#De Jade et de Sang
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corinneecrivaine · 1 year ago
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WILLOW FANFIC STORY
PART 13
LA PROMESSE RENOUVELEE
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Kit se tenait devant Jade, son cœur déchiré entre la colère et la douleur. Serrant le bracelet dans sa main avec une telle intensité que cela accentuait la blessure et le déchirement qu’elle s’efforça d’ignorer. Leurs regards portaient les traces de leurs émotions passées. Le souvenir brûlant de leur nuit d’amour restait gravé dans l’esprit de la jeune princesse. Elle désirait prendre Jade dans ses bras, l’embrasser tendrement et partager de nouveau cet amour qui les avait unies, mais la souffrance de l’abandon la retenait. Elle voulait comprendre pourquoi elle avait fait ce choix, pourquoi l’avait-elle laissée ? Kit sentait l’amertume et la tristesse bouillonner en elle. Finalement, elle murmura d’une voix brisée « Jade, ton visage. »
Elle se retourna brusquement, la rage dans ses yeux, face à Scorpia « Que lui as-tu fait ! »
« Rien. Elle a juste retrouvé sa véritable famille et pris conscience de qui elle est réellement. » Répondit fermement Scorpia.
Kit se sentait déconcertée, elle ne reconnaissait plus celle qu’elle aimait. La jeune chevalier ne portait plus les couleurs de Tir Asleen. Son visage était peinturé de motifs étranges. Ses yeux encadrés par d’intrigants losanges, la rendaient mystérieuse et fascinante. Chaque losange tracé avec finesse semblait être une fenêtre ouverte sur les recoins les plus profonds de son âme, son courage, sa souffrance, les épreuves qu’elle avait dû affronter et les choix difficiles qu’elle avait dû prendre. Un récit d’adversité, de bravoure et de sacrifices.
Alors que Kit restait silencieuse, luttant pour ne pas sombrer, la fatigue la submergea, elle chancela, mais avant qu’elle ne céda, Jade la prit dans ses bras « Je suis là, je te tiens. » murmura-t-elle, tout en se dirigeant vers sa tente.
L’atmosphère était intense, mêlant tendresse et incertitude. Au moment où Jade s’approcha pour lui prodiguer des soins, Kit refusa, la douleur était encore trop vive. La jeune Bone Reaver percevait toute la détresse dans son regard, cette souffrance que son départ avait provoquée. « Laisse-moi te soigner. » S’exprima-t-elle tendrement.
« Comment peux-tu guérir une blessure que tu as causée. Tu m’as abandonnée après que toi et moi nous… Sais-tu ce que j’ai ressenti lorsque je me suis réveillée sans toi à mes côtés ! La colère mais le pire fut cette douleur qui m’a compressé le cœur comme dans une enclume. » Répondit la princesse, la voix brisée.
— Je n’ai jamais eu l’intention de te faire du mal. Je m’en veux terriblement. Ne pense pas que je sois partie le cœur léger.
— Je ne sais plus qui tu es. Tu portes leurs couleurs, tu leur ressembles tant.
— Le sang qui coule dans mes veines est celui du général Kael, mais ce que je ressens pour toi, depuis toujours, est ancré dans mon âme.
Jade prit doucement la main de Kit, qui finit par accepter son aide, sentant la peau douce et chaude contre sa paume. Leurs doigts se joignirent, déclenchant un frisson dans le corps de la jeune princesse.
En voyant la main ensanglantée, elle ne put s’empêcher de ressentir de la culpabilité. Le collier, maculé de sang, au centre de la plaie, reflétait toute la souffrance de son amante « Pourquoi t’es-tu infligé une telle douleur. »
« Pour ne pas oublier. » Répondit-elle d’une voix faible chargée d’émotions.
« Ça va faire mal. » Le ton de la jeune Bone Reaver se voulait rassurant et doux.
Kit hocha légèrement la tête, les yeux fixés sur le visage de sa dulcinée. La tension entre elles était pesante, mais il y avait également un désir de briser les barrières, de trouver un moyen de se retrouver.
Lorsque Jade appliqua le désinfectant, une légère sensation de brûlure se fit sentir. Kit ferma brièvement les yeux, pour contenir cette douleur, pendant que Jade l’observait attentivement. Elle savait que soigner cette blessure allait bien au-delà d’un simple bandage ; elle devait également apaiser la fracture émotionnelle qu’elle avait causée.
Après avoir soigné sa main, elle prit le collier, le nettoya méticuleusement et le passa doucement autour du cou de la princesse.
Leurs respirations s’entremêlaient, l’espace entre leurs visages se réduisait lentement. Chaque millimètre rapprochait leurs lèvres. Cependant, avant qu’elles ne purent sceller cet instant par un baiser, Kit recula légèrement, incapable de se laisser aller complètement.
Jade avait bien conscience que les blessures du passé ne pouvaient être effacées d’un simple geste. Elle lui caressa tendrement la joue tout en murmurant « Je ne t’abandonnerai pas. Je serai là, à ton réveil, à tes côtés. »
« Pourtant tu l’as fait. Tu as trahi notre serment. » Submergée de désir et de peur, Kit cherchait des signes de vérité dans le regard de sa compagne.
« Je n’ai jamais trahi notre serment Kit, tout comme je ne briserai pas celui-ci. Je sais que nos chemins ont été tortueux, mais mon cœur et mon engagement envers toi sont sincères. »
Juste au moment où Jade se leva, prête à partir, le cœur lourd, elle sentit une main douce attraper la sienne, la retenant. Son regard se posa sur celui de la princesse, rempli d’une profonde intensité émotionnelle. « Je ne peux nier ce que je ressens pour toi, Jade. Même si tu m’as brisé le cœur, je n’arrive pas à te détester. » Avant qu’elle n’ait pu réagir, Kit scella l’espace entre elles dans un baiser doux et intense.
Tout d’abord surprise, la jeune Bone Reaver se laissa transporter par cette passion et ce désir qui s’emparaient d’elle.
Après un moment suspendu dans le temps, leurs lèvres se séparèrent doucement, mais le contact physique persista. Leurs fronts se touchèrent, et les yeux de Jade plongèrent dans ceux de sa Bien-aimée, reflétant intensément l’amour et la passion.
« Avançons ensemble. » Murmura Kit d’une voix incertaine.
Jade laissa échapper un sourire, sentant son cœur s’emballer sous un mélange de joie et de soulagement. Doucement, elle prit le visage de Kit entre ses mains avant de l’embrasser. La princesse ne résista pas. Le contact de ses lèvres sur les siennes, raviva un plaisir ardent, embrasant chaque parcelle de son corps.
Leurs mains se lièrent, explorant doucement chaque centimètre de peau, cherchant à se connaître à nouveau après cette douloureuse séparation. Les émotions trop longtemps retenues, furent libérées dans un acte d’amour profond et intime. Les vêtements tombèrent avec une délicatesse presque timide, révélant leurs corps nus à la lueur tamisée. Chaque geste était rempli de respect, cherchant à offrir autant de plaisir qu’à en recevoir. Lorsque les mains de Jade caressèrent sensuellement le corps de Kit, cette dernière laissa échapper ses premiers gémissements d’un délice que le contact de ses doigts provoquait sur sa peau. Elle répondit par des effleurements doux, explorant le corps de son amante avec une tendresse nouvelle. Dans un élan de passion et d’amour, elles s’abandonnèrent l’une à l’autre, trouvèrent un moyen de se rapprocher et de guérir ensemble.
Alors que la nuit avançait, leurs gestes devinrent plus affectueux, plus lents. Kit détourna son regard à un moment donné, submergée par une multitude d’émotions contradictoires. Ne voulant pas laisser les ombres du passé ternir cet instant, Jade prit délicatement le visage de sa partenaire entre ses mains « Regarde-moi. Aie confiance en moi, en nous. ». Elle plaça sa main dans celle de Kit, entrelaçant leurs doigts, renforçant ainsi leur serment. Chaque baiser était une promesse. Chaque murmure de plaisir qui s’échappait des lèvres de son amante était une mélodie envoûtante pour la jeune Bone Reaver, attentive à chaque réaction de sa partenaire. Explorant chaque parcelle de sa peau avec une tendresse qui reflétait son désir de la chérir. Jade savait exactement comment offrir du plaisir à Kit.
Le lit devint leur sanctuaire où elles s’aimèrent avec intensité. Elles avaient trouvé le chemin l’une vers l’autre. Kit se blottit contre Jade, laissant son souffle se calmer peu à peu. Elle laissa ses doigts effleurer la douce peau de sa dulcinée. La quiétude de ce moment, semblait l’encourager à exprimer ce qu’elle ressentait tout en essayant de chasser ses angoisses. Dans un murmure à peine audible, elle laissa échapper les mots qui pesaient sur son cœur « Je t’aime. »
Elle pensait que Jade s’était endormie. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
Alors qu’elle se sentait apaisée, enlacée dans les bras chaleureux de son amante, Kit fut soudainement submergée par une anxiété naissante. Ses muscles se crispèrent et sa respiration devint irrégulière. Des convulsions secouèrent son être tout entier.
Jade qui la serrait tout contre son cœur, sursauta, alertée par ses mouvements brusques. Elle prit doucement le visage de Kit entre ses mains afin de la rassurer et comprendre la source de sa détresse.
« Kit, c’est moi, Jade. Réveille-toi mon amour. Regarde-moi, tout va bien. Je suis là avec toi. Respire doucement. »
Bien que les tremblements de la jeune femme se calmaient, ses yeux trahissaient une certaine terreur.
« Elle… Elle m’appelle. » Dit-elle d’une voix remplie d’inquiétude.
Jade arqua un sourcil, confuse « Qui t’appelle ? »
Elle hésita un instant avant de répondre, cherchant du réconfort auprès de sa Bien-aimée. « Ma grand-mère. Je vois son visage, j’entends sa voix, c’est tellement réel. J’ai l’impression de perdre le contrôle de moi-même, comme si elle m’attirait vers les ténèbres, comme si elle m’attendait. » Elle marqua une courte pause et fixa sa compagne. « Et si j’étais comme elle. »
Jade caressa tendrement la joue de sa dulcinée, lui murmurant des paroles réconfortantes. « Écoute-moi mon amour, tu n’es pas comme elle. Tu es bien plus forte que tu ne le penses. Ton cœur est pur. » Elle l’embrassa sur le front. « Nous affronterons cette épreuve ensemble. »
Les deux amantes se serrèrent l’une contre l’autre, conscientes que la bataille contre les ténèbres ne faisait que commencer. Jade resserra son étreinte, enveloppant Kit dans un geste protecteur. Cherchant à la préserver de la présence maléfique de Bavmorda qui hantait ses nuits. Dans son étreinte, elle était prête à affronter les ténèbres qui menaçaient d’emporter son amour.
