#Condition de la femme
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Christian Astolfi - L'Œil de la perdrix
Christian Astolfi livre avec L’Œil de la perdrix un récit poignant sur la sororité. Un roman chaleureux, souvent tendre mais pudique, impressionnant de justesse qui raconte la vie de sa narratrice, à partir de sa rencontre avec une autre femme, qui a su lui tendre la main. Ce lien illumine la vie et bouleverse le quotidien de Rose, la Corse, exilée à Toulon entre les deux guerres, et Farida,…
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Un jour, j'ai rencontré une personne qui affirmait avec un aplomb surprenant que la condition de la femme athénienne pendant la Grèce Antique était meilleure que lors du moyen âge en France. Elle affirmait cela comme un argument supplémentaire pour haïr "toutes les religions monothéistes" car elles nient quasiment la femme, alors que les polythéistes étaient plus respectueux.
Condition des femmes en Grèce antique (Athènes)
1.Statut juridique et social
- Les femmes étaient souvent considérées comme mineures légales sous la tutelle d'un homme (père, mari, ou tuteur).
- Elles n'avaient pas le droit de vote, de participer directement à la vie politique, ni de posséder de biens en leur nom propre.
- Les femmes de citoyens athéniens passaient la plupart de leur temps dans le gynécée, une partie de la maison réservée aux femmes, et leur rôle principal était de gérer le ménage et d'élever les enfants.
2.Éducation
- Les femmes recevaient peu d'éducation formelle et étaient principalement formées aux tâches domestiques.
- Cependant, les courtisanes éduquées, appelées hétaïres, pouvaient avoir une certaine influence sociale et intellectuelle.
3.Vie sociale et religieuse
- Les femmes participaient à certaines fêtes religieuses et cérémonies, mais leur interaction sociale était très limitée comparée à celle des hommes.
Condition des femmes au Moyen Âge en France
1.Statut juridique et social
- Les femmes étaient également souvent sous la tutelle de leur père ou de leur mari, mais certaines femmes, surtout dans la noblesse, pouvaient posséder des terres et exercer des droits seigneuriaux.
- Le droit de vote n'existait pas, mais certaines femmes exerçaient une influence indirecte par le biais de leur rôle dans la famille ou la cour.
2.Éducation
- Les femmes, notamment dans les classes supérieures, pouvaient recevoir une éducation religieuse et parfois même laïque.
- Les monastères et les couvents offraient aux femmes des opportunités d'apprendre et de jouer des rôles importants dans la société médiévale.
3.Vie sociale et religieuse
- Les femmes participaient activement à la vie religieuse, certaines devenant des abbesses avec une autorité considérable.
- Les femmes des classes inférieures travaillaient souvent aux côtés des hommes dans les champs, les ateliers et les marchés.
Conclusion...
-Liberté de mouvement
- Les femmes du Moyen Âge en France semblaient avoir plus de liberté de mouvement et d'interaction sociale que les femmes athéniennes, qui étaient souvent confinées à la maison, avec une quasi-interdiction de sortir du gynécée, comme une prison ou une cage, il fallait demander la permission aux hommes pour en sortir.
-Opportunités d'influence
- Les femmes au Moyen Âge pouvaient avoir des rôles importants dans les institutions religieuses et, dans certaines occasions, dans la gestion des terres et des biens, ce qui n'était généralement pas le cas en Grèce antique.
-Éducation et participation sociale
- L'éducation des femmes était limitée dans les deux contextes, mais les femmes médiévales avaient parfois des opportunités d'influence culturelle et intellectuelle, notamment par le biais de la religion.
En résumé, bien que les conditions des femmes dans les deux époques présentent des limitations et des inégalités significatives, les femmes au Moyen Âge en France semblaient avoir plus d'opportunités d'influence et de participation sociale que leurs homologues athéniennes.
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La condition pavillonnaire de Sophie Divry
Ce roman évoque une femme insatisfaite de sa vie confortable, ennuyeuse et répétitive.
