graal était le symbole de la perfection chrétienne qui mène à dieu ! On a longtemps cru que c'était un objet, une relique magique... tel que la coupe qui aurait reçu le sang du dieu chrétien, Jésus crucifié... d'autres pensaient même que ce pouvait être tout simplement la pointe de la lance qui aurait percé le flanc de leur dieu lors de sa crucifixion... mais un ordre secret, connu sous le nom de templiers, portant un trésor transmis de générations en générations, des cathares aux Francs-maçons, tenta de rétablir une certaine vérité !
- Laquelle ?
- Personne hormis les initiés ne le savait avec certitude ! Mais l'on prétendait qu'ils détenaient le savoir du véritable enseignement de Jésus ! Celui connu sous le nom du cinquième évangile qui aurait été écrit par un certains St Thomas ! Jésus ne serait selon eux, pas mort sur la croix, il aurait eu une femme « marie Madeleine » une princesse de sang royale et des enfants dont la descendance directe aurait été celle des rois mérovingiens ! Et peut être même un frère jumeau...
- Et alors, qu'est ce que cela peu bien faire qu'il ai eu une femme et des enfants ?
- Et bien en fait, tu vas voir et c'est très amusant, enfin pas tant que cela... Le « christ », était censé apporter à ses adorateurs l'illumination divine. Cette quête de l'illumination divine était incarnée chez les chrétiens, dans le saint graal. Le graal, à travers lequel les templiers ont tentés de rétablir le sacré féminin dans leurs croyances. Notamment en construisant des cathédrales ornées de rosaces ! Tu te rends compte, des roses dans des temples consacrés à l'adoration du masculin en la personne de « dieu le père »... en plus, comble de l'ironie la rose est un anagramme d'EROS... le dieu cosmique du chaos originel, puis de l'amour chez les grecs, puis symbole de l'union érotique chez les modernes. Je trouve cette anecdote plutôt croustillante, quand on sait que la chasteté est l'un d'un principe fondamentale que l'église de Rome imposait à ses fidèles serviteurs de dieu...
- Qu'est ce qu'il y a de si drôle ?
- Tu ne m'écoutes donc pas ? Placer le symbole de la femme, la rose et suggérer celui de l'union sexuelle « Eros » dans un temple consacré à l'adoration d'un mâle eunuque, c'est d'une ironie pathétique, non ?!
- Et qu'est que tu ne trouves pas si drôle que cela ?
- C'est l'obscurantisme dans lequel l'église de Rome a plongé l'occident ! Le savoir était réservé aux moines érudits ! Un peu comme ici, où seul le maître est censé avoir accès à la connaissance ultime... qu'en fait il va puiser dans les archives interdites du labyrinthe, à mon avis !
- Pauvre fou !
- Pas si fou que cela, ce que nous vivons aujourd'hui me rappel la damnation de cette époque lointaine, où les prêtres s'arrogeaient le droit de penser pour le peuple ignorant !
- Comment cela ?
- Et bien je ne sais pas ce qui s'est réellement passé, les disciples de Jésus devaient être un peu dissipés, ou bien alors ils ne savaient pas écouter !
- Un peu comme toi !
- Si tu veux ! Toujours est-t-il que Jésus de Nazareth...
- Leur maître ?
- Oui, leur maître, celui des disciples de Jésus ou les 12 apôtres comme ils les appelaient en référence certainement aux 12 fils d'Abraham !
- Qui ?
- Ceux des 12 tribus de Jérusalem !
- Non, Abraham !
- Peu importe, un autre prêtre !
- Un autre maître ?
- Oui ! Bon je peux finir ?
- C'est que j'essais de suivre ! Je ne le connais pas ce José moi !
- Jésus ! Bon où j'en étais...
- Tu disais qu'il était le père d'un certains mérovingien, enfin je crois !
- Pour faire court, on va dire que c'est ce que j'ai dit ! Donc ce Jésus a tenté de prêcher un enseignement...
- C'était donc un prêtre s'il prêchait ?