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ablueorangeintheocean · 5 months ago
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Fleurs du mal / Flowers of Evil
L'Héautontimorouménos
À J.G.F.
Je te frapperai sans colère Et sans haine, comme un boucher, Comme Moïse le rocher! Et je ferai de ta paupière,
Pour abreuver mon Saharah, Jaillir les eaux de la souffrance. Mon désir gonflé d'espérance Sur tes pleurs salés nagera
Comme un vaisseau qui prend le large, Et dans mon coeur qu'ils soûleront Tes chers sanglots retentiront Comme un tambour qui bat la charge!
Ne suis-je pas un faux accord Dans la divine symphonie, Grâce à la vorace Ironie Qui me secoue et qui me mord?
Elle est dans ma voix, la criarde! C'est tout mon sang ce poison noir! Je suis le sinistre miroir Où la mégère se regarde.
Je suis la plaie et le couteau! Je suis le soufflet et la joue! Je suis les membres et la roue, Et la victime et le bourreau!
Je suis de mon coeur le vampire, — Un de ces grands abandonnés Au rire éternel condamnés Et qui ne peuvent plus sourire!
— Charles Baudelaire
The Man Who Tortures Himself
To J. G. F.
I shall strike you without anger And without hate, like a butcher, As Moses struck the rock! And from your eyelids I shall make
The waters of suffering gush forth To inundate my Sahara. My desire swollen with hope Will float upon your salty tears
Like a vessel which puts to sea, And in my heart that they'll make drunk Your beloved sobs will resound Like a drum beating the charge!
Am I not a discord In the heavenly symphony, Thanks to voracious Irony Who shakes me and who bites me?
She's in my voice, the termagant! All my blood is her black poison! I am the sinister mirror In which the vixen looks.
I am the wound and the dagger! I am the blow and the cheek! I am the members and the wheel, Victim and executioner!
I'm the vampire of my own heart — One of those utter derelicts Condemned to eternal laughter, But who can no longer smile!
— William Aggeler, The Flowers of Evil (Fresno, CA: Academy Library Guild, 1954)
Heautontimoroumenos
To J. G. F.
I'll strike you, but without the least Anger — as butchers poll an ox, Or Moses, when he struck the rocks — That from your eyelid thus released,
The lymph of suffering may brim To slake my desert of its drought. So my desire, by hope made stout, Upon your salty tears may swim,
Like a proud ship, far out from shore. Within my heart, which they'll confound With drunken joy, your sobs will sound Like drums that beat a charge in war.
Am I not a faulty chord In all this symphony divine, Thanks to the irony malign That shakes and cuts me like a sword?
It's in my voice, the raucous jade! It's in my blood's black venom too! I am the looking-glass, wherethrough Megera sees herself portrayed!
I am the wound, and yet the blade! The smack, and yet the cheek that takes it! The limb, and yet the wheel that breaks it, The torturer, and he who's flayed!
One of the sort whom all revile, A Vampire, my own blood I quaff, Condemned to an eternal laugh Because I know not how to smile.
— Roy Campbell, Poems of Baudelaire (New York: Pantheon Books, 1952)
Heauton Timoroumenos
I mean to strike you without hate, As butchers do; as Moses did The rock. From under either lid Your tears will flow to inundate
This huge Sahara which is I. My heart, insensible with pain, Caught in that flood will live again: Will care whether it live or die —
Will strive as in the salty sea, Drunken with brine and all but drowned, Yet driven onward by the sound Of your wild sobbing endlessly!
For look — I am at war, my dear, With the whole universe. I know There is no medicine for my woe. Believe me, it is called Despair.
It runs in all my veins. I pray: It cries in all my words. I am The very glass where what I damn Leers and admires itself all day.
I am the wound — I am the knife The deep wound scabbards; the outdrawn Rack, and the writhing thereupon; The lifeless, and the taker of life.
I murder what I most adore, Laughing: I am indeed of those Condemned for ever without repose To laugh — but who can smile no more.
— George Dillon, Flowers of Evil (NY: Harper and Brothers, 1936)
Heautontimoroumenos
Like a butcher I will strike you Without anger and without hate As Moses struck the rock! And from your eyelid I will cause,
In order to irrigate my Sahara, The waters of suffering to gush forth. My desire swollen with hope Will float on your salty tears
Like a vessel moving out from shore, And in my heart which they will intoxicate Your dear sobs will resound Like a drum beating the charge!
Am I not a false chord In the divine symphony, Thanks to the voracious Irony Which shakes and bites me?
The raucous girl is in my voice! This black poison is my blood! I am the sinister mirror In which the megara looks at herself!
I am the wound and the blade! I am the slap and the cheek! I am the limbs and the wheel, The victim and the executioner!
I am the vampire of my own heart — One of the deserted men Condemned to eternal laughter, And who can no longer smile!
— Wallace Fowlie, Flowers of Evil (New York: Dover Publications, 1964)
Heautontimoroumenos The Man Who Tortures Himself
I shall cleave without scrape or shock, And, like a butcher, without hate, Like Moses, when he struck the rock. From your eyes I shall generate Waters of woe throughout the years To quench my fierce Sahara fires, Swollen with vast hope, my desires Shall float upon your bitter tears Like a proud vessel, sailing large; And in my heart, drunk at the sound, Your cherished sobbing shall resound Like drums beating the long lost charge.
Am I not a discordant note In the celestial symphony, Thanks to voracious Irony Who shakes and bites me at the throat? She's in my voice, the scold; her black Poison is all my blood, alas! I am the direful looking glass Which flashes her reflection back. I am the wound, the knives that strike, The blows that crush, the head that reels, I am wrenched limbs and grinding wheels, Victim and hangman, as you like!
Vampire of my own heart, meanwhile, A derelict, I am of those Doomed to eternal laughter's throes, Yet powerless to frame a smile!
— Jacques LeClercq, Flowers of Evil (Mt Vernon, NY: Peter Pauper Press, 1958)
Heautontimoroumenos
I'd slip it to you Without the least qualm or queasiness Like a butcher slitting the throat of a chimp Or Bunuel turning the bourgeois into a limp gallery Of frustrated meat.
What, the waters of suffering to Slake the Saharas of my desire? Your few tears won't ever sell In the dead and tedious ocean That swims through my heart Of war.
I was born into this dissonant symphony To be a puncturing chord among the factions, Spite has been my spirit's Unadministerable poison And I am locked in the show That wants most of all To have itself.
There is an inconsolable ache In this member's voice, a lust for unhappeningness In Borges' library or endlessly branching plot trees Excited testaments of paper.
I can be the wound And simultaneously the knife Be the active thought And a catacomb piled with unidentifiable bones The Latin American Terrorist incarcerated And the sadistic attaching Electrodes to his balls.
I am the Judas who plays both parts And whom all try to revile A vampire of my own blood Condemned to a hysterical laugh And ferocious smile.
— Will Schmitz
L'Héautontimouroménos
I'll strike thee without enmity nor wrath, like butchers at the block, like Moses when he smote the rock! I'll make those eyelids gush for me
with springs of suffering, whose flow shall slake the desert of my thirst; — a salt flood, where my lust accurst, with Hope to plump her sail, shall go
as from the port a pitching barge, and in my heart they satiate thy sobs I love shall fulminate loud as a drum that beats a charge!
for am I not a clashing chord in all Thy heavenly symphony, thanks to this vulture Irony that shakes and bites me always, Lord?
she's in my voice, the screaming elf! my poisoned blood came all from her! I am the mirror sinister in which the vixen sees herself!
I am the wound and I the knife! I am the blow I give, and feel! I am the broken limbs, the wheel, the hangman and the strangled life!
I am my heart's own vampire, for God has forsaken me, and men, these lips can never smile again, but laugh they must, and evermore!
— Lewis Piaget Shanks, Flowers of Evil (New York: Ives Washburn, 1931)
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Two editions of Fleurs du mal were published in Baudelaire's lifetime — one in 1857 and an expanded edition in 1861. "Scraps" and censored poems were collected in Les Épaves in 1866. After Baudelaire died the following year, a "definitive" edition appeared in 1868. SOURCE: https://fleursdumal.org/poem/151
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laurence-peach · 6 months ago
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Je fais une sortie avec le père de Léo à la tour Eiffel de Paris. On joue à vérité ou mensonge hier, je suis tombée par terre à cause de Léo. Je suis mal au coeur. Il y a du sang qui coule Et puis, il y a Adrien qui m'a aidé pour me mettre dans le lit pour va mieux. Là je suis beaucoup mieux ma coeur fait pas trop mal. Hier soir, je montrer Maman et Jade que j'ai vu Brian May. J'ai vu Lisa qui venue avec nous. Hier, elle est pas là. Elle était malade. Léo m'a dit que sa mère était morte. On était content pour faire un chesse aux trésor. On ouvre jusqu'à ma maison. Je fais coucou à Jade, Maman, adina. J'ai monté à Jade et Maman, c'est Brian May. Maman elle m'a donné mon goûter et manger avec le père de Léo et mes amis. Ils vont aimer mon goûter et manger. Ils m'a dit que c'était bon. Après je vais aller chez Iris à Lizines, je vais aller à parler à la mère d'Iris. J'ai donné à maman d'Iris
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mysadecstasy · 7 months ago
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Le miel
Sur tes yeux clos s’amoncellent des rêves écharpés. Hurlants. Que l’on ose à peine effleurer. Et du faîte de la montagne divine ruisselle l’eau pure et glaciale de la perdition. Je ne parle pas d’horreur mais d’égarement. Du temps qui s’arrête un instant sur la courbe de ta nudité crue. Des secondes qui glissent impuissantes vers leur propre oubli. Avant le massacre. La déchirure béante tel un sexe enflé et enivré.
Le massacre... Je le jette à la mer par désespoir. Mon courage, je le chiffonne comme un vulgaire papier. Alors je te serre dans mes bras tel un supplicié. Fort. Contre ta peau de flanelle. Contre ton cœur bombardé. Je renifle derrière tes oreilles. Sous les cheveux de jais. Odeur d’impossible. La Passion m’enivre de terreur. Et je marche sur le sable brulant comme on fend la mer. Gorgé d’égarement et enrobé de lumière éternelle. Ah ! Insaisissable vibration des cœurs empourprés du miel de l’extase et de la sidération. Ah ! Beauté sortie des plus impalpables désirs. Sur tes yeux clos s’agglutine le fil des jours à la langue coupée. Et le sang coule comme une Révélation transcendante. Le sang chaud coule et se perd dans l’écœurement des jours bégayants. Ces jours morts où la vie balbutie et où l’amour est muet comme un assassin. Ces jours au ciel d’opale qui tailladent les veines. Ces jours qui hurlent jusqu’à la perdition.
