#Chien Pourri
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au cas où c'est pas clair j'aime pas l'été j'ai toujours envie de fun mais j'arrive pas à m'amuser comme je le voudrais car je déteste l'ambiance du mois de juillet j'ai trop chaud j'ai l'impression que c'est la fin du monde que je suis seule à jamais et que personne m'aime je me laisse mourir de faim pour avoir le ventre aussi vide que mon âme comme un chien abandonné et après en août je vais chez ma mamie et je déteste le concept de la famille je trouve que ça marche pas c'est l'ennui, les conflits et j'ai envie de rentrer en même temps que j'ai envie de ne jamais ressortir de l'océan et de devenir un genre de monstre du loch ness tranquille dans les fonds marins bref je suis jamais contente et en ce moment je perds pied il faut que je sorte que je vois de nouvelles personnes et que je me fasse des potes sinon je vais mourir de désespoir et de déshydratation mais je suis coincée dans ma boucle de nullité qui me pourrie la vie et me rend exécrable
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Ghoulcy Week 2024 Day 4 NSFW French
Bonjour mes chers habitants d'abri, j'espère que vous allez bien. Nous revoilà parti avec la semaine ghoulcy pour ce jour 4. Cette fois ci avec le thème NSFW Tendre Touché. Donc personnes mineures ne pas interagir merci. Bonne lecture et bon voyage dans les terres désolées.
Cooper et elle étaient mariés, c'était complètement dingue. Cela l'a rendait même euphorique. Bon rien n'était vraiment légal et cela avait été une union entre eux seulement mais y a-t-il encore des unions légaux dans ce monde hors dans des abris Vault-Tec. Et honnêtement elle voyait mal Cooper accepté un mariage officié par cette maudite entreprise. Même si c'était cette dernière qui les avait réunis.
Sa petite tueuse lui appartenait enfin, elle était tout à lui. La goule ne pensait pas ressentir une telle joie à nouveau depuis l'apocalypse pourtant Lucy avait cette tendance à rendre meilleure sa vie depuis qu'ils voyageaient ensemble. Jamais il n'aurait imaginé retrouvé l'amour dans ce monde pourri cependant Lucy MacLean lui prouvait le contraire.
Les deux époux marchaient côte à côte, à la recherche d'un endroit bien précis. L'homme connaissait une ville dans les environs qui proposait des chambres assez décentes pour un nombre de capsules assez raisonnables. Une sorte de lune de miel en soi pour eux deux. Ils auraient du calme et de l'intimité sans Canigou pour une nuit. Ils aimaient beaucoup le chien mais l'avoir juste à côté d'eux pendant qu'ils couchaient ensemble c'était un peu désagréable. Et puis leurs dos les remercieront de le faire dans un lit pour une fois. Camille, une vieille connaissance de Cooper travaillait là-bas et le chien serait donc bien traité pendant qu'ils seraient occupés.
Cooper lui avait assurer que la ville allait l'accueillir malgré que seule des goules y résidaient mais une angoisse gagna tout de même la jeune femme. Cependant un regard vers son mari qui lui fit un magnifique sourire suffit à la rassurer à l'approche de leur destination. Tant que la goule était à ses côtés, l'habitante d'abri se sentait capable de tout. On les laissa entrer sans problème à son grand étonnement, les gens semblait se classer en deux catégories ceux qui respectait son homme et ceux qui fuyaient à peine approchait-il. Cooper la guidait par la main jusqu'à une énorme bâtisse sur laquelle on pouvait lire une pancarte « auberge » accrochée au dessus de la porte. Cela ne faisait pas de doute, l'homme connaissait cette ville comme sa poche. Néanmoins quelque chose avait nettement changé depuis son dernier passage, l'électricité était omniprésente dans la cité, sûrement grâce à l'invention de Moldaver. Lucy quant à elle, fut agréablement surprise de reconnaître la personne présente au comptoir.
« Alors le vieux enfin de retour en ville. Et avec ta petite peau douce. » Dit Camille en les voyant approcher. « Vous restez combien de temps ? »
« Juste une nuit. Y a moyen que tu surveilles le chien pendant qu'on est en haut ? » Rétorqua Cooper tout en pointant du doigt le dit chien.
« Pourquoi t'as un truc à fêter ? Parce que ça avait pas l'air de vous déranger qu'on vous voit la dernière fois. »
« On s'est mariés. » Sautilla Lucy en s'intégrant à la conversation. La jeune femme avait dit cela avec un tel enthousiasme que même son mari fut surpris. Il n'avait pas imaginé que son épouse soit si heureuse de proclamer leur union ainsi.
La goule aux cheveux roses se mis à éclater de rire, jamais depuis les années passées à côtoyer l'autre goule aurait-elle penser que ce dernier déciderait de se marier et encore moins à une peau douce aussi joyeuse que Lucy. Et pourtant en les voyant se regarder ainsi, leur yeux brillants et arborant un sourire aussi radieux, il n'y avait aucune doute que ces deux là s'aimaient. Elle balança un jeu de clés à l'homme tout en contournant le comptoir afin d'aller près du chien pour le caresser et l'amener à ses côtés.
La chambre était assez banale, un lit double, des draps simples, une couverture rouge légère, les murs, eux, étaient nus laissant apparaître le bois en dessous. Il y avait tout de même une salle de bain juste à côté et franchement malgré sa simplicité, c'était du grand luxe pour ce monde.
« Et bien, même pas vingt-quatre heures mariés et déjà mon époux me gâte énormément. Je suis chanceuse. » Lucy ne put s'empêcher de rigoler, un discours qu'elle voulait taquin dans l'espoir d'attirer son compagnon près d'elle.
« Faut bien sortir le grand jeu, poupée. J'ai pas envie que tu fuis avec le premier venu. »
Même si Cooper avait usé un ton semblable au sien, la brune comprit que ce dernier avait une crainte qu'elle choisisse un autre que lui. Elle s'avança vers lui et remonta sa main le long de son torse pour atterrir sur sa joue.
« Ça ne risque pas d'arriver, à moins qu'on m'arrache à toi de force et te connaissant tu ne laisseras jamais ça arriver. C'est peut-être fou à dire vu le nombre de jours qu'on se connaît mais je m'en fous, je t'aime Coop. »
« Je... Je t'aime aussi Lucy, plus que je n'aurai imaginé. »
Les deux amants se rejoignirent pour un baiser, un qu'ils savaient allait lancer le début de leur étreinte passionné. Cooper la porta jusqu'au lit avant de la déposer délicatement dessus, ce soir il allait savourer chaque instant, il ferait en sorte que sa femme ne ressente que du plaisir et de la douceur. Leurs vêtements chutèrent l'un après l'autre sur le sol afin que les deux amants puissent se découvrir sans entraves à nouveau comme si c'était la première fois. Cette fois-ci pas de pillards, pas de précipitation ou de distraction. Seulement eux deux dans cette pièce, rien d'autre n'avait d'importance en ce moment, pas de Vault-Tec ni même Henry, juste eux, leurs corps et leurs amours.
La peau de Lucy était vraiment une des choses les plus douces que la goule avait touché de toute sa vie. Il n'osait que l'effleurer du bout des doigts, la peur de la ruiner d'une manière ou d'une autre était omniprésente. Poupée était vraiment le surnom parfait pour elle, ce fut ses grands yeux qui lui avait donné l'idée du surnom, ils lui rappelait une des poupées dont sa fille faisait la collection. Il savait que ses longs mouvements de ses doigts rendait la jeune femme dingue mais il désirait savourer chaque seconde de leur échange cette nuit. Enfin il pouvait voir clairement chacune de ses réactions, quelles caresses lui procuraient le plus de sensations, ce qui lui plaisait ou non, tout ça lui était complètement visible et c'était grisant.
Lucy n'avait jamais été aussi mouillée et pourtant Cooper ne lui avait fait que de minimes caresses tandis qu'elle se préparait à le recevoir. Mais son regard était tellement intense tandis que son touché, lui, était d'une douceur que son corps ne pu qu'être émoustillé. Néanmoins son désir était trop grand et malgré qu'elle comprenait l'envie de la goule de faire durer le plaisir, la jeune femme désirait avoir son mari en elle, sentir sa virilité emplir son être tandis que leurs âmes se touchent et s'unissent dans une explosion intense de plaisir et d'amour. L'homme semblait être le seul à lui procurer une jouissance aussi immense et profonde. Et en cet instant ce n'était plus un désir mais un besoin de ressentir cela qui la poussa à attirer l'attention de son amant à elle pour lui susurrer à l'oreille « Fais moi tienne pour l'éternité. Je t'en prie Coop, prends moi. » Cette phrase eut le mérite d'enflammer son mari qui n'attendit plus et retirer ses doigts avant d'entrer en elle d'un coup.
Cooper ne se lassera jamais de l'expression que Lucy avait quand il entrait en elle, sa bouche qui s'ouvrait pour laisser échapper un hoquet de plaisir tandis que son regard se brouillait et ses joues qui prenait cette jolie couleur rosée. Tandis que la goule commençait des mouvements de hanches lents mais précis, ses mains continuèrent de se promener doucement sur le corps de sa femme ne sachant pas que cet acte tendre procuraient tout autant de plaisir que ces vas-et-viens les plus brusques. Peu importe ce que l'homme faisait, Lucy y trouvait de la satisfaction. Justement parce que c'était son homme qui l'a touchait et lui faisait l'amour. La tendresse dont il faisait preuve aujourd'hui était tout aussi intense que si il l'avait prise sauvagement, Cooper savait parfaitement quoi faire pour l'amener au septième ciel et Lucy espérait lui donné autant de plaisir. Au dire de l'homme et à sa façon de réagir face à elle, c'était le cas.
Les amants n'allaient pas tarder à atteindre l'orgasme ensemble, leur première fois en tant que mariés allait finir mais la nuit, elle, ne faisait que commencer. La sauvagerie ou bien la rapidité prendrait la relève sur la douceur dont les amants avaient fait preuve. Ils avaient ce qu'ils leur semblaient l'éternité face à eux et ils en profiteraient un maximum ensemble. Les deux amants improbables. Les tourtereaux invraisemblables qui s'aimaient et se vouaient l'un à l'autre malgré tout. Cooper et Lucy Howard, liés ce soir et à jamais.
