#Cité La Renaude
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photos-de-france · 13 days ago
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Gilles Favier, Cité La Renaude, Marseille, 1992. "C'était un souhait du président François Mitterand : qu'en ce début des années 90 des artistes dressent un état des lieux de la France. Au ministère de la Culture, où officie Jack Lang, la délégation aux arts plastiques missionne Raymond Depardon pour sillonner les campagnes. Quatre autres photographes sont chargés des banlieues dites "sensibles". A Gilles Favier, qui réside alors à Paris, échoit Marseille. Première tentative dans une cité HLM. Mais le photographe est malvenu; il bat en retraite. Finalement, il se fixe à la Renaude, une enclave du nord de la ville. Le quartier est divisé en deux. En haut les HLM, où vivent les familles arabes. En bas, des cubes de béton, où réside la communauté gitane. Le photographe y restera un an et demi, avant d'y retourner dix ans plus tard. Ses photos racontent l'histoire des habitants de ce bout oublié de la ville, situé au fond d'une rue, en bordure d'un cimetière."
"Quand je suis arrivé la première fois, pendant trois mois, je n'ai pas pu travailler. J'étais, je restais un intrus. Puis j'ai photographié un mariage, j'ai distribué des photos - environ 200 -,j'ai rendu des services. Pour être accepté, il m'a fallu respecter des règles, ne pas photographier de voitures brûlées, les recels… Mais ce n'était pas mon propos, ce qui m'intéressait, c'était saisir la vie quotidienne. La Renaude ressemble à un village, la population y est stable. Il y avait alors une grande solidarité, une forme de vie communautaire. On mangeait mal, mais on mangeait ensemble, et tout le monde arrivait à se nourrir. Personne ne m'a jamais demandé d'argent. Quand je suis reparti, j'ai découvert sur le siège de ma Clio, en guise de cadeau de départ, deux phares avant et deux phares arrière."
Gilles Favier
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paolo-streito-1264 · 11 months ago
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Gilles Favier. The shower, “Cité La Renaude”, Marseille, 1992.
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france-cinema · 10 months ago
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Le Repos du guerrier, Roger Vadim, Brigitte Bardot, Robert Hossein, 1962.
Synopsis : Parce qu'elle a hérité d'une petite fortune de sa tante et qu'elle doit rencontrer son notaire à Dijon, Geneviève Le Theil descend dans un hôtel de la cité bourguignonne. Elle entre par erreur dans une autre chambre que la sienne, juste à temps pour sauver un jeune inconnu agonisant de la mort qu'il s'était réservée en avalant des médicaments. Elle lui rend visite à l'hôpital. Le suicidé manqué s'appelle Renaud Sarti. Il ne lui témoigne aucune reconnaissance de son geste, mais s'incruste dans sa journée, sa soirée, son lit, sa vie. Eperdument amoureuse, Geneviève n'écoute aucun des avertissements de ses proches, inquiets de la voir souffrir aux côtés d'un alcoolique instable et violent. Une adaptation sulfureuse d'un beau roman de Christiane Rochefort, au service du mythe Bardot.
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jogallice · 6 months ago
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Aujourd’hui, vendredi 23/08/24, Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition 🎗️
Un marché le vendredi à Annecy : marché de la vieille ville (rue Sainte Claire) de 7h à 13h ℹ️ Au cœur des vieux quartiers, flânez entre les étales du marché le plus typique : les produits du terroir sur le marché alimentaire mais également les produits textiles et manufacturés 🧺
Tango argentin avec Fondus de Tango 74 🕺 Pour les amateurs et amatrices de parquet ℹ️ Annulé en cas de mauvais temps 🎫 Bal et soirée dansante en accès libre 📆 Ce vendredi 23/08/24 de 18h à 22h📍Espace guinguette des Jardins de l'Europe 💃
Apéritif musical surplombant la ville (dansez sur la terrasse) : Fifty Seb et Bonzini (World Funk Latin House) 🎫 Gratuit, Happy Hour jusqu'à 20h : tous les cocktails à 8 € 📆 Ce vendredi 23/08/24 de 18h à 22h📍Restaurant Tizzo (Nouvelles Galeries) 🎚️
Les Standardistes du Jazz : duo (Renaud Jacquet et Jean-Marc Brouze)  ℹ️ Dans le cadre de la 2e édition de Plages en scène, buvette et restauration sur place 📆 Ce vendredi 23/08/24 (ouverture à 18h30 et spectacle à 20h30)📍Plage de la Brune (Veyrier-du-Lac, Grand Annecy) 🎷
Muzik au bord de l'eau : The Nameless Live Machine ℹ️ Sous réserve de conditions météo favorables, possibilité de restauration au restaurant de la Plage 🎫 Gratuit 📆 Ce vendredi 23/08/24 de 19h à 20h30📍Plage municipale de Menthon-Saint-Bernard (Grand Annecy) 🏖️
Gin Fizz (rock) dans le cadre des Nocturnes du parc (concerts d'été tous les vendredis d’août) ℹ️ Buvette et petite restauration sur place à partir de 19h, n'hésitez pas à apporter votre chaise 🎫 Accès libre 📆 Ce vendredi 23/08/24 de 20h à 21h30📍Jardin du 8 Mai 1945 🎶
La Boum du Toujours : Radio Meuh, Ko Shin Moon (live), Arabian Panther🪩Dans le cadre du 6e Toujours Festival (du 20 au samedi 31/08/24) ℹ️ Offre de restauration sur place 🎫 28 & 19 € 📆 Ce vendredi 23/08/24 de 17h à minuit📍Esplanade du Château de Menthon-Saint-Bernard (Grand Annecy)🏰
New, l'impromusical : improvisation ultime de dix artistes professionnels qui créent en direct une comédie musicale, alliant théâtre, musique, chant, danse et arts visuels ℹ️ Dernier jour du 9e Impérial Annecy Festival 🎫 22, 15 & 8 € 📆 Ce vendredi 23/08/24 à 21h📍Impérial Palace 🎵
Space Jam 🎬 Profitez d'une soirée en plein air en famille ou entre amis ℹ️ Pour votre confort, pensez à apporter vos chaises, plaids et pique-nique, site accessible 30 mn avant la projection 🎫 Ciné gratuit 📆 Ce vendredi 23/08/24 de 21h30 à 22h50📍Place de l’Hôtel-de-ville de Seynod 📽️
L’opération Vital’été a repris du service dans la cité lacustre le lundi 8 juillet (jusqu’au samedi 24/08/24) : aujourd’hui (vendredi 23 août), ateliers équilibre pour cette avant-dernière journée 👌 Activités gratuites et ouvertes aux adultes proposées et encadrées par 11 associations locales 👍
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : comme les températures, l’ozone poursuivra sa hausse 📈 La qualité de l’air sera moyenne à dégradée, localement mauvaise 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen (niveau 2). Ambroisies, armoise, graminées, plantain et urticacées : niveau 1. Platane : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 17/08/24 au vendredi 23/08/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : privilégiez le matin pour vos activités de plein air 😷
Trois dictons du jour pour le prix de deux : « À la sainte Rose, pour le travailleur, pas de pause. » ⏸️ « Ciel rose à la fin du jour, du beau temps, promet le retour. » 🌞 « Un mois d’août sans rosée donne une mauvaise année. » 🤔
Et trois autres dictons du jour pour la route : « Arc-en-ciel d’août vers la nuit, pluie et vent pour minuit. » 🌈 « Brumes d’août en montagne, coulent les châtaignes. » 🌰 « C’est le soleil en août qui donne aux pommes leur goût. » 🍎
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un très bel été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🏖️
Bon cinquième jour de la semaine à tous et à toutes 🎷
Bonne fête aux Rose et demain aux Barthélémy 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le mercredi 21/08/24 📸
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alexlacquemanne · 1 year ago
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Novembre MMXXIII "November Who"
Films
Dr. Who and the Daleks (1965) de Gordon Flemyng avec Peter Cushing, Roy Castle, Jennie Linden, Roberta Tovey, Barrie Ingham, Michael Coles et Yvonne Antrobus
Ripoux contre ripoux (1990) de Claude Zidi avec Philippe Noiret, Thierry Lhermitte, Guy Marchand, Jean-Pierre Castaldi, Grace de Capitani, Line Renaud, Michel Aumont et Jean Benguigui
Coup de foudre et Conséquences (Fools Rush In) (1997) d'Andy Tennant avec Matthew Perry, Salma Hayek, Jon Tenney, Carlos Gómez, Tomás Milián, Siobhan Fallon et John Bennett Perry
Au-delà des grilles (Le mura di Malapaga) (1949) de René Clément avec Jean Gabin, Isa Miranda, Véra Talchi, Andrea Checchi, Robert Dalban et Ave Ninchi
Clemenceau, la force d'aimer (2023) de Lorraine Lévy avec Pierre Arditi, Emilie Caen, Elizabeth Bourgine, François Marthouret, Serge Riaboukine et Arthur Choisnet
L'Argent des autres (1978) de Christian de Chalonge avec Jean-Louis Trintignant, Catherine Deneuve, Laura et Michèle Kornbluh, Claude Brasseur, Michel Serrault, Gérard Séty et Jean Leuvrais
Mort sur la piste (2023) de Philippe Dajoux avec Jason Priestley, Eléonore Bernheim, Olivier Marchal, Roby Schinasi, Adèle Galloy et Olivia Courbis
Sylvia Scarlett (1935) de George Cukor avec Katharine Hepburn, Cary Grant, Brian Aherne, Edmund Gwenn, Nathalie Paley et Dennie Moore
