#Cheirel
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Micheline Cheirel et Pierre Larquey dans "Rendez-vous Champs-ĂlysĂ©es" de Jacques Houssin (1937) - d'aprĂšs a nouvelle Ă©ponyme de Frank Arnold - septembre 2024.
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Micheline Cheirel (12 April 1917 â 25 October 2002)
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Micheline Cheirel (Paris, France, 12/04/1917-Antibes, France, 25/10/2002).
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cornered 1945
#cornered#1945#edward dmytryk#dick powell#walter slezak#micheline cheirel#film noir#france de studio#reconstituée#intrigue stupide#3/10
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So Dark the Night (Joseph H. Lewis, 1946)
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Delphin, Lyne Clevers, Alexander D'Arcy, Marguerite Ducouret, Jean Murat, Françoise Rosay, Louis Jouvet, Maryse Wendling, Bernard Lancret, Micheline Cheirel. La Kermesse héroïque, Jacques Feyder (1935).
#La Kermesse héroïque#Françoise Rosay#Louis Jouvet#Bernard Lancret#Lyne Clevers#Micheline Cheirel#Jean Murat#Delphin#Alexander D'Arcy#Marguerite Ducouret#Maryse Wendling#Jacques Feyder#1935#1930s#*
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Noirvember Day 7 (2/2) - Cornered (1945)
#Noirvember#Cornered#1945#Dick Powell#Walter Slezak#Morris Carnovsky#Luther Adler#Micheline Cheirel#Nina Vale#Edgar Barrier#Jack La Rue#Byron Foulger#Steven Geray#Nestor Paiva#Kenneth MacDonald#Cy Kendall#Edward Dmytryk#Film Noir#Noir
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So Dark the Night (1946) Joseph H. Lewis
June 25th 2019
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Good morning.
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Il peut sembler paradoxal dâentreprendre une publication sur Louis Jouvet au cinĂ©ma. Il fut avant tout homme de thĂ©Ăątre, et cet engagement total de son intelligence, de son savoir, de toute sa personne parait exclure de sa part toute approche, mĂȘme furtive, de cet art cinĂ©matographique qui, de son temps, Ă©tait dĂ©jĂ âune Ă©critureâ. Pourtant, il a tournĂ© trente-deux films⊠Mais lorsquâil apparut pour la premiĂšre fois au cinĂ©ma, il avait 46 ans (Topaze, premiĂšre version, en 1933), câest-Ă -dire Ă une Ă©poque oĂč sa gloire de comĂ©dien et dâanimateur dramatique Ă©tait acquise et Ă©clatante. Câest donc un homme dâune maturitĂ© artistique accomplie, dâune notoriĂ©tĂ© et mondialement reconnue qui va dĂ©buter au cinĂ©ma, et dans un rĂŽle consacrĂ© dĂ©jĂ par le succĂšs, mais quâil nâa jamais jouĂ©. Pourquoi un tel retard ? On est Ă©videmment tentĂ© de rĂ©pondre quâavant 1933 le cinĂ©ma prĂ©sentait peu dâattrait pour un comĂ©dien aussi profondĂ©ment enracinĂ© que lui dans le thĂ©Ăątre. Le cinĂ©ma muet avait ses stars, Ă©trangĂšres pour la plupart Ă lâart dramatique, et dans les deux ou trois premiĂšres annĂ©es de son existence le film parlant fit une large place Ă la comĂ©die musicale, Ă lâopĂ©rette, Ă ces âmovies showâ style Broadway melody ou Our dancing daughters (Les Nouvelles vierges) qui dĂ©clenchĂšrent en Europe les CongrĂšs sâamuse et les Chemin du paradis⊠Que serait donc allĂ© faire dans ces dĂ©lectables âfriandises cinĂ©matographiquesâ le crĂ©ateur de Siegfried, le continuateur, Ă la ComĂ©die des Champs-ElysĂ©es, du Vieux-Colombier de Copeau ? Pourtant ce nâest peut-ĂȘtre pas par manque dâintĂ©rĂȘt pour lui que Louis Jouvet se tint Ă©loignĂ© du cinĂ©ma jusquâĂ 46 ans : câest tout simplement parce que jusque-lĂ il nâeut pas le temps de sây intĂ©resser⊠[Anthologie du cinĂ©ma â Louis Jouvet â Roger RĂ©gent (LâAvant-ScĂšne du cinĂ©ma, avril 1969)]
Louis Jouvet entra pour la premiĂšre fois dans un studio de prise de vue en 1933 pour incarner ce petit professeur de la pension Muche dans Topaze quâAndrĂ© Lefaur avait crĂ©Ă© au thĂ©Ăątre dans la piĂšce de Marcel Pagnol. Lefaur nâavait pas la personnalitĂ© de Jouvet, mais câĂ©tait un acteur solide, Ă©prouvĂ©, et il avait fortement marquĂ© Topaze. Ce nâest pourtant pas la raison, semble-t-il, qui fit Ă©chouer Jouvet. Il abordait pour la premiĂšre fois ces Ă©tranges machines que sont les camĂ©ras, devait penser au rayon du projecteur, au bon profil, au placement des micros ; en outre, son metteur en scĂšne, Louis Gasnier, nâavait plus lâautoritĂ© quâil eĂ»t fallu et en 1933 on ne sĂ©parait pas encore, dans la plupart des cas, le cinĂ©ma du thĂ©Ăątre.