#fallout#ghoulcy#ghoulcy week#ghoulcy week 2024#lucy maclean#the ghoul#vaultghoul#cooper x lucy#cooper howard
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7 février
ras le cul ras le cul ras le cul je viens de regarder un documentaire sur pomme et un documentaire sur november ultra et j'en ai marre de rien faire de ma vie. aujourd'hui c'était l'anniversaire de r. oui encore il est là oui j'aurais tant aimé oublier que c'était son anniversaire mais mon cerveau me l'a rappelé toute la journée alors évidemment j'ai passé l'après-midi à m'entrainer à chanter you still believe in me des beach boys au piano en remplaçant toutes les paroles par joyeux anniversaire parce que c'est ma spécialité de faire des cadeaux d'anniversaire adorables aux gens qui m'aiment pas cf. mon zine pour a. avec des dessins aux crayons de couleur de son chien qui fait un road trip à travers les états-unis. l'année d'après je lui ai fait une playlist, et l'année dernière elle m'a même pas répondu, alors cette année je me suis rabattue sur r. je me suis enregistrée mille fois et j'ai fini par lui envoyer la moins nulle, en voice memo pas en vidéo parce que je me sentais moche. il a répondu merciii et c'est tout. ça m'apprendra à écouter mon gros coeur de merde. enfin non ça m'appendra pas puisqu'année après année je recommence. en ouvrant fb j'ai vu que c'était l'anniversaire de ludvig aujourd'hui aussi. évidemment qu'ils sont nés le même jour. je suis sûre qu'il aurait eu un petit mot sympa pour ma chanson lui.
8 février
j'ai rêvé qu'on me disait que je devrais faire du cinéma parce que ce que j'avais à dire et ma sensibilité se prêtaient bien à l'image, à ce médium-là, un truc comme ça. j'essaie de faire une vidéo pour le festival videoex mais je sais pas ce que j'ai à dire. en revenant de delhaize sous la pluie je me disais que j'aimerais bien travailler sur quelque chose qui me sorte de moi-même. ça me ferait du bien.
quand m. est arrivée elle m'a demandé ça boume ça gaze? et j'ai dit non et toi? et elle m'a répondu un petit ça va. elle m'a pas demandé pourquoi ça allait pas mais rien que de dire non ça m'a fait du bien. de le poser devant moi. on a passé l'après-midi à discuter dans la cuisine en se faisant écouter des nouveaux morceaux et je sais pas comment je survivrais sans voir m. de temps à autre. elle m'a ramené une pierre transparente de sel cristallisé qu'elle a trouvée dans le désert en espagne, elle date de quand y avait la mer dans le désert, ça me fascine. j'arrêtais pas de la tripoter dans tous les sens. elle a un endroit qui est tout lisse comme du verre et sur la tranche on voit plein de petites strates comme des grands escaliers en cristal. je l'ai laissée en bas sur l'évier mais j'ai envie de l'avoir près de moi pour dormir. le jour où j'aurai une table de nuit c'est le premier truc que je mettrai dessus.
cécile et gauthier sont arrivés un peu plus tard, ils ont ramené des gobelets en plastique que jeanne avait fait faire pour les trente ans de thibaud avec son nom, 30 ans et autour du 30 plein de petits objets qui le caractérisent: des baskets de sport, un chat, des billets de banque, une bouteille de vin, un ballon de foot, des cartes de poker, et plein d'autres trucs nuls. elle lui avait organisé un weekend surprise dans une grande maison à la campagne avec tous leurs amis. j'ai un peu de mal à concevoir qu'y a des gens pour qui les anniversaires sont synonyme de joie et de fête et de surprises et de bons souvenirs. bon mes trente ans étaient loin d'être mon anniversaire le plus pourri, mais quand je compare avec les gens qui ont des vraies vies avec des amis et des copains et des copines qui leur font des surprises, je me dis que je suis pas au même niveau. et la seule raison pour laquelle j'étais pas déprimée pour mes trente ans c'était que j'étais amoureuse de a. et qu'elle m'avait dit qu'elle m'enverrait un cadeau. qu'elle n'a jamais envoyé, ou il est jamais arrivé, le mystère demeure, j'ai jamais osé lui demander.
quand je suis arrivée à la maison trempée jusqu'aux os en revenant de delhaize j'avais deux messages de r. qui me disait qu'il avait enfin écouté ma chanson et que c'était trop mimi avec beaucoup de i. comment font les gens pour avoir des vies si occupées? et pourquoi moi je suis si peu occupée que j'ai le temps de passer une après-midi entière à répéter you still believe in me au piano pour un garçon que j'ai vu deux fois dans ma vie? bon je l'ai pas apprise pour lui, j'étais déjà en train de la jouer, mais quand même. je savais pas si y avait quelqu'un dans la maison d'à côté et je m'imaginais la voisine à bout de nerfs à force de m'entendre chanter joyeux anniversaire qui se disait j'espère qu'il va l'apprécier sa putain de chanson des beach boys. désolée madame mais il l'a même pas écoutée le jour-même, non mais vous y croyez?
10 février
j'ai enfin bu un jus d'ananas ce soir dans le cadre d'une piña colada sans alcool parce que j'en ai marre d'avoir la tête qui tourne. je suis contente qu'ils soient tous là pour me distraire. ce matin je me suis levée d'une humeur exécrable et j'ai cherché un morceau d'arnold schönberg avec le mot flowers dans le titre parce que dans mon rêve c'était marqué sur mon ordonnance: flowers d'arnold schönberg, mais apparemment ce morceau n'existe pas. peut être que c'était juste des fleurs de bach. j'ai du me mettre devant un épisode de newport beach avec une grosse tranche de brioche tartinée de chocolat pour faire remonter mon moral (ç'a marché) et puis on est partis au resto dans la forêt où j'étais pas retournée depuis que j'étais petite et j'ai mangé une grosse escalope viennoise avec des frites (bof) et une glace vanille-fraise en dessert pour faire les choses jusqu'au bout. j'arrête pas de manger des beignets de carnaval aussi, j'arrête pas de dire que je vais prendre mon corps en main mais je le fais pas.
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" A Hero In Disguise "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Moonknight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une voyageuse de la nuit s'est faite kidnappée, il est donc du devoir du poing de Konshu de s'en aller à sa rescousse. Mais ce n'est peut-être pas l'unique raison...
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : kidnapping, violence
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟒𝟔𝟗.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Je sentais quatre choses. Elles étaient très distinctes.
Premièrement, la chaise sur laquelle j'étais posée, le dossier était dur, j'avais du mal à ne pas avoir la nuque endoloris, ainsi assise, les pieds grinçaient dès que je faisais le moindre mouvement. Le bois devait être vieux, peu entretenu. La chaise était dans un état pitoyable, sûrement abandonnée depuis longtemps ou trouvée dans une décharge.
En second, c'était mes mains.
Elles étaient dans mon dos, collées contre la chaise, une longue corde les reliant. Mes poignets me brûlaient. Le morceau de corde était finement serré. Le nœud était malveillant : à chaque fois que je me risquais à me tortiller ⸺encore une fois parce que le dossier de la chaise m'était insupportable⸺ le cordage se resserrait et m'ôtait la capacité de respirer. Des micro fils titillaient ma peau, la corde elle aussi ne semblait pas en bon état. Elle grinçait.
Troisièmement, c'était cette odeur putride.
Elle m'entourait, me donnait des hauts le cœur, à base de poisson pourris et de merde ⸺littéralement, de la véritable merde⸺, ça m'empêchait autant de respirer que la corde enroulée autour de mes poignets. Torture aurait été le mot adéquat pour qualifier la situation. Aucun être humain ⸺certainement pas de ma trempe⸺ méritait un tel traitement.
Finalement, la dernière chose que je sentais, était le morceau de tissu qui masquait ma vue. Il n'était pas aussi épais que ça. Je voyais un peu à travers, je remarquais notamment la lampe au plafond, ses rayons me donnaient une petite idée d'où je me trouvais. Une pièce.
Je ne me sentais ni en extérieur, ni trop profondément en terre. Des voitures roulaient dehors, mais l'endroit était suffisamment clos pour qu'aucun brin d'air ne me touche. Tâter le sol me permit de sentir le béton le constituant. Ça sonnait creux. Le bruit résonna dans les quatre coins de la pièce, cela me certifiait que l'endroit était vide.
« Il y a quelqu'un ? » me risquai-je à demander, hésitante.
Ça avait été plus fort que moi. L'impression d'avoir une paire d'yeux rivée sur mes épaules me démangeait, je me devais d'y remédier. Je tournai la tête. Me fiant à mon nez, j'osai renifler. Puis, je tendis l'oreille.
Un vile relent de transpiration m'arracha une plainte. Mon visage se froissa et ma gorge s'ouvrit. Jamais de ma vie, je n'avais encontré une odeur aussi dégueulasse.
« Enfin réveillée ? »
Un souffle chaud s'échoua sur ma nuque, je sursautai en réponse et m'empressai de bouger. Je m'écartai autant que possible.
« Ne vous approchez pas ! »
Ma menace ne semblaient pas l'avoir effrayé ⸺il n'avait pas reculé⸺ il déposa ses mains sur mes bras, proche de mes épaules. Je les sentais chaudes et collantes, des mains rugueuses, des mains d'homme.
« C'est qu'on a eu du mal à te chopper, trésor. »
Sa voix était cassée, elle trahissait sa fatigue. J'aurais eu pitié de lui, si il n'y avait pas eu cet éclat malsain dans le ton de sa phrase, ni utilisé ce fichu surnom de merde.
« On a dû attendre que ce fils de chien d'héros baisse sa garde et te laisse toute seule. »
Je me figeai lorsqu'il fit référence à monsieur Knight. Son aveux me rendit fébrile, horrifiée à la simple pensée que, qui qu'ils soient, ils aient des connaissances dépassant celles du grand publique. Depuis combien de temps avaient-ils leurs yeux braqués sur moi ? Depuis quand attendaient-il leur chance ?
« Et puis il y a ton père, aussi. » rit-il. « Le détective Flint, complètement obsédée par sa gamine. »
Un de ses doigts tapota ma joue. Son toucher me répugna. Je me jetai presque dessus, me hâtant de le mordre, toutefois, il le retira de justesse, me laissant bêtement déchiqueter l'air.
« C'était un timing serré. »
L'homme retira ses mains de mon corps, je l'entendis marcher autour de moi. C'était lui, il était le responsable de cette vile odeur qui me donnait la nausée. Il puait la sueur et la viande avariée, un mélange maléfique qui faisait tourner ma tête.
« Entre Moonknight et un détective affûté, il fallait agir vite et surtout, ne pas laisser de trace. Il paraît que l'autre enflure voit des choses que les humains sont incapables de remarquer. T'y crois ça ? Quel taré. »
Je serrai les poings.
« Taisez-vous. » le coupai-je.
« Quoi, tu vas m'en empêcher ? »
« Je vous interdis de cracher sur cet homme, c'est un héros ! Vous devriez prendre vos jambes à vos cous, car il va venir ! » je m'écriai. « Et lorsqu'il sera arrivé, il sera trop tard pour demander pardon. Même implorer les Dieux ne vous sauvera pas. »
« Tu es croyante, tien ? »
« Il n'est pas question de croire. »
Il s'était stoppé sur ma droite. Par dessus mon épaule, son hésitation se fit omniprésente. Elle flottait tel un nuage de toxines.
« Il est le châtiment divin, vous devriez le savoir depuis tout ce temps. Le Chevalier de la lune. »
Il se tordit de rire avec arrogance.