- (silence !) ... un autre prêtre, oui ! Son enseignement prétendait que dieux n'était pas une personnes comme le croyaient la plupart des gens de son temps, mais qu'il était partout ! Qu'il pouvait être en nous... il alla même jusqu'à dire et ce fût là sa plus grande erreur, car ce fût la parole la plus mal interprétée, qu'il était lui-même dieu... ou plutôt le fils de dieu ! Ce qu'il voulait dire en fait c'est que nous pouvions tous être les fils de dieu... seulement si dieu n'est pas une personne, comment pourrions nous être son fils ? Et là tout à commencer à mal tourner !
- Comment cela ?
- Ces disciples ont commencé à prétendre qu'il était l'incarnation du dieu vivant, qu'il ne pouvait donc pas être mort sur la croix, qu'il avait ressuscité et toutes ces fadaises de conte à dormir debout, mais en lesquelles tous le monde mourrait d'envie de croire ! A commencer par l'empereur Constantin de Rome qui s'est converti au christianisme pour mieux manipuler les foules de disciples chrétiens de plus en plus nombreux. Le christianisme est alors devenu la religion d'état, elle-même devenant l'église catholique et à partir de là... comme l'empire Romain était vaste, grâce à Alexandre le grand qui avait ouvert toutes grandes les portes du royaume de Grèce... la croyance en un dieu vivant incarné par Jésus de Nazareth s'est répandue comme une traînée de poudre à travers le monde occidentale ! Et plus encore...
- Et en quoi cela est-il mal ?
CHAPITRE 6
- C'est que le pire fléau de l'humanité c'est son ego ! Et faire croire que l'homme peu à son tour devenir un dieu, c'est porté cet ego au paroxysme de la folie humaine !
- Le meilleur exemple en est Hitler, ce mégalo psychopathe des années 1940, qui en se prenant pour un dieu vivant à envoyé des millions de gens qui ne correspondaient pas à son Dharma à la mort ! Les offrant en holocauste au dieu « surhomme », sacrifiant même les enfants de sa nation pour s'accorder les faveurs d'un père inexistant et sans paroles, un père que la science avait tué : « dieu » ! Ce qui avait été confirmé par un philosophe du temps des modernes, nommé Friedrich Nietzsche.
- Qui ça !!
- Un être humain d'une grande clairvoyance sur la pathologie qui rongeait son temps, « le désenchantement », et qui en appelait à cet élan vitale de la liberté de conscience, de celle qui aurait pu transcender la morale ! Enfin en ce qui le concernait, surtout la morale chrétienne qu'il exécrait par-dessus tout parce qu'elle était porteuse du plus grand mensonge de l'histoire ! Mais il a fini par devenir fou, succombant certainement à un excès de cette énergie que tu implores, ainsi qu'aux tourments de ses ancêtres, rongé par les traumatismes transgénérationnels des 7 générations de guerriers... morts au nom du père !
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- A moins qu'il n'a tout simplement succombé à la schizophrénie du monde chrétien !
- La quoi ?
- La schizophrénie ! Une maladie qui ronge l'âme des mortels qui confondent leur corps et leur esprit ! Cherchant dans l'esprit la perfection du corps et dans le corps la perfection de l'esprit !
- Et d'après toi qui a pu leur mettre ce genre d'idées dans la tête ?
- La croyance aveugle en un christ ressuscité ! Tu ne trouves pas ça dingue toi ?
- Non, certains, même parmi nous, croient bien en la réincarnation !
- Cela n'a rien à voir ! Ou s'il y a réincarnation elle est essentiellement psychogénéalogique ! Celle de nos ancêtres traversant les âges du haut de leur conscience meurtrie ! Transmettant leur pathologie phylogénétique à leur descendance ! Si le christ qui est le représentant de l'illumination divine, il ne peut être que parfait ! Et comme c'est avant tout un être humain fait de chair et de sang, soumis aux mêmes lois de la nature et de la décrépitude que ses semblables, il a fallu décaper toute sa vie de mortel pour qu'il n'en reste plus qu'un esprit saint, sinon c'est malsain, tu comprends ?
- Non ?
- Le divin ne peut être présenté sous la forme d'un corps imparfait ! Hors c'est exactement ce qu'ils adoraient, un corps « mort », sacrifié, meurtri dans sa chair, des clous dans les membres, une couronne d'épine sur la tête, même pas bien rasé, la barbe et les cheveux longs, sûrement suintant de crasse ! Mais tout cela devait tout de même représenter la perfection du pur esprit !
- Et alors ?
