#Celle du Nouveau Monde et celle de l’ancien monde.
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LE POSITIONNEMENT EST L’AFFIRMATION DE SOI
. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TEXTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS . Nous sommes dans une phase énergétique où chacun doit se positionner, s’affirmer en s’appuyant sur son authenticité. Les énergies actuelles sont sans appel, elles remettent à leur place tous ceux qui hésitent, marquent le pas, pleurnichent sans arrêt sur le sort du monde, se plaignent que ça ne va pas assez vite, tous ceux…
#Celle du Nouveau Monde et celle de l’ancien monde.#Cette réalité qui nous entoure est une pièce à deux faces.#chacun doit se positionner#L’individu ne peut pas faire le grand écart entre deux mondes.
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Réflexion autour de trois œuvres: Time Machine (H.G. Wells, 1895), The invisible Man (H.G. Wells, 1897), I am Legend (Richard Matheson, 1953)
Tout le monde connaît La Machine à explorer le temps, L’Homme invisible, Je suis une légende. Pourtant, personne n’a lu ces romans. On connaît soit le titre, soit une expression populaire liée à ces titres, certains en auront vu des adaptations cinématographiques. En définitive, personne ne connaît ces trois romans. La plupart du monde joue l’imposture.
Une preuve de ce que je prétends? Quel est le patronyme du souffre-douleur de l’Homme invisible? (Réponse en fin de ce billet).
La Machine à explorer le temps a toujours été trahie par les scénaristes du grand écran. La dernière trahison date de 2002 et a été signée par Simon Wells, un arrière-petit-fils du romancier qui n’aura fait aucune ombre au génie de son aïeul avec son adaptation médiocre de l’œuvre. Souvent, on pense que la morale de l’histoire est qu’on ne peut rien changer au temps. Une telle conclusion ne ressort pas de l’ouvrage. Les êtres que l’Explorateur, pour reprendre le terme employé par le narrateur, rencontre ne parlent pas, ils ont à peine une conscience: ils réagissent instinctivement. Cependant, on décrypte parfaitement la sensibilité socialiste de H.G. Wells dans son roman où l’exploitation des uns par les autres y est décrite férocement. Il est à parier que cette tendance du vrai socialisme de la fin du XIXe siècle n’aura pas plu à Hollywood.
L’Homme invisible, paru deux ans plus tard, ne présente aucun super-héros, mais un chercheur dépassé par sa découverte qu’il aura expérimentée sur lui sans jamais avoir une once de sens pratique. Il parvient à la réalisation de sa transformation presque totale en plein hiver, en Angleterre, où pour échapper à ses poursuivants, il n’a comme solution que de se dévêtir totalement et d’aller dans les rues enneigées de la ville puis à travers la campagne. L’homme aura ainsi aussi inventé l’atteinte aux bonnes mœurs parfaite: pas vu pas pris! L’affaire est cocasse et tourne vite en chasse à l’homme, sans qu’aucun rebondissement extraordinaire ne vienne émailler la narration.
Quant à Je suis une légende, dont l’adaptation la plus connue et la plus rentable date de 2007, si certains éléments sont conformes au roman comme l’épisode dans le grand magasin ou lorsque le personnage non infecté s’en va donner le coup de grâce à des dizaines de « monstres », la fin de l’ouvrage n’a rien à voir avec celle du film où le héros se sacrifie après avoir confié son sang, antidote au virus qui a transformé toute l’humanité à part lui-même et deux rescapées sorties de nulle part, le roman n’offre pas la même perspective à ses lecteurs. En réalité, Robert Neville est bien le dernier être humain de l’ancien genre, et dans le nouveau monde, il est un intrus que la totalité des nouveaux humains veut exterminer afin que l’ère ancienne soit définitivement close. Robert Neville est une légende car il est le dernier, une absurdité subsistante, une anomalie résistante quand tout a changé, quand un genre humain en a remplacé un autre. Il sera exécuté par le nouveau genre humain. En cela il demeurera une légende.
Tout cela a plus de sens que ces adaptations qui se veulent plus intelligentes que les originaux. Lisez! C’est une démarche d’honnête homme.
Quant au souffre-douleur de l’Homme invisible, son patronyme est Marvel, un nom de famille que les adeptes des films de la marque éponyme n’auraient pas manqué de se souvenir, s’ils savaient encore lire. Étonnant, n’est-ce pas?
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𝐡 𝐢 𝐬 𝐬 𝐭 𝐨 𝐫 𝐲 ;
Jongsu voit le jour dans une famille somme toute adorable. Ses parents, tous les deux enseignants, s’acharnent à lui inculquer un certain nombre de valeurs - la tolérance, le respect, l’amour des autres. Mais ce qui reste, ce qui marque Jongsu, c’est l’amour de la littérature qui brille dans leurs yeux. Il se souvient avoir observé, des heures durant, sa mère pendant qu’elle préparait ses cours, avec de grands yeux émerveillés. Il se souvient des discussions enflammées avec son père, à chaque fois qu’il venait de terminer un nouveau livre. C’était ça, la vie de l’enfant. Recevoir de l’amour, en donner, avoir des intérêts communs avec le reste de sa famille. Il est même particulièrement sage, quoiqu’un peu introverti, ce qui est souvent noté à l’école - il fait, complètement, la fierté de ses parents. Il est fils unique, pendant longtemps, mais il n’a que très rarement le temps de s’ennuyer. Même s’il n’a pas beaucoup d’amis, ses parents l’envoient toujours à droite à gauche, au musée, à la bibliothèque, peu importe où ses parents peuvent l’emmener avec leurs moyens.
Jongsu a douze ans quand son frère naît - ça fait un sacré écart d’âge, certes, et puis, dans le fond, tout le monde sait que Sang-Ho était un peu un accident, mais Jongsu, lui, tombe en adoration de son petit frère. C’est la prunelle de ses yeux, et il se promet de le protéger, envers et contre tout. L’année d’après, alors que Jongsu fête ses treize ans, c’est Mihi qui fait irruption dans la famille, et le cœur de Jongsu, qui ne cesse de grandir, accueille sa petite sœur aussi bien que son frère. Parce qu’il est l’aîné, il veille sur les deux petits, probablement un peu trop. Il n’est pas juste le plus grand : il est celui qui leur sert de modèle, parce qu’il a eu l’occasion de passer douze années de sa vie seul avec leurs parents. A l’école, Jongsu ne remue toujours pas, au contraire, il continue d’être félicité constamment, parce qu’il est évident qu’il est studieux, passionné, mais qu’il partage aussi son temps avec les tâches ménagères de la maison, et il s’occupe énormément des deux petits.
C’est un avenir radieux, donc, qui s’offre à Jongsu, qui grandit dans le meilleur des cadres. Et parce qu’il a cet amour profond de la littérature, il sait déjà, depuis qu’il a huit ans en fait, et qu’on lui a demandé ce qu’il voulait faire plus tard dans la vie, quelle direction va prendre son futur. Jongsu veut avoir sa propre librairie, ses propres livres, et son amour pour la littérature ne fait que grandir, jour après jour. Tous les jours, alors qu’il va à l’école monté sur son vélo, il passe devant la petite librairie abandonnée du coin de la rue.
Et tous les jours, il se dit qu’un jour, quand il sera plus grand, cette librairie sera à lui.
C’est ainsi que Jongsu grandit, qu’il passe son adolescence, et puis, qu’il devient adulte. Jeune adulte, il a d’abord pour but de se lancer dans des études de littérature, ou bien de commerce, pour savoir comment faire fonctionner sa librairie, celle qu’il voit dans ses rêves. Mais ses parents l’arrêtent. Il a dix-neuf ans, est beaucoup trop jeune pour gérer les choses seul - mais ses parents lui tendent les clés. Ils se sont saignés, un peu, chaque jour, pour que la librairie qu’il voyait tous les matins lui revienne. Aujourd’hui, il n’y est qu’employé, le temps de faire ses armes, mais il travaille aux côtés de l’ancien propriétaire, un vieil homme qui n’a jamais eu que des mots doux à son égard.
Et puis, il y a Zihao. Zihao, c’est son coup de foudre, l’amour de sa vie. C’est des baisers volés au travail, entre deux étagères, et des plats de ramens un peu bancals, dégustés le soir, quand ils ont à peine fini de déballer les cartons de leur premier appartement. Zihao, c’est l’homme que Jongsu aime plus que tout. Alors, entouré, comme il est, de sa famille, de son mentor, et de son homme, tout ne peut que parfaitement aller.
Mais ça, ça n’est pas le cas de Jongsu dans cette réalité. Dans cette réalité, Jongsu est seul. Parce que dans cette réalité, si Jongsu a connu le même début de vie, la fin en est plus tragique. Ses parents n’ont pas tellement eu le temps de l’arrêter, à ses dix-neuf ans, dans ses études. Ils étaient partis fêter leur anniversaire de mariage, laissant les deux petits sous la responsabilité de Jongsu. Tout ce qu’il faut, c’est un chauffard, pour renverser la vie de Jongsu. Un chauffard ivre, qui percute le véhicule des parents Kim. Ils ne s’en remettent pas, évidemment, morts sur le coup, et derrière eux, ils laissent les trois enfants.
Le juge aux affaires familiales est clair : soit les deux petits se font adopter par Jongsu, soit ils sont placés en foyer, mais risque la séparation. Sang-Ho a sept ans, Mihi six, et Jongsu est incapable d’avancer sans eux, ou de les regarder être séparé. Terminé les études, terminé la librairie, terminé les rêves, Jongsu se trouve un travail de merde dans un cinéma, à l’accueil, pour faire des rentrées d’argent rapide, afin de pouvoir poser à manger sur la table pour sa famille. Pas de rêve pour ce Jongsu, qui est terriblement seul. Parce que dans cette réalité, Jongsu ne connaît pas Zihao. Tout ce qu’il connaît, c’est la froideur des rencontres à la va-vite, les applications de rencontre, qui le laissent amer. C’est comme si quelque chose manque à son être.
Il ne sait pas encore, Jongsu, que la pièce manquante ne devrait pas tarder à le rejoindre.
𝐡 𝐢 𝐬 𝐭 𝐫 𝐢 𝐯 𝐢 𝐚 ;
⁕ Avant de prendre l’emploi en tant que vendeur à l’accueil du cinéma, Jongsu complétait les trous dans l’héritage en faisant la manche dans la rue, avec ses vêtements troués, et sa mine défaite. C’est un passage de sa vie dont il refuse de parler, et qu’il considère encore comme particulièrement honteux.
⁕ Jongsu vit entièrement pour Sang-Ho et Mihi. Il dort sur le canapé de l’appartement, leur laissant ainsi les deux chambres de son appartement, mange peu, pour qu’ils en aient plus dans leur assiette, et a pris l’habitude de leur lire, tous les soirs, un livre différent, en espérant leur communiquer l’amour de la littérature de la même manière que leurs parents.
⁕ Même si Jongsu a dû renoncer à ses rêves de libraire, il ne veut pas renoncer pour autant à ce qu’il aime le plus au monde : ses livres. Il se sert donc activement de ses réseaux pour communiquer dessus, présentant ainsi un certain nombre de livres - ses réseaux lui ont par ailleurs ramené une petite communauté, une sorte d’échappatoire de son atroce réalité.
⁕ Jongsu a du mal, au début, à réaliser qu’il existe plusieurs réalités, accompagnées, donc, de plusieurs Jongsu. Un nouveau sentiment va se développer chez le garçon, quelque chose qu’il n’a jamais ressenti avant : l’envie. S’il a toujours été modeste, et humble, savoir que d’autres versions de lui ont droit à une vie meilleure, et surtout, ont toujours leurs parents, va créer chez lui une douleur qui va le rendre encore plus distant que ce qu’il était déjà avec le monde entier. Mais Jongsu est extrêmement doué pour compartimenter, et ne pas montrer ses blessures, surtout devant le reste de sa famille - et dieu qu’il faut être observateur pour repérer le moindre changement négatif dans son attitude.
𝐚 𝐩 𝐩 𝐞 𝐚 𝐫 𝐚 𝐧 𝐜 𝐞 ;
Physiquement, Jongsu est plutôt grand, mais il est surtout musclé - après tout, plus jeune, il était un amoureux de la salle de sport, et il pratique encore très régulièrement la randonnée, au moins pour se vider l’esprit. Il a longtemps été blond, mais n’ayant plus l’argent nécessaire pour entretenir sa couleur, il a préféré retourner à ses origines, le brun. Un des seuls plaisirs financiers que le garçon a pu se faire, c’est son tatouage, pour célébrer son petit frère et sa petite sœur. Enfin, il n’y a qu’une seule différence entre les deux Jongsu : celui de la deuxième réalité possède une tâche de naissance en forme de cœur, juste au-dessus de la hanche. Ils portent toujours les mêmes Converses depuis trois ans, désormais, même si elles sont légèrement abîmées.
𝐩 𝐞 𝐫 𝐬 𝐨 𝐧 𝐚 𝐥 𝐢 𝐭 𝐲 ;
Jongsu est considéré comme étant quelqu’un d’excessivement altruiste, quitte à se délaisser lui-même, et c’est un comportement qu’il a adopté à force de s’occuper de ses frères et sœurs. Il est donc relativement empathique, mais possède également une grande créativité. Très ponctuel, et à cheval sur les règles, Jongsu peut être considéré comme quelqu’un d’extrêmement rationnel, et particulièrement organisé. Jongsu est assez perfectionniste de manière générale, et d’une grande sensibilité. C’est son perfectionnisme qui l’empêche de déléguer, ou bien de faire confiance aux autres.
