#Art Européen
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vagabondageautourdesoi · 2 years ago
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Stéphanie Perez - Le gardien...
Le gardien de Téhéran C’est au cours d’un reportage pour France Télévision que Stéphanie Perez fait la connaissance d’un petit gardien de musée. Dans Le gardien de Téhéran elle raconte l’histoire étonnante d’un homme que rien ne le destinait à devenir le conservateur d’œuvres artistiques modernes, rarement vues, souvent cachées. Brins d’histoire Pour son premier emploi, à Téhéran, Cyrus Farzadi…
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kizaba · 3 months ago
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KIZABA Travelling to performing in Taïwan 😎🎼 ta World Music Festival Taïwan
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actu-alite · 4 months ago
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aurevoirmonty · 5 days ago
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« Un demi-siècle après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Européens de l’Ouest, les Américains du Nord et quelques autres privilégiés, ici et là dans le monde, vivent provisoirement comme abrités dans une bulle de bien-être, tandis qu’alentour le reste de l’univers est soumis à la violence, à la précarité, à la faim… Durant leur longue existence nationale, les Français ont souvent bénéficié de cette sorte de “bulle” protectrice. Leur position géographique, à l’extrémité occidentale de la péninsule eurasiatique, a joué en leur faveur comme la mer pour les Anglais ou l’Océan pour les Euro-Américains depuis le XVIIe siècle. Après les conquêtes vikings, la France n’a plus connu la menace d’une invasion, ce qui est bien autre chose qu’une guerre dynastique, un conflit de bornage frontalier ou une petite guerre autour d’une ville qu’on se dispute entre voisins. Pendant plus de mille ans, les vraies frontières de la France furent défendues par d’autres sur l’Ebre, l’Oder ou le Danube. La France n’avait pas à se soucier de monter la garde face au « désert des Tartares ». Ses rois avaient la latitude d’adresser des sourires au Sultan dans le dos des chevaliers polonais ou autrichiens qui tenaient la menace ottomane éloignée de Paris. Loin des Sarrasins, des Mongols ou des Turcs, dans leur jardin abrité et soigneusement dessiné, les Français purent cultiver à loisir cet art de vivre unique en son genre, délicat, aimable et froid, ces jeux de l’esprit ordonnés autour du scepticisme, de l’ironie et de la raison, dont ils se sont tant fait gloire. »
Dominique Venner Le cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014.
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balu8 · 7 months ago
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Michel Nadorp
Source Mark Thelosen (comicartfans)
Looking for Nessie, in Paperchaser 1968's Les Arts Européen Comic Art Gallery Room (comicartfans.com)
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christian-dubuis-santini · 10 months ago
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Finie la rigolade !
L’inénarrable crétinerie des dirigeants va devenir sacrée !
Les mêmes qui se mobilisent pour la "liberté d’expression". "JE SUIS CHARLIE", bla-bla-bla… veulent réintroduire le système de surveillance soviétique au sein de d’une société de contrôle ultra-capitaliste… 🫶
Extrait du texte de loi que les salopards vont laisser passer à l’assemblée:
SENAT
« De l'outrage en ligne
« Art. 222-33-1-2. - I. - Est puni de 3 750 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement le fait, hors les cas prévus aux articles 222-17 à 222-18-1, 222-33-1 et 222-
33-2 à 222-33-2-3 du présent code et aux troisième et quatrième alinéas de l'article 33 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, de diffuser en ligne tout contenu qui soit porte atteinte à la dignité d'une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
« Est considéré comme diffusé en ligne au sens du présent article tout contenu transmis au moyen d'un service de plateforme en ligne défini au 4 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, d'un service de réseaux sociaux en ligne ou d'un service de plateformes de partage de vidéo au sens du règlement (UE) 2022/1925 du Parlement européen et du Conseil du 14 septembre 2022 relatif aux marchés contestables et équitables dans le secteur numérique et modifiant les directives (UE) 2019/1937 et (UE) 2020/1828.
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acoffeeplease · 13 days ago
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CINQ ŒUVRES D’ART INSPIRÉES DU CAFÉ
1. "Café Terrace at Night" de Vincent van Gogh, 1888
Difficile de parler d’Art et de Café sans évoquer cette toile magistrale. Dans "Café Terrace at Night", Van Gogh capture une terrasse de café animée, baignée d’une lumière chaleureuse, sous un ciel étoilé. Ce tableau symbolise à la fois la solitude et la sociabilité. Les nuances dorées et bleues rappellent l’atmosphère accueillante des cafés européens, lieux de rendez-vous pour les Penseurs, les Rêveurs et les Artistes. Ça donne envie, non ?
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2. "Breakfast in Bed" de Mary Cassatt, 1897
Peintre Américaine de renom, Mary Cassatt a souvent mis en avant des scènes intimes du quotidien. Dans cette œuvre douce et délicate, une femme et un enfant sont représentés au lit avec un plateau contenant une tasse de café. La boisson représente ici le réconfort et une pause dans la routine quotidienne de la vie.
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3. "The Coffee Pot" de Juan Gris, 1916
Représentant majeur du Cubisme, Juan Gris a transformé des objets du quotidien en Oeuvres d’Art complexes. Dans The Coffee Pot, l’Artiste explore les formes géométriques et les jeux de perspective en mettant en scène une cafetière. Ce style sculptural sublime le café et évoque le rituel de cette boisson à travers des couleurs sobres et élégantes. Une œuvre qui montre que le Café n’est pas seulement une boisson, mais aussi une source d’harmonie visuelle !