TOPAZE â Louis Gasnier (1933) â Louis Jouvet, Marcel VallĂ©e, Simone HĂ©liard
Quoiquâil en soit, Jouvet ne vit dans ce dĂ©but au cinĂ©ma que le prolongement de son travail au thĂ©Ăątre et lâoccasion de jouer un rĂŽle quâil aurait peut-ĂȘtre aime crĂ©er et que sa notoriĂ©tĂ© lui interdisait alors de reprendre sur une scĂšne aprĂšs un autre. LâĂ©tat dâignorance, ou dâindiffĂ©rence, qui Ă©tait le sien en 1933 Ă lâĂ©gard du cinĂ©ma peut mĂȘme faire penser quâil ne songe pas Ă cette Ă©poque Ă lâimmense popularitĂ© dont jouissent les vedettes de cinĂ©ma. Câest surtout aprĂšs Knock quâil sâen avisa.
KNOCK â Roger GoupilliĂšres et Louis Jouvet (1933) â Louis Jouvet, Madeleine Ozeray, Pierre Palau, Robert Le Vigan
Ses idĂ©es sur la piĂšce de Jules Romains et sur le personnage quâil avait incarnĂ© dâinnombrables fois dĂ©jĂ depuis dix ans Ă©taient si prĂ©cises et intransigeantes quâil nâaurait pu accepter la moindre dĂ©viation Ă ses thĂ©ories dans un film dont on lui attribuerait immanquablement, Ă tort ou Ă raison, la paternitĂ©. Knock fut donc signĂ©, pour la mise en scĂšne, par Louis Jouvet et Roger GoupillĂšres. LĂ encore, le crĂ©ateur du rĂŽle ne voyant dans le cinĂ©ma quâune forme dĂ©multipliĂ©e du thĂ©Ăątre et le moyen de toucher un public (de Paris ou dâailleurs) qui nâavait jamais mis les pieds Ă la ComĂ©die des Champs-ElysĂ©es, thĂ©Ăątre rĂ©putĂ© dâavant-garde. Il ne se trompait pas, et dĂšs ce jour, oĂč quâil passĂąt, il Ă©tait reconnu et entourĂ©. Aucun acteur, mĂȘme ceux de sa qualitĂ© intellectuelle et de son rang nâest insensible Ă cet hommage de la rue.
LA KERMESSE HEROĂQUE â Jacques Feyder (1935) â Françoise Rosay, AndrĂ© Alerme, Micheline Cheirel, Louis Jouvet
Cette cĂ©lĂ©britĂ© auprĂšs dâun public qui nâavait certes jamais entendu parler de Giraudoux, de Jules Romains ou de Roger Martin du Gard fut encore accrue, paradoxalement, par un film oĂč il ne tenait quâun rĂŽle modeste, La Kermesse hĂ©roĂŻque. La silhouette quâil traça de ce chapelain papelard et paillard, buveur et trafiquant dâindulgences plĂ©niĂšres reste inoubliable. François Vinneuil dans LâAction Française lâavait justement dĂ©fini : âUn Tartuffe maigre et gaiâ. Ce qui demeura capital pour lui, et dĂ©cida peut-ĂȘtre de toute sa future carriĂšre cinĂ©matographique, ce fut la rencontre quâil fit, ce matin dâaoĂ»t 1935, jour du premier tour de manivelle de La Kermesse hĂ©roĂŻque. Il rencontra âle cinĂ©maâ. câest-Ă -dire Jacques Feyder. Cette fois, il comprit que le studio dâEpinay nâĂ©tait plus le prolongement du ThĂ©Ăątre de lâAthĂ©nĂ©e, mais un lieu indĂ©pendant, nouveau et oĂč il allait avoir Ă faire un autre mĂ©tier. Il ne lâavouait pas encore, bien sĂ»r et il affectait mĂȘme un certain dĂ©tachement Ă lâĂ©gard de cet art oĂč pĂ©nĂ©trait.
MISTER FLOW â Robert Siodmak (1936) â Louis Jouvet, Edwige FeuillĂšre, Mila ParĂ©ly, Marguerite de Morlaye, Fernand Gravey
Des deux films quâil interprĂ©ta en 1936, Mister Flow et Les Bas-fonds, celui-ci est de loin le plus important. Mais Mister Flow, qui Ă©tait tirĂ© dâun roman de Gaston Leroux rajeuni par Henri Jeanson, nâĂ©tait pas nĂ©gligeable. Lâadaptateur et le metteur en scĂšne, Robert Siodmak, sâĂ©taient efforcĂ©s de faire de la âcomĂ©die amĂ©ricaineâ ; le genre Ă©tant. comme lâon sait, dâessence thĂ©Ăątrale, Jouvet sây trouvait parfaitement Ă lâaise. Avec Les Bas-fonds, son goĂ»t pour le cinĂ©ma allait encore sâaccroĂźtre, car son entente amicale avec Jean Renoir Ă©tait complĂšte. Sa chance Ă©tait grande de rencontrer Renoir aprĂšs Feyder, deux des plus Ă©minents metteurs en scĂšne du cinĂ©ma français de lâĂ©poque. Dans cette Ćuvre tirĂ©e du roman de Maxime Gorki, Jouvet incarnait un baron de fiĂšre allure qui perdait sa fortune au jeu et finissait par Ă©chouer chez les clochards. Il apportait Ă ce milieu dâĂ©paves une dignitĂ©, une hauteur devenues dĂ©risoires, mais qui faisaient grand effet sur ces pauvres gens misĂ©rables vivant dans une cour sordide parmi la ferraille et les hardes. Il fallait le voir lĂ traĂźnant sa haute silhouette, avec cette âdĂ©marche de pingouinâ (comme a dit si justement de lui Pierre Brisson) et dĂ©couvrant un monde. Le rĂŽle Ă©tait strictement ajustĂ© Ă son physique, Ă son parlĂ©, Ă sa longue silhouette dĂ©gingandĂ©e et aristocratique ; Il errait dans cet univers nouveau pour lui comme un cosmonaute empĂȘtrĂ© dans son scaphandre : cette crĂ©ation reste pour lui lâune des plus marquantes quâil ait faites Ă lâĂ©cran.
