" Sacrifice "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Geto Suguru
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Geto et sa petite-amie avaient rompu depuis quelques mois déjà, cependant, Gojo refusait de lâcher l'affaire : ils finiraient ensemble. Qu'ils le veuillent ou non.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : angst mais happy ending.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.
If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have.
FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.
Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑𝐤.
« C'est que ça capte mal ici.. »
Geto bougeait son portable à clapet de haut en bas, de droite à gauche, il le fit en vain, aucune barre de réseau ne daignait se montrer. Sans attendre, une petite moue s'installa sur les traits de son visage.
« Qu'est-ce que je fous là, bon sang. »
La seconde suivante, il entendit quelqu'un arriver. Geto releva la tête dans sa direction.
Il faisait un peu sombre, les reflets du soleil obscurcissaient la silhouette en dehors des deux ponts routiers entre lesquels il se tenait. Geto posa son poignet contre son front, il plissa les yeux, pensant ainsi mieux y voir, mais ça ne s'arrangea pas. Il ne remarqua que deux détails : c'était une fille, et elle était étudiante. Il l'avait compris en la voyant avancer dans son joli uniforme d'écolière, accompagnée par son sac de cours de cuir très semblable aux valises avec lesquelles les professeurs avaient l'habitude de se balader. Lorsqu'elle fut arrivée sous le premier pont routier, Geto y vit plus clair, en conséquence; ses yeux s'écarquillèrent. Il l'avait immédiatement reconnue. Et il compris sans attendre la raison de sa venue ici, pourquoi il avait reçu ce message aussi étrange et pourquoi il n'avait pas hésité à faire le chemin du centre-ville jusqu'à la campagne.
« Tu étais obligée de passer par Satoru, hein ? » soupira Geto.
« Tu ne répondais pas par message. Tu m'as bloquée ? »
Il hocha la tête en rangeant son portable à clapet dans sa poche de pantalon.
« Je m'en doutais. » jura-t-elle.
L'adolescente plissa finement les yeux, elle foudroya le noiraud du regard, raffermissant au même moment la prise qu'elle exerçait sur son sac de cours, elle se mit à tapoter le sol de terre trempé à ses pieds de la pointe de sa chaussure.
« Il m'a tout expliqué. »
L'adolescent grogna, embarrassé. Il masqua brusquement une partie de son visage derrière sa main libre, la bouche écartée en une vilaine grimace.
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? »
La jolie demoiselle détourna le regard, elle aussi embarrassée par cette situation. Geto était drôlement imposant pour un garçon de seize ans. Il la dépassait largement et même sa carrure imposante aurait suffit à cacher son corps. Elle peinait à le regarder, elle était constamment frappée par des images du passé autant plaisantes que douloureuses, lui rappelant la sensation de ses mains sur son corps, l'onctuosité de ses lèvres, l'odeur de sa peau et l'adorable petit sourire qui prenait place sur ses lèvres à chaque fois qu'il l'avait autrefois taquinée.
« Satoru m'a dit que tu avais encore des sentiments pour moi. Il a ajouté que tu parlais beaucoup de nous, que ça le saoulait. »
Elle le remarqua immédiatement : Geto rougissait. Il se cachait derrière sa main, mais elle reconnut sans mal les quelques rougeurs éparpillées sur ses pommettes et celles remontant jusqu'à la pointe de ses oreilles. Geto se tourna de manière à être de profil devant elle. Il faisait face à un mur de béton, sur lequel les deux ponts routiers reposaient. Geto refusa de croiser son regard. Tout en songeant à quel point cela était humiliant, il ne put se retenir de maudire son meilleur ami Gojo, jurant sur le plus précieux de ses biens qu'il obtiendrait vengeance de sa trahison.
La demoiselle souffla. Elle se pencha sur sa gauche ᅳplus particulièrement le haut de son corpsᅳ de manière à mieux observer Geto.
« Il m'a dit que si je revenais vers toi, que si on arrangeait les choses, tu finirais pas arrêter de l'embêter avec nos histoires. » précisa-t-elle. « Alors me voici, sombre idiot. »
« Et tu l'as écouté ? » il gémit.
