#Cuisiner Pour La Paix
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Paris aux approches de Noël à l'époque, il y a longtemps, combien c'était beau. Les porches, les entrées éclairées, les hautes fenêtres avec leur rideaux là-haut, la branche qui dépasse d'un sapin décoré, les moulures aperçues d'un plafond illuminé. Je regardais tout cela enfant depuis en bas, depuis la rue. Et en arrière-plan le soir était la pénombre des parcs avec leurs feuillages balancés au vent derrière les grilles en fer. Émergeant ça et là, les gens, les familles surtout, une chose rare aujourd'hui, les gens étaient en famille. Des pères à l'allure fringante, de jeunes mères avec chacune plusieurs enfants, très rangés, très élégants, très heureux. Un monde comme mon monde, chez mes grands-parents. Le monde comme un prolongement tranquille de mon monde. Le décor des logements bourgeois dans des films comme Les Visiteurs, Opération Corned-Beef, Le père Noël est une ordure, étaient tous semblables au logement principal et secondaire de mes grands-parents, ainsi la vie future serait une tranquille continuité entre la vie privée et la vie publique, et la France remise à l'endroit par ces visites chez ces Anciens aurait forcément raison bientôt de la montée des "voyous" comme on les appelait alors. J'avais une famille. Un havre de paix gratuit quelque part, un refuge avec une place à mon nom, une base. Quand j'ai compris avec le temps que c'était ma seule famille, vu mes origines, alors que tous mes amis en avaient deux, cette base est devenue alors un idéal à reconstruire pour la vie adulte future.
La fête que c'était, Paris, enfant, avant Noël. La foule variée des restaurants, des cafés, tout cela inondé de lumière qui devait ne jamais s'éteindre. Il y avait la vie quelque part, cela existait, il suffisait de le savoir pour s'en retourner rassuré dans sa banlieue éteinte affronter la montée des "voyous", épreuve temporaire qui finirait bientôt, car les méchants finissent au bagne disait Le Bouillon. Paris, les grands magasins. Le Printemps. Les Galeries Lafayette. Le métro avec ses publicités immenses pour La Samaritaine. Le Trocadéro. Les églises. Les gares pleines de voyageurs avec des skis. Et partout où l'on allait dans la ville les sapins ceinturés de girandoles, constellés de lumières dans les entrées d'immeuble, dans les halls de palace, dans les magasins, partout, comme une symphonie unanime dans le pays où chacun joue sa partition privée spontanément, partout. Les avenues bordées d'immeubles en pierre, illuminés du dedans, peuplés de familles françaises qui attendaient Noël comme nous. Les guirlandes électriques dans les rues. Les publicités pour les spectacles, les salles de spectacle avec leurs portes en or qui donnaient 3 représentations par jour d'un Molière ou d'un Feydeau, bondées de foule française heureuse, pendant ces jours qui précédent Noël, pendant la montée progressive vers cette réjouissance, 19 Décembre, puis l'entrée dans les chiffre des vingtaines, le 20, le 21, de mieux en mieux le 22, le 23, puis le 24 et le parachevèment du 25, point final et point d'orgue de l'année. Les libraires, les bistrots, les brasseries avec leurs étalages d'écailler mirifique, les pancartes "arrivage d'escargots", les teinturiers derrière leurs comptoirs assiégés, les écoles encore encore occupées, les salons de coiffure pleins de dames, les marchands de gravure et leur air compassé, les détaillants en spiritueux. Partout la vie. Et chez nous, se retrouver à 20 convives, accomplir les préparatifs, réserver les huîtres, cuisiner des plats, allumer des lumières partout dans un appartement spacieux où chaque pièce devenait habitée, ici pour s'habiller, ici pour emballer en secret des paquets, là pour parler affaires, chacun à sa place. 1995. 1990. 1988, et avant. Larmes fréquentes rien que d'y penser. Cette lugubre, hideuse impression de fin de tout aujourd'hui, dans l'indifférence dépeuplée, cynique, impie, technologique. Tout cela beaucoup trop violent, beaucoup trop méchant quand on est seul, quand on est loin, quand le train qui vous dit "complet" part sans vous et qu'on s'essouffle à le rattraper. Parti au vent le parc Monceau, et le Ranelagh, le manège en bois, la boulangerie, le marchand de caddies à motifs écossais en bas de la rue. Cette ville grise à l'extérieur et si chaude, si lumineuse, si proprette dès que l'on entrait quelque part. Auteuil, l'arrêt "Jasmin" sur la ligne du 9, la légende, la ligne qui mène aux Champs-Elysées et au virage Boulogne, à la bourgeoisie et au combat. Et le musée de la marine, et l'aile Denon au Louvre d'où l'on revenait plein d'histoires à raconter, le théâtre de Chaillot, et Guimet, et les petits cinémas du 16ème qui donnaient Maman j'ai raté l'avion en 1990. Et les vieux appareils électriques oranges, notamment le presse-agrume, le couteau électrique qui fait des fines tranches de rôti, le hachoir à jambon, la yaourtière. Et la noble charité filiale, légère, facile, dégagée, qui nimbait tout cela dans un ordre qui avait toujours été, qui serait toujours, gr��ce auquel nous n'aurions jamais à nous inquiéter de rien.
Et aujourd'hui... À six heures du matin rugit le hurlement des poids-lourds qui redémarrent au feu rouge (visages effondrés des routiers moldaves à la proue de 20 tonnes de béton sur métal qu'ils ont conduit toute la nuit). Les embouteillages, les rues défoncées, les palais noircis qui s'enfoncent dans la boue du sol détrempé. Plus de jobs. Plus de prolétariat. Plus rien. Recommencer à "gagner sa vie" là-dedans seul, abandonné en rase campagne. Sueurs froides et halètement. Réminiscences de Houellebecq, Soral, de ces lectures de 2000-2010, de phrases comme "la société où vous vivez à pour but de vous détruire", ou "ils ont été emasculé par la violence du système", ou encore "vous étudiants, êtes voués à un monde de mensonge, de saloperie et de violence". Dire que cela nous semblait exagéré à l'époque... Tout est contre nous et personne ne fait rien. Et puis un pays noir. Des rues noires sous un temps noir. Population rare, verdâtre, visages froncés, bouches mal fermées, dents avides. Société excrémentielle. Pluie noire sur les dos voûtés, lavés à l'eau sale, qui rentrent par des cages d'escalier aveugles dans des bâtiments opaques aux vitres fumées d'où ne sort ni lumière ni branche de sapin, ni familles rangées. À côté de cela, les "consultants" badge au cou dans leur voiture payée par la prétendue union, prétendument européenne, et les "double paye sans enfant". Il n'y en a plus que pour les sournois suceurs. Un tel degré de saloperie, une entreprise aussi monstrueuse, devrait se payer par vingt Sinn Fenn par jour, méthodiques, fanatiques de justice en faveur des pauvres.
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TW — oppressions, terrorisme politique.
LES MISÉRABLES
Il y a les beaux parleurs, les sages écrivains ; et dans chaque révolution, il y a celles et ceux qui doivent transformer les paillettes en cendres. Iels ont l'air plus fatigué·es que les autres, le seum sous les yeux, la poudre sur les dents. Ils cassent et brisent ; se déploient pour sauver un·e altéré·e des griffes des flics.
Milice armée, groupe terroriste, une réponse à la baffe de trop : chacun à son idée sur la question. Il y a un tiers en prison, l'autre en cavale, le dernier en dehors du pays. C'est-à-dire qu'iels font pas dans la nuance, ne cherchent pas la bonne paix civile et les amendements polis. Iels sont un rejeton de 68, celles et ceux qu'ont décidé de rendre cornes pour cornes, dents pour dents.
Même chez les altéré·es, ça critique leurs claquements de dents. Pourtant, c'est grâce à leur morsure qu'on a eu le droit de vote. Groupe de canidés galeux, ils grouillent dans les catacombes, sortent la nuit et s'attaquent aux ennemis des altéré·es. Tout ce beau monde vit dans un bâtiment dans la Cour des Miracles. C'est un ancien théâtre, réaménagé, les loges sont des chambres, il y a une salle de bain commune avec des douches et la salle de concert a été refaite. Parce que les sièges ont tous été désossés, maintenant, elle sert de salle de sport : il y a un ring au centre. Sur l'estrade, il se repose une grande table où manger, la cuisine se cache derrière les rideaux et tout le monde se retrouve ici pour partager le dîner.
Eh, pense pas que ce soit un groupe de super-héros, c'est surtout un ensemble de névroses.
JEUNE MORTE — f / nb (libre) • ≃ 30 ans TW - deuil.
4h du mat, elle ne dort pas. Elle ne rêve pas, non ; elle pense. Elle dort debout, peut-être qu'être allongée dans sa piaule ça l'angoisse. Elle ne se réveille plus non plus, chaque midi elle ressuscite. Il n'y a pas de cheffe chez Les Misérables, mais quand tout le monde est paumée, c'est vers elle que ça se tourne. « On fait quoi, maintenant ? », comme si elle savait, elle. Du groupe, c'est pas qu'elle a les bonnes idées, c'est qu'elle a les idées les moins mauvaises. Avant c'était à sa meuf que la Matriarche du Refuge de Bescel demandait à parler. Maintenant, c'est à elle. Ça fait un an que c'est elle la lumière, mais elle n'a pas l'impression de briller. Elle se sent plus étoile morte, parce qu'attirer les autres dans un gouffre de vide, ça, ça lui parle plus. La Ghoule lui souffle que sa femme serait fière d'elle, il croit ça la rassure.
En vrai, un peu. Mais c'est comme si soleil s'était éteint, et c'est vraiment pas rien.
FT. Marie-Pierra Kakoma, ...
МАКАРОФ (MAKAROFF) — nb (joué·e par maxeine) • 27 ans TW - alcool, dépendance, drogue (opïoide), guerre.
Un savant mélange d'opioïdes et de polia ; le corps armé du groupe, toujours à cuver sur une table de bar gluante. Iel a l'air d'avoir vécu trois vies et demi, parle au passé comme une tablé de boomers. Elle a la vibe des photos de poumons sur les paquets de clope. Faut dire que son altération c'est un rêve humide d'Edgar Allan Poe. Vétéran, militaire, survivant·e dont on ne sait trop quoi et personne veut vraiment savoir. Malgré tous ses flatteries, ça reste le membre le plus fidèle des Misérables. Iel fait le sale boulot, pose pas de questions, flanche pas sous le doute. Iel retrouve des altéré·es dans des merdiers pas possible, râcle les fonds de l'humanité pour repêcher les âmes perdues. 'Parait même qu'iel a sauvé le cul de la Matriarche du Refuge de Bescel une fois.
FT. Kate Snap
LA GHOULE — m / nb (réservé) • +45 ans TW - disparition.
Le sang l'effraie, comme un mioche qui n'a pas encore découvert la brutalité du monde. Pourtant, il en écume les bas fonds à la recherche des altéré·es disparu·es. La mission lui tient à cœur, il a le regard vitreux : ivre d'espoir lorsqu'il trouve une piste. Sa spécialité c'est de s'infiltrer, d'analyser, d'offrir une autre possibilité à la violence. En fait, il n'a jamais frappé qui que ce soit. Même en cas de légitime défense, il préfère se faire prisonnier. C'est pour ça qu'il travaille avec Makaroff. Ça lui permet d'éviter de disparaître à son tour et c'est le seul dont la voix a l'air de passer au-dessus de la défonce. Le soir, c'est lui qui le·a ramène quand on lui confisque ses clefs de voiture. La Ghoule, c'est la princesse mélancolique du groupe. Tout le monde lui fait confiance, c'est le canari sur l'épaule de chacun d'entre eux. Ainsi, comme les miniers, s'il s'arrête de chanter : c'est que Les Misérables se sont enfoncés trop loin dans les ténèbres.
FT. David Dastmalchian, ...