« Mais bien sûr. »
Un frémissement parcourut mon dos. Tandis que mes propos affirmaient des faits irréfutables et une volonté de fer, au sein de mon cœur, un sentiment de peur effroyable me terrifia. Le vide dans mon estomac me mit mal à l'aise. Car j'avais beau m'étaler et menacer cet homme, je n'avais toujours pas la moindre idée d'où je me trouvais. J'étais retenue contre mon gré par des criminels ⸺sûrement en voulaient-ils à mon père, après toutes ces années passées à servir le gouvernement, il n'était pas surprenant de voir qu'il se fasse des ennemis⸺ et j'étais dans l'incapacité de m'en sortir seule. Je n'étais qu'une citoyenne, pas un surhomme.
J'étais familière avec l'idée que me débattre ne servirait à rien. Je n'avais pas la capacité physique et mentale pour m'échapper, l'unique chose sur laquelle je pouvais me concentrer en cet instant était les tremblements provoqués par mon sentiment d'horreur.
« Lorsqu'on te tuera, » reprit l'homme. « parce que, ouais, ma jolie, on va te buter. »
Il était réapparu devant moi.
« Je vais me faire un plaisir de le faire sous ses yeux. »
« Mon père vous en empêcher- »
« Tu sais bien que je ne parlais pas de lui. »
Évidement.
« Ça fait des mois qu'on vous observe, on sait qu'il passe régulièrement dans ton appartement de merde, juste pour s'assurer que rien ne t'es arrivé. »
Non, non.. Mon souffle se fit erratique. Je paniquais. Ces révélations me rendirent toute fébrile car elles confirmaient que j'avais bel et bien été sous surveillance depuis tout ce temps. Monsieur Moonknight m'avait répété qu'être proche de lui n'était qu'un mélange de mésaventures, avec un surplus de mort. Il avait été maudit par les Dieux. Malgré tout, j'avais pressé la chose, j'avais affirmé que nous voir ne signifiait rien. Visiblement, j'avais eu tort. Et c'était ainsi que je l'apprenais.
Je ne voulais pas mourir.
Mon heure n'était pas venue !
« Au début, j'étais surpris, il a pas l'habitude de laisser des traces derrière lui. »
Un métal froid posé contre ma tempe me sortit de mes songes. L'homme était plus proche. Il avait... Je n'arrivais pas à savoir ce que c'était, mais un couteau n'était certainement pas la réponse. Le morceau était trop épais.
« Mais au final, on a tous compris. »
Je poussai une plainte, le sentant enfoncer le canon de l'arme dans mon crâne.
« L'amour, hein ? » cracha-t-il. « Ça en fait faire des conneries. Même pour le plus crétin des héros. »
Il descendit le pistolet contre ma gorge, il le plaqua contre ma jugulaire, là où je la sentis vivement palpiter. Elle s'affola avec ardeur. Il était sur le point de tirer. Je le comprenais, c'était clair comme de l'eau de roche, il cherchait la force en lui de réprimer ce besoin bestial, mais me voir aussi esseulée et faible devait lui plaire. Il voulait appuyer sur la détente, voir ce que ça faisait de tuer quelqu'un. Sûrement ne l'avait-il jamais fait.
« T'en fais pas, ton heure- »
L'homme se fit coupé par un énorme bruit de casse. Cela s'était produit au fond de la pièce, j'entendis des blanches de bois se briser et tomber au sol. Immédiatement, l'atmosphère se solidifia. Elle s'alourdit.
« Toi... »
Je criai, sentant l'homme étrangler ma nuque contre son bras, il me plaqua contre la surface de son torse, forçant ainsi son odeur putride à entrer plus intensément en contact avec mes narines. Ma langue s'extirpa de mes lèvres, j'étais à deux doigts de régurgiter mon déjeuner. J'avais beau me débattre, taper des pieds ou faire gigoter mes poignets meurtris, cela ne servit à rien.
« Bouge pas, l'enflure. » aboya l'homme. « On sait tous les deux ici que tu tiens à ta chérie, ça serait dommage qu'il lui arrive quelque chose, n'est-ce pas ? »
« Je suis le protecteur des voyageurs de nuit. »
« Avance pas, je te dis ! Enculé ! »
Le bruit de pas persistait. C'était lui, c'était monsieur Moonknight, j'aurais reconnu cette voix au ton indifférent entre mille.
« Tu as touché à quelqu'un qui compte à mes yeux, j'espère que tu es prêt à en payer le prix. »
Le métal du canon força son chemin dans ma bouche. Un gémissement aiguë me quitta. Je m'étouffais contre le pistolet, je manquais rapidement d'air, affolée. Lui, continua d'entrer en moi. Il s'arrêta pile au bon moment. J'avais été à ça de vomir. Tout de même, il était posé profondément dans ma bouche, il touchait mon gland, se frottait contre mes murs ⸺ce qui laisserait sans surprise des marques.
« Tu veux qu'elle crève, c'est ça !? Tu tiens si peu à ta copine, le protecteur de mon cul !? »
Qu'il parte, qu'il se recule, bon sang !, qu'on l'écarte de moi. Son odeur corporelle et sa peau si sale, ce mélange me rendait hystérique. J'encrai mes talons aiguilles dans le sol et gigotai. Je me tortillai dans tous les sens. Qu'il sorte son fichu pistolet de ma bouche !
« Arrête de bouger, salope ! »
« MH-MHHH ! »
« Je t'avais prévenu. »
Un fin bruit dans l'air fila jusqu'à moi, il frôla de justesse mon oreille, en guise de sifflement, et, la seconde suivante, je sentis mon kidnappeur tomber au sol. Sa prise sur son arme disparu, je la recrachai violemment. Avec ma force restante, j'avais repoussé le canon de mes lèvres.
« Ne viens pas te plaindre après. »
Un instant de plus passé, mes liens furent défaits. Tandis que j'apportai de manière maladroite mes poignets à mes cuisses, dans le but de masser les parties heurtées, l'on toucha à mon bandeau. De fins doigts touchaient ma chevelure.
« Vous êtes venus. »
Je le pensais derrière moi, occupé à me rendre mon sens le plus primordial, cependant, lorsque je rouvris mes yeux, quelle ne fut pas ma surprise de voir monsieur Moonknight droit devant moi. Son visage masqué n'était qu'à quelques centimètres du mien, ses yeux blancs rivés dans les miens. À travers le tissu de son couvre-chef, sa respiration me parvenait.
« J'en étais persuadée. »
« C'est la première et dernière fois. »
À peine eus-je le temps de l'admirer qu'il se redressa et s'en alla, cela ne me prit point de court, il avait cette fâcheuse habitude de disparaître, aussi rapidement qu'il était arrivé, avec les mois, je m'y étais faite.
Je me propulsai hors de ma chaise ⸺oubliant au passage de la regarder afin de m'assurer qu'elle avait l'air aussi terrible qu'elle l'était lorsque j'avais été assise dessus⸺. Je pressai le pas en direction du héros masqué. Ignorant la hauteur de mes talons aiguilles, et de ma tenue peu adaptée pour les footings, je fis tout ce qui fut en mon pouvoir pour le rattraper. Cela n'était pas aussi difficile que je l'imaginais.
Monsieur Moonknight n'était pas vraiment un homme qui se fondait dans le décors, c'était à croire qu'il voulait qu'on le remarque. Habillé d'un blanc traditionnel. Il le faisait volontairement, quel être curieux...
« Attendez, vous ne pouvez pas partir comme ça ! »
Mes doigts se saisirent de son poignet.
Autour de nous, n'était que pénombre et désespoir. Je ne parvenais pas encore à savoir où nous nous trouvions, tout ce que je savais était que c'était un vieux bâtiment. Il était poussiéreux, les vitres étaient barricadées et même le sol surplombé d'une fine couche de gris. Les seules choses qui faisaient taches étaient l'une des vitres entièrement explosée sur le même étage, et Moonknight qui, grâce à la fenêtre, était joliment éclairé par les rayons lunaires. Tandis qu'il fit volte-face dans ma direction, il scintilla encore un peu plus. Je savais ce fait scientifique et explicable, j'étais tout de même incapable de m'en remettre, aveuglée par son immensité. Il me fit à présent face. Et j'en perdis mes mots.
C'était que nous étions jolis ainsi.
Il devait penser pareil.
« Merci. »
Je me saisis d'une de ses mains.
« Merci de m'avoir sauvée. Je n'ai pas douté un seul instant que vous- »
Elle reposait entre les miennes.
« Assez. »
Il tourna le dos.
« Non, ne partez pas ! »
Je me jetai sur son bras, le pressant vigoureusement contre ma poitrine et entremêlant mes doigts aux siens. Fait prisonnier, le héros fut contraint de me regarder à nouveau. Je le sentais frustré. Enragé même. Cependant, cela ne m'effraya point, ce soir, j'avais connu pire. Moonknight n'était pas le type d'homme à me faire peur, je m'en fichais éperdument qu'il soit un meurtrier, ça m'était égal que, à travers cet étage et ceux restants, reposent une panoplie de cadavres, ses victimes. Cela me rassurait plus qu'autre chose, car cela me confirmait qu'il n'était pas un héros qui remettait les choses au lendemain, qui avait trop peur de sauter le pas afin de sauver ceux le méritant réellement.
« Monsieur Knight. »
Je battis vigoureusement des cils.
« Vous êtes mes sauveurs. Vous tous. »
La fine pression qu'il exerça sur ma main me prouva que j'eus bien parlé. Je m'étais exprimée avec le cœur, le même qui avait chaviré pour ce dangereux homme camouflé de blanc. Ce même homme qui m'avait sauvé la vie.
Je nécessitais son approbation. Qu'il m'adore autant que je l'adorais, qu'il m'aime autant que je l'aimais.
« Je suis le protecteur des voyages de nuit, c'est mon travail. Je n'ai pas ma place avec- »
« S'il vous plaît. »
Monsieur Knight avait toujours été vague sur qui il était réellement. J'étais.. J'étais familière avec cette histoire de cinq personnalités ? À un certain point. Celles humaines, celles divines ⸺je ne savais jamais vraiment à qui je m'adressais lorsque nous nous parlions, j'avais donc pris cette habitude de m'adresser à tous ceux présents dans sa tête, car, qu'ils le veuillent ou non, je les aimais tous⸺, j'avais l'audace de me vanter. Monsieur Moonknight et moi partagions bien des choses. Des secrets, des choses dont nous avions décidé d'un commun d'accord d'oublier et bien d'autres.
« Vous venez de me sauver la vie, vous ne pouvez pas partir ainsi. » le suppliai-je, la voix fébrile.
J'avais froid aussi, ma peau était recouverte par de la chair de poule et j'étais toute tremblante, ça m'était insupportable. Je me focalisais sur mon contact physique avec le super-héros, ma main plaquée sur son poignet. Je m'accrochais à lui. Malgré tout, je ne pus empêcher mon corps de trembler.
