#COMMENT FONCTIONNE MA VALISE
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La cavale d’une journaliste afghane pour échapper aux talibans.
Voilà deux jours, j’ai dû fuir mon domicile et abandonner ma vie dans le nord de l’Afghanistan quand les talibans ont pris ma ville. Je suis toujours en fuite et je n’ai pas d’endroit sûr où me réfugier. La semaine dernière, j’étais journaliste. Aujourd’hui, je ne peux plus écrire sous mon vrai nom ni dire d’où je viens ni où je me trouve. Ma vie tout entière a été anéantie en l’espace de quelques jours.
Je suis terrifiée et je n’ai aucune idée de ce qu’il va m’arriver. Vais-je un jour pouvoir rentrer chez moi ? Vais-je revoir mes parents ? Où vais-je aller ? L’autoroute est bloquée dans les deux sens. Comment vais-je survivre ? Ma décision de quitter ma vie et ma maison n’était pas préméditée. Tout s’est passé très soudainement. Depuis quelques jours, toute la province est tombée entre les mains des talibans. Les seuls endroits que le gouvernement tient encore sont l’aéroport et quelques postes de police. Je ne suis pas en sécurité, parce que je suis une jeune femme de 22 ans, et que je sais que les talibans obligent les familles à livrer leurs filles pour qu’elles soient mariées à leurs combattants. Et parce que je suis journaliste, et que je sais que les talibans viendront nous chercher, moi et tous mes confrères.
Fuir en catastrophe.
Les talibans sont d’ores et déjà en train d’identifier les personnes à rechercher. Ce week-end, mon patron m’a appelée pour me demander de ne pas répondre aux numéros inconnus. Il m’a dit que nous, et surtout les femmes, devions nous cacher, et fuir la ville si nous en avions la possibilité.
En faisant ma valise, j’entendais les balles et les roquettes. Les avions et les hélicoptères volaient juste au-dessus de nos têtes. On se battait dans la rue, juste devant la maison. Mon oncle a proposé de m’emmener dans un endroit sûr. J’ai donc attrapé mon téléphone et un chadari (voile intégral afghan) et je suis partie. Mes parents ont refusé de venir, même si notre maison se trouve désormais en première ligne dans la bataille pour la ville. Les tirs de roquettes s’intensifiaient et ils m’ont implorée de partir, sachant que les itinéraires permettant de quitter la ville seraient bientôt fermés. Je les ai donc laissés là-bas et j’ai fui avec mon oncle. Je ne leur ai pas parlé depuis, les téléphones ne fonctionnant plus dans la ville.
Dans les rues, c’était le chaos. J’étais l’une des dernières jeunes femmes à fuir le quartier. Il y avait des combattants talibans devant la maison, dans la rue. Ils étaient partout. Dieu merci, j’avais mon chadari, mais je redoutais quand même qu’ils ne m’arrêtent ou ne me reconnaissent. Je marchais, tremblante, tout en essayant de ne pas montrer ma peur. Tout à coup, une roquette s’est abattue juste à côté de nous. Je me souviens d’avoir crié et pleuré. Autour de moi, des femmes et des enfants couraient dans tous les sens. C’était comme si nous étions tous coincés dans un bateau et qu’il y avait une grosse tempête autour de nous.
Nous sommes parvenus à regagner la voiture de mon oncle et nous avons pris la direction de sa maison, à une demi-heure de la ville. Sur le trajet, nous avons été arrêtés à un poste de contrôle taliban. Ç’a été le moment le plus terrifiant de mon existence. J’avais mon chadari et ils n’ont pas prêté attention à moi, mais ils ont interrogé mon oncle, lui demandant où nous allions. Il a dit que nous revenions d’un cabinet médical en ville et que nous rentrions chez nous. Pendant qu’ils l’interrogeaient, les roquettes fusaient, tombant non loin du poste de contrôle. Finalement, ils nous ont laissés partir.
“Si les talibans me découvraient au village, ils tueraient tout le monde”.
Même une fois arrivés au village de mon oncle, nous n’étions pas en sécurité. Le village est tenu par les talibans et beaucoup de familles les soutiennent. Quelques heures après notre arrivée, on nous a dit que certains voisins avaient découvert qu’il me cachait et qu’il fallait partir – ils ont dit que les talibans savaient qu’on m’avait fait sortir de la ville et que, s’ils venaient au village et m’y découvraient, ils tueraient tout le monde.
On a trouvé un autre endroit où se cacher, la maison d’un membre éloigné de la famille. Il a fallu marcher des heures, moi toujours sous mon chadari, en prenant soin d’éviter les grands axes, où nous risquions de rencontrer des talibans. C’est là que je me trouve aujourd’hui. Une campagne reculée où il n’y a rien. Ni eau courante ni électricité. Comme le téléphone passe très mal, je suis coupée du monde.
La plupart des femmes et des jeunes filles que je connais ont également fui la ville et tentent de se mettre en lieu sûr. Je n’arrête pas de penser à mes amies, de m’inquiéter pour elles, mes voisines, mes camarades de classe, toutes les femmes d’Afghanistan.
Toutes mes collègues qui travaillent dans les médias sont terrifiées. La plupart sont parvenues à quitter la ville et cherchent à quitter la province, mais nous sommes cernées. Toutes, nous avons pris position contre les talibans et nous nous sommes attiré leurs foudres avec nos reportages. À l’heure où j’écris ces lignes, la situation est très tendue. Tout ce que je peux faire, c’est rester en mouvement en espérant trouver bientôt un moyen de quitter la province. S’il vous plaît, priez pour moi.
THE GUARDIAN (Londres)
Publié le 10/08/2021
© Artiste : Nightmare by Shamsia Hassani
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L’été de mes 17 ans
Les jours d’été bien installés sur Montréal et la fin des classes vient toujours avec un petit vent de nostalgie. Je me remémore l’été de mes 17 ans, il y a 10 ans. J’étais fraîchement graduée du Collège Esther-Blondin, mille et une portes bien ouvertes devant moi et Paul McCartney était au Centre Bell. Ma mémoire graphique et émotionnelle me ramène directement au chalet que ma mère avait loué pour que mon père prenne enfin des vacances. 1 heure et demi de route, une commande au Costco et la valise de la voiture bien pleine, on s’en allait se coucher tard et sentir le feu pour une semaine.
J’ai terminé le secondaire avec des mentions d’excellence, beaucoup d’amis et un grand support familial concernant mes plans pour le futur. Choyée bin dur. J’avais mon permis de conduire et ma mère me prêtait sa Matrix blanche neuve pour aller cruiser les gars. Je faisais tout ça en me détestant fort. Si tu penses que le terme est violent, t’as raison. Je me demandais pourquoi je n’avais pas hérité de la silhouette élancée de ma jeune soeur, je me comparais à tous les corps que je croisais en maudissant le mien. Je me trouvais bonne quand je choisissais la salade au lieu des frites et je pleurais quand je mangeais des biscuits en cachette. C’est vrai que c’est violent, se détester. C’est pour ça que les cicatrices sont longues à guérir.
Dans l’espoir d’adoucir ma souffrance irrationnelle, quoique bien réelle, ma mère m’a proposé d’aller consulter un nutritionniste afin de m’aider “à me sentir bien dans ma peau” entre gros criss de guillemets. J’ai 17 ans, je porte du 8 de pantalon au H&M et je suis dans le bureau d’un gars qui me pince le gras de bras en me disant qu’il est pas correct mon gras de bras. J’avais donc raison de me détester l’entièreté parce que même le professionnel avec des diplômes sur ses murs était d’accord. Je me rappelle vivement de son parfum insistant, de son gel abondant dans ses cheveux et de sa montre très tape-à-l’oeil. Je me souviens de me demander pourquoi et comment j’étais arrivée là. Je suis sortie de son grand bureau vitré avec le coeur gonflé d’espoir d’avoir enfin un ventre plat et une balance pour peser mon fromage pas de gras. Il m’a remis un cartable renfermant la liste des aliments que je pouvais et que je ne pouvais pas manger avec un journal où y inscrire tout ce que j’avalais dans une journée. L’objectif était bien précis; il fallait faire descendre mon taux de gras à 18%. Je suis une adolescente de 17 ans et un homme dans la trentaine est en train de me dire comment gérer mon corps. Bonne chance pour la suite!
C’est 10 ans plus tard que je suis capable de nommer cette expérience comme étant la plus traumatisante de ma vie. C’est en demandant de l’aide que je me suis sentie humiliée et coupable d’habiter mon corps. J’avais rendez-vous avec le dude qui sentait le Acqua Di Gio toutes les deux semaines pour me faire peser, me faire mesurer le gras de bras et me faire dire que c’est à cause que j’ai mangé deux toasts au lieu de une que mon taux de gras était pas aussi bas qu’on l’espérait. Je me faisais réprimander mon style de vie, je me couchais pas assez tôt, je trichais trop et je n’étais pas assez assidue. J’ai 17 ans et tout ce que je souhaite c’est de pouvoir me mettre en bikini sans pleurer. J’ai 17 ans et je suis une première de classe alors je refuse qu’on m’attribue un ��chec, je déteste tout et je veux partir en courant. J’ai 17 ans et je veux juste m’aimer, sauf qu’on me dit que c’est pas possible si je mange 12 amandes au lieu de 8.
Cet été-là, pendant les vacances familiales au chalet, on est allé prendre une marche jusqu’au snack-bar du coin. Une bonne marche, presque une heure avant de pouvoir se commander un toasté moutarde chou. Cet après-midi là, tout le monde a mangé des frites, sauf moi. Et on m’a félicité. On m’a félicité de ne pas avoir triché, on m’a félicité parce que ça commençait à paraître dans mon linge tous ces efforts-là. On m’a rappelé qu’un blé d’inde ça équivaut à une crêpe et donc est-ce que j’en voulais vraiment un deuxième. On m’a montré des photos en soulignant l’amincissement de mon visage tel un exploit et j’étais donc fière! J’étais fière parce que j’étais capable de me priver, de me contrôler et de résister. On m’a dit que j’avais l’air mieux dans mon corps, alors que c’était le gros bordel dans ma tête. Spoiler alert: mon nutritionniste n’était quand même pas satisfait de mes résultats et j’aurais du manger une frite.
Je crois que les professionnels qui agissent comme le dude au parfum sont dangereux. J’en parle encore souvent de cette personne qui me faisait boire 1 litre de lait écrémé par jour et qui a rendu mon corps intolérant au lactose, entre autres. J’ai très peu de bons mots pour lui.
Depuis tout récemment, je pense à lui souvent. La suite des événements de type pandémie, confinement, perte d’emploi, niveau de stress élevé m’a ramené à une place où je n’avais pas mis les pieds depuis longtemps. Les démons que je croyais bien endormis au fond de moi se sont réveillés pour me rappeler qu’ils étaient bien vivants. Je pense à lui parce que je l’entends me dire que mon corps n’est pas le bon corps. Je l’entends me rappeler que ma mère a payer cher pour que je sois dans son bureau et qu’elle sera déçue si je n’ai pas de bons résultats. Je l’entends me répéter la chance que j’ai de pouvoir enfin me prendre en main. Je l’entends me démolir l’estime à coups de marteau avec sa grosse montre laide.
Les plaies de ces cicatrices sont encore bien ouvertes, ça je le sais. Ça prend beaucoup de doux et de bienveillance lorsqu’on adresse ce sujet avec moi. J’espère me libérer un jour de la fiche nutritive des aliments et d’arrêter de courir pour manger. Parce que c’est pas comme ça que ça fonctionne. On a tous un combat à mener, mais je crois fermement qu’il est possible de le vaincre. Sauf que c’est long et que ça peut prendre toute une vie.
Aujourd’hui, je sais que l’amour de soi ne peut venir que de soi, mais qu’il y a des gens qui sont réellement là pour t’aider à le comprendre. Parce que ce n’est pas parce qu’on sait quelque chose qu’on en est un expert. On a besoin de comprendre les choses pour pouvoir les appliquer. Une sincère gratitude pour les nutritionnistes anti-diètes et pour ceux qui luttent contre la grossophobie. Vous existez et vous êtes importants, j’espère que vous garderez les jeunes filles de 17 ans loin des pas fins avec de grosses montres.
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Istanbul - Konya - Adana
Comme la gare d’Haydarpasa est aujourd’hui fermée, tous les trains d’Istanbul en direction de l’Est partent de Pendik, à environ 30 km au sud du centre ville, sur la côte. La voie d’Istanbul à Eskisehir, puis Ankara ou Konya, est désormais une voie à grande vitesse. C’est la première fois dans mon voyage, il me semble, que je voyage dans un train qui roule à 250 km/h. La ligne a été lancée en 2009 grâce à un partenariat public - privé entre la compagnie de l’état, la TDCC et YHT, entreprise de transport. Elle longe un moment la mer de Marmara, contourne les reliefs en desservant Eskisehir puis oblique plein sud et file tout droit vers Konya. Derrière la fenêtre, la mer, la montagne, les plaines cultivées et les collines arides se succèdent jusqu’à l’arrivée.
J’ai failli manquer le train. Au guichet de la gare de Sirkeci, on m’avait dit que tous les trains étaient pleins pour Konya et Adana jusqu’au 22 ao��t. Les réservations n’étant pas obligatoires sur les trains en Turquie selon Interrail, j’avais décidé de tenter ma chance malgré tout. Mais en arrivant à la gare, j’ai l’impression d’arriver dans un aéroport : le contrôle des billets, des passeports, des sacs et des valises se fait avant même l’accès au quai. Et on me refuse mon pass Interrail sans ticket. On m’oblige à aller au guichet où, 5 minutes avant le départ du train, sur présentation de mon pass Interrail, un vendeur me tend un ticket gratuit pour monter dans le train. Qui visiblement n’est pas plein. Je suis chanceuse. Je tente de me renseigner auprès du personnel de bord pour ne pas risquer de ne pas avoir de place dans le train suivant, pour Adana, grâce à un français qui assure la traduction. On me dit que c’est une semaine particulière ici, la semaine du bajram (« on égorge les moutons une fois par an en Turquie ») et tout le monde voyage. Alors le personnel est tolérant pour les tickets. J’aquiesce en me disant que tout de même, ce matin, le contrôle de sécurité ne respirait pas tellement la tolérance... Le site web de la TDCC, qui fonctionne moyennement en anglais, dit qu’il y a encore des places dans le train Konya - Adana, alors je verrai bien au guichet de Konya.
Konya est, paraît-il, la ville des derviches tourneurs, cette pratique religieuse qui est devenue un spectacle de danse pour les touristes. Il paraît qu’un spectacle de derviches tourneurs venait accueillir les passagers de l’Orient express à l’arrivée à Istanbul et aujourd’hui, à la gare vide de Sirkeci, on organise des spectacle sur le quai pour les nostalgiques. C’est surtout une ville profondément religieuse qui fut brièvement, avant Istanbul, une capitale pour le sultan. Je ne veux pas m’y attarder. Là encore, tout est barricadé comme un aéroport. Plus encore que Pendik ce matin. De larges vitres et des cordons guident les passages. Je dois sortir de la gare à l’arrivée et pour trouver le guichet, et je ne peux entrer à nouveau, sur le quai numéro 1 qui donne accès au bâtiment, qu’après un nouveau contrôle de sécurité. Les portes de la gare sont donc fermées. Je repense à cette histoire de tolérance en essayant désespérément de trouver comment entrer dans la gare. Et à nouveau dans mon parcours, je m’aperçois que la gare a été presque totalement refaite. Suite à l’arrivée, j’imagine, de la ligne à grande vitesse et comme toutes les gares aperçues sur le parcours ce matin. Tout juste sorties de terre, certaines sont encore en cours d’aménagement. Erdogan sourit sur les spots publicitaires et les affiches qui montrent les images de synthèse des gares ultramodernes nouvellement construites ou en train de l’être. Quand je parviens enfin au guichet, personne ne parle anglais mais on me tend mon ticket à 0€ en vérifiant mon pass Interrail et en enregistrant mon passeport, sans autre façon. Le train n’était donc pas plein et j’aurais pu le réserver à Istanbul. Mais peu importe : j’ai dans les mains mon billet pour le Taurus Express.
