#Croiseur lourd
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carbone14 · 9 months ago
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Le croiseur lourd USS Minneapolis (CA-36) suite à une torpille reçue à la proue du navire la nuit précédente lors de la bataille navale de Tassafaronga – Campagne de Guadalcanal – Campagne des îles Salomon – Guerre du Pacifique – Tulagi – Iles Salomon – 1er décembre 1942
Photographe : Official U.S. Navy Photograph
©Naval History and Heritage Command - 80-G-211215
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o-link · 2 months ago
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Jeanne d'Arc (helicopter carrier)
Il n'est pas nécessaire de présenter la Jeanne d'Arc. Ambassadrice de la France autour du monde, la « Jeanne » a reçu et formé au cours de ses 45 campagnes d'application, des milliers d'officiers de Marine et des différents corps d'officiers de la Marine (commissaires, médecins, administrateurs des affaires maritimes). Ce fut un moule unique où se forgèrent les caractères, où les élèves de l'Ecole navale passaient du statut d'étudiant à celui de marin, s'engageant pour la première fois dans les postes de responsabilité et de compétences techniques qui allaient être les leurs tout au long de leur carrière militaire.
Construit à Brest et baptisé à l'origine La Résolue, ce porte-hélicoptères fut mis en service le 16 juillet 1964 (date du changement de nom). Il a remplacé dans cette fonction l'ancien croiseur Jeanne d'Arc.
Navire de prestige, voué au bals, aux fastueuses réceptions et aux visites de hautes personnalités lors des escales, la « Jeanne » n'en fut pas moins un bâtiment militaire qui pouvait intervenir en cas de crise, grâce à ses possibilités multi-rôles. Dans cette fonction, il ne pouvait embarquer que 4 hélicoptères lourds. En temps de guerre, il devait être utilisé comme porte-hélicoptères anti-sous-marins, comme porte-hélicoptères d'assaut ou comme transport de troupes. Ce ne fut jamais le cas, mais le navire fut plusieurs fois engagé dans des opérations humanitaires (en 1988, 1998 et 2005 notamment) mais aussi dans des interventions comme la libération des otages à bord du voilier Ponant, en 2008.
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photos-car · 10 months ago
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patern29 · 2 years ago
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Quel voilier acheter pour 50.000 euros ?
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Quel que soit notre programme de navigation l’achat d’un bateau est une question de budget. Suivant notre capacité d’épargne, ou de crédit, nous ne pourrons pas tous acheter le même voilier. Cependant, à budget équivalent, nous n’aurons pas, non plus, les mêmes intentions, les mêmes envies. Certains d’entre nous rechercherons un petit voiler transportable, d’autres un croiseur confortable de 10 mètres pour visiter les Scilly, ou prendre la direction de la Corse. Quand, enfin, certains d’entre nous aurons des envies de voyage et de transatlantique. Aujourd’hui, nous allons voir ensemble que bateau est-il possible d’acheter avec un budget de 50.000€. J’ai choisi ce budget pour plusieurs raisons. Tout d’abord, en échangeant régulièrement avec des voisins de pontons, ou sur des forums nautiques, j’ai remarqué que c’est un budget qui revient souvent. Et après réflexion, cela n’est pas si surprenant. Certains d’entre nous peuvent bénéficier de primes diverses, de la vente d’un petit appartement. Et 50.000€, pour les plus aisés d’entre nous, c’est le prix d’une grosse voiture. Et un passionné préférera acheter un bateau qu’un gros SUV, par exemple. Alors la question qui nous intéresse est de savoir quel bateau nous pouvons acheter avec 50.000€. J’ai décidé de répondre à cette question suivant différents critères, qui me semblaient pertinents. Avec 50.000€, il est possible d’acheter un voilier neuf, ou un voilier d’occasion. Mais, bien évidemment la taille et l’équipement du bateau ne seront pas les mêmes. Nous allons donc regarder quels types de voilier acheter, pour ce budget, suivant votre programme, et en fonction de la taille du bateau.
Un petit voilier neuf ou récent pour 50.000€
De nombreux plaisanciers naviguent pendant la belle saison, uniquement. Et le programme se contente, généralement, de quelques sorties à la journée, plus quelques week-ends, voire une semaine, en direction des îles côtières et des ports voisins. Dans ce cas, un petit voilier de moins de 8 mètres est largement suffisant. Dans cette taille, il est possible d’envisager l’achat d’un bateau neuf pour 50.000€, voire d’une unité très récente. Voici, à mon avis, les meilleurs modèles disponibles : Des voiliers habitables
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Photo Marée Haute - Maxus 24 et Maxus 24 EVO: Le chantier polonais NORTHMAN est devenu une référence dans sa catégorie. Il propose des voiliers transportables très bien construits et équipés. Parmi ces voiliers, les Maxus 24 et Maxus 24 EVO sont d’excellents croiseurs pour naviguer en famille et envisager de belles croisières estivales, voire plus : Transportables, 2 couchettes doubles, salle d’eau, mât basculant,… La gamme Maxus est un excellent choix pour un budget de 50.000€. Vous bénéficierez d’un voilier moderne, facile à naviguer et bien équipé. - TES 246: Le grand concurrent des Maxus et le chantier TES. Ce dernier propose des voiliers qui répondent au même programme. Cependant, les voiliers TES sont peut-être plus équipés, d’un point de vue confort de vie ( C’est en tout cas le cas des options disponibles). Si les premiers modèles avaient une image de voilier lourd, c’est beaucoup moins le cas aujourd’hui. Et le TES 246 est un voilier réussi. - Django 670: Enfin, un voilier sort réellement du lot. Il s’agit du Django 670. Ce voilier est sans doute le plus marin d’entre tous. Cependant, il sera difficile d’en trouver aux environs de 50.000€. Vous devrez sans doute casser la tirelire pour bénéficier d’un voilier marin polyvalent, qui peut vous emmener partout, et même loin. En occasion récente, vous pourrez aussi trouver le Sailart 24. Des petits dayboats
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Photo: Chantier Sarch - Sarch DS6: Le chantier Sarch est un chantier espagnol qui propose des voiliers de 6 à 8 mètres. Ce chantier commence à se faire une sérieuse réputation grâce à des voiliers bien construits, élégant et performants. Le Sarch DS6 est un dayboat qui plaira aux amateurs de voile-plaisir. Ce beau petit voilier permettra de s’amuser sur l’eau, le temps d’une journée. - Meaban: Le méaban est un petit voilier de type Classique. Ce plan François Vivier est proposé par le chantier Grand Largue. Si vous souhaitez naviguer sur un très jolie voilier, élégant et plaisant à naviguer, c’est le bateau idéal.
Un voilier de 8 ou 9 mètres des années 2000, pour plus d’espace
Lorsque les enfants grandissent, ou lorsque l’envie de passer au fameux mètre supplémentaire se fait sentir, on commence généralement à regarder vers des bateaux de 8 à 9,50 mètres. Dans cette taille de bateau, nous gardons une certaine souplesse de navigation et le budget reste raisonnable. Avec 50.000€ ; il est possible de trouver de très bons voiliers récents des années 2000. Le prix dépendra surtout de l’équipement et, pour certains modèles, de l’offre et la demande. Parmi les voiliers qui ont la meilleure réputation, on retrouve différents modèles, répondant à des programmes différents
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Sun Odyssey 32i - Pogo 8.50 et Bongo 870 : Ces deux voiliers, bien que plus âgés que les voiliers qui suivront, conservent une côte élevée. Ces deux bateaux, signés Pierre ROLLAND, sont très recherchés. Ils bénéficient d’une belle construction et d’une carène rapide, tout en supportant les humeurs de l’océan. Des voiliers pour aller vite et loin, dans toutes le conditions. - First 31.7: Le First 31.7 est un voilier qui restera dans l’histoire du chantier Bénéteau, mais aussi dans l’histoire de la plaisance. Ce course-croisière a fait le bonheur de nombre de passionnés de régate, mais aussi de plaisanciers recherchant un bateau simple à naviguer et rapide. Un excellent choix. - Oceanis 323: Ce plan FINOT fait le bonheur de nombre de plaisanciers depuis 2003. L’Oceanis 323 permet à ses propriétaires de découvrir les côtes françaises dans un certain confort. Le bateau est pensé pour un programme de croisière en famille. Il bénéficie d’une belle carène qui en fait un bateau marin. - Sun Odyssey 32i: Le Sun Odyssey 32i est un bateau dessiné par Philippe BRIAND, pour Jeanneau. Je trouve qu’au-delà d’une carène réussie, le bateau propose des aménagements innovants. Le cockpit est ouvert et spacieux. A l’intérieur, l’emplacement de la salle d’eau près de la cabine arrière offre un volume supplémentaire pour la cuisine. Un bateau réussi. - Delphia 29: Les polonais ne font pas que des petits bateaux. Le chantier Delphia yacht propose, entre autres, un voilier de 9m très bien pensé. Ce bateau est très bien équipé et l’intérieur très lumineux et aéré. - Bavaria 31 et Bavaria 33: Les voiliers Bavaria, dans les années 2000, ont connu un succès incroyable. Le chantier était alors le grand concurrent des français Bénéteau et Jeanneau. Bavaria proposait des voiliers de croisière bien équipés en serrant les prix. Malgré des bruits de pontons négatifs, souvent faux, le chantier a convaincu de nombreux plaisanciers. Les Bavaria 31 et 33 sont d’excellents voiliers pour la croisière en famille. - Feeling 32i: Le feeling 32 n’est plus a présenter. Il a sans doute permis, à lui seul, de prolonger la durée de vie du chantier. Ce dériveur intégral à ses inconditionnels. Il permet de découvrir nos côtes au plus près. Il est très adapté à des plans d’eau comme la Bretagne ou le Bassin d’Arcachon, par exemple. A l’intérieur, le bateau est très agréable. Trouvez votre futur voilier sur les annonces du site
Un voilier de plus de 10m des années 90 et 2000, pour voire plus loin
Avec 50.000€, il est possible de regarder encore plus loin. Lorsque que nous regardons les différents sites d’annonces, nous pouvons remarquer que les voiliers de plus de 10 mètres sont très nombreux sur le marché. En effet, dans les années 90, les chantiers français, et européens, ont construit de nombreux voiliers dans cette taille. Alors bien évidemment, il faudra prendre en compte le coût d’entretien du bateau. Le budget annuel risque de commencer à monter. Mais si vous envisagez de naviguer souvent, avec des enfants ou des amis, de découvrir le large, c’est la bonne taille. Vous pourrez bénéficier d’un carré agréable, d’un cockpit confortable, de 3 cabines doubles et d’un bateau capable de vous rassurer quand le vente monte franchement. Il serait difficile de faire une liste des meilleurs voiliers de 10 mètres des années 1990 et 2000. Cependant, pour un budget de 50000€, on peut regarder du côté des bateaux suivants, sans trop se tromper :
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- Bavaria 36: Le Bavaria 36 a connu un certain succès. Ce succès est dû à une belle construction et un prix intéressant. C’est un bateau parfait pour vivre de longues vacances à bord, plusieurs mois. Le bateau a été dessiné par le cabinet J&J Design. - Sun Fast 36: Le Sun Fast 36 est un voilier élégant. Ce course croisière est agréable à mener, marin et rapide. Il fera le bonheur des passionnés de régate, tout comme aux amateurs de croisière. - Feeling 346: Le feeling 346 est un plan Vaton qui est resté au catalogue du chantier feeling pendant plus de 10 ans. Ce voilier est vraiment très bien aménagé et agréable à vivre. Dans le même temps, c’est un bateau marin et bien construit. - Sun Odyssey 35: Le Sun Odyssey 35 est un voilier qui cache bien son jeu. Dessiné par Marc LOMBARD est un voilier de croisière élégant. Ses lignes affinées sont agréables à regarder. Dans le même temps, c’est un bateau rapide, pour son programme. Côté aménagements, vous pourrez passer de longes semaines sans vous marcher dessus. Découvrez une sélection de voiliers de 11 mètres à 40.000€
Un voilier de 12 mètres, des années 80 et 90,pour le grand voyage
Enfin, naviguer et prendre la mer, c’est aussi découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures. Les candidats au grand voyage sont toujours nombreux. Quel que soit l’âge du, ou de la capitaine et de l’équipage, le rêve peut toujours devenir réalité. Pour 50.000€, vous pouvez trouver d’excellents voiliers de voyage, bien équipés. On retrouve beaucoup d’unités de plus de 12 mètres, des années 80 et 90 à vendre pour 50.000€. Ces voiliers de 12 mètres peuvent être de grande série, ou des plans spécifiques pour le grand large.