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4. "En buvant un café" de Pierre-Auguste Renoir, 1877
Dans cette scène intimiste, Renoir capture un moment paisible où une jeune femme savoure une tasse de Café. L’approche impressionniste de Renoir, avec ses coups de pinceau légers et ses jeux de lumière, magnifie l’instant et reflète la sérénité qu’apporte le Café. Ce tableau célèbre la simplicité et l’élégance du quotidien, où une tasse de Café devient une parenthèse de plaisir et de contemplation.
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5. "Coffee Art" de Kazuki Yamamoto, 2013
Artiste Contemporain Japonais, Kazuki Yamamoto s’est fait connaître grâce à ses incroyables œuvres en "Latte Art". De véritables sculptures éphémères réalisées à base de mousse de lait ornent les tasses qu’il prépare. Chats, personnages de la culture populaire ou scènes oniriques, chaque création montre à quel point le Café peut être un support artistique à part entière.
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amateurbourguignon · 1 month ago
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Ecole élémentaire. Budapest. (1906). L'instruction cette merveille que l'on dispense gratuitement dans les vieux pays européens depuis le XIXème siècle ! Sous l'empire d'Autriche-Hongrie on embellissait les bâtiments qui la dispensaient, tel celui-ci de style Art Nouveau.
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havaforever · 1 year ago
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ROTHKO - A la Fondation Vuitton
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Première rétrospective en France consacrée au peintre américain Mark Rothko (1903-1970) depuis celle du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 1999, l’exposition présentée à la Fondation réunit quelque 115 œuvres provenant des plus grandes collections institutionnelles, notamment de la National Gallery of Art de Washington, de la Tate de Londres et de la Phillips Collection de Washington, et de collections privées internationales dont celle de la famille de l’artiste.
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Se déployant dans la totalité des espaces de la Fondation, selon un parcours chronologique, elle retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste depuis ses premières peintures figuratives jusqu’à l’abstraction qui définit aujourd’hui son œuvre.
Le parcours débute par des scènes figuratives, souvent des vues du métro new-yorkais, qui peuvent désarçonner le visiteur. En effet, le jeune Marcus Rotkovitch (né en 1903 à Dvirsk dans l’actuelle Lettonie et émigré à Portland en 1913) a été formé à l’Art Students League de New York dans les années 1930. C’est en 1938 qu’il prend le pseudonyme de Mark Rothko.
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Il peint des personnages sur les quais du métro et souligne la perspective des rails. On peut deviner, dans certaines parties de ces toiles, un goût pour l’abstraction et les aplats de couleurs sourdes (Entrance to Subway, 1938).
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Inspirées des textes d’Eschyle et de Nietzsche, les toiles de Rothko des années 1940 se peuplent d’éléments organiques où l’on reconnaît ici un bras, là des yeux sur des fonds de couleurs. Des scènes historiques, proches de combats, rappellent le surréalisme européen fraîchement débarqué à New York. Rothko expose en 1944 à la galerie de Peggy Guggenheim, Art of this Century. Dans ses toiles surgit la même violence que dans celles de ses contemporains britanniques Graham Sutherland ou Francis Bacon.
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Dès 1946, l’abstraction succède aux compositions surréalistes chez Rothko. Il ne donne plus de titres mais des numéros à ses toiles. Celles-ci deviennent verticales et se composent de rectangles superposés de couleurs chaudes. Elles sont traversées de lumière. A partir de la décennie suivante, il se limite à deux ou trois formes rectangulaires dont les bords vibrent et touchent les limites de la toile. Malgré leur apparente sérénité, Rothko assure : « J’ai emprisonné la violence absolue dans chaque centimètre carré de leur surface ».
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Rothko n’est plus une révélation. Le public s’est familiarisé avec son œuvre à coup de records de prix dans les ventes publiques, d’affiches diffusant ses toiles abstraites et colorées. Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’une révélation mais d’un constat.
Constat de l’immensité de son œuvre, du lent passage de la figuration vers l’abstraction, de son combat acharné pour la peinture, de ses subtiles variations autour de la couleur, de son engagement et de sa ténacité. Grâce à un parcours intelligent et subtil et malgré des espaces parfois trop vastes pour des toiles nécessitant du recueillement, cette rétrospective Rothko réussit son pari et laisse les visiteurs pantois et ravis.
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codexurbanus · 1 year ago
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En ce moment, à l’expo street art « A Contre Emploi» à la Collégiale Saint Martin à Angers, on peut voir cinq chimères de notre apocalypse contemporain… et la première c’est:
Chimère I: Epidémia
L’épidémie n’a rien de nouveau, d’ailleurs l’un des quatre chevalier de l’Appcalypse, parfois nommé « pestilence », l’incarne, et l’on sait les ravages fait dans les siècles passés par la peste, la lèpre ou le choléra. Mais cette chimère qui pourrait bien provoquer la fin de l’espèce humaine -souvenons-nous que la Grande Peste du XIVe siecle a tué entre 30% et 50% des européens en 5 ans- a pris une nouvelle dimension. En effet, si avant la peste était un fléau qui tombait sur les hommes par la volonté divine, aujourd’hui des voix s’élèvent pour nous rendre responsables des prochaines épidémies. Ainsi, la pandémie de Covid 19 dont l’impact fut proprement sidérant pourrait tour à tour etre due à des experiences dangereuses en laboratoire ou à la consommation non maitrisées d’animaux sauvages, en l’occurence le pangolin et la chauve-souris, que l’on retrouve dans cette créature… pendant que d’autres menaces virales semblent prêtes à apparaitre à cause de l’activité humaine.