LES BAS-FONDS â Jean Renoir (1936) â Jean Gabin, Louis Jouvet, Suzy Prim, Jany Holt, Robert Le Vigan
LâannĂ©e suivante, câest un autre grand seigneur du cinĂ©ma qui le dirige dans Salonique, nid dâespions ou Mademoiselle Docteur : G.W. Pabst. Le film racontait lâhistoire (copieusement romancĂ©e) de cette espionne allemande, Anne-Marie Lesser, qui, au cours de la guerre 14-18 et alors quâelle Ă©tait chef du bureau dâespionnage de Spa, avait dit-on dĂ©robĂ© Ă Paris les plans des premiers tanks. Le film (lâun des moins bons de Pabst) relatait la lutte des services secrets alliĂ©s et allemands Ă Salonique, pendant lâoffensive vers les Balkans, et Jouvet tenait le rĂŽle dâun officier des services dâespionnage allemands qui, dĂ©guisĂ© en marchand de fruits levantin, recueillait des informations sur les mouvements de troupes alliĂ©es. Paradoxalement, Pabst (et le dialoguiste Jacques Natanson) lui avaient distribuĂ© un rĂŽle presque muet. Ainsi privĂ© de sa voix et de sa maniĂšre de parler inimitables, Jouvet perdait beaucoup de son pouvoir sur le public.
SALONIQUE, NID DâESPIONS, ou MADEMOISELLE DOCTEUR â Wilhelm Pabst (1937) â Louis Jouvet, Dita Parlo
Dans Carnet de bal, qui suivit, composition encore : celle dâun avocat vĂ©reux traquĂ© par la police. CâĂ©tait lâun des meilleurs sketches du film de Julien Duvivier. Ce rĂŽle, bien quâil fĂ»t court (le film rassemblait les plus grandes vedettes françaises des annĂ©es 30), fut sans doute lâun des plus typĂ©s de Jouvet Ă IâĂ©cran : il y Ă©tait Ă©mouvant, humain, ce que certains lui reprochent parfois de ne pas ĂȘtre. Il est vrai quâil lui arriva dans certains rĂŽles dâĂȘtre une mĂ©canique humaine plutĂŽt que vraiment un homme sensible, quâil lui arriva dâĂȘtre dĂ©passĂ© par son propre mĂ©tier. Que lâon ne sây trompe pas ! Câest parce quâon lui demandait de jouer les Jouvet.
CARNET DE BAL â Julien Duvivier (1937)
Jacques PrĂ©vert et Marcel CarnĂ© lui offrirent DrĂŽle de drame, cet Ă©vĂȘque anglican qui terrorise le pauvre Michel Simon occupĂ© Ă nourrir ses mimosas est lâun des personnages les plus mordants de toute lâhistoire du cinĂ©ma français. Jouvet lui donne une dimension, une puissance irrĂ©sistible une virulence qui enchante encore aprĂšs plus de trente ans les gĂ©nĂ©rations de Godard et de Truffaut. Le chapelain de La Kermesse hĂ©roĂŻque Ă©tait montĂ© en grade : il nous revenait Ă©vĂȘque. On frĂ©mit, dâailleurs, rĂ©trospectivement, Ă la pensĂ©e de ce quâeĂ»t Ă©tĂ© DrĂŽle de drame si, autour de Jouvet, lâinterprĂ©tation avait Ă©tĂ©, non pas faible, mais simplement un ton au-dessous. Toute lâhistoire basculait et lâĆuvre Ă©tait dĂ©sĂ©quilibrĂ©e. Mais Michel Simon, Françoise Rosay, Jean-Louis Barrault soutenaient lâallure. Jouvet ne mettait personne dans sa poche, comme on dit dans le jargon du mĂ©tier : il avait Ă qui parier. Ce dĂ©calage que lâon observe entre lui et ses partenaires, parfois, a dâailleurs gĂątĂ© quelques-uns de ses films. Il domine, il Ă©crase : de lĂ vient que lâon a souvent qualifiĂ© son interprĂ©tation dâexorbitante â ou de thĂ©Ăątrale, ce qui nâest pourtant pas la mĂȘme chose.
DRĂLE DE DRAME â Marcel CarnĂ© (1937) â Michel Simon, Louis Jouvet, Françoise Rosay, Jean-Louis Barrault, Jean-Pierre Aumont
De ses films suivants, peu de choses Ă retenir. Sauf pour La Maison du maltais et LâAlibi, oĂč Pierre Chenal lâavait fort bien employĂ© dans un rĂŽle de commissaire divisionnaire de la P.J. Commissaire absolument diffĂ©rent du reste de celui quâil incarnera dix ans plus tard dans Quai des orfĂšvres. Dans LâAlibi, il ressemblait plutĂŽt Ă Porphyre qui joue avec Raskolnikoff â en lâoccurrence Eric von Stroheim. Dans La Marseillaise, oĂč il retrouvait Jean Renoir pour la derniĂšre fois, il incarnait Roederer et ne jouait quâune brĂšve sĂ©quence avec Lise Delamare (Marie-Antoinette) et Pierre Renoir (Louis XVI).