Silence sur l’amertume dorée des hésitations ordinaires. Je ne rêve que de toi et d’un destin tragique. Que l’impensable couronne le plus indestructible des amours. Et tu marches, altière, dans lahêtraie merveilleuse. Entre la bruyère et quelques fougères, le bois gris a la saveur d’une douceur sublime. Tu marches altière sur des chemins impromptus saturés d’évasion. Des larmes douces perlent à tes yeux. C’est la beauté qui te saisit, qui t’enroule dans un linceul de légèreté angélique. Et alors tu t’envoles. Tu caresses le ciel rugissant. Louve affamée qui s’extirpe des ténèbres embrumées.
Et ta bouche glisse sur mon cou dévolu à tes pulsions crémeuses. Ta bouche va et vient, langoureuse comme une marée dévore le sable d’albâtre. Je frissonne de délice et le temps suspend sa course frénétique. Le temps range ses armes un instant. Il contemple l’extase des amoureux enchaînés à leurs pulsions dévorantes. Lécher la peau charnue, palper la chair enivrée et céder à tout. Abandonner. Se jeter dans le vide et s’ouvrir les veines le sourire aux lèvres. L’Eternel conduit le train sans locomotive pour l’enfer. Les yeux bandés elle fonce vers l’inévitable. A bord c’est le délice de tous les vices qui se tisse dans l’air moite des voitures de velours rouge. Orgie sur les effluves d’une torpeur à l’échafaud. Mes mains glissent sur tes hanches exaltées et ma bouche croque le fruit interdit. Je me noie entre toi. Je me noie dans les entrelacs de ta magnificence. Je me noie dans l’odeur de lys de tes yeux. J’ouvre toutes les portes de ton cœur en camisole. J’entre au sein de l’Eden et caresse le blé brulant sur les plateaux austères de la Puisaye. Le goudron fond. Le bleu du ciel est dur comme de l’airain. Un lapin s’enfuit dans les broussailles et le silence ploie sur les âmes égarées. Abandonnées à la beauté de l’ascèse d’une campagne endormie.
Alors danse donc, reine de jade et de désir. Tourne jusqu’à perdre la tête et que le sang lamine tes tempes. Je construis un royaume suspendu aux plumes de l’amour. Je construis une merveille pour ta gloire et un mausolée pour mon cœur trucidé. Et j’attends ta venue comme un possédé sous le kiosque du parc vallonné de la cité de tous les vices. Tous les jours, je m’échoue sur le souvenir de la première fois. Ce jour de juin brillant où, tremblant, j’osai de jeter quelque parole. Futile. Sous le kiosque. Tu lisais Aurélien. Tu lisais sans ne rien laisser paraître de cette grandissime effusion. Je demeurai longtemps errant dans Césarée. Ces mots résonnent en moi comme le dernier degré du désespoir. La fondaison des jours sublimes et des caresses étourdissantes. Le déni. Dernier refuge des cœurs lacérés. Le déni, une absolution à l’horreur d’un amour putréfié.
Et je viens chaque jour, comme un chercheur d’or. La roulette. Passe, impair et manque. A force de perdre on y prend goût. On se vautre dans les tremblements de l’échec comme dans un linceul tourné vers le Paradis. J’ai tout eu, et j’ai tout perdu. Les notes de la vie résonnent sur mon destin. Intimes. Je viens sous le kiosque, contempler Babylone calcinée. Je viens pour attendre l’amour. Je n’ai aucun regret. Il reste une infime chaleur de tes bras amoureux m’enlaçant. Plus loin l’eau coule, infinie et ignorante. Il n’y a pas d’issue. Souvent je vais voir la mer. Je me rappelle des auto-tamponneuses, des machines à peluches et de l’odeur des cacahuètes caramélisées. Ta main dans la mienne. Entre les néons d’une fête fautive rance mais entière.
Il n’y a rien. Rien que ton sourire exalté et des bruits qu’on ignore. Je fais des va-et-vient dans les couloirs d’une beauté frénétique quand je n’erre pas dans le labyrinthe de la blessure grave. Qu’importe, tu es là, quelque part, colossale et intouchable. Qu’importe la cruelle morsure. Je ne triche pas. J’attends la libération divine les bras grands ouverts baigné du souvenir de ton odeur.
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sporcafaccenda · 10 months ago
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Le Bain Rouge
La fille du sultan aime sa favorite, L'esclave aux cheveux courts, la pâle Moscovite. Et comme elle est jalouse, elle la fait garder, Dans la salle aux jets d'eau par les hommes fardés Et cruels à qui seuls les adolescents plaisent. Elle rit trop souvent avec les sœurs Maltaises, Celle aux roses, celle qui porte un attirail De talismans et celle à l'anneau de corail… La fille du sultan dévêt la Moscovite, Et puis, à se baigner près d'elle elle l'invite, Ouvrant ses bras menus au milieu du bassin. Alors elle l'enlace et sur leurs yeux, leurs seins A toutes deux, le jet d'eau versé un ruisseau rouge, Une petite pluie en fleurs qui frôle et bouge. Des trois sœurs aux yeux noirs que l'on vient d'égorger Il ne reste plus rien que ce jet d'eau léger. Et dans les marbres bleus il danse, tourne et saigne Sur les corps frémissants des femmes qui s'étreignent … Dans le grand escalier l'homme au sabre descend… Trois corps dans un grand sac…Quelques taches de sang Et parmi les coussins où traîne une odeur fade, Les roses, le corail, les talismans de jade….
Maurice MAGRE in "La Montée aux Enfers"
Art: Pino Dangelico ("Nelle indie misteriose", Messalina n.169)
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leblog2roubaix · 1 year ago
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#1065 Jade MORCRETTE : le Don du Sang
Jade Morcrette, 21 ans à été élue Miss International Auvergne-Rhône-Alpes Beaujolais Vert en février 2023. Elle est originaire de Cours la Ville dans le département du Rhône. Diplômée infirmière en juillet 2022, elle poursuit aujourd’hui ses études en Master 1 et 2 RH Social – Directeur des établissements de santé. Alternante en tant qu’adjointes à la direction d’un établissement médico-social…
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oenodyssee · 2 years ago
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Le nous & la foudre
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Chez Elian Douet et Léo Seguin / Mas des roquets / Sommières / 8 hectares
 a) Parcelle des Réboussiers (empêcheurs de tourner en rond dans le dialecte gardois) : vieilles vignes de Chenanson ; une bonne vingtaine de personnes m’entoure pour jouer Rhapsode en version nomade, une première depuis mon départ.
               b) Pinède : j’ouvre la marche suivi par Guillain qui porte l’enceinte en bandoulière puis par Jade et Sylvain chargés de la caisse contenant l’ordinateur et son antenne. Ayant dépassé le camion hébergeant Léa, maraichère récemment arrivée au domaine, quelques pas nous suffisent pour changer de climat : sous les pins, cigales parmi les cigales. Un peu plus loin, nous croiserons la Merco du domaine estampillée « Gavach’ style » sur le pare-brise arrière. « les Gavaches, m’a expliqué Léo Seguin un peu plus tôt, ce sont les journaliers qui venaient de Lozère travailler dans le piémont gardois. C’est comme ça qu’on se désignait quand on est arrivé ici, de Lozère, nous aussi ». Nous ? « Une bande de sept copains de lycée. On rêvait rester ensemble, de vivre en autonomie. On s’est mis d’accord sur le lieu, une exploitation qui appartenait à ma famille, mais il a fallu quatre ans pour accéder à la vigne... Trop long pour les autres. Il n'est resté qu’Elian et moi. » Maintenant, après cinq ans de travail, un autre nous, se compose, bien représenté dans le thiase qui m’accompagne ce soir.
                                                        c) Maison : qu’on traverse après avoir longé une foisonnante étendue de grenache. Elle semble faite pour ça : le transit. Grande cuisine pouvant accueillir du monde. Chambres pour les visiteurs de passage – dont une vient d’être transformée en lieu de stockage pour les cartons de vin en attente de livraison. Bureau. Habiter, c’est ailleurs.
                                                                                                            d) Devant le chai : la courette où ce matin nous avons monté une chaine d’embouteillage pour, l’après-midi, tirer boucher sertir taguer (un RBS au pochoir et à la bombe en guise d’étiquette) encartonner ranger 280 bouteilles de la cuvée Réboussiers 2022  et, enfin, démonter. Nous : des voisins, des amis, des parents et moi. Je le note car c’est inédit : lorsque j’avais pris contact avec lui, Léo m’avait suggéré de venir un peu plus qu’une soirée : « On est tous d’accord pour que tu viennes mais on s’est dit que tu pourrais participer à un chantier. Pour faire connaissance, c’est mieux. »
                                                e) Atelier : partout des outils, du bois, du métal. Bienvenu dans l’antre d’Elian Douet. Autant dire chez Héphaïstos. Car c’est ainsi que je l’ai rencontré hier, à mon arrivée : hirsute et costaud, torse nu maculé de cambouis et de sang, voix grave. Héphaïstos, oui, à inventer, fabriquer, réparer et conduire les machines du domaine, l’humour cependant et le charme en plus. Dans notre dos, une enclave vitrée recèle le futur atelier bourrellerie et cuir d’Irwin : le nous qui s’étoffe.
                                                     f) Mazet : à l’abandon. Toiture absente. Entre les murs, une souche de séquoia partiellement sculptée en visage. Énigmatique. Dans le texte on est en novembre. Je parle de braises. Et me demande si la performance n’est pas en train de se déliter dans son déplacement. De partir en cendres.
                 g) Clairière : ici la roche affleure on est loin (quelques mètres plus haut) des graves limoneuses du bassin de la Vidourle où se trouve le principal des huit hectares rattachés à la propriété. Des Merlots, et des des Grenaches des Syrah (en attendant les futures plantations) dont les trois quart vont encore à la cave coop voisine, tournée vers le bio. 
                                                                     h) Olivette : les drupes seront récoltées pour être consommées sur place. Ce qui agite les branches ce n’est pas le vent mais le participatif de la performance qui s’emballe. Stimulés par Guillain qui fait circuler le son comme une lanterne dans la nuit, Léo et Olivier – clown de son métier – s’emparent d’un tronc ithyphalle pour le joindre au cortège, l’engin est lourd, l’équipage chancelle et s’effondre dans les buissons. La parenthèse burlesque s’insère savoureusement dans l’épisode en cours.
 i) Polyèdre : sorte de grand igloo géométrique blanc, base polaire postée dans la garrigue et habitat de Léo Seguin (en nostalgique des neiges de Lozère). Léo me fait penser à Puck ou Ariel, vivacité d’esprit et force de conviction : malice en moins. Ma dernière vision de lui avant de partir, sera celle d’un sprint dans l’orage. Non pour le fuir mais pour s’y plonger avec son matériel photo. Chasseur d’éclairs depuis l’enfance.