- Et alors c'est impensable ! Le propre de l'être humain est d'être profondément fragile, il tombe malade, il peut être estropié, il perd la santé s'il ne prend pas soin de son corps et de son mental ! Même sont esprit est fragile !
- Et donc ?
- Donc, Jésus-Christ porte dans son nom même le germe de la schizophrénie ! Il est Jésus, l'homme et sage, fils d'un père génétique Joseph et d'une mère qui lui a donné la vie et de nombreux frères. Dont très certainement le fameux frère Jacques, fervent praticien des lois juives... mais il est également le Christ, l'incarnation de la révélation divine, donc de la perfection de l'esprit ! Et pour ne rien arranger, l'église de Rome à tout fait pour que l'on ne garde à l'esprit que la seconde partie de son nom « le Christ », homme-dieu né de l'union de dieu et d'une vierge, sans aucun frère et dont l'esprit ne peu jamais mourir ! (Il est l'homme et la résurrection de l'homme) ils ont fait un choix au nom des chrétiens du monde entier et ce mensonge s'est également répandu comme une traînée de poudre !
CHAPITRE 7
- Tu veux que je te dise ! J'ai comme l'intime conviction que ce Jésus était de descendance aryenne, ou du moins qu'il en a répandu l'état d'esprit à travers 2000 ans de générations sur tous les continents de notre petite planète !
- Qu'est-ce qui te fait dire cela ?
- Cet acharnement qu'a mis sa descendance spirituelle à vouloir convertir toutes les autres cultures du monde à leur croyance par la violence et les guerres saintes !
- En fait peut-être qu'au fond ce Jésus christ avait de bonnes intentions !
- Je n'en doute pas une seconde ! Mais comme le dit ce vieux proverbe, « l'enfer est pavé de bonnes intentions » ! Il a sans doute voulu faire tourner la svastika dans le bon sens...
- La quoi ?
- La svastika, la roue de la fortune... elle doit tourner vers la gauche pour apporter la félicité ! Malheureusement le résultat, c'est qu'il l'a plutôt fait tourner dans le mauvais sens, c'est-à-dire vers la droite... et c'est ce qui nous a conduit ici !
- Ici ?
- Ici, dans ce bunker qui est le symbole même de notre déchéance et notre manque de respect fatale envers l'esprit de la terre mère !
- La terre mère ? Tu veux dire Gaia...
- Ici ! Parce que l'être humain depuis l'origine des temps à perdu la voie de la sagesse ! Il n'écoute plus la nature, il adore le soleil et ne respecte plus la terre ! Avec l'arrivée du langage et de la culture... il est devenu l'esclave de sa raison, de sa technicité... Depuis qu'il a commencé à adorer le soleil au détriment de la lune, il a perdu tout sens de l'harmonie cosmique ! Ce jardin d'Eden qu'il ne retrouvera jamais, c'est la part de féminin qui lui manquera toujours afin de respecter l'équilibre du sacré, l'essence même de l'existence... l'origine de la vie ! Ne respectant plus la vie, il a créé le culte des morts ! Et leurs esprits nous hantent à jamais !
- Tu me fais peur !
- Tu as raison d'avoir peur ! Parce que l'ironie de l'histoire, c'est que c'est pour vaincre ceux qui ont construit ce temple de ciment armé où nous nous trouvons et dans lequel nous faisons nos prières et nos supplications envers l'énergie E, pour parvenir à un monde meilleur, que la bombe atomique à été crée !
(Ecrit en 2004, pendant un chagrin d’amour !)