#Abandon de Lecture#Bovarysme#Critique Littéraire#Critique sociale#Déception Littéraire#Ennui#Femme Ingrate#La Condition Pavillonnaire#Personnages Distants#Roman Contemporain#Roman Lent#Sophie Divry#Vie Ordinaire
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Le besoin d’un amour transcende toutes les époques, tous les pays, tous les âges, tous les sexes..À l’époque, il y avait maints dangers, dont le sida. Mais on n’avait pas peur. On était plus fous, plus insolents, plus inconscients, moins soucieux de notre représentation- Le bonheur ne dépend pas du temps. Mais il n’empêche que choisir sa vie, c’est choisir son bonheur. Nous sommes dans l’ère du ‘paraître toujours plus jeune’ malgré l’âge que nous avons. C’est un état d’esprit culpabilisant, comme si avoir son âge était une honte… Les femmes doivent se libérer de certaines valeurs dont nous abreuve la société. Car prendre des années, c’est aussi gagner en connaissance –*La maturité devrait nous permettre de dépasser ces peurs. C'est l'amour qui devrait gagner, nous faire aimer la personne encore plus, malgré le temps, ou plutôt grâce au temps. Je suis convaincue que, si l'on vivait à 100 % à tous les âges de sa vie, alors, à 50 ans, on n'aurait aucune envie de revenir en arrière Parce que, à 20 ans, On fait connaissance avec ses premières émotions. Le sentiment que tout est possible ne nous quitte pas. Je pense que c'est quelque chose qui appartient à l'être humain, du début à la fin de sa vie. C'est notre trésor, et c'est à nous de l'entretenir. C'est aussi un état d'esprit. Comme on travaille la souplesse d'un corps qui, en vieillissant, a tendance à se rigidifier. C'est la même chose pour la pensée et le désir. A nous de nous ouvrir, de lire, d'échanger, de garder cette vibration intérieure, se réserver du temps à soi. Enfant, on grandit avec ce rêve-là. On a tous envie, au fond de soi, d'un nid d'amour, de chaleur, de protection et de communion. Et partager cette aspiration est l'une des plus belles choses qui soit. A condition que ce soit un amour vrai, honnête et libre. Qu'on ne s'accroche pas à l'autre comme à une bouée de sauvetage, par dépendance ou par convention sociale
Les Amandiers. Conversation entre présent et passé.
film de Valeria Bruni Tedeschi
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Hripsimeh Sarkissian (1908 — 2000), Armenian textile artist from Turkey.
Born into a family involved in trading carpets among other things, in a region where textile making was a common activity especially among women, Hripsimeh Sarkissian had been familiar with textile designs and techniques since her childhood. In 1915 H. Sarkissian, just a child, survived the Armenian Genocide. She lost most of her relatives, including her father and siblings during the atrocities. Then, almost twenty years later, in 1938, she survived the Dersim Massacre, which was a military campaign led against the non-Turkish and non-Sunni communities in the area, this time with her husband and children. Her family was one of the few Armenian families that escaped the executions in their village, forced to leave their homes with thousands of other people. For nearly ten years the family lived in arduous conditions. Only after 1947, when the settlement law in Turkey was amended to give the right to displaced communities to return to their homes, they moved to Elazığ, a city neighbouring their native Dersim.
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Le besoin d’un amour transcende toutes les époques, tous les pays, tous les âges, tous les sexes..À l’époque, il y avait maints dangers, dont le sida. Mais on n’avait pas peur. On était plus fous, plus insolents, plus inconscients, moins soucieux de notre représentation- Le bonheur ne dépend pas du temps. Mais il n’empêche que choisir sa vie, c’est choisir son bonheur. Nous sommes dans l’ère du ‘paraître toujours plus jeune’ malgré l’âge que nous avons. C’est un état d’esprit culpabilisant, comme si avoir son âge était une honte… Les femmes doivent se libérer de certaines valeurs dont nous abreuve la société. Car prendre des années, c’est aussi gagner en connaissance --*La maturité devrait nous permettre de dépasser ces peurs. C'est l'amour qui devrait gagner, nous faire aimer la personne encore plus, malgré le temps, ou plutôt grâce au temps. Je suis convaincue que, si l'on vivait à 100 % à tous les âges de sa vie, alors, à 50 ans, on n'aurait aucune envie de revenir en arrière Parce que, à 20 ans, On fait connaissance avec ses premières émotions. Le sentiment que tout est possible ne nous quitte pas. Je pense que c'est quelque chose qui appartient à l'être humain, du début à la fin de sa vie. C'est notre trésor, et c'est à nous de l'entretenir. C'est aussi un état d'esprit. Comme on travaille la souplesse d'un corps qui, en vieillissant, a tendance à se rigidifier. C'est la même chose pour la pensée et le désir. A nous de nous ouvrir, de lire, d'échanger, de garder cette vibration intérieure, se réserver du temps à soi. Enfant, on grandit avec ce rêve-là. On a tous envie, au fond de soi, d'un nid d'amour, de chaleur, de protection et de communion. Et partager cette aspiration est l'une des plus belles choses qui soit. A condition que ce soit un amour vrai, honnête et libre. Qu'on ne s'accroche pas à l'autre comme à une bouée de sauvetage, par dépendance ou par convention sociale
Les Amandiers. Conversation entre présent et passé.
film de Valeria Bruni Tedeschi
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Propaganda mediatic around Tallien and french revolution
I fully understand that certain figures of the French Revolution are preferred over others who are less liked. It's a matter of preference. I myself have a very cultured friend who is a fan of certain royalists from this period like Olympe de Gouges, although I also admire the character in a certain way and deplore the sexism of that era which excluded her (such as the fact that she totally defends Louis XVI), but I've always enjoyed debating with this person, who is so respectful of others' opinions, very knowledgeable, and well-versed in the subject. Of course, the difficulty lies in not trying to defend the golden legend or the black legend.
It's another thing entirely to invent completely grotesque or even false facts to glorify one figure of the French Revolution and destroy another. In the grotesque episode of "Les Femmes de la Révolution Française" from "Secret d'Histoire," which was actually sexist (I" love" the fact that in this show, which claims to want to glorify women, they talked about the term "demi-mondaine" for women, when will there be an equivalent term for men, or the way paternalistic that someone call Olympe de Gouges the "little" Gouges ), there were also very serious errors or lies, take your pick.