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Nous sommes subjugués par l’amour que le Christ nous a témoigné ; il nous étreint, nous presse et nous pousse en avant.
La conviction à laquelle nous sommes arrivés et qui nous guide est celle-ci : si un seul homme est mort pour tous, il s’ensuit que tous sont morts.
Et pourquoi est-il mort pour tous ? Pour que ceux qui ont été ressuscités à une vie (nouvelle) ne continuent pas à mener, selon leur gré, une petite vie égoïste, mais qu’ils vivent pour celui qui est mort à leur place et qui fut ressuscité pour leur salut.
Ainsi, désormais nous ne jugeons plus personne d’après des critères purement extérieurs, à la manière du monde.
Autrefois notre jugement sur le Christ lui-même se basait sur son apparence extérieure ; ce que nous pensions de lui s’inspirait des points de vue du monde, mais maintenant, nous le connaissons d’une tout autre manière.
Si quelqu’un entre en communion vivante avec le Christ, il devient un homme nouveau, il est recréé.
L’ancien état est dépassé. Ce qu’il était autrefois a disparu. La nouvelle création a déjà commencé ; voici : tout est devenu nouveau.
Tout cela, du début à la fin, est l’œuvre de Dieu. Il nous a réconciliés avec lui-même par le Christ, et il nous a confié le ministère de la réconciliation.
En effet, en Jésus-Christ, c’était Dieu en personne qui réconciliait le monde avec lui-même, ne tenant plus compte du péché des hommes.
C’est ce message de réconciliation qu’il a mis sur nos lèvres et nous a chargés de proclamer publiquement. 2 Corinthiens 5: 14-19 POV
#chrétien #foi #conversion #répantance #baptême #identification @everyone @followers @Tout le monde
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Ton véritable prochain
T’es-tu déjà demandé: “Qu’est-ce que Dieu veut que je fasse?”
Si tu cherches un verset qui résume les commandements de l’ancien et du Nouveau Testament, voici ce que Paul a écrit aux croyants de Galatie…
“Car toute la loi se résume dans ce seul commandement:..”Tu dois aimer ton prochain comme toi-même” Galates 5:14 BFC
Les paroles de Paul font écho à la réponse de Jésus, lorsqu’on lui a demandé quel était le plus grand commandement (Matthieu 22 : 37-40). L'essentiel dans ces deux passages est : au-delà d’aimer Dieu avec tout ce qui est en nous, nous devons aimer notre prochain comme nous-même.
Qui est ton prochain ? Un docteur de la loi a demandé à Jésus: “Qui est mon prochain?”(Luc 10:29) Alors, Jésus lui raconta l'histoire d'un homme qui avait été battu et laissé pour mort sur le bord de la route. Un prêtre et un lévite sont passés à côté de lui et l'ont ignoré, mais c'est un Samaritain qui a sacrifié son temps et son argent pour l'aider à guérir.
Pour de nombreuses raisons, les Samaritains étaient méprisés par les Juifs. Mais cela n'a pas empêché ce Samaritain de faire preuve de compassion. Ce que Jésus voulait faire entendre à l'expert juif (et à nous), c'est que n'importe qui, n'importe où, est notre prochain et que tout le monde est digne de notre amour sacrificiel.
Quelle affection te portes-tu? Lorsque tu as un besoin, quel qu'il soit, tu travailles dur pour le satisfaire. Tu n’as pas besoin de réfléchir à la manière de prendre soin de toi-même, tu le fais simplement. L'attention que nous nous portons inconsciemment est aussi celle que nous devrions porter aux autres.
Comment peux-tu aimer ton prochain comme toi-même? Tu peux le faire en étant au service de quelqu’un qui a besoin d’aide pour sa maison, son travail ou ses enfants avec joie. Ou bien donner généreusement lorsqu’une famille éprouve des difficultés financières. S’il y a quelqu’un dans ta vie qui n’a pas d’exemple divin à suivre, tu peux combler ce vide.
Il n'est pas toujours facile d'être un véritable prochain et cela te coûtera probablement cher, mais tu peux toujours choisir d’aimer ton prochain comme toi-même. Et lorsque tu sers les autres de cette manière, tu sers aussi Jésus.
Aujourd’hui, prends un moment pour penser aux personnes de ton entourage qui pourraient avoir besoin de ton aide. Ensuite, demande à Dieu de te révéler comment tu peux les aimer et les servir cette semaine.
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 3,20-35
20 « Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
22 Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »
31 Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler.
32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »
33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
Commentaire Mc 3,35
« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » (Mc 3,35) Curieusement, Jésus ne cherche pas à discuter avec ceux qui le croient fou, mais il prend très au sérieux l’autre accusation, celle d’être possédé du démon. Il commence par faire appel à la logique : on dit souvent que l’union fait la force, à l’inverse, dit Jésus, tout groupe divisé va à sa perte. Un royaume divisé par la guerre civile sera la proie des autres peuples qui profiteront de ses divisions ; une famille qui n’a plus d’esprit de famille n’est plus une famille ; et si Satan travaille contre lui-même, il n’ira pas bien loin. Jusqu’ici, les explications de Jésus sont claires. Il continue : « Personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. » Marc nous a prévenus, il faut entendre cette phrase comme une parabole, on peut donc traduire : l’homme fort, c’est Satan ; si moi, Jésus, je me suis rendu maître dans la maison de Satan, puisque j’expulse les démons, c’est que je suis plus fort que Satan… entendez : Jésus est le vainqueur du mal. Le livre de la Genèse que nous avons entendu en première lecture, annonçait que le mal, un jour, serait vaincu : Jésus se présente ici comme celui qui enlève le mal du monde. Puis Jésus quitte le registre des explications, le ton devient beaucoup plus grave : « Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes, leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » La première partie de la phrase ne nous étonne pas, heureusement ; nous sommes bien persuadés que Dieu pardonne toujours ; il pardonnera même, a l’air de dire Jésus, à ceux qui m’auront pris pour un fou. La miséricorde de Dieu est sans limite, l’Ancien Testament l’a tant de fois répété : « Oui, près du SEIGNEUR, est l’amour ; près de lui, abonde le rachat » disait le psaume 129/130. Mais alors, la deuxième phrase nous choque : Jésus dit qu’il existe un péché impardonnable, ce qu’il appelle le blasphème contre l’Esprit. Pourquoi emploie-t-il cette expression ? La réputation de Jésus est parvenue à Jérusalem, on dit partout qu’il guérit les malades, et qu’il expulse les démons. Le peuple, dans sa simplicité, ne s’y trompe pas et reconnaît là l’œuvre de Dieu. Et c’est bien pour cela que l’on vient à lui en foule. Mais certains scribes, eux, sont tellement loin de Dieu, maintenant, qu’ils ne savent même plus reconnaître l’œuvre de Dieu. C’est bien cela que Jésus leur reproche : leur attitude ressemble à celle du serpent du jardin de la Genèse. Jésus ne traite pas les scribes de serpents, mais il n’en est pas loin ; leur discours, en effet, ressemble à une mise en garde sur le thème : « vous prenez Jésus pour un bienfaiteur de l’humanité, mais vous ne voyez pas qu’il est votre ennemi, puisqu’il est l’ennemi de la vraie religion. » Prêter des arrière-pensées malveillantes à Celui qui n’est qu’Amour, c’est cela que Jésus appelle « blasphémer contre l’Esprit ». Car c’est au moment même où Jésus guérit que les scribes le traitent de démon ; c’est n’avoir vraiment rien compris à l’amour de Dieu. Et, du coup, ils deviennent incapables de l’accueillir. Car on sait bien que l’Amour ne peut se donner que s’il est accueilli. Voilà pourquoi Jésus dit que ce péché là est impardonnable : ce n’est pas que Dieu refuserait de pardonner, ce sont les cœurs des scribes qui sont fermés. Pour reconnaître le doigt de Dieu à l’œuvre, encore faut-il être de la famille de Dieu. Jésus dit cela en regardant tous ceux qui étaient en cercle autour de lui, c’est-à-dire cette foule qui accourait vers lui, parce qu’elle reconnaissait en lui la présence de l’Esprit. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Révélations sur l’implication personnelle de Trump dans le nouveau financement massif de la guerre en Ukraine
Mike Johnson
Enfin quelqu’un pour se dresser face au terroriste Donald Trump.
Il était temps.
Axios :
Le président Trump a réitéré son soutien à Mike Johnson, alors que le président de la Chambre des représentants est menacé par les partisans de la ligne dure du parti républicain. Ces commentaires interviennent alors que la représentante Marjorie Taylor Greene (R-Ga.), alliée de Trump, menace le poste de Mike Johnson, bien que l’ancien président ait déclaré au début du mois qu’il soutenait le président de la Chambre des représentants.
Contrairement à Trump, la grande Marjorie est aujourd’hui la véritable garante de la ligne « America First ».
Pour sa part, l’octogénaire Donald Trump préfère rester sur la ligne qui est la sienne depuis 2015, laquelle consiste à trahir systématiquement tout le monde, sauf les juifs, l’état profond, la gauche et les noirs.
« Nous avons une majorité d’une personne, d’accord ? Ce n’est pas comme s’il pouvait faire ce qu’il veut. Je pense que c’est quelqu’un de très bien. Vous savez, il m’a soutenu fermement sur l’OTAN », a déclaré M. Trump lundi, selon Politico.
Et qu’a fait Trump sur l’OTAN ?
Rien, comme sur le reste.
Il répète ces trucs d’il y a près de 10 ans, comme tous les vieillards gâteux le font.
Les commentaires de M. Trump pourraient contribuer à éviter une rébellion conservatrice contre M. Johnson, alors que M. Greene continue de s’en prendre aux décisions politiques du républicain de Louisiane, l’accusant de soutenir les priorités des démocrates. Des républicains de haut rang et des confidents de M. Trump ont déclaré qu’ils craignaient qu’une motion d’annulation ne soit préjudiciable à la fois à la tête du parti et aux électeurs en novembre.
M. Johnson s’est attiré les foudres des partisans de la ligne dure du GOP pour sa gestion des crédits, de la FISA et de la question du financement de l’Ukraine, mais il a reçu les éloges d’une grande partie de sa conférence, qui estime qu’il a fait preuve de leadership. Bien qu’il ait rompu avec M. Trump sur certaines politiques, M. Johnson a été un allié clé de l’ancien président, jouant un rôle important dans la défense de sa destitution et rédigeant un mémoire d’amicus curiae sur les résultats de l’élection de 2020.
Trump est aussi horrible que Biden, voire pire.
Selon le Wall Street Journal, M. Trump a élaboré une stratégie avec Lindsey Graham et d’autres sénateurs du GOP pour faire adopter le financement de l’Ukraine, ce qui a conduit à l’adoption de la fausse proposition de « prêt » de M. Trump dans la législation finale. « Le remboursement dépend de la défaite de la Russie ».
Selon M. Graham, M. Trump a hâte d’extraire les vastes ressources naturelles de l’Ukraine, dans le prolongement de sa philosophie antérieure consistant à « prendre le pétrole » de l’Irak et de la Syrie.
« Selon le WSJ, la position de M. Trump a joué un rôle clé dans l’adoption du projet de loi, tout comme les « convictions religieuses » du président Mike Johnson, l’émissaire de M. Trump à la Chambre des représentants.
Juste avant l’adoption du projet de loi, M. Trump a dîné avec le président polonais, M. Duda, à New York, à l’invitation de ce dernier. M. Duda était aux États-Unis pour une tournée de lobbying visant à obtenir des fonds pour l’Ukraine. Le lendemain, M. Trump a écrit son message social « Truth », déclarant que l’Ukraine était un « intérêt vital pour la sécurité nationale des États-Unis ».
Et voilà, c’est fait. Nous avons maintenant au moins deux autres années de guerre en Ukraine financées par le contribuable américain, sur ordre personnel de Trump.
En un sens, il faut vraiment admirer l’énormité de l’escroquerie de Trump. Une escroquerie totalement éhontée à l’égard de ses propres partisans. Il n’y a rien de nouveau pour lui, bien sûr, mais celle-ci doit être la plus importante à ce jour. Elle figurera certainement parmi les escroqueries les plus importantes de l’histoire politique américaine. MAGA !
Cet homme a à peine idée de ce qu’il fait, a encore moins de convictions, hormis celle de défendre coûte que coûte la race juive.
Et comme les juifs ont décidé de mener une guerre à l’Iran, Trump en aura deux pour le prix d’une.
Démocratie Participative
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MAIS DE QUOI PARLE PNL DANS « DANS LA LÉGENDE » ?
Troisième projet en deux ans d'Ademo et N.O.S. après la mixtape Que La Famille et l'album Le Monde Chico, en 2016, Dans La Légende parfait la formule qui a fait leur succès – pour aller vite, l'esthétique du deal et de la tristesse rappé sous autotune.
Là où certains critiques ont pu regretter une forme de pilotage automatique, le public lui n'a pas fait dans la dentelle : écoulé à plus d'un million d'exemplaires, DLL est l'album qui contient le plus de singles de platine et de singles de diamant de toute l'histoire du rap de France.