                                                                     j) Bâche : blanche ; de l’eau verte, à moustiques, dans les plis ; crevée ici et là par des mauves ; stockée dans l’herbe rêche. Une scène qu’on entoure, une installation où jouer ensemble. À ce stade de la déambulation, le cerceau d'attention aura connu toutes les déformations possibles : du rhomboïde discontinu au polygone touffu. Mais tenu bon.
         k) Coude du chemin : passée la pente, passé la caravane d’Antoine, le monsieur lactofermentation du collectif renaissant, on s’engage dans la dernière ligne droite, entre poulailler, et planches maraîchères (légumes, herbes et fleurs). La lune de mai nous fait danser et le thiase pioche dans le dithyrambe pour un remix collectif et joyeux.
                                                    l) Terminus provisoire : en léger surplomb de la plaine. Face aux vignes dont, dans quelques instant nous allons boire les jus ( Les Daronnes, Gavach wine, Super Bonne Humeur et le rancio maison : Allez tous vous faire aimer). Spontanés là encore on se prend par les épaules, le rond se serre. Foudre pour élever le nous.
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double-croche1 · 2 years ago
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[CANNES 2023] QUINZAINE DES CINÉASTES
Le Festival de Cannes commence aujourd’hui ! Toutes les infos sur les 19 films de la Quinzaine des Cinéastes pour cette 76e édition du mardi 16 au samedi 27 mai sont à retrouver par ici. La liste par date de sortie : ‘De nos jours...’ de Hong Sang-soo – Clôture Une ode à la vie où le maître coréen se réconcilie avec les plaisirs autour d’une table : tabac, alcool, nourriture, musique et oisiveté. Date : Mercredi 19 juillet 2023 ‘L’Arbre aux papillons d’or’ de Thien An Pham Un voyage à travers le Vietnam rural en interrogeant la communauté chrétienne très méconnue du pays. Date : Mercredi 13 septembre 2023 Récompense : Caméra d’or ‘Le Livre des solutions’ de Michel Gondry Marc s'enfuit avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film chez sa tante Denise. Sur place, sa créativité se manifeste par un million d'idées qui le plongent dans un drôle de chaos. Marc se lance alors dans l’écriture du Livre des Solutions, un guide de conseils pratiques qui pourrait bien être la solution à tous ses problèmes… Date : Mercredi 13 septembre 2023 ‘Déserts’ de Faouzi Bensaïdi Amis de longue date, Mehdi et Hamid, travaillent pour une agence de recouvrement. Ils sillonnent les villages du grand Sud marocain dans leur vieille voiture et se partagent des chambres doubles dans des hôtels miteux. Ils ont exactement la même taille, les mêmes costumes-cravates, les mêmes chaussures. Payés une misère, ils essaient de jouer aux durs pour faire du chiffre. Un jour, dans une station essence plantée au milieu du désert, une moto se gare devant eux. Un homme est menotté au porte-bagage, menaçant. C’est l’Evadé. Leur rencontre marque le début d’un périple imprévu et mystique… Date : Mercredi 20 septembre 2023 ‘Le Procès Goldman’ de Cédric Kahn - Ouverture En novembre 1975, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine. Date : Mercredi 27 septembre 2023 ‘L’Autre Laurens’ de Claude Schmitz Le détective privé Gabriel Laurens, spécialisé dans les affaires conjugales, voit sa vie chamboulée lorsque débarque chez lui sa nièce Jade. La jeune fille a des doutes sur la mort accidentelle de son père et lui demande de mener l’enquête. Date : Mercredi 4 octobre 2023 ‘Un prince’ de Pierre Creton Pierre-Joseph a 16 ans quand il intègre un centre de formation pour devenir jardinier. Il y rencontre Françoise Brown la directrice, Alberto son professeur de botanique, Adrien son employeur, déterminants dans son apprentissage et la découverte de sa sexualité. 40 plus tard survient Kutta, l’enfant adoptif de Françoise Brown dont il a toujours entendu parler. Mais Kutta qui est devenu le propriétaire de l’étrange château d’Antiville semble chercher autre chose qu’un simple jardinier. Récompense : Prix SACD Date : Mercredi 28 octobre 2023 ‘Conann’ de Bertrand Mandico Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu'à son accession aux sommets de la cruauté aux portes de notre monde. Date : Mercredi 29 novembre 2023 ‘A Song Sung Blue’ de Zihan Geng Le temps d’un été, les déambulations d’une adolescente introvertie. Date : Mercredi 6 décembre 2023 Films non datés : ‘The Sweet East’ de Sean Price Williams Un voyage picaresque à travers l'Amérique contemporaine entrepris par une jeune femme autorisée à accéder aux étranges sectes et cultes qui prolifèrent dans le pays. ‘Conte de feu’ de Weston Razooli Il était une fois un trio d’enfants cherchant à craquer le code parental de leur nouvelle console et aussi la parfaite recette de la blueberry pie, une secte de braconniers qui ne cessent de se chicaner, une petite fille qui a des dons elfiques… ‘La Grâce’ d’Ilya Povolotsky A bord d’un cinéma itinérant, un père et sa fille traversent une Russie périphérique. ‘La Vie selon Ann’ de Joanna Arnow La new-yorkaise Joanna Arnow signe une comédie BDSM dans laquelle elle se met à nu dans une suite de scènes de soumission qui touchent à sa vie sexuelle, professionnelle et familiale. ‘Merle merle mûre’ d’Elene Naveriani Le magnifique portrait d’une femme célibataire de 48 ans au coeur d’un village traditionnel qui s’affranchit de ses chaînes et découvre l’amour et la sexualité tout en ne renonçant pas à son indépendance. ‘Creatura’ d’Elena Martín Gimeno Mila et son compagnon s'installent dans une ville de la Costa Brava. Après une première dispute, seule dans la maison d'été de sa famille, elle revit certaines expériences de son enfance et de son adolescence qui l'aideront à comprendre l'origine de ce qui l'a empêchée de faire la paix avec son propre corps. Récompense : Label Europa Cinemas ‘In Flames’ de Zarrar Kahn L'existence précaire d'une mère et de sa fille est perturbée lorsque le patriarche de la famille meurt. Elles doivent alors choisir entre affronter leur passé ou se laisser emporter par leurs peurs. ‘Légua’ de Filipa Reis et João Miller Guerra Emilia, âgée de 70 ans, s'occupe de la Casa da Botica, un manoir situé dans le village rural de Légua, dans le nord du Portugal, depuis plus de 40 ans, jusqu'à ce qu'elle doive elle-même s'occuper d'Ana, 50 ans, dont la santé se détériore. Le film est un portrait de ce coin du Portugal en pleine mutation. ‘Mambar Pierrette’ de Rosine Mbakam Sous la pluie de Douala, Mambar, résignée, vide l’eau rentrée dans sa maison avec l’aide de ses enfants. Arrivée dans son atelier de couture, le même calvaire recommence. À tour de rôle, les clientes défilent dans son atelier avec un seul mot à la bouche, la préparation de la rentrée scolaire. Mambar n’a encore rien acheté pour ses enfants. Ses journées sont longues, l’attente de ses enfants est grande, mais la pluie de Douala laissera-t-elle le soleil briller sur Mambar et ses enfants ? ‘Agra’ de Kanu Behl Guru a une vingtaine d’années, il travaille dans un centre d’appels à Agra, il est fou amoureux de l’une des collègues, Mala. Guru habite toujours chez ses parents. Leur maison est divisée en deux parties. Guru vit au rez-de-chaussée avec sa mère, son père, à l’étage avec sa maîtresse. Quand Guru annonce qu’il veut se marier avec Mala, et faire de la terrasse sa future chambre, promise par sa mère à leur cousine pour en faire une clinique dentaire, tout bascule. Les frustrations, les fêlures et les haines familiales éclatent au grand jour, symptômes d’une société indienne patriarcale marquée par de multiples tabous. A&B
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entomoblog · 2 years ago
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Une nouvelle espèce de tique préoccupante établie au Québec pour de bon d’ici quelques années ? | JDQ
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Les éclosions de tiques préoccupent de plus en plus des experts de la santé publique dont une qui pourrait s'établir pour de bon au Québec.
  Mathieu-Robert Sauvé
Dimanche, 30 avril 2023 00:00 MISE À JOUR Dimanche, 30 avril 2023 00:00
  Le printemps ramène les éclosions de tiques qui préoccupent de plus en plus des experts de la santé publique dont une qui pourrait s'établir pour de bon au Québec dans les prochaines années.
«Nous suivons de près la progression des espèces de tiques », assure la biologiste Karine Thivierge, responsable clinique de la biologie médicale au Laboratoire de santé publique du Québec. 
En plus de la tique à pattes noires, bien établie au Québec, on craint l’entrée de la tique étoilée d’Amérique, une espèce qui transmet différentes bactéries responsables de maladies comme la tularémie, qui peut causer des problèmes cutanés, digestifs ou respiratoires ainsi que l’ehrlichiose, une infection responsable de fièvre, de frissons, de douleurs musculaires et de maux de tête.
  «Le réchauffement climatique favorise des espèces qu’on ne voyait pas autrefois au Québec. Ou si elles étaient présentes, elles ne posaient pas de problème pour la santé humaine», explique la vétérinaire Catherine Bouchard, épidémiologiste à l’Agence de la santé publique du Canada.
  Elle s’en vient
  La tique étoilée a été formellement identifiée à cinq reprises au Sud du Québec (Dundee, Châteauguay, Candiac, Montréal et Saint-Roch de L’Achigan) au cours des six dernières années selon e-tick, un site qui tient le compte des observations de l’insecte. «Elle a de bonnes chances de s’installer pour de bon chez nous dans les prochaines années», selon l’entomologiste de l’Université Bishop, Jade Savage, la créatrice du site. 
«Le surpeuplement de cerfs de Virginie dans le Sud du Québec est un des facteurs qui expliquent sa prolifération mais la souris à pattes blanches est également en cause», ajoute Mme Savage.
Elle-même au centre d’une des régions les plus touchées du Québec, l’Estrie, Mme Savage a senti le besoin de créer le site pour répondre aux questions des gens mordus par des tiques ou dont les animaux de compagnie l’ont été. 
  Anatoplasmose
  La Dre Bouchard a été la première vétérinaire au Québec à étudier la tique à pattes noires, responsable de la transmission de la maladie de Lyme.
  Dès 2007, elle consacrait ses études de maîtrise à cette espèce d’arthropode qui transporte des bactéries et virus en suçant le sang de mammifères. Elle vient de publier avec une collègue de l’Université de Montréal une carte des risques d’infection à la maladie de Lyme en Estrie.