« Suguru, je suis pas abrutie, abuse pas non plus. Tu crois quoi, que j'ai avalé ton histoire ? Elle était bidon. »
Le noiraud lui jeta un coup d'œil à travers ses doigts. Elle le regardait curieusement, penchée sur sa droite et à partir de ce moment, il fut incapable de regarder ailleurs. La main de Geto lui tomba le long du corps et, toujours de profil, il l'observa.
« Tu as peur. »
La constatation de la jeune fille ne le fit point réagir.
« Je sais ce que j'ai dit à propos de l'année prochaine, et je sais que tu m'en veux. »
Elle avança gentiment sur sa gauche jusqu'à coller son dos contre le long mur de béton. Geto resta interdit. Elle lui faisait à présent face à deux mètres de là. Elle abandonna son sac à même le sol et se laissa glisser au sol, sa jupe s'en souleva légèrement et ses chaussures, elles, foncèrent la tête la première dans la terre humide. Geto soupira. L'image qu'elle lui offrait lui faisait mal au cœur, mais qu'elle pouvait être jolie.. À vous couper le souffle.
« Je continue de les voir, tu sais. Tous les jours. »
La charmante adolescente leva le dos de sa main dans sa propre direction, elle admira sa fine manucure transparente, dont les extrémités faits de blanc faisaient ressortir le côté lumineux et pétillant de son épiderme. Elle plissa finalement les yeux.
« Et je me dis, peut-être que si j'arrêtais d'être égoïste, je pourrais tout avoir. Je pourrais tout ravoir. » conta-t-elle. « Gojo, un avenir sûr, la fierté de ma famille, un haut rang dans notre société... »
Elle referma le poing, plantant soudainement son regard dans le sien.
« Et toi, Suguru. »
L'étudiant ne répondit pas.
« Mais c'est tellement bizarre. Toi et Satoru, vous avez trempé dans ça toute votre vie, Satoru est destiné à devenir l'exorciste le plus puissant. Il a déjà tout à portée de main. Et toi... Oh, Suguru. Il n'y a aucun doute sur le fait que tu deviendras quelqu'un de grand. Mais... Et moi, dans tout ça ? »
Comme pour appuyer ses propos, l'adolescente baissa le poing, tel le plus grand signe de défaite au monde : l'abandon. Elle n'avait plus la force de le conservé élevé dans les airs. Elle n'en avait plus la convictions.
« Tu te sens de trop ? » s'interrogea Geto.
« Pas spécialement. »
Sa réponse ne sembla pas lui suffire. Geto s'en contenta malgré tout, il avança dans sa direction, sans y réfléchir à deux fois, il prit place à côté d'elle. Il trempait son uniforme, tachait son derrière de boue et sans attendre, se saisit de sa main. Geto n'y eut point songé car il avait su qu'elle ne l'aurait pas repoussé et que, de plus, c'était la bonne chose à faire. Après tout, elle avait toujours aimé le toucher. Où qu'il soit, peu importe la situation, elle attrapait toujours sa main ou se collait à son dos, de même pour son flanc. Et il devait l'avouer : ça commençait à lui manquer. Geto Suguru n'était pas un garçon difficile à cerner, il était très expressif, presque incapable de mentir, il avait toujours tendance à obtenir ce qu'il désirait. Voilà pourquoi il n'avait pas résisté à la simple idée de la toucher. De plus que, à sa grande surprise, l'adolescente pensait comme lui. Tout ce qu'elle désirait lui faire, il planifiait déjà de le lui faire en retour.
Ils étaient comme une même personne, un même cerveau, un même cœur, séparé en deux et fatalement destinés à se retrouver.
« C'est effrayant. » parla l'adolescente.