Le train doit son nom à la chaîne de montagne qu’il longe par endroits, les monts Taurus. Mais il n’est plus tout à fait le Taurus Express que je cherchais à prendre : c’est ce train qui roulait de Haydarpasa à Bagdad et assurait la connexion entre la Turquie et l’Irak, et en se séparant non loin de Gaziantep, avec la Syrie. Aujourd’hui, le Torös Ekspressi est devenu le nom du train qui va de Konya à Adana. C’est la Compagnie des Wagons Lits qui, pour la première fois le 15 février 1930, a fait circuler le Taurus Express. C’est ce train qu’empruntait régulièrement Agatha Christie, en connexion avec l’Orient Express, pour se rendre sur les chantiers de fouilles où travaillait son époux dans la région de Mossul. Les passagers devaient emprunter un car entre Nusaybin et Kirkuk avant de reprendre un train jusque Bagdad avant que la voie de chemin de fer ne soit complétée. Le Taurus Express roula d’une traite, d’Istanbul à Bagdad pour la première fois en pleine guerre mondiale du 17 au 20 juillet 1940. Le train a continué de circuler plus ou moins jusqu’en 2003, sous ce nom mais plus avec la Compagnie de Wagons Lits. Depuis 2012, l’état turc qui modernise ses lignes a lancé le chantier entre Konya et Adana pour y faire circuler des trains à grande vitesse. En revanche, il semble peu probable qu’un prolongement vers Bagdad soit discuté. La ligne n’est pas prête d’être rouverte.
Il ne doit pas y avoir beaucoup d’étrangers dans ce train. Sept wagons spacieux partent de Konya à 14h30 - sans nouveau contrôle de sécurité, peut-être sont-ils réservé aux trains à grande vitesse. Il n’y en a qu’un par jour. L’agglomération est vite dépassée et le train roule bientôt à travers des plaines absolument désertes. Tout le long du chemin jusque Eregli, le train roule sur une voie en travaux, assez lentement. Sur le bas côté, des montagnes de ballast en attente, des travaux de terrassements, des milliers de traverses de bétons stockées de part à d’autre, des rails à peine posés, du ballast à égaliser... mais personne et presque aucune machine. Les quelques gares que l’on dépasse sont d’abord toute neuve. Puis, en avançant, on reconnaît les bâtiments plus vieux, jaunes, souvent décrépis voire condamnés, près desquels il n’y a pas toujours de quais. Des jeunes femmes tentent des tirer leurs valises tout juste descendues du train sur les cailloux qui serviront bientôt à renouveler la couche qui amortit le passage des trains. À cause de tous ces travaux, probablement, le train a pris du retard. Ce qui nous vaut un assez beau coucher de soleil sur le début des reliefs qui deviendront plus loin les montagnes du Taurus. Que je n’ai pas vraiment vues. Il paraît que le conducteur du train, lorsque le Taurus Express était un train de la CIWL, ralentissait à un endroit où la vue sur les montagnes était magnifique. Tous les passagers se ruaient à la fenêtre pour l’admirer. Si le train que j’ai emprunté roule sur la même voie, et ce n’est pas certain, je ne pense pas avoir vu cet endroit. Le train arrive avec deux heures de retard en gare d’Adana (avec vraisemblablement quelques moutons récupérés au passage dans les petites gares voisines). J’ai donc pu prendre le Taurus Express, et c’est probablement le dernier train de la ligne Berlin - Bagdad que je peux prendre.
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5 Juin 2018
T’as vu comme jsuis chaud là, 4ème jour comment jsuis trop fidèle à ce blog c’est une réussite magique. Je vis la vida loca wou wou
Trève de pépigneries, aujourd’hui c’était le premier jour de cours et voilà il s’est passé trop plein de trucs. Déjà grande réussite : J’AI DORMI. Au moins 6heures en plus !! Ça va faire du bien à mes deux valises que je commence à trainer avec de moins en moins de joie (tmtc c’est lourd des valises). J’étais vla stressée ce matin, de peur de ne rencontrer personne, de passer encore ma journée toute seule, que l’école ne soit pas à la hauteur de mes attentes ...
(là c moa quand je suis partie)
Bilan : les cours sont passionnants, je suis dans une classe de 8 personnes où on ne fait que discuter et débattre de trucs super intéressants, le prof est hyper sympa ... par contre les gens ne sont absolument pas là pour faire copain copain et ils le font bien comprendre. La plupart ont minimum 24ans, sont là depuis au moins 4mois et tiennent à rester indépendants et à ne pas changer leur petit train train quotidien...
On m’a assignée au niveau B2 avancé qui correspond à “intermédiaire avancé” en gros apparemment. Pour ça au moins c’est bien, on a tous le même niveau et tout le monde participe également (ça change de la L1 avec 40personnes qui participent pas .........) et les cours fonctionnent par thèmes d’une semaine. Cette semaine ça part sur la justice, la loi, les tribunaux, la police ... c’est super intéressant ! On compare les cultures entre le Brésil, le Mexique, l’Irlande et la France et omg j’aimerais pas croiser de flics en Amérique du Sud. On a pu parler avec un “gard” irlandais et c’était trop intéressant. Ils ont tellement une meilleure façon d’aborder les problèmes de façon pacifique et intelligente (ils ne portent pas d’armes à feu en plus). Donc la matinée s’est passée avec les cours intéressants tout ça tout ça, et j’ai bien senti que les gens appréciaient de parler pendant les cours mais pas trop en dehors. J’ai quand même réussi à rester à parler 30min avec une brésilienne de 24ans avec qui je vais sans doutes aller au musée et je sais pas où.
Me voilà donc à 12h30, un peu perdue à la sortie des cours en me disant “ah ben zut en fait c’est comme les autres jours, all by myself lol”. Petit Burger King pas bon à St Stephen’s Green avec une mouette à 20cm de mes pieds à me regarder graille mon poulet avec envie. Je décide de bouger au musée d’archéologie qui n’était pas loin, non sans un bon sentiment de solitude dans cette ville géniale mais que je ne peux partager avec personne. J’y ai passé une heure et c’était plutôt sympa, surtout la partie sur les vikings. (toi même tu sais petit nordique qui passe par là)
J’en sors vers 14h30 avec le coeur tout lourd. Trois semaines ça va être long. La solitude je connais bien, comme tout le monde sait ce que c’est de se sentir seul dans tous les moments qui font qu’on peut se sentir seul, mais là c’est différent. J’en suis à vouloir pleurer dans les bras de n’importe quelle petite mamie qui passe à côté de moi en parlant français parce qu’elle me parait la chose la plus réconfortante qui existe. S’ensuit un appel à ma maman où je craque un petit peu (beaucoup) mais qui me remet un coup de pied au derrière et au moral. On aborde la possibilité que je raccourcisse un peu le voyage, et juste le fait que ce soit possible me remet un coup de pompe phénoménal au moral. Je repars avec du gazole dans les veines et m’enchaîne Trinity College dans la foulée et plein de petits magasins trop mignons qui font trop plaisir aux yeux.
Finalement vers 17h je me dis que merde, si je trouve personne pour boire ma première bière à Dublin, ben je vais y aller avec moi et moi-même et ça sera ma meilleure compagnie ! Et j’ai eu bien raison parce que c’était grave bien ! L’arrêt s’est fait à Temple Bar dans un pub bien touristique mais avec une bonne ambiance. Un duo de petits vieux irlandais super stylé enchaînait les reprises de musique traditionnelle irlandaise à la guitare et à l’harmonica. En arrivant je commande une Guiness en m’attendant en grand innocente à recevoir un demi... et me retrouve avec une pinte lol. Et c’était la meilleure Guiness du monde, sûrement à cause de l’ambiance mais blc, c’était la meilleure Guiness que j’ai bu !
Et nous voilà, je suis bien rentrée dans ma petite chambre avec mon fidèle pc et mes beans à taper ces ptites histoires. Et puis voilà, demain est un autre jour mais j’espère bien qu’un jour je reviendrais ici avec tous mes petits potos et qu’on savourera ces pintes ensemble.
Sur ce je vous laisse sur ces sous vêtements adaptés aux pets.
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Peut-on voyager au Burkina Faso en 2020 ?
Cette année, j’ai fêté le nouvel an au Burkina Faso. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait du tourisme dans ce pays. En effet, je suis partie au Burkina pour la première fois en 2009, pour participer à un chantier international. A cette occasion j'avais visité quelques sites et points d'intérêts. Puis la vie a fait que j’ai rencontré Samuel, mon fiancé, qui est burkinabé, et depuis je vis entre le Burkina Faso et la France. Et quand je suis au Burkina, je ne prends pas le temps de faire des visites ! Mais cette fois ma famille est venue avec moi pour découvrir ce pays unique. Ce fut l’occasion d’en apprendre davantage sur cette culture si différente de la mienne, et de visiter un des plus beaux sites du pays : la région de Banfora. Je vous propose de vous partager notre expérience, vous donner mes conseils, et qui sait peut-être vous donner envie de visiter ce beau pays d’Afrique de l’Ouest ;)
A savoir avant tout ;)
Le Burkina Faso est, comme nombre de pays d’Afrique je pense, un pays où les relations sont au cœur des modes de vie. Cela influe énormément sur la façon de visiter le pays. Je vous conseille fortement, si c’est votre premier séjour en Afrique, de venir par l’intermédiaire d’une association ou d’une agence touristique. Ou de me contacter pour que je vous transmette les coordonnées de personnes de confiance ;) Autrement, vous risquez de vivre beaucoup de frustrations et d’incompréhensions du fait que tout fonctionne différemment. Evidemment, cela dépend de votre expérience et de votre "débrouillardise".
Un exemple : à Bobo Dioulasso, deuxième grande ville du pays, il faut un « guide » pour visiter la vieille ville. Du coup, ces guides, qui sont des habitants de la ville, sont à l’affût des étrangers qui viennent pour découvrir les différents points d’intérêt, et il sont souvent très insistants. C’est ce qui nous est arrivé : alors que nous étions en train de visiter le musée de Bobo, Samuel et deux de ses amis burkinabé qui nous accompagnaient ont été approchés par un de ces guides, qui nous a donc ensuite fait visiter la vieille ville. Pour cette visite, nous avons d’abord payé 1000 francs CFA (environ 1,50€) chacun pour pouvoir accéder. À cause d’un manque de communication, ma famille n’a pas compris que les 1000 francs n’avaient rien à voir avec la prestation du guide. Du coup, au moment de congédier ce dernier, ils n’ont pas compris qu’il faille encore le rémunérer, pour une prestation qui, il faut l’admettre, n’était pas inoubliable.
Cette anecdote peut paraître anodine, mais je peux vous assurer que lorsque ce genre de situations se répète, la tension monte et les incompréhensions sont de plus en plus difficiles à surmonter ! Pour pallier à cela, sélectionnez des hébergements à même de vous conseiller des personnes de confiance, et renseignez-vous bien auprès d'eux sur les prestations possibles, les tarifs exercés, etc... Cela vous permettra d'apprécier au maximum le dépaysement qu'offre une telle destination ;)
Nos visites à Ouaga
Comme Samuel et sa famille vivent à Ouagadougou, la capitale administrative du Burkina, nous y avons passé une grande partie de notre séjour. Généralement, les visiteurs passent peu de temps dans cette ville, considérée par les guides de voyage et les touristes comme peu attrayante. Je ne suis probablement plus très objective, mais j'ai été agréablement surprise de redécouvrir la ville en compagnie de ma famille. Nous avons commencé par le village artisanal : impeccable pour découvrir l'art et l'artisanat locaux dans un cadre paisible, loin de l'agitation et le tumulte des marchés. Ce n'est probablement pas l'endroit où faire les meilleures affaires, mais c'est l'occasion de faire des repérages, et d'avoir une idée des prix, grâce à la boutique où ils sont affichés. En effet, pratiquement partout ailleurs, le marchandage est de mise !
Nous avons également visité le Musée National du Burkina Faso, qui est une très bonne introduction à la culture burkinabé, pour les personnes complètement novices ! Pour ma part, même après plusieurs séjours au Burkina, j'y ai notamment découvert la notion de parenté à plaisanterie - je n'en dis pas plus pour ne pas vous "spoiler" ;)
Un autre spot classique où nous sommes allés est le village de Bazoulé et ses "caïmans" sacrés - qui sont en fait des crocodiles - à une petite heure de route de Ouaga. Là-bas vous pourrez y approcher ces fameux reptiles de très très près, ce qui vous donnera matière à réfléchir... Mais il est également possible d'observer des crocodiles à Ouaga même, près de la forêt de Bangr Weogo, sur la route de Fada N'Gourma (N4). Vous ne pourrez pas rater l'endroit car, lorsque les "croco" sont de sortie, on peut également observer un rassemblement de curieux ! Le parc Bangr Weogo vaut également le coup d'œil.
Nos visites à Bobo
Après cinq jours à Ouaga, nous nous sommes rendus à Bobo en car, avec la compagnie TCV - un trajet d'environ 6h... Bobo Dioulasso est la deuxième ville du pays, et un lieu avec une certaine tradition touristique, grâce à sa mosquée reconnue pour son architecture remarquable. Nous avons passé une journée sur place. Nous avons démarré par le Musée Communal Sogossira Sanon, qui présentait deux collections distinctes : une première salle avec des œuvres de jeunes artistes qui avaient participé à un concours visant à promouvoir les artistes de la région, et une deuxième salle exposant les valeurs relatives à la cohésion sociale de la société burkinabé. J'ai particulièrement apprécié le guide qui nous a fait découvrir le musée, touchant par sa simplicité et son humilité.
Puis nous avons continué avec le quartier des artisans - ou vieille ville, cf. paragraphe plus haut -, aperçu très sympathique du mode de vie ancestral de la région. Nous avons par exemple goûté le dolo, la bière traditionnelle faite à base de mil. Un must ! Puis nous avons bien entendu visité la fameuse mosquée, et fini la journée par un tour au grand marché de la ville. Nous avons logé à l'auberge "Aux 02 Cocotiers", hébergement convenable au cadre agréable, bien qu'un peu excentré, et victime de fâcheuses coupures d'eau généralisées. Nous avons effectué nos déplacements grâce à un taxi recommandé par l'auberge.
Nos visites à Banfora
Banfora est à 2h de car de Bobo. Nous avons pris la compagnie Rakieta - heureusement que le trajet était relativement court ! Le car a eu malheureusement plus d'une heure de retard, et il était particulièrement inconfortable... mais nous sommes arrivés sains et saufs. Nous avions prévu une seule journée à Banfora, donc, après nous être installés à l'hôtel Jackson II, à quelques minutes en voiture de la gare Rakieta, nous sommes allés déjeuner pendant que nos amis burkinabé sont partis chercher des scooters à louer pour le reste de la journée, ainsi qu'un guide, indispensable pour visiter tous les sites en toute simplicité. Banfora a tenu ses promesses : nous avons été époustouflés par les dômes de Fabédougou, magnifiques reliefs façonnés par les eaux et le vent, offrant des vues spectaculaires à leurs sommets. L'émerveillement a continué avec les cascades de Karfiguéla, où nous avons pu faire trempette et bénéficier de "massages naturels", comme se plaisait à souligner le guide. Enfin, nous avons profité d'une douce balade en pirogue sur le lac de Tengréla, à l’affût des hippopotames, qui se sont malheureusement faits très discrets. Pour atténuer notre déception, le piroguier nous a offert des couronnes confectionnées à partir de fleurs de nénuphars, nous étions ravis !
Qu'est-ce qu'on mange au Burkina ?
Le Burkina est loin d'être une destination gastronomique, mais comme toute région du monde, il présente son lot de spécialités culinaires. Vous ne pourrez pas repartir sans avoir goûté le "tô", une bouillie à base de farine de mil, qui constitue la base traditionnelle de l'alimentation du pays, avec ses sauces "feuilles", ou "gombo frais" et "gombo sec". Je vous conseille également vivement de tester les "allocos", qui sont des morceaux de banane plantain frite, et l'attiéké, sorte de semoule de manioc, avec son poisson frit, mon plat préféré de la région. Vous aurez forcément pendant votre séjour l'occasion de manger du riz et toutes les sauces qui l'accompagnent : tomate, arachides, graines, soumbala, gras... ainsi que toutes les grillades de poulet, mouton, bœuf, poisson... mais attention aux maux de ventre pour les estomacs les plus délicats - ou pas d'ailleurs ! En boisson, vous pourrez tester les nombreuses bières "locales" : la Brakina, la Beaufort, la Castel...