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de-gueules-au-lion-d-or · 2 years ago
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« Un demi-siècle après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Européens de l’Ouest, les Américains du Nord et quelques autres privilégiés, ici et là dans le monde, vivent provisoirement comme abrités dans une bulle de bien-être, tandis qu’alentour le reste de l’univers est soumis à la violence, à la précarité, à la faim… Durant leur longue existence nationale, les Français ont souvent bénéficié de cette sorte de “bulle” protectrice. Leur position géographique, à l’extrémité occidentale de la péninsule eurasiatique, a joué en leur faveur comme la mer pour les Anglais ou l’Océan pour les Euro-Américains depuis le XVIIe siècle. Après les conquêtes vikings, la France n’a plus connu la menace d’une invasion, ce qui est bien autre chose qu’une guerre dynastique, un conflit de bornage frontalier ou une petite guerre autour d’une ville qu’on se dispute entre voisins. Pendant plus de mille ans, les vraies frontières de la France furent défendues par d’autres sur l’Ebre, l’Oder ou le Danube. La France n’avait pas à se soucier de monter la garde face au « désert des Tartares ». Ses rois avaient la latitude d’adresser des sourires au Sultan dans le dos des chevaliers polonais ou autrichiens qui tenaient la menace ottomane éloignée de Paris. Loin des Sarrasins, des Mongols ou des Turcs, dans leur jardin abrité et soigneusement dessiné, les Français purent cultiver à loisir cet art de vivre unique en son genre, délicat, aimable et froid, ces jeux de l’esprit ordonnés autour du scepticisme, de l’ironie et de la raison, dont ils se sont tant fait gloire. »
Dominique Venner
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aspho-dele · 2 years ago
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[…] Indispensable à l'industrie, notamment à la fabrication des batteries qui équipent les véhicules électriques, le cobalt est devenu un minerai hautement stratégique. De la République démocratique du Congo à la Scandinavie, une remarquable enquête sur la face cachée de son extraction.
Pour atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, l'Union européenne a décidé d'interdire à partir de 2035 la vente des véhicules neufs à moteur thermique ou hybride. Un défi pour l'industrie automobile du continent, tenue de développer sa production de voitures et d'utilitaires légers 100 % électriques. Associé au lithium, au nickel et au manganèse, le cobalt assure la stabilité des cellules des batteries et empêche qu'elles n'entrent en combustion. Avec l'accélération de la mobilité électrique, ce sous-produit de l'extraction du cuivre est devenu un minerai hautement stratégique. Ses plus grands gisements mondiaux se trouvent en République démocratique du Congo (RDC), dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga. Si les investisseurs étrangers, principalement chinois, y contrôlent les trois quarts des sites miniers industriels, 20 % des mines y sont artisanales, principalement autour de la ville de Kolwezi : parfois âgés de moins de 10 ans, des "creuseurs" y risquent leur vie dans des boyaux de fortune pour des rétributions misérables. En quête de souveraineté pour s'affranchir du quasi-monopole de la Chine dans la fourniture de batteries, l'Europe encourage de son côté la multiplication des projets miniers sur son territoire afin d'alimenter les chaînes de production qu'elle compte développer.
Batterie de fléaux
Pollution à l'acide des sols et des cours d'eau, expropriation de leurs terres des paysans et des éleveurs, travail des enfants, corruption des élites pour l'octroi de permis d'exploitation...: en RDC, la course au cobalt - chaque batterie en nécessite 10 kilos - s'accompagne d'une cohorte de fléaux. En Scandinavie, où les principaux gisements européens ont été identifiés, ce sont les risques environnementaux qui suscitent les craintes des populations locales. Donnant la parole à des industriels de l'automobile et du secteur minier, au vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, à des ONG et à des activistes engagés dans la défense des droits humains et la protection de l'environnement, cette enquête remarquable pointe la face cachée d'un marché stratégique, dont la demande est promise à une croissance exponentielle pour réaliser le rêve européen de neutralité carbone.
Réalisation: Quentin Noirfalisse, Arnaud Zajtman (2022)
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kizaba · 3 months ago
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KIZABA
WWW.KIZABA.CA
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lepartidelamort · 3 days ago
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Argentine : le miroir de votre avenir.
Toute ressemblance avec la situation française serait purement fortuite.
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L’Argentine est un miroir lointain qui reflète ce que pourrait être l’avenir de l’Amérique du Nord. Mon pays est un laboratoire à petite échelle des effets de l’immigration : une politique migratoire appropriée peut transformer une nation pour le meilleur ; une mauvaise politique peut la gâcher.
L’Argentine est devenue indépendante de l’Espagne en 1816, juste après l’occupation de la péninsule ibérique par Napoléon. Après une période de lutte entre caudillos, le pays a été unifié par une constitution inspirée, en partie, de celle des États-Unis. Une génération de brillants penseurs, menée par Juan Bautista Alberdi et Domingo Faustino Sarmiento, voit dans l’immigration européenne la clé de la modernité, ce qui est inscrit dans l’article 25 : « Le gouvernement fédéral encouragera l’immigration européenne et ne pourra en aucun cas restreindre, limiter ou taxer l’entrée sur le territoire argentin des étrangers qui ont pour but de travailler la terre, d’améliorer les industries, d’introduire et d’enseigner les sciences et les arts.
À cette fin, le président Nicolás Avellaneda (1837 – 1885) a fait adopter la loi de colonisation et d’immigration de 1876, qui a créé des agences de recrutement d’immigrants dans les principales villes d’Europe. Les émigrants qualifiés se voyaient offrir des billets de troisième classe sur les bateaux à vapeur qui reliaient Gênes, Marseille et Naples à Buenos Aires. Les nouveaux arrivants sont accueillis à l’Hotel de Inmigrantes et se voient attribuer des emplois en ville ou dans des fermes à l’intérieur du pays. Les architectes de la « Grande immigration » ont commis des erreurs – peu de terres ont été mises à la disposition des nouveaux arrivants et beaucoup d’entre eux ont fini dans des logements insalubres dans les villes – mais entre 1880 et 1914, l’Argentine a accueilli plus de six millions d’Européens, pour la plupart originaires d’Italie, d’Espagne, de France, d’Allemagne et de Grande-Bretagne. Au cours de cette très courte période, l’Argentine est passée du statut d’arrière-pays colonial à celui de nation du premier monde.