La Cité sous la mer (City Beneath the Sea) (1953) de Budd Boetticher avec Robert Ryan, Mala Powers, Anthony Quinn, Suzan Ball, George Mathews, Karel Stepanek, Hilo Hattie et Lalo Rios
Second Tour (2023) de Albert Dupontel avec Cécile de France, Albert Dupontel, Nicolas Marié, Scali Delpeyrat, Jackie Berroyer, Christiane Millet, Philippe Uchan, Renaud Van Ruymbeke et Bouli Lanners
Seuls les anges ont des ailes (Only Angels Have Wings) (1939) de Howard Hawks avec Cary Grant, Jean Arthur, Richard Barthelmess, Rita Hayworth, Thomas Mitchell, Allyn Joslyn, Sig Ruman et Victor Kilian
Un pyjama pour deux (Lover Come Back) (1961) de Delbert Mann avec Rock Hudson, Doris Day, Tony Randall, Edie Adams, Jack Oakie, Jack Kruschen, Ann B. Davis : Millie et Joe Flynn
Le Couteau dans la plaie (1962) d'Anatole Litvak avec Sophia Loren, Anthony Perkins, Gig Young, Jean-Pierre Aumont, Régine, Yolande Turner, Tommy Norden, Mathilde Casadesus et Elina Labourdette
Garde à vue (1981) de Claude Miller avec Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider, Guy Marchand, Pierre Maguelon, Jean-Claude Penchenat et Elsa Lunghini
La Sanction (The Eiger Sanction) (1975) de Clint Eastwood avec Clint Eastwood, George Kennedy, Vonetta McGee, Jack Cassidy, Heidi Brühl, Thayer David, Reiner Schöne, Michael Grimm et Jean-Pierre Bernard
Deux Hommes dans la ville (1973) de José Giovanni avec Jean Gabin, Alain Delon, Michel Bouquet, Mimsy Farmer, Victor Lanoux, Ilaria Occhini, Guido Alberti, Cécile Vassort, Bernard Giraudeau et Christine Fabréga
JFK (1991) de Oliver Stone avec Kevin Costner, Tommy Lee Jones, Gary Oldman, Kevin Bacon, Laurie Metcalf, Jay O. Sanders, Michael Rooker, Sissy Spacek, Joe Pesci et Jack Lemmon
Le Juge et l'Assassin (1976) de Bertrand Tavernier avec Michel Galabru, Philippe Noiret, Isabelle Huppert, Jean-Claude Brialy, Renée Faure, Cécile Vassort, Yves Robert, Jean-Roger Caussimon et Jean Bretonnière
Le Fugitif (The Fugitive) (1993) d'Andrew Davis avec Harrison Ford, Tommy Lee Jones, Sela Ward, Julianne Moore, Joe Pantoliano, Andreas Katsulas, Jeroen Krabbé et L. Scott Caldwell
Un singe en hiver (1962) de Henri Verneuil avec Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Suzanne Flon : Suzanne Quentin, Gabrielle Dorziat, Hella Petri, Marcelle Arnold, Charles Bouillaud et Anne-Marie Coffinet
Doctor Who (1996) de Geoffrey Sax avec Sylvester McCoy, Paul McGann, Eric Roberts, Daphne Ashbrook, Yee Jee Tso, John Novak et Michael David Simms
Séries
Doctor Who Saison 19, 20 Series 1, 3, 11, 5, 4
Castrovalva - Four to Doomsday - Kinda - The Visitation - Black Orchid - Rose - La fin du monde - Des morts inassouvis - Earthshock - Time-Flight - Destination: Skaro - Ark of Infinity - La Famille de sang - Smith, la Montre et le Docteur - The Day of the Doctor - Snakedance - The Star Beast - The Ghost Monument - Le Colocataire - La Chute de Pompéi
Top Gear Saison 20
A l'abordage ! - Ils ont roulé sur l'eau - Mission Camping-Car
Brokenwood Saison 8, 5, 4, 3
Quatre incendies et un enterrement - Dix petits héritiers - Tu ne tueras point - Un Noël rouge
Affaires sensibles
Les étonnantes enquêtes du bureau des ovnis - 1975, l'année de la femme - Caravelle Ajaccio-Nice : un crash secret Défense ?
Coffre à Catch
#140 : "Elles répondaient au nom de Bella" (avec Max MK) - #141 : Qui sera le futur Mr Money in the Bank? - #142 : Y'a R les amis!! Y'a R ! - #143 : Tiffany prend les rennes et Finlay prend la Trique !
Happy Days Saison 4
De l'huile sur le feu - Remise des prix : première partie - Remise des prix : deuxième partie - Le Jour J est arrivé - Les Mauvais Garçons - Howard inventeur - Le Chien de Fonzie - Ralphy a de sacrés ennuis - Le Baptême de Fonzie
Downton Abbey Saison 4
La Succession - Lettre posthume - Faste et Renaissance - Le Prétendant - Rien n'est terminé - Une vraie surprise - Dernières Festivités
Professeur T Saison 1
Anatomie d'un souvenir - Un poisson nommé Walter - Règles d'or - L'amour d'une mère - Sophie sait tout - Le fils dévoué
The Crown Saison 6
Persona Non Grata - Deux photographies - Dis-Moi Oui - Onde de choc
Spectacles
Prom 10 : Doctor Who at the Proms (2010) avec Karen Gillan, Arthur Darvill et Matt Smith
Taratata 30 (2023)
La symphonie des jeux vidéos aux Chorégies d'Orange (2021)
Doctor Who at the Proms (2013) avec Neve McIntosh, Dan Starkey, Matt Smith, Jenna Coleman, Carole Ann Ford, Peter Davison, Nicholas Briggs, Ben Foster et Murray Gold
Le vison voyageur (2023) de John Chapman et Ray Cooney avec Michel Fau, Sébastien Castro, Armelle, Nicole Calfan, Anne-Sophie Germanaz, Alexis Driollet, Delphine Beaulieu et Arnaud Pfeiffer
Doctor Who: A Celebration (2006) avec David Tennant, Murray Gold et Russell T Davies
Drôle De Genre (2023) de Jade-Rose Parker avec Victoria Abril, Lionnel Astier, Axel Huet et Jade-Rose Parker
Prom 13: Doctor Who Prom (2008) avec Freema Agyeman, Noel Clarke, Camille Coduri et Catherine Tate
Livres
Doctor Who le dixième docteur, Tome 1 : Les révolutions de la terreur de Elena Casagrande, Nick Abadzis et Arianna Florean
Les contes du vortex de Pepperpot x Friends (Pauline Cadart Serizel, Marie Valerio, Rémi Germain, Robin Brou, Manon Segur, Julien Cadart Serizel, Flavia Valerio et Gökan Martin)
Le docteur Who entre en scène de Terrance Dicks
Doctor Who le dixième docteur, Tome 3 : Les fontaines de l'éternité de Elena Casagrande et Nick Abadzis
Les Daleks de David Whitaker
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protegor · 1 year ago
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Jean Joseph-Renaud et Louis Lerda au Père Lachaise
Les lecteurs de Protegor connaissent Jean Joseph-Renaud qui est cité comme référence en début de l’ouvrage pour son excellent “La défense dans la rue”, publié en 1910, et véritable précurseur de la self-défense et de la sécurité personnelle en France. Il est toujours bien de rappeler que l’on n’a rien inventé et que les réflexions sur la sécurité personnelle datent de la nuit des temps, les…
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photos-renaud-boyaval · 16 days ago
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Les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle enneigées 🗻🗻 le mardi 14 janvier 2025. 
Plus hauts terrils d’Europe, les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle s'élevant à 187 m d'altitude, se situent sur la base du 11/19.
Ces terrils font parti des 5 grands sites miniers inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco avec la Cité des Electriciens, le Centre Historique Minier de Lewarde, le 9-9 bis à Oignies et le site minier de Wallers-Arenberg. 
Pour la petite histoire, les chiffres font référence aux numéros des anciens puits de mine, 11 pour le chevalement métallique des années 1920 (construit en 1894, détruit pendant la première guerre et reconstruit après) et 19 pour la tour de concentration en béton de 1960. 
La tour de concentration a été construite pour répondre au besoin de la « course à la productivité » après la seconde guerre mondiale. 
Après le Louvre-Lens, la base du 11/19 de Loos-en-Gohelle est un des lieux préférés des visiteurs. Tant pour ses grands espaces de promenades et d’activités sportives que pour son histoire minière. Et l’avantage c’est qu’il se situe à moins de 3 km du Louvre-Lens.
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suis-nous · 1 year ago
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karinesauzedde · 3 years ago
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Gilles Favier (Français, né en 1955) Cité "La Renaude", Marseille, 1992 "Quand je suis arrivé la première fois, pendant trois mois, je n'ai pas pu travailler. J'étais, je restais un intrus. Puis j'ai photographié un mariage, j'ai distribué des photos - environ 200 -, j'ai rendu des services. Pour être accepté, il m'a fallu respecter des règles, ne pas photographier de voitures brûlées, les recels... Mais ce n'était pas mon propos, ce qui m'intéressait, c'était saisir la vie quotidienne. La Renaude ressemble à un village, la population y est stable. Il y avait alors une grande solidarité, une forme de vie communautaire. On mangeait mal, mais on mangeait ensemble, et tout le monde arrivait à se nourrir. Personne ne m'a jamais demandé d'argent. Quand je suis reparti, j'ai découvert sur le siège de ma Clio, en guise de cadeau de départ, deux phares avant et deux phares arrière." Gilles Favier #marseille #france #streetphotography #bw #bnw #blackandwhite #girls #workers #atwork #work #potatoes #bags #blackandwhitephotography #children #kids #kidstagram #kidsofinstagram #blackandwhitepic #blackandwhitepictures #blackandwhitepicture #portrait #portraitphotography #portraitmood #photographylovers #sadness #sad #poverty #poors #bnwmood https://www.instagram.com/p/Ca49IN2oJJ8/?utm_medium=tumblr
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photos-de-france · 8 months ago
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Gilles Favier, Baraka, Cité Les Flamands, Marseille, 14ème arrondissement, 1992.