« Vous êtes fantastiques. »
J'étais émerveillée par sa grandeur. Un homme si fort et brave était dressé devant moi, malgré ses antécédents et son casier judiciaire. Malgré ce que les gens disaient sur lui. Moi, je ne voyais en lui que pureté et force. Je fus incapable de détourner mon regard de son visage, le besoin de retirer son masque, de plonger mon regard dans le sien me démangea grandement, j'étais titillée rien qu'à l'idée de connaître la couleur de ses yeux. Ça serait trahir sa confiance, je m'y étais résignée et me retins donc de lui manquer autant de respect. Je ne fis que l'observer, penchée contre lui et toute tremblante, j'eus passé une poignée de secondes dans cette position, sans l'entendre parler ni sans le sentir se reculer de moi.
« Tu m'admires. » constata le héros. « Pour quelle raison ? »
Les battements de mon cœur se faisaient rapides, sa question m'avait prise par surprise.
« Moi ? »
Il ne répondit pas, me laissant le temps de réfléchir.
« Vous êtes juste... Vous êtes bons. »
Monsieur Moonknight posa son autre main sur mon épaule, le contact de son gant chaud contre ma peau glacée me força à frémir. Il sembla le remarquer puisque, sans attendre, il caressa ma peau dans de doux gestes, telle l'aiguille d'une pendule.
« Vous savez punir ceux qui le méritent, pas comme ces héros ridicules qui laissent vivre de véritables abominations. Vous ajustez la punition en fonction du crime, je trouve ça épatant. »
« Tu n'es pas effrayée ? » il me demanda ⸺il me donna plutôt l'impression de faire une observation.
Je secouai la tête.
« Non. »
Ma main libre se déposa sur son torse.
« Je vous l'ai dit. Vous êtes bons, je vous admire. Je vous aime. »
« C'est impossible. »
« Pourquoi ça ? » m'étonnai-je, intriguée. « Qui ne tomberait pas amoureuse d'un héros aussi brave et juste que vous ? »
« Foutaises. »
Il se détacha violemment de moi, se dirigea vers les escaliers. Mon cœur se serra.
« Je sais ce que vous avez fait. »
Sa main se déposait sur la rampe, il posait son pied sur la première marche, prêt à descendre la deuxième.
« Les Avengers, je veux dire. »
Il s'arrêta.
« Je sais que vous avez mis le monde en danger, et je sais que vous avez tué des gens. » déclarai-je. « C'est les deux choses qui remontent lorsqu'on parle du chevalier de la nuit. Ça, et vos petits problèmes. »
Monsieur Moonknight releva la tête.
« Mais ai-je l'air de m'en préoccuper ? »
Je trottinais jusqu'à lui, ignorant que je portais des talons aiguilles. Ils s'écrasaient contre le parquet poussiéreux, ils le faisaient grincer et bouger de manière angoissante, à croire qu'une seconde de plus passée dessus, l'étage s'effondrerait. Je courais avec mes bras relevés. J'étais pressée de le rejoindre, je désirais le faire changer d'avis. Il m'était impossible de rester sur une défaite.
Monsieur Moonknight me regardait arriver dans ma jolie robe de soie, elle dépassait mes genoux, ouverte en une fente sur ma cuisse. Elle bougeait au rythme de ma course. Mes poumons étaient écrasés par un corset ⸺il était en dessous de mes seins⸺ dont des fils entremêlés et noués au devant avaient été laissé, ainsi à choir. L'accessoire mettait ma poitrine en valeur, quelque chose déjà fait par ma robe en décolleté V, et des bretelles en guise de dernier recours afin qu'elle ne tombe pas. Le comble était que, tout comme le super-héros qui me faisait face, je n'étais habillée que de blanc, des pieds à la tête, en partant de mes chaussures, jusqu'à ma robe, mon corset et le petit bracelet autour de mon poignet. Notre esthétique était si similaire, nous étions comme les deux mêmes faces d'une pièce, faits pour être ensemble. Je n'étais pas le Yang de son Yin. Il n'y avait pas de eux et de moi, c'était nous.
« Je vous aime. »
Répéter cela me fit du bien.
C'était mettre du poids sur mes sentiments, y rajouter de la valeur.
« Je suis folle amoureuse de vous, peu importe ce que vous direz. Je m'en fiche que vous me repoussiez, je suis éperdument éprise de vous, mes sentiments ne s'en iront pas, je le refuse. »
Sachant que monsieur Moonknight avait déjà descendu une marche et que je portais des talons, je le surplombais largement une fois devant lui. Ça ne semblait pas l'importuner. Ou plutôt, il ne le montrait pas.
« Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques. »
« Je viens d'être enlevée, je pense avoir ma petite idée. »
J'apportai mes mains jusqu'à saisir son visage en coupe. Je l'attrapai. Cueillant son visage, je me permis de m'approcher.
« Ne me dites pas non. Pitié. »
Monsieur Moonknight attrapa mes poignets.
« Je ne peux pas dire oui pour autant. »
Je sentis mes entrailles se déchirer.
« Ne me repoussez pas. »
Désespérée, je revenais sur mes affirmations. "Je m'en fiche que vous me repoussiez" ? Connerie. J'étais incapable de passer à autre chose si il me faisait l'affront de me dire non. J'en mourrai.
« L'un d'entre-vous doit bien le vouloir, n'est-ce pas ? »
Je cherchai dans ses yeux fantomatiques une réponse. Je les regardai tour à tour, c'était si dur de savoir à quoi il pensait. Ce masque n'était pas le seul responsable, monsieur Moonknight était trop énigmatique comme personnage, l'aimer était similaire à mordre sa propre langue. C'était une affreuse erreur à laquelle il était impossible d'échapper. J'avais beau le regarder de haut, il était maître de la situation. Il me faisait chavirer. Je sombrais dans la folie. Pourquoi Diable ne voulait-il pas me répondre .
« N'est-ce pas ? » insistai-je.
Je compressai ses joues entre mes paumes.
« Nous le voulons tous. »
Je me figeais.
« Nous te désirons tous, pas une seule nuit ne s'écoule sans que le désir de te faire notre nous ronge. »
Monsieur Moonknight décrocha mes mains de lui, il instaurait une certaine distance entre nous afin de me préparer au pire.
« Mais j'ai un devoir envers Konshu. »
Non..
« J'ai une dette à rembourser, et avant que ça soit le cas, je ne serais pas apte à aimer qui que ce soit. Je ne peux pas te combler. »
Ma respiration était bloquée dans mes poumons, sa réponse venait de me broyer les intestins, ça m'en donnait la nausée.
« Qu'il s'agisse de Jake, de Marc, de Steven. » conta-t-il. « Aucun de nous ne peux t'offrir l'histoire d'amour que tu mérites. »
Ces noms m'étaient peu familiers, je ne m'en préoccupais pas.
« Mais je vous aime. »
« Et nous t'aimons en retour, tu devras te contenter de ça. »
Un sourire fleurissait sur mes lèvres. Ses mots me faisaient mal, néanmoins, apprendre que ce héros si noble partageait mes sentiments me flattait immensément. Mon cœur explosa de joie. J'en eus mal à la tête.
« Je serai la pour te venir en aide, lorsque minuit arrivera et qu'une autre vermine posera ses mains sur toi. Je le réduirai à néant. »
Il sépara ses mains des miennes pour poser les siennes sur mes épaules, il caressa ma peau nue. Encore une fois, le contact de ses gants sur mon épiderme était très agréable. Ça me rassurait. Il était proche de moi, j'étais immunisée contre les dangers du monde, ainsi dévoilée et entourée par son aura protectrice, j'étais invincible.
« Mais ces mains ne peuvent rien faire d'autre. »
Sa contradiction me fit déglutir.
« Elles ne peuvent t'aimer, elle sont dans l'incapacité de guérir, elles ne peuvent que punir. Elles sont tachées de sang, elles portent le poids de mes crimes. »
« Je les aime tout de même. »
« J'en suis conscient. »
Sur ce, monsieur Moonknight me lâcha.
« Contente toi de cette réponse. »
« Mais si j'en parlais à votre Dieu ? Pourrais-je changer les choses ? »
« Konshu ne marchande pas avec les mortels. »
Je grinçai des dents. Le super-héros se saisit d'un bâton accroché à sa cuisse et le brandit fièrement au dessus de sa tête. Du côté du rez-de-chaussée, j'entendis des voix s'élever, elles étaient nombreuses, paniquées. Monsieur Moonknight s'accrocha au plafond, son bâton s'était modifié et à l'aide de son gadget, venait de se propulser haut dans les airs.
« Drone quatre : récupération. Entre les coordonnées envoyées. Toit. »
Horrifiée, je tendis la main.
« Non, ne partez pas ! »
Monsieur Moonknight se noyait dans la pénombre, malgré sa tenue composée d'un blanc éclatant, il n'eut aucun mal à disparaître dans l'obscurité et à devenir invisible. Cela m'effraya grandement car, après nos révélations, j'avais peur que cela change quelque chose entre nous. Nos rencontres, nos discussions, nos confessions.. Tout cela faisait partie de mon quotidien. À travers ces interactions, je conservais ma santé mentale. Et si il prenait peur et me fuyait ?
« Par ici. Je l'aperçois ! »
Mes jambes me lâchèrent : je m'effondrais au sol, ma main pressée contre la rambarde.
Pur chaos.
L'on arrêtait mes kidnappeurs. Dans tous les sens, étage un, trois, six, sept, dernier, second. J'ouïs une horde de policiers menotter ces vils criminels. Les derniers parvinrent à mon étage ⸺le dernier⸺ quelques minutes plus tard, extrêmement essoufflés que c'en fut embarrassant. Je ne les regardais pas. Je ne relevais pas la tête. Où regardai-je ? Là était une intéressante question. Je n'en avais pas la réponse.
Pas même lorsque je sentis les mains aimantes de mon père me saisir et me secouer, je refusais de croiser son regard.
« Mon ange, tu vas bien ?!»
Mes poignets me faisaient un mal de chien. Monsieur Moonknight les avait agrippé sans considération, la forme des cordes qui avait précédemment été utilisée pour me retenir avait marqué ma chair. Voilà qui était embarrassant. Je n'avais plus froid à présent. Une veste était posée sur mes épaules, l'odeur était familière.
« Chérie, tu m'entends ? »
« Papa ? »
Mon père avait toujours sa veste sur ses épaules, ça n'était pas la sienne.
« Moonknight m'a sauvée, papa. »
Sa main cueillit ma joue.
« Je sais. »
Il embrassa mon front, il me chatouillait au passage avec sa moustache toute ébouriffée. Autour de nous, la vague de policiers s'activait, elle nettoyait les pièces, forçaient les vermines à dévaler les marches en direction de l'extérieur, et surtout, elle nous laissait tranquille. Je ne sentais que la présence de deux hommes, je présumais qu'ils me gardaient en s��curité.
« Tu es au courant ? »
Mon père réajustait affectueusement la position de la veste sur mes épaules.
« Qui crois-tu que j'ai appelé lorsque tu as disparu ? » marmonna-t-il. « Je savais qu'il te retrouverait. »
Mon cœur s'emballa.
« Il était là. »
C'était la sienne, c'était sa veste. Dans le désespoir du moment, trop heurtée pour m'en rendre compte, je ne l'avais pas senti ni vu déposer sa veste sur mes épaules, mais cela expliquait pourquoi son odeur m'était aussi familière. C'était la sienne.