To insinuate that Marat was a dictator when he was simply a deputy who was elected by universal suffrage, a journalist whose recommendations were not heeded, and who was arrested and brought before the Revolutionary Tribunal though acquitted according to the rules, what a funny dictator, I've never seen anything like that from a dictator before.
Furthermore, under what conditions would he have pulled off his coup d'état? The story continues in the next episode, I suppose, even though so far no historian has found any trace of Marat's coup d'état. I imagine the show will clarify that (or not). Under these conditions, I will address Tallien. They try to present him as heroic in the face of Thermidor when in reality everything was prepared for the theater of Thermidor, which was actually more anti-democratic than they let on and not out of the courage of this individual. They say it was Theresia's letter that motivated him to enact Thermidor when in reality it's because Fouché and his gang, of which he was a part, committed the worst atrocities during the French Revolution, and he wanted to escape the punishment that would rightly fall upon him and his friends and try to regain political "purity" by pinning everything on those who were to be executed (he later demanded the head of Billaud Varennes to further absolve himself). There are other motives regarding Thermidor that have nothing to do with the Convention wanting to get rid of a tyrant (Robespierre has faults but not those of a dictator or tyrant) or that they were fed up with the guillotine (the guillotine continued to function after Thermidor and the Convention had voted overwhelmingly for the creation of the Revolutionary Tribunal, arrests, the Law of Suspects). One day I'll write a more detailed piece on what I think because it's very complex, but you can watch "Robespierre: la Terreur et la Vertu" with English subtitles, it gives a better understanding of these events.
Tallien engaged in lucrative business, arresting the richest in Bordeaux so they would hand over all their money to him for personal use. Clearly not an upright man, but very serious. His lucrative business leads me to see two possibilities. Either he plundered honest people in difficult times under the pretext that they were rich and risked ending up with nothing for his personal profit, all while abusing his position, which is generalized extortion. Or he knowingly let suspicious individuals escape in exchange for money (should we recall that some suspicious Frenchmen betrayed France by handing it over to Toulon or Dumouriez), and imposed dechristianization not out of anger like Momoro, for example, but for his political career and to flatter himself, which is worse (sorry for comparing a man like Momoro to an individual like Tallien, they are truly incomparable). Later, he joined the muscadins, among other merry groups.
In any case, it's very serious, and whatever one might say about Robespierre, he had every right to be angry. Tallien is a political turncoat and bloody as Barras (I hate Ridley Scott's Napoleon for destroying the French Revolution and glorifying Barras, among others). The difference between Tallien, Barras, and Fouché is that Tallien completely failed, and an unpopular opinion perhaps, but I'm glad to see he suffered so much; it's well-deserved karma for all the wrong he did.
P.S: I love that the show "Secret d'Histoire" shows Thermidor as a great day for prisoners, as if they don't care about arbitrary arrests after this event (including the arrests of Albertine Marat, Simone Evard, Thuillier found mysteriously hanged, the fact that some political prisoners had to wait a few months after Thermidor to be released).
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Les verbes les plus utilisés
Les auxiliaires
Être - to be (je suis une femme, il est avocat, elles sont plus grande que leur soeur, tu es d'accord avec eux)
Avoir - to have (j'ai trente ans depuis septembre, nous avons deux chiens et un chat, on avait du retard ce matin)
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Les verbes communs
Aller - to be about to (je vais manger - I'm about to go eat); to go: à + city or article-free country, au + masc. country/location, à la + fem. location, aux + plural country, en + fem. country or means of transportation (je vais à Paris, à Cuba, au Canada, au café, à la mer, aux Caraïbes, en France, en métro)
Attendre - to wait (j'attends son arrivée - I'm waiting for her arrival); + de: expect from (j'attends des efforts de ta part - I'm expecting you to make efforts)
Avoir l'air - to look/seem: ø + adjective (tu as l'air perdu - you look lost), de + infinitive verb (elle a l'air d'être sûre d'elle - she seems confident)
Chercher - to look for (je cherche le chat - I'm looking for the cat); after aller: to get (je vais chercher mon colis - I'm going to get my package); try to remember (je cherche mes mots - "I'm looking for my words")
Comprendre - to understand (tu as tout compris - you got it)
Connaître - to be aware of (je connais bien Montpellier - I know Montpellier well, est-ce que tu as connu les pogs? - were you around when pogs were popular?)