Sept ans après ce raz de marée, penchons-nous, non pas sur les chiffres, mais sur ses textes.
Si ce genre d'analyse à froid ne leur rend pas nécessairement justice, elle permet de cerner plus en profondeur la personnalité des deux frangins.
Entre hargne et candeur.
Mowgli
La ref’ ? : « Igo, y a Mowgli dans l’arène », « Mowgli n'aime pas qu'on lui dise ‘T'es célèbre’ », « J'suis Mowgli, j'suis Simba, animal, ça s'entend » et « On enverra Mowgli chercher médaille », rien que sur DA
Dire de PNL qu’ils s’identifient au héros du Livre de la Jungle relève de l’euphémisme tant ce dernier est omniprésent dans leur discographie, de leur morceau éponyme de 2014, à la dizaine de références que compte Dans La Légende.
Plus encore que Tarzan et Simba du Roi Lion que l’on croise eux aussi au détour d’un couplet, on peut supposer que « le petit d’homme » incarne à leurs yeux une forme d’innocence en milieu sauvage – tout comme le thème de l’enfance, l'allégorie entre la jungle et la banlieue est chez eux récurrente.
Leur père, René Andrieu
La ref’ ? : Surnommé ‘Baba’, il est mentionné tout au long de l’album (« Comme Baba, j'veux qu'ils nous craignent » sur Uranus, « Baba m'a dit faut du douze » sur Jusqu'au dernier gramme, « Baba t'inquiète pas j'les baise l'amour des miens me rend sauvage » sur J’t’haine...)
Pied noir d’origine corse, dans sa jeunesse, il purge huit années de prison à la centrale de Poissy pour braquage. Libéré en 1985, il devient père de trois fils (Tarik, né en 1986, et Nabil, né en 1989, ont également un jeune frère, Yanis), dont il s’occupe seul suite au départ de leur mère.
Figure du 91, il fonde en 1994 l’association Tarterêts 2000 dont le but est officiellement de venir en aide aux jeunes en difficulté. Agissant en réalité en sous-main pour le compte du richissime industriel Serge Dassault (à gauche sur la photo), président-directeur général du groupe aéronautique et d’armement Dassault Aviation, il « contribue » à le faire élire maire de Corbeil-Essonnes en 1995 sous l’étiquette divers droite – comprendre : clientélisme, achats de votes et valises de billets.
N’ayant toutefois pas complètement couper les ponts avec son ancienne vie, René Andrieu est cette même année arrêté pour détention de plusieurs kilos de cannabis.
Reconverti en éducateur, en 2001, il déménage avec ses fils à Brive-la-Gaillarde en Corrèze.
De retour dans l’Essonne en 2009, sa route croise à nouveau celle de Serge Dassault, entretemps devenu sénateur. Leurs relations s’enveniment et, en novembre 2012, il s’en va lui réclamer de l’argent pour avoir « prêté main forte » à Jean-Pierre Bechter, l'homme lige qui lui a succédé en 2010 à la mairie – une vidéo de cette rencontre fuite alors dans les médias et fait grand bruit.
Hasard ou coïncidence, trois mois plus tard, André Rieu essuie des coups de feu tandis qu’il roule en voiture en plein Corbeil-Essonnes. S’il s’en sort indemne, l’ancien boxeur Fatah Hou avec qui il faisait équipe prend une balle dans le dos.
L’auteur des tirs, Younès Bounouara, est un proche de Serge Dassault. Écroué pour tentative d’assassinat, la cour d'assises d'Évry le condamne en 2016 à 15 ans de réclusion criminelle.
Bien que Serge Dassault ait toujours nié la moindre implication dans cette affaire, Tarik et Nabil ont gardé la dent dure à son égard.
Cf. « Chez moi le maire est le nerf de la guerre » sur Uranus ou « Igo on veut la ville, boire le sang du maire » sur Dans la légende
Sagat de Street Fighter
La ref’ ? : « J'suis d'l'époque d'la Sega, j'm'entraîne à frapper comme Sagat » sur DA
Ni plus, ni moins, « l’empereur du Muay Thai ».
Personnage présent dès la première version du jeu, un temps garde du corps personnel de M. Bison, membre des quatre boss orignaux, il n’est pas de ceux que l’on amuse à tester, d’autant que du haut de ses 2m24 son high kick dégage la puissance d’un missile.
Douce hérésie pour qui a été adolescent dans les années 90, Ademo, fan de « Sega-Sega », concède jouer à Street Fighter II sur Mega Drive, et non sur Super Nintendo...
Eva Mendes
La ref’ ? : « Avant j'étais moche dans la tess, Aujourd'hui, j'plais à Eva Mendes » sur DA
Propulsée en 2001 meuf la plus sexy de la planète grâce à ses quelques scènes dans le rôle de la maîtresse de Denzel Washington dans Training Day, elle n’a par la suite pas vraiment confirmé, quand bien même tout n’est pas à jeter dans sa filmographie (Hitch, La Nuit nous appartient de James Gray, The Place Beyond the Pines...).
En couple avec Ryan Gosling depuis une dizaine d’années avec qui elle a eu deux petits garçons (déso Ademo), toujours aussi resplendissante à 49 ans, elle s’est reconvertie dans le business des éponges à vaisselle.
La sape de luxe
La ref’ ? : « J'veux du L, j'veux du V, j'veux du G » sur Naha et sur Cramé
Matrixés par Louis Vuitton, Gucci & Co., le duo reprend là une de leur punchline fétiche, entendue deux fois sur leur mixtape Que La Famille (PNL et Je vis, je visser) et à l’entame de leur premier album Le monde chico (la toute première ligne de Le monde ou rien).
Apôtre d’un style vestimentaire à la croisée des chemins du street wear et du luxury wear, Ademo et N.O.S. aiment combiner Air Max, maillots de foot thaïlandais et bas de survêt’ avec polos, jeans déchirés et lunettes de soleil à trois zéros.
Sans être fondamentalement novatrice (en 1991, NTM clippait Le Monde de demain en Jean Paul Gautier), à une époque où le rap français n’avait pas encore pleinement embrassé les voies de l’apprêtement, la formule a grandement participé à les distinguer de la concurrence.
Phillip Plein
La ref’ ? : « Le cœur vide, sapé en Plein » sur Humain
Un name dropping qui n’a pas spécialement bien vieilli.
Un temps sponsor officieux des rappeurs, clubbers et footballeurs, à trop jouer la carte de la surenchère, PP a pris le chemin des Von Ducth, Juicy et autre Ed Hardy, alias ces marques autrefois au sommet du toboggan de la hype devenues symboles du ringard de leur temps.
Le parc national d’Etosha
La ref’ ? : « J'crame une gainz au milieu d'Etosha » sur Naha, le clip de La vie est belle tourné sur place
Alternant visuels à leur QG des Tarterêts et en terres exotiques (Islande, Japon, Mexique...), pour le premier single de l’album, nos deux lascars sont allés poser leurs valises en Namibie, à 450 kilomètres de la capitale Windhoek.
En mode safari, ils nous font visiter joint à la main cette immense réserve naturelle peuplée d’éléphants, de zèbres, de girafes, de lions et d’oryx.
Créé en 1907 du temps de la colonisation allemande, Etosha était à l’origine un domaine réservé à la chasse s’étalant sur plus de 90 000 kilomètres carrés (!). Les guerres et les sécheresses ont entretemps divisé sa superficie par trois.
Attraction touristique phare du pays, le parc attire chaque année 200 000 visiteurs.
Raí
La ref’ ? : « Une légende comme Raí sur le terrain » sur Naha
Amateur de ballon rond, si PNL cite des footeux de tous horizons (l’Argentin Gabriel Batistuta, l’Italien Roberto Baggio, le Chilien Zamorano, la gloire nationale Jean Pierre Papin...), leur préférence va sans conteste à la seleção.
Rivaldo, Denilson, Bebeto, Romário... les ambassadeurs du jeu à la brésilienne, de celui où l’adversaire « ne touche pas la balle » pour reprendre le refrain de Bené, ont la part belle.
Parmi eux, Raí Souza Vieira de Oliveira.
Milieu offensif du Paris Saint-Germain de David Ginola de 1993 à 1998, au cours de ses cinq saisons sur les bords de la Seine, il a remporté une Coupe des Coupes, un championnat de France, deux Coupes de France et deux Coupes de la Ligue.
Mais plus encore que son palmarès ou que ses 66 buts inscrits en 201 matchs, il a su marquer les esprits par sa classe sur et en dehors des terrains, lui qui à ses heures perdues suivaient des cours de philosophie et de civilisation française à la Sorbonne.
Idole du Parc des Princes, en 2020, il a été élu meilleur joueur de l’histoire du club.
Les pélicans de Scarface
La ref’ ? : « Mira, mira, mira petit pélican » sur Mira
Une ligne qui paraphrase l’une des scènes les plus célèbres du film de Brian De Palma.
Vautré dans la baignoire qui trône au beau milieu de son salon (!?), Tony Montana feint de s’intéresser à un documentaire animalier passant à la télévision pour se moquer d’Elvira.
Pas de chance pour lui, les oiseaux à l'écran sont en réalité des flamants roses.
Manolo Ribera
La ref’ ? : « Mes rêves se rhabillent, Manny » sur Naha, « Manny, bientôt les poches pleines » sur Tu sais pas, « J'tire toujours ma langue, toujours comme Manny » sur Sheita, « J'tire ma langue comme Manny, Manny » sur Cramé
Non, Tony n’est pas le personnage préféré de Scarface des deux frangins. Cet honneur revient à l’homme à « la langue de lézard », l’homme qui « aime les femmes plus que l’argent », l’homme qui « rêve d’avoir sa marque de blue jeans pour que son nom apparaisse sur le cul de toutes les filles ».
Kratos
La ref’ ? : Le morceau éponyme
Divinité personnifiant la force et la puissance dans la mythologie grecque, il est le héros God of War, une série de jeux vidéo réputée ultra-violente.
Sous l’emprise du dieu de la guerre Arès à qui il a vendu son âme en échange de la gloire sur le camp de bataille, il tue par erreur sa femme et sa fille. S’abandonnant alors entièrement à la vengeance, il sombre dans une folie meurtrière.
De base « paix et argent », Ademo et N.O.S. préviennent ici que face à quiconque qui ferait offense à leur famille, ils sont prêts à commettre le pire.
Soit on est QLF, soit on ne l'est pas.
Bené de La Cité de Dieu
La ref’ ? : « Bené Bené, Bené Bené, Bené Bené, Bené Bené, Bené Bené, Bené Bené, Bené Bené, Bené Bené » sur Bené
« Le voyou le plus intelligent, le plus calculateur de la cité » dixit Buscapé.
Le plus cool aussi, lui qui après avoir fait son argent, ambitionne de quitter la favela pour aller vivre dans une ferme afin de passer ses journées à fumer de l’herbe et à écouter du rock avec sa go.
Malheureusement pour lui, la vie qu’il a choisie l’a condamné à ne pas dépasser la vingtaine.
Onizuka
La ref’ ? : Le morceau du même nom
Sorte de Cercle des poètes disparus au pays du Soleil levant, le manga/animé GTO (Great Teacher Onizuka) mettait en scène à la fin des années 90 Eikichi Onizuka, un jeune prof de 22 ans aux méthodes bien à lui et au passé trouble (« Oni », « démon » en japonais).
Proche des yakuzas, clopeur invétéré, cet ex-chef d’un gang de motards était parfois aperçu « faire le tour d’la ville » au guidon de sa Kawasaki Z2 750 – un modèle de 1973, jamais commercialisé en dehors du Japon.
Les fesses de Jennifer Lopez
La ref’ ? : « Elle l’a plus gros que J-LO » sur Onizuka
Au top du game depuis That's the Way Love Goes de Janet Jackson en 1993 (oui, cela fait 30 ans au top du game), la bombe latine n’est peut-être pas la plus douée des chanteuses ou des actrices (franchement, à part ses duos avec des rappeurs et son rôle dans Hors d’atteinte...), mais, Jésus Marie Joseph, quelle chute de reins.
Plutôt consciente de la chose, elle capitalise à fond sur ce beau (et gros) cadeau de la Providence.
« Relou. Vraiment relou. »
Le Nutella
La ref’ ? : « Mes tartines et mon Nutella-tella» sur Cramé
Incontournable dans le PNL universe, la pâte à tartiner chocolat noisette bourrée d’huile de palme est régulièrement mentionnée dans leurs lyrics (« Il m'faut mon soleil, mes tartines et mon Nutella » sur Je vis, Je visser), quand elle n’apparaît pas dans leur clip (J’suis PNL).
S’en est à se demander comment N.O.S. arrive à conserver ses abdos.
Coca
La ref’ ? : Le méchant de la trilogie de clips Naha/Bené/Onizuka
Interprété par Omar Soumare, le chef de bande dont tout le monde a très vite oublié qu’il s’appelait Macha Django, s’est retrouvé au cœur de la campagne marketing de DLL.
D’une part, parce que l’acteur s’est montré tellement convaincant dans son rôle, que certains auraient confondu fiction et réalité en le menaçant sur les réseaux (ce qui a opportunément généré bon nombre d’articles de presse), et de l’autre, parce qu’en amont de la sortie du visuel de Bené, des avis de recherche à son effigie ont été placardés sur les murs des Tarterêts (spoiler : le numéro de téléphone renvoyait à la musique de Bené).