  Sous surveillance
  Mme Thivierge rappelle qu’on compte 12 espèces de tiques dans le sud du Québec et seulement une partie d’entre elles peuvent poser des problèmes de santé publique. De plus, de 1% à 2% des individus peuvent être porteurs d’un pathogène. Ce qui n’empêche pas de voir surgir des agrégats de cas comme en Estrie en 2021 quand 25 patients ont été atteints d’anaplasmose. 
      Quatre tiques préoccupantes
Tique noire étoilée (Amblyomma americanum)  
– Cause une allergie à la viande.
– Pas encore établie au Québec mais est fréquemment observée en Nouvelle-Angleterre. A été identifiée dans le Sud du Québec mais probablement transportée par des oiseaux ou des humains provenant de régions infestées.
  Tique à pattes noires (Ixodes scapularis) – Provoque la maladie de Lyme et l’anaplasmose. – Établies et abondantes au Québec, des frontières sud à la Gaspérie. – Fait l’objet de surveillance étroite des organismes de santé publique.
  Tique de la marmotte (Ixodes cooke) – Très semblable à la tique à pattes noires, la tique de la marmotte peut causer une encéphalite grave. Cinq cas ont été répertoriés au Québec entre 2004 et 2014. – Présente occasionnellement du Sud au Québec jusqu’à Val-d’Or et Percé. Bien installée entre Montréal et Québec, en Montérégie et en Estrie.
Tique américaine du chien (Dermacentor variabilis) 
– Une étude récente suggère la présence de cette espèce dans le Sud du Québec sans préciser les endroits, selon l’INSPQ.
– Peut être porteuse de maladies mais les cas documentés sont rares.
    Quoi faire en cas de morsure?
Retirer la tique à l’aide d’un tire-tique ou d’une pince fine. 
Les autorités recommandent de placer la tique dans un contenant hermétique, comme un contenant à pilules et de la mettre au réfrigérateur. La tique pourrait être utile si vous devez consulter un médecin. 
Laver les mains.
  [Image] La tique étoilée d'Amérique a été aperçue à cinq reprises au sud du Québec
Courtoisie/eTick
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migueloharadrawings · 5 years ago
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I just remembered I did this book cover a few years ago.
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corinneecrivaine · 1 year ago
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WILLOW FANFIC STORY
PART 14
FRAGILE TREVE
Co-autrice : Elodie DragonMistic
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La blessure d’Airk empirait, son visage trahissait chaque frémissement de souffrance. Chacun de ses pas devenait une torture. La fatigue s’engouffrant dans toutes les fibres de son être, s’ajoutait à cette affliction qui rongeait son corps meurtri. Malgré le soutien physique de deux chevaliers, rester debout devenait insurmontable. Les regards qu’il échangeait avec sa mère exprimaient son déchirement. Sorsha déterminée à rester forte, tentait de cacher ses inquiétudes. Mais chaque grimace de douleur de son fils l’affligée intérieurement. Elle remarqua le sang s’écoulant à travers le bandage, signalant que la plaie s’était rouverte. La situation devenait urgente. Mais malgré ce supplice, Airk faisait preuve de courage en avançant, silencieusement.
Sorsha lui prit la main, essayant de lui donner un réconfort fragile au milieu de cette agonie « Nous ne sommes plus très loin, mon fils. Il faut que tu tiennes le coup. » Murmura-t-elle.
Le jeune prince répondit d’un sourire crispé. « Ho, je n’ai pas l’intention de faiblir, mère. »
*******
Pendant ce temps, Kit et Jade partageaient des moments tendres, apprenant lentement à reconstruire leur relation. Mais malgré leurs efforts, la jeune Bone Reaver ressentait une culpabilité écrasante qui lui étreignait le cœur à chaque fois qu’elle croisait le regard de celle qu’elle aimait. Dans un élan de tendresse et de dévouement, elle enveloppa délicatement la main blessée de sa compagne, ses doigts s’enroulant doucement autour de la paume meurtrie. Elle pouvait encore ressentir la tension causée par la douleur, comme si à travers ce geste, elle désirait effacer les blessures aussi bien visibles qu’invisibles et rétablir la confiance. Kit, sentant la chaleur rassurante de ce contact se laissa imprégner par cet apaisement et répondit par une légère pression de sa main, acceptant cette promesse silencieuse d’avancer ensemble.
Jade menait Kit à la rencontre des siens, essayant de lui dévoiler que derrière leurs apparences d’assassins, se cachaient des êtres cherchant à survivre et se libérer des chaînes de l’esclavage qu’ils avaient subi depuis tant d’années. Chaque visage que la jeune princesse croisait, portait les stigmates d’un long combat pour gagner leur liberté, des cicatrices gravées dans leur chair.
Kit réalisait à quel point elle avait été élevée dans un environnement doré mais surtout dans un monde de fausses vérités et de tromperies. Elle ressentait bien le poids de ce passé à chacun de ses pas, les regards méfiants et coléreux posés sur elle en raison de ce qu’elle représentait à leurs yeux.
Jade prit la parole avec assurance « Regarde-les Kit, ce ne sont que des personnes, utilisées, traquées, cherchant tout simplement à survivre et se libérer de toutes ces années d’oppression. » La jeune femme remarquait sur chaque visage, la fatigue et la résilience. Jade poursuivit « Ce ne sont pas des assassins, mais juste des victimes d’un conflit entre deux royaumes. »
Kit baissa les yeux un bref instant, avant de croiser ceux de Jade. Elle cherchait à aller au-delà des convictions semées en elle depuis son enfance. «J’entends tes paroles Jade mais ils ont servi la cause de Bavmorda. »
« Pour une liberté promise qu’ils n’ont jamais obtenue. » Répondit Jade fermement. Elle posa ses mains sur les épaules de sa compagne « Tir Asleen n’est pas innocente dans cette guerre, enlevant leurs enfants pour en faire de loyaux soldats et faisant passer leurs familles pour des assassins. N’est-ce pas ce que Sorsha a fait de moi. »
Kit ressentait tout le poids de la culpabilité des agissements de sa famille envers les Bone Reavers.
La nuit avait enveloppé les Wildwood de son voile nocturne. Jade s’approcha silencieusement de Kit. Elle la trouva assise près d’un feu, le regard perdu dans les flammes dansantes, ses pensées oscillaient entre la colère et la douleur. Elle s’exprima, sa voix lourde de tristesse et d’amertume « J’ai grandi dans un monde de privilèges et de mensonges. Finalement nous ne sommes pas si différentes l’une de l’autre. » Jade lui prit la main qu’elle resserra et poursuivit « Ma grand-mère, mes parents, sont à l’origine de tout cela. »
— Nous ne sommes pas nos parents, tu n’as pas à porter ce lourd fardeau seule. Ensemble nous pouvons essayer de réconcilier nos deux peuples. »
— Tu oublies une chose, Jade : Scorpia. Jamais elle n’acceptera. Ce différend entre nos deux peuples est trop enraciné et l’idée d’une réconciliation est impossible à envisager. »
À ce moment précis, un bruit inquiétant jaillit des bois environnants, plongeant les deux jeunes femmes dans une angoisse. Des ombres insaisissables se mouvaient rapidement dans l’obscurité. Désarmées et incapables de faire face au danger imminent, elles échangèrent un regard inquiet, partageant leur crainte. Cependant, à mesure que ces silhouettes s’approchaient, la nuit révélait des visages familiers, laissant des expressions de surprise et d’interrogation chez les deux jeunes femmes. Mais lorsqu’elles reconnurent Sorsha, Airk, les chevaliers et les habitants de Tir Asleen, l’inquiétude céda sa place à l’apaisement.
Kit se précipita vers sa mère heureuse et soulagée de la savoir en vie mais également inquiète « Mère tu n’aurais pas dû. Si Scorpia te voit. ». L’angoisse étouffait sa voix.
Sorsha caressa tendrement la joue de sa fille l’observant avec un léger sourire « Pour toi, pour ton frère, aucun risque n’est trop grand. » Une lueur de fierté passa dans son regard, illustrant son amour pour ses enfants et son dévouement à les protéger.
Pendant ce temps, Jade s’occupait d’Airk, l’aidant à se maintenir debout.
Soudain, des pas lourds et des voix coléreuses se faisaient entendre au loin. Scorpia apparut, entourée de Lori et ses hommes. Son visage figé dans une expression de fureur en apercevant Sorsha «  Quelle belle surprise ! » Cracha-t-elle avec mépris.
Sorsha, pensant plus à sauver son fils et les habitants de Tir Asleen que sa propre vie, tenta d’apaiser la situation. « Scorpia, nous avons été attaqués par… mon fils est blessé, nous devons le soigner sans plus attendre. J’implore ta clémence. Nous cherchons un refuge pour les habitants de Tir Asleen. Fais ce que tu veux de moi, emprisonne-moi si tu le souhaites je n’ai pas la force de me battre. Je viens de tout perdre. Mais je t’en prie accepte ma requête. »
Malgré les supplications de Sorsha, Scorpia demeurait impitoyable « Emparez-vous d’elle ! »
Ses hommes se précipitèrent pour la capturer mais Kit s’y opposa « Laissez-là ! », recevant un coup à la mâchoire qui la fit trébucher. La tension montait alors que la situation dégénérait en un affrontement à venir entre les deux clans. Les chevaliers prêts à défendre leur reine, se préparaient à affronter les Bone Reavers. Allongée au sol, Kit, lança un regard à Jade, demandant de l’aide.
Souhaitant mettre un terme à ce conflit imminent, la jeune Bone Reaver s’écria violemment « Arrêtez ! Assez de haine et de violence ! Regardez-vous ! Est ce cela que vous voulez, semer encore plus de douleur, de morts ! Sorsha est venue vers nous pour protéger son peuple et soigner le prince. » Elle s’adressa à sa sœur « Que veux-tu ? Donner l’image d’une personne sans cœur et sanguinaire ? Ne crois-tu pas que nous avons assez soufferts de cette image ? Étant ta sœur, je dirige autant que toi notre peuple. Je vous ordonne de soigner le prince et de cesser tout conflit ! »
Tout le monde resta silencieux, attendant une réponse de Scorpia. Les deux sœurs se regardaient, l’une sans pitié, l’autre suppliante. « J’accède à ta requête Sorsha. Le prince sera soigné et ton peuple protégé. Quant à toi, tu restes ma prisonnière ainsi que tes chevaliers. Enfermez-les dans la fosse ! »
Lorsque Jade s’approcha de Kit pour l’aider à se relever, elle la repoussa.
