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11 dicembre … ricordiamo …
11 dicembre … ricordiamo … #semprevivineiricordi #nomidaricordare #personaggiimportanti #perfettamentechic
2021: Jack Hedley, Jack Hawkins (nome cambiato per evitare confusione con il suo omonimo), attore inglese conosciuto per le sue interpretazioni in televisione. Iniziò la sua carriera sullo schermo nel 1950 dove interpretò numerosi film e fece apparizioni televisive. Apparve in numerosi film britannici degli anni ’60. Hedley è morto per un attacco di cuore dopo una breve malattia. (n.1929) 2020:…
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#11 dicembre#Antonio Carlos Zarattini#Beryl Cunningham#Bettie Mae Page#Bettie Page#Carlos Zara#Charles Dullin#Francesca Del Rosso#George Ardisson#Giorgio Ardisson#Greta Gonda#Herbert Marcus#Jack Hawkins#Jack Hedley#Lindsay Crosby#morti 11 dicembre#Morti oggi#Sergio Fiorentini#Suzanna Leigh#Suzanna Smyth#Walter Coy#Wondy
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Festival Bruits d'hiver, théâtre Charles Dullin, Grand Quevilly, Seine-Maritime, 2012
#Festival Bruits d'hiver#théâtre Charles Dullin#Grand Quevilly#Seine-Maritime#2012#affiche#illustration
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Les dames du Bois de Boulogne Robert Bresson. 1945
Theatre 1 Pl. Charles Dullin, 75018 Paris, France See in map
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#robert bresson#les dames du bois de boulogne#theatre#maría casares#paul bernard#movie#paris#film#cinema#france#google maps#street view#location#1945
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Une lune bleue habite le Pays des couleurs
L’air de rien – et avec presque rien – Adèle Ogier crée, avec sa compagnie L’Atelier du vent, des lieux et des moments profondément contemplatifs. Qu’on découvre le « Cocon », sorte de théâtre-musée mobile, léger et novateur, assurément atypique ; l’exposition « La Ménagerie graphique » qui accueille des œuvres choisies sur la thématique animalière ; le spectacle « Anima » qui émerge, comme un rêve d’oiseau, de ce monde de présences silencieuses ; ou encore l’exposition « L’Enfance de l’art », ouverte cet été à Brangues, on peut toucher la grande justesse, l’exigence et l’humilité de cette artiste aussi inspirée qu’ingénieuse. A la croisée de l’art et de l’artisanat, son chemin mêle sans hiérarchie ni a priori les métiers de la création. Peu importe les cases préexistantes et les étiquettes: sa case à elle est pleine de fenêtres et les murs, légers, laissent venir la lumière. Le vent passe, brouillant les cartes; et voilà un petit monde de merveilles.
Quand nous venons voir ses créations, nous arrivons de notre quotidien souvent embarrassé, pressé; elle nous offre un sas, un seuil, où le temps ralentit. Une place pour l’étonnement. Elle nous plonge alors dans un univers récréé, rêvé si fort qu’il existe et vogue comme une arche de Noé sans déluge, sur fond de musique baroque et de ciel diamanté. Dans ce voyage vers le simple fait d’être présent au présent, où s’éprouvent la vitalité animale, la densité des éléments, la plénitude du regard, le mystère des questions majeures, on est ouvert à une expérience poétique au plus près de nous, là, simplement là, comme la voûte étoilée, qui brille pour toutes et tous, dans l’évidence de sa majesté. Akissi (le nom qu’Adèle prend pour signer ses tableaux) signifie en Côte d’Ivoire « fille née un lundi », jour de la Lune. Pourtant, au gré de ses croquis, de son spectacle, de ses scénographies, ce n’est pas dans un ailleurs mélancolique et lointain qu’elle souhaite nous emmener. Au contraire, Adèle-Akissi est comme la « lune bleue », plus proche et plus rayonnante : la poésie pure qui est son langage, son bain naturel, se veut terreau d’échange et de rencontre – avec les autres, avec soi –, renouant avec ce qui fait la part si précieuse de la vie : la beauté d’être.