Croire - to believe: + à (real) + definite article + noun (je crois au destin - I believe in destiny); + en (trust) (je ne crois pas en Dieu - I don't believe in God)
Demander - to ask: + à, ask if: si, ask for: de (j'ai demandé à mon frère de lui demander si elle veut venir - I asked my brother to ask her if she wants to come)
Devenir - to become (tu es devenu un beau jeune homme - you became a handsome young man)
Devoir - to have to, to be supposed to; present must, conditional present should (je dois manger - I have to eat, je devrais manger - I should eat)
Dire - to say to: + à (je le dirai à maman - I will tell mum)
Donner - to give: ø + noun, à + person (je donne une pomme à maman - I give an apple to mum)
Ecouter - to listen (j'écoute la pluie - I'm listening to the rain)
Entendre - to hear (j'ai entendu des bruits - I heard some noises)
Essayer - to try: ø + noun (je vais essayer une crevette - I'll try a shrimp), de + infinitive verb (il essaie de conduire - he's driving to drive)
Être en train de - to be in the process of (je suis en train de manger - I'm eating)
Faire - to make something happen/have someone do something for you (je fais nettoyer la cuisine par mon frère - I have my brother clean the kitchen); to do/make: ø + noun, à + verb (je fais mon lit tous les matins - I make my bed every morning, il fait froid - it's cold, ils font à manger - they're making food)
Faillir - to come close from (j'ai failli tomber - I almost fell)
Falloir - to be necessary to (impersonal verb*): ø + verb (il faut partir maintenant - we need to leave now), que + det/noun or pronoun verb (il fallait que tu rentres avant 19h - you were supposed to come home before 7pm)
Finir - to finish, end: ø + noun, de + infinitive verb (je finis de manger - I'm finishing my meal); to end up: + par + infinitive verb (j'en ai marre d'attendre, je vais finir par partir - I'm tired of waiting, I'm going to end up leaving)
Laisser - to let something happen, willingly or not (j'ai laissé refroidir mon plat - I let my meal cool down/get cold); to leave (je vais te laisser - I'll leave you alone, laisse-moi tranquille - leave me alone)
Mettre - to put on (clothes, music), up, something somewhere, someone in a situation (je mets mon bonnet - I'm putting my hat on), take an amount of time (j'ai mis trois heures pour venir - it took me three hours to come)
Parler - to talk to: + à (je parle à maman - I'm talking to mum); to talk about: + de (je parle de l'école - I'm talking about school)
Partir - to go in order to (je suis partie chercher mon fils - I went to go get my son); to leave: à + specific destination/organized trip (je pars à Londres ce week-end), for + vague destination/trip, maybe forced (nous partons pour le Mexique en juin); exiting a location: de chez + person (je pars de chez moi maintenant - I'm leaving home now)
Passer - to pop by to do something (passe me chercher à la gare - come pick me up at the station, je vais passer voir ma tante - I'm going to go visit my aunt)
Pouvoir - to be able to (je peux être là dans dix minutes - I can be there in 10); be likely to/wish to
Prendre - to take: ø + noun, à + verb (je prends un biscuit - I'm taking a biscuit, il a pris à manger pour ce midi - he packed food for lunch)
Regarder - to watch/look, oserve (regarde ça - look at that)
Rendre - to give back (je te rendrai ta clé demain - I will give you your key back tomorrow); to change state (ça l'a rendu fou - it made him crazy)
Rester - to remain (je reste calme - I'm keeping my cool); + chez + person or + à + definite article + location: to stay (je reste chez ma cousine jusqu'à lundi - I'll stay at my cousin's until monday)
Savoir - to know about/how to: que + det/noun or pronoun + verb (ils savent que tu es là - they know that you are here, je sais jouer de la guitare - I can play guitar)
Sortir - to exit (sors de ma chambre - get out of my room); + de: to just have finished something (je sors de table - I just finished my meal)
Tenir - to take/hold (tiens-moi ça - hold this for me); to hold dear (je tiens à toi - I care about you); to hold oneself/resist (tiens-toi droit - stand straight)
Tomber - to fall (over, down, out)/become (je suis tombée malade - I got sick); + sur: come across (je suis tombé sur ta mère - I ran into your mother)
Trouver - to find, come across, get (something you've been looking for), come up with, have the opinion that (je trouve sa robe jolie - I find her dress pretty)
Venir - to come in order to: + pour + infinitive verb (je suis venu pour aider - I came to help); + de: just did something (je viens de rentrer - I just got home) or from (je viens de Paris - I'm from Paris)
Voir - to see: que + det/noun or pronoun + verb (je vois que tu es déjà levé - I see that you're already up), à + appearence + that det/noun or pronoun + verb (il a vu à ton expression que ça n'allait pas - from your expression he could tell something was wrong)
Vouloir - to want to: ø + infinitive verb (je veux m'en aller - I want to go), partitive + noun (je veux du calme - I want some peace and quiet), que + det/noun or pronoun + verb (je veux que tu t'en ailles - I want you to leave)
Les verbes pronominaux
S'appeler - to be called (je m'appelle Rose - my name is Rose)
S'attendre à - to expect (tu t'attends au pire - you expect the worst)
Se demander - to wonder (ils se demandent où on va - they're wondering where we're going)
Se dépêcher - to hurry (dépêche-toi ! - hurry up!)
