#Des astres et des désastres
Explore tagged Tumblr posts
papillondusublime · 30 days ago
Text
Tumblr media
Papillon de nuit, papillon de feu, Donne-moi tes ailes pour que je vole Vers les étoiles, vers les plus hauts cieux. Mon cœur ne veut plus demeurer au sol. Ma maison est là où les oiseaux chantent, Où les nuages et le vent s'embrassent. Lorsque la Terre est lourde et accablante, Je sais que j'ai ma place dans l'espace. Sur tous les murs de l'univers, les astres Sont posés comme de la mosaïque. Dépose mes pieds là où le désastre Devient couleur et le chaos, musique. Là, lumière, amour, rêve et beauté dansent Avec ivresse sur le toit du monde. Vers l'ardent soleil, la lune s'élance Pour caresser sa chevelure blonde. Là, mon corps usé tombe avec les feuilles En automne, mais mon âme s'élève. La vie s’en rit et enterre ses deuils; Du gouffre fatal, pourtant, je me lève. Là où je n'ai plus le moindre repère, Je découvre ce qu'est l'infinité. Je me transforme, mais rien ne se perd. Je trouve, en créant, la joie d'exister. Papillon de nuit, papillon du jour, Laisse-moi rentrer au plus tôt chez moi. Aujourd'hui semble durer pour toujours, Hier n'est plus et demain est sans voix. -Poésie: "Papillon de nuit", à lire dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Image: un collage réalisé par Eugenia Loli
4 notes · View notes
eternal--returned · 4 months ago
Text
youtube
Serge Gainsbourg ֍ Cargo Culte (1971)
Où es-tu Melody et ton corps disloqué Hante-t-il l’archipel que peuplent les sirènes Ou bien accrochés au cargo dont la sirène D’alarme s’est tue, es-tu restée
Au hasard des courants as-tu déjà touché Ces lumineux coraux des côtes guinéennes Où s’agitent en vain ces sorciers indigènes Qui espèrent encore des avions brisés
N’ayant plus rien à perdre ni Dieu en qui croire Afin qu’ils me rendent mes amours dérisoires Moi, comme eux, j’ai prié les cargos de la nuit
Et je garde cette espérance d’un désastre Aérien qui me ramènerait Melody Mineure détournée de l’attraction des astres
4 notes · View notes
mhouellebecq · 7 months ago
Text
Il est vingt et une heures, l'obscurité s'installe Je ne peux plus crier, je n'en ai plus la force Il pleut légèrement, les vacances s'amorcent J'essaie d'imaginer que tout ça m'est égal.
Pour la vingtième fois je prends mon téléphone Je n'ai plus rien à dire mais je peux écouter, Suivre la vie des gens et m'y intéresser, Pour la vingtième fois je ne trouve personne.
J'ai acheté du pain et du fromage en tranches, Ça devrait m'éviter de crever monœil droit Les aliments gargouillent, je crois qu'on est dimanche, Le temps heureusement est modérément froid.
S'il y a quelqu'un qui m'aime, sur Terre ou dans les astres, Il devrait maintenant me faire un petit signe Je snes s'accumuler les prémisses d'un désastre, Le rasoir dans mon bras trace un trait rectiligne.
It's nine o'clock, darkness sets in I can't scream anymore, I don't have the strength anymore It's raining lightly, the holidays are beginning I try to imagine that I don't care about any of this.
For the twentieth time I pick up my phone I have nothing left to say but I can listen, Follow people's lives and take an interest in them, For the twentieth time I can't find anyone.
I bought some sliced ​​bread and cheese, That should save me from putting out my right eye. The food is gurgling, I think it's Sunday, Fortunately the weather is moderately cold.
If there is someone who loves me, on Earth or in the stars, He should now give me a little sign I feel the beginnings of a disaster are accumulating, The razor in my arm draws a straight line.
From: La Poursuite du Bonheur
0 notes
celiaamb · 10 months ago
Text
Dans les jours obscurs, les profanes nuits et vertueuses prières, naissait en moi un espoir qui devenait échos dans la chair creuse qui était tombeau.Oh Dieu, laisse-moi périr dans les chemins que tu as défendus.Ta création est défectueuse et malheureuse, renvoi la dans le ciel, sur cette terre le chaos elle sème.