Pour découvrir son travail, n’hésitez pas à aller voir l’exposition en cours, avec Mélanie Bourlon (Espace Claudel-Stendhal, à Brangues) et, bien sûr, à consulter son site, qui répertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l’Atelier du vent
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Harry Baur in Les Misérables (Raymond Bernard, 1934) Cast: Harry Baur, Charles Vanel, Florelle, Josseline Gaël, Gaby Triquet, Jean Servais, Orane Demazis, Gilberte Savary, Charles Dullin, Marguerite Moreno, Émile Genevois, Robert Vidalin, Paul Azaïs, Max Dearly, Henry Krauss. Screenplay: Raymond Bernard, André Lang, based on a novel by Victor Hugo. Cinematography: Jules Kruger. Production design: Lucien Carré, Jean Perrier. Music: Arthur Honegger. Harry Baur gives one of the great film performances in Les Misérables, beginning with a tour de force in the first installment, subtitled Tempest in a Skull, in which he plays not only the brutish convict Jean Valjean and his first assumed identity, the benevolent mayor of Montreuil-sur-Mer, M. Madeleine, but also the addle-brained Champmathieu, wrongly fingered as the fugitive Valjean. Baur's Valjean is not the dashing, younger heroic figure embodied by Fredric March in Richard Boleslawski's 1935 Hollywood version or Hugh Jackman in Tom Hooper's 2012 film of the musical. March and Jackman had to work hard to suggest Valjean's hardened convict past, but Baur looks the part. He cleans up nicely, though. Raymond Bernard's version is closer to the epic Victor Hugo novel than the later adaptations, which necessitates its miniseries length: a 281-minute total run time, divided into three films. Trilogies typically sag in the middle: In Peter Jackson's Lord of the Rings, for example, The Two Towers (2002) is weaker than The Fellowship of the Ring (2001) and The Return of the King (2003). But Bernard manages to give each part fairly equal heft, concentrating on Valjean's transformation in Tempest in a Skull, on the thwarted manipulations of the titular couple in The Thénardiers, and on the fight on the barricades in Freedom, Dear Freedom. This is not to say that there isn't some slackness within each installment: Bernard, like many directors who mastered their skills making silent films, doesn't seem fully at home with sound even yet; there are scenes in which the actors seem to be holding a pose a beat or two longer than necessary. And despite Arthur Honegger's distinguished score, Bernard allows some scenes that could use the "sweetening" of background music to go without it. In The Thénardiers, for example, the plot to ensnare Valjean and the ensuing fight scene could have used some tension-and-release music, but the score only begins, rather abruptly, when the lovers, Marius (Jean Servais) and Cosette (Josseline Gaël), meet. But as a totality, Les Misérables is a triumph, and apparently a little-known one, to judge by the fact that it doesn't come up as one of the top results in an IMDb search. Jules Kruger's cinematography gives an expressionist tilt to some of its scenes, and the production design, from the slummy haunts of the Thénardiers to the opulence of Gillenormand's mansion, is superb. But most of all it has Baur and a tremendous supporting cast, particularly Florelle* as a very touching Fantine, and Émile Genevois as a memorable Gavroche. Charles Vanel's Javert is not humanized sufficiently in the script, I think, so that his suicide comes as something of an anticlimax, but he gives it all the implacable menace the role allows him. But it's Baur who carries the film as impressively as he carries Servais's Marius through the sewers in the climax.
*Her full name was Odette Elisa Joséphine Marguerite Rousseau, and she was occasionally billed as Odette Florelle. It's too bad that today her screen name sounds like an air freshener.
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Chambéry
Chambéry est une petite ville située en Savoie avec un joli quartier médiéval et de nombreux espaces verts. C'est la destination idéale pour se détendre, promener, faire du vélo, randonner et être au plus près de la nature tout en respirant l'air des montagnes.
Comment venir ?
Chambéry se situe :
en train : 10min d'Aix-les-Bains, 50min de Grenoble ou Annecy, 1h20 de Genève, 1h30 de Lyon, 2h de Valence, 3h de Paris
en voiture : 20min d'Aix-les-Bains, 30min d'Annecy, 40min de Grenoble, 1h de Lyon ou Genève, 1h30 de Valence
en bus : 25 min d'Aix-les-Bains, 40min d'Annecy, 1h de Grenoble, 1h20 de Lyon, 1h30 de Genève
Combien de temps ?
Chambéry est une petite ville qui se visite assez rapidement, une journée peut donc suffire à en faire le tour. Elle a la chance d'avoir un parcours fléché au sol qui vous permettra de ne rien louper des diverses impasses et recoins ainsi qu'un musée d'art très riche et intéressant. Il est ensuite possible de continuer son périple vers Grenoble ou vers Annecy.
Quoi voir à Chambéry ?
Des bâtiments historiques : fontaine des éléphants, place Saint-Léger, les passages du vieux centre, château des Ducs de Savoie, marché des Halles, hôtel de Cordon, rotonde ferroviaire, Théâtre Charles Dullin, Statue des frères de Maistre, Fontaine des Colimaçons, hotel de ville, palais de justice, Carré Curialn
Du patrimoine religieux : cathédrale Saint François de Sales, Eglise du Sacré Cœur, Église Notre Dame
Des musées : galerie Eurêka, musée Savoisien, Trésor de la Cathédrale, Museum d’Histoire Naturelle, Musée des Beaux Arts
Des parcs et jardins : Parc de la Calamine, Parc du Clos Savoiroux, Parc du Verney, Jardin des Senteurs, Jardin des Charmettes, Parc du Talweg
Quoi voir dans les environs ?
Des villes et villages : Grenoble, Turin, Annecy, aix-les-bains, Lyon, Conflans, Chignin , Genève, challes les eaux
Des lieux naturels : lac du Bourget, passerelles du Revard, Croix du Nivolet, Parc Naturel Régional de Chartreuse, lac d'Aiguebelette, cascades de Jacob-Bellecombette, Parc Naturel Régional du Massif des Bauges
Des monuments : monastère de la Grande Chartreuse, abbaye de Hautecombe, château du Touvet, château de Miolans
crédits photos @lilstjarna
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DIE NA-OORLOGSTEATER IN PARYS¹
In die naoorlogse teaterbeweging in Frankryk sal ek probeer om 'n beweging te identifiseer wat beide dié van die teater en dié van die Franse gees is.
Hiervoor sou dit nie genoeg wees om al die vertonings by te woon wat van 1920 tot 1936 hul stempel op Parys afgedruk het nie, maar ek kan wel sê, ek het deelgeneem aan die intieme lewe van die teater, in sy lyding, in sy terugslae, sy hoop, sy probleme en soms selfs sy triomfe.
Ek het as akteur of regisseur in nie minder nie as tien teaters gewerk: l'Œuvre, l'Atelier, Vieux-Colombier, Comédie des Champs-Élysées, Studio des Champs-Élysées, Théâtre de Grenelle, Théâtre Pigalle, die Théâtre de l 'Laan, die Théâtre des Folies-Wagram.