EUPHORIE — nb (libre) • 21 - 27 ans
Iel n'a pas de situation, pas de parents ; pas sûr qu'iel ait une identité non plus, en fait. Iel n'a pas de maison et si on lui demande comment iel est arrivé·e là, iel te répond : "beh par la porte". C'est qu'un sourire de plus dans la foule, monté·e sur son skate, malabar dans les poches. Pourtant, c'est peut-être l'orphelin·e le·a plus recherché·e du monde. Ce qu'iel aime, ce sont les joyeuses pagailles ; spécialiste des artifices et des bombes de couleur. Iel repeint les CRS de rose, c'est plus à son goût. Iel traîne dans les musées, iel kiffe l'art. Ellui-même taggue dans la rue ; parfois des murs collaboratifs, parfois des façades parlementaires. Si tu lui brises le cœur, tu retrouves ta voiture sans les roues arrières. C'est pas parce que c'est la plus jeune du groupe, que c'est celle à protéger. Sa tendance à la jouer solo en agace certains, mais pour les autres : c'est surtout un fascinant mystère à percer.
FT. Amandla Stenberg, ...
GLAUQUE — f / nb (réservée) • ≃ 30 ans TW — déréalisation, description macabre, tentative de meurtre
Elle a un rayon de soleil dans le sourire et c'est pas une pub Colgate. Princesse enterrée vivante, petite fleur privée de soleil ; si elle revient à la surface, c'est la nuit ou sous d'épais vêtement. Elle a trouille, dont on ne sait quoi, sa tête tourne quand il y a trop de monde. Les gens pensent c'est le boulet du groupe, mais c'est pas vrai. Glauque est avocate, c'est elle qui sort les Misérables de prison, qui allègent leur peine. C'est aussi le principal financement du groupe. Tellement de thunes, elle sait que le temps passe pas plus vite sur une Audemars. Elle n'a pas les cernes de Jeune morte, la gueule décrépite de la Ghoule. Sans courbature, elle se tient tellement droite, elle fait passer Makaroff pour une équerre. Même qu'euphorie vole dans son porte-feuille ; Glauque le sait, c'est pour ça qu'elle laisse toujours deux billets de 20 pour qu'iel les prenne. C'est Makaroff, la Ghoule et la meuf de Jeune morte qui l'ont ramené·e, il y a 3 ans. Plutôt littéralement ; d'ailleurs. Ils l'ont trouvée dans une poubelle, à côté d'un relan de lait périmée et d'un sac BK. Sa manucure dépassait de la benne, c'est à peine si elle respirait. Un an de soins et réduc', aujourd'hui ça va à peu près. Elle en parle jamais, on sait juste que c'est parce qu'elle était altérée. Ça lui arrive souvent de déconnecter ou de s'éteindre. Chaque misérable dort dans sa chambre avec elle, chacun leur tour. Même Euphorie s'y dérobe pas, même Makaroff reste sobre.
Elle chante sous la douche ; tout le monde aime bien. Petite, elle rêvait de remplir le Bataclan.
FT. Victoria Pedretti, ...
FELIX — m / nb (réservé) • ≃ 30 ans
Il vient d'arriver, colle encore les membres du groupe en soirée. Il s'est fait jeter de chez lui, il a tout perdu du jour au lendemain. Nerd sans aucune confiance en lui, il s'est jamais vraiment senti à sa place là-haut. Petit cliché en manque de personnalité, faut dire qu'il a encore rien découvert de sa personne. Il n'a rien explorer non plus, ni le monde, ni les gens. C'est Jeune Morte qui l'a repêchée, pris en flag' d'hacking de machine à billets. Depuis, c'est la clef de toutes les portes, de tous les systèmes. Il éteint les caméras, pirate les dossier ; efface les noms. Il a encore du mal à se faire une place et il lui reste beaucoup à apprendre. Sa plus grande qualité, c'est sa patience. Ça et le fait qu'il sait bien fermer sa gueule quand l'ignorance pointe le bout de son nez. Felix n'a jamais été militant avant, alors quand on doit lui demander d'hacker les fichiers des flics : il flippe un peu. Mais bon, même si les catacombes c'est humide, il a jamais bien aussi respiré. Sous terre, il peut laisser aller son altération et, enfin, découvrir son homosexualité.
FT. Joseph Quinn, ...
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Homard bleu et macaron rose, décor royal et meilleurs vins pour plus de 150 invité·es : les images de la réception majestueuse de Charles III, en septembre 2023 au château de Versailles, avaient immédiatement alimenté la question. Combien d’euros la présidence de la République avait-elle déboursé pour organiser un tel événement ? La réponse est désormais disponible : 474 851 euros, d’après la Cour des comptes.
Dans leur rapport annuel sur les comptes de la présidence de la République, publié lundi 29 juillet, les magistrats financiers alertent sur la forte augmentation des dépenses du chef de l’État, notamment en ce qui concerne les frais de déplacement et réception, en 2023. L’Élysée a bouclé cette année-là son exercice en déficit (8,3 millions d’euros sur 117,2 millions de résultat), ce qui n’était pas le cas de l’exercice précédent (excédentaire de 300 000 euros).
« Si plusieurs facteurs externes expliquent ce niveau de dépenses non anticipé (inflation, activité présidentielle conditionnée par le contexte international) », la Cour des comptes alerte aussi sur une nécessaire « vigilance accrue » face aux « facteurs internes » qui ont conduit à ce dérapage. À la fin de l’année, les dépenses de la direction chargée de l’organisation des événements, des déplacements et de l’intendance ont été supérieures de 7 millions d’euros par rapport au budget prévisionnel.
Le choix d’organiser le « dîner d’État » en l’honneur de Charles III au château de Versailles a fortement pesé dans la balance, la présidence de la République ayant dû externaliser de nombreuses prestations : traiteur extérieur (et non cuisines de l’Élysée) pour 166 193 euros, « extras » embauchés pour le service pour 100 428 euros, scénographie et montage pour 42 720 euros, ou encore 42 515 euros de vins, champagne et autres boissons.
Le coût total de la soirée (474 851 euros) ne prend pas en compte les autres dépenses liées à la « visite d’État » – le plus haut rang protocolaire – organisée pour la venue pendant trois jours du souverain britannique en France, ni les frais d’annulation (80 000 euros) de la première visite, repoussée en raison des mobilisations contre la réforme des retraites. « La France entretient des relations diplomatiques soutenues avec de très nombreux pays qui organisent des événements équivalents lorsqu’ils reçoivent le chef de l’État », se défend la présidence de la République.
Des déplacements de plus en plus onéreux
Un autre « dîner d’État » a coûté près d’un demi-million d’euros : celui en l’honneur du premier ministre indien Narendra Modi, le 14 juillet 2023, au musée du Louvre. Là encore, le choix de la présidence d’organiser le repas en dehors du palais de l’Élysée – à l’inverse des réceptions du président américain Joe Biden ou de l’émir du Qatar en 2024 – a coûté cher : près de 173 000 euros de traiteur, 72 000 euros d’« extras », etc. Pour une note globale de 412 366 euros.
À titre de comparaison, deux autres réceptions organisées à l’Élysée – le dîner d’État pour le président mongol et celui pour le Forum de Paris sur la paix – ont coûté 62 000 et 67 000 euros. « Cette comparaison entre les dîners souligne le rôle majeur du choix du lieu dans le coût total de chaque événement », relève la Cour dans son rapport.
Plus encore que les réceptions, ce sont les déplacements d’Emmanuel Macron qui grèvent le budget. Dans son rapport, la Cour des comptes interroge un paradoxe : le président de la République ne se déplace pas beaucoup plus qu’avant mais ses déplacements coûtent de plus en plus cher au contribuable. À titre d’exemple, le coût moyen des déplacements nationaux du chef de l’État a quasiment doublé depuis 2018, culminant l’année dernière à 60 462 euros.
À une échelle plus large, l’évolution des dépenses donne même le vertige. En 2016, pour la dernière année pleine de son quinquennat, François Hollande s’est déplacé 142 fois, pour un budget global de 17,7 millions d’euros. En 2023, Emmanuel Macron a effectué 112 déplacements qui ont coûté 23,2 millions d’euros. Autrement dit, le coût moyen d’un déplacement présidentiel est passé de 125 000 à 207 000 euros en sept ans.
Comment expliquer une telle hausse ? Sans nier le poids de l’inflation sur certaines lignes de dépense, l’institution de la rue Cambon charge lourdement le fonctionnement de l’Élysée, soulignant « le nombre de déplacements, l’évolution de leur structure et la taille des délégations », mais aussi « des problèmes d’organisation interne ».
L’explosion des frais de déplacement résulte directement des choix politiques opérés à l’époque par Emmanuel Macron. Après un premier trimestre passé cloîtré à l’Élysée, en proie à un mouvement social massif contre la réforme des retraites, le chef de l’État avait fait de sa capacité à occuper l’espace un enjeu politique central : il s’agissait de montrer qu’il n’était pas empêché, malgré l’impopularité de sa réforme, et de reprendre la main d’un quinquennat considérablement embourbé.
Une tournée en Océanie à 3 millions d’euros
« Je dois me réengager dans le débat public », avait-il prévenu fin avril. La suite avait été à l’avenant : en quelques semaines, le président de la République était allé discuter déserts médicaux dans le Loir-et-Cher, lycée professionnel en Charente-Maritime, reconquête industrielle dans le Nord, attractivité de la France dans les Yvelines, souveraineté industrielle en Ardèche ou encore transport aérien en Seine-et-Marne.
Fin juin, il avait tenu à passer trois jours à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour balayer les dossiers de la cité phocéenne. Le déplacement a coûté 342 828 euros à l’État, un budget « particulièrement onéreux » selon la Cour des comptes.
Laquelle critique également le prix excessif de deux autres visites officielles, en Corse en septembre (278 209 euros) et à Toulouse (Haute-Garonne) en décembre, pour visiter le siège d’Airbus (205 022 euros). La tournée en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Papouasi), au cœur de l’été, bat des records (3,1 millions d’euros), talonnée par celle en Afrique (1,9 million) au printemps.
En plus de leur nombre, c’est le faste et la dimension des déplacements que l’institution place dans son viseur. Pour la visite d’État d’Emmanuel Macron en Chine, en avril 2023, l’Élysée a affrété deux avions A330 pour transporter une délégation pléthorique, où figuraient notamment l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, grand ami de la Chine, ou l’ancien ministre socialiste Jean-Marie Le Guen, membre du conseil d’administration de l’entreprise Huawei. À l’arrivée, en plus de la voiture présidentielle transportée sur place, cinquante véhicules avaient été loués pour déplacer le convoi présidentiel.
Avec le transport et l’hébergement, plusieurs frais annexes sont venus alourdir la facture de cette visite, à l’instar des prestations audiovisuelles confiées à des sociétés privées (55 084 euros). Au total, l’escapade chinoise a coûté 1,8 million d’euros, révèle la Cour des comptes, qui pointe au passage le décalage entre le budget prévisionnel et le coût réel du voyage. Une hausse de 40 %, selon l’instance, traduite par un surcoût imprévu de 520 000 euros.
Une différence loin d’être anecdotique, aux dires de l’institution administrative. Le rapport pointe ainsi à plusieurs reprises les « problèmes d’organisation interne » à l’Élysée, évoquant par exemple les multiples annulations et reprogrammations de dernière minute. « Bien qu’il existe des contraintes spécifiques à l’activité présidentielle, il ressort que les arbitrages à différents niveaux sont souvent rendus tardivement, ce qui ne permet pas de respecter le processus défini et contraint à un fonctionnement dans l’urgence », souligne la Cour des comptes.
Annulations et reprogrammations
La multiplication des annulations n’est pas que le fait du président de la République : elle découle aussi, pour l’année 2023, de son impopularité. Le mouvement social contre la réforme des retraites a poussé l’Élysée à annuler plusieurs déplacements et voyages prévus. Elle ne saurait toutefois être résumée à ce contexte. Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron a habitué ses interlocuteurs, partenaires et collaborateurs à une instabilité permanente. Plusieurs ministres ont ainsi raconté à Mediapart, ces dernières années, leur lassitude face aux contre-ordres de dernière minute venus de l’Élysée.
En tout, douze déplacements ont été annulés en 2023, un record si l’on excepte l’année 2020 rendue exceptionnelle par le contexte sanitaire. Sans entrer dans ces considérations, la Cour des comptes rappelle un fait : ce fonctionnement a un coût pour le contribuable, 832 328 euros de pertes pour l’année 2023. À elle seule, l’annulation du voyage prévu en Allemagne en juillet 2023 a coûté 429 100 euros à l’État, celle de la visite en Suède en février, 180 150 euros.