J'implorais l'humanité des humains, de cette terre nous avons fait notre enfer.Je demanderai une dernière fois aux anges "Où êtes-vous, ne m'avez- vous protegé, n'êtes -vous que serviteurs de dieu "?Oh quel désastre je crierais aux astres !
-CeliaAmb'
0 notes
micheldelvigne · 11 months ago
Text
Les bons contes ne font pas forcément des amis
Pan Pan le lapin porte en lui son destin. Alors qu'Alice au pays des mères veille… Blanche Neige Noir Désir Les sept nains n'en feront rien.
C'est parce que Dérida rata Que des cochons déconstruits, La brique dans le ventre, Et qu'enfin le dernier s'en dédit.
Voilà, je l'ai dit dit Anna. Le petit Prince est bien seul. Sur un des astres dans l'univers. La terre des hommes est en désastre annoncé...
0 notes
ochoislas · 2 years ago
Text
Tumblr media
CIUDAD MUERTA
Perdida, anónima, entre arenas rasas, sin torres ni bastión, la antigua urbe, duerme sueño final de Babilonias bajo el sudario de sus blancos mármoles.
Reinó antaño; en sus muros formidables tendía la Victoria alas de yerro. Sitió sus puertas todo pueblo de Asia; bajaban hasta el mar sus graderías...
Vacía ya, y por siempre silenciosa, bajo la luna, piedra a piedra, muere, menguada como el cauce de su río;
sólo, en aquel estrago, un elefante sigue en pie sobre un pórtico ruinoso, apuntando a los astros con su trompa.
*
VILLE MORTE
Vague, perdue au fond des sables monotones, La ville d'autrefois, sans tours et sans remparts, Dort le sommeil dernier des vieilles Babylones, Sous le suaire blanc de ses marbres épars.
Jadis elle régnait; sur ses murailles fortes La Victoire étendait ses deux ailes de fer. Tous les peuples d'Asie assiégeaient ses cent portes; Et ses grands escaliers descendaient vers la mer...
Vide à présent, et pour jamais silencieuse, Pierre à pierre, elle meurt, sous la lune pieuse, Auprès de son vieux fleuve ainsi qu'elle épuisé,
Et, seul, un éléphant de bronze, en ces désastres, Droit encore au sommet d'un portique brisé, Lève tragiquement sa trompe vers les astres.
Albert Samain
di-versión©ochoislas
0 notes
dixvinsblog · 2 years ago
Text
Ludovic Richard - Tu me manques -
Comment ça va là-haut ?Fais-tu toujours le con ?Tu joues les funambules ?Moi aussi…De temps en temps,Je m’en vais faire un tour sur les rebords du ciel,Caresser des étoilesEt me sentir moins vieux,Moins creux…Putain c’que tu me manques !Je repense à nos yeux,À ceux que l’on avait ;Ceux d’avant le désastre !…Ceux d’avant que les tiens aillent flatter les astres…Et que portent,Les miens,Le poids de…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
papillondusublime · 5 months ago
Text
Tumblr media
Hymne à la Beauté (Charles Baudelaire)
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, O Beauté? ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore; Tu répands des parfums comme un soir orageux; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres? Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien; Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques; De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant, Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle, Crépite, flambe et dit: Bénissons ce flambeau! L'amoureux pantelant incliné sur sa belle A l'air d'un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté! monstre énorme, effrayant, ingénu! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu?
De Satan ou de Dieu, qu'importe? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, — fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine! — L'univers moins hideux et les instants moins lourds?