Ek het al die belangrike persoonlikhede van die teater persoonlik en intiem geken en saam met hulle gewerk: Lugné-Poe, Silvain, Charles Dullin, Jacques Copeau, Louis Jouvet, Georges en Ludmilla Pitoëff, Suzanne Desprès, Gaston Baty, Valentine Tessier, Génica Athanasiou, Roger Karl, Falconetti.
Ek het die tydperk van volwassenheid van die Théatre de l'Œuvre, voor Lugné-Poe vertrek, en dag gesien
dag na dag het ek die eerste avonture beleef van die ontluikende Atelier, wat vir drie jaar voortdurend die
ramp, tot die dag toe hy uiteindelik homself kon afdwing.
Ek wil nie hier 'n eenvoudige lys van akteurs gee nie, 'n inerte palmarès, maar die lewe en asemhaling van die teater
in Frankryk wat net 'n paar maande gelede 'n geheimsinnige verskynsel veroorsaak het. In Parys, in 1920, terwyl die Vieux-Colombier sy deure heropen het, het 'n paar groot akteurs oor die
toneel van die Comédie-Française: Silvain, De Max, Paul Mounet, ens. In die avant-garde teaters het mense lekker gelag deur die tics van die groot akteurs na te boots: deur Paul Mounet, die sonore
keelstem, daardie groot, swaar Cerberus- en aardbewingstem, en sy passiewe, meganiese styl. Die uitdrukking op die mond en ander eienaardighede van De Max was vervals, soos daardie spesifieke manier wat hy gehad het om homself op 'n bestudeerde manier te draai en reg te maak; en hy het homself bevestig: «Hier is presies wat nie gedoen moet word nie
Doen".
Maar na my mening, ten spyte van hul swakhede, was hierdie akteurs die laaste wat die heldhaftige tradisie van die teater gehad het. En toe hulle dood is, kan gesê word dat geen tragedie weer in Parys opgevoer is nie. Silvain het 'n vreemde manier gehad om sy arms oor mekaar te kruis, op die vlak van die solar plexus; hy het ook die gewoonte gehad om sekere lettergrepe met 'n hou op die bors te aksentueer.
De Max, sonder om die betekenis van sy gebaar te ken, het sy sonoog met die punt van sy wysvinger terg, met sy wysvinger probeer om die oorlewing van die derde oog te herontdek en die plek van wat, in Indiese metafisika, is noem die pineaalklier. In al hierdie oordrewe gebare van die akteurs is daar die instinktiewe oorlewing van 'n magie wie se
diegene wat oefen weet nie meer wat dit beteken nie, en diegene wat daarvoor lag, lag sonder om te weet hoekom. En ek sou ook sê
dat, as hulle op daardie oomblik kon weet wat in hulle lag, hulle bang sou wees vir hulself.
Dit is daar waar 'n mens die rede kan vind vir die beweging van godsdienstige terreur wat die skare by die Paryse Koloniale Uitstalling in 19312 aangegryp het, toe hulle die akteur van die Balinese Teater na hulle kon sien opruk en,
nadat jy drie of vier treë geneem het en 'n nuuskierige opwaartse beweging van die heupe gemaak het, raak die derde oog op die kop aan.
Toe De Max aan sy kop raak, was dit nodig om te vertaal:
Ek dink dit met my donker kop. Ek soek in my gekwelde kop na die verlore plek van gedagte.
Maar wanneer die akteur van die Balinese Teater aan sy kop raak, is dit nodig om te vertaal:
Ek is bewus van 'n verlore oog; Ek wys na die verlore plek van 'n oog in die kop van kriminele mensdom. Ek doen 'n beroep op daardie wetenskap wat mans verloor het aan die begin van die Swart Era. Dit wil sê sestig eeue gelede. Want, soos ons weet, het die Black Age, vir die Hindoes, 3120 jaar voor Christus begin.
Hier, wanneer ons in hom deurdring, wat ware teater vir ons kan voorstel.
In Duitsland word ’n artistieke opvoering uitgevind; in Rusland, die opvoering van die massas; maar in Frankryk, een van die seldsame lande in die wêreld waar dit selfs uit niks moontlik is om met iets vorendag te kom, in Frankryk was dit moontlik, amper sonder middele, om die geheime lewe van die teater te herontdek, net soos Arthur Rimbaud was in staat om die geheime lewe van die poësie te herontdek ...
Maar ek keer terug na die alchemie van die teater in Frankryk, na sy nuwe na-oorlogse debute, daardie oomblik toe, in Parys, die lewe ontwaak het.
Dit was Lugné-Poe wat Jarry, Strindberg en Ibsen aan die Franse onthul het, wat die Krediteure, Hedda Gabler, Spectres, A Doll's House ens. na die verhoog gebring het, in die klein privaat kamer van die Cité Moncey, by 55 rue de Clichy , in Parys.
Die Œuvre is 'n "geslote" teater. Slegs intekenare het toegang daartoe. Ek gaan soontoe om een by te woon
verteenwoordiging, sonder dat ek eers ingeteken het, ontmoet ek Lugné-Poe wat my nooi om
kom in sonder om te betaal en hy bied my aan om in sy teater te werk. Dieselfde jaar het ek my debuut gemaak as
administrateur, nutsman, prompt, akteur en ekstra.
Ek het Jean Sarment se waarnemende debuut in Specters from the wings gekyk. Hedda Gabler, 'n Poppekas, ens., en, op dieselfde toneel, die volgende jaar, tot Lugné-Poe se verstommende skepping in Crommelynck se Manjifieke Cuckold.