“Cette photo a été prise aux Flamants [14e arrondissement], j’ai vérifié ça sur mes planches contact. Dans mon souvenir, cette jeune fille s’appelle Baraka. J’aime cette image par la grâce de cette jeune fille qui nous regarde. L’inscription “Mosqué” qui me rappelle l’Afrique et cet univers de béton avec ces volets en plastique. Je me demande toujours comment les gens font pour tenir dedans dans la chaleur de l’été. Je réalise des photos assez frontales. Je ne demande pas. Je prends la photo en essayant d’attendre le moment de malaise où la personne se demande ce que j’attends pour déclencher. Pour cette image, je n’ai pas fonctionné comme je le fais d’habitude. C’est-à-dire créer une relation, prendre une photo, la développer et revenir le lendemain pour en donner un tirage.
Quand je suis arrivé à Marseille, j’avais un peu la fleur au fusil. À Paris, j’avais beaucoup travaillé sur des sujets sociaux, les expulsions, les banlieues. En parallèle de ma commande pour le ministère de la culture, j’avais accepté de travailler comme photographe pour un film de fiction qui se déroulait à Félix Pyat. L’histoire était celle d’un jeune métis qui, pour chercher son identité, prend en photo tous les habitants de son quartier dont il tapisse les murs de son loft pourri dans la cité. Le réalisateur [Bruno Victor-Pujebet] m’avait donc chargé de faire ces portraits en sillonnant les cités de Marseille. J’avais pour guide deux filles qui m’ont fait découvrir 20 cités de Marseille. Au départ, je pensais pouvoir travailler à Félix-Pyat. La cité était très chaude à l’époque. Je travaillais alors avec un appareil Hasselblad, assez lourd. On regarde le viseur par dessus et du même coup, on ne voit rien d’autre. Un jour, alors que je prenais une image, je vois passer dans mon objectif, un gars qui court avec des flics juste derrière. Comme dans un film justement. J’ai réalisé qu’il fallait faire gaffe.
Un peu plus tard, les copains que je m’étais fait sur place, ceux qui me servait de passeport pour entrer dans la cité m’ont conseillé de ne pas y revenir. À l’époque, la cité était au centre d’un gros trafic de voitures volées et ils sont tous tombés à cet époque. J’ai donc décidé de choisir un autre lieu et c’est là que je suis retourné à la Renaude. Elle était très différente des autres : elle était bordée de partout par le cimetière, le technopôle de Saint-Jérôme, des jolies petites maisons. Cela formait une verrue, un lieu-clos. Les gens sont là en permanence, sédentaires. Cela correspondait à la manière dont je voulais travailler.”
Gilles Favier
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emmacrts · 4 years ago
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“Putain d’expo !”, rétrospective consacrée à Renaud
“Putain d’expo”, c’est la nom de l’exposition exclusive consacrée au chanteur Renaud, à la Cité de la Musique, à Paris. Accessible jusqu’au 2 mai 2021, cette installation retrace le parcours de vie du chanteur, rendant public certaines archives familiales, photos, objets personnels et chansons de l’auteur. 
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Renaud, c’est avant tout un artiste engagé depuis toujours, qui n’a cessé de porter ses convictions et idéaux dans ses textes. (“Hexagone”, un de ses titres phares.)
Ces engagements politiques et humanistes, clamés dans ses chansons, ont marqué plusieurs générations. 
Avis au nostalgiques donc ! La rétrospective se tâche d’explorer toutes les casquettes de Renaud, le Renaud révolté, ou le Renaud nostalgique.
Colorée et adoptant de multiples supports (audio visuels, dessins, ..), cette rétrospective devrait ravir un large public, fan inconditionnels comme fan occasionnels.
“C’est pas un Olympia pour moi tout seul, mais une « putain d’expo ! » juste pour mézigue que vous allez zieuter… Et au Musée de la musique, s’il te plaît ! Moi qui connais trois accords de guitare je trouve ça zarbi, mais bon, j’dis rien. Ce s’rait une sorte de rétrospective de ma vie de chanteur, y paraîtrait. Un pote m’a dit que ça « sentait le sapin » mais j’m’en tape un peu, j’aime cette odeur qui me rappelle les doux Noëls de mon enfance.”
Renaud, juin 2020.
Commissaires de l’exposition : David Séchan (son frère) et Johanna Copans.
Musée temporairement fermé jusqu’en janvier 2021.
sources : 
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/exposition/22596-renaud-putain-dexpo
https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/224462-renaud-une-putain-d-expo-a-la-cite-de-la-musique-a-paris-fermeture
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deborahc · 4 years ago
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Renaud, un “putain d’artiste”
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Renaud, Putain d'Expo F.Margerin / Architecte pour la Philharmonie de Paris : Ateliers Jean Nouvel • Architecte pour la Cité de la musique : Christian de Portzamparc
Parce que la musique peut être beaucoup de choses, parce qu’elle est souvent source de libération, d’expression, parfois de colère, de dénonciation, de rancœur, et d’espoir, la musique est l’expression de la vie.
Renaud est le compositeur et l’interprète par excellence de la vie, entre rébellion, dénonciation, colère, douceur, espoir, douleur, gloire, ces textes expriment la vie du quotidien, la vie politique, la vie d’un homme touchant évoquant les épreuves et étapes de la vie.
Dès ces premiers textes « Amoureux de Paname », « Laisse Béton », l’auteur touche un large public. Il trouve son inspiration dans ses propres expériences.
Homme engagé sans le vouloir « Société tu m’auras pas », « Hexagone », « Marche à l’ombre », il attire la foudre de nombreuses personnalités politiques. Il ne mâche pas ces mots et c’est ce qui fait son succès.
La paternité de Renaud lui a offert un nouveau sujet d’écriture, un nouveau public. En effet « Morgane de toi », est une chanson plus sentimentale.  
Mais ce gain de popularité n’était pas l’objectif de Renaud, c’est un homme discret. La célébrité est donc extrêmement difficile à vivre. C’est un homme tourmenté, et la mort de son ami Coluche n’a pas aidé « Putain de camion » exprime sa douleur et rend hommage au parrain de sa fille.
Malgré les épreuves, Renaud est « Toujours debout » (2015 suite aux attentats), il écrit et reste engagé dans l’actualité (comme il l’a toujours été « Manhattan Kaboul », 2001 rédigé en quelques jours).
Du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021, découvrez ou redécouvrez l’œuvre de cet artiste au grand cœur grâce à une exposition au Philharmonie de Paris, « Putain d’expo ! ».
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jbgravereaux · 5 years ago
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L’écrivain japonais Haruki Murakami, en 2014. DOMINIK BUTZMANN / LAIF-REA                                                                                                                                                                                                                                                      Haruki Murakami, une touche de génie, par Florence Bouchy , le 19 octobre 2018, LE MONDE DES LIVRES                                                                                                                                                                                                              Son nouveau roman, « Le Meurtre du Commandeur », histoire fantastique d’un peintre en mal d’inspiration, se double d’une belle réflexion sur les ressorts de la création artistique.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Le Meurtre du commandeur. Livre 1, Une Idée apparaît et Livre 2, La Métaphore se déplace (Kishidancho Goroshi), d’Haruki Murakami, traduit du japonais par Hélène Morita et Tomoko Oono, collection 10/18 ou chez Belfond.                                                                                                                                                                                                                                                                              Gageons que les lecteurs français feront fi de la polémique suscitée, au Japon, par la parution, en 2017, du nouveau roman d’Haruki Murakami. Sous prétexte qu’il évoque brièvement un épisode controversé de la « guerre de la Grande Asie », le sac – ou massacre – de Nankin en décembre 1937, Le Meurtre du Commandeur a été accusé, sur les réseaux sociaux, de sympathies prochinoises. Ce qui n’a pas empêché l’auteur à succès, fréquemment cité comme favori pour le prix Nobel de littérature, de rencontrer une fois encore son public : en deux mois, son roman (près de 1 000 pages) s’était déjà écoulé à 1,5 million d’exemplaires. C’est justice, tant le romancier fait montre, encore une fois, de toutes les qualités lui valant d’être devenu l’écrivain japonais le plus lu dans le monde.                                                                                                                                                                                                                                L’auteur de Kafka sur le rivage (Belfond, 2006) et de l’impressionnante trilogie 1Q84 (Belfond, 2011 et 2012) ou, plus récemment, de Des hommes sans femmes(Belfond, 2017), explore cette fois-ci, dans une langue toujours aussi limpide que suggestive, les ressorts de la création artistique. Sans théorisation excessive, ­Murakami fait confiance au récit pour saisir les contours d’une faculté mystérieuse – la créativité du peintre qu’il met en scène, bien sûr, mais celle de l’écrivain lui-même, également, dont toutes les figures d’artistes dans le roman sont des métaphores ou des représentants.                                                                                                                                                                