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Parmi ces voiliers, les meilleurs voiliers de voyage sont : - Voyage 12.50: Le Voyage 12.50 est un voilier proposé par le chantier Jeanneau, de 1988 à 1992. Ce plan Guy Ribadeau Dumas a été construit à près de 400 exemplaires. Ce bateau est sans doute un des meilleurs voiliers de sa génération. Il sera capable d’emmener son équipage partout, et longtemps. - Gib Sea 372: Le Gib Sea 372 est méconnu, et c’est bien dommage. Ce croiseur costaud est pourtant recherché par les candidats aux grands voyage, qui connaissent ce bateau. Le bateau est costaud, marin et confortable. - Oceanis 390: L'Oceanis 390 a longtemps été le voilier star des bases de location. Ce plan Philippe BRIAND a été construit à près de 600 exemplaires par Bénéteau, entre 1986 et 1993. Si certaines unités ont subi les semaines de locations intensives pendant plusieurs années, l’Océanis 390 reste une grande réussite. Ses aménagements sont vraiment très bien pensés pour la longue croisière, à plusieurs. - Kelt 39: le Kelt 39 est un voilier plutôt rare. Ce plan Vaton a été construit à seulement 40 exemplaires par le chantier breton. C’est pourtant un voilier incroyable, sans équivalent sur le marché. Le Kelt39 est un dériveur intégral avec un carré arrière, un lit ouvert à l’arrière et deux cabines doubles à l’avant. Côté construction, le bateau est costaud. Les aménagements étaient un peu légers, à l’époque, mais ils ont sans doute été remplacés. Read the full article
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armee-histoire · 2 years ago
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Admiral Scheer, croiseur lourd de la Kriegsmarine
L’admiral Scheer, le Deutschland et le Graf Spee, promis à une grande notoriété, l’Admiral Scheer formait une classe de trois croiseurs lourds puissants, bien protégés et rapides qui firent l’orgueil de la Kriegsmarine. Sommaire La classe Deutschland Les caractéristiques de l’Admiral Scheer La classe Deutschland Comme le Graf Spee et le Deutschland, l’Admiral Scheer s’intégrait dans une…
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de-gueules-au-lion-d-or · 4 years ago
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Croiseur lourd Graf Spee
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voituresetmotos · 5 years ago
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Voici un tas de noms pour les vaisseaux spatiaux et les navires de guerre qui sont peut-être un peu insultants pour les personnes célèbres
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Jason Torchinsky Hier 22h00 • p Torchlopnik 12.4K 61 Enregistrer Souvent, pendant que je conduis, dans mes propres affaires, je vois un matelas brûlant monté sur des roues de vélo qui est poussé devant ma voiture, bloquant ma progression. Ensuite, je serai accosté par une foule de gens qui me tireront par la fenêtre de ma voiture, me cloueront à un mur et exigeront que je leur donne des noms de vaisseaux spatiaux fictifs ou de navires navals conventionnels. Habituellement, ils veulent des noms qui sont peut-être un peu offensants pour les personnes célèbres, ou juste un peu rebutants. Je fais toujours de mon mieux et, dans un effort pour minimiser les matelas brûlants que je rencontre, je voudrais fournir à tout le monde une telle liste de noms de vaisseaux. Sonne bien? Ces noms devraient fonctionner aussi bien pour les vaisseaux spatiaux ou les navires de haute mer dans vos histoires, scénarios, rêveries personnelles ou sagas de jeux vidéo. Certains ont été spécifiés comme vaisseaux spatiaux ou navires océaniques, mais la plupart devraient être interchangeables. J'ai essayé de les organiser en catégories, afin que vous puissiez plus facilement trouver le type de nom de navire qui vous convient. J'aime généralement donner un nom aux navires, puis nommer la plus grande classe de navires à laquelle ils appartiennent, ainsi qu'une simple description du type de navire. Navires nommés pour les célébrités avec une référence légèrement offensive à d'autres célébrités avec lesquelles ils se mélangent toujours: USS Prudhomme, un croiseur lourd de classe Deluise USS Busey, un navire de guerre de classe Nolte USS Paxton, une frégate de classe Pullman HMS Knightly, un navire d'attaque rapide de classe Portman Navires nommés pour des blagues basées sur les contrastes, parfois au détriment d'une personne USS Nathan Lane, un destroyer de classe assassiner HMS Disembowler, une amitié de classe Cuddle USS Tila Tequila, un navire de recherche de classe Sanity AOT Greta Thunberg, un pétrolier de classe négligente Le HMS Boris Johnson, un navire-hôpital de classe soigné Juste brutal ou brut USS Stephen Miller, un pétrolier de classe Fucknut SS Martin Shkreli, une cible d'artillerie de classe Shitstain USS Lena Dunham, une péniche de classe Insufferable USS Elon Musk, une plate-forme d'auto-agrandissement orbitale de classe non sécurisée SS Chevy Vega, un récif artificiel Maintenant ce ne sont que des stupides USS Sudsy Monkey, un navire de blanchisserie lourdement armé de la classe Maytag HMS Tenderarea, un submersible de classe infectée SS Wildfire, un vaisseau spatial de transport de chevaux à grande vitesse de classe Equus USS Floatygiggle, un navire-prison clown de haute sécurité de classe Chucklenub CSS Dampdiapers, un sous-marin de gestion des déchets de classe Pampers Partagez cette histoire h4 Abonnez-vous Plus de Jalopnik Ce sont les dix meilleurs noms de voiture que personne n'utilise encore Cinq terribles noms de voiture que je viens de créer sans chercher, voyez si vous pouvez dire quels noms de voiture sont réels et lesquels sont faux à propos de l'auteur Jason Torchinsky Jason Torchinsky p Courriel Messages Twitter Partager Tweet
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histoiremilitairedum-o · 6 years ago
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LA BATAILLE DES DARDANELLES (1915-1916)
L’entrée en ligne de la Turquie dans la Grande Guerre, le 31 octobre 1914, remettait sur le tapis la question d’opérations militaires contre la presqu’île de Gallipoli et la côte Asiatique. Déjà, en 1906, un rapport avait été établi au War Office quant au problème d’une attaque purement maritime contre les Détroits, avec la conclusion qu’une telle tentative, plaçant la flotte à la merci des défenses côtières, était, dans sa conception, condamnée à un échec certain.
 De novembre 1914 à janvier 1915, les escadres anglo-françaises se bornent à bombarder irrégulièrement les ports d’entrée. Le 2 janvier 1915, la Russie demande, en termes très nets, une intervention alliée aux Détroits. Les flottes de l’Entente sont maîtresses de la Méditerranée et de l’Egée. L’Angleterre, invincible sur mer, voit dans l’aventure une occasion unique de se couvrir de gloire. Le but pratique du forcement est double :
 1-Assurer à la Russie l’importation de matériel militaire et l’exportation de ses produits agricoles ;
 2-Permettre, par un coup direct au cœur de l’Empire turc, l’encerclement partiel des Empires Centraux.
Les opérations entreprises par les forces anglo-françaises pour le forcement, l’occupation et l’abandon final de la région convoitée, peuvent se résumer en trois phases principales :
 1) La tentative de forcement par mer ;
2) Le débarquement du Corps expéditionnaire, sa consolidation sur le terrain et ses offensives d’élargissement ;
3) L’évacuation.
  L’expérience du passé
  Les armements modernes et le perfectionnement des ouvrages défensifs rendent difficile l’examen avant la lettre d’une attaque forcée des Détroits. Le problème résolu par Sir John Duckworth en 1807, lorsqu’il réussit à franchir la passe avec sa flotte, a changé de nature. Même alors, l’amiral anglais dut vite renoncer à l’espoir de maintenir dans la mer de Marmara une escadre soumise au feu de pièces côtières, prisonnier qu’il était du goulet conquis. Si les italiens à Tripoli, si les américains à Manille, si les anglais à Alexandrie réussirent à débarquer des troupes à la côte, le fait s’explique par la faiblesse relative des organisations défensives. Les attaques par mer contre des côtes mieux armées, à Sébastopol, à Lissa, à Port-Arthur, proclament l’impossibilité pour la marine, réduite à ses seuls moyens, d’arriver à un résultat absolu.
  Organisation défensive des Détroits
  La presqu’île est admirablement pourvue par la nature pour l’établissement des batteries dominantes. Après l’entrée dans les Détroits du Goeben et du Breslau, les turcs et les ingénieurs allemands avaient parachevé l’œuvre de fortification ; car ils avaient la conviction que tôt ou tard un débarquement serait opéré.
 Les rapports dont on a fait foi pour répandre la légende si funeste de la vétusté des forts d’entrée, de la pénurie de munitions, de l’état de dénuement de l’armée ottomane, étaient absolument inexacts. La vérité est tout autre : des spécialistes, tout un personnel délégué par Krupp, donnent à cette ossature côtière une rangée de forts modernes, pourvus de batteries lourdes à tir rapide. La double mâchoire, étranglée au goulet que n’atteindra pas l’escadre, est scientifiquement organisée pour articuler le jeu maximum de son système défensif. Il se creuse un couloir d’embûches, Sedd-ul-Bahr et Koum-Kalé, les deux sentinelles vétustes, ne constituent qu’un miroir à alouettes ; mais sur les deux rives, au cap Hellès, à Kilid-Bahr, Acbi-Baba, Eski-Hissarlik, Chanak, Nagara, Ertogrul, des forts pourvus de puissants projecteurs, peuvent à heure fixe faire converger sur le goulet leur barrage de lumière et de feu. L’étranglement, de 1200 mètres à peine d’une rive à l’autre, provoque un courant de huit nœuds qui se garnit de torpilles et de mines flottantes. Des batteries camouflées, des mortiers sur rail pouvant prendre de flanc tout échelon offensif de bâtiments, agiront le long du littoral asiatique. Le labyrinthe est le point d’impact de toute la pyrotechnie turque ; et la flotte, des anses de Marmara, n’apporte pas une mince contribution aux bouches à feu de la défense.
 Le 3 janvier 1915, l’amiral Carden est pressenti, et le 13 l’ordre d’attaque arrive du War Office.
  Le bombardement du 3 novembre 1914
  Cette faible démonstration, hésitante, peu nourrie, endommagea quelque peu la coupole du cap Hellès. L’effet fut celui qu’apporterait dans une maison endormie l’irruption d’un cambrioleur commençant par briser la vaisselle. Ce fut pour l’adversaire le plus effectif des avertissements.
  Reprise du 19 février 1915
  L’escadre anglo-française de l’amiral Carden reprend, après un long délai, le barrage d’une manière intensive. Deux opérations simultanées commencent :
 1)Le déblaiement des forts d’entrée.
 2)La relève des mines des Détroits et du Goulet.
 Huit navires de guerre (5 anglais, 3 français), concourent à la première opération. Ce n’est qu’une facile pulvérisation de maçonnerie à distance avec des 380 de rupture. Les forts semblent réduits, le mauvais temps interrompt les opérations ; mais, le 25, les forts se réveillent.
 Dix bâtiments achèvent, dans la journée du 25, la réduction au silence de Sedd-ul-Bahr, Koum-Kalé et des batteries d’Hellès ; en même temps une partie de la flotte prend à revers, par tir indirect, Boulaïr, Orhanié, Nagara, Chanok, Kilid-Bahr. Le dommage réel, malgré l’intensité du tir, est insignifiant. Le fait que les canonniers osmanlis s’abritent de l’orage ne prouve pas la destruction de leurs pièces.