Quelques instants plus tard, la jeune princesse s’approcha de la fosse où sa mère et les chevaliers étaient emprisonnés. Son cœur battait violemment, submergée de colère « Je vais te sortir de là, mère. »
Sorsha prit tendrement la main de sa fille à travers les barreaux d’os « Ma fille, écoute-moi attentivement. Le danger est bien plus grand que je n’aurais pu l’anticiper. La trahison est tout autour de nous. Restés unis ton frère et toi, vous êtes tout ce qui me reste. Ne t’aventure pas sur des chemins que tu pourrais regretter. »
— Parfois, pour sauver ce que nous aimons, nous sommes obligés d’accomplir des gestes regrettables. » Répondit la jeune princesse avec agressivité.
*******
En entrant dans la tente, Jade découvrit Kit entrain de saisir son épée, se préparant à combattre. Inquiète elle l’interpela «Que fais-tu ? »
Sans même la regarder, la jeune femme lui répondit d’une voix empreinte de colère « Je vais libérer ma mère. »
La jeune Bone Reaver tenta de la raisonner mais en vain «Écoute-moi ! Je vais trouver une solution. Fais-moi confiance. »
— Te faire confiance !!! Tu as laissé Scorpia emprisonner ma mère !!! »
— Mais j’ai sauvé ton frère et ton peuple !
Un lourd silence s’installa, seulement rompu par la respiration haletante de Kit. Elle fixa son amante et baissa le ton de sa voix un court instant « Tu es devenue l’une des leurs. »
Jade tendit la main pour la retenir mais cette dernière la rejeta fermement « Nous pouvons tout arranger, nous pouvons instaurer la paix entre nos deux peuples. »
La jeune princesse la toisa, ses yeux brûlant d’une rage ardente et d’une douleur intense « La seule façon d’instaurer la paix est que je tue Scorpia. »
Kit s’en alla, emportée par la fureur.
« Je ne peux pas te laisser faire. » Murmura Jade, sa voix empreinte de regrets.
*******
La jeune princesse hurlait rageusement le nom de Scorpia à travers les Wildwood, Son cri déchirait l’air, faisant frissonner chaque branche d’arbre. « Scorpia !!!! Scorpia !!! Je t’attends !!! »
— Je suis là.
Kit se retourna brusquement, son regard enflammé fixait la cheffe des Bone Reavers avec toute la haine qui coulait dans ses veines. « Libère ma mère ! »
Scorpia se dressait face à la jeune femme, impitoyable ne reflétant aucune peur devant la menace que représentait la princesse.
— Tu sais bien que je ne peux pas faire ça.
— Libère-là je te l’ordonne. Elle serra ses poings, essayant en vain de contenir cette rage qui embrasait chaque fibre de son être, la submergeant d’une puissance incontrôlable.
— Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi, princesse. Sais-tu pourquoi tu es encore libre ? À cause de ta proximité avec ma petite sœur.
Kit resta silencieuse un laps de temps avant de s’exprimer d’une voix tranchante « Je te défie. Si je gagne, ma mère est libre.»
— Et si tu perds ?
— Je prends sa place.
— Apporte-moi mon épée Lori. Ordonna-t-elle sèchement
Les deux jeunes femmes se faisaient face, la fureur bouillonnait dans les yeux de Kit, croisant la froideur de Scorpia qui la provoqua « Viens !!! »
Dans un élan de colère, la jeune princesse s’élança, en s’écriant l’arme au poing mais son épée s’entrechoqua brutalement contre une lame. Surprise et bouleversée, elle découvrit Jade se tenant devant elle « Il s’agit de ma sœur Kit. Je ne peux pas te laisser faire. »
Face à celle qu’elle aimait la jeune femme se figea, plongeant son regard enflammé de rage dans celui de son amante où brillait tout l’amour qu’elle ressentait pour elle. Dans cet échange visuel, une chaleur réconfortante, émanant de Jade semblait s’infiltrer dans l’âme tourmentée de Kit apaisant peu à peu ce torrent de haine qui l’avait envahie. Quelques larmes commencèrent à couler le long des joues de la princesse, submergée par toute cette tendresse qui se reflétait dans les yeux de Jade. Elle baissa sa garde, épuisée « Je ne peux pas te combattre. » Et s’éloigna le cœur lourd de conflits intérieurs.
Scorpia s’approcha de Jade, son regard incisif exprimant une détermination sans faille « Tu sais que je ne peux pas la laisser en liberté après ce qu’elle vient de faire. »
— Laisse-moi la gérer. Je dois parler à Sorsha.
Avant de partir, Jade se retourna vers sa sœur, son expression grave démontrant l’urgence de la situation « Ce qui nous menace est bien plus grand que ce conflit entre nos deux peuples. Toi seule peut maintenir cette trêve aussi mince soit-elle. »
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queenfredegund · 3 years ago
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Pumpkin Autumn Challenge
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Allez, à mon tour de me lancer dans le challenge suite aux gentilles invitations de @ladyniniane​, @pamplelun​ et @fierce-little-miana​ ! Je ne sais pas du tout pour l’instant si je vais être capable de tenir jusqu’au 30 novembre, mais croisons les doigts, d’autant que j’en ai sélectionnés que 8 au final !
Automne frissonnant
Double, double, toil and trouble :
Sous les sabots des dieux, Céline Chevet
Le folklore de Chipenden :
Sœurs de sang, l'Envol du Phénix, Nicky Pau Preto
Automne enchanteur
Nom d'une dune : 
Le Problème à Trois Corps, Cixin Liu
Princesse princesse :
Shâhra, Les Masques d'Azr-Khila, Charlotte Bousquet
Automne des mystères
Le destin perdu :
L'Empire de Jade, Ellie Ariny
Les ruines de l'Atlantide :
Nos jours brûlés, Laura Nsafou
En avant Yvette tempête :
L'Homme préhistorique est aussi une femme, Marylène Patou-Mathis
Cabinet de curiosité :
Da Vinci Code, Dan Brown
Bon du coup tous les menus sont pas honorés et j’ai quelques restes du Fantasy Challenge que je n’ai pas encore lus, mais osef ! Et enfin, je case ma relecture de Da Vinci Code, que ma sœur me pousse à refaire depuis un bail, mais y avait toujours un autre bouquin à faire passer avant... 
J’essaierai d’actualiser pour donner une idée de ma progression (ou de mon retard complet, on verra 🙈). Mais bon, comme j’ai des titres qui me font très très envie depuis longtemps, même après le 30 novembre, y a des chances que je les lise quand même !
Bonne lecture à tout le monde en tout cas !
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ladyniniane · 3 years ago
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Une rencontre dans la serre (Fire Emblem Three Houses)
Après Vigdis et Gladys , c’est au tour de Maeve d’avoir droit à son introduction ! J’espère que ça te plaira @lilias42 !
Note : l’air que chante Maeve est Homo Fugit Velut Umbra/Passacaglia della vita de Stefano Landi (qui a dit que le jeu se déroulait au XIIème siècle :P ?). Je me suis appuyée sur cette traduction en la modifiant un peu. 
Maeve enfila sa tunique et accorda le moins d’attention possible à ses cicatrices. Les souvenirs prisonniers de la chair n’attendaient qu’un regard pour s’échapper. Les plaies savaient se changer en bouches hurlantes. Chanter était alors la seule manière de couvrir les lamentations. Les paroles rassurantes la gardaient sur le droit chemin. Maeve avait confiance en sa voix, ce cri de révolte, cette flamme qu’aucun vent obscur ne pouvait éteindre.
Elle glissa sa baguette dans sa ceinture, puis dissimula son stylet. Enid lui avait appris à le faire surgir entre ses doigts et à frapper avant même que la cible n’ait réalisé la nature du tour de magie. Les points faibles du corps humain ne recelaient aucun secret pour elle. 
La magicienne frappa le sol du pied. « Cesse donc d’y penser ! S’admonesta-t-elle. Tu infliges ça aux autres en prime ». Pourquoi n’était-elle pas capable de trancher l’attache ? Le message était clair, son aînée leur avait tourné le dos. Son esprit insatisfait y revenait pourtant toujours. 
Maeve était de retour dans la cour de la maison. Le saule pleureur ondoyait sous le vent, Enid ferraillait contre les courants d’air. Ses yeux de jade étaient durs, froids et tranchants, sa lutte furieuse, désespérée. La plus jeune sentait la présence de l’ombre sans pouvoir la nommer et son sang se glaçait. 
Il avait suffit d’une nuit pour que tout vole en éclat. Les cris stridents d’Enid, ses cordes vocales sur le point de se rompre, résonnaient encore  dans ses oreilles : « Ils ont touché quelque chose en moi ! Tout le monde dans le voisinage dit que mon visage ne change pas ! Je dois savoir ! Je dois savoir ! ». Tante Nemain avait essayé de parlementer, à peine audible.  Maeve s’était recroquevillée dans son lit, sa poupée blottie contre elle, tétanisée.
Elle reconnaissait désormais douleur de sa « grande soeur », le nuage de ténèbres qui vous assombrissait parfois l’esprit, les démons qui vous tenaient compagnie dans la nuit. 
Les questions sans réponses s’alignaient, s’empilaient. Maeve se passa les mains sur le visage, frotta avec vigueur. De grâce ! Retour au présent ! Le luth l’observait depuis son coin de la pièce, la jugeait en silence. 
« Oh maman, songea alors Maeve, je ne suis pas devenue la personne que tu espérais ». Philomèle l’avait voulue raffinée, à l’abris du besoin, dame de compagnie de quelque grande maison, pourquoi pas. Pourtant, sa fille avait emprunté le chemin écarlate de la guerre, corps meurtri, main souillées. Elle cheminait parmi les cadavres, dans la boue et le sang, convoquait la mort d’un sortilège. C’était ainsi, l’on voulait toujours le meilleur ses successeurs. Maeve n’était pas une exception : « Si me bats, c’est pour que ceux qui viendront après n’aient pas à le faire ». 
Elle releva simplement ses cheveux en un épais chignon à l’arrière son crâne. Le pic qui les maintenait pouvait aussi servir d’armes. Les dernières rondeurs de l’enfance avaient depuis longtemps quitté son visage, son teint était crayeux. Il y avait dans cette substance perdue tout le prix payé. Vorace, la guerre prélevait son tribu, la métamorphosait. Peut-être continuerait-elle à s’étioler jusqu’à ce qu’il ne reste d’elle qu’un squelette, blanc et poli. 
Mais tous finiraient ainsi. Même la terrible impératrice d’Adrestia ne serait un jour que de simples os nus, semblables à ceux des ennemis qu’elle méprisait tant. Revigorée par cette pensée, la magicienne s’arracha à sa macabre rêverie.
-Oh combien tu te trompes
Si tu penses que les années
Jamais ne vont finir,
Il faut bien mourir…
La mélodie lui vint, à la fois défi, fatalisme, et elle la laissa distraitement franchir ses lèvres. 