Disposition mentale                                                                                                                                                                                                                                En même temps que les deux volumes du Meurtre du Commandeur (Une Idée apparaît et La ­Métaphore se déplace) paraît d’ailleurs un passionnant échange sur cette même question entre le romancier et le chef d’orchestre Seiji Ozawa, De la musique (traduit par Renaud Temperini, Belfond, 328 p., 22 €). Dans cet art, comme dans les autres, remarque Murakami, « créer à partir de rien nécessite une attention totale et, la plupart du temps, un (…) état de concentration, qu’on pourrait qualifier de dämonisch [« démoniaque »] ». Et, en effet, c’est au moment où le narrateur du roman renonce aux portraits de commande pour se consacrer à sa propre peinture que Le Meurtre du Commandeur bascule dans le fantastique. Conséquence aussi bien que condition de sa capacité créatrice, l’abolition des frontières entre le rêve, le réel et le fantastique est le signe de l’entrée du peintre dans un état propice à la production artistique.                                                                                                                                                                                                                            Lire aussi ce portrait littéraire : Murakami origami                                                                                                                                                                                C’est seulement dans cette disposition mentale – une disposition rendant possible le surgissement d’une « Idée » là où il n’y avait rien – que l’artiste peut atteindre ce qu’il désire. Sur la toile où il peint la jeune Marié Akikawa apparaît ainsi « une des facettes authentiques de cette fillette laconique de 13 ans. Ce portrait (…) représent[ait] non seulement son apparence mais aussi tout ce qui ne se voyait pas et qu’elle enfermait en son for intérieur ». Le peintre explique : « Rendre manifestes, autant que faire se peut, ces informations d’ordinaires cachées et transposer les messages qu’elles véhiculent sous une forme différente, c’est ce que je cherche dans mes propres œuvres. »                                                                                                                                              Métamorphose de la réalité                                                                                                                                                                                                                  Si elle est au cœur du roman, cette réflexion n’étouffe ni ne surplombe pourtant jamais le récit. Le grand art de Murakami est au contraire de la subordonner tout entière à la narration, à laquelle elle ne semble jamais préexister. C’est bien une histoire, que nous raconte d’abord, pour notre plus grand plaisir, l’écrivain nippon. Celle d’un peintre en mal d’inspiration, qui s’installe dans la demeure d’un artiste de génie quand sa femme le quitte. Lorsqu’il découvre, dans le grenier, une œuvre inconnue du célèbre peintre, sa vie bascule. La réalité se métamorphose subrepticement, et lui impose des épreuves qu’il lui faudra surmonter s’il veut devenir à son tour un véritable créateur.                                                                                                                                                          Murakami l’affirmait au Monde, lors de la parution de 1Q84 : il s’inscrit dans la filiation « des conteurs ou des romanciers [qui] racontent des histoires [ayant] pour but d’aider les gens à trouver un sens, à structurer leur esprit ». Il ajoutait : « Je crois au pouvoir des bonnes histoires. Une fiction peut aider à révéler une parcelle de vérité. » Et, dans toute bonne histoire, il faut de bons personnages. L’« Idée »,quand elle surgit, en est un magnifique : sortie du tableau qui donne son nom au roman, l’« Idée » mesure 60 cm de hauteur. Toute vêtue de blanc, elle porte une épée et s’exprime de manière inventive et savoureuse – on imagine le travail qu’il a fallu aux traductrices, Hélène Morita et ­Tomoko Oono, pour proposer un équivalent de cette langue chatoyante. Grâce à ce personnage loufoque, qui porte les enjeux métaphysiques du récit, La Mort du Commandeur est un roman lumineux. Et Murakami, un génie facétieux.                                                                                                                                             EXTRAIT                                                                                                                                                                                                                                                 « En tant que peintre professionnel expérimenté, quoique imparfait, j’avais   retranscrit sur la toile, le plus fidèlement possible, le paysage qui s’offrait à   mes  yeux, avec toute l’expertise technique dont je disposais. Davantage   qu’une peinture, il s’agissait d’un enregistrement.                                                                                                                                                                               Mais il y avait là comme le pressentiment d’une action. Au sein de ce paysage,   quelque chose était sur le point de se mettre à bouger – je ressentais son   arrivée imminente venant du cœur même de la peinture. Quelque chose   s’apprêtait à commencer ici. Et enfin, une idée surgit en moi. Ce que j’avais   voulu peindre là, ou ce que je ne sais quelle volonté avait voulu me faire   peindre, c’était justement ce présage, ce signe annonciateur.                                                                                                                                                       Toujours assis par terre, je me redressai et, encore une fois, j’observai la toile. » (Page 186)                                                                                                                                                                                                                                            Florence Bouchy (Collaboratrice du « Monde des livres »)                              Haruki Murakami, une touche de génie - Le Monde                  
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jogallice · 6 months ago
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Aujourd’hui, dimanche 18/08/24, une journée sans Journée qui va ravir celles et ceux qui ne les aiment pas, qu’elles soient locales, nationales, européennes, internationales ou mondiales 😆 Dernier jour de ce week-end prolongé de l’Assomption, c’est bon, vous pouvez vraiment tout donner 😎
Trois marchés le dimanche matin à Annecy : marché de la vieille ville (rue Sainte Claire), marché des Teppes (place des Rhododendrons) de 7h à 13h tous les deux et marché du quartier du Vallon (place Jean Moulin) de 8h à 12h 🧺
Rendez-vous en terre médiévale : reconstitution historique ℹ️ En cas d'alerte orange (orage ou vent), le château sera fermé à la visite 🎫 Gratuit ➡️ Ce dimanche 18/08/24 de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h sur le site de l’esplanade du château de Clermont 🏰
Hautes Tensions de Philippe Cognée : visite commentée gratuite de l'exposition en compagnie d’une médiatrice d'Imagespassages 🎫 Sans réservation ➡️ Ce dimanche 18/08/24 à 15h à l’Abbaye (espace d'art contemporain) 🖼️
Étudiant auprès des grands organistes (Latry, Escaich), Alexis Grizard interprétera des œuvres d'esthétiques diverses 🎼 Dans le cadre du festival Les Heures d’Orgue qui a lieu du 07/07 au 25/08/24 🎫 15 ou 16,50 €, gratuit pour les mineurs ➡️ 7e date estivale et dominicale ce dimanche 18/08 à 17h30 à la cathédrale Saint-Pierre d'Annecy 🎹
Concert Adama Koeta (kora/chant) et Arnito (guitare à 7 cordes) : rencontre entre deux musiciens, deux cultures, compositions autour de musiques mandingue, jazz, blues, flamenco 🎫 Participation libre ➡️ Ce dimanche 18/08/24 à 18h30 à l’Église Saint-Laurent 🎶
Impérial Classic'All : Renaud Capuçon and Friends pour une soirée riche en émotions, dans l'intimité de la musique de chambre de Fauré ℹ️ Dans le cadre du 9e Impérial Annecy Festival qui a lieu du 13 au vendredi 23/08/24 🎫 35, 22, 11 € ➡️ Ce dimanche 18/08 à 21h à l’Impérial Palace 🎼
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : une baisse de l’ensoleillement ainsi que des conditions météorologiques plus perturbées devraient occasionner une franche amélioration de la qualité de l’air qui devrait être moyenne💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen (niveau 2). Armoise, graminées, plantain et urticacées : niveau 1. Peuplier et platane : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 17/08/24 au vendredi 23/08/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : fumer irrite vos muqueuses fragilisées par les pollens 😷
Tout comme hier, trois dictons du jour pour le prix de deux : « À la sainte Hélène la noix est pleine, et le cerneau se met dans l'eau. » 💧 « Sainte Hélène fait roussir la châtaigne. » 🌰 « Vigneron qui prie sainte Hélène de bon vin ne sera pas en peine. » 🍷
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un très bel été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🏖️
Bon septième et dernier jour de la semaine à tous et à toutes 🕊
Bonne fête aux Hélène et demain aux Jean Eudes 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le mardi 13/08/24 📸
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alexlacquemanne · 2 months ago
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Décembre MMXXIV
Films
Le Sourire de Mona Lisa (Mona Lisa Smile) (2003) de Mike Newell avec Julia Roberts, Kirsten Dunst, Julia Stiles, Maggie Gyllenhaal, Ginnifer Goodwin, Dominic West, Juliet Stevenson, Marcia Gay Harden et John Slattery
Le Corbeau (1943) de Henri-Georges Clouzot avec Pierre Fresnay, Ginette Leclerc, Pierre Larquey, Micheline Francey, Héléna Manson, Noël Roquevert, Liliane Maigné et Pierre Bertin
Conversation secrète (The Conversation) (1974) de Francis Ford Coppola avec Gene Hackman, John Cazale, Allen Garfield, Frederic Forrest, Cindy Williams, Michael Higgins et Elizabeth MacRae
La Cuisine des anges (We're No Angels) (1955) de Michael Curtiz avec Humphrey Bogart, Peter Ustinov, Aldo Ray, Joan Bennett, Basil Rathbone, Leo G. Carroll et Gloria Talbott