« Pas les fléaux. » se reprit-elle dans l'immédiat. « C'est plutôt le fait de changer de vie. Je vais devoir tout réapprendre et ma vie va changer, je pensais qu'en ignorant mon don, j'aurais pu m'en sortir. Mais je vous ai rencontrés toi et Satoru et Choko. Et maintenant je vais devoir quitter mes amies tout en sachant que je ne les reverrais jamais. Je me demande juste... »
Elle se tourna, de manière à faire face au regard attentif de Geto. Et alors qu'elle eut à peine le temps de finir de parler, et l'assaillit en serrant fort sa main dans la sienne et parlant de nouveau.
« Est-ce que j'en suis capable ? »
Geto sourit à cela.
« Tu te penses faible ? »
« Est-ce que je peux me considérer forte ? »
Le noiraud roula des yeux au ciel, cette fois amusé, il se dépêcha, de sa main libre, d'attraper son bras; la limite entre celui-ci et son épaule. Geto plongea dans ses beaux yeux larmoyants, un regard rempli de conviction qui l'ébranla jusque dans le plus profond de son âme. Elle en frémit durement.
« Rejoins-moi. »
Geto balançait ses yeux dans les siens, de droite à gauche.
« Je vais pas accepter alors que tu m'as larguée, abruti. » répliqua-t-elle sèchement. « Je t'ai même pas encore entendu t'excuser. »
L'étudiant acquiesça.
« T'as raison, excuse moi. »
Il remonta sa main sur son épaule jusqu'à son visage. Il eut frôlé sa jolie nuque, et ses lèvres, avant de plaquer sa paume contre une grande partie de sa joue droite, ses doigts se fondirent dans sa chevelure tandis que le début de sa paume se tint sur sa mâchoire et que la plus grande partie de celle-ci se tint sur celle rebondissante de son joli petit minois. Et, sans surprise, Geto l'observa. Il se mit même à nouveau à sourire. Qu'elle était belle... Douce et aimante, tel le plus beau des anges.
Et c'était lui qu'elle avait choisi d'aimer.
« Satoru t'as dit pourquoi j'ai rompu ? » la questionna-t-il.
L'adolescente secoua vigoureusement la tête, le faisant ainsi rire de bon cœur.
« Si j'ai décidé de rompre, du jour au lendemain, c'était parce que j'avais peur. » expliqua Geto, soudain sérieux. « Le métier d'exorciste n'est pas vraiment reconnu, qu'est-ce que j'aurais dit à tes parents ? Et, sachant que tu ne voulais pas étudier avec nous, je ne voulais pas risquer de te mettre en danger. »
Il poussa un profond soupir, une partie de son cœur soudain allégé. Le poids qui s'y était accumulé depuis déjà trois mois commençait à disparaître.
« Nos vies allaient devenir différentes. J'étais terrifié à l'idée de te voir perdre tes sentiments pour moi, j'avais peur que tu m'abandonnes pour quelqu'un de plus normal. J'y ai tellement réfléchi, je pensais que c'était la meilleure solution pour nous deux. La meilleure solution pour te savoir en sécurité. »
« Oh, Suguru... »
La charmante adolescente pouffa.
« Tu t'imagines vraiment que ça m'aurait suffi ? »
Elle vit avec amusement les yeux du noiraud s'ouvrir sous la surprise.
« Je veux pas vivre sans toi. Je suis même prête à tout quitter si ça signifie vieillir à tes côtés, ou mourir au combat pour sauver ta peau. » affirma-t-elle.
À ces propos, Geto raffermit la prise de sa main sur la sienne. Son regard palpita un bref instant, si bref que l'adolescente jura que cela avait été une hallucination. Néanmoins, cela ne la retint pas de faire aussi pression sur sa main. Geto la touchait si tendrement, elle en avait oublié à quel point elle se sentait bien à ses côtés. Qu'il était grand et charmant... Elle peina à croire qu'elle avait osé le laisser partir quelques mois plus tôt. Alors qu'elle le contempla, elle jura que ça n'avait été que pure folie de sa part. Elle s'en alla jusqu'à se demander comment elle avait pu survivre sans lui jusqu'ici. Sans se noyer dans ses beaux yeux malicieux, sans fondre dans son étreinte et sans discuter à ses côtés la nuit, jusqu'à entendre les oiseaux gazouiller et sentir les premiers rayons du soleil se frayer un chemin à travers les volets.