A Ouaga, quelques valeurs sûres, où vous retrouverez tous ces plats typiques, ainsi que des mets plus européens : la Véranda, le Verdoyant, le Koffi Gombo, le Cappucino, le Jardin de l'Unité Africaine. Pour l'attiéké, je vous conseille le "kiosque" près de l'échangeur de l'est, devant le BUMIGEB, le meilleur à ma connaissance :)) L'espace Soléo, un peu plus loin devant, juste après la pharmacie, est aussi une bonne adresse ;)
A Bobo, nous avons mangé aux "3 Karités", qui propose des jus de fruits locaux forts sympathiques, dépaysement garanti ! Nous avons également testé le DanKan, assez cher mais délicieux, notamment l'attiéké - non, non, je ne fais pas une fixation... vous croyez ? :)
A Banfora, je vous recommande le Djiguiya, avec sa grande paillote et ses belles tables en bois.
Comment faire sa valise pour un voyage au Burkina ?
En décembre-janvier au Burkina, le climat est idéal : beaucoup moins chaud et torride que le reste de l'année, et aucune pluie ! Les températures oscillent entre 16°C au plus frais de la nuit, et 34°C au plus fort de la journée. Nous avons senti quand même une différence entre Ouaga et Bobo/Banfora, où il faisait un peu plus frais, parfois avec du vent.
Les habits que j'ai portés lors de mon séjour :
les hauts : j'ai alterné entre un T-shirt simple, un polo à manches courtes et une chemisette à manches courtes. J'ai privilégié des habits en coton, le synthétique étant trop chaud au plus fort de la journée.
les bas : j'ai alterné entre un pantalon très léger en coton, un pantacourt en coton également, et une jupe longue et ample en synthétique. Il faut savoir qu'au Burkina, c'est encore assez rare et assez mal vu de porter des habits qui laissent apparaître les genoux... pour les femmes, comme pour les hommes d'ailleurs !
les pulls : j'avais un petit gilet en coton, ce qui m'a largement suffit
les vestes : une doudoune ultra-légère, vraiment c'est le top, en termes d'efficacité, et de gain de place et de poids, et un coupe-vent, pour les jours où il y avait du vent.
les chaussures : le combo baskets/tongs est imparable également, niveau efficacité/place/poids, si l'on porte les baskets lors des déplacements avec toutes ses affaires
Je vous avoue que j'avais pris plus d'affaires, mais ce que j'ai effectivement utilisé se résume à ci-dessus. Je peux ajouter aussi quelques-uns de mes indispensables : un grand foulard qui sert d'écharpe pour les soirées fraîches, et de couverture pendant les trajets en avion ou bus, quand la clim' tourne à fond, et des chaussettes qu'on donne parfois dans les avions, idem pour les trajets ou les nuits fraîches.
Quelle est la situation sécuritaire au Burkina ?
Ce n'est pas un scoop, le pays connaît des troubles actuellement, et le Ministère des Affaires étrangères français déconseille fortement tout séjour sur le territoire (à l'écriture de cet article). Notre expérience : Ouagadougou et ses environs restent accessibles, ainsi que les régions de Bobo et de Banfora. Nous avons beaucoup hésité avant d'aller à Bobo/Banfora, et ce n'est qu'après nous être bien renseignés auprès de personnes du pays, qui ont l'habitude de faire les trajets entre ces villes, que nous avons pris la décision d'y aller. Je dois ajouter que nous étions toujours accompagnés de personnes du pays, ce qui à mon sens est indispensable, et nous avons voyagé de jour. Nous ne regrettons pas notre décision : nous avons passé de très bons moments à Bobo et Banfora, et nous n'avons pas croisé la route de malfaiteurs, quels qu'ils soient ;) Donc, conclusion, si l'aventure vous tente : renseignez-vous bien, de l'évolution de la situation, et auprès de la population locale - qui n'a pas plus envie que vous de prendre des risques, a priori -, soyez accompagnés de locaux, et ne voyagez pas de nuit :)
Alors, est-ce qu'un séjour en Afrique de l'Ouest vous tente ? Partagez vos avis et vos projets en commentaire :)
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Lundi, 25 septembre 2017 -
Hors Série, partie 1 de 3. Fahrenheit 451, Bradbury, Ray, Gallimard, Folio SF, 1953, 10,95$. Acheté le 26 mai 2004, au RB Côte-des-Neiges, et lu pour la (je crois) 5e fois, du 18 au 23 septembre 2017. -
Mise en contexte: La littérature. Elle est souvent critiquée, mis à dure épreuve. On la condamne pour hérésie durant l'Inquisition, on la met à l'Index, on la bannit de centaines d'écoles pour son langage, ses idées. On prédit sa mort face aux livres électroniques depuis des années... Et pourtant, elle survit. À chaque automne, on voit des centaines de nouveaux romans sortir, pour le plaisir des bibliophiles. Elle rassemble des gens aux vies aux antipodes par leur caractère universel.
L’histoire: Dans un société future, les livres sont brûlés par les pompiers. Guy Montag, l'un de ces pompiers, fait un jour la rencontre d'une voisine, Clarisse, une jeune fille aux mœurs très libres et au caractère très doux. Elle lui demande pourquoi il brûle les livres, car il ne lui donne pas l'impression qu'il est comme les autres. Au lieu de la pousser, de l'ignorer, il l'écoute, et continue de penser à ses histoires de gens d'autrefois assis sur la galerie à parler de tout et rien. Montag est en conflit avec ces nouvelles pensées et son mode de vie, avec sa femme Mildred qui ne pense qu'à s'amuser avec ses trois écrans muraux, avec ses collègues et amis qui ne veulent que parler de sports, de voitures. Lors d'un quart de travail, Montag doit brûler la maison d'une dame dont le grenier est rempli de livres. La dame décide de rester, entourée de ses livres, pour s'immoler, plutôt que d'attendre que les pompiers le fassent pour elle. Le suicide de la femme marque profondément Montag qui, au passage, a récupéré l'un de ses livres. De retour chez lui, il est pris de fièvre, admet à sa femme qu'il a conservé chez eux, en secret, des dizaines de livres, sans savoir quoi en faire. Il cherche désespérément une réponse à ses questions (que disent les livres?), mais il ne s'en trouve plus perdu que jamais, sous les yeux terrifiés de Mildred. Il repense à un homme, Faber, qu'il avait croisé par hasard dans un parc et qui lui avait vaguement mentionné qu'ils se retrouveraient, pour le meilleur ou pour le pire. Rendu chez Faber, Montag demande à trouver une solution, comment renverser le monde, ramener les livres, éradiquer le mal que font les pompiers, mais l'homme est vieux, se dit lâche, ne veut pas se mouiller. Ils finissent par s'entendre sur un stratagème: grâce à un micro-écouteur, Faber pourrait écouter au travers de Montag comment parlent et agissent les pompiers, dont Beatty le chef du poste, et leur remettre sous le nez leur propre erreur. L'idée germe aussi d'introduire des livres dans chacune des maisons de ses collègues pour ensuite brûler leur demeure. Une fois au travail, cependant, un appel est placé, et change le cours de leur plan. Beatty garde l'adresse pour lui jusqu'à ce qu'une fois rendus, Montag se rend compte qu'ils sont à sa maison. Mildred part, furieuse, Montag est forcé de réduire en cendre ses livres et sa maison, puis décide par la même occasion de tourner son lance-flamme sur le capitaine Beatty. S'en suit une fuite, une chasse à l'homme qui le pousse à s'exiler tant bien que mal, et sous la référence de Faber, vers un lieu, de l'autre côté de la grande rivière, où des hommes littéraires se sont réfugiés, loin de la civilisation.
Critique: C'est un livre court (213 pages, dans la version Folio SF; trois parties seulement), mais pas seulement par sa taille, mais par sa rapidité d'évènements, sa capacité à accrocher facilement, ses dialogues efficaces, les descriptions bien détaillées sans passer deux pages sur le même élément. C'est un livre nécessaire, qui nous rappelle que les livres, même s'ils peuvent se contredire, amènent des questionnements, ne nous laissent pas faire du surplace. Sa pros-ésie forme une balance sublime entre le concret et l'abstrait. Nous sommes gâtés tant par ses scènes d'action (le travail des pompiers, les infirmiers au beau milieu de la nuit, la chasse de Montag avec le robot-limier) que par ses réflexions (Clarisse, la tête par en arrière, pour goutter à la pluie, les souvenirs de l'oncle de celle-ci, les souvenirs d'enfance de Montag, son rêve de vivre sur une ferme). C'est un roman de science-fiction qui a gagné le pari de développer un univers et un langage propre à lui et de le voir (presque, heureusement) se concrétiser: les coquillages radios et émetteurs sont l'équivalent des Bluetooth, les écrans muraux sont aujourd'hui nos téléviseurs 88 po et films 3D, le robot-limier est un mélange de drone, de chien mécanique et d'intelligence artificielle, et le délaissement de l'écrit face aux vidéos, au rapide (quand j'ai constaté le phénomène Vine, j'ai cru qu'on y était, dans l'univers de Fahrenheit 451). C'est un constat très dur contre les gens qui se rebute à lire, mais ce l'est aussi pour les défenseurs de la littérature. Un des hommes que Montag rencontre après sa fuite lui dit:
"Beaucoup de choses seront perdues, naturellement. Mais on ne peut pas forcer les gens à écouter. Il faut qu'ils changent d'avis à leur heure, quand ils se demanderont ce qui s'est passé et pourquoi le monde a explosé sous leurs pieds. [...] La seule chose vraiment importante qu'il nous a fallu nous enfoncer dans le crâne, c'est que nous n'avions aucune importance, que nous ne devions pas être pédants; pas question de se croire supérieur à qui que ce soit." (p.198)
Bradbury ne veut pas que l'on se tape sur la gueule à savoir qui a raison, les littéraires ou les non-littéraires. Il ne semble en aucun cas exprimer, dans ce livre du moins, une phrase qui m'a toujours rendu très perplexe: L'art sauvera le monde. Le monde, mon cher Dosto, se sauvera lui-même, et l'art n'y sera que pour une très petite partie. N'agissons pas en connards, à brandir nos bouquins dans le visage de ceux qui n'en n'ont pas besoin ni envie. Si ces gens effarouchés veulent s'y intéresser, tant mieux. Sinon, tant pis. Mais ne commencez pas à vous prendre pour des dieux parce que vous avez lu, et pas eux. C'est une philosophie que je tente personnellement d'appliquer à chaque sphère de ma vie, aussi bien au travail qu'avec des amis, en famille ou avec des inconnus. L'humilité, plutôt que d'imposer son opinion.
Extrait: Montag, quittant la résidence de Faber, décidé à renverser le monde des pompiers, mais toujours avec une incertitude en lui: "-Faber? -Oui. -Je ne pense pas par moi-même. Je fais simplement ce qu'on me dicte, comme toujours. Vous m'avez dit d'aller chercher l'argent et j'y suis allé. L'initiative n'est pas vraiment venue de moi. Quand commencerai-je à agir de mon propre chef? -Vous avez déjà commencé en disant ce que vous venez de dire. Il faudra me croire sur parole. -Les autres aussi je les ai crus sur parole! -Oui, et regardez où ça nous mène. Il vous faudra avancer à l'aveuglette pendant quelque temps. Vous avez mon bras pour vous accrocher. -Je ne veux pas changer de camp pour continuer à recevoir des ordres. Il n'y a aucune raison de changer si c'est comme ça." (p.127)
Le personnage principal est bien au fait qu'un leader, qu'il porte une casquette rouge ou une casquette bleu, reste un leader, une voix qu'il faut dans certains cas écouter aveuglément. Son désir de prendre le contrôle, de réfléchir à la vie, à son univers, à ses fonctionnements, à son raisonnement, c'est ainsi qu'il sauvera son esprit, qu'il apprendra non pas une seule autre pensée, mais des milliers, des milliards, et que l'important n'est pas d'être d'accord, mais de communiquer, d'échanger.
Je recommande: à - chaque - personne. Toute personne qui lit, et chaque personne qui ne lit pas. Un peu similaire à Comme un roman de Pennac, Fahrenheit 451 ne fait pas tant l'apologie de la littérature, mais de l'idée qu'on peut ne pas être d'accord sur un même point, et que c'est justifiable. C'est un livre aussi sur l'importance de faire attention à où nous allons, à force d'aller de plus en plus vite (le dangers des super-autoroutes où les voitures filent à 200 km/h, les romans réduis à deux lignes dans un dictionnaire puis en une film de 6 secondes, les guerres éclairs). Ce livre s'adresse aux amateurs de science-fiction, mais aussi aux amateurs de prose, de poésie (d'où mon mot valise, prose-ésie, préférable en anglais avec prosetry) par la richesse du langage, ses citations savoureuses, ses images universelles et pourtant si fortement rattachées à ce livre (Clarisse sous la pluie, Clarisse et son pissenlit sur le menton). Et parce que l'auteur ne nous prend pas pour des cons, sans nous faire passer pour un érudit malpoli. Son personnage est avare de connaître l'univers littéraire, mais se sent perdu devant une simple ligne de poésie, qu'on nous lit tout de même. Fahrenheit est une leçon à tenir, une peur à avoir, un espoir à maintenir. Nous avons vu tant de gens maltraités au nom de leurs idées (sur de BIEN DIFFÉRENTS niveaux, Galilée et sa théorie de la Terre ronde et qui n’est pas le centre de l’univers, J.K. Rowling (parce que la magie, c'est l’œuvre de Satan, tsé), les Québécois enfermés pour possession de livres socialistes durant la Crise d'Octobre, Jafar Panahi empêché de tourner tout autre film que ce qui va dans le sens du régime iranien). Encore durant le conflit étudiant qu battait au printemps 2012, des policiers faisaient du profilage dans la station Berri-UQAM avec des étudiants qui lisaient sur une politique différente de celle du gouvernement en place. Fahrenheit ne demande rien, il traite de la liberté d'expression, du devoir de resté éduqué, de maintenir une opinion.
Perso: Ce n'est pas à l'école que j'ai découvert ce livre. Ce n'est ni mon père, ni ma mère, ni aucun membre de ma famille qui m'a fait découvrir 451. Ce n'est pas non plus lors d'une visite à ma bibliothèque de quartier, ni sous les conseils d'un libraire. C'est en regardant un épisode de Jett Jackson à Vrak.tv, en 2004. Oui madame, Jett Jackson. Vous vous en souvenez? C'était un jeune héros de films d'action à la Mission Impossible pour ados et qui décide de rapatrier la production de sa franchise dans son ancienne municipalité de la Caroline du Nord. Dans l'un des épisodes, le prof de Jett fait lire le roman de Bradbury et se fait expulser son poste, et subit un procès parce que le roman est banni par l'État. On y parle aussi brièvement de Rosa Parks, sa protestation contre la ségrégation des afro-américains. D'accord, l'émission est légèrement quétaine, les lignes, faciles. Mais n'en reste pas moins que c'est une émission jeunesse qui m'a éveillé au devoir civile, d'apprendre ses droits, et m'a ouvert la porte à un joyau de la littérature, joyau que je relis avec candeur et joie à chaque fois.
#Le Libraire#Fahrenheit 451#Ray Bradbury#Littérature américaine#science-fiction#gouvernement#littérature#critique littéraire
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Faute avouée à moitié pardonnée (!?) ... Svp...
Aujourd'hui, j'ai fraudé.
Voilà, je le dis ici, noir sur blanc.
Pas la peine de me dénoncer, c'est déjà fait.
C'était pas voulu.
Je sais, c'est ce que tout le monde dit.
Mais pour moi c'est vrai.
Bon je raconte.
Le plus drôle, c'est comment ça s'est passé.
Je devrais prendre le métro ce matin jusqu'au terminus pour retrouver le conducteur du covoiturage et rentrer in my home (chez moi quoi).
Ma valise était hyper lourde, comme d'habitude, alors que je m'étais promis de l'alléger sur ce trajet. Mais trop de livres de cours, trop de poids, trop quoi.
Bref. C'est pas ça l'important.
Donc j'arrive au métro, j'avais pas de ticket, ben oui sinon l'histoire n'aurait pas d'intérêt. Je me dirige donc vers les bornes pour en acheter un. Voyez la bonne intention quand même (faudra que je le mette en avant au procès, si y a recours en cassation).
Sauf que problème: la borne marche pas. C'est bien ma veine. Ce jour là quoi !