Se douter - to be suspicious of (je me doutais que tu serais en retard - I was pretty certain that you would be late)
S'excuser (de) - to apologize (je m'excuse de mon retard - I'm sorry for being late)
Se faire - to have something being done to you; passive form of faire + infinitive (je me suis fait virer par mon chef - I got fired by my boss)
Se lever/se coucher - to get up/go to bed (il se lève à 7h - he gets up at 7)
Se mettre - to start to (mets-toi en pyjama - start putting your pyjamas on)
Se mettre à - to start doing something (je me mets à manger - I'm starting to eat)
Se passer - to happen (qu'est-ce qu'il se passe ? - what's happening?)
Se rendre - to go somewhere (je me rends à la gare - I'm going to the station)
Se rendre compte + de + infinitive or + que + conjugated verb - to realise (tu te rends compte qu'il est encore en retard ? - do you realise he's late again?)
Se retourner - to turn around (Orphée s'est retourné - Orpheus turned around)
Se sentir - to feel a certain way inside (je me sens vide - I feel empty)
Se tourner - to turn toward (il s'est tourné vers sa mère - he turned to his mother)
Se tromper - to make a mistake (je me suis trompé de clé - I got the wrong key)
Se trouver - to find oneself (je me trouve belle aujourd'hui - I find myself pretty today, vous vous trouvez devant le magasin - they are standing in front of the shop)
S'occuper de - to take care of (elle s'occupe de lui - she's taking care of him)
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Les verbes modaux
Can - present pouvoir (tu peux partir maintenant - you can leave now)*
Could/May/Might - imperfect pouvoir (tu pourrais partir - you could leave)
Have to - present impersonal verb falloir + infinitive or que + subjunctive (il faut que tu partes - it is necessary that you leave)
Must - present devoir (tu dois partir - you must leave)
Ought to - present conditional impersonal verb falloir + infinitive or que + subjunctive (Il faudrait que tu partes - You ought to leave)
Shall/Will - simple future second verb (tu partiras ce soir - you will leave tonight)
Should - present conditional devoir (tu devrais partir - you should leave)
Would - present conditional second verb(j'aimerais partir - I would like to leave)
*this verb typically means being able to: "I can't speak French" would be translated as "I don't speak French" or "I don't know how to speak French", using pouvoir means you are physically unable to do so ie I can't run because my leg is broken.
While auxiliary verbs are the first half of compound tenses and moods, semi-auxiliary verbs are used with another verb left in the present infinitive form to express an influence of their meaning, tense, mood, or aspect - some are the equivalent of modal verbs, others are simply verbs of perception. When not followed by an infinitive verb, those are not considered semi-auxiliary anymore.
Stative verbs (to be, to remain, to feel) express a state rather than an action. They usually relate to thoughts, emotions, relationships, senses, states of being and measurements and cannot be used as the introduction of a gerund (je rentre en marchant but je suis en marchant*).
Impersonal verbs can only be conjugated in the masculine form of the third person singular: il doesn't refer to a person (il pleut - it's raining).
Movie: Les 400 coups - François Truffaut, 1959
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Nous mettons des fleurs devant nos fenêtres pour nous distraire. Le spectacle ordinaire du monde, nos admirables champs et forêts, ruisseaux et fleuves, montagnes et plaines, ne nous distrait pas. Notre richesse ne nous distrait pas ; notre monnaie ne nous distrait pas. Notre femme, nos enfants ne nous distraient pas et nous ne distrayons pas notre femme et nos enfants. Aimer ne nous distrait pas du tout. Rien de tout ça ne nous distrait de notre condition ; ne nous sort de notre condition. Et la vérité vraie, la triste vérité, comme on dit, est que, sans distractions, la vie est pire que la mort, elle est inutile et, à chaque minute, nous sommes face à face avec son inutilité.
Jean Giono, Faust au village • Silence
#Jean Giono#Faust au village#livre#book#citation#citation française#littérature#littérature française#nouvelle
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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François Pomès - Marylin Monroe
Son dernier secret Pour les soixante ans de l’anniversaire de la mort de la star, encore adulée, François Pomès décide de réaliser et de produire un documentaire puis de raconter sa démarche dans un livre, Marilyn Monroe, son dernier secret. Pendant 3 ans, d’une intuition devenue obsession, François Pomès raconte sa quête qui débuta en 2015. Mais c’est en février 2019 que l’idée lumineuse lui…
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Interview: French Fashion during the German Occupation (1940-1944)
In 2024, France is celebrating the 80th anniversary of the Liberation (1944), and as part of a series of conferences organised by the Société archéologique et historique de Beaugency, Catherine Join-Dieterle, Doctor in History of Art and General Curator of Cultural Heritage, gave a fascinating talk titled Fashion in France under the German Occupation. In this exclusive interview, Ms Join-Dieterle talks more on this subject to Babeth Étiève-Cartwright, revealing a subject that really is a lot less frivolous than it seems.
Dimanches de la femme, 24 April 1938
Dorvyne - Bibliothèque nationale de France (Public Domain)
BEC: Catherine Join-Dieterle, on behalf of World History Encyclopedia, I would like to thank you for agreeing to conduct this interview. When we hear about the German Occupation, we conjure up images that are far removed from the world of fashion and yet, fashion being a reflection of society, it played a sizeable role in those difficult years. Could you start by giving us some examples of how fashion evolved in France in the 1930s?