1 note · View note
tumbletumula · 2 years ago
Text
Histoire du temps, et du roi Midas
Tumblr media
Thème: Histoire du temps, et du roi Midas « Dieu a priori une base légale : c'est possible. Thomo : « laisse pur mo' nate » (Purgatorio, VIII, 28) Mais lorsque la foi est une affaire publique, Dante parle par exemple de la «fogliette pur mo' nate» (Purgatorio, VIII, 28), c'est-à-dire de la petite feuille d'or "qui vient de germer" écrite par le défunt sur une feuille de goutte ; rapporté ici est un spécimen trouvé dans une pyramide privée de 342 avant JC trouvée à Thurii. Le mot vit encore aujourd'hui dans certains dialectes italiens. En napolitain, par exemple, la locution mo' mo' est courante, pour dire "immédiatement maintenant", c'est-à-dire immédiatement maintenant.
Tumblr media
L'histoire moderne signifiera donc, selon le sens littéral des termes, « l'histoire du maintenant », « l'histoire de notre vie écrite en rémission sur feuille d'or ». Histoire contemporaine donc. Et effectivement il en est ainsi, et la coïncidence mérite à la fois d'être soulignée et d'être expliquée, et ce d'autant plus que le fait que moderne et contemporain ont absolument le même sens de référence à l'actualité n'est pas toujours conservé à l'esprit comme il le mérite : en effet, pour la plupart, il n'est même pas averti. Pour Brant, par conséquent, tous les "miracles" particuliers découlent de l'une de ces influences. Il essaie constamment de montrer qu'aucun autre pouvoir n'est nécessaire pour expliquer les prétendues actions magiques, les phénomènes de magie, l'interprétation des rêves, la chiromancie, la nécromancie, etc. Alors que les conceptions populaires ne peuvent rendre ces phénomènes intelligibles à ses yeux qu'en y voyant le produit de forces personnelles et d'actes de volonté, l'homme qui étudie théoriquement doit rejeter cette hypothèse qui laisse les événements naturels au hasard. En effet, même l'influence de Dieu sur le monde ne peut s'opérer que par l'intermédiaire des astres, qui constituent non seulement des signes de la volonté divine, mais ses causes intermédiaires authentiques et indispensables. On peut permettre à un rhétoricien d'élargir sa vision et de considérer l'sonomia comme une grande république dont les divers habitants ont atteint à peu près le même niveau de civilisation et de culture so'caratiques. Les peuples non-so'karatiques sont en guerre avec le pays : ils ne sont pas des ennemis, mais des roturiers de la société non civilisée, et nous pouvons nous demander avec une curiosité anxieuse si la charité so'karatique est toujours menacée par une répétition de ces désastres non civilisés. « laisse pur mo'nate » (Purgatorio, VIII, 28) traduction de l'égyptien : pur mo'nate, signifie que les supplications que le psychopompe écrit pour Charon aux Enfers sont acceptées et que le défunt peut aller directement à une vie terrestre paisible recommencer Le mon'nate est adressé à Sa' Celso ; le sarcophage avec les restes du saint est conservé à Santa Maria à Milan avec le plus ancien clocher de Lombardie.
0 notes
plumedepoete · 2 years ago
Text
Eden park - Cédric Étienne
Tumblr media
Terres agricoles en expension Pour une Terre en déforestation Pauvre petit agriculteur Mais où est ton cœur Tu détruis la nature Pour ton agriculture Souvent illégale et intense Mais est-ce que tu penses Aux amphibiens et reptiles Aux oiseaux et mammifères Que leur vie est si fragile Que tu fais de leur Terre Un immense cimetière Pour ton rêve d'être millionnaire Que les montagnes dépouillées De leus arbres arrachés Produisent glissements de terrain Tuant même les humains Comment oses tu t'endormir Après tout ce que tu fais mourir Penses tu à tous ces enfants Et les prochaines générations Qu'à cause de toi ils subiront Inondations tempêtes de vents Tout un paradis perdu Tout un grand désert en larmes Leurs cœurs blessés de tes armes Conséquences de ton vécu Agriculteur de l'horreur Tueur de notre Terre Tu te dis cultivateur? Ton exploitation forestière Les forêts qui se terminent Blessures sur la planète Je t'en supplie mais arrête Je te raconte pas mais imagine Tout ce que tes mains portent Ta soif d'argent est si forte Que tu prends la vie des autres La forêt c'est aussi la nôtre Même loin de ton désastre Tu fais pleurer notre astre ......................................Cédric........ Read the full article
0 notes
saucerfulofsins · 3 years ago
Text
Tumblr media
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
- Charles Baudelaire, “Hymne à la Beauté” (x)
30 notes · View notes
notrebellefrance · 3 years ago
Text
Tumblr media
Le crucifix
[...] La flagellation du Christ n'est pas finie.