Le Fils du Français (1999) de Gérard Lauzier avec Josiane Balasko, Fanny Ardant, Thierry Frémont, David-Alexandre Parquier, Florian Robin, Luca Barbareschi, George Aguilar et Fanny Valette
Ne m'envoyez pas de fleurs (Send Me No Flowers) (1964) de Norman Jewison avec Rock Hudson, Doris Day, Tony Randall, Paul Lynde, Hal March, Edward Andrews et Patricia Barry
Boulevard du rhum (1971) de Robert Enrico avec Lino Ventura, Brigitte Bardot, Bill Travers, Clive Revill, Jess Hahn, Antonio Casas, Andréas Voutsinas, Guy Marchand et Jack Betts
Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim (The Lord of the Rings: The War of the Rohirrim) (2024) de Kenji Kamiyama avec Gérard Darier, Marion Gress, Augustin Bonhomme, Barbara Tissier, Vanina Pradier, Daniel Njo Lobé et Cyril Descours
La Main au collet (To Catch a Thief) (1955) d'Alfred Hitchcock avec Cary Grant, Grace Kelly, Jessie Royce Landis, John Williams, Charles Vanel, Brigitte Auber, Jean Martinelli et Georgette Anys
Maman, j'ai raté l'avion ! (Home Alone) (1990) de Chris Columbus avec Macaulay Culkin, Joe Pesci, Daniel Stern, John Heard, Catherine O'Hara, Roberts Blossom, Gerry Bamman et Terrie Snell
Fais pas ci, fais pas ça : On va marcher sur la Lune (2024) de Alexandre Castagnetti avec Valérie Bonneton, Guillaume De Tonquédec, Isabelle Gélinas, Bruno Salomone, Yaniss Lespert, Tiphaine Haas, Canelle Carré-Cassaigne, Timothée Kempen-Hamel, François Vincentelli et Alice Dufour
La Cité disparue (Legend of the Lost) (1957) de Henry Hathaway avec John Wayne, Sophia Loren, Rossano Brazzi, Kurt Kasznar, Sonia Moser et Angela Portaluri
Le Calendrier secret de Noël (Christmas in Evergreen: Tidings of Joy) (2019) de Sean McNamara avec Maggie Lawson, Paul Greene, Rukiya Bernard, Holly Robinson Peete, Barbara Niven, Jill Wagner, Ashley Williams, Patty McCormack et Colin Lawrence
Serenity (2005) de Joss Whedon avec Nathan Fillion, Gina Torres, Alan Tudyk, Sean Maher, Summer Glau, Morena Baccarin, Adam Baldwin, Jewel Staite, Ron Glass et Chiwetel Ejiofor
Les Aventures d'Arsène Lupin (1957) de Jacques Becker avec Robert Lamoureux, Otto E. Hasse, Liselotte Pulver, Paul Muller, Daniel Ceccaldi, Huguette Hue, Georges Chamarat, Renaud Mary et Henri Rollan
Love Actually (2003) de Richard Curtis avec Hugh Grant, Liam Neeson, Emma Thompson, Laura Linney, Alan Rickman, Martine McCutcheon, Bill Nighy, Colin Firth, Andrew Lincoln, Keira Knightley, Chiwetel Ejiofor, Rowan Atkinson, Kris Marshall et Martin Freeman
Danger planétaire (The Blob) (1958) de Irvin S. Yeaworth Jr. et Russell S. Doughten Jr. avec Steve McQueen, Aneta Corsaut, Earl Rowe, Olin Howland, Elbert Smith, Hugh Graham, Anthony Franke et George Karas
La vie est belle (It's a Wonderful Life) (1946) de Frank Capra avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore, Thomas Mitchell, Henry Travers, Frank Faylen, Ward Bond et Gloria Grahame
La Dame de Noël (1958) de Marcel Bluwal avec Jean Marc Bory, Nicole Courcel, Roger Coggio, Maurice Chevit et Guy Decomble
Père Noël et Fils (1983) d'André Flédérick avec Jean-Claude Brialy, Dominique Davray, Annie Girardot, Sébastien Privat, Jean-Marie Proslier, Popeck, Yvonne Clech, Hélène Duc, Marthe Villalonga, Hubert Deschamps et Johnny Hallyday
Ulysse (Ulisse) (1954) de Mario Camerini avec Kirk Douglas, Silvana Mangano, Anthony Quinn, Rossana Podestà, Jacques Dumesnil, Sylvie, Daniel Ivernel, Franco Interlenghi, Elena Zareschi et Evi Maltagliati
Maman, j'ai encore raté l'avion ! (Home Alone 2: Lost in New York) (1992) de Chris Columbus avec Macaulay Culkin, Joe Pesci, Daniel Stern, John Heard, Catherine O'Hara, Brenda Fricker, Eddie Bracken, Tim Curry et Rob Schneider
Le Pôle express (The Polar Express) (2004) de Robert Zemeckis avec Maxime Baudouin, Camille Donda, Jean-Philippe Puymartin, Lola Krellenstein, Céline Monsarrat et Laurent Lévy
Anastasia (1956) d'Anatole Litvak avec Ingrid Bergman, Yul Brynner, Akim Tamiroff, Sacha Pitoeff, Helen Hayes, Martita Hunt, Ivan Desny et Felix Aylmer
Dix Petits Nègres (Ten Little Indians) (1974) de Peter Collinson avec Oliver Reed, Elke Sommer, Richard Attenborough, Stephane Audran, Gert Froebe, Herbert Lom, Maria Rohm, Adolfo Celi, Alberto de Mendoza et Charles Aznavour
La Classe américaine : Le Grand Détournement (1993) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette avec Christine Delaroche, Evelyne Grandjean, Marc Cassot, Patrick Guillemin, Raymond Loyer, Joël Martineau, Jean-Claude Montalban et Roger Rudel
Séries
Columbo Saison 10, 11, 12
Criminologie appliquée - À chacun son heure - Un seul suffira
Les Enquêtes Ceméléon
Une Affaire de famille - Attention à la peinture
Firefly
Serenity - L'Attaque du train - Pilleurs d'épave - Le Duel - Sains et Saufs - La Femme du commandant - De la boue et des hommes - La Panne - Intrusion - Histoires anciennes - Déchet précieux - Le Message - Mission secours - Objet volant identifié
Psych Saison 5, 6, 7
Mort de frousse - Dual Spires - Premiers de la classe - Espèce menacée - Grosse Bêtise - Yin, Suite et Fin - Immunité problématique - Carrément mordus ! - Very Bad nuit - Super héros - Tous au stade - Shawn au-dessus d'un nid de coucou - Complètement babas - Mon père cet escroc - Enfin seuls ! - Indiana Shawn et le Trésor perdu - À mourir de peur - Les Prétendants - À chœur et à cris - Un crime peut en cacher un autre - Juste Cause - Santa Barbara, ton univers impitoyable - Santa Barbara 2, l'arme fatale 5 - Un site de rencontre mortel - Le Projet BigFoot
Friends Saison 5, 6, 7
Celui qui prenait de bonnes résolutions - Celui qui riait différemment - Celui qui avait un sac - Celui qui découvre tout - Celui qui prenait des coups - Celui qui enviait ses amis - Celui qui ne savait pas se repérer - Celui qui se sacrifiait - Celui qui ne savait pas flirter - Celui qui sauvait des vies - Celui qui jouait à la balle - Celui qui devait casser la baraque - Celui qui était à Las Vegas : première partie - Celui qui était à Las Vegas ; deuxième partie - Ceux qui revenaient de Las Vegas - Celui qui console Rachel - Celui qui était de mauvaise foi - Celui qui perdait sa belle assurance - Celui qui avait une belle bagnole - Ceux qui passaient leur dernière nuit - Celui qui avait une jolie colocataire - Celui qui avait les dents blanches - Celui qui s'était drogué - Celui qui souhaitait la bonne année - Celui qui avait le derrière entre deux chaises - Celui qui inventait des histoires - Celui qui sortait avec la sœur - Celui qui ne pouvait pas pleurer - Ce qui aurait pu se passer : première partie - Ce qui aurait pu se passer : deuxième partie - Celui qui avait l'Unagi - Celui qui sortait avec une étudiante - Celui qui avait des problèmes de frigo - Celui qui avait une audition - Celui qui rencontrait le père - Celui qui se la jouait grave - Celui qui achetait la bague - Celui qui faisait sa demande : première partie - Celui qui faisait sa demande : deuxième partie - Celui qui croyait faire jeune - Celui qui réglait le mariage - Celui qui s'était mal assis
Affaires sensibles
Le Corbeau : La légende noire d’Henri-Georges Clouzot - La Bête qui mange le monde : Gévaudan, 1764 - Les enfants otages de Loyada : la France sous pression - Dissolution de 1997 : les coulisses d'un fiasco - Mirapolis, la chute d’un géant - "Sept morts sur ordonnance" : quand la littérature et le cinéma s’emparent d’un fait divers - La présidentielle américaine de 2016 et l’improbable victoire de Donald Trump - Présidentielle 2012 : Hollande l’inattendu - L'aérotrain, l’ex-train du futur - La famille Sackler, les opioïdes et la mort - Charlie Chaplin banni des États-Unis - Un bateau pour le Vietnam : quand la France découvrait les boat-peoples
Astrid et Raphaëlle Saison 2
L'Étourneau - Irezumi - Le Paradoxe de Fermi - Point d'orgue - Circé - Golem - Le Livre - En garde à vue
Cat's Eyes Saison 1
Durrieux - Heinz
Alexandra Ehle Saison 5
Un message pour l'éternité - La femme bleue
Commissaire Dupin
La croix d'Emma
Zorro Saison 1
Episode 1 - Episode 2
Meurtres au paradis
Qui veut tuer le Père Noël
Doctor Who
Joy to the World
Spectacles
Eric Clapton : Live at Montreux (1986) avec Nathan East, Phil Collins et Greg Phillinganes
Michael Bublé : at the BBC (2016)
Kool & the Gang : Live from House of Blues (2001)
Etienne Daho Show (2023)
Stephan Eicher : Eldorado Trio Live (2008)
Claude Nougaro : Embarquement immédiat (2001) au Théâtre des Champs Elysées
Michael Bublé: Home for the Holidays (2012) avec Michael Bublé, Kevin Clash, Carly Rae Jepsen, Blake Shelton et Rod Stewart
Christmas in Rockefeller Center (2011) avec Tony Bennett, Big Time Rush, Michael Bublé, Javier Colon, Neil Diamond, Megan Hilty Megan Hilty, Carole King, Katharine McPhee et The Radio City Rockettes
Cartoons in concert (2022) par le DR Symphony Orchestra
Le professeur Rollin se re-rebiffe (2017)
Raiders of the Symphony (2023) par le DR Symphony Orchestra
Livres
Deux tueurs (suivi de) Mickey Mickey de Michel Pirus, Véronique Dorey et Mezzo
Une enquête du commissaire Dupin : Enquête troublante à Concarneau de Jean-Luc Bannalec
Batman : Amère victoire de Jeph Loeb et Tim Sale
J'ai peur des mouches de Frédéric Dard
Le Spirit : Intégrale, tome 1 de Will Eisner
La vengeance de Zorro de Johnston McCulley
Le Spirit : Intégrale, tome 2 de Will Eisner
Strange N°146
Strange N°171
Captain America, tome 13 : Le Faucon et la Vipère de Steve Englehart, Steve Gerber et Sal Buscema
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encontrefr · 5 years ago
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Queer, techno: entre subversion et normalisation. Une enquête sociologique à Paris. Partie 2
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Revue de littérature
1. De la subculture à la scène
Au début du désir de recherche, il y a Howard Becker(7)  et la lecture de son ouvrage classique, Outsiders. Tout commence dans ce récit en 1963, par une étude sur les musiciens de Jazz. Ici, ce n’est pas tant son concept de déviance qui nous intéresse, mais l’étude d’un groupe donné, celui des « musiciens de danse » et surtout sa méthodologie, qui guidera notre enquête. Comme chez Becker, il sera ici principalement question d’observations directes et d’entretiens, dans la lignée de l’École de Chicago et de l’interactionnisme symbolique.