CJD: At the dawn of the 1930s, fashion had abandoned the short dress that had so marked the Roaring Twenties. Dresses and coats now reached mid-calf and the feminine figure, which had previously been suppressed, was now emphasised. Long, flowing dresses were worn in the evening, while suits and ensembles emphasised the waist. However, as the sound of boots grew more insistent, some designs were influenced by army outfits, with square shoulders, shako-inspired hats and the use of khaki. But there was also a much more optimistic trend, with designers such as Elsa Schiaparelli (1890-1973) and Christian Dior (1905-1957) proposing much more romantic and even surrealist outfits, influenced by artists such as Salvador Dali (1904-1989). We then saw the emergence of the shoe hat and fuller long dresses with vaporous sleeves were the order of the day.
BEC: So, what happened once the German Occupation was firmly established? The new political reality of course had many dramatic consequences on the lives of the French people, but what about fashion?
CJD: The German Occupation had many repercussions on fashion in France because of the conditions imposed on the French people. The occupying forces decided to take three-quarters of the country's production, so the French had to make do with what the Germans would be willing to let them have. Rationing was introduced, and the French were obliged to use ration coupons to buy supplies, including clothes. For example, this is what a woman was entitled to at the time:
two dresses
two aprons or blouses
one mackintosh
two pairs of winter gloves
one winter coat
three blouses
two overalls
three pairs of underpants
six pairs of stockings
six handkerchiefs
one pair of flat shoes (which had to last four years).
Fashion Poster, Costumes-Manteau, 1941
Nordiska museet (Public Domain)
Most women turned to sewing, their own resourcefulness (taking old jumpers apart), upcycling (believe it or not, this is not a recent innovation), and even the black market. With certain materials being extremely difficult to find (leather, for example), French creativity adapted by using new materials: wood for shoes, rayon (a textile fibre made from wood cellulose) for clothes and parachute fabric, which is extremely strong, to make men's shirts. Old fabrics lying around in stocks or attics were also reused (the tartan so popular in previous years made a remarkable comeback), and many outfits were in fact made up of different types of elegantly coordinated fabric.
From a stylistic point of view, fashion had to follow a new path; models became utilitarian, strict and responded to the harshness of living conditions. Outfits were therefore warmer (it was difficult to keep warm, and winters were particularly cold), quilted with cotton wool and more innovative to cope with scarcity. As it was difficult, if not impossible, to obtain leather, handbags became rare and we then saw the emergence of large pockets that made it possible to do without them. These could be sewn directly onto the garment or added using a separate belt. There was also a need for all-purpose clothing that could be used in all circumstances, and so the suit made its appearance, with a shorter skirt and a slit at the front to make it easier to ride a bicycle (petrol being a rare commodity, the bicycle experienced a remarkable boom at that time).
BEC: What about men's fashion?
CJD: There were also a lot of restrictions imposed on men. In 1942, suits and overcoats were no longer allowed to have gussets, box pleats or half-belts, and double-breasted waistcoats and knickerbockers were banned. Trousers were allowed only one pocket, and trouser cuffs were absolutely forbidden. All this to save fabric. Boys were no longer allowed to wear sailor collars and were obliged to wear short trousers until the age of 15.
1940s Utility Fashion
Laura Loveday (CC BY-NC-SA)
BEC: All repression eventually has a reaction. Did the French rebel against these rules? Knowing the contesting nature of the French people, I can't bring myself to believe that they accepted all this without batting an eyelid!
CJD: Definitely! The French were quick to get round the rules! You can only buy one pair of flat shoes every four years? Whatever! We'll make wooden shoes with platform soles! Can't find stockings in the shops? No problem, women could resort to stitching or dyeing their legs with walnut oil (not forgetting the thin black line for the seam) ... there were even ready-made kits for this. Large bags were theoretically forbidden; however, carrier bags (some made from the superb cashmere scarves so many had inherited) were worn across the shoulders, very useful for stuffing products bought in shops whenever supplies came in, and if possible, double-bottomed bags, so that documents or other secret messages could be safely transported.
Fashion would also become a means of taunting the occupying Germans as well as a means of propaganda: hats, even though banned, would rise, to keep heads held high, patterns of blue, white and red fabric with words or slogans like travail, famille, patrie ("work, family, homeland") here and there for good measure, buttons in the shape of patriotic Gallic roosters. And then there were the zazous. This French term was used to describe those young people who had "an immoderate passion for American jazz music and who made a name for themselves with their eccentric dress" (Trésor de la langue française informatisé). It was, in fact, an international movement (they were called ‘zooters’ in the United States). The young men would wear baggy trousers (in the face of restrictions on fabric), wear their hair medium-length in reaction to short military haircuts, and the girls, who wore excessive make-up, would have short skirts and puffy hairdos. Needless to say, these young people were frowned upon by Marshal Pétain's moralistic regime!
BEC: So far, we've mainly talked about everyday fashion, the fashion of ordinary people. What about haute couture? Did designers have the right to work in their ateliers, but above all did they have the necessary means to do so?