LâALIBI â Pierre Chenal (1937) â Louis Jouvet, Jany Holt, Erich von Stroheim
Au milieu de lâannĂ©e 1938, nous trouvons EntrĂ©e des artistes qui est important dans son activitĂ© cinĂ©matographique parce que Marc AllĂ©gret dâune part, Henri Jeanson dâautre part surent le faire jouer et le faire parler Ă son meilleur diapason. Ce reportage romancĂ© sur la classe de comĂ©die de la rue du Conservatoire mettait Louis Jouvet dans son vrai personnage de professeur, fonction quâil assumait au Conservatoire National dâArt Dramatique depuis trois ans. LâĆuvre, aujourdâhui encore, a gardĂ© sa fraĂźcheur et le personnage de Jouvet toute son acuitĂ©. Jouvet montrait lĂ une grande finesse, une infaillible connaissance de lâĂąme humaine. EntrĂ©e des artistes, reste lâexemple le plus Ă©clatant sans doute de la collaboration Jeanson-Jouvet qui fut Ă©troite, longue et apporta Ă chacun dâeux ses meilleurs succĂšs. Il trouva dâailleurs un autre brillant dialoguiste en la personne de Carlo Rim qui le dirigea dans Education de prince, adaptation dâun roman et dâune piĂšce de boulevard de Maurice Donnay. Il jouait le rĂŽle dâun clubman Ă monocle, racĂ©, Ă©lĂ©gant, dĂ©sĆuvrĂ© et vivant dâexpĂ©dients : avec Elvire Popesco, le numĂ©ro dâacteurs Ă©tait parfaitement au point.
ENTREE DES ARTISTES â Marc AllĂ©gret (1938) â Louis Jouvet, Claude Dauphin, Odette Joyeux, Janine Darcey, Bernard Blier
Toujours en cette annĂ©e 1938, il retrouva G.W. Pabst, mais un Pabst qui nâĂ©tait plus que lâombre de lui-mĂȘme, et ce Drame de Shanghai, tirĂ© dâun roman dâO.P. Gilbert, ne fut guĂšre plus heureux que Salonique, nid dâespions. Le sujet posait le problĂšme de lâunitĂ© chinoise que voulait rĂ©aliser un jeune Ă©tudiant sâefforçant de galvaniser ses frĂšres dans une Chine livrĂ©e aux Japonais, aux Occidentaux et aux trafiquants. Dans cette histoire assez confuse, Louis Jouvet Ă©tait, curieusement, un Russe mystĂ©rieux, chef de secte et qui obligeait une chanteuse de cabaret Ă accomplir des missions dĂ©gradantes. Le personnage Ă©tait faux, artificiel, prĂȘtait Ă tous les excĂšs de maquillage et de composition mĂ©lodramatique. mais son interprĂšte, prĂ©cisĂ©ment, sut rester sobre. Quoi quâil en soit, cette aventure chinoise ne laissa pas un trĂšs bon souvenir Ă Jouvet.
LE DRAME DE SHANGHAĂ â Georg Wilhelm Pabst (1938) â Raymond Rouleau, Louis Jouvet, Christl Mardayn
Il en alla tout autrement avec HĂŽtel du Nord. Ce nâĂ©tait plus le Marcel CarnĂ© de DrĂŽle de drame quâil retrouvait, mais plutĂŽt celui de Jenny et de Quai des brumes, celui qui annonçait Le Jour se lĂšve et Les Portes de la nuit, câest-Ă -dire le peintre dâun certain populisme parisien. Jouvet Ă©tait M. Edmond, individu assez sordide, pleutre, lĂąche, vivant aux crochets dâune prostituĂ©e incarnĂ©e par lâadmirable Arletty. A la fin, M. Edmond, qui nâĂ©prouvait pour lui-mĂȘme que mĂ©pris et dĂ©goĂ»t, se faisait tuer volontairement par lâhomme quâil avait dĂ©noncĂ©. Dans ce rĂŽle, Louis Jouvet, dont RenĂ© Bizet vantait âla magnifique et mĂ©lancolique autoritĂ©â, fit en effet lâune de ses crĂ©ations trĂšs marquĂ©es ; peut-ĂȘtre pour Louis Jouvet ce film resta-t-il aussi son dernier grand souvenir cinĂ©matographique dâavant-guerre.
HĂTEL DU NORD â Marcel CarnĂ© â Annabella et Louis Jouvet
Trois films en 1939, trois films dâune certaine envergure pourtant, mais trois Ă©checs. La Fin du jour, dâabord, de Julien Duvivier, chronique sur les vieux comĂ©diens de Pont-aux-Dames. On retrouvait lĂ tous ces pauvres vieux acteurs ayant la nostalgie de leur passĂ© et qui rejouaient, avec cinquante ans de retard les CĂ©limĂšne, les Don Juan, les Alceste, les Hippolyte, les Hermione de leur jeunesse. CâĂ©tait assez atroce, et Jouvet qui se prĂȘtait au jeu du vieux cabot semblait plein de mĂ©lancolie.
LA FIN DU JOUR â Julien Duvivier (1939) â Michel Simon, Louis Jouvet, Victor Francen, Madeleine Ozeray, Gabrielle Dorziat
La Charrette fantĂŽme, du mĂȘme Julien Duvivier qui reprend dans lâhistoire de Selma Lagerlöf ce rĂŽle du cocher de la mort oĂč, vingt ans plus tĂŽt, Victor SjöstrĂŽm sâĂ©tait illustrĂ©. En dĂ©pit dâun excellent dialogue dâAlexandre Arnoux, le film ne parvint jamais Ă sâĂ©lever, Ă sâarracher au rĂ©alisme et Jouvet nây parvint pas davantage. En rĂ©alitĂ©, Julien Duvivier nâĂ©tait pas lâhomme idĂ©al pour traduire en images la poĂ©sie du surnaturel qui marque toute lâĆuvre de la grande romanciĂšre suĂ©doise.