  Les opérations du 25 février à la mi-mars
  La nuit du 25 février 1915, les dragueurs débarrassent des mines l’entrée des Détroits et ouvrent un chenal de 4 milles aux grosses unités. La rareté des munitions se fait sentir, les barrages diminuent d’intensité. La tâche des dragueurs est effroyable. Décelés par les projecteurs, ils deviennent les cibles de toute l’artillerie défensive. Le 5 et le 7 mars 1915, Chanak, le plus formidable des ouvrages, gardien de l’étranglement qu’il domine, est pris à partie. Malgré l’amiral Guépratte, la grande tentative de forcement est fixée au 18 mars.
  Le coup de force du 18 mars 1915
  La division britannique de l’amiral de Robeck, remplaçant l’amiral Carden, comprend le Queen Elisabeth, l’Invincible, l’Indomitable, le Tiger, le Lion, le Majestie, l’Océan, le Cornwallis, le Vengeance, etc…, des destroyers, des sous-marins, le croiseur russe Askold. La division Guépratte compte le Suffren, le Bouvet, le Gaulois, le Charlemagne, le Saint-Louis.
 A 9 heures du matin, toute l’Armada appareille et tente le forcement immédiat. L’escadre de Robeck a l’ordre de se porter jusqu’à hauteur de Chanak, après le chenal même. L’imposant défilé s’échelonne en ordre dispersé, tirant sans discontinuer. Précédés de dragueurs frayant le passage, par un temps splendide, jusqu’à midi, le Queen Elisabeth et trois cuirassés déblaient les deux rives du goulet, s’acharnant sur Chanak d’où montent des flammes. Le réglage est d’une grande précision.
 A midi, la division Guépratte se porte en avant : le Suffren et le Bouvet le long de la côte asiatique, le Charlemagne et le Gaulois longeant la côte d’Europe. Le Suffren, touché fortement à bâbord par un gros obus, a sa coque éventrée et une forte voie d’eau. Le Bouvet, qui passe en éclaireur, forme une des pinces de la tenaille dont la pression va s’exercer sur le goulet. Les monstres ont sur l’eau calme la disposition en éventail des patrouilleurs. Le Bouvet, pris dans un champ de mines dérivantes, en évite deux, mais la troisième éclate contre sa coque, l’engloutissant en 4 minutes avec 800 hommes. Le Gaulois, qui vient en second, est touché par une torpille, et, faisant eau, échoue volontairement après débarquement de l’équipage. La division de Robeck se porte au secours du Charlemagne, seule unité française épargnée. A 4 heures de l’après-midi, l’Irréversible et l’Océan heurtent des mines et coulent, L’Albion est mis hors de combat. Le Queen Elisabeth et l’Implacable sont expédiés d’urgence, le Henri IV et le Jauréguiberry remplacent le Bouvet et le Gaulois. Mais la tentative s’achève dans un terrible désastre.
 Pertes énormes, résultat nul. La flotte, par ses bombardements, a donné l’éveil à l’adversaire ; vaincue par les défenses côtières, elle va passer au second plan. Le transport des troupes et leur mise à terre se feront sous couvert de son barrage. Le manque de coordination des forces navales et terriennes prépare la faillite du Corps Expéditionnaire.
  LE DEBARQUEMENT
  Organisation et concentration du Corps Expéditionnaire
  Après l’échec de la tentative de forcement par mer, nul Corps Expéditionnaire n’était immédiatement disponible, si grande avait été la confiance dans la réussite du plan surhumain. Le débarquement différé trouvera un adversaire averti, confiant plus que jamais dans sa situation inexpugnable. La double opération pratiquée conjointement aurait présenté certaines chances de réussite, à condition d’utiliser des effectifs terriens suffisamment importants pour l’envergure de l’expédition. Venant l’un après l’autre, les deux efforts se nuisent et aboutiront à la fixation sur tous les points.
  La question de l’Egypte
  Les seules troupes disponibles en mars sont en Egypte ; mais l’Angleterre, sentant la défense de l’isthme de Suez impérieuse, craint de dégarnir un secteur de son Empire. Il est hors de question de distraire, fût-ce un seul bataillon, du front occidental. L’offensive turque contre l’Egypte une fois repoussée, le War Office concentre un premier contingent à Lemnos, île distante de Sedd-ul-Bahr d’environ 4 heures de mer.
  Réorganisation du Corps Expéditionnaire en Egypte
  Sir Jan Hamilton, désigné au commandement suprême des futures forces opérant contre la presqu’île, arrive à Moudros et s’aperçoit que ce port est matériellement incapable de pourvoir au débarquement des pièces, des munitions, des multiples masses d’hommes destinées à devenir une Armée. Les jetées, les grues, le matériel de transbordement, tout fait défaut. La 29e division anglaise et le contingent français repartent pour l’Egypte, où s’opère une réorganisation qui durera trois semaines. Les premières opérations ne pourront commencer que fin avril. La perte de temps est de près de deux mois depuis l’échec de la flotte, long répit que les défenseurs mettent à profit.
 La concentration du premier échelon de troupes d’attaque s’opère à Lemnos-Imbros, Mytilène et Ténédos, îles relativement proches du théâtre d’opérations, qui deviennent les bases avancées du Corps Expéditionnaire. Alexandrie et Malte sont des bases plus lointaines.
 Le 1er Corps comprend :
 -Britanniques : 29e division ; Royal Naval division ; division mixte : Australie et Nouvelle-Zélande ; Troupes Indiennes.
 -Français : 1re division ; 2e division ; en tout théoriquement 140000 hommes.
 Les renseignements nécessairement incomplets laissent prévoir que les turcs disposent d’une forte armée au voisinage de Constantinople, à Chanak et dans l’isthme de Boulaïr, étranglement rattachant l’isthme à la Thrace.
  Le choix d’un point de débarquement
  Après examen, l’hypothèse d’un débarquement en Asie est rejetée pour deux raisons :
 1- Le Corps expéditionnaire se trouverait trop loin de son objectif réel, qui est la presqu’île même et Constantinople ;
 2- La double opération nécessiterait un déploiement de forces qu’on n’a pas et qu’il est illusoire d’espérer. Gallipoli demeure donc l’objectif unique du débarquement.
 Il s’agit pour Jan Hamilton de trouver sur les côtes des plages d’accès relativement aisées, où non seulement il soit loisible d’aborder, mais où il sera possible de conquérir une certaine étendue de rivage. La configuration de la presqu’île rend singulièrement ardue la solution du problème. Toutes les anses sont dominées de falaises et de contreforts, et en conséquence battues par le feu de l’ennemi. De plus, toute mise à terre frontale, sauf celle qui serait opérée au long du golfe de Saros, est exposée à l’enfilade de la côte asiatique.
 Deux débarquements principaux sont cependant décidés :
 1- Au cap Hellès, attaque frontale ;
 2- A Gaba-Tépé, attaque de revers simultanée ;
 3- Feinte à Koum-Kalé ;
 4- Démonstration à Boulaïr.
 Ces deux attaques sous-entendent un morcellement dangereux des forces opérantes, surtout pour le contingent d’Hellès, qui reçoit comme objectifs les points V, W, X, S et Y. Le but, en choisissant toutes ces plages, est de disséminer la défense ; mais du même coup la masse de choc est appauvrie : la conséquence logique, eu égard par surcroît aux pertes cruelles des troupes, est de rendre impossible l’obtention de solides points d’appui sur le littoral.
  Les débarquements secondaires à Hellès
  Le temps, du 24 au 25 avril 1915, est beau : ce facteur est important, quand il s’agit d’acheminer à la côte une telle quantité d’embarcations chargées d’hommes. Deux faux débarquements, le 23 à Enos, le 25 à l’isthme de Boulaïr, avec la feinte française à Koum-Kalé, allaient rendre difficile pour les turcs la connaissance de la principale attaque. Le 25 avril, les King’s Own Scottish Borderers, convoyés par les navires Amethyst, Sapphyre, Goliath et des transports, débarquent à la plage Y, en bordure du golfe de Saros. Ces effectifs, coupés par d’importants contingents ottomans, abandonnent la position. Les Royal Fusillers, qu’escortent l’Implacable et le Swifsture, abordent sous couvert d’un terrible bombardement, mais de peu d’effet, à la plage X. Ici, comme à Y, la falaise est abrupte, et les Fusilers sont accueillis par des ennemis bien retranchés aux crêtes. Kridhia les prend d’enfilade. De dures attaques sont repoussées, et une hâtive ligne de tranchées s’organise au cap Tekké.
 Un parti s’empare, après une descente à la plage S, de la De Tott’s Battery, au promontoire d’Eski-Hissarlik.
  Les débarquements frontaux à W et à V
  La plage W a une pente plus adoucie, car la falaise est sablonneuse. Trois réseaux de barbelés, dont un sous la surface de l’eau, ont été posés. Les obus de la flotte dépassent la cuvette et laissent les réseaux intacts. Les turcs n’ouvrent le feu que quand les bateaux touchent terre. Les Lancashire et les Worcestershire repoussent de violentes contre-attaques et s’accrochent au terrain sans progresser.
 La plage V est de beaucoup la plus praticable. L’anse est large, incurvée du Château d’Europe au cap Hellès : c’est aussi le mieux défendu des points de débarquement. Le réseau de barbelés est formidable. Les falaises, à droite et à gauche, permettent un copieux arrosage par les mitrailleuses et les « pompom ». Vers le soir, le River Clyde, vieux transport percé d’ouvertures dans sa coque, est lancé à la côte avec 2000 hommes à bord (Royal Munster Fusillers, 2 compagnies de Hampshire, Royal Dublin Fusillers ; 1 compagnie du génie) ; l’eau étant profonde, il faut jeter des appontements. Les premiers assaillants sont couchés sous un feu terrible. Le général Napier est tué. On remet la suite de l’opération à plus tard. A 8 heures du soir, les 1000 hommes restés à bord rejoignent les 400 assaillants éparpillés sur la plage. A la faveur des ténèbres l’assaut s’effectue. Les Lancashire, Dublin et Munster ont souffert cruellement dans cette opération.
 La situation est la suivante au matin du 26 avril 1915 : des partis isolés luttent en S et X ; la plage Y est abandonnée. W et V sont au pouvoir de contingents épuisés, incapables d’un nouvel effort.
  La feinte de Koum-Kalé
  Le général d’Amade est chargé de l’occupation parallèle de Koum-Kalé, dans le but d’absorber l’attention des batteries asiatiques sur ce point et d’atténuer l’opposition faite aux britanniques. Le 6e colonial, un peloton du génie avec une batterie de 75, débarquent au matin du 25 avril. Cinq transports et trois croiseurs (Jeanne-d’Arc, Henri IV, Jauréguiberry), assistés de l’Askold, coopèrent au mouvement. A 7h30, le fort et le village de Koum-Kalé sont enlevés. Le cimetière ne peut être arraché aux turcs. Les britanniques exécutent une feinte de même nature à Saros.
  Le débarquement à Anzac
  Changeant de tactique, car la courbure de la plage le permet, Sir Jan Hamilton procède à une mise à terre massée en un seul point. Les vaisseaux Queen Elisabeth, London, Prince of Wales, Triumph, Majestic accompagnent le premier échelon. Malheureusement le courant très fort au promontoire de Gaba-Tépé porte les navires au sud d’Ari-Burnu, à 2 milles en deçà du point choisi, au pied de falaises à pic, dans la petite anse d’Anzac Cove. La confusion est extrême, les pertes sont élevées ; les 2e et 3e brigades se lancent à l’assaut des hauteurs, franchissant des réseaux intacts. La 19e division turque se concentre avant le débarquement des renforts. Malgré la valeur des australiens, la mêlée est confuse, la flotte ne peut aider les assaillants. Le terrain en pente est rocailleux, coupé de ravins, ne permettant ni rapide ravitaillement, ni transport de vivres et d’eau. Les britanniques ne peuvent construire aucun abri. Le 25 avril, il y a plus de 1000 blessés. La ligne des 5 brigades, le soir, passe par Quinn’s Post, Popès Post, Russell Top. Les 12000 hommes débarqués à 8h du soir sont en présence de contreforts tenus par l’ennemi. L’erreur du débarquement rend impossible l’élargissement des points acquis. L’artillerie de montagne, si nécessaire, fait presque complètement défaut.