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ataraxiavie · 6 years
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Je ne suis plus si seul
J'ai cru entrevoir la seule possibilité, le seul chemin de salut, de convalescence ou guérison, de réhabilitation ou de renaissance, seul pouvoir, seul motif, seule capacité ou compétence, seul avenir, seul passé même, seule obligation, injonction, seul tropisme ou caractère naturel, unique source de joie, de reconnaissance ou de bonheur, de bonne réputation, la seule possible rémission, chance de survie, de vie, de potentialités, de peut-être, de sûrement, de pourquoi pas, d'employabilité, de mise en service, d'utilité ou de vaine, d'aubaine, de bonne fortune, seule close de contrat, seule glose et unique définition, seule conclusion et point final des discussions, seule envie, seule celle avec laquelle on vit, on voit, on veut on vole on pleure, on tombe on dévalle et remonte les pentes, on reglisse et tant pis c'était mal barré de toute façon, façon dont on mâche, malabar à la réglisse quand nous marchions, insouciants, vers notre mort déjà ; la seule ressource et seul vrai contenu, seule vitalité, pure vitalité, partout l'unique moyen, c'est elle, l'authentique but, la contrepartie demandée par tous, la véritable monnaie, vraie comme fausse, le seul apparat d'ailleurs, le seul cosmétique, le seul outil du mensonge et instrument de la vérité, seul confort et seul sel aussi, le seul sucre de bonté qu'on partage en souriant, et le poivre et l'amertume surtout, des échecs et des peurs, l'unique-seule motivation au développement, à la mutilation, le seul-unique intérêt encore, la seule arme, le seul mot qui vaille la peine d'être prononcé, lu ou écrit, dessiné reproduit multiplié, sur les tracts et les traces du passage de tous les hommes, seule marque, j'ai oublié l'umami, seule action, seule réalisation, la chose même que les réalisateurs crient lorsqu'ils crient action!, la seule comédie, foutaise qui s'est avérée vraie, seul calcul et même ce calcul instinctif que l'on appelle l'art, oui c'est cette chose qui est regardée quand a été entrevu le Beau, la seule qui se fête, remplit le coeur, nous le fait battre pour distribuer le sang dans le corps qui veut poursuivre le processus en dehors, pour les autres, elle qui nous fait ressentir, et même penser! car elle est la seule stratégie qui se joue de nos neurones par milliards de milliards de milliards, elle qui se complexifie par endroits, petite chipie, pour rendre fous les fous, qui fait s'agenouiller les indolents qu'elle tourmente en conjectures impossibles, elle est le seul critère et la seule loi, implacable et si futile, si pesante de par le poids de sa légèreté, le seul langage partout parlé, parmi les bêtes sympathiques, les animaux bipèdes connards et les robots binaires, le seul minuscule petit ridicule artifice essentiel à nos réflexions et auquel on tient plus qu'à tous nos proches réunis, la seule révélation enfin, que les hommes ont cru entendre prophetisée ou ont voulu Diviniser pour lui plaire et lui obéir, pour laquelle ils ont envahit et massacré, banni ou torturé en son nom renommé, le seul gagne-pain à nouveau, seule condition et seul mérite, la seule, seule la seule qui dorénavant par sa seule prononciation fait comprendre l'escroquerie qui consiste autant à bâtir des empires qu'à soupirer d'humilité seul sur un coin de trottoir, la seule coupable de tromperie, de frustration surtout, et de haine et de ce qui s'ensuit, c'est elle la garce magnifique qui a généralisé la technique du faux-semblant qui vaut comme sincérité, elle le concept orchestre, l'être-néant, l'Histoire même, la croisées des chemins, elle qui se gargarise de laisser les laissés-pour-compte en laisse ou délaissés tandis que les comptables recomptent et oublient puisqu'ils sont récompensés, c'est la bergère invisible du genre humain, elle l'Unique, la Seule seule, seule Seule solitaire, c'est elle, Elle, qui domine en tout et régit, réagit derrière tout et fait agir avant tout, j'ai seulement nommé : l'adaptation.
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feluz9 · 6 years
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Un rendez-vous
René-François Sully Prudhomme
Dans ce nid furtif où nous sommes, Ô ma chère âme, seuls tous deux, Qu'il est bon d'oublier les hommes, Si près d'eux !
Pour ralentir l'heure fuyante, Pour la goûter, il ne faut pas Une félicité bruyante ; Parlons bas.
Craignons de la hâter d'un geste, D'un mot, d'un souffle seulement, D'en perdre, tant elle est céleste, Un moment.
Afin de la sentir bien nôtre, Afin de la bien ménager, Serrons-nous tout près l'un de l'autre Sans bouger ;
Sans même lever la paupière : Imitons le chaste repos De ces vieux châtelains de pierre Aux yeux clos,
Dont les corps sur les mausolées, Immobiles et tout vêtus, Loin de leurs âmes envolées Se sont tus ;
Dans une alliance plus haute Que les terrestres unions, Gravement comme eux côte à côte, Sommeillons.