LA CHARRETTE FANTOME â Julien Duvivier (1939) â Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Micheline Francey, Marie Bell
Avec le Volpone de Maurice Tourneur, Jouvet fut plus heureux ; mais lĂ encore il y avait, non pas erreur de distribution, mais de direction : Tourneur Ă©tait aussi Ă©loignĂ© de lâesprit de Ben Jonson que Duvivier de Selma Lagerlöf. NĂ©anmoins, la saveur du sujet, la solide maĂźtrise du rĂ©alisateur et la qualitĂ© de lâinterprĂ©tation (Jouvet, Harry Baur, Charles Dullin, Fernand Ledoux, etc.) assurĂšrent au film une qualitĂ©, thĂ©Ăątrale certes, mais trĂšs estimable. Jouvet menait le jeu autour de ce riche marchand vĂ©nitien qui se fait passer pour moribond ; il Ă©tait tour Ă tour ironique, mĂ©prisant, satanique : ses regards et ses clins dâyeux transperçaient ses partenaires.
VOLPONE â Maurice Tourneur (1941) â Louis Jouvet, Jacqueline Delubac, Harry Baur, Charles Dullin
Peu de choses Ă retenir des deux films quâil tourna en 1940. SĂ©rĂ©nade, mis en scĂšne par Jean Boyer, racontait un Ă©pisode (certainement imaginĂ© de toute piĂšce) de la vie de Schubert alors que jeune musicien encore inconnu il sâĂ©prend dâune danseuse qui affole â et scandalise â tous les Viennois. Pour finir, la demoiselle abandonnera Franz, Vienne et la danse afin de ne pas entraver la carriĂšre du compositeur⊠Untel pĂšre et fils avait plus dâambition. Julien Duvivier et son scĂ©nariste Charles Spaak avaient voulu, en ce dĂ©but de Seconde Guerre mondiale, Ă©voquer la vie dâune famille française Ă travers trois gĂ©nĂ©rations, câest-Ă -dire trois guerres. Famille dĂ©cimĂ©e en 1870, en 1914 et qui, toujours renaissante, abordait en 1940 dâautres batailles.
UNTEL PERE ET FILS â Julien Duvivier (1940) â Raimu MichĂšle Morgan, Louis Jouvet , Suzy Prim
Pour les deux films quâil tourna en 1946, Un Revenant et Copie conforme, il retrouva son dialoguiste prĂ©fĂ©rĂ© Henri Jeanson. Si Un Revenant Ă©tait une peinture fĂ©roce et impitoyable dâune certaine grande bourgeoisie dâaffaires lyonnaise, Copie conforme donnait lâoccasion Ă Jouvet de jouer plusieurs rĂŽles, ce qui risque toujours de dĂ©gĂ©nĂ©rer en âfestival dâacteurâ. Il Ă©tait tour Ă tour dĂ©mĂ©nageur, duc, cambrioleur, brave homme, ce qui lui permettait dâĂȘtre, selon les personnages quâil incarnait, timide, ironique, tendre ou sarcastique. Jean DrĂ©ville, le metteur en scĂšne, et Jeanson avaient jouĂ© sur toutes les faces de son talent ; ce sont toujours lĂ des rĂŽles qui sĂ©duisent les comĂ©diens et oĂč ils excellent.
COPIE CONFORME â Jean DrĂ©ville (1937) â Louis Jouvet, Suzy Delair, Annette Poivre
Louis Jouvet ne manqua pas une aussi belle occasion mais, si lâon admirait la performance, les qualitĂ©s humaines des personnages ainsi campĂ©s Ă©taient forcĂ©ment sommaires. Il se montrait beaucoup plus incisif dans Un Revenant oĂč il apparaissait comme le vengeur de lui-mĂȘme, venant rĂ©gler des comptes avec une famille sordide qui avait failli lâassassiner et avait ruinĂ© son amour de jeunesse. Ce regard et cette voix cynique dont il savait si bien jouer, Christian-Jaque avait su les exploiter avec un brio qui, lorsque lâon revoit aujourdâhui le film, nâa rien perdu de son efficacitĂ©.
UN REVENANT â Christian-Jaque (1946) â Louis Jouvet, Gaby Morlay, Ludmila Tcherina, Jean Brochard, François PĂ©rier, Louis Seigner
On peut faire la mĂȘme remarque pour lâun des deux films quâil interprĂ©ta en 1947 : Quai des orfĂšvres, de Henri-Georges Clouzot. Une activitĂ© thĂ©Ăątrale chargĂ©e explique sa faible activitĂ© cinĂ©matographique cette annĂ©e-lĂ . Quantitativement faible, mais Ă©clatante, car le rĂŽle de cet inspecteur Antoine quâil joua dans ce drame policier reste comme lâune de ses plus grandes crĂ©ations Ă lâĂ©cran. A travers lui, et câĂ©tait le propos mĂȘme de Clouzot, le film devenait une peinture vive en couleurs de certains fonctionnaires de police, bourrus, bons bougres, un peu dĂ©senchantĂ©s, un peu aigris, petits besogneux de la Tour Pointue. A cet anti-Maigret, Jouvet donnait un relief extraordinaire. Dans sa chambre assez misĂ©rable, il traĂźnait la savate, sur le terrain des opĂ©rations câĂ©tait un lion. Certaines scĂšnes dâinterrogatoire sont des chefs-dâĆuvre de stratĂ©gie policiĂšre.
QUAI DES ORFEVRES â Henri-Georges Clouzot (1947) â Simone Renant, Bernard Blier, Suzy Delair, Pierre Larquey
Si, dans Copie conforme notamment, il Ă©tait parvenu Ă se renouveler grĂące Ă ses personnages multiples â allant mĂȘme, dans le rĂŽle du petit reprĂ©sentant, jusquâĂ âĂ©teindreâ sa voix dont le timbre est si caractĂ©ristique â câest au contraire un super Louis Jouvet que nous retrouvions dans Les Amoureux sont seuls au monde et Entre onze heures et minuit, rĂ©alisĂ©s, dans cette mĂȘme annĂ©e 1948, par Henri Decoin.