En guise de préconisations pour l’avenir, la Cour des comptes suggère à l’Élysée, entre autres, de mieux anticiper l’agenda présidentiel et de plafonner la taille des délégations. Elle encourage aussi la présidence à modérer le recours aux missions préparatoires, ces voyages de collaborateurs d’Emmanuel Macron destinés à « tâter le terrain » et à préparer sa venue.
Car ces missions coûtent cher, soulève le rapport. Avant de se rendre au Brésil, cette année, Emmanuel Macron a envoyé quatre équipes différentes préparer les quatre étapes de son périple. Trop souvent décidées au dernier moment, ces missions préparatoires ont un prix, encore plus lorsque les conseillers présidentiels décident de prendre l’avion pour gagner du temps.
Ainsi de celle censée préparer l’hommage rendu à Roubaix (Nord), en mai 2023, à trois policiers tués par un automobiliste. « En dépit d’une règle édictée d’effectuer en train les trajets inférieurs à quatre heures », l’équipe d’Emmanuel Macron a pris un vol commercial pour atteindre la ville nordiste. La présidence « tiendra compte des remarques de la Cour pour améliorer son organisation et ses dispositifs internes », a répondu l’Élysée, assurant être « mobilisée pour gérer avec efficacité son budget dans un contexte d’une part inflationniste et d’autre part géopolitique et politique qui influence l’agenda de l’exécutif ».
Ilyes Ramdani et Antton Rouget
#ça coupe le budget de tous les ministères essentiels et ça serre la ceinture aux pauvres mais en attendant c'est Versailles pour lui...#connard#emmanuel macron#french#article copié en entier car réservé aux abonnés#upthebaguette#french side of tumblr#en français#bee tries to talk
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Spécialités culinaires - Liyue
Here we have: names of Liyue characters' special dishes in French and English; full lore description in French; translation of selected words after each description. Bon appétit!
🥢
Poisson bouilli du Restaurant Wanmin
Wanmin Restaurant's Boiled Fish
Spécialité culinaire de Xiangling. Le plat signature du Restaurant Wanmin revisité à la sauce Xiangling. Ceux qui auront la chance de le goûter apprécieront l'abondance de saveurs qui caractérise la haute gastronomie liyuéenne.
revisité - restyled, redesigned
bouillir - to boil
une abondance - abundance
🍽️
Délices des rivages
All-Delicacy Parcels
Spécialité culinaire de Xingqiu. On n'oserait presque ne pas vouloir toucher à ce plat bien présenté, mais après la première bouchée, il est difficile de s'arrêter de manger... Hum, ne me dites pas qu'il a enlevé les carottes ?
oser - to dare
❄️
Nouilles froides aux délices de la montagne
Cold Noodles with Mountain Delicacies
Spécialité culinaire de Chongyun. Ces nouilles seraient rafraichissantes en été, mais l'exorciste insiste également pour les manger en hiver. Quel courage...
la nouille - noodle
🌟
Viande-mora façon Caesor
Qiankun Mora Meat
Spécialité culinaire de Ningguang. La pâte est parfaitement moelleuse et la viande qu'elle renferme est juteuse. Quand est-ce que Dame Megrez des Sept Étoiles de Liyue a-t-elle appris à cuisiner un tel plat ?
renfermer - to contain
juteux - juicy, succulent
☁️
Sansespoir
No Tomorrow
Spécialité culinaire de Qiqi. Les ingrédients de ce plat ont été soigneusement arrangés. D'après Baizhu, Qiqi a mis beaucoup de temps à le préparer, mais une fois que l'on connaît les goûts de la jeune fille, il est difficile de vouloir en manger.
soigneusement - carefully
⚓️
Tranches de viande sautées
Flash-Fried Filet
Spécialité culinaire de Beidou. Cette dernière à appris une ou deux choses de Xiangling pour améliorer le gout de ce plat. Elle sera impressionnée si vous arrivez à le terminer d'une traite.
tranches de viande - slices of meat
terminer d'une traite - to end smth in one sitting
🎣
Poisson grillé du survivant
Survival Grilled Fish
Spécialité culinaire de Keqing. Ce poisson n'a pas été grillé à la flamme, mais frit de l'intérieur grâce à de l'énergie Électro. Vous succomberez à sa saveur exquise dès que vous mordrez sa peau croustillante. C'est donc grâce à ce genre de repas que Keqing survit dans la nature ? On aurait du mal à le croire...
succomber - to succumb
une peau croustillante - crispy skin
avoir du mal à croire - find it hard to believe
🎋
Soupe mijotée au bambou
Slow-Cooked Bamboo Shoot Soup
Spécialité culinaire de Zhongli. Le jambon a été sélectionné selon les normes gastronomiques du Pavillon Yuehai. La viande est de la poitrine de porc, fraîchement chassé à Deauclaire, tandis que les pousses de bambou sont les plus denses que vous trouverez dans le village de Qingce. Le tout est ensuite laissé à mijoter lentement... Un tel goût « particulier » ne peut être partagé qu'avec ceux qui savent l'apprécier.
mijoter - to simmer, to brew
la poitrine - brisket, chest
fraîchement chassé - freshly hunted
le pousse - green shoot
🎸
Poulet rock 'n' roll
Rockin' Riffin' Chicken!
Spécialité culinaire de Xinyan. Ce plat cache un piquant redoutable. Le manger vous fait pleurer mais vous ne pouvez pas vous arrêter ! Seul le diable aurait pu inventer un plat pareil !
le piquant - spiciness
redoutable - formidable, fearsome
🐋
Prise suprême
A Prize Catch
Spécialité culinaire de Tartaglia. On dirait une bête piégée dans une mare de sang, émettant des cris d'agonie inaudibles... Ce à quoi Tartaglia répond que ce n'est rien d'autre que ce qu'il a attrapé en mer et quelques spécialités locales de sa ville natale.
la mare - puddle, pool
émettre - to transmit
ce n’est rien d’autre que - it is nothing other than
❄️
Paix prospère
Prosperous Peace
Spécialité culinaire de Ganyu. L'image d'un Qilin au repos suffit à elle seule à calmer les esprits. Ganyu a cuisiné ce plat avec ses meilleures intentions et a également mis de côté l'une de ses fleurs de Qingxin préférées, rien que pour vous.
au repos - at rest
avec ses meilleures intentions - with the best of intentions
rien que pour vous - only for you
🔮
Beau songe
“Sweet Dream”
Spécialité culinaire de Xiao. Les rêves de Xiao sont simples et beaux.
simple - simple
👻
Parade des esprits
Ghostly March
Spécialité culinaire de Hu Tao. Les têtes rondes des goules donnent un aspect mignon à ce plat. Mais si vous veniez à goûter l'une d'entre elles, vous le regretteriez pendant longtemps... Cette assiette est remplie d'ingrédients aux saveurs intenses si bien qu'au final, on ne sait plus ce que l'on mange...
la goule - ghoul
intense - strong
⚖️
« À ma façon »
“My Way”
Spécialité culinaire de Yanfei. Du tofu aux œufs de crabe préparé avec une incroyable régularité dans la présentation. Les proportions et les saveurs suivent à la lettre les « lois du tofu aux œufs de crabe » citées dans la recette, sans la moindre omission.
œufs de crabe - crab eggs
régularité - consistency
suivre à la lettre - strictly follow
sans la moindre omission - without any omission
💌
Nouilles du cœur
Heartstring Noodles
Spécialité culinaire de Shenhe. Cela vient peut-être de son désir de recréer une saveur qui n'existe que dans ses souvenirs, mais Shenhe a consacré beaucoup de temps et d'efforts à la préparation de ce plat. Les nouilles onctueuses et la soupe délicieuse font certes grande impression, mais l'aspect le plus marquant de ce plat est le dévouement et le cœur mis à l'ouvrage...
onctueux - smooth
le dévouement - dedication
🎶
Jade de nuages
Cloud-Shrouded Jade
Spécialité culinaire de Yun Jin. Cette collation sucrée et collante n'affectera pas votre gorge, c'est la raison pour laquelle c'est la préférée de Yun Jin. L'arrière-goût est des plus raffinés, pas quelque chose dont on se lasse facilement. À bien y réfléchir, il y en a plus qu'elle n'en ferait pour elle-même, mais vous n'allez quand même pas vous plaindre de sa gentillesse...
collant - sticky
un arrière-goût - aftertaste
se lasse - to get tired, to get bored
à bien y réfléchir - on second thought
se plaindre de qch - to complain about
🍤
Crevettes à la rosée
Dew-Dipped Shrimp
Spécialité culinaire de Yelan. On trouve parmi les ingrédients du nouveau thé de rosée livré directement du Village de Qiaoying à la maison de thé, qu'on utilise pour frire rapidement des crevettes de rivière fraîchement pêchées. À la vue, il est d'une couleur élégante ; à l'odeur, on sent le parfum d'un thé lointain ; au goût, il est à la fois tendre et a une consistance élastique... Une petite minute, pourquoi est-elle en train d'apporter une assiette de piment ?
thé de rosée - dew tea
frire - to fry
une consistance élastique - elastic consistency
le piment - pepper, chili
🪴
Plat maison de Qingce
Qingce Household Dish
Spécialité culinaire de Yaoyao. Ne possédant pas le dressage élégant d’un grand restaurant, son apparence peut sembler assez sommaire, mais une seule bouchée est suffisante pour laisser un délicieux sentiment d’intimité et de chaleur qui reste inscrit dans la mémoire. Ce goût voyage du bout de la langue à la tête. Le secret de cette saveur se trouve sans doute dans l’affection de Yaoyao.
le dressage - dressing, taming
sommaire - basic
inscrit dans la mémoire - inscribed in the memory
🍲
Soupe apaisante
Heat-Quelling Soup
Spécialité culinaire de Baizhu. « Ce n'est pas vraiment un médicament, simplement quelque chose qui peut soulager une gorge sèche. »... Alors que la voix inquiète de Baizhu résonne dans vos oreilles, un bol de soupe aux fruits accueille votre regard. « Ce plat ne contient pas de sucre, mais il craignait que tu ne sois pas habitué(habituée) au goût amer, alors il en a ajouté un peu », ajoute Changsheng.
soulager - relieve, alleviate
une gorge sèche - a dry throat
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8 janvier
back on my bullshit à trainer sur whatsapp avec r. dans mon lit je sais pas si c'est bien ou pas mais au moins quand il m'écrit je suis pas triste comme quand il m'écrit pas. je lui ai dit ne me cancel pas stp après lui avoir parlé de ma période taylor swift et il a répondu how could i? ugh. cet après-midi ou hier je sais plus les jours se suivent et se mélangent pour s'agréger en mega-jours sans séparation entre eux, je regardais une video et y avait un guitariste chou assis sur un canapé et je me suis dit: pour ne plus aimer r. il faut que j'arrête de me sentir seule. c'est ma solitude qui me fait l'aimer. je dois arrêter d'être seule pour arrêter de l'aimer. mais comment arrêter d'être seule quand je bouge pas de la maison? je suis pas déprimée, j'ai juste rien à faire dehors et il fait pas beau et j'ai beaucoup de travail et ça me dérange pas de passer tout mon temps à travailler sur mes dossiers de candidature et à jouer du piano en chantant sans voir personne. j'ai écrit un traitement de douze pages de mon scénario en deux jours et je me suis rendu compte que c'était pas du tout un chef d'oeuvre et que c'était même assez consensuel et prévisible, un peu niais et un peu chiant, donc j'aurai sans doute jamais cette bourse parce qu'en plus je remplis pas vraiment les critères de qualification, mais est-ce que c'est une raison pour ne pas au moins tenter de gagner 5000 euros? non.
par contre je suis un peu mystifiée par mon comportement parce que depuis qu'on est rentrées j'ai zéro envie d'aller à bruxelles, alors même que les locataires sont de retour depuis hier et qu'ils se disputent et que je les entends dans mon lit à minuit et demi m'obligeant à regarder encore un épisode de gossip girl et encore un et encore un, mais j'adore regarder gossip girl dans mon lit le soir et me lever tard et déjeuner dans la cuisine puis jouer du piano etc toute ma petite routine je l'aime je l'aime et j'ai pas du tout envie de me retrouver seule à bruxelles parce que j'ai rien à y faire. ici aussi je suis seule mais je suis pas seule seule. j'ai quelqu'un qui me donne une structure. ce soir maman m'a dit que c. venait avec g. en février et j'arrive très bien à me contenter de ça comme horizon de vie là pour le moment. alors que g. m'agace et que je sais que je vais compter les jours jusqu'à ce qu'il reparte. mais g. est un loser aussi dérangé que moi et on pourra loser en paix avec nos mères respectives et moi ça me va.