« Je sais, mon ange. » répondit mon père. « Tu es prête à te lever ? Est-ce que tu peux marcher ? »
« Je.. Je pense. »
Mon père me présenta sa main. Je la saisis.
« Allons-y dans ce cas. »
Le sourire qu'il m'offrit me réconforta. Sans une once de regret, je posai ma main dans celle de mon père, je m'aidai en prenant appui sur lui afin de me relever sur mes talons aiguilles. Il me guida à travers les marches d'escaliers. Elles étaient interminables. Je les dévalais avec soin, le corps fragilisé et l'esprit épuisé. L'obscurité n'aidait pas. C'était à peine si je voyais où je posais le pied. Ma soirée diabolique se conclut ainsi sur cette note.
Abandonnée par l'homme de mes rêves, retrouvée par la police, j'avais frôlé et échappé à la mort pour la première fois de ma vie. Sans savoir que ça ne serait pas la dernière.
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Transylvanie express (48)
Précédents épisodes
Choqué, pétrifié par l’affreuse découverte, je n’entendis pas le groupe arriver. La meute passa sans me voir. La gueule ouverte, la langue pendante, les chiens courraient, excités par les rabatteurs. Ils filaient vers Ludmilla qui fuyait à toutes jambes. Une voix retentit dans mon dos��; c’était du hongrois. Un choc sourd, quelque-chose cogna ma tête, puis je tombai au pied de la stèle de mon aimée. Lorsque je voulus me relever, un pied lourd appuyait sur mon dos :
- Pas bouger ! Entendis-je.
Il parla ensuite dans sa langue. Je compris qu’il attendait le comte pour montrer sa capture. Tout-à-coup, un cri féminin déchira le ciel. Un train approcha ensuite. Pourtant on ne le vit pas. Les chiens continuèrent d’aboyer ; des chevaux hennirent, galopant à vive allure. Et le domestique continua de décrotter sa botte sur ma veste.
J’attendais qu’il me relève. Je réfléchissais sur la manière de le surprendre. Je ne voulais pas finir, tel un trophée, dans les mains du comte Dosza. Il était capable de faire empailler mon corps. Brusquement, la terre remua sous mon ventre, autour de moi. Je levai la tête et aperçus des doigts surgir hors de la tombe. Les mains commencèrent à m’agripper, cherchant à m’enfoncer dans le tombeau. Je sentis leur force me prendre. Et curieusement, le chasseur ne faisait rien ; il attendait sagement qu’on vienne me chercher.
Dès lors, je me débattis pour m’extirper des bras couverts d’une couche de terre qui, cachait leur véritable apparence putride. Je m’enterrai lentement jusqu’à percevoir un vieux cercueil de bois. Un parfum de vanille et de fleur d’oranger s’échappa du sarcophage, suivi d’une terrible odeur de pourri et de champignon.
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
La voix provenait du cercueil. Elle était plus roque que d’habitude. J’essayai de m’extraire des bras qui m’encerclaient fermement. Le pied du serviteur me gênait toujours, m’empêchant de relever le buste. Un nouveau cri de femme résonna. Le cercueil exhala en même temps qu’une respiration sifflante, un souffle chargé de souffre et de moisissure. La terre trembla si bien que je crûs, au passage du train dans le cimetière. Cependant, je n’arrivai toujours pas à m’extraire de ce bourbier dans lequel j’étouffai. Et un troisième hurlement de femme perça mes tympans.
Mon gardien dégagea son pied de mon dos. Il observa d’un œil amusé le groupe qui captura Ludmilla. Mon amie restait immobile, ne semblant pas être inquiète par les chiens ni par leurs grognements. Elle observa Nichifor Dosza descendre de son cheval. Sa pâleur contrastait énormément avec le visage du comte, rouge de colère, mais aussi de plaisir d’avoir réussi sa chasse. Il avança vers elle,
Le chasseur rigolait. Il prononça quelques phrases dans sa langue, pensant certainement que je le comprenais. J’essayai toujours de quitter ce trou. J’approchai de plus en plus du cercueil. Ou plutôt, c’était lui qui approchait. Une planche du couvercle s’émietta au point de permettre de voir le contenu de la bière. Je voulais hurler mais la terre entrait dans ma bouche. Je voulais me dégager mais les bras étaient trop puissants. Alors, j’ai ouvert les paupières et j’ai regardé���Je l’ai vue !
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
Elle grimaçait, montrant des dents noires entre ses lèvres gercées et grises. La peau verdâtre de son visage s’écaillait pour laisser apparaitre une chair trouée. Des vers sortaient des trous qui servaient de narines car son nez était rongé. Elle me dévisageait avec des yeux noirs aux pupilles dilatées. J’étouffai, j’angoissai, C’était un cauchemar.
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
Elle profita de mon immobilisation pour avancer la tête. Elle remuait tel un mannequin téléguidé. Elle renifla ma peur avant d’aspirer une larme sur ma joue. Soudain, une langue noire avec deux extrémités sortit de sa bouche. Elle se balança devant mon visage et d’un coup sec, elle pénétra ma bouche pleine de terre. Je la sentais se promener dans ma gorge, pendant que la voix continuait de m’interroger :
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
J’ai pensé très fort, j’ai souhaité ma mort, que tout cela s’arrête. Je me suis laissé faire et j’ai crié sourdement :
- Oui…non…oui…laisse-moi...oui !
Tout-à-coup, les bras me lâchèrent. Le cercueil et la morte s’éloignèrent, s’enfonçant profondément dans l’obscurité. Je me relevai en crachant, en vomissant une terre au goût infect. Le gardien restait à côté, il regardait toujours le groupe qui encerclait ma compagne. Le comte l’avait forcée à s’agenouiller et l’obligeait à baiser la main qu’il tendait. Je n’entendis rien de leurs mots ni de leurs moqueries. Un vent surgit brutalement, il fendit la brume avant de foncer sur la troupe.
En un instant, les dogues jappèrent comme des chiots. Ils reculèrent obligeant les porteurs de laisses à faire de même. Ludmilla se leva, son visage était déterminé. Elle montrait de la colère. Par contre, le comte et ses sbires puaient soudainement la peur. Il était devenu blanc, elle était rouge, le visage rouge. Il n’eut pas le temps de s’éloigner. Elle attrapa d’un geste vif ces épaules pourtant larges. Elle ouvrit la bouche présentant des dents déformées et affreusement aiguisées. Son regard noir brulait de toute sa haine. En un éclair, la magnifique chevelure blonde de Nichifor blanchit.
- Ördög ! Crièrent les membres de la traque.
Ils fuirent dans tous les sens. Ils quittèrent précipitamment le lieu sans se soucier du comte entre les mains de ce qui ressemblait à un monstre. Des cornes poussèrent subitement sur le crane du démon. Il n’hurlait pas, défiant du regard le pauvre homme qui se pissait dessus. Il essaya de se débattre. Et je vis, je ressentis en voyant la bouche grande ouverte de Ludmilla, la pire des terreurs. Elle frotta ses dents contre la gorge de Nichifor, qui la suppliait de l’épargner. Sa mâchoire se referma brusquement, elle avala le morceau arraché et but le sang qui coulait, Les bras et les jambes du comte se tétanisèrent. Ses yeux se révulsèrent. Il essaya de parler, seulement rien ne sortit de sa bouche, si ce n’est un liquide vermeil.
Je ne remarquai pas mon garde qui rejoignit les autres couards. Je demeurai seul, accroupi devant la pierre tombale à moitié penchée. Ils étaient loin, mais le brouillard n’empêcha pas de voir toute la scène. Elle continuait à déguster le sang de sa victime. Elle enfonça ses doigts transformés en griffes acérées, dans la poitrine du comte, et les ressortit en tenant son cœur encore plein de vie. Il battait toujours ; il remuait cherchant à quitter cette main diabolique.
En quelques bouchées, elle engloutit l’organe chaud. Puis, elle lâcha le corps vide qui, tomba comme une poupée sans fil. Je croisai son regard. Il était terrifiant. Sur le coup, je crûs à ma dernière heure. J’étais persuadé être le prochain, qu’elle allait m’attaquer. Mais ses pupilles s’adoucirent laissant revenir le blanc des yeux. Ils retrouvèrent leur couleur brun clair. Toutefois, elle gardait encore cette apparence de monstre. Alors, sursaut humain ou juste par amour, elle courut vers la forêt et disparut dans le brouillard entre les chênes et les pins. Elle hurla à me glacer le sang.
Je ne savais que faire. Mon esprit se remplit d’incertitude mêlant l’angoisse à l’inquiétude. Je ne savais pas si je devais la retrouver ou partir seul, quitter cette région maudite. Un train siffla dans la brume. Un cheval, celui de Nichifor Dosza, attendait que je le grimpe. Et sur la tombe, les inscriptions étaient effacées. Il n’y avait plus rien d’écrit. Ce n’était pas la tombe de Ludmilla Jezikova ; cela n’a jamais été sa tombe !
Dès lors, je passai devant le cadavre du comte. Il était méconnaissable. Puis je suis parti après avoir ajusté la selle de son cheval.
Alex@r60 – janvier 2023
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Je suis pleine. A ras bord, de dégoût. De moi même. Des autres. Je suis pleine. De noirceur, de ce petit monstre, de solitude, d'égoïsme rance... Je suis pleine. D'attentes toutes pourries, de volonté délaissée, d'abandon et de culpabilité. De fatigue, de vieux cauchemars, de vieilles chimères, comment faire de mon mieux avec ca ? Je suis pleine, de doutes, de peur, ces putains de bons copains. Je suis pleine. Et je suis si vide. Je suis là sans savoir trouver ma place. Mes priorités changent, parce que je ne peux pas vivre juste pour moi. C'est comme ca. J'ai plus trop le choix. Et au fond c'est tant mieux, c'est sûr que je partirai pas. On a tous était plein une fois. J'suis juste là comme un putain de chat noir. A regarder le pire ailleurs, vouloir du meilleur quand même, puis regarder les autres partir. A me demander pourquoi je porte malheur. Comment on fait pour ne plus aimer. Comment ca se fait qu'on puisse être si facilement oublié ou écarté. Un putain de chat noir, le soir, qui regarde chaque lumière s'éteindre et se prélasse dans ces ombres, qui gagnent en épaisseur. On s'est tous perdu je crois.. Avoir plus, mais pourquoi ? Je fais de mon mieux pour rester moi. J'ai des nœuds dans la tête. Les rejets qui se multiplient, le besoin d'être aimer. J'suis comme ca. Les chiens font pas des chats. Moi aussi, j'me demande toujours des "pourquoi". J'sais que si moi j'avance, si je m'absente, si je m'isole, si j'abandonne...Si c'est moi qui s'en va, c'est moi qui sera la pire... Parce que même là, j'ai peur de mal faire. Mais je parle plus de moi. Alors j'attends. Que la nuit tombe et que l'orage passe. Voir si je compte vraiment. Puis de temps en temps, un rayon de soleil, pour remettre du feu dans mon coeur. Un cri de guerrière, celui d'une mère, d'une sœur, d'une marraine, d'une femme au fond de mon âme. Un shot d'expresso de rires et de cris, pour ne plus perdre du temps, ne plus veiller tard. J'ai besoin d'aide, faudrait être honnête. C'est de plus en plus dur de perdre ou de ne pas comprendre. Personne pour dénouer ma tête, mais encore assez de feu dans le coeur ... Ca me consume en bien parfois à l'intérieur
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The Kids Just Don't Understand August 28, 2024
Image: Marcel Wave
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LECTURE DE 2024 : Les éphémérides - Stéphanie Hochet
Lecture terminée le 14 octobre 2024 (100/100)
224 pages lues
Ma 100ème lecture de l'année a été le tout petit roman "Les éphémérides" de Stéphanie Hochet. C'est un cap de passé, 100 lectures!