COPIE CONFORME â Jean DrĂ©ville (1947) â Louis Jouvet, Suzy Delair, Jane Marken
Dans Les Amoureux sont seuls au monde, il est un musicien cĂ©lĂšbre ; il nây a pas si loin entre un grand musicien et un grand comĂ©dien, et Jouvet, comme il lâavait fait dans EntrĂ©e des artistes, projeta sa propre personnalitĂ© sur celle de son personnage. Le film avait cette particularitĂ© de comporter deux fins : lâune optimiste, par rĂ©conciliation ; lâautre pessimiste, par suicide de lâune des hĂ©roĂŻnes. A la sortie en public, il y eut dâailleurs procĂšs entre les producteurs et les auteurs, ces derniers ayant consenti Ă Ă©crire la version rose Ă la condition quâelle ne serait jamais projetĂ©e en France. Ce fut naturellement la fin heureuse qui fut projetĂ©e le plus souvent ! Comment Henri Jeanson et Henri Decoin eurent-ils la naĂŻvetĂ© de croire que cette version rose Ă©tant Ă©crite et tournĂ©e, les producteurs ne sâen serviraient pas !âŠ
LES AMOUREUX SONT SEULS AU MONDE â Henri Decoin (1948) â Louis Jouvet, RenĂ©e Devillers, Dany Robin
Avec Entre onze heures et minuit, Jouvet retrouvait un rĂŽle dâinspecteur de police. Il commençait Ă sĂ©rieusement connaĂźtre le mĂ©tier, ce qui permit Ă quelques critiques dâĂ©crire cette formule solide, originale et bien frappĂ©e : Jouvet est Ă©gal Ă lui-mĂȘmeâŠ
ENTRE ONZE HEURES ET MINUIT â Henri Decoin (1949) â Louis Jouvet, Madeleine Robinson
Le sketch quâil jouait dans Retour Ă la vie Ă©tait de Clouzot. Il nâavait pas donnĂ© lĂ le meilleur de lui-mĂȘme, mais quelques expressions de Jouvet sont toujours devant nos yeux. La confrontation de ce rapatriĂ©, aprĂšs la LibĂ©ration, avec un ancien tortionnaire de la Gestapo Ă©vadĂ© de prison, avait quelque chose dâatroce : Louis Jouvet parvenait Ă donner une couleur humaine Ă son personnage de Français en face non seulement dâun ennemi de son pays mais dâun ennemi de tous les hommes.
RETOUR A LA VIE (Le retour de Jean) â Henri-Georges Clouzot (1949) â Louis Jouvet
Câest encore en acteur quâil joue le rĂŽle dâun acteur dans Miquette et sa mĂšre. Si lâon ne comprend pas trĂšs bien ce quâHenri-Georges Clouzot allait faire du cĂŽtĂ© de Flers et Caillavet, on voit en revanche ce qui pouvait amuser Jouvet dans ce rĂŽle de Monchablon, cheval de bataille du thĂ©Ăątre de boulevard dâavant la guerre de 14. Mais la caricature quâil fit du cabot professionnel Ă©tait appuyĂ©e, lourde, en un mot pas tout Ă fait digne de lui. Ce nâĂ©tait pas du bon Clouzot ; ce nâĂ©tait pas du bon Jouvet.
Louis Jouvet et Henri-Georges Clouzot pendant le tournage de Miquette et sa mĂšre (1950)
Le film qui suivit Miquette et sa mĂšre., en cette fin dâannĂ©e 1949 permit au comĂ©dien de retrouver son auteur, Henri Jeanson. Et de le retrouver Ă cent pour cent puisque Jeanson avait Ă©crit le scĂ©nario, le dialogue et assurait la mise en scĂšne de Lady Paname. Jouvet tenait le rĂŽle dâun photographe, anarchiste et bohĂšme, philosophant Ă lâoccasion et qui promenait sa longue silhouette et son teint glabre Ă travers le quartier Saint-Martin des annĂ©es 20. Jeanson Ă©prouve une grande tendresse pour ce coin de Paris qui fut le creuset du music-hall et de la chanson ; son film avait avant tout lâambition de ressusciter ce dĂ©cor dĂ©suet, ces cours intĂ©rieures oĂč imprĂ©sarios, Ă©diteurs de musique, rĂ©gisseurs et directeurs de scĂšnes pĂ©riphĂ©riques tenaient leurs assises ; lâambition surtout de faire revivre ce monde du spectacle dâautrefois oĂč lâon cĂŽtoyait quelques futures vedettes et beaucoup de futurs ratĂ©s. Jouvet (il sâappelait Bagnolet dans lâhistoire) faisait partie de cette faune pittoresque et sa composition Ă©tait savoureuse. CâĂ©tait une bonne caricature, plus lĂ©gĂšre que celle de Monchablon dans Miquette et sa mĂšre..