Lugné-Poe het in hierdie rol 'n onvergeetlike tipe intellektuele boef geskep, wat 'n Bruegeliaanse komposisie op die Franse verhoog bekend stel, met 'n soort knorstem asof in 'n fantoom, en kaskenades van lag, gevolg deur kaskenades van uitdrukkings wat van kop tot tone gerol het. voete.
As akteur was Lugné-Poe dikwels ongelyk, dramatiese vertolking het hom verveel. Hy tree met minagting vir die gehoor op. Maar as hy sy deel betree, lag die hele vertrek tot hees. Hy is 'n volledige akteur, van kop tot tone. Sy verrassende veranderinge in stem, sy vingers wat na punte draai, sy ontstoke blikke laat ’n mens vir oomblikke dink aan ’n nou verlore teatertradisie. Dit blyk dat ons in die teenwoordigheid van 'n akteur uit die Franse Middeleeuse Mysteries is.
Tog is dit aan ’n heel ander kant van die teater, sonder gebare, met net haar stem, ’n silwerige snikkende stem wat Suzanne Desprès in d'Annunzio se roerende werk huil oor haar afgekapte hande³.
Omstreeks dieselfde 1920 het Durec, wat 'n tyd later gesterf het, in 'n Yslandse toneelstuk vertolk: Die begeerte van Sigurjónsson, die rol van 'n towenaar gevangene van sy towerspreuke, terwyl hy glo dat hy die geheim besit. Ek kan nie onthou dat ek so 'n besetene stem in enige teater gehoor het nie, totdat ek die dag, in die Dibbuk, Marguerite Jamois letterlik hoor huil het, haar siel agternajaag.
1920 is die jaar waarin Jacques Copeau, by die Vieux-Colombier, die eenparige skool na die toneel bring, wat ook 'n skool van naturalisme en eenvoud is. Eensgesindheid is 'n populisme avant la lettre, maar a
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Ça faisais assez longtemps que je n'avais pas fais de fiche de lecture. La dernière fois nous parlions de Pierre Benoît, un romancier assez peu connu aujourd'hui. J'ai décidé ce soir de parler de Henri Béraud, un auteur souvent très aimé, mais aussi souvent très détesté. Il faut dire que c'était un grand polémiste, ses écrits en témoigne.
Henri Béraud : Polémiste sorti du peuple :
Voici un demi-siècle paraissait un petit livre de souvenirs romancés d'à peine deux cents page. Son titre : << Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? >>. Son auteur : Henri Béraud. Il était alors au faite de sa renommé. Trois ans plus tard, il était arrêté, condamné à mort, grâcié de justesse et libéré en 1950 du bagne de Ré. Quand il mourut en 1958, au début de la Ve République, il était assez oublié par les partisans d'un bord politique qui n'était d'ailleurs pas tout à fait le sien. En pleine guerre d'Algérie, on se souciait peu de la disparition de ce romancier-journaliste qui reussit le coup de force de s'être vu accusé d'intelligence avec l'ennemi, alors qu'il n'avait jamais éprouvé la moindre sympathie pour les Allemands. Il les détestait un peu près autant que les Anglais ( qu'il rêvait de << réduire en esclavage >> ). Mais ce redoutable polémiste, fils du peuple si il en fut, plutôt anarchiste, était revenu pacifiste de la guerre de 14. Il manifesta toujours un franc-parlé et un goût de l'outrance qui le possèrent à épouser sans prudence quelques une des querelles les plus dangereuses d'une époque dont il fut le meilleur témoin. A le relire, on s'aperçoit qu'il fut surtout un merveilleux enquêteur et un robuste écrivain.
Qu'as-tu fait de ta jeunesse, qui ce déroule avant la grande tuerie fratricide de 14, est la suite du meilleur livre de Béraud, cette " Gerbe d'Or ", où il raconte son enfance de fils d'un boulanger de la rue Ferrandière, à Lyon, où il est né le 21 septembre 1885, entre les Terreaux et la place Bellecour.
Cette presque île entre Saône et Rhône sera toujours pour lui le cœur de son univers sentimental. Et si il fut un grand voyageur, " flâneur salarié ", à travers le monde, comme il disait lui-même de son métier de reporter globe-trotter, il restera toute sa vie fidèle au petit " gone " qu'il fut enfant d'un milieu populaire, encore très proche du village dauphinois de ses grands-parents paysans. Peu d'écrivains sont aussi enracinés que ce citadin d'une grande ville, qui dispute à Marseille le rang de seconde de France et garde à travers tout les orages le même aspect un peu fermé sur elle-même.
Par reaction contre le côté radin et dévot de la plupart des bourgeois de leur ville industrieuse et embrumée, beaucoup de Lyonnais manie comme personne l'irrespect, dont Guignol est l'ironique porte-parole. Amoureux de cette cité que l'on dit " la plus au Sud des ville du Nord ", le jeune Béraud devient vite le rassembleur des garçons qui y mènent comme lui la vie de bohème au début de notre siècle. Passionnés de théâtre et de musique, ils aiment Wagner avec passion. Comme il faut travailler quand on n'appartient pas aux dynasties marchandes, le fils de boulanger sera tour à tour dessinandier en soieries, clerc d'avoué, commis en assurances, antiquaire , du genre brocanteur, et journaliste, surtout journaliste.
Son sens inné de la polémique, parfois la plus féroce mais toujours la plus drôle, fait merveille dans les petits joumaux de Lyon, où il se rend indispensable. Un entracte de quatre ans, dans l'artillerie, le marque à jamais. Parti insouciant, il devient pacifiste. Mais aussi bien décidé à quitter sa ville natale pour partir à la conquête de Paris, comme ses amis le comédien Charles Dullin et le journaliste Albert Londres.