12 janvier
ça y est j'ai réussi à me trainer jusqu'à bruxelles, littéralement, moi et mon sac de provisions qui pesait 45 kilos pour m'éviter de faire les courses dans les supermarchés hors de prix de cette ville et ainsi garder mes sous pour mon futur microkorg que je suis même plus sûre de vouloir acheter parce que j'ai passé la journée à investiguer un musicien du vermont et qu'il a remis en question ma volonté de faire de la musique avec un synthé parce que je veux faire quoi au juste? et donc je crois que le sac était vraiment trop lourd parce que ce matin je me suis réveillée avec une douleur aigue qui descendait de la nuque à l'omoplate gauche m'empêchant de bouger et donc j'ai passé la journée au lit, découragée de tout, alors que hier soir avant de m'endormir je me réjouissais d'être ce matin pour aller au magasin de musique rue du midi. au lieu de ça j'ai regardé une interview de quatre heures et treize minutes de chris weisman que j'aimais pas trop à la base et puis r. m'a dit que c'était un de ses héros alors je me suis laissée embarquer par ma curiosité et à la fin je voulais plus que ça s'arrête. les sujets qu'ils abordaient m'ont donné envie de poser mille questions à r. et je sais pas dans quelle mesure mon entichement pour lui joue sur mon désir de savoir et dans quelle mesure c'est une raison pour ne pas lui poser ces questions.
j'ai décidé de pas lui dire que j'étais là et de pas lui proposer qu'on se voie parce que j'ai pas envie de retomber dans le vide comme la dernière fois, mais ça me tue parce qu'il est là pas loin et moi j'ai besoin de voir des gens. j'en peux déjà plus de la solitude, je le savais, mon corps le savait, ç'a été un supplice de m'arracher à la maison douce. maman m'a ramené un butternut maculé de terre du jardin de b. que j'ai frotté et rincé dans l'évier et rajouté à mon sac qui pesait déjà une tonne et pendant que j'attendais le bus je regardais une femme qui rentrait chez elle dans la maison bleue d'en face, il faisait un grand soleil et j'avais pas du tout envie de quitter mon quartier. peut être que je veux pas déménager. ça fait dix ans que j'y suis cette année. dix ans que c'est temporaire. six mois qui se sont transformés en dix ans, comme ça, en un long claquement de doigt, et hier matin en prenant le bus pour aller à la gare j'ai ressenti exactement la même chose que quand je repartais à paris ou à amsterdam y a dix ans. c'était exactement le même sentiment de regret, de pré-nostalgie, de heimweh anticipé, comme si la maison était vivante et voulait me garder avec elle bien au chaud (il faisait -6 à bruxelles).
je suis en train d'écouter une chanson de blake mills qui dit my dear one shelter my heart et je regardais la silhouette noire des arbres contre le ciel gris foncé fluo avec une légère envie de pleurer mais j'ai pas vraiment pleuré, je pensais à l'été dernier quand ils balançaient leurs longues branches de saules pleureurs pour tenir compagnie à ma tristesse et je me demandais ce qu'ils se disaient. la pauvre, ça fait sept mois là quand même. je les regardais et je pensais au fait que la musique exacerbe tout et que le fait que r. soit musicien rajoute à la difficulté de m'en défaire. de me défaire de l'emprise tentaculaire qu'il a sur moi et les ventouses sur les tentacules c'est les chansons qu'il m'envoie. parce que s'il était comptable par exemple, est-ce que ce serait la même chose? bon déjà j'arrive pas à m'imaginer tomber amoureuse d'un type qui est comptable.
j'ai tellement mal au dos que j'ai failli me mettre à pleurer au wc parce que je savais plus comment me tenir. pourquoi je souffre systématiquement à chaque fois que je me retrouve dans cet appart? j'ai regardé showing up de kelly reichardt et ça m'a fait penser à mon livre pas encore écrit parce que je m'identifiais au personnage joué par michelle williams. elle fait tout le temps la tête, elle a un langage du corps soucieux et quand on lui fait des éloges sur son travail elle reste soucieuse, elle vit seule avec son chat et elle travaille dans le même centre d'art que sa mère et sa mélancolie contraste avec la légèreté et l'insouciance de son amie/voisine/proprio qui la bouscule un peu. ça m'a donné envie de construire un personnage et de montrer tous les petits détails de son quotidien. de la montrer telle qu'elle est. après le film je me suis levée pour aller faire pipi et me brosser les dents et j'avais l'impression de jouer dans mon propre film dirigé par kelly reichardt.
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Jeudi 26 octobre 2023
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Il m'appelle
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Je me suis demandé si j'avais reçu le Saint-Esprit. En fait, le Diable me l'a fait oublier. Il est passé par plein de moyens différents pour me le faire oublier. Le premier, je pense, a été la routine. Ensuite, la connaissance. Je connais bien la Bible maintenant. Avant, lorsque j'écoutais No me parler de Dieu, de Jésus, du Saint-Esprit, je m'abreuvais sans rien dire parce qu'il avait bien plus de connaissance, mais aussi une relation avec Jésus qui était déjà forte, établie, précise, tandis que moi j'avançais doucement avec l'aide du Saint-Esprit pour me guider. Aujourd'hui, je connais bien plus la parole. Alors qu'avant je me sentais illégitime (à tort) de parler de Christ, car peu assurée, aujourd'hui je peux en parler, je connais.
Mais connaître n'est pas avoir une relation avec Christ, avec le Saint-Esprit. Il nous parle par la parole et il est important de la lire. Cependant, de la même manière qu'il faut lire la parole avec les yeux de l'Esprit, qu'il faut lui demander de nous éclairer, il faut aussi parler de la Parole par l'Esprit. Il faut tout demander à l'Esprit, tout. Et c'est ce que j'ai fait après mon baptême. J'avais une telle paix, une telle assurance ! Pourtant, je n'allais pas à l'église, pourtant je n'étais pas entourée de chrétiens. J'avais le Saint-Esprit avec moi et il était le meilleur orateur que j'aurais pu avoir en moi pour parler de Lui.
Je comprends maintenant tellement No qui, il y a quelques semaines me parlait de sa recherche du Saint-Esprit avant. Je comprends tellement ses mots "quand tu connais comment c'était d'avoir le Saint-Esprit avec toi, tu le recherches encore et encore".
Tout en ce moment dans ma vie me dirige vers Lui. Tout ce qu'il m'envoie n'est en fait qu'un chemin qui mène à Lui. Ma lecture de la Bible, le livre Bonjour Saint-Esprit que je lis, ce que je reçois dans mes prières et mes appels. J'ai même ressenti sa présence dans la cuisine ce week-end, sa manifestation parfaite et puissance. Je l'ai encore senti dans la voiture hier.
Toutefois, aujourd'hui je constate que je manque de foi. Ce n'est pas une fatalité, ni un échec. Ce que l'Esprit me révèle et me demande me fera avancer. Je dois aspirer à l'Esprit, marcher par l'Esprit, et pour cela, il faut obéir. J'ai foi en la fidélité de Dieu. Je connais que ses promesses et ses voies sont parfaites.
Le Saint-Esprit veut venir à ma rencontre mais je suis encore prisonnière de ma chair, d'émotions qui l'empêchent de m'atteindre. Je vois aujourd'hui combien il aimerait venir me parler, établir sa communion avec moi, mais mon être ne le laisse pas entrer. Je l'appelle, il répond, mais n'arrive pas. Parce que je ne l'appelle pas avec une pleine foi. Ô Saint-Esprit, accorde-moi la grâce de me détacher de ma chair, de ces émotions qui entravent notre union, notre communication. Reviens à ma rencontre Saint-Esprit.
J'ai confiance. Il va venir me toucher à nouveau.
Pour cela je ne dois pas avoir peur de tout laisser. De tout abandonner. Ce que je n'ai pas encore fait. Je dois radicalement lui laisser ma vie, les amitiés et les relations qu'il me demandera de laisser, tous ces désirs et toutes ces actions qui ne glorifient pas son nom ou qui ne peuvent pas Le glorifier.
Pour commencer Seigneur, Saint-Esprit, je demande à ce que tu délies ma langue, que tu retires cet esprit de timidité qui m'empêche de te louer à haute voix dans la maison quand No est là. Je veux crier ton nom Seigneur, je veux te louer et ressentir ta présence dans ma vie.
Sois au bout du tunnel Saint-Esprit, permets que je t'atteigne au bout du tunnel. Au bout de cette semaine de jeûne que j'ai entrepris pour venir à ta rencontre, pour que tu me remplisses.
Amen.
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Chapitre 2: Memory [ Fr ]
TW : aucun, je crois.
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Edmund
Le deuxième mois.
Jour Trente-trois
Edmund sortit de son lit quand les premiers rayons de soleil pénétrèrent dans sa petite chambre. Il s’habilla puis il descendit doucement les escaliers pour ne pas réveiller les autres habitants de la maison. Il commença à se faire à manger, il avait faim. Son appétit revenait petit à petit alors il en profitait pour manger et reprendre des forces.
Tante Alberta entra dans la cuisine quand Edmund allait se mettre à table. Tante Alberta s’arrêta de marcher quand elle le vit. Elle ne s’était pas attendu à voir Edmund.
-Bonjour, Ed.
-Bonjour, tante Alberta.
Edmund fit glisser son assiette à l’autre bout de la table pour la donner à sa tante avant de se lever et de refaire à manger.
-Merci. Comment tu te sens, aujourd’hui?
-Mieux. Et toi?
-Je vais bien.
Tante Alberta commença à parler de tout et de rien à Edmund, il ne répondait pas toujours, mais ça n’avait aucune importance pour tante Alberta, elle était juste heureuse que son neveu allait mieux. C’était tout ce qu’elle avait demandé.
Ils mangèrent leur petit-déjeuner en paix. Enfin, jusqu’à ce que Lucy se lève à son tour et elle poussa un cri de joie avant de se jeter littéralement au cou de son frère quand elle l’avait vu assis dans la cuisine.
Durant tout le petit-déjeuner, Lucy n’avait pas quitté son frère des yeux et son sourire n’avait pas disparu non plus. Si elle n’avait eu de cesse de le regarder, c’était parce qu’elle avait eu peur que ce soit son imagination qui lui jouait un tour, elle avait peur que si elle détournait le regard ne serait-ce qu’une seule seconde alors Edmund disparaîtrait.
-Tu peux arrêter de me regarder comme ça, Lu?
Lucy détourna le regard à contre-cœur, mais elle le regarda tout de même du coin de l'œil.
Personne ne l’avait vu - sauf Lucy - mais Edmund souriait et c’était une petite victoire pour elle.
Edmund n'était pas sorti de la maison ce jour-là, mais au moins il n’était pas retourné s'enfermer dans sa chambre. Il avait aidé tante Alberta dans les tâches ménagères.
Jour Quarante.
Edmund et Eustace faisaient une partie d’échec. C’était que le début de la partie, mais Edmund était déjà en train de gagner. Il le savait. Il savait aussi qu’Eustace le laissait gagner.
-Comment est-ce que tu l’as rencontrée?
-Qui ça?
-Dahlia.
En entendant son prénom être prononcé à haute voix, Edmund eut à nouveau envie de pleurer. Il but une gorgée de son verre d’eau. Il bougea l’un de ses cavaliers sur l'échiquier et il prit le pion d’Eustace. Et il lui raconta l’histoire.
Se rendant compte que Peter et Lucy n’étaient plus là, Susan et Edmund se levèrent en vitesse et partirent à leur recherche. Ils n’eurent pas de mal à les retrouver, il leur avait suffi de suivre les bruits d'agitation pour savoir où ils étaient. Susan avait son arc et une flèche dans les mains et Edmund tenait son épée fermement. Quand ils regardèrent tout autour d’eux, ils virent des Narniens et un garçon se tenait devant Peter. Mais Edmund n’avait d’yeux que pour la jeune fille qui se trouvait près du Minotaure.