Pour revenir sur le fond, Becker pose les bases permettant de définir la culture comme une réalité propre à un groupe, ce qui nous permet de prolonger la réflexion autour des notions de sous-culture, contre-culture et subculture. Cela nous conduit en 1979, avec l’ouvrage fondateur des cultural studies, Sous-culture, le sens du style de Dick Hebdige(8), à l’intérieur duquel il discute la notion de culture à partir des définitions de Williams, avant de proposer le concept de sous-culture. Williams définit la culture comme « un mode de vie spécifique exprimant une série de valeurs et de significations déterminées non seulement dans le domaine de l’art et de l’éducation, mais dans celui des institutions et des pratiques quotidiennes. Sous cet angle, l’analyse de la culture est la clarification des valeurs et des significations implicites et explicites d’un mode de vie spécifique, d’une culture particulière »( 9) , définition qu’Hebdige définit comme « anthropologique » et qu’il oppose et complète avec celle d’Arnold. Cette dernière « conçoit la culture comme une norme d’excellence esthétique »(10), « le meilleur de ce que l’humanité ait dit et pensé »4 ce qui, d’après Hebdige relève d’un « courant élitiste, conservateur ». Il résume ensuite cette définition en reprenant celle adoptée par Hall, qui serait « une définition entre les deux : la culture comme norme d’excellence et la culture comme l’intégralité d’un mode de vie ». Elle pourrait se résumer de la façon suivante dans une perspective de cultural studies, un « niveau où les groupes sociaux développent des styles de vie différents et donnent une forme expressive à leur expérience sociale et matérielle »(11).
A partir de ces définitions donc, Hebdige élabore la notion de sous-culture qui sera le fil conducteur de ses enquêtes. Dans la perspective Hebdigienne, la sous-culture possède une dimension subversive qui remet en cause des normes données à un instant particulier. Bien que le terme de sous-culture – traduction littérale de subculture – ait été reconnue par les traditions épistémologiques, c’est tout de même d’ici que naissent les controverses scientifiques dans l’utilisation des termes « sous-culture », « contre- culture » et « subculture ». Ainsi, si Bennett souligne que la subculture, « s’est imposée comme cadre conceptuel de référence pour l’examen de pratiques anti-hégémoniques »y compris en langue française, il convient de rappeler, comme le fait Andy Bennett dans son article « Reappraising Counterculture »(12) que « la validité du concept de subculture a pourtant fait l’objet d’un débat théorique permanent, qui s’est focalisé sur sa définition problématique en terme de structures sociales/de classe. » De ce fait, son article propose une requalification du concept de contre-culture qui « fut également érigé en un phénomène socioculturel ayant le potentiel de créer une nouvelle sphère culturelle dépassant la culture parente, et s’en affranchissant idéologiquement »
Ces concepts de subculture et de contre-culture nous servent de point de départ pour l’enquête sur la scène de musique techno et les scènes queer. Cependant, ces définitions ne nous permettent pas complètement (autrement dit ne suffisent pas) pour analyser ce que nous voulons étudier. D’une part car ces définitions, propres aux cultural studiesdans un premier temps, semblent se concentrer sur une culture juvénile, sur l’étude d’un « mode de vie » propre (bien que le concept de mode de vie puisse également être remis en cause et questionné par exemple par McGuigan cité dans l’article d’Andy Bennett, « car il renvoyait à une posture prétendument laudative vis-à-vis de la consommation culturelle et de la création d’identités sociales »(13 ). D’autre part, ces concepts semblent « réduire » notre champ d’analyse aux seuls aspects de la scène techno et de la scène queer qui auraient, à un moment donné, pu fonder une contre ou une sous-culture, ce qui (intuitivement) semble possible seulement à certains moments : lors des raves parties des années 90 ou lors de l’époque du Pulp, ce qui réduit donc considérablement le champ d’analyse des clubs d’aujourd’hui. Néanmoins, la notion de sous-culture – voire celle de contre-culture – pose des bases théoriques indispensables à notre enquête, dans le sens où cette dernière « regroupe » un style de musique et des normes qui en découlent, ce qui permet d’interroger à la fois les normes qui s’y construisent et les transgressions qui s’y produisent.
Cependant, le concept de sous-culture « pure » semble se trouver uniquement avec la pratique des raves, des free-party comme nous venons de l’énoncer. En effet, il existe des écrits sur une sous-culture techno, comme Techno : une subculture en marge(14) de Lionel Porteau, dans lequel il étudie la Free party, les teuffeurs et leurs interactions d’un point de vue subculturel. Nous pouvons pourtant pointer une difficulté concernant notre sujet sur la musique techno : cette dernière a été le plus souvent étudiée par ses pratiques notamment la Free party car justement, cette dernière semble pouvoir se retrouver dans le concept de sous-culture, voire de contre-culture. Mais finalement elle a peu été étudiée par ses interactions en dehors du champ des Free/rave.
En tout cas, si ces concepts de sous-culture, subculture ou contre-culture posent une base théorique, leur héritage, la notion de scène la complète parfaitement. Ainsi, Gérôme Guilbert et Fabien Hein (« Les scènes métales », Volume !, 2006)15 considèrent que « la notion de scène permet de souligner un continuum comprenant des acteurs plus ou moins impliqués physiquement ou culturellement, qu’ils soient musiciens ou non [...] elle permet également de poser la question de la localisation, de l’interaction entre les acteurs, de la circulation des codes liés à un style de manière territorialisée ». Ainsi, la construction historique de la notion de scène décrite par Guilbert et Hein semble se situer dans la continuité de la notion de subculture des cultural studies. Autrement dit, l’analyse de l’émergence de la « scène » techno se nourrit également de ce que l’on sait de l’émergence d’autres subcultures musicales (Becker, Hebdige, Hein...), et cela nous a aidé à spécifier la scène à laquelle nous nous intéressons.
2. L’étude du queer et de la techno, deux champs de connaissance distincts
La difficulté du sujet réside dans le fait qu’il n’existe de toute évidence pas d’écrits universitaires liant clairement la scène queer et la scène de musique techno, et très peu de publications sur le sujet. Ainsi, le seul article disponible dans une revue spécialisée est l’article « Techno : le rôle des communautés gays » (16) , publié dans la revueMouvements en 2005, dans lequel le journaliste et fondateur de l’association Act-up, Didier Lestrade, s’entretient avec Patricia Osganian et Renaud Epstein.
Pour Lestrade, dans les années 70, les gays étaient «dans une situation de marginalisation, d’oppression culturelle comparable à celle des Noirs», ce qui expliquerait, par un héritage historique, le lien entre scène gay et scène musicale. Il explique ainsi que la house est arrivée en France en même temps que le sida, et que cela aurait été en quelque sorte un élément fondateur de cette nouvelle scène. De ce fait, le clubbing mais également les drogues seraient « finalement structurants, au-delà même du temps de la fête. Au point de devenir un élément constitutif de la communauté gay ? »
Notre travail se divisera donc ici sur un travail de fondation de la revue de littérature entre un questionnement sur la fête et le militantisme LGBT+, sur l’étude de la scène techno, puis, pour finir le rapport aux queers et ce que nous pouvons lier entre ces différentes catégories.