Très vite, il va s'imposer comme le maître incontesté du grand reportage. Nul ne sait comme lui transcrire les atmosphères et les rencontres en ces pays étrangers que la télévision n'a pas encore rendus faussement familiers. L' entre-deux guerres voit le triomphe de ces envoyés spéciaux qui n'ont pour eux que leur stylo, beaucoup de culot et de confortables notes de frais consenties par des patrons de presse intelligents. On verra Henri Béraud à Moscou et à Berlin, à Rome et à Vienne, à Dublin et à Madrid, partout où il se passe quelque chose. Il raconte ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il croit, se montrant toujours bon observateur et parfois bon prophète. L' Europe en pleine crise le fascine, car il sent à chaque enquête la guerre venir, inéluctablement.
Écrivant au sommet de sa carrière dans Gringoire, le grand hebdomadaire conservateur, il réserve ses élans populistes pour son œuvre littéraire. Il dénonce la littérature hermétique et lugubre de ceux qu'il nomme " les longues figures " et defend la langue claire et la vie simple des " bons vivants ". En politique, il s'affirme sans hésiter républicain, chantre du 14 juillet et admirateur de Robespierre. Celà ne l'empêchera pas de denoncer le gouvernement radical dans " Pavés Rouges " ( 1934 ), et la gauche dans " Front-popu " ( 1936 ). En politique extérieur, il ce montre volontiers cocardier et poursuit les Britanniques d'une haine qui lui coûtera un jour très cher.
L' Académie Goncourt lui a décerné en 1922 son prix pour " Le martyre de l'obèse ", essaie romanesque sur son impressionnant tour de taille, qui est loin, très loin d'être son meilleur livre. Il réussit mieux dans le roman historique : " Le vitriol de lune " et " Au capucin gourmand ", annoncent la fantastique maîtrise d'une trilogie ( qui devait comporter au départ une dizaine de volumes ), " Le bois du Templiers pendu ", " Les lurons de Sabolas " , et " Ciel de suie ".
Le premier surtout est un incontestable chef-d'œuvre, roman paysan, à la fois joyeux et sanglant, hymne païen aux paysages et aux de son Dauphiné ancestral. Un jour, ces ruraux quitteront la terre pour la ville et participeront aux insurrections lyonnaises parmi les canuts révoltés contre la rapacité des possédants et l'ignominie des politiciens.
Quand viendra la défaite de 40, Béraud aurait pu se taire. Ce n'était pas son genre. De Lyon, il continuera à dire ce qu'il pense, en bon patriote. Tout aussi opposé à la << dissidence gaulliste >> qu'à la collaboration << parisienne >>. Il ne comprendra pas que son directeur et ami Carbuccia décide un jour, par prudence, de saborder son hebdomadaire. Lui, Béraud, continuera à hurler ce qu'il croit. Il le payera, dans une cellule de Fresnes, chaînes aux pieds. Il meurt le 24 octobre 1958, dans la solitude et dans la misère.
Principales œuvres :
Poèmes ambulants, poésie (Le Monde lyonnais, 1903). Les jardins évanouis ( Le Tout-Lyon, 1904). L' héritage des symbolistes, critique (Sansot, 1906). L'école moderne de peinture lyonnaise, essai (Basset, 1912). Les morts lyriques, contes (Basset, 1912 ) Le trial de lune, roman historique (Albin Michel, 1921). Le martyre de l'obèse, roman prix Goncourt (Albin Michel, 1922). La croisade des longues figures, articles (Editions du Siècle, 1924). Lazare, roman (Albin Michel, 1924). Retour à pied, articles (Crès 1920 ). Au capucin gourmand, roman (Albin Michel, 1925). Le bois du templier pendu, roman (Editions de France, 1926). Mon ami Robespierre, récit romancé (Plon, 1927) La gerbe d'or, souvenirs (Editions de France, 1927). Le 14 juillet, récit (Hachette, 1928 ) Leurons de Sabolas, roman (Editions de France, 1932). Souvenirs d'avril, articles (Editions de France, 1932). Ciel de suie, roman (Editions de France, 1933). Dictateurs d'aujourd hui, essai (Flammarion, 1933). Pavés rouges, chroniques (Editions de France, 1934), Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ?, chroniques (Editions de France, 1935). Trois ans de colère, chroniques (Editions de France, 1936). Popu-Roi chroniques (Editions de France, 1938). Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? souvenirs (Editions de France, 1941). Sans haine et sans crainte, chroniques (Editions de France 1942). Le nœud au mouchoir, chroniques (Editions de France, 1944). Vous ne connaissez pas mon pays, souvenirs (Lardanchet, 1944). On tue pour moins que ça, roman policier (Plon, 1950). Quinze jours avec la mort, souvenirs (Plon, 1951). La chasse lampiste, souvenirs (Plon, 1951). Les derniers beaux jours, souvenirs (Plon, 1953) Les flâneurs salariés, reportages (10-18, 1985).
A consulter :
R. CARDINNE-PETIT: Le martyre de Henri Béraud (L'Elan, 1949). Jean BUTIN: Béraud (Horvath, 1979). Georges FERRATO: Henri Béraud, le flâneur salarié (Le Loriot rêveur, 1985). Henri Béraud, Qui suis-je Pardès édition.
Il me semble que ses articles ont étés publiés aujourd'hui dans des ouvrages, à vérifier. On peut également trouver ces ouvrages dans des librairies parisiennes lors de flâneries.