Au début je me suis dis putin t'es conne t'arrive même pas à faire fonctionner la borne, la nulle quoi. Mais en fait, c'était vraiment la borne (même si ça m'empêche pas d'être pas douée avec ces machines, mais on va en rester aux machines, pour l'instant).
L' autre machine d'à côté pareil. Evidemment. Quant à la dernière, y avait une femme avec une ribambelle d'enfants, z'etaient au moins 4 ou 6, ça peuplait de partout, qui me dit que ça marche pas non plus.
Moi là j'étais déjà en mode panique. Déjà qu'avant c'était le stress, mais là je savais plus quoi faire.
La mère, elle (et là on voit l'adulte responsable) savait comment réagir. Elle se tourne vers ses petits, un peu à la mode poule poussin, et leur dit bon allez on y va quand même. À ce moment, allez savoir ce qui m'a pris, j'avais l'impression de faire partie de la bande et j'ai suivi le troupeau. Un poussin de plus ça se remarque pas, si ?
Donc nous voilà à la queueleuleu (j'exagère à peine) nous diriger vers les accès au métro. Sauf que, à cet arrêt, c'est pas des tourniquets hyper faciles à enjamber (ben non sinon ce serait pas drôle !) c'est des portes qui claquent et qui font mal, très mal (je sais de quoi je parle mais je veux pas spoiller alors je finis mon histoire et tu lis jusqu'au bout ok !?).
La maman poule et ses poussins avait trouvé la tactique, elle : attendre dès qu'une personne passe et lui coller son petit pour le faire passer de l'autre côté. On croirait à un sauvetage franchement.
N'ayant aucune compétence en matière de fraude, j'ai suivi bêtement le principe. Pour ma défense, ça semblait efficace de son côté. Sauf que je ne suis pas un petit poussin (la vie nous met des claques dans la gueule pour nous faire comprendre certaines choses.)
Voilà qu'une femme arrive de mon côté. Je me précipite donc derrière elle pour la suivre après son passage. Sauf que, ces connes de putin de portes (pardon je m'emporte) ont décidé de se refermer, à ce moment là, où je passais, oui oui ! Comme je suis petite et toute mince et rapide comme euh ... fin du coup mon corps est passé...
Ce qui n'était pas le cas de ma valise ...
et de mon bras... qui tenait la valise.
Je vais passer au bêtisier, c'est pas possible autrement.
Je sais pas si vous voyez l'image de moi d'un côté des portes tenant ma valise, et de l'autre côté des portes, coincée par ces portes, mon bras et la valise (elles font vraiment mal quand elles se referment franchement, si vous vous posiez la question).
À ce moment là, le cerveau a une capacité étrange, insoupçonnée et bienveillante (!?), d'oublier l'environnement extérieur pour se focaliser seulement sur le problème perturbateur. En l'occurrence me sortir de cette situation, humiliante mais surtout absolument stressante !!!
Les gens passaient, aucune pitié, personne, rien, nothing, nada, allez tous vous faire ..claquer !
Et puis arrive une grand mère (mon espoir!) qui s'approche,
me regarde..
et commence à râler sur les jeunes qui fraudent et qui l'empêchent de passer et qui bloquent le passage et patati et tralala et ferme ta gueule et puis s'en va !
Je commençais vraiment à désespérer là. J'imaginais les pires scénarios, comment expliquer aux contrôleurs comment je me suis mise dans cet état, que dire à mes parents une fois à la gendarmerie, à qui leguer mes petites économies,
quand une jeune femme est arrivée, toute compatissante, qui commence à réfléchir à ma situation. (Moi j'étais au bout de ma vie là) Elle a essayé de me faire passer ma valise par le dessus mais elle était trop lourde. Du coup j'ai proposé qu'elle l'a passe avec elle à côté,
quand j'ai lâché ma valise, bizarrement les portes se sont ouvertes (je suis sûre que j'étais surveillée et que ça a bien du faire marrer cette scène), et puis elle est passée et m'a donné ma valise. Et je l'ai béni (je suis pas croyante mais je suis pas fraudeuse non plus, alors l'un dans l'autre) jusqu'au métro.
Et puis une fois dans le métro, j'ai flippé de voir débarquer les contrôleurs et de pas savoir expliquer ma situation. Je suis vraiment une quiche quand il s'agit de ne pas respecter les règles moi...
Pauvre vie de moi-même. Amen.
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Peinture d’une fresque monumentale en Chine : Jean-François Larrieu raconte son expérience
Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots en quoi a consisté ce projet d’envergure pour le Centre de recherche en réhabilitation linguistique et auditive de Chine à Pékin ? Could you please explain us briefly this major project for the Center of auditive and linguistic reeducation of China?
Jean-François Larrieu : Il y a des millions d’enfants malentendants en Chine. L’Etat chinois, pour ne pas les laisser pour compte et leur permettre de se développer, a lancé un immense programme de recherche et de soutien aux malentendants. Il y a ainsi un grand centre de rééducation à Pékin (et d’autres partout en Chine). C’est dans ce cadre que j’ai été sollicité. Mon travail pictural a été repéré lors qu’une exposition en Chine il y a 18 mois et on m’a proposé de développer ce projet de fresque murale : une peinture de 24m2 dans la partie scientifique du centre en pleine construction. L’idée était de créer in situ une œuvre qui reste sur le long terme et devienne un élément du quotidien des enfants. C’est un bâtiment immense dans lequel il y a aussi un école pour enfants malentendants, des chambres, et toute une aile dédiée à la rééducation auditive. Ce sont des caissons insonorisés pour la bonne conduite des examens d’audition. Cet environnement est cependant un peu froid et peut faire peur aux enfants. L’idée était de demander à un artiste de créer un environnement apaisant pour les enfants, avec un rapport à une dimension poétique par la vue.
Jean-François Larrieu: There are a lot of partially deaf children in China. The government has launched a massive research program to support them. Centres have been developed for this purpose in Beijing (and other cities in China). This is the context of this artistic project. I have been contacted for this project after an exhibition of my paintings in China 18 months ago. The project consisted of the creation of a 24-square-meter fresco in the scientific section of the new building. The idea was to create an artwork that remains on the walls and becomes part of the children’s daily life. In this building, there will be a school for partially deaf children, rooms, and a full section dedicated to hearing rehabilitation with sound enclosures for the auditive examinations. This part of the building might be a bit cold and frightening for the children. The aim of this project was to create a more relaxing and poetic environment for them.
Pourquoi avoir choisi ce thème océanique ? Why have you chosen to paint the Ocean?
Le thème de l’océan a été une demande, car la direction du Centre souhaitait que les enfants arrivent dans un endroit totalement immersif, avec des éléments qui leur parlent, qui soient proches de leur univers d’enfants. J’ai réalisé cette grande fresque avec des poissons, des méduses, des dauphins... ce qui trouve une vraie résonance avec mon travail actuel sur les fonds marins. J’ai également réalisé un grand tableau sur toile de 200 x 180 cm qui est en accord avec cette thématique. Dans cette peinture murale, on retrouve tout un cheminement aquatique, toute une histoire : d’un côté un banc de poissons, de l’autre des méduses qui nagent vers la surface... Cela permet de créer une continuité sur toutes les cloisons du couloir d’entrée où les enfants sont auscultés. La fresque les plonge dans un environnement porteur et serein. C’est l’esprit dans lequel j’ai travaillé.
This was a request from the Centre. The directors wanted an immersive environment for the children and symbols close to their world. I have painted fishes, jellyfishes, dolphins... on this large fresco. This is indeed in line with my actual work on sea floors. I have also created a large acrylic painting (200 x 180 cm). On the fresco, one’s can follow a journey under the sea: here is a school of fish, there some jellyfishes swimming to the surface... The fresco creates a path in this section of the building where children’s hearing is being tested. They can dive into a very calm and positive environment. This is how I worked.
Comment s’est passée la période de création au sein même du Centre ? How did the creative process go in the Centre?
Cette expérience a été très riche, et pleine de rebondissements ! Je ne connaissais pas les lieux. Ce n’est que lorsque je suis arrivé sur place que j’ai découvert la difficulté de peindre sur les plaques métalliques du Centre. Techniquement, c’est quelque chose de totalement différent des supports habituels, et il a fallu que j’adapte mon processus pictural. J’ai reçu l’aide de deux jeunes assistants chinois pour la préparation des fonds, le grattage, le ponçage... J’avais apporté mon matériel de France, dans deux énormes valises. Une sacrée aventure ! Il y a ensuite eu 10 jours de travail en continu pour réaliser la fresque. L’expérience s’est conclue par une inauguration avec les enfants, en présence de la presse.
This experience has been very interesting and full of twists and turns! I didn’t know the location. It is only when I arrived in Beijing that I have discovered how hard it will be to paint on the metal walls of the building. This is technically much different than traditional material, and I had to adapt my pictorial process. I was helped by two young Chinese assistants for the preparation of the background, the scratching and sanding. I had brought my equipment from France, in two big suitcases. It was an adventure! Then, I worked 10 full days to paint the fresco. It ended with an inaugural event, with the children and the press.
Comment s’est passée la rencontre avec les équipes du Centre et les enfants ? How did the meeting with the Centre staff and children go?
J’ai reçu un accueil formidable, de la part de la direction du Centre, mais également du personnel, des familles, et des enfants qui m’ont offert des dessins, m’ont fait visiter les locaux... Le projet se concentre sur le bien-être des enfants. C’est ce qui m’a motivé à l’accepter. Aller peindre in situ dans un centre comme celui-ci était une première pour moi.
I have been warmly welcomed by all the stakeholders: the director of the Centre, the members of the staffs, families, children who offered me drawings and led me into the building for a visit... The project focuses on children’s well-being. This was also my motivation, although painting in situ in such an environment was new for me.
Pourquoi le style Larrieu se prête-t-il particulièrement à ce genre de projets ? Why do you think your pictorial style is particularly adapted to this kind of projects?
Par son thème d’une part : l’océan, la mer et la thématique subaquatique sont une de mes principales sources d’inspiration. C’est un thème qui fonctionne bien pour les enfants malentendants. Sous l’eau, il n’y a aucun bruit mais c’est une beauté incroyable. D’autre part, car ma peinture est universelle dans le sens où elle se rapproche de l’art primitif. Elle utilise des codes et des clefs qui sont compréhensibles par tous. Il ne s’agit pas d’une peinture intellectuelle ou conceptuelle, mais bien d’une peinture poétique et instinctive qui parle à tous.
First, because of the topic: the Ocean, life under the sea... are one of my main sources of inspiration. This theme works well for partially deaf children. Under the water, there is no sound but it is incredibly beautiful. Then, because I believe my painting is universal as it is close to primitive art. It uses codes and clues that everybody can understand. It is not intellectual or conceptual, but relies on poetry and instinct.
Pouvez-vous nous expliquer votre relation avec la Chine ? Can you please tell us a bit more about your relation with China?
J’ai un lien avec la Chine, mais surtout avec l’Asie de façon plus globale. Dès mes 26 ans, j’ai participé à des expositions au Japon. J’ai connu ensuite la Corée du Sud lorsque j’avais 30 ans. Ces expériences ont été mes premiers contacts avec l’Asie. Je pense que cela m’a énormément inspiré dans l’évolution de mon travail. Le contact avec la Chine date du début des années 2000. J’ai participé à un projet sur les Jeux Olympiques avec Opera Gallery en 2008. Mon travail a été exposé au Musée d’art contemporain de Shanghai, à Sichuan... J’ai fait plusieurs voyages en Chine, toujours très intéressants. C’était le début du grand boom de la Chine, j’avais ressenti quelque chose de très particulier et que cela allait devenir un changement mondial incroyable. Le rapport à l’Asie est celui qui m’intéresse vraiment. Les cultures asiatiques ont beaucoup de similitudes, dans le rapport qu’elles entretiennent avec la famille, avec les anciens, avec l’histoire.
I have a link with China, and with Asia in general. I started to participate to exhibitions in Japan when I was 26. Then I discovered South Korea when I was 30. These experiences were my first contacts with Asia. I believe they were a deep inspiration for my work. My “relation” with Chine started in the 2000s. I have participated to a major project on the Olympic Games with Opera Gallery in 2008. My artwork was shown on several museums in Shanghai, Sichuan... I have travelled a lot in China, and it was always very interesting. It was just before the Chinese boom. The atmosphere was very particular. The Asian cultures really interest me, the relation with family, older people, history...
Avez-vous d’autres projets “chinois” dans un futur proche ? Do you have other “Chinese” project in the near future?
Absolument ! A la fin de l’été 2019, je participe à la 8ème biennale de Pékin au Musée national de Chine, aux côtés d’autres artistes internationaux. D’autres projets se profilent pour 2020 également. Et le nouveau centre de recherche en réhabilitation linguistique et auditive sera inauguré par l’Etat chinois, et notamment par Mme Peng Liyuan, épouse de Xi Jinping, président de la République populaire de Chine.
Yes! At the end of the summer, I will participate in the 8th Beijing Biennial at the China National Museum, with several international artists. There is more to come in 2020 as well. And the new Centre of auditive and linguistic rehabilitation of China will be officially inaugurated by Mrs Peng Liyuan, the president’s wife.
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Valise d'argent du voyant medium La dite VALISE D'ARGENT est découvert au cours des recherches d'ordres mystiques enclencher par les sorciers de la loge noire et les avatars. Comment fonctionne alors une Valise Magnétique ? Comment attire-t-il l’argent ? Elle possède un magnétisme mystique spirituel VALISE D'ARGENT valise mystique,porte monnaie magique,comment multiplier de l'argent Et c'est grâce au électro-métaphysique que contiennent tous les billets de banque du monde, grâce a une procédure astrologique métaphysique de magnétisation très ancienne gardée top secret par les les sages ladite Valise le pouvoir, le magnétisme et toutes les énergies spirituels magiques nécessaires pour attirer les billets de banque de votre pays comme l’aimant attire le fer.Notons aussi que ce n’est pas un fait nouveau, cela existe depuis la nuit des temps mais demeurer caché. Avec votre Valise Magnétise, vous aurez toujours de l’argent sur vous jusqu’à la fin de votre vie. suivez moi sur ma page #Grandféticheurmaraboutvoyantwossou Contact whatssap 0022969102375. Que les benedictions soient...
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VALISE MYSTIQUE DU MAÎTRE VOYANT PUISSANT OROGAN DU MONDE ,LA VALISE MULTIPLICATEUR D'ARGENT GARANTIE, RETROUVER LA SATISFACTION AVEC UNE VALISE SANS DANGERS DU MARABOUT.
VALISE MYSTIQUE DU MAÎTRE VOYANT PUISSANT OROGAN DU MONDE ,LA VALISE MULTIPLICATEUR D’ARGENT GARANTIE, RETROUVER LA SATISFACTION AVEC UNE VALISE SANS DANGERS DU MARABOUT.
Valise magique qui produire des billets de banqueValise magique qui produire des billets de banque oui c’est bien possible la preuve c’est que moi je le fait oui je vais vous faire une valise qui vas produire des billets de banque .il vous suffit de suivre les rituels que je vais vous donner et le lendemain la valise seras remplir de billets de banque . Sachez que cet argent est pris dans les…
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Étape 39 : Le Barp
Vendredi 31 mai
Comme prévu, mon beau-frère m’emmène en voiture à Gradignan, et me pose devant l’église.
Il est à peu près 8h quand nous arrivons. Personne à l’église, personne au presbytère ... Je tente la Mairie. Et d’une, elle est juste en face du Auchan, et de deux, c’est la seule mairie de France qui ouvre à 8 heures (non, je rigole, il y en a sûrement une ou deux autres ...)
Ca, c’est la Mairie de Gradignan. Ca le fait, non ?
La dame tamponne ma Crédentiale (ça y est, c’est décidé, Crédentiale sera désormais au féminin), me fait un peu de pub pour le gîte de Gradignan, mais bon, je n’en ai pas besoin.
J’achète ce qu’il faut pour le repas de midi et celui du soir, je me mets dehors pour ranger tout ça correctement, je me tartine de crème solaire (vu l’étape à venir, j’ai drôlement bien fait. D’autant qu’à la météo hier soir, ils annonçaient 32° l’après-midi).