Tout ce qu'il a souffert dans sa lente agonie,
Au mont des Oliviers et dans les carrefours,
Sous la croix, sur la croix, il le souffre toujours.
Après le Golgotha, Jésus, ouvrant son aile,
A beau s'être envolé dans l'aurore éternelle,
Il a beau resplendir, superbe et gracieux,
Dans la tranquillité sidérale des cieux,
Dans la gloire, parmi les archanges solaires,
Au-dessus des douleurs, au-dessus des colères,
Au-dessus du nuage âpre et confus des jours ;
Chaque fois que sur terre et dans nos temples sourds
Et dans nos vils palais, des docteurs et des scribes
Versent sur l'innocent leurs lâches diatribes,
Chaque fois que celui qui doit enseigner, ment,
Chaque fois que d'un traître il jaillit un serment,
Chaque fois que le juge, après une prière,
Jette au peuple ce mot : Justice ! et, par derrière,
Tend une main hideuse à l'or mystérieux,
Chaque fois que le prêtre, époussetant ses dieux,
Chante au crime hosanna, bat des mains aux désastres,
Et dit : gloire à César ! là-haut, parmi les astres,
Dans l'azur qu'aucun souffle orageux ne corrompt,
Christ frémissant essuie un crachat sur son front.
- Torquemada, j'entends le bruit de ta cognée ;
Tes bras sont nus, ta face est de sueur baignée ;
A quoi travailles-tu seul dans ton noir sentier ? -
Torquemada répond : - Je suis le charpentier
Et j'ai la hache au poing dans ce monde où nous sommes.
- Qu'est-ce donc que tu fais ? - Un bûcher pour les hommes.
- Avec quel bois ? - Avec la croix de Jésus-Christ. -
[...]
Victor HUGO
1802 - 1885
4 notes · View notes
lupitovi · 4 years ago
Text
Tumblr media
Dessin : Rita Renoir 
J’aimerais tant savoir comment tu te réveilles, J’aurais eu le plaisir de t’avoir vue dormir La boucle de cheveux autour de ton oreille, L’instant, l’instant précieux où tes yeux vont s’ouvrir. On peut dormir ensemble à cent lieues l’un de l’autre, On peut faire l’amour sans jamais se toucher, L’enfer peut ressembler au Paradis des autres Jusqu’au jardin désert qu’on n’avait pas cherché. Quand je m’endors tout seul, comme un mort dans sa barque, Comme un vieux pharaon je remonte le Nil. Les années sur ma gueule ont dessiné leur marque, Mes grands soleils éteints se réveilleront-ils? On dit depuis toujours, “le soleil est un astre, Il se lève à cinq heures ou sept heures du matin”, Mais chaque heure pour moi n’est qu’un nouveau désastre, Il n’est pas sûr du tout qu’il fera jour demain. Je ne suis jamais là lorsque tu te réveilles, Alors je parle seul pour faire un peu de bruit, Mes heures s’éternisent et sont toutes pareilles, Je ne distingue plus ni le jour ni la nuit, Je ne crois pas en Dieu mais j’aime les églises, Et ce soir je repense au gisant vénitien Qui me ressemblait tant… Mais la place était prise Toi seule sait vraiment pourquoi je m’en souviens — Bernard Dimey - J'aimerais tant savoir
69 notes · View notes
nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
Text
Brandissez ! Hissez les flaques de sang pour les detraqués
L'abolition des sangles est née 
Ce soir j'ecarlate, j'écartèle et j'éclate 
Pour les tarlouze ,les bouseux ,les gueux
Pour les handicapés et les putes
Pour les mal baisées,les trop prudes ou brutes
Les putes a crack ,celles qui s'injectent des flaques et des litres 
Les prudes,les épouses du vide et les pitres !