CJD: Unfortunately, at the start of the Occupation, some major fashion houses had to close down, such as Vionnet (1876-1975) and Schiaparelli. Chanel (1883-1971) moved to the South of France before closing her house too. Young designers who had not yet opened their own houses, such as Pierre Balmain (1914-1982) and Christian Dior, were drafted in. From 1941 onwards, however, there was a resurgence of haute couture work, and French excellence became perceived by many as a form of resistance. Haute couture was also a key sector for the French economy because of the number of people involved. France was providing fashionable outfits for the beautiful ladies of the whole world! People bought their clothes in Paris or copied Parisian models! Unfortunately, shortages and bans made it impossible to publish photos of models in magazines, so we had to resort to illustrations in fashion magazines such as Mode du Jour, Silhouettes, and Marie-Claire.
Post-WWII Paris Fashion Doll Display, Maryhill Museum
Glen Bledsoe (CC BY)
However, if there is one name to remember in connection with haute couture during the German Occupation, it is that of Lucien Lelong (1889-1958), president of the Chambre syndicale de la haute couture (Haute Couture Trade Union Chamber), who did everything in his power to prevent the Germans from moving this economic sector to Germany. At the end of the war, to ensure that France regained its position as champion of fashion, Lelong and Robert Ricci (1905-1988, co-founder of the Fashion house Nina Ricci) initiated a travelling exhibition of miniature mannequins (70 cm or 27.5 in high) dressed by the top designers. This ‘theatre of fashion’ would travel the world for a whole year, signalling the return of French stylists and proving that, thanks to the incredible talent of many artists, French haute couture still deserved its place at the top of the international fashion league.
BEC: Of course, much more could be said on this subject, including the infamous yellow star imposed on French Jews, some of the designers who publicly flaunted their support for the German occupiers, and Coco Chanel's controversial stance, but perhaps all that will be the subject of a future conversation.
Thank you, Ms Join-Dieterle, for sharing your expertise with our readers. It is a fascinating topic and we are very grateful to you for providing us with the opportunity to learn so much about French fashion during the German Occupation. On behalf of everyone at World History Encyclopedia and our readers, thank you again for your valuable contribution.
Catherine Join-Dieterle has a doctorate in History of Art and is General Curator of Cultural Heritage. A leading fashion specialist, she was head of the Objets d'Art department at the Petit Palais from 1974 to 1988 and was later appointed Director of the Palais Galliera - Musée de la Mode de la Ville de Paris from 1989 to 2010. She has curated numerous exhibitions devoted to fashion, including ‘Robes du soir’ (1990), ‘Givenchy’ (1991), and ‘Marlene Dietrich’ (2003), among many others.
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You have probably already heard of the famous composer Wolfgang Amadeus Mozart. But did you know that he had an equally talented sister who was sidelined?
This is her story.
A child prodigy
Maria Anna “Nannerl” Mozart (1751-1829) was born in Salzburg, Austria, to Anna Maria Mozart (née Perti) and composer Leopold Mozart. She was thus immersed in a musical environment from early on.
She began learning music at the age of 8. Like her little brother, Nannerl was a child prodigy and excelled at playing the harpsichord. But she wasn’t supposed to make a living out of it. Her musical education only aimed at increasing her value in the marriage market.
Between 1763 and 1766, she toured Europe with her brother. Nannerl was 12 and Wolfgang 7. They gave concerts in no less than eighty cities. Contemporary praised Nannerl’s musical abilities, calling her a “wonder”, “prodigy” or “virtuoso”. She could indeed play the most difficult pieces “with precision, incredible lightness, with perfect taste”. She was sometimes even billed first.
End of an artistic career
Nannerl helped write down some of her brother's compositions and wrote her own as well. Wolfgang was supportive and encouraged her. He frequently asked for her opinions on his work. She sent him at least one piece and he called it “beautiful”. Her father said nothing of it.
A musicologist made the hypothesis that Nannerl could have written two of Wolgang’s concertos for violin. Sadly, as far as we know, none of her music survived.
Nannerl, who referred to herself as an "obedient daughter", stopped touring and performing in public at 16. It was now time to prepare for marriage and her father now focused only on Wolfgang's musical talent.
A loveless marriage
Nannerl was 33 when she ultimately married an older aristocrat who already had five children from previous marriages and whom she didn't love. She had three children with him. She didn't completely give up on music and kept giving piano lessons.
After her father’s death, Nannerl managed to garner all of his estate. Her relationship with her brother became strained and their correspondence ceased after 1788.
Preserving her brother’s memory
Wolfgang died in 1791. Nannerl later encountered Franz Xaver Niemetschek’s biography of him and was deeply moved by it, learning of the difficult conditions he spent the end of his life:
“Herr Prof. Niemetschek's biography so completely reanimated my sisterly feelings toward my so ardently beloved brother that I was often dissolved in tears since it is only now that I became acquainted with the sad condition in which my brother found himself.”
She later helped Georg Niklaus von Nissen (who had married her brother’s widow, Constance) in writing a biography of Wolfgang by lending him an important collection of letters.