Résumé : Quand, le 21 décembre, la population mondiale apprend qu'à l'equinoxe du printemps, le monde s'effacera totalement. Ainsi, en Ecosse, en Angleterre et en France, plusieurs personnes s'y préparent, avec l'impatience d'embrasser cette fin.
CW/TW: nazisme, racisme, suprématisme blanc, mention d'esclavagisme, auto-mutilation, torture sur soi et autrui, grossesse, négligence et maltraitance infantile, inceste, pédophilie, élevage illégal d'animaux, expérimentations sur des animaux, fétichisme de la douleur/des personnes de couleur/des pieds, harcèlement de rue, mentions de sexe, possibilité de meurtres, mort d'enfant?, ...
Alors, à votre avis, ai-je aimé ma 100ème lecture de l'année? :)
...
NON.
Et j'en suis TELLEMENT en colère??
Comme pour Géantes, j'ai découvert ce lire dans un festival littéraire de ma ville, et l'autrice m'a grave intéressée avec sa présentation. Des gens qui apprennent que la fin du monde arrive, et des personnes liées entre elles par des liens familiaux ou romantiques tentent de se retrouver pour finir leur vie ensemble, et l'important dans l'histoire, le focus, n'est pas cette fin du monde dont on ne parle pas, mais les liens humains... L'idée est géniale! J'adore! Quand elle m'en a parlé, elle était grave enthousiaste, et quand en dédicaçant le livre elle a appris que mon nom (Rowen, pas mon deadname, c'est pas comme si y'avait besoin de mon ID pour une dédicace) est d'origine écossaise, elle m'a d'autant plus souhaité un bon moment... MAIS ÇA A PAS ETE LE CAS DU TOUT
Déjà, le livre se divise en trois narrateurs à la 1ère personne (sauf pour deux chapitres à la fin qui sont à la 3ème personne???), et pour vous décrire les narrateurs on a :
Tara : trentenaire, bisexuelle qui kiffe les femmes au visage de "mineure", travailleuse du sexe qui utilise son "don" pour soutirer des informations aux hommes importants qui aiment la soumission, NAZIE, qui fabrique un élevage illégal de chien qu'elle travaille avec sa compagne pour la pureté de la race et les chiens sont en PERMANENCE une comparaison aux écossais. et elle est en partie irlandaise du côté de sa mère cette grosse conne
Simon : quarantenaire, était amoureux de sa cousine Tara quand elle était enfant, fétichiste des femmes noires qui compare sa conquête à une esclave, s'automutile et torture des prostitué·e·s en les payant avec une machine de sa fabrication parce qu'il est un artiste
La sœur d'Alice (Alice = Amante de Tara) : mère, obsédée par sa fille, incapable de penser à quoi que ce soit d'autre, surprotectrice à un niveau maladif, je ne suis même pas sûr qu'on connaisse son nom.
VOILA. Alors autant vous dire que madame "La Mère" qui apprend à sa gosse de 9 ans à être une mioche pourrie gâtée et pense que personne d'autre n'a d'importance est la narratrice qui m'a le moins fait souffrir durant ma lecture de 224 pauvres petites pages. Non parce que la première fois que Tara nous a dit qu'il fallait préserver la pureté de la race écossaise, j'ai ri nerveusement car cette conne est obsédée par sa maitresse (au sens sexuel) française qu'elle fait ramener dans son cottage perdu au milieu de l'Ecosse. Et en fait, c'est elle qui m'a le plus fait du mal parce qu'à part le moment où Simon dit que sa compagne, Ecuador (je déconne pas c'est son nom) aurait fait fureur "sur le marché aux esclaves" (QUI DIT CA?? EN BIG 21EME SIECLE PUTAIN), et nous balance tous les clichés liés à la bisexualité masculine... Mais alors TARA?! CETTE CONNE! Elle se croit tellement intelligente mais la seule raison pour laquelle elle ne finit pas en taule, c'est parce que c'est la fin du monde!
En fait, la SEULE raison pour laquelle aucun personnage ne subit aucune conséquence à ses actes, c'est parce que c'est la fin du monde, et j'en viens à me demander si c'est pas la raison pour laquelle l'histoire se passe sur les trois derniers mois avant la destruction de toute vie sur terre. Non parce que, sans ça, ça n'aurait pas pu bien se finir. PARCE QUE CA SE FINIT BIEN POUR LES PERSONNAGES (sauf l'enfant peut-être? elle s'est peut-être faite dévorer par les bêtes que Tara et sa femme, donc pas Alice hein, ont créées, mais personne ne prend la peine de nous le dire). Alors oui, ils sont peut-être morts comme le reste de l'humanité mais rien de mal ne leur arrive! Pas la seule de leur action n'a de conséquence. Tout se passe bien pour eux, ils ne se voient jamais remis en question, n'affrontent jamais le moindre obstacle (et c'est pas faute d'essayer de la part de Tara hein! /s), tout se passe toujours bien:
Tara parle à putain de tout le monde de son élevage illégal? c'est pas grave, la justice ne fait plus rien
Tara ramène sa petite copine française chez elle devant sa femme qui pensait que cette relation était finie? Pas de soucis, y'a aucune jalousie (juste elle rigole toute seule sur le fait qu'Alice pourrait être tuée super vite)
La Mère demande qu'on ne parle pas de la fin du monde à sa fille? Bah lol, Tara le fait le jour même où elle la rencontre, et la gosse s'en fout et INVOQUE LITTERALEMENT la Mort pour qu'elle arrive un jour plus tôt, pour son anniversaire
Simon et sa copine qui est noire je le rappelle se ramènent chez Tara la nazie je rappelle aussi? Pas de soucis, ils n'arrivent pas à temps, se perdant entre l'Angleterre et l'Ecosse
Et c'est tout le temps comme ça! Je me suis dit "c'est pas possible, va y avoir quelque chose, ils vont se prendre un revers" MAIS NON. Ce sont des suprémacistes blancs (Tara et Simon, la Mère est juste une mauvaise mère qui pense bien faire) d'extrême-droite qui vivent leur vie tranquille en méprisant tout le monde sans la moindre conséquence!!!!
Donc j'ai détesté ce livre. Et j'ai détesté le détester, parce que j'espérais tellement passer un bon moment :(
Bref, je ne le recommande pas du tout.
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Le chant des prostituées
Le chant des prostituées
A toutes les filles
Je te donne mon corps Pour ton sale argent Je suis jeune comme un astre et je brille Ru es vieux et ressembles à une bête. Je danse comme un serpent Sur ton sang malade Viens, que veux-tu de moi, Toi le singe, toi le chien, toi le taureau ? Tu es aveugle et tu sens le cadavre Je crache dans tes yeux. M’as-tu vue autrefois Quand j’errais sur les routes nocturnes Avec mes pieds guidés par la faim ? Aujourd’hui je suis lumineuse et belle Je mange, je ris, je chante,
Mes enfants ont de beaux jouets Et des habits merveilleux
E tous les Tziganes vivent
Dans la roulotte plus grande
Les pieds et le ventre bien au chaud. Et toi pitoyable ordure
Que viens-tu me parler d’amour ? Tu pourris lentement dans la graisse En ouvrant ta gueule avec peine Comme un poisson asphyxié.
Comme un mollusque écrasé Ton ventre suant dans ses replis Et lorsque je ferme les yeux Afin que je t’oublie
En cette heure si sombre Je te souhaite la mort. Lorsque je caresse ton corps Je sens d’immenses griffes Qui voudraient te déchirer Et en pensées j’étrangle
Ton cou visqueux, épais. Oh tu me fais pitié Je t’ai dit tant de mensonges ! Ton sourire est à vomir. Je ne veux plus te voir Et si je te rencontre Je ne saurai pas ton nom Et ne te reconnaitrai jamais plus. Le 25 mai1963
Source: Grisélidis Réal - Chair vive - 2022
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bon je vais rager ici parce que je vois pas ma psy avant mardi
je me suis pris la tête avec mon mari à propos de mon chien, joie encore, parce que j'aimerais bien avoir une sonnette silencieuse pour éviter qu'elle déclenche de ouf quand on a des livreurs et tout. jusque là, ça va sauf que celui que j'ai acheté en fait il est pourri et mon mari m'a dit en gros qu'il fallait que j'accepte qu'elle soit stressé à chaque fois et voilà, qu'il faut faire avec
moi pourquoi ?? genre le minimum, c'est de gérer l'environnement et je peux le faire donc moi ça me frustre énormément qu'il me dise de faire avec, surtout que j'ai l'impression qu'il me dit ça sur tous les trucs qui stresse pomme et bah moi ça me satisfait pas donc c'est parti en conversation de merde, où il finit par me dire que je stresse pour rien, que je me met trop de pression, que c'est pas sain d'être stressé comme ça
mais c'EST LUI QUI ME STRESSE LA
si je vivais seule avec pomme, bah je serais pas stressé à l'idée de tester des trucs, je continuerais à chercher jusqu'à trouver un truc qui fonctionne parce que c'est mon putain de travail en fait
on abandonne pas l'idée d'améliorer le quotidien d'un animal sous sa responsabilité juste parce qu'on rencontre un pb ou un truc qui marche pas
sinon tous les comportementalistes seraient à la rue en 1 séance
je trouve pas ça déconnant de vouloir continuer à chercher et je trouve pas ça déconnant d'être soulé par son attitude de "je veux que les choses changent pas, restons comme ça"
et puis les conversations où il me prends de haut et qu'il me donne vraiment l'impression d'être la meuf hystérique dans les films d'horreur, vous savez la meuf qui dit qu'il y a un pb en pétant un boulon et le mari qui est genre calme "je pense qu'il faut aller voir quelqu'un, tu n'es pas bien"
c'est le niveau de non-écoute que je ressens quand je lui parle
c'est le pire dans nos conversations je crois
non seulement qu'on se comprends pas mais en plus que j'ai vraiment la sensation qu'il se dit "mais pourquoi tu me casses les couilles encore, elle me soule, faut qu'elle se détende et qu'elle fume un joint" (la dernière chose sur le joint,c'est littéralement ce qu'il m'a dit)
je vais p'tet augmenter ma dose d'antidépresseurs hein
fun times
j'ai envie de crever
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27 juin : les Sept Dormants, saints climatiques allemands
Le 27 juin, les catholiques allemands célèbrent les Sept Dormants d'Éphèse (Siebenschläfertag). Si cette journée est connue, c’est surtout à cause des dictons climatiques qui l’accompagnent, un peu comme la Saint-Médard des Français (le 8 juin). Il est un fait que la première semaine de juillet est souvent très pluvieuse en Bavière. Si c’est le cas, l’été le sera aussi.