A. « Les réjouissances révolutionnaires » (17) : la fête et le militantisme LGBTQI+
Si Lestrade indique un clubbing structurant de la communauté gay, la fête, et particulièrement la fête techno, semble effectivement être un élément structurant de la communauté LGBTQI+, et c’est dans ce sens qu’a eu lieu la journée d’étude « Les réjouissances révolutionnaires », le 1er mars 2019 au Havre. Cette journée d’étude a confirmé que la fête était un élément clé du militantisme LGBTQI+, mais également de la vie LGBTQ+. Cette liaison était évoquée d’un point de vue historique, avec par exemple l’intervention de Mathias Quéré, « Paillettes et poppers : Lorsque le grand soir s’achève au petit matin »(18) qui soulignait la place centrale jouée par la lutte contre le sida et son lien avec la fête. Il indiquait ainsi : « Si demain n’a pas lieu, alors autant aller danser ce soir » en faisant référence aux soirées d’Act Up qui permettaient de recueillir des fonds. En 2018, Konstantinos Eleftheriadis évoquait à propos des festivals queer des espaces qui « invitent à (re) penser le queer comme un mode d’organisation militante autonome, inscrit dans des espaces précis où différents acteurs/actrices aux trajectoires et positions sociales diverses mettent en place des pratiques militantes obéissant à des logiques d’action collective propres. »(19)
B. L’étude du queer
Depuis Paul B. Preciado et son article « Multitudes queer : notes pour une politique des anormaux »(20), nous connaissons l’héritage wittigien, foucaldien, deleuzien, guattarien sur l’avènement de ce que nous pouvons appeler une « théorie queer » et donc sur la pensée de Preciado, théoricien clef du paysage universitaire queer français. En effet, en reprenant l’idée de Wittig qui pense l’hétérosexualité non pas comme une pratique sexuelle mais plutôt comme un régime politique(21) (pensée élaborée, comme le rappelle Preciado, grâce aux écrits d’Audre Lorde(22), TiGrace Atkinson(23), le manifeste « The- Woman-Identified-Woman »(24 )des « Radicalelesbians ») et donc « comme faisant partie de l’administration des corps et de la gestion calculée de la vie et relevant de la “biopolitique” (25), l’hétérosexualité pourrait se définir, en reprenant Foucault et Wittig, comme « technologie bio-politique destinée à produire des corps straights ». Selon Preciado, la théorie queer se serait construite tout d’abord grâce à « un travail de “déterritorialisation” de l’hétérosexualité » et donc du corps, opéré par Wittig et la « french théorie » (en reprenant cette expression américaine). Ainsi, « ce processus de déterritorialisation du corps oblige à résister aux processus du devenir “normal” » et donc «la multitude queer porte en elle, comme échec ou résidu, l’histoire des technologies de normalisation du corps (...) il est aussi la possibilité d’intervenir dans les dispositifs biotechnologiques de production de subjectivité sexuelle” 
Un autre usage du terme queer en tant que théorie renvoie au processus de « désidentification » formulé par De Lauretis dans son ouvrage Théorie queer et cultures populaires de Foucault à Cronenberg(27). Pour elle, la théorie queer est issue d’une journée de colloque intitulée « théorisation des sexualités lesbiennes et gaies » à Santa Cruz en février 1990 et de l’article qui s’en est suivi dans la revue differences« Queer theory »(28). Pour De Lauretis, le terme queer permet tout d’abord de questionner les termes « gay » et « lesbienne », en les prenant dans une perspective où ces derniers permettaient d’« articuler les termes dans lesquels les sexualités gaies et lesbiennes peuvent être comprises et imagées comme des formes de résistance à l’homogénéisation culturelle, contrant les discours dominants à l’aide d’autres constructions du sujet dans la culture. » Ainsi, dans le numéro de differences qu’elle coordonne sous le titre « Queer theory »  De Lauretis attire l’attention sur deux aspects : « Le travail conceptuel et spéculatif qu’implique la production du discours et la nécessité d’un travail critique qui consiste à déconstruire nos propres discours et nos silences construits ».Il est à noter, comme elle le rappelle par ailleurs dans son ouvrage que sa théorie queer est à distinguer du début d’un queer militant, qui va naître également durant le même mois de février 1990 à New-York, autour du groupe Queer Nation.
Des auteurs tels que Haraway(29), Butler(30), Segdwisk(31), ou encore Bourcier(32) vont dans un deuxième temps « s’attaquer à la naturalisation de la notion de féminité qui avait initialement été la source de cohésion du sujet du féminisme ». Pour ce faire, Butler inaugure en 1990 dans son ouvrage phare Trouble dans le genre une réflexion sur la possibilité d’agir sur les déterminismes genrés par une action performative. La même année, dans Epistémologie du placard, Segdwick va déconstruire non pas le genre comme Butler, mais la sexualité. Elle énonce alors que l’opposition homosexuel/hétérosexuel «affecte les binarismes qui structurent l’épistémologie contemporaine, de savoir/ignorance à privé/public en passant par santé/maladie ». Il est à noter que ces écrits pionniers de la « théorie queer » ont mis beaucoup de temps à être publiés en langue française – généralement à partir du début des années 2000 – et que Sam Bourcier a joué un grand rôle dans leur diffusion, car il est à l’origine de nombreuses traductions, préfaces, articles mettant en avant ces écrits fondateurs non- francophones. Pour résumer cette deuxième étape de fondation de la théorie queer, nous pouvons faire appel à ce passage de Preciado qui dit que « les multitudes queer (...) se font dans l’appropriation des disciplines de savoirs/pouvoir sur les sexes, dans la réappropriation et le détournement des technologies sexopolitiques précises de productions des corps “normaux” et “déviants”. Par opposition aux politiques “féministes” ou “homosexuelles”, la politique de la multitude queer ne repose pas sur une identité naturelle (homme/femme), ni sur une définition par les pratiques (hétérosexuelles/homosexuelles) mais sur une multiplicité des corps qui s’élèvent contre les régimes qui le construisent comme “normaux” ou “anormaux” (...) Ce qui est en jeu, c’est comment résister ou comment détourner des formes de subjectivation sexopolitiques. Cette réappropriation des discours de production de pouvoir/savoir sur le sexe est un bouleversement épistémologique. »
Puisque la théorie queer est désormais enracinée épistémologiquement, nous pouvons désormais nous attaquer à l’analyse de ces pratiques, et principalement celles des pratiques artistiques, qui nous intéressent tout particulièrement : cela sera fait tout au long de notre développement.
C. Etudier la techno
Comme énoncé précédemment, la musique techno est une musique qui a été étudiée universitairement mais principalement à une certaine échelle (la Free party/rave) et par le biais de certaines pratiques (principalement la danse, les drogues et l’état de transe). Il convient tout de même d’énoncer les principaux écrits, car le clubbing d’aujourd’hui semble tenir son héritage des premières free des années 90. Ainsi, en 2003, Jean- Christophe Sévin, dans « Hétérotopie techno »(33) dresse un état de la littérature sur l’étude de la musique techno, qui va de la construction des premiers soundsystems aux premières raves, qu’il décrit comme une hétérotopie, reprenant le terme de Michel Foucault, à partir des « bulles fictives » décrites par Bombereau en 1999(34). Il observe ainsi des « lieux réels et effectifs, qui sont “des sortes de contre-emplacements réels, sortes d’utopies effectivement réalisées, ( ...) des sortes de lieux qui sont hors de tous les lieux, bien que pourtant ils soient effectivement localisables.” » (Foucault, 1984 )(35)En reprenant cette définition, il applique les six caractéristiques des hétérotopies décrites par Foucault aux écrits sur la rave, et commence par y décrire non un espace de déviance, mais au contraire, en reprenant les écrits de Racine, des espaces où « s’opère plus une socialisation qu’une rupture vis-à-vis de la société. »(36) Ce qui peut nous intéresser également pour notre travail sur les clubs. De plus, l’analyse faite par Racine sur l’accès aux raves pourrait également s’appliquer aux soirées que nous étudierons plus tard : « le principe d’ouverture et de libre accès aux événements avec la sélection implicite entraînée par la nécessité de connaître des réseaux d’informations spécifiques »28 (Racine, 2002).
La techno semble donc être un domaine d’étude qui s’est cantonné à l’étude des free party, ce qui explique aussi l’ancienneté de la plupart des études (datant du début des années 2000) suite au ralentissement du facteur exponentiel du développement des free party, occasionné par les lois limitant voire interdisant leurs pratiques. Dans ce sens, Laurent Tessier indique dans « Musiques et fêtes techno : l’exception franco- britanniques des free parties »37 que dans les années 90, des écrits universitaires portant sur la musique techno ont commencé à exister, et que « dans le domaine de la sociologie, un discours apparaît sous l’impulsion de Michel Maffesoli. A travers la revue Cultures en mouvement, mais aussi par la création d’un sous-laboratoire (...) qui lui ont permis de s’imposer dans la presse comme le sociologue “spécialiste” de la techno »29. C’est ainsi que nous nous sommes aperçue, comme Laurent Teissier dans cette citation, de la prédominance des écrits de Maffesoli dans l’étude de la techno, qui s’est donc élaborée principalement à partir de l’étude des free et des raves.
Cela a eu pour conséquences une série de concepts plus ou moins directement associés aux théories de Maffesoli, et plus généralement aux théories postmodernes. Ces concepts ont été associés dans le sens commun aux free partie : « la transe », « l’hédonisme festif », « l’orgie », » la tribu », « le retour au communautarisme » ou encore « l’annihilation de l’individu » Ces notions semblent posséder une sorte d’hégémonie épistémologique dans l’étude de la Free party (et donc de l’étude de la musique techno) qui peut poser problème dans notre étude, car elles ne sont pas forcément transposables à l’étude du clubbing de musique techno. Autrement dit, cette hégémonie épistémologique que semble détenir Maffesoli à partir de ces concepts a pour conséquence une sphère d’étude qui apparaît « limitée » par ces derniers : il ainsi difficile de trouver des écrits sociologiques sur la musique qui se détachent de concepts qui, d’une part, sont difficile à utiliser dans le terrain du « clubbing » ( de l’écoute de la musique techno en club), qui d’autre part qui concerne un moment donné d’une certaine pratique (la free party des années 1990) et qui, enfin, semble donner une lecture définitive des phénomènes.
Cependant, la musique techno (et sa corrélation avec la scène LGBT+/ queer) semble souvent avoir été étudiée d’un point de vue historique, surtout en musicologie. C’est pourquoi nous pouvons terminer cette revue de littérature par un encadré sur les travaux historiques de construction des scènes techno.
brève histoire d’une  musique techno
Pour Laurent de Wilde ( « Les fous du son », 2016)(38) tout commence progressivement avec des personnes telles que Edison, Cahill, Theremin, Martenot, Hammond, Scott, Rhodes, Moog qui vont, d’inventions en inventions permettre la première expérience musicale grâce à de l’électricité jusqu’à la création des premiers synthétiseurs. Dans les années 60, l’industrialisation à grande échelle de synthétiseurs Moog permet un développement des productions musicales électroniques. Comme le rappel Guillaume Kosmicki ( « Musiques électroniques » 39 2009) , les musiques électroniques ont deux aspects fondamentaux : la technologie d’une part et le travail sur matière sonore d’autre part. L’essor de la musique électroacoustique puis sa popularisation progressive va permettre l’expérimentation de la dance music à partir des années 80. Ainsi, « Deux tendances sont à distinguer dans les années soixante-dix, tout autant essentielles l’une que l’autre à l’avènement des musiques électroniques ultérieures : la voie expérimentale, suite logique de l’acid rock, et la danse music qui se développe sur les bases du rhythm’n’blues, de la soul et du funk des années soixante. » L’avènement de la musique électronique dans les années 80 peut s’expliquer d’une part par la baisse conséquente des prix des instruments, qui provoque une diffusion de ces derniers, et d’autre part grâce à l’influence de du disco.