  Situation à Hellès
  Les pertes sont telles que la progression est arrêtée au pied du Château d’Europe, à 200 mètres de la plage. Le 26 avril au matin, la flotte bombarde Sedd-ul-Bahr ; le fort et le village sont emportés. Les pertes sont lourdes. La liaison de W avec V est un fait accompli. A droite, les français progressent vers Morto Bay.
 Il devient inutile de prolonger l’occupation de Koum-Kalé, maintenant que les débarquements sont terminés grâce à cette feinte. Le général d’Amade reçoit l’ordre d’amener son contingent à Hellès. Il a perdu 788 hommes, le quart de ses forces.
 Le soir du 27 avril, on porte le front à environ 2 milles de la berge. La nouvelle ligne va de Tott’s Battery, en bordure des Détroits, jusqu’au ravin du Zighin Déré, en bordure du golfe. Le tiers de la 29e division est hors de combat, et il n’y a pas de réserves.
   Situation à Anzac
  Les australiens n’améliorent pas leur position : ils sont accrochés au flanc des ravins. Le 25 et le 26 avril, deux attaques turques sont repoussées. Les 2e et 3e brigades perdent 4500 hommes. Tandis qu’à Hellès le nouveau front est à 2 milles du point de débarquement, sur les falaises abruptes d’Anzac les australiens tiennent à peine 800 mètres de terrain. Les contreforts de Sari-Baïr et du Koja Chemen Tepe dominent leurs précaires positions.
 Les combats furieux du 25, du 26, du 27, dans les différents secteurs, montrent la réelle valeur d’un ennemi bien armé, bien commandé, d’un mordant remarquable, que la légende représentait comme négligeable. Les brigades, les divisions, parcimonieusement renforcées, s’émiettent et sont absorbées au fur et à mesure des exigences sévères du combat.
  Les trois premiers mois à Hellès
  A deux milles de la plage, la division française à droite, les britanniques à gauche, se trouvent confrontés avec trois obstacles du terrain : 1- le ravin du Kerevez Déré aux Détroits ; 2- le promontoire rocheux du pic d’Achi Baba ; 3- le ravin du Zighin Déré au long du golfe de Saros.
 Achi-Baba, continué en pentes décroissantes jusqu’aux hauteurs de Krithia, barre la péninsule d’un obstacle à fortifications savantes. De mai à fin août 1915, toutes les offensives se briseront contre ces trois défenses.
 Il faut cependant attaquer avant que les renforts turcs n’attaquent : il faut bousculer l’adversaire avec des effectifs réduits, exténués, sinon attendre et alors risquer d’être jeté à la mer.
 Le 28 avril 1915, l’action pivote sur Eski-Hissarlik : la ligne est rectifiée, comprenant l’embouchure du Zighin Déré et Gully Beach, à gauche ; à droite, la division française est à un tiers de mille de la dépression du Kerevez.
 Du 29 avril au 2 mai 1915, relative accalmie. La nuit du 1er mai, nous repoussons une violente attaque turque. Au cours des combats des 1er, 2, 3 et 4 mai, l’ennemi est repoussé. La 1re division subit de grosses pertes. Les britanniques, du 28 avril au 5 mai, ont à Hellès 14000 hommes hors de combat.
 Théoriquement, les Alliés disposent de 40000 hommes à Hellès : en réalité ils en ont 28000 à peine. La ligne avance bientôt de 300 mètres et l’on se retranche. La deuxième division française débarque à Sedd-ul-Bahr avec le général Bailloud. Le 12 mai 1915, les Gurkhas s’emparent du plateau de Zighin Déré.
 Du 13 mai au 4 juin 1915, calme relatif. La chaleur devient intense : les hommes sont privés d’eau. Tout le secteur d’Hellès est sous le feu constant des turcs ; les obus d’Asie et les balles perdues font des victimes nombreuses. La nuit du 12 au 13 mai, le Goliath est coulé. Mais on s’acharne. La route de Sedd-ul-Bahr à Krithia est améliorée. On installe un chemin de fer à voie étroite. A l’abri du River Clyde, des appontements, des jetées sont constitués. Malheureusement l’état sanitaire des troupes est mauvais par suite de la chaleur, de la dysenterie et des mouches.
 Le 4 juin 1915, après un bombardement par terre et par mer, les divisions britanniques et les deux divisions françaises tentent d’améliorer leurs positions. La contre-attaque turque, très violente, nous rejette dans nos lignes. Du 5 au 20 juin, la 52e division anglaise renforce le front.
  Attaque française du 24 juin 1915
  Elle a pour but de réparer, à droite, l’échec du 4 juin. La deuxième division s’empare du « Haricot », système de tranchées sur la pente du Kerevez Déré. Les pertes sont très lourdes. Un mouvement similaire, à gauche, permet une progression britannique de 700 yards au long de Gully Ravine. Ces deux offensives des ailes amorçaient une attaque du centre ; mais les effectifs minimes et l’absence de réserves ne la permettent pas. Le 30 juin, le général Gouraud est blessé par une marmite. Le général Bailloud prend le commandement du Corps expéditionnaire français.
 Après deux mois à Hellès, nous avons gagné quatre kilomètres en profondeur. Les plages sont exposées à l’artillerie, aux balles perdues. Il n’y a pas d’arrière, et le front se fixe. On est arrivé aux extrêmes limites du possible. Krithia et Achi Baba sont pourvus par l’ennemi d’un nouveau système défensif. Les turcs ont reçu trois divisions en renfort.
 Nous attaquons encore les 12 et 13 juillet 1915, mais nous perdons nos faibles gains. Le général Masnou, commandant la première division, est tué, ainsi que le général Ganeval de la deuxième division. Ensuite l’accalmie s’affirme, faute de munitions, surtout du côté britannique, et par suite de l’extrême fatigue des troupes.
  Les trois premiers mois à Anzac
  Les offensives d’élargissement à Anzac ont pour objectif les trois sommets de Sari Baïr, Chunuk Baïr et Koja Chemen Tepe, hauteurs beaucoup plus importantes que Krithia ou Achi Baba à Hellès. Prisonniers de leur débarquement manqué, les australiens d’Anzac sont sur les parois d’une cuvette qu’il faut gravir. Une attaque projetée le 30 avril est contremandée. Le 2 mai, un parti s’empare de Neck, épine utile au départ d’offensives futures. Une accalmie d’une quinzaine permet de consolider les lignes.
 Le 15 mai, le bombardement turc est intenable, accru du feu de nouvelles pièces lourdes. Le général Bridges est tué. Les pertes s’accroissent.
 Le 18 mai, les turcs déclenchent une grande offensive qui est partout repoussée. L’ennemi a plus de 3000 morts et 800 blessés. Le 24 mai, il sollicite une suspension d’armes, loyalement observée, pour enterrer ses morts.
 Une démonstration a lieu le 28 mai pour aider l’attaque d’Hellès. Le 29 et le 30 mai, une tentative turque est repoussée à Quinn’s Post, Popès Hill, Russell Top. Le tir des batteries navales n’est pas efficace, les turcs ayant l’ordre d’installer toujours leurs tranchées au contact des tranchées australiennes.
  Les russes ayant abandonné Odessa, des Corps turcs se trouvent disponibles contre la presqu’île. Sir Jan Hamilton place le War Office en face de l’alternative suivante : « Ou abandonner une expédition impossible avec les forces dont on dispose ; ou fournir les renforts immédiatement nécessaires à sa continuation ». On lui promet une centaine de mille hommes : ces contingents ne seront prêts que le 10 août 1915.
 Le Corps expéditionnaire britannique est très pauvre en pièces de montagne et en mortiers de tranchées. Ces deux types  d’engins sont prêtés par le Corps français dans de nombreuses occasions. Les français sont abondamment pourvus de munitions ; des 120 longs sont à Eski Hissarlik et les batteries de 75 ont, comme toujours, une immense utilité. Des 65 sont en batterie dans le secteur de Krithia. Quant aux tirs de la flotte, ils n’atteignent presque jamais leurs objectifs, par suite de la nature du terrain.
 A Ténédos les français disposent de 20 avions, les britanniques d’environ 60 à la base d’Imbros. Il y a toujours au cap Tekké un dépôt avancé d’appareils pour les missions de reconnaissance et de bombardement.
 En mai, la présence de sous-marins ennemis est reconnue. La flotte, amoindrie déjà, perd le Triumph, le 26 avril, à Gaba Tépé. Le 27 avril, le Majestic coule à W Beach ; le Goliath disparaîtra plus tard. En juin, presque tous les bâtiments se réfugieront dans le port de Moudros.
  La grande offensive d’août 1915
  La dernière tentative d’élargissement comprend deux attaques et un nouveau débarquement :
 1- Attaque d’Anzac, avec Sari Baïr comme objectif ;
 2- Attaque à Hellès, avec Krithia et Achi baba comme objectifs ;
 3- Débarquement par surprise à Suvla-Bay.
 Les deux premières opérations pourraient se dénommer : « la lutte pour les hauteurs » ; le nouveau débarquement a pour but, en établissant une base nouvelle d’opérations, de coopérer sur un terrain plat à l’offensive d’Anzac, en étendant cette dernière vers la gauche.
  Offensive d’Anzac
  Une force de 37000 hommes et 72 canons, appuyée par 2 croiseurs, 4 monitors, 2 torpilleurs, est réunie pour l’attaque. La lutte pour la possession des sommets est acharnée du 8 au 10 août 1915. A part la prise du Lone Pine Plateau, les colonnes des 13e divisions, 29e et 27e divisions d’infanterie, renoncent à atteindre leurs objectifs : Chunuk Baïr, Azghyl Dere, Hill 9. Les Osmanlis font échouer l’opération de flanquement du général Birdwood contre Sari Baïr. Les pertes britanniques se chiffrent à 12000 hommes. L’ennemi conserve les hauteurs.
  Le débarquement à Suvla-Bay
  Le général Calwell, dans son livre remarquable « The Dardanelles », souligne la différence qu’offre le débarquement à Sulva-Bay du IXe Corps, avec l’opération d’Anzac effectuée en plein jour. Suvla est une surprise : les troupes amenées la nuit, dans le plus grand mystère, sont transportées jusqu’à la côte plate dans des « beetles », chalands plats d’un faible tirant d’eau. Il y a peu de pertes, l’ennemi ne soupçonnant rien. La côte peu élevée est conquise. Lala Baba est emporté ; le grand Lac Salé, sorte de marécage vaseux en la saison, est atteint.
 Le 7 août, l’ennemi abandonne le promontoire de Suvla. On s’empare, après Hill 10, de Chocolate Hill, Green Hill, Scimitar Hill, Ismaïl Oglu Tepe; Sulajik constitue l’avance extrême. On n’a perdu que 1000 hommes. Les turcs se concentrent à Kuchuk Anafarta et à Biyuk Anafarta. Du 8 au 9 août 1915, les troupes sont éparpillées dans la plaine de Suvla. Le problème de l’eau est angoissant. Le 9 et le 10 août, la 11e division perd Scimidar Hill et Ismaïl Oglu Tepe. Le général Stopford donne l’ordre de se retrancher sur place.
  Comparaison de la situation à Hellès, Anzac et Suvla
  Après la dernière tentative faite à Suvla, le 21 août, pour la prise d’Ismaïl Oglu Tepe, tentative de grande envergure qui aboutit à un sanglant échec, la fixation du Corps expéditionnaire, prisonnier des montagnes qu’il ne peut gravir, demeure définitive. Devant l’impossibilité d’obtenir les renforts qu’il réclame, Sir Jan Hamilton comprend l’énormité de sa tâche. Après quatre mois de sacrifices sanglants et quotidiens, le malheureux Corps expéditionnaire demeure exposé, sur des positions en plaine, à la furie de l’artillerie adverse, aux horreurs de la soif, à la pestilence du charnier qu’est la presqu’île, aux épidémies de dysenterie.
 L’automne arrive. Aucune opération importante n’est tentée. C’est la guerre de mines qui se substitue sur tout le front à l’activité offensive de l’été.
 Le 27 novembre 1915, un ouragan accompagné d’une pluie torrentielle cause d’énormes ravages. A Anzac, le service de santé évacue 10000 malades.