LADY PANAME â Henri Jeanson (1950) â Louis Jouvet , Suzy Delair, Jane Marken
On aborde enfin ce mois de novembre 1950. Le 21, il commence au studio de Billancourt Ă tourner Knock. Il nâa plus que huit mois Ă vivre. Ce rĂŽle quâil a jouĂ© Ă la scĂšne des centaines et des centaines de fois, quâil a dĂ©jĂ interprĂ©tĂ© Ă lâĂ©cran dix-sept ans plus tĂŽt, il le retrouve tout Ă la fin de sa vie, comme en suprĂȘme rendez-vous. Il lâavait repris souvent Ă la ComĂ©die des Champs-ElysĂ©es et Ă lâAthĂ©nĂ©e. Quand les affaires battaient de lâaile, il affichait la piĂšce de Jules Romains. Il a Ă©crit lui-mĂȘme, dans ses âTĂ©moignages sur le ThĂ©Ăątreâ : «Jâai pour Knock une reconnaissance inaltĂ©rable. Il rĂ©aimante les comĂ©diens, rĂ©jouit le public, exorcise les huissiers et met en fuite le spectre de la faillite qui hante particuliĂšrement les Ă©difices dramatiques. PiĂšce clef, piĂšce phĂ©nix, piĂšce saint-bernard, piĂšce providence⊠Pendant la seule annĂ©e 1925, Knock par quatre fois est montĂ© Ă lâassaut et mâa permis de surmonter lâadversitĂ© et les dĂ©faites dâune saison particuliĂšrement dĂ©sastreuse ⊠» Et voilĂ que sa derniĂšre interprĂ©tation du docteur Knock, câest au cinĂ©ma quâil la donne, comme sâil voulait la fixer Ă tout jamais. AprĂšs le film de Guy Lefranc, il nâa plus jamais rejouĂ© la piĂšce qui le suivit tout au long de sa carriĂšre ; et lâon pense Ă ce quâĂ©crivait Marcel Pagnol dans son âAdieu Ă Raimuâ, au lendemain de la mort de CĂ©sar : « Je mesure aujourdâhui toute la reconnaissance que nous devons Ă la lampe magique qui rallume les gĂ©nies Ă©teints⊠»
KNOCK â Guy Lefranc (1951) â Louis Jouvet, Jean Brochard, Pierre Renoir
Dans Une Histoire dâamour, quâil termine seize jours avant de mourir, il est de nouveau inspecteur de police chargĂ© dâenquĂȘter, non sur un crime, mais sur un double suicide. ScĂ©nario, adaptation, dialogue sont de Michel Audiard ; la machine tourne rond et Jouvet est enchantĂ© de son jeune metteur en scĂšne, Guy Lefranc, avec qui sâamorcent de nouveaux projets de collaboration. On a dit et Ă©crit, Ă la sortie dâUne Histoire dâamour, que Louis Jouvet semblait fatiguĂ©, que le masque de la mort Ă©tait dĂ©jĂ posĂ© sur son visage. Il est facile de dire ces choses quand la mort a passé⊠Pour nous, il nous apparaĂźt dans ce dernier rĂŽle comme le Jouvet de toujours. Comme le Jouvet de tous les jours. Familier. FĂ©roce. Tendre. Du cĂŽtĂ© de lâamour et contre lâĂ©goĂŻsme. Il eĂ»t aimĂ© cette sortie, simple et naturelle. Partir sur une grande scĂšne tragique nâeĂ»t pas Ă©tĂ© son affaire ; ce quâil laissera dans le cinĂ©ma, qui ne fut pas tout Ă fait son monde, câest lâempreinte dâune personnalitĂ© exceptionnelle de comĂ©dien. Il disait : «Un acteur sâinterprĂšte toujours lui-mĂȘme.» Alors, il fut le parfait interprĂšte de Louis Jouvet. [Anthologie du cinĂ©ma â Louis Jouvet â Roger RĂ©gent (LâAvant-ScĂšne du cinĂ©ma, avril 1969)]
UNE HISTOIRE DâAMOUR â Guy Lefranc (1951) â Louis Jouvet, Dany Robin, Yolande Laffon, Daniel GĂ©lin
 EDUCATION DU PRINCE â Alexandre Esway (1938) â Louis Jouvet, Elvire Popesco, Josette Day, Mireille Perrey
FORFAITURE â Marcel LâHerbier (1937) â Louis Jouvet, Lise Delamare, Ăve Francis
RAMUNTCHO â RenĂ© Barberis (1938) â Louis Jouvet, Madeleine Ozeray, Line Noro, Françoise Rosay
LA MARSEILLAISE â Jean Renoir (1938) â Pierre Renoir, Louis Jouvet, Lise Delamare
Les extraits
Mise en ligne progressiveâŠ
Il peut sembler paradoxal d'entreprendre une publication sur Louis Jouvet au cinĂ©ma. Il fut avant tout homme de thĂ©Ăątre, et cet engagement total de son intelligence, de son savoir, de toute sa personne parait exclure de sa part toute approche, mĂȘme furtive, de cet art cinĂ©matographique qui, de son temps, Ă©tait dĂ©jĂ "une Ă©criture". Pourtant, il a tournĂ© trente-deux films... Mais lorsqu'il apparut pour la premiĂšre fois au cinĂ©ma, il avait 46 ans (Topaze, premiĂšre version, en 1933), c'est-Ă -dire Ă une Ă©poque oĂč sa gloire de comĂ©dien et d'animateur dramatique Ă©tait acquise et Ă©clatante. C'est donc un homme d'une maturitĂ© artistique accomplie, d'une notoriĂ©tĂ© et mondialement reconnue qui va dĂ©buter au cinĂ©ma, et dans un rĂŽle consacrĂ© dĂ©jĂ par le succĂšs, mais qu'il n'a jamais jouĂ©. Pourquoi un tel retard ? On est Ă©videmment tentĂ© de rĂ©pondre qu'avant 1933 le cinĂ©ma prĂ©sentait peu d'attrait pour un comĂ©dien aussi profondĂ©ment enracinĂ© que lui dans le thĂ©Ăątre. Le cinĂ©ma muet avait ses stars, Ă©trangĂšres pour la plupart Ă l'art dramatique, et dans les deux ou trois premiĂšres annĂ©es de son existence le film parlant fit une large place Ă la comĂ©die musicale, Ă l'opĂ©rette, Ă ces "movies show" style Broadway melody ou Our dancing daughters (Les Nouvelles vierges) qui dĂ©clenchĂšrent en Europe les CongrĂšs s'amuse et les Chemin du paradis... Que serait donc allĂ© faire dans ces dĂ©lectables "friandises cinĂ©matographiques" le crĂ©ateur de Siegfried, le continuateur, Ă la ComĂ©die des Champs-ElysĂ©es, du Vieux-Colombier de Copeau ? Pourtant ce n'est peut-ĂȘtre pas par manque d'intĂ©rĂȘt pour lui que Louis Jouvet se tint Ă©loignĂ© du cinĂ©ma jusqu'Ă 46 ans : c'est tout simplement parce que jusque-lĂ il n'eut pas le temps de s'y intĂ©resser... Il peut sembler paradoxal d'entreprendre une publication sur Louis Jouvet au cinĂ©ma. Il fut avant tout homme de thĂ©Ăątre, et cet engagement total de son intelligence, de son savoir, de toute sa personne parait exclure de sa part toute approche, mĂȘme furtive, de cet art cinĂ©matographique qui, de son temps, Ă©tait dĂ©jĂ "une Ă©criture".