Siebenschläfertag est « le Jour du loir », en allemand, mais ce jour n’a rien à voir avec le rongeur réputé pour son long sommeil. L’histoire des Sept Dormants d’Éphèse est une légende commune aux chrétiens et aux musulmans. Il s’agit de sept jeunes gens convertis au christianisme à l’époque de persécutions contre cette religion (au milieu IIIe siècle). Réfugiés dans une grotte ils se seraient endormis pour 2 ou 3 siècles (le récit varie) pour se réveiller à une époque où cette religion s’est imposée. À Éphèse, aujourd’hui en Turquie, la grotte supposée a été transformée en église (tombée en ruine). On trouve des traces du culte des Sept Dormants dans diverses régions d’Europe, notamment en Bretagne où ils font l’objet d’un culte islamo-chrétien. Depuis 1954, un pèlerinage se déroule notamment chaque 3e dimanche de juillet au Vieux-Marché, localité des Côtes d’Armor. Ils font l’objet d’une grande vénération dans toute l’Europe. Leurs reliques (supposées) ont été repérées à Rome, en Allemagne, au Luxembourg, en Espagne, mais aussi dans la basilique de l’abbaye Saint-Victor à Marseille. À Marmoutiers, près de Tours, une chapelle abrite une crypte avec les sept sarcophages des Sept Dormants, considérés comme des cousins de saint Martin, tombés soudain « dans un sommeil éternel »...
La XVIIIe sourate du Coran, consacrée aux « Gens de la Caverne » (sourat al-Kahf, la sourate de la Caverne), propose le même récit. Ces jeunes endormis sont vénérés en différents lieux du monde musulman du Maroc au Turkestan chinois. À Guidjel (Algérie), près de Sétif, sept piliers romains dans un cimetière sont considérés comme les tombes des Seb’Ruqûd (Sept Dormants) et la huitième celle de leur chien. Rachid Koraïchi, un artiste algérien a esquissé un rapprochement entre eux et les sept moines de Tibhirine dans un hommage rendu aux martyrs de la guerre civile.
Les catholiques fêtent ces saints le 27 juillet et les Orientaux le 4 août. Autrefois, en Europe, ils étaient célébrés le 7 juillet du calendrier julien. Ce qui, dans la tradition allemande, les a placés le 27 juin du calendrier grégorien. Selon le dicton, s’il pleut le jour de Siebenschläfertag, il pleut durant sept semaines. En somme, les Sept-Dormants annoncent un été pourri ou non. En vérité, il faut surtout tenir compte de la période du 5 au 10 juillet. Statistiquement, ont observé les météorologues allemands, elle détermine l’ambiance climatique de l’été qui va suivre. Cela est vrai à 70% pour le sud de l’Allemagne et même à 80% pour Munich.
Wie das Wetter am Siebenschläfer sich verhält, ist es sieben Wochen lang bestellt.
Wenn's am Siebenschläfer regnet, sind wir sieben Wochen mit Regen gesegnet.
Das Wetter am Siebenschläfertag sieben Wochen bleiben mag.
Pour suivre les fêtes religieuses, partout dans le monde, consulter l’Almanach des fêtes religieuses
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Sortir de la boîte
« Don't Hug Me I'm Scared, que l'on peut traduire en français par Ne M'approche Pas J'ai Peur, est une web-série animée surréaliste créée par les réalisateurs Becky Sloan et Joseph Pelling. Elle est actuellement constituée de six épisodes sortis entre le 29 juillet 2011 et le 19 juin 2016 sur le site internet des artistes puis sur YouTube et Vimeo.
Chaque épisode commence comme une série pour enfant typique avec des marionnettes anthropomorphiques dans la veine de Sesame Street, mais connaît un retournement de situation lors de son climax, habituellement incluant du contenu psychédélique dérangeant avec de la violence graphique et des jump scares. Cependant, dans le même temps, la série parodie les émissions pour enfants en juxtaposant ironiquement les marionnettes et les chansons entraînantes avec des contenus matures.
Les six épisodes de la saison 1 ont pour sujet la créativité, le temps, l'amour, la technologie, l'alimentation équilibrée, les rêves.
Chaque épisode est centré sur un personnage jaune, un personnage rouge et un personnage canard qui rencontrent différents personnages anthropomorphiques qui réalisent un spectacle musical à propos de concepts basiques de tous les jours avec une mélodie entraînante similaire à une chanson enfantine. À mesure que la chanson avance, il devient évident que sa morale ou son message soit dénué de sens ou contradictoire et que le personnage chantant a des intentions biaisées ou sinistres. Le climax de chaque épisode implique typiquement un élément choquant incluant un usage de violence graphique et, parfois, d'autres thèmes coercitifs ou tordus. »
Cette série de vidéos me parle beaucoup car elle porte des messages importants et profonds en mettant en garde contre les conséquences néfastes que l'on provoque quand on vise à censurer et brider la créativité des artistes. Elle souligne également l'importance de développer une vraie créativité et de sortir des carcans imposés par les autres, ainsi que l'importance de garder son âme d'enfant face aux injonctions de la société. On peut également interpréter le dernier épisode de la série comme une adaptation moderne de l'allégorie de la caverne de Platon, qui traite de l'importance d'analyser le monde sans se laisser enfermer par la réalité apparente et les idées reçues.
ATTENTION, les images qui vont suivre peuvent être choquantes (sang, organes, folie). Son contenu s'adresse à un public averti.
youtube
(En français : https://www.youtube.com/watch?v=NUp6COx2yw8)
Don't Hug Me I'm Scared - Ne M'approche Pas J'ai Peur (début)
Carnet : Qu'est-ce que vous aimez le plus dans la vie ? Moi c'est d'être créatif.
Jaune : D'où te vient cette idée ?
Carnet : J'essaie juste de penser créativement
Carnet : Maintenant regardez cette orange Et dites-moi : qu'est-ce que vous voyez ?
Canard : C'est juste une vieille orange toute pourrie !
Carnet : Peut-être pour toi, mais pas pour moi
Carnet : Je vois un visage rigolo (Wow !) Qui se promène et qui me sourit
Canard : Je comprends pas ce que tu veux dire !
Carnet : C'est parce que tu ne penses pas créativement !
Carnet : Regarde un peu mes cheveux (Cool !) Je me sers de mes cheveux pour m'exprimer
Rouge : Ça a l'air nul.
Carnet : Je me sers de mes cheveux pour m'exprimer.
Carnet : Regardez maintenant les nuages dans le ciel Ne trouvez-vous pas cela incroyable ? (Non) Allez, regardez mieux (Attend un peu !)
Je peux voir un chapeau ! Je peux voir un chat ! Je peux voir un homme avec une batte de baseball ! Je peux voir un chien ! Je peux voir une grenouille ! Je peux voir une échelle posée sur un rondin de bois !
Carnet : Je crois que vous commencez enfin à comprendre Jouez avec votre imagination pour vous amuser
Jaune : Je peux peindre un dessin de clown
Carnet : Du calme, l'ami, va un peu moins vite.
Carnet : J'ai une autre astuce pour vous (ouais ?) Pour développer votre créativité Allez chercher des feuilles et des bâtons Et disposez-les pour former votre couleur préférée.
BLEU ! ROUGE ! VERT !
Carnet : Le vert n'est pas une couleur créative.
Carnet : Il y a encore une chose que vous devez savoir Avant de laisser libre cours à votre créativité
Ecoutez votre coeur ! Ecoutez la pluie ! Ecoutez les voix dans votre cerveau !
Allez les enfants, soyez créatifs ! SOYEZ CREATIFS !
…
Maintenant mettons-nous d'accord Pour ne plus jamais être créatif.
« Youtubeurs fascistes, pseudo-subversifs, voilà ce qu'on a quand on censure les artistes » - Orelsan
ATTENTION, les images qui vont suivre peuvent être dérangeantes (cauchemars, angoisses). Son contenu s'adresse à un public averti.
youtube
(En français : https://www.youtube.com/watch?v=1BUYWOf6mk8)
Don't Hug Me I'm Scared - Ne M'approche Pas J'ai Peur (fin)
Jaune : Bonne nuit les gars Vous me manquez…
Lampe : Oh, quelqu'un a sommeil Mais c'est bizarre !
Jaune : Non !
Lampe : Comment peux-tu avoir sommeil si tu ne sais pas comment faire des rêves ?
Jaune : Non je ne veux pas savoir, je ne veux pas savoir comment faire des rêves !
Lampe : Les rêves sont des films qui vivent dans ta tête Toutes les nuits quand tu dors dans ton lit Tu peux rêver de monter sur un cheval Ou tu peux rêver de te noyer dans du pétrole
Jaune : Non ! Non ! Non ! Arrêtez ce bruit !
Lampe : Oh, on dirait que quelqu'un est en train de faire un mauvais rêve… Mauvais rêve… Mauvais rêve… Mauvais rêve…
…
Patron rouge : Pouvez-vous mettre ces dossiers dans un dossier s'il vous plaît ?
Rouge : Oui, bien sûr Mais, euh, est-ce que ça ne serait pas rigolo si un de ces dossiers était vivant ? « Je suis un dossier et j'avale les documents » « Doo doo doo un dossier » « Dossier rigolo » Tu vois, comme une chanson
Patron rouge : Non. Ça a l'air nul.
…
Client rouge : Et je lui ai dit genre, c'est même pas le bon seau hahaha Mais ouais, c'est moi le mec cool je suppose Genre, chill et triste Ces derniers temps, je me suis fait mal à la jambe aujourd'hui …
Pianiste rouge : C'est très impoli. (Même pas de vêtements.)
Rouge : Qu'est-ce que vous aimez le plus dans la vie ? Moi c'est d'être créatif. D'où te vient cette idée ? J'essaie juste de penser créativement
Maintenant regardez cette orange Et dites-moi : qu'est-ce que vous voyez ? C'est juste une vieille orange toute pourrie ! Peut-être pour toi, mais pas pour moi
Je vois un visage rigolo (Wow !) Qui se promène et qui me sourit Je comprends pas ce que tu veux dire ! C'est parce que tu ne penses pas créativement !
Clients rouges : Bouuuh ! Je n'aime pas ça ! Pas bien du tout ! Ce n'est pas très bien du tout ! Pas bien ! Pas bien ! J'aime pas ! Bouuuh !
Micro : Ta voix sonne doux à mes oreilles
Radio : Gaaah ?