 Le général Hamilton, qui refuse d’évacuer une région arrosée de tant de sang et qui lui a coûté tant d’effroyables souffrances, est rappelé en Angleterre. Le général Munro, qui lui succède, conclut avec Lord Kitchener à l’abandon total de la presqu’île de Gallipoli. Cette évacuation avait été déjà demandée par la France, car l’écrasement de la Serbie nécessitait l’envoi d’une nouvelle armée à Salonique.
  L’EVACUATION
  L’évacuation d’Anzac et de Suvla est donc fixée entre le 10 et le 17 décembre 1915. L’abandon d’Hellès est différé, la marine désirant conserver un observatoire au bout de la presqu’île. Le retrait des troupes commence dans la nuit du 19 au 20 décembre. Les opérations sont difficiles pour deux raisons : 1) possibilités de gros temps compromettant l’action de la flotte ; 2) danger d’intervention des sous-marins ennemis.
 Du 10 au 18 décembre 1915, le personnel, les services, le matériel, les munitions, les canons lourds, les approvisionnements sont embarqués. L’amiral Wemyss écrit que le 22 décembre 10000 hommes sont retirés du front chaque nuit. Le temps reste beau.
 A Anzac, on abandonne les pièces d’artillerie sur les positions élevées. Le retrait est graduel de Lone Pine, Popès Hill, Quinn’s Post. On prend soin de continuer tous les bruits, tout le va-et-vient de la vie des lignes : des tireurs isolés font le coup de feu, pour qu’un silence brusque ne contraste pas immédiatement avec l’activité du front. On incendie sur la plage tout ce qu’on renonce à emporter. A 4h15 du matin, l’opération est terminée, tout le monde est à bord. Les turcs n’ouvrent le feu qu’à 5h30. On abandonne malheureusement de grands approvisionnements. Mais l’évacuation d’Anzac est un chef-d’œuvre d’organisation.
 A Suvla il n’y a pas moins de 5 divisions à embarquer. Les positions britanniques n’étant pas immédiatement placées au pied des lignes dominantes de l’ennemi, le retrait devient moins hasardeux. En deux nuits, du 18-19 et du 19-20, tout est achevé. Le système téléphonique reliant les lignes rend possible l’exécution détaillée d’ordres simultanés. Les turcs ne se doutent pas un seul instant de ce qui se passe. A 5h15 du matin, tout le contingent de Suvla a quitté la baie.
 Le succès de la double évacuation d’Anzac et de Suvla fait ordonner l’abandon d’Hellès. Mais cette évacuation nouvelle sera gênée par la tempête et par un terrible bombardement turc le 24 décembre. L’ennemi, joué deux fois, est sur ses gardes.
 A ce moment, la 2e division française s’embarque pour Salonique. Le général Munro insiste pour une rapide évacuation d’Hellès. On sauve les canons anglais de 18 pounders, les 6 pouces, les 75 français, les 120, les munitions. Il y a à peu près 40000 hommes et 150 canons à embarquer le 29 décembre. Le mauvais temps sévit le 2 et le 3 janvier 1916. Il reste 17000 hommes à embarquer le 7 janvier. Mais les turcs ouvrent sur les plages le plus fort bombardement qui se soit abattu sur la presqu’île, suivi d’une attaque arrêtée par le tir d’enfilade de la flotte.
 Du 31 décembre 1915 au 8 janvier 1916, 45975 hommes, 85 canons, 2667 chevaux et mulets, des masses d’approvisionnements et de munitions ont été embarqués.
 Tout ce qui reste à terre est détruit : 588 animaux sont abattus, d’immenses stocks de vivres flambent sur la plage. D’importants dépôts sont abandonnés. Mais les manœuvres de la flotte au milieu de la mer démontée, l’ordre et l’esprit d’organisation présidant à cette triple évacuation dans d’aussi terribles circonstances en font un des événements les plus remarquables de l’histoire.
  Critiquer l’expédition des Dardanelles semble aisé, maintenant que, les faits étalés sous les yeux, il nous est possible de peser en connaissance de cause le pour et le contre, de comprendre les raisons finales de cette audacieuse entreprise. La faillite est ici en raison de l’importance de la tentative, d’une proportion telle que seule la grandeur de la récompense, en cas de succès, pouvait servir d’excuse à la conception d’une telle folie. A la base du gigantesque effort, il y a comme une violation systématique de tous les principes raisonnables de la stratégie ; il y a surtout, et c’est un indice plus grave, la manière flottante, irrésolue, nonchalante, qu’avaient deux gouvernements alliés de mettre en œuvre des décisions ne souffrant aucun retard. L’opération des Dardanelles porte douloureusement, jusqu’à la fin, le poids de deux fautes initiales :
 1) La confiance en soi irraisonnée, qui n’est qu’une des formes de l’ignorance ;
 2) La mésestime de l’adversaire et l’entêtement à persévérer quand tout est perdu.
  Plus brutalement, l’aventure coûtait 125000 hommes de pertes aux britanniques, 40000 aux français, la valeur d’une flotte puissante sombrée dans les détroits, et des approvisionnements importants détruits lors de l’abandon de la presqu’île.
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dragondinos-blog · 7 years ago
Text
Bilan de la Guerre
Sous Marins
--------------------------------------- 
Allié (110)
Polonais : 2+1 (3)
Français : 5 (5)
Anglais : 19+3+1+8+1+2 (34)
Grecs : 2 (2)
Danoise : 5+1 (6)
PB : 1+3+3+1+1+2 (11)
Norvégiens : 7 (7)
Suédois : 2+1 (3)
Non Connu : 18+1+1+1+2+1+8+5+2 (39)
---------------------------------------
Axe (193)
Allemande : 2+14+5+1+1+18+5+9+3+7+1+10+3+2+4+4+2+3+3+5+2+6+4+2+4+9+8+3+3+1
+5+2+1+5+1+1+1+1+6+9+7+16 (193)
---------------------------------------
Destroyer
---------------------------------------
Allié (256)
Polonais : 2 (2)
Français : 17+3+1+2 (23)
Anglais : 10+1+3+1+12+8+16+1+4+1+7+25+1+2  (91)
Australiens : 5 (5)
Grecs : 6 (6)
Danoise : 1 (1)
PB : 10+1+1 (12)
US : 5 (5)
Suédois : 1+2+1+1+2 (5)
AfriqueSud : 3+3 (6)
Non Connu : 21+1+11+4+1+2+2+2+2+7+1+1+1+1+1+2+3+2+1+9+6+1+4+1+12 (100)
---------------------------------------
Axe (85)
Allemande : 3+1+21+11+1+1+4+5+1+1 (49)
Italienne : 36 (36)
---------------------------------------
Croiseur Léger
---------------------------------------
Allié (46)
Polonais : 2 (2)
Français : 2+1 (3)
Anglais : 1+9+3+6+1 (20)
Canadiens : 1 (1)
Australiens : 1+1 (2)
Grecs : 2+1 (3)
PB : 1  (1)
Suédois : 1  (1)
Non Connu : 2+1+1+1+8 (13)
---------------------------------------
Axe (20)
Allemande : 2+6+2 (10)
Italienne : 10  (10)
---------------------------------------
Croiseur Lourd
---------------------------------------
Allié (49)
Polonais : 2 (2)
Français : 2  (2)
Anglais : 1+2+1+1+1+3+1+1 (11)
Australiens : 1+1 (2)
Grecs : 1 (1)
Danoise : 1+3+2 (6)
PB : 1+1+1 (3)
US : 2 (2)
Suédois : 1+1+1 (3)
Non Connu : 1+1+1+1+4+1+1+5+2 (17)
---------------------------------------
Axe (12)
Allemande : 1+1+1 (3)
Italienne : 8+1 (9)
--------------------------------------- 
Croiseur De Bataille
---------------------------------------
Allié (6)
Anglais : 1 (1)
US : 2 (2)
Non Connu : 1+1 (3)
--------------------------------------- 
Porte-Avion
---------------------------------------
Allié (5)
Anglais : 1+1 (2)
Non Connu : 3 (3)
--------------------------------------- 
Cuirassé
---------------------------------------
Allié (12)
Polonais : 2 (2)
Anglais : 2+1+1+1 (5)
Non Connu : 1+1+1+2 (5)
---------------------------------------
Axe (3)
Allemande : 1 (1)
Italienne : 2 (2)
---------------------------------------
Convoie
---------------------------------------
Allié (3.521)
Polonais : 2 (2)
Français : 3+6+23+39+6+1+4+3+5+1 (140)
Anglais : 87+15+18+6+3+3+4+69+7+36+1+3+19+2+6+8+5+7+55+13+3+23+4+11+20+6+
32+105+1+11+1+2+119+46+11+8+94+46+1+12+24+1+28+89+1+4+10+16+35+
50+16+9+5+24+4+2+22+3 (1266)
Canadiens : 6+4+7+6+7+1+6+6+7+6+7+4+24+4+18+4+4+4+4+4+3+4+4+4+15+11+7+10+1
2+12+1+1+16+15 (239)
Australiens : 30+29+29+25+14+13+3+9+8+5+5+2+2+2+2+1 (179)
Grecs : 37+4+7+2+20 (70)
Danoise : 50+6+5 (61)
PB : 2+6+2 (10)
US : 13+3+2+18+87+5+6+15+1+9+12+5+15+12+47+48+22+44+21+148+84+81+21+
27 (746)
Norvégiens : 6+6+3+3+6+35+6+14+11+16+24+25+8  (163)
AfriqueSud : 4+8+13+20 (45)
Non Connu : 4+7+9+12+6+12+16+3+3+3+19+8+7+22+4+17+27+4+5+2+3+1+9+6+10+8+23
+21+24+7+15+30+20+16+30+28+26+85+48 (600)
---------------------------------------
Axe (436)
Allemande : 7+8+10+8+12+4+9+12+22+1+13+1+4 (111)
Italienne : 36+6+3+65+14+16+3+3+58+41 (248)
Non Connu/autre : 8+7+14+36+12 (77)
---------------------------------------
Total allié : 4.005
Total axe : 749
Total : 4.754
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Le croiseur lourd USS Chicago (CA-29) - Mare Island Naval Shipyard – Vallejo – Californie – Avril 1931
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utopiedujour · 7 years ago
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Fête nationale, par Panagiotis Grigoriou
Billet invité. Aussi sur son blog www.greekcrisis.fr
Novembre européen, météorologie bien connue. Cette année avec la première neige, les Grecs découvrent enfin la Catalogne, celle de la dernière actualité. “Notre été est décidément mort” se racontent alors les voisins à l’unisson.
Montagnes escarpées, villes et bourgades assoupies sous la fraîcheur du soir ou du petit matin, cette fin d’octobre a été autant marquée par la fête nationale du 28. Le pays aime toujours célébrer sa mémoire du ‘NON’ (28 octobre 1940), cette première (et courte) victoire grecque contre les forces de l’Axe. Une commémoration cependant que les “dirigeants” actuels font désormais et décidément tout pour faire oublier. Et pourtant…
Première neige. Montagnes de Thessalie, octobre 2017
L’histoire est connue. Au petit matin du 28 octobre 1940, Emanuele Grazzi , l’ambassadeur de l’Italie Mussolinienne se rend au domicile privé du Général Ioánnis Metaxás (la Grèce est gouvernée sous sa dictature depuis 1936) dans le quartier bourgeois de Kifissiá, au nord d’Athènes. Il est porteur de l’ultimatum, exigeant la liberté de passage pour l’Armée italienne en Grèce, ainsi que d’occuper de nombreux points et infrastructures stratégiques. Metaxás, d’ailleurs ému, s’y oppose catégoriquement ayant notamment et entre autres prononcé cette phrase en français: “Alors c’est la guerre”, suivie d’un: “Non, c’est impossible”, lorsque l’Ambassadeur Grazzi insista, en arguant que “la guerre aurait pu être évitée par l’acceptation bien entendu de l’invasion et de l’occupation” de la Grèce.
Dans les faits, avant même l’expiration de l’ultimatum à 6h00 du matin, l’Armée italienne pénétrait sur le territoire grec par la frontière albanaise, puisque l’Albanie était déjà un protectorat de l’Italie de Mussolini. “Ce fut le moment le plus douloureux et le plus ignoble de toute ma carrière de diplomate”, écrira Grazzi dans son journal personnel, publié en 1945. “J’avais devant moi le vieux dirigeant d’un petit pays qui n’a pas cédé, dans toute sa dignité. Sa voix était visiblement émue et en même temps ferme”, (Emanuele Grazzi, “Il principio della fine – l’impresa di Grecia”, Faro 1945) .