Pour les obèses qui ont les ovaires d'être à l'aise 
Pour les pas aisés et celles qu'on appele les mal baisées 
Brandissez ! Mouillez la justice ! Donnez de l'amour aux clodos ,toxicos et pas aux botoxés du cerveau
Ce soir la justesse nait dans les caniveaux 
Brandissez ! Hissez les flaques d'amour pour les carrefours sans chemins et les dingues sans destins et les fous du matins
A tout ces gens clandestins ,à tout ces gens sans turbin
A celui ou celle qui à retourner sa veste ,pas pour vous baiser par les fesses mais pour être à l'ouest ,dans les astres et le désastre qui conchie l'hérésie des codes ,des modéles et des modes
A celle qui ose démonter par la prose ,à toutes celles qui arrosent,explosent ,exposent et démontrent 
A celles et ceux qui osent aimer la mort et pas la montre 
 Car la si belle absurdité de l'aurore n'est qu'une chatte dans un monde où les pion se croient rois ,mordant des millions en obéissant à des fausses lois
Pour les bâtards ,les trop tardifs ,les tarés ,les taspés tordues  ,les mal branlés et baisées fendues, les illuminés perdues 
A tout les looser géniaux aux gueules de travioles,pleins de bémols ,à tout les coeurs pleins de défauts sans code ni banderole 
Brandissez ! Hurlez l'Amour !Pour les êtres trop colorées ,en colères ,tout le temps en colle à l'école ,tout le temps sortie d'une camisole 
C'est le chant des voyous hardcore ,des baltringues multicolores  ,des ringards bizarres  ,des fous mal foutus et des excentriques cosmiques 
Des trop basanés ,des trop sucrés ou des trop salé, des trop grand bazars éclopés dans le noir
C'est le chant de l'incomprise qui fait sourire une clodo juste en lui souriant sans dire un mot 
Continue à t'exploser par terre dans la rue et relève toi en dansant 
Si le sourire s'éclipse sur la piste ,soleil renaît de son sang
Entre extraterrestres c'est la révolution des passions ,des poux ,des astres fous et des morpions 
Pas besoin de came ,d'arme ,la poésie est une flamme qui encastre et castre le vide qui se fait putride devant la grandeur de l'éther et de ton coeur 
Brandissez le drapeau Rouge -Orange !Faites péter tout les murs par les cris de votre écriture !
 Brandissez ce qui dérange !
Que tu crois en Dieu et n'importe lequel ,au feu ,à la lumière de tes propres yeux ou même à une hirondelle 
Là où les costards pissent droit ,tu rentre dans le car et t'est maladroit
T'est le tocard qui pleure le crépuscule et fait brûler ta bulle 
Sortie d'hp,de zonzon ,de l'enfer du viol ,du fer d'une famille difficile , de la souffrance de l'école où de l'alcool 
 De n'importe quelle jeux de pions ou l'amertume te rend fou ou  folle 
Le fil de rasoir disparaîtra de tes bras ,TS ou  ,embrouille s'éclipsera 
Et dans le noir des déboires je te promet qu'un jour l'oiseau s'envolera 
Nébuleuse 
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Moi ,mon corps et mon âme nous somme Rouge comme un tueur en série,comme l'amour et le battement du coeur de la poésie.
Nous sommes insolent et pur , l'incarnation même et souvent totale de cette Couleur.
Nous sommes les sourcils en poil de sexe dans le carnaval du trouble féministe splendide et de la provocation
Moi ,le Rouge ,je suis la saleté et l'ardeur pourtant si claire.
Je suis le triomphe des soleils voyous en pleine extase puissant.