Le président Domingo Sarmiento (1811 – 1888), septième président de l’Argentine, était un ami personnel de Ralph Waldo Emerson et de la femme d’Horace Mann. Connu comme le Horace Mann de l’Amérique du Sud, il a réduit l’analphabétisme à un taux inférieur à celui de certains pays européens ; en 1947, l’analphabétisme en Argentine n’était plus que de 13 %. Avec l’aide de Mme Mann, Sarmiento a importé les « 65 Valliants », un groupe de jeunes enseignantes de Boston désireuses d’enseigner dans le désert de l’Amérique du Sud. Nous, Argentins, leur serons toujours reconnaissants de leurs efforts de pionniers.
Les idées de Sarmiento étaient tout à fait occidentales. Dans son livre de 1884, Civilisation contre barbarie, il écrit :
Le Sud de l’Amérique recule et perdra sa mission providentielle d’être la continuation de la civilisation moderne. N’arrêtez pas les États-Unis dans leur marche… Atteignons plutôt les États-Unis. Soyons l’Amérique comme la mer est l’océan. Soyons les États-Unis.
À l’époque, beaucoup pensaient que l’Argentine était appelée à devenir les États-Unis du Sud. En 1914, elle avait le sixième PIB le plus élevé du monde. Grâce à l’immigration, elle est passée d’une population de 800 000 habitants – essentiellement des métis – en 1852, à 8 millions en 1914. Quatre-vingt-cinq pour cent étaient blancs, et la plupart des 15 % restants étaient des métis à la peau claire, complètement assimilés à la culture occidentale. Le concept de multiculturalisme n’existait pas. Buenos Aires est devenue le Paris de l’Amérique du Sud, avec ses larges avenues, ses hôtels particuliers, ses palais, ses théâtres, ses musées, ses écoles, ses excellentes universités et ses érudits et chercheurs renommés.
Voici quelques bâtiments de cette époque. Voici l’école du président Roca, construite en 1900 – un palais néo-grec qui ressemble à l’église de la Madeleine à Paris.
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Le Columbus Theater a été construit en 1908 :
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Le monument à Christophe Colomb a été érigé en 1921 par la communauté italienne de Buenos Aires en remerciement pour leur nouveau pays. Il pèse 623 tonnes et mesure 26 mètres de haut. Il est fait d’une seule pièce de marbre de Carrare, qui a été amenée d’Italie par bateau, pour être assemblée à Buenos Aires. En 2013, après que le Vénézuélien Hugo Chávez a accusé Christophe Colomb de génocide, le monument a été retiré et remplacé par la statue d’une héroïne métisse.
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Monument de Christophe Colomb, Buenos Aires
L’émergence d’une grande nation
Les écoles de Sarmiento ont produit de brillants esprits dans les domaines de la philosophie, de la littérature et des sciences : Alejandro Korn, Leopoldo Lugones, Eduardo Wilde, Paul Groussac, Carlos Octavio Bunge, Agustín Álvarez, Juan Agustín García, Miguel Cané, Ricardo Rojas, Alfonsina Storni, Cecilia Grierson, parmi tant d’autres. S’ils avaient vécu en Europe, ils auraient peut-être atteint une renommée mondiale.
En 1912, l’Argentine a été l’un des premiers pays à instaurer le droit de vote secret, universel et obligatoire. Elle était démocratique alors que l’Europe devenait fasciste. L’un des premiers services de métro au monde a été construit à Buenos Aires par l’Anglo Argentine Trolley Co. en 1913. La même année, la Ford Motor Company a ouvert sa troisième usine à l’étranger à Buenos Aires.
La première et unique succursale de Harrods of London a ouvert ses portes à Buenos Aires en 1914. Il s’agissait d’un centre commercial de luxe de sept étages et de 47000 mètres carrés qui a fonctionné dans le centre de la ville jusqu’à sa fermeture en 1998. L’élégant bâtiment est aujourd’hui vide.
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Harrods, Buenos Aires, 1939
Le réseau ferroviaire de 30 000 miles reliait tout le pays et était l’un des meilleurs au monde. Les grandes gares centrales sont les témoins de ce glorieux passé.
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Gare centrale de la Constitution, Buenos Aires
Dans les années 1920, le tango et les orchestres de tango ont triomphé dans les salles de bal de Paris et sont devenus, avec le jazz et le fox-trot, les rythmes à la mode de l’époque. L’incomparable chanteur de tango Carlos Gardel, fils d’immigrés qui a joué dans des films tels que Le tango à Broadway, aurait pu devenir le prochain Rudolph Valentino. Il est mort à 44 ans dans un accident d’avion en 1935.
En 1918, le mouvement de réforme universitaire a débuté à Cordoba et à Buenos Aires, transformant les canons médiévaux de l’enseignement en une liberté académique moderne. Le mouvement s’est ensuite étendu à toute l’Amérique latine. Les maisons d’édition argentines étaient les plus prolifiques de la région et l’ensemble du monde hispanophone lisait des auteurs, des livres et des traductions argentins.
Le lauréat péruvien du prix Nobel Mario Vargas Llosa se souvient que le magazine argentin pour enfants Billiken a marqué son enfance dans la ville isolée de Cochabamba et qu’il a découvert la littérature moderne – de Faulkner à Sartre – grâce aux traductions des maisons d’édition argentines qui desservaient tout le continent : « Comme un nombre incalculable de jeunes de ma génération, je dois une bonne partie de ma formation littéraire à cette passion pour les livres qui se niche au cœur de la culture argentine ». Aujourd’hui encore, Buenos Aires compte plus de librairies que n’importe quelle autre ville du monde.