Et je pars. Mon chapeau sur la tête (ben oui, il manquerait plus que je chope une insolation !), mes lunettes de soleil, le GPS en main. Il fait un temps magnifique, j’ai presque trop chaud. Il n’est pourtant que 9 heures du matin ...
Cette étape est vraiment particulière (enfin, comparée à ce que j’ai vu jusqu’à présent). D’abord, elle est un peu longue. Au total, j’ai marché 30,6 kms.
Sur les 30,6 kms, sous un ciel bleu immaculé mais un soleil de plomb, il y en a 25 au moins sur un chemin goudronné, ou ce qu’ils appellent une « piste blanche ». En fait, c’est presque comme une route, mais au lieu d’être bitumé, c’est couvert de cailloux concassés. On marche, on marche sans voir le bout. La route est droite à perte de vue. À droite des pins dans les fougères. À gauche, les fougères parmi les pins ...
Quelques photos pour vous donner une idée :
Ca commence plutôt bien. Ceux qui trouvent que c’est juste une « maison » et pas une « demeure » sont soit très très riches, soit de mauvaise foi, soit déficients visuels :
Le chemin, quand il n’est pas encore trop rectiligne
Alors, je raconte des histoires ?
À perte de vue, je vous dis !
Parfois, à la place des fougères, il y a ce genre de fouillis ...
Sur le chemin, je croise un « Adrien », 25 ans environ, barbu, il a l’air plutôt sympa. Il marche vite, mais il a dû couler une bielle, il avait un bon quart d’heure d’avance sur moi et je l’ai dépassé, il était en train de faire des « étirements ». J’en fais pas, moi, des étirements. C’est casse-pieds, on a l’air ridicule, ça prend du temps et ça sert à rien. Des étirements, j’en fais 6 heures par jour? Alors à l’arrivée, les étirements, c’est sur le lit !
Je croise aussi un certain « Benoît le Lillois ». La cinquantaine, chauve, plutôt rond, grosses bacchantes ... Plusieurs pélerins m’avaient parlé de lui, mais je ne l’avais jamais rencontré. Là, il râle parce qu’il trouve le gîte trop cher. C’est vrai que pour cinq, il est un peu exigu. Benoît est accompagné d’une dame, prénommée Caroline, je crois, mais je ne suis pas sûr, la cinquantaine aussi, jolie, et tout sourire. Je pensais qu’ils étaient en couple, mais en fait, pas du tout, ils se sont rencontrés sur le chemin et marchent un peu ensemble.
Les échanges sont courtois, mais rapides. C’est vrai que j’aime tellement marcher seul que je réduis les contacts au maximum, dans les limites de la courtoisie.
J’arrive au gîte vers 15h30. C’est un ancien centre équestre. Il y a la maison de la propriétaire, Elisabeth, et une petite maison en retrait comprenant deux chambres, une salle de bains, des toilettes. Pas de frigo, pas de micro-ondes, et quatre couchages pour deux pièces minuscules. Je choisis un lit, je fais les gestes rituels et je vais au village. J’ai sonorisé l’église du Barp, dans une autre vie. Ca me fait un peu drôle d’y revenir dans des conditions différentes ! J’y entre, petit arrêt prière, j’allume un cierge en pensant à vous tous. Je passe à la pharmacie, et en revenant, je vois attablés à la terrasse d’un bistrot, tous les gens que j’ai croisés et Valentino. Le fameux Valentino qui m’a accompagné quelques jours. Il prend le même chemin que nous encore pendant quatre étapes, puis il oblique vers le chemin du Nord.
On se demande comment on va faire tenir cinq personnes dans ce gîte, mais tout compte fait, on y est arrivés.
Elisabeth signe nos Crédentiales, nous lui donnons les sous et elle me fait chauffer mon plat préparé (c’est génial, en passant, ces trucs-là !). Sauf qu’il est 19 heures, et après, elle pourra plus me prêter sa cuisinière. A 19 heures, j’ai pas tellement faim, mais bon, je m’entraîne pour la maison de retraite ...Les autres n’ont rien prévu, ils sont allés à la pizzeria. Moi, radin comme je suis, je préfère rester au gîte et taper le billet.
Voilà notre gîte. Moi, je dors tout au fond, dans la petite chambre avec Valentino. Vous vous en foutez, je sais, mais on est toujours trop avare de détails :
J’ai causé cinq minutes avec Elisabeth. C’est une vieille dame, d’environ 80 ans, qui ne bouge plus trop (j’ai cru comprendre qu’elle vient de se casser la jambe. Décidément, les marchands de béquilles font fortune, en ce moment !), les cheveux encore noirs et une mèche blanche. Elle a clairement le look et l’allure pied-noir. Elle est très dynamique malgré son infirmité (je l’ai vu marcher avec un déambulateur), elle parle fort et clair. En deux mots, elle envoie personne dire ce qu’elle a à dire. Mais quand on a compris son fonctionnement, on peut la chambrer un peu.
Sur je coup, j’ai cru qu’elle était juive. Ca l’a fait marrer. Elle a passé toute sa jeunesse en Algérie (J’étais quand même pas loin !), et en 62, elle est rentrée en France avec le forfait « la valise ou le cercueil », emportant juste un sac de voyage et ses souvenirs. Toute sa vie est restée là-bas. On sent chez elle comme chez tous ces gens qui habitaient l’Algérie et qui se sont fait virer, un vrai ressentiment qu’il faudrait être stupide pour ne pas comprendre. Je voudrais bien parler un peu de ces gens-là mais ça nous emmènerait trop loin. Surtout que le sujet est sensible, et le choix des mots est important pour ne pas passer pour un crétin ou un facho. Je peux quand même vous dire qu’Elisabeth, elle vote pas De Gaulle !
Je rentre dans la chambre, et, le billet achevé, je me mets au lit. Ils rentrent tous les quatre du kebab (la pizzeria était fermée) et traversent la chambre un par un pour aller aux toilettes, puis dans la salle de bains. Je vous disais que le confort était minimal !
J’aurais aimé vous faire rigoler avec un autre truc agaçant, mais j’ai la flemme. Ce sera donc pour demain.
Bonsoir à tout le monde
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Bon Plan à Avignon * HOOKIES * Un dépôt-vente homme et femme pour une mode éco-responsable ! | Les bons plans d'Avignon
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BON PLAN À AVIGNON * HOOKIES * UN DÉPÔT-VENTE HOMME ET FEMME POUR UNE MODE ÉCO-RESPONSABLE ! HOOKIES – Dépôt-vente Un dépôt-vente sélectif ouvre prochainement ses portes… créé par LO Cyndie, d’ores et déjà fondatrice de l’association Col Candy, spécialisée dans l’organisation de vide-dressing atypiques & éphémères. Un dépôt ventre qui propose une Mode éco-responsable, qualitative, actuelle, organisée et à petits prix. Pour vous Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs pourquoi payer plus cher ? Pour se faire plaisir et faire plaisir ! QUEL EST LE FONCTIONNEMENT? LO Cyndie pour Hookies nous explique « Faire un dépôt, c’est certes se débarrasser de ce qu’on ne met plus, mais ne confondez pas avec Emmaüs ! Les articles doivent être en très bon état (pas de tâche, de trous, poils d’animaux ou encore de bouloches), propres (non merci aux odeurs de cigarette froide, transpiration, cuisine etc…), mais surtout actuels (inspirez de ce que vous pouvez voir en vitrines des grandes enseignes comme Zara, H&M, Mango, etc…). Par exemple, ce n’est pas parce que c’est du Christian Dior (d’époque, épaulettes, chaussures à bouts pointus etc…) que je vais forcément sélectionner votre article. Je privilégierai plutôt une pièce tendance de chez Kookaï. Car Hookies ne vend pas du vintage, mais des produits que l’on pourrait encore trouver à la vente en magasins. Aussi je rappelle que faire un dépôt, ce n’est pas pour s’en mettre plein les poches, mais essentiellement pour faire de la place dans son dressing. Appliquez donc la théorie de l’année sans toucher : si durant un an, vous ne l’avez pas porté, vous ne le porterez jamais. Oui je sais que ça fait mal au coeur, mais il faut savoir être raisonnable. Parfois. Le service du dépôt est aussi un bon compromis pour les personnes qui n’ont pas le temps de s’occuper de leurs ventes. COMMENT PROCÉDER ? Les dépôts ont lieu seulement sur RDV. Question d’organisation & aussi pour éviter que je ne croule sous les vêtements ! Merci donc de me contacter via Facebook, téléphone ou bien à la boutique, histoire de faire un point & selon, fixer une date ensemble. Le jour J vous pourrez me déposer le tout (valises, sachets dans des contenants svp) & revenir lorsque le tri aura été traité. (Si vous déposez moins de 15 articles, je peux directement faire la sélection sur place avec vous) Pour ceux qui seraient chargés, il est possible de stationner devant la boutique (15 minutes max)! OUF ! Ensuite, je vous proposerai un devis (par mail, qui sert aussi de preuve comme quoi vous avez déposé) des articles sélectionnés, que vous pourrez me valider à distance (pas besoin d’imprimer le devis/contrat & de me le rendre signé, zéro papier = zéro déchet). J’ai une commission de 50% sur les ventes et m’en occupe pour une durée de deux mois (à partir de la date de validation du contrat) & c’est alors parti pour une nouvelle aventure ensemble ! Si à la fin du contrat, vous avez des invendus (ou malheureusement rien vendu, c’est rare mais mieux vaut prévenir que guérir), vous pouvez soit les récupérer (sous 14 jours en boutique), soit en faire don à une association. Si vous ne récupérez pas vos invendus dans les temps, ces derniers seront cédés à une association dans le besoin. Merci de vous munir de sachets svp. Par contre si vous avez vendu (nous l’espérons tous), le paiement se fait par chèque à la fin du contrat seulement. QUEL TYPE DE PRODUITS RECHERCHEZ-VOUS ? Mis à part les articles qualitatifs, actuels avec lesquels je vous tanne depuis le début de cet article, Hookies propose des articles pour adultes : femme & homme & accepte toute taille (du XS au XXL). Les vêtements bien entendu, mais également de la maroquinerie ou encore des chaussures. Je vous cite ici une liste (non exhaustive, à étudier selon si c’est une pièce forte/originale etc…) des marques que je recherche pour mes clients. Zara_H&M_Mango_Naf Naf_Asos_Topshop_Kookaï_New Look_Monoprix_Urban Outfitters_Brandy & Melville_Monoprix_Adidas_New Balance_Nike_Cosmoparis_American Retro_Chichi London_Carhartt_Comme des garçons_Fila_Gerard Darel_Comme des petites_Doc Marteens_Grace and Mila_Lancel_Marc Jacbos_André_San Marina_Mellow Yellow_Minelli_Nice Things_Repetto_Todd’s_Van’s_Acne Studios_American Vintage_Ba&sh_Claudie Pierlot_Comptoir des cotonniers_COS_Iro_Isabel Marant_Leon et Harper_Maje _Sandro _Sessun_Sézane_Suprême_The kooples etc… Bien sûr je peux accepter d’autres marques plus haut de gamme, mais comme je souhaite proposer de la qualité à prix accessibles, mieux vaut vous tourner vers un dépôt-vente spécialisé dans le luxe. Il ne faut pas que vous soyez trop perdant non plus ! J’applique pour ma part des prix qui se font sur des vide-dressing (et non vide-grenier). Par exemple, une blouse Zara qui se vend 40€ en boutique, sera proposée aux alentours de 16-18€, ce qui vous (déposant) fait gagner 8 ou 9€. » INFOS ++ Ouverture le 14 Février 10h, 1 place Nicolas Saboly, 84000 AVIGNON intramuros. NOTE À BÉNÉ (BONS PLANS) : Pensez à faire tout ce qui vous est possible pour PROTÉGER LA PLANÈTE & LA VIE, comme par exemple et ce que je fais : trier nos déchets, consommer local, acheter responsable, ne pas utiliser de plastique, économiser l’eau, marcher plus souvent, ne pas acheter à outrance, défendre le green friday et non le black friday préserver la nature et surtout, surtout, sourire à la vie et à ceux qui nous entourent.
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J’ai arraché mes enfants à Moon – Nansook Hong
▲ La jeune Coréenne Nansook épousa Hyo Jin, le fils aîné du révérend Moon, en janvier 1982, à l’âge de 15 ans.
Paris Match 2579 29 Octobre 1998 pages 108-110
interview ROMAIN CLERGEAT photo YANN GAMBLIN
▲ Nansook Hong, 32 ans, a trouvé refuge avec ses cinq enfants (en photo sur la table) dans cette maison de Nouvelle-Angleterre.
▲ Au premier plan, ses divins beaux-parents.
Elle pensait avoir épousé le fils de Dieu sur terre. A la place, Nansook Hong a lié son destin, à l’âge de 15 ans, avec l’aîné du révérend Moon, un garçon violent, ivrogne et drogué dont elle a eu cinq enfants. Aujourd’hui divorcée, la jeune Coréenne évoque son calvaire dans un livre témoignage publié par Editions1, «Dans l’ombre de Moon». «Pour assurer ma protection», avoue-t-elle à Paris Match. La brutalité de son mari, Hyo Jin, l’hypocrisie de sa belle-famille, mais aussi les magouilles du révérend, l’argent détourné, l’aveuglement des fidèles... Nansook Hong dévoile la face cachée de l’empire Moon. Récit d’une plongée dans l’enfer bien terrestre de l’Eglise de l’unification.
DE 15 A 29 ANS, NANSOOK HONG A CONSACRE SA VIE AU CELEBRE REVEREND DONT ELLE A EPOUSE L’UN DES FILS. AUJOURD’HUI, ELLE REGLE SES COMPTES. DANS UN LIVRE ACCABLANT POUR L’EGLISE DE L’UNIFICATION
Paris Match. Votre départ de la secte Moon, il y a trois ans, a provoqué la colère du révérend. Les choses semblaient doucement s’apaiser. Alors, pourquoi remettre de l’huile sur le feu avec ce livre ?
Nansook Hong. Lorsque je suis partie, j’ai immédiatement songé à raconter mon expérience. C’était une sorte d’obligation morale envers ceux qui sent encore là-bas. Si cela pouvait “éclairer” une seule personne, je serais contente. J’ai passé une partie de ma vie, de 15 à 29 ans, dans l’Eglise de l’unification. Pour mon équilibre mental, il me fallait absolument trouver un sens à ce que j’avais vécu. Ce livre s’adresse aussi aux femmes battues et qui ont peur. Je veux leur dire qu’on peut toujours se sortir des pires situations.
P.M. Vos parents, adeptes de la secte, vous ont, en quelque sorte, “donnée” au révérend Moon pour épouser Hyo Jin, son fils. Leur en voulez-vous ?
N.H. Non, pas une seconde, ils avaient voué leur vie à l’Eglise de l’unification. Pour eux, c’était un honneur que leur enfant fût choisie par le révérend Moon.
P.M. Pendant vos années de mariage, avez-vous parlé avec vos parents de ce que vous découvriez chaque jour dans la secte ?
N.H. Je ne leur ai jamais dit que mon mari me frappait. Cela les aurait “dévastés”. Pour tenir le coup, j’ai, très tôt, considère mon mariage comme une mission assignes par Dieu. Je ne pouvais pas me plaindre. En revanche, quand j’ai commence a comprendre que le révérend Moon n’était pas aussi à cheval sur les principes qu’il préconisait, je m’en suis entretenue avec mes parents. Mais nous nous sentions coincés. Un temps, j’ai naïvement pensé que je pourras changer tout ça de l’intérieur. C’était illusoire, bien sûr. Alors, je me suis raccrochée à l’éducation de mes enfants, peur les élever correctement.
P.M. Quand votre mari, Hyo Jin, a-t-il commencé à prendre de la cocaïne et à boire ?
N.H. Dès le début de notre mariage, lorsqu’il avait 19 ans. Il le faisait en réaction contre son père. Il éprouvait une incommensurable rancœur contre lui. Il lui reprochait de ne pas l’avoir élevé.
P.M. Avez-vous tenté de le raisonner ?
N.H. Au début, oui. Mais il est très vite devenu accro à la coke. Cela dit, les seuls moments où il parlait, c’était quand il en prenait... mais ses propos sont vite devenus insignifiants. Il avait une conception très asiatique du rôle des femmes, considérées comme des êtres subalternes, certainement pas destinées à l’aider à résoudre ses problèmes. Les soirs où il était particulièrement en colère, il disait que tout était de ma faute... Puis, il a commencé à me battre, ce qui lui paraissait naturel puisque son père se glorifiait de faire la même chose avec une adepte ce la secte.