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#so dark the night#film#review#joseph h. lewis#steven geray#micheline cheirel#eugene borden#ann codee#paul marion
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Micheline Cheirel et Jules Berry dans "Rendez-vous Champs-ĂlysĂ©es" de Jacques Houssin (1937) - d'aprĂšs a nouvelle Ă©ponyme de Frank Arnold - septembre 2024.
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Cornered *** (1945, Dick Powell, Micheline Cheirel, Walter Slezak) - Classic Movie Review 5252
Cornered *** (1945, Dick Powell, Micheline Cheirel, Walter Slezak) â Classic Movie Review 5252
Director Edward Dmytrykâs edgy, gripping 1945 RKO film noir thriller finds an ideal star in Dick Powell, who plays a former Canadian airman called Laurence Gerard, who returns to France and then goes to Buenos Aires as he doggedly tracks down the Nazis who killed his Resistance fighter wartime French wife.
John Paxtonâs screenplay, based on a story by John Wexley, has the odd longueur and plotâŠ
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Micheline Cheirel-Dick Powell "Venganza" (Cornered) 1945, de Edward Dmytryk.
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For just $3.99 Released on October 1, 1946: A charter pilot gets involved with a group of spies and counterspies in search of a map to hidden uranium for atomic bombs. Genre: Crime Duration: 1h 19min Director: William Rowland Actors: Alan Curtis (Hobe Carrington), Evelyn Ankers (Catherine Forrest), Micheline Cheirel (Dolly Lorraine, aka Countess Maria de Fresca), Jack Holt (FBI Agent Bob Donovan), Jerome Cowan (Gerald Porter), John Craven (Claude Forrest), Inez Cooper (Irene Allison), Roland Varro (James Van Bush), Michael Visaroff (Joseph Herman Ruehl), Gordon Richards (Tom Walker), Hoot Gibson (Sheriff Bradley), Donald Kerr (Ruehl's stablehand) *** This item will be supplied on a quality disc and will be sent in a sleeve that is designed for posting CD's DVDs *** This item will be sent by 1st class post for quick delivery. Should you not receive your item within 12 working days of making payment, please contact me so we can solve this or any other questions. Note: All my products are either my own work, licensed to me directly or supplied to me under a GPL/GNU License. No Trademarks, copyrights or rules have been violated by this item. This product complies with rules on compilations, international media, and downloadable media. All items are supplied on CD or DVD.
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Exactly how Modern technology Is Transforming Advertising
Crazed sex transgressor states GPS tag breaks his civils rights. Spending all my leisure figuring out the device and also designing looks of the Colossus, 3D modelling and prototyping, programs as well as examining the electronic devices as well as try out a range to 3D printing products and techniques. Workshop de Musique Electronique APELAC, BrĂŒssel/ Madeleine RiviĂšre/ IrĂšne Vernal/ Henri Billen/ Jean Nergal/ Ives Larec/ Janine Cheirel/ AndrĂ© Gevrey/ Raoul Demanez. Not being pleased with this hack, Tobias and also Bluzmanis uncovered they can additionally imitate a mechanical trick to open up the electro-mechanical lock, defeating among the major marketing points of high-security secrets. Mintz as well as the Hasbro and also Harmonix team debuted DropMix throughout SXSW in Austin. For what it's worth, digital ballot machines have been this hackable in previous political elections as well, as well as there's no indicator-- also in Virginia-- that there's ever been any interference. The DuinoKit Fundamentals is an Arduino based advancement package that concentrates on fundamental electronic components and also tasks that will be simple to invent and learn. Thanks for putting in the time to review this project description. That does not indicate bargains typically aren't made on pillow-soft carpets of the Convention Center though. My hope is that she finds out computer code, because I genuinely think that will certainly be the universal language. This is an inquiry at the pointer of the tounge of several potential cigarette smokers of electric cigarettes. Operating in combination with Excellent Ormond Road medical facility, Zhang is establishing the sensing unit even more, so it can be trialled in 100 houses around the UK to examine the long-term efficacy of physiotherapy treatment. This growth Okapi system will have substantial information logging abilities. Greater than 2.6 million adults in the UK are currently e cig customers, nearly all of whom formerly smoked. Today there are no e-cigarettes certified via the Medicines and also Healthcare Products Regulatory Firm, so they can not be suggested by the NHS. Vaping is the name provided to smoking e cigarettes, which heat flavored fluid and also the resulting vapor is after that breathed in and also exhaled, just like normal smoking. It claims just over fifty percent of existing or ex-smokers have now attempted electronic cigarettes, compared to 8% in 2010. The Fda (FDA) formally recommended laws for e-cigarettes last April. 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Added attachments, including a fork head that isn't really consisted of with the starter package, run for $34.95, which appears a little bit costly given that the attachment doesn't in fact consist of any technological elements.
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