En 1913, le PIB argentin était presque aussi élevé que celui du reste de l’Amérique du Sud réunie. Le revenu par habitant était 50 % plus élevé qu’en Italie, 85 % plus élevé qu’en Espagne et en Norvège, 170 % plus élevé qu’au Japon et plus de quatre fois plus élevé qu’au Brésil. Nos forces armées étaient les plus puissantes, les mieux équipées et les mieux entraînées d’Amérique du Sud. L’école militaire de la nation, où les officiers de l’armée sont toujours formés, était d’un niveau comparable à celui de West Point.
L’Argentine est restée neutre pendant la Première Guerre mondiale et a exporté de la viande de bœuf et des céréales vers les deux camps. Elle a accumulé tant de capitaux et d’or que le peso argentin est devenu l’une des monnaies les plus fortes du monde. Les riches familles argentines passaient une partie de l’année à Paris, comme le font aujourd’hui les cheiks arabes à Londres. Les Français utilisent encore le dicton de la Belle Époque « riche comme un Argentin ».
Les villes sont sûres ; les femmes et les enfants peuvent se promener n’importe où et n’importe quand. À l’exception de quelques affaires concernant des anarchistes russes ou des mafiosi italiens, la police s’occupait principalement des infractions aux règlements municipaux. La mobilité sociale est grande : un fils de paysan peut étudier, travailler dur et devenir médecin ou homme d’affaires.
Le déclin
Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose de cette Argentine. Elle a commencé à disparaître pendant la Grande Dépression des années 1930. De nombreux historiens incriminent la fermeture des marchés internationaux après le krach de Wall Street, qui a certainement joué un rôle, mais il y a eu une autre cause : l’immigration européenne s’est arrêtée. Au lieu de cela, il y a eu une migration de métis et d’Amérindiens, à la fois de la campagne vers la ville et du Paraguay, de la Bolivie, du Pérou et du Chili voisins. Ces nouveaux arrivants ont été nombreux et ont entouré les principales villes – Buenos Aires, Rosario, Cordoba, Mendoza – de ceintures de pauvreté. Contrairement aux Européens, dont l’arrivée est planifiée et encouragée, la migration amérindienne est incontrôlée. L’Argentine blanche ferme les yeux.
En l’absence d’immigration européenne, les Paraguayens sont devenus la première communauté étrangère, suivis des Boliviens, des Péruviens et des Chiliens. Dans les années 1990, l’immigration paraguayenne a augmenté de 30 % et, au cours de la même décennie, l’immigration péruvienne a été multipliée par quatre, passant de 16 000 à 88 000 personnes par an. Entre 1980 et 2001, l’immigration bolivienne a augmenté de 62,3 %.
Les chiffres officiels indiquent qu’en 2001, il y avait environ un million d’étrangers d’origine latino-américaine [1], soit environ 3 % de la population, mais ce chiffre n’est pas fiable, car il ne tient compte que des immigrants légaux. Il n’existe pas non plus d’informations sur les deuxième, troisième et quatrième générations arrivées depuis 1930. L’Argentine compte aujourd’hui une sous-classe de personnes essentiellement en dehors du système, avec des logements peu fiables, pas d’égouts ni d’eau propre, une alimentation et des soins de santé de mauvaise qualité, et peu de vêtements. Selon l’Observatoire social de l’Université catholique argentine, 4,5 millions de personnes vivaient dans de telles conditions d’extrême pauvreté en 2016. Cela représentait 10 % de la population ; 60 % d’entre elles sont probablement nées à l’étranger, les 40 % restants étant pour la plupart des étrangers de deuxième ou troisième génération.
En 2004, le gouvernement socialiste de Nestor Kirchner a adopté une nouvelle loi sur l’immigration, mettant en œuvre ce que l’on a appelé le programme « Patria Grande » (Grande Patrie). Ce programme comprenait l’amnistie pour tous les clandestins, ainsi qu’un assouplissement des conditions de revenu pour les immigrants. Elle garantissait également le libre accès à l’éducation publique à tous les niveaux, la gratuité des soins médicaux, le regroupement familial, la suppression de l’obligation pour les fonctionnaires de dénoncer les immigrés clandestins, la délivrance de permis de séjour sur simple déclaration sous serment et non sur présentation d’une preuve de revenu, ainsi que le droit de vote aux élections locales. Ces mesures étaient clairement destinées à gagner des voix auprès des non-Blancs.
Un décret de 2005 est allé plus loin en accordant la résidence à toute personne déclarant simplement être un parent d’un Argentin ou d’un résident permanent. En quelques mois, le programme Patria Grande a ajouté 442 000 résidents légaux à la population et en a encouragé beaucoup d’autres à immigrer illégalement. Cela s’est fait sans tenir compte de la manière dont ces personnes seraient logées, des emplois qu’elles occuperaient, des impôts qu’elles paieraient ou des écoles et hôpitaux qu’elles utiliseraient.
Le graphique suivant montre l’évolution de la population. Le nombre de personnes nées à l’étranger a diminué entre 1980 et 2001, alors même que l’immigration hispanique augmentait. Cela s’explique par le fait qu’une grande partie de la cohorte initiale des personnes nées à l’étranger – les Européens – mourait et n’était pas remplacée.