L’enfer islamique
La ref’ ? : Mentionné directement ou indirectement une piste sur deux dans DLL
Et si le spleen qui affecte tant les frères Andrieu trouvait sa source, non pas dans les vicissitudes du quotidien, mais dans le destin qui leur est promis après la mort ?
Conscients de leurs pêchés (« J'suis d'la pire espèce » sur Naha, « J'suis le djinn de mon djinn » sur Uranus...), résignés à accepter la sentence (« J'f'rai les frais de c'que l'Très-Haut décidera » sur La vie est belle), plus ils se rapprochent du sommet, plus ils entendent « le ciel qui gronde » (Onizuka).
À leur décharge, ce « détestable avenir » (sourate 3, verset 162) réserve aux pêcheurs un sort peu enviable : visages brûlés, chair dévorée et squelettes rongés, sans oublier cette chaîne qui leur sera « introduite dans l’anus et leur sortira par la bouche ».
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Compte-rendu de conférence : “Repenser les animaux”
Je retranscris ici, en les mettant un peu en forme, les notes que j’ai prises lors de la conférence intitulée “Repenser les animaux” donnée par Éric Baratay le 1er février 2023 à Lyon.
Éric Baratay est historien, spécialiste des relations entre les hommes et les animaux, en particulier aux époques moderne et contemporaine.
Le projet de cette conférence ouverte à tous était de rappeler dans les grandes lignes l’histoire de notre conception des animaux depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, puis de voir de quelle manière il nous faut repenser ce rapport à l’aune des enjeux et des connaissances contemporaines.
Éric Baratay a commencé par rappeler que notre vision des animaux est fortement héritée de la conception des Grecs anciens. Deux figures ont eu une importance majeure dans cette pensée :
- Platon : Il pose une distinction entre la matière et l’esprit. Selon lui, l’humain est composé à la fois de matière et d’esprit ; tandis que les animaux et les végétaux, eux, ne sont composés que de matière.
- Aristote : Il établit une hiérarchie pyramidale des êtres vivants (voir ci-dessous pour une représentation schématique de cette scala naturae).
Cette conception pyramidale pourrait être davantage détaillée, car au sein de chaque groupe il y a encore des hiérarchies, notamment chez les hommes (entre hommes et femmes, citoyens et non-citoyens, Grecs et barbares, adultes et enfants, hommes libres et esclaves, etc.). Au-dessus des hommes, dans le monde immatériel, on trouve les anges, les esprits et les dieux. En dessous des végétaux, on trouve les minéraux.
Cette vision grecque, qui place l’homme au sommet des êtres vivants, s’implante en Occident à travers une version du christianisme. Il s’agit d’une version parmi d’autres, car la Bible est loin d’être univoque au sujet des animaux. Plus on avance dans la Bible, et donc dans la chronologie de son écriture, plus il est fait mention de différences entre l’homme et l’animal, et plus les animaux sont présentés de manière péjorative. Dans l’Ancien Testament, les animaux sont évoqués comme étant des créatures de Dieu au même titre que les humains ; tandis que le Nouveau Testament réserve un traitement plus sévère aux animaux. Il faut avoir conscience que le Nouveau Testament a été écrit dans un contexte de fort rayonnement de la culture grecque dans le pourtour méditerranéen chrétien. De la même manière, c’est-à-dire sous l’influence de la culture grecque, les Pères de l’Église (ex : saint Augustin) vont puiser dans la philosophie antique pour interpréter la Bible, notamment ses versets les plus ambigus, les plus elliptiques. Il y a donc une relecture néoplatonicienne de la Bible, mais qui n’est qu’une vision particulière des Saintes Écritures. C’est cette vision qui l’a emporté dans l’Occident chrétien, comme le retrace de manière plus détaillée le théologien Albert de Pury dans son livre Homme et animal, Dieu les créa : les animaux et l’Ancien Testament (1993).
C’est dans ce sillage que s’inscrit la philosophie occidentale, avec des fluctuations selon les périodes. Cette vision des animaux atteint un sommet au XVIIe siècle avec la thèse de l’animal-machine, qui n’est pas inventée par Descartes mais que ce dernier théorise. Selon cette thèse, les animaux sont composés de rouages à la manière des machines, et sont dénués de conscience et de pensée.
Au tournant du XIXe siècle, c’est la naissance de la zootechnie, qui considère elle aussi les animaux comme des objets-machines. Dans un souci de productivité, l’homme sélectionne et multiplie artificiellement les races, notamment celles des espèces de rente. Par exemple, on trouve désormais des chevaux de mine, des chevaux de tramway, des chevaux de cavalerie, etc. Il en va de même pour d’autres espèces (porcs, chiens, etc.) On trouve à cette époque de nombreux manuels qui calculent les proportions idéales d’un animal pour tel ou tel usage. Un animal est jugé harmonieux si son corps (exceptées les pattes et la tête) rentre dans un rectangle. Au XXe siècle, on invente et développe l’élevage et l’abattage industriels.
Cette vision connaît toutefois depuis longtemps des résistances, même si celles-ci sont marginales. Quelques exemples, dans l’ordre chronologique :
- Saint François d’Assise (1181-1226), en son temps, prônait une vision dite “biblique” des animaux, c’est-à-dire une vision très proche du texte hébraïque.
- Montaigne, qui reconnaît aux animaux des capacités langagières et une sociabilité, à contre-courant de la pensée dominante au XVIe siècle.
- Au XVIIe siècle, la secte religieuse des Quakers se montre particulièrement favorable aux animaux en affirmant que Dieu s’intéresse à eux. Du côté de la philosophie, Locke, puis Rousseau, affirment que les animaux sont des êtres sensibles.
- À la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premières biographies animales, d’abord en Angleterre puis en France. Ce sont des biographies souvent fictives et empreintes d’anthropomorphisme, mais qui ont le mérite de faire réfléchir les lecteurs sur l’individualité des animaux.
- En France, au XIXe siècle, plusieurs lois en faveur du bon traitement des animaux domestiques voient le jour, comme la loi dite “Grammont” en 1850, qui punit les violences publiques envers les animaux de compagnie. C’est aussi à peu près au même moment, en 1845, qu’est créée la Société Protectrice des Animaux (SPA).
- Aux XIXe et XXe siècles, on commence à prendre en compte le point de vue de l’animal. En art tout d’abord, où l’on essaie de se figurer la manière qu’ont les animaux de voir le monde (ex : Le Chien Blanc de Franz Marc, 1912, voir ci-dessous). En science, le biologiste allemand Jakob Johann von Uexküll a l’intuition que chaque espèce animale voit le monde différemment, et tente de se représenter ces différences. De leur côté, les primatologues considèrent petit à petit leurs objets d’étude comme des individus, sous l’impulsion de Jane Goodall.
- À la fin du XXe siècle, la pensée en faveur des animaux prend de l’essor en Occident à travers la philosophie des droits des animaux (Peter Singer, Tom Regan, Jacques Derrida...). Toutefois, cette philosophie reste très peu connue du grand public. Il faudra attendre le début du XXIe siècle pour qu’elle le soit bien davantage.
- Depuis les années 1990, la science de l’éthologie est devenue de moins en moins réductionniste, avec l’apparition notable de l’éthologie cognitive, qui s’intéresse à la vie psychique des animaux. Depuis cette période, on peut également désormais mesurer assez bien, de manière scientifique, la souffrance des animaux. Dès lors, dans des débats comme ceux sur la corrida par exemple, on n’assiste plus à une bataille d’opinions où la parole des pro s’oppose à la parole des anti sans qu’il y ait de preuve en faveur de l’un ou l’autre des deux camps. En effet, la science donne désormais raison aux défenseurs des animaux.
Après ce panorama historique, Éric Baratay a conclu sa conférence par quelques préconisations. En effet, il n’est plus possible aujourd’hui de considérer les animaux comme nous les avons considérés par le passé. Pendant des siècles, nous avons pris l’humain comme échelle de mesure des animaux ; aujourd’hui il faut considérer chaque espèce animale en elle-même, sans se focaliser sur ce qu’elle a de moins que l’humain. Ainsi, sans abandonner l’idée d’un propre de l’homme, il convient d’abandonner la pyramide philosophico-théologique qui place l’homme au sommet du vivant, car celle-ci n’a plus aucun sens. Chaque espèce a son propre, qui n’est ni supérieur ni inférieur à celui des autres espèces. Il faut adopter une nouvelle représentation, étayée par les récentes découvertes scientifiques : ce modèle, c’est celui du buissonnement du vivant, qui pose qu’à partir d’un plus vieil ancêtre commun du vivant, des espèces se sont développées dans tous les sens, sans hiérarchie ni perfectionnement jusqu’à l’homme.
Il est ainsi également nécessaire de désanthropiser certains de nos concepts (l’intelligence, la conscience, le langage, etc.), en en proposant des définitions plus larges, pour interroger les animaux.
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Le gouvernement central a fait aujourd'hui la méga annonce tant attendue sur l'augmentation du niveau de revenu jusqu'auquel aucun impôt sur le revenu n'est dû : Rs 7 lakh par an à partir de l'exercice 2023-24. C'était Rs 5 lakh jusqu'à présent. Énumérant de nouvelles dalles fiscales, elle a également annoncé que l'ancien régime fiscal ne sera disponible que sur demande, et ce qui était jusqu'à présent connu sous le nom de nouveau régime fiscal sera donc considéré comme le régime par défaut. Il y aura désormais cinq tranches sous ce régime, avec un revenu imposable calculé après toutes les exonérations telles que la prime d'assurance-vie et les fonds communs de placement à long terme : Le revenu imposable de Rs 0-3 lakh (après toutes les exemptions) sera nul ; Rs 3 lakh à 6 lakh seront taxés à 5%; Si le revenu est supérieur à Rs 6 lakh, jusqu'à Rs 9 lakh, il sera imposé à 10%; Au-dessus de Rs 12 lakh et jusqu'à 15 lakh à taxer à 20%; et Les revenus supérieurs à Rs 15 lakh seront imposés à 30% Elle a parlé de l'impôt sur le revenu des particuliers vers la toute fin de son discours de 87 minutes : « Maintenant, j'en viens à ce que tout le monde attend — l'impôt sur le revenu des particuliers. J'ai cinq annonces majeures à faire à cet égard. Celles-ci profitent principalement à nos durs- classe moyenne ouvrière. » Le premier concernait le remboursement. "Actuellement, ceux dont le revenu ne dépasse pas Rs 5 lakh ne paient aucun impôt sur le revenu dans les anciens et les nouveaux régimes fiscaux. Je propose d'augmenter la limite de remboursement à Rs 7 lakh dans le nouveau régime fiscal", a-t-elle déclaré, en tant que membres de l'alliance au pouvoir. cogné leurs bureaux.
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Baptisé, qui? Moi?
Baptisé, qui? Moi?
Prédication au temple de Bergerac le 8 janvier 2023
Esaïe 42.5-8 (texte pour la Volonté de Dieu), Actes 10.34-43, Matthieu 3.13-17 (lectures de la « Revised Common Lectionary »).
Le baptême de Jean est un baptême de repentance, d’un «changement radical de vie», comme l’exprime La Bible Parole de Vie. Un baptême de conversion où le candidat annonce une nouvelle orientation dans sa vie pour prendre une nouvelle direction. Jean proclame que seul un tel baptême a la force de rompre la vie et les pratiques d’autrefois, et il demande que cette conversion soit faite «en public».
Les gens qui venaient pour être baptisés par Jean dans le Jourdain confessèrent et se repentirent de leurs péchés, afin de se préparer à recevoir le pardon et le salut de Dieu. On pourrait penser que c’était une très bonne idée, mais la vie dans l’ancien monde méditerranéen fondée sur l’honneur et la honte aurait fait de cela une chose difficile à faire. A cette époque, toute personne digne, en particulier un homme, ferait tout ce qu’il pouvait pour amasser l’honneur et éviter la honte. Par conséquent, venir à Jean pour le baptême et confesser son péché en public serait inacceptable, mettant en question sa réputation. L’approbation de Dieu viendrait au prix de perdre la face et l’honneur social.
Et c’est exactement cela que Jean exige!
Quand j’étais missionnaire en Afrique j’ai assisté à une demande de pardon en public. Le Conseil Presbytéral a découvert qu’un de ses membres, un homme respecté dans la communauté et dans l’Église, était coupable d’avoir une relation d’adultère. Le conseil l’a excommunié (c’est-à-dire interdiction de recevoir le pain et le vin aux cultes du Sainte-Cène) au cours d’un culte où il était présent, devant tout le monde. Le pasteur a demandé à cet homme de remettre en état son mariage, de quitter sa maîtresse et de demander pardon à sa femme, à ses enfants et à la paroisse. Ce qu’il a fait.
Six mois plus tard le conseil a décidé de réintégrer l’homme au sein de la paroisse et au sein du conseil. Au cours d’un culte il est avancé devant tout le monde, il s’est mis a genoux et demandé pardon. Aussitôt il a reçu la bénédiction du pasteur et au moment de la Cène il a été le premier à recevoir le pain et le vin.
Je ne savais pas quoi penser ! Et rassurez-vous je n’imagine pas du tout adopter une telle pratique au sein de notre Église Protestante Unie de Bergeracois.