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Maldone (Jean Grémillon, 1927)
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Charles DULLIN
"Hommage à Charles Dullin"
(2LP. Disques Adès. 1961) [FR]
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Carmen, Xania and Melissa are taking a walk in Montmartre, Paris. Xania is wondering why everyone is staring at her. For Carmen and Melissa the reason is only too obvious.
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Okay this article is really written by a hater, which makes it kind of funny to me. I looked her up and all I found out about her was that a) she published a guide to restaurants in Paris, b) she was part of a campaign by extreme right-wing newspapers to defame left wing politicians, going as far as disguising herself as an American journalist in order to harass a politician who then killed himself and c) she once pretended to be “an extraordinary psychopathic case” in order to meet Freud. Anyways, here is her review of Raymond Bernard’s Les Misérables
Source: Ric et Rac, 17 February 1934
One must commend Raymond Bernard for having the courage to attack Les Misérables. It’s been too long since I read Victor Hugo’s work to faithfully judge if M. Raymond Bernard succeeded in his audacious enterprise but the hugolatres in my family were emitting awful shouts in leaving the little festival organized by the Natan brother in honor of the film, or rather the three films. The next one will be shown at the Marivaux and the last one at the Marignan. I am afraid that you will not see me in those establishments for some time because the debut film, A Tempest in a Skull, didn’t give me a single desire to know the rest of the disappointments in store for Jean Valjean, Cosette, and the Thénardiers. That being said, I must admit that my neighbors at the Paramount theater were very moved the other night.
“It’s terribly beautiful and that’s it then!” one was saying.
“Me, I find it remuant (sic),” the other one was saying, but who meant to say emouvant [I gather that they said fidgety but meant to say moving].
That’s all true, by the by. But like Les Deux Orpheline, it’s not more or less. That is to say, there’s a certain dose of comedy throughout the drama. You must understand that when I say “drama,” I’m thinking “melodrama.” The impression of “affectation” is certainly from Florelle, who never stops coughing, agonizing and dying. By a curious phenomenon of mimicry, she succeeded in making a good part of the audience cough. You could have said it was a fatal epidemic of bronchitis.
The formidable talent of M. Harry Baur highlights the contrast to the point of cruelty. Harry Baur is Jean Valjean and M. Madeleine and Champmathieu. That a single actor manages to create three characters who are so different is a true tour de force that the public probably doesn’t appreciate enough.
He creates the impression that the shape of his eyes, of his chin, and of his cheeks has changed and that the three characters only share a vague resemblance. I already knew that M. Harry Baur was a great actor. I hadn’t even hoped he’d be this good. His role as Champmathieu particularly is overwhelmingly realistic and colorful. His Champmathieu: we’ve all known someone like him, in the correctional courts, before the justice of the peace, or simply the police.
M. Charles Vanel and M. Charles Dullin are Machiavellian and unlikeable, as befits them but always in a way that is melodramatic, which may not have been necessary.
***
Jean Valjean, a prodigiously strong convict, has just been liberated. He walks, he goes from town to town, flotsam that everyone rejects. Everyone except a brave and saintly man, an archbishop, who offers him hospitality. Jean Valjean immediately rewards him by stealing his silver. . .[skipping most of this because we know the plot] . . .
At the same time, we have been introduced to Fantine, a charming seamstress who, alas! believed the beautiful promises of a man. Fantine is the mother of a charming little girl named Cosette who is put into the care of two innkeepers in Montfermeil, the Thénardiers. This poor girl is right out of Cinderella. She sweeps, she’s smacked around, in short she’s like a sister to the Two Orphans, like I had the honor of telling you earlier. These torturers don’t ask for any less than a big sum of money from the poor little mother, who believes that her daughter is happy and cherished.
I never have understood why Fantine gives her well loved daughter to people she did not know, when it would have been simple to find a nanny near Montreuil. Right? But M. Victor Hugo had to have had his reasons and then, as others have said, “if it wasn’t for that then the story would have been over right away.” . . . [skipping more because the plot summary, goes without commentary all the way to Fantine’s death and Valjean’s escape]. . .
There you have the first part of the tryptic. I said at the beginning of my article what I thought of the interruption. It would be unfair of me to the director and camera operator if I didn’t tell them that certain scenes gave me sea sickness. Why is Fantine, on her death bed, presented like a woman on an ocean liner tilted 45 degrees, suffering pains that we are left to guess at? There is not a single reason to then show us Jean Valjean with his feet on the ceiling and Javert in diagonal. Yet another wrongdoing of Bolshevism! It was the Russians, unless I am mistaken, who first tried to get photos on unexpected planes.
Again, you could say “That’s cinema for you!” But what you cannot say that for, oh! that is the monologues of M. Madeleine. His brand new vocation as great honest man has really turned his head around and the poor man gives long speeches that seem to torment many and which make us suffer even more.
Must I add that with the exception of Henri VIII, with its irresistible colorfulness, “period pieces” always seem disappointing to me. It takes more than hoisting a lantern to the top of a pulley or giving a twisted cane to Javert to recreate the atmosphere. People forget that faces and silhouettes change and that the brave actors of 1934 look more or less like disguises.
It takes the dramatic power of M. Harry Baur to make you forget that. He is the only thing alas! to defend this film.
Odette PANNETIER.