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Compte tenu de l’immigration des 80 dernières années, j’estime que 18 millions d’habitants, soit près de 40 % de la population, ne sont pas blancs. Il existe très peu d’études génétiques, mais la plus importante [2] est proche de confirmer mon estimation. Les résultats gonflent probablement le chiffre des Blancs, avec une estimation de 65 %. L’estimation pour les Mestizos ou Amérindiens est de 31 %, et pour les Africains, de 4 %. Il est indéniable que l’Argentine a décliné ; je pense que c’est au moins en partie une conséquence de la diminution du nombre de Blancs.
Contrairement à l’afflux européen, l’immigration récente n’a fait l’objet d’aucune planification. Tous ces nouveaux arrivants occupent l’espace de manière irrégulière, surchargeant les services publics et les infrastructures. Cinquante pour cent des banlieues de Buenos Aires n’ont pas d’eau courante ni d’égouts, et de nombreuses personnes boivent de l’eau contaminée. Les hôpitaux publics se sont fortement dégradés, tout comme les écoles et le système judiciaire. Les juges préfèrent ne pas envoyer les délinquants en prison, car ils savent que les petits criminels vivront dans des conditions inhumaines, où ils apprendront des criminels professionnels. Les détenus sont très majoritairement non-blancs.
La classe moyenne blanche paie des impôts pour les écoles publiques mais ne les utilise presque jamais, préférant payer une deuxième fois pour des écoles privées. De nombreux Blancs évitent également les hôpitaux publics en raison des mauvais traitements qui y sont prodigués. Il est absurde que des agences de tourisme organisent des « tours médicaux » pour amener des étrangers malades à Buenos Aires, où ils bénéficient de soins gratuits d’une qualité que l’on ne trouve pas dans leur propre pays. Il y a deux mois à peine, un sénateur s’est plaint aux médias qu’un grand hôpital était complet pendant un mois entier pour les personnes venant du Paraguay.
Le classement de l’Argentine dans les tests internationaux PISA continue de se dégrader. En 2012, nous étions à la 60e place, derrière le Chili, le Mexique, l’Uruguay et le Brésil. En 2015, les participants aux tests étaient limités à Buenos Aires, une ville majoritairement européenne. Cette année-là, nous sommes passés à la 39e place, plus proche des pays d’origine de l’immigration comme l’Italie, l’Espagne et la France. L’éducation s’est dégradée au point que seuls 50 % des enfants parviennent à terminer leurs études secondaires.
Comme d’autres institutions, nos universités publiques souffrent de l’afflux d’étrangers qui étudient gratuitement. Au cours des 20 dernières années, les inscriptions d’étrangers ont augmenté de 482 %.
La culture, la musique, la nourriture et les autres coutumes changent. Le tango et le rock argentin sont remplacés par la cumbia et d’autres rythmes étrangers.
La plupart des non-Blancs vivent dans des quartiers pauvres, qui se transforment imperceptiblement en bidonvilles et en taudis. Il n’y a pas de rues, mais des passages trop étroits pour une voiture. C’est un environnement idéal pour cacher des criminels, pour le trafic de drogue et pour les enfants guetteurs qui avertissent lorsque des étrangers – en particulier la police – pénètrent dans le quartier. La Villa 31 est le plus célèbre des bidonvilles argentins.
Dix-huit millions de personnes reçoivent chaque mois un chèque d’aide sociale du gouvernement et 50 % de la main-d’œuvre travaille dans le secteur public. Un petit nombre de contribuables doit subvenir aux besoins de toutes ces personnes. Le taux de chômage est supérieur à 10 % et le taux de pauvreté est de 33 %. En outre, la pauvreté se situe au niveau de la misère du tiers-monde, et non de la « pauvreté » relativement confortable des États-Unis. Contrairement aux Européens, les Amérindiens et les métis ne parviennent que rarement à s’élever dans la hiérarchie, même après des décennies passées dans le pays. Les sommes énormes dépensées pour les écoles publiques ne semblent pas faire de différence.
Même les centres-villes peuvent être chaotiques en raison des manifestations organisées par les piqueteros qui réclament davantage de services sociaux. Il y a quelques mois, des milliers de vendeurs ambulants illégaux ont interrompu la circulation à Buenos Aires lorsqu’ils ont pris possession de points névralgiques de la ville, réclamant le droit de continuer à vendre des marchandises de contrebande dans les rues. Les manifestations se terminent parfois par des émeutes.
Les fermetures de rues par les piqueteros sont si fréquentes que les banlieusards vérifient l’horaire des manifestations avant de quitter leur domicile – mais il peut toujours y avoir des blocages inopinés. En février, il y a eu 198 blocages de rues de durée variable à Buenos Aires.
La ségrégation
Il n’est pas surprenant que les gated communities et les villes privées aient connu un essor fulgurant. Elles ont vu le jour dans les années 1950 en tant que country clubs de la classe supérieure dans les banlieues. Avec l’afflux d’immigrants et l’augmentation de la criminalité, elles ont proliféré et sont devenues de véritables citadelles fortifiées. Leur architecture défensive est unique : clôtures, caméras, gardes armés, patrouilles constantes et contrôles des véhicules. Les zones commerciales environnantes – restaurants, discothèques, centres commerciaux, théâtres, immeubles de bureaux, moyens de transport – sont essentiellement réservées aux Blancs. Les non-Blancs ne sont pas interdits, mais on ne les voit presque jamais.
Chaque année, les gated communities s’étendent au nord de Buenos Aires, entre les kilomètres 30 et 60 de l’autoroute principale. En 2007, elles étaient au nombre de 600 et s’étendaient sur 140 kilomètres carrés, soit près du double de la superficie de Buenos Aires. On estime aujourd’hui à 800 le nombre de gated communities, couvrant 200 miles carrés, avec une population de 600 000 habitants. Dans l’ensemble de l’Argentine, il existe plus de 1 000 communautés protégées de ce type.