Cette année nous avons eu la joie de célébrer deux baptêmes d’adulte, Joël m’a dit qu’il n’a jamais eu autant dans son ministère. Nous sommes reconnaissants à Laurent et à Malek pour leur engagement et leur courage à répondre publiquement à l’appel de Dieu dans leurs vies. Et nous attendons cette année le baptême de Lukas. Le baptême est une annonce de la foi et surtout de la grâce de Dieu qui opère dans nos vies. Nous ne demandons pas à ceux et celles qui demandent le baptême de se mettre à genoux devant nous tous pour confesser leurs péchés d’une vie antérieure, et je ne sais pas quoi penser de la liturgie dans l’Église catholique où le baptisé, ou ses parents, doivent renoncer aux «œuvres et manifestations du Diable». ou encore dans les assemblées évangéliques où un témoignage public d’un changement de vie précède souvent le baptême.
Cependant il reste le texte biblique et l’appel de Jean de changer de vie. De renoncer aux manifestations et œuvres qui visent à détruire notre confiance et notre foi en la bonté de Dieu. Alors en tant que baptisé, à quoi dois-je renoncer? C’est un peu la question au debut de cette année 2023. Quelles sont mes resolutions pour la nouvelle année? Et est-ce que je serais capable de les tenir pendant une semaine, un mois, ou plus long?
La question peut être posée plus largement. Quelles sont les tentations auxquelles il faut résister dans notre vie de paroisse en 2023?
Nous venons de décider d’un achat d’un nouveau centre paroissial. Nous sommes plus que sur la lancée d’une ouverture, nous sommes maintenant en plein vole avec un dynamisme renouvelé et une vie de paroisse qui veut aller plus loin, être plus ouvert et plus en profondeur.
En ce mois de janvier, à la suite de notre Assemblée Générale Extraordinaire, il est bon de se demander quelles sont les tentations, les manifestations de discorde qui nous guettent.
L’orgueil de penser que nous pouvons tout faire nous-mêmes.
L’auto-satisfaction face aux critiques et à celles et ceux qui ne suivent pas assez vite les changements dans la vie de la paroisse.
La complaisance qui se fonde sur nos capacités et nos compétences seulement.
De perdre de vue que si nous avons le discernement aujourd’hui de l’avenir possible, c’est parce que Dieu est à l’œuvre devant nous, en préparant le chemin, en nous et en-dessous de nous pour nous soutenir.
Nous ne sommes pas seuls dans cet entreprise d’annonce de l’Évangile.
Car nous ne sommes pas Jésus, lui, il n’avait pas besoin d’être baptisé, nous dit Matthieu. Notre baptême n’est pas le même que le baptême de Jésus. Notre baptême est le baptême en Jésus.
En préparant les baptêmes j’emploie souvent un dessin.
Où les lignes bleues représentent les eaux de baptême. La croix de la crucifixion se tient au centre (au cœur) de notre foi. La ligne rouge est la trajectoire de la vie de Jésus: de toute sa vie, en passant par la mort et en se relevant avec la Resurrection. La ligne verte est la trajectoire de notre baptême. Par notre baptême nous sommes plongés dans la vie et la mort de Jésus, nous sommes un avec lui dans sa mort en descendant dans les eaux et nous sommes relevés avec lui en vie nouvelle.
Bien entendu nous ne mourons pas, il s’agit de faire un avec lui afin d’être renouvelé par lui. Et bien entendu ce dessin parle symboliquement de ce qui se passe, et symboliquement nous n’avons pas besoin d’une certaine quantité d’eau, ni d’une eau spéciale ni d’une action spécifique.
Humblement, simplement et sincèrement nous recevons ce que Dieu nous offre: la possibilité et le potentiel d’une vie nouvelle.
Avec autant de humilité, simplicité et sincérité nous pouvons venir devant Dieu dans la prière.
Dans nos silences qui nous parlent nous mettons devant Dieu ce matin
nos vies, nos attentes, nos projets et nos préoccupations
et la vie de notre paroisse pour cette année 2023.
Afin que nos esprits et nos cœurs puissent s’ouvrir à cet Esprit qui nous dit, à nous aussi, en toute simplicité: «Je suis content, tu es l’objet de mon affection».
Devant le baptême du Fils, je remarque que Dieu ne s’emballe pas, Dieu n’est pas euphoric, ce n’est pas la grande fête. Peut-être Dieu veut nous dire par cela, que nous aussi, nous pouvons recevoir toute son affection et sa bienveillance dans nos vies dans l’espace intime de nos relations avec Dieu et avec les autres.
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La volonté de bâtir un monde nouveau se heurte à celle de préserver l’ancien, progressistes et conservateurs façonnent ainsi la modernité en s’opposant. Il s’agit de savoir si nous devons en finir avec l’héritage des pères ou s’efforcer de le défendre, dans un choc bipolaire qui promet la guerre civile.
Un tel péril vient de cette paresse de l’esprit qui tend à réduire la complexité du réel à des oppositions simples, de cette polarisation qui alimente d’éternelles discordes. La conservation et l’innovation, mais aussi le masculin et le féminin, le naturel et le culturel, l’ombre et la lumière, le repli et l’ouverture… se présentent ainsi comme les termes binaires qui enferment l’intelligence : "Mieux vaut ceci", "je suis pour cela"… selon des convictions d’autant plus fermées qu’elles sont viscérales et peu renseignées. Ces oppositions sans issue possible sont l’objet de vives polémiques et d’irréductibles tensions, également nourries par la pertinence possible de chacune de ces opinions.
La polarisation des grands problèmes de l’existence est un fait classique d’ingénierie sociale, qui procède par signaux médiatiques et appels aux sentiments afin de déclencher la prise de parti. D’incessantes disputes délient et fragilisent ainsi un corps social alors rendu moins résistant et plus facile à modeler. Les "pour" et les "contre" sont tous dans le même wagon à bestiaux, occupés à des chicanes qui distraient de la commune destination.
La polarisation se présente comme un des maux les plus profonds de notre temps, mais aussi une des stratégies les plus systématiquement employées par le pouvoir. L’appel aux émotions est tout bonnement irrésistible, et garantit des enthousiasmes de fanatiques. L’argument peut certes garder l’apparence de la rationalité, mais ses véritables maitres sont l’instinct de conservation ("je suis libre de penser ce que je veux") et de reproduction ("je veux que tout le monde pense comme moi").
Le remède à la polarisation est la dialectisation, inspirée du principe que le réel ne se réduit pas à certaines options, mais se reflète au contraire dans la complexité de leur rapport dialectique. On passe donc ici de la catégorie de la substance (fixes et distinctes) à celle de la relation (dynamique et liante).
Polariser les questions humaines n’a véritablement aucun sens, car ce sera toujours de la relation entre les opposés que naîtra le préférable que le discernement consiste à repérer sur une échelle d’opportunité. C’est effectivement la dialectique des termes qui introduit les nuances et critères d’analyse qui nourrissent l’intelligence. Dans la difficile question de savoir s’il faut rénover ou conserver, nous voyons par exemple que des catégories telles que l’opportunité (le nouveau peut être plus fonctionnel, l’ancien plus esthétique) ou le niveau d’analyse (le nouveau peut avoir l’intérêt de la créativité vivante, l’ancien celui de l’héritage) … conduisent à nuancer les avis et affiner les réponses. Il en est de même de toutes les grandes questions, auxquelles les partis de "ceci" ou de "cela" sont condamnés à d’éternelles oppositions. Le fait est que la mise en relation dialectique implique le discernement, ainsi que toute une série d’appréciations fines qui reflètent la complexité du réel et nuancent le propos. Ces nuances sans cesse renouvelées, à des niveaux de subtilité toujours plus fins et classés par ordre, offrent chaque fois plus de chance d’aboutir à un accord des rationalités, là où les opinions tranchées conduisent au contraire à d’inlassables divisions.
Si donc à notre époque certains veulent reconfigurer notre monde et d’autres le conserver, et au-delà des goûts et penchants viscéraux, il est possible de dialectiser la question et d’en nuancer la réponse. L’intelligence ne recommandera pas plus un simple "pour" qu’un simple "contre", mais un "ça dépend" capable de faire apparaitre un préférable objectif. Le "tout rénover" de la table rase du passé et le "tout conserver" du repli sur le connu sont au contraire les arguments polarisés d’une ligne de défense essentiellement émotionnelle.
L’humanité étant ce qu’elle est, et les maîtres de l’opinion maîtrisant la pratique de la polarisation, la violence promet d’être partout. Le temps médiatique ne laisse de toute façon pas le temps de la dialectisation, pour un public qui en a d’ailleurs perdu le goût autant que la capacité. Les "pour" continuent donc de s’opposer aux "contre", avec un éternel avantage donné à celui qui saura le mieux affecter un public que l’on ne convertit jamais mieux qu’en l’émouvant.
Ecoutez les médias, et comptez les mots qui sont des signaux d’adhésion ou d’indignation ! Vous y verrez chaque pôle d’attraction souligner son opposition à tout ce qui devrait au contraire être intégré comme son complément dialectique. De là vient l’insupportable misère de tous les débats publics.
Dans le Cornhill Magazine de 1878, Robert Louis Stevenson faisait plaisamment remarquer "qu’un problème présente deux aspects : rien dans la vie n’est aussi clair que cette évidence. L’histoire en est une longue illustration. Les forces de la nature s’occupent, jour après jour, de faire entrer cette idée coûte que coûte dans nos intelligences attardées. Nous ne nous arrêtons jamais pour y réfléchir un instant, mais nous l’admettons comme un axiome. Un enthousiasme entraîne l’humanité précisément en ne tenant aucun compte de cette grande vérité, et en nous rebattant les oreilles du fait que tel ou tel problème n’a qu’une solution possible ; et notre enthousiasme, personnage haut en couleur, domine un moment la situation et arrache les gens à leur léthargie ; mais, une fois qu’il a disparu, une armée de gens paisibles et peu influents se mettent en devoir de nous rappeler l’autre aspect du problème et de démolir la vaste imposture." Repris dans L’esprit d’aventure, trad. Isabelle Py Balibar, 1994.
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Éric Zemmour partout. Vendredi 17 septembre au palais des congrès de Toulon, samedi 18 à celui de Nice. Lundi 13 dans la matinale de CNews, mardi 14 à celle de RTL, mercredi 15 de RMC et BFM-TV. Campagne électorale ou promotion commerciale de son livre La France n’a pas dit son dernier mot (Rubempré), en librairie ce jeudi 16 septembre ?
L’intéressé laisse durer le suspense : «Je n’ai pas décidé, je réfléchis, j’hésite encore, répète-t-il inlassablement. C’est moi qui choisis le moment. Je peux faire durer l’ambiguïté tant que c’est mon intérêt. »
En attendant, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a bel et bien décidé, depuis le 9 septembre, de décompter ses interventions en tant que personnalité politique. Ce qui lui a valu le retrait de son émission quotidienne sur CNews.
Aujourd’hui, son envie de passer à l’action, d’être candidat à l’élection présidentielle semble réelle. « Le diagnostic, tu l’as fait depuis longtemps. Maintenant, il faut agir », lui aurait dit un de ses fils. « Pourquoi si bien prévoir et pouvoir si médiocrement ? »,interroge l’essayiste, reprenant à son compte la formule de l’historien Jacques Bainville. Outre les sondages, la tournée de promotion de son nouveau livre, à la couverture inspirée par celui de Donald Trump, Great again, permet en tout cas à celui qui refuse l’idée d’une simple « candidature de témoignage » de tâter le terrain.
Car Éric Zemmour en est sûr : il est celui qui peut rebattre les cartes à droite et à l’extrême droite. Il part d’une double analyse, déroulée au fil de ses prises de parole. D’un côté : « Tout le monde sait que Marine Le Pen ne peut pas gagner car le débat de 2017 a cruellement montré ses lacunes et a humilié ses électeurs. » De l’autre : « Le candidat LR ne passera jamais devant Marine Le Pen. » Sa conclusion : « La situation est bloquée, il faut donc une candidature qui prenne à la fois à l’électorat LR et à l’électorat du RN : je suis le seul. »
Des propositions radicales tournées uniquement sur l’immigration
Le paradoxe, c’est que les idées d’Éric Zemmour ne se situent pas entre LR et le RN, mais sont davantage extrémistes que celles de Marine Le Pen. Le candidat probable s’est fixé plusieurs priorités : identité (incluant immigration et l’islam), indépendance, instruction, industrie. Mais il n’avance des propositions précises, à l’applicabilité incertaine de par leur radicalité, que sur le premier terme : immigration zéro, préférence nationale, fin du regroupement familial, interdiction des prénoms étrangers, suppression du droit du sol, expulsion systématique des étrangers condamnés, etc.
Au-delà de ces mesures, généralement communes avec Marine Le Pen, ce sont surtout deux convictions qui caractérisent son extrémisme. Tout d’abord, l’islam – et pas uniquement l’islamisme – serait incompatible avec la République française. Le polémiste a été définitivement condamné par la Cour de cassation pour avoir déclaré que tous les musulmans se trouvant sur le territoire national devaient choisir « entre l’islam et la France ». Il est en outre persuadé que « l’inconscient collectif de ces populations musulmanes est de coloniser l’ancien colonisateur, de dominer l’infidèle au nom d’Allah ».