Elle insista de nouveau : ça n'était que folie.
« Alors, j'ai décidé. »
La jeune fille plia et ramena ses jambes sur le côté droit de son corps, ainsi elle força son corps à faire face à celui du noiraud. Elle apporta sa seconde main à sa joue, où elle vint y cueillir celle de Geto. Après quelques manœuvres, elle posa leurs mains sur ses propres cuisses, leurs doigts entremêlés et impossible de s'en dégager.
« J'y ai réfléchi depuis que Satoru m'a écrit, tellement que j'en ai encore mal à la tête. » avoua-t-elle avec embarras. « Et je sais même pas ce que je veux être plus tard. J'y ai pensé, je te promets. Et... »
Geto arqua un sourcil.
« Je veux qu'une chose pour l'instant. C'est tout. Et c'est être avec toi, Suguru. Alors, je m'en fiche de ce que l'avenir nous réserve, tout ce que je sais, c'est que je resterai avec toi, peu importe les sacrifices que ça me demandera. Je t'aime. Et ça changera pas. »
Elle se pencha délicatement dans sa direction, le cœur battant à vive allure et le corps tout chaud. Geto restait stoïque. Il la regardait s'avancer, timide et presque incapable de soutenir leur contact visuel.
« Ça changera jamais. »
Il ne put se retenir plus longtemps. À ces mots, Geto se jeta sur ses lèvres; il pressa ses dix doigts contre les siens, dans ce nœud d'amour entre leur corps, et il lui vola un baiser. Un baiser rempli d'amour. Geto avait fermé les yeux, immédiatement suivi par la fille de ses rêves, et il l'avait embrassée à en devenir fou, à en sentir ses tympans palpiter et son cœur exploser tel un ballon. Le son fit écho dans ses veines. Il était assourdissant. Il tapait fort en lui, dans un rythme effréné, le forçant à s'abandonner toujours plus contre elle.
« Ça veut dire que Satoru avait raison ? » demanda l'adolescente une fois séparée de lui.
« Tu m'étonnes. » répliqua-t-il.
Geto apporta une de leur main à ses lèvres, il embrassa rapidement le dos de la sienne.
« Je promets de te protéger. Je t'aiderai à t'adapter, tu verras, ce sera génial. »
« Je vais continuer à voir ces créatures tous les jours ? »
Le noiraud colla son front au sien.
« Jusqu'à la fin de ta vie. » il avoua sans arrière pensée. « Mais je serais là pour t'aider à affronter tout ça, moi, Satoru et même Choko. »
« On va en tuer beaucoup ? »
« Des tonnes. »
« Bizarrement, ça m'enchante moins... »
Geto rit.
« Tu m'as manqué, Suguru. »
Son regard s'adoucit.
« Toi aussi tu m'as manqué. »
Ils étaient assez proches pour, front contre front, mains enlacées et doigts entremêlés. Alors en conséquence, Geto et la fille de ses rêves vinrent une seconde fois s'embrasser. Cette fois-ci, le baiser fut moins passionné. Les deux adolescents s'embrassèrent calmement, ils savourèrent cet instant, chanceux de s'être retrouvés et de s'être offert une seconde chance, malgré le futur sinistre qui, à présent, les attendait. Geto bécota les jolies lèvres de sa copine et, celle-ci, quant à elle, huma avec plaisir l'odeur de son eau de Cologne. La gorge de Geto sentait bon l'après-rasage, elle s'en délecta sans en oublier de l'embrasser en retour. Elle ne le lâcha pas. Au contraire, elle s'agrippa davantage à lui, désireuse de rester à ses côtés, de ne plus jamais le laisser s'en aller et de l'épauler même dans les moments les plus durs.
Même à bout de souffle, elle continua à l'embrasser. Son visage saisi en coupe, Geto sentit les lèvres de la jolie adolescente s'attaquer à toutes les parties de son visage. Que ce soit son front, ses tempes, ses paupières, l'arête de son nez, son menton, les lobes de ses oreilles et la commissure de ses lèvres, elle le laissa rien lui échapper.