Car nous n'en sommes plus aux fièvres D'un jeune amour qui peut finir ; Nos cœurs n'ont plus besoin des lèvres Pour s'unir,
Ni des paroles solennelles Pour changer leur culte en devoir, Ni du mirage des prunelles Pour se voir.
Ne me fais plus jurer que j'aime, Ne me fais plus dire comment ; Goûtons la félicité même Sans serment.
Savourons, dans ce que nous disent Silencieusement nos pleurs, Les tendresses qui divinisent Les douleurs !
Chère, en cette ineffable trêve Le désir enchanté s'endort ; On rêve à l'amour comme on rêve À la mort.
On croit sentir la fin du monde ; L'univers semble chavirer D'une chute douce et profonde, Et sombrer...
L'âme de ses fardeaux s'allège Par la fuite immense de tout ; La mémoire comme une neige Se dissout.
Toute la vie ardente et triste Semble anéantie à l'entour, Plus rien pour nous, plus rien n'existe Que l'amour.
Aimons en paix : il fait nuit noire, La lueur blême du flambeau Expire... nous pouvons nous croire Au tombeau.
Laissons-nous dans les mers funèbres, Comme après le dernier soupir, Abîmer, et par leurs ténèbres Assoupir...
Nous sommes sous la terre ensemble Depuis très longtemps, n'est-ce pas ? Écoute en haut le sol qui tremble Sous les pas.
Regarde au loin comme un vol sombre De corbeaux, vers le nord chassé, Disparaître les nuits sans nombre Du passé,
Et comme une immense nuée De cigognes (mais sans retours !) Fuir la blancheur diminuée Des vieux jours...
Hors de la sphère ensoleillée Dont nous subîmes les rigueurs, Quelle étrange et douce veillée Font nos cœurs ?
Je ne sais plus quelle aventure Nous a jadis éteint les yeux, Depuis quand notre extase dure, En quels cieux.
Les choses de la vie ancienne Ont fui ma mémoire à jamais, Mais du plus loin qu'il me souvienne Je t'aimais...
Par quel bienfaiteur fut dressée Cette couche ? Et par quel hymen Fut pour toujours ta main laissée Dans ma main ?
Mais qu'importe ! ô mon amoureuse, Dormons dans nos légers linceuls, Pour l'éternité bienheureuse Enfin seuls !
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sakrum1 · 6 years
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Lundi 30 avril 2018 : commentaire Saint Josémaria Escriva de Balaguer
Le Christ demeure dans son Église : dans ses sacrements, dans sa liturgie, dans sa prédication, dans toute son activité. D'une manière spéciale, le Christ demeure présent parmi nous dans le don quotidien de la sainte eucharistie. C'est pourquoi la messe est le centre et la racine de la vie chrétienne. Dans toute messe il y a toujours le Christ total, Tête et Corps (Ep 1,22-23). « Par lui, avec lui et en lui. » Car le Christ est le Chemin, le Médiateur : en lui nous trouvons tout ; hors de lui notre vie est vide... Le Christ vit dans le chrétien. La foi nous dit que l'homme en état de grâce est divinisé. Nous sommes des hommes et des femmes, non des anges, des êtres en chair et en os, avec un cœur et des passions, des tristesses et des joies, mais la divinisation s'accomplit dans l'homme tout entier, comme une anticipation de la résurrection glorieuse. « Le Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, tous aussi revivront dans le Christ » (1Co 15,20-22. La vie du Christ est notre vie, selon ce qu'il a promis à ses apôtres, le jour de la dernière Cène : « Si quelqu'un m'aime il gardera ma parole, et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure ». Le chrétien doit, par conséquent, vivre selon la vie du Christ, en faisant siens les sentiments du Christ, de manière à pouvoir s'écrier avec saint Paul : « Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20.