Volonté de généraliser
Ensuite, la réalité du « grand remplacement », théorisé par Renaud Camus, qu’il qualifie dans son livre de « résistant ». Éric Zemmour oscille cependant entre une définition uniquement culturelle, ouverte à l’assimilation quelles que soient la couleur de peau ou les origines, et la définition raciale de l’inventeur du concept.
Enfin, sur la forme, il assume sa volonté de généraliser : « La bonne méthode pour réfléchir, c’est de généraliser. Si on ne généralise pas, on passe son temps à avoir des cas individuels », a-t-il expliqué sur CNews. Éric Zemmour est de nouveau convoqué le 17 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir affirmé que « les jeunes issus de l’immigration sont voleurs, sont assassins, sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont ».
L’impact d’une candidature
Deux sondages montrent l’impact d’une candidature d’Éric Zemmour sur les candidats de droite et d’extrême droite, en particulier sur Marine Le Pen :
Dans un sondage réalisé du 10 au 13 septembre par Harris Interactive pour Challenges, Éric Zemmour reçoit 10 % d’intentions de vote. Il fait passer Marine Le Pen de 22 à 19 %, Xavier Bertrand de 15 à 14 %, Nicolas Dupont-Aignan de 5 à 2 %.
Dans un sondage réalisé du 11 au 13 septembre par ELABE pour BFMTV, Éric Zemmour est crédité de 8 %. Il fait passer Marine Le Pen de 23 à 18 %, Xavier Bertrand de 16 à 15 %, Nicolas Dupont-Aignan de 5 à 4 %.
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CLOSE-UP REPORT / Reportage : Gros plan sur… Livaï – Partie 2
[ La série des interviews/reportages n’a pas été traduite officiellement en anglais. Il n’existe que des traductions de fans. Pour le Close-up report sur Livaï, j'ai donc utilisé la traduction de @yusenki, élaborée en 2015 : ici ]
[ Cette deuxième partie commence au milieu de la saison 1 et s’achève à la fin de la saison 2 (au début du tome 34), quand Erwin est encore dans le coma. ]
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Dans la première partie de notre reportage, le soldat de plus fort de l’humanité, Livaï, nous a montré différentes facettes de sa personnalité. Nous avons notamment appris que c’est sa force impressionnante, ainsi que sa manière de penser rationnelle, qui ont su gagner la confiance de ses camarades. Notre équipe se dirige à présent vers la ville souterraine, là où il est né, pour récolter plus d’informations sur Livaï.
De nombreuses rumeurs circulent ici et là, parmi les habitants des Bas-Fonds, au sujet de Livaï. Il n’a pas été facile de passer au crible toutes ces informations et de juger de la fiabilité de chaque témoin.
M. A, commerçant (propriétaire d’une échoppe) : Hmm… Vous avez bien dit « Livaï » ? Il y avait un individu qui portait ce nom autrefois. Tout ce que je peux vous dire, c’est que c’était un voyou dans sa jeunesse. Les soldats étaient toujours après lui. Quand on ne l’a plus revu, j’ai cru qu’il s’était fait attraper. Sur ma vie ! il est impensable que le caporal du Bataillon d’exploration et ce jeune-là soient une seule et même personne !
A l’image de ce commerçant, la plupart des gens ont du mal à croire que le caporal Livaï du Bataillon d’exploration et Livaï, le bandit des Bas-Fonds, soient une seule et même personne. Nous avons mentionné le nom du bandit auprès des personnes interrogées et réussi à récolter des informations intéressantes.
M. B, travailleur indépendant : En effet, il y avait ce nabot dans le temps… Il était fort et vraiment doué pour la baston. Même s’il était tout petit, il s’y connaissait bien en maniement des armes - par exemple les lames et ce genre de choses - et depuis longtemps… Quand il a atteint l’âge adulte, il a volé à des soldats un équipement… Comment on appelle ça, déjà ?… tridimensionnel… ?!
Journaliste reporter (J) : Ne dit-on pas équipement de manœuvre tridimensionnelle ?
M. B : Oui, oui, il était vraiment doué avec ce machin et il a alors rallié à lui pas mal d’autres voyous - je sais pas trop pourquoi.
J : Vraiment ? Est-ce qu’il a appris à le manier simplement en regardant d’autres personnes faire ?
M. B : Eh bien, je saurais pas vous dire avec certitude quelle technique il a employée. Mais, après tout, on est dans les Bas-Fonds. Tout le monde sait y faire avec ces incompétents des Brigades spéciales : on obtient d’eux ce qu’on veut en les menaçant - comme par exemple apprendre à manier ce genre d’engin ou autre…
Erwin aurait-il perçu le potentiel physique de ce voyou à l’époque et ainsi entrepris la démarche osée de lui proposer de rejoindre l’armée plutôt que de le mettre en état d’arrestation ? Notre équipe de reporters tente à présent de récolter davantage d’informations sur ce garçon de petite taille, talentueux et fort.
J : Est-ce que vous avez la moindre information sur un gamin fort au combat et qui vivait par ici il y a des années ?
M. C, marchand (distributeur) : Ah oui, j’ai des infos sur lui, mais pas beaucoup. Il m’a passé à tabac quand j’étais jeune. Je me souviens très bien de son nom… c’était Livaï. C’est parce qu’il avait le même nom que le caporal du Bataillon d‘exploration, c’est pour ça que je m’en souviens.
J : Est-ce que vous vous rappelez à quoi il ressemblait ?
M. C : Quand il était gosse, il portait sur lui un couteau usé, mais il avait une façon particulière de le tenir. Il le tenait à l’envers, comme ceci. Et puis il m’a enfoncé sa lame à l’endroit exact où se trouve mon point faible… Pouah… Regardez, j’ai encore la cicatrice !
Tout en parlant, M. C a ouvert le haut de sa chemise pour nous montrer sa cicatrice. Visiblement, il a été blessé avec un objet tranchant à la lame irrégulière. La cicatrice est ancienne, mais elle est encore bien visible.
J : Pour quelle raison ce garçon, Livaï, était-il aussi fort ?
M. C : Qui sait ?… Mais il était encore tout gamin quand je l’ai vu manger avec un adulte, deux ou trois fois. L’individu portait un chapeau qui lui couvrait les yeux, donc j’ai pas pu voir son visage.
UN HOMME MYSTERIEUX AUX YEUX CACHES PAR UN CHAPEAU
M. D, patron d’une taverne : Hé, vous parlez de Livaï ? Il avait l’habitude de venir ici avec ce type au chapeau qui est resté avec lui jusqu’à ce que le môme puisse se nourrir tout seul. L’essentiel, c’est que le garçon ait une bonne vie maintenant ; si c’est le cas, je suis content pour lui.
J : Selon vous, cette personne était son protecteur ?...
M. D : C’est pas comme s’ils étaient collés ensemble en permanence. Parfois, le type au chapeau faisait des virées à la ville en surface, puis il revenait. A partir du moment où le môme a montré qu’il était capable d’extorquer de l’argent tout seul pour ses repas, le mystérieux individu a subitement disparu.
M. C : Ce type au chapeau - de sales rumeurs circulent à son sujet d’après ce que je sais. Vous savez, par le passé sévissait ce tueur assoiffé de sang qui a tué plein de soldats des Brigades spéciales. Comme par hasard, ce gosse appelait le type par le même nom que ce tueur.
M. D : Peu importe : c’était certainement un faux nom. Vous ne pensez pas que ce serait carrément flippant si toutes ces histoires étaient vraies ? Imaginez un peu : un sale morveux des Bas-fonds qui devient le respectable héros du Bataillon d’exploration, et l’individu qui l’a élevé est le tueur en série de la ville ! Vous vous croyez dans un conte de fée ou quoi ?
« Ouais, tu as raison », acquiescèrent les habitants des Bas-Fonds avant de se mettre à rire. Pour eux, tout ceci appartient au passé. Cette information n’a pas vraiment de rapport avec leur principale préoccupation : leur survie au jour le jour. Il ne s’agit que de rumeurs après tout. Après avoir récolté toutes ces informations, notre équipe se demande comment elle va aborder le sujet avec le Caporal. Tout en se creusant la tête, elle repart pour poursuivre l’entretien à huis-clos.
Quand l’équipe retrouve Livaï, Eren Jäger - le jeune homme qui possède le pouvoir des titans - est à présent son subordonné. Le Bataillon d’exploration se prépare actuellement pour sa prochaine expédition extra-muros. Nous retrouvons à nouveau Livaï au même endroit que lors de la première partie de l’entretien : l’ancien château qui servait auparavant de siège au Bataillon d’exploration.
J : Tout d’abord, merci beaucoup pour tout ce que vous faites. C’est loin d’être facile.
Livaï (L) : … Je n’ai pas fait grand-chose. Si nous avons été en mesure d’éliminer les titans restants dans le district de Trost et que nous avons accompli avec succès notre mission, c’est grâce aux plans et aux directives d’Erwin.
J : Pour être francs, nous sommes conscients que ce que nous avons fait est impoli , mais nous sommes allés interroger des gens dans les Bas-Fonds où vous avez grandi.
L : Ah, ça n’a pas dû être facile. Et donc ? Vous avez trouvé des éléments qui pourraient servir à promouvoir nos troupes ? Je ne pense pas que la ville souterraine ait quoi que ce soit à offrir.
J : Nous avons entendu des rumeurs au sujet d’un curieux gamin.
L : ...Racontez-moi.
J : Il était vraiment fort et doué pour le combat…. Dans sa jeunesse, c’était un leader qui a rassemblé autour de lui les jeunes gens de la ville. Cet enfant avait la manie de tenir son couteau à l’envers.
L : Est-ce que vous avez la moindre preuve que je sois ce gamin-là ?
J : Tous les habitants des Bas-Fonds se rappellent que son nom était « Livaï ». Cependant, ils ont du mal à croire que le garçon de leurs souvenirs et le caporal Livaï du Bataillon d’exploration soient une seule et même personne.
L : Ça ne m’étonne pas… Si le Livaï de ma jeunesse me voyait aujourd’hui, il ne le croirait pas non plus.
J : Ainsi, les rumeurs disent vrai ?
L : Cette histoire que vous avez reconstituée dans la ville souterraine - je n’ai pas de commentaire à faire dessus. Les hauts gradés vont certainement vous demander de garder le silence. Après tout, si vous vous retrouviez à écrire un article sur un gamin du nom de Livaï qui s’amusait à jouer des couteaux avec les adultes et à les tabasser, et que ce gamin s’avérait être celui qui s’est retrouvé dans le Bataillon d’exploration, ce serait une catastrophe. Pensez-vous que ça va aider à promouvoir l’armée ?
J : Vous avez raison… Cela ne respecterait pas les règles de la censure monarchique et ne rentrerait pas non plus dans le cadre de la politique du Major.
Afin de changer le sujet, nous lui demandons de nous parler du thé noir qu’il tient entre les mains.
J : Nous avons entendu dire que le thé est votre boisson préférée. Quand y avez-vous pris goût ?
Passons à un sujet de conversation moins sensible…
L : Ah… Enfin une question qui ne posera pas de problème. Vous devriez vous en tenir à ce genre de sujets. Ouais, donc, pour vous répondre : je ne me souviens pas précisément du moment où j’ai commencé à apprécier le thé. Quand j’étais jeune, dans les Bas-Fonds, les clients de la taverne faisaient souvent des concours de bras de fer, avec du thé noir exceptionnel à la clé. Depuis cette époque, j’en buvais déjà.
J : Je vois. C’était votre péché mignon avant même que vous ne deveniez soldat.
L : Depuis que je suis dans l’armée, je peux me procurer des feuilles de thé d’une bien meilleure qualité que celles qui circulent dans les Bas-Fonds. A partir de cette époque, il m’est apparu que ce produit de luxe pouvait avoir une utilité cachée.
J : Que voulez-vous dire ?
L : Quand nous devons traiter avec ces nobles prétentieux, je peux utiliser le thé comme sujet de conversation, étant donné que, contrairement au reste du monde, ces gens-là peuvent en règle générale se payer le luxe de boire du thé. Ainsi, nous avons de quoi parler, pas vrai ? D’autre part, il m’arrive d’être mis au courant de la fluctuation des prix à l’avance et ainsi les boutiques ne peuvent pas m’arnaquer. Comme je l’ai dit la dernière fois, c’est comme pour la propreté et le souci de maintenir une apparence convenable : ça sert à se débrouiller dans la vie. C’est un art qu’il ne faut pas sous-estimer.
J : Même si les soldats du Bataillon d’exploration sont aux premières lignes dans le combat physique pour l’humanité, il y a beaucoup de situations, visiblement, où ces soldats ont besoin d’avoir des connaissances, un savoir ; leur habileté au combat ne suffit pas.
L : J’estime que la situation dans laquelle je me trouve, où mon travail se limite à me battre, est préférable. Erwin et les autres têtes pensantes qui doivent courir à droite et à gauche pour récolter des fonds et financer nos expéditions, s’occupent de la partie la plus pénible.
Livaï fait ici preuve de compassion envers ses camarades : le ton de sa voix a légèrement changé. Même s’il prétend que son péché-mignon, le thé noir, peut être mis à profit pour « se débrouiller dans la vie » - ce qui est une façon rationnelle de voir les choses -, il montre aussi qu’il est capable d’empathie.