La communauté fermée la plus célèbre est l’énorme complexe Nordelta, qui comprend 20 quartiers. À l’intérieur de cette ville autonome, on trouve tout ce qu’il faut pour vivre dans l’isolement le plus total. À l’intérieur de ses kilomètres de murs et de tours de guet, on trouve un centre commercial avec un cinéma et un supermarché, 70 entreprises locales, un hôpital privé, un hôtel cinq étoiles de 140 chambres, deux des meilleurs terrains de golf du pays, un port de plaisance pouvant accueillir des centaines de yachts et cinq écoles privées accueillant 4 500 élèves. Il est prévu de construire deux lignes de train exclusives avec un service sans escale vers le centre de Buenos Aires. Les contacts avec le reste de la population et les autres classes sociales sont inexistants, surtout pour les enfants. Cependant, la criminalité continue de franchir les murs ; même les Nordelteños, comme on appelle les résidents, sont parfois agressés.
En dehors des villes fortifiées, la classe moyenne vit dans la peur. Les voisins s’organisent pour se protéger mutuellement, car la police est débordée. Chaque maison est équipée d’un chien de garde, d’alarmes et de caméras de sécurité. Avant d’ouvrir la porte du garage, vous regardez des deux côtés pour vous assurer qu’il n’y a pas de danger dans le quartier. Si votre femme rentre tard du travail, il vaut mieux l’attendre à l’arrêt de bus. Les voisins créent des groupes WhatsApp pour s’alerter mutuellement des rôdeurs et des voitures inconnues en stationnement. Il se peut que vous receviez à minuit un SOS WhatsApp d’un voisin victime d’un cambriolage.
Vous pouvez également recevoir un appel à minuit d’une personne qui prétend avoir enlevé votre enfant. L’escroc vous demandera une rançon tandis qu’en arrière-plan, on entendra une fausse voix censée être celle de votre enfant qui appelle à l’aide. Des personnes astucieuses – des célébrités et même un juge – sont tombées dans le piège de cette escroquerie.
Les vrais enlèvements constituent un problème plus grave : on estime qu’il y en a eu un toutes les 14 heures en 2014, mais les experts estiment que seuls 35 % des cas sont signalés à la police. Il y a eu des victimes célèbres. L’actuel président Mauricio Macri a été kidnappé en 1991 et libéré au bout de 12 jours contre le versement d’une rançon estimée à 6 millions de dollars. Les parents des stars du football sont également des cibles tentantes.
La deuxième ville d’Argentine, Rosario, est célèbre pour ses gangs de narcotrafiquants violents portant des noms tels que « Los Monos » (les singes) ou « Los Pillines » (les petits diablotins). Au cours de la dernière décennie, le taux d’homicide a atteint 20 meurtres pour 100 000 habitants, soit quatre fois plus qu’aux États-Unis. Les autres formes de criminalité violente sont également très élevées. À La Plata, à seulement 40 miles de Buenos Aires, une station-service a été cambriolée 380 fois au cours des dix dernières années.
Les conflits ethniques sont un secret de polichinelle. D’un côté de la ligne de démarcation se trouvent les Blancs et un pourcentage résiduel de Mestizos clairs assimilés à la culture occidentale. De l’autre côté, on trouve les métis bruns non assimilés et un petit nombre d’Amérindiens purs. Les Argentins plus foncés éprouvent du ressentiment à l’égard des Blancs, mais dépendent de l’aide sociale de ceux qu’ils détestent. Ils réclament à cor et à cri des impôts plus élevés et une redistribution des richesses.
La réalité raciale n’est discutée qu’en privé ou dans des messages anonymes sur les médias sociaux. Voici un article de presse typique dont le titre est « La population de Shanty Town a augmenté de 52,3 % entre 2001 et 2010 ». À la fin de l’article, on trouve un avis : « Fermé à la participation des utilisateurs en raison du contenu des commentaires ».
Mais tout comme aux États-Unis, de nombreux Blancs ignorent la race ; pour eux, l’Argentine est un creuset où toutes les races cohabitent en paix. Ils refusent de voir le lien entre la race et des phénomènes tels que la pauvreté et la criminalité. Ils répètent le mantra selon lequel l’amélioration de l’éducation et de l’aide sociale résoudra tous les problèmes.
Le mot « race » n’est jamais prononcé par le gouvernement ou les médias. Contrairement à ce qui se passe aux États-Unis, vous ne verrez jamais de formulaire gouvernemental posant des questions sur la race ou l’appartenance ethnique. Parler ouvertement de la race peut entraîner une désapprobation sociale, voire des poursuites judiciaires. Depuis 1997, il existe une agence gouvernementale appelée INADI (Institut national contre la discrimination, la xénophobie et le racisme) qui agit comme une police de la parole. Bien entendu, les poursuites sont partiales. Lors d’une interview à la radio, le leader piquetero Luis D’Elia a déclaré : « Je déteste les Blancs … la seule chose qui m’émeut, c’est le fait d’être un homme. La seule chose qui m’émeut, c’est la haine viscérale contre vous ». L’INADI n’a rien fait.
Les gens sont de plus en plus conscients de ce qui se passe. Selon un sondage Ipsos de 2016, 54 % des Argentins estiment qu’il y a trop d’immigrés dans le pays, 55 % s’inquiètent de la pression exercée par les immigrés sur les services publics et seulement 12 % pensent que l’immigration a un effet positif sur le pays.
Conclusion
En 30 ans, une bonne politique migratoire a transformé l’Argentine en l’un des meilleurs endroits au monde. Entre 1880 et 1910, six millions d’Européens ont choisi de venir dans mon pays plutôt qu’aux États-Unis. Plus tard, une mauvaise politique migratoire – ou l’absence de toute politique – a conduit ce même pays vers la fragmentation et le chaos. Le déclin s’est accéléré entre 1990 et 2017.