P.M. Pensez-vous qu’il serait capable de prendre la succession de son père ?
N.H. J’ai entendu dire que le révérend Moon avait désigné son dauphin. Ce serait le frère de Hyo Jin. Lorsque le révérend disparaîtra, ce sera une sanglante bataille.
P.M. Pourquoi avoir attendu quatorze ans pour partir ?
N.H. Je me le suis longtemps demandé. Si j’avais eu 20 ans au moment de mon mariage, je ne crois pas que je serais restée plus d’un an. J’avais 15 ans et j’étais très naïve. Plus le temps passait, plus les choses se compliquaient, surtout à cause de mes enfants. En outre, j’étais très croyante et le révérend Moon était l’incarnation de l’Elu. Il m’a fallu du temps peur briser cette image. Ce fut un long et douloureux cheminement. Lorsque j’ai décidé de partir, à 29 ans, c’était, dans un sens, totalement irréaliste. J’étais une mère de cinq enfants, vivant dans un luxe invraisemblable, et j’allais me retrouver sans argent, seule. Et beaucoup de monde allait me vouer une haine éternelle.
▲ C’était déjà l’enfer. En 1993, deux ans avant de fuir, Nansook avec Hyo Jin et quatre de leurs cinq enfants, photographiés à Irvington, dans la propriété des Moon.
P.M. Combien de temps s’est-il écoulé entre le moment où vous avez décidé de quitter l’Eglise et le jour où vous l’avez réellement fait ?
N.H. En janvier 1995, j’ai senti qu’il me fallait partir. Les séances de tabassage devenaient de plus en plus fréquentes et je savais que cela empirerait, qu’on s’en prendrait à mes enfants. Je ne voulais pas attendre jusqu’à cette extrémité. On aurait fini par tous nous tuer. Je me rappelle qu’un soir je regardais mon mari s’habiller pour aller dans un club de strip-tease ou dans des bars. J’ai eu comme une révélation : Dieu m’autorisait à partir. Profondément croyante, j’avais besoin de cette permission spirituelle. Une sorte de grâce. Ce fut le plus beau jour de ma vie. Je me sentais libérée. Huit mois m’ont été tout de même nécessaires pour réaliser ce que j’avais ressenti aussi intensément.
P.M. Comment vous êtes-vous enfuie ?
N.H. Je me suis d’abord assurée de la garde de mes enfants. Sans argent et prise au dépourvu, je n’aurais pas pu lutter contre la puissance financière des Moon. J’ai consulté des avocats. J’ai loué une maison et, petit à petit, j’ai confié mes affaires à un garde-meuble. Heureusement, mon mari, sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, n’a rien remarqué. Au sein de l’Eglise, personne ne pensait que j’allais quitter cette vie luxueuse. Ce fut ma chance.
P.M. N’est-ce pas étonnant, malgré ces soupçons, que personne, à commencer par les Moon, n’ait réagi ?
N.H. C’est arrivé. Lorsque j’allais à New York voir les avocats, plusieurs personnes m’ont reconnue et ont ensuite fait leur rapport. S’ensuivaient des séances de reproches, mais je le répète, personne ne croyait que je partirais vraiment.
P.M. Avez-vous reçu des menaces ?
N.H. Evidemment. Mais j’avais pris soin d’obtenir une mesure légale qui interdisait a mon mari de nous approcher à plus ce 50 mètres. Cela ne l’a pas empêché d’engager des gens pour me traquer. Ils ont fini par me retrouver. Heureusement, M. et Mme Moon ont empêché leur fils de faire une bêtise. Cela dit, aujourd’hui encore, des gens viennent tourner autour de la maison, nous appellent au téléphone et effraient mes enfants. Je les crains encore. Et plus encore mon mari qui est un homme dangereux. J’ai eu peur, mais la sortie de ce livre et la publicité qui l’entoure vont me procurer une certaine protection. Du moins, je l’espère.
P.M. Les Moon ont-ils essayé ce vous acheter ?
N.H. Bien sûr. Ils ont tout tenté, de la menace aux propositions. Mme Moon m’a adressé des cassettes dans lesquelles elle parlait de réconciliation. Elle a envoyé des gens voir mes parents, mes amis. Ils ont aussi voulu acheter mon silence quand ils ont compris que je ne reviendrai pas. Je suis contente qu’ils ne m’aient pas proposé une énorme somme d’argent lorsque j’étais plus faible ; j’aurais alors sans doute accepté.
P.M. Vous souvenez-vous du premier incident qui vous a fait comprendre que le révérend Moon n’était sans doute pas le Messie qu’il prétendait être ?
N.H. J’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond lorsque j’ai réalisé qu’il se prenait pour Dieu. Ça a été un choc pour moi. Il se prenait pour le maître de l’univers. Et comment conquérir le monde aujourd’hui sinon avec de l’argent ? Il parlait autant d’argent que de Dieu. Mais je ne sais pas dans quelle mesure il n’est pas devenu fou, il ne s’est pas persuadé qu’il est réellement le Messie tout-puissant.
P.M. Comment fonctionne la collecte de l’argent au sein de l’Eglise ?
N.H. Au début, pour devenir membre, c’était très simple : il fallait donner tout son argent. Aujourd’hui, c’est plus flou. Moon veut toujours davantage de membres et se “contente” de donations substantielles mais pas totales. La principale source de revenus de l’Eglise vient du Japon qui en est la branche là plus florissante. A intervalles réguliers, des émissaires apportaient des valises d’argent en liquide. Au Japon, les membres sont sans doute les plus fanatiques. Ils travaillent jusqu’à épuisement pour faire fructifier les affaires de l’Eglise. Outre les restaurants, les hôtels, les journaux que Moon contrôle, l’Eglise se cache derrière des organisations comme Le mouvement de la femme pour la paix. Sous le prétexte humanitaire, ils font du porte-à-porte chez les riches et leur extorquent des sommes invraisemblables.
Nansook Hong: “Parfois les Moon donnaient 1 million de dollars en cash à mon mari. Pour qu’il les “recycle” dans les commerces coréens de New York”
P.M. Comment fonctionne le blanchiment de l’argent ?
N.H. Oh, très simplement! Il arrivait aux Moon de donner 1 million de dollars en cash à leurs enfants, les fils, qui faisaient aussitôt la tournée des restaurants coréens de New York, propriété de la famille. Une façon très simple de recycler l’argent.
P.M. Vous dites dans votre livre que le vrai pouvoir de la secte est en fait détenu par la femme de Moon.
N.H. Le révérend Moon a eu plusieurs aventures extra-conjugales qu’il appelait “rencontres providentielles, épreuves que Dieu mettait sur sa route”. Sa femme et lui avaient une sorte d’accord tacite, un peu à la Hillary et Bill Clinton. Compte tenu du pouvoir et de la fortune, elle fermait les yeux. Elle est la mère de ses treize enfants ; elle connaît tous ses secrets. Dans les sociétés ancestrales asiatiques, même si l’homme commande, la femme tire les ficelles dans l’ombre. Si vous aviez une faveur à demander au révérend Moon, le meilleur moyen de l’obtenir était de s’adresser à sa femme. Malheureusement pour moi, elle ne m’a jamais soutenue. Mon mari me battait, mais peur elle, j’étais la coupable. Si j’avais été à la hauteur de ma tâche, j’aurais dû le changer, disait-elle. Comment aurais-je pu transformer un maniaco-dépressif violent quand eux-mêmes, des êtres soi-disant supérieurs, avaient échoué dans leur éducation ? A leur décharge, mon mari leur faisait peur. C’est le seul de la famille qui osait répondre à son père.
P.M. Le révérend Moon a-t-il des enfants illégitimes à l’intérieur de la secte ?
N.H. Dans le premier cercle, c’était connu. Mais les gens sont tenus par l’argent et par le souci de préserver leur confort.
P.M. Vous dites que le révérend Moon est capable de faire un discours pendant quinze heures. Utilise-t-il des drogues pour réaliser de telles performances ?
N.H. Non, absolument pas. Mais ces discours sont traduits du coréen en anglais, ce qui ramène son temps de parole effectif à sept heures ; ce qui est déjà pas mal.
P.M. De quoi parle-t-il exactement ?
N.H. C’est un fatras assez incohérent sur Dieu, a famille, la pureté et autres fadaises...
P.M. De quoi vivez-vous aujourd’hui ?
N.H. Par l’entremise de mes avocats, je reçois une pension des Moon pour l’éducation de mes enfants. C’est ma seule source de revenus. Je m’occupe d’une association de femmes battues.
P.M. Après avoir été trahie, éprouvez-vous désormais des difficultés à faire confiance à vos semblables ?
N.H. Pas vraiment. J’ai du mal à croire le discours des gens pieux. En tout cas, je ne veux plus être sous le contrôle de quiconque. ♦
Video : Hyo Jin de la "famille parfaite" Moon
La Secte Moon – français
« L’ombre de Moon » par Nansook Hong
Moon La Mystification – Allen Tate Wood
Billet pour le ciel – Josh Freed
L’empire Moon – Jean-François Boyer
Transcription de Sam Park Vidéo en Français
Sam Park – En réponse aux réactions que j’ai reçu
Témoignages
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I snatched my children from Sun Myung Moon
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Chapitre 10 - Rideau
Je pars dans une semaine.
J'ai commencé à préparer ma valise, je règle les derniers petits détails. Petite boule au ventre et léger poids sur la poitrine.
J'ai du mal à réaliser tout ce que j'ai vécu en cinq mois. En anglais j'aurai dit qu'y penser est overwhelming. Pour les non anglophones, la traduction la plus proche serait "écrasant". Je suis overwhelmed, submergée, bouleversée. Ça a l'air négatif comme ça alors que pas du tout. C'est juste que c'est trop fort. Je suis déjà nostalgique de tous ces moments incroyables.
Mi avril, on a fêté le nouvel an bangla. Suvo noboborsho ! Joyeuse nouvelle année 1424 ! Les célébrations sont comptées parmi l'héritage culturel de l'humanité par l'UNESCO. C'était beau. Le dress code était rouge et blanc, on a pu sortir nos jolis saris avec Maxine et Valentin a mis son panjabi. On était beaux.
Le vendredi, Asif, sa femme (et le petit prince), Ishtiaq et Samia qui travaillent avec nous, nous ont emmené fêter le nouvel an avec eux. On est allé dans un endroit où il n'y avait pas trop de monde, beaucoup de gens avaient peur d'un nouvel attentat pendant les célébrations. Mais tout s'est très bien passé, aucun problème à déclarer ! On a fait beaucoup de photos, de la "grande roue" - et par grande roue, j'entends une petite roue en bois mise en mouvement par des gens motivés - et on a même eu droit à un charmeur de serpent. J'ai même conduit la voiture d'Ishtiaq ! Bon ok, j'ai conduit sa voiture autour de mon immeuble. Et c'était une automatique. Mais ça compte un peu quand même. Asif m'a même dit que je conduisais bien. Pour quelqu'un qui n'avait pas son permis.
Le soir, on a enchainé avec une Gamucha party. Une gamucha, c'est une sorte de serviette portée et utilisée par les hommes en Inde et au Bangladesh et c'était le thème de notre soirée. Dans la suite présidentielle d'un hôtel, parce qu'on ne fait pas les choses à moitié à Dhaka. Tu comprends pourquoi je n'ai pas envie de partir haha ?
C'est vraiment la période où j'ai l'impression que tout s'est enchainé super vite. Alors que ça allait déjà beaucoup trop vite pour que j'arrive à suivre le rythme.
Le Crou, déjà composé de Maxine, Valentin, Florent et Selim, moins Shad qui était parti, a été rejoint par Alizée et Chelsea, toutes les deux de passage sur Dacca. Alizée travaille au service économique de l'ambassade, et Chelsea a rejoint la coloc et travaille chez Grameen Danone. C'était de bonnes recrues ! On perdait notre statut de princesses avec Max mais on gagnait des copines donc c'était cool. Je ne sais pas si j'ai suffisamment mis l'accent sur l'importance du Crou dans ma vie ici. C'est mes meilleur.e.s copains.ines et sans elleux tout ça aurait été bien moins fun. Et rejoindre le Crou n'est pas donné à tout le monde, on a toute une batterie de tests et différents rites initiatiques de la plus haute importance. Non, en vrai il suffit principalement d'être cool et plein.e d'amour. À la fois, heureusement qu'on se supporte pas trop mal parce qu'on passe vraiment tout notre temps ensemble haha !
Un autre weekend marquant a été la soirée au Méridien qui était assez surréaliste. C'était censé être la plus grosse soirée de l'année à Dacca, organisée tous les ans par une boîte d'événementiel, la Hawaïan Party (parce qu'on n'est jamais assez kitch). Elle devait avoir lieu un jeudi soir sur le rooftop du Meridien, un hôtel très haut de gamme de la capitale. Je crois que je n'ai jamais passé autant de temps dans des hôtels de toute ma vie que ces cinq derniers mois au Bangladesh…
Sauf que, c'est le Bangladesh justement et que ça fonctionne rarement comme prévu. Le jeudi soir, alors que le Crou + notre coloc Yaana était en train de profiter d'un petit before à l'appart, super excité à l'approche de la soirée, ascenseur émotionnel. À moins de deux heures du début, on apprend que tout est annulé pour raisons de sécurité. Voilà voilà. Grosse déception. Apparemment, la soirée est repoussée au lendemain, il faudra encore un peu patienter.
Sauf que, deuxième annulation. La soirée est à nouveau reportée au samedi soir. Sauf que le dimanche, tout le monde travaille ici (papa, maman, désolée). On ne se laisse pas abattre (je viens de relire cette phrase et me rends compte de son énormité, pardonne moi). Les tickets étaient bien trop chers pour qu'on ne profite pas de cette soirée. Tout le monde se motive, du moins dans le Crou, la plupart des expats ne sont finalement pas venu.e.s et il y avait donc beaucoup beaucoup moins de monde que prévu. Mais soit, on est tout de même là pour s'amuser.
Je t'épargnerai tous les détails de Valentin qui oublie son ticket, retourne à l'appart le chercher et casse le verrou en essayant d'entrer, laissant les quatre personnes y habitant, la copine de Yaana et Flo qui y avait oublié ses clés, sans maison. Heureusement, tout a été réparé avant qu'on ne rentre.
On a beaucoup dansé, le cadre était assez dingue, j'ai essayé de convaincre tout le monde de venir à la piscine avec moi toute la nuit mais personne n'a cédé. Ce qui, rétrospectivement, n'était peut être pas une si mauvaise chose. Après, on a enchainé avec un after du futur. Aucune idée de qui nous a invité, mais on s'est retrouvé dans une maison digne du Parrain. Quatre étages, des aquariums géants dans les escaliers, et au dernier étage, une grande salle avec un bar, un billard, un babyfoot, une salle de sport et un sauna. On attendait juste de trouver une tête de chevale quelque part. C'était assez surréaliste.
Le lendemain matin a été un tout petit peu compliqué. Tu demanderas à Valentin.
Alors, petite parenthèse. Comme je raconte plus souvent les moments où je fais la fête ou ceux où je pars en vadrouille, que mon travail, on a tendance à légèrement me railler à ce sujet (prends toi ce joli euphémisme dans les dents). Mais oui, il m'arrive aussi de travailler entre deux pauses. Mais te raconter comment je rentre les données de mes recherches de terrain sur Excel est un peu moins fun que te raconter mes bêtises. Fin de la parenthèse.
C'était déjà tout bientôt le départ de Maxine. Comment allais-je survivre ? C'est encore compliqué.
Pour profiter des derniers jours, Asif et Ishtiaq nous ont emmené en moto avec Max et Matt un weekend. On est allé à 300 feet, c'est une sorte de marché avec pleins de trucs trop cool. Heureusement que j'aime beaucoup Ishtiaq et Matt, parce que j'ai passé tout le trajet entre les deux sur une moto, crois moi, ça rapproche ! On est passé par l'autoroute. Enfin, ce qu'iels appellent autoroute ici haha ! Parce que personne ne dépasse les 80 km/h. Mais c'était trop agréable, je me suis découvert une grande passion pour la moto ici ! Du coup, on a mangé là bas (manger = s'exploser le bide, évidemment) et j'ai bu ma première eau de coco de ma vie, plus grosse révélation du monde, meilleur truc de l'univers, rien n'est plus pareil dorénavant, je suis passée par une sorte de renaissance via l'eau de coco, tout est plus beau. Et j'exagère à peine.