Justement, comme le rappel Guillaume Kosmicki, le milieu des années 80 « correspond à l’apparition du garage à New-York, de la house à Chicago et de la techno Detroit dans la ville du même nom ». Cela correspond à une évolution logique technologique et musicale, car l’avènement du home studio et le MIDI en 83 permettent la création de nouveaux moyens de composer de la musique. Sociologiquement, la house et la techno se développent dans des endroits ayant des caractéristiques particulières : » La house et la techno apparaissent au cœur des villes industrielles (New- York, Chicago) ou post-industrielles (Détroit) et se développent par la suite dans des villes similaires ( Londres, Berlin, Manchester, Bruxelles etc) . Elles sont pour la plupart profondément touchées par la misère sociale renforcée par la forte vague de libéralisme qui anime les années 80. (...) C’est une constante : les musiques électroniques naissent dans les villes industrialisées de l’hémisphère nord depuis les années 50. Elles semblent orienter les choix technologiques des créateurs et influencer leur esthétique.
L’auteur y rappel également l’atmosphère particulier des clubs des années 70, lieu de socialisation de « certaines populations homosexuelles américaines », qui ne tardent pas �� être touché dans le sida.
D’après l’auteur, c’est donc dans cette sombre période des clubs que naissent les prémices de la house et de la techno. Ainsi, le garage, club à New-York semble être le premier lieu de manifestation de la house : « Au moment où la house se conçoit, elle est en contact direct avec un ensemble de styles issus de la déchéance du disco et consacrant une plus grande dureté dans la sonorité et surtout l’intégration généralisée des sons synthétiques. Les lignes mélodiques sont abandonnées au profit de rythmiques mécaniques la plupart du temps électroniques ». Ouvert de 77 à 87, le club accueil un public plutôt underground, « principalement gay » . La même année, en 77, Frankie Knuckles quitte New-York pour Chicago pour devenir le DJ résidant du Warehouse, club qui donnera son nom à la house, fréquenté par les milieux noirs et gays de Chicago. D’après Kosmicki toujours, « comme le disco précédemment, (...) la house s’inscrit dans les marges de la société ». Si les morceaux house se font reconnaître en Europe, la musique house (et ces principaux auteurs) restent très peu-voire inconnus- du grand public.
A 300 km de là, à Detroit, la techno va naître pratiquement en même temps. Si l’influence « queer » de la musique house n’est plus à démontrer, la techno de Detroit semble s’insérer dans le même héritage, Detroit et Chicago semblant alors bien communiquer, si bien qu’un des pionniers de Detroit, Jeff Mills, n’hésitait pas au début à parler de techno comme sous-style de la house. Ainsi, « L’esthétique de la techno Detroit n’est pas étrangère à celle de la house. Les influences en sont d’ailleurs sensiblement les mêmes ». Comme la House de Chicago, la house de Detroit semble s’inscrire dans le paysage urbain particulier de la ville. Ainsi, Kosmicki affirme : « Derrick May, un des acteurs principaux de l’avènement de la techno Detroit, pense qu’il a, avec ses acolytes, réanimé inconsciemment le souvenir d’un âge d’or où ses parents avaient du travail au sein des usines par l’utilisation des machines et des rythmiques mécaniques qui caractérisent leur musique. Il va plus loin en disant qu’ils ont su donner un sens optimiste à l’utilisation de la machine, en comparaison des ouvriers qui se rendent à l’usine sans espoir et sans but pour s’y soumettre. » C’est un ami de Derrick May, Juan Atkins( avec lequel il créer les émissions « Mojo ») qui lance le premier label de techno, Metroplex. Cinq ans plus tard, le label underground résistance « s’oriente vers le militantisme politique en faveur des populations pauvres afro- américaines de la ville(...) Le dessin est d’unir les races et de briser les barrières sociales »
La House, la techno et l’Europe ( Paris) Toujours en se servant de l’ouvrage de Guillaume Kosmicki comme référence, nous pouvons maintenant évoquer la diffusion de la techno à plus large échelle, l’Europe, et celle qui nous intéresse tout particulièrement : la ville de Paris. Pour l’auteur cet engouement massif peut s’expliquer par deux « révolutions » : d’une part, de la naissance des raves, de l’autre par des « développements esthétiques multiples qui consacrent l’avènement du tout électronique au travers de nombreux styles ». En 1988, l’obligation pour les clubs de fermer à 2h du matin en Angleterre a pour conséquence l’organisation des premières free, qui se propageront très vite en France. Comme le conclue Kosmicki, « Avec les années, les utopies du départ s’estompent ou au contraire se radicalisent » : avec les interdictions de ces dernières à partir des années 2000, une partie des teufeurs, rentrent dans les clubs tandis que l’autre, à l’instar des spiral tribe, y fondent un nouveau mode de vie.
Notes:
- Becker, Howard S. Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance. Editions Métailié, 19858 Hebdig,Dick. Sous-Culture. Le sens du style. Zones, Éditions La Découverte, Paris, 2008
-Arnold, Matthew. Culture and Anarchy, Londres, 1966
- Williams, Raymond. Culture et matérialisme. Trad. De l’anglais par Nicolas Calvé et Etienne Dobenesque, Paris, Ed. Les prairies ordinaire, 2009.
 -hall Stuart. Subculture,culture and class .S.Hall. et al. (dir), Resistance Through Rituals, Hutchinson,1976 -Bennett Andy. « Reappraising Counterculture. » Popular Music and Countercultures. Editions Sheila Whiteley and Jedediah Sklower, 2013
- McGuigan Jim. Cultural Populism, Routledge,, 1992 -Pourtau, Lionel. Techno : une subculture en marge, Paris, CNRS Éditions, 2012 -Gérôme Guibert et Hein Fabien » Les Scènes métal ». Volume !, 5 : 2 | 2006, 5-18.
-Osganian, Patricia et Renaud Epstein. « Techno : le rôle des communautés gays. Un entretien avec Didier Lestrade », Mouvements, vol. no 42, no. 5, 2005, pp. 22-31. -Journée d’étude » réjouissances révolutionnaires. Fête et militantisme LGBTQ+ dans le monde. XXe-XXIe » Le Havre, 01 mars 2019, organisée par Agathe Bernier- Monod
- Quéré Mathias « Paillettes et poppers : lorsque le grand soir s’achève au petit matin », intervention présentée lors de la journée d’étude « réjouissances révolutionnaires. Fête et militantisme LGBTQ+ dans le monde. XXe-XXIe » organisée par Agathe Bernier- Monod le 01 mars 2019 au Havre. - Eleftheriadis, Konstantinos. « Les festivals queer, lieux de formation de contre-publics transnationaux », Questions de communication, vol. 33, no. 1, 2018, pp. 135-152.
-Preciado, Paul B. « Multitudes queer. Notes pour une politiques des "anormaux" », Multitudes, vol. no 12, no. 2, 2003, pp. 17-25.
-Wittig Monique, La pensée straight. Traduction de Sam Bourcier, 2003, Paris, Balland, 2003 -Lorde Audre, Sister Outsider, California, Crossing Press, 1984.
-Atkinson Ti-Grace, « Radical Feminism », in Notes from the Second Year, New- York, Radical Feminism, 1970. - Radicalesbians. The Woman-Identified Woman, in Anne Koedt dir. Notes from the Third Year, New-York, 1971
-Foucault Michel. Histoire de la sexualité . Tome I, Paris, Gallimard, 1976.
- La French theory est un corpus de théories apparu dans les universités américaines à partir des années 70, élaboré à partir des idées d’auteurs français entre 1960 et 1980. Si plusieurs idées divergent, beaucoup convergent autour de la notion de «déconstruction» . Les principaux représentants sont Althusser, Baudrillard, Deleuze, Dérrida, Foucault, Guattari, Lacan, Lyotard, Rancière ou Wittig
- De Lauretis Teresa, Théorie queer et cultures populaires. De Foucault à Cronenberg. La Dispute, 2007. 28 De Lauretis Teresa, « art queer theory » Différences, 2002
-Haraway Donna, the reinvention of Nature. New-York, Routledge, 1991 -Butler Judith, gender trouble. New-York, Routledge, 1991 - Segdwick E.K, epistemology of the Closet . University of California press, Berkeley, 1990 -Bourcier Sam, Queer Zones, politiques des identités sexuelles, des présentations et des savoirs, Paris, Balland, 2001
- Sevin Jean-Cristophe . « Hétérotopie techno » ethnographiques.org, Numéro 3 - avril 2003 [en ligne]. http://www.ethnographiques.org/2003/Sevin.html (consulté le 30/06/19). -Bombereau Gaelle. » Traverser le miroir pour composer la vie » Société. Effervescence techno, numéro 65 25-31
-Foucault Michel. » Des espaces autres » Dits et écrits volume 4 : 1980-1988, Paris, Gallimard : 752- 762 -Racine Etienne. Le phénomène techno. Clubs, raves, free-parties. Imago, Paris, 2002
- Tessier, Laurent. « Musiques et fêtes techno : l'exception franco-britannique des free parties », Revue française de sociologie, vol. vol. 44, no. 1, 2003, pp. 63-91.
- De Wilde, Laurent. Les fous du son, d’Edison à nos jours, grasset, 2016 39 Kosmicki Guillaume. Musiques électroniques, des avant-gardes aux dance-floors, le mot et les restes, 2016
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