Dernière étape maintenant. Maeve sortit la boite à maquillage de son tiroir. Il ne lui en restait que peu et elle peinait à s’approvisionner. L’entraînement aurait raison de cet artifice, mais peu lui importait. Seule comptait l’impression de normalité qu’elle retrouvait momentanément ainsi. Un peu de poudre pour redonner de la vigueur à son teint, du rouge sur les lèvres pour ramener de la couleur de son existence. Un vêtement bien choisi, un fard bien appliqué la faisaient aussi paraître plus âgée. Un tour de passe passe réussi en somme.
Pendant qu’elle appliquait les cosmétiques, la magicienne revint à Edelgard. Cette dernière devenait soudain beaucoup moins effrayante lorsqu’elle y pensait ainsi !
Maeve l’avait vue à l’oeuvre lors de la bataille de Gronder. La conquérante avait au début préféré la prudence et supervisé ses soldats depuis l’arrière. Voyant les hostilités se rapprocher d’elle, l’impératrice s’était alors portée au devant de l’ennemi afin de rallier ses troupes faiblissantes.
Parée d’un éclat aveuglant, reconnaissable entre tous au panache écarlate de son casque et aux dorures de son armure, Edelgard avait commencé sa macabre moisson. Maeve s’en rappelait comme un soleil gorgé de sang, une étoile corrompue, de mauvais augure. L’impératrice soulevait son lourd bouclier comme un simple jouet, maniait d’une seule main une arme faite pour être brandie des deux. Il se murmurait que sa hache était vivante et que son tranchant s’agitait, se refermait comme une mâchoire. Une arme animée d’une seule envie : dévorer les chairs ennemies. 
Maeve et les mages s’étaient alors préparés à l’intercepter. La jeune femme avait ignoré la douleur dans ses muscles, la pression à ses tempes. Mais une unité de sorciers impériaux s’était alors interposée. L’escouade de la jeune femme avait jusque-là avancé en étant couverte par les soldats lourds de Duscur. Cela avait alors été à elle de jouer les boucliers. 
Un échange nourri avait alors suivi. Lorsqu’un camarade tombait à ses côtés, il fallait poursuivre et se battre pour deux. Maeve avait dû l’apprendre, ne plus se précipiter pour les aider et briser la formation. Elle avait frappé de toutes ses forces, puisé dans ses dernières réserves avec l’espoir d’ouvrir la voie vers l’impératrice. 
Hélas, sentant le vent tourner, cette dernière avait fait demi-tour avec le restant de ces troupes.
« Si tu ne te sens pas faite pour te battre, avait dit autrefois Amalia, tu n’es pas obligée de continuer. Il faut de tout en ce monde : des soldats, des nourriciers, des artistes…et aucun n’a moins de valeur que l’autre ». 
Mais Maeve avait persisté, même si des progrès restaient encore à faire. « Le fer devient bien une épée sous les coups du forgeron, alors pourquoi ne puis-je pas moi aussi changer de nature ? ». 
L’émaciation n’était pas le seul changement subi par son corps. Elle était désormais plus souple, plus forte, plus rapide. Capable de survivre.
Ce fut sur cette dernière pensée qu’elle quitta la pièce. 
*
-Bravo pour avoir tenu tête à Felix, félicita-t-elle son amie lorsque celle-ci l’eut rejointe, ça c’est notre Vigdis !
L’ombre d’un sourire apparut alors sur les lèvres de cette dernière.
-Je l’affronterai de nouveau ce soir, annonça l’épéiste, et nous verrons. 
Son amie restait imperturbable, sa détermination froide, calculée, féroce. Doutait-elle seulement une fois la porte de sa chambre refermée ? Maeve se promit d’affronter un jour les dangers avec la même défiance. 
*
La journée s’écoula, à perfectionner les formations, à maximiser le potentiel destructeur des sortilèges. Sa rencontre avec la talentueuse Annette s’était révélé plus qu’utile. Maeve se rendit aux bains publics afin de délasser son corps, aussi fourbu que si elle avait passé la journée à agiter une épée. Des fourmillements courraient dans ses extrémités, elle massa ses tempes pour que la migraine ne s’y installe pas : des symptômes ordinaires après une journée passée à utiliser la magie. C’était parfois une affaire de dextérité, pincer la bonne corde pour en tirer le son adéquat. Mais la concentration fluctuait avec la fatigue. Le pouvoir se faisait anguille, il fallait alors le saisir, l’agripper et le contraindre. 
Maeve avait entendu des histoires de mages victimes de leurs propres arcanes dans le feu de l’action. Mais mieux valait ne pas y penser. Elle avait développé ses propres gestes et techniques, connaissait désormais bien les signes avant coureurs. Bien qu’ayant réchappé à Gronder, la jeune femme savait aussi que la véritable lutte se jouerait sur la durée. 
Elle avait plus que tout envie d’un répit. Vigdis était entrain de mener son duel. Gladys rentrerait bientôt de patrouille. Ses pas la menèrent vers la serre tandis que le monastère s’embrasait sous le soleil couchant.
La lumière se déversait à l’intérieur, transformait les vitres en sublimes vitraux et les fleurs en joyaux. Le monde  extérieur avait succombé sous un déluges de flammes rubis. Seul demeurait ce jardin, comme un espace préservé. Ainsi, il existait encore un peu de beauté dans ce monde brutalisé ! 
Maeve déambula sans destination précise, jusqu’à ce que son regard soit attiré par un groupe de fleurs à nulles autres pareilles. La magicienne n’en avait jamais vu de semblables. Leurs couleurs solaires, leurs corolles déployées et leur vivacité la captivaient. Etrangères en ce lieu, elles poussaient malgré tout avec orgueil. 
La jeune femme s’approcha alors. Et attira ainsi l’attention de l’homme qui s’en occupait. Maeve se souvenait de lui : c’était le meneur des lanciers de Duscur et le vassal du prince Dimitri. Il était probablement l’homme le plus grand qu’elle n’ait jamais vu et la dépassait d’au moins trente bons centimètres. Elle ne pouvait que se sentir minuscule en comparaison. 
Sa stature était de plus imposante, sculptée par les années de combat. Tout son visage n’était qu’angle durs, sa mâchoire forte. Nombre de cicatrices claires marquaient sa peau sombre : sur la joue, le front, la lèvre, le menton… Pour autant, son attitude n’était pas nécessairement menaçante. Son regard smaragdin restait pensif, interrogateur. 
-Bonsoir, lui sourit-elle simplement, je ne voulais pas vous déranger. Je regardais simplement les fleurs. 
L’inconnue lui était familière. Dedue comprit alors à la baguette passée à sa ceinture qu’elle était la courageuse magicienne qu’il avait vu combattre à Gronder. Le visage de ses souvenirs était déformé par l’effort, recouvert d’un masque de sang et de suie. La jeune femme s’était érigée en rempart, bras tendus devant elle, pied fermement ancrés dans le sol, déterminée à ne rien laisser passer. Impitoyable, elle n’avait manqué aucune occasion d’éclaircir les rangs ennemis. 
Sa physionomie n’exprimait pour présentement que le calme et une certaine distinction dans son maintien. Dedue nota qu’elle devait être un peu plus jeune que la moyenne de ses camarades de maison. Un sourire lumineux éclairait son visage délicat, lui creusait deux fossettes. Sa carnation était ivoirine, d’une pâleur peut-être accentuée par la fatigue, et ses lèvres pâles. Ses grands yeux curieux n’en paraissaient par contraste que plus sombres. 
Dénouée sur ses épaules, son épaisse chevelure était une rivière d’encre parcourue parfois de quelques vagues. Un rouge gorge, brodé avec beaucoup de talent et de soin au détail, ornait son escarcelle. Dedue songea que cela lui convenait bien.
-Vous ne me dérangez pas, la serre est à tout le monde, rétorqua-t-il simplement. 
Son ton était un peu froid, factuel, mais pas sec pour autant. N’ayant rien de plus à ajouter, le guerrier repris sa besogne. Il avait certes désormais l’habitude de s’ouvrir un peu plus en compagnie de ses camarades, mais ce n’était pas tous les jours que des inconnus engageaient spontanément la conversation avec lui.
Maeve l’observa, fascinée. Ses grandes mains auraient facilement pu ressembler à des battoirs, mais traitaient les fleurs avec une immense délicatesse. Les végétaux paraissaient si fragiles entre ses doigts ! Pourtant, son toucher n’était que précision, légèreté, sureté. Ce qui, couplé à l’impression de force tranquille qui émanait de lui, rendait le tableau étrangement apaisant.
La jeune femme se reprit. Il était inconvenant de fixer quelqu’un ainsi. Elle allait poser sa question et puis partir. 
-Je n’ai jamais vu de fleurs comme celles-ci, d’où viennent-elles ? 
-De Duscur, la réponse fila, tranchante, expéditive. 
Comme lui. Lorsque la tragédie n’avait été pour Maeve qu’une chose lointaine. Elle, sa mère, Enid et tante Nemain formaient leur petite nation dans leur maison reculée. Devenue adulte, la jeune femme avait toujours été horrifiée, glacée, par la brutalité des représailles qui avaient suivi. Toute une nation saignée à blanc, des familles pulvérisées, massacrées… et combien d’innocents dans le lot ? 
Elle imaginait ce que cela pouvait faire de voir son peuple ainsi mutilé, disséminé, de se retrouver déraciné au milieu d’étrangers hostiles, mais se doutait que ses pensées ne pouvaient pas retranscrire la réalité de cette torture 
-Elles sont très belles, complimenta alors Maeve en retour.
Et sa voix ne laissait transparaître que gentillesse et respect.
Dedue la scruta de nouveau, indéchiffrable, peu habitué à ce type de réactions. Il était toujours prêt à se blinder, à laisser les attaques glisser sur lui. Aussi la spontanéité de l’inconnue le désarmait-elle. 
-Merci, son expression s’adoucit un peu, et aussi pour votre aide pendant la bataille. 
Ce fut alors que le sourire de la jeune femme s’agrandit, brillant désormais comme un croissant de lune. Dedue se sentit alors gagné par une chaleur diffuse doublée d’un étrange trouble. 
-Merci à vous pour la votre, corrigea-t-elle, vous nous avez sauvé la mise plusieurs fois. Vous pouvez compter sur moi si nous devons de nouveau nous battre côte à côte. Par ailleurs je m’appelle Maeve Caccini, et vous ?
La réponse fut, comme à l’habitude, brève : 
-Dedue Molinaro.
Le silence qui suivit fut plus confortable. Maeve s’accorda encore un peu de temps dans l’atmosphère si sereine, comme un cocon, de cette serre. Mais elle savait qu’il était bientôt temps de retourner vers le monde extérieur. 