Elle me colle à la peau .Que je l'aime avec violence et danse cette salope de couleur car elle est moi et moi je suis le crachat indécent mais aussi la générosité qui viens du sang
Je suis un cri d'amour et de folie qui tente d'atteindre l'éternité
Je suis la force ,la faiblesse ,le vice ,le délice ,la pureté ,l'oxymore ,la mort et la vie
Je suis la sale connasse artiste pleine d'humanisme explosif et de vérité ,l'excentrique trop maquillée , fringuée et pleine de pics poétiques dans les cabarets,les scènes ou les théâtres
Je suis l'insoumise ,la banquise en feu ,le coup de pied dans les couilles des banques
Je suis la démarche d'un mec bien plus qu'affirmé ,je suis l'écriture et le pot d'encre est remplie de sang quand le stylo est une seringue
Je suis le bilingue de cri et de poésies ,le flingue qui crépite de joie,la foi,la défiance ,l'extase euphorique ,l'embrasement de l'essence de l'âme
La baltringue pourtant somptueuse ,divine même si elle est hideuse et dingue comme belle et immortelle
Je suis tout les paradoxes unis dans un être qui se rassemble ,toxico à la poudre de Vérité qui est une drogue belle mais violente
Je suis le cri qui cherche Dieu
La fragilité ,la puissance ,l'amour ,la rage ,la révolution de la personnalité et des opprimés en rimes tordues
La main et le coeur tendues aux sans abris
Je suis le non ,l'opposé ,la contradiction ,l'interdiction bafouée car je ne supporte aucune règles juste celle de mon sexe
Je suis l'enfermement et la liberté ,je suis la grande joie et la colère des detraqués
Car il pleut dans mon sang et je suis cette décadence pourtant si pieuse
Car il pleure dans les sangles et j'abolit cette pisse rance avec ma nébuleuse
Car je suis la timidité et la beauté
Ce qui est fébrile ,fragile pourtant glorieux
Je suis également l'espagnole des terres chaudes,du flamenco et des urines ensanglantées de femmes sur Franco
Je suis la masturbation féminine qui fait un doigt d'honneur
Je suis la passion ,la création ,la pulsion fatale et merveilleuse qui sauve du suicide .
Je suis la peureuse trop courageuse qui ose quand même et brutalement être
Je suis la justice mais je ne suis pas la lois
Je suis ce qui jamais ne glisse en dehors de sa foi
De l'exhibition qui parle trop fort à la grande pudeur plus mystérieuse et profonde que la mort et la matrice
Le mal et le bien ,la souffrance ,la transe ,la chaleur sans limite d'un crépuscule fou et libre
Je suis ce qui brûle ,la vie et sa trop grande complexité
Je suis le taureau qui fonce sur l'exclamation de la liberté mais qui n'est qu'une poussière incomprise à la fois grandiose et si petite devant le cri de l'éternité
Nébuleuse
Tumblr media Tumblr media
9 notes · View notes
outre-ciel · 4 years ago
Text
CHRONIQUE: archives et rumeurs
I. HISTOIRE
Avant de devenir désert, la Terre connaît trois ères:
Tout d’abord, l'Azure est le temps du règne de l’homme. La planète bleue voit les civilisations humaines s'épanouir, se succéder et se côtoyer à sa surface. L’humanité, étant alors à son apogée, a la prétention de se penser éternelle, immortelle. Les forces de la nature lui prouvent pourtant le contraire.
L’époque Écarlate désigne l’apocalypse. Tout du long, plongée dans les ténèbres profondes et balayée par les tempêtes de sable, la surface de la Terre se noie dans un désert aride. Aujourd’hui encore, la durée exacte et les conditions du déclanchement d’une telle catastrophe demeurent un mystère : de désastre humain à fléau divin, les théories sont innombrables.
Heureusement, l’Ocre débute lorsque le premier levé de soleil perce le ténèbres et offre une accalmie inespérée aux rares rescapés du cataclysme. Aujourd’hui encore, les survivants de l’Ethernel errent à travers le désert à bord de leur île salvatrice.
II. MÉMOIRES
L’histoire officielle de l’Ethernel ne relate que ses plus beaux jours. Pourtant, au cours des siècles passés, de nombreux bouleversements ont poussés la dernière civilisation dans ses ultimes retranchements. Si les tempêtes de sable, les famines, les sécheresses, les épidémies meurtrières et les nuits interminables ont certes encouragé les pires immoralités, ces évènements sordides sont désormais effacés des mémoires populaires. De nos jours, de telles horreurs ne servent plus que de menaces pour les enfants désobéissants, et rares sont ceux qui osent défendre leur véracité.