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"Dans cette maison est né Jean Vilar, le 25 mars 1912." Jean Vilar naît à Sète au cœur d'une famille de merciers. Il découvre le théâtre à 20 ans en assistant à une répétition dirigée par Charles Dullin. En 1947, un an après avoir joué au cinéma dans les Portes de la nuit, de Marcel Carné, le metteur en scène se voit proposer par René Char, Yvonne et Christian Zervós, d'animer une « Semaine d'art dramatique » en Avignon. Pour l'occasion, il monte Richard II de Shakespeare dans la Cour d'honneur du palais des Papes. Même si cette expérience n'obtient qu'un succès limité, le Festival d'Avignon est né. Vilar va en faire l'un des rendez-vous culturels les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle. L'arrivée de Gérard Philipe, jouant le Cid de Corneille (1951) et Lorenzaccio de Musset (1953), donne à la manifestation un élan historique. En 1951, il prend la direction à Paris du Théâtre national populaire (TNP). Au-delà de son activité d'artiste, il entreprend de mettre en place une politique permettant d'ouvrir le théâtre aux classes défavorisées. Ainsi, au TNP tout particulièrement, les conditions de réservation des places, d'accueil et de placement dans la salle favorisent la venue de personnes peu fortunées. N'obtenant pas les moyens qu'il juge nécessaires, Vilar démissionne du TNP en 1963. Contesté en 1968, il garde la direction du Festival d'Avignon jusqu'en 1970, année de création du festival « off », avant de mourir l'année suivante dans sa ville natale. Héritier des tenants de la culture populaire, Vilar est l'homme de théâtre qui, en France, portera le plus loin l'idée d'un art accessible au plus grand nombre. Si son soutien aux auteurs contemporains n'a pas le retentissement qu'obtiennent ses mises en scène de textes classiques, si son utopie n'atteint pas le résultat espéré (les adhérents du TNP ne comptent pas plus de 5 % d'ouvriers), Vilar réussit tout de même à renouveler considérablement le public grâce à ses contacts avec les syndicats et le milieu enseignant. Ce chef de troupe rigoureux, reste, par son action et par ses écrits théoriques, une référence capitale dans le théâtre moderne.
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Pen pen'last avant-dernière page de la révolution théâtrale française d'après-guerre
populisme wat doelbewus die kragte van die werklikheid verhef. Charles Vildrac, Luc Durtain, Georges Chennevière, Georges behoort aan die eenparige skool
Duhamel, Jules Romains en, op 'n manier, Jean Schlumberger.
Die sukses van Charles Vildrac se Paquebot Tenacity is hoofsaaklik te danke aan die scenografie. Voor 'n glasdeur wat oop is vir 'n grysgroen lig, tower Copeau al die klam nostalgie van 'n hawe in 'n Nordiese land op. Die Vieux-Colombier was die eerste Franse toneel [toneel] wat met moderne beligting toegerus is en 'n gestileerde scenografie aangeneem het. Dit was die eerste poging, in Frankryk, van wat dit was
genoem "konstruktiewe scenografie". Mure en vloere, in die perspektief van die scenografie, is soos 'n enorme
speletjie van blokkies waarmee jy 'n paleis, 'n kerker, 'n stegie, 'n grot, 'n berg skep,
'n grootheid.
Ek sal nooit vergeet nie, in André Gide se Saul, opgevoer in 1922, daardie kluis oop vir die lig, 'n
spektrale groen lig waarin Saul-Jacques Copeau gesink het.
In sy rigting behels Jacques Copeau, benewens die stilering van die scenografie, die stilering van sowel die kostuums as die houdings: in Twaalfde Nag, Prinses Turandot, Die broers Karamazov. Die dood van Sparta³, bestaan uit groot fresko's waarin die fynproewer van museums, die liefhebber van skilderkuns met 'n verfynde smaak en die talentvolle geletterdes onthul word.
Die gees van die teater in Jacques Copeau bestaan daarin om die opvoering aan die teks te onderwerp, om die opvoering uit die teks te laat ontstaan deur 'n intelligente verdraaiing van daardie selfde teks. Want vir Jacques Copeau is dit die teks, die woord, wat bo alles tel, hy het dus 'n Shakespearese opvatting van gebare, beweging, houdings en scenografie. Dit is kortom die onderwerping van die teater aan die taal van geskrewe letterkunde. Net dit: later het die Franse teater sy pad voortgesit.
In Oktober 1921 het Charles Dullin, 'n vlugteling van Vieux-Colombier, die Atelier-teater gestig.
Dullin het hom reeds voor die oorlog as akteur geopenbaar, met wat 'n mens sy eie kan noem
Smerdjakov se donker skepping in Dostoyevsky se The Brothers Karamazov, in 1913, by die Théâtre des Arts®.
Charles Dullin is een van die laaste akteurs in Frankryk wat 'n werklike, oorweldigende intensiteit van aksie het. Sy toneelspel roep soms die beeld op van 'n boor wat besig is om die soliedste mure te deurboor. Om die Théâtre de l'Atelier te stig, het Charles Dullin nie net die Vieux-Colombier verlaat nie, hy het ook die Comédie Montaigne onder regie van Gémier verlaat, waar, in 1920, die onthulling van Marguerite Jamois in Crommelynck se Childish Lovers plaasgevind het.
Op dieselfde tonele is 'n nuwe vertolking van Paul Claudel se toneelstuk The Annunciation to Mary gegee, wat 'n triomf vir Eva Francis was. In die Mystical Childbirth-toneel was hierdie aktrise besonder aangrypend. Lenormand se Simun is ook opgevoer by die Comédie Montaigne, daardie stuk waarin die woestynwind bo mans waai?.