Edmund était tellement émerveillé par sa beauté qu’il lui avait fallu de longues et embarrassantes minutes avant qu’il puisse détourner le regard. Et, il était certain que son teint était devenu aussi rouge que les armoiries de Narnia quand elle lui avait sourit.
En réalité, elle n’avait rien d'exceptionnel. Elle avait les cheveux longs, ils étaient bruns ou peut-être noirs, une couleur répandue, mais pourtant chez elle la couleur prenait une toute nouvelle dimension. Elle avait les yeux verts avec une toute petite pointe de brun dedans. Elle semblait petite - bien que ce fut difficile à savoir à cet instant, tout le monde paraissait petit à côté des Minotors. Il pensait voir aussi des tâches de rousseurs, mais il était trop loin pour réellement les voir. Il se moqua intérieurement de l’ironie de la chose, de là où il était, il pouvait voir qu’elle avait un peu de bruns dans ses yeux mais il ne voyait pas si elle avait des tâches de rousseurs.
Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles à tel point qu’il n’entendit pas la conversation entre son grand frère et le garçon - il découvrit plus tard, sur le chemin qu’il s'agissait du Prince Caspian.
Le Prince Caspian emmena les quatre enfants Pevensie à l’endroit où ils se cachaient tous. Edmund marchait derrière ses sœurs, il avait la tête baissée pour voir où il mettait les pieds, il ne remarqua tout de suite qu’il fut rejoint par la jeune fille dont il ignorait encore le nom.
-Votre majesté ? sa voix était si douce et à peine plus forte qu’un murmure.
-Oui ? Pardon ? Edmund tourna la tête vers elle et il tomba par terre quand elle lui sourit une nouvelle fois.
Elle avait rigolé juste avant de l’aider à se relever et elle l’aida à retirer les feuilles et les brindilles d’herbes qu’il avait dans les cheveux. Edmund avait à nouveau rougi, mais cette fois il ne pouvait dire si c’était à cause de la honte ou parce qu’elle l’avait touché.
Dû à leur proximité, il pouvait enfin affirmer qu’elle avait bel et bien des tâches de rousseur et il ne savait pas que ça pouvait être aussi joli.
-Tu es vraiment tombé par terre? rigola Eustace.
-Je me suis étalé de tout mon long, rigola Edmund face à ce souvenir.
-Tu parles d’une première impression, se moqua gentiment Eustace.
-Ouais…c’est à ton tour de jouer.
Jour Cinquante.
Edmund était dans la pièce à vivre, il était assis près de la fenêtre un livre ouvert sur ses genoux bien qu’il regardait plus ce qui se passait dehors qu’il ne lisait son livre. Il ne savait même pas quelle histoire il racontait. Son oncle et sa tante n’étaient pas là. Seuls Lucy et Eustace étaient à la maison avec lui.
-Dahlia ?
Edmund se redressa rapidement quand il crut avoir aperçu Dahlia. Il se leva, laissant le livre tomber par terre et il se dirigea vers la porte, il l’ouvrit et il cria une fois encore le prénom de la jeune femme. Il l’avait imaginé. Dahlia n’était pas là.
Edmund referma la porte à contre-coeur.
Alertés par les cris d’Edmund, Lucy et Eustace descendirent les escaliers à toute vitesse pour le rejoindre.
-Qu’est-ce qu’il se passe? demanda Lucy, paniquée.
-Rien. Rien du tout. J’ai cru voir Dahlia.
-Oh…Edmund…
Lucy fit un sourire triste à son frère qui retourna s’asseoir après avoir ramassé son livre. Lucy alla s’asseoir en face de son frère et Eustace s’assit sur l’accoudoir du fauteuil de son père.
Edmund regarda attentivement la couverture du livre qui était à présent fermé sur ses genoux. Il ne voulait pas affronter leur regard parce qu’il savait ce qu’il y trouverait. De la pitié. Ils ne le regardaient plus que comme ça depuis un mois et demi.
-J’ai vraiment cru qu’elle était là…ça avait l’air si réel, Lu.
-Je sais…c’est comme quand moi je croyais voir Aslan alors qu’il n’était pas là.
-Sauf qu’avec Aslan, à la fin, tu avais toujours raison. Tu l’apercevais vraiment. Là, je sais qu’elle n’était pas là.
-Je suis vraiment désolée, Ed…
Edmund haussa juste les épaules, ce n'était pas de sa faute après tout. C’était son cerveau à lui qui avait décidé de lui jouer un mauvais tour.
-C'est pas grave. Comme tu l'as dis, Lu, je vais m'en remettre.
Jour Cinquante-Cinq
Lucy revenait du marché avec tante Alberta, elles étaient allées acheter les fruits et les légumes pour la semaine. Lucy se dirigea vers son grand frère, sa main gauche était cachée derrière son dos et elle lui souriait tendrement, comme quand elle était petite et qu’elle voulait l’attendrir pour qu’il fasse ce qu’elle voulait.
-J’ai un petit cadeau pour toi, Edmund.
Edmund arqua son sourcil, il était intrigué mais il ne dit rien, il attendait que Lucy lui donne son cadeau.
Lucy tendit la fleur à Edmund qui la prit. Ce n’était pas la première fois que Lucy lui offrait des fleurs ou une fleur.
-Merci, Lu.
-Tu sais quelle espèce de fleur c’est? demanda-t-elle peu sûre d’elle.
Lucy voulait être sûre que son frère comprenne quel genre de fleur c’était et pourquoi elle avait une si grande valeur.
-Les pompoms que maman avait dans le jardin avant la guerre? Edmund répondit au hasard.
-Non, c’est une Dahlia.
-Oh.
Les yeux d’Edmund se mirent à briller par les larmes qui menaçaient de couler mais il les ravala rapidement avant de se lever, d’embrasser sa soeur sur la joue pour la remercier encore une fois et il alla la mettre dans un vase avant d’aller la déposer dans sa chambre.
Jour Soixante.
Edmund ignorait quelle heure il était, la lune était déjà haute dans le ciel, la nuit devait être déjà bien entamée. Les étoiles décoraient le ciel sombre. Il essaya de retrouver les constellations qu'il avait vues à Narnia, mais en vain. Le ciel étoilé anglais ne surpassait pas celui de Narnia.
Il repensa à toutes les nuits blanches qu'ils avaient passé dehors à contempler le ciel nocturne avec Dahlia. Et à la façon dont la Lune se reflétait divinement dans ses yeux.
Edmund et Dahlia étaient assis sur les ruines dans lesquelles ils se cachaient depuis déjà plusieurs jours.
-Comment c'est là où vous vivez, votre altesse? demanda Dahlia.
-Appelez-moi Edmund. Techniquement, je ne suis plus Roi…
-Très bien, Edmund.
C'était la première fois qu'il l'entendait dire son prénom et la façon dont elle l'avait prononcé fit accélérer les battements du cœur d'Edmund. Il avait presque envie de lui demander de le dire encore et encore, jusqu'à ce que son prénom ne devienne plus qu'un mot qui ne veut plus rien dire.
-L'Angleterre est…différente d'ici. L'air est pollué, les gens sont méchants entre eux et le fait qu'on soit en pleine guerre depuis maintenant trois ans ne fait rien pour arranger les tensions.
-Est-ce que vous pouvez aider dans cette guerre?
-Non. Je suis trop jeune dans mon monde pour pouvoir me battre.
-Oh…
Edmund lui parla ensuite de toutes les avancées technologiques de son monde. Il lui parla des téléphones, des trains et des voitures. Il lui parla aussi de l’école et de ses bonnes notes - il tentait de l’impressionner comme si cela avait un sens pour elle.
Dahlia le regardait avec émerveillement. Elle buvait chacune des paroles de Edmund comme si elles étaient des paroles divines. Le monde duquel il venait l’intriguait et elle aurait voulu y aller pour le voir de ses propres yeux.
-Et, est-ce que vous possédez l’une de ces choses…une voiture?
-Non. Je suis trop jeune pour ça aussi.
-Votre monde à l’air moins marrant pour les jeunes personnes.
-Il l’est.
Edmund fit l’erreur de tourner la tête vers elle. La Lune se reflétait sur son visage, lui donnant un air angélique, les étoiles embellissaient encore plus ses yeux. Edmund était tombé un peu plus sous son charme.
Comme c’était la veille de la bataille, ça faisait vraiment du bien à Edmund de passer une dernière soirée l’esprit libre. Il ne voulait pas penser à ce qui se passerait le lendemain et aux nombreuses vies qu’ils pourraient potentiellement perdre.
-Vous avez peur pour demain? demanda Dahlia.
-Oui, admit-il. On a déjà perdu tellement de monde quand on a attaqué le château de Miraz, j’ai pas envie de voir le sang des narniens couler encore plus.
Dahlia posa une main rassurante sur l’avant-bras d’Edmund et elle lui sourit.
-Nous serons victorieux demain. Je le sais.
-Tu seras prudente, n’est-ce pas?
-J’essaierai de l’être, je vous le promets.
Edmund hocha la tête avant qu’ils ne portent encore une fois leur attention sur le ciel étoilé.
Edmund finit par s’allonger. Il fit face à sa table de nuit où un fin vase était posé et dedans - avec une abondance d’eau qui n’était sûrement pas très bonne pour une fleur - se trouvait sa fleur, une Dahlia.
Edmund soupira avant de fermer les yeux et de finalement trouver le sommeil. Il n’arrivait pas à croire que ça faisait déjà deux mois.
#king edmund the just#edmund pevensie#lucy pevensie#aslan#narnia#fanfic#French writer#one last time#oc!female
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L'évasion au bout du monde : la magie des vacances aux Maldives
Ah, les Maldives ! Un simple énoncé de ce nom évoque des images de plages de sable blanc immaculé, d'eaux turquoises et de palmiers ondulant doucement sous une brise tropicale. Mais pourquoi ces îles de l'Océan Indien sont-elles si séduisantes ? C'est précisément ce que nous allons explorer. Les vacances aux Maldives sont une véritable invitation à l'évasion. L'isolement de ces îles, loin du rythme effréné du quotidien, offre une sensation de dépaysement absolue. C'est comme entrer dans une bulle de sérénité, où le temps semble suspendu et où chaque instant est dédié à la détente. L'archipel compte plus de mille îles, chacune ayant son caractère unique. Des atolls coralliens vibrants de vie sous-marine aux îles-hôtels luxueuses, les Maldives offrent une multitude d'expériences à découvrir. Une nature préservée : le tableau parfait pour un rêve éveillé Les Maldives sont un havre de paix pour les amoureux de la nature. Le paysage naturel, presque intact, est tout simplement à couper le souffle. Les récifs coralliens regorgent de vie marine, avec des tortues, des raies manta et une myriade de poissons colorés. Le spectacle est tout aussi splendide sur terre avec une flore tropicale luxuriante. De plus, le gouvernement maldivien est fortement engagé dans la protection de cet environnement unique. En choisissant les Maldives pour vos vacances, vous contribuez à la préservation de ces merveilles naturelles. A lire aussi : Voyage au Canada : ces activités incontournables à faire Luxe et sérénité : les Maldives, un paradis sur mesure Les vacances aux Maldives ne seraient pas complètes sans une pointe de luxe. Les îles sont célèbres pour leurs complexes hôteliers de classe mondiale qui offrent des services exceptionnels. Imaginez-vous dans une villa sur pilotis, avec une piscine privée et un accès direct à la mer. Les Maldives proposent également une gamme d'activités pour ceux qui recherchent une dose d'aventure pendant leurs vacances. De la plongée sous-marine à la pêche au gros, en passant par le yoga sur la plage, chaque jour offre de nouvelles découvertes. Et que dire de la cuisine locale ? Les Maldives sont un véritable paradis pour les gourmets. Entre les fruits de mer fraîchement pêchés, les fruits tropicaux juteux et les épices locales, chaque repas est une explosion de saveurs. Préparez votre voyage de rêve Les vacances aux Maldives sont plus qu'une simple escapade, c'est une expérience transformative qui laisse des souvenirs indélébiles. Si vous rêvez de plages de sable blanc, de relaxation et d'aventure, les Maldives sont faites pour vous. Alors, qu'attendez-vous ? Commencez à planifier votre voyage de rêve aux Maldives dès aujourd'hui et découvrez pourquoi ces îles paradisiaques ont tant à offrir. Read the full article
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SAMEDI 17 JUIN 2023 (Billet 3/3)
Avez-vous remarqué le nombre de fois, à la télé, à la radio ou dans les journaux, où les journalistes prennent tous les prétextes pour affoler les gens sur ChatGPT ou dénigrer cette « application ».