Le Général Metaxás, homme conservateur, antiparlementaire et anticommuniste, personnalité cultivée et chef d’un petit parti politique sans succès, se trouvait à la tête du petit pays dès avril 1936. Il était ce chef de l’exécutif d’abord imposé par le Roi, désigné pour la forme par un Parlement moribond, une situation résultant d’un système parlementaire moribond et qui n’arrivait pas à faire face aux terribles défis de son temps. Rapidement, Metaxás inaugurera son régime autoritaire, par son putsch du 4 août de la même année. Sous… le patronage bienveillant, il faut dire, du Roi Georges II, il instaurera un régime autoritaire, en somme, une dictature aux allures et aux mimétismes fascisants (salut romain, organisation de la jeunesse du régime, corporatisme).
Devant le domicile du Général Metaxás. Kifissiá, le 28 octobre 2017
  Domicile de Metaxás, lieu du premier ‘Non’. Octobre 2017
  Le domicile… restera fermé en ce 28 octobre 2017
Sauf que le régime de Metaxás ne peut pas être qualifié de fasciste au sens historique strict, comparé aux régimes de ce type en Europe, et les raisons ont suffisamment été démontrées par les historiens: aucun grand parti unique et de masse derrière Metaxás, pas de politique impérialiste, politique étrangère pacifiste, pas d’antisémitisme, diarchie de fait, car l’exercice du pouvoir était en réalité supervisé par le Roi, enfin, poursuite de l’alignement traditionnel de la Grèce à la politique de la Grande Bretagne et non-pas aux pays de l’Axe, (voir par exemple les travaux de Spyridon Ploumidis sur le régime de Metaxás).
Metaxás avait cependant prévu le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, comme il avait également prévu l’attaque de Mussolini. Il avait d’abord et surtout, pris la décision, celle qui s’imposait en pareilles conditions, autrement dit, à ne pas céder, tout en préparant la Grèce et son armée devant le conflit qui se profilait. “Ma décision est terrible au cas où l’Italie nous menacerait”, “J’annonce à Waterlow et Hopkinson les nouvelles depuis Rome, je leur annonce, ainsi qu’à Asimakopoulos, ma décision de résister jusqu’au bout” (Sydney Waterlow était l’Ambassadeur britannique à Athènes, Henry Hopkinson le Premier secrétaire de l’Ambassade et Aléxandros Asimakopoulos l’attaché militaire de l’Ambassade grecque à Rome), voilà ce que Metaxás écrivait dans son journal personnel, aux dates du 17 mars et du 9 avril 1939 (éditions Govosti, Athènes, 1960).
Le 15 août 1940, le sous-marin italien ‘Delfino’, coule le croiseur grec ‘Elli’… en temps de paix. Le croiseur, alors ancré dans le port de Tinos, escorte un bateau de pèlerins qui participent à la fête de la Dormition de la Vierge. Lors de l’explosion du navire, neuf marins et officiers sont tués et 24 autres sont blessés. Cependant, le gouvernement grec, désireux d’éviter (plus exactement de retarder) la confrontation avec l’Italie, annonce que la nationalité de l’attaquant est inconnue. Notons qu’après la guerre, l’Italie remet à la Grèce le croiseur ‘Eugenio di Savoia’ en guise de compensation pour la destruction de l’Elli. Le navire italien est alors renommé Elli et sert l’armée grecque jusqu’en 1973.
La présence traditionnelle et d’ailleurs officielle du croiseur lors de la grande fête de la Dormition que constitue pour les Orthodoxes le 15 août (la Grèce n’est pas un État laïque), puis, sa perte, devient l’élément catalyseur qui par la suite, fera souder le pays lors de l’effort de guerre. Emanuele Grazzi de son côté, avait pourtant et clairement averti ses supérieurs: les tensions entre son pays, l’Italie, et la Grèce, avaient renforcé le sentiment patriotique de la population et que, en cas d’une attaque, les Grecs allait opposer une véritable résistance armée. Mais ce point de vue était en contraste frappant avec les vues de Mussolini, et en particulier de celles de Ciano .
Le poète Yórgos Séféris, lequel n’a jamais apprécié le caractère dictatorial et encore moins l’idéologie du régime de Metaxás, jeune diplomate à l’époque rattaché à l’administration de son ministère à Athènes, écrivait dans son journal personnel à la date du 12 août 1940: “Metaxás est d’une attitude décisive. ‘Si on m’agresse, alors je mets le feu aux canons’”.
Défilé des écoles. Kifissiá, le 28 octobre 2017
  Défilé, les officiels… devant la banque. Kifissiá, le 28 octobre 2017
  La tombe de Metaxás. Athènes, le 28 octobre 2017
La mobilisation générale et autant mobilisation populaire du 28 octobre 1940 ont presque surpris. Certains germanophiles qui servaient au régime de Metaxás ne savaient plus comment réagir. Yórgos Séféris nous a laissé un texte édifiant (et de l’intérieur) sur cette période, sous le titre: “Manuscrit – Septembre 1941” (éditions ‘Ikaros’, Athènes 1980):
“Je n’avais pas de parti, ni chef, ni camarades. Je lisais les journaux grecs seulement par l’obligation qui m’était faite par mon service. Je me souvenais de cette phrase lue dans un roman, prononcée par un soldat de la Guerre de 1914. ‘Le garde à vous est une attitude distante’. Par la soumission j’exécutais alors ma tâche donnée par l’État. Je n’avais aucune préférence (politique), je les voyais tous pareils à eux-mêmes, vides, insignifiants, nuisibles (…)”.
“Un monde étranger, un monde qui m’est vraiment extérieur. Ni ceux du gouvernement, ni ceux de l’opposition (à la dictature) ne m’étaient sympathiques, hormis Kanellopoulos (démocrate et adversaire de Metaxás, il fut déporté entre 1937 et 1940 – précision de Greek Crisis). Je ne voudrais voir aucun des chefs politiques commander notre navire, ni Metaxás d’ailleurs (…) Le seul appui populaire de Metaxás fut la lassitude des gens, il n’avait pas le peuple de son côté (…) Les réactions psychologiques les plus profondes chez ceux du régime, étaient ainsi normalisées par les hommes de la police des renseignements, sur les murs de leurs bureaux ces gens avaient suspendu les photos des dignitaires de la Gestapo. (…) Metaxás en tant que personnalité, était je crois le plus fort de l’ensemble de notre personnel politique restant. Il était certes autoritaire, egocentrique, fanatique et insistant, sauf qu’il avait en même temps plus d’esprit et de carrure que les tous autres (…)”
Tombe de Yórgos Séféris et de son épouse Maro. Athènes, le 28 octobre 2017
  Près de la tombe de Yórgos Séféris. Son esprit apprécierait certainement. Athènes, octobre 2017
“La période de la neutralité (1939-1940) avait été éprouvante, et pour moi, elle fut même bien lourde. Les instructions étaient: Attitude exemplaire envers tous les belligérants. J’étais d’accord avec cette politique. Nous ne pouvions guère faire autre chose (…) Lorsque l’Italie est entrée officiellement dans la guerre (Mussolini déclare la guerre à l’Angleterre et à la France le 10 juin 1940 à la veille de l’entrée des Allemands dans Paris), notre situation est devenue insupportable. Les officiels Italiens donnaient volontairement l’impression que nous étions leurs asservis. Le correspondant de l’Agence de presse Stefani, un certain Ceresole se comportait envers nous, tel un chef. Je tentais à le maintenir si possible.”
“Deux trois jours après la déclaration de guerre de Mussolini (juin 1940), on me communique un télégramme (dépêche italienne) alors invraisemblable. Il présentait le peuple grec comme se montrant très remonté contre l’Angleterre. Plus tard, j’ai réalisé qu’ils voulaient ainsi préparer l’opinion publique en Italie, en l’habituant à l’idée d’un prétendu courant pro-italien chez les Grecs, et conséquemment, l’invasion qu’ils étaient en train de préparer, elle ne pouvait être aux yeux des Italiens qu’une simple promenade.”
“Ce mensonge était si grossier que je l’ai censuré. Aussitôt, je reçois un coup de téléphone, directement d’Emanuele Grazzi. ‘Bonsoir cher collègue – me dit-il sèchement – J’apprends que vous avez censuré un télégramme de M. Ceresole. Eh bien, je vous avertis que, si vous ne laissez pas passer, je l’enverrai signé par moi-même. Nous verrons si vous oserez l’arrêter de nouveau.’ Jamais dans toute ma carrière je n’avais tant fait l’effort de rester calme. Je me sentais comme après avoir reçu une gifle. J’ai répondu: – Les télégrammes signés par vous Monsieur le Ministre, ne sont pas de ma compétence. Et j’ai raccroché.”
“Peuple, dis le ‘Non’ de la fierté”. Athènes, octobre 2017
  Monument de la ‘Mère morte affamée’ durant l’Occupation. Cimetière d’Athènes, le 28 octobre 2017
“Je me suis rendu au bureau de (Théologos) Nikoloudis (proche de Metaxás, Ministre de la Presse, service auquel Séféris était rattaché à l’époque – note de Greek Crisis), je lui ai tout raconté en ajoutant: Si ces gens continuent à nous humilier de la sorte… alors Monsieur le Ministre, nous devrions renter chez nous, vous et moi d’ailleurs. Il était quelqu’un de très susceptible. Il n’a rien dit. Il a rugi, il a réclamé sa voiture et il s’est rendu chez Metaxás. Il en est revenu sous peu, visiblement il transpirait. – Monsieur le Président nous prie, m’a-t-il dit, de rester patients, patience. Les moments sont très graves. Nous devons alors faire semblant, reculer.”
“Durant ces moments, le Président avait raison. Nous devrions reculer et subir, jusqu’au jour où nous serions attaqués ouvertement pour alors seulement, nous défendre par tous les moyens. C’était aussi mon opinion. Je voudrais préciser qu’à l’époque, personne, ni même les plus fous parmi nous ne s’attendaient à cette explosion miraculeuse de l’âme du peuple et encore moins aux victoires de l’armée grecque sur le front de l’Albanie contre l’armée italienne.(…)”
“Et pour ce qui est des autres (politiques), des restes du Venizélisme (camp démocrate, opposé à la dictature de Metaxás – note de Greek Crisis), je n’ai pas eu l’occasion de discuter directement avec eux, et je ne peux pas exposer avec précision le fond de leur pensée. De ce que j’ai pu entendre et voir, mon idée ainsi personnelle, c’est qu’ils se sentaient secrètement soulagés (que) de ne pas porter la lourde responsabilité des affaires en ces heures difficiles, en réalité, ils ne raisonnaient point au-delà de leurs reflexes politiques hérités de leurs partis (…) Des démocrates crédibles me rapportaient d’ailleurs que Papandréou (grand-père de Georges Papandréou de 2010 – précision de Greek Crisis) disait: ‘Les Allemands ne nous toucheront pas’, ou Kafandaris: ‘Je crois à la victoire de l’Axe’”.
“Depuis, je me suis forgé cette certitude alors profonde: Cette Grèce ayant engendré le 28 (octobre 1940) était une autre Grèce, distincte et étrangère à tous ces Messieurs du personnel politique, appartenant ou pas, au régime de Metaxás (…) Et lorsque la guerre a éclaté, je pensais souvent à toutes ces phases et basculements psychologiques du destin de cet homme ayant dit ‘Non’ à 3h du matin à l’Ambassadeur d’Italie”, (Yórgos Séféris, “Manuscrit – Septembre 1941” pages 24-39).