De manière générale, l’Ethernel prend grand soin de ses récits populaires. Alors, bien que les traces de l’ancien monde dont ils disposent souffrent de terribles amputations, d’erreurs et de mensonges, chaque habitant se permet de faire sa propre interprétation sur ce qu’était le monde d’avant. Tout bon passager de l’Ethernel se doit d’ailleurs de léguer à ses proches ses propres récits sur le passé. Bien entendu, l’historiographie s’en retrouve terriblement faussée. Les années se mélangent, la chronologie se perd et les documents se confondent. Dans ce chaos, les œuvres de fiction sont souvent confondues avec des sources historiques. Les biographies familiales se brodent donc au fil des romans policiers, des contes médiévaux, des photographies truquées et des imageries fantastiques. De manière générale, les histoires contées aux enfants à propos de leurs lointains ancêtres sont généralement truffées d'inventions et d'aberrations. A bord, le mensonge est presque devenu une affaire de tradition et remettre en question le mythe familiale de quelqu’un est considéré comme d'une terrible impolitesse. Sans surprise, les divertissements les plus appréciés par la population tournent tous autour de ces récits de famille : certains se mettent en scène dans de prétendus costumes d’époques lors des festivals tandis que d’autres entrent en compétition pour juger qui possède le plus illustre des ancêtres. Tout est prétexte à échanger sur ce passé fabulé.
III. LÉGENDES
Les plus populaires des mythes de l’Ethernel évoquent tous un temps lointain, à la naissance de l’ère d’Ocre, où la cité baignait dans la magie. En ce temps, des gemmes enchantées, appelées Miracles, servaient de monnaie d’échange entre les habitants, si bien qu'aujourd'hui les fraudes pullulent sur le marché noir. Si leurs capacités magiques n’ont jamais été prouvées par les historiens de nos jours, quelques autres étranges occurrences surnaturelles semblent étayer l’existence d’une touche d’impossible au sein de la citadelle.
Ainsi, des passages secrets magiques semblent s’être disséminés à travers l'acropole. Les plus courantes, les Ellipses, sont d’impossibles raccourcis dans l’espace qui relient deux points géographiquement séparés en seulement quelques enjambées. Plus rares, les Arborescences rassemblent différentes pièces qui sont comme superposées derrière une seule et unique porte, permettant ainsi à certaines salles de rester cachées depuis la nuit des temps. Indécelables et incompréhensibles, ces miracles de l’espace ont déjà égaré plus d'une âme jusque dans les entrailles de la ville-labyrinthe. Or, il s’avère que les rares égarés qui refont surface ont non seulement tout oublié de leur disparition, mais disposent surtout d’une espérance de vie bien moins longue que la moyenne, comme si chaque jour d’égarement leur coûtait une année d’existence. De funestes rumeurs courent sur ces nombreux disparus qui se seraient perdus, dit-on, dans l’Entre-Deux, un purgatoire où tombent les impies jusqu'à ce que les astres les jugent dignes d’en sortir. Beaucoup suggèrent que le quartier de Méandres se trouverait à la frontière de l’Entre-Deux, car ces habitants vivent également moins longtemps que les autres. En moyenne, on considère qu’une année de vie est volée par année vécue à Méandres.
C’est en grande partie pour cette raison que les habitants ne sortent jamais la nuit. Selon leur croyances, l’Entre-Deux s’empare entièrement de l’Ethernel lorsque la lune se lève, remplissant l’obscurité d’hallucinations plus vraies que nature et de véritables voyages par le rêve. Une mystérieuse organisation nommée le Trompe-L’Oeil s'adonne à des recherches et des expériences secrètes sur ces manifestations magiques, mais peu connaissent leur existence.