Nous n’allons pas entrer dans la polémique sur les dangers que représente ChatGPT, chacun a son opinion sur le sujet… mais sur leurs commentaires au sujet de cette « Intelligence Artificielle » qu'ils ne trouvent justement pas si intelligente que ça - c’est d’ailleurs à se demander pourquoi ils en ont si peur !
Et la dernière volée de bois vert qu’« elle » (nous mettons ChatGPT au féminin) a reçue, c’est quand on lui a fait passer tout dernièrement l’épreuve Philo du Baccalauréat.
Il y a eu entre autres une "confrontation" entre un célèbre et médiatique philosophe (Raphaël Einthoven pour ne pas le nommer) et ChatGPT, puis avec divers intellectuels. Bien sûr les copies étaient anonymisées pour ne pas influencer les examinateurs. A chaque fois ChatGPT a été « ridiculisée ». Par exemple, R. Einthoven a obtenu un 20 sur 20 et ChatGPT, un petit 11 sur 20. Mais vous remarquerez que ces « confrontations » n’ont jamais été organisées entre des lycéens lambda et elle. N’oublions pas que cette épreuve de Philo était destinée à des lycéens de l’« enseignement général » et « technologique ». Nous aurions été curieux de savoir ce que cela aurait alors donné.
Au fait, quels étaient ces sujets ?
Bac de philo 2023 : les candidats avaient le choix entre :
une explication de texte avec un extrait de « La Pensée sauvage » de Claude Lévi-Strauss
et deux sujets de dissertation :
« Le bonheur est-il affaire de raison ? » et
« Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? ».
Evidemment, vous nous connaissez, nous n’avons pas résisté au plaisir de choisir le sujet qui nous aurait personnellement intéressé et l’avons proposé à ChatGPT : « Le bonheur est-il affaire de raison ? »
Mais en lui posant la question du sujet, nous avons ajouté quelques paramètres personnels (nos goûts dans divers domaines, des critères que nous considérons essentiels, l’envie d’être un peu original, etc.) et demandé à ChatGPT d’en tenir compte. Et puis, pour finir, d’être brève. Nous ne voulions pas une vraie dissertation mais plutôt 2 ou 3 petits paragraphes pour bien préciser notre point de vue à des interlocuteurs éventuels (pourquoi pas des lecteurs/abonnés du Blog…).
Aussitôt envoyée, aussitôt reçue sa réponse… et ce, en une fraction de seconde !
Nous ne savons pas ce que vous allez en penser, mais nous, ça nous a très bien convenu.
« Imaginez que le bonheur soit une recette de cuisine que l’on souhaiterait délicieuse. La « raison » serait alors l'un des ingrédients clés, mais pas le seul. Pensez-y comme une pincée de sel dans un plat exquis. La « raison » peut nous aider à évaluer nos choix, à prendre des décisions éclairées et à trouver un équilibre dans notre vie. Cependant, comme toute recette, le « bonheur » nécessite également d'autres éléments. Ajoutons une cuillerée de passion. Laissez-vous emporter par les choses qui vous enthousiasment et qui vous donnent un sentiment de satisfaction profonde. Ensuite, mélangeons une poignée de relations significatives : les liens que nous créons avec les autres, l'amour, l'amitié… Ce sont des ingrédients indispensables pour une vie heureuse. N'oublions pas d'ajouter une touche d'aventure. Sortez de votre zone de confort, explorez de nouveaux horizons, relevez des défis excitants. Le « bonheur » a souvent un goût exquis lorsqu'il est accompagné d'un soupçon d'audace. Enfin, assaisonnons le tout avec un peu de gratitude. Appréciez les petites joies de la vie, soyez reconnaissant pour ce que vous avez et cultivez une attitude positive envers les choses qui vous entourent. Donc, si l'on considère le « bonheur » comme une recette, la « raison » serait un ingrédient important, mais pas le seul. Une combinaison savoureuse de « raison », de passion, de relations, d'aventures, de voyages et de gratitude peut créer un mélange délicieux pour atteindre le « bonheur » dans nos vies. »
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Et vous, quel sujet vous auriez tenté ?
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La cantine
Dieu que j'ai aimé la cantine.
Les nourritures roboratives des cantines nous enseignent que nous faisons peu les difficiles quand nous avons faim, et que nous faisons les ingrats une fois rassasiés. Et au souvenir de la fête que c'était, enfant, les jours de cordon bleu, de steak haché, de bourguignon et de petit salé, nous regrettons cette douce prise en charge. La cantine était l'un des trésors d'une routine qui semblait devoir durer toujours pour des enfants heureux à la seule odeur de la sauce brune, dans le vacarme du couloir de la file d'attente. Un esprit rassurant habitait les lieux hospitaliers de notre enfance. Le carrelage du sol, la glissière des plateaux-repas, la fumée des chauffe-plats, la foule nombreuse, l'institution d'un jour des frites, formaient un monde compréhensif et chaleureux.
J'allais deux fois, trois fois, chercher du supplément de cordon bleu, de yaourt à l'ananas, et des tranches de baguette "bien cuite", au point de finir seul à table, longtemps après le départ des camarades partis jouer au football. La paix revenue dans la grande salle posait la respiration. L'avenir serait meilleur. Nous portions des Nike Air et disions des gros mots, mais c'était temporaire. Tintement des couverts en arrière-plan plan. Grondement tranquille de quelque soufflerie, bruit apaisant. Je restais longtemps après la fin de ces services, parfois jusqu'à la sonnerie de fin de récréation tandis que les "dames de la cantine" s'étonnaient de trouver encore un élève à table. Je n'irai pas jouer, le monde est décevant, il fait meilleur dans la proximité des grandes personnes qui sont là pour nous. J'allais encore chercher du supplément. Tout revenait dans l'ordre. C'était la vie stable et la paix, peut-être un aperçu d'éternité bienheureuse. Tintement de couverts encore. Travailleurs en cuisine qui s'apostrophent en rangeant des chariots. La paix loin des engrenages du monde. Mes grands-parents, à Paris, là-bas, l'ordre de leur maison. Un refuge possible. La France tenue par des gens de France, souriants et âgés. Une organisation du monde qui venait de loin et se donnait à moi pourtant, à demi-étranger, un ordre qui me donnait hospitalité, amour, avenir. J'ai immensément aimé ces fins des services de cantine. Moments d'alternative inventés, gagnés sur l'engrenage obligatoire, moments de récollection, de récapitulation, moments de retrouvailles avec le temps lent de mon pays. La cour de récré c'était les jeux stupides, les prochaines boums, les tiraillements sans répit de la réputation et de la sentimentalité qui vous hameçonnent et vous enlèvent à vous même. Rester longtemps à la cantine c'était être rendu à soi-même dans la joie contenue, sans commentaire, sans éclat, dans un cadre, un tout petit cadre, qui délimite une paix totale.
Beaucoup plus tard je n'ai plus aimé que la vie variée, les "excitantes opportunités" pour "profiter de la vie" et "s'éclater comme des malades" dans des nouveautés étonnantes et toujours renouvellées, qui vous mettent la tête à l'envers. Il fallait pour que la vie ait du sel, pour repousser le démon qui vous accuse d'être un raté, accumuler en une seule journée un maximum de musts, que ces musts deviennent un flux continu, abondant, et sûr, qui vous remplisse et vous fasse passer par-dessus la vie.
Il fallait en une seule journée avoir gagné de l'argent, avoir été beau, avoir été bien habillé, avoir affermi son avenir professionnel, avoir serré une petite et s'en être réservé une autre pour plus tard, avoir été drôle, avoir été profond, avoir été guerrier de la survie immédiate dans un tête à tête avec l'existence tout en ayant accepté avec dégagement un salaire, l'amour d'une famille, d'un pays, d'un Dieu charitable, et goûté cette stabilité.
Il fallait en une seule heure avoir capté au réveil une musique nouvelle et opportune qui avait éteint vos doutes et façonné votre optimum d'état d'esprit, puis s'être douché en étrennant un fabuleux gel douche dérobé la veille dans un magasin de luxe, puis avoir passé vos vêtements favoris tout en honorant simultanément un rendez-vous téléphonique pris de longue date qui allait permettre un déblocage administratif auquel on ne croyait plus, être sorti et avoir marché face au soleil tout juste revenu et croisé au moins un regard de jolie passante, être monté dans le métro à la seconde exacte où les portes fermaient, et s'en être allé ainsi vers la foule des opportunités de l'heure suivante, de la journée suivante, des années suivantes sous l'égide d'une présence protectrice et bienveillante.
Au retour de certaines nuits passées dehors à courir les filles je prenais conscience dans des moments d'illumination profonde, que jouir vraiment de la vie supposait de se contenir totalement et tout le temps. J'allais ces nuits là au bout de moi-même, au bout de mes finances, au bout de mon temps libre, au bout de ma peur de l'autre pour oser l'aborder et réussir à la convaincre, j'osais aller chercher cette vie qui ne venait pas à moi et j'assumais de la prendre avec méthode et passion exactement comme on prend une fille. Je touchais au centre de l'existence, à ce pourquoi j'avais jusqu'ici vécu sans avoir osé y aller. Aussitôt, tout devenait paradoxe. Les hommes etaient malheureux disaient Pascal, de ne pouvoir rester en leur chambre ? Eh bien tout le malheur des hommes je le voyais était de vouloir jouir de la vie, de vouloir s'abîmer, s'évader, s'oublier. La musculation, l'éducation, le gain d'argent, les belles possessions matérielles, les appuis mondains étaient des potentiels laborieusement amassés, mais ils étaient comme de l'huile dans des outres fatiguées de les contenir et qui ne demandaient qu'à crever, qu'à se répandre, qu'à purger leur trop-plein. Il faudrait ne jamais vouloir se soulager et ne jamais se fatiguer d'amasser, toute la vraie joie est là. À quels tourments nous condamnent, je le voyais, la recherche hédoniste ! À cet homme moderne et maudit qui se gaspille lui-même parce qu'il est seul, habité d'un monde de désir et assiégé d'un monde d'impossibilités. Telle est la cruelle condition des hommes, voilà ce que je comprenais. En-dedans, un besoin total, et en-dehors, une indifférence totale. J'ai beaucoup aimé les auteurs qui ont su exprimer ce moment précis, ce lieu précis de l'existence, ce vrai tête à tête avec les choses, un face à face musculaire, intellectuel, instinctif, spirituel, financier, judiciaire, total, qui engage avec frayeur et ivresse la totalité de votre être qui veut de toutes ses forces faire naître un nouveau monde. Herman Hesse, Dostoievski, London, Morand, Céline. Et plus près de nous, Soral et Cysia Zykie. Alors vous sentez que vous n'êtes pas de taille, que vous êtes faible et fanfaron ou tout du moins, que vous pourrez tenir mais temporairement, qu'il faudra très vite un support, "un lieu où reposer sa tête", une grâce, une aide externe, une réponse à vos tentatives comme une bouée de sauvetage à un naufragé haletant qui s'épuise et s'affole.
J'ai longtemps fait le fou pour sortir de la condition de perdant immobile que nous promettait cette affreuse ville de Grenoble, entre les gauchistes, les fonctionnaires, les étudiants ESC et les racailles. Il a fallu, du moins le croyais-je, il a fallu trouver une bande de fous et de déclassés comme moi, et lancer la machine. Resquiller, voler, cambrioler, siphonner, camper, cogner, attraper, crier, saccager, courir pour sa vie. Plus tard ce fut le Vietnam, Hongkong, Paris, tenter sa chance, forcer la chance. L'argent, la bourgeoisie retrouvée, re-perdue, regagnée, les vestes en cuir et les baskets Dior Homme ancien modèle, les filles qui ont la mèche sur le front et le collant qui s'arrête à la cheville. Planer au-dessus du marécage où s'enfonce le monde impie des indifférents, et parfois se débattre dedans, avec horreur, larmes et rage.
Eh bien je préférais la cantine.
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Une journée avec Erza Scarlet.
Erza est réputée pour sa puissance alors ce serait légitime de croire que c'est une femme difficile à contenter. L'on ne pourrait pas plus se tromper.