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nounourslover · 7 years
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VOTRE CORPS - Pourquoi tout ramener à votre corps ? Comprenez bien ! Votre corps est le passeport de votre évolution. Sans lui, il n’y aurait pas d’humanité, pas de Terre, pas d’Univers. Et le jeux du Créateur deviendrait absurde. Le Créateur n’existerait pas sans cette manifestation de sa création. En fait, il explore sa personnalité à travers la matérialisation de sa pensée. - VOUS ÊTES DES DIEUX EN POTENTIEL, EN DEVENIR. - Le passage obligé pour vous diviniser est votre corps. Vous serez Dieu avec la compréhension totale de toutes les inter-réactions, de toutes les fonctions de votre corps et grâce à l’utilisation de toutes les portes ouvertes. - L’utopie entretenue par une poignée d’êtres sur votre humanité consiste à vous faire croire que votre corps est insignifiant. ILS Y SONT PARVENUS. - Osez dire non à cette forme-pensée émise par eux dans le but de vous garder à leur merci. Réclamez votre liberté. Nous sommes là, prêts à répondre à votre demande, garants de votre Ascension. - La compréhension de l’ Ascension a été détournée pour vous faire croire que seuls des initiés ou des avatars peuvent y arriver. Votre corps est l’outil menant à la réalisation de votre Ascension, et cela est possibles . Ouvrez les portes ; LES CLÉS SONT VOS PENSÉS MAÎTRE D’ELLES MÊMES. - Le fonctionnement de votre corps obéira à votre pensée.
Soria la pléiadiènne via Régine Françoise FAUZE dans ‘Les grandes voies du Soleil” aux éditions ARIANE.
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soul-and-blues · 7 years
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Un rendez-vous
Dans ce nid furtif où nous sommes, Ô ma chère âme, seuls tous deux, Qu'il est bon d'oublier les hommes, Si près d'eux ! Pour ralentir l'heure fuyante, Pour la goûter, il ne faut pas Une félicité bruyante ; Parlons bas. Craignons de la hâter d'un geste, D'un mot, d'un souffle seulement, D'en perdre, tant elle est céleste, Un moment. Afin de la sentir bien nôtre, Afin de la bien ménager, Serrons-nous tout près l'un de l'autre Sans bouger ; Sans même lever la paupière : Imitons le chaste repos De ces vieux châtelains de pierre Aux yeux clos, Dont les corps sur les mausolées, Immobiles et tout vêtus, Loin de leurs âmes envolées Se sont tus ; Dans une alliance plus haute Que les terrestres unions, Gravement comme eux côte à côte, Sommeillons. Car nous n'en sommes plus aux fièvres D'un jeune amour qui peut finir ; Nos cœurs n'ont plus besoin des lèvres Pour s'unir, Ni des paroles solennelles Pour changer leur culte en devoir, Ni du mirage des prunelles Pour se voir. Ne me fais plus jurer que j'aime, Ne me fais plus dire comment ; Goûtons la félicité même Sans serment. Savourons, dans ce que nous disent Silencieusement nos pleurs, Les tendresses qui divinisent Les douleurs ! Chère, en cette ineffable trêve Le désir enchanté s'endort ; On rêve à l'amour comme on rêve À la mort. On croit sentir la fin du monde ; L'univers semble chavirer D'une chute douce et profonde, Et sombrer... L'âme de ses fardeaux s'allège Par la fuite immense de tout ; La mémoire comme une neige Se dissout. Toute la vie ardente et triste Semble anéantie à l'entour, Plus rien pour nous, plus rien n'existe Que l'amour. Aimons en paix : il fait nuit noire, La lueur blême du flambeau Expire... nous pouvons nous croire Au tombeau. Laissons-nous dans les mers funèbres, Comme après le dernier soupir, Abîmer, et par leurs ténèbres Assoupir... Nous sommes sous la terre ensemble Depuis très longtemps, n'est-ce pas ? Écoute en haut le sol qui tremble Sous les pas. Regarde au loin comme un vol sombre De corbeaux, vers le nord chassé, Disparaître les nuits sans nombre Du passé, Et comme une immense nuée De cigognes (mais sans retours !) Fuir la blancheur diminuée Des vieux jours... Hors de la sphère ensoleillée Dont nous subîmes les rigueurs, Quelle étrange et douce veillée Font nos cœurs ? Je ne sais plus quelle aventure Nous a jadis éteint les yeux, Depuis quand notre extase dure, En quels cieux. Les choses de la vie ancienne Ont fui ma mémoire à jamais, Mais du plus loin qu'il me souvienne Je t'aimais... Par quel bienfaiteur fut dressée Cette couche ? Et par quel hymen Fut pour toujours ta main laissée Dans ma main ? Mais qu'importe ! ô mon amoureuse, Dormons dans nos légers linceuls, Pour l'éternité bienheureuse Enfin seuls !
René-François Sully Prudhomme
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