A la suite de cet échange, le reportage a été suspendu pendant un certain temps. Nous avons été occupés à récolter de nouvelles informations sur le Titan Féminin - qui en avait après Eren Jäger -, sur la mission de capture et sur l’apparition des titans dans l’enceinte du mur Rose. Malgré la blessure qu’il s’est faite durant la mission de capture, Livaï a accompli son devoir comme il fallait en interrogeant les survivants de la dernière mission sans céder à l’émotion.
L’effervescence générale passée, Livaï est maintenant en pleine réorganisation de sa nouvelle escouade, composée autour d’Eren Jäger. Il fait cela au nom d’Erwin, qui est blessé.
J : Merci pour ce que vous faites. Lorsque vous vous retrouvez dans la situation où le Major ou bien des chefs d’escouade sont blessés ou décèdent en rentrant d’une expédition tumultueuse, comment le Bataillon d’exploration gère-t-il leur absence ?
L : Une grande partie du travail administratif est géré par le Commandant de la Garnison, Dot Pixis. L’enquête scientifique et la gestion matérielle font partie du travail d’Hansi. Mais cela ne veut pas dire que je reste le cul sur une chaise. Pour l’instant, Erwin est alité et dans le coma suite à ses blessures ; je me dois donc de prendre certaines décisions à sa place. Je l’ai fait pour qu’il puisse se reposer tranquillement et que, le jour où il se réveillera, il puisse avoir l’esprit tranquille, au lieu de se prendre la tête avec des problèmes que je peux régler seul.
J : J’ai été désolé d’apprendre que toute votre escouade a laissé la vie dans la mission de capture du Titan Féminin.
L : ...Ces gars-là ont accompli leur devoir jusqu’au bout. C’est ce que j’attendais d’eux et ils ont suivi mes ordres. Il n’y a rien d’autre à dire.
J : Je sais qu’il est normal qu’en tant que supérieur, vous endossiez la responsabilité de ce qui est arrivé. Néanmoins, n’êtes-vous pas touché émotionnellement par cet événement ?
L : …Je mentirais si je disais que je ne ressens pas de colère envers l’ennemi qui a tué mes subordonnés. Cependant, cette expérience a été bénéfique, et grâce à elle nous avons été en mesure d’anticiper ce qui allait arriver par la suite. Nous avons progressé… au point de récolter des indices qui pourront un jour nous permettre de lever le voile sur les mystères de ce monde. Vous pouvez rendre hommage au sacrifice de ces soldats ou alors nous critiquer en nous faisant passer pour des gens sans cœur. Au final, n’est-ce pas le privilège que vous possédez en tant que journalistes ?
J : Nous rendrons hommage à leur sacrifice. En ce qui vous concerne, Caporal, comment va votre blessure ?
L : Ah… Pas si mal que ça. Elle s’améliore de jour en jour.
J : A la suite à cette expédition tragique, nous avons été vraiment choqués d’apprendre que des individus possédant le pouvoir des titans, et ennemis de l’humanité, se trouvaient au sein même de vos rangs, dans le Bataillon d’exploration. Caporal, vous aviez certainement envisagé cette hypothèse auparavant. Qu’avez-vous ressenti quand il vous est apparu pour la première fois qu’il pouvait y avoir des traîtres ?
L : J’ai pensé que c’était totalement absurde, mais Erwin ne se trompe presque jamais dans ses théories. C’est pour ça que je crois en lui et en ses idées. Jusqu’à alors, le seul véritable ennemi que j’avais eu à affronter était le Titan Féminin. Mais au moment où je l’affrontais, j’étais trop concentré sur le combat pour penser au fait qu’il pouvait y avoir d’autres soldats possédant le pouvoir des titans parmi nous. Je me disais seulement : Cet ennemi est incroyablement fort !
UN ENNEMI REDOUTABLE : LE TITAN FEMININ
J : Le Bataillon d’exploration a été en mesure de prouver que les titans étaient en réalité des êtres humains. Ainsi, plutôt qu’un combat contre les titans, nous pensons qu’il s’agit en fait d’un combat entre humains.
L : Il est possible que vous ayez raison. Je ne l’ai pas entendu dire de mes propres oreilles, mais, selon ces gamins qui appartiennent à la même fournée de recrues, le Titan Colossal et le Titan Cuirassé ont exprimé l'idée que ce n’était pas par plaisir qu’ils avaient agi.
J : Difficile de les plaindre pour le moment…
L : Ouais, je ne les plains pas, moi non plus. Et on ne prend pas trop de risques en disant qu’il en va de même pour tous les habitants à l’intérieur des murs. Et peut-être que ces deux Titans seraient d’accord avec nous ? Franchement… ce monde merdique est devenu totalement absurde.
J : Merci pour le temps que vous nous avez accordé en dépit de votre emploi du temps chamboulé et chargé.
Nous nous excusons et laissons Livaï retourner à son travail. Une fois le reportage terminé, nous l’avons soumis à l’approbation du commandant Pixis, qui remplace Erwin tant que ce dernier est dans le coma. Peu de temps après, il a formulé une synthèse intéressante devant nous. Nous allons terminer ici ce reportage en rapportant ses propos.
Pixis (P) : J’ai vérifié l’ensemble du reportage sur Livaï… Bien, je pense qu’il fera l’affaire. L’essentiel est que les meilleurs aspects de la personnalité de Livaï ressortent à la lecture de l’article.
J : Que pouvez-vous nous dire sur sa personnalité ?
P : Il peut paraître agressif et grossier, mais, dans le fond, il ne déteste pas les êtres humains. Il semble avoir de l’aversion pour le manque de logique inhérent à ce monde, et c’est pour cette raison qu’il ne veut pas laisser le souvenir d’un homme qui a blessé quelqu’un… On peut constater qu’il est plein de sollicitude quand il parle de ses camarades. Ces jeunes soldats perçoivent cela inconsciemment et c’est pour cette raison qu’ils le suivent.
L’histoire qui raconte comment ce gamin à la force exceptionnelle et vivant dans les Bas-Fonds est devenu le « soldat le plus fort de l’humanité » restera un secret. Cependant, nous savons qu’à moment donné, dans sa jeunesse, a été implantée en lui la sollicitude et l’attention portée à autrui. Cela a-t-il un rapport avec le type au chapeau qui l’a élevé mais qui a fini par l’abandonner ? Le jeune Livaï, qui a perdu sa famille et ses amis, est devenu en grandissant un homme à la recherche de camarades sur qui il peut compter au sein du Bataillon d’exploration.
Bien qu’il puisse encore subsister une part mystère, nous avons tout de même pu voir une autre facette de cet homme dur et antipathique qu��est Livaï. Nous espérons vivement que de nouvelles vérités seront révélées un jour. Ainsi se conclut notre reportage.
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La leçon de l’homme du péché, le fils de la perdition
(English text will follow; The lesson of the man of sin, the son of perdition)
« …Comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition » (2 Thessaloniciens 2.2-3).
Dans ce verset, deux conditions sont reliées pour la venue du Seigneur; il faut que l’apostasie soit arrivée, ensuite que l’on voit apparaître « l’homme de la perdition ». Aujourd’hui, je vous propose de regarder la fin du verset; l’homme du péché, le fils de la perdition.
Pour que le fils de la perdition paraisse, il fallait tout d’abord que l’apostasie soit arrivée AUPARAVANT. On peut donc constater, que le fils de la perdition, ne fait son entrée que par la porte qui a été ouverte; l’abandon, le détournement de la foi de beaucoup de chrétiens-nes.
Pour se situer face à la « perdition » (En grec; Apoleia), on voit que la traduction signifie généralement la destruction, perdition, éternelle ruine, éternelle misère. Dans ce contexte, on voit qu’il s’agit « d’une éternelle … » Ensuite, les mots qui définissent ce terme grec, parlent d’une fin. Maintenant, regardons dans le Nouveau Testament, le même terme dans des versets clef ; en Jean17.12; 18.9, Jésus dit qu’Il a gardé ceux qui lui ont été donné, cependant un seul s’est perdu, c’était le « fils de la perdition » (Juda). En Matthieu 7.13, la Bible parle du chemin étroit qu’est le Salut, mais le chemin spacieux et large mène à la « perdition ». Nos adversaires (ceux qui s’opposent aux croyants) donnent comme preuve leur perdition (Phi1.28). En 2 Thess.1-5, on nous demande d’être « dignes » du Royaume des cieux, les « autres » (ceux qui n’en sont pas dignes) seront voués à la « perdition ». Hébreux 10.39 nous dit que de ne pas croire serait notre perdition. Romains 9.22 déclare qu’il y a des vases de colère formés pour la perdition. Dans le même genre de versets, on trouve tous ceux qui ne feront pas partie du Royaume; le méchant, les imposteurs, égarant les autres et eux-mêmes (de la foi) comme ceux qui « tordent » le sens des Écritures, pour leur perdition (2Pi3.16) 2Tim3.13, parle de ceux qui ne pensent qu’aux choses de la terre. En Philippiens 3.19, il s’agit des fontaines sans eau, c’est-à-dire des personnes qui ne peuvent abreuver les autres, ou ceux qui veulent s’enrichir (1 Tim6.9). On parle aussi des hommes impies dont la fin sera réservée à la perdition (2Pi2.17; 2 Pie3.7; Jude 1.12-13) et finalement, apocalypse 17.11; on parle de la « bête » qui va à la perdition.
Dans l’Ancien Testament, on retrouve le même sens de la perdition en Ésaïe 44.19 et 1 Rois 11.7 en parlant de la droite de la montagne de perdition sur laquelle Salomon avait fait des sacrifices à d’autres dieux. Nombres 22.32; l’ange empêche Balaan de prendre le chemin de la perdition par le biais de son âne. Job posera la question à Dieu; « la perdition, n’est-elle pas pour les injustes…? » (Job31.3).
Nous pouvons donc premièrement, comprendre que la perdition est réservée pour ceux qui ne sont pas du côté de la « lumière », cette perdition et ruine éternelle est le résultat d’un choix, celui de ne pas marcher dans les chemins qui offrent la vie. Son antonyme (l’inverse du mot) est d’ailleurs le Salut. Beaucoup de personnes pensent que Dieu est méchant, car Il n’offre pas le paradis pour tout le monde. Mais comme le disait un célèbre prédicateur; « Au contraire, Dieu est bon, si tu ne l’aimes pas et ne veux pas passer du temps avec Lui sur terre, il serait bien cruel de Sa part de t’obliger à passer ton éternité dans Sa présence, Il respecte donc ton choix ! »
Deuxièmement, la perdition est aussi celle d’un monde; un monde qui a glissé vers le chaos. Dans les derniers temps, les gens appelleront bien, ce qui est mauvais, et ce qui est bon; mal. Ésaïe 5.19 reprend les mots que certains pharisiens utilisaient et qui étaient des mots prémonitoires ; « Ils disent: qu'Il hâte, qu'Il accélère son œuvre, afin que nous la voyions! Que le décret du Saint d'Israël arrive et s'exécute, afin que nous le connaissions! ».
Nous avons en tant que chrétien l’assurance de Son Salut, et s’Il tarde, de Sa venue. Sa venue sera la fin de Son œuvre et nous verrons tous, Sa gloire; croyants ou non. (Ésaïe 40.5; 34.16; 52.10; Hab2.14; Lc3.6) Malheureusement, nous continuons à habiter la terre qui va à sa perdition; il n’y a qu’à voir les infos pour comprendre la folie de ce monde et ce que l’on enseigne aux enfants comme étant dans la « norme ». Les moqueries sur les chrétiens, les persécutions dans le monde entier, contre nous qui aimons notre Seigneur, la folie qui gangrène le cœur de l’homme et l’amène à de plus en plus de cruauté, le manque de morale, d’authenticité, de fidélité, de gratitude, la folie courante, les meurtres sanglants quotidiens et la violence dans la vie que l’on présente à la télé dans des feuilletons, dans les jeux vidéo, nous font croire que tout est dans la « norme » de notre vie. La réalité, c’est que nous sommes dans un monde voué à sa perdition et cela se voit.
Finalement, il fallait qu’auparavant l’apostasie fasse son entrée. De cette manière, le monde qui était illuminé par la foi, a été abandonné dans ses propres ténèbres. On a enlevé (et on continue d’ailleurs) tout ce qui a trait à la religion chrétienne. Petit à petit, les pays se délestent de la foi, comme les églises. Curieusement, certaines religions montent au créneau sans interdictions, tandis que le Seul Dieu vivant est (encore) rejeté, le Seul qui pourtant est vrai, dont l’histoire a été bâtie sur Lui ! Le monde a choisi ses ténèbres et il y plonge. Sans Dieu, la terre part à sa perte. D’ailleurs, le jour où l’Église de Dieu sera enlevée par Lui sur la terre, il n’y aura plus de frein pour les humains, c’est à ce moment que le désastre aura lieu. Comme nous le voyons, il s’agit bien du « fils de la perdition » qui apparaît, l’homme du péché a pris la place dans ce monde et l’entraîne à sa fin. Ce péché touche tous les humains (qui n’en ont pas conscience) pour les entraîner dans les ténèbres, l’église n’est malheureusement pas épargnée, mais il faut que cela se passe.