Erza apprécie la paix et le silence. La solitude ne lui fait pas peur mais elle préfère être entourée de ceux qu'elle aime.
Quand il s'agit d'une journée entre amis, elle aime les retrouver autour d'un bon dîner, à la plage, au parc.
Dans ces moments-là, elle enchaîne les activités avec eux.
A la plage
Volley de plage avec Natsu. Ils aiment tous les deux gagner alors le match tourne souvent au chaos. Le ballon finit complètement grillé par les flammes de Natsu et Erza a revêtu son armure de la nature. Makarov et Kanna sont hilares. Lucy et Wendy, le sont un peu moins, se contentant de regarder la scène de loin. On entend les cris d'exclamation d'Elfman : "C'est comme ça qu'un homme joue au volley". Ils doivent se mettre à plusieurs pour séparer Erza et Natsu et c'est généralement Grey, Luxus, Mira et Lisanna qui s'y collent.
Château de sable avec Wendy, Azuka et Carla. Les deux mages sont sous les ordres de la fillette, qui se révèle être bien plus expérimentée qu'elle en construction de tours et de douves.
Dégustation de cocktails avec Biska et Kanna. Cette dernière leur fait goûter toutes sortes de mélange. Erza finit complètement allongée sur le comptoir les yeux perdus dans le vague.
Compétition de surf avec Grey
Farniente avec Mira et Lucy
Au parc
Cerf-volant avec Romeo et Azuka. Il se coince souvent dans les branches des arbres et Erza perd toute patience. Elle attaque le tronc de l'arbre avec une telle véhémence qu'Azuka fini par éclater en sanglots et Romeo a bien du mal à la calmer
Pique-nique !!!!!! Erza partage généralement sa nappe avec Wendy, Carla et Kanna. Comme elle ne cuisine pas, elle ramène des fruits ou des petits sandwichs achetés dans la meilleure des boulangeries de Magnolia.
Mira ramène un cake à la fraise exprès pour elle. Elle ne le partage avec personne et le ramène chez elle.
Course à trois jambes avec Grey, Juvia, Elfman, Bixrow et Luxus.
Cueillette de pâquerettes avec Raki et Kinana.
Au zoo
Erza n'a qu'une hâte, celle de voir les panthères noires qu'elle trouve élégantes et impressionnantes. Elle peut passer des heures à les scruter derrière les barreaux de leurs cages. "Il y a une panthère dans notre guilde. Il s'appelle Lily, vous le connaissez ? Remarque, il est beaucoup plus petit que vous et bien moins impressionnant !" Son sourire ne s'estompe pas de la journée une fois qu'elle les a vues. Gajeel et Lily observent un silence de mort tout le long du chemin menant à la guilde.
Ce qu'elle aime au zoo, à part les panthères noires, ce sont les glaces à l'italienne qu'elle achète au vendeur ambulant. Ça la rend d'humeur joyeuse. Sa préférée est celle au coulis de fraise. Erza a les yeux qui brillent rien qu'en y pensant.
Au cinéma
Erza n'a pas de genre préféré mais elle raffole des comédies. Les vraies comédies. Celles qui la font tellement rire qu'elle manque de s'étouffer avec son pop-corn. Ce genre de films, elle aime bien les regarder en compagnie de Makarov ou de Gajeel et Natsu.
Son péché mignon c'est les comédies romantiques. Personne ne le sait à la guilde mais les rencontres au détour d'une ruelle et les baisers sous la pluie la font frissonner. Erza ne peut s'empêcher de penser à une certaine personne lorsque les trois fameux mots sont prononcés à l'écran. À chaque fois, elle devient aussi rouge que ses cheveux. Heureusement, ses amies, Lucy et Juvia sont trop absorbées par le film pour remarquer quoi que ce soit !
Erza n'est pas très fan des films d'horreur mais ne dit jamais non à une petite frayeur de temps en temps. Sachant que Grey en est le spécialiste, elle ne manque jamais de l'inviter à ces séances mais le regrette instantanément quand il ricane au moindre de ses sursauts. Elle lui fait promettre de ne rien dire aux autres membres de Fairy Tail, sous peine de se faire taillader par un de ses sabres.
#erza scarlet#fairy tail#grey fullbuster#grey aesthetic#juvia lockser#natsu dragneel#lucy heartfilia#gajeel redfox#gajeel x levy#levy mcgarden#biska arzak#asuka#kinana#luxus draer#mirajane strauss
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Ma Maison.
J'ai 32 ans aujourd'hui et un de mes rêves les plus importants était l'achat de ma maison.
J'ai toujours vécu enfant dans une maison à la campagne. Loin de tout, m'obligeant à faire du stop très tôt, à marcher des kilomètres pour rentrer ou partir. Mais l'odeur particulière, la présence de la nature, la tranquillité et la paix d'un village étaient pour moi essentielles à mon développement mental et mon futur.
Nous revoilà en 2019, notre recherche avait commencé avant le COVID. Abonnée à Bien ici, le Bon Coin, j'allais récupérer le magazine Logic Immo à Strasbourg pour regarder les maisons en vente.
Mes critères : • Une maison avec du charme (pas de moderne) • Jardin suffisant pour mettre un potager et poulailler sans vis-à-vis • Une dépendance ou un grand espace atelier (pour mon activité) • Lumineux • Une grande cuisine • Un cellier • Un garage • Pas trop proche d'une route avec passage • Pas collé aux voisins, pas de mitoyen • BONUS : Une jolie adresse • BONUS : un petit étang/mare dans le jardin
***
À l'époque, mon compagnon était kiné à domicile donc son secteur se situait à Strasbourg principalement. Il était très frileux à l'idée d'aller à la campagne. Nous avions défini ensemble un périmètre autour de Strasbourg (bien trop proche pour moi) pour l'achat d'une maison. Nous en avons visité quelques-unes, mais aucune ne m'a conquis le coeur et la tête. Et puis le COVID a fait flamber le prix des maisons avec jardin. Nous avons donc un peu arrêté officiellement la recherche. Après la pandémie, je continuais toujours à lui envoyer quelques annonces qui, bien sûr, avaient toujours un truc qui n'allait pas. Il adorait trouver le/les défauts et me le faire savoir. Comme un petit jeu.
Le temps file, on décide de visiter tous de même les week-ends, les villages autour de notre appartement et dans le périmètre d'achat. Une petite virée voiture ou moto selon la saison. Reichstett nous plaît beaucoup, car c'est très proche de Strasbourg, il y a un lac et une belle forêt. On se dit qu'on veut habiter là bas. On en parle même à nos amis et familles. Je crée une alerte. Nous allons visiter quand même un peu même au-delà du périmètre, voir le village de Hoerdt (cool il y a une gare) et on passe un demie-journée pique-nique dans le village de Geudertheim, car un ami de mon compagnon a acheté la maison de son grand-père. On se pose vers un joli lavoir pour manger et je me dis que j'aimerais bien habiter dans ce village (qui pour le coup ressemble vraiment à un village de campagne), mais c'est trop loin pour Romain et il n'y a pas de gare pour moi pour me rendre à Colmar. On surveille les annonces, je mets des alertes pour les villages qu'on a visités. Juste pour voir. Et le temps file.
[...]
Chaque année j'espère trouver ma maison, je deviens anxieuse, car les annonces des maisons sont très très loin de mes critères, avec souvent un prix qui me parait complètement exorbitant pour ce que c'est. Romain me rassure, mais je ça marche moyen. Je commence à saturer de l'appart (6 ans dedans), je pète régulièrement des câbles.
[...]
Octobre 2021, je prends un atelier avec mon binôme Pauline Faure à Strasbourg. Ca apaise mon esprit côté maison puisque j'évolue d'un côté ma pratique artistique. Je suis ultra heureuse.
ET PUIS....
Juin 2022, nous revenons de vacance à Barcelone avec Romain, je repars quelques jours plus tard à Lille pour la rencontre USK. C'est mercredi matin, avant d'aller à l'atelier pour mon jour de télétravail, je regarde une annonce d'une maison qui est juste géniale avec presque tous mes critères.... J'hésite à l'envoyer à Romain (à cause de son septisisme) mais quand même, elle est vraiment vraiment top. Je lui envoie et je l'harcèle pour qu'il prenne contact avec l'agent immobilier, car je pars à Lille le jour même pour 5j. Je lui dis de la visiter avec son père. Ce qu'il fait ! Il a embêté l'agence avec plusieurs coups de téléphone, SMS, n'ayant pas assez d'infos. Enfaite l'agent immobilier revenait de vacance tout juste. Mon compagnon l'a tellement harcelé qu'il a pu avoir une visite deux jours plus tard à 13h (samedi 4 juin). J'étais très impressionné par sa ténacité et sa prise en main.
Lors de la visite, il a vu du charme et beaucoup de volume. Beaucoup de potentiel. Le coup de cœur était là. J'étais déçue de ne pas être à ses côtés, mais heureuse qu'il partage mon engouement. La contre-visite avec moi a été faite le mardi 7 juin, 2h après que je sois rentrée de Lille. Plusieurs émotions m'ont chamboulée. Je découvrais cette maison avec cette belle cour, des rosiers et aussi deux buissons d'Hortensia parsemaient l'avancée. Un mignon petit escalier menait à la porte d'entrée. J'entre. Une belle entrée, des poutres au plafond, une énorme cuisine, un escalier en marbre, une rambarde en fer forgé. Je continue la visite, mais je suis déjà sous le charme.
Un w.c. séparés, une salle de bain, puis un cellier. Une ouverture nous mène au garage qui est très grand. Il y a une porte sur la droite. L'agent l'ouvre. Et là, le jardin sans vis-à-vis apparait (je suis joie dans tête), on entrevoit, au fond, une dépendance. Mon futur atelier.
La dépendance à besoin de travaux, il y a l'électricité, mais elle n'est pas assez isolée, il y a de l'amiante dans le toit. Mais l'espace est génial. Je m'y vois déjà.
Nous avons continué et finie la visite de la maison avec son étage : 3 belles chambres, une salle de bain et un w.c. séparés. Et surprise, dans l'une des chambres, une porte qui mène à un énorme comble de 60 m2 aménageable. Je suis scotchée !
Nous décidons de faire l'offre le jour même au prix. Voici d'ailleurs une petite photo souvenir de ce jour particulier !
Nous sommes les premiers : nous sommes sûrs d'avoir la maison.
***
Nous avons eu les clés le 19 septembre, et depuis, nous sommes dans les travaux pour créer la maison de mes rêves !
Je vous souhaite de trouver votre maison, celle qui fait battre le cœur comme moi. Amis casaniers, le rêve d'avoir une maison je vous confirme c'est ultra cool !
Bisous
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Happy en Géorgie 2/2
On décide de profiter d’être en Géorgie pour se sédentariser quelques jours le temps d’un bénévolat car on sait que ce ne sera plus possible avant plusieurs mois une fois de l’autre côté de la Caspienne. C’est comme ça qu’on se retrouve à Mlashe, petit village situé au nord de Tbilissi, près d’un joli lac et en face du Mont Kazbek, qu’on aperçoit quand les nuages le veulent bien. On atterrit donc chez Linda, Giorgi et Noah, famille germano-géorgienne installée depuis peu dans cette maison de famille au milieu des noisetiers. On arrive dans l’après-midi et on passe rapidement du thé d’accueil à la bière car des ami.e.s sont de passage (on se rendra vite compte que la maison ne désemplit que rarement). On se retire sagement dans la soirée et on les retrouve encore debout le matin suivant alors qu’on attaque les premiers travaux de jardinage avec Linda. Ces premières heures sont assez représentatives du temps qu’on passera sur place, soit un mélange de permaculture / cuisine vegan / yoga et soirées / alcool / musique.