Dans la foulée, on a aussi organisé un petit diner d'au revoir pour Maxine, avec le Crou, Rob et Kate et Asif, Ishtiaq et Samia. Trop d'émotion. Pas autant que pour son dernier jour au bureau cela dit, où elle a passé la journée (au moins) à pleurer. Trop fragiles les gens.
Pour son dernier soir, la veille de son départ pour la Thaïlande, il y avait grosse soirée au Dutch Club. C'était leur plus grosse soirée de l'année apparemment, la "King's Day Orange Party", où tout le monde était censé être habillé en orange. Bon, en fin de compte, il n'y avait vraiment que les hollandais pour porter du orange. Mais le truc ultra cool c'est que c'était une pool party. Et comme on est clairement des enfants, on a vraiment passé la soirée dans la piscine hahaha. C'était trop bien. Cette soirée était vraiment cool. Sauf vers la fin, quand tout le monde commençait à partir et que j'avais enfin séché, l'appel de la piscine a été trop fort, j'ai enlevé mon t-shirt et sauté à nouveau dedans. Mais en sortant, impossible de trouver le dit t-shirt. J'avoue que sur le moment, ce n'était pas ma plus grande préoccupation. Mais plusieurs personnes on tenté de me raisonner pour me dire qu'il n'était peut être pas très judicieux de sortir dans Dacca, au Bangladesh, en short et haut de maillot. Dans tous les cas, malgré une investigation for poussée, toujours impossible de mettre la main sur ce t-shirt. Heureusement, comme je suis gentille (ou comme je fais un peu pitié, je n'ai toujours pas tranché), une bonne âme sortie de nulle part s'est dévêtue pour me prêter son panjabi. Je n'ai jamais réussi à remettre la main sur ce jeune homme par la suite, j'ai donc gagné un panjabi fort joli.
J'étais censée me lever à 8h le lendemain matin et Asif devait passer me chercher pour qu'on accompagne Maxine à l'aéroport. Sauf que, le Bangladesh tout ça. Après la soirée au Dutch, on a enchainé sur d'autres after avec Valentin et on est donc rentrés assez tôt. Il se peut donc que j'ai raté mon réveil. Peut être même que Asif a passé une demi heure à sonner à ma porte sans que personne ne l'entende. Je suis vraiment une mauvaise pote. Je me suis réveillée deux heures plus tard avec quelque chose comme dix sept appels et quelques douze milles messages sur mon téléphone. Et je m'en suis un petit peu voulue, j'avoue. Mais la pression n'était pas non plus énorme. Autant Maxine était trop ma coupine, autant je sais que je vais la revoir bientôt. Au mieux cet été, au pire le dernier weekend de septembre où je vais au Luxembourg pour fêter son anniversaire ! D'ailleurs Asif sera aussi là, et peut être même Matt, ça sera les jolies retrouvailles de la team Friendship !
En parlant de Matt, nouvel abandon. Il est parti juste après Maxine. Me laissant être la seule bideshi de tout Friendship ! Nouvel épisode de tristesse donc, il était trop chouette Matt, mais pareil, une fois en Europe, ce sera moins compliqué pour se capter de temps en temps !
Et puis on l'a troqué pour une nouvelle recrue dans le Crou, Benjamin qui a débarqué à Dacca pour travailler à l'ambassade. On a mis plus longtemps pour l'accepter au sein du Crou parce qu'on trouvait au début qu'il ne remplissait pas suffisamment les critères (càd, être cool et plein d'amour). Mais finalement, ça va il est cool et plein d'amour aussi, c'est un peu le nouvel élément comique de cette équipe !
Dans la partie culture, j'ai pas mal enchaîné ce mois ci aussi. On est d'abord allé à Sonargaon avec Alizée, Chelsea, Flo et Val. À une heure de Dacca, c'est un ancien centre administratif et commercial du Bangladesh super touristique (pour le Bangladesh j'entends) situé dans le delta du Gange. On a même vu un éléphant sur le chemin ! On a visité l'ancienne ville de Panam City qui date de l'époque britannique et le Taj Mahal bangladais. Il faisait extrêmement chaud mais c'était rudement bien d'avoir un peu d'histoire !
Après, on s'est enfin décidé avec Valentin à réorganiser notre trip à Sreemangal, annulé la dernière fois pour cause d'attentats. C'est une ville dans le nord du pays, dans la région de Sylhet, connue pour ses plantations de thé. On voulait y aller en train, sauf qu'on s'y est pris vraiment à la dernière minute pour acheter les billets (classique de cette grosse team). Du coup, le jeudi soir, veille du départ, on a appris à la gare que tout avait été vendu. On a essayé de voir si c'était possible d'y aller en bus, mais c'était beaucoup plus compliqué, soit plus cher soit les horaires ne nous convenaient pas. On s'est donc levé à 5h du matin le vendredi pour retourner à la gare y acheter des billets de dernière minute. On a réussi à en trouver, mais c'était évidemment des billets debout. Ça ne nous dérangeait pas vraiment de faire les quatre heures sans cabine ni clim mais c'était vraiment drôle parce que tout le monde dans le train venait nous demander pourquoi nous n'avions pas de siège, ils ne comprenaient pas que des bideshi puissent rester debout. Ah aussi Valentin a eu la bonne idée de me dire une fois dans le train, serré au milieu de tout le monde, qu'il faisait des crises de panique dans les transports en commun. Génial, paie ton trajet. Heureusement, passé les premiers arrêts, le train s'est énormément vidé et on a pu trouver des endroits où se caler de façon un peu plus confortable. Val avait aussi la merveilleuse idée de vouloir monter sur le toit du train comme font beaucoup de bangladais, sauf que personne ne nous a laissé faire (heureusement ?). Un des contrôleur nous a même sorti "if a Bangla dies ok, if a bideshi dies, not ok !", ce qui pourrait être traduit par "nous tenons énormément à votre sécurité". Au bout d'un peu plus de deux heures, on est passé en mode grand luxe, une des cabines s'était partiellement libérée, et on est venu nous chercher pour nous faire asseoir tranquillement sous la clim, bien moins roots que ce à quoi je m'attendais !
Une fois sur place, Valentin avait réservé une super guesthouse qu'on lui avait recommandé au boulot. C'était tellement agréable d'être en dehors de Dacca, à la campagne, dans le calme des plantations de thé ! Tout était vert et paisible, c'était incroyable. La guesthouse était géniale, c'était des petites maisons trop mimi sur pilotis au milieu de la nature. On a été super bien accueilli, le propriétaire était adorable et on a pas mal discuté avec lui. Et la bouffe grands dieux ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé nourriture mais c'était formidable ! Du coup on a passé deux jours à se promener, dans les villages alentours, dans les plantations de thé, autour d'un lac et dans la jungle. C'était la première fois que j'allais dans la jungle c'était fou ! Trop de bruits d'animaux ! Bon c'était la jungle balisée avec un petit chemin pour touristes mais même ! Une famille nous a invité à prendre le thé chez elleux aussi, c'était beaucoup trop gentil, on a rencontré tout le monde pendant une petite heure dans leur maison, ça a fait l'attraction dans tout le quartier. On a aussi eu droit à l'orage pendant la nuit, ultra impressionnant, grosse pluie et plein de tonnerre et d'éclairs, plus d'électricité et plus d'eau le lendemain matin. Le truc le plus fantastique de ce weekend qui a révolutionné ma vie à peu près autant que l'eau de coco, a été de découvrir comment poussent les ananas. T'es tu jamais demandé comment poussait un ananas ? Je ne crois pas et moi non plus. Et bien c'est DINGUE. Et je pèse mes mots. Il y en avait partout, j'étais un peu plus émerveillée chaque seconde. On a malheureusement dû rentrer le samedi soir, on a pris un bus vers 17h parce qu'il n'y avaient plus de trains et on est arrivé vers 21h à Dacca, juste avant d'aller s'écrouler pour retourner au boulot le lendemain. Et il faisait un milliard de degrés aussi.
On s'est pas laissé abattre par ce weekend intense et dans la semaine qui a suivi, on est reparti pour Chittagong, la deuxième ville du pays, parce que c'était férié. On a pris le bus de nuit le mardi soir. Je t'épargnerais aussi les commentaires de Valentin à coup de "mais non on est large" et "c'est le Bangladesh, ils sont tout le temps en retard" qui nous ont fait rater ledit bus. Ouais, on a réussi à être plus en retard que le Bangladesh. Heureusement, on a pu à le récupérer à l'arrêt suivant car la compagnie a eu trop pitié de nous et l'a appelé pour lui demander de nous attendre. C'était super drôle aussi parce que quand on monte dans un bus ici, ils passe avec une caméra pour filmer chaque passager un par un. Au cas où le bus ait un accident et que les corps ne soient pas identifiables. Parfait. On a voyagé léger, on n'avait même pas de sac à dos, le top de l'organisation pour changer haha !
On est arrivé un peu avant sept heures le matin (c'est à moins de 300km, juste pour préciser) avec assez peu d'heures de sommeil dans les pattes. Sauf qu'en fait on ne s'est pas arrêté au bon endroit. Oui, j'ai oublié de te prévenir que c'était la journée de l'échec un peu. Nous on voulait descendre à Chittagong la ville, quand on est descendu, que le bus est parti et qu'on était au milieu de la campagne tout seuls, on s'est dit qu'il y avait un problème. En fait, on était descendu à Chittagong mais le district, soit bien 25 bornes du centre ville. Et dieu sait ce que ça représente 25 bornes dans ce pays. Donc face à ce premier échec cuisant, on a décidé de prendre un CNG pour aller déjeuner au bord de mer. On a pris le CNG, on s'est pas du tout retrouvé au bord de la mer et on est finalement revenu au point de départ. Face à ce deuxième échec cuisant, on a pris un bus local pour atteindre notre objectif principal, les chantiers de démolition navals. Ce sont parmi les plus gros du monde, c'est ultra sympa parce que le principe c'est que les bateaux de peuvent pas être détruits en Europe par exemple, ça coûte trop cher et les normes sont trop restrictives. À Chittagong, la main d'œuvre est parmi la moins chère du monde et les normes n'existent pas. Du coup les conditions de travail sont horribles et la pollution l'est tout autant. C'est ultra impressionnant et on voulait absolument voir ça. Donc on se retrouve dans ce petit bus local avec aucune idée de l'endroit où on devait descendre (les arrêts de bus ça n'existe qu'en France les enfants). On a donc demandé à un monsieur à côté de nous s'il pouvait nous aider. Et il s'est avéré être d'une extrême gentillesse (bon c'est un peu une norme par ici, ça fait bizarre). Il nous a accompagné toute la matinée plutôt que d'aller au travail. Il a appelé des copains à lui pour nous donner un coup de main, a payé tous nos trajets en bus/CNG et notre petit dej, et nous a emmené jusqu'au cimetière des bateaux. On a essayé plusieurs chantiers mais à chaque fois impossible de rentrer sur place malgré toute la diplomatie du monde. Ils ne voulaient pas qu'on prenne de photos pour montrer ce qui s'y passe une fois rentré en Europe. On a beau eu leur dire que tout le monde était déjà au courant et que personne n'en avait rien à faire, ça c'est toujours soldé par des refus. On a pu prendre quelques photos de loin tout de même mais après une matinée entière à négocier et à mourir de chaud, on a fini par bouger vers midi pour prendre un bus direction le centre ville.
Après une petite heure de bus fort agréable (non) où mon bras droit à eu l'exclusivité de bronzer à la fenêtre, rendant le gauche bien jaloux, on est enfin arrivé dans Chittagong. C'était horrible. Je ne pensais jamais dire un jour que je trouverais Dacca agréable, mais à côté de Chittagong c'était le Vè arrondissement un dimanche matin. Enormément de monde, énormément de mendicité, un bordel pas possible et impossible de se repérer. On a fini par trouver un café pour se poser un peu, histoire de se sécher et de faire pipi ailleurs que dans la nature (toujours plus agréable je trouve). On avait quand même bien faim mais aucune idée d'où manger. On a demandé à un mec dans un magasin où on s'était arrêté acheter de l'eau de nous conseiller un restau, on a rien compris à ce qu'il nous racontait, on lui a demandé d'expliquer tout ça à un rickshaw et on est enfin arrivé à bon port.
Après ce semi succès et avec nos ventres pleins, on est allé au Radisson, l'hôtel de luxe de Chittagong, pour profiter de la vue au 20è étage. On a hésité à prendre une bière mais à 7€ la canette d'Heineken, on s'est dit qu'on pourrait s'en passer. On a par contre profité du service de conciergerie, en leur disant qu'on était plus ou moins clients de l'hôtel. Ils nous ont donc expliqué ce qu'il était le mieux de faire dans les alentours étant donné le temps qu'il nous restait. Manque de bol, c'était raté pour les deux autres trucs qu'on voulait faire : l'usine de sel était trop loin et il était trop tard pour le marché aux poissons. Suivant leurs conseils, on est parti visiter un lac, qui s'est avéré être un pseudo parc d'attraction ultra glauque. Tu vois, honnêtement, tu peux retirer ton rêve de te retrouver seul dans un parc d'attraction sans la foule parce que c'est vraiment le truc le plus triste du monde. On a quand même fait le petit tour d'une demi heure en bateau, parce qu'au point où on en était sur l'échelle de l'échec… On s'est bien moqué de nous-mêmes et d'à quel point on était des pigeons quand même, t'as pas besoin de t'y mettre.
Après ça, on s'est dépêché d'aller à la plage pour voir le couché de soleil. C'était blindé de monde mais j'ai eu mon eau de coco donc j'étais contente. C'était vraiment le moment super cool de la journée qui a rattrapé le reste, au moins on ne s'est pas arrêté sur un échec absolu. Et on est reparti pour prendre notre avion et rentrer à la maison, puants et exténués. Je ne saurais pas te dire si on puait plus ou si on était plus exténués. Gros level des deux côtés. Il m'a fallu à peu près une demi seconde pour m'endormir ce soir là (après la douche). Donc voilà, c'était un peu une journée de galérien mais c'était l'aventure, no regrets. Ah et aussi, en une journée, on a fait car, bus, CNG, rickshaw, bateau, avion et voiture, OK côté emprunte carbone on n’était pas top mais c'est quand même cool à dire !
Pour le dernier jour de Val, j'avais demandé à Asif et Ishtiaq de nous emmener faire de la moto comme on avait fait avec Maxine et Matt. Du coup on s'est bien promené c'était une chouette journée. On a bu plein d'eau de coco donc ça ne pouvait qu'être bien de toute façon.
Surtout c'était la partie cool de mon weekend parce que le lendemain Valentin est parti et j'ai du m'attaquer à mon rapport de stage. Il se trouve que je ne m'y suis pas particulièrement mise à l'avance. Surtout pour la partie Serbie que j'avais commencé à Belgrade et que j'avais arrêté en sachant très bien que j'allais me détester six mois plus tard. Je me suis détestée. Je me suis donc retrouvée à rédiger mes 36 pages (soit 14605 mots, soit 71218 caractères sans compter les espaces) de rapport de stage en une semaine. En vrai c'était plutôt drôle, j'avais l'impression d'écrire le guide du routard. J'ai quasi copié-collé des passages de ce blog dedans. Si ça t'intéresse, il sera disponible au 13 rue de l'Université, Service Carrière de Sciences Po.
Ca m'a pris un peu de temps sur mon boulot à Friendship. Sachant que j'ai mené cette semaine là une mission de la plus haute importance. Runa n'était pas au bureau et une conférence allait être tenue avec des gens d'Europe où quelque chose comme ça. Du coup j'étais la seule personne de l'ONG avec un passeport étranger. On m'a donc emmené dans une warehouse pour acheter de l'alcool. C'était cool, pour une fois qu'on reconnait mes vraies capacités, je me suis sentie réellement utile à cette organisation haha !
On était début mai, j'ai aussi réalisé que ça faisait exactement un an que j'avais fini mes examens de deuxième année et donc mes cours de licence. Ca faisait bizarre un peu. L'année dernière j'avais du mal à réaliser que la prochaine fois où je poserait mon arrière train dans une salle de cours je serai en master. Et bien pour rassurer mon moi d'il y a un an, à deux mois de la rentrée, ça ne s'est pas arrangé.