Les opinions divergent quant à l’impact des migrations sur un pays, et les changements sociaux et économiques ne s’expliquent jamais par un seul facteur. L’Argentine est mal gouvernée depuis le milieu du 20e siècle. Les péronistes, fascistes de gauche et de droite, disposaient d’un système de patronage mafieux. Les dictatures militaires de droite étaient connues pour leurs escadrons de la mort et leur capitalisme de connivence. La guerre contre la Grande-Bretagne en 1982 pour les lointaines îles Malvinas (Malouines) a été une terrible erreur.
Depuis le retour de la démocratie en 1983, le pays n’a cessé de se plier aux exigences de la classe moyenne, en particulier au cours de la dernière décennie du règne de Nestor et Cristina Kirchner. Cependant, il est impossible d’ignorer le déclin dévastateur qui a accompagné le changement de la population argentine.
En Amérique du Nord comme en Amérique du Sud, les Hispaniques poussent inexorablement vers les latitudes plus élevées. Chez vous, Américains, la population hispanique ne représente que 17 % du total, chiffre que nous avons atteint dans les années 1970. L’Argentine est un miroir qui montre ce que sera votre pays lorsque ce chiffre atteindra 40 %.
[1] Populations d’immigrants en Argentine. Direction nationale de la population, Secrétariat de l’intérieur. Ministère de l’intérieur. République d’Argentine. 2009.
[2] Avena S, Via M, Ziv E, Pérez-Stable EJ, Gignoux CR, Dejean C, et al. (2012) Heterogeneity in Genetic Admixture across Different Regions of Argentina. PLoS ONE 7(4) : e34695. doi:10.1371/journal.pone.0034695. Pour la région métropolitaine de Buenos Aires, qui comprend 30 % de la population argentine, l’enquête n’a porté que sur les donneurs de sang et n’a inclus que les habitants de la première et de la deuxième ceinture urbaine. La population métisse est concentrée dans la troisième ceinture.
Gustavo Semeria American Renaissance
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fundgruber · 11 days ago
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lilstjarna · 20 days ago
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Barcelone
Barcelone est la principale ville de la Catalogne. Dynamique et ensoleillée, elle attire les curieux de tout horizon. Avec ses attraits culturels, naturels, patrimoniaux et festifs elle saura ravir quiconque viendra la découvrir.
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Quand et combien de temps ?
L'idéal est de rester au moins quatre jours à Barcelone afin d'explorer les différents quartiers de la ville et visiter les principaux batiments emblématiques de style art nouveau. On peut prolonger son séjour en optant pour des journées farniente à la plage ou culturelles en partant à la découverte des villes d'exception aux alentours. Du début du printemps à la fin de l'automne le climat est agréable mais l'été il fait particulièrement chaud et les touristes sont très présents.
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Comment venir ?
Barcelone se situe :
en avion : 1h30 de Paris
en train : 1h30 de Saragosse et Gérone, 2h de Tarragone, 2h30 de Madrid
en voiture : 1h20 de Gérone et Tarragone
en bus : 1h20 de Gérone, 1h45 de Tarragone
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Que voir à Barcelone ?
Des monuments et sites historiques : Casa Batllò, La Pedrera – Casa Milà, Casa Vicens, Palais de la musique Catalane, quartier Gothique, quartier El Born, La Barceloneta, Montjuïc, Passeig de Gràcia, Plaça Reial, Hôpital Sant Pau, quartier Gràcia, plaça Sant Jaume, Pont Del Bisbe, Casa de l’Ardiaca , Carrer de la Pietat, Plaça de Sant Lu, plaça de Sant Felip Neri, la Boqueria, Port Vell, Casa Amatller ou la Casa Lleo Morera,Casa de les Punxes, Casa Comalat ,  Port Olympique, quartier de Poblesec , quartier de Poblenou , tibidabo
Du patrimoine religieux : Sagrada Família, Cathédrale Sainte-Croix, église Sainte-Marie-de-la-Mer, Basilica de Santa Maria del Pi, Templo del Sagrado Corazon de Jesus, église de Sant Francesc de Sales, église de San Felipe Neri, Santuari de la Mare de Deu, Basilica of the Immaculate Conception, église orthodoxe russe de la Anunciación, Parroquia Santa Teresa
Des musées : musée Frédéric Marès, Musée Picasso, La Fondation Joan Miró, Le Musée National d’Art de Catalogne, Le Centre Culturel Contemporain de Barcelone, Le MACBA, La Fondation Antoni Tàpies, MoCo, CaixaForum, Palau Robert, Palau de la Virreina, Archives photographiques de Barcelone, Musée du Design, Musée Européen d’Art Moderne, Musée de la Musique, KBr Fondation Mapfre, Musée Maritime, Musée Olympique et du Sport, Musée d’histoire de Barcelone, Musée d’Histoire de la Catalogne, Musée Égyptien, aquarium, zoo
Des parcs et jardins : parc Güell, parc de la Ciutadella, jardin botanique, parc del Laberint d'Horta, Parc de Montjuïc, mont Tibidabo
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Que voir dans les environs ?
Des villes et villages : Tavertet, Sitges, Tarragone, Gérone, Saragosse, Terrassa, Vilafranca del Penedès, Castelldefels, Blanes, Vic
Des lieux historiques : Colònia Güell, Monestir de Sant Cugat, Musée du cuivre, monastère de Sant Miquel Del Fai, monastère de Sant Cugat,
Des espaces naturels : Alella, Delta del Llobregat, Parc Naturel du Montseny, Coves Salnitre Collbató, Viladrau, grottes de la montagne de Montserrat
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crédits photos @lilstjarna
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