C’est la saison de préparer la terre pour semer et planter les haricots, tomates, aromates, etc. On désherbe et aménage des lits de culture qu’on entoure de branches de noisetiers qu’on va chercher dans la forêt voisine. Le rythme est détendu et on discute longuement avec la solaire Linda avec qui on a de nombreux points communs. Stella, une de ses amies venue de Berlin, nous rejoint le jour suivant et on s’entend immédiatement à merveille. Le week-end venu, on décide au pied levé d’aller voir un concert du groupe géorgien Bedford Falls à Tbilissi. C’est très jouissif pour nous d’être plongés dans une ambiance festive et citadine, de se retrouver au milieu d’une foule qui danse et scande tous les refrains avec le groupe. Après le concert, on débarque à 3h du matin dans un restaurant qui est animé comme s’il était 20h pour (trop) manger avant d’aller s’effondrer de fatigue au petit matin dans l’appartement des parents de Giorgi. Pas le temps de chômer car on est justement invités chez les parents le lendemain pour festoyer à la mode géorgienne, comprenez manger et boire abondamment, au rythme des toasts proposés par le Tamada (hôte de table), rôle pris en charge ce soir-là par Paata. Les raisons de trinquer sont inépuisables : l’amour, les rencontres, la Géorgie, l’amitié, les mères, les enfants, les voyages, la liberté, la paix, les raisons pour lesquelles on est là (oui, c’est vaste), etc. Autant vous dire que ça peut durer un moment. Simon découvre à ses dépends qu’il doit prouver sa virilité en buvant successivement dans un bol, une corne de chèvre, une seringue géante puis une tuile (!). C’est pas bien malin mais c’est amusant. Heureusement, il y a de l’eau et de la nourriture à volonté, ce qui lui permet de rentrer à la maison sans encombres. On ne peut pas en dire de même pour son voisin de table qui s’étale par terre puis rend son repas complet à la pachamama après avoir tenté l’ascension d’une chaise (quelle vie dangereuse). On comprend que tout est prétexte à s’inviter pour boire des coups, y compris les anniversaires des enfants… On est justement invités pour célébrer les 6 ans de la petite Elena quelques jours plus tard et les parents se sont bien assurés qu’il ne manquerait pas de vin pour abreuver les nombreux adultes invités.
En fin de séjour, on est invités par Maco (prononcez Matso, un bon copain de Giorgi et Linda, dont le véritable prénom est aussi Giorgi comme 80 % de la population masculine du pays) à venir passer un week-end dans sa maison située dans les montagnes de Racha, vers le nord-ouest du pays. On embarque donc à cinq dans sa mini-voiture pour cinq heures de route. On arrive en pleine nuit après avoir emprunté une route bien cahoteuse. On se demande comment la voiture ne se désintègre pas à force de racler le sol bosselé et subir des accélérations brutales façon rallye de campagne. La maison, qui a été construite par le grand-père, est en bois, un peu dans son jus mais très charmante ! On passe deux jours dans le coin à se promener dans la forêt, les grottes et les prairies, tremper nos pieds (ou plus) dans les rivières glaciales et à rencontrer les amis de notre hôte qui vivent dans le coin. L’un d’eux nous initie aux polyphonies géorgiennes en chantant par dessus des vidéos youtube dont il pousse le volume à fond. On est impressionnés encore une fois par la générosité des personnes qu’on rencontre, la spontanéité avec laquelle ils proposent leur aide et la facilité des échanges, même quand on n’a pas de langue en commun pour parler (l’accolade n’est jamais bien loin).
À la fin du week-end, on laisse Stella dans les montagnes avant de rentrer à Mlashe pour une dernière nuit. On a déjà prolongé notre séjour au maximum tellement on se sentait bien mais l’heure de notre vol pour le Kazakhstan approche... Le lendemain, on pédale jusqu’à Tbilissi où on reste quelques jours avant de quitter la Géorgie (qu’on a déjà hâte de revisiter !).
Vue de qualité sur le Caucase.
Jardinage intense.
Noah aime les frites.
Désherbage attentif.
Gentil petit chien.
Concert de Bedford Falls à Tbilissi.
Repas copieux et nocturne post-concert (il est environ 3h10 du matin).
Lendemain de soirée à Tbilissi.
Et c’est reparti pour un tour.
Paata, un bon copain de boisson, mais pas que.
Retour au jardinage.
Plantage de piquet.
La bonne cuisine.
Oiseau préféré de Simon.
Vélo de mauvaise qualité.
La petite Lile qui zone sur son tel.
Noah et le chat.
Consommation de vin de qualité à l’anniversaire de la petite Elena.
Toujours du vin. Honnêtement c’est fatigant !
Ballade avec le cheval d’Elena, toujours à son anniversaire.
Les enfants en conf-call.
Empaquetés dans la voiture, direction la montagne.
Conduite de tous les dangers.
Maco et sa modeste demeure.
Pause à la fenêtre.
Namaste à toustes.
Sortie multisports.
La belle cabane.
Hamac de qualité.
Comportement à risque.
La réserve d’eau.
Passion forêt.
Photo d’équipe.
Senteur feu de bois.
Aller, bonne nuit !
De retour à Tbilissi.
Tiens toi le pour dit 2.
Au bar avec Kerem (fils de Berin, cf. article “Hi-Berin-ation”).
Veille de fête nationale à Tbilissi.
Déjà l’heure de prendre l’avion.
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Je vais vous raconter la grandeur du seigneur …… ce n’est pas de lui demander des choses extravagantes… Je lui demande tout …même parfois de m’aider à lacer mes chaussures.…… à passer ma serpillière…… car les douleurs ne me sont pas épargnées ………il y a six ans, nous avons vecu le plus merveilleux des miracles… de la prière ……notre adorable propriétaire, étant décédé… nous étions forcés de sortir de notre maison qui était très grande avec un loyer très modéré…500 euros …6 chambres … cuisine, salle de bain toilette immense terrasse, pour recevoir tous les miens…… Ce n’était pas une maison neuve, mais elle était très agréable à vivre et mes enfants et mes petits-enfants avaient beaucoup de place pour jouer à l’extérieur.……… notre propriétaire qui était encore jeune et parti… la famille a décidé de vendre cette maison… n’ayant pas d’enfants … ni d épouse. c’est ses demi-sœurs qui ont héritées …… il nous fallait partir …mais où « avec mon mari, nous avons prié, nous avons demandé humblement au seigneur de nous trouver la maison qui nous conviendrait avec nos petits moyens, …… mon mari a fait des demandes près des HLM privées.……  Notre prière était « seigneur, tu connais nos besoins… tu connais notre budget ?… nous savons besoin de toi.… … un courrier nous est arrivé en nous, disons que notre candidature a été retenue mais que cela doit passer en commission……… cette réponse, positive était déjà un miracle …… nous étions deux familles à avoir le même courrier…… et nous avons vu la main de Dieu conduire et nous avons été choisis…… il nous à offert une maison neuve avec trois chambres…… dans un quartier calme.… des maisons construite pour l’aviation…  le loyer à l’époque était de 560 euros aujourd’hui. Nous sommes à 710 euros mais six ans se sont écoulées…… notre maison et la maison du seigneur…… nous ne pouvons pas oublier que nous avons eu cette maison par la grâce de Dieu… nous en prenons bien soin. Nous avons un magnifique parc à l’arrière de la maison pour laisser gambader, nos petits-enfants … un petit jardin à l’avant pour la fleurir ……… Je sais qu’un jour, nous serons par notre âge, obligé de quitter.… car les chambres sont à l’étage … le seigneur est bon et nous comptons toujours sur lui … il nous faut persévérer dans la prière pour toute chose … nous sommes encore… deux ……nous nous partageons les tâches… et l’amour de Dieu et l’esprit du seigneur nous donne des forces pour faire de notre demeure un havre de paix …………
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Découvrez Paris autrement : 10 expériences inoubliables pour les femmes modernes
Envie de vivre une aventure parisienne hors du commun, loin des clichés et des foules de touristes ? Préparez-vous à découvrir la Ville Lumière sous un nouvel angle, avec une touche de charme et de mystère. Cet article vous dévoile 10 expériences inoubliables spécialement conçues pour les femmes modernes en quête d'authenticité et de surprises. De quartiers méconnus en activités insolites, en passant par la gastronomie alternative et le shopping éthique, laissez-vous entraîner dans un voyage captivant au cœur de Paris, la ville aux mille facettes. Les quartiers méconnus à explorer La Butte-aux-Cailles et ses ruelles charmantes Laissez-vous séduire par la Butte-aux-Cailles, un village dans la ville. Flânez dans ses ruelles pavées, admirez les fresques de street art et découvrez les petits cafés et boutiques qui donnent à ce quartier un charme unique. Le Canal Saint-Martin pour un moment de détente Échappez-vous du tumulte parisien en vous promenant le long du Canal Saint-Martin. Profitez des berges pour un pique-nique entre amies, un apéritif en soirée ou une balade à vélo en admirant les écluses et les ponts qui jalonnent ce lieu emblématique. La Campagne à Paris, un havre de paix Découvrez la Campagne à Paris, une charmante enclave résidentielle au cœur du 20e arrondissement. Les jolies maisons aux façades colorées et les jardins fleuris vous feront oublier que vous êtes en pleine ville. Activités insolites à Paris Ateliers DIY pour révéler la créatrice en vous Participez à des ateliers DIY pour développer votre créativité. La Recyclerie, par exemple, propose régulièrement des ateliers autour de l'upcycling et du zéro déchet. Ne manquez pas non plus les ateliers de fabrication de cosmétiques naturels et de bijoux proposés par des associations et des boutiques spécialisées. Les passages couverts, trésors cachés de la capitale Explorez les passages couverts, véritables bijoux architecturaux. Le passage des Panoramas est l'un des plus anciens et abrite des boutiques originales. Le passage Jouffroy, quant à lui, vous séduira avec son Musée Grévin et ses librairies anciennes. Balades en péniche sur la Seine Offrez-vous une balade en péniche sur la Seine pour découvrir Paris sous un nouvel angle. Plusieurs compagnies proposent des croisières à thème, comme des dîners romantiques ou des dégustations de vins, pour une expérience inoubliable. Gastronomie alternative : les bonnes adresses Les cantines bio et locales Savourez des plats sains et gourmands dans des cantines bio comme La Guinguette d'Angèle, dont la chef, Angèle Ferreux-Maeght, dit : "La cuisine est une manière d'exprimer sa créativité tout en prenant soin de soi et de la planète." Les restaurants éthiques et éco-responsables Dégustez une cuisine responsable dans des restaurants engagés, comme Le Relais du Comptoir, qui privilégie les produits locaux et durables. Ne manquez pas non plus les adresses végétariennes et véganes qui fleurissent dans la capitale. Les marchés de rue pour goûter aux saveurs locales Découvrez les marchés de rue parisiens, où vous pourrez déguster des produits frais et locaux. Le marché d'Aligre, par exemple, est un incontournable avec ses étals colorés et ses commerçants passionnés. A lire également : Quelles sont les différents types de pistes de ski Shopping responsable et éthique Boutiques de créateurs locaux Soutenez l'artisanat local en faisant vos emplettes dans les boutiques de créateurs, comme la boutique Soi Paris qui propose des vêtements made in France. Vous y trouverez des pièces uniques, confectionnées avec soin et dans le respect de l'environnement. Friperies et éco-boutiques pour un style unique Optez pour un shopping éthique en chinant dans les friperies parisiennes, comme Emmaüs Boutique, où vos achats soutiennent des projets solidaires. Les éco-boutiques, comme Ekyog, vous permettront de vous constituer une garde-robe écoresponsable tout en affichant un style tendance. L'art et la culture hors des sentiers battus Les petites galeries d'art contemporain Découvrez les artistes émergents en visitant les galeries d'art contemporain, comme la Galerie Perrotin, qui expose régulièrement de jeunes talents. Le Marais regorge également de galeries d'art indépendantes où vous pourrez vous immerger dans l'univers artistique parisien. Les lieux alternatifs pour des soirées culturelles Vivez des expériences culturelles uniques dans des lieux alternatifs, comme La Bellevilloise, qui propose des concerts, des expositions et des débats engagés. Ne manquez pas non plus les soirées thématiques organisées dans les cinémas indépendants et les cafés-théâtres. Les musées insolites Sortez des sentiers battus en visitant les musées insolites de Paris, comme le Musée de la Chasse et de la Nature, le Musée de la Magie ou le Musée des Arts Forains. Ces lieux méconnus vous réserveront des surprises et vous feront voir la culture sous un autre jour. Paris regorge de trésors cachés et d'expériences insolites à découvrir. N'hésitez pas à sortir des sentiers battus pour explorer la Ville Lumière autrement et vivre des moments inoubliables. Alors, chaussez vos baskets et partez à l'aventure dans les rues parisiennes ! Read the full article
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