Nannerl became blind at the end of her life and died in 1829 at the age of 78.
Her fate leaves us wondering what she could have become in a more supportive environment and what her music could have sounded like.
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Further reading:
Gault Philippe, "Mozart : Sa soeur Maria Anna, dite Nannerl, a-t-elle composé certaines œuvres signées Wolfgang ?"
Laleu Aliette de, Mozart était une femme : histoire de la musique classique au féminin
Melograni Piero, Wolfgang Amadeus Mozart: A biography
Milo Sylvia, "The lost genius of Mozart's sister"
Solomon Maynard, Mozart: A life
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Je suis allée voir les graines du figuier sauvage, il fait partie des nombreux films qui me rend triste de la condition des femmes dans certains pays (notamment au Moyen-Orient) et qui me fait me sentir tellement chanceuse d'être une femme en France. C'est à parfaire évidemment mais je suis née tellement plus libre que dans d'autres endroits. Et j'ai comme un sentiment de sororité exacerbé et ce sentiment que la religion est mauvaise. Qu'elle a tout rongé jusqu'à l'identité des gens et ça on ne me l'enleverra pas. Je respecte les croyances de tout le monde certes et dans une certaines limites mais malheureusement je ne les comprends pas. Ça me rend juste malade tout ce qu'on accepte de subir et de faire subir pour ça. Ça restera une plaie. J'ai peur d'avis extrêmement tranché mais celui là, il l'est et je l'assume.
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Aime une personne douce ... Le genre dont le cœur est brisé par les chiots et les enfants blessés. Quelqu’un qui pleure sur des fins tristes au cinéma et ressent une joie profonde par rapport aux gens heureux. Quelqu’un qui embrasse ton âme au lieu de ton cœur parce qu’ils savent que ton âme est là où tu gardes ton univers et que ton cœur n’est qu’une étoile. Le genre de personne à qui l’on dit qu’ils sont trop sensibles parce qu’ils ont un cœur plus fragile et facilement blessé. (Pourtant, les gens doux trouveront toujours une raison de sourire, peu importe à quel point les choses sont malheureuses.) Aime une personne douce. Un être humain qui a toujours un gentil sourire pour tout le monde, même quand ils ne retrouvent pas le sourire en retour. Quelqu’un dont le coeur est brisé par la condition de ce monde. Quelqu’un qui a toujours un mot gentil pour ceux qui ont reçu les pires nouvelles qu’ils pouvaient en ce moment. Un homme ou une femme qui ne peut pas regarder quelqu’un qui souffre et ne rien faire pour l’aider. (Vous voyez, les gens doux ne toléreront jamais l’injustice devant eux et ne laisseront jamais tomber quand quelqu’un est blessé.) Aime une personne douce. Une personne qui est positive, même dans le pire des cas. Quelqu’un dont la force n’est pas dans la bravade, mais dans le calme. Quelqu’un qui est fort pour les autres parce que c’est ce qui est nécessaire dans ce moment. Quelqu’un qui est la lune qui apaise à la place du soleil qui brûle. Quelqu’un qui voit le meilleur des gens même quand vous pensez qu’ils ne valent pas la peine. Le genre de personne qui veut toujours faire le meilleur pour ceux qu’il aime. (Parce que les gens doux ne supportent pas l’idée de blesser quelqu’un qui leur a accordé leur confiance.) Aime une personne douce. Le genre qui regarde quelqu’un qui se bat, que ce soit pour ouvrir une porte, ou a perdu ses clés et fera tout ce qu’il peut pour aider. Quelqu’un qui préférerait souffrir que de laisser tomber quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui essaie, pas parce que c’est ce qu’ils ont à faire, mais parce qu’ils veulent faire de leur mieux. Un être humain toujours prêt à communiquer et à parler. (Les personnes les plus douces demanderont toujours deux fois si vous êtes d’accord, quand vous dites que vous l’êtes, parce qu’elles peuvent lire les humeurs et comprendre quand vous avez besoin de quelqu’un qui vous écoute.) Protéger une personne douce. Ce genre de personnes est en train de se mettre en danger avec des mots comme «endurcir» et «vous êtes si naïf» et «ils vont profiter de vous». Quelqu’un que vous pouvez voir qu’on tente de le briser. Quelqu’un qui est une cible facile pour le ridicule parce que leur coeur est plus doux que la plupart des autres autour. Quelqu’un qui est rapide à s’excuser et réparer les choses indépendamment de la faute (Les personnes douces ont besoin de protection non pas parce qu’elles sont faibles, mais parce qu’elles ont été brisées brutalement par ceux en qui elles avaient confiance en leurs coeurs.) Sois une personne douce. Sois un coussin dans un monde plein de rochers et d’endroits difficiles. Sois une âme douce où tout le monde est blasé. Sois cette personne. Parce que les gens comme ça sont plus rares et plus précieux que les bijoux les plus rares de ce monde.
Nikita Gill
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Capituler, absolument et sans conditions, devant la femme qu’on aime, c’est rompre tous les liens, hormis le plus terrible : le désir de ne pas la perdre.
Henry Miller, Sexus
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