“Nous avons dit ‘Non’ de nouveau, ne le comprends-tu pas ?” Défilé des écoliers. Athènes, 28 octobre 2017 (presse grecque)
Pour les Grecs, le 28 octobre (1940) et sa commémoration (fête nationale), sont donc synonymes du ‘Non’ de la dignité comme de la résistance. Cette mémoire du ‘NON’ a d’ailleurs été célébrée pour la première fois sous l’Occupation (l’Allemagne intervint en avril 1941 et depuis, l’Occupation du pays, très dure durera jusqu’en septembre/octobre 1944). Plus précisément, au sein du bâtiment principal et dans la cour de l’Université d’Athènes, a eu lieu cette première célébration le 28 Octobre 1941. D’autres célébrations est autant actions de résistance ont été initiés par les organisations de gauche EAM, proches du parti communiste (KKE) .
De nombreux étudiants ont d’abord pris la parole, puis, leur professeur Konstantinos Tsatsos , a volontairement converti ses cours de la journée en un discours patriotique, où il a notamment invité ses étudiants à célébrer la mémoire du ‘Non’ sur la Place de la Constitution devant la tombe du Soldat inconnu. Les forces occupantes ont cependant bloqué la place, et Tsatsos a été renvoyé de l’université.
Pour le deuxième anniversaire (28 octobre 1942), la célébration a eu lieu sur la place de la Constitution, à l’initiative des organisations EPON (jeunes résistants de gauche) et PEAN (jeunes résistants de droite). Enfin, pour la première fois, l’anniversaire a été célébré officiellement le 28 Octobre 1944 avec un défilé devant le premier ministre George Papandreou.
Le paradoxe (en partie apparent) de la Grèce contemporaine est qu’elle célèbre, non pas la fin de la guerre (8 mai), mais son début (28 octobre pour la Grèce). Ce n’est pourtant guère une attitude surprenante, surtout lorsqu’on considère l’histoire du pays: libéré en septembre/octobre 1944, ayant connu la terrible Bataille d’Athènes entre décembre 1944 et janvier 1945 (phase II de la Guerre civile opposant la Gauche à la Droite) ; et d’ailleurs en 1945, sous un climat de longue guerre civile (1944-1949) la Grèce ne pouvait pas et ne voulait pas célébrer autre chose.
Le dernier paradoxe en date fut pourtant celui de la célébration du 28 octobre, dans sa version de 2017. Le gouvernement Tsipras, celui qui très exactement a trahi le ‘Non’ du peuple au référendum de juillet 2015, a tout fait pour minimiser la portée de la commémoration. L’ensemble des médias supposés grands en ont rajouté, aucune donc mention du mot ‘Non’. La ‘Une’ des journaux (de tous les journaux), contrairement aux années précédentes, n’ont guère mentionné le message central de cette journée, enfin, pas la moindre mention du rôle du Général Metaxás.
Aubedoriens agresseurs. Santorin, le 28 octobre (presse grecque)
Ce dernier “oubli” permet d’ailleurs aux néonazis de l’Aube dorée de s’accaparer la mémoire du général et dictateur d’un régime certes fascisant, sauf que Metaxás ressentait de l’aversion pour le nazisme. En ce 28 octobre 2017, devant le domicile familial des Metaxás à Kifissiá, il y a eu une certaine foule, comme on dit anonyme. Depuis 2016, la famille, sa petite-fille, l’historienne Ioánna Foka-Metaxá, se refuse d’ouvrir le domicile aux visiteurs.
Elle explique implicitement, entre autres raisons (depuis 2015), que cette fermeture est également motivée par sa répugnance devant les agitations des Aubedoriens. Son message de 2015 était déjà suffisamment explicite :
“Chers amis, par cette note, nous tenons à informer tous les visiteurs et amis, qui honorent le ‘NON’ au fascisme et au nazisme, comme il a été exprimé le 28 Octobre 1940, par le gouverneur national Ioánnis Metaxás, au nom de tous les Grecs, que la maison d’Ioánnis Metaxás à Kifissiá (…) sera visitable en ce 28 Octobre (…) En même temps nous soulignons notre indignation devant l’insulte faite à ce jour du souvenir du ‘Non’, lorsque certains partis politiques cherchent l’exploitation de la grandeur de ce moment historique pour promouvoir leurs intérêts politiques, et autant se promouvoir en faux en prétendus successeurs de la mémoire historique et des idées de Metaxás, ou encore de la résistance héroïque des Grecs contre les ennemis de la Grèce. Surtout, lorsque l’attitude et les agissements de ces partis révèlent exactement le contraire.”
Le texte a été reproduit sur internet en 2017 (aussi par la presse locale de Kifissiá) , la maison du ‘Non’ n’a pas ouvert ses portes, la tombe de Metaxás a été honorée, autant que le monument dédié à la ‘Mère grecque sous l’Occupation’, morte de famine, une famine ayant provoqué de milliers de morts, volontairement organisée par les autorités occupantes de l’Allemagne d’alors, et enfin, de très nombreux citoyens ont assisté aux défilés des écoliers.
La presse dite “people” aura de son sombre côté remarqué les rares (?) cas de certaines institutrices prenant part aux défilés comme… sur une plateforme de mannequins portant des créations de mode. “Lifestyle” mondialisant de l’ultime métadémocratie, d’ailleurs potentiellement pornographique, “prostituante” car constituante du méta-monde qui se profile. D’autres instituteurs et institutrices, n’ont pourtant et heureusement, ni… la jupe, ni la mémoire, autant courtes. “Nous avons dit ‘Non’ de nouveau, ne le comprends-tu pas ?”, tel fut le message d’un maître d’école devant les officiels au défilé des écoliers à Athènes le 28 octobre 2017. C’est clair !
Défilé… de mode. Nauplie, 28 octobre 2017 (presse grecque)
Enfin, il y a eu l’affaire d’un élève de primaire venu d’Afghanistan il y a un an avec sa famille, auquel la direction de l’établissement scolaire avait refusé de devenir le porte-drapeau lors du défilé, lui laissant entre les mains… seulement la pancarte portant le nom de l’école (publique). Cette histoire a été érigée en grande affaire… d’État, d’ailleurs par Tsipras en personne. Il faut dire que la réglementation en la matière vient d’être modifiée il y a seulement quelques mois par le ministre SYRIZA de l’Éducation, provoquant il faut dire le mécontentement général.
Jusqu’à cette reforme, les porte-drapeaux des établissements ont été tout simplement les meilleurs élèves d’après leurs résultats scolaires (sans distinction d’origine ethnique ou religieuse). Désormais, ces élèves sont désignés par tirage au sort… “Pour plus d’équité”, d’après l’argumentaire Syriziste.
Pêcheur, Golfe Saronique, novembre 2017
  Pêcheur. Golfe Saronique, novembre 2017
  Fières montagnes. Thessalie, octobre 2017
Le climat social est alors bien tendu aux pays des pêcheurs et des fières montagnes, commémorations ou pas. Il faut dire que les Aubedoriens en profitent, autant que les anarchistes autoproclamés du chaos anomique qui règne en ce moment et par épisodes, dans certains quartiers d’Athènes. Ceux de l’Aube dorée ont par exemple empêché le déroulement d’un défilé scolaire à Santorin, puisque l’élève qui porterait le drapeau est d’origine albanaise, puis, des “inconnus” ont jeté des pierres et d’autres projectiles devant le domicile de la famille de l’écolier Afghan à Athènes.
Aussitôt, Alexis Tsipras a cru bon inviter la famille de l’écolier à son Palais du Premier ministre, lui offrant alors… “Le drapeau grec dont il a été privé”. D’après ce que je peux observer et entendre (en dehors évidemment des medias), ce geste Tsipriote passe alors difficilement aux yeux des Grecs. Lorsque les citoyens sont agressés par ses mesures d’austérité et par l’asservissement troïkan de leur pays dépossédé de sa souveraineté, d’ailleurs populaire et démocratique, “lorsque les gens se suicident, lorsqu’ils meurent sans médicaments, alors leurs familles ne sont jamais invitées chez Tsipras”, entend-on par exemple dans les cafés.
Alexis Tsipras… et le drapeau offert. Presse grecque, novembre 2017
Étrange alors conception de la victimisation que celle du gouvernement, d’autant plus qu’il, étouffe le ‘Non’ historique… après l’avoir trahi dans sa version de 2015. “Salopards… on devrait protéger le petit Afghan et sa famille… et en même temps faire fusiller les Tsipras, voilà où nous en sommes”, me dit alors Kóstas, voisin paupérisé comme nous tous dans l’immeuble, Kóstas ayant alors tant lutté, manifesté, cru et même voté SYRIZA en janvier 2015.
Cependant, tout le pays ne pas atteint de… la maladie de la mémoire courte. Le réalisateur Pandelís Voulgaris propose en ce moment aux cinéphiles, l’histoire émouvante d’un homme de la résistance, fusillé le 1er mai 1944 par les troupes occupantes en se penchant cette fois sur un des épisodes les plus sombres de l’occupation allemande. “Le dernier petit mot”, c’est le titre du film, porte sur l’exécution des 200 civils à Kaisarianí (près d’Athènes), pour l’essentiel communistes, fusillés le 1er mai 1944, afin de venger quatre officiers allemands morts dans une embuscade tendue par des résistants grecs en Laconie (Péloponnèse, région de Sparte).
“Le dernier petit mot”, film de Pandelís Voulgaris. Grèce, octobre 2017
Le film se focalise sur l’histoire (bien réelle) de Napoléon Soukatzidis, militant communique lequel avait été déjà arrêté par le régime de Metaxás en raison de son action syndicale. Cultivé et polyglotte, Soukatzidis parlait russe, anglais, allemand, français et turc, et il servait d’interprète au commandant du camp allemand Karl Fischer. C’est pourquoi Fischer a cru lui rendre un service en l’excluant de la liste des futurs fusillés.
Soukatzidis a répondu qu’il accepterait l’offre à condition que personne d’autre ne prenne sa place. Les Allemands ne l’ont pas accepté et finalement, il a été exécuté avec les 199 autres otages. Les exécutions ont été opérées par 20 personnes à la fois. Soukatzidis était le numéro 71, mais il a été placé dans la dernière vingtaine des exécutés pour ainsi tenir son rôle de interprète pour la dernière fois.
Automne européen, ses mémoires, sa météorologie ainsi connue. Cette année, les Grecs… découvrent (enfin) la Catalogne de la dernière actualité avec la première neige. “Notre été est décidément mort”, mais pas notre mémoire. La commémoration du 28 octobre est derrière nous, sauf pour ce qui est des agissements des politiciens robotisés. Un monde étranger, un monde qui nous est vraiment extérieur. Ni ceux du gouvernement, ni ceux de l’opposition ne nous sont sympathiques comme dirait notre poète Yorgos Séféris. Comme du temps de Metaxás, c’est la lassitude des gens, qui gouverne alors (et déjà) leurs pensées.
Montagnes escarpées, animaux splendides. Thessalie, octobre 2017
  Montagnes escarpées, animaux splendides. Thessalie, octobre 2017
  Montagnes escarpées, belles églises. Thessalie, octobre 2017
Montagnes escarpées, animaux splendides, belles églises, autrefois offrant refuge aux résistants, villes et bourgades endormies sous la fraîcheur du soir ou du petit matin.
La mémoire collective grecque, ne conservera pas grand chose… de très actualisable en ce qui concerne la figure ennemie de l’italien de 1940, contrairement il faut dire, à la figure analogue de l’occupant allemand et ceci, en dépit des efforts sans cesse réactualisées de l’Ambassade allemande à Athènes.
Disons que l’actuelle hégémonie néocoloniale allemande au moyen des piètres euphémismes de la dite Union européenne n’arrange vraiment rien. En tout cas à l’époque, au moment du revirement italien de 1943 (faisant suite à la Proclamation de Badoglio du 8 septembre 1943), certaines unités de l’Armée Italienne livrèrent leurs armes aux partisans (communistes) en Grèce, notamment la Division ‘Pinerolo’ en Thessalie. Le récit de Romolo Galimberti “Scarpe rotte” (‘Les godasses trouées’), raconte très précisément son passage entre les deux camps ainsi que son engagement auprès des résistants en Grèce, son livre a été traduit en grec.
De nombreux combattants Italiens se rangent alors du côté des résistants, les pertes italiennes ont été terribles, l’épisode tragique le mieux connu est celui de la division ‘Acqui’ en Céphalonie. Après s’être vaillamment battu contre les forces allemandes, elle est anéantie, ses hommes ont été exécutés par les Allemands, près de dix mille morts… tout de même.