« Je suis tellement heureuse. »
« Je t'ai manqué à ce point ? »
Geto arqua un sourcil.
« T'as pas idée. »
La charmante demoiselle se recula brusquement, elle quitta Geto pour se relever sur ses chaussures d'uniforme et tapoter son fessier. Des bribes de poussières, de cailloux et de terre humide tombèrent au sol, tachant au passage ses mains. Geto se releva à son tour. Il l'imita. Puis, la voyant se saisir de sa mallette de cour, il s'autorisa à vérifier si elle était encore sale.
« Ça partira au lavage ? » s'interrogea-t-il.
« De quoi ? Oh, mon Dieu. Suguru, me dis pas que je suis tachée derrière. »
« D'accord, je dis rien. »
Le noiraud s'avança jusqu'à la rejoindre, une fois à sa hauteur, il passa son bras autour de sa nuque et la colla contre lui.
« J'ai le cul trempé moi aussi, c'est pas grave. » il marmonna. « Au moins on est accordés. »
« Je te déteste. »
« Eh, c'était ton idée de te poser là. »
« Et il a fallu que tu me suives, hein ? »
Geto voulut lui répondre, rétorquer qu'il l'aurait suivie jusqu'au bout du monde, que ça n'aurait pas été la fin du monde. Cependant, il préféra plonger sa main libre dans la poche de son pantalon et en extirper son portable à clapet, Geto le zieuta curieusement en forçant l'adolescente à le suivre hors des deux ponts routiers sous lesquels ils s'étaient tenus. Elle le laissa faire, déjà bien occupée à apporter sa main à la sienne ᅳsur son épauleᅳ et à entremêler leurs doigts ensemble. Geto y répondit en faisant doucement pression dessus, son nez toujours vautré sur l'écran de son portable.
« J'ai pas la moindre barre. »
« T'en auras pas avant un sacré bout de temps. Pourquoi ? »
Le ton curieux dans sa voix força Geto à dévisager la jolie adolescente. D'un ton las, il lui répondit :
« Pour dire à Satoru de se préparer quand je rentrerai. Je vais lui botter le cul. »
Sa réplique suffit à la faire ricaner. La demoiselle enjamba la petite structure en briques les séparant du dessous du pont routier au terrain d'herbe qu'ils essayaient de rejoindre, tout cela, en riant joyeusement. Geto l'ignora, il pesta plus vivement en direction de son portable à clapet, y voyant du WiFi lui revenir, pour aussitôt disparaître. Finalement, il l'éteignit et le rangea à sa place.
« Tu veux rentrer ? » demanda-t-il.
« Pas maintenant. »
L'adolescente zieuta la montre à son poignet.
« Il nous reste encore un peu de temps, non ? Je viens juste de finir les cours. »
« Pareil. »
Geto serra sa main dans la sienne, il pressa leurs doigts les uns contre les autres, forçant sa peau à se mouler dans sa chair.
« Tu veux aller manger une glace ? »
« Tu m'invites ? »
Un sourire se forma sur ses lèvres.
« Toujours. »
« Alors je te suis. »
Geto expira l'inspiration qu'il avait réprimé le temps qu'elle réponde. Son cœur s'allégea. Il contempla l'espace d'un instant l'expression malicieuse de la fille de ses rêves et, la seconde suivante, la pressa contre lui. Une fois à sa portée, Geto embrassa tendrement son front. L'adolescente gloussa. Elle subit son baiser, une fois reculée, elle haussa les sourcils.
« Je savais bien que je t'avais manqué. »
Geto roula des yeux.
À l'instar de lui répondre, il préféra se focaliser sur le chemin qu'ils avaient emprunté.
« On va manger au centre-ville ? »
« Y'a pas un glacier ici ? »
« Je pense pas. » elle songea.
« C'est parti, alors. Allons-y. »
Les photographies ⸺dont je me suis inspirée pour cet OS⸺ proviennent du compte Twitter de HakkenRyou
8 notes
·
View notes