-Je vais vous laisser, annonça-t-elle alors, au revoir et, qui sait, à bientôt peut-être. 
Elle inclina alors la tête, comme en signe de remerciement, son regard était chaleureux, son visage rayonnait de reconnaissance. Dedue se demanda ce qu’il avait fait pour mériter cela.
La serre redevint silencieuse lorsqu’elle partit. Dedue se demanda presque s’il avait rêvé. 
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lagrandebelleza · 4 years ago
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Analyse d’une séquence du film “La Grande Bellezza”
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A la première scène de la séquence deux nous apparaît un paysage au coucher de soleil à symbolisation historique. Accompagnés d’une musique cérémoniale, nous nous trouvons au pied d’un aqueduc où une femme, nue, se fait bander la tête d’un voile blanc par deux autres femmes, dotées d’ailes d’anges, connotation religieuse à la Vierge et à la pureté. Un travelling descendant débute sur le visage de la femme, personnage clé de la scène, et se poursuit jusqu’à ses jambes. On peut apercevoir un triangle rouge qui se juxtapose à son vagin, pouvant représenter le Diable, ainsi que le symbole de l’URSS, la faucille et les marteaux. Face à cette inconnue, un public, placé en demi-cercle aux cotés de Jep, fixe la scène assis dans l’herbe, silencieux et attentif. Des bruits naturels tels que des chants d’oiseaux accompagnent ce moment. S’éloignant de la caméra et sans aucune raison, la femme se rue soudainement vers le mur de l’aqueduc pour s’y fracasser la tête. Du sang s’écoule doucement. Après un long moment de silence, la dame pousse subitement un cri perçant signifiant « Je ne vous aime pas ». Les applaudissements du public s’élèvent finalement face à cette scène qui se révèle, pour nous, incompréhensible.
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Plongé dans l’obscurité de la nuit, le héros, Jep Gambardella, entre dans le champ de vision de la caméra pour s’aventurer dans une sorte de maison-cabane. A la seule lueur d’une lampe, nous distinguons le visage de notre protagoniste et celui d’une femme, nommée Thalia Concept. Celle-ci n’est autre que l’inconnue à l’origine de la scène troublante précédente. Il a l’intention de l’interviewer. De notre point de vue, elle semble avoir changé de personnalité et de look. Tantôt angélique, elle paraît maintenant démoniaque avec un style un peu punk. Peut-être est-ce dû au coup sur la tête ? Les deux acteurs se lancent dans un dialogue où chaque prise de vue sur un des personnages nous donne l’impression d’être dans la peau de l’autre. La discussion commence à tourner en rond. Jep déstabilise son interlocutrice avec des questions peu délicates auxquelles elle ne peut répondre. Notre héros se montre très critique envers cette femme et son travail qu’il n’essaie pas de comprendre et dénigre, la rabaissant sans cesse.
A la suite de cette interview inamicale, nous voilà au cœur du siège de rédaction où Jep entame une nouvelle discussion mais, cette fois-ci, avec sa supérieure, naine. Encore une fois, et cela dépend de l’interprétation de chacun, le fait que la directrice soit atteinte de nanisme peut nous suggérer que le fait d’être de petite taille n’empêche en rien de diriger de plus grandes que soi, l’important étant la force de caractère. Un travelling suit cette dame nous faisant découvrir le bureau. Jep sort un moment du cadre mais la discussion au sujet de son dernier travail réalisé, à savoir l’interview, se poursuit.  La petite femme est premièrement appréciative. Au cours d’un nouveau travelling, notre héros réapparaît, assis à une table sur laquelle des assiettes sont posées pour un diner. Les deux amis continuent leur conversation autour de la vie, de la carrière de Jep qui aurait pu être encore plus fructueuse. Il se permet de dénigrer le travail d’un(e) autre artiste, de critiquer sa motivation alors que lui-même se pose des questions sur son propre travail…
Réalisé par :
Pirlot Jade                                                                                                      François Lehny                                                                                              Goelen Martin                                                                                              Lefebvre Baptiste Hennebert Ugo Verset Nolwenn Cravotta Lisa
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mytherbalegwladys · 5 years ago
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Voici les races de Ninjago. Les humains et les nindroids y sont déjà aussi. -Les albinos: Ce sont des êtres qui ressemblent beaucoup aux humains, mais avec des marques colorés sur le corps, et qu'ils possèdent des pouvoirs différents. Ils sont les descendants d’un serpent blanc et d’un dragon noir. Lorsqu'un albinos meurt, il se réduit en poussière. Il y a six clans: Bijin, Maho, Konton, Happi, Yume et Tamashi.
-Les kumihos: Ces renards à neuf queues vivent dans la forêt des cerisiers, où vivent les albinos du clan Bijin. Ils maîtrisent les feux follets, et ils possèdent une agilité surhumaine. C'est la race de Dimitri, Yuè et Magnolia.
-Les okamis (ou lycanthropes): Ces loups humanoïdes vivent au fin fond des bois. Ils doivent aimé un être béni par la "Lune Bleue" et que cet être l'aime en retour, pour briser la malédiction de la "Lune Sanglante" qui rend les okamis maudits et incontrôlables. C'est la race de Okami et Nikky.
-Les serpentines: Ce sont des serpents humanoïdes qui vivent en tribu. Il existe plusieurs races: Anacondrai, Hypnobrai, Fangpyre, Constrictai, Venomari, Shiporagi,  Vermillion, Pyro-Vipères et Hydrophinai (la plus rare).
-Les tengus: Ces hybrides moitié humains, moitié oiseaux ont été crées par des phénomènes naturelles ou par des scientifiques. Ils peuvent voler, communiquer avec les oiseaux, et ils ont une arme à plumes.
-Les ryus: Ce sont des dragons primordiaux les plus rares au monde. Ils peuvent prendre la forme d'un humain ou d'un dragon asiatique comme les quatre rois. C'est la race de Jade Yin et Ren Guang.
-Les kyonshīs: Ce sont des vampires qui se cachent le jour et sortent la nuit pour boire le sang des humains. Ils vivent en clan, mais c'est rare. C'est la race de Kyu, Rose et Vladimir.
-Les tsubakis: Ils ressemblent à des humains, mais pas comme les autres. Ils sont les descendants de Furutsubaki no Rei et de Ninmenju. Ils possèdent le pouvoir de la nature et protègent la forêt. C'est la race de Flora.
-Les onis: Ces créatures surpuissantes ressemblent à des démons. Ils ont une forme humanoïde, une taille gigantesque, des griffes acérées, deux cornes protubérantes poussant sur leur front, des poils ébouriffés et un aspect hideux. C'est la race de Raijin, Fujin et Tsuzu.
-Les djinns: Ce sont des créatures surnaturelles qui peuvent exhausser des vœux. Il y a trois races de djinns: Les efrits, les marids et les sylphes.
-Les ningyos: Ces créatures aquatiques vivent dans les endroits près de l'eau. Ils ressemblent à une sirène ou un homme-poisson.
-Les jorogumos: Ce sont des créatures les plus rares de monde. Moitié humains, moitié araignées, ils peuvent tisser des toiles, s'accrocher sur les surfaces et possèdent une agilité surhumaine. Et ils sont aussi ovovivipares.
Tengu (c) SarahStoorne
Cora, Dimitri, Okami, Amétis, Jade Yin, Kyu, Flora, Raijin Jr., Aisha, Abrahel, Shela, Will, Chun-li, Ara and art by me
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quinaquehaineetcanon · 3 years ago
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#0 - Prologue
Tous ces hommes ou ces femmes vont revenir,
Hanter vos rêves à venir, votre âme à nuire,
Ils s’allieront devant vos colonnes bleues
Saliront vos salons, de bottes de sept lieues
Ils n’ont point disparu, ils vivent à rebours 
Ils vous guettent, tapis dans l’ombre des faubourgs
Dans l’angle mort des tours, des torches, des canons
Dans le brouillard de gaz, s’unissent sans fanons
Inventent la suite. Souffleurs de verreries
Ici et maintenant ! Vivent leurs rêveries
De meilleurs lendemains ? C’est un vieux rêve anxieux
Que font ces grands enfants trop irrévérencieux
Il est des colères qu’on ne soignera point
Avec des sous doses de collyres au poing
La faim, la soif, le froid. Ou le feu, ou la glace
Volent bien bas, valent bien quelques bris de casse
Aujourd’hui la rue est nulle et non avenue.
Hilarante et râlante, elle tombe d’une nue
Elle aura des femmes, des hommes décidés
Et elle aura bientôt des armes et des idées
Non ! Nos lignes en feu n’auront pas fait que fuir
Les esprits lumineux n’ont nul besoin de luir’
Ils brillent parce que leurs yeux voient bien trop loin
Et trouvent paille d’or au beau milieu du foin
Le sang et les larmes. Ou le lait et le miel
S’écoulent du fond de la terre jusqu’au ciel
Où le rouge de la rose vire à l’orange
Tout juste au-dessus des hauts-fourneaux de Florange
Dans un soudain sursaut démocrate en sursis
Les médiocres ont des mots d’ordre à cette heure-ci
Partout et tout le temps Cosette ou Jean ValJean
Thénardier et Javert contre les pauvres gens
 La rue est-elle une piste de thé dansant ?
Champagne et biscuit pour tous les sans dent !
Le peuple pardonne à celui qui nous offense 
L’ami de l’ennemi que son ami finance
Quarante neuf trois pour cent ne font consensus
Sans qu’on sache lequel numerus fait clausus
A élire des chats, vous nous avez appris.
Oui ! élire des chats. Nous sommes des souris
La souricière fait désormais salle comble
La foule file et s’y faufile comme un omble
Des hordes de désordre, issues de nulle part
Portées d’ombres de part et d’autre du rempart
Serti d’ors et de jais, et de jade et d’argent
Mais d’ores et déjà, d’heure en heure, des gens
De tout horizon en marche vers l’Élysée
S’en vont grossir les rangs contre élite exilée.
Elle y cherchait un trône, on en fit son tombeau
Quolibet funèbre versé par tombereau
Non, ce n’est pas la pluie qui arrose les chefs
D’un déluge d’éloge. On sent un crachat bref
Non, ce n’est pas la peur qui masque le visage
Plutôt, ce vol d’oiseaux noirs qui fuient la vie sage.  
Le chant du cygne est neuf mais l’air est familier
Le peuple parti seul, reviendra par millier
La vie est lunaire puis le sommeil diurne
Il n’y a que nos cendres qui iront dans une urne
Alors que nos larmes se sont tant déguisées
En ce rire pointu, sont lames aiguisées.
Sur nos faces de boue, vous avez craché
Nous dormons debout pour ne pas vivre couchés
                                                                                             (Décembre 2016)
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