Lampe : Tu peux rêver de manger un bonbon Ou tu peux rêver de mettre feu à ton chapeau Ou tu peux rêver de perdre tes amis Ou tu peux rêver de brûler tes amis
Horloge : Le temps est un outil que tu peux accrocher au mur ou accrocher à ton poignet Le passé est loin derrière nous, le futur n'existe pas Le temps nouveau se fait vieux, il appartient maintenant à l'Histoire Ce qui appartient au passé est maintenant un mystère
Jaune : Tu m'as fait mourir !
Ordinateur : Je suis un ordinateur Je suis un type qui ordonne Tous les jours fait de boutons et de câbles J'aime te montrer-
Papillon : Qu'est-ce que l'amour ? Tu n'en as aucune idée Et partout où tu regardes-
Jaune : Non !
Viande : Boeuf à la glace Le boeuf à la glace rend tes dents grises
Conserve : Ça ne fait rien, jette-le ! Pourquoi ne pas essayer quelque-chose d'autre ?
Canard : -du poisson sur mon plateau Quoi ? Je suis où ?
Système solaire : Nous sommes dans l'univers Les planètes habitent dans la lune Les fusées vont dans l'espace Les fusées vont sur la lune
Balle : Ball ! Faisons du sport ! Du criquet ! Carton rouge !
Aimant : Je suis un aimant. J'attire les choses.
Pelle : Creusons un trou jusqu'au centre de la Terre
Jaune : Faites que ça s'arrête !
Saxophone : Shoo ba doo doo ba Je t'apprends comment acheter-
Dossier : Je suis un dossier et j'avale les documents
Feu tricolore : Quand je suis rouge, tu ne peux pas avancer, ou tu vas te faire écraser par-
Gel : Je suis le gel ! Je suis le gel !
Jaune : Aah ! Non, je n'aime pas ça ! Aah !
…
Rouge : Je me demande ce qu'il va se passer ?
…
Carnet : Qu'est-ce que vous aimez le plus dans la vie ?
« Faut qu'on reboot faut qu'on reset, on croit plus rien tout est deepfake » - Orelsan
(Note : à la fin, chaque personnage est de sa couleur préférée.)
« L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans La République. Elle expose en termes imagés les conditions d'accession de l'humain à la connaissance du Bien, au sens métaphysique du terme, ainsi que la transmission de cette connaissance.
Des humains sont enchaînés dans une « demeure souterraine », en forme de caverne. Ils le sont depuis leur naissance, de telle sorte qu'ils n'ont jamais vu directement la source de la lumière du jour, c'est-à-dire le soleil ; ils n'en connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Ainsi, des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. Ces personnes ont l'air différentes de nous, et pourtant, observe Glaucon, l'interlocuteur de Socrate : « elles nous ressemblent ».
Que se passerait-il si l'un d'eux est libéré de ses chaînes, et accompagné de force vers la sortie ? D'abord, il sera cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter, ce qui le fera souffrir. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, « ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure » ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir « le monde supérieur », ce que Platon désigne comme « les merveilles du monde intelligible ».
L'humain pourra alors prendre conscience de sa condition antérieure. Il pourra ensuite se faire violence, et retourner dans la caverne, auprès de ses semblables, pour leur apporter sa connaissance de ce qu'il y a dans le monde supérieur. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire. Platon conclut l'allégorie sur une question : « Ne le tueront-ils pas ? » »
Source : Wikipedia
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Macron
Je dois remercier Macron, car il est le meilleur ambassadeur d'une idée qui n'apparaissait pas évidente à tout le monde avant qu'il nous éblouisse tous par ses actions, ses mots, son efficacité, sa pertinence, sa générosité, bref, il redéfini le terme de transsubstantiation : le corps du Macron est ce glutamate surpuissant enfin capable de nous faire avaler l'idée qui consiste à ne pas voter dans nos démocraties modernes et robotisées. Les plus érudits d'entre nous le savaient depuis les années 60, les plus géniaux l'ont écrit dans les années 50, comme ils sont morts et que la tradition est devenue une insulte au sens commun, j'avoue que cette idée n'est pas encore arrivée au niveau de buzz que pourrait générer un Chihuahua coiffé en punk qui fait du patin à glace posté par un footballeur LGBT++ à 3 millions de followers, oulala, mais ce petit chien est trop mignon, j'ai déjà oublié de quoi je parlais, peut-importe, sourions il faut beau dehors, avançons, du moins, glissons, c'est plus rigolo, tous ensemble vers ce futur radieux qui nous fait croire à la semaine de 5 heures et la guérison de tous les cancers. Il faut foncer, vive le droit de rote! Ah oui, pardon, je retrouve la mémoire, Il ne reste plus que les électeurs de Mélanchon, pour oser croire qu'étants descendu si bas dans l'asservissement, nous ne pouvons que remonter la pente, en votant pour le plus totalitaire des admirateurs de la barbarie, le plus opportuniste des tricheurs, avec comme seule garantie un probable gros merdier bien sale et tout aussi pourri que toutes les républiques qui se sont succédées jusqu'ici.
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10 AVRIL 2024
Programme difficile.
Échauffement en cinq minutes : Thème imposé ! Réchauffez-moi…
Réchauffez-moi ! J’ai le cœur froid, Vos deux mains chaudes Me font revivre. J’ai des glaçons dans le caleçon, des grêlons dans le pantalon. Réchauffez-moi ! Brûlez-moi donc de votre flamme, Mon cœur, mon âme ! Soyez ma femme !
1°) Aération (5-10 minutes) : Donnez de l’air ! On écrira un court texte dont chaque mot devra contenir au moins une fois la lettre R. Contrainte supplémentaire : le thème imposé est l’étouffement. Assouplissement de la contrainte : chacun pourra s’autoriser au maximum un mot sans R par personne présente à cet atelier. On fera un décompte rigoureux !
Marathon tragique. Robert, courant vers Montmorot, rougeaud, ralentit brusquement, respirant trop fortement, bronches obstruées. Fréquence cardiaque exagérée, arythmie ? Expirations courtes, rapides, rauques, râles pulmonaires, crachats ! Trois secouristes arrivèrent, chargèrent Robert écroulé, recroquevillé suer leur chariot, conduisirent leur gros Renault rouge vers Bourg. Arrivés trop tard, respiration arrêtée, mort cérébrale. Requiem, prières, crématorium. Robert repose, tranquille, au paradis, près du Seigneur. N.B. Trois participants, trois mots maximum sans R autorisés.
2°) Écriture longue (15-20 minutes) : Un titre et des circonstances, Le voile rouge. On écrira un petit récit à tendance biographique avec comme personnages obligatoires un oncle, 4 sœurs, quelqu’un qui s’appelle Marino, un chien sans nom, et un lieu, le quartier des Épinettes. Contrainte narrative : une histoire de proxénétisme. Il faudra aussi des fiançailles, rompues de préférence. Récit à la première personne obligatoirement.
J’ai rompu avec Marino, ç’a été très brusque, j’ai failli paniquer à mort. On était fiancés depuis presque un an, je continuais mon droit à la sorbonne et je me rendais chez lui aussi souvent que je pouvais. Il vivait dans un quartier pourri, les Épinettes, occupant un F2 que lui prêtait son oncle qui occupait un grand F5 à l’étage du dessus. Un tonton louche, un mafieux, comme je l’ai deviné trop tard. Sicilien, comme Marino. Farinelli, c’était son nom. Il fallait toujours que j’aille lui présenter mes hommages, en arrivant et en repartant. Toujours avant minuit, le départ ! Ce vieux patriarche voulait s’assurer que je ne passais pas les nuits chez mon fiancé. Et à propos de fiançailles, ç’avait été toute une affaire. Marino m’avait expliqué que son père resterait en Italie, il ne pouvait pas quitter l’entreprise. Il avait – parait-il – un grand domaine à Palerme, des villas de rapport, des oliviers, du blé dur, des vignes, et gérait le tout avec ses quatre sœurs, toutes vieilles filles, qu’il ne pouvait pas laisser seules pour venir voir une fiancée française. Il fallait que la transmission des biens se fasse du côté des mâles, c’est ce que Marino m’avait expliqué. Le tonton avait une fille unique, une belle garce aux yeux de charbon, et disait que la famiglia c’est sacré mais qu’on ne doit pas rentrer dans des détails et des discussions inutiles ? En tout cas, Marino et moi on devait se marier, parce qu’une juriste dans la famille c’était nécessaire. Ce tonton-là, je suis certaine qu’il régnait sur le quartier des Épinettes et sur tous les bordels des boulevards autour. Il avait chez lui un gros dogue, qui restait planté au milieu du grand couloir de son appartement, et qui grondait aussitôt que j’essayais d’aller plus loin que les trois portes auxquelles j’avais droit, la cuisine, pour y déposer mes paquets, le salon où siégeait Luigi, et les toilettes. « Il protège les chambres », disait-il. Marino, lui, avait le droit de dépasser la ligne invisible marquée par le grondement baveux du monstre, mais ne le touchait pas, ne le caressait pas. D’ailleurs, personne ne lui parlait, à ce chien. C’est l’oncle Luigi qui m’avait offert la bague et le voile de fiancée. C’est un voile rouge, m’avait-il expliqué, c’est la tradition au pays. Le rouge c’est le sang de la fidélité, tu comprends, petite ? C’est hier que j’ai compris qu’on m’avait piégée. Les quatre prétendues tantes allaient m’embrigader dans leur entreprise, une française ça ferait exotique dans le personnel. Une juriste, en plus ! Une avocate, peut-être ? Ils allaient en avoir besoin… Les petits colis que je recevais de Palerme, avec mission de les transmettre à Luigi, contenant sûrement des trucs intéressants que Marino ne pouvait pas récupérer poste restante, il lui fallait une mule. Et la mule, c’était moi. Hier matin, alors que j’emportais le paquet reçu la veille, je suis passé devant une voiture de police, vide de ses agents mais dans laquelle un chien s’est mis à aboyer en me sentant passer près de lui. J’ai balancé le colis dans la première poubelle, fait demi-tour, et j’ai pris la seule décision possible : deux valises, mon Livret A, mes papiers, le premier train en partance pour n’importe où, et ma bague. Je trouverai bien à la revendre. Maintenant je suis ici, dans cette petite gare, assez loin de ces pourris. J’attends. Mais quoi ? Combien de semaines me reste-t-il ? Combien de jours ? Pour l’instant, c’est Marino que je regrette, et ses beaux yeux. Mais si sa garce de cousine s’avise de le consoler, pour renforcer la famiglia, je crois que j’irai trouver les flics.
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Todos los libros de Perro Apestoso: Colas Gutman y Marc Boutavant
Perro Apestoso —o Chien Pourri à Paris, por su título original en francés— es una amplia colección de cuentos infantiles... http://dlvr.it/T5BYGy
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Todos los libros de Perro Apestoso: Colas Gutman y Marc Boutavant
Perro Apestoso —o Chien Pourri à Paris, por su título original en francés— es una amplia colección de cuentos infantiles... http://dlvr.it/T5BYGk
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