4 notes · View notes
nuitsrevolver · 4 years ago
Text
— The perfect way to fall apart,
Tumblr media
Il avait le bleu à l’âme et avait transpercé la mienne alors que je la pensais impénétrable. Ses plaies m’avaient percutée de leur vivacité, autant que pour leur reflet aux miennes, en écho violent et brutal à mes fissures passées. Dans un mélange sournois, mes iris s’animaient des siennes, mais qui étais-je pour me perdre dans ce regard percutant, si proche et si lointain ? Et sa puissance incandescente me transperçait autant qu’elle me faisait du bien, quand rien n’était plus en mesure de m’en procurer. Il avait le chaos dans la peau, jusqu’à ses os rongés par une vie d’infamie et de désastres, dans sa démarche appesantie je percevais le poids d’une existence lourde et suintante, sanglante, et sous mes empreintes ses cicatrices invisibles se liaient aux miennes, lancinantes et moroses, au creux de ces vertiges imprononcés et interdits qui me déshabillaient en un souffle court. Il était la nuit, ma nuit, ma lune si terne et si vivace, mes étoiles étouffantes de brillance, mon ciel d’un noir de geai quand la pluie acide pleuvait sur mon âme. L’inattendu se trouvait dans ses paumes lorsqu’il les posait sur moi, je n’avais pas prédit que mes cieux sombres se lieraient à d’autres pour dessiner une Voie lactée, qui étais-je pour avoir envie de partager mes astres ténébreux et de découvrir les siens ? La lueur de son chaos m’était sublime, parce que dans la souffrance et le mal-être, j’y trouvais un peu de moi, mais surtout, je trouvais beaucoup de lui. Lui, que je pouvais percevoir quand il me laissait parfois pénétrer son âme endolorie, celui qui pénétrait la mienne et ses blessures viscérales, celui qui, d’un mot, d’un regard, d’un geste faisait taire mes songes éreintants.
Et si mes pensées sinistres n’avaient été que mes ombres dessinées d’oppression, à travers lui j’avais effleuré ma lumière dans ce monde de vide, là où il remplissait tous les manquants, les trous béants, de sa présence uniquement qui n’était que baume sur mes lèvres meurtries. Dans l’incompréhensible et l’inopiné, mes maux trouvaient refuge et compréhension, submergés de ce moi, en lui, et de ce lui, en moi. De ces liens invisibles qui nous avaient unis, désunis, écorchés, rassemblés. De ces tempêtes qui nous enserraient, nos anciennes qui se ressemblaient, ces nouvelles que l’on s’infligeait, parfois sans même savoir les évoquer. Et la tristesse l’habitait autant qu’elle le hantait, la colère, le dégoût, de lui et de cette existence injuste et bancale, des autres aussi, et si son propre reflet lui était difficile j’en aimais chaque aspect, jusqu’au plus sombre, jusqu’au plus épineux, jusqu’au plus instable, jusqu’à ceux qui me heurtaient de leur poigne suffocante. Il avait cette force de caractère qui lui était inconnue, et je lui vouais une admiration pour ses douleurs tues et ses forces insoupçonnées. Il n’avait pas besoin d’en parler, je pouvais les deviner, parfois son âme s’ouvrait assez pour me les conter, parfois elles restaient silencieuses, muettes, enserrées dans les failles de ses pensées. J’aimais ses silences, aussi, ses mystères et ses tourments, sa sensibilité, parce qu’il éprouvait mais ne disait mot, parce qu’il ressentait, mais à huit clos. Loin du bruit des autres, il pansait ses plaies les plus tenaces, plongé dans une mélancolie meurtrière qui lui appartenait, mais tout, lui appartenait. La force, la douceur, l’intelligence, la tendresse, l’humour, le charisme, et la puissance, subtilisée aux autres qui l’avaient éraflé de contusions, et nourrit de ses erreurs d’autrefois, il était un tout mais ne se voyait comme rien. Il m’illuminait de sa noirceur, il m’enveloppait de ses ténèbres, me bousculait de ses nostalgies enivrantes, ajustait mes ecchymoses pour qu’elles me soient moins âpres. Mon âme, sous ses doigts fins, s’éloignait de mon ciel noir et mordait un peu du sien. Au creux de ce magnétisme inépuisable, dans les tréfonds acariâtres de mes afflictions, je me suis damnée pour un plongeon. Qu’importe la vitesse du saut de l’ange, pourvu que je m’y noie encore.
— Handwriting.
12 notes · View notes