Le récit de Romolo Galimberti
La commémoration du 28 octobre version 2017 est derrière nous, sauf hélas pour ce qui est des agissements des politiciens. Un monde étranger, un monde qui nous est vraiment extérieur. “Notre été est décidément mort”, se racontent alors les voisins de notre immeuble à l’unisson… et au chauffage central arrêté depuis 2012.
Novembre européen à sa météorologie bien connue, Hermès de ‘Greek Crisis’ grandira et alors forgera… tout son caractère durant l’hiver prometteur. Sans parti, ni chef !
Hermès de ‘Greek Crisis’. Octobre 2017
______________________* Photo de couverture : Fête nationale. Kifissiá, le 28 octobre 2017
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carbone14 · 10 months ago
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Le croiseur lourd USS Northampton (CA-26) fait feu de ses canons de 203 mm sur Wotje – Raid sur les îles Gilbert et Marshall – Guerre du Pacifique – Wotje – Iles Marshall – 1er février 1942
©Naval History and Heritage Command - NH 50942
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carbone14 · 2 years ago
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Le croiseur lourd USS San Francisco (CA-38) au large de la Corée – 28 septembre 1945
Photographe : Official U.S. Navy Photograph
©Naval History and Heritage Command - 80-G-495711
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carbone14 · 2 years ago
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Croiseur lourd USS Augusta (CA-31) ancré au large du district de Pudong pendant les combats de la bataille de Shanghai – Guerre sino-japonaise – Shanghai – Chine – Août 1937
©United States Navy Naval History and Heritage Command - NH 78379
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patern29 · 2 years ago
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Idylle 11.50, Un voilier de croisière qui cache bien son jeu
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L’Idylle 11.50 est un voilier proposé par le chantier Bénéteau, au milieu des années 80. Ce véritable bateau de croisière possède beaucoup plus de caractère que ce que pourrait laisser penser son look mi-nordique mi-fifty. Retour sur un voilier qui pourrait bien vous surprendre. Dans les années 80, le chantier Bénéteau est en plein essor. Arrivé bien après les grands noms de la plaisance comme Mallard, Jouët ou encore le chantier Quere, André Bénéteau a réussi à transformer son chantier naval pour en faire un leader de la plaisance. Les pêche-promenades à voile ou à moteur sont encore au catalogue, mais la gamme First connaît un succès impressionnant. Si le First 30, dessiné par André Mauric datait un peu, du pont de vue de ses formes, les First 25, First 29 ou First 32 sont signés par des pointures du moment, comme Jean Berret ou Jean Marie Finot, et sont résolument modernes. Ces voiliers vont propulser le chantier dans la cour des grands. En 1983, Bénéteau renouvelle sa gamme First en la modernisant. En parallèle, le chantier lance sa gamme de voiliers à salon de pont, dans l’esprit fifty, les Evasions, et se lance dans la monotypie, avec, entre autres le First Class8. Mais c’est la gamme Idylle qui va surprendre. En effet, les premiers voiliers Idylle ont du mal à se situer, entre fifty et voiliers de croisières modernes. En fait, la gamme est née d’un travail avec la société de location Moorings. La gamme était destinée, à l’origine au charter. Surprenant pour des voiliers qui proposent beaucoup de confort et de volume dans peu de cabines, plutôt orientées « propriétaire ». Pour autant, la gamme propose d’excellents voiliers, que de nombreux propriétaires vont choisir pour naviguer loin, confortablement, tout en procurant un certain plaisir sous voile. Parmi ces voiliers, l’Idylle 11.50 est sans doute est des meilleurs croiseurs de la gamme. Ce bateau, dessiné par Jean Berret, sera produit à plus de 250 exemplaires entre 1983 et 1988.
Idylle 11.50, une carène sportive pour un bon croiseur
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Photo Bénéteau "Une carène sportive", voilà un titre qui peut surprendre. En effet, quand on regarde l'Idylle 11.50, sur l’eau, on pense plutôt au voilier pépère qu’au sportif. Et ce n’est pas vraiment faux, mais pourtant. En fait, à l’époque, le chantier Bénéteau va utiliser une carène déjà bien éprouvée pour sortir l’Idylle 11.50. Il s’agit du First 35. Notre croiseur va donc reprendre la carène d'un voilier sportif, avec quelques centimètres de plus pour allonger la jupe arrière. Le bilan est très honnête. Bien évidemment, l’Idylle 11.50 est plus lourd que le First 35 et propose plus de fardage que ce dernier. Cependant, ce croiseur confortable est un très bon marcheur. Le bateau est marin et n’a pas peur du mauvais temps. Quand le vent se fait plus rare, le skipper pourra profiter d’une bonne motorisation pour faire route (50 cheveaux). Ça peut servir.
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Photo Bénéteau Le cockpit est confortable et plutôt vaste. L’équipage est bien abrité derrière le coupe-vent en pare-brise, à l’image des voiliers nordiques. Cependant, ne pensez pas naviguer confortablement installé sur les hiloires, l’Idylle 11.50 garde un petit esprit fifty de ce côté là. Découvrez les meilleurs voiliers de 11 mètres pour 40.000€
Le confort pour naviguer loin et longtemps
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Photo Bénéteau La mission de l’Idylle 11.50 est bien de vous emmener en croisière confortable, en coupe ou en famille. Et pour le coup, il ne manque rien à ce voilier confortable pour répondre parfaitement à cette mission. Avant de rentrer à l’intérieur du bateau, trois choses marquent le visiteur : - 3 coffres dans le cockpit pour un maximum de rangement - Un plan de pont sécurisant et bien pensé - Un rouf long pour maximiser les volumes des cabines A l’intérieur, le bateau propose un espace pensé pour 4 personnes. 2 cabines doubles volumineuses permettront à chacun de trouver sa place et son intimité. C’était d’ailleurs l’objectif du chantier. Proposer un voilier ou 4 personnes pourront ranger leurs affaires sans aucun souci et vivre sans se marcher dessus. Au pied de la descente, la table à cartes fait face au coin cuisine. Le carré est très spacieux, confortable et aéré. Enfin, la cabine arrière est très spacieuse. Elle prend plus de la moitié de la largeur. La salle d’eau se trouve, elle aussi à l’arrière.
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photo Bénéteau
Caractéristiques Idylle 11.50
- Longueur : 11,50m - Largeur : 3,70m - Tirant d’eau : 1,33m - Poids : 4200kg - Lest : 2500kg - Grand Voile : 26,70m² - Génois : 43m² - Moteur : 50ch
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patern29 · 2 years ago
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Jeanneau Aquila, un voilier au look et au caractère bien trempé
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L’aquila est un des voiliers qui a marqué l’histoire du chantier vendéen Jeanneau. Que cela soit en croisière ou en régate, ce plan Harlé est aussi une des stars de l’histoire de la plaisance. Retour sur un course-croisière toujours très apprécié par les plaisanciers à la recherche d'un voilier d'occasion. L’Aquila est un voilier qui ne laisse jamais les voileux insensibles. Certains trouveront son look rétro magnifique ou son roof discret élégant. Les autres seront repoussés par la couleur grisâtre de certaines unités ou par son pont à teugue. Quoi qu’il en soit, l’Aquila fera toujours l’unanimité par ses qualités marines et sa carène qui a marqué nombre de régates.
L’Aquila lance l’histoire de Jeanneau et de la plaisance
Dans les années 70, la guerre entre les chantiers navals fait rage en France. Entre les affrontements sur les plans d’eau, entre trois bouées, et les batailles commerciales sur les salons, cette époque est prolifique pour la plaisance. C’est la grande épopée des chantiers Mallard, Quéré, Edel, Gibert marine et Dufour. A cette époque, le chantier Jeanneau a déjà entamé sa petite révolution. Exit le chantier spécialiste du pêche promenade, les Sangria, Brin de Folie et autres Gin-fizz et Melody connaissent un gros succès. Et ces succès donnent déjà une place importante au chantier. En 1977, un évènement va changer la donne. Cette année-là, le chantier Bénéteau sort le First 30. C’est alors tout un marché de la plaisance qui va en être bouleversé. Ce plan Mauric va propulser le chantier Bénéteau au premier rang des constructeurs de voiliers, grâce à sa gamme First. Nombre de chantiers ne pourront suivre cette dynamique. Mais le chantier Jeanneau ne va pas être en reste. Cette même année, sort un plan Harlé de 8 mètres qui va vite connaître le succès et faire concurrence aux voiliers First sur les plans d’eau. Il s’agit de l’Aquila, un course-croisière très performant qui va séduire les mangeurs d’écoutes. Le bateau va rester au catalogue du chantier de 1977 à 1984. C’est-à-dire avant, et après le Rush. 1100 unités vont être construites sur cette période, soit autant que le First 30.
Un voilier pour tous les temps
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Photo Jeanneau L’Aquila est un voilier très bien construit. Comme diraient certains plaisanciers : « il y a de la matière... ». Et il est vrai qu’à cette époque, les coques étaient épaisses. Cependant, bateau lourd ne signifie pas bateau lent. L’Aquila va le prouver dès ses premières mises à l’eau. Ce robuste voilier s’avère être un modèle de douceur à la barre. Il est aussi à l’aise, et performant, dans le petit temps que dans la brise. Bien évidemment, comme les meilleurs bateaux de l’époque, c’est au près qu’il montre toutes ses qualités et ses capacités à remonter au vent. Si l’Aquila bénéficie d’une très belle carène en faisant un bateau idéal en régate, c’est aussi un très bon croiseur. S’il est un peu gitard, comme ses confrères de ces années-là, il est très volumineux, confortable, facile à mener et sécurisant. Le cockpit est assez vaste pour accueillir une famille sans se marcher dessus. Bien évidement, le maître bau n’est pas aussi reculé qu’aujourd’hui, mais c’est ce qui fait le charme de ces voiliers. La circulation sur le pont est aisée et l’avant bien dégagé, grâce à son roof carré. L’Aquila a été proposé avec deux types d’appendices : Une version PTE et une version GTE. Un e version « Régate » a aussi été produite. Le bateau était allégé de près de 250kg et équipé d’un mât à deux étages de barres de flèche. Pour en avoir croisé sur l’eau, je peux vous assurer que des équipages arrivent encore à vexer des concurrents sur des bateaux beaucoup plus récents.
Un intérieur retro mais fonctionnel
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Photo Jeanneau Si l’Aquila a un défaut, c’est sans doute la qualité de ces aménagements. Je ne parlerai pas des selleries à carreaux blanches et bordeaux. Je ne parlerai pas non plus des aménagements de la cuisine et de la salle d’eau couleur orange, années 80. L’ensemble des aménagements a plutôt mal vieilli, il faut le reconnaître. Pourtant, l’aspect visuel des aménagements ne doit pas faire oublier une organisation bien pensée. La cabine avant est spacieuse pour cette taille et le carré est transformable. Carré lui aussi volumineux. La position de la salle d’eau, au pied de la descente permet de gagner en volume. Une table à cartes, dans le sens inverse de la marche sera largement suffisante aujourd’hui. L’autre intérêt des aménagements, surtout aujourd’hui, est d’offrir un accès facile aux fonds de cale et à l’ensemble de la structure du bateau. Point intéressant pour l’entretien, voire une éventuelle expertise avant achat.
Notre avis sur l'Aquila d'occasion
L'aquila est un très bon voilier et s'avère un excellent choix pour des plaisanciers à la recherche d'un voilier, à petit budget, marin et vivant. Il faudra, sans aucun doute, rénover les aménagements intérieurs, si ce n'est déjà fait.
Fiche technique Aquila
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- Longueur de la coque: 8.28m - Longueur à la flottaison: 7.1m - Maitre bau: 3 m - Tirant d'eau: 1.30/1.65m - Poids: 2600kg - Lest: 980kg - Voilure: 41m2 - Grand voile: 14.5m2 - Génois: 27m2 - Spi: 67m2 - Catégorie: 2 - Moteur HB ou IB - Matériau Polyester - Cabines 2 - Couchettes 6 - Hauteur sous barrot 1.78 m - Capacité d'eau 90 L - Capacité carburant 40 L
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