Dans la parenthèse culture aussi, on est allé visiter une station de traitement de l'eau gérée par Suez avec Alizée et c'était super intéressant. Même si je n'étais pas au top de ma fraicheur ce matin là. Je t'épargnerais le nombre de ce soirée que j'ai enchainé ce weekend là, même si j'en suis tristement fière. Mais comme quoi ça ne m'empêche pas d'être productive et de passer une matinée à me faire expliquer les infrastructures liées à l'eau et tous les traitements que ça implique au Bangladesh !
Le weekend après ça, on est parti avec Alizée, Chelsea, Florent et Shounaq à Cox's Bazar, la plus longue plage du monde, pour un petit weekend. Encore une fois on a choisi l'option intensité. On est parti en bus le jeudi soir (et on ne l'a pas raté cette fois ci), sauf Chelsea qui a été obligée de prendre l'avion par sa boite pour raisons de sécurité. On était censé arriver vers 10 ou 11h le lendemain matin. C'est à 400km. Mais, comme d'habitude, le Bangladesh, le trafic, tout ça. Du coup, on lieu de faire le trajet en 10-12h comme c'est le cas d'habitude, on en a mis 17. Dix sept heures. Pour faire quatre cent kilomètres. Tu me diras, c'est toujours mieux que les 21h de Valentin… Sauf que j'ai fais le retour en bus aussi. Avec Shounaq juste, parce que les autres lâches nous ont abandonné pour prendre l'avion. J'ai donc fait 28h de bus en un weekend, arrivant à 7h le dimanche matin à Dacca, juste le temps de repasser à la maison prendre une petite douche avant de repartir au boulot, fraîche et dispo.
Entre temps on a fait plein de trucs trop cool ! On est allé se promener à la plage, profiter du coucher de soleil. C'était super frustrant parce qu'on ne pouvait pas se baigner, rapport au fait que c'est le Bangladesh. Et perso comme j'ai six ans, si je suis à la plage mais que je peux pas jouer dans les vagues ou faire des pâtés de sables, je suis un peu triste. On a mangé dans des super restau aussi, ça va me manquer ça. Le lendemain, on a visité des temple bouddhistes et c'était assez surprenant de voir ça là. Certes, tu me diras le Bangladesh est toujours plein de surprises. On a fait beaucoup de CNG et on a bu des litres d'eau de coco aussi. À défaut de pouvoir profiter de la mer, on s'est baigné dans la piscine de l'hôtel. Gênance un peu parce qu'on était en maillot et que tout le monde se baigne complètement habillé ici. Ca nous a permis de bien cramer et de rentrer à Dhaka sur une thématique vanille-fraise. L'eau de la piscine était tellement chaude aussi, s'en était désagréable, au bord de la cuisson, j'te jure. En fin de journée, avant d'aller reprendre le bus, on a pu profiter à nouveau de la plage avec Shounaq, c'était super agréable parce qu'il allait y avoir un orage du coup il faisait un peu plus frais. C'était rudement chouette de pouvoir bouquiner sur un transat au bord de la mer.
Dans la nuit du retour, c'était le début du ramadan aussi. Fin du fun à Dacca, plus de grosses soirées, et début des déjeuners en tête à tête avec moi-même au bureau. J'exagère en vrai, il y a encore des soirées et je ne suis pas la seule à ne pas jeûner, mais ça crée une ambiance particulière quand même. Genre la ville se vide au moment de l'iftar, c'est assez impressionnant de voir Dacca sans personne dans les rues ! Surtout, c'est une période qui faisait un peu peur à pas mal d'expat à cause de l'attentat de l'année dernière et apparemment la sécurité à été renforcée en ville. Après globalement ça ne nous a pas trop changé la vie.
Sinon, en vrac, c'est enfin la saison des mangues ! Du coup je me pète le bide sur une base quasi quotidienne à base de mangues, de litchis et d'ananas. Un peu plus glam que tes pommes et tes poires hein !
Mon frère passe son bac. Je m'en remets pas. Qui lui a dit qu'il avait le droit de devenir grand d'un coup là ? C'est mort. Personne m'a demandé mon avis et je suis pas du tout d'accord.
On a eu une nouvelle coloc, Gargi, à l'appart mais juste pendant une semaine parce qu'après elle a trouvé un truc plus cool. C'était trop triste parce qu'elle était vraiment géniale. Elle préparait son doctorat sur un truc autour de la nutrition et de l'économie donc a discuté de plein de choses hyper intéressantes. Et en plus elle faisait des massages du crane géniaux. Ah oui j'ai oublié de te raconter. Un mec a remplacé Valentin à l'appart, il est vieux et un peu relou. Surtout il ne nous fait pas à manger tous les soirs. Malgré ça, et bien qu'on avait peur de mourir de faim avec Chelsea quand notre cuisto est parti, on se porte bien. Promis on ne commande pas et on cuisine tous les soirs. Et c'est bon. Et on arrive à changer le bidon d'eau toutes seules. Même si c'est lourd. Et on est fières de nous.
J'ai (enfin) fini mon rapport pour mon étude sur les impacts sociaux des projets menés par mon équipe de Sustainable Economic Development ! Bravo moi ! Je le présente bientôt devant les gens qui pèsent à Friendship, grosse pression. En vrai, je ne suis pas hyper satisfaite de ce que j'ai fait parce que j'ai fait plein d'erreur que je n'ai réalisé qu'après coup, mais j'ai appris énormément en le faisant et je me dis que c'est le principal. En discuter avec Gargi a été vraiment cool aussi parce qu'elle fait de la recherche et qu'un soir où je râlais, elle a passé vingt minutes à me dire que c'était normal que je ne gagne pas de prix Nobel pour la première étude que je réalisais, que c'était normal de faire des erreurs et d'être frustrée et que c'était comme ça qu'on apprenait.
On a échappé au cyclone à Dacca, on pensait que ça allait venir jusqu'à nous, j'ai même reçu un petit texto de l'ambassade me disant de faire attention. Finalement ça a juste frappé le sud et on a eu un peu de pluie. C'était un mélange de soulagement et de déception haha !
Un petit nouveau est arrivé à Friendship ! Il s'appelle Armand, il ne reste qu'un mois, et je croyais que c'était encore plus un bébé que moi alors qu'en fait non, je suis déçue. Mais au moins je ne suis plus la seule bideshi au bureau !
Dernière parenthèse culturelle, je suis retournée faire Old Dhaka avec Alizée, Chelsea, Ben et Armand. On n'avait pas le même guide que la dernière fois, du coup c'était intéressant de voir les choses un peu différemment. Et puis je pouvais me la péter parce que je connaissais déjà certains trucs hehe ! On a refait le chantier des bateaux (comment vais-je survivre sans bateau après Dacca ? Je ne sais pas…), le Pink Palace, l'église arménienne, la mosquée, le quartier hindou , le marché aux épices et on a beaucoup trotté ! Alizée, Ben et Armand sont rentrés en fin d'aprem et avec Chelsea on a demandé au guide de nous emmener faire l'iftar dans un endroit cool. Parce que Chelsea est devenue ma grande comparse de bouffe, on a toutes les deux cette fâcheuse habitude d'aimer un peu trop ce qui se mange, du coup on déculpabilise ensemble (mes jeans sont pas persuadés que ce soit une bonne idée) (non j'rigole, on met pas de jean ici il fait trop chaud !).
En parlant d'iftar, je suis aussi aller le faire avec mes collègues et iels m'ont offert une trop jolie kameeze aussi pour mon départ !
Il me semble que c'est tout, je t'ai épargné quelques soirées et après midi tranquilou à faire de l'éco (me juge pas stp) ou à traîner à la piscine mais t'as eu droit au principal de ces derniers mois. Et du coup à l'ensemble de mes aventures bangladaises. T'imagines même pas la tristesse d'écrire ce genre de phrases…
L'autre jour, un copain m'a demandé quel serait le truc sur Dacca dont j'allais le plus parler à mes ami.e.s en rentrant. J'ai trouvé ça aussi intéressant que complexe comme question. Du coup j'y ais vraiment réfléchi (ça m'arrive). C'est forcément difficile de nommer une unique chose marquante. Je pense que c'est impossible. J'aimerai de toute mes forces donner une impression de l'atmosphère ici et de tout ce qu'implique vivre au Bangladesh. Mes talents littéraires sont bien trop limités pour que je parvienne à te retranscrire mon monde ici. Mais je veux garder en mémoire tous les bons côtés, la coolitude d'Old Dhaka, l'inattendue vie sociale de Gulshan et ses soirées, l'eau de coco et les mangues, tous les trucs auxquels on n'a pas accès en France comme les maids et les drivers, la gentillesse et la chaleur des gens, la bouffe épicée et les rooftops, les trajets en bateau et la pluie. Je ne veux pas oublier pour autant tout ce qui était plus compliqué, les routes aléatoires, les heures passées dans le trafic, les problèmes de sécurité et les attentats, la pollution, la pauvreté et les inégalités, le manque de libertés qui nous semblent ridicules en France comme porter des robes et des shorts, la barrière de la langue ou le poids des traditions. J'aimerai que tu te représentes la chaleur et l'humidité, le soleil et les odeurs, les couleurs et toutes les émotions et les impressions qui existent quand on habite ici.
Je ne vais pas te mentir, je suis contente de partir. Il me tarde de pouvoir aller me promener tranquillement, porter les fringues que je veux, manger un peu plus varié et avoir un mode de vie plus écolo. Mais je suis aussi sincèrement triste de m'en aller. Je suis déjà nostalgique de tout ce que j'ai vécu ici et tellement heureuse en y pensant à la fois.
J'avais super peur avant de partir. Genre vraiment peur. Mais à la fois j'adore ça. Je me disais que je serai super fière de moi en rentrant, d'avoir réussi à vivre tout ça. J'ai complètement oublié que je m'étais dit ça au fil des mois et j'y ai repensé récemment. En vrai, je ne suis pas du tout fière. Parce que tout a été beaucoup trop facile. Tout s'est tellement bien passé et j'ai été si bien accompagnée que je n'arrive même pas à être fière de moi. Mais je suis profondément heureuse de tout ce que vivre au Bangladesh m'a appris en terme de culture mais aussi sur le fait de me faire davantage confiance. Je sais que c'est une expérience qui me servira et me poussera à continuer à sortir de ma zone de confort.
J'allais écrire que le retour à la normale allait être compliqué. Mais je ne suis pas sure d'avoir envie que Paris soit la normale maintenant.
Promis le passage pseudo-poético-émotionnello-touchy-feely-cheesy est terminé. J'aurai pu enchainer sur une histoire de vomi mais je n'ai plus été malade depuis la dernière fois….
Par contre je peux te parler des plans pour la suite (promis après je m'arrête).
C'est ma dernière semaine à Dacca donc le planning est plutôt chargé ! Je compte faire des trucs tous les jours pour profiter au maximum évidemment. Par "trucs" j'entends principalement dîners, ça me parait évident. Et samedi départ pour Bangkok !
Oui, je me suis fixée sur la Thaïlande finalement. Vingt jours pour profiter tranquillou. Flo a pris une semaine de vacances pour l'aïd du coup je ne serai pas toute seule la première semaine, j'aurai un ptit morceau de Crou avec moi ! Ca va être trop bien, on n'a rien prévu mais je suis ultra impatiente.
Du coup, je rentre mi juillet à Paris. D'ailleurs, si par le plus grand hasards, tu connaissais un plan pour 4 pièces dans les 2100€ autour de Sciences Po, tu ferais trois heureuses ! Je dis ça, je dis rien (mes copains.ines ont voté pour m'interdire d'utiliser l'expression "jdcjdr", je suis encore vexée). Après on verra bien pour la suite mais tout va s'enchainer très vite, c'est flippant, c'est excitant, j'aime bien quand c'est comme ça.
En attendant,
RIDEAU
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Les jeux de société ont toujours la côte auprès de nos enfants, je trouve ça formidable de pouvoir passer toujours plus de temps avec son/ses enfant(s). Je me souviens moi-même des soirées endiablées les vendredis et samedis soir avec mes parents et ma grande sœur, on passait des heures et des heures à jouer à la “Bonne paye”, “Labyrinthe” et bien d’autres encore, des soirées qui étaient magiques dans la tête d’un enfant de 5-6 ans, je peux vous l’assurer !!!!
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Ayant maintenant moi-même un enfant, j’essaye de passer le plus de temps avec lui, avec différentes activités qui l’intéressent : faire du dessin avec lui, colorier, jouer dehors, jouer à des jeux de société quand l’âge de l’enfant le permet bien entendu 🙂 et pleins d’autres encore !!!! Par exemple, depuis que mon fils a eu 4 ans, il s’intéresse énormément aux jeux de société (merci les pubs sur Guilli et Boing hein !!), comme par exemple : Dragon Glouton, Miss Kipik, Fais ta valise!, Croque carotte, Docteur maboule (spécial enfant) …. Noël arrive à grand pas, je peux vous dire qu’il y a pas mal de jeux de société dans la liste de mon fils et j’en suis ravi 🙂
Et vous, vos enfants s’intéressent-ils aux jeux de société ??? Le(s)quel(s) ???
Il y a quelques semaines, il a eu la surprise d’avoir reçu le jeu Miss Kipik !!!
C’est quoi Miss Kipik ??? Il s’agit d’une araignée qui a emprisonné dans sa toile, pleins d’insectes. Le principe du jeu reste vraiment très simple pour notre enfant et pour nous bien entendu 🙂 Il suffira de libérer les insectes entre les pattes de Miss Kipik, mais attention, ce n’est pas si facile car certains sont coincés dans sa toile, alors ouvrez l’œil !!
Miss Kipik
Age : 4 et plus.
Nombre de joueur : 2 a 4.
Durée de partie : environ 10 minutes.
Disponible au prix de 15 – 25 euros
Comment on y joue ??
Il faudra avant tout installer 2 piles AAA ( non fournies) pour que Miss Kipik puisse fonctionner correctement. Puis, placez Miss Kipik sur quelque chose de stable et solide, le sol si vous jouez par terre ou sur la table. Pas trop loin du plateau, placez la roulette qui indiquera le nombre d’insectes que l’on doit libérer allant de 1 a 3, ainsi que la pince pour les attraper !!! Installez tous les insectes dans les trous qui se trouvent autour de l’araignée puis mettre le bouton sur ON ; l’araignée se mettra à tourner. Le jeu dispose de 2 règles difficulté, de niveau 1 et 2 :
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Niveau 1 : Pour gagner la partie, il faut un nombre précis d’insectes : si l’on joue à 2, il faut avoir 7 insectes pour gagner et 5 insectes si nous sommes 3 ou 4 joueurs. Une fois Miss Kipik mise en route, elle tourne sur elle-même, au joueur de tourner la petite roulette qui nous indiquera le nombre d’insectes à sauver. Si par malchance nous réveillons l’araignée qui se met à sauter en retirant un insecte, replacez-le au bon endroit pour arrêter la folie de Miss Kipik, si ce n’est pas le cas, replacez un deuxième insecte en votre possession pour refaire tourner normalement l’araignée. Dans le niveau 1, la couleur des insectes n’a aucune importance, il suffit juste d’avoir le nombre précis pour gagner.
Niveau 2 : Beaucoup plus compliqué pour un enfant de 4 ans – cette fois-ci pour gagner, il faudra obtenir 4 insectes de couleurs bien précise. Le jeu se déroule comme pour le niveau 1 à la différence suivante : quand un joueur réveille Miss Kipik, il regarde les insectes q’il a déjà gagné. Il choisit alors de garder qu’une seule couleur de tige et doit rendre tous les autres avec des couleurs de tige différentes.
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Avis Personnel
Miss Kipik est un jeu qui est très facile à comprendre pour nos enfants et avec l’âge. On pourra passer au niveau 2 pour plus de piments durant les parties. Le seul inconvénient reste le bruit que Miss Kipik fait en tournant, bruit qui pourrait devenir insupportable pour nos enfants et pour nous par la même occasion lors de longues sessions de jeu.
Miss Kipik, l’araignée folle que les enfants adorent !!!! Les jeux de société ont toujours la côte auprès de nos enfants, je trouve ça formidable de pouvoir passer toujours plus de temps avec son/ses enfant(s).
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