Mais nous gardons notre assurance ! Encore une fois, il fallait donc que l’apostasie fasse son entrée, pour que le chaos suive, ainsi la perdition de la terre et de l’humanité était enfin possible. N’oublions pas que nous sommes le « sel » de la terre, si nous n’avons plus de « goût », nous ne servons plus à rien (Mat5.13). La fin arrive à nos portes restons vigilants, et la fin est le retour du Seigneur qui prendra ceux et celles qui Lui sont fidèle jusqu’au bout ! Tandis que pour le monde, c’est une mauvaise nouvelle, pour nous, c’est une Bonne Nouvelle !
En effet, il est écrit : « Encore un peu de temps, très peu même, et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas » (Heb10.37).
PRIONS : Seigneur garde-nous en Toi ! Nous voyons le monde qui coure à sa perdition, mais Toi, Tu es encore présent ! Tu vis en nous ! Garde-nous jusqu’à la fin, nous avons parfois du mal avec tout ce que nous voyons. Nous ne comprenons pas tout et c’est troublant, mais nous voulons te faire confiance jusqu’au bout ! Seigneur, viens en aide à mes frères et sœurs qui vivent les persécutions, les outrages, qui sont injustement condamnés ! Viens fortifier Ton Église, viens nous fortifier jusqu’à Ton retour ! Au nom de Jésus.
Pourquoi ai-je osé déclarer que Jésus est le Seul qui est vrai ? Vous le saurez dans mon prochain post...
Image par Stefan Keller de Pixabay
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The lesson of the man of sin, the son of perdition
“…As if the day of the Lord were already here. Let no one deceive you by any means: for there must first come a falling away, and that man of sin be revealed, the son of perdition” (2 Thessalonians 2.2-3).
In this verse, two conditions are linked for the coming of the Lord; the apostasy must have come, then the “man of perdition” must appear. Today, I suggest you look at the end of the verse; the man of sin, the son of perdition. For the son of perdition to appear, it was first necessary for the apostasy to have come BEFORE. We can therefore see that the son of perdition only enters through the door that has been opened; the abandonment, the turning away from the faith of many Christians.
To situate ourselves in relation to “perdition” (in Greek; Apoleia), we see that the translation generally means destruction, perdition, eternal ruin, eternal misery. In this context, we see that it is “an eternal …” Then, the words that define this Greek term, speak of an end. Now, let us look in the New Testament, the same term in key verses; in John 17.12; 18.9, Jesus says that He kept those who were given to Him, however only one was lost, it was the “son of perdition” (Judah). In Matthew 7.13, the Bible speaks of the narrow way that is Salvation, but the broad and spacious way leads to “perdition”. Our adversaries (those who oppose believers) give as proof their perdition (Phil 1.28). In 2 Thess. 1-5, we are told to be “worthy” of the Kingdom of Heaven, the “others” (those who are not worthy) will be doomed to “perdition”. Hebrews 10.39 tells us that not believing would be our perdition. Romans 9.22 states that there are vessels of wrath prepared for destruction. In the same type of verses, we find all those who will not be part of the Kingdom; the wicked, the impostors, misleading others and themselves (from the faith) as those who “twist” the meaning of the Scriptures, to their destruction (2 Pet. 3.16) 2 Tim. 3.13, speaks of those who only mind the things of the earth. In Philippians 3:19, it is about fountains without water, that is to say, people who cannot give water to others, or those who want to get rich (1 Tim.6.9). We also speak of wicked men whose end will be reserved for perdition (2 Pet 2.17; 2 Pet 3.7; Jude 1.12-13) and finally, Revelation 17.11; we speak of the “beast” that goes to perdition. In the Old Testament, we find the same meaning of perdition in Isaiah 44.19 and 1 Kings 11.7 speaking of the right of the mountain of perdition on which Solomon had made sacrifices to other gods. Numbers 22.32; the angel prevents Balaan from taking the path of perdition by means of his donkey. Job will ask God the question: “is not perdition for the unjust…?” (Job 31.3).
We can therefore firstly understand that perdition is reserved for those who are not on the side of the "light", this perdition and eternal ruin is the result of a choice, that of not walking in the paths that offer life. Its antonym (the opposite of the word) is also Salvation.
Many people think that God is mean, because He does not offer paradise for everyone. But as a famous preacher said; "On the contrary, God is good, if you do not love Him and do not want to spend time with Him on earth, it would be very cruel of Him to force you to spend your eternity in His presence, so He respects your choice!"
Secondly, perdition is also that of a world; a world that has slipped into chaos. In the last times, people will call good, what is bad, and what is good; evil. Isaiah 5.19 uses the words that some Pharisees used and which were premonitory words; "They say: let him hasten and speed up his work, that we may see it! Let the decree of the Holy One of Israel come and be executed, that we may know it!" As Christians, we have the assurance of His Salvation, and if He delays, of His coming. His coming will be the end of His work and we will all see His glory; believers or not. (Isaiah 40.5; 34.16; 52.10; Hab2.14; Lk3.6).
Unfortunately, we continue to inhabit the earth that is going to its perdition; we only have to watch the news to understand the madness of this world and what is taught to children as being in the "norm". The mockery of Christians, the persecutions throughout the world against us who love our Lord, the madness that gangrenes the heart of man and leads him to more and more cruelty, the lack of morality, authenticity, fidelity, gratitude, the common madness, the daily bloody murders and the violence in life that is presented on TV in soap operas, in video games, make us believe that everything is in the "norm" of our life. The reality is that we are in a world doomed to its perdition and it is obvious.
Finally, it was necessary for apostasy to enter first. In this way, the world that was illuminated by faith was abandoned in its own darkness. Everything related to the Christian religion was removed (and continues to be removed). Little by little, countries are shedding faith, like churches. Oddly enough, some religions are stepping up to the plate without prohibitions, while the Only living God is (still) rejected, the Only one who is nevertheless true, whose history was built on Him! The world has chosen its darkness and it is plunging into it. Without God, the earth is heading for its ruin. Moreover, the day when the Church of God is taken by Him to the earth, there will be no more restraint for humans, it is at that moment that the disaster will take place. As we see, it is indeed the "son of perdition" who appears, the man of sin has taken his place in this world and is leading it to its end. This sin affects all humans (who are not aware of it) to lead them into darkness, the church is unfortunately not spared, but it must happen. But we keep our assurance!
Once again, it was therefore necessary for apostasy to make its entrance, so that chaos would follow, thus the perdition of the earth and humanity was finally possible. Let us not forget that we are the "salt" of the earth, if we no longer have "taste", we are no longer of any use (Mat 5.13). The end is coming at our doors, let us remain vigilant, and the end is the return of the Lord who will take those who are faithful to Him until the end! While for the world, it is bad news, for us, it is Good News! Indeed, it is written: "A little while, even a little while, and he who is to come will come, he will not delay" (Heb 10.37).
LET US PRAY: Lord, keep us in You! We see the world running to its perdition, but You are still present! You live in us! Keep us until the end, we sometimes have difficulty with everything we see. We do not understand everything and it is troubling, but we want to trust you until the end! Lord, come to the aid of my brothers and sisters who are experiencing persecution, outrage, who are unjustly condemned! Come strengthen Your Church, come strengthen us until Your return! In the name of Jesus.
Why did I dare to declare that Jesus is the only one who is true? You will know in my next post…
Picture by Stefan Keller by Pixabay
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Text
L’avènement du Seigneur est proche.
Un Retour Imminent 22/08/2023
L’avènement du Seigneur est proche. Jacques 5.8
Une certitude animait les premiers chrétiens : celle du retour du Christ. Après sa résurrection, au moment de son enlèvement au ciel, deux anges dirent aux disciples : Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel.1 Cette promesse du retour du Seigneur est l’un des enseignements essentiels du Nouveau Testament.
Dans l’Ancien Testament, la venue du Messie promis par Dieu était annoncée sous deux aspects :
– d’une part, en tant que Messie rejeté par son peuple, méprisé et souffrant, offrant sa vie à la mort pour le salut du monde (sa première venue) ;
– d’autre part, en tant que Messie glorieux et triomphant, revenant instaurer son règne de justice et de paix sur les nations (sa seconde venue).2
Les années passant, les chrétiens s’inquiétèrent de voir que le retour du Messie tardait. Plusieurs passages des lettres des apôtres Paul et Pierre voulurent les rassurer.3
S’il est vrai que près de deux millénaires sont passés depuis, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui, ce retour du Seigneur semble imminent. Les nombreux évènements annoncés par Jésus comme devant précéder son retour sont en train de se produire sous nos yeux. Ne nous laissons donc pas surprendre !
Yves Perrier
1 Actes des Apôtres 1.11 2 Voir Ésaïe 53 et Ésaïe 11 3 Voir 1 Thessaloniciens ch.4-5, 2 Pierre 3
__________________ Lecture proposée : Matthieu 24
Discours sur les derniers temps Signes précurseurs de la fin
1 Et Jésus, étant sorti du temple, s’éloignait, et ses disciples s’approchèrent pour lui montrer les constructions du temple. 2 Mais il leur dit : Ne voyez-vous pas toutes ces choses ? En vérité, je vous dis qu’il ne sera laissé ici pierre sur pierre qui ne soit démolie.
3 Or, comme il était assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples s’approchèrent de lui en particulier, disant : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la consommation du temps. 4 Et Jésus répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise ; 5 car beaucoup viendront en mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ ! Et ils séduiront beaucoup de gens. 6 Cependant vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde, ne soyez pas troublés ; car il faut que cela arrive ; mais ce n’est pas encore la fin. 7 Car nation se lèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines et des tremblements de terre en divers lieux. 8 Mais tout cela sera le commencement des douleurs. 9 Alors ils vous livreront à la tribulation et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. 10 Et alors beaucoup seront scandalisés, et ils se livreront les uns les autres, et se haïront les uns les autres 11 Et beaucoup de faux prophètes s’élèveront et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et parce que l’iniquité se sera multipliée, la charité du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
14 Et cet Évangile du royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin. Ruine de Jérusalem Apparitions de faux christs 15 Quand donc vous verrez établie en lieu saint l’abomination de la désolation dont il a été parlé par le prophète Daniel (que celui qui le lit y fasse attention), 16 alors, que ceux qui seront dans la Judée s’enfuient dans les montagnes ; 17 que celui qui sera sur le toit ne descende point pour emporter ce qui est dans sa maison ; 18 et que celui qui sera aux champs ne retourne point en arrière pour prendre son manteau. 19 Mais malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! 20 Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni en un jour de sabbat. 21 Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant et qu’il n’y en aura jamais. 22 Et si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, nulle chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés.
23 Alors, si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez point ; 24 car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et feront de grands signes et des prodiges, au point de séduire, si possible, les élus mêmes. 25 Voici, je vous l’ai prédit. 26 Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n’y allez pas ; voici il est dans les chambres, ne le croyez pas. 27 Car, comme l’éclair sort de l’orient et paraît jusqu’à l’occident, ainsi sera l’avènement du fils de l’homme.
28 Où que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles. Le retour de Christ 29 Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là, le soleil s’obscurcira, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 30 Et alors le signe du fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec grande puissance et gloire. 31 Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre extrémité. 32 Or, que le figuier vous instruise par cette similitude : Dès que ses rameaux sont devenus tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. 33 De même vous aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez qu’il est proche, à la porte. 34 En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera point que toutes ces choses n’arrivent. 35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
36 Or, pour ce qui est de ce jour-là et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. 37 Mais, comme furent les jours de Noé, ainsi sera l’avènement du fils de l’homme. 38 Car, comme dans les jours avant le déluge, ils mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, 39 et qu’ils ne comprirent point, jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; tel sera aussi l’avènement du fils de l’homme. 40 Alors, deux hommes seront aux champs : l’un est pris, et l’autre laissé, 41 Deux femmes moudront à la meule : l’une est prise, et l’autre laissée. 42 Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. 43 Or sachez ceci : Si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur vient, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer sa maison. 44 C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le fils de l’homme vient à l’heure que vous ne pensez pas. 45 Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? 46 Heureux ce serviteur que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! 47 En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens. 48 Mais si ce méchant serviteur dit en son cœur : Mon maître tarde, 49 et qu’il se mette à battre ses compagnons de service, et qu’il mange et boive avec les ivrognes, 50 le maître de ce serviteur-là viendra au jour qu’il ne s’y attend pas, et à l’heure qu’il ne sait pas, 51 et il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les hypocrites ; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Plan du commentaire biblique Occasion du discours
Au moment où Jésus sort du temple et s’en éloigne, les disciples l’invitent à en admirer les édifices. Il leur déclare qu’il n’en sera laissé pierre sur pierre. Arrivés sur le mont des Oliviers, ils l’interrogent en particulier sur l’époque de cette destruction et sur le signe de son avènement et de la fin du monde (1-3).
Les faux Christs, les guerres et les famines
Jésus répond à cette question en mettant les siens en garde contre les séductions, car plusieurs viendront en se donnant pour le Christ. Il y aura des guerres entre les nations et divers cataclysmes ; ce ne sera pas encore la fin, mais un commencement de douleurs (4-8).
Persécutions et chutes, l’Évangile partout prêché
Considérant spécialement l’attitude de ses disciples au milieu de ces circonstances difficiles, Jésus annonce qu’ils seront persécutés et mis à mort ; plusieurs tomberont, livreront leurs frères, deviendront la proie de séducteurs. La charité du grand nombre se refroidira. Qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. L’Évangile sera prêché sur toute la terre : alors viendra la fin (9-14).
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