Die begin van die Atelier was epies. Charles Dullin wou die gees van die antieke metgeselle van die Middeleeue laat herleef, reistroepe waarin die akteur terselfdertyd vakman, digter, skrywer, bedelaar en avonturier was.
In sy groep het almal gewerk, beide met hul hande en met hul koppe. Die akteurs is omskep in messelaars, skilders, masjiniste, administrateurs, improviseerders, kleremakers. Dit was die dronkenskap van werk. Werk eers. Die kos het later gekom. En hierdie heldhaftige liefde vir die teater het ons dikwels laat vergeet om te eet.
Die Atelier het drie jaar lank weerstand gebied in die totale onsekerheid van môre, elke dag op die punt om in die afgrond te val wat deur sy krediteure gestoot is. Sulke heldhaftigheid het uiteindelik sy beloning gevind in die triomf van Volpone, deur Ben Jonson, 'n werk waarin 'n bloedrooi agtergrond vibreer, soos 'n vlag wat in die son wapper.
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Van 1921 tot 1936 het die Atelier sy mees treffende suksesse behaal met L'Occasione, deur Prosper Mérimée, L'Avaro, deur Molière, Life is a dream, deur Calderón, L'Antigone, deur Jean Cocteau, Volpone, deur Ben Jonson , The Voëls en die vrede van Aristofanes
Ek het 'n paar persoonlike herinneringe van Jean Cocteau se Antigone. In hierdie miniatuur tragedie>>
Ek het die rol van die goddelike Tiresias gespeel, Charles Dullin dié van Creon en Génica Athanasiou was Antigone. As daar 'n artistieke triomf in hierdie toneelstuk was, was dit die dramatiese aktrise Génica Athanasiou se vertolking van Antigone. Die
Ek sal nooit die goue, bewende, geheimsinnige stem van Génica Athanasiou-Antigone vergeet terwyl sy die son vaarwel toeroep nie.
Sy trane het van verby die tyd gekom, en soos gedra deur die skuim van 'n golf op die Middellandse See, 'n
sonnige dag; dit was soos 'n musiek van vlees wat deur die gletserduisternis versprei het. Era
waarlik die stem van argaïese Griekeland, toe Minos van die onderkant van die labirint af skielik sien
kristalliseer die Minotaurus uit die maagdelike vlees.
In 1925 het die Vieux-Colombier met 'n knal gesluit. Jacques Copeau, teleurgesteld deur die mislukking, hoe relatief ook al, van sy opera The Birthplace, het die toneel verlaat.
Copeau het die grasieuse, fantastiese, féerique genre gekweek: hy het nooit diep met tragedie omgegaan nie. Maar die Vieux-Colombier het aan vandag se Frankryk van sy grootste spelers bemaak: Louis Jouvet, Charles Dullin, Roger Karl, Valentine Tessier, Bacqué, Bouquet en Auguste Boverio.
Geïnisieer met Scapino se listigheid, waarin die akteur soos 'n hardloper te voet in die teks begin, sluit die siklus van die Vieux-Colombier af met sy geboorteplek." The Company of Fifteen, geanimeer deur Michel Saint-Denis lei tot uiterste die plastiese beginsels van Jacques Copeau wat die opvoering betref.
Dit was in 1923 dat Jacques Hébertot Rolf de Maré se Sweedse ballette by die Théâtre des Champs-Élysées bekendgestel het.
Met Jacques Hébertot word die Champs-Élysées-teater omskep in 'n soort groot teaterwerkswinkel, in
waar verskillende neigings ontmoet het.
Jean Cocteau het hierdie staaltjie¹o in een van sy boeke vertel: die geheimsinnige manier waarop Picasso in die skemer van 'n Desember-aand in 1922 die scenografie van Antigone uitgedink het. Dit is aan my gegee om self hierdie vreemde blom te aanskou.
Hier en daar, agter 'n paar blou seilklippe, was lampe opgesit. 'n Muur, ook van blou seil, het tot die hoogte van 'n gewelfde boog gestyg, en 'n reeks maskers het in die middel gedraai. Onder die panopblad het ’n breë strook karton gehang, sowat twee meter breed by ’n meter hoog. Die materiaal van hierdie strook was korrelrig en rooierig, van die kleur van die vulkaniese klippe wat in Mexiko gebruik is om die koloniale paleise te bou. Bloedrooi verbrand; maar 'n enkele druppel water sou genoeg gewees het om hierdie vermiljoenbloed in verdorde pienk te verander.
Picasso het sy moue opgerol en gevorder asof hy beide temmer, stoeier, landmeter, besweerder is ... en toe kon ons sien hoe sy hurk swart rug wieg. Die lyne het op die pienk blad gegroei. Picasso het homself teruggegooi, gereflekteer, homself georiënteer en die lyne rondom hom het begin floreer, soos 'n lewende meetkunde.
Meer as om te teken, voel hy. Die lyne het noodlottig geblom, kan mens sê. En hierdie lyne het 'n geometrie uitgemaak wat wie weet wat sou onderhou het, iets wat, in die middel van die muur, vinnig sou ontsteek het wie weet wat ... Sy hand het gekom en gegaan - soortgelyk aan die hand van 'n siener - en skielik kon ons, voor ons, asof geteken deur 'n outentieke towerkrag, 'n briljante kolom oordink. 'n Kolonnade in die Doriese styl. Inderdaad, Picasso het die werk met volmaakte manlike krag gemaak.
In 1923 het Gaston Baty, wat sy eerste ervarings as regisseur saam met Gémier gemaak het, by die Comédie
Montaigne, het die Baraque de la Chimère naby Saint-Germain-des-Prés laat bou.
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